Formation Bâtiment Durable :
Conception et régulation des systèmes
techniques (chaleur, HVAC, ECS)
Bruxelles Environnement
LE CHOIX DES SYSTÈMES DE PRODUCTION DE CHALEUR ET D’ECS DANS LES
LOGEMENTS INDIVIDUELS ET LES LOGEMENTS COLLECTIFS INFÉRIEUR À 10
UNITÉS DE LOGEMENTS – PRODUCTION
Didier DARIMONT (ICEDD)
2
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
3
1. Objectifs de la présentation
• En conception ou rénovation lourde, bien comprendre les impacts de
la performance de l’enveloppe et de l’usage du bâtiment sur les
besoins de chauffage et d’ECS
• Montrer l’intérêt de privilégier les systèmes à énergies renouvelables
pour couvrir le maximum des besoins
• En fonction du potentiel renouvelable, du solde ou pas à assurer par
les systèmes à énergie fossiles, choisir les meilleures techniques de
production de chaleur et d’ECS
4
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
5
2. Introduction : principe du trias Energetica
Une philosophie d’avenir :
• La performance de l‘enveloppe la
meilleure possible et l’usage le plus
économe possible
• L’utilisation des énergies renouvelables
pour couvrir le maximum de besoins de
chaleur et d’ECS
• L’application de l’URE sur les systèmes à
énergie fossile
6
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contact
7
3. Arbre décisionnel : pour rénovation ponctuelle
• Evaluation du potentiel renouvelable et de son intégration hydraulique et
électronique en chaufferie
• En fonction du budget : intégration à réaliser ou préparation des interfaces
d’intégration à postériori
8
3. Arbre décisionnel : pour rénovation lourde, phasée ou nouveau projet
• Optimisation de l’enveloppe pour remplir l’objectif fixé
• Suivant l’objectif fixé sur l’enveloppe et le potentiel local ou/et importé des
énergies renouvelables les NZE, ZE et E+ seront atteignables
9
• Mixité des SER locales, importées et/ou fossiles centralisation
• Seules les énergies fossiles sont possibles centralisation/
décentralisation
3. Arbre décisionnel : pour rénovation lourde, phasée ou nouveau projet
10
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
11
4. Usages du bâtiment importance et occurrence en énergie des usages
• Exemple pour le logement collectif : 12 logements de 116 m² Besoins de chauffage : durant les mois les plus froids uniquement…
Besoins en ECS : toute l’année !
Plus on s’approche du passif, plus les besoins d’ECS « prennent du poids »
par rapport au chauffage intérêt de réduire les besoins d’ECS
12
4. Usages du bâtiment puissance relative (ordre de grandeur)
• Exemple pour le logement collectif : 12
logements de 116 m²
Puissance chauffage/logement :
• Passif : 1 à 3 kW (± 10 à 30 W/m²)
• TBE : 2 à 4 kW (± 20 à 40 W/m²)
• PEB : 6 à 8 kW (± 60 à 80 W/m²)
• Existant : 12 à 18 kW (± 120 à 180 W/m²)
Puissance ECS :
• Instantané: 24 kW !!!
• Accumulation : 4 à 24 kW, suivant la taille du
ballon de stockage
• L’éventuelle centralisation en logement collectif
(effet de foisonnement)
Puissance combinée : influence de l’ECS d’autant
plus important que le bâtiment est performant et le
nombre de logements élevé
Rapport puissance ECS-
volume stockage
13
4. Usages du bâtiment occurrence des productions de chaleur et d’ECS
• Pour les logements individuels : on travaille plutôt en priorité ECS
le chauffage est coupé pendant la production d’ECS et on
compte sur l’inertie du bâtiment pour garder la température des
locaux
• Pour les logements collectifs : le risque est plus grand d’avoir des
besoins de chauffage et d’ECS au même moment facteur de
surdimensionnement ou ballon de stockage (intéressant car à
postériori couplage avec le solaire thermique)
14
4. Usages du bâtiment Température de fonctionnement
• En chauffage : intérêt de travailler en basse température Favorise le rendement
Fonctionnement avec courbe de chauffe glissante
• En ECS : nécessité de travailler en haute température Température de puisage de l’ECS = +/- 45°C
Mais lutte contre la légionellose (voir plus loin)
préparation à 60…70°C et distribution à 60°
Source : ICEDD
15
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
22
24
0 1 2 3 4 5 6
Déb
it =
Q [
litre
s/m
inu
te]
Pression [Bar]
Pommeaux de douche économique - limiteur de débit dynamique
Pommeau de douche économique - limiteur de débit statique
Pommeaux de douche sans dispositif d'économie
19,6 l/min
8,7 l/min
6 l/min
4. Usages du bâtiment URE préalable
• Une réflexion URE est indispensable sur l’ECS lorsqu’on
envisage le TBE ou le Passif
• La réduction des débits d’ECS va conditionner profondément le
dimensionnement de l’installation de chauffage et le choix des
équipements
16
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
17
5. Potentiel SER locales et importées
18
5. Potentiel SER locales et importées géothermie, hydrothermie
Quelle énergie et puissance soutirer au sol, à
l’eau ?
