ANNEXE N°22
MODELISATIONS
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 2
PRÉAMBULE
L’Analyse Préliminaire des Risques en groupe de travail a permis d’identifier les scénarios pouvant conduire
à un phénomène dangereux.
Pour certains d’entre eux, il n’a pas été nécessaire de calculer finement les zones d’effets.
En effet, des critères simples ont permis d’estimer si les effets du phénomène dangereux pouvaient
potentiellement atteindre des enjeux situés à l’extérieur de la limite d’exploitation :
la nature et la quantité de produit concerné,
les caractéristiques des équipements mis en jeu,
la localisation de l’installation par rapport à la limite d’exploitation,
…
Toutefois, au cours de l’APR, le groupe de travail a éprouvé des difficultés pour estimer les effets de certains
phénomènes dangereux, en particulier pour déterminer si ces effets sont susceptibles de sortir de la limite
d’exploitation ou non. Pour ces cas, une modélisation a été réalisée afin de lever l’incertitude et pouvoir
effectuer la cotation en gravité.
Les résultats de ces modélisations sont présentés ci-après. Ils concernent les scénarios relatifs à :
la fuite de biogaz liée à un trou dans une canalisation ou à la rupture guillotine de celle-ci, suivie
d’une UVCE, d’un feu torche ou de l’émission d’un nuage toxique ;
l’incendie de déchets non dangereux enfouis ;
l’incendie de bois (brut / broyé) au niveau de la plateforme bois ;
l’incendie des zones de transit de déchets non dangereux au niveau du centre de tri.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 3
SOMMAIRE
1 METHODES UTILISEES ..........................................................................................................................................4
1.1 EFFETS THERMIQUES LIES A UN INCENDIE DE MATERIAUX COMBUSTIBLES..............................................4
1.2 EFFETS TOXIQUES LIES A UNE FUITE...........................................................................................................6
1.3 EFFETS DE SURPRESSION LIES A UNE EXPLOSION DE GAZ INFLAMMABLE .................................................8
1.3.1 Généralites sur l’UVCE.................................................................................................................................8
1.3.2 Effets de surpression ...................................................................................................................................8
1.4 EFFETS THERMIQUES LIES A UNE EXPLOSION DE GAZ INFLAMMABLE.....................................................12
1.5 EFFETS THERMIQUES LIES A UN FEU TORCHE ..........................................................................................13
2 EVALUATION QUANTITATIVE.............................................................................................................................15
2.1 FUITE DE BIOGAZ......................................................................................................................................15
2.1.1 Feu torche lié à une fuite de biogaz suite à un trou sur une canalisation .................................................15
2.1.2 Feu torche lié à une fuite de biogaz suite à une rupture guillotine d’une canalisation.............................16
2.1.3 UVCE liée à une fuite de biogaz suite à un trou sur une canalisation........................................................18
2.1.4 UVCE liée à une fuite de biogaz suite à une rupture guillotine d’une canalisation ...................................19
2.1.5 Dispersion d’un nuage toxique suite à une fuite de biogaz liée à un trou sur une canalisation................21
2.1.6 Dispersion d’un nuage toxique suite à une fuite de biogaz liée à la rupture guillotine d’une canalisation
.................................................................................................................................................................22
2.2 INCENDIE AU NIVEAU DE LA ZONE EN EXPLOITATION DU CASIER 3 DE L’ISDND ......................................23
2.2.1 1ère approche .............................................................................................................................................23
2.2.2 2ème approche ............................................................................................................................................25
2.2.3 SYNTHESE ..................................................................................................................................................25
2.3 INCENDIE DU BOIS PRESENT SUR LA PLATEFORME BOIS..........................................................................26
2.3.1 Bois brut ....................................................................................................................................................26
2.3.2 Bois broyé ..................................................................................................................................................27
2.3.3 Synthèse ....................................................................................................................................................27
2.4 INCENDIES AU NIVEAU DU CENTRE DE TRI ...............................................................................................29
2.4.1 Incendie des Journaux-Revues-Magazines ................................................................................................29
2.4.2 Incendie des Déchets d’équipements et d’ameublement..........................................................................31
2.4.3 Incendie de cartons ...................................................................................................................................33
2.4.4 Incendie de plastiques et assimilés............................................................................................................36
2.4.5 Incendie des Biodéchets ............................................................................................................................39
2.4.6 Incendie des Emballages Ménagers Recyclables.......................................................................................41
2.4.7 incendie des DEEE......................................................................................................................................43
2.4.8 Incendie des Déchets d’Activités Economique, des Déchets Industriels Valorisables et des refus de tri ...45
2.4.9 Incendie du bois issus du tri des DAE et DIV ..............................................................................................48
3 SYNTHESE DES MODELISATIONS........................................................................................................................50
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KALIES – KASE 15.040 – V2 4
1 METHODES UTILISEES
1.1 EFFETS THERMIQUES LIES A UN INCENDIE DE MATERIAUX
COMBUSTIBLES
Dans le but de modéliser les effets thermiques d’un incendie, il est nécessaire de déterminer les flux
thermiques dégagés par cet incendie.
De façon générale, pour les incendies de combustibles solides stockés en entrepôt ou en extérieur,
les flux thermiques sont calculés selon les modèles développés dans FLUMILOG de l’INERIS, du CNPP
et du CTICM – Méthode de calcul des effets thermiques d’incendies généralisés pour les entrepôts de
combustibles solides – avril 2010.
Cette méthode permet de modéliser l’évolution de l’incendie depuis l’inflammation jusqu’à son
extinction par épuisement du combustible.
A partir des données géométriques de la cellule, la nature des produits entreposés et le mode de
stockage, le logiciel calcule le débit de pyrolyse, les caractéristiques des flammes et les distances
d’effet en fonction du temps, ainsi que le comportement au feu des toitures et des parois.
Le calcul prend en compte les cellules de géométrie complexe (parois tronquées ou en équerre), ainsi
que les cellules de hauteurs variables.
Des palettes types sont proposées pour certaines rubriques telles que la 1510 (combustible) ou la
2662 (matière plastique).
Cependant, en fonction du type de stockage effectué (notamment pour les stockages vracs de grande
dimension de produits susceptibles de donner lieu à des feux couvants de par leurs caractéristiques),
le logiciel FLUMILOG peut s’avérer non adapté (obtention de résultats incohérents). Dans ce cas, en
complément, les flux thermiques sont calculés selon les modèles développés dans :
le guide de l’INERIS – Méthodes pour l’évaluation et la prévention des risques accidentels
(DRA-006) – Ω2 – Feux de nappe – octobre 2002 – formules de Sparrow et Cess ;
le Yellow Book du TNO.
Le calcul est fonction de la surface des flammes visibles, de la radiance émissive des flammes, de la
position de la cible par rapport au mur de flammes ainsi que de la distance entre celui-ci et la cible.
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KALIES – KASE 15.040 – V2 5
L’évaluation des conséquences d’un incendie considère les zones suivantes :
FLUX THERMIQUES EFFETS SUR L’HOMME EFFETS SUR LES STRUCTURES
3 kW/m2seuil des effets irréversibles délimitant
la zone des dangers significatifspour la vie humaine
5 kW/m2seuil des effets létaux délimitant la
zone de dangers graves pour la viehumaine
seuil de destructions de vitressignificatives
8 kW/m2seuil des effets létaux significatifs
délimitant la zone de dangers trèsgraves pour la vie humaine
seuil des effets dominos etcorrespondant au seuil des dégâts
graves sur les structures
16 kW/m2
seuil d’exposition prolongée desstructures et correspondant au seuil
des dégâts très graves sur lesstructures, hors structures béton
20 kW/m2
seuil de tenue du béton pendantplusieurs heures et correspondant au
seuil des dégâts très graves sur lesstructures béton
200 kW/m2seuil de ruine du béton en quelques
dizaines de minutes
Valeurs de référence relatives aux seuils d’effets thermiques,
conformément à l’Arrêté du 29 septembre 2005.
