1
en partenariat avec le
Federal European Register of Osteopaths
PROMOTION 2015
Mémoire n°
présenté et soutenu publiquement le ........ à Paris
par Mlle Margaux CATHERINE, née 22/06/1989 à Eaubonne
Pour l’obtention du
DIPLÔME EN OSTÉOPATHIE (D.O.)
Prise en charge des symptômes de la rhinite allergique saisonnière en
ostéopathie
Maître de mémoire : M. Tristan Bonizec, ostéopathe D.O.
Membres du jury :
Président :
Assesseurs :
2
Note aux lecteurs :
Ce travail est personnel et a été réalisé dans le cadre de l’obtention du D.O. à
l’Institut Dauphine d’Ostéopathie.
Toute reproduction, même partielle, est interdite sans l’accord de son auteur et de
l’Institut Dauphine d’Ostéopathie.
3
Remerciements
Je tiens à remercier tout d’abord monsieur Tristan Bonizec Ostéopathe D.O, mon
directeur de mémoire pour ses recommandations durant l’établissement de ce
travail.
Je remercie aussi monsieur Bain pour son aide et sa disponibilité.
Je tiens également à remercier monsieur Phuong et monsieur Pariaud, ostéopathes
D.O et enseignants au sein de l’Institut Dauphine d’Ostéopathie, pour leur
encadrement lors de ce projet.
Je remercie enfin les patients pour le temps qu’ils m’ont accordé et sans qui cette
étude n’aurait pas été possible.
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Sommaire
I. Introduction ……………………………...........…………..……....... 6
II. Rappels anatomiques ......................................................................... 8
III. La rhinite chronique allergique ….................................................. 11
A. Définition …………………………………………….....…... 11
B. Symptomatologie ………………………………………........ 12
C. Epidémiologie ……...……………………………………..… 12
D. Etiologie …………...……………………………………....... 13
E. Physiopathologie ……...………………………...………….. 14
F. Diagnostic ………...……………………………………….... 14
G. Traitements médicaux …...………………………………….. 15
H. Evolution et complications ………...…………………...…... 16
IV. Matériel et méthode ………………..............….………………….. 17
A. Sélection des patients ……………………………………..… 17
B. Déroulement de l’étude ………...………...…………….…... 17
C. Outils d’évaluation ………………………………..………... 17
D. Observations ………………………………………..………. 18
E. Tests ostéopathiques ……..………..………………………... 19
F. Protocole de traitement ostéopathique ………...……………. 22
5
V. Résultats …….…………………………….………….........……..... 39
VI. Discussion …………..........………………………………................ 47
A. Analyse et interprétation des résultats ………………..…….. 47
B. Discussion …….…………………………………..………… 48
VII. Conclusion ………………………...........………………………..… 51
VIII. Bibliographie ………………………………………............……… 52
IX. Annexes ………………………………………………….........…… 57
Annexe 1 : Consentement des patients à l’étude clinique
Annexe 2 : Fiche Evaluation du patient
Annexe 3 : Evaluation des patients
Résumé / Abstract …………………………………………………… 79
6
I. Introduction
D’après l’Organisation mondiale de la Santé les allergies sont passées du
sixième au quatrième rang des affections chroniques dans le monde, en deux
décennies touchant ainsi 10 à 25 % de la population mondiale1.
En France, elles sont aussi en pleine expansion : plus de 30% des adultes en
souffrent2.
Classiquement la rhinite allergique est classée en deux catégories : la
rhinite allergique chronique non pollinique et la rhinite allergique saisonnière ou
pollinique. La première est provoquée par des facteurs environnementaux
intérieurs comme les acariens, moisissures ou poils d’animaux. La seconde par
des facteurs environnementaux extérieurs tels que les pollens. Cette dernière est
un phénomène qui ne cesse de s’accroitre et pourrait s’expliquer, entre autres, par
la hausse des émissions de gaz à effet de serre, qui auraient comme effet
d’augmenter la production de pollen des plantes et des arbres.
Les symptômes : rhinorrhée, éternuement, prurit, obstruction nasale ;
peuvent être suffisamment gênants pour altérer la qualité de vie, le sommeil ainsi
que le travail, et contraindre les activités sociales.
De nombreux rapports insistent sur l'association fréquente de la rhinite
allergique et de l'asthme3. Ce dernier représente un coût estimé à un milliard cinq
cents mille euros en dépenses de santé par an en France4. Cela représente un
véritable enjeu économique.
Les traitements actuels de la rhinite allergique sont surtout
symptomatiques : éviction si possible de l'allergène, antihistaminiques par voie
orale ou nasale.
1 http://allergomedik.com/fr/allergie-et-acariens-statistiques.
2 Klossek, Prevalence, severity and impact of allergic rhinitis in the French
community. 3 Leynaert B, Neukirch C, Kony S, Association between asthma and rhinitis
according to atopic sensitization in a population-based study. 4 Chouaid, Revue des Maladies Respiratoires.
7
Il existe aussi la désensibilisation, qui consiste à administrer un allergène de façon
continue sur plusieurs années.
Cette pathologie est souvent considérée comme une fatalité, les
consultations chez les spécialistes sont irrégulières, les traitements sont gérés par
le patient de manière aléatoire, et il n’y voit pas d’amélioration des symptômes
d’année en année.
Etant moi-même atteinte de rhinite allergique, je suis sensible à ce sujet.
C’est pourquoi j’ai choisis ce mémoire. Je me suis interrogée sur la mise en place
de soins qui auraient pour but de soulager les symptômes de la rhinite allergique
et peut-être de faciliter les traitements contraignants déjà connus.
De ce fait, j’ai pensé que l’ostéopathie pourrait s’inscrire dans la prise en
charge de cette pathologie. En effet, elle s’intéresse principalement aux troubles
fonctionnels du corps et peut, à défaut de guérir certaines pathologies, en atténuer
les symptômes. Elle entrerait alors en jeu, non pas comme une alternative aux
traitements médicamenteux mais en complément. L’ostéopathe pourrait ainsi, en
traitant les troubles fonctionnels causés par la maladie, améliorer la qualité de vie
de ces patients allergiques.
L’intérêt pour les autres praticiens ostéopathes est donc de connaitre les
méthodes de traitements possibles voir de mettre en place un protocole technique,
en vue d’une évolution grandissante du nombre de personnes atteintes.
Cette étude a pour but de montrer l’influence d’un traitement
ostéopathique sur les symptômes de la rhinite allergique en répondant à plusieurs
interrogations :
- L’ostéopathie peut-elle diminuer la fréquence des symptômes des patients
atteints de rhinite allergique ?
- L’ostéopathie peut-elle améliorer la qualité de vie des patients atteints de
rhinite allergique ?
- L’ostéopathie peut-elle s’inscrire dans la prise en charge pluridisciplinaire
des patients atteints de rhinite allergique ?
- Comment l’ostéopathie peut-elle améliorer les symptômes de la rhinite
allergique ?
Pour répondre à ces questions, nous étudierons dans un premier temps la
physiologie et les mécanismes de cette pathologie. Puis quels en sont les examens
diagnostiques et les traitements habituels. Nous décrirons ensuite la mise en place
de l’étude et les moyens utilisés. Enfin, nous donnerons les résultats de l’étude et
les analyserons.
8
II. Rappels anatomiques
Les cavités nasales sont au nombre de deux, situées au niveau de la face.
Elles constituent les parties supérieures des voies aériennes et contiennent les
récepteurs olfactifs. Ce sont des espaces en forme de coins allongés, avec une
grande base inférieure et un sommet supérieur étroit, qui sont maintenus ouvert
par une armature squelettique formée essentiellement d’os et de cartilage.
On décrit une partie antérieure et une partie postérieure. La première
s'ouvre à l'extérieur par deux orifices : les narines. La deuxième s'ouvre par deux
orifices dans le rhinopharynx par l'intermédiaire des choanes.
Chaque cavité est divisée en trois régions : le vestibule nasal à l’entrée des
narines ; la région respiratoire, qui est la partie la plus grande, est richement
innervée et vascularisée et la région olfactive qui constitue la partie supérieure et
qui contient les récepteurs olfactifs.
Les cavités nasales sont séparées l’une de l’autre par le septum nasal, et aussi de
la cavité orale en dessous par le palais dur et de la cavité crânienne par les os
frontal, ethmoïde et sphénoïde. De part et d’autres de celles-ci, on trouve les
cavités orbitaires.
Chaque cavité nasale possède un plancher, un toit, une paroi médiale et
une paroi latérale.
La paroi latérale est caractérisée par trois lames osseuses courbes placées l’une
au-dessus de l’autre et appelées les cornets nasaux :
- le cornet inférieur.
- le cornet moyen : sous lequel s'ouvre le méat ou orifice moyen permettant
le drainage des sinus.
- le cornet supérieur.
Leur rôle est d’augmenter la surface de contact entre les tissus de la paroi et l’air
inspiré. La paroi latérale permet aussi, avec le toit des cavités nasales, l’ouverture
des sinus para-nasaux, qui sont des prolongements des cavités nasales qui creusent
les os voisins : sinus frontal, maxillaire, ethmoïdale et sphénoïdal.
Les rôles des fosses nasales sont : le réchauffement, l’humidification, la
filtration, l’olfaction, la phonation.
Leur innervation se fait par la première paire de nerf crânien : le nerf
olfactif. La sensibilité générale est véhiculée par le nerf trijumeau V : la région
antérieure par le nerf ophtalmique V1 et la région postérieure par le nerf
maxillaire V2.
