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8/17/2019 ZOURABICHVILI - L'intime, le temps et le symptôme
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8/17/2019 ZOURABICHVILI - L'intime, le temps et le symptôme
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REPLIQXTES
I
123
meme-et ce sans
que
cette
mise en
contact ne
corrompe
ou contamme
e
temoignage
dont
l
s agit?
Autre oie
encore: faut-il
en-
ser
le
hors-Monde on
comme
I inapparent
mais comme
un
autre
regime
e
I apparaitre-peut-etre
lus
authentique
cf.
M.
Henry)-
?
Mais alors
qu en
est-il de
la
description henomenologique
qui
s attacherait
decrire
et
autre
pparaTtre,
n
quoi
serait-elle
escriptive
t en
quoi
n aurait-elle
as
a
sans
cesse
negocier
vec
la monda-
nite?
Ultime
emarque: quoi
qu il
en
soit
de ces
questions
et
des
tentatives
e
reponses,
cette
problematique
e nous
mvite-t-
elle pas a lire es textesphilo-
sophiques
d une maniere
in-
guliere7
Certains
discours
phi-
losophiques
en
tant
que
tels
(ce
serait
rop
avancer
que
de
poser
sans
plus
de
precaution
tout
discours
philosophique)
ne se
laissent-il
as
lire,
u
moms en un
sens,
de
la
fagon
suivante:
temoignage
omme
tel a
chaque
fois
mgulier
e
I appel
qui
fait
ens ou
meme
fait e sens7
Temoignage
ui
vient
mporter
sa
marque
sur
le fond
d un
logos
toutvoue a rassembler
I apparaitre,
emoignage
ui
<
sera
du meme
mouvement
temoignage
un
Soi
s y eprou-
I
vant tre
Soi
?
|
1
I
Maitre
e conferences
I Universite
(
de
technologie
e
Compiegne
i
etdirecteur
e
prgramme
u
j
College
nternationale
philosophie,
(
Frangois-David
ebbah
st auteur
(
de
Levinas.
mbiguites
e
alterite,
<
2000,
epreuve
e
a imite.
ernda,
hanry,
evinas
t a
phenomenologie,
(
2001
t
avec
Rodolphe
alin,
(
d unVocabulaire
e
Levinas,
002.
FRANQOIS
OURABICHVILI
Lintime,
e
temps
t e
(
symptome
i
Que
signifie
avoir
ffaire
(
soi et rien
qu a
soi
?
Quelle
consistance,
quelle
effectivite
a cette
«
affaire
?
A-t-elle eu-
(
lement ieu7
On
pourrait
roire
^
que
la
philosophie
ontempo-
(
rame,
oucieuse
d abord
de
j
penser
e
«
dehors
,
delaisse
.
ou devalue I intime.En realite,
y
elle en
remanie e
concept,
(
tant lle a
de raisons
de ne
dIus croire ce
rapport ara-
joxal
que
la tradition
omme
<
ntenorite
,
cense
ne s eta-
Dlir
u entre
un seul
terme,
Duisque
defini
par
I immedia-
:ete de
la reflexion. n
tel
rap-
Dort,
i e en est
un,
interne
absolument,
onferant
ensite
a
I inetendu,
st
implique
par
[outdiscours
qui,
partant
e
:ette bulle
sans membrane
Bxterne,a peuple de senti-
nents,
d intentions
t de
pas-
sions,
croyant
eux-ci d autant
dIus irreductiblement
rives
qu il
les
pressent
ncres a
quelque
chose de
plus
inte-
rieur ncore-l intime
meme ou
le
coeur,
alpitation
resumee
yendique
d un
pathos
pur
t
sans
ruse,
ou retentit
irreduc-
tible
moi ». L intime ient
alors
a vertu e
transcender
tout ontenu ses correlats, es
:ontreparties
ont
I absolue
retraite
t la
pretention
ara-
joxale
d etre une raison
privee
[s il
n y
a de verite
ue
senti-
mentale).
Mais
prive
u univer-
sel,
la difference
ci
importe
peu
seule
compte
a nature
du
rapport
u moi a
la
Facticite-ongmaire
u seule-
ment
derive.
Pure
vibration,
l intime
equiert
ans doute
autre hose
que
soi
pour
yibrer,
ais ne se reconnait
que
dans
une
puissance
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8/17/2019 ZOURABICHVILI - L'intime, le temps et le symptôme
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124
I
FBAMCOIS
ZOURABICHVTLI
unique
de
vibrer,
t
qui
vibre
de tant
vibrer.
Assez
unanimement,
a
philo-
sophie contemporaine
recuse
la notion deale
d un moi
pur
se
rapportant
lui-meme
par-
dela
le
temps,
ou avant lui.
