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12 juin - 18 juin 2021

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SOMMAIRE

Aviadev Africa – Les routes aĂ©riennes discutĂ©es Ă  Antananarivo .................................................................3Baie rose : la rĂ©gion Bongolava se fait une rĂ©putation .............................................................................3Infrastructures : Entre 10 et 20 Mw d’énergie solaire pour le Grand Sud ......................................................4GiFi : Ouverture de l’enseigne française hier ........................................................................................4Programme Padeve : trois mĂ©tropoles en quĂȘte d’un nouveau souffle ......................................................4Externalisation – Intelcia en position de leader de l’outsourcing .................................................................5Prix de l’électricitĂ© – La pĂ©rĂ©quation tarifaire opĂ©rationnelle .................................................................5OMNIS 45 ans : De fortes potentialitĂ©s en pĂ©trole et gaz, mises en avant ......................................................6Fonds pour la rĂ©silience: faciliter la prise de responsabilitĂ© des citoyens ......................................................6Chambre haute : Ratification de deux accords de financement .................................................................7Stand, speak and act: plaidoyer en faveur de l’environnement .................................................................7Agriculture et Ă©levage – Des projets de transformation agricole .................................................................7Secteur industriel - DĂ©centralisation des unitĂ©s de transformation ......................................................8Aides au dĂ©veloppement – La Banque mondiale revoit sa copie .................................................................8Energie : La mise en service de la Centrale de Volobe reportĂ©e .................................................................9Port d’Ehoala : Vers l’application d’un tarif en ariary .............................................................................9Groupement des TĂ©lĂ©communications vs ARTEC - La commission d’enquĂȘte parlementaire comme juge et arbitre .............................................................................................................................................................9CarriĂšre d’Andilana Avaratra: la formalisation des exploitants, en perspective .........................................10Commerce et consommation - Les produits contrefaits continuent de prospĂ©rer .........................................10CrĂ©ation d’entreprises – L’EDBM poursuit la rĂ©forme du guichet unique ....................................................11Artisanat : 10 millions d’euros de recettes d’exportation en 2020 ...............................................................11Projet minier – Clin d’Ɠil de Rio Tinto-QMM Ă  l’État ......................................................................................12Etoiles montantes de la Star: promouvoir la valeur du travail et du mĂ©rite .........................................12Jirama: le tarif Optima, prĂ©sentĂ© aux consommateurs ...........................................................................12Du nickel et du cobalt pour les voitures Ă©lectriques : Ambatovy en trĂšs bonne position .............................13Centrale solaire d’Ambatolampy: la capacitĂ© sera doublĂ©e d’ici la fin de l’annĂ©e .........................................13TraçabilitĂ© des bovidĂ©s : Les paysans conquis par le projet LITS ...............................................................14Billets de banque: Echange possible jusqu’au 30 juin ...........................................................................14FiliĂšre vanille - La RĂ©gion d’Anosy reprend du poil de la bĂȘte ...............................................................15Routes nationales : Le calendrier des travaux dans le grand Sud, publiĂ© par le MATP .............................15Nouvelle ville : dĂ©but des tracĂ©s sur Tanamasoandro ...........................................................................15Foire internationale de Madagascar - DĂ©jĂ  25 000 visiteurs sur la plateforme eFIM .............................16CoopĂ©ration malgacho-iranienne : plusieurs marchĂ©s Ă  exploiter ...............................................................16Reprise post-covid : 53 milliards Ariary de la Chine ......................................................................................16Projet de loi de finances rectificative – 60 milliards d’ariary de plus pour le social .............................17Port d’Ehoala: des opĂ©rations de cabotage national en vue ...............................................................17MinistĂšre de l’Energie et des hydrocarbures : deux rĂ©alisations prĂ©sentĂ©es Ă  l’AssemblĂ©e nationale ......18Air France – Air Madagascar : Vers un rĂšglement Ă  l’amiable du litige qui oppose les deux compagnies ......18Agriculture - La production de haricots quadruple Ă  Miandrivazo ...............................................................19Monde du travail : Le Fisema rĂ©clame plus de justice sociale ...............................................................19Industrialisation – Odof, le Mica dresse un bilan satisfaisant de ses actions .........................................20Kivalo: Quand l’écotourisme appuie le dĂ©veloppement ...........................................................................20Or et dĂ©veloppement: la Banque centrale constitue une rĂ©serve de mĂ©tal jaune .........................................21DĂ©gradation du pont d’Ampasika : ContrĂŽle strict contre l’extraction de sable et de gravillons ..................22JCI Madagascar: Visite virtuelle du Vice-prĂ©sident international ...............................................................22Banky Foiben’i Madagasikara : Plus d’une tonne d’or dans la rĂ©serve ....................................................22

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Aviadev Africa – Les routes aĂ©riennes discutĂ©es Ă  AntananarivoMIRANA IHARILIVA | L’EXPRESS DE MADAGASCAR | 12 JUIN 2021

Madagascar a Ă©tĂ© l’hĂŽte de la cinquiĂšme Edition de l’Aviadev Africa pendant trois jours. La capacitĂ© d’adaptation du monde aĂ©ronautique Ă©tait au centre des discussions.Ravinala Airports a accueilli la cinquiĂšme Ă©dition de l’Aviadev Africa. Il s’agit d’ un forum qui rassemble les spĂ©cialistes du monde aĂ©roportuaire incluant les aĂ©roports, les compagnies aĂ©riennes et les institutions gouvernementales impliquĂ©es dans le secteur du Tourisme, afin de discuter du dĂ©veloppement, de l’amĂ©lioration des nouvelles routes aĂ©riennes au sein et en dehors du continent africain. L’évĂ©nement s’est dĂ©roulĂ© en ligne avec plus de mille participants en raison du contexte pandĂ©mique. La sixiĂšme Ă©dition se fera par contre en prĂ©sentiel l’annĂ©e prochaine et toujours Ă  Antananarivo. Plus de quarante compagnies aĂ©riennes sont indiquĂ©es avoir participĂ© au forum.Du 9 au 11 juin dernier, les thĂšmes ont surtout Ă©tĂ© axĂ©s sur le dĂ©veloppement des routes aĂ©riennes et la capacitĂ© d’adaptation du monde aĂ©ronautique face au changement d’environnement. Les aĂ©roports ont Ă©tĂ© particuliĂšrement abordĂ©s avec le thĂšme portant sur « la comprĂ©hension des aĂ©roports dans un avenir plus connectĂ©, qui sera une opportunitĂ© pour l’Afrique ». Patrick Collard, directeur gĂ©nĂ©ral de Ravinala Airports n’a pas manquĂ© d’évoquer le dĂ©veloppement des routes aĂ©riennes vers et au dĂ©part de Madagascar. « La Grande Ăźle est une destination touristique de premier choix. Et les aĂ©roports en sont les portes d’entrĂ©e. Deux aĂ©roports, celui d’Antananarivo et de Nosy be sont actuellement des infrastructures aux normes. Celui de la capitale peut dĂ©sormais accueillir un million et demi de passagers, dispose d’un espace commercial de dix sept mille cinq cents m2 et une zone spĂ©ciale « Taste of Madagascar » a-t-il entre autres dĂ©taillĂ©.DĂ©senclavement. Il n’a pas oubliĂ© de mentionner les autres dĂ©tails techniques tels les camĂ©ras thermiques, le parking aux normes et le fait que l’aĂ©roport d’Antananarivo soit un «

aĂ©roport green » avec 33% d’économie en Ă©nergie.Le ministre des Transports, du tourisme et de la mĂ©tĂ©orologie, JoĂ«l Randriamandranto a parlĂ© du maintien de la destination touristique malgrĂ© le contexte de Covid-19 et fait du Tourisme une stratĂ©gie de relance Ă©conomique. Il a soulignĂ© que la relance du secteur aĂ©rien et du Tourisme passe par le dĂ©senclavement par les aĂ©roports, dont le processus est actuellement en route par le biais de nombreuses initiatives privĂ©es. D’autres sujets ont Ă©tĂ© Ă©talĂ©s durant cette Ă©dition virtuelle du forum entre spĂ©cialistes de l’aviation civile. « Comment les Ă©quipementiers continuent Ă  s’adapter Ă  un nouvel environnement pour mieux servir leurs clients ». Les problĂ©matiques actuelles de l’industrie aĂ©ronautique et touristique, la relance post-Covid, le financement, les questions liĂ©es au cargo, les nouvelles technologies et l’ouverture de nouvelles routes aĂ©riennes et la crĂ©ation de nouveaux partenariats ont fait partie des sujets de discussion durant le forum. Plus de trois cent cinquante rencontres B to B entre participants se sont tenues durant les trois jours.

L’édition  virtuelle  de  l’Aviadev  Africa  de  cette  annĂ©e  s’est dĂ©roulĂ©e  dans  les  locaux  de  Ravinala  Airports  Antananarivo.

La baie rose ou poivre rouge constitue une culture de rente essentielle pour Madagascar et figure parmi les plus importantes sources de revenus pour bon nombre de mĂ©nages. Les rĂ©gions Atsinanana, Atsimo-Atsinanana et Anosy produisent de la baie rose pour l’exportation. Pour l’heure, l’Anosy produit encore prĂšs de 80% de la production nationale avec une moyenne de 200 tonnes par saison. La campagne dans l’Anosy a par exemple commencĂ© en mai. Les promoteurs de cette chaine de valeur dans cette partie de l’üle misent sur la conquĂȘte du marchĂ© international et Ɠuvrent Ă  la promotion de ce produit d’exportation.Mais le Bongolava dispose d’une bonne qualitĂ© grĂące au faible taux d’humiditĂ©des produits. MalgrĂ© le fait que cette rĂ©gion collecte en moyenne une trentaine de tonnes de cette Ă©pice Ă  cha que saison, la filiĂšre baie rose figure parmi les six filiĂšres porteuses de la

rĂ©gion Bon golava avec le riz, le maĂŻs, le manioc, l’élevage Ă  cycle court et l’élevage bovin. Dans le Bongolava, la campagne a dĂ©butĂ© le 16 mars. Le kilo se vend entre 6.000 et 32.000 ariary actuellement, selon la qualitĂ© des baies (Grade 1: 32.000 ariary ; Grade 2 : 26.000 ariary ; Grade 3: 6.000 ariary). Un producteur confie qu’il peut obtenir jusqu’à 200 kg de baie rose de premier grade et plus de 300 kg de grade 2 et 700 kg de grade 3 pour un hectare de terrain.Un marchĂ© concurrentielLes marchĂ©s extĂ©rieurs exigent des produits de qualitĂ© et compĂ©titifs au niveau des pays producteurs. DestinĂ©e Ă  l’exportation, la baie rose de Madagascar est exportĂ©e vers l’Italie, le Japon et la France. L’üle de la RĂ©union, les pays de l’AmĂ© rique du Sud, notamment le BrĂ©sil, la Floride et la Nou velle-CalĂ©donie sont les prin cipaux concurrents de Madagascar sur le marchĂ© international.

Or, les producteurs font face encore Ă  des problĂšmes techniques, tant dans la conduite de l’exploitation que dans le triage manuel des produits. Les producteurs de baie rose de la rĂ©gion se regroupent au sein de la Pla teforme de concertation et d’appui aux filiĂšres (PCAF), une structure appuyĂ©e par le ministĂšre en charge de l’Agri culture (Maep), celui en charge du Commerce (Mica) ainsi que de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Bongolava.Depuis 2020, la baie rose de Bongolava a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e par le gouvernement malagasy pour bĂ©nĂ©ficier d’une protection sous le rĂ©gime des indications gĂ©ographiques ou d’une mar que collective ou de certification. C’est ainsi que le Pro gramme de soutien aux pĂŽles de micro- entreprises rurales et aux Ă©conomies rĂ©gionales (Prosperer) vient en soutien en appuyant l’Union des coopĂ©ratives de baie rose de la rĂ©gion.

Baie rose : la région Bongolava se fait une réputationARH | LES NOUVELLES | 12 JUIN 2021

La région Bongolava est en train de se faire une réputation dans la filiÚre baie rose. Nombreux producteurs et opérateurs investissent de plus en plus dans la filiÚre, qui est classée filiÚre phare de la région.

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Le Programme d’appui et de dĂ©veloppement des villes d’équilibre (Padeve) veut donner un nouveau souffle Ă  trois grandes villes de Madagascar (Antsirabe, Antsiranana et Toliara), en misant sur des infrastructures adaptĂ©es aux besoins de la ville sur une dizaine d’annĂ©es. Le ministĂšre en charge de l’amĂ©nagement du territoire qui met en Ɠuvre le projet et l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD) ont prĂ©sentĂ© les avancĂ©es des travaux prĂ©vus dans ce programme, hier, Ă  Besarety.ConcrĂštement, Padeve a comme objectif d’amĂ©liorer la gestion des villes, Ă  savoir la gestion financiĂšre, la planification des municipalitĂ©s,

l’entretien et la gestion des marchĂ©s et l’entretien d’autres infrastructures urbaines. L’autre grand axe du programme porte sur la mise Ă  jour du Plan d’urbanisme directeur (PUDI) des trois villes en se projetant sur une durĂ©e de 15 ans. D’ici 15 ans, Antsirabe

comptera jusqu’à 460.000 habitants, 350.000 habitants Ă  Fianarantsoa et 462.000 habitants Ă  Toliara. Le PUDI en cours de rĂ©actualisation pour ces trois villes vise Ă  identifier les infrastructures et les amĂ©nagements nĂ©cessaires pour accueillir ces populations.Le dĂ©veloppement des grandes villes Ă  Madagascar reste un dĂ©fi majeur pour l’Etat et les Ă©lus locaux. Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’amĂ©nagement, Rabe Harimanana, prĂ©cise da vantage que « les grandes villes de Madagascar produisent les deux tiers du PIB du pays ». Il rajoute que « La vulnĂ©rabilitĂ© des grandes villes impacte sur le dĂ©veloppement du pays ».

L’enseigne française GiFi dĂ©barque Ă  Madagascar. Cette entreprise Ă  rayonnement international est spĂ©cialiste dans l’équipement de la maison et de la famille. Elle propose des produits innovants de qualitĂ© et continuellement renouvelĂ©s tout en s’adaptant aux spĂ©cificitĂ©s de chaque pays d’implantation. Une forte affluence de clients a Ă©tĂ© observĂ©e lors de l’ouverture officielle de ce nouveau magasin, sis Ă  Ankazomanga Sud, hier. On y trouve 20 000 rĂ©fĂ©rences de

produits, dont entre autres, des articles de dĂ©coration, des mobiliers pour la maison et le jardin, des idĂ©es de cadeaux et des jouets ainsi que des appareils Ă©lectro-mĂ©nagers et des jouets pour les animaux domestiques, et ce, Ă  bons prix. La preuve, prĂšs de 75% des produits exposĂ©s dans le magasin sont Ă  moins de 25 000Ar. Le leitmotiv de cette entreprise française GiFi Ă©tant de faire profiter Ă  Madagascar ses idĂ©es de gĂ©nie tout au long de l’annĂ©e, et ce, Ă  bons prix

Autres temps autres mƓurs. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique Andry Rajoelina innove en matiĂšre de stratĂ©gie de dĂ©veloppement. Il l’a dĂ©montrĂ© hier au cours du colloque rĂ©gional pour l’Emergence du Sud Madagascar oĂč pendant les discussions, des projets concrets ont Ă©tĂ© annoncĂ©s.Projet ambitieuxParmi les grands projets annoncĂ©s hier au cours de ce colloque figure la mise en place de centrales solaires d’une capacitĂ© de 10 Ă  20 Mw pour le Grand Sud. « Il n’est pas normal que beaucoup de districts du Sud ne disposent toujours pas d’infrastructures Ă©nergĂ©tiques » a dĂ©clarĂ© le PrĂ©sident de la RĂ©publique en prĂ©cisant que les travaux seront lancĂ©s dans les plus brefs dĂ©lais. MĂȘme s’il n’a pas encore donnĂ© des dĂ©tails sur ce projet ambitieux, le Chef de l’Etat a annoncĂ© que les infrastructures Ă  mettre en place nĂ©cessiteront entre 10 millions et 20 millions de dollars d’investissements. Des investissements gagnants, selon le PrĂ©sident de la RĂ©publique puisque l’électrification massive des rĂ©gions permet la crĂ©ation de nombreux emplois. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique

a prĂ©cisĂ©e qu’avec le solaire, il est possible de rĂ©duire considĂ©rablement les tarifs d’électricitĂ©. Andry Rajoelina a Ă©galement annoncĂ© un autre grand projet qui va complĂštement changer le Sud. Il s’agit en l’occurrence de la mise en place de pipelines qui serviront Ă  la fois pour l’irrigation et l’adduction en eau potable dans la rĂ©gion Sud.Village des pĂȘcheurs modernesHier matin, le colloque rĂ©gional a dĂ©butĂ© par une grande rĂ©union sur le dĂ©veloppement de l’Androy, une rĂ©gion qui va bĂ©nĂ©ficier de nombreux projets. Avec ses 4 districts, 58 communes et 2054 Fokontany, la rĂ©gion dispose d’une hydrographie composĂ©e de 3 grands fleuves, Menarandra, Manambovo et Mandrare. Une rĂ©gion qui se caractĂ©rise, par ailleurs par ses sols pauvres, peu humidifiĂ©s et fragiles, mais trĂšs cultivĂ©s. D’oĂč, d’ailleurs le grand intĂ©rĂȘt de ce projet de pipeline d’irrigation annoncĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique. L’ambition Ă©tant de crĂ©er de grandes exploitations agricoles mais aussi d’aider les paysans pour professionnaliser l’agriculture et l’élevage. Sur ce point, d’ailleurs, Andry Rajoelina a annoncĂ© la mise en

place du projet de Village de PĂȘcheurs modernes dans deux sites pilotes, Ă  savoir Tanandava Ă  Amboasary Sud et Maroalimainty Ă  Ambovombe. L’objectif pour un village de 50 pĂ©cheurs, 20 mareyeurs et 10 collecteurs pour une production de 250 kg de poissons par jour. Un village de pĂȘcheurs comprend, notamment un kiosque de prĂ©-Ă©lectrification par Ă©nergie solaire, des systĂšmes frigorifiques de l’adduction d’eau et de traitement d’ordures. Des projets ambitieux en somme et que le PrĂ©sident Andry Rajoelina entend rĂ©aliser Ă  la vitesse grand V. « Il est temps d’agir pour le dĂ©veloppement », a-t-il notamment dĂ©clarĂ©.