Toutes les glandes sont innervées par les fibres parasympathiques du nerf grand
pétreux provenant du nerf facial VII.
9
L’innervation sympathique se fait par les racines C8 à T2 faisant globalement
synapse dans le ganglion cervical supérieur jusqu’au ganglion ptérygopalatin.
La vascularisation est assurée essentiellement par l'artère sphénopalatine,
branche terminale de l’artère maxillaire qui nait l’artère carotide externe et passe
par le foramen sphénopalatin. Et par les branches ethmoïdales antérieure et
postérieure de l’artère ophtalmique qui nait de la carotide interne. Les fosses sont
drainées par le plexus veineux ptérygoïdien.
Paroi latérale de la cavité nasale5
5www.institut-nez.fr
10
Os de la cavité nasale, vue latérale6
Os de la cavité nasale, vue para médiane sagittale7
6 Polycopié de Rodolphe Benoit-Lévy, Techniques crâniennes structurelles
2013/2014 pour IDO 7 Polycopié de Rodolphe Benoit-Lévy, Techniques crâniennes structurelles
2013/2014 pour IDO
11
III. La rhinite allergique
A. Définition
La rhinite allergique est une pathologie symptomatique du nez. C’est une
inflammation des voies aériennes supérieures non mortelle mais de plus en plus
fréquente. Elle résulte d’une réaction anormale, inadaptée et excessive de
l’organisme lors d’un contact avec une substance étrangère appelée allergène.
Habituellement bien toléré, il est alors, pour une raison inexpliquée, considéré à
tort comme étranger par notre système immunitaire.
Il existe deux types de rhinite allergique : les intermittentes et les
persistantes. Les premières sont saisonnières et souvent dues aux pollens et
graminées, autrement appelées de façon familière « rhume des foins ». Les
secondes sont causées par de nombreux autres allergènes tels que les acariens, les
moisissures ou les poils animaux.
Les pollens sont soit de type entomophiles : la fécondation est assurée
grâce au transport des pollens par les insectes et ne sont pas allergisants. Soit de
type anémophiles : le transport est effectué par l’air et sont particulièrement
allergisant. Les pollens anémophiles sont de trois types : ceux de graminées, ceux
d’arbres et ceux d’herbacés.
La classification selon l’Organisation mondiale de la santé8 prend en
compte la durée et la sévérité de la maladie.
La rhinite allergique est alors dite intermittente si les symptômes sont inférieurs à
quatre jours par semaine ou inférieurs à quatre semaines par an.
Elle est dite persistante si les symptômes sont supérieurs à quatre jours par
semaine et supérieurs à quatre semaines par an.
Elle est qualifiée de légère si le sommeil est normal, les activités sociales et les
loisirs normaux, les activités professionnelles et scolaires normales, les
symptômes peu gênants.
Enfin, de modérée à sévère si le sommeil est perturbé, loisirs perturbés et/ ou les
activités scolaires et professionnelles perturbées et/ou les symptômes gênants.
8 Classification de l’OMS www.institut-nez.fr
12
B. Symptomatologie
Les symptômes sont divers :
- Rhinorrhée claire
- Obstruction nasale
- Eternuements en salves
- Prurit nasal mais aussi au niveau du palais et des yeux
- Larmoiement
- Conjonctivite
- Toux
- Asthme
- Diminution de l’acuité auditive
- Perturbations de l’odorat
- Ronflements nocturnes
C. Epidémiologie
20 à 40 % de la population européenne est touchée par la rhinite
allergique9.
Elle est plus fréquente chez l’adolescent et l’adulte jeune10
. Elle est d’ailleurs
responsable des deux tiers des rhinites de l'enfant et d'un tiers de celles de
l'adulte11
.
Elle atteint un peu plus fréquemment les garçons mais le ratio par sexe s'égalise à
l'âge adulte12
.
L'origine allergique peut avoir un lien avec les antécédents familiaux. En
effet, un enfant né de deux parents allergiques a environ 40 à 60 % de risque
d’avoir lui aussi des allergies13
.
Mais elle peut aussi apparaitre en dehors de tout contexte familial.
D’autres facteurs contribuent ainsi à son atteinte tels que le tabagisme, la pollution
atmosphérique, le stress ou encore les infections à répétition.
9 Arif AA, Delclos GL, Lee ES, Tortolero SR, Whitehead LW. Prevalence and
risk factors of asthma and wheezing. 10
Keil T, Bockelbrink A, Reich A, The natural history of allergic rhinitis in
childhood. 11
Greiner AN, Hellings PW, Rotiroti G, Scadding GK, Allergic rhinitis. 12
Greiner AN, Hellings PW, Rotiroti G, Scadding GK, Allergic rhinitis. 13
http://www.stallergenes.fr/les-allergies-respiratoires/comprendre-la-maladie/les-
facteurs-de-risque.html
13
D. Etiologies
La rhinite allergique est souvent causée par les pollens, surtout au
printemps. Il existe trois grandes familles végétales à pollens allergisants : les
arbres, les graminées et les herbacées.
Les pollens d’arbres sont présents du mois de mars à au mois d’avril, dont les plus
majoritaires sont ceux des bouleaux, platanes, peupliers et noisetiers. Et les
pollens de graminées sont retrouvés de mai à juillet.
Calendrier pollinique
14
14 Traité d’allergologie 2003.
14
E. Physiopathologie
La réaction de notre organisme s’opère par un mécanisme immunitaire qui
se développe en deux phases.
La première, appelée la phase de sensibilisation, est asymptomatique. Elle
dure entre huit et quinze jours. C’est à ce moment-là que notre système
immunitaire reconnaît les particules allergisantes comme substances étrangères. Il
produit alors des anticorps spécifiques. Ce sont les immunoglobulines de classe E
appelées IgE, elles sont dirigées contre l’allergène, grâce à l'activation des
lymphocytes T et B et de leur multiplication dans les ganglions lymphatiques.
La seconde étape est appelée phase effectrice. C’est une réaction
inflammatoire qui apparaît lors de contacts répétés avec l’allergène. C'est à ce
moment que notre système immunitaire répond de manière amplifiée et exagérée.
Cette phase n’est plus cliniquement silencieuse. Elle se divise en deux étapes.
La première est immédiate et instantanée. Les immunoglobulines de classe E sont
produites en grande quantité. Elles se fixent sur les granulocytes basophiles,
éosinophiles et les mastocytes, entraînants des réactions inflammatoires. Cette
cascade d’évènements inflammatoires libère de l'histamine, tryptase et d'autres
médiateurs de l’allergie dans le sang, provoquant une vasodilatation, rhinorrhée,
prurit nasal, éternuements et obstruction nasale.
La seconde réaction est dite retardée et survient 5 à 8 heures après. Elle aboutit
plus durablement au recrutement de cellules inflammatoires et
immunocompétentes comme les polynucléaires éosinophiles, mastocytes,
lymphocytes.
La répétition et la multiplicité des expositions allergéniques amplifient le
nombre de réactions inflammatoires à la fois immédiates et retardées entretenant
un certain niveau d’inflammation. L’hyperréactivité nasale qui en résulte se
manifeste cliniquement pour des expositions à de faibles concentrations de
substances irritantes comme la fumée de tabac ou les odeurs fortes, même à
distance de l’exposition à l’allergène.
F. Diagnostic
Le spécialiste de cette pathologie est appelé allergologue. Dans un premier
temps, il recueille par interrogatoire des données importantes concernant la nature
des symptômes, leur durée, leur ancienneté, leur sévérité, les facteurs
déclenchants. Mais aussi sur l’environnement personnel et professionnel du
patient, son mode de vie, s’il est en contact avec des animaux domestiques. Il
15
s’intéresse aussi aux antécédents familiaux puisque si les deux parents présentent
des manifestations allergiques, le risque de transmission à la descendance est non
négligeable. L’objectif de cet interrogatoire minutieux est de déterminer une
première liste des allergènes potentiels.
L’examen clinique permet ensuite de déterminer quels sont les symptômes
de la maladie au niveau de la peau, du nez, des yeux... Il est surtout ciblé sur la
sphère ORL.
Le spécialiste réalise des tests cutanés appelés « Prick-test » utilisant les
allergènes suspectés. Le principe est de reproduire, à très petite échelle, la réaction
allergique en mettant le patient directement en contact avec ces derniers. Ainsi,
une goutte de chaque substance supposée est déposée sur la peau de l’avant-bras
avec une micro piqûre en son centre. Le résultat est constaté 20 minutes après. En
cas de réaction d’hypersensibilité, une rougeur de la peau apparaît, avec
gonflement et des démangeaisons.
L’allergologue peut aussi recourir à des tests de provocation nasale ou à
des examens biologiques comme un dosage sanguin à la recherche
d’Immunoglobulines E spécifiques.
Si l’allergie est associée à de l’asthme, il faudra pratiquer une exploration
fonctionnelle respiratoire.
Une fois les allergènes identifiés un traitement peut être mis en place.
G. Traitement médical
Les traitements de l’allergie reposent sur un trépied : l’éviction, les
médicaments, la désensibilisation.
L’éviction de l'allergène parait être la solution la plus logique et elle est à
faire dès que cela est possible.