A titre comparatif, le tableau ci-dessous présente quelques seuils d’effets thermiques sur les
structures issus de la littérature (API 1990 ; GESIP 1991 ; Green Book-TNO 1989) :
SEUILS(EN KW/M2)
EFFETS CARACTERISTIQUES
1 Rayonnement solaire en zone tropicale
5 Bris de vitres
8 Début de la combustion spontanée du bois et des peintures
20 Tenue du béton pendant plusieurs heures
35 Auto-inflammation du bois
200Ruine du béton par éclatement interne en quelques dizaines de minutes
(température interne de 200 à 300°C)
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KALIES – KASE 15.040 – V2 6
1.2 EFFETS TOXIQUES LIES A UNE FUITE
La modélisation de la dispersion est effectuée au moyen du logiciel EFFECTS développé par le TNO
Environment, Energy and Process Innovation, qui est un organisme reconnu au niveau mondial
(TNO : Toegepast Natuurwetenschappelijk Onderzoek). Ce logiciel est basé sur les formules du Yellow
Book (Methods for the calculation of physical effects – CPR 14E – 3ème édition 1997) qui est un
ouvrage de référence dans le domaine des Etudes de dangers, édité par le TNO.
EFFECTS est un modèle intégral prenant en compte les conditions de stabilité atmosphérique définies
par Pasquill (classes A à F), la vitesse du vent, les caractéristiques de la source et la rugosité du
terrain.
Pour les rejets au niveau du sol, les conditions météorologiques prises en compte sont les
conditions standards prises pour ce type d’étude :
Classe de stabilité de Pasquill D F
Vitesses de vent (m/s) 5 3
Température ambiante (°C) 20 15
Pour les rejets en altitude, les conditions météorologiques prises en compte sont les suivantes :
Classe de stabilité dePasquill
A B B C C D D E F
Vitesses de vent (m/s) 3 3 5 5 10 5 10 3 3
Température ambiante(°C)
20 15
L’évaluation des conséquences d’une fuite toxique considère les zones suivantes :
SEUILS D’EFFETS TOXIQUES POUR L’HOMME PAR INHALATION
TYPES D’EFFETSCONSTATES
CONCENTRATIOND’EXPOSITION
REFERENCES
Exposition de1 à 60 min
LétauxSELS (CL 5%)
SEL (CL 1%)
Seuils de toxicité aiguë.
Emissions accidentellesde substances chimiques dangereuses dans
l’atmosphère.
Ministère de l’Ecologie et du DéveloppementDurable.
Institut National de l’Environnement Industriel etdes Risques – 2003
(et ses mises à jour ultérieures).
Irréversibles SEI
Réversibles SER
Valeurs de référence relatives aux seuils d’effets toxiques, conformément à l’arrêté du 29 septembre 2005.
Avec, SELS : Seuil des Effets Létaux Significatifs
SEL : Seuil des Effets Létaux
SEI : Seuil des Effets Irréversibles
SER : Seuil des Effets Réversibles
CL : Concentration Létale
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La fiche de toxicité aiguë de l’hydrogène sulfuré (H2S) établie par l’INERIS donne les valeurs de
toxicité suivantes (données de Janvier 2000 et Août 2004) :
TEMPS D’EXPOSITIONEN MIN
1 10 20 30 60
SELS2 408 mg/m³
1 720 ppm
1 077 mg/m³
769 ppm
847 mg/m³
605 ppm
736 mg/m³
526 ppm
580 mg/m³
414 ppm
SEL2 129 mg/m³
1 521 ppm
963 mg/m³
688 ppm
759mg/m³
542 ppm
661 mg/m³
472 ppm
521 mg/m³
372 ppm
SEI448 mg/m³
320 ppm
210 mg/m³
150 ppm
161 mg/m³
115 ppm
140 mg/m³
100 ppm
112 mg/m³
80 ppm
SER Non déterminé Non déterminé Non déterminéNon
déterminéNon
déterminé
Pour l’H2S, la dose perçue pour 60 min d’exposition est donnée par la formule suivante :
Dose = dtC (t)2,9∫
La dose correspondant au SELS est prise égale à 5,98.109 (mg/m3)2,9.min.
La dose correspondant au SEL est prise égale à 5,05.109 (mg/m3) 2,9.min.
La dose correspondant au SEI est prise égale à 4,21.107 (mg/m3) 2,9.min.
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1.3 EFFETS DE SURPRESSION LIES A UNE EXPLOSION DE GAZ INFLAMMABLE
1.3.1 GENERALITES SUR L’UVCE
UVCE : Unconfined Vapour Cloud Explosion.
Il s’agit d’une explosion de gaz à l’air libre produisant des effets thermiques et de surpression.
La circulaire du 10 mai 2010 décrit le déroulement d’un UVCE de la façon suivante :
rejet dans l’atmosphère d’un gaz de pétrole liquéfié, le produit étant en phase gaz ou en
phase liquide,
mélange avec l’oxygène de l’air pour former un volume inflammable,
de manière concomitante, dilution et transport du nuage de gaz dont une partie du volume
reste inflammable,
inflammation de ce nuage,
propagation d’un front de flamme des parties inflammables du nuage ; ce front de flamme,
associé à l’expansion des gaz brûlés, agit à la manière d’un piston sur les gaz frais
environnants et peut être à l’origine de la formation d’une onde de pression aérienne,
appelée déflagration, si sa vitesse de propagation est suffisante,
enfin, le cas échéant, mélange avec l’air et combustion des parties du nuage qui étaient
initialement trop riches en combustible pour être inflammables,
s’il n’y a pas d’effet de pression, le terme flash fire est employé à la place d’UVCE.
1.3.2 EFFETS DE SURPRESSION
La modélisation consiste dans un premier temps à effectuer la dispersion du nuage de gaz
inflammable, de définir la quantité de gaz susceptible d’exploser, de connaître les distances
atteintes par le nuage explosible et, dans un deuxième temps, de calculer les distances
correspondant aux surpressions engendrées par l’explosion du nuage.
La dispersion du nuage de gaz est effectuée au moyen du logiciel EFFECTS développé par le TNO
Environment.
La quantité de gaz explosible est définie par rapport aux limites inférieures et supérieures
d’explosivité.
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KALIES – KASE 15.040 – V2 9
Ce domaine dans lequel se situe cette masse (confère image ci-dessous) est délimité par :
la Limite Inférieure d’Inflammabilité ou d’Explosivité (LII ou LIE) s’exprimant en % de gaz
en volume dans l’air. En-dessous de cette limite, le mélange est trop pauvre en combustible
(ou trop riche en oxygène) pour que la flamme puisse se propager dans le milieu gazeux,
la Limite Supérieure d’Inflammabilité ou d’Explosivité (LSI ou LSE) s’exprimant en % de
gaz en volume dans l’air. Au-dessus de cette limite, le mélange est trop riche en
combustible (ou trop pauvre en oxygène) pour que la flamme puisse se propager dans le
milieu gazeux,
la courbe de condensation dans la partie gauche,
la courbe d’auto-inflammation dans la partie droite, qui correspond à une inflammation «
spontanée » du mélange.
Le calcul des surpressions est également effectué par le logiciel EFFECTS selon la méthode multi-
énergie développée par le TNO (Yellow Book).
Cette méthode repose sur le fait que les conditions de combustion dans un nuage inflammable
peuvent varier considérablement d’un point à un autre, du fait des différences de confinement
partiel entre les différentes zones. Les zones à fort potentiel de confinement donnent des explosions
violentes, tandis que les zones en champ libre ne font que brûler sans effet de pression significatif.
Dans la méthode multi-énergie, le confinement partiel d’une zone est représenté par un indice de
violence (1 à 10) correspondant à différentes vitesses de flamme.
Un des paramètres importants pour ce type de scénario est le délai d'allumage du nuage explosible.
Au regard des travaux de Lannoy (EDF – DER – 1984), il est généralement admis que l'inflammation
accidentelle des nuages gazeux explosibles est observée dans la majorité des cas dans un délai
inférieur à la minute (délai de 1 min pour 69 % des cas). De récentes analyses (Koshy et al, 1995)
indiquent que le délai le plus probable avant inflammation serait plutôt de l'ordre de quelques
minutes. Enfin, des exemples d'explosions accidentelles dont le délai avant inflammation avoisinait
une dizaine de minutes sont assez nombreux. C'est pourquoi, dans le cas présent, le délai
d'allumage est pris égal à 5 minutes.
Concentr
ation
en
com
bustible
Auto-inflammationMélanges
inflammablesBrouillard
L.S.I
L.I.I
Te température voisinedu point éclair
Tjtempérature d’auto-
inflammation
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KALIES – KASE 15.040 – V2 10
Conditions météorologiques
Les conditions météorologiques prises en compte dans les scénarios seront les conditions
standards prises pour ce type d’étude :
F3 : stabilité F (très stable), vent de 3 m/s. Cette condition se rencontre notamment
la nuit en toute saison et génère une dispersion lente du nuage et une zone de forte
concentration relativement longue.
