Transcript
Page 1: Expérience monocentrique de l’association de radiothérapie et cetuximab dans le traitement des carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou localement évolués

5 thérap

Cut

h

PÀt(BD

∗A

OnPdc2hlTalRerddpd(dsmynfiludotdcmc2evCgrvud

h

PCnMN

patients étaient en situation de réponse complète tumorale et gan-

52 Posters / Cancer/Radio

onclusion.– Le schéma d’irradiation hypofractionnée IHF2SQ estne bonne alternative à la chimioradiothérapie classique, avec desaux de réponse acceptables et une bonne tolérance.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.101

076propos de 32 cas de cancers du sinus maxillaire

raités à l’Institut national d’oncologie de RabatMaroc). Nkoua Epala ∗, L. James , A. Errachdi , S. Dossou , M. Ahmedou ,. Konida , D. Adama , M. Nouh , B. Gueddari , N. Benjaafar

Institut national d’oncologie, Rabat, MarocAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (B. Nkoua Epala)

bjectifs.– L’objectif de notre travail était de montrer le profil cli-ique, thérapeutique et pronostique.atients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série’études de 32 cas de cancers du sinus maxillaire histologiquementonfirmés, suivis à l’Institut national d’oncologie de Rabat de janvier000 à décembre 2004. Seuls les patients ayant une confirmationistologique de carcinome épidermoïde infiltrant du sinus maxil-

aire, ainsi qu’un bilan d’extension complet ont été inclus l’étude.outes les localisations de la face autres que le sinus maxillaire,insi que les dossiers incomplets ont été exclus. Nous avons utilisée logiciel graphpad prism5 pour l’analyse de nos données.ésultats.– Notre série d’études était constituée de 21 hommest 11 femmes. Le sexe masculin était prédominant avec une sexatio de 1,9. L’age médian était de 58 ans [33–80]. Le délai moyene consultation était de huit mois [5–2]. Les circonstances deécouverte étaient l’épistaxis dans 12 cas, l’obstruction nasale, lelus souvent unilatérale, dans 15 et la rhinorrhée mucopurulenteans cinq. Parmi les patients inclus dans notre série d’études, 2681 %) étaient vus alors que la tumeur était localement évoluée,ont 10 au stade III et 16 au stade IV, seuls quatre ont été vus autade II. Six patients étaient atteints d’adénopathies cervicales,ais sans adénopathie sus-claviculaire. Dans 12 cas (37,5 %), ilavait déjà à l’examen initial une atteinte des nerfs crâniens,

otamment les paires III et IV. Tous les patients ont bénéficié d’unebroscopie nasale et d’une biopsie ayant confirmé le type histo-

ogique de carcinome épidermoïde infiltrant du sinus maxillaire,n bilan d’extension, notamment une scanographie ou une IRMu massif facial et cérébrale. Sur le plan thérapeutique, 18 patientsnt été opérés, six par hémimaxillectomie et 12 par maxillectomieotale ; 24 patients ont recu une chimioradiothérapie concomitantee70 Gy par un faisceau antérieur et deux latéraux et 40 mg/m2 deisplatine par semaine) et deux patients atteints d’emblée deétastases n’ont recu qu’une chimiothérapie par 100 mg/m2 de

isplatine à j1 et 1000 mg/m2 de 5-fluoro-uracile de j1 à j5 tous les1 jours L’évolution a été marquée par neuf décès après une survien moyenne de neuf mois et les autres patients ont été perdus deue.onclusion.– Les cancers du sinus maxillaires sont une patholo-ie grave d’évolution essentiellement locorégionale. La chirurgieeste le premier moyen thérapeutique des tumeurs resecables, sui-ie d’une radiothérapie. La chimioradiothérapie concomitante estne alternative pour des tumeurs non resecables. Le pronostic resteéfavorable.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.102

077ancer de la langue : expérience de l’Institutational d’oncologie de Rabat, à propos de 60 cas.N. Memah ∗, A. Tolba , A. Diakité , I. Lahdiri , T. Kebdani ,

. Benjaafar

Institut national d’oncologie, Rabat, MarocAuteur correspondant.

