“ Convention USF 2010 à NantesL’évènement annuel de l’écosystème SAP par le club des Utilisateurs SAP Francophones
page 2 et page 4
Trimestr ie l - Juin 2010
Le club des Utilisateurs SAP Francophones
A lire :
“Nouveau virage ou nouvelle envergure pour l’USF ?page 6
“Une mise en œuvre de haut vol chez Air France / KLMpage 8
“Le ROI, une valeur sûre à l’USFpage 10
n°7Le magazine des Uti l isateurs des progiciels de gestion SAP
www.usf.fr
L’accélération des innovations
technologiques nous oblige-t-elle
à repenser autrement
nos systèmes d’information ?
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Le club des Utilisateurs SAP Francophones
Réservez vos dates, rendez-vous les 13 & 14 octobre, venez nombreux !Pour en savoir plus, consultez notre site dédié à cet évènement : www.usfconventions.fr
Convention USF 2010
• ATELIERS • PLÉNIÈRES • EXPOSANTS
L’évènement annuel de l’écosystème SAP par le club des Utilisateurs SAP Francophones
éd
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Claude MOLLY-MITTONPrésident de l’USF
Le 23 mars dernier, le Conseil d’Administration de l’USF s’est renouvelé et m’a ensuite élu à la présidence de l’USF, en succession de Jean Leroux, que je remercie chaleureusement pour le travail qu’il a accompli au sein de l’association.
L’USF en vingt années d’existence s’est considérablement transformée. Mais, de même que nous constatons tous, au sein de nos entreprises et de nos administrations, une formidable accélération des innovations technologiques et des enjeux qui y sont associés, l’USF va devoir, dans les prochaines années, profondément évoluer. Cette évolution devra toutefois préserver les principes et les valeurs fondatrices de partage, d’échange, de réflexion, d’objectivité, d’autonomie de jugement et de parole qui sont celles de l’USF. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l’investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 près de 1.500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l’USF. Elle est très profitable pour ceux qui ont compris tout l’intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d’expériences ciblées, l’influence positive sur l’éditeur ou bien l’obtention d’informations privilégiées de toute nature par le canal de l’USF.
L’USF devra s’ouvrir à des communautés d’utilisateurs non ERP. Jusque récemment, SAP rimait exclusivement avec ERP, et par voie de conséquence, l’USF était sur la même ligne directrice. Aujourd’hui, et sans doute plus encore demain, l’éditeur SAP est beaucoup plus multiple, tout particulièrement en France. L’USF a pour vocation évidente de devenir le club de tous les utilisateurs des solutions SAP, d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, et
non plus uniquement celui des utilisateurs de l’ERP SAP.
L’USF doit aussi capitaliser sur sa force et sa légitimité reconnues par tous afin de fédérer plus encore l’écosystème SAP francophone à travers une ouverture contrôlée aux prestataires partenaires.
L’USF doit évidemment continuer le formidable travail entamé par les équipes précédentes au niveau international à travers sa participation active et très appréciée au sein du SUGEN.
Nous aurons à n’en pas douter l’occasion de revenir plus en détails sur ces différents points dans les prochains mois, notamment via ce magazine, mais aussi lors de ce qui demeure, sans conteste, le plus important de tous les évènements de l’écosystème SAP Francophone : la Convention de l’USF.
Je sais que vous y serez très nombreux et je vous donne donc rendez-vous à Nantes les 13 et 14 octobre prochain.
