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Zenglen bay bon Rezilta

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Zenglen bay bon Rezilta

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2 20 février 2013No 802

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISPéguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

15 525FANS

Dans nos librairiesCette semaine à la librairie La Pléiade

Histoire d’Haïti : la première république noiredu Nouveau Mondeéditions PerrinAuteure : Catherine Eve Roupert

« L’histoire d’Haïti, si elle n’était pas si poignante, serait un véritable roman d’aventures ! Située au large de Cuba, l’île porte le nom Ayiti inspiré de son premier peuplement, les Amérindiens Taïnos, avant l’arrivée des Conquistadors. Son entrée dans l’histoire est fracassante : les hommes de Colomb, éblouis par l’or dont elle regorge à l’état naturel pillent la région sans vergogne.

Est-ce de cette époque que date ce goût immodéré pour la richesse qui ne ces-sera plus de miner ses dirigeants ? Après les flibustiers et les corsaires, les colons fran-çais s’y installent : la voluptueuse Saint-Domingue sera trois siècles durant la plus riche colonie du royaume de France. Ses élites se métissent et le siècle des Lumières se nourrit les rêves de liberté des esclaves haïtiens.

Emmenés par Toussaint Louverture puis par Jean-Jacques Dessalines, ils se soulèvent à la faveur de la Révolution Française, jettent à la mer les armées de Bonaparte et obtiennent en 1804 l’indépendance de l’île. La première république noire du monde est née. Sulfureuse Haïti… L’île va payer au prix fort sa liberté, et son apprentissage de la démocratie passe par la pire instabilité politique. Alors que les puissances tirent les ficelles, à l’instar des États-Unis, de sanglantes dictatures terrassent régulièrement le pays : les Duvalier, Papa et Baby Doc puis les juntes militaires, soutenus par les cruelles milices des tontons macoutes. Même le père Jean Bertrand Aristide devenu président se transforme en tyran comme contaminé par cette violence endémique.

L’île, exsangue après le terrible séisme, puis l’épidémie de choléra, trouvera-t-elle encore la force de se relever ? En exil, elle résiste à l’instar de ces Haïtiens qui n’oublient pas leur mère-patrie et porte haut ses couleurs : René Depestre (prix Renaudot, 1988), Frankétienne (pressenti pour le prix Nobel), Dany Laferrière (prix Médicis 2009) ou encore Jean-Michel Basquiat, peintre mondialement connu.

Catherine Eve Roupert a vécu à Port-au-Prince où elle était professeur dans une école américaine. Histoire d’Haïti est un hommage au peuple haïtien et à son histoire.

Ce livre est en vente cette semaine à la librairie La Pléiade au prix de 1 485 gourdes

Librairie La Pléiade, angle des rues Grégoire et MoïsePétion-Ville, Port-au-Prince, Haïti.

Né un 26 octobre à Aquin, Ted Jean-Louis grandit à Port-au-Prince où il fait ses études primaires au collège mixte Thérèse Rouchon. Il achève son secon-daire au collège La Renaissance, fondé par son père. Il est le seul de ses parents, frères et sœurs à rester en Haïti, car il y exerce sa passion de manière lucrative, le djing. Influencé par son grand ami et mentor Ralph … (Dj RAJ), Ted choisit de faire danser les foules après le départ de ce dernier pour l’étranger suite à la catastrophe du 12 janvier 2010. Il justifie sa décision : « C’est comme un hommage à mon amitié avec Ralph ! » Universitaire à l’époque, le novice est encouragé par ses camarades de l’Institut des hautes études commerciales et économiques, qui voient en lui un énorme potentiel. Il se présente au public au courant de cette même année. Depuis lors, Ted Jean-Louis

a trouvé un pseudo accrocheur, un public fidèle et une popularité grandissante.

Mais les choses ne vont pas comme sur des patins pour Ted. Il devient de plus en plus apprécié du public, les contrats se multiplient… et les sorties du jeune homme aussi ! Sa tante-tutrice en touche un mot aux parents, qui n’avaient certainement pas rêvé de cette carrière pour leur fils. De plus, avec son statut d’étudiant en sciences comptables de qui la famille réclame coûte que coûte un diplôme, Ted doit concilier djing et étu-des. « Je voulais surtout satisfaire à mes proches avant de m’adonner totalement à ma passion », se rappelle-t-il. Et pour cela, il travaille dur, car il risque aussi de se voir couper les vivres. Il finit par décrocher son diplôme et est embauché par une agence de transfert de la place. Mais le comptable fraîchement émoulu

Ted Jean-LouisLET IT BOUNCE!Toujours au top du swag, humble et très peu bavard, il propage la danse du bout des doigts. En seulement deux ans, déjà une centaine d’affiches ont porté son pseudo, car ses mix apportent une autre touche à toutes les fêtes. Ticket a approché DJ Bounce.

n’y reste pas longtemps, son attention et son temps étant captés par les mix, la danse et surtout d’alléchants contrats. La famille ne discute pas longtemps du goût particulier de sa progéniture, ni des choix du professionnel des chiffres ; elle reconnaît plutôt un talent réel à celui qu’on appelle maintenant DJ Bounce.

