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    Belgique, Luxembourg : 3,75eCanada : . . . . . . . . 6,52 $ CANSuisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FSPort. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00eDOM avion. : . . . . . . . . 4,00 e

    TOM avion. : . . . . . . . 480 XPFAfrique avion : . . . . . 2500 CFA

    RIVAROLQuand les peuples cessent destimer, ils cessent dobir

    N 2888 16/1/2009HEBDOMADAIRE DE LOPPOSITION NATIONALE ET EUROPENNE

    N 2888 du 16 JANVIER 2009

    www.rivarol.com

    Les syndicats et lopposition degauche voient dans cette rforme unereprise en main de la justice par lepouvoir. En effet, si le chef de lEtatsouhaite supprimer les magistrats-enquteurs, cest pour donner plus depouvoirs aux procureurs. Lesquelssont nomms sur dcret du chef delEtat, donc lis au pouvoir politique etpeuvent recevoir des ordres du gardedes Sceaux. Jean-Marie Le Pen, lorsde son mission vido hebdomadaire

    sur le site du Front le 9 janvier sestgalement dclar oppos la sup-pression du juge dinstruction et une amricanisation du systme judi-caire puisque, selon lui, lon sache-mine vers un systme accusatoire oseuls les riches et les puissants aurontla possibilit de se dfendre.

    DANS un entretien publi le 11 jan-vier par Le Journal du Dimanche,Renaud Van Ruymbeke, premier jugedinstruction au ple financier de Paris,dnonce lui aussi cette rforme qui va lencontre des libertsindividuelles car elle supprime lejuge dinstruction, ou plus prcismentle transforme en juge de linstruction,ce qui revient lui enlever tous lespouvoirs denqute. La rforme trans-fre ainsi ses prrogatives au parquetsans assurer le pralable indispen-sable une telle volution, savoir lin-dpendance des procureurs. Cetterforme est inacceptable en ltat. Silobjectif est vritablement de mieuxprotger les liberts individuelles, ilsuffit dans le systme actuel de prvoirla prsence de lavocat ds la premireheure de la garde vue au stade de

    l

    enqute . Par ailleurs, le magistratexplique, et cest bien l lessentiel,que cette rforme sonne le glas desaffaires politico-financires. Ce nest pas la premire fois que lex-

    prsident du conseil gnral des Hauts-de-Seine essaie denterrer les dossierscompromettants dune manire ou duneautre. Il avait ainsi souhait rduire demanire radicale la dure des pour-suites pour les dlits politico-financiers.On voit que Sarkozy est bien lhritier dusystme Chirac et Pasqua et, quayantgravi tous les chelons du RPR, il estlarchtype du politicien prt tous lesarrangements et lois dexception pour seprotger, lui et ses petits copains, contrelinvestigation des juges.Quon ne compte certes pas sur nous

    pour prononcer la phrase stupide etconvenue selon laquelle nous avonsconfiance en la justice de notre pays.Nos diffrentes et exorbitantescondamnations de presse nous ontt, si daventure nous en avions, touteillusion sur le fonctionnement de Th-mis et sur sa capacit sabstraire dupoids des lobbies. Car le nud du pro-blme est bien l : il est certes louablede vouloir assurer lindpendance dela justice par rapport au pouvoir poli-tique. Mais il le serait davantageencore de la dlivrer des puissantsgroupes de pression qui imposent leurdogme historique, politique et idolo-gique (la Shoah, limmigration chancepour la France, la libert sexuelle, ledroit lhomoparentalit et lavorte-ment, etc.) et ainsi touffent le libredbat, empchent de poser le bon dia-gnostic sur les causes de notre dca-dence et den prescrire le remde.

    par intrim,.

    SUPPRESSION DU juge dins-truction au profit dun magistratqui contrlera les enqutes

    mais ne les dirigera plus ; dtentionprovisoire dcide en audience coll-giale ; suppression du secret de lins-truction : ce sont les vux formulspar le prsident de la Rpublique lorsde laudience de rentre solennellede la Cour de cassation. La confu-sion entre les pouvoirs denqute etles pouvoirs juridictionnels du jugedinstruction nest plus acceptable.Un juge en charge de l enqute nepeut raisonnablement veiller enmme temps la garantie des droitsde la personne mise en examen aprofess un chef de lEtat dcidmenttouche--tout, puisquil prsentait lelendemain une nouvelle rforme delhpital alors mme que la prc-dente a dj suffisamment caus dedgts et quelle nest toujours pasdigre puis, le 12 janvier, Saint-L, une nime rforme des lycesqui ne sera sans doute pas mieuxaccueillie que les projets Darcos, quele gouvernement a d abandonner decrainte de se trouver devant unesituation lathnienne . Drle demthode qui consiste annoncer denouvelles rformes pour faire croireque lon agit aprs avoir recul surtant dautres, dailleurs dtestablestelles linstauration du travail domini-cal et donc la rforme de lenseigne-ment secondaire.En tout cas, et comme lavaient t

    avant eux les personnels du Mam- mouth, les magistrats sont ventdebout contre ce projet. Un appel lamobilisation a t lanc par le Syndi-cat de la magistrature (SM), qui sou-haite une vaste coordination natio-nale. LUnion syndicale des magis-trats (USM), majoritaire, pourraitrejoindre le mouvement dici la fin dumois. Dordinaire peu enclins auxmouvements de grogne, les magis-trats nont cess de se mobiliserdepuis le dbut du mandat de lavocat

    Sarkozy. Carte judiciaire, loi sur larcidive, sur la rtention de sret,rforme de lordonnance de 1945les sujets qui fchent les gens derobes sont nombreux, dautant quelattitude hautaine de Rachida Dati,mre dune petite Zohra depuis le2 janvier, exacerbe les antagonismes.

    (Dessin de CHARD.)

    Imprim en France/Printed in France

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    page : Les feuil les sont tombes e t l esbranches mortes ont t casses. Tout celaest provoqu par laigreur de gens qui

    pensaient avoir des droit s sur les postesquils occupaient . Mais curieusementLang na toujours pas reu de lettre le

    convoquant devant la commission de dis-cipline et de conciliation pour statuer surson exclusion. Sa suspension serait-elledfinitive, comme celle en 2005 de Marie-France Stirbois qui na jamais t formel-lement exclue, ou veut-on encore donnerle temps Lang de samender ?

    En tout cas, ce dernier ne semble pasprs de revenir au Front. Aprs avoir crson propre groupe rgional REUNIRdans le Nord-Pas-de-Calais qui rassemble12 lus nationaux sur 16, ses amis ont faitde mme en Basse Normandie (4 lus sur5) si bien quil nexiste plus de groupeFN dans ces deux rgions (il reste seule-ment 4 lus FN dans le Nord et une seuleconseillre rgionale frontiste en Basse-Normandie). Le 10 janvier, dix anspresque jour pour jour aprs le congrsde Marignane et la cration du FN-MNdevenu MN puis MNR, Carl Lang a pro-

    nonc un discours sur le Mont-Saint-Michel comme Jean-Marie Le Penlors de sa campagne prsidentielle de1988 et Nicolas Sarkozy en 2007 , oil a non seulement confirm quil se lan-ait son tour dans laventure en solitaireen faisant campagne pour les euro-pennes dans le Nord-Ouest face la filledu chef, mais o surtout il a annonc lacration dune nouvelle structure poli-tique daccompagnemnt de (s)admarche lectorale dans un souci derassemblement, de renouveau et dunit la base .

    Lobjectif est de prsenter des listesdans toutes les rgions de France lors desrgionales de mars 2010. Et si, dans unpremier temps, il tait question deconcourir seulement dans deux rgions(le Nord-Ouest et le Sud-Ouest avecJean-Claude Martinez qui a confirm sa

    pleine adhsion la dmarche de Lang),les deux ex-lieutenants de Jean-Marie LePen envisagent dsormais dtendre leurfronde dautres rgions, et tout particu-lirement lIle-de-France. Mais, nousassure-t-on, il ne devrait pas y avoir decandidat languiste face Gollnischdans le Grand Est ni en principe face LePen dans le Sud-Est.

    Du Mont-Saint-Michel lieu qui sym-bolise les valeurs de la France ternelle et

    Le 8 janvier, du Carr Nanterre, lenouveau sige du Front national, Jean-Marie Le Pen prsentait ses vux lapresse entour de ses deux vice-prsi-dents excutifs, Bruno Gollnisch etMarine Le Pen. Outre ses dclarations

    courageuses sur la guerre isralienne Gaza qui ont cr la polmique (voir page3), le prsident du Front national, comme son habitude, sest montr optimiste surlavenir de son mouvement. Les euro-pennes tant un scrutin la proportion-nelle, cela mobilisera llectorat fron-tiste parce quil est sr dobtenir unrsultat. Le Pen pense quelles serontloccasion dun rebond du Front. LaFrance a conjugu une crise financirebrutale et laggravation de la crise co-

    nomique, ce dsastreport e en lui -mm e lesgermes de notre esp-rance pour 2009 . Et lefondateur du FN de senprendre au prsident dela Rpublique : Nico-las Fouquet, surinten-dant de cette Europe du

    capitalisme financier, decette Europe desBanksters . Il a galement ironis surles apprentis sorciers de lconomie quiont dtruit nations, Etats constitus livrsaux lois de la marchandisation univer-selle. Les voil tous, avec lardeur desnouveaux convertis, dfenseurs desnations, adeptes du contrle et des rgle-mentations .

    ECLAIRCIE POLITIQUEET FINANCIRE ?

    Sagissant des problmes financiers dumouvement, si le Paquebot nest toujourspas vendu, les banques auraient accordau mouvement de longs mois de dlais,ce qui lui donnerait un ballon doxygne.Cependant le diffrend avec Fernand LeRachinel nest toujours pas rgl laf-

    faire qui oppose limprimeur et la direc-tion du FN devait tre examine par lacour administrative dappel de Versaillesle 14 janvier, lex-ami de Le Pen rcla-mant toujours le remboursement desquelque sept millions deuros prts aumouvement pour les lgislatives de juin2007.

    Sagissant enfin de la dissidence de lex-secrtaire gnral Carl Lang, le chef histo-rique du Front a manifestement tourn la

    Le Pen prsente ses vux,

    Lang cre son mouvementles racines chrtiennes de lEurope Carl Lang a raffirm quil reprsentait le FN rel face au FN lgal . Aumoment o Sarkozy a lepnis son dis-cours, Marine a dlepnis son pre. LeFN a abandonn ses thmes historiques au

    nom dune lubie de normalisation mdia-tique , a dclar lancien secrtaire gn-ral du Front, oppos depuis des annes lascension de Marine Le Pen au sein delappareil, ses ides, ses mthodes et sa personne. Le Front nat ional est tota-lement incarn par la personnalit de

    Jean-Marie Le Pen. Le jour o il cesserade le diriger ce sera la fin du FN. Jai sim-

    plement anticip sur sa retraite , annon-ce par lui-mme en 2008 pour 2010, alorsquil aura 82 ans, a poursuivi Carl Lang. Cest vrai que jai peut-tre fait uneerreur tactique en annonant mon retraitreconnaissait dailleurs Le Pen lors de sesvux la presse le 8 janvier. En effet, cetteannonce inopportune na fait quintensifierune guerre de succession jusque-l larveet acclrer des mouvements centrifugesdvastateurs pour la cause nationale.

    NON A LIMMIGRATIONDE REMPLACEMENT !Sil entend rendre publics le nom et les

    contours de sa formation politique cou-rant fvrier, moment o il fera galementconnatre les personnalits qui appuientsa dmarche, lidentitaire Lang a affirminscrire son action dans la dfense de la majorit invisible contre les mino-rits visibles car la France et lEu-rope sont en phase dtre victimes duneimmigration de peuplement qui va setransformer dans les annes qui viennenten une immigration de remplacement,

    a-t-il lanc, toujours fidle un discours muscl enmatire de flux migra-toires.