Elle a
appris
de
Husserl,
mais
d abordde
Kant,
ue
le
moi
s apparait
lui-meme
ans
le
temps, qu il
vibre,
t a fortiori
vibre e vibrer, condition e
durer.
L intime,
e serait done de
se
rejoindre
ans
le
temps.
Nous
savons
depuis
saint
Augustin
que
la loi
de notre
xistence
est
la
distentio,
ecart rrattra-
pable
qui
fait
ue
meme
le
discours
mploye
le
combler
(la confession)
prend
du
temps
et distend
nouveau ce
qui
devait e
rejoindre.
e
rejoindre
dans le temps, onjurera dis-
tentio,
certes
un
mode
pra-
tique
fameux,
ui
revient
for-
cer la
coextensivite u
temps
et
de I inentame:
promettre.
Mais si
penible
soit-il,
e
n est
pas
au
parjure
e demander
de
quel
droit
l
se
reclame
(penible,
l ne
Test
que
relati-
vement la foi
qui porte
e ser-
ment t
qui
dissimule son
caractere
xorbitant)
e est
d abord a
qui jure.
L intimite
promise-prometteuse
retend
s attraper
t se
tenir oi-meme
a travers e
temps- puisqu aus-
si bien
le
soi
est
un
rapport,
t
que
seul le
temps
cree I ecart
a
soi-meme
qui
le
rend
pos-
sible.
Comme
indique
encore
saint
Augustin, areille
enue
implique
a
foi,
oit le
rapport
a celui donton fait
origine
u
temps.
II
n y
a
done
pas
d inti-
mite,
i on
la cherche
du
cote
de
I inentame-inentamable:
reflexe ensoire de I existence
bousculee,
pietinee, mpechee
de battre
son
rythme;
mpos-
sible
osmose des
amants,
battre
d un meme
cceur,
imer-s ai-
mer-d un
unique
amour.
Pourtant,
l
est bien vrai
qu en
un sens
I amour
ompose
un
soi-
peut-etre
y
en
a-t-il
meme
pas
d autre,
i encore
une
fois
e
soi est une relation
a
nouer,
non
une donnee d ori-
gme,et si ce qu on appelle
couple
est d abord memoire
double,
divisee mats
nean-
moms
a
deux,
divisee d etre
a
deux
{deux
memoires
uppri-
meraient e
malentendu,
mais
il
n y
aurait
plus
de
couple).
En
effet,
ma
memoire
mplique
en
I occurrence
a
mesentente
d une
autre,
est-a-diredes
souvenirs
els
que
I autre me
dise,
d un
dementide
prmcipe:
«ce
n est
pas ga»
Chacun
peut
vivre vec des
souvenirs
ementis
par
autrui,
mais e est
la vie de
celibat,
a
part
elibatairede toute
vie
pour
utant
qu il y
a
couple,
les souvenirs
e I un
impli-
quent
immediatement eux de
I autre,
impliquent
omme
a
condition
ous
laquelle
quelque
chose a ete
vecu
«
ensemble et
non
comme
la
contiguTteontingente,
t
un
peu mquietante
ans
sa
duree,
de deuxexperiencesdistinctes.
Ce
pourquoi
a
mesentente
st
const ituante e
l intime,
ien
loin
de la menacer.
En
va-t-il
res
differemmentu
soi
mdividuel,
t
de I amourdit
propre9N y
a-t-il
pas
comme
un auto-malentendu7 hacun
commence
par
ne
pas
s en-
tendre vec soi
(tous
les arran-
gements
ont
possibles
par-
apres).
Je
ne
m entends
qu a
distance-non plus comme
j entendais
ou aurais entendu
alors,
toujours
un mfime lina-
men,
pour
modifier
ma
pers-
pective
t
me rendre
mne-
sique
a
moi-meme,
out
fidele
que je
suis
a mes
themes et
continu
dans ma meditation
la loi du
temps
est
que
I esprit
doit
toujours
out
reprendre,
e
poursuit
t
meme ne
conserve
que
dans la discontinuite.
Sans
doute,
e
rapport
e
pou-
vant
etre
etabli,
la
question
de
I identite
n a
pas
de
sens,
je
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8/17/2019 ZOURABICHVILI - L'intime, le temps et le symptôme
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RSPLIQUES
I
125
ne
peux
pas
e*tre deux
moments du
temps
a la
fois,
etre
moi-mSine deux
fois,
me
prolonger
dans
mon
«
mamte-
nant».
Mais
il ne
s agit
pas
de
la
permanence
d une
conscien-
ce
a
travers le
temps,
il
s agit
du
constat
que
le
rapport
a soi
est
interpretatif, u une
inter-
pretation
ne
se
continue
qu en
se
reinterpretant
a son
tour.