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 3
Ce magazine se veut être le reflet de la notion « d’échanges et de partages » chère à notre esprit, n’hésitez donc pas à nous faire partager vos avis et remarques :
USF • 64, rue du Ranelagh • 75016 PARIS Tél. : 01 43 40 68 80 • Fax : 01 43 41 72 78 E-mail : [email protected]
Le club des Utilisateurs SAP Francophones
l’usfLe magazine des Uti l isateurs des progiciels de gestion SAP
n°7
www.usf.fr
Enjeux• Convention USF 2010 : l’innovation
au cœur de l’écosystème SAP. . . . . . . . . page 4
Décryptage & Actualités• Décryptage : De nouveaux statuts pour l’USF :
nouveau virage ou nouvelle envergure ? . . . . page 6
Retours d’expérience• Une mise en œuvre de haut vol
pour AIR FRANCE / KLM . . . . . . . . . . . page 8
• Le ROI, une valeur sûre à l’USF . . . . . . . page 10
Commissions• La commission SRM
reprend des couleurs . . . . . . . . . . . . page 13
• Actualité du Groupe de Travail Trésorerie . . . . . . . . . . . . page 14
dirigeants à repenser un nouveau modèle de croissance et de régulation. Il évoquera les conséquences pour les entreprises ; leurs stratégies et leurs systèmes d’information.
La sociologie avec Dominique Wolton
Directeur de recherche au CNRS, Daniel Wolton fonde et dirige une revue internationale (Hermès) qui a pour objectif d’étudier de manière interdisciplinaire la communication, dans ses rapports avec les individus, les techniques, les cultures, les sociétés. Auteur de nombreux ouvrages, il nous exprimera son point de vue sur la révolution du 21ème siècle qu’il considère, non comme celle de l’information, mais celle de la communication. Pas celle du message, mais de la relation. Selon lui, la performance des techniques comme progrès de la communication serait un leurre. Faut-il alors sortir de la néo-réalité des écrans pour retrouver l’expérience de la réalité et admettre que le problème n’est pas le volume d’informations, mais les connaissances pour les traiter.
Les technologies avec de multiples acteurs
Cloud Computing, SaaS, IN-Memory, Green IT ou IT for Green, réseaux sociaux... qui sont autant d’innovations technologiques susceptibles d’accompagner les changements de stratégies d’entreprise qui découlent des bouleversements économiques et qui nous obligent à repenser autrement nos Systèmes d’Information.
Parmi ces changements, nul doute que nous sommes en train de vivre une vraie rupture technologique avec l’arrivée du Cloud Computing et des « Cloud Services »
EnjeuxEnjeux
p. 4 - Juin 2010 - L’USF n°7
Enjeux
… par Norbert Spiteri, InterPresse
CONVENTION USF 2010 : L’INNOVATION AU CŒUR DE L’ÉCOSYSTÈME SAP
Moment phare du calendrier de l’association, la Convention USF 2010, réaffirme sa volonté d’aborder une série de thèmes de réflexion sur les problématiques qui impactent la vie et la stratégie des entreprises, ses conséquences sur le système d’information.
Ainsi, la Convention 2010 s’efforcera d’apporter, à la faveur des plénières et des retours d’expériences, un éclairage à la fois philosophique, économique, sociologique et bien sûr technologique, afin d’élargir nos visions et nos représentations.
La philosophie avec Pascal Picq
Paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France où il collabore avec le professeur Yves Coppens. Pascal Picq est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques autour de la question de « Qu’est-ce que l’humain ? ». D’une manière distanciée par rapport aux préoccupations quotidiennes des utilisateurs SAP, il nous expliquera comment la théorie de l’évolution peut nous aider à comprendre les bouleversements auxquels nous sommes confrontés. Hasard, nécessité ou sélection naturelle, seront examinés à l’aune des millénaires qui ont marqués l’histoire de l’humanité et des êtres vivants.
L’économie avec Daniel Cohen
Professeur d’économie à l’École normale supérieure, à Paris I et à l’École d’économie de Paris, Daniel Cohen, déjà présent à la convention de Reims, sera une nouvelle fois parmi nous pour nous aider à comprendre comment la financiarisation de l’économie, et ses effets sur l’endettement des pays industrialisés, va obliger les
Infrastructure du Cloud avec François Stephan
Directeur IT Transformation de Thales et représentant de Thales au sein du CRIP (Club des Responsables d’Infrastructure et de Production), François Stephan est leader du Groupe de Travail sur le Cloud Computing. Une première approche pédagogique nous permettra de mieux définir la réalité du Cloud Computing aujourd’hui à travers un rappel des modèles : IaaS, PaaS, SaaS, Cloud public, Cloud privé, Cloud hybride. En outre, grâce aux contributions du CRIP, nous bénéficierons des premiers retours d’expérience de ses membres autour du Cloud Computing, notamment la solution déployée chez Thales à travers une infrastructure sécurisée, virtualisée, fournie à la demande via Internet.
