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MEMORIALJournal Officiel
du Grand-Duché deLuxembourg
MEMORIALAmtsblatt
des GroßherzogtumsLuxemburg
RECUEIL DE LEGISLATION
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A –– N° 7 27 janvier 2016
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Règlement grand-ducal du 15 janvier 2016 relatif à l’évaluation de l’état des masses d’eau de surface page 216
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Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
Règlement grand-ducal du 15 janvier 2016 relatif à l’évaluation de l’état des masses d’eau de surface
Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,Vu la loi modifiée du 19 décembre 2008 relative à l’eau et notamment ses articles 5, 21, 27 et 34;Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une
politique communautaire dans le domaine de l’eau;Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des normes
de qualité environnementale dans le domaine de l’eau, modifiant et abrogeant les directives du Conseil 82/176/CEE, 83/153/CEE, 84/156/CEE, 84/491/CEE, 86/280/CEE et modifiant la directive 2000/60/CE;
Vu la directive 2013/39/UE du Parlement européen et du Conseil du 12 août 2013 modifiant les directives 2000/60/CE et 2008/105/CE en ce qui concerne les substances prioritaires pour la politique dans le domaine de l’eau;
Vu la directive 2014/101/UE de la Commission du 30 octobre 2014 modifiant la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau;
Vu la décision 2013/480/UE de la Commission du 20 septembre 2013 établissant, conformément à la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil, les valeurs pour les classifications du système de contrôle des États membres à la suite de l’exercice d’interétalonnage et abrogeant la décision 2008/915/CE;
Vu la décision d’exécution (UE) 2015/495 de la Commission du 20 mars 2015 établissant une liste de vigilance rela-tive aux substances soumises à surveillance à l’échelle de l’Union dans le domaine de la politique de l’eau en vertu de la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil;
Vu l’avis de la Chambre d’agriculture;Les avis de la Chambre de commerce et de la Chambre des métiers ayant été demandés;Notre Conseil d’Etat entendu;Sur le rapport de Notre Ministre de l’Environnement et après délibération du Gouvernement en conseil;
Arrêtons:
Art 1er L’Administration de la gestion de l’eau établit un programme de surveillance de l’état des eaux pour l’évaluation de l’état chimique et écologique des masses d’eau de surface.
Ce programme est composé:– d’un contrôle de surveillance;– de contrôles opérationnels;– de contrôles d’enquête.
Art 2 Un contrôle de surveillance est effectué afin d’évaluer les changements à long terme des conditions naturelles ainsi que les changements résultant des activités anthropogéniques. Il porte sur les paramètres biologiques et hydromorphologiques définis à l’annexe V, parties B et C, ainsi que sur les substances chimiques énumérées à l’annexe III et à l’annexe V, parties D et E.
Le contrôle de surveillance des substances chimiques est effectué dans l’eau, sauf pour les substances chimiques énu-mérées à l’annexe III et numérotées 5, 15, 16, 17, 21, 28, 34, 35, 37, 43 et 44 pour lesquelles il est effectué dans le biote.
Le contrôle de surveillance est réalisé aux quatre points de contrôle désignés à l’annexe I suivant les fréquences minimales indiquées à l’annexe II.
Le contrôle de surveillance des substances inscrites sur la liste de vigilance établie par la Commission européenne, dont question à l’article 8ter de la directive 2013/39, est effectué au point de contrôle le plus représentatif parmi ceux désignés à l’annexe I à la fréquence la plus appropriée, sans que celle-ci ne puisse être inférieure à une fois par an.
En complément du contrôle de surveillance, un contrôle peut être effectué à certains points de contrôle à des fréquences différentes ou porter sur d’autres paramètres ou d’autres sites de surveillance afin de satisfaire à des obligations de surveillance en application d’engagements internationaux, contractés dans le cadre des Commissions Internationales pour la Protection de la Moselle et de la Sarre, de la Commission Internationale pour la Protection du Rhin et de la Commission Internationale de la Meuse.
