Programme AlphaB - Tous Bénévoles (organisme de formation agréé)
1 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
BILAN QUALITATIF ET QUANTITATIF 15 participants 6 heures de formation sur 1 journée 13 associations de 3 départements représentées Evaluation orale et bilan individuel écrit effectuée en fin de formation 14 évaluations recueillies, 100% de satisfaction (voir détail évaluation en fin de compte rendu)
SYNTHESE DES 3 JOURNEES D’INTERVENTION
Public : formateurs et/ou coordinateurs dans la formation des savoir de base aux adultes
Objectifs : - Connaître les différentes manières de mémoriser ;
- Savoir exercer sa mémoire ;
- Comprendre les méthodes d’apprentissage de chacun et prendre le temps de les identifier
(l’entretien d’explicitation) ;
- Amener le jeune à prendre conscience de sa propre façon d’apprendre ;
- Apporter des outils : cartes mentales, création de fiches ‘’méthode’’, reformulation pour la
compréhension…
Méthodologie utilisée : - Alternance d’apports théoriques et de travaux pratiques ; - Visionnage d’extraits de documentaires ; - Etudes de cas.
Soutien : Cette formation a été réalisée grâce au soutien du conseil régional d’Ile-de-France et de la fondation Areva.
Compte rendu de la formation « Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage »
Animée par Jean-Claude Sornat des PEP 91
Le 14 décembre 2015
Programme de la formation
- Partage d’expériences
- Ateliers et analyse de cas
- Mises en pratique
- Analyse d’extraits de films
- Apports théoriques
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2 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
1. Définir l’accompagnement à la scolarité
Tour de table
Chaque participant se présente en précisant :
La tranche d’âge des jeunes accompagnés
La structure et les activités qui y sont proposées
Les attentes par rapport à la formation
Les difficultés rencontrées
Difficultés évoquées par les participants :
il est difficile de ne de pas reproduire « l’école après l’école » car les devoirs prennent une
place importante. De plus, les parents et certains enfants veulent absolument que les devoirs
soient finis ;
il est difficile de changer le regard que porte l’enfant sur l’accompagnateur, ce dernier étant
vu comme « un instituteur bis avec moins d’autorité » ;
les enfants travaillent souvent par obligation ou pour faire plaisir aux parents ; ils n’ont pas
de réelles motivations. Comment leur donner le goût d’apprendre ?
le rapport aux parents n’est pas toujours simple dans le cadre des ateliers en
accompagnement à la scolarité ;
expliquer les méthodes de travail peut se révéler complexe, si la méthode de l’enseignant(e)
n’est pas connue de l’accompagnateur.
Question du formateur : quels sont vos objectifs en tant qu’accompagnateur à la scolarité ?
Apporter motivation et rigueur à l’enfant
Redonner confiance (valorisation)
Apprendre à apprendre
Rendre autonomie
Favoriser la concentration de l’enfant
Redonner du sens aux apprentissages ou à l’école
Donner l’envie et le plaisir d’apprendre, épanouissement
Améliorer les résultats de l’enfant, réussite
Favoriser la compréhension
Favoriser l’entraide, la socialisation
Découvrir ses capacités
Développer un sens citoyen
Constat : l’aspect culturel et l’accompagnement des familles dans le suivi de la scolarité ne sont pas
ou peu mentionnés, alors que ces volets font partie de l'accompagnement au même titre que l'aide
aux devoirs. Les objectifs des stagiaires sont en adéquation avec les « missions d'un
accompagnateur ». (Cf. p29 du Accompagnement à la scolarité : le guide pratique du bénévole,
guide Tous Bénévoles) :
Apporter une aide méthodologique au travail scolaire sans pour autant reproduire “l’école
après l’école”…
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3 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
Organiser le travail (leçons, devoirs) du jour, de la semaine, réviser pour les contrôles,
apprendre du vocabulaire, vérifier la tenue et l’utilisation du cahier de textes, du “cahier du
soir”, lire les consignes et les énoncés, utiliser le dictionnaire, l’encyclopédie, effectuer des
recherches documentaires…
Suivre, encourager et accompagner la progression des enfants et des jeunes.
Mettre l’enfant ou le jeune en situation de réfléchir, d’expérimenter, de s’exprimer.
Compenser les inégalités sociales et culturelles des enfants et des jeunes en leur proposant
des activités diverses leur permettant d’élargir leurs connaissances proposer une palette
d’activités, différenciées, concrètes, organisées, de façon à susciter la curiosité et le plaisir
d’apprendre.