    Interrog sur lchec delaventure solitaire de

    Bruno Mgret, anciendlgu gnral du FN,dont il avait t exclu endcembre 1998 et qui,

    aprs une srie dchecs lectoraux, sestretir de la vie politique en mai 2008 pourpartir travailler ltranger tout en res-tant prsident en titre du Mouvementnational rpublicain, Carl Lang a assurque son initiative tait en tous points dif-frente : Le MNR a t l anc l iss uedune tentative rate de prise de contrledu FN, ce nest pas du tout notre cas , aassur celui qui avait lpoque choisi lecamp de Le Pen contre Mgret.

    On verra le 7 juin si son initiative aura tlectoralement plus heureuse que cellemene par lex-maire consort deVitrolles . Ce qui est dores et dj vi-dent, cest quau soir des europennes ony verra forcment plus clair sur les atouts

    et les faiblesses des diffrents prtendantspotentiels la succession de Jean-Marie LePen. En effet, suivant les scores ralisspar Bruno Gollnisch, Marine Le Pen etCarl Lang, selon quils seront ou nonrlus au Parlement europen, en fonctionde la dynamique de campagne quilsauront su impulser, le rassemblementautour de leur personne quils auront puraliser, la configuration sera toute diff-rente quant lavenir du mouvement natio-nal en France.

    Qui peut en effet prtendre qu un peuplus dun an du congrs de succession duFront, prvu statutairement fin 2010, lersultat des europennes sera sans aucuneincidence sur le vote des militants ?

    J. B.

    BAVURE POLICIRE?Le 12 janvier, cest grce laide dun

    salaud de flic quune femme a accouch,en pleine rue Paris, quelques centainesde mtres de lhpital Tenon quelle navaitpas eu le temps de rejoindre lhpital toutproche.

    Les quipes mdicales arrives sur placenont plus eu qu couper le cordon ombi-lical et prendre en charge le bb et lamaman. Une Malienne.

    LE MULTIRCIDIVISTENACERI ECHAPPE

    AUX ASSISESLe comdien Samy Naceri a-t-il commis

    lagression de trop en surinant lami de sonex-concubine le 8 janvier ? Dabordpoursuivi pour tentative dhomicide volon-taire, lacteur maghrbin tait passible dela cour dassises. Rendant visite son ex-compagne son domicile du VIII e arron-dissement de Paris, Sami Naceri sestdisput avec elle. Elle a appel laide unami. Selon des tmoins qui ontdnonc les faits la police,Samy Naceri a donn cedernier un coup de couteau la gorge. Le bless a eu une

    veine du cou ouverte parlagression. Il a subi une interventionchirurgicale mais ses jours ne sont pas endanger. Lacteur de 47 ans a t ensuitearrt son domicile parisien. Son couteauna pas t retrouv. Finalement lacteurqui a t crou passera en correctionnelle,linfraction ayant t requalifie en violences volontaires avec arme en rcidive lgale,appels tlphoniques malveillants et menaces demorts ritres . Une nouvelle fois lon faitpreuve dune incroyable clmence lgardde ce multircidiviste incontrlable.

    Samy Naceri a en effet un casier judi-ciaire qui porte de nombreuses condamna-tions, les premires remontant aux annes1970. Et il est honteux que lon ait fait dece psychopathe notoire une vedette decinma milliardaire grce aux rles de pre-mier plan quon lui a donns dans lesquatre films de la srie Taxiet dansIndi -gnes, film pour lequel il a reu un prix col-lectif dinterprtation masculine Cannes.

    La justice a toujours t bonne fille sonendroit : condamn il y a un an Paris sixmois de prison ferme pour avoir provoquun accident avec un policier dans la capi-tale alors quil conduisait sans permis, ensortant dun parking, et quil stait de sur-crot prsent sous une fausse identit, il estrest libre en attendant lexamen de sonappel. En 2007, il avait fracass un cendrieren verre sur le visage dun styliste qui devaitlui remettre des T-shirts de marque.

    Alcoolique et drogu, il est un dchethumain qui ne pense qu lui et se moqueperdument du mal quil a fait subir auxautres. Ainsi, pendant sa garde vue de48 heures, il sest seulement plaint de sesproblmes de sant (il a mal au foie),nayant aucun mot de remords ou de regretpour ses victimes.

    Et cest ce genre dindividus que lon pr-sentait en modle pour les Jeunes descits ?

    LA LEON DEVILLIERS-LE-BEL

    Villiers-le-Bel fait reparler delle. Maiscette fois pas loccasion dmeutes maispour une agression apparemment carac-tre antismite. Quatre lves du collge

    Lon Blum, gs de 13 15 ans, dont les journaux tai-sent lidentit, ont t mis enexamen le 8 janvier par un jugedu tribunal pour enfants dePontoise et exclus de leur ta-blissement titre conservatoire

    dans lattente dun conseil de discipline. Illeur est reproch davoir frappe aux

    jambes, profr des insult es antismites,dpouill de son manteau, jet terre etcontraint de manger de la neige une ado-lescente juive de 14 ans qui, ds le lende-main, portait plainte avec sa mre pour violences volontaires aggraves et insultes caractre antismite .

    Si les faits sont avrs (il faut tre prudentdans ce genre daffaires o la mythomanieet lhystrie sont quasiment toujours demise), cela tendrait prouver que lesimages retransmises par les tlvisionstrangres du carnage de Gaza par larmeisralienne ont une influence certaine chezles jeunes arabo-musulmans. Mais, commenous lavons souvent crit, on ne peutimporter des millions dimmigrs maho-mtans en France et prendre par ailleursdes positions amricano-sionistes sans sat-tendre des lendemains qui dchantent.

    BIBLIOPHILIE

    Vds. ns de revues nationalistes annes1980/90. Tl. : 02-47-59-28-10.

    Foin des prcautions oratoires. La hache de guerre est vraiment dterre entre Nico-las Sarkozy et le dernier Premier ministre de Jacques Chirac. Dans un entretien au

    Parisien le 9 janvier et sur LCI, Dominique de Villepin a fait feu de tout bois contre sonex-ministre de lIntrieur. Rien en effet ne trouve grce ses yeux.La politique de relance par linvestissement dans les infrastructures etles travaux publics est une trs mauvaise dcision : Les e ffet s ris quen tdtre trop lents, davoir peu dincidence sur lemploi et au bout du compte de ntrepas utile s pour no tre conomie car, pour Galouzeau, ce nest pas un plande relance dont nous avons besoin, mais dun plan de modernisation saccompa-gna nt d un e a ide aux plu s f rag ile s . Et lex-diplomate de dnoncer desrformes faites avec des arrires penses politiciennes. () Aujourdhui, onest dans la rforme tous azimuts, mais surtout dans la dispersion de leffortcontinue Villepin qui critique lhyperactivit dun prsident coupde la ralit des Franais : Faire de s images, c est une cho se, dit-il cruellement, mais je croisquon a besoin de temps en temps de se recaler la ralit. Donc je souhaite que le prsident reprennecontact avec la ralit nationale.

    Interrog sur la stratgie du gouvernement, lancien Premier ministre est tout aussivachard : Nous s uppor tons le far deau dinit iativ es id olog iques, l une d e gau che e t lau tre de droite: les 35 heures, qui cotent au budget plus de 20 milliards deuros par an, et les 15 milliards dupaqu et f iscal . () Ne fa isons pas c omme si ac crot re le s d fici ts t aient indo lore , prvient-il. Etde rappeler avec gourmandise le dficit budgtaire de 100 milliard en 2009, et la dettepublique de 1 100 milliards.

    Enfin, cet admirateur de Napolon met en garde lElysen contre une rgression des

    liberts publiques , estimant qu il y a un danger vouloir museler lopinion dans cette priode de crise. Les Fran ais souf fren t dans l eur v ie quoti dien ne, s ur le plan c onomiqu e et soci al, il nefaut pas quil s sou ffrent su r le plan des liber ts . Il clame ainsi haut et fort son opposition plusieurs rformes rcentes du gouvernement Fillon : Cest une erreur de vouloir nommerle prsident de France Tlvision par lElyse, une erreur de vouloir supprimer le juge dinstructionsans la contrepartie dune indpendance du parquet. Et ce serait une erreur de rduire le pouvoir damen-dement des textes de loi par les parlementaires .

    Des critiques qui sont loin dtre totalement infondes, mais qui seraient plus convain-cantes si elles napparaissaient comme une vengeance lgard de lhomme qui a russi renvoyer Villepin en correctionnelle dans laffaire Clea rstream, qui la trahi lors du

    violent conf lit du CPE et qui a bris se s ambitions pr sidentielles.

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    dclar le cardinal Renato Martino dansun entretien publi le 7 janvier sur le siteweb dun quotidien italien. Un propostranchant avec les habituelles reptationsdes occupants du Vatican devant les diri-geants de la comunaut juive. Isral adailleurs immdiatement critiqu le car-dinal, coupable dutiliser des termes tirs de la propagande du Hamas .

    LES FLICITATIONSDE SORAL

    Pas plus que le prlat, Le Pen navaitpourtant exagr : Je comprends quellphant sirrite quand le moustique lui

    pique loreille, avait prcis le numro undu FN, mais je ne peux pas croire lathse selon laquelle Isral se sent menace

    parce quen six mois, il est mo rt tro is de

    ses ressortissants sous les dizaines defuses qui tombent tous les jours, semble-t-il dans le dsert. La riposte me parathors de proportions . Lassociation Ega-lit & Rconciliation, prside par AlainSoral, qui avait dj soutenu Le Pen lorsde ses dclarations iconoclastes au men-suelBretons en avril 2008 et qui appelleses adhrents participer la manifesta-tion pro-palestinienne du 17 janvier Parissest flicite de la prise de position

    franche et cla ire de Jean-Marie Le Penqui a une fois de plus sauv lhonneur dela politique franaise en dnonant la ra-lit de la politique isralienne (...) lheure o une partie du camp nationalsemble tente par labreuvoir sioniste .

    Mais cette dclaration de Le Pen ne faitpas lunanimit au sein de la droite natio-nale, traumatise par le nombre et la vio-lence des manifestations de solidarit avec

    la Palestine o la dnonciation des crimesisraliens sert parfois dalibi une explo-sion de haine antifranaise, commedailleurs le dplore lui-mme le prsidentdu FN dans un comuniqu du 12 janvier : Ce qui est en cause nest pas limporta-tion dun conflit, mais limportation de

    populat ions non assimilables, qui restenttrangres, voire hostiles la France note fort justement Le Pen.

    A la suite des vnements de Toulouse o

    SE DIRIGE-T-ON vers un nouveauscandale Le Pen ? Ayant djcondamn le 30 dcembre, dans un

    communiqu, puis dans Les Quatre Vri-ts sur France 2, la guerre que fait Isralaux Palestiniens de Gaza, le prsident duFront national a explicit sa pense lorsde ses vux la presse le 8 janvier auCarr Nanterre : Lo ffensive degrande envergure lance contre une

    populat ion civi le, concentre dans ce quiest un vritable ghetto, un camp deconcentration, me parat choquante adclar le prsident du Front national qui,dix jours plus tt, avait dj voqu dansson communiqu le gigantesque campde concentration quest devenu Gaza (voir RIV. de la semaine dernire).