Le contrôle complémentaire porte sur des substances représentatives pour les groupes de substances chimiques suivants:
1. les composés organohalogénés et substances qui peuvent donner naissance à de tels composés dans le milieu aquatique;
2. les composés organophosphorés;3. les composés organostanniques;4. les substances qui possèdent un pouvoir cancérigène ou mutagène dans le milieu aquatique ou par l’intermédiaire
de celui-ci;5. les substances dont les propriétés pouvant affecter les fonctions stéroïdogénique, thyroïdienne ou reproductive
ou d’autres fonctions endocriniennes dans ou via le milieu aquatique ont été démontrées;6. les huiles minérales et hydrocarbures d’origine pétrolière;
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7. les matières synthétiques persistantes qui peuvent flotter, rester en suspension ou couler et qui peuvent gêner toute utilisation des eaux;
8. certains métalloïdes et métaux ainsi que leurs composés et les produits biocides et phytopharmaceutiques ayant sur le milieu aquatique un effet nuisible;
9. les substances ayant un effet nuisible sur le goût ou sur l’odeur des produits de consommation humaine dérivés du milieu aquatique ainsi que les composés susceptibles de donner naissance à de telles substances dans les eaux;
10. les composés organosilicés toxiques ou persistants et substances qui peuvent donner naissance à de tels composés dans les eaux;
11. les cyanures et les fluorures;
12. les matières en suspension;
13. les substances contribuant à l’eutrophisation;
14. les substances exerçant une influence défavorable sur le bilan d’oxygène.
Art 3 Pour les masses d’eau de surface identifiées comme risquant de ne pas satisfaire aux objectifs environnementaux mentionnés à l’article 5 de la loi modifiée du 19 décembre 2008 relative à l’eau ou dans lesquelles sont rejetées des substances prioritaires énumérées à l’annexe III, des contrôles opérationnels sont entrepris afin d’évaluer le changement de l’état de ces masses d’eau consécutif aux programmes de mesures établis en application de l’article 28 de la même loi.
Les points de contrôle et les paramètres contrôlés sont choisis selon les critères énumérés respectivement à l’annexe I parties B et C et en fonction de la pollution constatée. Les contrôles doivent avoir lieu à des intervalles ne dépassant pas ceux indiqués à l’annexe II, à moins que des intervalles plus longs ne se justifient sur la base des connais-sances techniques et des avis des experts.
Art 4 Des contrôles d’enquête sont organisés dans les cas suivants:
– dépassement des normes de qualité environnementale établies pour les substances figurant à l’annexe III et à l’annexe V, partie E, lorsque la cause est inconnue;
– risque de non atteinte des objectifs environnementaux dévoilé par les résultats du contrôle de surveillance et en l’absence d’un contrôle opérationnel pour la masse d’eau pertinente;
– pollution accidentelle.
Ces contrôles ont pour but de déterminer la cause, l’ampleur et l’incidence de la situation constatée et d’apporter les informations nécessaires à l’adoption des mesures propres à remédier à la situation constatée.
Art 5 L’évaluation de l’état chimique d’une masse d’eau de surface est réalisée sur base des résultats du contrôle de surveillance, du contrôle opérationnel et, le cas échéant, du contrôle d’enquête. L’analyse des pressions et incidences importantes de l’activité humaine sur l’état des eaux de surface peut en outre se baser sur les résultats des analyses des substances figurant sur la liste de vigilance.
L’état chimique d’une masse d’eau de surface est considéré comme bon lorsque les concentrations mesurées ne dépassent en aucun point les normes de qualité environnementale définies à l’annexe III.
Les normes de qualité environnementale établies pour les substances numérotées 34 à 45, s’appliquent avec effet à compter du 22 décembre 2018 en vue d’atteindre un bon état chimique en ce qui concerne ces substances au plus tard le 22 décembre 2027 et de prévenir la détérioration de l’état chimique des masses d’eau de surface en rapport avec ces substances. À cette fin et au plus tard le 22 décembre 2018, l’Administration de la gestion de l’eau établit un programme de surveillance supplémentaire et un programme préliminaire de mesures concernant ces substances et dresse, au plus tard le 22 décembre 2021, un programme définitif de mesures qui est mis en œuvre et rendu pleinement opérationnel au plus tard le 22 décembre 2024.