Infrastructures : Entre 10 et 20 Mw d’énergie solaire pour le Grand SudR. EDMOND | MIDI MADAGASIKARA | 12 JUIN 2021

Plus que jamais déterminé à vaincre la pauvreté dans partie australe du pays, Andry Rajoelina annone des projets socioéconomique de grande envergure pour la réalisation des Velirano.

Avec l’ensoleillement exceptionnel de la rĂ©gion Sud que le PrĂ©sident Rajoeilina a qualifiĂ© de « don de Dieu », l’énergie solaire est trĂšs appropriĂ©e.

Programme Padeve : trois mĂ©tropoles en quĂȘte d’un nouveau souffleRIANA R. | LES NOUVELLES | 12 JUIN 2021

GiFi : Ouverture de l’enseigne française hierNAVALONA R. | MIDI MADAGASIKARA | 12 JUIN 2021

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La rĂ©duction du prix de l’électricitĂ© pour les abonnĂ©s de la Jirama dans les rĂ©gions Anosy et Androy, a Ă©tĂ© annoncĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de la Jirama, Vonjy Andriamanga, lors du colloque rĂ©gional pour l’émergence du sud, qui s’est tenu les 11 et 12 juin Ă  Tolagnaro. « Le prix d’un kilowattheure passera de 795 ariary Ă  340 ariary dans les rĂ©gions Anosy et Androy. Le prix de l’électricitĂ© sera le mĂȘme dans toute l’üle » a-t-il expliquĂ©. Cette application du mĂȘme prix dans tout le pays entre dans le processus de la pĂ©rĂ©quation tarifaire qui consiste Ă  rĂ©tablir « la justice des prix

pour les rĂ©gions ». Les rĂ©gions en zone 2 et 3 telles que FortDauphin, Diego ou Ambo vombe, paient l’électricitĂ© plus cher depuis des annĂ©es par rapport aux rĂ©gions de la zone 1 comme Maroan - tsetra, Fianarantsoa ou le RĂ©seau

interconnectĂ© d’Anta nanarivo (RIA). Cette derniĂšre catĂ©gorie de zone dispose de l’énergie hydroĂ©lectrique permettant d’approvisionner de l’électricitĂ©. Par ailleurs, les gros consommateurs d’électricitĂ© seront les plus touchĂ©s par la rĂ©vision du prix de l’électricitĂ© dans le programme Optima et leurs factures connaitront des modifications Ă  partir du mois de juillet. Les clients de la compagnie d’eau et d’électricitĂ© disposent d’un dĂ©lai de trois mois pour rĂ©gulariser vers un abonnement plus adaptĂ©.

Externalisation – Intelcia en position de leader de l’outsourcingERIC RANJALAHY | L’EXPRESS DE MADAGASCAR | 12 JUIN 2021

Intelcia fĂȘte cette annĂ©e ses vingt annĂ©es de prĂ©sence sur le marchĂ© de l’externalisation. ImplantĂ©e Ă  Madagascar depuis 2015, Intelcia se trouve en tĂȘte du peloton parmi la concurrence.Pas moins de 45 milliards d’ariary investis. Et des rĂ©sultats probants. Le raccourci d’une belle rĂ©ussite. PrĂ©sente Ă  Madagascar depuis 2015, Intelcia a su faire preuve d’agilitĂ© en dĂ©montrant une parfaite adaptation au contexte malgache. L’implantation de l’entreprise a Ă©tĂ© motivĂ©e par les conditions trĂšs favorables Ă  l’investissement que propose le pays ainsi que la qualitĂ© de ses ressources humaines.« À Madagascar, Intelcia opĂšre une vingtaine d’activitĂ©s depuis ses deux sites Ă  Antananarivo (Andranomena et Tanjombato). Sur une superficie totale des plateaux de quelque 17 000 m2. Avec ses nombreuses compĂ©tences, Intelcia Madagascar est aujourd’hui en mesure de proposer l’ensemble des mĂ©tiers du catalogue du Groupe Ă  ses clients. Intelcia Madagascar, premier outsourceur du pays, a dĂ©passĂ© au dĂ©but de l’annĂ©e 2021 le cap des 2 000 collaborateurs. Ce qui en fait l’acteur de rĂ©fĂ©rence dans le secteur. Elle prĂ©voit de boucler l’annĂ©e 2021 avec une croissance annuelle de son effectif de 400 collaborateurs offrant ainsi de nombreuses opportunitĂ©s d’emplois pour les compĂ©tences du pays » explique un responsable local.Intelcia Madagascar a, en outre, « mis en place une politique de relations humaines, trĂšs attractive avec de nombreux avantages (salaire de base trĂšs attractif, primes avantageuses, transport du personnel, cantine, centre mĂ©dical, infrastructures sportives, et formations
). En interne, elle offre Ă  ses collaborateurs des perspectives d’évolution importantes, car prĂšs de 90% de ses managers sont issus des promotions internes. Des perspectives qui en font un acteur important du

dĂ©veloppement Ă©conomique sur la Grande Ăźle. Intelcia est d’ailleurs membre fondateur du Groupement des professionnels de la relation client, GPRC, qui rassemble les cinq plus gros acteurs de l’outsourcing Ă  Madagascar » a-t-il prĂ©cisĂ©.Succes story. Pour la cĂ©lĂ©bration proprement dite du vingtiĂšme anniversaire de la naissance d’Intelcia « We Dream, We care, We Do », sont les trois valeurs qui ont Ă©tĂ© choisies, en fil rouge de l’évĂ©nement qui fera date. Qui s’articule autour de trois axe principaux : la reconnaissance, la solidaritĂ©, la transmission vis-Ă -vis des parties prenantes. Pour couronner le tout, l’édition d’un ouvrage destinĂ© aux jeunes gĂ©nĂ©rations, pensĂ© comme un outil de Transmission d’un modĂšle de rĂ©ussite inspirant. CrĂ©Ă©e en 2000, Intelcia a rĂ©ussi en deux dĂ©cennies Ă  se transformer, d’une PME marocaine en un acteur global de l’outsourcing. Aujourd’hui prĂ©sente sur trois continents, Afrique, Europe, et AmĂ©rique, Intelcia a su diversifier ses mĂ©tiers alors mĂȘme qu’elle continue d’étendre son footprint mondial. Pour marquer ces vingt ans de belles rĂ©alisations, d’ambition, de rencontres, de challenges relevĂ©s et de partage, Intelcia a dĂ©cidĂ© de cĂ©lĂ©brer cet anniversaire en totale cohĂ©rence avec ses valeurs, et autour de trois axes

forts suscitĂ©es.Acteur global de l’outsourcing, Intelcia accompagne ses clients depuis 20 ans dans l’externalisation de leurs opĂ©rations, en conjuguant talents, technologies et processus pour offrir un service sur-mesure Ă  des clients nationaux et internationaux. Afin de permettre Ă  ses clients de se concentrer sur leurs enjeux et cƓur de mĂ©tier, Intelcia propose une offre globale Onshore, Nearshore et Offshore autour de quatre pĂŽles de solutions: gestion de la relation Client, externalisation de solutions IT, BPO (services RH, recrutement, paie, services financiers, recouvrement
) et services digitaux.« PrĂ©sent en Europe, en Afrique et en AmĂ©rique, Ă  travers dix sept pays, le Groupe compte actuellement prĂšs de vingt set mille collaborateurs rĂ©partis sur cinquante six centres. Le chiffre d’affaires Ă  fin 2020 s’élĂšve Ă  prĂšs de 360 millions d’euros, avec des prĂ©visions pour 2021 de prĂšs 500 millions d’euros. Depuis 2016, Intelcia compte le Groupe Altice parmi ses actionnaires, partenaire sur lequel il s’appuie pour accĂ©lĂ©rer sa croissance Ă  l’international » rĂ©sume son PrĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral, Karim Bernoussi. Qui prĂ©voit aussi des progressions exponentielles au Portugal et aux États-Unis. Avec une stratĂ©gie de dĂ©veloppement bien ficelĂ©e.

Vingt  ans  d’existence  et  des    grandes  ambitions  pour  Intelcia

Prix de l’électricitĂ© – La pĂ©rĂ©quation tarifaire opĂ©rationnelleMIRANA IHARILIVA | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 14 JUIN 2021

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Un secteur trĂšs prometteur, qui exige une grande prudence. C’est ainsi que les Ă©conomistes dĂ©crivent le secteur du pĂ©trole amont, dans leurs interventions sur les voies pouvant conduire Ă  l’essor Ă©conomique de la Grande-Ăźle. Une optique partagĂ©e par l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries StratĂ©giques), dont l’une des missions principales est de mettre en Ɠuvre la politique nationale en matiĂšre d’exploration et d’exploitation. En effet, dans l’industrie pĂ©troliĂšre, celui-ci est responsable de toutes les activitĂ©s en amont, gestionnaire des ressources pĂ©troliĂšres, dĂ©tenteur des donnĂ©es d’exploration et responsable de la promotion des activitĂ©s « amont ». Selon les explications, les premiĂšres Ă©tapes des activitĂ©s pĂ©troliĂšres concernent l’identification des blocs pĂ©troliers, suivant les normes dĂ©finies par l’ONU (Organisation des Nations Unies) et la Banque Mondiale. Pour Madagascar, les blocs pĂ©troliers disponibles, en zone terrestre et en zone marine, se comptent dĂ©jĂ  en plusieurs centaines. Affichant certaines potentialitĂ©s, le lancement d’appel d’offres international, relatif Ă  ces blocs est dĂ©jĂ  trĂšs attendu par les compagnies et investisseurs Ă©trangers.Phases obligatoiresSi le secteur pĂ©trolier en amont attire tant l’attention des promoteurs de dĂ©veloppement, c’est pour ses enjeux et ses impacts sur la croissance. En effet, ce secteur engendre des retombĂ©es Ă©conomiques, dĂšs la phase d’exploration. « Cette phase

est prĂ©vue pour 8 ans, mais il arrive que les compagnies demandent un renouvellement, car les travaux peuvent ĂȘtre longs et concernent notamment la gĂ©ologie de terrain et l’échantillonnage des roches, les levĂ©s gravimĂ©triques et magnĂ©tiques, l’échantillonnage gĂ©ochimique et les Ă©tudes sismiques 2D et 3D pour la dĂ©termination des structures pĂ©troliĂšres et enfin le forage d’exploration, pour vĂ©rifier l’existence du rĂ©servoir de pĂ©trole liquide ou de gaz », nous a expliquĂ© un technicien du secteur pĂ©trole Amont. À noter qu’une phase de dĂ©veloppement d’une durĂ©e de 3 Ă  5 ans suit la phase de dĂ©veloppement dans le cadre de laquelle, les compagnies procĂšdent au forage de dĂ©veloppement pour dĂ©limiter les rĂ©servoirs d’hydrocarbures, l’essai de production, l’étude d’ingĂ©nierie des rĂ©servoirs et des unitĂ©s de production et le programme de production.GainsC’est aprĂšs ces deux Ă©tapes que la phase d’exploitation peut se faire, selon les explications des techniciens du secteur. S’étalant sur 25 ans pour le pĂ©trole et 35 ans pour le gaz, l’exploitation concerne le forage de production, la complĂ©tion des puits de production, l’installation des infrastructures de surface et le transport par pipeline vers le terminal ou point de livraison. Contrairement au cas des mines, Madagascar bĂ©nĂ©ficie d’un partage de production, dans les activitĂ©s de pĂ©trole en amont. D’aprĂšs les informations, les taux dans le contrat de partage sont fixĂ©s, en

fonction de la capacitĂ© de production journaliĂšre. La part gouvernementale varie de 25 Ă  55% pour le pĂ©trole liquide ; et de 25 Ă  36% pour le gaz naturel. « Outre ce partage de production, le pays bĂ©nĂ©ficie Ă©galement de retombĂ©es Ă©conomiques, notamment en termes de crĂ©ation d’emplois, de progrĂšs technique, d’apprentissage et surtout de recettes fiscales. Pour le pĂ©trole liquide, les redevances varient gĂ©nĂ©ralement de 8 Ă  20%, en fonction de la capacitĂ© de production en barils par jour. Pour le gaz, ce taux varie entre 5 Ă  10%, suivant toujours la capacitĂ© de production. En outre, une taxe sur le revenu fixĂ©e Ă  30% est prĂ©levĂ©e », a indiquĂ© notre source. À noter que les dirigeants doivent faire l’arbitrage entre les gains et l’attractivitĂ© du pays, afin de s’assurer que les investissements directs Ă©trangers viennent. Selon l’OMNIS, ce questionnement sera abordĂ©, durant les manifestations organisĂ©es dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration de ses 45 ans d’existence.

OMNIS 45 ans : De fortes potentialités en pétrole et gaz, mises en avantANTS R. | MIDI MADAGASIKARA | 14 JUIN 2021

Madagascar peut tirer sa croissance Ă©conomique de ses ressources pĂ©troliĂšres et gaziĂšres, selon l’OMNIS. Des sĂ©ances d’information et de concertation sur le sujet seront organisĂ©es par cet organisme, qui cĂ©lĂšbre cette annĂ©e son 45e anniversaire.

Les expériences, dans les activités pétroliÚres menées à Madagascar, confirment les fortes potentialités dont le pays dispose, en matiÚre de ressources pétroliÚres et gaziÚres

Le projet « Fonds pour la rĂ©silience de la sociĂ©tĂ© civile contre le crime organisĂ© » est sur le point de prendre corps au niveau du complexe des zones humides Mahavavy Kinkony et de la nouvelle aire protĂ©gĂ©e (NAP) d’Antrema, rĂ©gion Boeny. ConcrĂštement, le projet assurera un dĂ©veloppement de capacitĂ© au niveau des districts de Ma hajanga II, Mitsinjo et Soa lala pour que les bĂ©nĂ©ficiaires soient responsables. Il s’agit notamment d’engager et motiver les autoritĂ©s ainsi que les communautĂ©s locales Ă  faire face aux enjeux de la protection des ressources naturelles. Cette initiative est effectivement partie du constat selon lequel le nord-ouest de la Grande Ăźle possĂšde un Ă©norme potentiel de dĂ©veloppement en termes d’habitats naturels et de prĂ©servation de la biodiversitĂ©. Toutefois, ces ressources sont continuellement victimes de pressions telles que la coupe illicite de bois, le braconnage et la pĂȘche illicite. Les bĂ©nĂ©ficiaires sont constituĂ©s de communautĂ©s, autoritĂ©s et associations locales. Pour l’efficience des programmes, un projet de « DĂ©veloppement de capacitĂ©s techniques des communautĂ©s,

des associations locales, des autoritĂ©s dans la lutte contre les trafics des Ressources na turelles et les rĂ©seaux des trafiquants », vient en appui. Celui-ci a dĂ©butĂ© au mois de janvier 2021 et prendra fin au mois de dĂ©cembre 2021. Les prin cipaux intervenants dans ce projet sont l’Alli ance Voahary Gasy, Asity Madagascar, le Mu sĂ©um national d’histoire naturelle (MNHN) et le site Bio culturel Antrema.

Fonds pour la résilience: faciliter la prise de responsabilité des citoyensARH | LES NOUVELLES | 14 JUIN 2021

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Le SĂ©nat a ratifiĂ© la semaine derniĂšre deux accords de financement. Le premier concerne le financement additionnel du Projet IntĂ©grĂ© de pĂŽles de Croissance et de Corridors (PIC 2.2). Le Projet Pic 2.2 est un crĂ©dit de l’Association internationale de dĂ©veloppement (IDA). Il a Ă©tĂ© approuvĂ© par le Conseil d’administration de la Banque mondiale le 10 dĂ©cembre 2020. Son objectif est de soutenir la croissance durable des secteurs du tourisme et de l’agrobusiness en amĂ©liorant l’accĂšs aux infrastructures et services dans les rĂ©gions cibles et d’apporter une rĂ©ponse immĂ©diate et efficace Ă  une crise ou une urgence Ă©ligible. Sous la tutelle technique du ministĂšre de l’Economie et des Finances, les activitĂ©s du projet ciblent les rĂ©gions Atsimo Andrefana, Diana, Anosy et Analanjirofo

Le deuxiĂšme accord de financement ratifiĂ© est le projet « Appui aux activitĂ©s de lutte contre la pandĂ©mie de COVID-19 Ă  Madagascar ». Il est financĂ© par la Banque Arabe pour le DĂ©veloppement Economique en Afrique (BADEA) Ă  hauteur de 5.500.000 USD dont un prĂȘt de 5.000.000 USD et une partie sous forme de don de 500.000 USD. SignĂ© le 22 octobre 2020, ce projet vise Ă  renforcer les capacitĂ©s de Madagascar Ă  faire face Ă  l’épidĂ©mie de COVID-19

dans le cadre du rĂšglement sanitaire international. Il sera mis en Ɠuvre dans toutes les formations sanitaires des rĂ©gions et districts touchĂ©s par le Covid-19 Ă  travers l’acquisition de consommables mĂ©dicaux, d’ambulances, d’équipements de protection individuelle, d’intrants et Ă©quipements mĂ©dicaux ainsi que de kits de dĂ©pistage.La ratification par le Parlement est une Ă©tape obligatoire dans le processus de mise en vigueur des accords de financement. La dĂ©livrance de l’avis de constitutionnalitĂ© par la HCC, la promulgation des lois de ratification, l’ampliation des lois et du dĂ©cret de ratification et leur insertion dans le Journal Officiel sont toutefois encore requis avant tout dĂ©caissement.