Entretenir des relations aisées avec les familles et les responsables scolaires.
Encourager les rencontres avec d’autres personnes (personnes âgées, responsables
associatifs, pairs…) et partager leurs expériences.
Analyse d’un extrait de la charte de l’accompagnement à la scolarité - Eléments de réflexion suite à
cette lecture
Accompagnement à la scolarité / soutien scolaire, deux notions distinctes :
Soutien scolaire : l'aide est dispensée à l'école, sur le temps scolaire, par les équipes
éducatives.
Accompagnement à la scolarité : l’aide est dispensée dans un cadre partenarial, sur le temps
périscolaire, par des intervenants variés. En effet, dans le cadre de la charte de
l’accompagnement à la scolarité, les structures associatives, municipales ou les centre
sociaux ont le devoir d’offrir aux enfants « l’appui et les ressources dont les enfants ont
familial et social. Ces actions, qui ont lieu en dehors des temps de l’école, sont centrées sur
l’aide aux devoirs et les apports culturels nécessaire à la réussite scolaire » (p.8 de la charte).
La question des devoirs dans les ateliers d'accompagnement à la scolarité
Un rappel : depuis 1956 les devoirs écrits sont interdits à l’école primaire … Cependant, de nombreux enseignants persistent à en donner et il n’est pas interdit de le faire dans le
secondaire. En conséquence, l’accompagnateur à la scolarité doit porter ses efforts sur une aide
méthodologique (gérer son temps, son matériel, être autonome face à une consigne écrite,
mémoriser, anticiper…) tout en se dégageant de la pression très forte occasionnée par ce travail
scolaire externalisé. Ce travail ne peut se faire que sur le long terme, pour vraiment passer de
l’étayage fort à l’autonomie.
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4 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
Le rôle de l’accompagnateur à la scolarité ne se limite pas à proposer une aide dans la réalisation des
devoirs.
Si la charge de travail donnée par l’enseignant semble trop importante, il est nécessaire de le lui
signaler (ou d'en référer à la personne qui coordonne l'accompagnement à la scolarité dans votre
association et qui entretien peut-être des relations avec l'école). Cette démarche permettra de
déculpabiliser et de déstresser l’enfant tout en alertant l'enseignant (pas toujours conscient des
difficultés rencontrées par les enfants à réaliser du travail scolaire hors l'école).
Au collège, outre le professeur concerné ou le professeur principal, le CPE est la « personne
ressource » à qui le référent CLAS (Contrat Local d'Accompagnement à la Scolarité) peut faire
remonter ce type de remarques.
L’importance du temps d’accueil
Il est important et judicieux de prévoir un temps vacant, sorte de « sas de décompression », avant de
débuter l’atelier. Ce temps permet à l’enfant de se mettre en condition et de « vider son esprit » de
tout ce qui s’est passé dans la journée. C’est aussi un espace sans contrainte (de temps notamment),
ce qui est important face à l’importance des règles dans le quotidien de l’enfant. Lors de ce temps,
l'accompagnateur visera plusieurs buts :
Se connaître, détendre, créer un climat de confiance, repérer les éventuels soucis des jeunes,
ritualiser les séances.
Assurer la sécurité et le bien être. Favoriser « le plaisir d’être là ».
Faciliter la rupture avec le temps scolaire précédent.
2. Le rôle de l’accompagnateur à la scolarité
L’accompagnateur doit emmener l’enfant vers l’autonomie, soit faire en sorte que « le jeune puisse
se passer le plus vite possible de l'aide de l'adulte et soit capable, par ses propres méthodes, de
travailler le plus efficacement possible ».
L’accompagnateur doit sans cesse essayer de trouver un équilibre entre les attentes (faire les
devoirs) et les besoins (s'organiser, comprendre des consignes, anticiper...) des enfants. Il s'appuiera
sur « les devoirs à effectuer » pour améliorer les méthodes de travail et mieux outiller le jeune,
l'enfant, dans ses apprentissages. De nombreuses « pauses méthodologiques » s'avéreront
nécessaires et s'étaleront sur un long terme… Mais en agissant ainsi, l'accompagnateur sera
pleinement dans la « pertinence de son action ».
Il faut prendre le temps d’expliquer aux parents (et aux enseignants) qu'on ne peut pas toujours
« passer la séance entière à faire les devoirs ». L'accompagnement à la scolarité n'est pas une étude
dirigée.
