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28 65e Congrès francais de médecine interne, Clermont-Ferrand, 14

as recommandée en France. Les objectifs de cette étude étaient deéterminer :si des patients infectés par le VIH partagent leur traitement anti-iral personnel dans l’optique d’une PrEP ;d’évaluer la connaissance et les discussions sur la PrEP dans cetteopulation.atients et méthodes.– Il s’agit d’une étude transversale réaliséen France dans 23 services de médecine interne et de pathologiesnfectieuses représentatives. Les médecins proposaient un ques-ionnaire standardisé anonyme à tous les patients VIH vus enonsultation ou en hospitalisation entre le 24 et le 31 octobre 2011.e questionnaire explorait la PrEP (connaissance ; discussion avecn proche, un médecin, une association ; pratique) et les donnéesociodémographiques, les conduites à risque et le statut VIH.ésultats.– Cinq cent quatre-vingt-treize patients ont été inclus :ommes 74,2 %, homosexuels masculins 52,4 %, hétérosexuels1,6 %, membres d’une association de patients 9,8 %. La moitié50,6 %) vivait avec un partenaire stable, 35,2 % avec un partenaireéronégatif. Globalement, 1 % a partagé son traitement antiviralersonnel avec un proche et 8,3 % rapportaient la pratique d’unerEP dans l’entourage proche. Près de la moitié (41,8 %) connaissaita PrEP et 29,5 % ont en discuté (hommes 79,2 % et 72,6 %, respecti-ement). Les hommes rapportant une PrEP dans l’entourage prochent plus souvent partagé leur traitement antiviral (10,3 % vs 0,2 %,< 0,001). En analyse par régression logistique, la connaissance et

a discussion étaient plus fréquentes :chez les hommes membres d’une association (p < 0,001 pour leseux) et non hétérosexuels (p = 0,023 et 0,057, respectivement) ;chez les femmes ne vivant pas avec un partenaire stable

p = 0,035 et p = 0,03) ou vivant avec un partenaire séronégatifp = 0,049 et p = 0,083).onclusions.– Aujourd’hui, les patients infectés par le VIH ne par-agent pas leur traitement antiviral personnel avec des sujetséronégatifs dans l’optique d’une PrEP. En revanche, une forteroportion de personnes infectées connaît et discute de la PrEP,ne pratique non rare dans leur entourage proche. Ces résultatsevraient guider les prochaines recommandations.

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O056dhérence aux traitements antirétroviraux chez

es adultes infectés par le VIH. Rughoobur-Bheekhee a, F. Oodally b, J. Desblache a,. Bheekhee b, M.D. Soyjaudah b, A. Saumtally b, R. Ponnoosamy b,. Lam Thoun Mine b, P. Morlat a

Service de médecine interne et maladies infectieuses, hôpitalaint-André, Bordeaux, FranceNational Day Care Centre For The Immunosuppressed, Volcyougnet Community Health Centre, Port-Louis, Maurice

ntroduction.– La trithérapie, utilisée depuis 1995, a transformé’infection par le VIH d’une maladie mortelle en une maladiehronique. Néanmoins, la réponse optimale aux traitements antiré-roviraux dépend d’une adhérence thérapeutique quasi complète.a non-adhérence pose également un problème de santé publique,n facilitant la transmission de l’infection. Cette étude a pour but’analyser les facteurs susceptibles d’influencer cette adhérencehérapeutique chez les patients séropositifs sous antirétroviraux.atients et méthodes.– Une enquête épidémiologique transversalel’aide d’un questionnaire semi-directif, a été réalisée auprès de

25 patients traités par antirétroviraux et recrutés consécutive-ent dans le principal centre de prise en charge ambulatoire de

’infection VIH à l’Île Maurice, de mai à août 2010. Les individusligibles étaient les patients séropositifs âgés de 18 ans ou plus,

raités en ambulatoire par les antirétroviraux depuis au moins six

ois dans ce même centre. L’adhérence thérapeutique était esti-ée par le rapport entre le nombre de comprimés pris sur le

ombre de comprimés prescrits pendant les sept derniers jours.