Malheureusement en ce qui concerne l’allergie aux pollens, il est difficile de
l’éviter. Néanmoins, lors des pics polliniques, quelques précautions simples
permettent de réduire les quantités de pollens inhalés comme par exemple :
- Eviter de sortir au moment de la pollinisation ; les pollens sont en moindre
quantité de 10 heures du matin au coucher du soleil ainsi que pendant ou
après la pluie
- Ne pas aérer la maison
- Ne pas mettre son linge à sécher dehors
- Se rincer le corps et les cheveux avant de se coucher
- Eviter de tondre le gazon
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- Nettoyer les literies régulièrement
- Ne pas rouler les fenêtres ouvertes en voiture
Il aussi existe des purificateurs d’air avec filtre réduisant la densité des allergènes
dans l’air.
La prise de médicaments a pour but de soulager ses symptômes.
Les simples décongestionnants diminuent l’œdème de la muqueuse nasale
Les antihistaminiques sont fréquemment utilisés. Ils agissent contre l'histamine,
provoquant les symptômes de l'allergie. Mais en contrepartie, ils provoquent de la
somnolence même si les nouvelles générations s’améliorent.
Les corticoïdes, eux, ont une action anti-inflammatoire bloquant la réaction
allergique. Ils sont sous forme de pulvérisations nasales. Ils agissent sur
l’obstruction nasale.
Ces médicaments soulagent tant qu’ils sont pris mais les troubles reprennent dès
leur arrêt. De plus, ils ne changent rien à l’allergie et n’empêchent pas non plus
son évolution.
On pense alors au traitement de désensibilisation car il s’attaque à la cause
même du problème. Son but est de diminuer l’allergie donc les désagréments
engendrés par cette dernière et à terme d’arrêter les médicaments.
Appelée aussi immunothérapie spécifique, elle est d’ailleurs classée dans les
vaccinations par l’OMS, qui a définitivement établi les preuves de son efficacité.
Elle consiste en une injection, de petites doses progressivement croissantes, de la
substance allergène. Elle se fait par voie injectable. Elle est efficace mais
comporte des risques de réactions, rares mais parfois sévères, imposant une
surveillance après l’injection. Depuis 2011, elle peut aussi se faire par voie
sublinguale. C’est un traitement long de trois à cinq ans, ce qui impose un suivi
régulier. Réalisable à partir de 4/5 ans et sans limite supérieure d’âge, elle
présente que très peu de contre-indication et reste finalement le seul traitement
curatif. Toutefois, elle est plutôt pénible pour le patient.
H. Evolution et complications
La rhinite allergique évolue le plus fréquemment vers de l’asthme. En
effet, elle augmente sont risque d'apparition d'un facteur 8 environ.
Les complications de cette pathologie peuvent être la sinusite, la
conjonctivite ou la pharyngite.
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IV. Matériel et méthode
A. Sélection des patients
Les patients participants à l’étude sont des personnes de mon entourage à
qui j’ai parlé du mémoire ou des connaissances qui en ont entendu parler. Ces dix
personnes ont entre vingt et cinquante-cinq ans atteints de rhinite allergique
diagnostiquée par un allergologue, évoluant depuis un à trente-cinq ans.
Ils ne prennent aucun traitement médical pendant la durée de l’expérience.
B. Déroulement de l’étude
L’étude se déroule au domicile même des patients sur trois séances,
espacées chacune d’une semaine. Les patients sont observés sur les mois de mars
et avril, pendant une partie de la période des allergies saisonnières.
Lors de la première rencontre, nous expliquons au patient en quoi consiste
l’ostéopathie s’il ne connait pas et comment va se dérouler le protocole.
Nous lui faisons remplir également un consentement à l’étude clinique. Ensuite,
après l’anamnèse, le remplissage du questionnaire d’évaluation de santé que nous
verrons en détails plus tard et les tests, nous exerçons les techniques que nous
avons mises en place.
La moitié du groupe reçoit un traitement ostéopathique réel alors que
l’autre reçoit un traitement ostéopathique placebo.
C. Outils d’évaluation
Chaque séance commence par une anamnèse investiguant la nature, les
circonstances, la récurrence, l’intensité et les facteurs aggravants de l’allergie.
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Lors des trois séances, ces éléments sont notés à grâce à une feuille type
d’évaluation du patient dans le but de comparer l’évolution des symptômes au
cours du traitement.
En effet sur cette fiche d’évaluation du patient, nous pourrons retrouver quelques
questions d’ordre général sur la pathologie du patient puis nous pourrons suivre
l’évolution de certains symptômes que j’ai jugé les plus altérants de la qualité de
vie des patients.
Pendant les trois premières séances, une observation, des tests ostéopathiques et
un traitement déjà définis sont effectués.
Durant de la quatrième et dernière séance il n’y a pas de traitement mais
seulement la fiche d’évaluation finale du patient qui est remplie.
D. Observations
L’observation est un temps important en ostéopathie.
L’observation statique s’applique à analyser la posture du patient dans plusieurs
plans.
Ainsi, dans le plan frontal, de dos, nous observons les déviations éventuelles de la
colonne vertébrale. De face, nous observons globalement l’équilibre des
ceintures, le port de tête, les épaules, les hanches, les genoux, les pieds et s’il
existe des attitudes antalgiques. Pour cette étude, nous sommes particulièrement
attentifs à la qualité de la peau du visage, à rougeur du nez et des yeux, ou si ces
derniers grattent, aux narines étroites ou élargies, à une respiration nasale
perturbée.
Dans le plan sagittal, nous observons globalement les courbures rachidiennes, les
schémas de ptose ou d’hypertonie. Nous accordons une attention particulière à la
qualité de la respiration du patient : si elle est abdominale ou thoracique,
paradoxale, buccale.
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E. Tests ostéopathiques
Les dysfonctions des cavités naso-sinusiennes ne trouvent pas seulement leur
origine au niveau des os de la pyramide nasale ou des cavités elles-mêmes mais
aussi au niveau de tous les os du crâne par tous les liens anatomo-physiologiques
les reliant. C’est pourquoi je vais tester le crâne globalement ainsi que toutes les
structures en lien avec la cavité nasale, en plus des articulations qui lui sont
propres.
- Test global du crâne
D’après le cours d’ostéopathie crânienne de monsieur François Bel à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2014/2015, issu lu livre de Pierre Tricot « ostéopathie
Tissulaire » tome 1.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
Mains : En berceau longitudinal, c’est-à-dire sous la tête au niveau de l’occiput
avec les doigts en direction des pieds.
Test : Mettre en place les paramètres de présence dans l’ici et le maintenant,
d’attention sur le crâne et d’intention. Par une légère traction des deux mains de
façon bilatérale et équilibrée, le praticien évalue la qualité de « l’élasticité » du
corps.
- Test de la synchondrose sphéno-ethmoïdale
D’après le cours de techniques crâniennes structurelles de monsieur Rodolphe
Benoit-Levy à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis latéralement à la tête du sujet.
Main céphalique : Pouce et index au niveau des grandes ailes du sphénoïde, le
reste de la main à plat sur le frontal.
Main caudale : Index et majeur en intrabuccal sur les arcades des maxillaires.
Test : Mobiliser l’ethmoïde grâce à la main caudale et écouter la réponse avec la
main céphalique.
20
Pour tester particulièrement la flexion/extension crânienne, et les strains
verticaux : induire une composante de rotation postérieure/antérieure à l’ethmoïde
à travers les maxillaires.
Pour tester la torsion et latérocolis, emmener en direction céphalique un maxillaire
et laisser descendre l’autre.
Pour tester la compression latérale et les strains latéraux : translater latéralement
les maxillaires.
- Test des cervicales
D’après le cours de TOA de madame Chang à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie
2010/2011.
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, à la tête du patient.
Mains : Pulpes des majeurs en contact avec les masses latérales de C1 ou les
massifs articulaires de C2 à C7.
Normalisation : Tester les cervicales en flexion, extension, rotations, translations
et inclinaisons.
- Test de l’articulation sterno-costo-claviculaire
D’après le cours de TOA de madame Chang à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie
2010/2011.
Patient : Assis
Praticien : Debout, dans le dos du patient.
Main médiale : Prise pouce index au plus proche du bord médiale de la clavicule.
Main latérale : Soutien le bras du patient, positionne l’articulation gléno-humérale
latéralement à 90° et à 30° d’antépulsion.
Test : Apprécier la mobilité de la clavicule en supériorité/infériorité et en
antériorité/postériorité.
- Test du diaphragme thoracique
D’après le cours de viscéral de monsieur Bedin à l’Institut Dauphine
d’Ostéopathie 2013/2014.
Patient : Décubitus.
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Praticien : Debout, latéralement au patient.
Mains : au niveau du rebord sous costal.
Test: Apprécier la mobilité du diaphragme en inspiration et expiration.
- Test des maxillaires
D’après le cours de techniques crâniennes structurelles de monsieur Rodolphe
Benoit-Levy à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
Mains : pulpes des doigts sur les branches montantes des maxillaires jusqu’aux
bosses canines.
Test : Sur un plan mécanique, tracter les maxillaires vers le bas, en rotation
postérieure et en rotation en dedans ; et percevoir les régions et/ou sutures freinant
le mouvement.
- Test du frontal
D’après le cours de techniques crâniennes structurelles de monsieur Rodolphe
Benoit-Levy à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
Mains : sur chaque hémi-frontal, doigts dirigés caudalement, pouces croisés au
niveau de la métopique.
