Transcript
Page 1: Efficacité des cyclines dans la papillomatose confluente et réticulée de Gougerot et Carteaud : deux cas

S

IdlLaMdvpsRsml4sfpDfetlCdmf

h

PEcdFFa

ub

c

IGdcOCqdécldCrdtprCdLntMmp

Cdlc

h

PLcKOa

b

InurOuvvsfvsdlpDnhsitsndvvCdetitsndvvCdc

h

PLKa

C

84

ntroduction.— Bien qu’il représente une manifestation classiqueu psoriasis, peu d’études se sont intéressées à l’ongle psoriasique,es facteurs influencant son apparition restent encore mal connus.e but de notre travail est de déterminer les facteurs de risquessociés à la survenue de l’atteinte unguéale.éthodes.— Il s’agit d’une étude prospective menée sur une périodee 17 mois, au service de dermatologie du centre hospitalier uni-ersitaire Ibn Sina, Rabat, Maroc concernant tous les patientssoriasiques. La population étudiée était divisée en deux groupeselon la présence ou non de l’atteinte unguéale.ésultats.— Au total, cent cinquante patients atteints de psoria-is ont été inclus. L’âge moyen était de 41 ans. Une prédominanceasculine était notée. Le psoriasis en plaques était la forme

a plus fréquente(50 %). L’atteinte unguéale était retrouvée dans9,3 %.Les facteurs de risque de l’atteinte des ongles était laévérité du psoriasis évalués par le PASI (p < 0,001), l’antécédentamilial de psoriasis, le stress(p = 0,001), la prise de corticothéra-ie(p = 0,001) et les formes cliniques du psoriasis.iscussion.— Notre étude et d’autres séries publiées ont montré uneorte corrélation entre les formes sévères (PASI > 10) de psoriasist l’atteinte unguéale, aussi l’influence du stress, de la cortico-hérapie orale, la notion de psoriasis familial dans la survenue de’atteinte unguéale.onclusion.— Le psoriasis unguéal est non seulement un facteure risque de développement de formes plus sévères du psoriasisais il altère aussi la qualité de vie des patients, de part la gêne

onctionnelle et esthétique engendrée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.140

140fficacité des cyclines dans la papillomatoseonfluente et réticulée de Gougerot et Carteaud :eux cas

. Tbatou a, I. Ramli a, H. Bourra a, W. Raffas a, M. Rimani b,

. Benkhraba c, K. Senouci a, B. Hassam a

Service de dermatologie et vénéréologie, CHU Ibn Sina,niversité Mohammed V Souissi, Rabat, MarocCentre d’anatomie pathologique Hassan, Rabat, MarocCabinet de dermatologie libéral-Agdal, Rabat, Maroc

ntroduction.— La papillomatose confluente et réticulée deougerot-Carteaud (PCRGC) est une entité rare. Nous rapportonseux cas chez des adolescentes, traitées efficacement par doxycy-line.bservations.—as 1.— N.B., 17 ans, présentait des lésions hyperpigmentées verru-ueuses confluentes au niveau du tronc et des grands plis évoluantepuis cinq mois, occasionnant une gêne esthétique. Le scotch testtait négatif. Un traitement par kétoconazole local était ineffi-ace. Nous avons retenu le diagnostic de PCRGC en s’aidant de’histologie. La patiente était traitée par doxycycline 100 mg/j pen-ant trois mois permettant la disparition des lésions.as 2.— B.A., 13 ans, présentait une hyperpigmentation hyperké-atosique des grands plis et de la région interscapulaire évoluantepuis un an, réalisant un aspect réticulé. Le scotch test était néga-if. L’étude histologique a confirmé le diagnostic. Un traitementar doxycycline 100 mg/j pendant trois mois a permis une netteégression des lésions.ommentaires.— La PCRGC est une dermatose souvent non ou maliagnostiquée. Elle débute chez l’adolescent et l’adulte jeune.’histologie cutanée élimine surtout d’autres diagnostics par laégativité des colorations PAS et Rouge Congo qui doivent être sys-