Chambre haute : Ratification de deux accords de financementCLAUDIA R. | MA-LAZA | 14 JUIN 2021

Le budget du ministĂšre en charge de l’Environne ment (Medd) n’a pas dĂ© passĂ© les 1 % du budget de l’Etat ces cinq derniĂšres annĂ©es. Dans les lois de finances initiales (LFI), les dĂ©penses de ce dĂ©partement ministĂ©riel passent de 0,86 % en 2020 Ă  0,57 % en 2021 pour mettre en Ɠuvre 23 actions selon la Politique gĂ©nĂ©rale de l’Etat.Autant dire que ce mi nistĂšre et ses dĂ©membrements ne disposent pas de moyens suffisants pour mener Ă  bien leurs missions. Face Ă  cette situation, l’Alliance Voahary Gasy (AVG) organise un concours de plaidoyer « Stand, speak and act » sur le thĂšme « Les ressources au sein du ministĂšre de l’Envi-ronnement et du dĂ©veloppement durable (Medd) mĂ©ritent d’ĂȘtre augmentĂ©es ». En comparant les moyens et les rĂ©alitĂ©s sur terrain au niveau des services techniques dĂ©centralisĂ©s, il

est indĂ©niable de mentionner que les ambitions du programme gĂ©nĂ©ral de l’Etat et la vision du Medd se heurtent Ă  des obstacles certains Ă  cause du manque de dĂ©centralisation.Ciblant les jeunes de 18 Ă  35 ans, ce concours incite les participants Ă  faire appel Ă  leur crĂ©ativitĂ© dans la prĂ©sentation des solutions et idĂ©es permettant de convaincre et d’influencer sur l’augmentationdu budget dudit ministĂšre pour l’annĂ©e 2022 et une dĂ©centralisation des moyens au niveau des directions rĂ©gionaux.Jusqu’au dimanche 27 juin, les jeunes sont invitĂ©s Ă  soumettre leur document de plaidoyer Ă  l’adresse [email protected]. Cinq gagnants seront rĂ© compensĂ©s. Les noms des gagnants seront proclamĂ©s le 2 juillet.

Stand, speak and act: plaidoyer en faveur de l’environnementARH | LES NOUVELLES | 14 JUIN 2021

Deux mille familles bĂ©nĂ©ficiaires du projet « titres verts ». Le projet sera lancĂ© dans la commune d’Ifotaka, commune d’Amboasary. Deux mille hectares seront amĂ©nagĂ©s et deux mille familles pourront s’y installer pour cultiver et Ă©lever du bĂ©tail. Les logements et les moyens de production seront fournis par l’État. La technologie de goutte-Ă -goutte ou la microirrigation accompagnera le projet.Culture sous serres. Des serres ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par le ministĂšre de l’Agricul-ture, de l’élevage et de la pĂȘche avec des experts israĂ©liens pour s’adapter au contexte du Sud de Madagascar. Trois-cent serres de 500m2 chacune avec des unitĂ©s de conditionnements, sont en projet. La culture de lĂ©gumes, de fruits et mĂȘme des fleurs, est possible avec le modĂšle envisagĂ©. Ces infrastructures nĂ©cessitent de l’eau et de l’énergie et ne seront rĂ©alisables qu’aprĂšs l’irrigation

depuis le fleuve Efaho et aprĂšs la mise en place des parcs solaires par district.Projet Feedlot. Passer petit Ă  petit de l’élevage contemplatif Ă  l’élevage commercial. ProcĂ©der par insĂ©mination artificielle pour obtenir de nouvelles races de zĂ©bus. Cent mille semences sont prĂ©vues et vingt-mille emplois envisagĂ©s.AmĂ©nagement des pĂ©rimĂštres irriguĂ©s. Un recensement exhaustif des pĂ©rimĂštres intĂ©ressants a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans les rĂ©gions Anosy et Androy. De nouveaux modĂšles d’agriculture verront le jour avec l’irrigation depuis le fleuve Efaho. L’eau peut ĂȘtre conservĂ©e dans des « rĂ©servoirs d’eau enterrĂ©s plein de sable » Une technique sans Ă©vaporation qui permet de garder 100m3 pendant trois mois.Concept Village pĂȘcheur. Il s’agit d’installer des infrastructures de conservation de produits halieutiques,

tournant Ă  l’énergie solaire, sur le littoral de la rĂ©gion Androy.Le projet Fihariana pour aller vers l’industrialisation. 46 milliards d’ariary pour A ndroy et 48 milliards ariary pour l’Anosy, disponibles Ă  l’emprunt pour dĂ©marrer des projets de transformation de manioc, de sel, d’arachide, sorgho, grains secs, pisciculture, de viande bovine et des activitĂ©s d’apiculture.

Agriculture et Ă©levage – Des projets de transformation agricoleMIRANA IHARILIVA | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 14 JUIN 2021

Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pĂȘche, Lucien Ranarivelo a prĂ©sentĂ© six grands projets pour atteindre l’autosuffisance alimentaire pour le sud.

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Une industrie pour chaque District. C’est en ce sens que se poursuit le projet ODOF ou « One District One Factory », initiĂ© par le ministĂšre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), lors de sa descente dans le District de Mananjary, RĂ©gion de Vatovavy-Fitovinany, vendredi dernier, en continuitĂ© de celles rĂ©alisĂ©es dans les RĂ©gions d’Ihorombe et de Boeny.Pour commencer la concrĂ©tisation de l’ODOF dans cette RĂ©gion, l’accent a Ă©tĂ© mis sur la promotion de la filiĂšre « miel » dont les potentiels sont dĂ©jĂ  reconnus dans cette partie du pays. En ce sens, une dĂ©lĂ©gation du MICA conduite par Andriamampiandra Heriniaina, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de ce ministĂšre, a effectuĂ© une remise officielle des matĂ©riels apicoles afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© et la quantitĂ© de la production locale en miel.Ainsi, l’association d’apiculture FMTM ou « Fikambanana Mpiompy Tantely Mananjary » a bĂ©nĂ©ficiĂ© de matĂ©riels professionnels apicoles complets pouvant assurer une transformation du miel jusqu’à 144 litres/heure. Dans la mĂȘme optique de promouvoir la

dĂ©centralisation des petites industries, la PME Soava Agriculture Manakara - spĂ©cialisĂ©e en pĂ©piniĂšre de jeunes pousses et dans la production d’huile essentielle - a reçu une unitĂ© de production pouvant amĂ©liorer la qualitĂ© et la quantitĂ© de sa production d’huile.« Le projet a pour objectif principal de produire localement les besoins en consommation des Malagasy. Autrefois, cette vision Ă©tait concrĂ©tisĂ©e mais n’avait pas pu ĂȘtre pĂ©renne, notamment Ă  cause du manque de coordination entre les secteurs privĂ© et public. D’oĂč le renforcement des partenariats allant dans ce sens. Ces actions de don d’unitĂ©s de production figurent parmi l’appui technique du

MICA dĂ©diĂ© aux PME dans la promotion de l’industrialisation Ă  Madagascar, la production locale des besoins de la population et l’octroi d’un emploi dĂ©cent pour tous. De plus, le MICA collabore Ă©troitement avec les autoritĂ©s locales au niveau de chaque RĂ©gion et District dans la localisation des PME Ă  appuyer sur le plan technique pour le dĂ©veloppement Ă©conomique rĂ©gional », explique Andriamampiandra Heriniaina.MalgrĂ© le ralentissement Ă©conomique causĂ© par la Covid-19, le pays, Ă  travers le secteur public et le secteur privĂ©, s’attĂšle Ă  mettre en avant les produits locaux rĂ©pondant aux normes et Ă  la qualitĂ© afin de stimuler la consommation locale. Une vision des autoritĂ©s publiques qui s’accorde avec le concept « Malagasy ny antsika » du Syndicat des industries dont l’objectif est de dĂ©montrer le professionnalisme des entreprises locales et de faire adhĂ©rer les consommateurs aux produits nationaux. L’idĂ©e Ă©tant de mettre en avant les produits des petits producteurs et industriels malagasy sur les rayons des rĂ©seaux de distribution locaux grĂące Ă  ce label.

Secteur industriel - DĂ©centralisation des unitĂ©s de transformationHARY RAKOTO | LA VÉRITÉ | 14 JUIN 2021

Un aveu d’échec? PlutĂŽt une nouvelle mĂ©thode de travail pour plus d’efficacitĂ©. Car, beaucoup ont toujours reprochĂ© aux diffĂ©rents bailleurs de fonds d’avoir parachutĂ© des plans standards de dĂ©veloppement, depuis leur siĂšge de Washington aux pays associĂ©s. Au final, inadaptĂ©s au contexte si particulier Ă  Madagascar. Pour ne citer que les mesures contraignantes au commencement du Programme d’ajustement structurel, PAS, au dĂ©but des annĂ©es 90. Les Malgaches ont dĂ©couvert, par exemple, la notion de dĂ©valuation monĂ©taire. Un jour, Marc Ravalomanana, emportĂ© par sa colĂšre, lors de l’inauguration du nouveau bĂątiment de l’École nationale de magistrature et des greffes Ă  TsaralalĂ na, a interpellĂ© en public le reprĂ©sentant rĂ©sident de la Banque mondiale de l’époque, le bien nommĂ© James Bond, ahuri. « Dites-lui que dĂ©sormais, c’est nous qui dictons le choix des projets de dĂ©veloppement Ă  financer. Ne dĂ©formez pas mes propos madame la traductrice » a assenĂ© Marc Ravalomanana, hors de lui. Aujourd’hui, la Banque mondiale se remet en question. En accueillant les idĂ©es des Malgaches sur ce qu’ils pensent ĂȘtre les bonnes options en la matiĂšre. Ils peuvent donner leur avis en ligne en rĂ©pondant Ă  des questions prĂ©cises ou en proposant des pistes de rĂ©flexion. En guise d’entrĂ©e en matiĂšre, « Classez de 1 Ă  8, commencez Ă  1 la plus importante, les contraintes et les problĂ©matiques au dĂ©veloppement inclusif. Dans le dĂ©sordre : la concentration du pouvoir Ă©conomique et politique, l’instabilitĂ© politique et Ă©conomique, la qualitĂ© de l’éducation et les services de santĂ©, le niveau et la qualitĂ© des infrastructures, y compris le transport, l’énergie et la connectivitĂ© numĂ©rique, les barriĂšres Ă  l’investissement privĂ©, l’épuisement rapide des ressources naturelles, dont les forĂȘts,

le manque de protections contre les catastrophes naturelles, et la faible productivitĂ© du secteur agricole ».Cercle vicieux. Cet inventaire non-exhaustif des thĂšmes Ă  problĂšmes, « au choix multiple », rĂ©sume quelques-uns des maux qui ruinent la sociĂ©tĂ© malgache depuis l’indĂ©pendance. Ne serait-ce que la dĂ©centralisation, tant souhaitĂ©e, restĂ©e au stade des bonnes intentions, enrobĂ©es de polĂ©miques Ă  forte connotation ethnique, sinon tribale. Ayant fait l’objet de nombreux sĂ©minaires, colloques, dĂ©bats et tables-rondes entre initiĂ©s, pour s’enfermer dans un cercle vicieux.Il reste aussi un autre Ă©cueil difficile Ă  franchir. La rĂ©ticence chronique des Malgaches Ă  ĂȘtre des contribuables modĂšles. Dans une Ă©conomie dominĂ©e par le secteur informel, la contribution des recettes fiscales au PIB demeure insignifiante. Le ministĂšre de l’Économie et des finances, Ă  travers les nouveaux dispositifs en ligne de la Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts, DGI, consent des efforts pour ramener tout le monde Ă  la raison. Car cette faiblesse des ressources financiĂšres internes oblige l’État Ă  contracter des emprunts Ă  taux concessionnels auprĂšs des partenaires techniques et financiers, dont le dĂ©blocage est souvent soumis Ă  certaines conditionnalitĂ©s. Ou solliciter le soutien des entreprises privĂ©es pour rĂ©habiliter ou construire une École primaire publique, EPP, par exemple.

Aides au dĂ©veloppement – La Banque mondiale revoit sa copieERIC RANJALAHY | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 14 JUIN 2021

Avant de proposer un modĂšle de dĂ©veloppement pour les cinq annĂ©es Ă  venir, la Banque mondiale sollicite l’avis de tous par un sondage d’opinion en ligne.

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Suite Ă  la rencontre entre Imbiki Herilaza, vice-prĂ©sident du SĂ©nat pour les provinces du Nord de Madagascar et les reprĂ©sentants de la Compagnie GĂ©nĂ©rale d’HydroĂ©lectricitĂ© de Volobe CGHV, le 10 juin dernier, il a Ă©tĂ© dit que: « La mise en service opĂ©rationnelle de la centrale de Volobe prĂ©vue initialement en 2023 est dĂ©calĂ©e en 2025 du fait de l’absence de progrĂšs dans la signature du contrat de concession et du contrat d’achat d’électricitĂ© ». Cette rencontre a permis de prĂ©senter le projet aussi bien sur le plan technique que socio-Ă©conomique. Les projets de l’accord de concession et du PPA (Power Purchase Agreement) sont prĂȘts depuis 2020 mais la pandĂ©mie de Covid-19 aurait ralenti le processus de prise de dĂ©cision. La signature des contrats constitue pourtant une Ă©tape cruciale

pour enclencher la mise en place des infrastructures principales, mais aussi les projets annexes comme la rĂ©fection des routes, la rĂ©alisation d’un pont au-dessus de l’Ivondro «Nous sommes conscients de l’importance d’un tel projet aussi bien sur le plan Ă©nergĂ©tique, socio-Ă©conomique et sur l’attractivitĂ© du pays pour les investissements internationaux compte-tenu de la possibilitĂ© d’amĂ©lioration du secteur Ă©nergĂ©tique vital pour les grands investissements » a affirmĂ© Imbiki Herilaza. Il est convaincu des valeurs ajoutĂ©es du projet tout en soulignant l’importance d’un partenariat basĂ© sur les intĂ©rĂȘts mutuels de toutes les parties prenantes. Il a confirmĂ© que pour assurer la viabilitĂ© d’un projet inclusif comme Volobe, le respect de cet Ă©quilibre est crucial.

La concrĂ©tisation du projet « Volobe Amont » permettra Ă  Madagascar de rentrer pleinement au cƓur de la transition Ă©nergĂ©tique. Avec ses capacitĂ©s de production de 750 GWh/an, soit environ 40 % de la production annuelle nationale, le dĂ©veloppement de l’amĂ©nagement hydroĂ©lectrique de Volobe permettra l’accĂšs Ă  une Ă©lectricitĂ© compĂ©titive, fiable et en quantitĂ© Ă  prĂšs de deux millions de Malgaches.

Energie : La mise en service de la Centrale de Volobe reportéeCLAUDIA R. | MA-LAZA | 14 JUIN 2021

Le dĂ©veloppement de l’amĂ©nagement hydroĂ©lectrique de Volobe est basĂ© sur un partenariat public privĂ©. Il fait partie des projets prioritaires d’envergure pour la transition du pays vers une Ă©nergie renouvelable et modulable. Son dĂ©marrage accusera cependant un retard, faute de signature officielle des contrats.

La bataille Ă  laquelle se livrent le Groupement des TĂ©lĂ©communications de Madagascar (GTM) et l’AutoritĂ© de RĂ©gulation des Technologies de Communication (ARTEC) se poursuit. Tout Ă  commencĂ© aprĂšs l’intervention d’un reprĂ©sentant de l’ARTEC devant les dĂ©putĂ©s durant laquelle « il n’aurait pas dĂ©fendu les membres du groupement d’un cĂŽtĂ© et a donnĂ© des chiffres erronĂ©s de l’autre », selon les trois directeurs gĂ©nĂ©raux des opĂ©rateurs, Ă  savoir Airtel, Orange et Telma. Ces derniers ont uni leurs voix, un fait rarissime, pour dĂ©noncer ce qu’ils qualifient de dĂ©nonciations calomnieuses de la part de l’ARTEC.Les lettres Ă©changĂ©es entre ces deux parties sont loin d’ĂȘtre cordiales. Elles prouvent que la guerre est bien dĂ©clarĂ©e entre elles, censĂ©es pourtant collaborer. Le GTM accuse l’ARTEC de fournir des

chiffres non actualisĂ©s par ses soins aux parlementaires et dirigeants du pays. « L’ARTEC reçoit rĂ©guliĂšrement de la part des opĂ©rateurs les donnĂ©es et informations les concernant. Elle est ainsi en mesure de communiquer des donnĂ©es rĂ©elles et actualisĂ©es, au moins pour 2020, relatives Ă  la couverture en rĂ©seau
. », tonnent les trois directeurs gĂ©nĂ©raux qui regrettent que « les chiffres ainsi publiĂ©s ne soient pas actualisĂ©s rĂ©guliĂšrement et que l’ARTEC s’appuie en 2021 sur l’exercice 2019 ».

L’ARTEC, de son cĂŽtĂ©, se dit Ă©tonnĂ©e que le GTM n’a pas fait cette remarque alors que ces chiffres ont Ă©tĂ© publiĂ©s sur son site web depuis le mois de juin 2020. Concernant le dĂ©ploiement du rĂ©seau, tant souhaitĂ© par les parlementaires et source Ă©galement de leur rĂ©crimination envers le Groupement des TĂ©lĂ©communications de Madagascar, ce dernier pointe de doigt une fois de plus l’ARTEC par son inaction, son blocage et son iniquitĂ© dans le traitement des opĂ©rateurs.Ces derniers, dans la foulĂ©e, saluent la crĂ©ation par les parlementaires d’une commission d’enquĂȘte. « Nous espĂ©rons que la mise en place de cette enquĂȘte parlementaire permettra de mettre la lumiĂšre sur toute la gestion actuelle du secteur par l’ARTEC et les autoritĂ©s de tutelle », souhaite le Groupement des TĂ©lĂ©communications de Madagascar


Groupement des TĂ©lĂ©communications vs ARTEC - La commission d’enquĂȘte parlementaire comme juge et arbitreLA VÉRITÉ | 15 JUIN 2021

Le port d’Ehoala sera prochainement accessible au cabotage national. En somme, ce grand port qui sert essentiellement au transport maritime de la production d’ilmĂ©nite de Rio Tinto QMM pourra Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour les transports de marchandises entre

les diffĂ©rentes rĂ©gions cĂŽtiĂšres du pays. A cet effet, le port d’Ehoala envisage d’appliquer une tarification en ariary. Ce port, rappelons-le, rĂ©ceptionne Ă©galement des navires de croisiĂšres. Mais depuis la crise sanitaire, mĂȘme si le port d’Ehoala a continuĂ© d’ĂȘtre

opĂ©rationnel, les navires de croisiĂšres n’étaient plus au rendez-vous. D’aprĂšs les derniĂšres nouvelles, le prochain navire de croisiĂšre est attendu Ă  partir de septembre, si les conditions sanitaires liĂ©es Ă  la Covid-19 le permettent.