Autre révolution en marche, celle du Green IT, dont la dématérialisation des documents est l’une de ses illustrations concrètes. Or, du fait du développement du Cloud Computing, les datacenters géants et les réseaux nécessaires pour se relier à eux, sont en train de se multiplier. Conséquence directe, ils vont considérablement accroître la consommation énergétique mondiale. Dans ces conditions, les deux ruptures technologiques majeures actuelles que sont le Cloud et le Green IT sont-elles conciliables ?
Inversement (IT for Green), comment le Système d’information peut accompagner les entreprises dans une démarche de développement durable ?
Est-il en mesure de prendre en charge des problématiques environnementales, économiques et sociales ? Avec quels outils ?
Avec l’arrivée des nouvelles bases de données reposant sur la technologie “In-Memory”, les applications transactionnelles et décisionnelles entament un rapprochement. Quels en seront les bénéfices et les coûts ?
En somme, l’USF dessine jour après jour, un monde de relation, de partage de connaissances et de décryptage de l’actualité dans ses multiples facettes.
qui l’accompagnent (dont le SaaS, Software as
a Service), une révolution dont on ne perçoit pas
encore pleinement toutes les conséquences sur
nos applications, et notamment sur nos ERP.
Quels sont les atouts, les simplifications et les gains
engendrés par le Cloud, mais aussi les dangers,
les limites, les impacts en termes de sécurité et de
disponibilité ? Toutes les applications, notamment
les ERP, sont-elles concernées ? Quelle va être la
conséquence de cette révolution technologique sur
les modèles économiques des éditeurs de progiciels
et notamment les éditeurs d’ERP ?
SOA, ERP et Cloud avec Jean-Louis Lequeux
Architecte en Système d’information, il est notam-
ment l’auteur de « Manager les ERP, Architecture
Orienté Services (SOA) ». Il nous expliquera
comment le concept d’ERP, initialement conçu à
des fins de gestion globale de l’entreprise, pourra
évoluer face au bouleversement des modèles éco-
nomiques. À cette rupture de nature économique,
se rajoute les ruptures technologiques dont celle du
« Cloud Computing ». Or, souligner uniquement ses
aspects infrastructurels est insuffisant. Il entrevoit
une évolution continue vers des couplages de plus
en plus lâches des SI destinés à interopérer entre
eux. L’architecture Orientée Services (SOA et servi-
ces Web) sera sans doute la clé pour permettre aux
ERP d’aller dans « le nuage ». EnjeuxEnjeux
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 5
Décryptage
Le but étant d’obtenir le plus large consensus possible sur les objectifs de changement de statuts liés notamment à l’ouverture aux partenaires, aux modalités de financement et à la gouvernance de l’association.
De cette enquête menée pendant l’été 2009, il ressort trois grandes pistes de réflexions
• La première touche à la perception de l’USF, sa réalité d’aujourd’hui et celle attendue au cours des prochaines années. Les personnes consultées ont émis le vœu d’acquérir une plus grande autonomie vis à vis de SAP, de mieux intégrer ses consultants techniques et de formaliser les échanges et les questions avec l’éditeur.
Tous soulignent l’intérêt d’accroître le nombre d’adhérents, pour peser davantage dans l’écosystème, et d’améliorer l’accueil et l’intégration des nouveaux membres à travers le développement du réseau social propre à l’USF.
• La seconde se rapporte à l’ouverture aux partenaires et à l’international.
Dans le cadre de cette volonté d’ouverture aux partenaires en tant que membre de l’USF, il s’agit, bien entendu, de définir un cadre strict dans la mesure où l’USF ne souhaite pas perdre son âme, à travers des dérives purement commerciales et un mélange des genres entre clients et fournisseurs.