D5 : stabilité D (neutre), vent de 5 m/s. Cette condition reflète une situation courante
en France et en toute saison.
Critères de surpression
SURPRESSIONS EFFETS SUR L’HOMME EFFETS SUR LES STRUCTURES
20 mbarseuil des effets délimitant la zone des
effets indirects par bris de vitresur l'homme
seuil des destructions significatives devitres
50 mbarseuil des effets irréversibles délimitant
la zone des dangers significatifspour la vie humaine
seuil des dégâts légers sur lesstructures
140 mbarseuil des effets létaux délimitant lazone des dangers graves pour la
vie humaine
seuil des dégâts graves sur lesstructures
200 mbarseuil des effets létaux significatifs
délimitant la zone des dangers trèsgraves pour la vie humaine
seuil des effets dominos
300 mbarseuil des dégâts très graves sur les
structures
Valeurs de référence relatives aux seuils d’effets de surpression,
conformément à l’arrêté du 29 Septembre 2005.
Indices de violence
Les indices multi-énergie sont choisis selon la méthode définie par le Yellow Book (Methods
for the calculation of physical effects – CPR 14E – 3ème édition 1997) édité par le TNO.
L’indice est fonction des obstacles, du confinement du nuage de gaz et de l’énergie de la
source d’ignition.
Obstacles :
• Fort : les obstacles représentent plus de 30 % du volume considéré et sont
espacés de moins de 3 m.
• Faible : les obstacles représentent moins de 30 % d’espace.
• Aucun : pas d’obstacles.
Confinement :
• Oui : le nuage est confiné par des murs sur 2 ou 3 côtés.
• Non : le nuage n’est pas confiné sauf par le sol.
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KALIES – KASE 15.040 – V2 11
Energie d’ignition :
• Fort : la source d’ignition est, par exemple, une petite explosion (explosion
d’une partie du nuage à l’intérieur d’un immeuble) qui ensuite engendre
l’explosion du nuage principal.
• Faible : étincelle, flamme, point chaud.
Le tableau de correspondance est le suivant.
ENERGIE D’IGNITION OBSTACLES CONFINEMENT INDICESMULTI-ENERGIEFORT FAIBLE FORT FAIBLE AUCUN OUI NON
X X X 7-10
X X X 7-10
X X X 5-7
X X X 5-7
X X X 4-6
X X X 4-6
X X X 4-5
X X X 4-5
X X X 3-5
X X X 2-3
X X X 1-2
X X X 1
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KALIES – KASE 15.040 – V2 12
1.4 EFFETS THERMIQUES LIES A UNE EXPLOSION DE GAZ INFLAMMABLE
Selon la circulaire du 10 mai 2010, l’expérience montre qu’en pratique, les effets thermiques de
l’UVCE ne sont pas dus au rayonnement thermique (très court) du nuage enflammé, mais
uniquement au passage du front de flamme. Autrement dit, toute personne se trouvant sur le
parcours de la flamme est susceptible de subir l’effet létal, mais celui-ci n’excède pas la limite
extrême atteinte par le front de flamme. Ainsi, l’effet thermique de l’UVCE sur l’homme est
dimensionné par la distance à la LII (limite inférieure d’inflammabilité).
Dans le cas d’une explosion d’un nuage de gaz en espace non confiné (flash fire), les seuils considérés
sont :
distance au seuil des effets létaux significatifs = distance au seuil des effets létaux = distance
à la LII,
distance au seuil des effets irréversibles = 1,1 x distance à la LII.
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KALIES – KASE 15.040 – V2 13
1.5 EFFETS THERMIQUES LIES A UN FEU TORCHE
La description du phénomène est reprise des données disponibles auprès de l’INERIS et son
document Ω8 de Juin 2003.
Lorsqu’un jet liquide ou gazeux issu d’une fuite s’enflamme par l’intermédiaire d’une source
d’inflammation quelconque (par exemple, une surface chaude), le feu torche prend naissance sous
forme d’une flamme de diffusion. Le jet combustible émerge d’une canalisation ou d’un orifice et
entre dans l’air ambiant qui est en général au repos. La principale caractéristique de la flamme de
diffusion est que le combustible et l’air sont initialement séparés et que la combustion se produit
dans la zone où le mélange comburant-combustible se fait. Ceci revient à décrire la flamme d’un
simple bec Bunsen dont la virole d’amenée d’air serait entièrement close (Drysdale, 1999). Le jet
combustible se mélange ainsi à l’air par entraînement et diffusion et avec l’aide d’une source
d’inflammation, se met à brûler seulement lorsque les concentrations de combustible et d’air sont
comprises dans une plage définie entre les limites d’inflammabilité (domaine d’inflammabilité,
confère image en page 18).
Après inflammation du jet, le feu torche s’établit et il en résulte une flamme de diffusion dont
l’apparence dépend de la nature du combustible mais aussi de la vitesse du jet combustible par
rapport à l’air ambiant.
Les flux thermiques liés à un feu torche sont estimés par le logiciel EFFECTS du TNO. Pour les gaz :
le modèle utilisé est le feu torche d’un écoulement gazeux (modèle Chamberlain – 1987).
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KALIES – KASE 15.040 – V2 14
Critère des effets thermiques
L’évaluation des conséquences d’un feu torche considère les zones suivantes
FLUX THERMIQUES EFFETS SUR L’HOMME EFFETS SUR LES STRUCTURES
3 kW/m2 ou600 [(kW/m2)4/3].s
seuil des effets irréversibles délimitant lazone des dangers significatifs pour la
vie humaine (SEI)
5 kW/m2 ou1000 [(kW/m2)4/3].s
seuil des effets létaux délimitant la zonede dangers graves pour la vie humaine
(SEL)seuil de destructions de vitres significatives
8 kW/m2 ou1800 [(kW/m2)4/3].s
seuil des effets létaux significatifsdélimitant la zone de dangers très
graves pour la vie humaine (SELS)
seuil des effets dominos et correspondantau seuil des dégâts graves sur les
structures
16 kW/m2
seuil d’exposition prolongée des structureset correspondant au seuil des dégâts très
graves sur les structures, horsstructures béton
20 kW/m2
seuil de tenue du béton pendant plusieursheures et correspondant au seuil des
dégâts très graves sur les structuresbéton
200 kW/m2seuil de ruine du béton en quelques
dizaines de minutes
Valeurs de référence relatives aux seuils d’effets thermiques,
conformément à l’arrêté du 29 septembre 2005.
Conditions météorologiques
Les conditions météorologiques prises en compte dans les scénarios seront les conditions
standards prises pour ce type d’étude :
F3 : stabilité F (très stable), vent de 3 m/s. Cette condition se rencontre notamment la
nuit en toute saison et génère une dispersion lente du nuage et une zone de forte
concentration relativement longue.
D5 : stabilité D (neutre), vent de 5 m/s. Cette condition reflète une situation courante
en France et en toute saison.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
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2 EVALUATION QUANTITATIVE
2.1 FUITE DE BIOGAZ
Compte tenu du fait que le réseau de collecte du biogaz depuis les casiers vers la zone de traitement
des effluents est en dépression, une fuite de biogaz sur ce réseau ne peut avoir lieu : en cas de
défaillance d’une canalisation, l’air s’engouffrerait dans le réseau.
La ligne alimentant le moteur utilisé pour la valorisation électrique du biogaz est cependant équipée
d’un surpresseur. Ainsi, une fuite sur le réseau (trou dans une canalisation lié à de la corrosion, fuite
sur bride, rupture guillotine…) pourrait ainsi avoir lieu entre le surpresseur et le moteur.
En cas de fuite de biogaz, trois types de risque sont à envisager :
compte tenu du caractère inflammable du biogaz (45% de méthane environ d’après les
analyses du biogaz réalisé par le site) :
le feu torche en cas d’inflammation immédiate de la fuite,
l’UVCE, en cas d’inflammation différée de la fuite ;
compte tenu du caractère toxique du biogaz (0,2% d’hydrogène sulfuré) : la dispersion d’un
nuage toxique.