    LE CRIF CONTRE LE PEN

    Quand un journaliste demande si ceterme nest pas connot, il rpond avecbon sens : Il ny a pas un monopole descamps de concentration ! La misre deshommes est identique quelles que soientleur nationalit et leur couleur. LeConseil reprsentatif des institutionsjuives de France na pas manqu de ragiraussitt ces propos, en dnonant levocabulaire damalgame outrancier etmensonger de Jean-Marie Le Pen. Nou-velle preuve quil est impossible, au nomde lHolocauste auquel rien ne sauraittre compar, de condamner svrementlentit sioniste. La classe politique, enFrance comme ailleurs, tant ttanise lide dtre suspecte dantismitisme,on observe un silence complice face auxcrimes de guerre dIsral quand on ne lesapprouve pas, linstar de Claude Goas-

    guen qui, lors de la manifestation de sou-tien Tsahal le 4 janvier Paris, a os direque dans cette guerre, lEtat hbreu dfendait la libert et la dmocratie .

    Pourtant, le fondateur du FN nest pasle seul avoir parl de camp de concen-tration . Un ministre du Vatican lavaitfaite juste avant lui. Regardo ns lesconditions (de vie) Gaza : cela res-semble de plus en plus un grand campde concentration , avait fort justement

    toute la France, o lconomie seffondreet o le chmage explose, Sarkozy, tout la nostalgie de sa trs courte prsidencede lUnion europenne, joue les prolonga-tions en cherchant soctroyer un rlemajeur dans le conflit du Proche-Orient.Foutaises que tout cela. Sarkozy, laFrance et lEurope ne psent rien dans unconflit qui, au demeurant, ne les concerne

    en rien. Cest en France et en Europe quese situent les dfis qui nous concernent,pas au Proche-Or ient. Et, dans unsecond communiqu en date du 12 janvier,Robert Spieler se prononce pour linter-diction dans les manifestations des dra-

    peaux israliens et pal estiniens et sin-terroge sur la fidlit de certains laFrance et lEurope en cas de conflitventuel opposant les intrts franais eteuropens ceux dIsral ou du mondearabe .

    Estimant que les images venant deGaza rappellent quIsral est un Etat ter-roriste, soutenu inconditionnellement parles Etats-Unis , Pierre Vial considrequant lui que ce constat nimpliquevidemment pas que nous nous sentionsconcerns par un conflit dont noussommes spectateurs, car aucun des deuxcamps en prsence nest le ntre . Cette

    position du prsident de Terre et Peuple serapproche donc de celle du dlgu gn-ral de l a NDP.

    LES IDENTITAIRES DSUNIS

    De mme le Bloc identitaire attire-t-ilavec ironie la bienveillante attention du

    prsident de la Rpublique franaise surloffensive terrestre qui sest engagesamedi dans les rues de Paris (France)lors dune manifestation runissant plu-sieurs dizaines de milliers de personnes ensolidarit avec le Hamas et qui sest tra-duite par de violents affrontements avecles forces de lordre et de nombreuses des-tructions sur fond de drapeaux palesti-niens, algriens, marocains, tunisiens,etc., entranant le lendemain une rpliquesur fond cette fois de drapeaux isra-liens . Le Bloc identitaire espre donc

    que Nicolas Sarkozy va uvrer lins-tauration dune paix durable . Unhumour qui permet aux Identitaires de nepas se prononcer directement sur le conflitau Proche-Orient alors que du temps deJeune Rsistance et dUnit radicale on aconnu un Fabrice Robert trs antisioniste.

    En revanche, sans surprise l non plus, leRseau radical sur de Chris-tian Bouchet qui titre son dernier ditorialNous sommes tous des Gazaouis et quirevendique en forme de mot dordre le slo-gan A Paris, comme Gaza, Intifada ! (sic), dnonce le crime de guerre dIs-ral, rendu possible grce la compli-cit de lUnion europenne : la dcisiondu Conseil sous prsidence fran-aise du rehaussement des relationsentre lUnion et lentit sioniste () a t, juste titre, comprise comme un permisde tuer . Et Bouchet qui appelle boy-

    cotter les produits israliens et manifes-ter contre lEretz avec de vrais slogansradicaux et non pas ceux politiquementcorrects des amis de Buffet et de Besance-not de critiquer galement latonievolontaire des media et des leaders dopi-nion de lOccident qui maintiennent lopi-nion publique dans la torpeur et bien srles Etats-Unis qui nont jamais cess desurarmer lentit sioniste et de la ren-

    flouer financirement, tout en permettant,du fait de leur droit de veto lONU, sesdirigeants, civils ou militaires, qui violentsans arrt le droit international () debnficier dune impunit totale devant lesinstances internationales. Le Renou-veau franais de Thibaut de Chassey etluvre franaise de Pierre Sidos qui atoujours refus de reconnatre lEtathbreu et qui stigmatise les crimes deguerre de lentit sioniste campent

    galement sur une ligne trs anti-isra-lienne.Si la guerre devait durer et les victimes

    se multiplier, il sera de plus en plus diffi-cile de faire cohabiter au sein dune mmemouvance des militants aux position par-fois diamtralement opposes tant ceconflit a de rpercussions gopolitiqueset nationales !

    Jrme BOURBON.

    une voiture-blier a heurt la grille dunesynagogue, le secrtaire gnral du FNLouis Aliot sest aussitt fendu dun com-muniqu pour condamner avec la plusgrande fermet cet acte alors quil estrest silencieux sur loffensive dIsral,qui a fait prs dun millier de morts Gaza.

    TOUZ, SOLDAT DE TSAHAL

    De son ct, et assez logiquement, loc-cidentaliste Nouvelle Droite rpublicainede Jean-Franois Touz soutient sansrserve loffensive isralienne car, pourelle, ce qui est en cause cest bien srla scurit des Israliens victimes des tirsde roquettes et de mortiers. Cest la scu-rit dIsral menac danantissement

    par la char te du Hama s. Ces t a ussi lascurit de lOccident tout entier qui,

    face au terrorisme islamique, doi t reven-diquer son droit et son devoir la ripostelgitime et lemploi de la force juste. Et Touz de dnoncer les violencesextrmes des manifestations pro-pales-tiniennes qui montrent, sil en taitencore besoin, que la racaille des ban-lieues, certains agitateurs islamistes etlultra gauche ont bel et bien fait leur

    jonction ido logi que et act ivis te, tous

    unis dans la mme dtestation de notresocit occidentale, de nos nations dmo-cratiques et, en fin de compte, de notremode de vie, donc de notre civilisation .Et la NDR qui condamne les attaques desynagogues den appeler Nicolas Sar-kozy et aux pouvoirs publics pour quilsmettent en uvre tous les moyens suscep-tibles de maintenir lordre rpublicain .

    CONVERGENCESET DIVERGENCES

    De mme Bernard Antony, tout en tantsensible la tragdie du peuple palesti-nien enferm dans lenfer de Gaza ,dnonce-t-il les indignations gomtrievariable de politiciens de tous bords etprofesse que la France ne doit pasaccepter que le conflit isralo-palestiniensoit transport sur son sol . Le prsident

    de lInstitut du Pays libre estime doncncessaire d interdire chez nous lesorganisations et mosques du Hezbollahou du Hamas et donc bien sr des Frresmusulmans (UOIF) dont ce dernier pro-cde .

    La structure Convergences nationales,cre il est vrai en novembre 2007 parTouz et aujourdhui prside par lex-mgrtiste et no-mariniste Nicolas Bay a,elle aussi, rdig plusieurs communiqusqui faisaient porter la responsabilit exclu-sive de cette guerre aux islamistes du

    Hamas . Convergences nationalesregrette que la riposte isralienne semblese faire globalement un niveau suprieur celui des premires attaques du Hamas.

    Mais il convient cepen dantde remarquer que si les

    frapp es cibl es (NDRL :comme celles visant des

    coles de lONU ou deshumanitaires ?) de larmeisralienne semblent avoircomme objectif premier lesmilitants et la structure mili-taire du Hamas, celui des roquettes du

    parti islamiste sur le territo ire i sral iendepuis un mois est clairement la popula-tion civile. Et ce mouvement trs prochede Marine Le Pen dinvoquer lui aussi lattitude provocatrice des extrmistesislamistes qui poussent clairement laf-

    frontement , contre lav is mme de lauto-rit palestinienne lue et en exercice, poursaboter les espoirs dun processus de

    paix, et qui nhsitent pas exposer ainsileurs populations dj menaces par unesituation dramatique. Enfin, Conver-gences nationales dnonce, dans le campnational, les nationaux-bolchviques,

    provo cateu rs irres ponsa bles qui se pla-

    cent lvidence dans une dmarche com-mune de surenchre antismite dli-rante .

    Quant Robert Spieler, ainsi que nouslavions indiqu la semaine dernire, ilrenvoie dos dos les belligrants. Dnon-ant le voyage, les 5 et 6 janvier, de Nico-las Sarkozy en Egypte, en Isral, en Syrieet au Liban, le dlgu gnral de la Nou-velle Droite populaire considre qu aumoment o les voitures flambent dans

    (Dessin de CHARD.)

    25 JANVIER :UNE MARCHE POUR LA VIE EUROPENNE

    Aujourdhui, une grossesse sur quatre est avorte. 210 000 femmes en France ontrecours lavortement chaque anne dont 14 000 mineures et si lEtat reconnat que lavorte-ment est un traumatisme pour celles qui le subissent, dun autre il le gnralise tous les

    centres de planning familial et aux centres de sant. En outre, les lobbies pro-avortement lancent une grande offensive pour obtenir de la Commission euro-penne une directive alignant la lgislation de tous les pays de lUnion sur lalgislation la plus laxiste en matire dIVG.

    Cest pourquoi le collectif En marche pour la vie , anciennement collectif 30 ans a suffit , qui regroupe 13 des principales associations franaises daideaux mres en dtresse et de dfense de la vie de la conception la fin naturelle,organise Paris le 25 janvier la 5e Marche pour la Vie sur le thme France,

    avec lEurope, dfends la vie !. Le rendez-vous est donn 14h30, place de la Rpu-blique. Sont annonces des dlgations venues de province mais aussi en provenance dIta-lie, dEspagne, de Belgique, de Pologne, dAllemagne, du Royaume-Uni, dIrlande

  • 7/31/2019 28685486-Rivarol-2888

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    N 2888 16 JANVIER 2009 RIVAROL4

    sacres de lpoque ? Mention spciale auxanalyses pntrantes de P.-P. Belesta en pol i-tique internationale e t lhumour dlicieuse-ment vachard de Claude Lorne. Et puis Chard,au trait si assassin

    RIVAROLme semble tellement important quela mise en danger de lhebdomadaire par desprocs dinquisition me rvolte. Je me conten-

    terai seulement de vous gronder gentiment :lorsque lon agit dans un Etat crypto-totalitaire,il faut faire preuve de beaucoup de prudence etdhabilet, quitte ce que certains de vos l ec-teurs vous jugent trop timides.

    Cela dit, pour vous aider, je dcide, cetteanne doffrir en cadeau de Nol, un abonne-ment de deux ans.

    De Jean-Franois G. (Paris) :

    QUE FONT NOS ELUS ?

    Japprends par le site internet du CRIF que les salons de lHtel de Vill e de Tours ontaccueilli le deuxime dner du CRIF de largion Touraine-Poitou-Centre le jeudi4 dcembre 2008 , Daniel Shek, lambassa-deur dIsral en France en tantlinvit dhonneur. A cette occasion,Jean Germain le maire de Tourset premier vice-prsident de largion Centre a annonc son inten-

    tion de conduire une dlgationdlus qui se rendra en Isral en2009 () A lissue de ce dner par-ticulirement russi, Franois Guguenheimpouvait noter avec satisfaction: le CRIF, Isralet le judasme dans son ensemble ont t com-bls le 4 dcembre 2008 Tours .