Entre-temps, le dj devient très solli-cité. Des soirées-clubs aux cérémonies classe en passant par les journées récréa-tives et les festivals, les organisateurs n’oublient pas d’inscrire Bounce dans leur liste de disc-jockeys. On a encore en mémoire les trois éditions de ‘’Transfor-mers’’, ‘’High School’’, ‘’Lost’’, ‘’Vibration’’…, qui ont bénéficié de l’originalité de cet amant du house music qui ne fait pas de différence entre moun anwo ak moun anba. « Je me réjouis de n’avoir aucun problème avec quiconque, de ne polé-miquer avec aucun autre dj », se réjouit Ted. Admirateur des dj vétérans Jack et Fullblast, son premier conseiller, et ami proche de la révélation de l’année 2011, Dj Steezy, le natif du Sud témoigne aussi de ses relations sincères et fraternelles avec ses fans et les autres adeptes du métier.

Ted Bounce prend le métier de djing à cœur ; c’est sa joie de vivre et aussi son gagne-pain. « Maintenant je subviens à tous mes besoins grâce à ce que je fais ; mes parents n’ont plus aucun souci économique à se faire », dit-il. Son travail et son temps libre riment avec musique. Ayant déjà partagé la même scène en Haïti avec des internationaux Yves Larock et Ian Carey, le dj a d’autres ambitions : « Mon plus grand rêve est de dépasser le niveau de mixer ; je veux produire des beats, produire des artistes et je veux aller prendre des cours pour l’enregistre-ment studio à l’étranger.

De son calme contagieux, Bounce semble avoir nettement circonscrit la bonne méthode pour gagner sa vie en faisant danser les foules. Dj à plein temps, le jeune homme, qui invite les jeunes à préconiser les études, peut aussi compter sur le support de sa copine et de ses nombreux amis. Ses parents ne sauront peut-être jamais qu’il avait acheté son premier set ‘’Hercules Rmx’’ avec l’argent de son écolage, ou encore qu’il ne dort presque pas. Quoi qu’il en soit, avec sa passion et son talent, au sa-lon ou dans le club, au bord de la piscine ou dans la cour, le message de Ted Jean-Louis est simple : let it bounce!

Jean-Philippe [email protected]

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320 février 2013No 802

Fondée en juillet 1989, la forma-tion musicale Zenglen aura vingt-quatre ans en juillet 2013. Durant cette longue période le groupe a

connu des hauts et des bas avec notam-ment son disque à succès « An nou alèz » ayant défrayé la chronique à l’époque, avec un certain Garry Didier Perez qui était au sommet de son art.

Le groupe allait connaître un passage à vide après son divorce d’avec Garry. La reprise fut difficile avec Gracia Delva. Zenglen n’allait pas prendre trop de temps pour mettre sur pied son « dream team » : Richie, Nicky et Gracia, notam-ment sous la férule de Brutus. Des titres dont « 5 Dwèt », « BS Production », « Flannè Femel » ont ainsi leurs empreintes dans le HMI.

Malheureusement, avec la déporta-tion du chanteur Gracia Delva vers Haïti, refait face aux mauvaises passes. Depuis, les musiciens se succède et Zenglen subsiste tant bien que mal.

En 2012, Réginald Cangé, ex-chanteur du groupe, revient et forme un duo avec Kenny Desmangles. Zenglen offre, après neuf mois de travail assidu, son nouvel album intitulé « Rezilta » dont la vente-si-gnature a eu lieu le vendredi 21 décem-bre 2012 à Casa Chanpet en Floride. Jean Brutus Dérissaint, le manager, déclare à Ticket Magazine le mardi 19 février 2013 qu’après la sortie de l’album « Rezilta », Zenglen, qui se modernise tout en gar-dant son originalité, est l’un des groupes les plus sollicités dans le business.

Après le départ de Richie et d’autres musiciens, Zenglen sort l’album « Rezilta » ; donne-nous-en des détails.