Lorsque, conformément au règlement grand-ducal du 1er mars 2012 établissant des spécifications techniques pour l’analyse chimique des eaux de surface et des eaux souterraines, il est fait référence à la valeur moyenne calculée d’un résultat de mesure, lorsque l’on procède à l’aide de la meilleure technique disponible n’entraînant pas de coûts excessifs, en indiquant «inférieure à la limite de quantification» et si la limite de quantification de ladite technique est supérieure à la norme de qualité environnementale, le résultat pour la substance mesurée n’est pas pris en compte aux fins de l’évaluation de l’état chimique global de la masse d’eau considérée.
Dans le plan de gestion de district hydrographique, la classification de l’état chimique des masses d’eau est représen-tée sur une carte conformément aux dispositions de l’annexe VI.
Art 6 L’Administration de la gestion de l’eau procède à la délimitation des masses d’eau de surface aux fins de l’évaluation de leur état écologique, ou dans le cas des masses d’eau fortement modifiées, de leur potentiel écologique en fonction de la typologie définie à l’annexe IV.
L’évaluation de l’état et du potentiel écologiques est réalisée sur base des éléments de qualité biologique, hydromor-phologique et physico-chimique et des polluants spécifiques définis à l’annexe V, parties B, C, D et E.
L’état écologique d’une masse d’eau de surface est considéré comme très bon, bon, moyen, médiocre ou mauvais.
Le potentiel écologique d’une masse d’eau fortement modifiée est considéré comme, maximal, bon, moyen, médiocre ou mauvais.
L’état et le potentiel écologiques sont déterminés par l’élément de qualité biologique le plus mauvais.
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Si les paramètres physico-chimiques assurent un bon fonctionnement de l’écosystème et que les normes de qualité environnementale sont respectées, les masses d’eau atteignent au moins le bon état ou potentiel.
Pour qu’une masse d’eau de surface puisse être évaluée comme étant dans un très bon état écologique, les critères suivants doivent être respectés:
– tous les éléments de qualité biologique de la masse d’eau en question répondent aux critères du très bon état définis à l’annexe V partie B;
– tous les éléments de qualité hydromorphologique de la masse d’eau en question répondent aux critères du très bon état définis à l’annexe V partie C;
– aucun des paramètres physico-chimique déterminés au sein de la masse d’eau en question ne dépasse les valeurs de fond fixées à l’annexe V partie D pour le très bon état et,
– aucun des polluants organiques spécifiques déterminés au sein de la masse d’eau en question ne dépasse les normes de qualité fixés à l’annexe V partie E.
Dans le plan de gestion de district hydrographique, la classification de l’état écologique et du potentiel écologique sont représentés sur des cartes conformément à l’annexe VI.
Art 7 Lorsqu’un risque potentiel pour ou via l’environnement aquatique résultant d’une exposition aiguë est constaté sur la base de concentrations ou d’émissions mesurées ou estimées dans l’environnement et lorsqu’une norme de qualité environnementale pour le biote est utilisée, l’Administration de la gestion de l’eau procède également à un contrôle dans l’eau et applique les normes de qualité environnementale exprimées en concentration maximale admissible, lorsqu’il en existe.
Art 8 L’Administration de la gestion de l’eau procède à une analyse tendancielle à long terme des concentrations des substances prioritaires énumérées à l’annexe III, qui ont tendance à s’accumuler dans les sédiments ou le biote.
Elle prend les mesures nécessaires pour éviter que les concentrations n’augmentent pas de manière significative.Le contrôle est réalisé aux points de contrôle définis à l’annexe I à raison d’une fois par an tous les trois ans, à moins
qu’un autre intervalle ne se justifie sur la base des connaissances techniques et des avis des experts.
Art 9 L’Administration de la gestion de l’eau dresse un inventaire, illustré par des cartes, des émissions, rejets et pertes des substances énumérées à l’annexe III et, pour les substances ayant une tendance à s’accumuler dans les sédiments ou le biote, de leurs concentrations dans les sédiments ou le biote. L’inventaire fait l’objet d’un réexamen lors de chacune des mises à jour de l’état des lieux établi en application de l’article 19 de la loi précitée du 19 décembre 2008.