16 juin 2012 / La Revue de médecine interne 33S (2012) S1–S53

Les patients étaient considérés adhérents si 95 % des comprimésprescrits avaient été pris.Résultats.– Deux cents vingt-cinq patients ont été inclus dans cetteétude, dont 79 % d’hommes. Les patients étaient traités en moyennepar 5,7 ± 2,3 comprimés antirétroviraux.Soixante-cinq pour cent des patients étaient adhérents aux trai-tements antirétroviraux. Les variables significativement associéesà la non-adhérence après analyse multivariée étaient la toxico-manie active, la dépendance éthylique, un antécédent d’arrêt dutraitement antirétroviral et l’absence de perception d’un soutienpsychologique. On ne note pas de différence associée à l’âge, ausexe, au niveau d’éducation, au régime antirétroviral utilisé ni à ladistance à parcourir jusqu’au centre de soin.Soixante-dix pour cent des patients avaient des antécédents detoxicomanie, celle-ci étant encore active chez 27 % d’entre eux.Parmi ces patients, un traitement de substitution par la méthadoneétait suivi chez 73 % d’entre eux. Chez les toxicomanes sevrés, onne note pas de différence significative d’adhérence thérapeutiquelié à la prise de méthadone.Conclusions.– Cette étude est la première sur le sujet à l’Île Maurice.Elle montre que sont associés à la non adhérence plusieurs facteurscomportementaux mais aussi, donnée originale de notre étude,l’absence de perception d’un soutien psychologique. On peut doncconclure que l’amélioration de l’adhérence thérapeutique nécessiteune prise en charge pluriprofessionnelle impliquant non seulementles acteurs de soins mais aussi les travailleurs sociaux.

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CO057Évolution des causes de décès chez les patientsinfectés par le VIH entre 2000 et 2010 : résultats del’enquête nationale Mortalité 2010 (ANRS EN 20)P. Morlat a, C. Roussillon b, E. Rosenthal c, E. Mortier d,J.-F. Bergmann e, N. Tabbal b, S. Henard f, D. Salmon g, T. May f,F. Bonnet a, P. Cacoub h, G. Chêne b

a Service de médecine interne et maladies infectieuses, hôpitalSaint-André, Bordeaux, Franceb Inserm U897, Isped, Bordeaux, Francec Service de médecine interne, hôpital de l’Archet, Nice, Franced Service de médecine interne, hôpital Louis-Mourier, Colombes,Francee Service de médecine interne, hôpital Lariboisière, Paris, Francef Service de maladies infectieuses, hôpital de Brabois, Nancy, Franceg Service de maladies infectieuses, hôpital Cochin, Paris, Franceh Service de médecine interne, hôpital de la Pitié, Paris, France

Introduction.– L’enquête Mortalité 2010 avait pour objectif dedécrire la distribution des causes de décès en France des patientsinfectés par le VIH (VIH+).Patients et méthodes.– Un échantillon représentatif des servicesimpliqués dans la prise en charge de l’infection VIH en France anotifié les décès survenus chez les patients VIH+ en 2010. Les causesinitiales de décès ont été documentées grâce à un questionnairestandardisé similaire à celui utilisé lors des enquêtes nationalesantérieures (Études Mortalité 2000 et Mortalité 2005).Résultats.– Les 90 centres participants ont notifié 728 décès (857 parles mêmes centres en 2005).L’âge médian des personnes décédées était de 50 ans ; 75 % étaientdes hommes ; 30 % étaient co-infectés par le virus de l’hépatiteC, 13 % par celui de l’hépatite B ; le délai médian depuis le diag-nostic d’infection VIH était de 15 ans mais le diagnostic datait demoins de 6 mois chez 9 % ; quatre vingt onze pour cent avaientrecu une thérapie antirétrovirale. La dernière valeur de lympho-cytes CD4+ était supérieure à 200/mm3 chez 56 % (20 % > 500/mm3)

et la dernière charge virale était inférieure à 500 copies/mL chez70 % (< 50 copies/ml chez 56 %). Soixante et onze pour cent étaientfumeurs, 25 % buveurs excessifs, 17 % hypertendus, 14 % hyperlipi-démiques et 10 % diabétiques.

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