    La veille, S.E. Shek avait assist Orlans un djeuner convivial dans la Prfecture de laRgion (Centre), en prsence de Jean-MichelBrard, Prfet, Meyer Habib, vice-prsident duCRIF, de Serge et Bate Klarsfeld, etc. Aprsavoir visit le Muse des Beaux Arts, le futurlieu de Mmoire devant abriter le Cercil, lediplomate sest entretenu avec Franois Bon-neau, Prsident de la Rgion Centre et avecSerge Grouard, Dput-Maire dOrlans .

    Le site signale aussi que lors de la soire orga-nise par le CRIF dans un chteau des envi-rons dOrlans , on comptait dans lassis-tance le snateur Jean-Pierre Sueur, des mairesou des maires-adjoints de la Rgion et Mme Taf-faleau, la Procureure (sic) Gnrale de la Rpu-blique .

    De Yves G. (courriel) :VIVE REEVES !

    Bravo pour les ditos et une standing ova-tion pour Jim Reeves qui, depuis au moins deuxans, annonait lclatement de la bulle immobi-lire US, RIVAROLest ainsi le seul organe depresse franais avoir srieusement inform seslecteurs de la crise qui menaait. Que celle -ci setraduise aussi par une baisse du prix du ptrole etque les gnomes de Wall Street, comme aurait ditHarold Wilson, se rjouissent de voir celle-ciaffecter la Russie, voil qui est indniable. Maisfaut-il pour autant penser que lclatement de labulle tait voulu ? Ce serait aller un peu loin,cet clatement ayant aussi provoqu, parexemple, la faillite de Lehman Brothers, ce quintait probablement pas un objectif des gnomesqui, intelligents, mais aussi terriblement prten-tieux, sont capables de commettre de colossaleserreurs (pensons lIrak) : ne mprisons pas lescapacits de ladversaire, certes, mais ne commet-tons pas non plus lerreur de le surestimer!

    Merci encore pour vos ditos, merci encore Jim Reeves, qui mriterait un Prix des lecteursdeRIVAROL.

    De Farid F. (Beyrouth) :

    LA POLITIQUE DES SOUDIENS

    Les autorits soudiennes sont depuis toujourspro-occidentales tout en ntant pas souilles(contrairement aux pays occidentaux) par le sio-nisme.

    Certes, des mill iardaires s oudiens soutien-nent en priv et secrtement lantismi-tisme et le terrorisme islamiste, mais ils sontcombattus lorsquils sont dcouverts parles autorits soudiennes.

    Je suis Rivarolien depuis avril 1965 (jtais enclasse de 1re, au Liban). Je me suis install enmars 1980 en Arabie, o je sjourne 4 moisparan. Les autorits soudiennes ont commis deserreurs politiques, mais jamais elles nont cher-ch semer le terrorisme ou dstabiliser tel outel pays, mme ennemi (sauf cas exceptionnelsde lgitime dfense). Avant le 11-Septembre,elles exportaient donc lislam sans discernementet ne se doutaient pas quil se transformerait enterrorisme. Elles ont eu tort, mais aujourdhuielles corrigent leurs erreurs. Cela ne veut pas direquen Syrie, les Soudiens courront au secoursdes alaouites contre les salafistes ! Mais ils nar-meront pas non plus ceux-ci contre ceux-l.

    polit ique et une volont de nuire dudnonciateur . Par ailleurs, le 13 janvier,dans un long communiqu de presse,Jacques Bompard dclare que : Contrai-rement ce qua pu prtendre une certaine

    presse, je nai pas t mis en examen, nimon pouse et pointe du doigt le dputUMP dOrange, le trs sarkoziste ThierryMariani : Il semble que le dput

    Marian i ait port plaint e dans le cadredun contentieux lectoral, ce que jigno-rais jusqu hier. Il me serait reproch,notamment, davoir laiss publier dans le

    journal municipal dOrange, un article surla police municipale qui aurait soi-disant

    fait ma promotion. On ma aussi ques-tionn propos de ma carte de vux cer-tains Orangeois en 2007. () Je rappelleque le dnonciateur qui est lorigine delaction de la brigade financire a tassesseur UMP du dput Mariani lors des

    lgislatives de 2007. Pour conclure, je noteque le dput Mariani na pu retenir sajoie de voir son adversaire politique que jesuis mis en difficult (et de quelle manire

    puisque je ntais pas encore sorti de mavoiture en arrivant la brigade financirequun photographe de presse mattendaitde pied ferme).

    Quelle que soit lissue de cette affaire,elle tombe mal pour le MPF dont JacquesBompard est le coordonnateur rgional enProvence-Alpes-Cte dAzur et en Corseet dont lpouse devait se prsenter en tan-dem aux europennes avec leurodputvilliriste sortant Patrick Louis. Philippede Villiers ayant toujours mis en avantdepuis la cration du MPF les valeurs deprobit et dhonntet, cette garde vue simdiatise dans le cadre dune affaireimmobilire fait dsordre, les gens ayantspontanment tendance penser quil ny

    a pas de fume sans feu. Dans un commu-niqu de soutien Bompard, Robert Spie-ler constate que Julien Dray na pas tmis en garde vue. Samy Naceri nest pas

    poursuivi pour te ntativ e de meurtre bienquil et rgl, une fois de plus, ses diff-rents coups de couteau . De fait, on peutstonner de la diffrence de traitemententre les Bompard et Julien Dray qui nasubi ce jour aucune mesure coercitivealors que le dossier le concernant est acca-

    blant, quil na prsentaucune dfense etque ce nest dailleurs pas la premire foisquil est mis en cause pour sa gestion trspersonnelle des deniers publics.

    Mais laffaire Bompard nest pas nonplus une bonne publicit pour le Frontnational dont Jacques Bompard fut adh-rent pendant trente-trois ans, de 1972 2005 si bien que, pour le grand public, ilreste associ au mouvement de Jean-MarieLe Pen. Le Front national a beau se rjouirouvertement de linfortune du coupleBompard (la dpche AFP annonant sagarde vue tait en ligne sur le site duFront ds le 13 janvier !) dautant plus queJean-Marie Le Pen est candidat aux euro-pennes dans la grande rgion Sud-Est etque la bataille avec la liste MPF Louis-Bompard promet dtre froce, il nest passr que cet incident lui profite puisque lemoteur de recherches internet Yahoo !

    publie les dpches sur Bompard dans sarubrique Front national. Enfin, pour tousles nationaux qui rigeaient en modle lagestion municipale dOrange, seule quipelue en 1995 avec ltiquette FN avoir treconduite en 2008, le coup est dur.

    J. B.

    De Ccile B. (courriel) :

    MARTINE DITE AUBRY

    En consultant la biographie de Martine Aubry,la nouvelle premire secrtaire du PS, jaiconstat quelle tait lpouse de lavocat Jean-Louis Brochen surnomm lavocat des isla-

    mistes ! Il est en effet le dfenseur depuis plusde 20 ans de ces fanatiques et des lycennesvoiles, do Lille la cration de piscinesrserves aux femmes ! Etant une laque tho-riquement attache aux droits des femmes, je necomprends pas cette union et suis assez inquitepour lavenir si, contre toute logique, Titinetait candidate aux prsidentielles Les Fran-ais sont tellement aveugles !

    A moins que je ne sois pas trs attentive, jenai jamais entendu parler de ce conjoint dansla presse, puisque la fille Delors a gard le nomde son premier mari

    Il faut se mfier de tout le monde !

    De Philippe L. (Vienne) :

    IRREMPLAABLE

    Abonn depuis plusieurs annes maintenant,je considre que RIVAROL est un lment fon-damental de dsintoxication mdiatique ou der-information selon lheureuse expression deJ.-Y. Le Gallou.

    En lisant le courrier des lecteurs, je suisquelque foi s pein de voir certains vous faire duchantage au dsabonnement parce que surquelques points vous ne les suivez pas aveugl-ment. Cest mal comprendre le rle irrempla-able de RIVAROLc omme dernier espace delibert desprit et danalyse (ou, si lon est plusoptimiste, comme premier espace libr deFrance).

    Je nai, moi -mme, pas forcment datomescrochus avec certaines prises de position reli-gieuses que je peux lire ici ou l selon les num-ros, mais je considre que ce serait idiot de mapart de mettre fin mon abonnement pour cela :o lirai-je alors certaines informations nonconformistes ? O trouverai-je pareille sympa-thique impertinence lgard des vaches

    Rdaction Administration

    Tl. : 01-53-34-97-97 Fax : 01-53-34-97-98

    Fondateur-directeur (1951-1970) : Ren MalliavinDirecteur (1970-1973) : Pierre Dominique

    Directeur (1973-1983) : Maurice GatDirecteur de la publication et de la rdaction,

    Editorialiste : (Mme) Camille-Marie GalicRdacteur en chef adjoint : Jrme Bourbon

    CONSEIL DE RDACTION:J.-P. Angelelli, P.-P. Belesta,

    Chard, J. Langlois,Cl. Lorne, Petrus Agricola.

    Les manuscrits ne sont pas renvoys Il nest pastenu compte des le ttres e t courriels anonymes.

    ABONNEMENTS : 2 ans : 194 e 1 an : 114 e 1anavec reliure : 144 e 6 mois : 64 e 3mois : 36 e Soutien : 175 e Propagande : 210e.ETRANGER : 6mois : 75 e 1 a n : 126 e.Supplment par avion : 24 e1 an et 12 e 6 moisReliure : 30 e au guichet, 36 e franco.Pour tout changement dadresse joindre 2 e et la der-nire bande (ou indiquer lancienne adresse). Ecrire nomet adresse en CAPITALES. Dlai dix jours.

    Rglement par chque tabli sur une banquedomicilie en France, lordre dEditions des

    Tuileries ou virement notre compte :La Banque Postale FR33 2004 1000 0104 5321

    9K02 048 (BIC = PSSTFRPPPAR).

    SARL Editions des Tuileries, au capital de 51900 e pour 99 ans, partir du 20 mai 1949. Maquettist e : Bruno Archier Impri-merie : Rotos 93, 3 rue du Parc, 93155 Le Blanc-Mesnil cedex Dpt lgal : parution Principaux associs : M.-L. Wacquez,J.-B. dAstier de la Vigerie, F. Pichard. Grant : Quitterie Saclier de la Btie. CPPAP n 0213 C 82763, ISSN n00 35 56 66.

    1, rue dHauteville, 75010 Pariswww.rivarol.com

    COURRIELS : Rdaction : [email protected] : [email protected]

    Le 12 janvier, Jacques Bompard et sonpouse Marie-Claude, respectivementmaires MPF dOrange et de Bollne, ontt placs en garde vue pendant dixheures dans le cadre dune enqute diligen-te par le ple de linstruction du tribunaldAvignon et confie aux spcialistes de ladivision conomique et financire du SRPJde Montpellier. Une information judiciaire

    a en effet t ouverte en juin2008 contre X pour priseillgale dintrts concer-nant une opration immobi-lire, a indiqu le procureurde la Rpublique de la citdes papes, Catherine Cham-prenault. Puis, les policiers

    de la brigade financire ont men une per-quisition la mairie dOrange do ils sontrepartis avec des dossiers.

    La plainte lorigine de linformation

    judic iaire avait t dpose en dcembre2007 par un exploitant viticole, BernardJaume, ancien membre du FN, dsormaismilitant UMP. Dans sa plainte, ce dernierdnonait une prise illgale dintrt lorsde la cession de la socit civile immobi-lire SCI Grgory par la communedOrange au couple Bompard en 2006. Leplaignant reprochait notamment la muni-cipalit davoir rgularis un compromisde vente avant mme la cration de laSCI Grgory et des irrgularits dans lacession de terrains. En mars dernier,dautres citoyens vauclusiens avaient portplainte, pointant galement des irrgulari-ts immobilires, contre le maire dOrangeauprs du procureur de la Rpublique deCarpentras.