Port d’Ehoala : Vers l’application d’un tarif en ariaryR. EDMOND | MIDI MADAGASIKARA | 15 JUIN 2021

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Beaucoup attendent le dĂ©nouement de ce dossier. Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des ressources stratĂ©giques et son Ă©quipe, se sont rendus Ă  Amba ton drazaka en fin de semaine, pour se concerter avec les autoritĂ©s Ă©tatiques (gouverneur, prĂ©fet, dĂ©putĂ©s, maires), les Tangalamena, les forces de l’ordre (OMC – Emmo), les exploitants, les acheteurs de pierres ainsi que les propriĂ©taires de terrains, de cette carriĂšre de bĂ©ryllium.« Les ressources miniĂšres sont des richesses communes. Il est Ă©vident que les populations en jouissent en premier. D’une part, les exploitations menĂ©es dans cette carriĂšre sont illicites, faute de permis miniers. D’autre part, ces exploitants tentent de mener leurs activitĂ©s sans embĂ»ches. L’Etat dĂ©ploie ses efforts pour ramener ces opĂ©rateurs dans un cadre lĂ©gal », a indiquĂ© le ministre.

RĂ©ouverture de la carriĂšre, revendiquĂ©ePour rappel, un conflit Ă  caractĂšre tribal entre les autochtones et un groupe d’immigrĂ©s, avait Ă©clatĂ©le 27 avril sur le site d’exploitation. Les autoritĂ©s avaient par la suite dĂ©cidĂ© de fermer la carriĂšre, malgrĂ© la dĂ©sapprobation des exploitants, au mois de mai. Une dĂ©cision ayant dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en affrontements mortels entre ces derniers et les forces de l’ordre.Face aux revendications incessantes de rĂ©ouverture de la carriĂšre, les parties prenantes projettent d’élaborer « une feuille de route » pour rĂ©soudre les conflits dans la localitĂ© en prenant en compte les propositions Ă©manant de ces rencontres. L’on citera notamment l’élabo ra tion d’un cahier des charges pour les activitĂ©s d’exploitation et la mise en place d’un central d’achat ainsi que d’une unitĂ© de contrĂŽle de qualitĂ©.

« L’Etat souhaite mettre en place les dispositions avantageant les exploitants et permettant Ă©galement de garantir le prĂ©lĂšvement des ristournes pour le dĂ©veloppement des fokontany, des communes, de la rĂ©gion et du pays », a Ă©voquĂ© Fidi niavo Ravokatra.Mais le cas de la car riĂšre d’Andilana n’est pas isolĂ©. Le ministĂšre ambitionne de rĂ©soudre les problĂšmes suivant le cas de cette carriĂšre de bĂ©ryl face aux ruĂ©es vers d’autres exploitations en-core illicites dans plusieurs localitĂ©s dans le pays.

« La qualitĂ© n’a rien Ă  voir avec celle de chez nous. La fabrication ou la vente de produits de contrefaçon est sĂ©vĂšrement punie par la loi et de nombreuses actions pĂ©nales sont dĂ©jĂ  en cours », dĂ©plore un opĂ©rateur local, connu et reconnu dans le domaine du textile et de l’habillement, aprĂšs s’ĂȘtre rendu compte que ses produits ont Ă©tĂ© tout bonnement copiĂ©s Ă  grande Ă©chelle depuis un certain temps et mis en vente sur les Ă©tals des marchands un peu partout dans le pays. En effet, la contrefaçon est un phĂ©nomĂšne mondial qui se gĂ©nĂ©ralise et touchant particuliĂšrement les produits textiles. Et bien sĂ»r, Madagascar n'en est pas Ă©pargnĂ©. Que des « faux » sur le marchĂ© de Behoririka, et pourtant le business semble trĂšs bien marcher pour les vendeurs.Les nouveautĂ©s arrivent en premier sur les lieux
 des copies bien-sĂ»r, mais l'essentiel pour les consommateurs est d'avoir le produit, qu'il soit vrai ou faux. VĂȘtements, chaussures
 tous sont faux, alors qu'ils sont vendus lĂ©galement et librement. Et mĂȘme les produits qui touchent directement la santĂ© des consommateurs sont victimes de contrefaçon. La contrefaçon et le piratage touchent dĂ©sormais presque tous les secteurs sur le marchĂ© local. La propriĂ©tĂ© intellectuelle est devenue la cible d’actes illicites. Ce qui prĂ©sente une rĂ©elle menace pour l’innovation et la crĂ©ation qui sont pourtant une source de croissance et de dĂ©veloppement pour chaque pays. « La contrefaçon est devenu un rĂ©el problĂšme pour la sociĂ©tĂ©. Elle constitue une menace pour la viabilitĂ© des entreprises et entraĂźne des pertes considĂ©rables pour l’Etat », explique un technicien spĂ©cialisĂ© dans la protection de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.Pouvoir d’achatEffectivement, la loi qui rĂ©git la propriĂ©tĂ© intellectuelle est encore peu connue du public Ă  Madagascar, et certains secteurs ne sont toujours pas concernĂ©s par ce cadre rĂ©glementaire. Par ailleurs, un bon nombre de Tananariviens

ont avouĂ© avoir dĂ©jĂ  achetĂ© des produits contrefaits malgrĂ© le fait que ceux-ci sont toujours de mauvaise qualitĂ©. Et malgrĂ© la piĂštre qualitĂ© de ces produits, la chemiserie, la lingerie et autres accessoires vestimentaires sont trĂšs prisĂ©s. En effet, la plupart des malagasy ne se soucient plus vraiment du vrai produit et celui contrefait en se justifiant sur la diffĂ©rence des prix, oĂč ce dernier est largement moins cher. Le pouvoir d’achat est donc Ă  prendre en compte Ă  ce stade.Sans parler du concept de « high copy » ou les faux authentiques. A ce jour, ce phĂ©nomĂšne prend de l’ampleur, et les vulgaires copies chinoises souvent mal façonnĂ©es laissent la place Ă  des crĂ©ations quasi semblables aux authentiques. Il est de plus en plus difficile de faire la diffĂ©rence entre la copie et l’authentique. De vĂ©ritables trompe-l’Ɠil, les consommateurs peuvent facilement s’y perdre et certains choisissent d’acheter le produit. D’autre part, les commerçants ne se gĂȘnent pas pour vendre ce type de produits presque au mĂȘme prix que les authentiques et rĂ©vĂšlent Ă  leurs clients qu’il s’agit effectivement de copies mais de qualitĂ© supĂ©rieure.

Carriùre d’Andilana Avaratra: la formalisation des exploitants, en perspectiveARH | LES NOUVELLES | 15 JUIN 2021

Faire entrer les exploitants dans le cadre formel est l’une des alternatives proposĂ©es dans la car riĂšre d’Andilana Avaratra, district d’Amparafaravola. Les discussions avec les parties concernĂ©es s’enchaĂźnent en vue de la rĂ©ouverture rĂ©glementĂ©e de la carriĂšre de bĂ©ryl dont la fermeture avait provoquĂ© des affrontements mortels.

Commerce et consommation - Les produits contrefaits continuent de prospĂ©rerHARY RAKOTO | LA VÉRITÉ | 15 JUIN 2021

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L’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), en collaboration avec les institutions publiques concernĂ©es et les partenaires techniques et financiers, procĂšde actuellement Ă  une rĂ© forme de son guiche t unique. Selon cet organe, l’objectif est d’avoir « zĂ©ro papier » dans l’ensemble du processus de crĂ©ation d’entreprises et de mettre en place un identifiant unique pour chaque entreprise. La premiĂšre version de la plateforme de crĂ©ation d’entreprises en ligne est au dĂ©but de sa phase d’opĂ©rationnalisation.La structure Ă©tatique chargĂ©e de booster l’entreprenariat et les investissements a indiquĂ© que dans le contexte de la digitalisation de la crĂ©ation d’entreprise via la nouvelle plateforme numĂ©rique www.orinasa.edbm.mg, les parties s’engagent Ă  Ɠuvrer pour dĂ©matĂ©rialiser la procĂ©dure de crĂ©ation, de modification et de dissolution d’entreprises et de la mise en place d’un identifiant unique pour chaque entreprise. Un programme qui s’étendra Ă  l’échelle nationale suivant un calendrier de dĂ©ploiement.À noter Ă©galement que l’EDBM vient de concrĂ©tiser sa collaboration avec la Direction GĂ©nĂ©rale des Affaires Judiciaires, des Études et des RĂ©formes au sein du MinistĂšre de la Justice de Madagascar (DGAJER ), la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts au sein du MinistĂšre de l’Économie et des Finances (DGI), la Caisse Nationale de PrĂ©voyance Sociale, l’Institut National de la Statistique, INSTAT, Ă  travers la signature d’une convention de collaboration. « À terme cette initiative permettra, entre autres, la mise en place de l’e-gouvernance ainsi que la synergie des bases de donnĂ©es des entitĂ©s clĂ©s concernĂ©es », a-t-on expliquĂ©.PrĂ©cision a Ă©tĂ© donnĂ©e qu’à ce jour, le

contexte de la digitalisation appuie dĂ©jĂ  la soumission en ligne de documents. Ainsi, le temps de traitement des demandes se voit rĂ©duit tout en Ă©vitant les files d’attente, en diapason avec la situation sanitaire actuelle. Les responsables ont d’ailleurs profitĂ© en quelque sorte de l’urgence sanitaire pour accĂ©lĂ©rer la cadence.Éviter le temps d’attenteAvant tout dĂ©placement dans les bureaux de l’EDBM, les crĂ©ateurs d’entreprises sont invitĂ©s Ă  saisir les informations de la sociĂ©tĂ© Ă  crĂ©er et soumettre les documents associĂ©s pour vĂ©rifier la recevabilitĂ© du dossier. Ils seront aussi informĂ©s du montant exact des frais de crĂ©ation selon chaque cas et obtiendront un rendez-vous pour le dĂ©pĂŽt de dossier, ce qui Ă©vitera le temps d’attente au guichet.Pour pouvoir soumettre son dossier, l’usager doit disposer d’une version numĂ©rique de ses documents justificatifs. Pour cela, l’EDBM lui conseille de scanner vos documents signĂ©s et de choisir le format pdf. Dans le cas oĂč il y a plusieurs pages, il est utile de les rassembler dans un seul fichier. Il pourra alors vĂ©rifier s’il a tous les documents Ă  produire selon sa situation en cliquant sur un bouton puis en sĂ©lectionnant la forme juridique choisie.

Ceci est une premiĂšre Ă©tape vers un processus de crĂ©ation totalement digitalisĂ©. Le but, Ă  ce stade, est de confirmer la gestion de la soumission en ligne des dossiers et d’amĂ©liorer l’accueil des usagers avec l’attribution de rendez-vous individualisĂ©s. D’aprĂšs le Directeur GĂ©nĂ©ral de l’EDBM, Andry Ravalomanda, depuis deux ans, l’EDBM collabore Ă©troitement avec e-gouvernance MG (EGM)/PRODIGY dans le cadre du projet de digitalisation de la crĂ©ation d’entreprises et de mise en Ɠuvre de l’identifiant unique. Et d’ajouter qu’étant donnĂ© la multiplicitĂ© des projets et des besoins, l’appui de l’Union europĂ©enne Ă  travers le projet PRECI contribuera de maniĂšre significative Ă  l’accĂ©lĂ©ration des activitĂ©s de l’organe qu’il dirige et de ses partenaires.Que ce soit pour la crĂ©ation d’entreprises ou pour les autres services, Madagascar ambitionne d’atteindre des objectifs particuliĂšrement ambitieux Ă  travers l’e-gouvernance dans une Ă©chĂ©ance particuliĂšrement courte. « Si on arrive Ă  garder le rythme des quatre premiĂšres annĂ©es, nous pourrons atteindre sans mal cet objectif de huit Ă  dix ans », soutient Andriantseheno Balisama, coordonnateur gĂ©nĂ©ral du Programme de RĂ©formes pour l’EfficacitĂ© de l’Administration (PREA).NĂ©anmoins, selon toujours le coordonnateur du PREA, sans l’adhĂ©sion de la population, cette rĂ©forme ne serait qu’utopie pour nos dirigeants. C’est ainsi que le programme sera accompagnĂ© par une grande campagne de communication, dont l’objectif est de mettre en exergue les avantages des changements tant pour la population malgache que pour l’administration publique. Les agents de la fonction publique seront aussi sensibilisĂ©s.

CrĂ©ation d’entreprises – L’EDBM poursuit la rĂ©forme du guichet uniqueL'EXPRESS DE MADAGASCAR | 15 JUIN 2021

ZĂ©ro papier et un identifiant unique pour chaque entreprise. C’est l’objectif de la rĂ©forme opĂ©rĂ©e au niveau de l’EDBM.

Le  guichet  unique  facilitera  la  crĂ©ation  d’entreprise.

Les recettes d’exportation des produits artisanaux malagasy enregistrĂ©es en 2020, s’élĂšvent Ă  10 millions d’euros, selon les chiffres avancĂ©s par le ministĂšre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (Mica). Ce dernier note la bonne performance de ce secteur en dĂ©pit de la crise sanitaire. Toute fois, ces chiffres restent infĂ©rieurs Ă  la valeur des exportations enregistrĂ©e par ce secteur en 2019 (17 millions d’euros). DorĂ©navant, le Mica entend multiplier les ac tions visant

Ă  dĂ©velopper et professionnaliser le secteur de l’artisanat dans le pays. Il compte renforcer les capacitĂ©s des artisans, organiser des sĂ©ances de formation technique ou encore dĂ©livrer des cartes professionnelles. Ce dĂ©-partement ministĂ©riel prĂ©voit en outre de construire une citĂ© des mĂ©tiers et des villages artisanaux pour renforcer la visibilitĂ© des produits artisanaux locaux. 482.929 personnes exercent le mĂ©tier d’artisans en tant qu’activitĂ© principale Ă  Madagascar, d’aprĂšs le recensement

rĂ©alisĂ© par l’Instat. Pour le Mica, « La filiĂšre artisanat contribue largement Ă  la rĂ©duction du taux de chĂŽ mage dans le pays ».

Artisanat : 10 millions d’euros de recettes d’exportation en 2020RIANA R. | LES NOUVELLES | 15 JUIN 2021

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MALMENÉE, mais la tĂȘte gardĂ©e haute. C’est en substance le message essentiel lancĂ© par Ny Fanja Rakotomalala, PDG de la sociĂ©tĂ© Qit Minerals Madagascar (QMM). Le colloque rĂ©gional pour l’Émergence du Sud qui s’est dĂ©roulĂ© Ă  Tolagnaro les 11 et 12 juin, a permis au secteur privĂ© de s’exprimer et Ă  Rio Tinto-QMM de faire connaitre « ses rĂ©alitĂ©s ». La sociĂ©tĂ© Rio-Tinto a prĂ©fĂ©rĂ© le silence depuis la dĂ©cision de l’État de procĂ©der Ă  l’audit de ses comptes, issu de la demande d’une troisiĂšme recapitalisation en novembre 2019.L’État, actionnaire Ă  hauteur de 20% dans le capital de la sociĂ©tĂ© miniĂšre, a dĂ©clarĂ© ne plus pouvoir s’endetter par la recapitalisation de 92 millions de dollars, les prĂ©cĂ©dentes se chiffraient dĂ©jĂ  Ă  77 millions de dollars, mais toutes impayĂ©es. L’État a demandĂ© des dĂ©tails sur la partie financiĂšre, les investissements, l’organisation en gĂ©nĂ©ral, les questions de dividendes qui n’ont jamais Ă©tĂ© partagĂ©es, et l’annonce des bĂ©nĂ©fices rĂ©els, avant de prendre une dĂ©cision qui devait ĂȘtre connue dans les vingt-quatre mois suivant la demande de recapitalisation. Le ministĂšre des Mines a annoncĂ© le recrutement d’un cabinet d’audit pour

le faire, mais dont le processus n’a pas encore abouti. Le contrat reliant des deux parties expire en outre en 2023.En attendant, la sociĂ©tĂ© dit amĂ©liorer sa production annuelle d’ilmĂ©nite partant de 470 000t actuellement Ă  700 000t trĂšs prochainement.Ouverture« Quatre conditions majeures ont Ă©tĂ© exigĂ©es au dĂ©but de l’implantation du projet. La disponibilitĂ© rĂ©elle et la qualitĂ© des produits, des lois et textes juridiques rĂ©gissant et garantissant le projet, l’inclusion du projet dans le Programme rĂ©gional de dĂ©veloppement de la rĂ©gion Anosy, et la mise en place d’un organisme indĂ©pendant qui scrute les impacts Ă©conomiques et sociaux du projet et enfin la transparence Ă  travers l’EITI» a expliquĂ© le PDG de QMM.En douze ans d’activitĂ©s, la sociĂ©tĂ© dit

ne pas regretter d’avoir investi dans l’exploitation d’ilmĂ©nite de Mandena. « MalgrĂ© les nombreux dĂ©fis et diverses difficultĂ©s que rencontre QMM, le projet vaut le coĂ»t. Deux mille emplois directs et onze mille emplois induits. Et nous avons enregistrĂ© une performance financiĂšre. Nos produits sont parmi les meilleurs dans le monde et malgrĂ© la rude concurrence avec l’Australie, l’AmĂ©rique du Nord, l’Afrique, l’ilmĂ©nite de Fort-Dauphin est trĂšs bien perçue en Chine », rassure-t-il devant le Premier ministre, des membres du gouvernement, des parlementaires et les invitĂ©s Ă  la confĂ©rence. En dernier clin d’Ɠil, il a Ă©tĂ© annoncĂ© que des projets d’exploitation d’énergie solaire et Ă©olienne par QMM, respectivement de 12Mw et de 8Mw sont prĂ©vus pour amĂ©liorer l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© de la ville de Tolagnaro. La compagnie a parlĂ© de l’existence de 500ha de forĂȘt pour restaurer l’environnement touchĂ© par l’exploitation. Enfin, le ministre de l’Économie, dans son intervention, a proposĂ© de transformer le port d’Ehoala en port franc. Ce que QMM n’a pas refusĂ©.