ie 16 (2012) 524–581

Adresse e-mail : [email protected] (M.N. Memah)

Objectifs.– Étudier les particularités épidémiologiques, histopatho-logiques, thérapeutiques et évolutives du cancer de la langue.Méthodes.– Étude rétrospective portant sur 60 cas de cancer de lalangue colligés à l’Institut national d’oncologie de 2000 à 2010.Résultats.– L’âge médian était de 56 ans (21–89), avec une légèreprédominance du sexe masculin (58 %). Le siège de la lésion étaitla langue mobile dans 85 % des cas et la base de langue dans 15 %.Après un bilan d’extension régional et général, neuf tumeurs (15 %)ont été classées de stade I, 12 (20 %) de stade II, six (10 %) de stadeIII et 33 (55 %) de stade IV. Le traitement a consisté en une chi-rurgie, suivie d’une radiothérapie adjuvante chez 37 % des patients.Soixante-trois pour cent des patients ayant été jugés inopérables ouayant refusé la chirurgie ont recu une chimioradiothérapie conco-mitante. La dose de radiothérapie était de 46 Gy après la chirurgieet de 70 Gy en cas d’irradiation exclusive. Avec un recul médiande 34 mois, nous avons noté neuf récidives locales, six métastasesganglionnaires, pulmonaires et osseuses, sept décès ; 20 patientsont été perdus et de vue, 18 étaient en situation de contrôle local etgénéral.Conclusion.– Le cancer de la langue est un problème majeur desanté, souvent associé à une probabilité de survie médiocre. Undiagnostic précoce avec une prise en charge optimale permetd’obtenir des résultats satisfaisants.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.103

P078Expérience monocentrique de l’association deradiothérapie et cetuximab dans le traitement descarcinomes épidermoïdes de la tête et du coulocalement évoluésJ. Roman a,∗, C. Acevedo a, P. Miglierini a, E. Le Fur a,M. Bouchekoua a, O. Miranda a, G. Valette b, O. Pradier a

a Service de radiothérapie, CHU de Brest, Brest, Franceb Service de chirurgie ORL, CHU de Brest, Brest, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J. Roman)

Objectifs.– Décrire les résultats en terme de toxicité, de survie et detaux de récidive chez patients traités par irradiation et cetuximabpour des carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou inopérables.Patients et méthodes.– Entre août 2006 et décembre 2011,89 patients atteints d’un carcinome épidermoïde ORL ont été traitéspar l’association d’irradiation et de cetuximab. L’évaluation avantle traitement consistait en un examen endoscopique, une scano-graphie ou une IRM et une TEP. Chaque patient a bénéficié d’uneconsultation de surveillance hebdomadaire pendant la durée dutraitement. L’évaluation thérapeutique consistait en un examen cli-nique et endoscopique ainsi qu’une TEP trois mois après la fin de laradiothérapie, puis le suivi a été réalisé tous les trois mois.Résultats.– La durée médiane de suivi était de 31,8 mois. L’âgemoyen des patients était de 63 ans, majoritairement des hommes(89 %) en bon état général (indice de performance 0-1 pour 83 %d’entre eux). Tous étaient inopérables. La tumeur était localisée àl’oropharynx (56 %), la cavité buccale (20 %), l’hypopharynx (18 %)ou le larynx (6 %). Il s’agissait majoritairement de tumeurs loca-lement évoluées, 85 % de stade T3 ou T4 et 81 % avec une atteinteganglionnaire, 10 % un deuxième cancer synchrone. En ce quiconcerne la toxicité cutanée, on retrouvait 39 % de radioépithé-liite de grade 3 et 61 % de mucites de grade 3 ou 4. Le cetuximaba dû être arrêté transitoirement ou définitivement chez 33 % despatients, dont cinq pour des réactions allergiques. Dix patients n’ontpu terminer leur radiothérapie. À trois mois, cliniquement, 67 % des

glionnaire. Le taux de récidive locorégionale à deux ans était de54 %, ceux de survie globale à deux et trois ans respectivement de39 % et 26 %.