    Le cabinet de Jacques Bompard admenti toute irrgularit, affirmant que les actes du maire dOrange taient par-

    faitement vrif iables et lont t p ar desprofessionnels et dnonc un coup

    www.trouverlapresse.comUn site trs utile pour connatre

    les kiosquiers dpositaires devos titres favoris (en commen-ant bien sr par RIVAROL !) lesplus proches de chez vous.

    In memoriamAlain BOUGRENETDE LA TOCNAYE

    (1926-2009).Le 13 janvier, les obsques

    dAlain Bougrenet de La Tocnaye,dcd le vendredi 9, ont t cl-bres dans lglise de Gordes enprsence dune dlgation delAdimad, de Franais dAlgrieet danciens harkis. Issu dunefamille de vieille noblesse, catho-lique et patriote, le disparu avaitt rappel en Algrie en 1956 et,sur le terrain, avait particip uncommando de renseignementavant de servir la tte dune SASen Kabylie, exprience qui lavaitbeaucoup marqu. Il tait djprvenu contre De Gaulle et, pr-sent sur le Forum dAlger le 4 juin1958 au moment du Je vous aicompris , il scria : Ilment ! et chappa au lynchagegrce Robert Martel (pisodenarr par Georges Fleury dansson Histoire de lOAS). Il nestdonc pas tonnant quon leretrouve ensuite sympathisant duputsch dAlger en 1961 puis rejoi-gnant lOAS. Arrt en Algrie,envoy en mtropole et incarcr la Sant, il sen vada dunemanire spectaculaire en janvier1962. Plongeant alors dans laclandestinit et en contact avec lecolonel Bastien-Thiry, il participaau montage de lattentat du Petit-Clamart, puis sa ralisation. Ilna jamais cach que si De Gaulleavait t captur, il tait partisandune excution immdiate ensouvenir des harkis massacrs.Condamn mort, peine com-mue en rclusion criminelle perptuit, il fut lun des dernierslibrs de lOAS en 1968.

    Lhomme tait tout dune pice.Il na rien regrett (Voir son livreComment je nai pas tu De Gaulle,d. Nalis 1969). Il a collabor desjournaux de la droite nat ionale,adhr au Parti nationaliste fran-ais (PNF) et au Front national.

    RIVAROL prsente ses plus sin-cres condolances son fils Thi-baut de la Tocnaye, conseillerrgional FN et auteur dun livresur ses combats au Liban, ainsiqu toute sa famille. Sa mmoirerestera.

  • 7/31/2019 28685486-Rivarol-2888

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    N 2888 16 JANVIER 2009 RIVAROL 5

    Ce sont des banques dites universelles,cest--dire essentiellement de dpt, etnon dinvestissement. Or, ces derniressont seules en difficult. Les banquesdinvestissement ne possdent pas dedpts de clients qui leur serviraient das-surance, et jouent sur les marchs lar-gent quelles gagnent en achetant des pro-duits financiers complexes, et en emprun-tant. Encore une fois, les banques fran-aises ne fonctionnent pas sur ce modle.Elles ne sont cependant pas totalement labri dun effet domino dans lamesure o leur mtier les a obligatoire-ment conduites prter de largent, ou en placer, dans dautres banques, notam-ment amricaines.

    COMMENT PUIS-JE SCURISERMES ECONOMIES ?Vous avez intrt rester liquide ,

    cest--dire acheter des sicav de trsore-rie, des bons de dpts, des bons du trsor.Cependant les actions des grandes socitsont tellement baiss que cest peut tre lemoment dacheter certaines actions si voustes certains de ne pas avoir besoin derevendre dans les deux annes qui vien-nent, et que vous avez les reins solides.Demandez votre banquier de vous tablirune liste dune dizaine de valeurs ayantchut de plus de 80 %. Comparez avec leurpoids rel de financement et de trsorerie,et vous verrez que les bonnes affairespotentielles sont nombreuses. Mais il nefaut pas consacrer plus de 10 15 % de sonpatrimoine dans semblable pari. LeLivret A est totalement scuris, dun ren-

    dement trs honorable : 4 % net, qui serontprobablement ramens, hlas, 2,5 % neten fvrier prochain cause de la baisse destaux de la BCE ; son succs a t fulgurant

    (presque 160 milliards deuros den-cours !) mais les dpts sont limits 15 300 e par personne.

    Limmobilier restera aussi une bonnevaleur refuge, dautant que les prix fran-ais sont loin dtre chers compars dautres pays, malgr les apparences.

    MON CONTRAT DASSURANCE-VIE EST-IL UN PLACEMENT SR?Une assurance-vie est une simple

    coquille, ce quon appelle un vhiculedinvestissement. Son niveau de risquenest pas diffrent des autres produitsfinanciers existants, en ce quil dpend dece que vous avez choisi dy mettre :actions, obligations, bons du trsor, pro-duits drivs, etc. Il existe 3 profils type,sous des noms diffrents (dynamiques,prudentiels, etc.) qui regroupe 3 attitudesdinvestissement, peu risqu (avec unniveau faible dactions), moyennement ris-qu (avec plus dactions) et dynamique(avec beaucoup de risques et un pourcen-tage lev dactions). Les deux derniersprofils taient absolument viter depuisdeux ans. Prenons le cas le plus tragique :vous avez beaucoup perdu car vous tiez

    dans un profil avec un niveau trs signifi-catif dactions. Ne vendez pas, et ne chan-gez pas de profil. Cest une dcision diffi-cile, mais dans un an ou deux, trois aumaximum, les bourses mondiales remon-teront un meilleur niveau et vous retrou-verez peu peu une partie, voire la totalit,de largent perdu. En vendant vos actions,ou en passant sur un profil prudentiel derisque pour votre assurance-vie, vous ent-rinez la perte jamais. Le CAC 40 est trois mille points, mais lenvironnementindustriel permet desprer un retour 4 000, puis au-del, sans quasi le moindredoute.

    OBTENIR DU CRDITVA-T-IL ETRE PLUS DIFFICILE ?

    Oui, pour les particuliers comme pour lesentreprises. Les rgles prudentielles (dites

    de Ble II et dj voques) ont tadoptes au plan international aprs delongues tudes de risque. Lide qui sous-tend ces rgles (appeles ratios de solvabi-lit) est quune banque ne doit et ne peutpas perdre plus de 8 % environ de largentquelle a prt. Il lui faut donc respecterces ratios de solvabilit, et pouvoir affichersur le bilan le pourcentage de fondspropres qui correspond. Or, dune part lavaleur des banques et des actifs quellesdtiennent ont considrablement baiss dufait de la crise. Dautre part, ceux quicomme AIG assuraient ces prts via desCDS (Credit Default S wap) ne sont plus enmesure de le faire, ce qui, de facto, res-treint leur capacit de crdit. Si parexemple le total des actifs dune banquereprsentait 100 avant lArmaggedonfinancier de 2008, elle pouvait prter 100.Si ce total reprsente aujourdhui 50, elle

    nest plus autorise prter que 50Malgr les nuages, bonne anne tous !

    Grgoire DUHAMEL.

    oblig de vendre immdiatement dautresactifs pour compenser, en remontant le pro-duit de la vente son capital. Le Mark toMarket a donc eu pour effet mcaniquedacclrer une crise financire qui couvait.Celle-ci a finalement eu lieu et se drouleencore sous nos yeux.

    LES ENJEUX MONTAIRES

    La crise conomique suit toujours unecrise financire, laquelle a dmarr. Maisune des chances probables de 2009 seraaussi la redfinition des monnaies par rap-port aux endettements des Etats, qui sesont accrus avec la crise de lan pass.

    Le yuan chinois, qui vaut peu prs uneuro, est sous-valu. Depuis des annes les

    partenaires commerciaux de la Chinednoncent ce dumping dguis, qui relvede lacte commercial dloyal. Le dollar estlui, comme nous lavons expliqu longue-ment ici, en grand danger de rajustementviolent la baisse par les marchs. Le dol-lar va remonter au dbut de lanne 2009avec le couronnement dObama le 20 jan-vier. Mais lavnement de lillusionniste nepourra empcher un Yalta de la monnaie,spontan ou provoqu par exemple parune confrence mondiale, ce que suggre leFMI. Dans cette perspective une chutedu dollar , les produits indexs sur le dol-lar, et ils sont nombreux (diamants, or,matires premires, une partie du ptrole)pourraient dvisser mcaniquement. Lac-tion Gold Share dont nous avons parl lasemaine dernire en fait aussi partie :comme toutes les actions rfrences endollars, elle peut perdre de sa valeur effec-

    tive puisquelle est libelle dans une mon-naie qui va possiblement dvaluer. Larevendre avant mars/avril sera prudent, saufsi le lecteur juge que possder de lor en cestemps agits est une bonne diversificationdu patrimoine, ce en quoi il sera fort diffi-cile de lui opposer un argument quelconque.

    La grande chance des Etats-Unis, cestque personne na intrt ce que le dollardgringole. Mais pourra-t-on imprimer dela fausse monnaie indfiniment ?

    Lautre enjeu montaire (le retour de lin-flation) ne fait, lui, gure de doute : tt outard une forte inflation va sinstaller dans lemonde, pour la raison simple quelle estdevenue indispensable pour faire fondre dis-crtement les dettes de tous.

    MA BANQUEEST-ELLE EN DANGER ?

    Le prsident de la Rpublique a affirmque lEtat ne laisserait aucune banquefranaise faire faillite. Que penser de cettenouvelle tartarinade ? Cest vrai et faux :les comptes que vous possdez sont tousgarantis hauteur de 70 000 e (ce quicouvre 86 % des comptes existants), maisau-del de cette limite, lEtat ne garantiten ralit pas les sommes, et elles peuventdisparatre. Les banques franaises sont,cela dit, mieux protges que les autres.

    (Dessin de CHARD.)

    Pour faire plaisir, pour nous aider,

    pourquoi ne pas (vous) offrir un abonnement

    dun an prix SPCIAL :

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    1 rue dHauteville, 75010 ParisTarif spcial (France uniquement) rservjusquau

    31 JANVIER 2009 aux lecteurs nayantjamais t abonns

    NOUS faisons suite larticle de lasemaine passe sur lanne encours et ses perspectives. Endos-sons par consquent le costume du mage,en esquissant grands traits ce qui paratplausible pour les mois venir, dans unepriode sombre de grands dsordres co-nomiques et sociaux. Voici ce quon peut

    dire et conseiller au vu de ce qui est connu.RAPPEL DES FAITS

    Le gouvernement amricain dirig par ledmocrate Clinton, dans les annes 1995, etsous la pression de certaines associationsciviques, dcide dobliger les banques pro-poser des subprimes des emprunteurs,pour lessentiel noirs et portoricains, afinquils puissent se loger et devenir propri-taires. Le risque pris par les banques seracouvert par des contrats dassurance privsdit CDS (Credit Default Swap) signs essen-tiellement par AIG et cautionns par lesgants Fanny May et Freddy Mac. De toutesles faons, le prix des biens immobiliersmonte en continu depuis la guerre, et lesplus-values latentes des maisons vont per-mettre, pensent les Cagliostro de lquipeClinton, aux emprunteurs colors de rem-

    bourser. Il faut reconnatre ce stade que ledispositif a t dnonc ds le dpart par plu-sieurs tablissements bancaires, notammentlaile protestante de la profession, importanteaux USA ; mais les tablissements, sous lapression de Clinton, ont t obligs de seconformer cette injonction raciale, faute devoir leurs licences non reconduites par lesautorits. Peu peu, les banques mises enconfiance par les profits raliss au dbut se lancrent dans une utilisation grandechelle des CDS (Credit Default Swap) us-rent deffets de levier gigantesques, enempruntant de manire inconsidre, jusqutrente fois leurs fonds propres. Ds que lemarch immobilier sest retourn, que lesproduits dans lesquels ils avaient investi ontvu leur valeur intrinsque fondre, les prteursinsouciants se sont videmment retrouvsdans lincapacit de couvrir leurs pertes. Or,il se trouve quune rglementation comptable

    adopte aprs le scandale dEnron en 2002avait promulgu des normes nouvelles obli-geant les banques et les entreprises affecterdans leurs bilans une valeur aux actifs quicorresponde chaque instant au prix auquelelles pourraient les vendre si elles devaientle faire (Mark to Market). Ainsi, si unebanque a achet un immeuble X un millionde dollars et que sa valeur sur le marchpasse un million deux, elle affecte laug-mentation potentielle du bien son bilan.Elle se retrouve alors plus riche dautant, cequi prsente lavantage de lui permettredemprunter davantage et de faire plus decrdits : cest ce mcanisme qui a t luvre ces huit dernires annes et qui asoutenu la croissance amricaine. Le pro-blme a surgi lorsque limmeuble X en ques-tion na plus valu que sept cent mille dollars.Tout coup la valeur relle devenant inf-rieure celle donne au bilan de la banque,

    ltablissement se trouvait dans lobligationdabonder la somme manquante, en vertu dece quon appelle les rgles prudentielles deBle II : celles-ci obligent couvrir par sesfonds propres, dans un certain tiage, la dif-frence comptable observe. Si la valeur desactifs de la banque baisse, ltablissement est

    Brve histoire dun pouvantailEditions de Paris, 56 pages, 10 e.