« Rezilta » est produit par HMMI/Mizik Depot. Ce disque comporte onze morceaux dont « Zenglen nan baz », «

Love someone », « Rezilta », « Nou g’on pwoblèm », « Promise » (adaptation de Romeo Santos et Usher), « Pa tcheke mennaj mwen », « Lanmou se jwèt aza », « Dance in the dark », « 3e chapit », « Cherie pran pitye », et « Pa fè sa » (remix).

Plus d’un mois après sa sortie, com-ment marche l’album ?

Il marche très bien. Toutefois les fes-tivités carnavalesques, qui ont eu toute l’attention des médias, l’ont ralenti. Main-tenant, il continue de faire son chemin.

Une vente-signature de ce cd a été prévue à Port-au-Prince après le carna-val, cela n’a pas eu lieu ?

Effectivement, on avait prévu de procéder à la vente-signature de « Rezilta » après le week-end du carnaval, mais cela n’a pas été possible. Au moment où je vous parle, nous sommes en train de faire de nouvelles planifications pour cette vente-signature.

Le texte de « Rezilta », titre de l’album, est très significatif, parle nous-en.

Pendant qu’on fait danser, on a toujours un message très fort à faire passer ; c’est ça, Zenglen ! « Rezilta » est un texte que j’ai écrit avec Dener Séide, qui en a fait les arrangements. Comment l’expliquer ? En ce qui a trait à l’album, le public n’a pas besoin de savoir dans quel studio nous avons enregistré les mor-ceaux, les discussions qu’il y a eues entre les musiciens, les démêlés du groupe, etc. C’est seulement le résultat qu’ils attendent, une musique qui peut servir à la culture haïtienne et aider le com-pas à faire un pas de plus. Comme vous pouvez le constater, « Rezilta », c’est une

Bon Reziltaautre approche musicale ; c’est ce que nous avons voulu faire parce que le texte est tellement fort et contient tellement de messages que nous avons opté pour un « world beat », auquel tout le monde peut s’intéresser.

Et tu penses que le message est passé ?

Oui, je pense que nous avons atterri.

Combien de temps Zenglen a pris pour élaborer ce disque ?

Je le dis souvent, quand on fait de la musique à un niveau professionnel, on n’attend pas le moment d’aller en studio pour préparer les textes. On écrit au fur et à mesure de son inspiration, ce qui fait que nous avons beaucoup de textes dans nos tiroirs. Cela nous a pris à peu près neuf mois pour tout préparation.

Un album « Rezilta » sans Richie, beaucoup de gens étaient curieux de voir ce qu’allait offrir Zenglen…

Oui, il y a eu beaucoup de change-ments à Zenglen. Personnellement, j’aime offrir un espace aux gens pour exposer leurs talents. C’est ce que j’avais fait dans le cas de Richie, et je ne regretterai jamais puisque ce dernier, que je connais très bien, ne m’a jamais déçu. Richie a toujours délivré. De plus, Zenglen, en général, est un groupe « soul » ; il ne faut sous-estimer quiconque au sein de cette formation qui produit et qui donne toujours de bons résultats. Par ailleurs, j’ai aussi voulu moderniser Zenglen tout en gardant l’originalité du groupe. Je n’avais pas de doute que nous allions atteindre fortement le public avec l’album « Rezilta ». J’étais confiant que nous allons ‘’atterrir’’.

Et pour les vidéos ?Comme d’habitude, Zenglen offre

toujours deux vidéos par album, mais cette fois-ci, nous voulons aller plus loin, tellement il y a de demandes pour cha-cune des musiques sur ce disque. Nous commencerons déjà avec « Rezilta » et « Love someone ».

Zenglen compte actuellement com-bien de musiciens et qui sont-ils ?

Jean Brutus Dérissaint, Réginald Cangé, Kenny Desmangles, Nicolina Ferrentino, Alexis Llerena, Eddy Germain, Ernst Benjamin, James Nosil, Daniel Eugène (Dano), Kenet Cenat, Kevin Pierre et Joachim Barthélemy (Bato).

Qu’il y a-t-il dans votre agenda pour ce week-end ?

Le vendredi 22 février 2013, nous jouerons à Spring Valley. Le lendemain samedi 23, nous serons à Amazura avec Carimi et Alan Cavé ; et le dimanche 24 février, Zenglen sera seul à New Jersey. Nous communiquerons la suite de notre agenda prochainement.