Projet minier – Clin d’Ɠil de Rio Tinto-QMM à l’ÉtatMIRANA IHARILIVA | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 15 JUIN 2021

Le PDG du projet d’extraction d’ilmĂ©nite dans l’Anosy a participĂ© au colloque rĂ©gional pour l’Émergence du Sud.

Ny Fanja Rakotomalala, PDG de QMM, a fait partie des panelistes du secteur privé dans la région Anosy.

Les dirigeants de la Jirama ont rencontrĂ© les associations de protection des consommateurs afin de prĂ©senter le nouveau tarif Optima, opĂ©rationnel depuis le dĂ©but du mois.A l’issue de la rencontre qui s’est dĂ©roulĂ©e le 14 juin, une convention de partenariat a Ă©tĂ© signĂ©e entre la Jirama et quatre associations de protection des consommateurs.La nouvelle grille tarifaire et ses enjeux sur l’avenir de la compagnie d’eau et d’électricitĂ© ont Ă©tĂ© expliquĂ©s Ă  cette

occasion. Le PCA de la sociĂ©tĂ©, Solo Andriamanampisoa, a no tamment mis l’accent sur « les efforts entrepris par la Jirama en vue de son redressement financier ». Egalement prĂ©sent Ă  cette rencontre, le directeur gĂ©nĂ©ral de la compagnie Vonjy Andriamanga a prĂ©sentĂ© d’autres projets en cours permettant d’amĂ©liorer les services proposĂ©s aux usagers. Il s’agit notamment des travaux de rĂ©habilitation des conduites d’eau dans la capitale, le lancement des branchements Mora


Vonjy Andriamanga a Ă©galement annoncĂ© la mise en service imminente de Mandroseza II d’une capacitĂ© de 43.000 m3 par jour.

Le programme « Etoiles montantes » de la Star compte quatre nouveaux bĂ©nĂ©ficiaires. Ils viennent s’ajouter aux sept aĂźnĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires d’avant. Ce programme vise Ă  la fois Ă  rĂ©compenser l’excellence scolaire des enfants et soutenir les parents collaborateurs de la Star dans la prise en charge des frais universitaires de leurs enfants.AprĂšs avoir brillamment rĂ©ussi le baccalaurĂ©at session 2020 avec une mention « Bien » ou « TrĂšs bien » et au terme des diffĂ©rentes Ă©tapes de sĂ©lection en interne, ces quatre mĂ©ritants bĂ©nĂ©ficient des primes et/ou des bourses offertes par la Star cette annĂ©e. L’entreprise souhaite ainsi promouvoir la valeur du travail et du mĂ©rite auprĂšs de ces jeunes diplĂŽmĂ©s et affirme son engagement auprĂšs de ces

derniers en les encourageant Ă  poursuivre leurs objectifs de vie. La Star continue Ă©galement d’accompagner et soutenir les sept aĂźnĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires du programme Etoiles montantes afin de les pousser Ă  toujours se surpasser jusqu’à la fin de leur cursus en Master 2. En tant qu’entreprise responsable, la Star tient Ă  apporter sa contribution afin que les jeunes qui seront les acteurs du dĂ©veloppement de demain, puissent rĂ©aliser leur rĂȘve et assurer ainsi un avenir meilleur pour le pays. La cĂ©rĂ©monie officielle de prĂ©sentation de ces nouvelles Etoiles montantes a eu lieu le vendredi 11 juin au siĂšge de la Star en prĂ©sence de Fame nontsoa Rakotomalala, directeur des Ressources humaines, les parents des bĂ©nĂ©ficiaires ainsi que les aĂźnĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires du programme.

Jirama: le tarif Optima, présenté aux consommateursRIANA R. | LES NOUVELLES | 16 JUIN 2021

Etoiles montantes de la Star: promouvoir la valeur du travail et du mérite ARH. | LES NOUVELLES | 16 JUIN 2021

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« Faire de 2021 une annĂ©e de performance aprĂšs une annĂ©e 2020 catastrophique ». C’est le principal objectif d’Ambatovy, l’industrie miniĂšre spĂ©cialisĂ©e dans la production de nickel et de cobalt, pour cette annĂ©e de production. Cette industrie a effectivement repris la production le 23 mars dernier, presque une annĂ©e aprĂšs la mise en arrĂȘt, pour raison d’entretien et de maintenance, de sa mine situĂ©e Ă  Moramanga et de son usine Ă  Toamasina. Et avec les perspectives encourageants du marchĂ©, et ce, malgrĂ© la pandĂ©mie de coronavirus, Ambatovy entend bien en profiter pour soutenir son redĂ©marrage.Le marchĂ© des vĂ©hicules Ă©lectriques est en pleine expansion depuis l’annĂ©e derniĂšre, principalement en Europe, grĂące aux mesures de soutien gouvernemental Ă  l’endroit du marchĂ© de l’automobile en cette pĂ©riode de pandĂ©mie. « L’an dernier, la vente de vĂ©hicules Ă  recharge Ă©lectrique dans l'UE a augmentĂ© de 169,7 %, soit 1 045 831 unitĂ©s. Ainsi, le volume de vente des voitures Ă©lectriques a reprĂ©sentĂ© 10,5 % de celui des voitures particuliĂšres dans l’UE, contre seulement 3 % en 2019. En parallĂšle, la vente de vĂ©hicules hybrides a progressĂ© de 59,4 %, soit 1 182 792 unitĂ©s », dĂ©taille un mĂ©dia international. Ce marchĂ© est en croissance rapide, surtout au vu des enjeux environnementaux. Comme l’industrie des vĂ©hicules Ă©lectriques est un grand consommateur de nickel et de cobalt, cela ne prĂ©sage que de bonnes nouvelles pour les activitĂ©s d’Ambatovy. « A mesure que la demande de voitures Ă©lectriques augmente, les acheteurs voudront s’assurer que le nickel et le cobalt proviennent de sources responsables et sont produits de maniĂšre durable. Ambatovy est en trĂšs bonne

position pour le dĂ©montrer », se rĂ©jouit Stuart Macnaughton, prĂ©sident d’Ambatovy.MĂȘme si les efforts sont concentrĂ©s aujourd’hui sur la prĂ©paration du redĂ©marrage de la compagnie, Ambatovy reste toujours engagĂ©e dans la dĂ©marche de durabilitĂ©.« Nous avons une exploitation trĂšs complexe qui permet la production de nickel et de cobalt de haute qualitĂ© et purs Ă  99,9 %. Seuls quelques projets de nickel et de cobalt latĂ©ritiques en produisent avec cette qualitĂ© », renchĂ©rit le premier responsable de l’industrie miniĂšre. De ce fait, les produits d’Ambatovy sont tout Ă  fait adaptĂ©s Ă  la fabrication de batteries pour les vĂ©hicules Ă©lectriques. La compagnie s’adaptera ainsi au fur et Ă  mesure de l’évolution du marchĂ©.

Du nickel et du cobalt pour les voitures Ă©lectriques : Ambatovy en trĂšs bonne positionROVA RANDRIA | LA VÉRITÉ | 16 JUIN 2021

Un nouvel investissement de 17 millions d’euros sur la centrale d’Ambatolamy. La Jirama et la sociĂ©tĂ© Green Yellow viennent de signer un nouvel accord portant sur l’extension de la centrale solaire.Cette derniĂšre affiche actuel lement une capacitĂ© de 20 MWc. Et, le projet d’extension doublera sa capacitĂ© pour atteindre 40 MWc. Les travaux ont dĂ©marrĂ© dĂ©but juin 2021, avec une mise en service d’ici la fin de l’annĂ©e.D’aprĂšs la Jirama, cette nouvelle extension permet de rĂ©duire de maniĂšre significative les coĂ»ts de production dans le cadre de son plan de redressement. Elle appuie davantage le projet de transition Ă©nergĂ©tique de la compagnie.Les acteurs financiers qui ont supportĂ© la premiĂšre phase du projet ont unanimement annoncĂ© leur intention de participer au financement de cette seconde phase, selon le groupe Axian, actionnaire principal de Green Yellow Madagascar. Ces partenaires sont, entre autres, la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, Guarant Co, la branche « garantie » de la sociĂ©tĂ© Private infrastructure development group (PIDG) et l’Afri can guarantee

fund, mais aussi la BMOI ainsi que la BNI Madagascar.Pour rappel, cette centrale a fait l’objet d’un refinancement de 16,2 millions d’euros en octobre 2020. Le groupe Axian en a acquis 51% des parts dans la structuration de cette transaction.Energie propre. Pour Hassanein Hiridjee, PDG du groupe Axian, « Cette extension de la centrale d’Ambatolampy s’inscrit pleinement dans nos objectifs d’augmenter l’accĂšs Ă  l’énergie, en produisant une Ă©nergie propre et

durable pour la population malagasy ».La centrale d’Ambatolampy s’étend sur une superficie de 28 hectares. Elle est composĂ©e de 73.000 panneaux photovoltaĂŻques actuellement.Elle alimente prĂšs de 50.000 mĂ©nages connectĂ©s sur le RĂ©seau interconnectĂ© d’Antananarivo (Ria), ainsi que des zones industrielles de la capitale et de la ville d’Antsirabe. La production des 20 MW supplĂ©mentaires nĂ©cessite l’installation de 70.000 autres panneaux solaires sur le site.

Centrale solaire d’Ambatolampy: la capacitĂ© sera doublĂ©e d’ici la fin de l’annĂ©eRIANA R. | LES NOUVELLES | 16 JUIN 2021

La capacitĂ© de la station photovoltaĂŻque d’Ambatolampy devrait doubler d’ici la fin de l’annĂ©e. La Jirama et la sociĂ©tĂ© Green Yellow Madagascar ont signĂ© l’accord d’extension de la centrale solaire. Les travaux dĂ©butent Ă  partir de ce mois.

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Atallah ArlĂšne Lualdi Maire de la commune rurale d’Ankaramena et en mĂȘme temps Ă©leveuse de bovins ne sait plus sur quel pied danser. Elle en a visiblement assez des complications provoquĂ©es par la multitude de paperasserie Ă  obtenir et Ă  remplir pour la fiche individuelle de bovidĂ© (FIB) , le sĂ©same pour permettre d’exercer le mĂ©tier d’éleveur.Magouilles. La rencontre organisĂ©e entre des autoritĂ©s communales et des Ă©leveurs de la RĂ©gion AnĂŽsy d’une part et le MinistĂšre de l’Agriculture et de l’Elevage reprĂ©sentĂ© par le Directeur GĂ©nĂ©ral de l’Elevage Tsiry Andriamahatola Lezoma de l’autre, Ă©tait une occasion pour cette Ă©lue de dĂ©noncer, une fois de plus les inconvĂ©nients du traditionnel circuit FIB. Mara Jean Paul, un autre participant Ă  cette rĂ©union, lui, dĂ©nonce les magouilles qui tournent autour du FIB. « A pratiquement toutes les Ă©tapes du circuit, on est obligĂ© de payer pour obtenir le FIB. Et encore, il nous faut dans certains cas obtenir un document complĂ©mentaire », se plaint-il. Pire, la diffĂ©rence de dialecte entre certaines localitĂ©s peut fausser les donnĂ©es. Par exemple, entre deux localitĂ©s la dĂ©nomination de la couleur du zĂ©bu entre « lemainty et lemaitso » peut porter Ă  confusion. En somme, le systĂšme actuel basĂ© sur la paperasserie et une dĂ©marche administrative excessivement lourde est appelĂ©e Ă  disparaĂźtre et les autoritĂ©s communales et les Ă©leveurs prĂ©sents lors de cette rĂ©union ont Ă©tĂ© immĂ©diatement conquis par le nouveau systĂšme de traçabilitĂ© prĂ©sentĂ© lors de cette sĂ©ance.InĂ©dite. Une dĂ©marche inĂ©dite qui a

permis Ă  ces Ă©leveurs de s’imprĂ©gner des rĂ©glementations de l’élevage en gĂ©nĂ©ral et de la filiĂšre bovine en particulier. Et surtout d’en apprendre un peu plus sur le projet LITS ou Livestock Identification and Trace-back System (LITS). Un projet de mise en place d’un systĂšme d’identification et de traçabilitĂ© du bĂ©tail, plus particuliĂšrement pour le cheptel bovin. AprĂšs une brĂšve prĂ©sentation des textes rĂ©glementaires sur la filiĂšre bovine, le Directeur GĂ©nĂ©ral de l’Elevage a insistĂ© sur la prĂ©sentation du projet LITS un systĂšme d’identification et de traçabilitĂ© infalsifiable basĂ© sur la mise en place de boucles et de puces Ă©lectroniques sur les bovins. Le projet pilote concerne 100.000 tĂȘtes de bovidĂ©s dans les rĂ©gions Ihorombe, Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana. L’objectif principal Ă©tant de sĂ©curiser complĂštement la filiĂšre et d’accĂ©lĂ©rer les procĂ©dures, grĂące Ă  la digitalisation. Ce qui a surtout intĂ©ressĂ© les Ă©leveurs et les autoritĂ©s qui ont participĂ© Ă  cette rencontre, c’est cette idĂ©e d’abandonner la version papier de la fiche individuelle de bovidĂ©s. Par ailleurs, ces Ă©leveurs se sont rĂ©jouis du fait que les boucles qui seront utilisĂ©es dans ce projet sont de plus petite taille et plus lĂ©gĂšres.

En effet, les boucles qui sont utilisĂ©es actuellement prĂ©sentent l’inconvĂ©nient d’ĂȘtre lourdes et blessent les oreilles des bƓufs quand ces derniers sont utilisĂ©s pour le travail des champs. Ce qui, d’aprĂšs les paysans, entraĂźne une baisse de la valeur marchande des bovidĂ©s.Incontournable. A propos de valeur marchande justement, l’autre grand intĂ©rĂȘt de ce projet LITS est la professionnalisation de la filiĂšre bovine afin de parvenir Ă  un Ă©levage tournĂ© vers l’exportation. Et partant de permettre aux paysans de gagner beaucoup plus de revenus. Or, pour pouvoir exporter, la traçabilitĂ© est incontournable car tous les importateurs de bovidĂ©s dans le monde l’exigent. A noter que le projet LITS qui est financĂ© par la SociĂ©tĂ© FinanciĂšre Internationale du groupe de la Banque Mondiale, va de paire avec d’autres initiatives du gouvernement malagasy Ă  travers le ministĂšre de l’Agriculture et de l’Elevage. On peut citer, entre autres, le projet de croisement des bovidĂ©s du Sud avec d’autres races malagasy de qualitĂ© comme le Renintelo ou le Manjan’i Boina. Par ailleurs, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a dĂ©jĂ  annoncĂ© l’importation de 100.000 semences de la race Limousine pour un croisement avec les bovins de race locale. En tout cas, cette dĂ©marche de prĂ©sentation et de dĂ©bats avec les autoritĂ©s et les Ă©leveurs locaux a le mĂ©rite d’avoir mis ces derniers au parfum de ce projet qui est appelĂ© Ă  rĂ©volutionner la filiĂšre bovine dans le Grand Sud, cette rĂ©gion si chĂšre au PrĂ©sident de la RĂ©publique qui vient de lancer le programme Emergence Sud Madagascar.

Traçabilité des bovidés : Les paysans conquis par le projet LITSMIRANA IHARILIVA | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 15 JUIN 2021

Indispensable. La digitalisation est devenue une nĂ©cessitĂ© pour permettre Ă  la filiĂšre bovine, un des Ă©lĂ©ments-clĂ© de l’économie du Grand Sud en particulier de Madagascar en gĂ©nĂ©ral de se dĂ©velopper. Une digitalisation qui conquit visiblement les paysans qu’il faut sensibiliser davantage.

La Maire de la Commune rurale d’Ankaramena a dĂ©montrĂ© les inefficacitĂ©s de paperasserie dans le circuit de commercialisation de la filiĂšre bovine.

Les usagers disposent dĂ©sormais de 15 jours pour Ă©changer les anciens billets de banque auprĂšs des guichets de la Banky foiben’i Mada ga sikara (BFM). Actuellement, les billets Ă©mis par cette institution en 2017 sont les seuls billets ayant cours lĂ©gal sur le territoire malagasy. Dans une communication faite une nouvelle fois cette semaine, la BFM rappelle au public que les Ă©changes des anciens billets « de type 2003-2004, dont le cours lĂ©gal a pris fin le 31 dĂ©cembre 2019, s’effectuent

encore auprĂšs des guichets de BFM uniquement jusqu’au 30 juin 2021 ». Elle prĂ©cise Ă©galement que ces billets sont Ă©changeables auprĂšs des guichets de BFM (Ambaton dra zaka, Antalaha, Sambava, Antananarivo, An tsi rabe, Antsiranana, Fiana ran tsoa, Mahajanga, Manaka ra, Ma roan tsetra, Miarinarivo, Mo rondava, Nosy Be, Tao lagna ro, Toamasina et To liara).La banque centrale tient notamment Ă  souligner que les valeurs des nouveaux et anciens billets sont identiques et

les Ă©changes sont totalement gratuits. La prĂ©sentation d’une carte nationale d’identitĂ© valide est la seule condition d’échange demandĂ©e.