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    tion des rgulations qui attend leprochain Congrs.

    En revanche, la bande clintoniennedObama a toute latitude pour fairedes Etats-Unis le fer de lance dumondialisme sous couvert deRchauffement Climatique. Dve-lopper durgence cologie et progrs

    technologique est devenu le nou-veau mot dordre. Cest le point devue de Carol Browner quObama achoisie pour le conseiller sur lenvi-ronnement.

    A 53 ans, elle a dj derrire elleune longue carrire dactivistecolo-gauchiste. A la tte du Minis-tre de lEnvironnement de Floridede 1991 1993, elle parvint res-taurer dans son tat naturel le Parcdes Everglades. Les planteurs decanne sucre sen souviennent quidurent payer, avec les contribuablesde Floride et de lEtat fdral, lemilliard de $ que cota lopration.Connue pour la brutalit de sesinterventions, Browner travaillasouvent avec Al Gore, puis fut nom-me par Clinton la tte de la toute-puissante Agence de Protection de

    lEnvironnement (EPA) o ellemena une lutte acharne contre letabac et la pollution de lair. Lorsque, en2001, George Bush mit fin ses fonctions,elle sapprtait organiser la lutte contrele Rchauffement Climatique qu linstarde Gore, elle tient pour le plus grand dfiauquel nous ayons jamais t confronts .

    En 2001, toutefois, elle intgra le GroupeA lbright, firme de consultants internatio-naux cre par lodieuse ministre desAffaires trangres de Clinton, MadeleineAlbright. Les noms de ses clients sontjalousement gards mais deux au moinsont chapp la vigilance, Coca-Cola etMerck. Autant pour la militante environne-mentaliste ! En fvrier 2006, cest lasocit de lobbying de son mari, lancienlu Dmocrate Thomas Doowney, qui setrouva implique dans la tentative delmirat de Duba de semparer de ports

    amricains. Symbole mondial de la des-truction des ressources naturelles, Dubanest pas un exemple de protection de len-vironnement. De surcrot le rle deMme Browner, coordinatrice supposeentre le ministre de lEnergie et celuicharg de la politique climatique, est assezflou. Coince entre deux poids lourds, legnral Jim Jones au Conseil National deScurit et Lawrence Summers chef duConseil National Economique, quelle serasa relle autonomie alors que ni lun nilautre ne sont connus pour leurs convic-tions cologiques ?

    Le ministre de lnergie a t confi lapetite merveille de la science US questSteven Chu, prix Nobel de Physique 1997avec Claude Cohen-Tanoudji et DanielPhilipps. Vedette mondiale de la luttecontre le Rchauffement Climatique, Chucroule sous les subventions et fut plu-sieurs reprises mis en cause pour avoir lar-gement profit de donations auxquelles ilnavait pas droit. Ce genre de compromis-sions avec lesquelles on sassure la doci-lit des plus rcalcitrants. Membre de Pro-

    ject S tev e, club de pense au service de laThorie de lEvolution, il est un acharndfenseur de tout ce qui touche au progres-sisme scientiste. Directeur du laboratoireNational Lawrence de Berkeley, dot demoyens considrables, il la depuis 2004converti la lutte contre le Rchauffement

    Climatique et la recherche sur lesfameuses nergies alternatives.

    LAGRICULTURE SACRIFIE

    En revanche, nomme la tte delEPA A gence de Protect ion de lEnvi-ronnement , Lisa Jackson, Africaine-Amricaine de 46 ans, rassure les colo-gistes. Secrtaire gnrale du gouverneurdu New Jersey, Jon Corzine, qui fut PDGde Goldman Sachs et vice-prsident de laBanque Mondiale et un temps envisag auTrsor par Obama quil soutient depuis desannes, Jackson est en somme un renvoidascenseur. Mais on sait bien que, quellesque soient ses qualits, la politique envi-ronnementale de la Maison-Blanche seradfinie par Browner.

    De plus en plus de scientifiques, dont cer-tains dans son propre camp, mettent

    Obama en garde contre lidologie duRchauffement Climatique quil promeutostensiblement. Cest le cas par exemplede James OBrien, professeur lUniver-sit de Floride et spcialiste de la variabi-lit climatique et des ocans, pour lequel (Si ) le Rchauffement Climatique estobservable en de nombreux points duglobe, de tout ce qui lui est attribu peu

    prs rien nes t la co nsq uence . Obama,qui nen a cure, a donc dsign pour leconseiller sur la science et la technologieJohn Holdren (voir page 7) et un bataillondidologues aussi convaincus que lui.

    En donnant lAgriculture Tom Vilsack,ancien gouverneur de lIowa, il na passeulement remerci un fal voirRIV. du19 dcembre auquel il doit en bonnepartie son lection. Il a choisi en mmetemps un politicien au service du bobardclimatologique. Prsidant la task-force

    du Council of Foreign Relations sur leChangement Climatique, Vilsack est,comme Browner, un activiste du Dvelop-pement Durable et des nergies alterna-tives . Il prtend rduire dici 2050 de75 % les gaz effets de serre par lchangeen particulier des droits pollution, unedes marottes de son ami Al Gore, fondateurde Generation Investment Management, unfonds dinvestissement international enri-chi par le commerce des droits polluer.

    Vilsack propose que soient produits60 milliards de gallons/an dthanol, lar-gement dtaxs, en dpit de leffondrementsubit du baril et du marasme qui frappe lesagrocarburants. Un projet qui rend scep-tiques ceux qui ont calcul que ces subven-tions coteraient 380 milliards de $ aucontribuable dici 2030. Agrocarburants,olien, solaire, gothermie, nuclaire etcentrales charbon purifies de leurs mis-sions de dioxide de carbone, seraient sub-stitus au ptrole.

    Reste sinterroger sur les futures pro-ductions alimentaires dune Amrique pri-

    6 N 2888 16 JAN

    Aprs dix jours de mutisme, BarackObama daigna enfin le 6 janvier observerque les pertes de vies civiles Gaza et

    Isral (sic !) sont pour moi une source degrande inquitude . Silence des GrossMedia. Pourtant le 17 novembre 2008,Richard Falk, Rapporteur Spcial sur lesDroits de lHomme dans les territoirespalestiniens, affirmant que le blocus deGaza tait un Crime contre lHumanit,avait somm les Nations Unies de protgermilitairement les Palestiniens et la CourCriminelle Internationale de sintresseraux violations des lois internationalespnales par les administrateurs civils et lesmilitaires israliens responsables du sigede Gaza. Six semaines plus tard, les crimi-nels se transformaient en bourreaux. Soute-

    nus par des canons de marine, des bombar-diers F16 larguant des bunker busters de4t, des hlicoptres de combat Apaches, desmissiles sol/sol et une artillerie tirant fluxtendu des bombes explosant 100 mtresdu sol, les troupes israliennes, armes defusils vise nocturne amricains, prot-ges par des chars Merkava et des bull-dozers blinds, nettoyaient la ville. Rap-pelons ici le discours quObama prononale 4 juin 2008 devant la Congrs de lAI-PAC Ecri ts de Paris, juillet 2008 :Rendant visi te lAIPAC je me retrouve

    parmi des amis. De vrais amis. Des amis quipartagent mon engagement irrf utable defaire en sor te que le lien exis tant entre lesEtats-Unis e t Isral ne puisse tre remis encause aujourdhui, demain ou jamais . Cediscours avait t crit par Daniel Kurtzer,Dennis Ross et James Steinberg. Celui-ci,ancien conseiller la dfense de Bill Clin-

    ton et nouvellement nomm secrtairedEtat-adjoint, est en somme charg decontrler Hillary Clinton. Kurtzer fut pen-dant cinq ans lambassadeur de GeorgeBush en Isral. Dennis Ross, charg de toutela politique moyen-orientale dObama, fon-dateur de la bote ides no-con questlInstitute for Near East Policy, appartientau CFR, au Bilderberg, la Trilatrale. No-conservateur majeur, il fut pendant douzeans le ngociateur amricain sur le Moyen-

    LES nominations faites par BarackObama le confirment : aprs le20 janvier, date officielle de sonentre en fonctions, la politique extrieuredes Etats-Unis ne dviera pas de la voietrace depuis un demi-sicle, notammentpar les administrations de George Bushpre, Clinton et George Bush fils. Sinon

    quune pression plus forte sera exerce parla faction extrme du sionisme isralienreprsente par le patron officieux de laMaison-Blanche, lIsralo-amricainRham Emmanuel.

    CRISE : LE RENARDDANS LE POULAILLER

    Quant la crise mondiale, jamais ladomination de la Finance sur un gouverne-ment amricain na t aussi prgnante. Enplein scandale Madoff qui a dtourn50 milliards de dollars , Mary Shapirotait annonce la direction du SE C, legendarme de la bourse new-yorkaise, pen-dant dix ans indiffrent aux trafics de lan-cien directeur duNasdaq. Issue de la mmeCommunaut, ancienne haut responsabledu SEC, elle prsidait le FINRA (Autoritde Rgulation de lIndustrie Financire)

    charg justement de contrler les socitsboursires traitant avec le public amri-cain. Une nomination qui revient donc rintroduire le renard dans le poulailler .Le communiqu diffus cette occasionpar Christopher Cox, lactuel directeur duSE C, est difiant : Jai pend ant desannes collabor troitement avec M aryShapiro sur la rgulation de lindustrie

    financire et du m arch, y compris dans lacration du FINRA et la protection des grosinvestisseurs. Son ex prience la fois auCFTC(Commission sur le Commerce etles Achats spculatifs de Matires pre-mires dans lesquelles se logrent 65 %des hedge-funds) et au SEC sera inesti-mable dans le combat po ur la restructura-

    Aprs lannonce par Yves Jego, secrtairedEtat loutre-mer, de lorganisation le29 mars prochain dun rfrendum Mayotte sur la dpartementalisation delle, Convergences nationales mettait un per-tinent communiqu sur cette folle dcision ,qui risque de dclencher un processus incontr-lable conduisant une catastrophe .

    En effet, avec une population 95 %musulmane et qui a dj doubl en 15 ans,lle doit de plus faire face une immigra-tion clandestine en provenance de larchi-pel des Comores si forte que lon estimequun tiers au moins des 200 000 habitants sontdes clandestins , en raison dun niveau de viesept fois suprieur celui des les voisines, obtenugr ce la ssi stanat mas sif de la mt ropole quimaintient ce territoire sous perfusion (les exporta-tions de Mayotte reprsentent 1,9 % de ses impor-tations) .