Afin de montrer l'intérêt et les bienfaits de certaines activités décrochées (jeux, contes, théâtre,
dessin, musique, travaux manuels...) dans le développement de l’enfant et dans l'aide à son
apprentissage scolaire (réinvestissement des acquis scolaires au cours de ces activités) il est possible
d'inviter les parents, leur proposer de co-animer une séance autour du jeu ou des chants
traditionnels, par exemple, communiquer sur les actions entreprises et les objectifs pédagogiques.
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14 décembre 2015
Le cas des lycéens dans le cadre des ateliers en accompagnement à la scolarité
En ce qui concerne les lycéens, certains accompagnateurs éprouvent des difficultés à les aider à
penser leur projet professionnel. En amont du projet professionnel, il peut être intéressant d’aider le
collégien ou le lycéen à se connaître lui-même.
Avant de penser « projet professionnel », le jeune doit être capable de décrire un « projet
personnel ». Cette démarche, essentielle à une orientation réussie, facilitera sa réflexion quant à son
avenir professionnel. L’accompagnateur peut ainsi travailler plusieurs thèmes :
je suis je veux être
je sais faire je veux savoir faire
Les différents types de difficultés rencontrées par les enfants et les adolescents face au travail
scolaire :
Une réflexion permet de dégager les raisons pour lesquelles des enfants, des jeunes, peuvent être en
difficulté face au travail scolaire. Ces difficultés peuvent être liées à :
La personne Ses habitudes Ses méthodes de travail
Pas ou peu : d’estime de soi de confiance de motivation de projet personnel de curiosité d’appétence intellectuelle d’intérêt pour l’école…
alimentation sommeil loisirs, détente socialisation hygiène, santé...
organisation matérielle utilisation des outils gestion du temps compréhension des consignes apprentissages des leçons mémorisation prise de notes…
La séance du jour se concentrera sur les méthodes de travail, mais il est rappelé que les accompagnateurs ont un rôle à jouer sur la personne et ses habitudes de vie.
Les difficultés liées à la personne
Il est souligné qu'une des tâches essentielles de
l'accompagnateur est de motiver ou remotiver l'enfant aux
apprentissages. Il s'agira d'intervenir de façon à rompre le
« cercle vicieux » de la démotivation et créer un « cercle
vertueux » de la re-motivation.
(Aide au travail personnel = Efficacité scolaire = Valorisation
des progrès = confiance en soi et estime de soi).
Des facteurs motivants :
- Rendre les enfants acteurs de leurs apprentissages.
- Tenir compte de leurs centres d'intérêt (en reliant les savoirs scolaires à ce qui leur est
familier).
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6 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
- Donner de la sécurité (le droit à l'erreur).
- Mesurer les progrès (il n'y a pas que les difficultés à souligner!) et encourager.
Si l’enfant à des difficultés pour se concentrer, l’accompagnateur devra s’adapter au rythme de
l’enfant (découper le temps de travail, proposer des pauses). Il est également intéressant de
connaître l'origine des difficultés de concentration de l'enfant.
Rappelez-vous toutefois que les enfants ont un besoin naturel de bouger et de se dépenser ; ils ont
passé plusieurs heures assis à l’école ; il peut être difficile pour eux de se concentrer trop longtemps
après l’école. La curiosité ne doit pas être un vilain défaut ! Il est indispensable de pousser les
enfants, les jeunes à être curieux, à chercher, à expérimenter, à se poser des questions, à mener des
investigations (qui, comment, pourquoi ?...) et à être capable d'argumenter, de justifier, d'expliquer.
Les difficultés liées au mode de vie
Il n'est pas évident, pour un accompagnateur, de gérer des difficultés liées aux habitudes de vie de
l'enfant ou du jeune. Néanmoins, tout souci de santé remarqué par un accompagnateur doit faire
l'objet d'une information à la famille par le responsable.
Les difficultés liées aux méthodes de travail
Atelier : repérer la diversité dans les méthodologies d’apprentissage
Consigne : chaque participant dispose de quelques minutes pour « apprendre une leçon » (une poésie,
un cours d’histoire, un cours de géographie…) et restituer devant le groupe.
Objectif : prendre conscience de la diversité des méthodologies d’apprentissage ; les identifier ; être
capable d’en tenir compte lors des ateliers en accompagnement à la scolarité.
Constat : chaque participant présente une manière différente d’apprendre/de mémoriser ; certains
ont besoin de silence, d’autres de bouger, d’écrire, de dessiner….
Certains ont trouvé l'exercice facile, d'autres non. Certains étaient motivés... D'autres moins...