L’inventaire est établi sur la base de l’état des lieux, des résultats des contrôles effectués en application du présent règlement ainsi que du registre national des rejets et des transferts de polluants établi par la loi du 13 mars 2009 a) concernant certaines modalités d’application et la sanction du règlement (CE) n° 166/2006 du Parlement Européen et du Conseil du 18 janvier 2006 concernant la création d’un registre européen des rejets et des transferts de polluants et modifiant les directives 91/689/CE et 96/61/CE, b) portant création d’un registre national des rejets et des transferts de polluants, c) modifiant l’article 15 de la loi modifiée du 10 juin 1999 relative aux établissements classés.
Pour l’estimation des concentrations des polluants, l’année 2010 sert de période de référence, sauf pour les subs-tances visées par le règlement grand-ducal modifié du 14 décembre 1994 concernant la mise sur le marché et l’utilisa-tion des produits phytopharmaceutiques, pour lesquelles il y a lieu de tenir compte de la moyenne des concentrations des années 2008, 2009 et 2010. Pour la mise à jour de l’inventaire, la période de référence est l’année précédant la révision de l’état des lieux ou, pour les produits phytopharmaceutiques, la moyenne des trois années précédant la révision de l’état des lieux.
Art 10 Le règlement grand-ducal du 30 décembre 2010 relatif à l’évaluation de l’état de masses d’eau de surface est abrogé.
Art 11 Notre Ministre de l’Environnement est chargé, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.
La Ministre de l’Environnement, Palais de Luxembourg, le 15 janvier 2016. Carole Dieschbourg Henri
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Annexe I
A) Stations du réseau de contrôle de surveillance
No Cours d’eau
Code Masse d’eau
Coordonnées géographiques
Localisation Longueur Luxembourg 1930 / Gauss
Largeur Luxembourg 1930 / Gauss
Longueur WGS84
Largeur WGS 84
1 Sûre L112010A11 VI-1.1.a amont Erpeldange
75846 103172 6.11034 49.86291
2 Alzette L100011A21 VI-1.1.a Ettelbruck, en amont de l’embouchure dans la Sûre
75525 101226 6.10600 49.84500
3 Syr L202030A12 I-2.1 Mertert 102033 85368 6.47355 49.70244
4 Chiers L300030A061 VII-1.1 Rodange, pont à Athus
56792 69261 5.81937 49.54749
B) Sélection des sites pour le contrôle opérationnelPour les substances de la liste de substances prioritaires, des points de contrôle sont sélectionnés selon les disposi-
tions de la législation établissant la norme de qualité environnementale des substances en cause. Dans tous les autres cas, y compris pour les substances de la liste de substances prioritaires pour lesquelles la législation ne donne pas d’indications spécifiques, les points de contrôle sont sélectionnés comme suit:
– pour les masses d’eau courant un risque en raison de pressions ponctuelles importantes, des points de contrôle en nombre suffisant pour évaluer l’ampleur et l’incidence des pressions ponctuelles. Lorsqu’une masse d’eau est soumise à plusieurs pressions ponctuelles, les points de contrôle peuvent être sélectionnés en vue d’évaluer l’ampleur et l’incidence de ces pressions dans leur ensemble,
– pour les masses d’eau courant un risque en raison de pressions diffuses importantes, des points de contrôle en nombre suffisant, à l’intérieur d’une sélection des masses, pour évaluer l’ampleur et l’incidence des pressions diffuses. Les masses sont sélectionnées de manière à être représentatives des risques relatifs de pressions diffuses et des risques relatifs de ne pas avoir un bon état des eaux de surface,
– pour les masses d’eau courant un risque en raison de pressions hydromorphologiques importantes, des points de contrôle en nombre suffisant, à l’intérieur d’une sélection des masses, pour évaluer l’ampleur et l’incidence des pressions hydromorphologiques. Les masses sont sélectionnées de manière à donner des indications sur l’incidence globale des pressions hydromorphologiques auxquelles toutes les masses sont soumises.