• Systèmes ouverts : analyse
hydrogéologique (caractéristiques de la
nappe aquifère) ou hydrologique (débit,
température d’un cours d’eau, …)
• Systèmes fermés : analyse de la réponse
du sol, simulation (Pilsim) du
comportement du sol dans le temps
Source : Vito Canal de la Senne
Source : EF4
19
Points d’attention
• SER Impact sur l’environnement
Pérennité du sol si on soutire en permanence de l’énergie du sol. En couplant
la géo/hydrothermie avec du solaire thermique, on peut palier à ce problème
dans le logement
Accessibilité pour le captage
• Système de production La production d’ECS dégrade la performance de la PAC (SFP)
Pour assurer la stabilité thermique du sol ou de la citerne le système
devient complexe
Source : Viessmann Source : EF4
5. Potentiel SER locales et importées géothermie, hydrothermie
20
Quelle énergie et puissance soutirer à l’air?
• Partout !
• En plus le centre de Bruxelles est en moyenne 1 ou 2°C plus
chaud que la périphérie (activité de transport importante)
5. Potentiel SER locales et importées aérothermie
21
Points d’attention
• SER Le système peut entrer en compétition avec d’autres SER. Par exemple,
une toiture peut être utilisée pour placer l’évaporateur de la PAC mais
aussi pour le solaire thermique et/ou le solaire photovoltaïque
• Système de production La production d’ECS dégrade la performance de la PAC (SFP)
Une température de l’air externe basse dégrade la performance de la
PAC (SFP)
Nuisance sonore et visuelle
5. Potentiel SER locales et importées aérothermie
22
5. Potentiel SER locales et importées solaire thermique
Quelle énergie et puissance soutirer au soleil ?
• Si besoins d’ECS OK
• Les besoins de chauffage : pas synchro avec l’ensoleillement
• Exercice sur l’ECS d’un logement collectif passif : 17,5 kWh/m².an Etude CERAA : m² moyen des logements ~ 85 m² surface moyenne des
toitures ~ 25 à 28 m²/immeuble
Couverture solaire thermique ~ 350 à 500 kWhth/(m².an) de panneaux ST
Possibilité avec 28 m²/ immeuble de couvrir les besoins de 7 appartements
Source CERAA (étude pour l’IBGE 2008)
23
Technologie
• Via un ballon de stockage
• Souvent, mutualisation ECS et
chauffage
• Associé avec une autre ressource
renouvelable ou fossile pour couvrir le
chauffage et l’ECS
5. Potentiel SER locales et importées solaire thermique
Source :
Architecture et
climat
24
Points d’attention
• SER Pas toujours en phase avec les besoins. Importance du dimensionnement du
ballon
Couverture limitée de par la surface de toiture et la concurrence avec les
autres SER
Peut entrer en concurrence avec la cogénération par exemple
• Système de production Attention aux ombres reportées des bâtiments voisins
Installation
solaire
thermique
Installation de
cogénération
5. Potentiel SER locales et importées solaire thermique
Source :
MATRIciel
25
5. Potentiel SER locales et importées solaire photovoltaïque
Quelle énergie et puissance soutirer au soleil ?
• « brûler » l’électricité dans une résistance pure ? Éthique ?
• Stockage possible et nécessaire dans le réseau électrique
• Idéal autoconsommation
• Exercice sur le chauffage d’un logement collectif passif :
15kWh/m².an Etude CERAA : m² moyen des logements ~ 85 m² surface moyenne des
toitures ~ 25 à 28 m²
Production PV ~ 106 à 140 kWhe/(m².an) 12 m² PV/appart en électricité
directe et 3 m² PV/appart avec une PAC (COP 4)
Source CERAA (étude pour l’IBGE 2008)
26
Points d’attention
• SER Potentiel limité par la surface de la toiture, de l’orientation, …
En concurrence avec le solaire thermique
En concurrence avec la cogénération ? Au cas par cas
• Système de production Les PAC sont souvent envisagée avec le PV car si COP > 2,5, les bilans
énergétique et environnemental sont positifs
5. Potentiel SER locales et importées solaire photovoltaïque
27
5. Potentiel SER locales et importées biomasse
Quelle énergie et puissance soutirer à la biomasse ?