ématiques ainsi que le prélèvement mycologique à la recherche dealassezia. L’étiopathogénie reste mal élucidée. Parmi les traite-ents proposés les cyclines, surtout la doxycycline vu son meilleurrofil de tolérance (100 mg/j pendant deux à quatre mois).

b

Ic

ADF 2013

onclusion.— Devant tout aspect de pityriasis versicolor ne répon-ant pas au traitement antimycosique, penser à la PCRGC donte préjudice esthétique peut être important et le traitement paryclines souvent efficace.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.141

141e psoriasis verruqueux : une formelinico-histologique rare. Inani a, S. Lakjiri a, M. Meziane a, S. Gallouj a, T. Harmouch b,. Mikou a, F. Mernissi a

Service de dermatologie, CHU Hassan II, Fès, MarocService d’anatomopathologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

ntroduction.— Le psoriasis est une maladie inflammatoire chro-ique, qui se présente sous différentes formes. Nous rapportonsne forme rare, de diagnostic clinico-histologique le psoriasis ver-uqueux.bservation.— Une patiente de 43 ans, ayant comme antécédentsne hépatite auto-immune, suivie depuis 15 ans pour un psoriasisulgaire, mise sous plusieurs traitements, avec une mauvaise obser-ance. L’examen trouvait des plaques érythémateux-squameuses,iégeant au niveau des MS et MI, des placards érythémateux à sur-ace verruqueuse, intéressant la totalité des pieds, et deux plaqueserruqueuses au niveau de la cuisse droite et en péri-anale. La biop-ie cutanée des lésions érythémateux-squameuses était en faveur’un psoriasis, celle des plaques verruqueuses de la cuisse et dea région anale en faveur d’un psoriasis verruqueux, et celle deslacards verruqueux, était en faveur d’un lichen verruqueux.iscussion.— Le psoriasis verruqueux est une entité rare, de défi-ition clinique : plaque érythémateuse à surface verruqueuse, etistologique : épiderme acanthosique, hyperkératose parakérato-ique, atrophie du corps muqueux de Malpighi, associés à unemportante papillomatose. Notre patiente présente l’association derois entités : psoriasis verruqueux, lichen verruqueux, et psoria-is vulgaire, ce qui fait la particularité de notre observation. Nous’avons trouvé aucun cas rapporté dans la littérature. On sait peue chose sur la pathogénie, ainsi que le traitement du psoriasiserruqueux, qui ne répond pas aux traitements usuels du psoriasisulgaire.ommentaires.— Le psoriasis verruqueux est une entité rare, deéfinition clinique : plaque érythémateuse à surface verruqueuse,t histologique : épiderme acanthosique, hyperkératose parakéra-osique, atrophie du corps muqueux de Malpighi, associés à unemportante papillomatose. Notre patiente présente l’association derois entités : psoriasis verruqueux, lichen verruqueux, et psoria-is vulgaire, ce qui fait la particularité de notre observation. Nous’avons trouvé aucun cas rapporté dans la littérature. On sait peue chose sur la pathogénie, ainsi que le traitement du psoriasiserruqueux, qui ne répond pas aux traitements usuels du psoriasisulgaire.onclusion.— Des investigations plus poussées sont nécessaire, pouréterminer un schéma thérapeutique optimal, mais la rareté deette entité, les rend difficile.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.142

142e psoriasis pustuleux : étude descriptive de 18 cas. Baline a, F. Hali a, F. Marnissi b, H. Benchikhi a

Service de dermatologie et de vénérologie, CHU Ibn Rochd,asablanca, Maroc

Service d’anatomopathologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

ntroduction.— Le psoriasis pustuleux généralisé est considéréomme étant le variant le plus dangereux du psoriasis. Le but de

Recommended