Billets de banque: Echange possible jusqu’au 30 juinARH. | LES NOUVELLES | 16 JUIN 2021

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Miser sur la qualitĂ©. C’est sur ce leitmotiv que la campagne de vanille pour la RĂ©gion d’Anosy a Ă©tĂ© lancĂ©e avant-hier dans la Commune de Mahatalaky. Selon un producteur local, « la plateforme d’Anosy ne peut pas encore rivaliser avec les autres en terme de qualitĂ© dans la mesure oĂč elle n’a Ă©tĂ© remise en marche que depuis quelques annĂ©es. Cependant, il s’agit pour nous de garder la qualitĂ© qui a fait notre renommĂ©e, et cela de maniĂšre Ă  entamer une campagne fructueuse ».La Plateforme rĂ©gionale de concertation et de pilotage de la filiĂšre vanille ou PRCP Anosy a Ă©tĂ© relancĂ©e en 2018. La RĂ©gion prĂ©sente une potentialitĂ© non nĂ©gligeable d’au moins 50 tonnes de vanille verte, soit quelque 15 tonnes de produits exportables par an, selon le rĂ©sultat des observations effectuĂ©es lors de cette relance de la plateforme. Pour cette RĂ©gion, la mise en place d’un projet de partenariat avec l’ONG Sahanala a permis Ă  260 producteurs de vanille de trouver preneur pour leur rĂ©colte. L’idĂ©e Ă©tant de maintenir la qualitĂ© de production tout en recherchant de nouveaux dĂ©bouchĂ©s

dans un esprit de durabilitĂ©.ConvaincanteSelon notre producteur, « La premiĂšre campagne "test" de l’annĂ©e derniĂšre, pour 1,5 tonnes de vanille verte, a Ă©tĂ© trĂšs convaincante en terme de qualitĂ© avec 80 % de gousses longues, chacune mesurant 11cm avec un taux de vanilline moyen de 2,2 ». GrĂące Ă  ce partenariat avec l’ONG, l’augmentation de la demande en produit agricole au niveau local sera aussi un levier Ă©conomique pour ce futur bassin de production. Connu pour ĂȘtre l’un des principaux exportateurs de vanille en agriculture biologique et commerce Ă©quitable, l’ONG Sahanala compte Ă©galement

s’ouvrir Ă  d’autres productions dans la RĂ©gion comme celle de baie rose, une autre opportunitĂ© pour amĂ©liorer la rĂ©silience des producteurs.Dans ces partenariats, les producteurs sont actionnaires de l’entreprise Sahanala. Pour ce faire, l’installation d’une usine de transformation est envisagĂ©e en dehors des zones de commercialisation habituelles, de quoi rĂ©jouir les producteurs de ces Communes rurales. Mais en attendant, la prĂ©paration de la vanille pour cette campagne s’effectuera comme l’annĂ©e derniĂšre, notamment sur le site d’Ampasimena, dans le bureau de l’unitĂ© de gestion de l’aire protĂ©gĂ©e et au plus prĂšs des producteurs. En somme, pour cette annĂ©e, la RĂ©gion d’Anosy enregistre ces quelque 200 producteurs, une production estimative de 1,5 tonne de vanille verte pour la zone nord de la RĂ©gion, ainsi qu’une majoritĂ© de parcelles jeunes encore non productives. Et dans cette mĂȘme optique de dĂ©veloppement de la filiĂšre, Sahanala s’impose comme objectif d’atteindre 56 tonnes de vanille verte pour 650 producteurs d’ici 5 ans.

Les travaux d’infrastructures routiĂšres se multiplient Ă  travers la Grande-Ăźle. Alors que plusieurs projets de reconstruction et de rĂ©fection de routes sont entrepris en grand nombre, depuis les deux derniĂšres annĂ©es, d’autres travaux sont en lancement dans le sud, selon le calendrier publiĂ© par le MATP (MinistĂšre de l’AmĂ©nagement du Territoire et des Travaux Publics). Dans les rĂ©gions Androy et Anosy, il s’agit des routes nationales 10, 12 et 13. « Pour la RN13, les travaux sur l’axe Betroka – Ihosy commenceront au mois d’aoĂ»t 2021, et sur l’axe Taolagnaro – Ambovombe au mois d’octobre 2021. Les travaux sur la RN12A, notamment sur l’axe Taolagnaro – Vangaindrano, ainsi que le pont d’Ebakiky et Manambondro, seront Ă©galement lancĂ©s en octobre.

Enfin, entre Andranovory et Ampanihy, sur la RN10, les travaux dĂ©buteront en mai 2022 », a indiquĂ© le ministĂšre. A noter que dans le secteur des travaux publics, le grand Sud de Madagascar est choisi comme prioritaire, pour les travaux de construction et de rĂ©habilitation des routes. Trois grands projets sont actuellement en cours, sur cette partie, notamment le Projet PACFC (Projet d’AmĂ©nagement de Corridors et de Facilitation de Commerce), le Projet PACT (Projet d’Appui Ă  la ConnectivitĂ© des Transports) et le projet de rĂ©habilitation de la RN13.FinancementsPlusieurs partenaires de dĂ©veloppement sont engagĂ©s dans les projets de rĂ©habilitation d’infrastructures routiĂšres, dans le sud. Outre la RN9,

la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD) prend Ă©galement la rĂ©habilitation d’une partie de la RN12A, reliant Taolagnaro Ă  Vangaindrano. Une autre partie de cette mĂȘme route nationale est prise en charge par la Banque Mondiale, Ă  travers le projet PACT. En ce qui concerne la RN13, le projet est financĂ© par l’Union EuropĂ©enne, pour l’axe Taolagnaro – Ambovombe. Par ailleurs, l’Etat Malagasy a Ă©galement investi 9 milliards Ariary pour la rĂ©habilitation du tronçon reliant Ihosy Ă  Betroka. Enfin, sur la RN10 reliant Ampanihy Ă  Ihosy, la rĂ©habilitation est Ă©galement priorisĂ©e par l’Etat, avec un financement de la Banque Mondiale Ă  hauteur de 400 millions USD, dont 200 millions USD allouĂ©s au tronçon Andranovory – Ampanihy.

FiliĂšre vanille - La RĂ©gion d’Anosy reprend du poil de la bĂȘteHARY RAKOTO | LA VÉRITÉ | 16 JUIN 2021

Routes nationales : Le calendrier des travaux dans le grand Sud, publié par le MATPANTSA R. | MIDI MADAGASIKARA | 16 JUIN 2021

Le traçage de la voirie sur la future nouvelle ville Tanamasoandro à Tsimahabeomby Imerintsiatosika a débuté hier. Le vice-ministre en charge des nouvelles villes, Angelo Zasy, a été sur place pour lancer les travaux. AprÚs le début de la construction des 240

logements sur le quartier de transition entre l’actuelle ville d’Imerintsiatosika et Tanamasoandro, les travaux sur ce projet prĂ©sidentiel se poursuivent par la construction de la voirie.Angelo Zasy a Ă©galement avancĂ© que l’actuelle citĂ© administrative d’Anosy

sera entiĂšrement dĂ©localisĂ©e vers la nouvelle ville. Quant aux logements, « Des ajustements du prix de vente des futurs logements sont en cours. La ville a une capacitĂ© de plus de 50.000 logements », d’aprĂšs toujours le vice-ministre.

Nouvelle ville : début des tracés sur TanamasoandroRIANA R. | LES NOUVELLES | 17 JUIN 2021

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Un accord de coopĂ©ration Ă©conomique et technique entre le gouvernement de la RĂ©publique de Madagascar et le gouvernement de la RĂ©publique Populaire de Chine a Ă©tĂ© actĂ© au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, mardi dernier. Il concerne un don sans contrepartie d’un montant 90 000 000 de Yuans, soit l’équivalent de 53 milliards d’ariary, qui servira Ă  financer des projets Ă  dĂ©terminer par les deux gouvernements. Ce don vise Ă  soutenir les efforts du gouvernement malgache dans le cadre de la reprise Ă©conomique post-Covid-19.

Pour le Chef de la diplomatie malgache, le ministre Djacoba Oliva Tehindrazanarivelo, le soutien de la Chine Ă  Madagascar «mĂ©rite d’ĂȘtre saluĂ© car il vient en appui aux efforts du gouvernement malgache dans la mise en Ɠuvre de projets structurants et concrets en faveur de l’amĂ©lioration

de la vie quotidienne de la population malagasy et d’un dĂ©veloppement durable et partagĂ© de Madagascar».Dans son discours, SEM Guo Xiaomei, ambassadeur de la RĂ©publique populaire de Chine a soulignĂ© que « la Chine reste aux cotĂ©s de Madagascar dans la mise en Ɠuvre de l’IEM du prĂ©sident Rajoelina Ă  travers la mise en chantier des projets de coopĂ©ration Ă©conomique et technique dans les domaines des infrastructures, de la santĂ© publique, de l’éducation et de la lutte contre la covid-19 pour un rĂ©sultat Ă©conomique et social positif ».

La RĂ©publique d’Iran compte renforcer les Ă©changes avec le gouvernement malagasy. Le chargĂ© d’affaires de son gouvernement Ă  Madagascar, Ali Bakhshi Hassan, annonce que ce pays est « ouvert au dialogue » pour de futures coopĂ©rations bilatĂ©rales.La mission diplomatique iranienne est prĂ©sente Ă  Madagascar depuis maintenant 40 ans. Les Ă©changes entre les deux pays sont toutefois restĂ©s timides. « Madagascar peut tirer des expĂ©riences iraniennes dans les secteurs de l’agriculture, la pĂȘche, la mĂ©decine et la construction. De plus, l’Iran a 15 pays voisins. AccĂ©der au marchĂ© iranien qui compte actuellement 83 millions de populations ouvrira Madagascar Ă 

d’autres marchĂ©s allant jusqu’à 300 millions de consommateurs », prĂ©cise le chargĂ© d’affaires Ă  Mada gascar. Il rajoute que ce pays prĂ©sente un fort potentiel pour les produits malagasy, entre autres le cafĂ©, le cacao, la vanille et l’arachide.Sur ce point, les exportations des produits de rente malagasy vers l’Iran ont un avenir. Le premier containeur de cannelle malagasy vient de partir vers ce pays rĂ©cemment. Il en est de mĂȘme pour le convoi de vanille et d’arachide.Ces exportations devront servir d’échantillons pour faire dĂ©couvrir les produits de la Grande Ăźle aux consommateurs iraniens. L’Iran souhaite Ă©galement renforcer la coopĂ©ration

avec Madagas car dans d’autres secteurs, tels que le tourisme. « Nous prĂ©voyons d’amener des personnels du mĂ©dia iranien Ă  Madagascar pour voir le potentiel touristiques du pays », enchaĂźne Ali Bakhshi Has san. Avant d’ajouter que des investisseurs iraniens « envisagent Ă©galement de venir ici ».

Pari rĂ©ussi pour les organisateurs. Un mois aprĂšs son lancement, l’eFIM, la version en ligne de la Foire internationale de Madagascar (FIM) enregistre dĂ©jĂ  plus de 25 000 visiteurs issus des quatre coins du globe. « En effet, grĂące Ă  la nouvelle technologie, nous pouvons aujourd’hui Ă©tablir une cartographie des visiteurs internationaux de notre plateforme. Nous savons que des acteurs Ă©conomiques de l’Allemagne, du Canada, des Comores, de Maurice ou encore de DubaĂŻ et de Singapour sont passĂ©s par l’eFIM. En tout, une quinzaine de pays sont concernĂ©s. Une prouesse absolument inĂ©dite et inĂ©galĂ©e par n’importe quel Ă©vĂ©nement Ă©conomique Ă  Madagascar et dans la rĂ©gion indianocĂ©anique », se rĂ©jouit Michel D. Ramiaramanana, prĂ©sident du comitĂ© d’organisation de la FIM, en dressant un bilan provisoire de l’eFIM.Cet intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  l’égard de la plateforme de la FIM l’a ainsi poussĂ© Ă  Ă©largir ses horizons et Ă  devenir une plateforme multilingue. Pour conforter

la structure et le positionnement international de l’eFIM, la plateforme numĂ©rique et traduite en huit langues Ă  savoir l’Allemand, l’Anglais, le Chinois, l’Espagnol, le Français, l’Italien, le Malagasy, le Portugais, proposant ainsi des perspectives et des ouvertures sur de nombreux marchĂ©s. Cet engouement des visiteurs contribue ainsi Ă  l’objectif de « Madagascar ouvert au monde

». « De plus, la tendance exportatrice reste le fondement d’une Ă©conomie de l’émergence, tout en favorisant le maintien voire le renforcement de l’ariary face aux devises Ă©trangĂšres », rajoute ce responsable.RĂ©tablir la balance du commerce extĂ©rieur en faveur de Madagascar reste actuellement un objectif macroĂ©conomique Ă  atteindre.

Reprise post-covid : 53 milliards Ariary de la ChineVELO GHISLAIN | MA-LAZA | 17 JUIN 2021

Coopération malgacho-iranienne : plusieurs marchés à exploiterRIANA R. | LES NOUVELLES | 17 JUIN 2021

Foire internationale de Madagascar - DĂ©jĂ  25 000 visiteurs sur la plateforme eFIMROVA RANDRIA | LA VÉRITÉ | 17 JUIN 2021

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Les dĂ©putĂ©s ont eu la primeur du Projet de loi de finances rectificative, PLFR. Une procĂ©dure tout Ă  fait logique et normale. L’actuelle session des parlementaires est baptisĂ©e, Ă  juste titre, budgĂ©taire. Des pensionnaires du palais de la dĂ©mocratie Ă  Tsimbazaza ont alors dĂ©voilĂ© quelques traits essentiels du PLFR, cette fois-ci conçu et Ă©laborĂ© sous la supervision du Fonds monĂ©taire international, FMI. Qui ne tarderait pas Ă  envoyer ses Ă©missaires pour l’habituelle Ă©valuation semestrielle ou trimestrielle. Ainsi, selon des bribes d’informations recueillies chez des dĂ©putĂ©s, les secteurs sociaux – Ă©ducation nationale, eau, hygiĂšne et assainissement, santĂ© publique, population et promotion des femmes ont obtenu 60 milliards d’ariary supplĂ©mentaires. Cette gĂ©nĂ©rositĂ© est- elle conforme Ă  l’une des recommandations du FMI qui s’attend Ă  des allocations plus consĂ©quentes Ă  ces domaines qu’il juge prioritaire? Un de ses experts a remarquĂ© que l’éducation nationale ne bĂ©nĂ©ficie que 15% du budget gĂ©nĂ©ral.AvancĂ©e majeure. Alors que le minimum requis serait de 20%. Ces quatre prĂ©occupations longtemps dĂ©laissĂ©es au profit d’autres futilitĂ©s n’ont qu’une miette du PIB. 4 Ă  5%. Ce qui a toujours scandalisĂ© les activistes de la sociĂ©tĂ© civile, toujours trĂšs critiques Ă  l’encontre des projets de loi de finances, initiale ou rectificative, qu’importe. Ils vont tenir ce jour une confĂ©rence de presse.Notre source ajoute aussi que les financements grands projets pour extirper les populations de l’engrenage de la famine des rĂ©gions Androy et Anosy, dĂ©cidĂ©s lors du Colloque de la semaine passĂ©e, seraient dĂ©jĂ  inclus dans les dĂ©penses d’investissement public du PLFR. Ce qui constitue une avancĂ©e majeure. L’expression « gouverner c’est prĂ©voir »

trouve ici sa vraie signification. Au sens noble de l’expression.Sur un plan plus global, le taux de croissance de l’économie en termes rĂ©els du PIB atteindrait les 4,3%. Contre 4,5 pour les prĂ©visions originelles. Le PLFR a ainsi abondĂ© dans les convictions du Premier ministre Christian Ntsay lors de son rapport de l’exercice 2020 devant les dĂ©putĂ©s. Il reste Ă  savoir comment rĂ©aliser une telle performance. AprĂšs une rĂ©gression de 3,2% l’an passĂ©. Les activitĂ©s touristiques, par exemple, une des mamelles nourriciĂšres de cette croissance, n’ont pas encore repris, Ă  cause de la fermeture des frontiĂšres aĂ©riennes. La clientĂšle locale ne peut pas substituer aux apports financiers apportĂ©s par les visiteurs Ă©trangers. Les bailleurs de fonds, moins emballĂ©s que ceux qui ont « enfantĂ© » ce PLFR, misent sur une progression de 2 Ă  3,2%. Suivant les traditionnelles rĂšgles prudentielles

Projet de loi de finances rectificative – 60 milliards d’ariary de plus pour le socialERIC RANJALAHY | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 17 JUIN 2021

Le ministre des Finances Richard Randrimandrato.

Parmi les nouvelles activitĂ©s, des opĂ©rations de cabotage national pour les navires battant pavillon malagasy au niveau du port d’Ehoala. La concrĂ©tisation du projet est en cours et en attente de la validation de l’autoritĂ© de tutelle Ă  savoir l’Agence portuaire, maritime et fluviale (APMF) et, dans cette mĂȘme optique, la mise en place d’une tarification en ariary est actuellement Ă  l’étude.L’objectif est, entre autres, de soutenir le dĂ©veloppement rĂ©gional en facilitant les flux de marchandises qui existent notamment entre ports malagasy, en l’occurrence Ehoala et Toamasina. Un quai bien distinct a d’ailleurs dĂ©jĂ  Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© au cƓur du port afin d’accueillir les opĂ©rations de chargement et dĂ©chargement.Le port d’Ehoala ambitionne Ă©galement de devenir un hub dans l’ocĂ©an Indien, autrement dit un port d’éclatement grĂące Ă  son tirant d’eau de 15 mĂštres, le plus profond de la rĂ©gion. Des

marchandises en provenance de l’Asie du Sud-est, par exemple, pourraient y ĂȘtre transbordĂ©es par des navires videurs, pour ensuite ĂȘtre acheminĂ©es vers leur destination finale, notamment dans la zone ocĂ©an Indien et en Afrique.PPN. A noter qu’en raison de la crise sanitaire mondiale, l’arrivĂ©e du dernier bateau de croisiĂšre au port d’Ehoala remonte Ă  2019. Entretemps, l’envoi pour exportation de produits miniers de la rĂ©gion, ainsi que ceux de Qit minerals Madagascar (QMM), n’a pas discontinuĂ©. Pareillement pour l’arrivĂ©e de navires cargos, que ce soit de marchandises conteneurisĂ©es ou en vrac, mais dĂ©sormais conformĂ©ment Ă  un protocole sanitaire rigoureux.Ceux-ci transportent notamment des matĂ©riaux de construction, piĂšces dĂ©tachĂ©es, mais les marchandises qui arrivent le plus rĂ©guliĂšrement au niveau du port sont les produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, dont le riz. Ces PPN sont principalement destinĂ©s

Ă  la consommation rĂ©gionale mais Ă©galement importĂ©s par les organismes interna tionaux qui viennent en aide aux populations du Sud.Enfin, au titre des autres projets en dĂ©veloppement au sein du port figurent l’exploitation du Parc Ehoala, une zone prĂ©amĂ©nagĂ©e de 400 ha oĂč se sont dĂ©jĂ  installĂ©s quelques opĂ©rateurs, mais oĂč d’autres sont encore attendus, ainsi que l’utilisation d’énergies renouvelables (solaire et Ă©olienne de 8 et 12 mĂ©gawatts) dont la construction des infrastructures est prĂ©vue au troi-siĂšme trimestre de cette annĂ©e.