Test : Tracter le frontal en avant, en haut, avec une légère rotation postérieure, en
écartant les pouces.
- Test du plancher de la cavité buccale (muscle mylo-hyoïdien)
D’après le cours de viscéral de monsieur Bedin à l’Institut Dauphine
d’Ostéopathie 2013/2014.
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, à la tête du sujet, controlatéralement au côté à traiter.
Main céphalique : En intrabuccal, index à hauteur du gonion.
Main caudale : En extrabuccal, index à hauteur du gonion.
22
Test : Tester la tonicité du plancher buccal depuis le gnathion vers le gonion, de
manière bilatérale.
- Test du muscle sterno-cléido-mastoïdien
D’après le cours d’énergie musculaire de monsieur Yves Poras à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2011/2012 :
Pour un SCOM droit :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout à la tête du sujet.
Main médiale : au niveau de la base du crâne.
Main latérale : au niveau de l’épaule, droite dans ce cas.
Test :
- Tester le muscle en étirement en faisant une extension, inclinaison
controlatérale et rotation homolatérale de tête.
- Demander une flexion, une inclinaison homolatérale et une rotation
controlatérale de tête, contre résistance. Dans un même temps, palper le
muscle et évaluer sa force.
F. Protocole de traitement ostéopathique
Première séance :
- Technique de déroulement global du crâne
Pour une première approche du patient, j’ai choisi de commencer par une
technique globale du crâne.
D’après le cours d’ostéopathie crânienne de monsieur François Bel à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2014/2015, issu lu livre de Pierre Tricot « ostéopathie
Tissulaire » tome 1.
But : Traiter le crâne globalement après avoir évaluer son état lésionnel.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
23
Mains : En berceau longitudinal, c’est-à-dire sous la tête au niveau de l’occiput
avec les doigts en direction des pieds.
Normalisation : Mettre en place les paramètres de présence dans l’ici et le
maintenant, d’attention sur le crâne et d’intention. Ensuite, par une légère pression
des deux mains, au niveau de la partie distale de la paume, le praticien met en
place la densité en « comprimant » le crâne, puis il met la tension en effectuant
une contraction isométrique des doigts ; et un mouvement avec une certaine
vitesse s’affiche. Le praticien suit ce déroulé tissulaire. Dans un premier temps le
mouvement est irrégulier et anarchique puis arrive un point neutre appelé Still-
point et un mouvement d‘expansion/rétraction apparait, signifiant le retour de
l’expression d’une meilleure physiologie tissulaire.
- Technique sur la synchondrose sphéno-ethmoïdale
J’ai choisis une technique sur les os en contact direct avec la partie postéro-
supérieure de la cavité nasale par leurs positions anatomiques. Ici, une technique
articulaire spécifique sur l’articulation sphénoïde et vomer avec l’ethmoïde.
D’après le cours d’ostéopathie crânienne de monsieur François Bel à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2014/2015, issu lu livre de Pierre Tricot « ostéopathie
Tissulaire » tome 1.
But : Relâcher l’axe articulaire crânien.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis latéralement à la tête du sujet.
Main céphalique : Pouce et index au niveau des grandes ailes du sphénoïde, le
reste de la main à plat sur le frontal.
Main caudale : Index sur le palais en avant de la suture cruciforme.
Normalisation : Suivre le déroulement de la technique après avoir mis les
paramètres de densité et tension. Le mouvement s’affiche dans de multiples
directions : strains latéraux et verticaux, compression ou encore torsion.
24
- Technique du pompage du vomer
Je poursuis par une technique spécifique sur le vomer, situé en arrière du septum
nasal.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout latéralement à la tête du sujet.
Main céphalique : Prise pouce et majeur sur les grandes ailes du sphénoïde.
Main caudale : Index en intrabuccal sur la suture intermaxillaire.
Normalisation : Pendant l’expiration crânienne, fermer le sinus en induisant le
vomer et le sphénoïde en extension. Pendant l’inspiration crânienne, induire le
vomer et le sphénoïde en flexion.
- Technique de normalisation des cervicales hautes C1-C4 en énergie
musculaire
Je continue avec une technique sur le rachis cervical en lien avec l’innervation
sympathique de la cavité nasale pour les racines C1 à C4 faisant globalement
synapse dans le ganglion cervical supérieur.
Avant toute manipulation cervicale, nous effectuons un test de Klein dans le
but de tester l’artère vertébrale. Il est d’autant plus recommandé sur les sujets dits
à risque : en phase de poussée d’hypertension artérielle, les personnes alcoolo-
tabagiques, diabétiques ou aux antécédents d’effets indésirable sur des
manipulations cervicales. Le patient est assis, le praticien entraine une extension
plus une rotation droite et gauche de la tête. Le test est positif s’il est possible
d’observer une ataxie cérébelleuse ; une perte de vision dans un ou les deux hémi
champs visuels homonymes ; des troubles moteurs et/ou sensitifs unilatéraux,
bilatéraux, à bascule touchant la face et/ou les membres ; une cécité monoculaire ;
une aphasie ; deux ou plus des signes suivants : vertige, diplopie, dysarthrie,
troubles de la déglutition, troubles de la vigilance ou confusion, perte d’équilibre.
25
D’après le cours d’énergie musculaire de monsieur Yves Poras à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2011/2012, basé sur les techniques décrites par Mitchell
dans « The MET Manual ».
Pour C1 en rotation :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout à la tête du sujet.
Main homonyme à la rotation : Prend en coupelle la base de l’occiput, pulpe du
pouce en regard de l’arc postérieur atloïdien.
Main controlatérale : Empaume la mandibule, pouce dans la fossette mentonnière.
Normalisation : Amener l’occiput en rotation controlatérale à la dysfonction
jusqu’à la barrière motrice. Puis effectuer une petite traction décoaptatrice en
légère flexion de tête pour induire un side homolatéral à la dysfonction. Demander
alors au patient, contre une légère résistance, une rotation de tête homolatérale à la
dysfonction. Répéter ce geste trois temps isométriques. Et gagner à nouveau dans
le paramètre de rotation tout en conservant les autres paramètres.
Pour C1 en translation :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout à la tête du sujet.
Main controlatérale à la translation : Empaume la mandibule, pouce dans la
fossette mentonnière, avant-bras en contact avec la tête du patient.
Main homolatérale à la translation: première commissure en contact de l’atlas,
latéralement par l’articulation métacarpo-phalangienne de l’index.
Normalisation : Amener la tête en rotation opposée à la translation et en side du
côté de la translation, avant-bras perpendiculaire au segment. Demander alors au
patient une poussée latérale de la tête sur son avant-bras. Répéter ce geste trois
temps isométriques. Et gagner à nouveau dans le paramètre de side.
26
- Techniques de normalisation des cervicales basses C7-T2 en énergie
musculaire
Ensuite, je réalise une technique sur le rachis cervical bas en lien avec
l’innervation sympathique de la cavité nasale pour les racines C7 à T2 faisant
globalement synapse dans le ganglion cervical inférieur.
Après un test de Klein et d’après le cours d’énergie musculaire de monsieur
Yves Poras à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2011/2012 basé sur les techniques
décrites par Mitchell dans « The MET Manual ».
Pour une dysfonction d’extension-rotation-side droite :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout à la tête du sujet.
Main caudale : Côté dysfonctionnel, prise pouce-index sur le niveau
dysfonctionnel.
Main céphalique : Empaume la partie latérale de la tête, au niveau du vertex.
Normalisation : Prendre la barrière motrice dans les paramètres de flexion et de
rotation en ramenant le menton vers l’épaule homolatérale à la dysfonction ici à
droite. Puis la prendre aussi dans le paramètre de side en poussant latéralement la
prise manuelle caudale pour la translation droite. Tout en maintenant le
positionnel de cette main, effectuer une légère contre rotation du cadran sous
occipital par la main céphalique. Demander ensuite une légère poussée céphalique
dans la main caudale vers l’extension postéro-latérale droite en associant une
extorsion oculaire droite en demandant au patient de porter son regard en haut et à
droite. Répéter ce geste trois temps isométriques. Et gagner à nouveau dans le
paramètre de side : rotation/extension.
Pour une dysfonction de flexion-rotation-side gauche :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout à la tête du sujet.
Main caudale : Opposée au côté dysfonctionnel, prise pouce-index sur le niveau
dysfonctionnel.
Main céphalique : Empaume la tête du patient au niveau fronto-pariétal.
27
Normalisation : Prendre la barrière motrice dans les paramètres de rotation et
d’extension en ramenant l’occiput vers l’épaule homolatérale à la dysfonction ici à
gauche. Puis la prendre aussi dans le paramètre de side en tirant latéralement la
prise manuelle caudale pour la translation. Tout en maintenant le positionnel de
cette main, effectuer une légère contre rotation du cadran sous occipital par la
main céphalique. Demander dans un premier temps une légère poussée vers le
plafond dans le pouce de la main céphalique avec une intorsion oculaire en portant
le regard vers le pied coté dysfonctionnel, ici gauche. Répéter ce geste trois temps
isométriques. Gagner à nouveau dans les paramètres de side/extension/rotation.
Puis dans un second temps, et dans le gain obtenu, une méthode isotonique par
une poussée de la tête dans la main céphalique.
Les trois prochaines techniques sur les ganglions sont à visée nerveuse.