Ces différents scénarios sont étudiés dans les paragraphes qui suivent, en cas de fuite liée à un trou
sur la canalisation (10% du diamètre) ainsi qu’en cas de rupture guillotine.
2.1.1 FEU TORCHE LIE A UNE FUITE DE BIOGAZ SUITE A UN TROU SUR UNE CANALISATION
A) HYPOTHESES
Les hypothèses prises en compte pour cette modélisation sont les suivantes :
Perte d’intégrité de la canalisation de biogaz située entre le surpresseur et les moteurs :
fuite de 10% du diamètre de la canalisation ;
Biogaz assimilé à 100% de Méthane ;
Inflammation immédiate de la fuite.
Le tableau ci-dessous reprend les caractéristiques des installations :
Produit considéré Biogaz : 100% méthane
Longueur de la canalisation (surpresseur moteurs) 176 m
Diamètre de la canalisation DN 100
Pression relative dans la canalisation 160 mbar
B) RESULTATS
Compte tenu des caractéristiques des installations, la modélisation de la fuite indique un débit
de fuite de biogaz (100% CH4) de 6,74 g/s.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 16
Les distances atteintes par les effets thermiques liées à l’inflammation immédiate de cette fuite
de biogaz (feu torche) dans les deux conditions atmosphériques considérées sont reprises dans
le tableau qui suit.
CONDITIONSATMOSPHERIQUES
EFFETS THERMIQUES : DISTANCES ATTEINTES
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
Feu torche suite àun trou sur unecanalisation de
biogaz
D5 1 m 1,5 m 2 m
F3 1 m 1 m 1,5 m
C) CONCLUSION
Les effets thermiques liés à un feu torche suite à un trou dans une canalisation de biogaz,
située entre le surpresseur et les moteurs, sont négligeables. Cela peut s’expliquer notamment
par la faible pression du gaz dans le réseau.
Au vu de ces résultats, les effets du feu torche lié à un trou sur une canalisation de biogaz
n’auront pas d’impact à l’extérieur du site : ce phénomène dangereux n’est pas retenu comme
accident majeur potentiel.
2.1.2 FEU TORCHE LIE A UNE FUITE DE BIOGAZ SUITE A UNE RUPTURE GUILLOTINE D’UNE
CANALISATION
A) HYPOTHESES
Les hypothèses prises en compte pour cette modélisation sont les mêmes que précédemment,
hormis en ce qui concerne les caractéristiques de la fuite :
Perte d’intégrité de la canalisation de biogaz située entre le surpresseur et les moteurs :
rupture guillotine de la canalisation (DN 100).
B) RESULTATS
En cas de rupture guillotine de la canalisation, la modélisation de la fuite indique un débit de
fuite de biogaz (100% CH4) de 0,3 kg/s.
Les distances atteintes par les effets thermiques liées à l’inflammation immédiate de cette fuite
de biogaz (feu torche) dans les deux conditions atmosphériques considérées sont reprises dans
le tableau qui suit.
CONDITIONSATMOSPHERIQUES
EFFETS THERMIQUES : DISTANCES ATTEINTES
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
Feu torche suite àune rupture
guillotine de lacanalisation de
biogaz
D5 8 m 10 m 13 m
F3 7 m 9 m 12 m
Ces résultats sont reportés (pour la condition la plus défavorable en terme d’effets) sur le plan
de la page suivante.
Feu torche suite à l’inflammation immédiate d’une fuite de biogaz consécutive à la rupture guillotine d’unecanalisation située entre le surpresseur et l’un des moteurs
Limites d’exploitation
ALPES ASSAINISSEMENT
Légende :
Flux thermique de 8 kW/m² (à 1,8 m)
Flux thermique de 5 kW/m² (à 1,8 m)
Flux thermique de 3 kW/m² (à 1,8 m)
20 m
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 18
C) CONCLUSION
Il apparait que les flux thermiques restent dans l’enceinte de l’établissement. Ainsi, le feu
torche lié à une fuite sur la canalisation de biogaz suite à une rupture guillotine n’est pas retenu
comme accident majeur potentiel.
D’un point de vue effets dominos, il apparaît que le flux de 8 kW/m² est susceptible d’atteindre
les moteurs voisins, alimentés par le même réseau de biogaz que celui pris en compte dans la
présente modélisation, ainsi que le poste HTA (protégé par un mur REI120) et la bâche de
surconcentrats : cette dernière est cependant installée sur une rétention béton, permettant de
confiner tout déversement accidentel en cas de rupture de la bâche.
2.1.3 UVCE LIEE A UNE FUITE DE BIOGAZ SUITE A UN TROU SUR UNE CANALISATION
A) HYPOTHESES
Les hypothèses prises en compte pour cette modélisation sont les suivantes :
Perte d’intégrité de la canalisation de biogaz située entre le surpresseur et les moteurs :
fuite de 10% du diamètre de la canalisation ;
Biogaz assimilé à 100% de Méthane ;
Inflammation différée de la fuite : le délai d’allumage est fixé à 5 min (300 s)
Indice multi-énergie : 5 (source d’ignition : forte, compte tenu de la présente d’une
torchère sur la zone de traitement des effluents) ; obstacles : faibles ; confinement :
non).
Le tableau ci-dessous reprend les caractéristiques des installations :
Produit considéré Biogaz : 100% méthane
Longueur de la canalisation (surpresseur moteurs) 176 m
Diamètre de la canalisation DN 100
Pression relative dans la canalisation 160 mbar
B) RESULTATS
Comme précédemment, la modélisation de la fuite indique un débit de fuite de biogaz (100%
CH4) de 6,74 g/s.
Compte tenu de l’inflammation différée de la fuite, un nuage de gaz inflammable peut ainsi se
former et se disperser. La modélisation réalisée indique cependant que la dispersion du biogaz
rejeté ne conduit pas à la formation d’un nuage explosif (masse explosive nulle), et ce, compte
tenu du faible débit de fuite ci-dessus. Aucune UVCE n’est ainsi susceptible d’avoir lieu.
C) CONCLUSION
Au vu de ces éléments, l’UVCE suite à une fuite de biogaz lié à un trou sur une canalisation
n’est pas retenu comme accident majeur potentiel.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 19
2.1.4 UVCE LIEE A UNE FUITE DE BIOGAZ SUITE A UNE RUPTURE GUILLOTINE D’UNE
CANALISATION
A) HYPOTHESES
Les hypothèses prises en compte pour cette modélisation sont les mêmes que ci-dessus,
hormis en ce qui concerne les caractéristiques de la fuite :
Perte d’intégrité de la canalisation de biogaz située entre le surpresseur et les moteurs :
rupture guillotine de la canalisation (DN 100).
B) RESULTATS
Comme précédemment, en cas de rupture guillotine de la canalisation, la modélisation de la
fuite indique un débit de fuite de biogaz (100% CH4) de 0,3 kg/s.
La dispersion du biogaz ainsi émis indique que le nuage explosif ainsi formé présenterait les
caractéristiques suivantes :
Conditions atmosphériques D5 F3
Masse explosive 0,23 kg 1,4 kg
Limite inférieure d’inflammation (largeurdu nuage explosif formé)
7 m 22 m
Distance entre la source de la fuite etl’extrémité du nuage la plus proche
0 m 0 m
Distance être la source de la fuite et lecentre du nuage
3 m 11 m
Les distances atteintes par les effets de surpression liées à l’UVCE (inflammation différée de
ce nuage) sont reprises dans le tableau qui suit pour les deux conditions atmosphériques
considérées.
CONDITIONSATMOSPHERIQUES
EFFETS DE SURPRESSION : DISTANCES ATTEINTES
200 mbar 140 mbar 50 mbar
UVCE suite à unerupture guillotinede la canalisation
de biogaz
D5 4 m 5 m 8 m
F3 13 m 14 m 21 m
Les distances atteintes par les effets thermiques liées à l’UVCE (inflammation différée de ce
nuage) sont reprises dans le tableau qui suit pour les deux conditions atmosphériques
considérées.
CONDITIONSATMOSPHERIQUES
EFFETS THERMIQUES : DISTANCES ATTEINTES
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
UVCE suite à unerupture guillotinede la canalisation
de biogaz
D5 7 m 7 m 8 m
F3 22 m 22 m 24 m
Ces résultats sont reportés (pour la condition la plus défavorable en terme d’effets) sur le plan
de la page suivante.