Propos recueillis par Gilles Freslet

([email protected])

Zenglen bay

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4 20 février 2013No 802

Dans un communiqué paru le 9 février dernier, Noël & Cecibon confirment que des formations

musicales comme Carimi, Kreyòl La, Djakout #1, Nu-Look, Disip, Gabèl, Brothers Posse, Zenglen, Klass, Tropi-cana d’Haïti, Suav Mizik… et des artistes comme J-Perry, Belo et la diva Emeline Michel se produiront au Haitian Compas Festival. De plus, cette année, annoncent les organisateurs, quelques-uns des meilleurs dj du showbiz dont DJ Stakz, Dj Untouchable, Tony Mix et Dj 5Etwal seront présents pour parfaire l’animation. Encore une fois, c’est le duo intéressant constitué du comédien Kako et l’homme de 99 Jam, Dj Griot, qui seront les MC de cette 15e édition de Compasfest, ont-ils fait savoir.

Haitian CompasFestivalse met à jour

Environ 30 000 personnes sont atten-dues à Miami pour la tenue du week-end de Haitian Compas Festival, espèrent les organisateurs.

A côté du festival, il y aura aussi des activités avant (Kick-off parties) et après (After parties) la tenue de l’événement. A Moca Cafe and Lounge, Downtown North Miami, le mercredi 15 mai 2013, le groupe Boukan featuring Jazz en Folie, Emeline Michel, Belo et Arly Larivière performeront.

Le jeudi 16 mai, la formation Klass sera accompagnée de Tony Mix au Moca Cafe, nord de Miami. Alors que Carimi et Kreyòl La, ces deux compétiteurs qui viennent de s’affronter au carnaval au Cap-Haïtien, joueront le vendredi 17 mai 2013 à Club Space à une soirée baptisée

« All Black Party », à laquelle sont aussi invités Dj 5 Etwal et Dj Stakz. Toujours le vendredi 17 mai, Nu-Look et JBeatz seront au Moca Cafe and Lounge.

Concernant le After Party, le samedi 18 mai 2013, se tiendra le « Zouk After Party » avec DJ 5Etwal et ses invités au Moca Cafe and Lounge à Downtown Miami. Le lendemain dimanche 19 mai, « All White Party » avec Nu-Look et Djakout #1 à Cafe Iguana (Pembroke Pines). Et pour clôturer en beauté les activités de la 15e édition de Haitian Compas Festival, Carimi et Disip de Gazzman Couleur se-ront le lundi 20 mai 2013 à Location TBD.

Gilles Freslet ([email protected])

Clemay été remercié par les responsables du groupe musi-cal Klass au début du mois de février. L’une des principales

reste que Johnson Debel est un habitant illégal aux Etats-Unis d’Amérique. En effet Clemay n’avait pas encore les documents légaux lui permettant de voyager avec le groupe. A côté de cet évincement, il faut aussi signaler les exigences faites par Ederse Stanis (Pipo) d’être le seul chan-teur de la bande à Richie.

La confirmation du limogeage John-son Debel a été faite par Hervé Bastien, du staff managérial de la bande à Richie, le 4 février 2013 après une réunion avec l’artiste dans la soirée du samedi 2 février 2013. Toutefois, Hervé Bastien, avant les

Peu de temps après avoir été expulsé du groupe musical Klass, des informations révèlent que Clemay serait arrêté par la police de la Floride, puis mis en prison pour avoir battu sa femme enceinte. Âgé de 29 ans, Clemay, de son vrai nom Johnson Debel, né le 3 mai 1984, originaire de la ville du Cap, est souvent reproché par ses amis et parents d’être trop violent avec ses partenaires.

festivités carnavalesques, intervenant à Plateforme Magik sur les ondes de radio Magik 9 avait démenti des informations qui faisaient croire que c’est à la deman-de de Pipo que Klass a procédé à l’expul-sion de Clemay. « Il n y pas de désordre au sein de Klass ; on s’est entretenu avec Clemay pour faire état de la situation. On a aussi engagé des avocats pour régula-riser sa situation, mais cela prendra un peu de temps. Donc il ne fait plus partie de Klass pour le présent moment, mais ce n’est pas à la demande de Pipo qu’on l’a remercié. Pipo nous a seulement demandé qu’on le rende confortable au sein du groupe. Clemay a compris cela et a accepté, jusqu’à ce que sa situation

Agé de 27 ans, DJ Mako - de son vrai nom Marc Greys Exanville - est l’un de ces talents qui rassurent. Locks, d’une taille moyenne bien qu’un peu costaud, c’est un passion-né de la musique.

« Faire de la musique a toujours été mon rêve le plus cher », affirme-t-il d’un air pensif. Après sept ans à la chorale du Théâtre national, il est maintenant sûr de son talent de choriste au point qu’il entend bien ne jamais renoncer au chant.

Comme le dit son slogan « gade devanw tande », l’artiste s’accroche toujours à son rêve de figurer parmi les Dj les plus adulés de la capitale.