Si
done la reflexiviteen abime est
bien
constituante
de
rintimite-
superlatif
qui
dit
non I inteYieur
mais
le tres
mteneur,
bien
qu il
y
ait
plus
mteneur
encore,
interior
ntimo
meo,
a
savoir
I a Iteration
par
laquelle
le
temps, pr£cise-
ment,
rend
possible
I intime
ou
le
soi,
si bien
que
le discours
de
I intime est
meditation,
mais
le discours
du
plus
mtime
que I intime confession -cette
reflexivite
st
le
rapport
de
deux
interpretations,
lui-meme
a son tour
interpretatif.
L agitation
qu on
appelle
«
moi
»
serait
cette
course
con-
fuse
d interpretations
non-
comcidentes,
peut-etre
I
dee
vague
d un certain
corps...
II
appartient
done
a I intime
de
se
meconnaTtre.
Non
pas
de
s ignorer
(le
non-savoir
de
I ignorance n est pas un rap-
port
au
savoir,
n est
pas
un
raooort
tout
court-stupeur
de
I existence
«absolue»),
ni
meme
de se chercher
(puis-
qu on
ne cherche
effective-
ment
que
ce
qu on
peut
rattra-
per,
les recherches
d «origine»
ne faisant
qu ajouter
aux inter-
pretations).
II
est curieux
qu on
puisse
etre
tents
de se cher-
cher.
Certains disent
s etre
«trouves»,
mais
peut-etre
I en-
tendent-ils
au
sens
ou
un
mventeur trouve et ou Ton
parle
d enfants
trouves,
dans
I illusion
objective-dirait
peut-
etre
Dernda-d une
«revenan-
ce
»
•
de tres anciens
enfants,
morts et
oublies
depuis long-
temps...
La meconnaissance
n est
pas
I envers
ou I ombre
d un savoir
manquant,
quelle
que
soit sa fecondite
en
symp-
tomes
de toute
nature
et la
capacite qu ont
ceux-ci
d en-
combrer la vie et de la prome-
ner
de leurre
en leurre
(cepen-
dant
I offre
psychanalytique
semble
s etre desormais
recen-
tree
sur la
promesse
d une
negociation
active
avec
cette
puissance
de leurre
immemo-
riale ou
ces titans
mtimes
qui
ne
parleront jamais).
Alors
la
question
devient
celle
du
rapport
de
I intime
et du
passe.
Si nous
faisons
la
part
de ce
dont,
au
fond,
nous
ne
savons
nen,
de
ce
qui
ne
parle
pas, pourquoi
les titans
seraient-ils
d autrefois7
Ou
bien cet autrefois
n est-il
pas
une
puissance
terrible
en
per-
pgtuel
devenir,
qui
double
le
«
vecu
»
?
On reconnatt
d une
certame
maniere
I hypothese
de
la
«schizoanalyse»,
la
«schize»
signifiant
notamment
que
I autrefois
n en
finit
amais
de se
prod
u
re
et ne se
prod
u t
qu a partir
et
en
vertu
du main-
tenant-aptitude de I existence
a
se
superposer
sa
propre I6gen-
de,
a modeler ses
joies
terribles
et
ses
angoisses
paralysantes
dans
I immeYnonal
titanesque
(tout
autre
chose
que
de
vivre
a
vie dans le
mythe).
Certes,
nous
risquons
de
nous
trouver dans
la situation tou-
jours
un
peu
ridicule
ou
le
phi-
losophe
place
en amont
du
mate/ve/vivant,
qu investit
I analyste, un mecamsme for-
mel moffensif
uquel
il donne
le
nom
pompeux
d «ongmaire»,
et
qui
a
pour
effet
de
simplifier
consideYa-
blement la
vie,
e est-a-dire
I esprit,
sur
que
1 ongine
doit
etre
simple
comme
I absolu,
et
surtout
gouverner
tout
ce
qu il
decrete
en
deriver.
Le
danger
est tou
ours qu une genese
n entraine
rien,
surtout
s il
s agit
du concret
de
la vie
(ou
qu elle
conduise
a
I esquive
du
difficile sous
pretexte
de
sau-
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8/17/2019 ZOURABICHVILI - L'intime, le temps et le symptôme
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126
I
FRANQOIS
ZOURABICHVILI
ver a
rationalit6-c est-a-dire
la
mauvaise
foi).