- Inhibition du ganglion cervical supérieur
Le ganglion cervical supérieur se situe en regard et en avant des processus
transverses des deuxième et troisième vertèbres cervicales et du muscle long du
cou, dans l’espace rétrostylien. Il intervient notamment dans les sécrétions des
glandes lacrymales.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus, tête en légère extension.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
Mains : Index de chaque côté sur les masses latérales de l’atlas devant les muscles
sterno-costo-occipito-mastoïdiens, les majeurs sur les processus transverses de
l’axis.
Normalisation : Exercer une pression antérieure pendant quatre-vingt-dix
secondes.
28
- Technique sur le ganglion ptérygo-palatin
Le ganglion ptérygo-palatin est annexé au nerf facial. C’est le lieu de rencontre
des fibres orthosympathiques et parasympathiques qui interviennent dans le
déclenchement de la sécrétion des muqueuses lacrymales et nasales.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, coté controlatéral au ganglion ptérygo-palatin à traiter.
Main céphalique : A plat au niveau de la voûte.
Main caudale : Auriculaire en intrabuccal au niveau du tissu conjonctif de la
fissure ptérygo-maxillaire, entre la tubérosité maxillaire et le processus
ptérygoïdien.
Normalisation : Exercer une légère pression médiale et céphalique et suivre le
déroulement jusqu’à relâchement des tissus.
- Technique sur le ganglion trigéminal
Le ganglion trigéminal se situe dans une fossette appelée cavum de Meckel et
située sur la base du crâne sur la face endocrânienne antérieure du rocher du
temporal. De ce ganglion émergent les 3 branches terminales du trijumeau : les
nerfs ophtalmique V1, maxillaire V2 et mandibulaire V3, dont les deux premiers
ont un rôle direct dans l’innervation de la cavité nasale.
D’après le cours de techniques crâniennes structurelles de monsieur Rodolphe
Benoit-Levy à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, nous le traiterons par
l’intermédiaire des rotations du temporal :
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du patient.
Main latérale : Prise papillon au niveau du temporal.
Main médiale : En coupe sous l’occiput.
Normalisation : En expiration crânienne, on induit le temporal en rotation
postérieure et interne tandis que l’occiput fait une extension.
29
Deuxième séance :
Les six prochaines techniques ont pour but de potentialiser le drainage veino-
lymphatique et je finirai d’ailleurs par un drainage lymphatique de la face en elle-
même.
- Technique articulation sterno-costo-claviculaire
D’après les cours d’HvBa à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2011/2012.
Pour une dysfonction sterno-claviculaire antérieure :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, latéralement à la tête du patient, coté homolatéral à la clavicule
à traiter.
Main médiale : Pisiforme sur la face antérieure, bord médial de la clavicule.
Main latérale: Empaume le bras du patient au plus proche du moignon de l’épaule.
Normalisation : Rechercher la barrière motrice avec le bras positionné à environ
90°. Truster avec la main médiale, avec une direction vers l’arrière, c’est-à-dire
dans la table, en laissant tomber le poids du corps.
Pour une dysfonction sterno-claviculaire supérieure :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, à la tête du patient, coté homolatéral à la clavicule à traiter.
Main médiale : Pisiforme sur la face supérieure, bord médial de la clavicule.
Main latérale: Empaume le bras du patient au plus proche du moignon de l’épaule.
Normalisation : Rechercher la barrière motrice avec le bras positionné à
environ180°. Truster avec la main médiale, avec une direction vers le bas, en
s’aidant du poids du corps.
30
- Technique de normalisation de l’occiput en énergie musculaire
Après un test de Klein et d’après le cours d’énergie musculaire de monsieur Yves
Poras à l’Institut Dauphine d’Ostéopathie 2011/2012, basé sur les techniques
décrites par Mitchell dans « The MET Manual ».
Pour un occiput en postériorité ou en dysfonction de flexion-rotation gauche-
side droit :
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du patient.
Main homonyme à la rotation : Prend en coupelle la base l’occiput ; pulpe du
pouce en regard du condyle en dysfonction.
Main controlatérale à la rotation : Empaume la mandibule, pousse dans la fossette
mentonnière.
Normalisation : Amener l’occiput en extension, rotation droite, side gauche
jusqu’à la barrière motrice. Demander une légère poussée du menton vers ses
pieds puis une légère rotation gauche. Répéter ce geste trois temps isométriques.
Et gagner à nouveau dans les trois paramètres.
Pour un occiput en antériorité ou en dysfonction d’extension-rotation gauche-
side droit :
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du patient.
Main homonyme à la rotation : Prend en coupelle la base l’occiput ; pulpe de
l’index en regard du condyle en dysfonction.
Main controlatérale à la rotation : Empaume la mandibule, pousse dans la fossette
mentonnière.
Normalisation : Amener l’occiput en flexion, rotation droite, side gauche jusqu’à
la barrière motrice. Demander une légère remontée du menton puis une légère
rotation gauche. Répéter ce geste trois temps isométriques. Et gagner à nouveau
dans les trois paramètres.
31
- Technique CV4
J’effectue une technique considérée, par William Garner Sutherland, comme une
des plus puissantes avec des effets multiples en ostéopathie crânienne.
D’après le cours d’ostéopathie crânienne de monsieur François Bel à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2014/2015, issu du livre de Magoun « Ostéopathie dans
le champ crânien ».
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du patient.
Mains : L’une sur l’autre en coupe au niveau de l’occiput.
Normalisation : Donner un appui ferme au crâne, mettre les paramètres de densité,
tension, vitesse et laisser dérouler.
- Technique sur le diaphragme thoracique
D’après le cours de viscéral de monsieur Bedin, 2013/2014.
Dans le cas du traitement d’une dysfonction d’inspiration du diaphragme
thoracique :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, latéralement au patient.
Mains : au niveau du rebord sous costal.
Normalisation : Lorsque le patient inspire, laisser le diaphragme descendre ;
lorsqu’il expire, aider le diaphragme à remonter en entrant les mains sous le
rebord costal.
Dans le cas du traitement d’une dysfonction d’expiration du diaphragme
thoracique :
Patient : Décubitus dorsal.
Praticien : Debout, à la tête du patient.
Mains : superposées au niveau du sternum.
Normalisation : Lorsque le patient inspire, aider le diaphragme à descendre ;
lorsqu’il expire, maintenir la pression des mains pour maintenir le diaphragme.
A réaliser sur quatre à cinq phases et sur la dernière inspiration, enlever d’un coup
les mains du sternum en « recoil ».
32
- Technique de pompage sus-claviculaire
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, à la tête du patient.
Main céphalique : Empaume la mandibule et amène la tête en légère extension
plus rotation controlatérale à la clavicule à pomper pour étirer les structures
myofasciales.
Main caudale : Eminence thénar sur la partie médiale de la clavicule, bras tendu
oblique en dedans
Normalisation : Effectuer un mouvement de pompage rythmique sur la clavicule.
Technique à réaliser de façon bilatérale.
- Technique de pompage du plexus ptérygoïdien
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, à la tête du patient, du côté à traiter.
Mains : Pouces sur la joue et index en intrabuccal en regard de la branche
montante de la mandibule, sous l’arcade zygomatique là où le plexus ptérygoïdien
entoure les muscles du même nom.
Normalisation : Pomper et étirer les tissus entre les index sans être douloureux.
Technique à réaliser de façon bilatérale.
- Drainage lymphatique de la face
Le drainage lymphatique a, entre autre, un impact sur le système nerveux en
apaisant le système neuro-végétatif, il améliore aussi les défenses immunitaires de
l’organisme et soulage les œdèmes causés par une inflammation.
33
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, à la tête du patient.
Normalisation : Le drainage se fait en plusieurs étapes :
- Pompage circulaire au niveau du creux sus-claviculaire.
- Du gonion jusqu’aux creux sus-claviculaires.
- En sous mandibulaire, des nœuds lymphatiques submentaux jusqu’au
gonion.
- De la partie inférieure et médiane des lèvres jusqu’aux nœuds
lymphatiques submentaux, situé au niveau du menton en sous
mandibulaire.
- De la partie supérieure des lèvres en direction des nœuds lymphatiques
submandibulaires, situés sous la mandibule au milieu de sa branche
horizontale.
- De l’arrête de nez vers les ailes du nez et jusqu’aux nœuds lymphatiques
submandibulaires.
- Du coin médial de l’orbite, vers la partie médiale de la joue jusqu’aux
nœuds lymphatiques submandibulaires.
- Des paupières et du front vers les nœuds lymphatiques pré-auriculaires,
situés en avant de l’oreille.
34
- Technique sur les maxillaires
J’utilise une technique sur les maxillaires qui sont en contact direct avec les
parties latérales et inférieure de la cavité nasale par leurs positions anatomiques et
dans le but de relâcher cette partie de la face.
D’après le cours d’ostéopathie crânienne de monsieur François Bel à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2014/2015, issu du livre de Magoun « Ostéopathie dans
le champ crânien ».
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
Mains : pulpes des doigts sur les branches montantes des maxillaires jusqu’aux
bosses canines.
Normalisation : Sur un plan mécanique, tracter les maxillaires vers le bas, en
rotation postérieure et en rotation en dedans. Sur un plan tissulaire, laisser le
mouvement se dérouler.
- Technique du frontal lift
Je choisis une technique sur le frontal, qui forme la partie antéro-supérieure de la
cavité nasale, dans le but de relâcher cette partie de la face.
D’après le cours d’ostéopathie crânienne de monsieur François Bel à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2014/2015, issu du livre de Magoun « Ostéopathie dans
le champ crânien ».