Il compte bien d’autres cordes à son arc. Diplômé en Sciences comptables et informatiques, figure de proue du staff de DJ Constant de-puis cinq ans (dj et ingénieur de son) dont il ne fait plus partie, le jeune natif des Poissons n’a jamais songé à abandonner le métier. Au contraire, sa passion reste démesurée. Celui qu’on a toujours vu au défilé pré-carnavalesque sur le char sonore de DJ Constant affiche maintenant une autre identité. Il s’appelle désormais Dj Mako.

Marc GreysExanvilleDésormais

Dj Mako

Clemay expulsé de Klass, rentre en prison

Le staff organisateur de l’événement Haitian Compas Festival met à jour le line-up de la 15e édition de Compasfest prévue le samedi 18 mai 2013 à Bayfront Park, Downtown Miami, à l’occasion de la fête du Drapeau haïtien.

soit régularisée ; et on y travaille », avait-il clarifié.

Gilles Freslet ([email protected])

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520 février 2013No 802

Les artistes J-Perry et Shabba de Djakout #1 ont assuré la première partie du concert de Pitbull à Los Angeles le vendredi 15 février dernier. L’interview intégrale et plus de photos dans un prochain numéro de Ticket.

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Mercredi 20 février 20136

Dans le cadre du relancement de son programme « taekwondo scolaire », la Fédération haï-tienne de taekwondo , affiliée

à l’International Taekwondo Federa-tion, a pour la première fois organisé un forum regroupant les instructeurs des différents sports de combat pra-tiqués en Haïti.

Ce forum qui s’est déroulé à Plaza 60 avait pour thème “L’intégration des arts martiaux à l’école et leurs en-jeux “. L’objectif d’un tel événement était d’encourager l’intégration des arts martiaux dans le système scolaire. Divers points ont été développés par les intervenants à ce forum tels que la perception des arts martiaux en Haïti (Sensei Robenson Croimain du tang Soo Do) ou encore de savoir si les arts martiaux contribuent à l’édu-cation de la paix (Shogun André Igor du shotokan).

Le Ministère de la Jeunesse des Sports et de l’Action civique (MJSAC) s’était fait représenter par Pierre-Ri-chard Médor qui promet de collabo-rer au mouvement du taekwondo à l’école.

Quant aux fédérations et asso-ciations des arts martiaux qui étaient représentées au forum, on notait la

Pour une familledes arts martiauxen Haïti

présence de MM Robenson Croimain et Jean-Gérard Thumo du Tang Soo Do, de Julien Louis Philippe Aramis se-crétaire de la Fédération Haïtienne de boxe, de Saphir Kadafi de l’aikido, de maître Rémy Mercier du vo tchacado alors que le judo s’était fait excuser. A noter le bref passage de Gary Nicolas du kyokushinkai représenté par Jeanty Sherlo.

L’activité a permis aux partici-pants d’évoquer les multiples projets visant à l’émancipation de la pratique des arts martiaux en Haïti.

Par ailleurs, il convient de men-tionner la création prochaine d’une confédération appelée à gérer les différents événements au niveau des arts martiaux.

Le professeur Michel Jacques Laroche a profité de l’occasion pour remercier le MJSAC pour son assis-tance au projet taekwondo scolaire et lance un appel à d’autres secteurs concernés pour le financement des activités. Des remerciements tout à fait spéciaux et mérités à l’endroit de la SOGEBANK, qui avait répondu favorablement, à la demande de la Fédération haïtienne de taekwondo.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Ronald Elusma qui n’a fait que saluer le ballon. On en reste là pour le score à la mi-temps (2-0).

Au retour des vestiaires, les jeunes Grenadiers beaucoup plus motivés à l’idée d’égaliser, ont dominé le jeu. Ils n’ont mis que quatre minutes pour ré-duire le score par Jean Dany Maurice (49’). Bien lancé par Horat Junior, le joueur du Valencia FC a pris de vitesse la défense de l’équipe aux bannières étoilées et son tir du droit laisse planté Cropper sur place.

Le technicien cubain, Manuel Na-varro Rodriguez a effectué plusieurs changements pour tenter d’établir l’équilibre. A cet effet, Duckens Nazon est entré à la place d’Evens Saint-Jean, Wilberne Augusmat a

Haïti en manque de réussite face aux USA

Mondial U-20 :

été remplacé par Renald Metellus, et Benchy Estama a cédé la place à Dumy Fédé.

Les jeunes Grenadiers n’ont cessé de multiplier les attaques. Ils ont même créé plusieurs bonnes occasions de but dont celle manquée par Benchy qui au lieu de mettre le ballon dans les filets de l’équipe ad-verse Cropper étant battu, a préféré le dribbler avant d’armer sa frappe contrée par les pieds des défenseurs américains.