UVCE suite à l’inflammation différée d’une fuite de biogaz consécutive à la rupture guillotine d’unecanalisation située entre le surpresseur et l’un des moteurs
Limites d’exploitation
ALPES ASSAINISSEMENT
20 m
Légende :
Flux thermique de 8 kW/m² (à 1,8 m)
Confondu avec le flux de 5 kW/m²
Flux thermique de 3 kW/m² (à 1,8 m)
Seuil de surpression de 200 mbar (à 1,8 m)
Seuil de surpression de 140 mbar (à 1,8 m)
Seuil de surpression de 20 mbar (à 1,8 m)
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 21
C) CONCLUSION
Il apparait que l’ensemble des flux thermiques et des effets de surpression considérés restent
dans l’enceinte de l’établissement. Ainsi, l’UVCE en cas de rupture guillotine d’une canalisation
du réseau de biogaz n’est pas retenu comme accident majeur potentiel.
En ce qui concerne les effets dominos, les installations connexes aux installations de
valorisation des effluents sont impactées par les effets de 200 mbar et/ou 8 kW/m².
Cependant :
- le réseau de biogaz entre le surpresseur et les moteurs est pris en compte dans sa
totalité dans la présente modélisation ;
- la bâche de surconcentrats voisine est installée sur une rétention béton, résistant aux
effets de 8 kW/m² et 200 mbar, permettant de confiner tout déversement accidentel en
cas de rupture de la bâche ;
- le poste HTA est protégé par un mur REI120.
2.1.5 DISPERSION D’UN NUAGE TOXIQUE SUITE A UNE FUITE DE BIOGAZ LIEE A UN TROU SUR
UNE CANALISATION
A) HYPOTHESES
Les hypothèses prises en compte pour cette modélisation sont les suivantes :
Perte d’intégrité de la canalisation de biogaz située entre le surpresseur et les moteurs :
fuite de 10% du diamètre de la canalisation ;
Biogaz assimilé à 100% d’hydrogène sulfuré dans le cadre de la fuite ;
Débit de gaz participant au nuage toxique : 0,2 % du débit de fuite (pourcentage
maximal d’H2S contenu dans le biogaz du site, issu des mesures de biogaz réalisées par
le site).
Le tableau ci-dessous reprend les caractéristiques des installations :
Produit considéré Biogaz : 100% H2S
Longueur de la canalisation (surpresseur moteurs) 176 m
Diamètre de la canalisation DN 100
Pression relative dans la canalisation 160 mbar
B) RESULTATS
La modélisation de la fuite de biogaz (100% H2S) en cas de trou dans la canalisation indique
un débit de fuite de 0,01 kg/s.
Il apparaît que la dispersion de 0,2% de cette fuite ne conduit pas à la formation d’un nuage
toxique (seuil des effets irréversibles non atteint) dans les conditions météorologiques D5
comme F3.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 22
C) CONCLUSION
Compte tenu de ces éléments, la dispersion d’un nuage toxique suite à une fuite de biogaz liée
à un trou sur une canalisation n’est pas retenue comme accident majeur potentiel.
2.1.6 DISPERSION D’UN NUAGE TOXIQUE SUITE A UNE FUITE DE BIOGAZ LIEE A LA RUPTURE
GUILLOTINE D’UNE CANALISATION
A) HYPOTHESES
Les hypothèses prises en compte pour cette modélisation sont les mêmes que ci-dessus,
hormis en ce qui concerne les caractéristiques de la fuite :
Perte d’intégrité de la canalisation de biogaz située entre le surpresseur et les moteurs :
rupture guillotine de la canalisation (DN 100).
B) RESULTATS
La modélisation de la fuite de biogaz (100% H2S) en cas d’une rupture guillotine de la
canalisation indique un débit de fuite de 0,44 kg/s.
Il apparaît que la dispersion de 0,2% de cette fuite ne conduit pas à la formation d’un nuage
toxique (seuil des effets irréversibles non atteint) dans les conditions météorologiques D5
comme F3.
C) CONCLUSION
Compte tenu de ces éléments, la dispersion d’un nuage toxique suite à une fuite de biogaz liée
à la rupture guillotine d’une canalisation n’est pas retenue comme accident majeur potentiel.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 23
2.2 INCENDIE AU NIVEAU DE LA ZONE EN EXPLOITATION DU CASIER 3 DE
L’ISDND
Les déchets non dangereux accueillis au niveau de l’ISDND pour être enfouis peuvent être de nature
variés, mais notamment combustibles. Selon les informations fournies par l’exploitant, la plus grande
zone non recouverte lors de l’exploitation d’un casier de stockage est de 5 000 m², les autres surfaces
étant alors recouvertes d’une couverture temporaire non combustible.
2.2.1 1ERE APPROCHE
En première approche, le logiciel FLUMILOG est utilisé pour modéliser l’incendie des déchets non
dangereux enfouis.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées :
Dimensions de la zone en feu 5 000 m² (A = C = 100 m et B = D = 50 m)
Hauteur de stockage considérée 2 m
Type de stockage Stockage masse à l’air libre
Caractéristiques des produits en feu Palette type 1510
Nota : dans le cadre d’une démarche majorante, les merlons périphériques (talus) de la zone
du casier 3 ne sont pas pris en compte dans la présente modélisation.
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A = C 4 7 10
B = D 3 6 9
Ces effets sont reportés sur le plan qui suit.
C) CONCLUSION
Au vu des distances obtenues, il apparaît que les flux sont maintenus sur le site (à noter la
présence des talus périphériques en limite de site qui permettront de contenir ces éventuels
flux thermiques au sein de l’établissement en cas de départ de feu sur une zone proche des
limites d’exploitation.
De la même façon, les casiers voisins sont équipés d’une couverture (permanente ou
temporaire) et de digues de séparation incombustibles, permettant de prévenir le risque de
propagation d’un éventuel incendie. Les autres installations (stockages de déchets de bois,
installations de valorisation des effluents) sont suffisamment éloignées de la zone Sud du
casier 3 pour écarter le risque d’effets dominos. Lors de l’exploitation de la zone 3 Nf, la
plateforme bois sera déplacée au Sud ou arrêtée pour éviter toute coactivité.
Compte tenu de ces éléments, l’incendie des déchets non dangereux enfouis dans la zone en
exploitation du casier 3 n’est pas retenu comme accident majeur potentiel.
50 m
Incendie des déchets non dangereux enfouis au sein de la zone Sud du casier 3
Limites d’exploitation
ALPES ASSAINISSEMENT
Légende :
Flux thermique de 8 kW/m² (à 1,8 m)
Flux thermique de 5 kW/m² (à 1,8 m)
Flux thermique de 3 kW/m² (à 1,8 m)
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 25
2.2.2 2EME APPROCHE
En seconde approche, le logiciel développé par KALIES sur la base des formules de l’INERIS (Ω2 –
Feux de nappe) et du TNO (Yellow Book) est utilisé.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées :
Dimensions de la zone en feu 5 000 m² (A = C = 100 m et B = D = 50 m)
Caractéristiques du stockage100% de la surface au sol occupée2 m de hauteur de stockage
Caractéristiques des produits en feu70 % d’ordures ménagères7 % de déchets non dangereux assimilés à du plastique23% d’incombustibles
PCI 9 MJ/kg
Débit massique de combustion 0,017 kg/m².s
Nota :
- dans le cadre d’une démarche majorante, les merlons périphériques (talus) de la zone en
exploitation du casier 3 ne sont pas pris en compte dans la présente modélisation ;
- compte tenu des caractéristiques des déchets enfouis (compactage, dégradation), la
présence d’un point chaud au niveau de la zone découverte génèrerait plutôt un feu
couvant qu’un véritable feu développé. Ainsi, la hauteur de flamme est fixée à 1,5 fois la
hauteur de stockage, soit 3 m.
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus en seconde approche :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A = C 4 6 9
B = D 4 6 9
Il apparaît que les deux logiciels considérés présentent des flux thermiques du même ordre et
inférieurs ou égaux à 10 m.