    16 000 clandestins dbarquent chaqueanne Mayotte et, souligne Convergencesnationale, cette situation empirerait encore si lonmettait en place, dans le cadre du dpartement, lespomp es immig ratio n que const ituen t les disposi-tifs dallocations familiales, du RMI, de lAMEet les prestations des ASSEDIC. Le phnomnerisque dtre dautant plus grave que les Mahoraisdorigine ont tendance, de leur ct, migrer versla France ou la Runion alors que les clandestins

    sont toujours plus nombreux, au point denvisagerun jour, comme le fait le snateur Henri Torre dansun rcent rapportla perspective dune popu-lation majoritairement compose dimmi-grs clandestins Cest donc une folie que defaire ac cder Ma yotte au st atut de dpartement. Unminimum de bon sens conduirait rgler imprati-vement la question de limmigration clandestineavant mme denvisager une volution de son sta-tut.

    On ne peut que souscrire cette analyse,qui tait dailleurs celle souvent exposedans nos colonnes par notre chre etregrette Nolle Saclet, remarquableconnaisseur des problmes de locanIndien o, Franaise de Pondichry, elleavait longtemps vcu.

    DU PASSLa dernire statue de

    Franco encore prsentedans la pninsule ibriquea t abattue le18 dcembre Santanderdans le nord de lEspagne.Il ne reste dsormaisquune seule statue duCaudillo. Elle se trouve au Maroc, danslenclave espagnole de Melilla.

    (Dessins de CHARD.)

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    72009 RIVAROL

    Quand un prsident des Etats-Unis dispose,exceptionnellement, de pouvoirs illimits et ce sera le cas partir du 20 janvier , ilnest pas superflu de sinterroger sur les per-

    sonnes qui le conseillent. Au premier chef surJohn Holdren qui Obama a confi lquipeen charge de la science et de la technologie.Outre le Prix Nobel Steven Chu, ministre delEnergie, celle-ci sera fortement inspire parJane Lubchenco, zoologue, trs impliquedans la dfense de lEnvironnement, qui prendlAdministration Nationale des Ocans et delAtmosphre, par Eric Lander, spcialiste dela recherche sur le gnome et par Harold Var-mus, prix Nobel de mdecine 1989 pour ladcouverte de lorigine cellulaire des onco-gnes rtroviraux. Dorigine juive, ce derniersest particulirement fait remarquer pour sonhostilit premptoire la droite religieuse tra-ditionnelle.

    Tous sont engags dans la lutte contre leRchauffement Climatique, bien que secta-teurs fanatiques dune socit de progrs, descience, de technologie et de biotechnologie.Projets dans la vision futuriste dune huma-

    nit recompose par la manipulation gn-tique et dconnecte des rgles naturelles.Leur discours et leur parcours tmoignent deleur conviction quObama est en effet poureux loccasion providentielle de disposer dunprsident sans racines, sans culture et sans tra-ditions, indiffrent aux effets nocifs que sesdcisions auront sur lunivers et qui entend installer la science au sommet de son pro-gramme . A lvidence ny connaissant rien,il sen remet la faction quil a privilgie.Celle qui, lexclusion de toute autre hypo-thse, considre le Rchauffement Climatiquedorigine anthropique comme menaant lasocit mondiale en qute dunification poli-tique acclre.

    Orient quelle que soit ladministration.Preuve que, Dmocrates ou Rpublicains,la politique US de totale solidarit aveclEtat hbreux est immuable. Ceux quimenacent Isral, avait encore dit Obama,menacent les Etats-Unis . Le 12 dcembre2008, Abner Mikvner, personnage centralde la communaut juive de lIllinois, ancienjuge fdral et conseill er spc ial de BillClinton, rceptionnaire Chicago dunObama frais moulu dHarvard, dclaraittriomphalement : Barack Obama est le

    premier prsident Juif des Etats-Unis .Derrire cette phrase provocatrice se

    cachent vingt annes de secrtes machina-tions au cours desquelles ltudiant mtis,complex, marxiste, raciste anti-blancs,militant de la cause palestinienne, a t

    transform en un sioniste radical. Cette his-toire merge dautant plus facilementquafin de lempcher dchapper leurcontrle ses nouveaux matres ne rpugnentpas exposer la vritable personnalit dunouvel Obama. Ainsi leChicago Jewish Newscontera comment ds ledbut de ses tudes lafacult de Droit de Har-vard un de ses profes-seurs, Martha Minow,remarquait ce jeunehomme intelligent,

    prometteur et politique-ment trs ambitieux .Fille dun important res-ponsable de la Commu-naut de Chicago, direc-teur dun cabinet juri-dique, elle lui offrit rapi-

    dement un poste de sta-giaire et dallchantesperspectives davance-ment. Quand Mikvnerlaccueille, Obamaappartient dj au cerclede Jeremiah Wright, lepasteur raciste et anti-smite qui enflammeune partie des Noirs deChicago. Sa culture

    Isralien fanatique, orthodoxe, celui-ci,aujourdhui encore se vante davoir formObama au sionisme. Au point que, toujoursselon le Chicago Jewish News, A chaque

    fois que Silverstein proposait de condamnerles attentats de lOLP, Obama co-sponsori-sait la proposition . Lorsque, sous la pres-sion de ses conseillers, il accepte de faire leplerinage vers Jrusalem il est chaperonnpar le vice prsident de la Fdration Juivedu Grand Chicago. Jai vu, dclara-t-il,une bande de terre troite et magnifiqueniche contre la Mditerrane. Au sol, jairencontr une famille dont la maison avaitt dtruite par une fuse Katiouschka. Jai

    parl avec des soldats israliens quot idien-nement menacs. Jai bavard avec desgens qui ne voulaient rien dautre quun

    avenir sr pour leurs enfants . Mais il nevit ni ne parla avec aucun Palestinien. Res-tait lintendance. Elle fut assure par lesjuifs les pl us for tuns du Mid- West. Parmiceux-ci le milliardaire Lester Crown dont

    lune des filles prside laShoah Foundation et lefils James fut respon-sable des finances lorsdes campagnes dObamapour le Congrs de lIlli-nois.

    Se prononant en safaveur aux rcentes pr-sidentielles, il justifiaainsi sonadhsion :Mon enga-gement en politique estmotiv par ma profondeaffinit avec Isral. Lesrfrences stellaires du

    snateur Obama surIsra l massurent que,comme prsident, il seralami que nous voulonstous voir la Maison-

    Blanch e . Obama vacependant devoir donnerdes gages de ses nou-velles orientations. Lepremier sera une dnon-ciation totale et specta-

    Scientifique couvert dhonneurs et dediplmes, John Holdren est lun des plusexcessifs zlateurs amricains du Rchauffe-ment Climatique. Les gaucho-colos qui ont

    fait dObama une espce de sauveur de la pla-nte se reconnatront avec peine dans celui quidcidera des choix du prsident.

    Professeur de Science environnementale Harvard, il promne sur lavenir de la planteun regard qui nincite pas loptimisme. Alen croire, si on veut, pour assurer la surviede la terre, maintenir les gaz effets de serreau double de leur niveau pr-industriel, il fau-dra dans un sicle avoir multipli par quinzela production dnergie sans carbone. Il ny aaucune chance pour que les nouvellesmthodes de purification des nergies fossiles,ajoutes aux techniques alternatives, fussent-elles les plus performantes, y parviennent.Mm e, dit-il, dans lhypothse la plusbasse , on ne pourra faire lconomie de dixfois plus dnergie nuclaire quaujourdhui.Pour Holdren, il faudra donc construire dici 2100 quelque 3 500 centrales nuclaires de

    vilgiant la prservation cologique de sonterritoire sans limiter limmigration souhai-te par le nouveau prsident. Leffondre-ment du cours des crales, le ralentisse-ment de la consommation, les prix levsdu gazole agricole et des intrants ptroliersmenacent la prennit mme de lagricul-ture amricaine. En 2008/09, les Etats Unissmeront 1,8 million dhectares de mas enmoins. Alors que lthanol, frapp par lef-fondrement du baril de ptrole, plongelIowa dans le marasme. Dans tout le pays,les usines dthanol tournent au ralenti.

    Lune des plus importantes de lIowa VeraSun Energy, a mis la cl sous la porte. Lac-tion dAv entine R enewable Energy a chutde 99 % et 19 projets dusine, dont 9 danslIllinois, ont t abandonns.

    Ken Salazar, enfin, nomm lInt-rieur charg en fait de lAmnagementdu Territoire, du cadastre ou des parcsnationaux , ancien procureur gnral duColorado, sorte de no-conservateurDmocrate, a soutenu la nomination laJustice dAlberto Gonzalez et resta fidle Joe Lieberman lorsquil rallia Bush. Par-tisan des forages ptroliers ocaniques, ilsopposa au Congrs des amendementshostiles aux socits ptrolires. Direc-teur 25 ans des Ressources Natu-relles du Colorado, Salazar est un adeptedu solaire et de lolien, et appartient divers comits du Snat sur la Conserva-tion, les ressources naturelles, la revitali-

    sation agraire ou les eaux et forts.En prsentant son nouveau ministre delAgriculture le prsident sest montrlyr ique : Av ec l es n om inati ons que jaieffectues ( lEnergie, lEnvironnement, lIntrieur et lAgriculture), nous pos-sdons lquipe dont nous avons besoin

    pour f aire de lage nda rural lage nda delAmrique. Pour crer des millions denouveaux emplois verts. Librer notrenation de sa dpendance du ptrole. Aider prserver cette plante pour nosenfants .

    Un discours qui dj sonne bien creux

    Jim REEVES.

    grande dimension contre 350 actuelle-ment pour un cot de lordre des50 000 milliards de $.

    Voil o Obama entend puiser une partie de

    sa relance conomique et de ses fantasmago-riques embauches. Dautant quil faudra sansdoute enterrer ces centrales pour empcherquelles ne soient la cible de terroristes. EtHoldren, que taraudent la fois la questionsans rponse des dchets et celle du terro-risme, souhaite un systme de contrle mon-dial pour empcher tout individu, force, oupuissance de semparer daronefs et menacerle rseau nuclaire plantaire.

    Je suis, avance-t-il avec quelque prcau-tion, agnostique sur cette question. Pas tantque cela en ralit puisquil admet que nous

    pourrions essayer de dvelopper la fusion,source nuclaire plus attractive que ne la t

    jusquici la fission .Grosses dsillusions en perspective pour les

    gros bataillons colos-nafs de lObamania.

    J. R.

    culaire de son ancien chapelain, Jeremiah

    Wright, condamn pour son soutien lacause palestinienne. Le second fut le rejet deson ami et complice de longue date, WilliamAyers, le terroriste des Weather Under-ground, qui, bien que juif, avait toujours tun anti-sioniste militant. Il lui fallut sedmarquer de Louis Farrakhan et de saNation of Islam et des Black Panthers,encombrants partenaires qui encadraientnanmoins ses meetings dans les zonesnoires. Enfin il dut carter Jimmy Carter,Brzezinski, Samantha Power et Robert Mal-ley, coupables de tideur envers lEtathbreu. Il revenait de droit Carter de sex-primer lors de la Convention dmocrate deDenver. Mais la suite de propos trs dursenvers Isral, il fut interdit de tribune. Brze-zinski avait de surcrot soutenu la thse desuniversitaires Walt et Mearsheimer sur ladomination du lobby juif, mme sil sertracta par la suite. Plus que pour avoir

    trait Hillary de monstre, Power fut expul-se de lquipe Obama pour exiger que lesmilliards consacrs par les Etats-Unis armer Isral soient verss aux territoirespalestiniens. Sa rintgration dans lquipede transition pourrait tre lie son mariageavec un professeur de la facult de Droit deChicago, Cass Sunstein, trs proche du pr-sident. Quant Robert Malley, lui-mmejuif, mais favorable une reconnaissance duHamas, le soutien de Ross, Kurtzer et Mar-tin Indyk ne put rien contre son viction.Dennis Ross qui na jamais cach savolont de bombarder lIran , pivot dudispositif moyen-oriental dObama, est lagarantie de sa loyaut sioniste. Derrire luise concentrent les 52 prsidents du PMAJO,lorganisation qui regroupe les Prsidentsdes principales Organisations Juives Amri-caines. Avec Axelrod, Emmanuel etLawrence Summers, ils tmoignent de len-

    gagement sioniste de cette administration.Ce que le rabbin Arnold Wolf, un de ses plusanciens soutiens, illustrait dune belle for-mule : Obama est incrust dans le monde

    juif. Ce qui explique mieux quun long dis-cours son insupportable silence devant lemartyre de Gaza. Dont le gnocide a t soi-gneusement calcul pour tre achev lors desa prise de fonction le 20 janvier.