Cependant, les pléiades d’occa-sions de but créées par les Grenadiers n’ont rien apporté. Ils n’ont pas pu trouver l’égalisation.

Au final, Haïti a perdu son pre-mier match (2-1) devant les USA et se trouve dans l’obligation de battre le Costa Rica ce mercredi 20 février à compter de 6h30 p.m. pour espérer continuer dans la route menant à la Turquie.

Lundi 18 février 2013Estadio Universitario BUAP de

Morelia (Mexique)Mondial U-20, résultats du grou-

pe AHaïti - USA : 1-2 Jean Dany

Maurice (49’), Luis Gil 3’ (p) et Daniel Cuevas 26’ (USA)

Avertissements : Esso Amicy Frandlin 28’ et Charles Alexandre 90+2 (HAI), J. Kiesewetter 88’ et Mikey Lopez 90’ (USA)

Les deux équipesHaïti : Ronald Elusma (GK).- Jude

Saint-Louis (Cap), Jean Voltaire Is-maël, Charles Alexandre.- Jean Dany Maurice, Wilberne Augusmat (Renald Metellus/62’), Evens Saint-Jean (Duc-kens Nazon), Esso Amicy Frandlin, Luckner Horat Junior.- Estama John Micky Benchy (Dumy Fédé/79’) et Johnley Chéry.

DT : Manuel Navarro Rodriguez

USA : Cody Cropper (GK).- Boyd Okwuonu, Caleb Stanko, Shane O’Neill, Javan Torre.- Luis Gil (Julien Jérôme Kiesewetter/78’), Hector Benjamin Joya Jimienez, William Trapp, Mario Andres Rodriguez Jr (Juan Pablo Ocegueta Alba/86’).- Jose Villareal (Mikey Lopez/64’) et Daniel Cuevas.

DT : Tab Ramos

Légupeterson Alexandre

Scénario totalement inimaginable encore tout récemment, la possibilité d’un combat entre Lucian Bute et Jean Pascal semble désormais plus réelle que jamais. Le président d’In-terBox Jean Bédard a créé toute une commotion sur le site de réseautage social Twitter dimanche matin en écrivant qu’il avait confirmé au pro-moteur Yvon Michel que « (Bute) est prêt pour (Pascal) n’importe quand ». Plus tôt, Michel avait écrit qu’il avait eu « des meetings au-delà de (ses) attentes » et que les amateurs seraient bientôt informés. Il s’agit du développement le plus important de

cette rivalité tranquille qui oppose les deux boxeurs depuis que Bute est devenu champion des poids su-per-moyens de la IBF. À l’époque, Pascal avait salué l’exploit de son antagoniste, mais avait été incapable de s’empêcher de prétendre qu’il aurait pu faire mieux. Depuis, Pascal ne cesse de réclamer une rencontre au sommet afin de prétendument offrir aux amateurs d’ici le combat qu’ils désirent et qui opposerait les deux meilleurs boxeurs québécois de leur génération. « Ça fait depuis 2007 que Jean cherche Bute », a rappelé Michel au cours d’un

Bute vs. Pascal :une ouverture

Boxe internationale / haitiarts MartiaUx

Pour sa première sortie dans l’ultime phase des qualifica-tions de la coupe du monde U-20 de la FIFA, Turquie 2013,

l’équipe haïtienne U-20 a subi le lundi 18 février 2013 la loi des USA (1-2), mi-temps (2-0) au terme d’une ren-contre âprement disputée à l’Estadio Universitario BUAP de Puebla (Mexi-que) forte de 3 827 spectateurs.

Dès le coup d’envoi de la rencon-tre, les US BOYS ont déclenché les hostilités. En opérant par de longues balles, ils ont donc bénéficié fort logiquement d’un penalty. Ainsi, ils n’ont mis que trois petites minutes pour ouvrir le score sur un penalty de Luis Gil (3’) suite à une faute d’un défenseur haïtien.