2.2.3 SYNTHESE
Ainsi, au regard de l’implantation de la zone en exploitation du casier 3 :
- les effets dominos peuvent être écartés (flux de 8 kW/m² n’impactant pas la zone de gestion des
effluents ni la plateforme bois, présence de digues/talus en limite de site et en séparation avec
les casiers 1 et 2) ;
- les flux considérés restent dans l’enceinte de l’établissement (talus en limite de site). De ce fait,
l’incendie des déchets non dangereux enfouis au sein de l’ISDND n’est pas retenu comme
accident majeur potentiel.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 26
2.3 INCENDIE DU BOIS PRESENT SUR LA PLATEFORME BOIS
Le logiciel FLUMILOG est utilisé pour modéliser l’incendie du bois brut stocké en vrac au niveau de
la plateforme de traitement des déchets de bois.
2.3.1 BOIS BRUT
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées :
Déchets verts Bois A Bois B
Dimensions de lazone en feu
225 m²(A = B = C =D = 15 m)
400 m²(A = B = C =D = 20 m)
900 m²(A = B = C =D = 30 m)
Hauteur destockage
considérée4 m 4 m 4 m
Type de stockage Stockage masse à l’air libre Stockage masse à l’air libreStockage masse à l’air
libre
Caractéristiquesdes produits en feu
Bois (210 kg/palette de 1m x1m x 2m, à raison de 550palettes considérées sur la
zone)
Bois (210 kg/palette de 1mx 1m x 2m, à raison de 800palettes considérées sur la
zone)
Bois (210 kg/palette de1m x 1m x 2m, à raison
de 1 800 palettesconsidérées sur la zone)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COMBUSTIBLES
EFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
Déchets verts 4 m 6 m 9 m
Bois A 4 m 6 m 9 m
Bois B 3 m 5 m 8 m
C) CONCLUSION
Le seuil de 8 kW/m² atteint une distance maximale de 4 m : de ce fait le risque d’effets
dominos sur les autres zones de stockage bois ne peut être écarté compte tenu de leur
implantation. Cependant, l’ensemble des flux thermiques considérés reste dans l’enceinte de
l’établissement.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 27
2.3.2 BOIS BROYE
Le logiciel FLUMILOG est utilisé pour modéliser l’incendie du bois broyé stocké en vrac au niveau
de la plateforme de traitement des déchets de bois.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées :
Déchets verts Bois A Bois B
Dimensions de la zoneen feu
225 m²(A = B = C =D = 15 m)
225 m²(A = B = C =D = 15 m)
400 m²(A = B = C =D = 20 m)
Hauteur de stockageconsidérée
3 m 3 m 3 m
Type de stockageStockage masse à l’air
libreStockage masse à l’air libre
Stockage masse à l’airlibre
Caractéristiques desproduits en feu
Bois (625 kg/palette +62,5 kg d’eau/palette de1m x 1m x 2m, soit 337
palettes sur la zone)
Bois (625 kg/palette + 62,5kg d’eau/palette de 1m x
1m x 2m, soit 337 palettessur la zone)
Bois (625 kg/palette +62,5 kg d’eau/palette de1m x 1m x 2m, soit 600
palettes sur la zone)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COMBUSTIBLES
EFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
Déchets verts 5 m 7 m 10 m
Bois A 5 m 7 m 10 m
Bois B 6 m 9 m 12m
C) CONCLUSION
Le seuil de 8 kW/m² atteint une distance maximale de 6 m : de ce fait le risque d’effets
dominos sur les stockages de bois voisins ne peut être écarté compte tenu de leur implantation.
Cependant, l’ensemble des flux thermiques considérés reste dans l’enceinte de l’établissement.
2.3.3 SYNTHESE
Compte tenu de la possibilité d’effet domino d’une zone de stockage de bois à l’autre, l’ensemble
de la plateforme bois est susceptible de conduire à un scénario enveloppe correspondant à tous les
stockages s’enflammant. Les effets d’un tel feu peuvent être observés sur la figure suivante.
Cependant, il faut aussi souligner qu’au regard de l’implantation du stockage de bois :
- le risque d’effets dominos vers les installations voisines peut être écarté. En effet, le seul
stockage proche est constitué de mâchefers, non combustible.
- les flux considérés restent dans l’enceinte de l’établissement. De ce fait, l’incendie du stockage
de bois de la plateforme de traitement des déchets de bois n’est pas retenu comme accident
majeur potentiel.
Plateforme de maturation demâchefers
Plateforme bois
(broyage)
Incendie de la plateforme bois
ISDND
Casiers 1 et 2
Casier 3
Zone Sud à
exploiter
0 50 m
Légende :
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 29
2.4 INCENDIES AU NIVEAU DU CENTRE DE TRI
2.4.1 INCENDIE DES JOURNAUX-REVUES-MAGAZINES
Les Journaux-Revues-Magazines (JRM) réceptionnés en vrac sont entreposés à l’extérieur du
bâtiment.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, cette zone peut donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Dimensions de la zone en feu 75 m² (A = C = 5 m et B = D = 15 m)
Hauteur de stockage considérée 3,5 m
Type de stockageStockage masse à l’air libre
182 palettes de 1,44 m³ considérées
Caractéristiques des produits en feu 1225 kg de carton + 25 kg de bois/palette
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A = C Non atteint 4 m 5 m
B = D 3 m 5 m 7 m
Ces effets sont reportés sur le plan qui suit.
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² est atteint ; ainsi, le risque d’effets dominos ne peut être écarté, avec
possibilité d’atteinte du stockage des DEA.
D) CONCLUSION
En l’absence d’effets à l’extérieur du site, l’incendie des JRM n’est pas retenu comme accident
majeur potentiel.
Incendie des JRM sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 31
2.4.2 INCENDIE DES DECHETS D’EQUIPEMENTS ET D’AMEUBLEMENT
Les Déchets d’équipements et d’ameublements (DEA – Ecomobilier) réceptionnés en vrac sont
entreposées à l’extérieur du bâtiment.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ces déchets peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Dimensions de la zone en feu 375 m² (A = C = 25 m et B = D = 15 m)
Hauteur de stockage considérée 4 m
Type de stockage
Stockage masse à l’air libre1041 palettes de 1,44 m³ considérées
Paroi REI 120 sur 3 m au Sud
Caractéristiques des produits en feu
64,6% de bois (126 tonnes ou 121 kg/palette)5,3% de métal (10,3 tonnes ou 10 kg/palette)
2,7 % de Polyester (5,27 tonnes ou 5kg/palette)
26,6% de synthétique (51,9 tonnes ou50kg/palette)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A = C 6 m 9 m 13 m
B = D 5 m 8 m 11 m
Ces effets sont reportés sur le plan qui suit.
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² est atteint ; ainsi, le risque d’effets dominos ne peut être écarté, avec
possibilité d’atteinte du stockage des JRM, ainsi que les stockages de DAE et DIV à l’intérieur
du bâtiment.
D) CONCLUSION
En l’absence d’effets à l’extérieur du site, l’incendie des DEA n’est pas retenu comme accident
majeur potentiel.
Z:\AFFAIRES - PROJETS\KASE15.040 & 16.035 & 16.083 & 17.051 - ALPES ASSAINISSEMENT (DDAE ISDND)\Eléments\EDD\Modélisations\2018\Figure\6-DEA.docx
Incendie des DEA sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Balles
carton
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 33
2.4.3 INCENDIE DE CARTONS
Les balles de cartons réceptionnés sont entreposées à l’extérieur du bâtiment, tandis que le carton
en vrac est stocké à l’intérieur.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, elles peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Balles de cartons Carton en vrac
Dimensions de la zoneen feu
80 m² (A = C = 10 m et B = D = 8 m) 150 m² (A = C = 10 m et B = D = 15 m)
Hauteur de stockageconsidérée
3 m 3 m
Type de stockageStockage masse à l’air libre
167 palettes de 1,44 m³ considérées
Stockage masse sous bâtiment
243 palettes de 1,44 m³ considérées
Caractéristiques dubâtiment
/
Merlon de 2 m à 4 m côté Ouest
Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec l’auvent (Sud); REI120
Autres parois : béton sur 3 m de hauteurpuis bardage métallique
Caractéristiques desproduits en feu
100% de carton (1225 kg/palette + 25kg de bois/palette))
100% carton (15 tonnes soit 61 kg/palette)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
Balles decarton
A Non atteint 4 m 6 m
B = D 2 m 4 m 5 m
C Non atteint 4 m 5 m
Carton en vracA = C Non atteint Non atteint Non atteint
B=D Non atteint Non atteint Non atteint
Ces effets sont reportés sur le plan qui suit.