Page 2: Expérience monocentrique de l’association de radiothérapie et cetuximab dans le traitement des carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou localement évolués

thérap

Cscpéq

h

PDrrrCJFEa

b

c

d

e

f

∗A

OdplospdpbPmaltb[pRswqK(Rag(e3d[svaadliCn

Posters / Cancer/Radio

onclusion.– L’association de radiothérapie et de cetuximab neemble pas mieux tolérée que l’association de radiothérapie et deisplatine pour des résultats équivalents, voire même inférieursar rapport à une chimiothérapie classique. Néanmoins, seule unetude randomisée permettrait de répondre définitivement à cetteuestion.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.104

079issociation entre rôle pronostique et prédictif du

écepteur de l’epidermal growth factor1 dans laéponse au géfitinib combiné à uneadiochimiothérapie postopératoire ORL (essaiARISSA du Gortec 2004-02)

. Thariat a,∗, R.-J. Bensadoun b, M.-C. Etienne-Grimaldi a, D. Grall c,. Penault-Llorca d, O. Dassonville a, P. Giraud e, S. Racadot f,. Van Obberghen-Schilling c, G. Milano a

Centre Antoine-Lacassagne, Nice, FranceCHU de Poitiers, Poitiers, FranceCNRS UMR6543, Nice, FranceCentre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand, FranceHôpital européen Georges-Pompidou, Paris, FranceCentre Léon-Bérard, Lyon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (J. Thariat)

bjectifs.– Une chimioradiothérapie à base de cisplatine est le stan-ard en cas de carcinomes épidermoïdes de la sphère ORL deronostic défavorable (atteinte ganglionnaire avec rupture capsu-

aire ou plus de trois ganglions, avec ou sans emboles lymphatiquesu vasculaires, avec ou sans engainements périnerveux, avec ouans atteinte microscopique des tranches de section, de stadeT4 ou non). Cependant, les échecs restent fréquents. Une stratégiee traitement personnalisé basé sur l’expression de biomarqueursourrait permettre de sélectionner les patients susceptibles deénéficier du géfitinib.atients et méthodes.– Cette étude multicentrique de phase II rando-isée en simple aveugle comparait une irradiation postopératoire

vec cisplatine et géfitinib ou placebo chez des patients ayant préa-ablement donné leur accord pour une étude de leur biomarqueursumoraux sur pièce opératoire et ayant les critères de qualitéiologiques requis (Groupe d’oncologie radiothérapie tête et couGortec] 2004-02 - NCT00169221). Les tumeurs ont été analyséesour l’expression de 28 biomarqueurs impliqués dans la voie duEGF (récepteur de l’epidermal growth factor), dans les interactionstroma–tumeur, et pour le papillomavirus humain, et testées enestern blot ou en immuno-histochimie. L’expression des biomar-

ueurs était dichotomisée par rapport à leur médiane. Les tests deaplan Meier, Log Rank, Cox uni- et multifactoriel étaient réalisées

sur SPSS v12).ésultats.– Soixante-dix-neuf patients ont été inclus dans l’étudencillaire biologique et 52 ont été randomisés pour recevoir duéfitinib. Les populations qui ont recu du géfitinib- (n = 54) ou nonn = 25) ne différaient pas en termes de paramètres histocliniquest de survie sans récidive. Le stade ganglionnaire (N0-1 contre N 2-) était associé à la survie sans récidive. L’analyse multifactoriellees biomarqueurs montrait qu’une forte expression de PAK1 (HRHazard Ratio] = 3,1), CD31 (HR = 3,0) et de l’IGF1R (HR = 4,0) étaientignificativement associée à une moins bonne probabilité de sur-ie sans maladie (résultats inchangés après ajustement sur N). Lesnalyses d’interaction montraient que l’efficacité du géfitinib étaitssociée à l’expression d’IGF1R. La probabilité de survie sans réci-ive était améliorée par le géfitinib en cas de forte expression de