Conclusion :
Les enfants, les jeunes rencontrent les mêmes difficultés que les adultes, ont également leurs propres
méthodes d'apprentissages et peuvent être motivés ou non ...
Pour apprendre, il est utile de se réapproprier le cours en réalisant ses propres fiches ou schémas. Il
est judicieux de faire prendre conscience à l’enfant de la manière la plus efficace pour lui de travailler
et de mémoriser.
Parmi les outils d’apprentissage : réalisation de cartes heuristiques/cartes mentales/mind mapping.
Il s’agit d’un schéma qui permet de représenter visuellement une idée, un cours… et de suivre le
cheminement de la pensée. Ce type d’outil pratique permet de retenir des informations, d’une autre
manière que la prise de note habituelle.
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7 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
Figure 1 source : Netpublic
Un rappel concernant le fonctionnement de la mémoire :
- La mémoire prend appui sur le sens.
- La mémoire fonctionne selon un processus associatif.
- La mémoire est multiforme. Elle peut être visuelle, auditive, kinesthésique, d’où la nécessité
de tester et d’utiliser plusieurs techniques.
- La mémoire n’aime pas le stress.
- La mémoire a peur de l’inconnu.
- La mémoire a besoin d’avoir un projet.
- La mémoire a besoin de pauses.
- La mémoire a besoin de réactivation.
L’aide à l’organisation matérielle :
Des échanges permettent de dégager des pistes de travail permettant d’améliorer : l’organisation
matérielle - l’utilisation des outils - la gestion du temps - la prise de notes.
Un document édité par la circonscription de l’éducation nationale de Paris la Goutte d’Or permet de
compléter les débats.
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8 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
Études de cas autour des méthodologies d’apprentissage
Consigne : établissez un diagnostic à partir du cas proposé. Le groupe est divisé en trois sous-groupes
qui doivent répondre aux questions suivantes :
quels sont les problèmes ?
quelle sont les origines possibles des problèmes ?
Que faire en tant qu’accompagnateur ?
Objectif : être en mesure de trouver des solutions adaptées. Savoir analyser une situation. Selon les cas, les difficultés suivantes sont traitées :
Groupe 1 : Sabrina
Manque de confiance en soi
Problème de méthodologie
Peur de l’échec
Pression des parents
Groupe 2 : Karim
Manque de motivation
Lenteur dans la prise de note
Mauvaise utilisation de l’agenda
Groupe 3 : Kevin
Repérage dans le temps.
Difficultés d'organisation du matériel.
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9 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
3. Comment accompagner le jeune dans la compréhension des consignes ?
Il faut veiller à ne pas toujours reformuler ou expliquer une
consigne écrite. En effet, on observe des enfants qui attendent
systématiquement la reformulation orale et qui ne font plus la
démarche de chercher à comprendre la consigne. On doit donc
travailler sur le long terme afin d’aider l’enfant à être
autonome face à une consigne.
On peut : aider l’enfant à définir ce que c’est une consigne et
lui faire prendre conscience de la nécessité de lire toutes les
consignes.
Elaborer un questionnement systématique avec ce genre de questions.
Qu’est-ce qu’on me demande ?
De quel matériel vais-je avoir besoin ?
Quelles sont les connaissances que je dois utiliser pour résoudre ce problème ?
Quelles stratégies dois-je mettre en œuvre ? À quoi saurai-je que j’ai réussi
Mettre un place un lexique des consignes (sous forme de carnet répertoire par exemple).
(Pour approfondir, les stagiaires sont invités à lire les recherches effectuées par M. ZAKHARTCHOUK
sur le sujet : « quelques pistes pour la lecture de consignes »)
4. La posture de l’accompagnateur (geste et discours)
Atelier : visionnage d’un extrait du documentaire Etre et avoir, de Nicolas Philibert (2002)
Consigne : analyser l’extrait proposé.
Objectif : comprendre le rôle de l’accompagnateur et le poids de la posture (paroles et gestes).
Constat :
A priori, la méthode utilisée pour aider l’enfant n’est pas la plus efficace : plusieurs membres de la
famille tentent d’aider l’enfant, chacun à sa manière, parfois avec des erreurs. L’enfant semble un
peu déboussolé. Le langage n'est pas adapté et ne motive pas l'enfant...
Conclusions :
L’attitude (= la posture et le discours) de l’accompagnateur prend toute son importance quant à
l’efficacité de l’aide apportée. Parmi les erreurs à éviter, certaines sont évoquées :
- Dire à l’enfant « c’est facile » en croyant le rassurer… Ou encore « lis bien » ou « relis-toi » en
pensant qu’il est forcément capable de repérer ses erreurs ou les mots clés d’une consigne.