Port d’Ehoala: des opĂ©rations de cabotage national en vueN. R. | LES NOUVELLES | 17 JUIN 2021

La crise du Covid n’a pratiquement pas eu d’impact sur les activitĂ©s du port d’Ehoala, dans la mesure oĂč le transport de marchandises ne s’est jamais interrompu. Ce port – qui a reçu la visite du ministre de l’Economie et des finances lundi, au lendemain du colloque rĂ©gional sur l’Emergence du Sud – compte mĂȘme Ă©largir le champ de ses activitĂ©s.

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L’affaire devrait ĂȘtre rĂ©glĂ©e dans le cadre d’une mĂ©diation selon Jeune Afrique Business +. « Selon un arrĂȘt de la cour d’appel de Paris de dĂ©but mai, dont Jeune Afrique Business + a pris connaissance, les deux sociĂ©tĂ©s aĂ©riennes sont invitĂ©es Ă  s’entendre, « dans le cadre d’une mĂ©diation », d’ici la fin de juin 2021 ».RĂ©trospectiveL’article de Jeune Afrique Business + fait une rĂ©trospective de cette affaire « Le conflit entre les deux transporteurs remonte Ă  2018, Ă  la suite de l’achat par Air Madagascar, en juin 2012, de deux avions Airbus A340 appartenant Ă  Air France. Les deux compagnies s’affrontent depuis trois ans sur le montant rĂ©clamĂ© par le pavillon français au titre de cette transaction. Au cƓur du litige, la question de la propriĂ©tĂ© des appareils en question et les conditions de leur location-vente. Air Madagascar a assignĂ© Air France devant le tribunal de commerce de Paris, le 20 aoĂ»t 2018. Le 17 octobre 2019, ce dernier a dĂ©boutĂ© Air Madagascar et l’a condamnĂ© Ă  payer Ă  Air France « 19 millions d’euros assortis des intĂ©rĂȘts lĂ©gaux Ă  compter du 6 juin 2018 avec anatocisme », et « 60 000 euros au titre du Code de procĂ©dure pĂ©nale ». DĂ©jĂ  en difficultĂ© avec son partenaire stratĂ©gique de l’époque – Air Austral –, Air Madagascar a fait appel dudit verdict dĂšs le 24

octobre 2019. Les deux parties ont prĂ©sentĂ© leurs conclusions respectives fin janvier 2021 pour Air Madagascar et mi-fĂ©vrier 2021 pour Air France. La cour prĂ©sidĂ©e par Edouard Loos a constatĂ© que la quasi-totalitĂ© des piĂšces produites sont en langue anglaise. Les juges ont relevĂ© que les deux contrats de vente contestĂ©s ne sont pas traduits. Il y a donc diffĂ©rentes interprĂ©tations des termes. Aussi, la cour a-t-elle estimĂ© qu’elle devait nĂ©cessairement disposer d’« une traduction de l’intĂ©gralitĂ© des contrats et de leurs avenants sans se limiter aux extraits choisis par les parties ». En attendant, toutefois, « la cour sollicite l’accord des parties [Air France et Air Madagascar] sur le prononcĂ© d’une mĂ©diation [
] avec un dĂ©lai de rĂ©ponse, au plus tard le 30 juin 2021 ». La cour d’appel a ainsi ordonnĂ© le renvoi de l’affaire. À dĂ©faut, prĂ©cise la cour, l’intĂ©gralitĂ© des piĂšces versĂ©es aux dĂ©bats doivent ĂȘtre traduites en langue française non

contestĂ©e pour une audience de mise en Ă©tat programmĂ©e le 6 septembre prochain. À Antananarivo, c’est Mamy Rakotondraibe – par ailleurs DG de la CNAPS –, en sa qualitĂ© de prĂ©sident du conseil d’administration (PCA) d’Air Madagascar, qui sera certainement chargĂ© d’approcher Air France dans cette mĂ©diation. D’autant que la compagnie nationale malgache ne dispose toujours pas d’un directeur gĂ©nĂ©ral Ă  plein temps, en dĂ©pit d’une annonce en ce sens qui Ă©tait attendue fin avril 2021. L’intĂ©rim est assurĂ© depuis mi-janvier 2020 par l’ancien DGA chargĂ© des finances, Hanitra Rasatarinera. Et ce, alors qu’un business plan de relance du transporteur malgache est toujours attendu et qu’un plan de rĂ©duction des effectifs a rĂ©cemment Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© ».TrĂšs difficileQuelque soit l’issue de cette affaire, Air Madagascar se trouve actuellement dans une situation trĂšs difficile. Et l’avenir ne s’annonce pas trĂšs reluisant avec notamment cette compression du personnel qui est devenue incontournable. Par ailleurs, les observateurs voient Ă  travers ce rĂšglement Ă  l’amiable la possibilitĂ© d’une entrĂ©e en lice d’Air France dans le futur de la compagnie aĂ©rienne malgache qui risque de ne plus ĂȘtre
 nationale.

Air France – Air Madagascar : Vers un rùglement à l’amiable du litige qui oppose les deux compagniesR. EDMOND | MIDI MADAGASIKARA | 18 JUIN 2021

Le litige entre Air Madagascar et Air France aboutira-t-il Ă  une solution Ă  l’amiable ? Apparemment, ce sera le cas. En effet, dans un article publiĂ© le 15 juin dernier par Jeune Afrique Business +, il est notamment question d’un Ă©ventuel arrangement entre les deux compagnies. La Cour d’Appel demande aux deux parties de s’entendre. En somme, on s’achemine vers un rĂšglement Ă  l’amiable.

Air Madagascar et Air France sont condamnĂ©es Ă  s’entendre.

Christian Ramarolahy, mi nistre de l’Energie et des hy-dro carbures, n’a pas pu assister Ă  la sĂ©ance plĂ©niĂšre pour le rapport d’exĂ©cution de son dĂ©partement devant les parlementaires, hier. Andry Ramaroson, di recteur gĂ©nĂ©ral de l’énergie au niveau de ce ministĂšre l’a remplacĂ© et a annoncĂ© que le ministre Ă©tait absent « pour raison de santĂ© ».Durant sa prise de parole, le directeur gĂ©nĂ©ral a prĂ©sentĂ© comme rĂ©alisations, l’éclairage public et l’équipement en groupes Ă©lectrogĂšnes des Ă©tablissements de santĂ©.4687 piĂšces d’équipement solaire destinĂ© Ă  l’éclairage public, sont Ă  distribuer dans toutes les rĂ©gions, avec comme prioritĂ©s les sites touristiques, la rĂ©gion Sud de Madagascar et les routes nationales. Andry Ramaroson a invitĂ© les dĂ©putĂ©s Ă  rĂ©cupĂ©rer les Ă©quipements destinĂ©s Ă  leur district respectif auprĂšs du ministĂšre Ă©tant donnĂ© que 1587 kits y sont encore disponibles actuellement.Andry Ramaroson a Ă©galement Ă©voquĂ© la mise en place de huit groupes Ă©lectrogĂšnes au niveau des centres hospitaliers des rĂ©gions Analamanga, Itasy et Alaotra Mangoro afin d’anticiper d’éventuelles coupures de l’électricitĂ©. AprĂšs la

prise de parole de ce responsable, le directeur gĂ©nĂ©ral de la Jirama, Vonjy Andria man ga, a pris le relais pour aborder le cas de la compagnie d’eau et d’électricitĂ©.

MinistĂšre de l’Energie et des hydrocarbures : deux rĂ©alisations prĂ©sentĂ©es Ă  l’AssemblĂ©e nationaleRIANA R. | LES NOUVELLES | 18 JUIN 2021

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Tout dĂ©pend de la technique de production, mais aussi des conditions climatiques. Dans la RĂ©gion de Menabe, le haricot figure parmi les secteurs prioritaires avec le riz et le gros pois. Avec l’appui du ministĂšre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la PĂȘche dans le cadre du projet AD2M (Appui au dĂ©veloppement du Menabe et du Melaky) initiĂ© par le FIDA, le District de Miandrivazo voit alors sa production augmenter Ă  vue d’Ɠil.« Pour la Commune d’Anosimena par exemple, pour un hectare de terrain, les semences sont passĂ©es de 150 kg Ă  seulement 60 kg pour une production de deux tonnes, alors qu’auparavant elle ne dĂ©passait pas les 500 kg. Les nouvelles techniques apprises par les agriculteurs leur ont permis de rĂ©duire de moitiĂ© les semences utilisĂ©es tout en quadruplant leurs productions. Dans ce sens, les dĂ©penses sont aussi rĂ©duites et les revenus plus fructueux », a observĂ© Harivony Ramananjanahary, directeur de dĂ©veloppement agricole au sein du ministĂšre lors d’une descente sur le terrain avec le directeur rĂ©gional et les techniciens du projet AD2M.Ces chiffres sont notamment le rĂ©sultat de la mise en place d’un champ-Ă©cole de deux ares dans la RĂ©gion pour favoriser la vulgarisation des techniques agricoles modernes. « GrĂące

Ă  cette infrastructure, les agriculteurs ont en effet pu observer de prĂšs les dispositions Ă  suivre pour un champ plus productif comme le respect de la distanciation de 20 cm entre deux plants de haricots ou encore l’entretien des plants. Dans tous les cas, pour cette saison agricole, la plantation de haricots Ă  Anosimena correspond pratiquement aux normes requises dans le domaine », se rĂ©jouissent les techniciens du projet. Et cette amĂ©lioration de la production contribue grandement au dĂ©veloppement de la Commune. Anosimena n’est pas la seule concernĂ©e par cette amĂ©lioration.

La plaine de Betsiriry, dans la Commune d’Andranomainty a Ă©galement pu constater les avantages de l’application des techniques enseignĂ©es par le ministĂšre. Les objectifs fixĂ©s au dĂ©part vont ainsi pouvoir ĂȘtre atteints. De plus, avec des conditions mĂ©tĂ©orologiques favorables, le District de Miandrivazo a pu Ă©tendre ses champs allant de 2 000 Ă  3 000 hectares pour cette annĂ©e agricole. Les agriculteurs sont alors aujourd’hui convaincus du besoin d’utiliser des techniques agricoles modernes pour une meilleure production. Il reste Ă  vulgariser ces techniques dans les quatre coins du pays.

Agriculture - La production de haricots quadruple à MiandrivazoROVA RANDRIA | LA VÉRITÉ | 18 JUIN 2021

Tout en constatant l’existence d’infrastructures « manarapenitra » construites par l’Etat, le Fisema dĂ©plore, par ailleurs, que les conditions de travail de la grande majoritĂ© des travailleurs malgaches sont loin d’ĂȘtre aux normes.UrgentUne maniĂšre pour les travailleurs affiliĂ©s Ă  la Fisema de faire entendre qu’il est maintenant urgent de stopper la dĂ©gradation des conditions de vie. « Le pouvoir d’achat de la majoritĂ© de la population ne cesse de se dĂ©grader et les revenus arrivent Ă  peine Ă  couvrir les besoins essentiels comme l’habillement, la santĂ© et l’éducation », dĂ©clare le Fisema. Ce syndicat constate par ailleurs « une augmentation inquiĂ©tante du nombre de travailleurs qui ne perçoivent plus de salaires, mĂȘme ceux du secteur public comme les universitĂ©s, les communes, ou encore les enseignants Fram. D’autre part, beaucoup de retraitĂ©s ne jouissent

plus de leur pension. »DiscernementLa situation actuelle amĂšne les syndicalistes du Fisema Ă  se demander si les autoritĂ©s font ou non preuve de discernement dans l’utilisation des ressources publiques disponibles. Pour le groupement, il est plus que jamais indispensable de prioriser les intĂ©rĂȘts des travailleurs pour qu’il y ait vĂ©ritablement plus de justice sociale. À cet effet, le Fisema fait rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©claration des dĂ©lĂ©guĂ©s gouvernementaux, employeurs et travailleurs de 49 pays africains, qui s’étaient rĂ©unis Ă  l’occasion de la quatorziĂšme rĂ©union rĂ©gionale africaine de l’Organisation Internationale du Travail sur la justice sociale, qui s’est tenue Ă  Abidjan (CĂŽte d’Ivoire) du 3 au 6 dĂ©cembre 2019. Une dĂ©claration qui livre les dĂ©tails d’un traitement juste des travailleurs pour qu’il y ait rĂ©ellement plus de justice sociale. Par ailleurs, le

Fisema estime que l’Etat doit prioriser la prĂ©servation des emplois existants et la crĂ©ation de nouveaux emplois. La protection sociale des travailleurs est considĂ©rĂ©e comme la prioritĂ© des prioritĂ©s par les syndicalistes du Fisema qui prĂŽnent la reprise des nĂ©gociations tripartites, Etat – secteur privĂ© – employĂ©s.

Monde du travail : Le Fisema réclame plus de justice socialeR. EDMOND | MIDI MADAGASIKARA | 18 JUIN 2021

Les syndicalistes du “Firaisan’ny Sendikan’ny Mpiasa eto Madagasikara” (Fisema) montent au crĂ©neau. Dans une dĂ©claration publiĂ©e hier, la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des syndicats des travailleurs de Madagascar rĂ©clame plus de justice sociale.

L es syndicalistes du Fisema crient à l’injustice sociale.

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CrĂ©er des petites unitĂ©s industrielles de transformation des matiĂšres premiĂšres dans chaque district. Suivant la formule « One district, one factory », ou Odof. L’appro che aurait fait ses preuves d’efficacitĂ© par les diverses propositions venues des opĂ©rateurs-promoteurs ayant de nouvelles conceptions de ce qu’est la transformation des productions agricoles locales. Ou la fabrication des outils nĂ©cessaires Ă  la vie du quotidien. Ils obtiennent des aides de la part de l’État, Ă  travers le ministĂšre de l’Industrie, du commerce de l’artisanat, Mica, maĂźtre d’Ɠuvre du pro – gramme, sous forme d’équipements et de matĂ©riels de production. D’aprĂšs la prĂ©sentation du rapport d’activitĂ©s du Mica pour 2020 par la ministre Lantosoa Rakoto malala, cent dix-neuf unitĂ©s industrielles de ce type devraient ĂȘtre installĂ©es d’ici dĂ©cembre 2021.Presque toutes les rĂ©gions sont concernĂ©es par l’émergence de ces Odof, avec une grande variĂ©tĂ© dans les activitĂ©s des entreprises. Huilerie, dĂ©cortiquerie, meunerie, miellerie, alambic, production de thĂ©, production de glace alimentaire, balance commerciale, moule perforĂ©e, fromagerie, produits laitiers, transformation des tomates, fumage et sĂ©chage, batterie, pompe surface, chauffe eau solaire. Avec semble t-il des rendements de production assez encourageants. L’Odof aurait ainsi quittĂ© le stade de projet pour devenir une rĂ©alitĂ© au niveau des districts. Des efforts seront entrepris pour essaimer davantage cet Ă©lan national parti de la base. Selon le Mica, au titre toujours de l’industrialisation, deux cent vingt-deux coopĂ©ratives Ɠuvrant dans l’artisanat, le commerce de services et l’agriculture, avec neuf mille membres, ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es

dans les rĂ©gions l’an passĂ©.La vanille se porte bienEn outre, dix entreprises franches avec mille cinq cent emplois ont vu le jour malgrĂ© les sĂ©quelles de la crise sanitaire de 2020 sur les investissements. Sans compter les six industries stratĂ©giques dans diverses branches que sont la pharmacie, la sucrerie, la minoterie, la cimenterie, l’huile essentielle, l’agroindustrie. Lantosoa Rakotomalala dĂ©duit que « l’industrialisation du pays se concrĂ©tise au niveau national. Les cent dix neuf districts ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme favorables Ă  cette dĂ©marche ». Et depuis le dĂ©but de cette annĂ©e, quinze unitĂ©s industrielles auraient Ă©tĂ© opĂ©rationnelles si 40 ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es et dynamisĂ©es en 2020.L’artisanat n’est pas en reste. Le Mica indique que ce secteur a gĂ©nĂ©rĂ© 46 mil liards d’ariary, soit plus de 10 millions d’euros. Une performance apprĂ©ciable malgrĂ© l’absence des visiteurs Ă©trangers, composant la majoritĂ© de la clientĂšle. Plus de quatre cent quatre vingt-mille professionnels ont Ă©tĂ© recensĂ©s avec la collaboration de l’INSTAT, deux cent vingt-deux exportateurs identifiĂ©s, cent cinquante sept mĂ©tiers rĂ©pertoriĂ©s, et deux mille six cent cinquante sept artisans ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans le circuit informel par l’octroi de leurs cartes y affĂ©rentes. Cinq cent soixante trois d’entre eux ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un renforcement de capacitĂ©. Quarante deux machines de transformation du cuir ont Ă©tĂ© acquises. Et la CREAM de Boeny a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©e. Les rĂ©formes structurelles de l’artisanat commenceraient ainsi Ă  porter leurs fruits. Concernant le commerce, et en dĂ©pit des polĂ©miques et des dĂ©bats Ă  n’en plus finir sur les

prix de la vanille, verte, conditionnĂ©e ou prĂ©parĂ©e, le volume des exportations en 2020 a atteint les 2227 tonnes. Le meilleur tonnage enregistrĂ© depuis 2016. Ce qui conforte le Mica dans ses orientations. Pour la campagne 2020-2021, 134 agrĂ©ments d’exportateurs ont Ă©tĂ© octroyĂ©s. 95 pour le girofle. Des rĂ©gularisations nĂ©cessaires pour maintenir le niveau de qualitĂ© des produits exportĂ©s, premier atout de Madagascar sur le marchĂ© international devenu trĂšs concurrentiel. Par l’arrivĂ©e des parfums de synthĂšse.PPN, pas de risque de pĂ©nurie. Sur le front de la hausse des prix des PPN, le Mica a publiĂ© l’évaluation des stocks du riz, de l’huile, du sucre, de la farine dans chaque rĂ©gion. Il en ressort qu’aucune pĂ©nurie n’est Ă  craindre. Par exemple pour l’huile, il existe une rĂ©serve de 4 281 641 litres pour tout le pays. En parallĂšle, le Mica multiplie les opĂ©rations de contrĂŽles des activitĂ©s commerciales illicites, souvent Ă  l’origine de la hausse des prix de ces PPN. Et procĂšde Ă  la destruction des produits avariĂ©s, inaptes Ă  la consommation.Lantosoa Rakotomalala a pu dĂ©fendre le bilan de son dĂ©partement devant les dĂ©putĂ©s. Par des rĂ©sultats probants. Il lui reste Ă  capitaliser ces acquis. Surtout pour l’Odof, son protĂ©gĂ©.