C) Sélection des éléments de qualitéAfin d’évaluer l’ampleur des pressions auxquelles les masses d’eau de surface sont soumises, l’Administration de la
gestion de l’eau contrôle les éléments de qualité qui permettent de déterminer les pressions auxquelles la ou les masses sont soumises. A cette fin, sont contrôlés selon le cas:
– les paramètres permettant de déterminer l’élément de qualité biologique ou les éléments qui sont les plus sensibles aux pressions auxquelles les masses d’eau sont soumises,
– toutes les substances prioritaires rejetées et les autres polluants rejetés en quantités importantes,– les paramètres permettant de déterminer l’élément de qualité hydromorphologique le plus sensible à la pression
identifiée.
1 Sous-station pour l’échantillonnage des paramètres biologiques sur la Chiers:
No Cours d’eau
Code Masse d’eau
Coordonnées géographiques
Localisation Longueur Luxembourg 1930 / Gauss
Largeur Luxembourg 1930 / Gauss
Longueur WGS84
Largeur WGS 84
4bis Chiers L300030A06-1 VII—1.1 Rodange Z.I. Athus
56508 69220 5.84344 49.55721
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ANNEXE II
Fréquence d’analyse des éléments de qualité lors des contrôles de surveillance et opérationnels
Elément de qualité Fréquence Cycle
Physico-chimique
Température Tous les 3 mois Au moins une fois tous les 6 ans
Température en amont et en aval d’un point de rejet thermique est en continu.
En continu Tous les ans
Bilan d’oxygène Tous les 3 mois Au moins une fois tous les 6 ans
Salinité Tous les 3 mois Au moins une fois tous les 6 ans
Nutriments Tous les 3 mois Au moins une fois tous les 6 ans
Etat d’acidification Tous les 3 mois Au moins une fois tous les 6 ans
Polluants spécifiques Tous les 3 mois Au moins une fois tous les 6 ans
Chimie
Substances dangereuses prioritaires et subs-tances prioritaires (Annexe III)
Mensuelle Au moins une fois tous les 6 ans
Substances 5, 21, 28, 30, 35, 37, 43 et 44 de l’annexe III, dites ubiquistes
Tous les 3 ans1 Au moins une fois tous les 6 ans
Substances pour lesquelles des normes de qualité environnementale ont été définies pour les sédiments ou le biote à l’annexe III.
Une fois par an Au moins une fois tous les 6 ans
Substances figurant dans la liste de vigilance Au moins une fois par an mais tenant compte des périodes d’émission
Au moins une fois tous les 6 ans
Biologie
Phytoplancton2:AbondanceCompositionPrésence de taxons sensibles
6 fois par an pendant la période de végétation
Au moins une fois tous les 6 ans
Macrophytes et phytobenthos:AbondanceCompositionPrésence de taxons sensibles
Une fois par an Tous les 3 ans
Faune benthique invertébrée:Abondance
Une fois par an Tous les 3 ans
CompositionPrésence de taxons sensiblesDiversité
Ichtyofaune:AbondanceCompositionAge Présence de taxons sensibles
Une fois par an Tous les 3 ans
1 Pour ces substances, des contrôles moins intensifs peuvent être réalisés pour autant que la surveillance réalisée soit représentative et qu’une base de référence statistique fiable soit disponible en ce qui concerne la présence de ces substances dans l’environnement aquatique. Ces contrôles devraient avoir lieu tous les trois ans, à moins qu’un autre intervalle ne se justifie sur la base des connaissances techniques et de l’avis des experts.
2 Le phytoplancton est à déterminer sur les masses d’eau fortement modifiée pouvant être considérées comme lac ainsi que sur les cours d’eau dominés par le phytoplancton, en l’occurrence les masses d’eau de surface du type VI (typologie nationale) dont le bassin versant est à huit cent mètres d’altitude maximum et entre 1000 et 10000 km2.
