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308 Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319

d’aménorrhée et/ou en post partum immédiat (< 7 jours) etn’ayant pas d’antécédents de comorbidités (cardiopathie, diabète,néphropathie. . .).Résultats.– Cent quatre-vingt-un admissions obstétricales répon-daient aux critères d’inclusion dont 55 cas d’IRA obstétricale dont26, 14 et 16 cas correspondaient respectivement aux stades Risk,Injury and Failure de la classification RIFLE. L’âge moyen était de29,5 ± 5,5 années. Les étiologies de l’IRA étaient la préeclamspiesévère compliquée, le choc hémorragique et le sepsis dans 46,3 %,25,9 % et 27,8 % des cas respectivement. Le recours à l’épurationextrarénale a été observé dans 8 cas. L’Hématome retroplacentaire,le HELLP syndrome, le choc hémorragique, le sepsis, l’ictère etl’oligoanurie sont fortement associés à l’IRA (p < 0,001).Discussion et conclusion.– L’IRA obstétricale est greffée d’une lourdemorbimortalité maternelle et néonatale et constitue ainsi un granddéfi à relever dans les pays en voie de développement et seulsl’instauration d’un suivi obligatoire des grossesses et le dépistagedes grossesses à haut risque sont garants d’une baisse de l’incidencede cette complication dramatique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.270

AD077Impact d’un protocole d’hémodialyseintensive quotidienne sur le taux derécupération rénale desnéphropathies à cylindresmyélomateux : une étuderétrospectiveL. Hudier a, O. Decaux b, A. Haddj-Elmrabet c,L. Mandart d, M. Lino-Daniel e, F. Bridoux f,E. Renaudineau g, P. Siohan h, T. Sawadogo i,T. Lamy j, P. Le Pogamp c, C. Vigneau c

a Néphrologie - hémodialyse, hôpital de Saint-Malo, Saint-Malo,Franceb Médecine interne, CHU Sud, Rennes, Francec Néphrologie - hémodialyse, CHU Pontchaillou, Rennes, Franced Néphrologie - hémodialyse, centre hospitalier de BretagneAtlantique, Vannes, Francee Néphrologie hémodialyse, CHU de Nantes Hôtel-Dieu, Nantes,Francef Néphrologie-hémodialyse, CHU de Poitiers, Poitiers, Franceg Néphrologie, hôpital de Saint-Malo, Saint-Malo, Franceh Néphrologie - hémodialyse, centre hospitalier de Cornouaille,Quimper, Francei Néphrologie hémodialyse, centre hospitalier Bretagne Sud, Lorient,Francej Hématologie clinique, CHU Pontchaillou, Rennes, France

Introduction.– Les membranes adsorbantes en PolyMethylMetha-crylate (PMMA, BKF Toray®) ont montré in vitro leurs capacités àépurer les chaînes légères libres (CLL). Elles ont été utilisées empi-riquement dans des protocoles d’hémodialyse intensive chez despatients présentant une néphropathie à cylindres myélomateux(NCM). L’objectif était d’évaluer l’impact de ces protocoles sur larécupération rénale en comparaison à l’hémodialyse standard.Patients et méthodes.– Les cas de patients dialysés pour une insuf-fisance rénale aiguë (IRA) due à une NCM probable (biopsie nonsystématique), sur une période de 4 ans, ont été analysés et répar-tis en deux groupes (intensif-GI ou standard-GS) selon le protocoled’HD initial. La chimiothérapie initiale devait contenir du Bortezo-mib. Le critère principal était l’indépendance de la dialyse à 3 mois.La réponse hématologique (RH) était définie par la diminution deplus de 50 % du composant monoclonal.Résultats.– Quarante et un patients ont été inclus : 21 dans leGI (11,3 séances d’HD d’une durée moyenne de 4,5 heures sur13,2 jours, avec membrane PMMA), et 20 dans le GS (majoritaire-ment 3 séances par semaine). Les deux groupes étaient semblables