Incapables de contrer les assauts répétés des Américains, les jeunes Grenadiers ont ensuite encaissé un second but. Le deuxième buteur américain se nomme Daniel Cuevas (26’). Ce dernier a hérité d’un long centre qui a traversé toute la défense haïtienne. En embuscade, Cuevas a placé un tir dans les buts gardés par

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Mercredi 20 février 2013 7

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Au chapitre de l’intersaison 89-90, une certaine confusion régnait sur le territoire foot-ballistique haïtien. Les ligues

communales vacillaient, les clubs ne savaient quel saint implorer, une pluie de chandelles, pas de Cham-pionnat national à l’horizon, silence au Bureau fédéral, congé forcé pour les stadistes. Toutefois, des petits et grands dans les couloirs, des rumeurs et des’’ on dit’’ dans les coulisses. Enfin, une note de presse de la FHF : Invitation adressée à 14 clubs pour une importante réunion au Stade Sylvio Cator. Résultat : Organisation du Championnat haut niveau par invitation, le champion et le vice-champion qualifiés pour la CONCA-CAF, décision sans recours. Premier acte d’un changement nécessaire maladroitement amorcé…

Avant d’organiser cette mémora-ble réunion de 1989, la FHF, organe suprême du football haïtien, aurait dû adresser aux ligues et aux clubs affiliés un mémorandum ainsi stipulé : ‘’A par-tir de la saison 89-90, le Championnat haut niveau est la compétition officielle qui déterminera les 2 représentants de notre pays au Championnat des clubs de la CONCACAF’’. Point final. Mais, piétinant son autorité, la Fédération a préféré passer par la porte d’à côté en lançant aveuglement cette com-pétition, juste pour casser les reins de la Coupe Pradel. C’était une grave erreur tactique, dans la mesure où la FHF pouvait implanter le Championnat haut niveau sans couper la tête des pradélistes. Par la même occasion, le très populaire Inter-regional reçut également un carton rouge, puis les ligues communales furent automati-quement dissoutes sans une note de presse du Bureau fédéral. Deuxième acte d’un changement indispensable

maladroitement opéré… Commentaires de certains ob-

servateurs et réactions de certains clubs après la confirmation du Cham-pionnat haut niveau 89-90 : Critères contestables, équipes invitées au détriment d’autres, incertitude au superlatif pour l’avenir de cette nou-velle épreuve, etc. Pour l’histoire et pour défendre la vérité, il faut préci-ser que l’Etoile Haïtienne et le Club Sportif St-Louis, respectivement 2è et 3è de la Coupe Pradel 88-89 rem-portée par le Violette, ne contestaient pas l’organisation du Championnat national, mais affichaient plutôt leur désapprobation du fait qu’ils ont été écartés par le Comité exécutif de la FHF, alors que le Victory et le Racing, 5è et 6è dans cette même compétition, se trouvaient sur la liste des élus sans élections. Troisième acte d’un changement de décor qui s’imposait au niveau de l’organisation des compétitions, mais changement maladroitement orienté….

Fermant la porte à la logique, la Fédération roulait à sens unique concernant ce dossier sensible. L’organisation de ce Championnat haut niveau improvisé provoqua une malheureuse polémique, une étourdissante guerre verbale menée tambour battant par des dirigeants qui, ici et là, salissaient le manteau sportif. A un certain moment, on avait déposé ce litige au dernier étage de la bêtise. Cette porte mal ouverte en 1989 est la principale cause du manque d’équilibre du Champion-nat national. Ainsi, pour redresser la barre et protéger les fragiles bases de ce bâtiment, il est temps de brûler les masques de l’improvisation, les masques du sectarisme, les masques du favoritisme et les masques du ‘’kase fèy kouvri sa’’.

Des masques à brûler

le chef de la délégation haïtienne, Henry Chéry, ajoutant : « Nous allons dignement représenter le pays. Nous sommes restés ouverts à l’idée de recevoir l’aide de tout un chacun et particulièrement celle de l’Etat haïtien », a déclaré le Secrétaire général de la Fédération Haïtienne de Boxe Ama-teur (FHBA).

Les six athlètes qui représentent la boxe haïtienne en terre voisine sont coachés respectivement par les en-traîneurs Dorcévah Félicien et Pierre Jacques Alexandre.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

La boxe haïtienneà la Copa Independencia en République Dominicaine

équipe. Contre le Violette AC, il s'est offert un doublé.

Ainsi, Wins Pierre-Louis est parti grossir les rangs d'anciens joueurs de l'AS Mirebalais qui se sont déjà ins-tallés à Boston. Citons, entre autres, Sympson Exumé, Franzy Jérôme, Philippe Bennet et Oscaldo Jérémie. Ils sont tous anciens internationaux, au même titre que Wins.

Pour pallier le départ de Wins Pierre-Louis, l'emblématique entraî-neur de l'AS Mirebalais, Jean-Claude Josaphat est en train d'essayer plu-sieurs jeunes portiers. Comme les autres équipes, l'équipe championne de l'édition 2005 du championnat national de D1, a repris les séances d'entraînement.

Selon les propos de Frantz Bruny, son équipe devrait en principe être apte à jouer si les dirigeants de la Commission d'organisation des compétitions nationales (Cocon) donnaient le coup d'envoi de l'édi-tion 2013 du championnat national de D1.