• Limitée à Bruxelles
• Importation de biomasse éthique ?
• Bilan environnemental positif
28
Points d’attention
• SER Ressources importées et limitées
Particules fines
• Système de production À l’échelle d’un immeuble de logements importants pourquoi pas ?
Devient intéressant à l’échelle du quartier (chaufferie centrale et réseau
de chaleur)
5. Potentiel SER locales et importées biomasse
Source : MATRIciel
29
5. Potentiel SER locales et importées huile végétale
Quelle énergie et puissance soutirer à la biomasse ?
• Pas/peu de production à Bruxelles. A importer !
• Difficulté d’approvisionnement
• Colza pour le combustible ou pour la nourriture ?
30
Points d’attention
• SER Pérennité de la ressource
• Système de production Cogénération de qualité et réduction des émissions de gaz à effet de
serre de minimum 5 %
Intégration hydraulique et de la régulation du cogénérateur à bien
maîtriser
5. Potentiel SER locales et importées huile végétale
Source : ICEDD
31
• Performance du bâtiment : PEB PASSIF Surpuissance de relance nécessaire diminue
Régime de température plus bas
Prépondérance des besoins d’ECS augmente
• Mixité des énergies renouvelables locales, importées, fossiles :
PEB PASSIF Potentiel de valorisation des énergies renouvelables augmente
Les NZE, NZ et E+ sont possibles à atteindre attention aux définitions
5. Potentiel SER locales et importées SER >< Performance de l’enveloppe
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Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
33
• Potentiel Gaz : 80 % des immeubles connectés au gaz potentiel
important
électricité directe : la presque totalité des immeubles ont
l’électricité
Mais d’ici 2050, passerons-nous à autre chose ?
• Technologie Les chaudières gaz à condensation restent une des
meilleurs technologies en EP
Les cogénérations gaz génèrent des économies CO2 non
négligeables
Les PAC gaz ont des rendements intéressants
Le réseau électrique
6. Ressources fossiles complément
Source : E+
34
• Paramètres énergétiques Rendement global « chaleur & électricité » supérieur.
Production de chaleur haute température
Ne peut couvrir 100 % des besoins
Nécessite un système complémentaire / d’appoint
Facteur de conversion en énergie primaire de l’électricité
produite de 2,5
6. Ressources fossiles cogénération gaz
Source : Vadémécum
intégration des
cogénérateurs en
chaufferie
Source : ICEDD
35
• Spécificités Investissement élevé – Engineering coûteux
Raccordement électrique et régulation
complexe
Nécessite une base de demande énergétique
constante
D’où système de stockage de la chaleur
(ballon ECH)
Existe dans une large gamme de puissances
• Tendance : En développement : micro ou nano-cogen
Moteur stirling
6. Ressources fossiles cogénération gaz
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Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
37
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation des besoins !
Source :
MATRIciel
38
7. Mutualisation des SER et fossiles mode de fonctionnement
• Exemple de la PAC et de la chaudière gaz à condensation alternance
Bivalence
Source : E+
Source :
MATRIciel
39
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation des besoins et combinaison des SER !
Les scénarios courants de combinaison
• PV + PAC géo/hydro/aérothermique sont complémentaires
attention au COP saisonnier de la PAC
• PV + cogen huile peuvent être, suivant le cas complémentaires ou
concurrents attention au prix de l’huile. On préfère souvent même
une cogen gaz
• ST + cogen gaz souvent complémentaires lorsqu’on ne fait pas
fonctionner la cogen en été
• PAC + Cogen gaz ?
