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Autosurve i l lance g l y c e m i q u edans le d i a b e t e de type 2 : une e t u d e pour m o n t r e r son uti l i teLes complications du diab6te de type 2 constituent un probl6me de sant~ publique d'un poidscroissant, soulign# par la Conference nationale de la sant&

L 'hyperglyc6mie chroniqueest reellement un facteur de

risque independant (et non unco-facteur) de ces complica-tions, qui touchent le reseau arte-riel et desequilibrent l'hemosta-se. Les preuves sont acquisesque l'amelioration du contrSleglycemique reduit significative-ment leur incidence. Dans cetteamelioration de I'equilibre glyce-mique, quelte est la place de I'au-tosurveillance reguliere en tantqu'habitude de vie au meme titreque I'amelioration ou la suppres-sion d'autres facteurs de risquevasculaire ?Pour le determiner, le groupeBayer a mis sur pied une etudectinique : ASIA (auto-surveillanceintervention active), un des axeschoisis par Bayer Diabete, allian-ce interne entre Bayer Pharma etBayer Diagnostics, qui met auservice des medecins, des para-medicaux et des patients sesmoyens et ses innovationsdans le domaine de la maladiediabetique.

U a u t o s u r v e i l l a n c ed a r t s la m a i t r i s ed e la m a i a d i eOn dispose actuellement de peude donnees quant aux possibili-tes d'ameliorer t'equilibre du dia-bete de type 2 par I'institution del'autosurveillance glycemique.Un obstacle s'opposerait & unemeilleure connaissance dans cedomaine : le recours & t'autosur-veillance glycemique dans le dia-bate de type 2 est en fait maldefini. Pour I'Anaes et I'Alfediam(Association de langue franoaisepour I'etude du diabete et desmaladies metaboliques), elleserait utile dans trois circons-tances :Ill sensibilisation du patient auxconseils d'hygiene de vie recom-mandes dans le diabete de type2 : diet6tique, activite physiquereguliere, avec resultats visiblessur le lecteur de glycemie ;I verification de la bonneposologie (taux efficace) d'un anti-diabetique oral (ADO), notammentpour eviter les hypoglycemies ;

m a titre de surveillance Iorsd'une maladie intercurrente oude I'utilisation d'un medicamentpotentiellement diabetcgene.Pourtant, l'autosurveillance gly-cemique ne doit pas etre recom-mandee <, de principe >, (ce quiveut dire systematiquement -NDLR) aux diabetiques de type2 traites par regime et/ou ADO...car son interet n'aurait pas et6demontre.

Autosurve i l l ance :e d u c a t i o nCeci repose sur des etudesessentiellement etrangeres, surde petites series de patients etdonnent le sentiment que dans lediabete de type 2 t'autosur-veillance n'est pas utile, voiren'est pas autorisee.Interpretation contre laquelle plu-sieurs eminents diabetologuesse sont eleves en reunionspubliques !II suffirait de faire de t'autosur-veillance un des elements d'edu-

| Bayer Diab~te, une approche ,, tous publics ,,

cation des patients : la Con-ference nationale de la sante ad'ailieurs insiste sur ce point. IIfaut encourager aussi I'observan-ce... de I'usage des lecteurs degtycemie.L'etude ASIA est une e tudecontr61ee randomisee portantsur 830 patients de 40 & 75 ans,suivis par leur medecin traitant,auxquels est prescrit au moinsun ADO et dont I'HbA1 c se situeentre 7 et 11% .

N'ayant jamais pratique I'autosur-veillance glycemique, ils ont d~s'y plier 3 fois par jour.II s'agit d'une evaluation sur leterrain de I'utilisation rationnelleet regutiere par le medecin desdonnees de l'autosurveillancefournies par son patient, ce quipermet de mieux encadrer, voirerenforcer, la prise en charge gto-bale : medicale, pharmacolo-gique, hygieno-dietetique dudiabete.Le critere majeur de I'efficacitedu contrSle du diabete estI 'HbA lc (evaluation trimestrielle)

dont le taux souhai-table est <_ 6,5 % .L'incidence croissan-te des cas de diabe-te de type 2 dans lespays occidentaux estprincipalement due &I'augmentation de lapopulation des plusde 50 ans, de ta pre-valence de I'obesiteet de la frequencedes diagnostics, lediabete de type 2ayant la reputationde n'etre decouvertqu'apres plusieursannees d'evolution.

J.-M. M.

Sources : presentation

de Bayer Diabete, avec

tes Prs P. Drouin (CHU

de Nancy) et Bo Vialettes

(CHU de Marseitle).

Revue Fran?aise des laboratoires, novembre 2000, N° 327 9

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