Selon toute vraisemblance, Wins Pierre-Louis qui s'est exilé à Boston (USA), devrait intégrer le club des fans de l'AS Mirebalais comprenant outre l'ancien arbitre international, Acérome Jean-Charles, mais également deux anciens joueurs du club, Charité Thé-lot et Vallery Plessat.

Autant dire, même en dehors du terrain, Wins est en train de se faire remarquer au sein de son équipe de coeur, l'ASM, l'une des douze forma-tions qui doivent en découdre dès le week-end du 3 mars pour l'acquisition du titre suprême du championnat national de D1.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

entretien téléphonique avec le RDS.ca dimanche après-midi. « Jean était très sceptique lorsqu’il

a appris la nouvelle, mais ça le motive énormément. Ça pourrait même lui donner une motivation supplémen-taire contre (Chad Dawson). » Pascal doit en effet affronter le champion WBC des poids mi-lourds le 25 mai prochain au Centre Bell et une victoire lui permettrait de redevenir le pugi-liste le plus en vue de la division. Mais peu importe les options qui pourraient alors s’offrir à lui, Bute demeurera toujours la priorité. À l’opposé, la carrière de Bute a pris un virage inat-tendu après sa percutante défaite par knock-out aux mains de Carl Froch au mois de mai dernier à Nottingham en Angleterre. Il n’a disputé qu’un seul combat depuis - contre Denis Grachev

en novembre - et n’a toujours pas de duel confirmé à ce jour.

Bute remontera cependant dans le ring vraisemblablement le 25 mai. Bédard avait pourtant récemment évoqué la possibilité d’un combat de championnat des super-moyens du WBC contre le gagnant du duel éliminatoire entre Sakio Bika et Nikola Sjekloca - que Bika a remporté par décision unanime des juges samedi soir à Atlantic City -, mais cette option a définitivement été écartée.« Nos rencontres avec les dirigeants des ré-seaux américains ont démontré qu’un combat Pascal vs. Bute ne serait pas seulement d’envergure locale, mais internationale », a ajouté Bédard. « Nous (InterBox et Bute) voulons re-venir dans le party et c’est l’avantage de ce combat. »

Bute vs. Pascal :une bonne ouverture

ChaMpionnat national d1

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AS Mirebalais: Wins Pierre-Louis s’en va

L'emblématique capitaine de l'AS Mirebalais, Wins Pierre-Louis est parti habiter aux Etats-Unis d'Amérique. Ainsi, il s'est ins-

tallé à Boston, et ce depuis janvier pour grossir les rangs d'une pléiade d'anciens joueurs irebalaisiens. « C'est une perte énorme », a commenté le nouvel administrateur délégué de l'ASM, Frantz Bruny.

L'annonce officielle a été faite justement par Frantz Bruny, lequel a confirmé le départ de Wins pour Boston (USA). « Wins a pris la déci-sion de s'installer définitivement aux Etats- Unis d'Amérique. nous avons essayé de le convaincre mais nos ef-forts se sont révélés vains. Cependant, on est unanime à reconnaître qu'il a été énorme dans le maintien de l'AS Mirebalais en D1 », a fait savoir le nouveau délégué de l'équipe du Bas-Plateau.

Appelé à plusieurs reprises en équipe nationale, Wins n'a pas pu en faire partie car à chaque fois l'entraî-neur lui a préféré soit Jonas Siméon (Tempête FC), James Elan (Baltimore SC) ou encore des expatriés évoluant en Europe. Tout compte fait, il n'est pas arrivé à tenir sa place dans la sé-lection nationale, alors qu'en club, il a été tout simplement une icône.

Bourré de talents, Wins en 2010 s'est lancé aux avants poste de l'ASM. Pour son premier match comme at-taquant, il s'est offert un doublé face au Tempête FC (2-2) en match amical pendant l'intersaison. En 2011, il avait marqué la plupart des buts de son équipe, sauvée de justesse de l'enfer de la deuxième division. Même cas de figure en 2012, dans les play-offs, le portier converti en attaquant, a fait trembler les adversaires de son

Une délégation forte de neuf personnes dont six athlètes, Jean Bernard Bélizaire, Ernable

Pierre, Pierre Marie Phélissien, Rémy Félicier, Sony Arnaud Junior et Paul André Démosthène ont laissé Port-au-Prince le 16 février à destination de la République Dominicaine en vue de participer à la traditionnelle com-pétition annuelle baptisée : « Copa Independencia».

La compétition a débuté le 17 février pour y prendre fin le 24 du même mois. « Nous avons laissé le pays grâce aux précieux concours de la Capital Coachline », a fait savoir

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