- Lire soi-même une consigne en pensant qu’ainsi le jeune la comprendra mieux…
- Faire « à la place du jeune » pour lui « montrer ».
- Croire que « savoir par cœur » garantira une bonne restitution lors du cours.
- Négliger d’interroger l’enfant sur le sens des mots.
- Donner trop d’informations en même temps et créer ainsi une confusion.
- Expliquer au jeune sans le solliciter, l’inciter à mobiliser ses ressources.
- N’avoir que le souci du travail réalisé (et juste !) sans se préoccuper que le jeune a bien
compris.
Il ne faut pas perdre de vue que c’est au jeune de mener la tâche à bien !
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10 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
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ANNEXES
Bibliographie
- Giordan A. et Saltet J., 2011, Apprendre à apprendre, Editions Librio.
- SOTTO A., OBERTO V., 2010, Donner l'envie d'apprendre Ixelles Editions
- ZAKHARTCHOUK J-M., MANSUY A., 2009, Pour un accompagnement éducatif efficace, CRAP Les
cahiers pédagogiques (Collection Repères pour agir)
- Tous Bénévoles, 2014, Accompagnement à la scolarité. Le guide pratique du bénévole
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Au 130 rue des poissonniers 75018 Paris
Tous les mercredis de 9h30 à 18h00 (consultation sur place)
Liste des ouvrages disponibles
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11 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
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Ludographie
Entre les murs, 2008, Laurent Cantet
Etre et avoir, 2002, Nicolas Philibert
La guerre des boutons, 1962, Yves Robert
Les héritiers, 2014, de Marie Castille Mention Schaar
L’esquive, 2004, Abdellatif Kechiche
Tomboy, 2011, de Cécile Sciamma
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12 Accompagnement à la scolarité : les méthodologies d’apprentissage
14 décembre 2015
SYNTHESE DES EVALUATION DES PARTICIPANTS 14 participant(e)s sur 15 ont rempli une grille d’évaluation de la formation
1/ Par quel moyen avez-vous été au courant de cette formation ?
Par mon association (x5)
Par la lettre d’informations (x3)
Par mail (x4)
Par Internet (x2)
2/Avez-vous trouvé la formation intéressante ? 100% Oui
Un point que vous avez trouvé particulièrement intéressant
« Les applications pratiques et les exemples »
« Façon de se positionner, les conseils et méthodologies »
« La mixité du groupe »
« Des méthodes très pratiques à mettre en œuvre aisément »
3/ Pensez-vous que cette formation vous sera utile à l’avenir ? 100% Oui
Un point que vous pensez pouvoir transférer dans vos pratiques :
« Les méthodes citées »
« Donner des buts aux enfants ; le pas se centrer sur le quotidien »
4/ Les apports de l’intervenant vous ont-ils semblé pertinents ? 100% Oui
« Beaucoup de documents clairs nous ont été laissés »
« Il se baisait sur nos expériences, plus parlant »
5/ Pensez-vous partager les connaissances acquises lors de cette formation ?
A d’autres bénévoles ? 86% Oui
A Vos responsables associatifs ? 79% Oui
Comment ?
« En discutant de la formation lors d’un cas concret »
« Transfert du compte-rendu et photocopies des documents reçus »
6/Un point sur lequel vous aimeriez aller plus loin ?
« La question de l’évaluation de l’accompagnement »
« Connaissance spécifique de l’accompagnement des lycéens »
« Détecter les méthodes d’apprentissage d’un enfant »
Ecoute active, bienveillance ; ne pas faire d’impair avec les enfants »
7/ Souhaitez-vous que Tous Bénévoles organise d’autres formations ? 71% Oui
Sur quels thèmes ?
« Comment intégrer les parents en accompagnement à la scolarité ? »
« Comment gérer l’ensemble des bénévoles »
« L’enseignement du FLE ; l’accompagnement à la scolarité auprès des primo-arrivants »
« Accompagnement des lycéens »
« Méthodologies d’apprentissage, avec plus de cas concrets »
« Gestion de groupe, gestion de conflit, partage d’outils, communication »
8/ Etes-vous satisfait des démarches d'inscription aux formations ? 93% Oui
9/ Etes-vous satisfait du format des formations ? (1 session = 2 à 3 jours) 100% Oui
« Un jour c’est bien, sinon manque de disponibilité »