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² est atteint pour les balles de cartons ; ainsi, le risque d’effets dominos ne
peut être écarté pour ce stockage.
Pour le carton en vrac au sein du bâtiment du centre de tri, aucun des flux thermiques
considérés ne sont atteints à l’extérieur du bâtiment grâce aux dispositions constructives en
place (parois béton sur 3 m puis bardage métallique).
Les flux de 8 kW/m² des balles de cartons n’impactent pas d’autres stockages si la distance
séparative avec les autres stockages en balle est de 2 m.
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 34
Les flux de 3 et 5 kW/m² impactent de façon limitée les terrains de la carrière SAB voisine à
l’Ouest du centre de tri, à savoir uniquement la route d’accès au centre de tri depuis le pont
bascule commun. Compte tenu de ces éléments, les salariés ou clients de la carrière SAB ne
sont pas susceptibles d’être impactés ; de ce fait, il est considéré que les flux de 3 et 5 kW/m²
sont tous deux susceptibles d’impacter moins d’une personne à l’extérieur du site (terrains
très peu fréquentés par des tiers).
D) CONCLUSION
Les effets de 3 et 5 kW/m² sortent des limites de l’établissement. Ainsi, l’incendie des balles
de cartons est retenu comme accident majeur dans la suite de l’étude.
Compte tenu du nombre de personnes exposées aux flux thermiques sortant du site, ce
phénomène dangereux présente une gravité de type Sérieux (S).
Incendie des balles de cartons sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 36
2.4.4 INCENDIE DE PLASTIQUES ET ASSIMILES
Les balles de plastiques ainsi que les balles de PSE réceptionnés sont entreposées à l’extérieur du
bâtiment. Le PSE en vrac et le plastique issu du tri des DAE et DIV sont eux stockés dans le centre
de tri en attente de conditionnement.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ces zones peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Balles deplastiques
Balles de PSE PSE en vracPlastiques en
benne
Dimensions de lazone en feu
40 m² (A = C =10 m et B = D =
4 m)
80 m² (A = C = 10m et B = D = 8 m)
12.25 m² (A = C =2,5 m et B = D = 5
m)
30 m² (A = C = 6 met B = D = 5 m)
Hauteur de stockageconsidérée
3 m 3 m 4 m 2 m
Type de stockage
Stockage masseà l’air libre
84 palettes de1,44 m³
considérées
Stockage masse àl’air libre
167 palettes de1,44 m³
considérées
Stockage masse sousbâtiment
34 palettes de 1,44m³ considérées
Stockage masse sousbâtiment
42 palettes de 1,44m³ considérées
Caractéristiques dubâtiment
Merlon de 2 m à4 m côté Ouest
Merlon de 2 m à 4m côté Ouest
Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec l’auvent (Sud); REI120
Autres parois : béton sur3 m de hauteur puis bardage métallique
Caractéristiques desproduits en feu
Palette type 2662 Palette type 2662 Palette type 2662 Palette type 2662
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
Balles deplastiques
A 8 m 10 m 14 m
B = D 4 m 5 m 7 m
C 6 m 8 m 11 m
Balles PSE
A 7 m 9 m 12 m
B = D 7 m 9 m 12 m
C 6 m 7 m 9 m
PSE en vrac A = B = C = D Non atteint Non atteint Non atteint
Plastiques enbenne
A = C = D Non atteint Non atteint Non atteint
B (Est) 4 m 8 m 11 m
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 37
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² est atteint pour les balles de plastiques et de PSE, ainsi qu’à l’Est des
bennes plastiques ; ainsi, le risque d’effets dominos (d’une zone de stockage balles à l’autre)
ne peut être écarté pour les stockages de balles si une distance d’éloignement de 8 m n’est
pas respectée.
Les flux de 8 kW/m² des balles de plastiques et de PSE n’impactent pas le bâtiment. Le flux
de 8 kW/m² des bennes de plastiques n’impacte aucune installation externe.
Pour le PSE en vrac au sein du bâtiment du centre de tri, aucun des flux thermiques considérés
n’est atteint à l’extérieur du bâtiment grâce aux dispositions constructives en place (parois
béton sur 3 m puis bardage métallique). Pour les bennes de plastiques, aucun flux n’impacte
l’extérieur du site.
Les flux de 3, 5 et 8 kW/m² issus des stockages en balles impactent de façon limitée les
terrains de la carrière SAB voisine à l’Ouest du centre de tri. Le flux de 8 kW/m² est cantonné
au merlon séparant les deux sites et les flux de 3 et 5 kW/m² se limitent uniquement à la route
d’accès au centre de tri depuis le pont bascule commun. Compte tenu de ces éléments, les
salariés ou clients de la carrière SAB ne sont pas susceptibles d’être impactés ; de ce fait, il
est considéré que les flux de 3, 5 et 8 kW/m² sont susceptibles d’impacter moins d’une
personne à l’extérieur du site (terrains très peu fréquentés par des tiers).
D) CONCLUSION
Les effets de 3, 5 et 8 kW/m² sortent des limites de l’établissement. Ainsi, l’incendie des
balles de plastiques et PSE est retenu comme accident majeur dans la suite de l’étude.
Du fait de la possibilité d’impact des 3 zones de stockage en balles si une distance
d’éloignement de 8 m n’est pas respectée, l’incendie généralisé des stockages balles est
retenu comme accident majeur principal.
Compte tenu du nombre de personnes exposées aux flux thermiques sortant du site, ce
phénomène dangereux présente une gravité de type Important (I).
Incendie des balles de plastiques et assimilées sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 39
2.4.5 INCENDIE DES BIODECHETS
Les biodéchets réceptionnés sont entreposés à l’extérieur du bâtiment.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ces déchets peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Dimensions de la zone en feu 45 m² (A = C = 3 m et B = D = 15 m)
Hauteur de stockage considérée 3 m
Type de stockageStockage masse à l’air libre
105 palettes de 1,44 m³ considérées
Caractéristiques des produits en feu60 % de bois (126 kg/palettes soit 13,2 tonnes)
40% d’eau (83 kg/palette soit 8,8 tonnes)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
COTESEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A = C Non atteint Non atteint Non atteint
B = D Non atteint 4 m 6 m
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² n’est pas atteint ; ainsi, le risque d’effets dominos peut être écarté.
D) CONCLUSION
En l’absence d’effets à l’extérieur du site, l’incendie des biodéchets n’est pas retenu comme
accident majeur potentiel.
Incendie des biodéchets sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 41
2.4.6 INCENDIE DES EMBALLAGES MENAGERS RECYCLABLES
Les emballages ménagers recyclables (bouteilles plastiques, bricks carton…) sont réceptionnés en
vrac et entreposés à l’intérieur du bâtiment.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ces déchets peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Dimensions de la zone en feu 70 m² (A = C = 10 m et B = D = 7 m)
Hauteur de stockage considérée 4 m
Type de stockage Stockage masse à l’intérieur280 palettes de 1 m³ considérées
Caractéristiques du bâtiment Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec l’auvent (Sud); REI 120
Autres parois : béton sur 3 m de hauteur puisbardage métallique)
Caractéristiques des produits en feu25% de plastique (3,5 tonnes ou
12,5 kg/palette)75% de carton (10,5 tonnes ou 37,5 kg/palette)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
CôtésEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A = C Non atteint Non atteint Non atteint
B = D Non atteint Non atteint 4 m
Ces effets sont reportés sur le plan qui suit.
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² n’est pas atteint ; ainsi, le risque d’effets dominos peut être écarté. Seul
le flux de 3 kW/m2 sort du bâtiment, sans induire de risque supplémentaire ni d’effet hors site.
D) CONCLUSION
En l’absence d’effets à l’extérieur du site, l’incendie des emballages ménagers n’est pas retenu
comme accident majeur potentiel.
