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ndividualité, leur gravité, et l’insuffisance des données actuelles.ous avons voulu préciser ces données sur une base de populationans deux régions francaises limitrophes.atériel et méthodes.— Identification des cas incidents de M desains et des pieds (MMP) de 2004 à 2009 par le registre des tumeursu Doubs et l’Observatoire des M en Champagne-Ardenne. Recueiles données grâce aux comptes-rendus anatomo-pathologiques etar questionnaire adressé aux dermatologues, généralistes et/ouhirurgiens. Précision du siège sur un schéma avec comme limiteopographique d’inclusion les plans malléolaires et styloïdiens.uivi jusqu’au 31 décembre 2010 et analyse de survie spécifique parodèle de Cox.ésultats.— Cent soixante MMP (in situ : 16 % ; invasifs : 84 %) sonturvenus essentiellement chez des sujets caucasiens (97 %), d’âgeoyen 61 ans, majoritairement des femmes (69 %). Les antécédents

emarquables étaient : diabète : 10 % ; cancer non cutané : 12 % ;raumatisme caractérisé au siège du M : 13 % ; traumatismes répé-és sur la zone concernée : 14 % ; (total des traumatismes : 26 %)es MP représentaient 80 % des cas, les MM 20 %. Les sièges leslus fréquents étaient les plantes (33 %) et les chevilles (33 %) poures MP et les doigts (48 %) pour les MM. Soixante et onze pourent des M des doigts/orteils siégeaient sur le pouce ou l’hallux,lus exposés aux traumatismes. Le type histologique était SSM,LM, nodulaire dans 47 %, 31 %, 10 %, des cas (autres : inclassableu non précisé). L’indice de Breslow moyen des M invasifs étaite 3,59 mm (médiane 1,7) et 23 % étaient de stade T4b (> 4 mm,lcéré). Une exérèse complète était possible dans 95 % des cas,vec 22 % d’amputations. Le taux de survie spécifique à trois anstait de 81 %. L’analyse de survie spécifique multivariée identifiait’indice de Breslow (OR = 8,5, IC95 % : 1,9-38, p = 0,005) et le siègeux doigts ou orteils (OR = 3,8, IC95 % : 1,3-11, p = 0,01) comme fac-eurs prédictifs de décès après ajustement sur l’âge (p = 0,11) et’obtention d’une rémission complète par la chirurgie (p = 0,07).iscussion.— Notre étude confirme des données clairement établiesdistribution topographique, épaisseur et gravité des MPP) ou lar-ement suggérées par la revue systématique récente (rôle probablees traumatismes, association à des cancers viscéraux). Elle apportees données originales :fréquence possible du diabète (10 % vs 4 % pour la population

énérale francaise) ;prédominance féminine (69 %), (significativement plus marquée

ue pour les M d’autre siège, p = 0,04, détails non montrés) ;gravité des formes des doigts ou des orteils.

onclusion.— Compte-tenu de leur gravité et de leurs particularités,es MPP méritent d’être mieux étudiés.éclaration d’intérêts.— Aucun.éférence

1] Durbec. Br J Dermatol 2012.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.043

O043a répartition des mélanomes de la tête et du couelon le sexe suggère un rôle majeur de lahotoprotection par les cheveux et de l’expositionolaire en voiture�

. Lesage a,∗, C. Barbe b, A. Le Clainche c, F.-X. Lesage d,. Bernard a, F. Grange a

Dermatologie, hôpital Robert-Debré, FranceUnité d’aide méthodologique, hôpital Robert-Debré, FranceUnité d’aide méthodologique, hôpital Maison-Blanche, FranceService de médecine du travail et pathologies professionnelles,ôpital Sébastopol, Reims, France

Auteur correspondant.

ots clés : Mélanome ; Sexe ; Tête et cou

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JDP 2012

ntroduction.— Les mélanomes de la tête et du cou (MTC) sont fré-uents et plus graves que ceux d’autres sites. La photoprotectionans cette localisation est difficile. Afin de mieux comprendre leurhysiopathologie, nous avons comparé la localisation des MTC chez’homme (H) et la femme (F).atériel et méthodes.— Étude basée sur la population dehampagne-Ardenne, utilisant les données du registre régional desélanomes de 2004 à 2009. Des informations supplémentaires ont

té recueillies à partir des comptes-rendus anatomo-pathologiques,es dossiers cliniques et d’un questionnaire adressé aux médecinséférents.ésultats.— De 2004 à 2009, 279 MTC ont été diagnostiqués enhampagne-Ardenne. Des différences majeures ont été observéesntre les sexes. Une répartition très liée au sexe a été objecti-ée entre une zone « périphérique » (cuir chevelu, front, tempes,reilles, cou) et une zone « centrale » (autres localisations duisage), avec 57 % des MTC situés en zone périphérique chez l’Hontre 79 % en zone centrale chez la F (p < 0,0001). Par ailleurs, lesTC de la zone périphérique étaient situés à gauche chez 58 % deset à droite chez 73 % des F (p = 0,009). Les MTC « périphériques »

ifféraient des MTC « centraux » par une proportion plus élevéee formes invasives, nodulaires ou de type SSM, et plus faible deélanomes de Dubreuilh.iscussion.— Il s’agit de la première étude basée sur la popula-ion s’intéressant à la localisation anatomique précise des MTC.’hypothèse principale pour expliquer cette distribution diffé-entielle entre les deux sexes est celle d’un rôle majeur dea photoprotection à long terme par les cheveux. Ces donnéespidémiologiques sont appuyées par des données expérimentalesémontrant le rôle photoprotecteur des cheveux. La distributionsymétrique des MTC observée selon le sexe, notamment dans laone périphérique, pourrait être expliquée par l’exposition solairen voiture, à travers une vitre (UVA) ou une fenêtre ouverte (UVAt B). Des études sur le comportement des Francais en voitureontrent clairement une prédominance des H à gauche et des Fdroite, surtout dans les classes âgées. Une asymétrie lésionnelledéjà été observée pour le photovieillissement et les carcinomes

utanés. Des messages importants de santé publique pourraientésulter de ces observations, tels que le rôle de la coiffure dansa prévention du mélanome et l’importance de réduire l’expositionolaire en voiture, particulièrement chez les conducteurs profes-ionnels.onclusion.— La répartition des MTC selon le sexe suggère un rôleajeur de la photoprotection par les cheveux et de l’exposition

olaire en voiture.éclaration d’intérêts.— Aucun.Iconographie disponible sur CD et Internet.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.044

O044’analyse comparative des nævus et le signe duilain petit canard (partie 2) : validité etertinence du signe du vilain petit canard. Gaudy-Marqueste ∗, Y. Bruneu , Y. Wazaefi , M.-F. Avril ,. Triller , L. Thomas , S. Monestier , S. Hesse , G. Pellacani ,. Malvehy , M.-A. Richard , B. Fertil , J.-J. Grob

Dermatologie, Aix-Marseille université, AP—HM, Marseille, FranceAuteur correspondant.

ots clés : « Vilain petit canard » ; Analyse différentielle ;élanome ; Nævus

ntroduction.— Le signe du « Vilain petit canard » (VPC) est reconnu

omme important pour la détection précoce du mélanome reposantur l’analyse comparative des nævi d’un patient.atériel et méthodes.— Notre objectif était de valider le concepte VPC et de comprendre le processus cognitif qui le sous-tend.

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