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis à la tête du sujet.
Mains : sur chaque hémi-frontal, doigts dirigés caudalement, pouces croisés au
niveau de la métopique.
Normalisation : Sur un plan mécanique chercher à ouvrir l’articulation dans le
sens opposé à la restriction. Sur un plan tissulaire, laisser le mouvement se
dérouler.
35
Troisième séance :
Les cinq techniques suivantes concernent le traitement des sinus para-nasaux :
- Technique pompage vomer
Je réalise encore une fois une technique sur le vomer situé en arrière du septum
nasal.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout latéralement à la tête du sujet.
Main céphalique : Prise pouce et majeur sur les grandes ailes du sphénoïde.
Main caudale : Index en intrabuccal sur la suture intermaxillaire.
Normalisation : Pendant l’expiration crânienne, fermer le sinus en induisant le
vomer et le sphénoïde en extension. Pendant l’inspiration, induire le vomer et le
sphénoïde en flexion.
- Technique de pompage l’ethmoïde
Une technique sur l’ethmoïde qui forme la partie postéro-supérieure de la cavité
nasale.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, latéralement à la tête du sujet.
Main céphalique : En pont au niveau du frontal, index sur la glabelle.
Main caudale : Index en intrabuccal en avant de la suture cruciforme, majeur en
arrière de cette suture.
Normalisation : En phase d’expiration crânienne, induire une flexion et rotation
externe du frontal par l’index de la main céphalique qui exerce une pression
antérieure et supérieure sur la glabelle tandis que les doigts amènent le frontal en
36
antérieur et latéral. Dans le même temps, induire avec la main caudale, une
flexion de l’ethmoïde via le vomer en exerçant une pression avec l’index.
- Technique de drainage du sinus frontal
Une technique sur le frontal qui forme la partie antéro-supérieure de la cavité
nasale.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, à la tête du sujet.
Mains : Pouces au niveau du frontal en regard des sinus et doigts le long de la tête.
Normalisation : Exercer une pression circulaire au niveau des sinus frontaux.
- Technique de drainage des sinus maxillaires
Une technique sur le maxillaire qui forme les parties latérales et inférieure de la
cavité nasale.
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, à la tête du sujet.
Mains : Pouces sur les maxillaires en bilatéral et doigts le long de la mandibule.
Normalisation : Exercer une pression circulaire au niveau des sinus maxillaires
sur tout le maxillaire du bord supérieur au bord inférieur.
- Technique de drainage des sinus ethmoïdaux
Une technique sur l’ethmoïde qui forme la partie postéro-supérieure de la cavité
nasale.
37
D’après la conférence sur la cavité nasale de monsieur Renan Bain à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2013/2014, basé sur les cahiers ORL « Cranial
Osteopathy : Principles and Practice » de Perlemutter.
Patient : Décubitus.
Praticien : Assis, latéralement à la tête du sujet.
Main céphalique : Pouce sur le frontal côté homolatéral au praticien, index sur le
processus frontal du maxillaire controlatéral, les autres doigts sur le zygomatique
controlatéral.
Main caudale : Index en intrabuccal sur la ligne médiane, en avant de la suture
cruciforme, majeur en arrière de cette suture.
Normalisation : En inspiration crânienne, la main céphalique amène le frontal, le
maxillaire, et le zygomatique en rotation externe ; tandis que la main caudale
exerce une pression supérieure de l’index intrabuccal entrainant ainsi une flexion
de l’ethmoïde via le vomer. En expiration crânienne, la main céphalique amène le
frontal, le maxillaire, et le zygomatique en rotation interne ; tandis que la main
caudale exerce une pression supérieure du majeur intrabuccal.
- Technique sur le plancher de la cavité buccale (muscle mylo-hyoïdien)
Je réalise une technique sur le plancher de la cavité buccale dont les rameaux
proviennent de la même origine que l’innervation la cavité nasale : le nerf
trijumeau V.
D’après le cours de viscéral de monsieur Bedin, 2013/2014 :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout, à la tête du sujet, controlatéralement au côté à traiter.
Main céphalique : En intrabuccal, index à hauteur du gonion.
Main caudale : En extrabuccal, index à hauteur du gonion.
Normalisation : Effectuer des petites pressions avec les index du gonion jusqu’à la
symphyse mentonnière.
38
- Technique sur les muscles sterno-cléido-mastoïdiens
J’effectue une technique sur le muscle sterno-cléido-mastoïdien qui est en lien
indirect avec la cavité nasale par l’ouverture supérieure du thorax lors de
l’inspiration, par l’occiput en lien avec le sphénoïde par la synchondrose sphéno-
basilaire, par le temporal avec les os zygomatique et maxillaire.
D’après le cours d’énergie musculaire de monsieur Yves Poras à l’Institut
Dauphine d’Ostéopathie 2011/2012, basé sur les techniques décrites par Mitchell
dans « The MET Manual ».
Pour un SCOM droit :
Patient : Décubitus.
Praticien : Debout à la tête du sujet.
Main médiale : au niveau de la base du crâne.
Main latérale : au niveau de l’épaule, droite dans ce cas.
Normalisation : Faire une extension, inclinaison gauche et rotation droite de tête
jusqu’à la barrière motrice. Demander une flexion, une inclinaison homolatérale
droite et une rotation controlatérale gauche de la tête, contre résistance. Répéter ce
geste trois temps isométriques. Et gagner à nouveau dans les trois paramètres.
Quatrième séance :
Lors de cette dernière séance, aucun traitement n’est effectué. Le patient rempli
seulement la feuille d’évaluation patient pour évaluer l’évolution des symptômes
après la troisième séance.
En ce qui concerne le protocole de traitement placebo, les patients ne sont
bien entendu pas au courant pour les résultats ne soient influencés.
Le soin placebo consistera, à chaque séance, aux mêmes positionnements que le
vrai protocole. Mais dans ce cas-là, le praticien pose simplement les mains sur le
patient : aucune présence particulière, attention sur la zone et intention de
normalisation ne sont mises en place.
39
V. Résultats
Nous allons présenter les résultats du protocole après les trois séances de
traitement, en les comparants grâce aux feuilles d’évaluation que le patient a
rempli au cours de chaque session.
Evolution de tous les symptômes évoqués de la rhinite allergique des dix patients
étudiés avant et après traitement :
Dans les tableaux suivants, j’ai choisi de présenter uniquement les
symptômes qui me paraissaient les plus contraignants chez un sujet atteint de
rhinite allergique :
Tableau 1 : Evaluation du symptôme de gêne respiratoire :
Avant la 1ère
séance de
traitement
Après la 1ère
séance de
traitement
Après la 2ème
séance de
traitement
Après la 3ème
séance de
traitement
Patient 1 5 4 4 2
Patient 2 4 3 4 3
Patient 3 5 5 4 3
Patient 4 3 2 1 1
Patient 5 2 2 2 1
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Avant traitement
Après traitement
40
Tableau 1 bis : Evaluation du symptôme de gêne respiratoire :
Avant la 1ère
séance
placebo
Après la 1ère
séance
placebo
Après la 2ème
séance
placebo
Après la 3ème
séance
placebo
Patient 6 4 3 3 3
Patient 7 4 2 2 2
Patient 8 3 2 1 2
Patient 9 5 5 4 3
Patient 10 2 3 2 2
Graphique 1 : Synthèse présentant l’évolution du symptôme de la gêne
respiratoire au cours des séances :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
Avant la 1èreséance
Après la 1èreséance
Après la 2èmeséance
Après la 3èmeséance
Moyenne des patients ayantrecu le traitementostéopathique
Moyenne des patients ayantreçu le traitement palcebo
41
Tableau 2 : Evaluation du symptôme d’écoulement nasal clair :
Avant la 1ère
séance de
traitement
Après la 1ère
séance de
traitement
Après la 2ème
séance de
traitement
Après la 3ème
séance de
traitement
Patient 1 5 4 4 2
Patient 2 5 5 4 3
Patient 3 5 4 3 1
Patient 4 4 4 4 2
Patient 5 3 4 3 3
Tableau 2 bis: Evaluation du symptôme d’écoulement nasal clair :
Avant la 1ère
séance
placebo
Après la 1ère
séance
placebo
Après la 2ème
séance
placebo
Après la 3ème
séance
placebo
Patient 6 5 5 5 3
Patient 7 4 4 3 3
Patient 8 4 3 3 3
Patient 9 5 3 4 2
Patient 10 4 5 5 4
Graphique de synthèse présentant l’évolution du symptôme d’écoulement nasal
clair au cours des séances :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
Avant la 1èreséance
Après la 1èreséance
Après la2ème séance
Après la3ème séance
Moyenne des patientsayant subi le traitementostéopathique
Moyenne des patientsayant subi le traitementpalcebo
42
Tableau 4 : Sensation de démangeaison du nez :
Avant la 1ère
séance de
traitement
Après la 1ère
séance de
traitement
Après la 2ème
séance de
traitement
Après la 3ème
séance de
traitement
Patient 1 5 4 3 2
Patient 2 5 4 5 2
Patient 3 5 4 4 3
Patient 4 3 3 4 2
Patient 5 4 4 3 1
Tableau 4 bis : Sensation de démangeaison du nez :
Avant la 1ère
séance
placebo
Après la 1ère
séance
placebo
Après la 2ème
séance
placebo
Après la 3ème
séance
placebo
Patient 6 4 3 3 3