    J. R.

    LAUTRE MADOFF DONT ON NE PARLE PASMary Shapiro, directrice de lorganisme de contrle quest la FINRA ou Financial Industry

    Regulatory Authority, nomme par Obama, en pleine affaire Madoff, directrice du SEC, legendarme de la Bourse new- yorkaise, est elle seule plus quil ne serait ncessaire pourremettre dfinitivement en cause la probit du nouveau prsident. Mais les media, que lon aconnus si excits par les fonds de poubelles lorsquil sagissait de descendre en flche la dan-gereuse Sarah Palin, ont t en loccurrence dune extraordinaire discrtion. En effet, en2001, alors que Bernard Madoff tirait sa toile sur le monde et que la FINRA, principaleorganisation de contrle des oprations financires internationales, fermait pudiquement les

    yeux sur les agissements de lescroc 50 milliards de dollar s, rappelons-le , Shapiroembauchait Mark Madoff, fils de lautre. Et elle linstallait au bureau directorial du NationalAdjudicatory Council, organisme charg de contrler les dcisions disciplinaires prises par laFINRA. Faites filer linformation aux Bacharan, Durpaire, Kaspy et autres champions de ladsinformation qui nous tympanisent depuis des mois sur le chevalier mtis qui va remettrela Morale au cur de la finance mondiale.

    nen fait pas un adepte du sionisme. Aussides associations communautaires le pren-nent-elles en main : pour faire carrire poli-tique il faut beaucoup dargent et sil semontre chaleureux envers Isral, il nenmanquera pas.

    Ds la fin des annes 1990, il est encadrpar le Parti Dmocrate qui lui dsigne deuxconseillers spciaux, lun et lautre no-libssionistes, David Axelrod et Bettylu Salz-man, cette dernire de surcrot fille du mil-liardaire de limmobilier Philip Klutznick.Salzman nen fait pas mystre : Obama napas t recrut parce quil tait intelligentmais parce quil adhrait totalement lagenda sioniste. Sur toutes les questionsconcernant Isral il est parfait. Il est sur lamme ligne quHillary Clinton et peut-tre

    mme plus . (Chicago Jewish News 24/10/08).Sitt lu au Snat de lEtat de lIllinois,

    Obama partagera un bureau avec un autreDmocrate de son ge, Ira Silverstein. Pro-

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    Rflexions sur la duret des temps

    HAYEK a pu crire que le rle pre-mier de la politique tait de dfinirlami de lennemi, et de nous clas-ser, en quelque sorte, dans un camp pluttque dans lautre. Admettons. Si nousavions, par exemple, laudace de reprendre notre compte la rflexion de Cline disantque la dmocratie nest que le paravent de

    la dictature juive, nous nous placerions sansaucun doute ipso facto dans le camp desennemis de ceux qui dominent la finance,les grandes dcisions politiques et quelquesautres petites choses du mme acabit. Et sivous tes tenus par ceux-l comme leurennemi, mieux vaut savoir que vous devezvous attendre quelques ennuis svres.Hayek dit aussi que cest le camp adverseet non vous qui dcidera de vous classerparmi ses ennemis et quil ny a pas grand-chose faire pour viter cela.

    A Guantanamo se trouvent enferms etenchans des prisonniers si dangereuxpour lAmrique quelle ne peut mme pasles incarcrer sur son territoire national.Vous vous rendez compte !On les appelle des enne-mis-combattants, termenouveau et lastique quiouvre un nouveau chapitre

    dans la dfinition des pri-sonniers. Jusquici, onconnaissait surtout les pri-sonniers de guerre mais cesderniers avaient un statutreconnu ; alors on cre desdistinguos, on nuance. Il parat que lechauffeur de Ben Laden fait partie deshtes de cette villgiature ensoleille desCarabes au titre dennemi-combattant. A-t-il fait autre chose que de conduire sonpatron l o celui-ci lui demandait daller ?Ce nest pas clairement tabli ; mais si lechauffeur du grand patrondAl Qada est parmi ces ennemis-combattants, ne serait-il pas logiqueaussi que les Amricains enfermentle chauffeur de Bernard Madoff dansun lieu de dtention similaire et avecle titre dennemi-escroc?

    Ce serait certainement manquer de

    charit chrtienne et nous nendemandons pas tant. Par contre, neserait-il pas juste pour le chauffeur deBen Laden de le requalifier dans lesauxiliaires plutt que dans les com-battants et quil bnficie duneremise de peine ? A cela, certainsobjecteront que cest l chose diffi-cile puisquil na jamais tcondamn quoi que ce soit.

    Dans le terme dennemi-combat-tant, cest le qualificatif de combat-tant qui est intressant car il tablitquil peut y avoir des ennemis noncombattants. Certains pourraient tredes ennemis-journalistes, ce qui sansdoute leur viterait le port de la salo-pette orange et le passage par laCarabe, encore que dans cettepriode trouble on ne sache pas bien.Daprs les dernires nouvelles de

    Guantanamo, le chef cuisinier deBen Laden ne sy trouverait pas. LesAmricains font pourtant de grosefforts mais tout ne se passe pas tou-jours comme ils veu lent. Leur puis-sance militaire est toujours l, maispour combien de temps et pour quelstypes de conflit ? Ltat de leursfinances et de leur industrie ne plaidepas en leur faveur.

    Trve de plaisanteries. Si celles-ci

    sont anodines, elles ne sauraient faireoublier la gravit de la situation de ceux quisont menacs de tout perdre, et ils sont plusnombreux quon le dit.

    Toute crise a ceci de bon quelle met enlumire des choses caches ou auxquellesnous ne prtions pas suffisamment dim-portance. Nous avions beau savoir que

    lAmrique connatrait aussi le dclin, nousnimaginions pas quil pouvait tre aussiproche. New York et Detroit : la finance etlindustrie et dans les deux cas lespoir estlimit. Reste Washington et le pouvoir poli-tique, mais l encore, quoi se raccrocher?Obama parat bien ficel et ferait-il mine dese rebeller, nous savons bien ce qui attendl-bas les hommes politiques qui ne mar-chent pas droit.

    LEurope comme solution alternative ?Mais non, il ne lui reste rien. Elle na mmepas su protger ses conqutes dantan. Lalibert dexpression nest plus quun rvelointain et ce qui se passe sous nos yeux Versailles, avec lappui politique de ceuxqui officiellement nous reprsentent, auraitfait vomir tout la fois Voltaire et le Roi-Soleil. Sil suffisait davoir de largent pourdevenir un autre Laurent le Magnifique,cela se saurait, nest-ce pas Monsieur

    Pinault ? Dailleurs, il est bien connu quelorsque la dcadence sinstalle quelquepart, tout le reste ne tarde pas suivre. Maisnous ferons en sorte que les noms de ceuxqui ont organis la scandaleuse exhibitionde Koons (voir larticle dAnne Brassidans RIV. du 12 dc.) restent honteux pourla postrit, car telle chose en tel lieu estimpardonnable. Le chtiment, mme sildevait tre tardif, retombera un jour oulautre sur les coupables.

    Lon ARNOUX.

    le sujet est ainsi en train denvahir lamdiasphre. Les magazinesNexus (quiest loin cependant dtre entirement inin-tressant) et son pendant grand public TopSecretillustrent cette fusion incongrue duconspirationnisme politique, parfaitementdmontrable, avec les spculations infi-nies sur le pouvoir extraterrestre. Nous

    savons que Pierre-Andr Taguieff sestservi des documents labors par ces ufo-logues trs particuliers (ceux de DavidIcke notamment), dansLa foi re aux illu-mins, pour tourner en ridicule le conspi-rationnisme dans son ensemble. De nom-breux autres textes dauteurs libraux,mondialistes, acteurs ou thurifraires devrais complots antinationaux, prennentappui sur cet amalgame ufolo-conspira-tionniste pour discrditer lide mme decomplot. En dfinitive, selon ces zlsdfenseurs du systme, seuls des individuscompltement tars peuvent imaginer quedes hommes qui ont toute latitude pourourdir telle ou telle conspiration, le fontbel et bien lhypocrisie paroxystique.Ce sont ces simples desprit que railledune manire tristement acadmique lefaux indpendant mais vrai gros bta Chris-tophe Bourseiller dans un texte duMonde 2

    du 3 janvier valid parBig Brother. Sa dis-sertation, un cas dcole, dbute sur les nou-veaux fantasmes conspirationnistes nsde la dernire crise financire, o il stigma-tise les imbciles qui remettent en ques-tion sa prtendue nature accidentelle. Puisil fustige les sceptiques du 11-Septembre,leurs discours dans lesquels il dcouvre enfiligrane un vrai message malfique des-sence crypto-fasciste. Ensuite, afin dedmontiser dfinitivement ces vilainesthories, Bourseiller voque sans transition

    N 2888 16 JANVIER 2009 RIVAROL8

    les thories pour le moins baroques deDavid Icke, quil prsente comme ancienjoueur de foot professionnel il aurait puau moins tre un acteur rat de srie B ! ,selon lesquelles le monde est gouvern encoulisses par des reptiles humanodes .Parmi ces reptiliens, on trouverait HenryKissinger, Hillary Clinton et Tony Blair

    notamment. Mme si cela nest pas si bte,on se gausse videmment! Troisime tapediscursive de Bourseiller: le dgonflageautomatique des thormes antismitesqui ne dcouleraient que de ces balivernes

    paranoaques et puriles. Ainsi sedemande-t-il avec une ironie dgoulinanteaprs avoir fait du cas Icke une gnralit :Nest-ce pas le lobby juif qui contrle la

    plan te e t fo rce les peupl es d u mo nde servir les intrts dIsral ? Ah, vrai-ment, limagination humaine est dunefertilit dconcertante Mais il est bien

    dommage que le conspirationnismeautorise bien souvent dabjects dra-pages .

    Franois-Xavier ROCHETTE.

    Depuis plus de soixante ans le phnomneovni passionne un public de plus en pluslarge pntrant mme jusqu certainsmilieux rationalistes et au sein de certainessphres politiques marginales. Un phno-mne, il est vrai, entretenu par de nom-breuses et rgulires apparitions dobjets etde lumires de forme et dintensit extraor-

    dinaire dont les observateurs professionnelset les scientifiques sont parfois incapablesdidentifier la provenance et la matire.Aussi dans notre monde postmoderne oles grandes idologies collectives et lespuissants mythes mobilisateurs se sontdgonfls comme des baudruches, le mys-tre des ovnis et des extraterrestres consti-tue un ple dattraction stimulant non seu-lement pour tous ceux ayant expriment lachose de visu mais aussi pour les individus

    ayant le sentiment de ntrereli ni une communaut ni Dieu. Mais


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