Source :
Architecte et
Climat
40
Solaire thermique Cogénération
La cogénération doit tourner le plus longtemps possible.
adaptée pour la production d’ECS dont le profil est assez constant dans
le temps permet de couvrir 95 % des besoins
7. Mutualisation des SER et fossiles concurrence entre SER ?
Source :
MATRIciel
41
0 kWh prim
10 kWh prim
20 kWh prim
30 kWh prim
40 kWh prim
50 kWh prim
60 kWh prim
70 kWh prim
Base Couverte solaire 40% Cogénération pour ECS
Chaudière
Réseau électrique
Cogénération
D’un point de vue
Environnemental
Calcul sur base d’un
immeuble de 31 logements
Prise en compte uniquement des besoins d’ECS
7. Mutualisation des SER et fossiles concurrence entre SER ?
Source :
MATRIciel
42
D’un point de vue financier
• Choix fortement dépendant de l’échelle du projet et des primes
ou certificats verts disponibles
• Lorsque le besoin de chaleur augmente, la rentabilité de la
cogénération augmente
L’investissement (€/kW) diminue fortement avec la puissance
Frais d’entretien (€/kW) diminue fortement avec la puissance
Le rendement électrique d’un cogénérateur de grosse puissance est plus
élevé que le rendement électrique d’un cogénérateur de petite puissance
7. Mutualisation des SER et fossiles concurrence entre SER ?
Source :
ICEDD
43
7. Mutualisation des SER et fossiles alternative à la centralisation
44
production centralisée – production décentralisée
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Exemple immeuble de logements de type passif :
• On se focalise sur l’ECS qui représente une part importante des
besoins de chaleur
• Les pertes de distribution de l’ECS risquent d’être importantes
lorsque la boucle est importante
• Le même exercice peut être fait pour le chauffage
production centralisée – production décentralisée
Source :
MATRIciel
45
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Pertes de distribution
pert
es e
n ch
auffe
rie +
bou
cle
EC
S 9
0 m
4.200 + 7.200 = 11.400 kWh
3.600 pertes valorisées
7.800 pertes réelles
31 x 440 = 15.500 kWh
7.750 kWh valorisés
7.750 kWh pertes réelles
Conclusion : les pertes sont globalement équivalentes.
Attention : la PEB est très fortement défavorable pour les
installations centralisées
Déperditions ? 31
bal
lons
EC
S d
e 10
0 lit
res
Source :
MATRIciel
46
Production centralisée ECS instantanée ou à semi-accumulation ?
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Source :
MATRIciel
Retour à basse température si
l’échangeur est bien dimensionné
Production centralisée ECS instantanée ou à semi-accumulation ?
47
²
m²
solaire PV
25
31 logements
Soit 0,8 m² par
logement
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Source :
MATRIciel
Production centralisée ECS instantanée ou à semi-accumulation ?
48
Non isolé dans
le calcul
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Source :
MATRIciel
Une production d’eau chaude en semi-accumulation limite le
surdimensionnement de la chaudière et améliore le confort. Le débit de
puisage est beaucoup plus confortable.
Production décentralisée ECS instantanée ou à semi-accumulation ?
49
102 % 97 %
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Source :
MATRIciel
50
Basse-énergie
Passif
Avantage de la centralisation
● Gain financier
● Gain énergétique
● Gains de place dans les appartements
● Recours facilité au renouvelable
● Entretien facilité
● Attention, c’est du cas par cas !
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Source :
MATRIciel
51
Mais désavantage
● Difficulté au niveau comptabilité énergétique et financière
● Demande plus de rigueur au niveau de la maîtrise des risques de prolifération des
légionnelles
● Demande une bonne isolation (PEB chauffage)
7. Mutualisation des SER et fossiles centralisation ou décentralisation ?
Source :
MATRIciel
52
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
53
8. Dimensionnement : Facteur de conversion
• Nécessité de placer les différentes sources d'énergie sur le même
pied d'égalité Prise en compte de toutes les transformations nécessaires avant livraison au
consommateur final
Valeurs identiques entre PEB et PHPP mais différente en Région Bruxelloise
et Région Wallonne
Vecteur énergétique Fp
Carburants fossiles 1,00
Electricité 2,50
Electricité via cogen -2,50
Biomasse 0,32
54
8. Dimensionnement : chauffage puissance et déperdition
• Puissance de chauffe : sur base du calcul de déperditions
normalisé : NBN B62-003 & NBN EN 12831
Attention PEB : calculs à remettre !