sauf pour l’âge (âge médian dans le GS de 77 ans contre 68 dans leGI, p = 0,0179) et la créatininémie initiale (723 contre 477 �mol/L,p = 0,05). À 3 mois, 8 patients du GI (38,1 %) et 7 patients du GS (35 %)étaient indépendants de dialyse (p = 1). Les taux de RH étaient simi-laires (15 patients (71,4 %) du GI et 10 (50 %) du GS, p = 0,2). Quatorze(56 %) des 25 patients ayant une RH sont sortis de dialyse contre1 seul (6,25 %) de ceux n’ayant pas RH (p = 0,002).Discussion et conclusion.– Cette étude rétrospective ne montre pasde bénéfice d’un protocole de dialyse quotidienne sur membraneadsorbante en termes de récupération rénale chez des patients pré-sentant une NCM probable, et illustre surtout l’importance de laréponse à la chimiothérapie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.271

AD078Critères de récupération d’unefonction rénale autonome chez lespatients traités par hémodialyseintermittente pour insuffisance rénaleaiguë en réanimationJ. Aniort a, A. Ait Hssain b, A.E. Heng a,B. Souweine b, A. Lautrette b

a Néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHUGabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, Franceb Réanimation médicale polyvalente, hôpital Gabriel-Montpied, CHUde Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France

Introduction.– Les indications à débuter une épuration extraré-nale au cours de l’insuffisance rénale aiguë ont déjà fait l’objet denombreuses études. En revanche, la détermination du moment dusevrage reste à ce jour peu étudiée.Patients et méthodes.– Nous avons mené une étude rétrospectivechez 31 patients ayant été traités par hémodialyse intermittente(HDI) pour une insuffisance rénale aiguë entre 2007 et 2010 dansnotre service. Les patients ont été répartis en deux groupes suivantla réalisation (S+ n = 17) ou pas (S− n = 14) d’un sevrage de l’HDIavant la sortie de réanimation. Les marqueurs biologiques sanguinset urinaires ont été recueillis de facon quotidienne.Résultats.– Chez les patients S+, les clairances de la créati-nine et de l’urée, l’urée urinaire et la diurèse augmentaientavant le sevrage de l’HDI. Le jour du sevrage les clairances dela créatinine et de l’urée, l’urée urinaire et la diurèse étaientsignificativement plus élevées (respectivement 3,9 ± 3,6 contre21,3 ± 20,2 mL/min, p = 0,001 ; 1,6 ± 1,5 contre 9,4 ± 9,3 mL/min,p = 0,002 ; 85,4 ± 46,9 contre 189,2 ± 86,2 mmol/L, p < 0,001 ;474 ± 433 contre 1245 ± 731 mL/24 h, p < 0,001) par rapport auxvaleurs mesurées chez les patients S−. En analyse multivariéel’urée urinaire (OR : 1,0224 IC95 [1,0021–1,0430], p = 0,030) etla diurèse des 24 heures (OR : 1,00410 IC95 [1,00028–1,00793],p = 0,036) ont été retrouvées comme facteurs indépendants asso-ciés au sevrage de l’HDI. L’aire sous la courbe ROC (AUC) pourprédire la possibilité de sevrage de l’HDI était de 0,85 pour ladiurèse des 24 heures avec un seuil à 830 mL/24 h (sensibilité :70,6 %, spécificité 85,7 %), 0,82 pour l’urée urinaire avec un seuil à154 mmol/L (sensibilité : 70,6 %, spécificité 78,6 %) et 0,91 pour laclairance de la créatinine avec un seuil à 8,6 mL/min (sensibilité :88,2 %, spécificité 78,6 %).Discussion et conclusion.– L’urée urinaire et la diurèse des 24 heurespermettent de prédire simplement et de facon adéquate la récupé-ration d’une fonction rénale autonome.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.272

AD079Devenir des patients présentant uneinsuffisance rénale aiguë avec recoursà l’hémodialyse

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