Pourtant,
peut-on
aisser dans
un
pur
rapport
extenorite
a
logique
du
temps, mpitoyable
t
lim-
pide,
et le
grondement
mons-
trueux
u
materiel
Galopons
cette
legende,
n est-ce
pas
le
transcendantal Le
couplage
mobile et
orageux
du fait
t
du
droit edefini elon
la dualite
du symptome t de la
distentio7
Mais
alors altera-
tion
primordiale
laquelle
le
temps
livre existence
n est
plus
cette
verite
enerale
t
pauvre,
e
proverbe
ondamen-
tal sous
lequel
la
philosophie
semble
parfois
craser e
qu elle appelle
le
«
divers
,
et
qui
n est
autre
que
le chaos
d impressions
n tous
genres
qui
occupe
les
quatre-vingt-
dix-neuf entiemesde notre
vie
mentale,
rop
mtimement
pressant
pour
que
nous
puis-
sions
en
discerner
es
zones
et
les
rythmes.
ar le materiel li-
nique
est
la
consistance
meme,
non le
produit
erive,
de
I alteration
il ne
signifie
pas
la verite
enerale
du
temps,
qui pour
on
compte
ne
signifie
ien,
inon a loi a
laquelle
tout
ignifier
st sou-
mis,
mais
il ne
se
constitue
pas
non
plus
horsdu
temps.
Ce n est
pas
dire
que
toute
sedimentation
oit entramee
dans
une alteration
erpetuelle
de
toutes
choses,
ce
qui
nous
reconduirait u
proverbe
t
nous arreterait une morale
optimiste
acile.
C est
au
contraire
ue
ce
qui
ne
parle
pas-ce
fond errible
ue
nous
voulons
toujours
voir
quitte
pour
de
bon-n appartientpas
a un moment
u
temps,
que
I autrefois estpas de meme
nature
ue I epoque
la
plus
reculee,
quand
bien meme
droit t
fait
e confondraient
dans
I epoque
mitiale u nous
ne
parlionspas.
Quand
on
dit
que
r/77fanf/a-rimparler-hante
a
vie
adulte,
on
pense
le
plus
souvent I enfant
ue
nous
etions,
auquel
justice
n a
pas
ete
rendue,
t dont
a
plainte
retentit jamais et en vain,
marquant
a vie de ses
symp-
tomes et nous
rendant
penibles
aux autres et
a
nous-
memes.
On
emit lors
que
le
titanesque
est
un
legs,
une
sorte de
tresor reuxdont e
charme doit etredesamorce.
Mais si I intime e se constitue
que
dans
I alteration,
omme
ecoute
differee,
cart
a
soi
constitutif e
soi,
Vinfantiaen
devenir
ne
se confond
plus
avec I enfance
historique.
L intime,
est-ce
pas
alors ce
qui
donne aux
personnages
des
grands
romans-mais
aussi
bien a
des
figures
e
musique-
cette
staturede
geant
dont
parle
Deleuze,
cette
trace
d une
vie
«trop
grande
pour
moi et
qu aucun
Je ne
peut
contenir
i mesurer7Par
la le materiel
ejoint
a disten-
tio,
etremt ans une relation
de
presupposition
eciproque:
de memequ il n ya jamais de
soi soustrait
I expenence,
d intimite etranchee
iche
de
son
vide,
on
penserait
mal I al-
teration omme
precedant
e
qu elle
altere et
se
superposant
a lui.
C est
par
une necessite
analogue
que
I intimite est
jamais
generale
ou indetermi-
nee,
mais secrete
ses titans
dans les vacuoles
de
I auto-
mterpretation.
I
se
peut que
ces failles ient un rythme,
une
allure-
a recurrence
meme
des
symptomes,
mor-
bides ou createurs.C est I eter-
nel
autrefois,
e
passe
de toute
parole,
horizon
e
passivite
sur
equel
se detachent
es
actes
interpretatifs
acunaires
qui
nous
rapportent
nous-
memes. Ou encore:
le
«
souve-
nir
du
present*,
elon
I expres-
sion
prodigieuse
e
Bergson.
Et
le
souvenir
u
present-
e
soi de la distentio-ne
parle
pas,
seul
parle
e souvenir
u
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BEPLIQUSS
I
127
passe,
dans un
recit
ou une
representation.
Mais c est sur
le trace embrouille e la dis-
tentio,
ans
I expression yth-
mique
de
ses
failles,
que
pren-
nent
figure
es
geants,
ou
que
le
titanesque
accede a une
enonciation
paradoxale.
Philosophe,
irecteur e
programme
auCollegenternationalephilosophie,
maitre e
conferences
I universite
Paul
Valery-Montpellier
II,
Frangois
Zourabichvili
ene
ctuellement es
recherches ur es troubles
contemporams
e la relation edans-
dehors. on
dernier
uvrage ublie
est
Le
vocabulaire
de
Deleuze,
Pans,
Ellipses,
003
Gunther von
Hagens,
Plastinat de
tranches
3D,
©Gunther
von
Hagens
Institut
fur
Plastination,
Heidelberg, Germany,
www
bodyworl
s
. com
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