Industrialisation – Odof, le Mica dresse un bilan satisfaisant de ses actionsERIC RANJALAHY | L'EXPRESS DE MADAGASCAR | 18 JUIN 2021

One district, one factory ou Odof. Le fer de lance de l’industrialisation du pays Ă  l’échelle nationale a connu une rapide progression suivant le rapport d’activitĂ©s prĂ©sentĂ© par le Mica devant l’AssemblĂ©e Nationale. Un bilan satisfaisant.

La  ministre  Lantsosoa  Rakotomalala  chargĂ©e  de  l’Industrie,  du  commerce et  de  l’artisanat.

Kivalo est un village de pĂȘcheurs au Nord-ouest de Morondava. Elle abrite aujourd’hui une organisation communautaire de 250 membres qui gĂšre les 5.000 hectares de mangroves environnantes. Entre 2014 et 2020, les communautĂ©s de Kivalo ont pu restaurer 56 hectares de mangroves. Elles veillent Ă©galement Ă  ce que toutes les pratiques de pĂȘche locales soient durables. L’écotourisme communautaire est l’une des plus grandes innovations apportĂ©es dans ce village. Il a rapportĂ© beaucoup d’avantages Ă  la population locale. Durant la haute saison de tourisme, des emplois saisonniers se crĂ©ent, des jeunes travailleurs peuvent gagner de l’argent en guidant les touristes
 Kivalo possĂšde un chalet-restaurant gĂ©rĂ© par les villageoises, pour nourrir les visiteurs. L’épanouissement de la communautĂ© locale et le dĂ©veloppement de Kivalo

rĂ©sultent de son partenariat avec diffĂ©rentes entitĂ©s dont WWF. Cette collaboration profite aussi bien Ă  la nature qu’à la communautĂ©. InterviewĂ© par WWF, Justin Rakotoma nahira, prĂ©sident de l’organisation communautaire a affirmĂ© avec beaucoup de fiertĂ© : « Notre village Kivalo a beaucoup changĂ©, il y a eu tellement d’innovations. Toute la communautĂ© en bĂ©nĂ©ficie. Et par-dessus tout, nous avons compris le concept de la conservation durable des mangroves ». Les diffĂ©rentes collaborations du village de Kivalo permettent une conservation durable et inclusive des ressources naturelles, notamment les mangroves. D’ailleurs, ces derniĂšres sont trĂšs importantes pour la communautĂ©. Elles sont sources de nourriture et de revenus, solutions au changement climatique et embellissent le village et ses alentours.

Kivalo: Quand l’écotourisme appuie le dĂ©veloppementARH | LES NOUVELLES | 18 JUIN 2021

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Commençons par la macro-Ă©conomie. Les bienfaits de l’or sur la monnaie passent pas une rĂ©serve dans la Banque centrale (BFM)
 Et selon nos informations, la BFM a dĂ©jĂ  commencĂ© ses achats d’or. L’institution a accumulĂ©, au moins, plusieurs centaines de kilogrammes du prĂ©cieux mĂ©tal jaune.“La rĂ©serve d’or qui sera constituĂ©e Ă  la Banque Centrale permettra aux autres pays d’avoir confiance en l’ariary”, affirme l’économiste Faly Ramakavelo. En effet, si la BFM dispose d’une rĂ©serve d’or, elle peut alors vendre du mĂ©tal pour accumuler des devises et assurer la stabilitĂ© de l’ariary. “L’Etat doit acheter l’or produit au cours international, et l’exporter ensuite, confirme Faly Ramakavelo. Plus on a de la rĂ©serve, plus les gens auront confiance, et le taux de l’ariary augmentera.”Mais, autre consĂ©quence vertueuse, dĂšs lors que la BFM possĂšde les moyens de stabiliser l’ariary, et que les acteurs Ă©conomiques ont confiance, il est moins risquĂ© d’augmenter l’offre d’ariary, c’est-Ă -dire la quantitĂ© d’ariary en circulation. Pourquoi donc la BFM ne crĂ©erait-elle pas plus d’ariary pour acheter les bonds du TrĂ©sor de l’Etat et lui donner ainsi les moyens de financer des projets ?ConcrĂštement, la BFM achĂšte l’or Ă  des vendeurs malagasy, agrĂ©Ă©s au terme d’une procĂ©dure de sĂ©lection pilotĂ©e par la Banque centrale elle-mĂȘme. “Le ministĂšre des Mines et la Banque centrale travaillent de concert pour constituer cette rĂ©serve d’or”, ajoute une source proche du dossier, sans donner plus de dĂ©tails sur cette entente entre les deux institutions.Comment est financĂ© l’achat de mĂ©tal prĂ©cieux ? A quel prix l’or est-il achetĂ© et, qui sont les partenaires agrĂ©Ă©s et sous quelles conditions ? Quel est le rythme des achats Ă  l’heure actuelle ? Nous avons cherchĂ© Ă  poser ces questions Ă  la Banque centrale, mais l’institution n’a pas donnĂ© suite Ă  nos demandes d’interview.En outre, la dĂ©livrance d’agrĂ©ments pour vendre Ă  la BFM a Ă©tĂ© suspendue et, selon nos sources, n’est pas prĂȘte de reprendre. “Les autoritĂ©s envisagent de rĂ©former le code minier et la reprise de la dĂ©livrance de ces agrĂ©ments attendra tout cela”, explique notre source proche du dossier.Fait important, la BFM s’est engagĂ©e auprĂšs du FMI Ă  constituer cette rĂ©serve d’or Ă  hauteur d’une tonne, dans les engagements pris lors de la nĂ©gociation du dernier plan d’aide annoncĂ© en mars 2021, qui doit fournir Ă  l’Etat 312 millions de

dollars sur 3 ans et demi
Pour l’heure, l’exportation officielle d’or est suspendue depuis prĂšs d’un an. “Le problĂšme, c’est que l’exportation illĂ©gale est dominante, regrette Faly Ramakavelo. Il n’y a donc pas de rapatriement de devise
” Officiellement du moins, car il faut bien que les exportateurs illĂ©gaux nationaux fassent quelque chose de la contre- partie en Ă©change de leur or
 Ramakavelo ajoute que : “L’exportation lĂ©gale de l’or ne devrait pas ĂȘtre suspendue aussi longtemps. Une solution existe : on pourrait imaginer que seul l’Etat est habilitĂ© Ă  exporter. D’ici lĂ , le pays doit continuer Ă  produire et la vente locale doit toujours ĂȘtre maintenue. Car si on bloque la filiĂšre, des milliers de personnes vont perdre leur emploi.”C’est la seconde utilitĂ© du mĂ©tal : l’or fait vivre les brousses. Des centaines de milliers de personnes gagnent leur vie en l’extrayant du sol, des riviĂšres : des orpailleurs bien sĂ»r, mais aussi leurs familles et tous les emplois induits comme ceux qui fournissent le matĂ©riel, la nourriture, la logistique
Peut-on mesurer l’importance de la filiĂšre ? Le bureau du cadastre minier recense 500 000 orpailleurs Ă  travers le pays. “C’est un chiffre difficile Ă  vĂ©rifier quand on va sur le terrain, d’autant plus qu’il y a des nomades, c’est-Ă -dire des gens qui se dĂ©placent exprĂšs pour travailler autour de l’or”, rĂ©pond un expert dans la filiĂšre qui voulait rester anonyme. Ces orpailleurs vendent leur production Ă  des acteurs nationaux
 mais pour combien de temps les acheteurs seront-ils intĂ©ressĂ©s en l’absence de dĂ©bouchĂ©s suffisants ?

L’or et la monnaie Ă  travers les ĂągesDepuis aussi longtemps que les hommes font du commerce et s’échangent des biens et des services contre de l’argent, l’or joue un rĂŽle. Parfois, les piĂšces elles-mĂȘmes Ă©taient faites en or (ou en argent ou autre mĂ©tal prĂ©cieux comme le bronze). Mais sinon, les monnaies jouissaient d’un attribut : la convertibilitĂ© en or. On pouvait, sous certaines conditions, arriver Ă  la Banque centrale d’un pays, et demander Ă  Ă©changer ses piĂšces et billets contre de l’or. Tout simplement. Ce systĂšme visait principalement Ă  crĂ©dibiliser les monnaies. En effet, comment faire confiance Ă  du mĂ©tal et Ă  du papier qui n’ont, en eux-mĂȘme, aucune valeur. L’or donnait cette confiance.

Faly Ramakavelo prĂ©cise l’utilitĂ© de l’or entre les nations : “Depuis l’AntiquitĂ©, le plus souvent, les Banques centrales devaient obligatoirement disposer d’une rĂ©serve d’or. A la fin de l’annĂ©e, il y avait toujours des compensations quand on voyait les dĂ©sĂ©quilibres des balances des paiements, ou des balances commerciales entre pays. Et donc, on utilisait l’or pour solder les comptes entre les grandes puissances. Mais Ă  partir de 1971, les AmĂ©ricains ont dĂ©cidĂ© que le dollar, la monnaie dominante, ne serait plus convertible en or. A partir de lĂ , les Ă©changes entre les diffĂ©rents pays reposaient sur la confiance, sur la bonne gestion des gouvernements. Et la contrepartie de l’émission monĂ©taire Ă©tait devenue la dette.”

Or et développement: la Banque centrale constitue une réserve de métal jauneTIANA RAMANOELINA ET EMRE SARI | LES NOUVELLES | 18 JUIN 2021

Une filiĂšre incontournable
 Mais peut-ĂȘtre pas encore assez valorisĂ©e. Depuis toujours, l’or attend que l’Etat le mette au service du pays. Car le mĂ©tal jaune est incontournable pour le dĂ©veloppement de Madagascar. Il y a mĂȘme deux maniĂšres de voir son utilitĂ© : Ă  la fois Ă  l’échelle micro-Ă©conomique car l’extraction artisanale de l’or fait vivre des centaines de milliers de personnes en brousse ; et Ă  aussi l’échelle macro-Ă©conomique car le mĂ©tal apporte des bienfaits Ă  la politique monnaie et fournirait Ă  l’Etat les moyens de financer de nombreux projets.

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Un grand danger pour les infrastructures publiques. C’est ainsi que le DG de l’AmĂ©nagement du territoire et des Travaux Publics (DGAT), Solomanoro Andriamalalavonjy, a qualifiĂ© la situation inquiĂ©tante, sous le pont d’Ampasika, Ă  la frontiĂšre de la Commune de Bemasoandro. Hier, lors d’une descente inopinĂ©e sur les lieux, la dĂ©lĂ©gation du MATP (MinistĂšre de l’AmĂ©nagement et des Travaux Publics) a constatĂ© de grands fossĂ©s, menaçant la stabilitĂ© des infrastructures. « Heureusement, en pĂ©riode sĂšche, ces fossĂ©s sont visibles. Ils ont Ă©tĂ© causĂ©s par l’extraction du sable des riviĂšres et des gravillons,

depuis l’enrochement autour des piliers du pont. La loi est pourtant claire. Il est interdit de toucher aux structures

se situant Ă  50m de rayon, autour du pont. Ainsi, nous faisons appel Ă  toutes les Communes, car il est de leur devoir de surveiller les infrastructures de leur zone et de faire respecter les rĂ©glementations en vigueur », a dĂ©clarĂ© le DGAT. Par ailleurs, il a notĂ© que l’enrochement sous le pont d’Ampasika sera remis Ă  son Ă©tat initial, suivant les techniques qui s’imposent, afin d’éviter la dĂ©gradation de l’infrastructure, en pĂ©riode de pluie. La commune de Bemasoandro, reprĂ©sentĂ©e par Samuel Razanaka, s’est engagĂ©e Ă  mobiliser des agents pour surveiller les activitĂ©s sous le pont.

La Jeune chambre internationale (JCI) Madagascar accueille en virtuel le Vice-prĂ©sident international de la JCI, Yassine Jaouadi, du 17 au 19 juin. Cette visite virtuelle a pour objectif de « motiver les membres et non membres de la JCI Ă  continuer Ă  crĂ©er des impacts au sein de leurs communautĂ©s mĂȘme en temps de crise », annonce la communautĂ© de la JCI. « Cette visite du Vice-prĂ©sident Yassine

Jaouadi sera une opportunitĂ© pour les membres de JCI Madagascar d’obtenir des recommandations et de faire des Ă©changes de bonnes pratiques sur comment ĂȘtre rĂ©silient face au contexte actuel », a affirmĂ© le prĂ©sident national 2021 de la JCI Madagascar, Ravelo ma-hafaly Andriamihaja GuĂ©nolĂ©. Plusieurs sessions virtuelles seront programmĂ©es jusqu’à demain en vue de motiver les membres et non

membres de la JCI, ainsi que de revoir les derniers changements au niveau du fonctionnement de la JCI. « La visite de cette personnalitĂ© sera Ă©galement une occasion pour l’organisation de jeunes entreprenants qu’est la JCI Madagascar, de renforcer sa visibilitĂ©, se connecter encore plus avec les partenaires actuels et de nouer de nouveaux partenariats », prĂ©cise la JCI.

L’Etat, par le biais de la Banky Foiben’i Madagasikara, a effectuĂ© le premier achat d’or auprĂšs des fournisseurs agrĂ©Ă©s le 15 dĂ©cembre 2020 afin de constituer la rĂ©serve d’or nationale. A la fin de l’annĂ©e derniĂšre, 177kg de ce mĂ©tal prĂ©cieux ont Ă©tĂ© collectĂ©s pour approvisionner la banque centrale. Et Ă  la date du 08 mars 2020, on a enregistrĂ© plus d’une tonne d’or dans cette rĂ©serve nationale. Le ministre des Mines et des Ressources StratĂ©giques, Fidiniavo Ravokatra, l’a dĂ©clarĂ© hier, lors de sa rencontre par visio-confĂ©rence avec les parlementaires Ă  l’AssemblĂ©e Nationale.Authentification. Rappelons que seize entreprises aurifĂšres ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es pour approvisionner en or cette institution financiĂšre. L’objectif consiste Ă  constituer progressivement la rĂ©serve nationale d’or Ă  travers un circuit d’approvisionnement formel, rĂ©gulier et transparent. Ce qui permettra en mĂȘme temps de

contribuer Ă  raffermir la monnaie nationale par le biais des retombĂ©es en devises des activitĂ©s d’exportation. Dans la mĂȘme foulĂ©e, la traçabilitĂ© de ce produit est assurĂ©e depuis la collecte jusqu’à la vente. Le ministĂšre de tutelle a encore sollicitĂ© d’autres opĂ©rateurs Ă  se lancer dans la commercialisation de ce produit aurifĂšre auprĂšs de la banque centrale afin de constituer cette rĂ©serve nationale. Il est Ă  noter que la Banky Foiben’i Madagasikara procĂšde Ă  l’achat de l’or non monĂ©taire Ă  plus de 950 milliĂšmes de puretĂ© auprĂšs des opĂ©rateurs sĂ©lectionnĂ©s, aprĂšs l’authentification du grade de chaque lingot par le Laboratoire des Mines de Madagascar. C’est un Ă©tablissement public sous tutelle du ministĂšre des Mines et des Ressources StratĂ©giques.Ligne de crĂ©dit. Par ailleurs, cette institution financiĂšre a mis en place une ligne de crĂ©dit auprĂšs des banques commerciales en faveur des entreprises partenaires qui assurent

l’approvisionnement en or dans la rĂ©serve nationale. Ce qui leur permettra d’éviter d’accĂ©der Ă  tout type de financement informel soutenant les exportations illicites d’or. Il a Ă©galement Ă©tĂ© soulevĂ© que ces entreprises sĂ©lectionnĂ©es ont reçu l’autorisation d’exportation de l’or auprĂšs de l’agence nationale de l’or tout en ayant l’obligation de rapatrier des devises afin de stabiliser l’Ariary face aux devises de rĂ©fĂ©rence.

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Les entreprises sĂ©lectionnĂ©es continuent Ă  approvisionner en or cette institution financiĂšre en vue de constituer progressivement la rĂ©serve d’or nationale.

La Banque centrale achĂšte de l’or non monĂ©taire aprĂšs authentification du grade de chaque lingot.

Des activitĂ©s d’extraction de sable ont Ă©tĂ© entreprises illĂ©galement, sous le pont d’Ampasika.


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