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Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
Hydromorphologie
Continuité Une fois par an Tous les 6 ans
Hydrologie En continu Tous les ans
Morphologie Une fois par an Tous les 6 ans
Annexe III
Les normes de qualité environnementale (NQE) reprises ci-dessous sont exprimés d’une part en valeur moyenne annuelle, d’autre part en concentration maximale admissible. La norme exprimée en valeur moyenne est considérée comme respectée pour une masse d’eau donnée si, pour tout point d’échantillonnage associé à la masse d’eau, la moyenne arithmétique des concentra-tions mesurées à différentes périodes de l’année ne dépasse pas la valeur fixée dans la norme. La norme exprimée en concentra-tion maximale admissible est considérée comme respectée pour une masse d’eau donnée si, pour tout point de contrôle associé à cette masse d’eau, la concentration mesurée lors de chaque échantillonnage ne dépasse pas la valeur fixée dans la norme.
Les normes de qualité environnementale sont exprimées en concentrations totales dans l’échantillon d’eau brut, sauf dans le cas des métaux suivants: cadmium, chrome, cobalt, cuivre, fer, manganèse, mercure, nickel, plomb, sélénium et zinc. Pour ces métaux, les normes de qualité environnementale se rapportent à la concentration dans la phase dissoute d’un échantillon d’eau obtenue par filtration à travers un filtre de 0,45 µm ou par tout autre traitement préliminaire équivalent.
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Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
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Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
Annexe IV
A) Typologie luxembourgeoise des cours d’eauEn fonction des caractéristiques abiotiques, géographiques, géologiques, hydromorphologiques et hydrologiques, les
masses d’eau de surface sont réparties au Grand-Duché de Luxembourg en 6 types:Type I - Ruisseaux de l’étage submontagnard de l’Oesling Type II - Ruisseaux de l’étage collinéen de l’Oesling Type III - Rivières de l’étage collinéen de l’Oesling Type IV - Ruisseaux de l’étage collinéen du Gutland Type V - Rivières de l’étage collinéen du Gutland Type VI - Grandes rivières de plaine Etant donné que le Grand-Duché de Luxembourg appartient entièrement à l’écorégion 8, les 6 types de masses d’eau
de surface appartiennent également à l’écorégion 8.
227
Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
B) Carte représentant la délimitation des masses d’eau de surface et des masses d’eau de surface for-tement modifiées:
228
Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
C) Carte représentant la typologie luxembourgeoise des cours d’eau:
229
Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
Annexe V
PARTIE A:
Normes pour le contrôle des éléments de qualité biologique et les paramètres hydromorphologiques
Normes pour le contrôle des éléments de qualitéLes méthodes utilisées pour le contrôle des paramètres types doivent être conformes aux normes internationales
qui ont trait au contrôle mentionnées ci-dessous ou à d’autres normes nationales ou internationales garantissant des données de qualité scientifique et de comparabilité équivalentes:
Normes pour l’échantillonnage des éléments de qualité biologiqueMéthodes génériques à associer aux méthodes spécifiques figurant dans les normes relatives aux éléments de qualité
biologiques suivants:
EN ISO 5667-3:2012 Qualité de l’eau – Echantillonnage – Partie 3: conservation et manipulation des échantil-lons
Normes pour le phytoplancton:
EN 15204:2006 Qualité de l’eau – Norme guide pour le dénombrement du phytoplancton par microsco-pie inversée (technique d’Utermöhl)
ISO 10260:1992 Qualité de l’eau – Mesurage des paramètres biochimiques – Dosage spectrométrique de la chlorophyle a
Normes pour les macrophytes et le phytobenthos:
EN 14184:2014 Qualité de l’eau - Guide pour l’étude des macrophytes aquatiques dans les cours d’eau-
EN 150708:2009 Qualité de l’eau – Guide pour l’étude, l’échantillonnage et l’analyse en laboratoire du phytobenthos dans les cours d’eau peu profonds.