Patient 7 5 5 5 4
Patient 8 5 5 4 3
Patient 9 4 3 4 2
Patient 10 3 3 2 2
Graphique de synthèse présentant l’évolution du symptôme démangeaison du
nez au cours des séances :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
Avant la 1èreséance
Après la 1èreséance
Après la2ème séance
Après la3ème séance
Moyenne des patientsayant reçu le traitementostéopathique
Moyenne des patientsayant reçu le traitementpalcebo
43
Tableau 5 : Sensation de démangeaison de la gorge :
Avant la 1ère
séance de
traitement
Après la 1ère
séance de
traitement
Après la 2ème
séance de
traitement
Après la 3ème
séance de
traitement
Patient 1 4 4 3 2
Patient 2 5 4 4 2
Patient 3 4 3 4 3
Patient 4 4 3 2 1
Patient 5 3 3 3 3
Tableau 5 bis : Sensation de démangeaison de la gorge :
Avant la 1ère
séance
placebo
Après la 1ère
séance
placebo
Après la 2ème
séance
placebo
Après la 3ème
séance
placebo
Patient 6 4 4 3 3
Patient 7 5 5 4 3
Patient 8 4 4 5 3
Patient 9 3 3 3 2
Patient 10 3 2 2 2
Graphique de synthèse présentant l’évolution du symptôme démangeaison de la
gorge au cours des séances :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
Avant la 1èreséance
Après la 1èreséance
Après la2ème séance
Après la3ème séance
Moyenne des patientsayant reçule traitementostéopathique
Moyenne des patientsayant reçu le traitementpalcebo
44
Tableau 6 : Sensation de démangeaison des yeux :
Avant la 1ère
séance de
traitement
Après la 1ère
séance de
traitement
Après la 2ème
séance de
traitement
Après la 3ème
séance de
traitement
Patient 1 5 5 4 3
Patient 2 4 2 1 1
Patient 3 2 2 1 1
Patient 4 2 1 2 2
Patient 5 3 3 3 1
Tableau 6 bis : Sensation de démangeaison des yeux :
Avant la 1ère
séance
placebo
Après la 1ère
séance
placebo
Après la 2ème
séance
placebo
Après la 3ème
séance
placebo
Patient 6 3 3 3 2
Patient 7 4 3 4 2
Patient 8 3 3 3 3
Patient 9 2 2 1 1
Patient 10 1 2 1 1
Graphique de synthèse présentant l’évolution du symptôme démangeaison des
yeux au cours des séances :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
Avant la 1èreséance
Après la 1èreséance
Après la2ème séance
Après la3ème séance
Moyenne des patientsayant reçu le traitementostéopathique
Moyenne des patientsayant reçu le traitementpalcebo
45
Sur ces cinq mêmes symptômes, nous comparons les résultats avant/après du
traitement réel ostéopathique et de celui placebo :
Moyenne
EVA avant
traitement
ostéopathique
Moyenne
EVA après
traitement
ostéopathique
Moyenne
EVA avant
traitement
placebo
Moyenne
EVA après
traitement
placebo
Gêne
respiratoire
3.8 2 3.6 2.4
Ecoulement
nasal clair
4.4 1.6 4.4 3
Démangeaison
du nez
4.4 2 4.2 2.8
Démangeaison
de la gorge
4 2.2 3.8 2.6
Démangeaison
des yeux
3.2 1.6 2.6 1.8
Moyenne
totale des cinq
symptômes
3.96
3.72
1.88
2.52
Graphique de synthèse présentant l’évolution des symptômes avant/après du
traitement réel ostéopathique et de celui placebo :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Moyenne EVA avanttraitement
otéopathique
Moyenne EVA aprèstraitement
otéopathique
Patients recevant letraitment ostéopathique
Patients recevant letraitement placebo
46
Graphique de synthèse présentant l’évolution des cinq symptômes avant et après
les deux traitements confondus :
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Moyenne des cinq symptômes
Avant tout traitement
Après tout traitement2
47
VI. Analyse et discussion
A. Analyse et interprétation des résultats
Nous comparons dans un premier temps les feuilles d’évaluation patient et
elles nous indiquent plusieurs renseignements intéressants.
En effet, il n’y a pas de rapport entre le nombre d’allergène et l’intensité
des symptômes du patient.
En revanche, l’importance des symptômes sont d’autant plus importants
que l’apparition de l’allergie est ancienne. Ce qui révèle le développement de la
pathologie avec une croissance des signes altérant la qualité de vie du sujet.
Aussi, plus il y a de récurrence de l’allergie, c’est-à-dire de contact avec
l’allergène, plus les symptômes sont embarrassants quotidiennement. Cela montre
encore une expansion de la pathologie.
De plus, la présence d’animaux de compagnie influence l’incommodité de
certains des signes. Cela démontre que, sans être allergique spécialement aux
poils d’animaux, ces derniers peuvent transporter des allergènes et donc favoriser
leurs contacts avec les sujets.
Enfin, les patients qui avaient des douleurs dentaires associées les ont vus
diminuer avec le traitement. Ce qui prouve l’action de l’ostéopathie sur les autres
symptômes en liens avec la rhinite allergique.
Dans un second temps nous étudions les résultats des tableaux et
graphiques précédents.
Ainsi, nous constatons globalement une diminution de la symptomatologie
avant et après traitement chez les dix patients d’après le premier graphique
présentant l’évolution de tous les symptômes évoqués de la rhinite allergique.
Même si chaque patient réagit différemment au traitement, le résultat général est
plutôt positif quant à l’action du thérapeute sur les signes de cette pathologie.
D’après le graphique 1 présentant la gêne respiratoire au cours des
séances, nous observons une évolution différente des symptômes entre les deux
traitements reçus. Toutefois, entre la première séance et la dernière, la diminution
de l’intensité du symptôme correspond au même nombre de point quel que soit le
soin reçu.
48
Nous constatons que l’écoulement nasal décroit globalement entre le début
et la fin du soin sur le graphique 2. Même s’il stagne entre le premier et le
deuxième traitement chez les patients recevant le traitement placebo, il finit par
continuer sa dé progression aussi. Néanmoins, un meilleur résultat s’obtient grâce
au traitement ostéopathique réel.
D’après le graphique 3 présentant la démangeaison du nez, nous notons
une diminution générale de l’intensité du symptôme, qui reste encore une fois plus
importante lors du vrai soin ostéopathique.
Nous remarquons que les démangeaisons de la gorge et des yeux sont
globalement moindre au cours des traitements sur les graphiques 4 et 5, avec de
meilleurs résultats grâce au protocole mis en place.
Le graphique de synthèse présentant l’évolution des symptômes en
comparant les traitements réels et placebo confirme l’action positive de
l’ostéopathe sur les signes de la rhinite allergique, avec des résultats encore
meilleurs lors du soin réel.
Enfin, le dernier graphique atteste tout de même d’une réussite globale de
l’amélioration des symptômes quel que soit le traitement reçu par les patients.
Nous en déduisons que l’effet placebo a, lui aussi, un rôle à jouer non négligeable
dans la prise en charge du patient par le praticien.
Globalement, les résultats de ce mémoire sont plutôt satisfaisants. La
diminution globale des symptômes entre le début et la fin du traitement
ostéopathique est en faveur de cette étude pour la prise en charge ostéopathique
de la rhinite allergique.
B. Discussion
Ce fut une étude plutôt difficile. Même si la rhinite allergique saisonnière
est de plus en plus connue et étudiée, je n’ai pas trouvé d’écrits concernant une
pris en charge en ostéopathie. J’ai donc dû me baser sur ces symptômes et sur
l’anatomie et la physiologie de la cavité nasale surtout, pour élaborer un protocole
de techniques.
Les résultats de cette étude sont positifs et plutôt encourageants puisque
chacun des patients a amélioré sa qualité de vie après les trois séances.
Cependant plusieurs points auraient pu être améliorés afin d’obtenir une
plus grande objectivité et de meilleurs résultats.
49
Il est évident qu’une population plus vaste aurait été nécessaire pour
obtenir des résultats plus significatifs.
Nous aurions pu aussi traiter la population de patient en comparant les
résultats par rapport au sexe, afin de savoir si les hommes ou les femmes
répondent mieux ou non au traitement ostéopathique. Nous aurions pu aussi
comparer les résultats des enfants par rapports aux adultes.
Il pourrait être profitable de réfléchir à un protocole de traitement qui
serait fonction des allergènes.
Par une comparaison des symptômes des patients en fonction de leur
environnement ou de leur lieu d’habitat. En effet certaines professions ou
certaines régions sont plus concernées par certains pollens que d’autres.
Voir même l’impact du traitement ostéopathique sur les rhinites allergiques
chroniques.
De plus, une étude plus étalée dans le temps, sur plusieurs années, aurait
été bénéfique pour suivre l’évolution de la maladie avec l’influence du traitement
ostéopathique à plus long terme.
De ce fait, nous aurions pu aussi nous rendre compte des résultats du traitement
placebo, même s’il est moindre, s’il peut être durable dans le temps ou non.
Le caractère subjectif de cette étude n’est pas à négliger puisqu’elle est
basée uniquement sur le ressenti des patients eux-mêmes.
Sachant que la douleur est propre à chacun et qu’on ne la ressent, ni ne la gère de
la même façon, il aurait été intéressant d’évaluer l’amélioration des symptômes
par des caractères plus objectifs et comparables.