Incendie des emballages sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 43
2.4.7 INCENDIE DES DEEE
Les Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) sont réceptionnés en transit pour
regroupement sous un auvent accolé au bâtiment du centre de tri.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ces déchets peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Dimensions de la zone en feu 420 m² (A = C = 28 m et B = D = 15 m)
Hauteur de stockage considérée 2 m
Type de stockageStockage masse sous bâtiment (auvent)
850 palettes de 1 m³ considérées
Caractéristiques du bâtiment
Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec le bâtiment (Nord) ; REI 120Paroi ouverte (Sud) assimilée à une porte de quai de
100% de la surface de la paroiAutres parois : béton sur 3 m de hauteur puis bardage
métallique (à plus de 10 m en face Est)
Caractéristiques des produits en feu
34% de plastiques (19,4 tonnes ou 23 kg/palette)5% de bois (2,9 tonnes ou 3,6 kg/palette)49% d’acier (27,7 tonnes ou 33 kg/palette)12% de verre (7 tonnes ou 8 kg/palette)
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
CôtésEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A (Nord) Non atteint Non atteint Non atteint
B (Est) Non atteint Non atteint 4 m
C (Sud) Non atteint Non atteint 4 m
D (Ouest) Non atteint Non atteint 4 m
Ces effets sont reportés sur le plan qui suit.
C) CONCLUSION
Le flux de 8 kW/m² n’est pas atteint, de ce fait le risque de propagation d’un incendie à une
zone de transit de déchets voisine peut être écarté.
Les trois flux thermiques considérés restent dans l’enceinte de l’établissement : l’incendie des
DEEE réceptionnés au niveau du centre de tri n’est pas retenu comme accident majeur
potentiel.
Incendie des DEEE sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 45
2.4.8 INCENDIE DES DECHETS D’ACTIVITES ECONOMIQUE, DES DECHETS INDUSTRIELS
VALORISABLES ET DES REFUS DE TRI
Les Déchets d’Activités Economiques (DAE) et les Déchets Industriels Valorisables (DIV) sont
réceptionnés en vrac dans le bâtiment, en attente de tri pour valorisation externe. Les refus de tri
issus de ces déchets sont stockés non loin.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ces stockages peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
DAE DIV Refus de tri
Dimensions de la zone en feu156 m² (A = C = 13 m
et B = D = 12 m)70 m² (A = C = 7 m et B
= D = 10m)100 m² (A = B = C =
D = 10 m)
Hauteur de stockageconsidérée
4 m 4 m 3 m
Type de stockage
Stockage masse sousbâtiment
433 palettes de 1,44 m³considérées
Stockage masse sousbâtiment
194 palettes de 1,44 m³considérées
Stockage masse sousbâtiment
208 palettes de 1,44m³ considérées
Caractéristiques du bâtiment
Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec le bâtiment (Nord) ; REI 120
Paroi ouverte (Sud) assimilée à une porte de quai de 100% de la surface de laparoi
Autres parois : béton sur 3 m de hauteur puis bardage métallique (à plus de10 m en face Est)
Caractéristiques des produitsen feu
Palette type 1510 Palette type 1510 Palette type 1510
Pour les besoins de la simulation, un unique stockage de volume équivalent a été considéré,
dont les caractéristiques géométriques sont les suivantes :
DAE + DIV + refus de tri
Dimensions de la zone en feu 3 ilots de 108 m² (A = C = 9 m et B = D = 12 m)
Hauteur de stockage considérée 4 m
Type de stockageStockage masse sous bâtiment
900 palettes de 1,44 m³ considérées
Caractéristiques du bâtiment
Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec l’auvent (Sud); REI 120
Autres parois : béton sur 3 m de hauteur puis bardagemétallique
Caractéristiques des produits en feu Palette type 1510
B) RESULTATS
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus via le logiciel FLUMILOG :
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 46
CôtésEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A / C Non atteint Non atteint Non atteint
B / D Non atteint 6 m 10 m
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² n’est pas atteint ; ainsi, le risque d’effets dominos est écarté.
Les flux de 3 et 5 kW/m² sortent du bâtiment tout en restant dans l’enceinte du site, sans
engendrer de risque supplémentaire.
D) CONCLUSION
Les trois flux thermiques considérés restent dans l’enceinte de l’établissement : l’incendie des
DAE, des DIV et des refus de tri en vrac dans le bâtiment du centre de tri n’est pas retenu
comme accident majeur potentiel.
Incendie des DAE, DIV et refus de tri sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 48
2.4.9 INCENDIE DU BOIS ISSUS DU TRI DES DAE ET DIV
A l’issu du tri des DAE et DIV, des déchets de bois sont stockés en benne à l’intérieur du
bâtiment du centre de tri.
En cas d’apparition d’une source d’inflammation, ils peuvent donner lieu à un incendie.
A) HYPOTHESES
Le tableau ci-dessous synthétise les hypothèses considérées (logiciel FLUMILOG) :
Dimensions de la zone en feu 30 m² (A = C = 6 m et B = D = 5 m)
Hauteur de stockage considérée 2 m
Type de stockageStockage masse sous bâtiment60 palettes de 1 m³ considérées
Caractéristiques du bâtiment
Hauteur : 8 m
Paroi de séparation avec l’auvent (Sud); REI 120Autres parois : béton sur 3 m de hauteur puis bardage
métallique
Caractéristiques des produits en feu Bois (9 tonnes ou 150 kg/palette)
B) RESULTATS
CôtésEFFETS THERMIQUES AU SEUIL DES :
8 KW/M² 5 KW/M² 3 KW/M²
A (Nord) Non atteint Non atteint Non atteint
B (Est) Non atteint 3 m 7 m
C (Sud) Non atteint Non atteint Non atteint
D (Ouest) Non atteint Non atteint Non atteint
C) COMMENTAIRES
Le seuil de 8 kW/m² n’est pas atteint ; ainsi, le risque d’effets dominos peut être écarté.
D) CONCLUSION
En l’absence d’effets à l’extérieur du site, l’incendie des bennes de bois n’est pas retenu comme
accident majeur potentiel.
Incendie des bennes de bois sur le centre de tri
0 50 m
Centre de tri
Légende :
Merlon
REI 120 min
Murs béton (h=3m) puis
bardage métallique
3 kW/m²
5 kW/m²
8 kW/m²
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 50
3 SYNTHESE DES MODELISATIONS
Les scénarios étudiés dans cette annexe sont issus de l’Analyse Préliminaire des Risques. Afin d’estimer
les effets des phénomènes dangereux considérés lors de ces scénarios, des modélisations ont été
réalisées.
Les différents événements modélisés sont regroupés dans le tableau ci-dessous.
PHENOMENEDANGEREUX
GRAVITE EFFETS
DISTANCE MAXIMALE OBTENUE A 1,5 M (EN M) IMPACT AL’EXTERIEUR
DU SITEEffets
significatifsEffets graves
Effets trèsgraves
Feu torche – Fuitebiogaz sur trou
canalisation/ Thermiques 2 1,5 1 Non
Feu torche – Fuitebiogaz sur rupture
guillotine d’unecanalisation
/ Thermiques 13 10 8 Non
UVCE – Fuite biogazsur trou canalisation
/SurpressionThermiques
/ / / Non
UVCE – Fuite biogazsur rupture guillotine
d’une canalisation/
Surpression 21 14 13 Non
Thermique 24 22 22 Non
Dispersion toxique –Fuite biogaz sur trou
canalisation/ Toxiques / / / Non
Dispersion toxique –Fuite biogaz surrupture guillotined’une canalisation
/ Toxiques / / / Non
Incendie zoneexploitation casier 3
/ Thermique 10 7 4 Non
Incendie plateformebois
/ Thermique 12 9 6 Non
Incendie JRM – centrede tri
/ Thermique 7 5 3 Non
Incendie DEA – centrede tri
/ Thermique 13 9 6 Non
Incendie cartons(balles) – centre de tri
S Thermique 6 4 2 Oui
Incendie Plastiques/PSE (balles) – centre
de triI Thermique 14 10 8 Oui
Incendie biodéchets –centre de tri
/ Thermique 6 4 / Non
Incendie EMR – centrede tri
/ Thermique 4 / / Non
Incendie DEEE– centrede tri
/ Thermique 4 / / Non
Incendie DAE / DIV /refus tri– centre de tri
/ Thermique 10 6 / Non
Incendie benne bois–centre de tri
/ Thermique 7 3 / Non
Modélisations VENTAVON – ALPES ASSAINISSEMENT
KALIES – KASE 15.040 – V2 51
Seuls les scénarios présentant des effets à l’extérieur du site sont retenus comme accidents majeurs
potentiels et font l’objet d’une étude détaillée des risques dans le cadre de l’étude des dangers :
ACCIDENT MAJEUR PHENOMENE DANGEREUX LOCALISATION
AM Incendie généraliséZone des balles de carton, plastiques et PSE
stockées en extérieur