Suivant PHPP ? NON !
non normalisé, unizone, sans relance,
prise en compte des apports externes, etc. …
valeur indicative
Suivant simulation thermique dynamique (TRNSYS)
Valeur assez précise
• Ordre de grandeur : Bâtiment existant : de 100 à 120 W/m²
Bâtiment PEB : de 60 à 80 W/m²
Bâtiment TBE : de 20 à 40 W/m²
Bâtiment Passif : de 10 à 30 W/m²
55
8. Dimensionnement : chauffage besoin de chaleur
• Besoins de chaleur : Calcul suivant PHPP
Simulation thermique dynamique (TRNSYS)
• Ordres de grandeurs : Bâtiment existant 150 … 200
kWh/an.m²
Bâtiment PEB standard : ± 75 … 60 kWh/an.m²
Bâtiment TBE : max 30 kWh/an.m²
Bâtiment Passif : max 15 kWh/an.m²
Source : Pmp
56
8. Dimensionnement : chauffage puissance des SER
• Objectif : reconstruction de
la monotone de chaleur et
détermination de l’optimum
énergétique pour les
énergies renouvelables
• Outil : Sur base de la monotone
CogenSim pour les
cogénération
…
• Surdimensionnement
court-cycles
• Sous dimensionnement
rentabilité diminuée
Dimensionnement
SER
Source : Icedd
57
8. Dimensionnement : ECS Méthode
• Normes : Pr NBN D20-001 calcul en
équivalent habitant
Similaire à DIN allemande
Donne accès au dimensionnement sur
catalogue des fabricants.
• Méthodes & outils usuels Fonction d’un usage à l’autre !
Si bâtiment existant : procéder à des
relevés !
Feuilles de calculs proposées par
divers constructeurs
Feuilles de calculs « Energie+ le site »
pour évaluation des consommations
Abaques de profils de consommation
58
8. Dimensionnement : ECS point d’attention
• Pour un rendement optimum de la chaudière à condensation, il
faut garantir un retour froid à la chaufferie
surdimensionnement de l’échangeur à plaques (Δ T de 20 K par
exemple
Source : E+
59
8. Dimensionnement : ECS Légionella
• Définition bactérie Legionella pneumophila naturellement présente dans l’eau potable
mais en faible concentration
• Situation de développement Eau stagnante
Température proche de 37°C
• Danger et contamination Contamination par inhalation de gouttelettes d’eau infestées
Personnes âgées et sensibles (pulmonaire)
• Moyens de luttes Limiter les eaux stagnantes
Boucles d’ECS (circulation forcée bouclée dans le bâtiment à une température
élevée)
Bras mort depuis la boucle < 5m ou 3 litres
T° de distribution > 60°
Décontamination (thermique, chimique …)
60
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
61
9. Conclusion:
Comment faire le meilleur choix des systèmes de production et réussir
un projet en énergie renouvelable ou mixé avec des énergies fossiles?
• Viser la meilleure performance pour le bâtiment
• En parallèle, identifier les ressources renouvelables locales
• Ne pas hésiter à remettre en question la performance du bâtiment
pour assurer la pérennité des ressources renouvelables (surtout
vrai pour la géothermie)
• Si les ressources renouvelables locales ne sont pas suffisantes,
importer «intelligemment » d’autres ressources renouvelables
• Compléter par des énergies fossiles si nécessaire
• Attention à la compatibilité des ressources, d’une part, entre elles
et d’autre part entre elles et les besoins
• Intégration réfléchie dans les systèmes de production
• Dimensionner les systèmes renouvelables en maximisant la
couverture des besoins : surdimensionnement = problème de
court-cycle >< sous dimensionnement = rentabilité diminuée
Règle générale : c’est au cas par cas !
62
Sommaire 1. Objectifs de la présentation
2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
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6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
63
• Guide du bâtiment durable : guidebatimentdurable.bruxellesenvironnement.be/ ENE08 –
choisir les meilleurs modes de production et de stockage pour
le chauffage et l’eau chaude sanitaire
• Guide de la rénovation des logements sociaux : RELOSO : rénovation des logements sociaux
10. Référence :
64
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2. Introduction
3. Arbres décisionnels
4. Usages du bâtiment
5. Potentiel SER locales et importées
6. Ressources fossiles
7. Mutualisation des SER et fossiles
8. Dimensionnement
9. Conclusion
10. Référence
11. Contacts
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Didier Darimont
ICEDD : responsable de projet
: 081/250 480
E-mail : [email protected]
11. Contacts
66
66
11. Contacts • Helpdesk technique d’experts pour toutes les thématiques (gratuit)
• Au service de tout professionnel actif dans le bâtiment en RBC
• Accessible
par téléphone : 0800/85.775
par mail :
[email protected] (FR)
[email protected] (NL)