Il aurait été aussi profitable de comparer les résultats de ce traitement à
ceux qu’aurait eu un autre ostéopathe avec les mêmes techniques, dans le but
aussi de potentialiser l’importance de l’opérateur et de la relation patient-praticien.
En effet, chaque traitement ostéopathique est reçu par chaque patient de manière
propre. Et certains individus sont plus sensibles aux soins manuels que d’autres.
Le résultat du soin peut dépendre aussi de tout ce qu’il y a autour de la séance,
c’est-à-dire du temps et de l’écoute accordée par le thérapeute au sujet.
Cela peut dépendre également des attentes des patients, s’ils reçoivent le
traitement ostéopathique en dernier recours ou simplement par curiosité par
exemple.
Un traitement est dit « efficace » par son efficacité supérieure à celle d'un
traitement placebo ou par son efficacité supérieure au traitement de référence. A
travers cette étude, nous avons prouvé l’efficacité du soin ostéopathique par
rapport à un soin placebo.
50
Il serait alors aussi intéressant de le comparer aux traitements « classiques » de la
rhinite allergique.
51
VII. Conclusion
Notre étude avait pour intention d’évaluer ce qu’un traitement
ostéopathique peut apporter à la rhinite allergique saisonnière. L’enjeu recherché
était, par la mise en place d’un protocole de soin ostéopathique, de favoriser la
diminution de ses symptômes qui altèrent grandement la qualité de vie des sujets
atteints.
Cette étude a été positive. Les bons résultats sont encourageants et
démontrent une action du traitement ostéopathique sur les symptômes des
patients atteints de rhinite allergique. Il leur a permis de ressentir un mieux-être
quotidien dès la première séance. Les symptômes paraissent même plus
supportables.
Au regard de cette réussite, nous pouvons conclure que l’ostéopathie
influence positivement la symptomatologie et le confort de vie des patients
atteints de rhinite allergique saisonnière.
Toutefois, ce mémoire reste une étude préliminaire demandant à être
approfondie en disposant de meilleurs moyens et de plus temps. Il est une esquisse
de réflexion sur les bénéfices que l’ostéopathie peut apporter à cette pathologie.
La comparaison du traitement ostéopathique et des traitements
« classiques » de la rhinite allergique pourrait peut-être permettre de mettre en
place un protocole de traitement ostéopathique qui pourrait s’associer à un
traitement médical, où les différents thérapeutes travailleraient « main dans la
main » dans une prise en charge pluridisciplinaire de la rhinite chronique
allergique, et dont le but commun serait la meilleure santé de leurs patients.
52
VIII. Bibliographie
1. Albin Michel, Rhinite, bronchite, sinusite , Prévenir et guérir les maladies de
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rhinite chronique et notre méthode de traitement.
57
IX. Annexes
Annexe 1 : Consentement des patients à l’étude clinique
Attestation du praticien :
J’atteste par ma signature avoir expliqué aux patients la nature, le but et la
mise en place de l’étude. Si je devais prendre connaissance, à quelque moment
que ce soit durant la réalisation de l’étude, d’informations susceptibles d’influer
sur le consentement des patients à participer à l’étude, je m’engage à les en
informer immédiatement.
Lieu, date :
Signature du praticien :
Attestation des patients :
Je déclare avoir été informé(e) par l’ostéopathe réalisant l’étude des
objectifs et du déroulement de l’étude sur « La prise en charge des symptômes de
la rhinite allergique en ostéopathie ». Je prends part de façon volontaire à cette
étude clinique.
Lieu, date :
Signature du patient :
58
Annexe 2 : Fiche type Evaluation du patient
Évaluation du patient – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : …………………….………………………………………
Date d’apparition de la maladie : …………………………………………………..
Récurrence des crises d’allergies : ………………………………………................
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : ……………...............
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : ...………..
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : ……….
Évaluation du patient – Cadre à remplir au début de chaque séance
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
59
Annexe 3 : Fiches Evaluation du patient
Évaluation du patient 1 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens, acariens, graminées, bouleau
Date d’apparition de la maladie : 2000
Récurrence des crises d’allergies : tous les jours de février à juin + si exposition à
allergène.
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Oui, chat
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Oui
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 1 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
60
Évaluation du patient 1 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 1 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 1 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
61
Évaluation du patient 2 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens, poils de chat
Date d’apparition de la maladie : 2015
Récurrence des crises d’allergies : tous les jours en mars/avril
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : chat
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Non
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 2 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
62
Évaluation du patient 2 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 2 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 2 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
63
Évaluation du patient 3 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens, graminées, poils d’animaux
Date d’apparition de la maladie : 1979
Récurrence des crises d’allergies : plusieurs jours par semaine toute l’année
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Non
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Oui
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 3– Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
64
Évaluation du patient 3 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 3 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 3 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
65
Évaluation du patient 4 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens, acariens
Date d’apparition de la maladie : 2005
Récurrence des crises d’allergies : mars/avril/mai et parfois durant l’année
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Oui, chiens
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Non
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Non
Évaluation du patient 4 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
66
Évaluation du patient 4 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 4 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 4 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
67
Évaluation du patient 5 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens
Date d’apparition de la maladie : 2010
Récurrence des crises d’allergies : plusieurs jours par mois
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Oui, chien
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Non
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 5 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
68
Évaluation du patient 5 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 5 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 5 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
69
Évaluation du patient 6 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Graminées
Date d’apparition de la maladie : 2013
Récurrence des crises d’allergies : Surtout de mars à mai
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Non
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Oui
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 6 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
70
Évaluation du patient 6 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 6 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 6 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
71
Évaluation du patient 7 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Graminées, bouleau
Date d’apparition de la maladie : 2014
Récurrence des crises d’allergies : mars/avril
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Non
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Non
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 7 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
72
Évaluation du patient 7 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 7 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 7 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
73
Évaluation du patient 8 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens
Date d’apparition de la maladie : 2011
Récurrence des crises d’allergies : plusieurs jours par semaine mars/avril/mai/juin
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Oui, lapin
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Oui
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Non
Évaluation du patient 8 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
74
Évaluation du patient 8 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 8 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 8 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
75
Évaluation du patient 9 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens, graminées, acariens
Date d’apparition de la maladie : 2002
Récurrence des crises d’allergies : plusieurs fois par semaine toute l’année
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Non
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Oui
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 9 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
76
Évaluation du patient 9 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 9 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 9 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
77
Évaluation du patient 10 – Séance 1
Allergie(s) connue(s) : Pollens
Date d’apparition de la maladie : 1990
Récurrence des crises d’allergies : surtout mars/avril
Contact avec des animaux domestiques, si oui, le(s)quel(s) : Non
Pensez-vous que la qualité de votre travail est altérée par vos allergies : Non
Pensez-vous que la qualité de votre sommeil est altérée par vos allergies : Oui
Évaluation du patient 10 – Séance 1
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Autres symptômes associés :
- Douleur dentaire OUI NON
- Fièvre OUI NON
- Maux de gorges OUI NON
- Maux de tête OUI NON
78
Évaluation du patient 10 – Séance 2
Intensité des symptômes :
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 10 – Séance 3
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
Évaluation du patient 10 – Séance 4
- Gêne respiratoire 1 2 3 4 5
- Obstruction nasale 1 2 3 4 5
- Ecoulement nasal clair 1 2 3 4 5
- Utilisation de la respiration buccale associée 1 2 3 4 5
- Diminution de l’odorat 1 2 3 4 5
- Eternuements 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison nez 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison de la gorge 1 2 3 4 5
- Sensation de démangeaison des yeux 1 2 3 4 5
79
Résumé
Les rhinites allergiques constituent un problème majeur de santé publique
à l’origine d’une altération importante de la qualité de vie avec un impact socio-
économique important tel que l’absentéisme, les arrêts de travail, la
consommation de médicaments.
En tant qu’ostéopathe, nous devons nous poser la question de savoir quel
rôle nous pourrions jouer dans la prise en charge de cette pathologie. Pouvons-
nous améliorer la qualité de vie de ces sujets en diminuant les symptômes associés
à la rhinite allergique ?
Cette recherche est fondée sur un protocole expérimental appliqué à dix
patients dont un groupe est traité par le protocole ostéopathique mis en place et
dont l’autre, qui reçoit un traitement placebo, est utilisé comme groupe témoin.
Bien que préliminaire, cette étude, en ayant révélé une diminution significative
des symptômes majeurs, montre la pertinence de l’ostéopathie dans la prise en
charge de la rhinite allergique saisonnière.
Mots clés : rhinites allergiques, ostéopathie, symptômes, qualité de vie, étude
préliminaire.
Abstract
Allergic rhinitis is a major public health problem that can trigger a
significant change in people’s quality of life. It can also be the origin of
substantial socio-economic impacts such as absenteeism, reduced productivity,
consumption of medicine.
As an osteopath, we have to ask ourselves which role we could play in the
management of this pathology. Can we improve the quality of life of these
subjects by decreasing the symptoms associated with the allergic rhinitis?
This research is based on an experimental protocol applied to ten patients.
One group is treated with osteopathy and the other receives a placebo treatment,
used as a control group.
Although preliminary, this study has revealed a significant decrease of the major
symptoms, which shows the clinical relevance of osteopathy in the treatment of
seasonal allergic rhinitis.
Keywords : allergic rhinitis, osteopathy, symptoms, quality of life, preliminary
study.