’IFG1R (p = 0,066 pour géfitinib, 0,010 pour IGF1R et 0,033 pour leurnteraction, après ajustement sur N).onclusion.– Cette étude suggère que l’IGF1R est un facteur pro-ostique fort en ORL et que le géfitinib ciblerait la tyrosine kinase

ie 16 (2012) 524–581 553

de l’IGF1R. Les raisons moléculaires du rôle délétère du géfitinibchez les patients atteints de tumeur exprimant peu l’IGF1R sont encours d’investigations. Des études sont nécessaires pour confirmerces résultats.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.105

P080Chimiothérapie néoadjuvante par cisplatine etdoxorubicine et chimioradiothérapiebifractionnée concomitante à base de cisplatinedans le cancer du nasopharynx localement évoluéau centre hospitalier universitaire Benbadis deConstantineB. Sahli ∗, S. Baali , A. DjemaaService de radiothérapie, CHU Benbadis, Constantine, Algérie∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (B. Sahli)

Objectifs.– Pour évaluer la faisabilité et la toxicité de la chimio-thérapie néoadjuvante associant le cisplatine et la doxorubicinesuivie d’une chimioradiothérapie bifractionnée dans le cancer dunasopharynx localement évolué non métastatique.Patients et méthodes.– Vingt et un patients atteints d’un cancer dunasopharynx localement évolué non métastatique ont été traitésau service d’oncologie radiothérapie du centre hospitalier univer-sitaire Benbadis de Constantine entre janvier 2006 et juin 2007.Le traitement a consisté en une chimiothérapie néoadjuvante àbase de cisplatine et doxorubicine puis une chimioradiothérapiebifractionnée. L’âge moyen des patients était de 39,8 ans (16–55),la sex ratio de 2,0 (14 hommes et sept femmes), 17 tumeurs (81,0 %)étaient de stade III ou IV selon la classification de l’Union inter-nationale contre le cancer (UICC) et l’American Joint Committeeon Cancer (AJCC) de 1997, et 13 (62 %) N2 ou N3. Tous les can-cers étaient indifférenciés. Tous les patients ont recu trois cyclesde chimiothérapie d’induction à base de 100 mg/m2 cisplatine etde 60 mg/m2 de doxorubicine à j1, j21 et j42, puis une irradiationclassique bidimensionnelle bifractionnée (deux séances de 1,6 Gypar jour espacées de six heures) avec 40 mg/m2 de cisplatine à j1, j8,j29 et j36 de la radiothérapie. Une dose totale de 70,4 Gy a été déli-vrée dans la tumeur primitive et les ganglions cervicaux envahis etde 45 Gy dans les ganglions sus-claviculaires.Résultats.– Tous les patients ont complété le traitement prévu initia-lement, à l’exception de trois chez qui un cycle de chimiothérapieconcomitante a été reporté en raison de la toxicité. Les réactionsaiguës de grade 3 et 4 observées pendant la chimioradiothérapiebifractionnée (suivant l’échelle de toxicité du Radiation TherapyOncology Group, RTOG) étaient une leucopénie dans respective-ment 43 % et 5 % des cas, une infection dans 14 % et 0 %, une mucitedans 67 % et 5 %, et une radiodermite dans 48 % et 5 %. Une perte pon-dérale a été observée chez tous les patients, en médiane de 6,8 kg(4–10) à la fin du traitement. La réponse thérapeutique a été éva-luée deux mois après la fin du traitement par un examen clinique,une nasofibroscopie et une tomodensitométrie, tous les mois pen-dant les deux premières années et tous les six mois ensuite. Lorsde l’évaluation primaire après un suivi de 11 mois, une réponseobjective a été obtenue dans 90,5 % des cas (19 patients), avec52 % (11 patients) de réponses complètes et 38 % (huit patients)de réponses partielles. Après un suivi en médiane de 36,8 mois(49–68), 12 patients (57 %) en vie (dont huit sans récidive locale nimétastase à distance, deux initialement atteints d’un cancer classéT4 l’ont été d’une récidive locale qui a été contrôlée par une réir-radiation, et deux patients atteints de métastases osseuses, quiont recu une chimiothérapie de deuxième ligne et des biphospho-

nates), et neuf patients (43 %) sont décédés suite à une progressionmétastatique dans les os, le foie, les poumons ou de l’encéphale. Lapremière récidive est survenue en médiane à 11 mois (8–16).

Recommended