EN 13946:2014 Qualité de l’eau – Guide pour l’échantillonnage en routine et le prétraitement des diato-mées benthiques de rivière et de plans d’eau
EN 14407:2014 Qualité de l’eau – Guide pour l’identification et le dénombrement des échantillons de diatomées benthiques de rivières et de lacs
Normes pour les invertébrés benthiques :
EN ISO 10870:2012 Qualité de l’eau – Lignes directrices pour la sélection des méthodes et des dispositifs d’échantillonnage des macro-invertébrés benthiques dans les eaux douces
EN 15196:2006 Qualité de l’eau – Guide d’échantillonnage et de traitement d’exuvies nymphales de Chirinomidae (ordre des diptères) pour l’évaluation écologique
EN 16150:2012 Qualité de l’eau – Lignes directrices pour l’échantillonnage des macro-invertébrés benthiques en cours d’eau peu profonds au prorata des surfaces de recouvrement des habitats présents
Normes pour les poissons:
EN 14962:2006 Qualité de l’eau – Guide sur le domaine d’application et la sélection des méthodes d’échantillonnage de poissons
EN 14011:2003 Qualité de l’eau – Echantillonnage des poissons à l’électricité
EN 15910:2014 Qualité de l’eau – Guide sur l’estimation de l’abondance des poissons par des méthodes hydroacoustiques mobiles
EN 14757:2005 Qualité de l’eau – Echantillonnage des poissons à l’aide de filets maillants
Normes pour les paramètres hydromorphologiques:
EN 14614:2004 Qualité de l’eau – Guide pour l’évaluation des caractéristiques hydromorphologiques des rivières
230
Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
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Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
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239
Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
PARTIE E:Normes (et objectifs) de qualité pour les polluants organiques spécifiques nécessaires à l’évaluation de l’état écologique
n° Substance CAS Classe de qualité
Bon état
NQE:Moyenne annuelle (MA)
µg/L
METAUX
1 Arsénic et ses composés 7440-38-2 0.83
2 Chrome 7440-47-3 18
3 Cobalt 7440-48-4 0.3
4 Cuivre 7440-50-8 1.4
5 Sélénium 7782-49-2 0.95
6 Zinc 7440-66-6 7.8
PESTICIDES
7 2,4 D 94-75-7 2.2
8 2,4 MCPA 94-74-6 0.5
9 Chlortoluron 15545-48-9 0.1
10 Diflufénican 83164-33-4 0.01
11 Flufenacet 142459-58-3 0.04
12 Glyphosate 1071-83-6 28
13 Métazachlore 67129-08-2 0.019
14 Métazachlore ESA 172960-62-2 3
15 Métazachlore OXA 1231244-60-2 3
16 Métolachlore 51218-45-2 0.07
17 Métolachlore ESA 171118-09-5 3
18 Métolachlore OXA 152019-73-3 3
19 Nicosulfuron 111991-09-4 0.035
20 Tebuconazole 107534-96-3 1
21 Terbutylazine 5915-41-3 0.06
MEDICAMENTS
22 Carbamazépine 298-46-4 2.5
240
Mémorial A – N° 7 du 27 janvier 2016
Annexe VI
Représentation graphiqueSur les cartes faisant partie du plan de gestion de district hydrographique, les résultats de l’évaluation de l’état des
masses d’eau de surface sont représentés comme suit:Pour l’état chimique:
Etat chimique Couleur
Bon Bleu
Mauvais Rouge
Dans le plan de gestion de district hydrographique, l’état chimique des masses d’eau de surface peut être représenté sur 4 cartes en regroupant les substances suivantes:
a) Les substances qui figurent à l’annexe III (carte obligatoire);b) Les substances qui figurent à l’annexe III sans les substances numérotées 5, 21, 28, 30, 35, 37, 43 et 44 (substances
se comportant comme des substances persistantes, bioaccumulables et toxiques (PBT) ubiquistes);c) substances numérotées 34 à 45 de l’annexe III (substances nouvellement identifiées);d) substances numérotées 2, 5, 15, 20, 22, 23 et 28 de l’annexe III (substances prioritaires existantes pour lesquelles
les NQE ont été révisées).
Pour l’état écologique:
Etat écologique Couleur
Très bon Bleu
Bon Verte
Moyen Jaune
Médiocre Orange
Mauvais Rouge
Pour le potentiel écologique:
Potentiel écologique Couleur
Bon ou maximal hachures en vert et gris foncé
Moyen hachures en jaune et gris foncé
Médiocre hachures en orange et gris foncé
Mauvais hachures en rouge et gris foncé
Editeur: Service Central de Législation, 43, boulevard F.-D. Roosevelt, L-2450 Luxembourg
Imprimeur: Association momentanée Imprimerie Centrale / Victor Buck