À ce titre, l’USF organise un débat avec une dizaine de partenaires sélectionnés pour rédiger une charte déontologique visant à fixer leur rôle et place, leurs droits et devoirs, sachant que l’USF reste de façon intangible une association d’utilisateurs. Cette ouverture s’adresse également à d’autres associations d’utilisateurs œuvrant dans l’univers des SI et qui regroupent leurs membres autour de professionnels de l’informatique, de réflexions
p. 6 - Juin 2010 - L’USF n°7
DE NOUVEAUX STATUTS POUR L’USF : NOUVEAU VIRAGE OU NOUVELLE ENVERGURE ?
Par Patrick Geai, Vice-président “Stratégie” et Trésorier de
l’USF.
Après 20 ans d’existence et de succès grandissant, l’USF se rénove et entame une nouvelle phase de son histoire. Pour les responsables de l’USF, l’idée de changer de statuts n’est pas anodine. Elle relève de la prise en compte de facteurs liés à son évolution, à sa représentativité locale et internationale, et donc son poids dans l’écosystème SAP. Sachant que la réalité du Système d’Information et de Communication des entreprises dépasse le seul cadre de l’ERP, même si celui-ci reste l’un de ses piliers fondamentaux.
L’USF a donc entamé un processus de rénovation qui tient compte de ces observations sans renier d’un millimètre ses principes fondateurs : l’indépendance et le partage des connaissances.
Comme toute association qui se respecte, l’USF s’est assuré au préalable que cette démarche de réflexion autour de ses statuts reflétait la diversité des opinions de ses membres et partenaires externes concernés, à travers une enquête et une série d’interviews visant à recueillir les suggestions et avis à partir d’un échantillon représentatif. Celui-ci était composé de membres du comité exécutif et du conseil d’administration, d’adhérents appartenant aussi bien à des grandes entreprises que des PME et du Secteur Public. De plus, le panel a principalement été élargi à d’autres associations, des prestataires (sociétés de conseil et intégrateurs) ainsi qu’à SAP. Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 7
technologiques ou méthodologiques. Elle touche également aux éditeurs connexes et aux grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs.
Au niveau international, la démarche déjà bien engagée en 2009 avec le SUGEN va se poursuivre notamment pour accroître les échanges en dépit des barrières linguistiques.
• La troisième réflexion concerne la Gouvernance notamment à travers la création d’un poste de Délégué Général. L’USF a en effet émis l’idée de recruter un Délégué Général attaché au Président qui aura pour mission d’assurer la gestion opérationnelle du comité exécutif et de contribuer au développement de l’association. Il sera chargé d’épauler le comité exécutif
et d’être présent aux réunions du conseil d’administration sans toutefois participer aux votes.
En somme, l’élaboration des statuts validés lors de la dernière assemblée générale du 23 mars 2010 correspond à la stratégie adoptée en matière de renouveau de l’USF. Elle se réfère à trois idées forces : Ouverture, International, Gouvernance et au respect de ses fondamentaux : indépendance, partage des connaissances, pouvoir d’influence.
Pour connaître le détail des nouveaux statuts (accès réservé aux adhérents), se rendre à l’adresse : http://www.usf.fr/usf/qu_est_ce_que_l_usf/les_statuts
Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités
Retours d’expérienceRetours d’expérience
p. 8 - Juin 2010 - L’USF n°7
UNE MISE EN ŒUVRE DE HAUT
VOL POUR AIR FRANCE / KLM
TÉMOIGNAGE
Jean-François Combe, IT Depart-ment - Logistic Purchasing and BI Manager.
En 1999, Air France a décidé de met-
tre en œuvre une solution baptisée
Click2Buy pour structurer ses proces-
sus d’achats, d’approvisionnements
et de gestion des stocks non aéro-
nautiques. Auparavant, les processus
étaient partiellement informatisés et
les opérations souvent manuelles. Le
manque d’interaction en temps réel
entre les différents acteurs de la chaîne
était manifeste. « Nous recherchions à
l’époque un outil à même de conforter
l’organisation des Achats qui structu-
rerait, homogénéiserait et imposerait
ses processus en les optimisant au
passage. »
Le déploiement de Click2buy s’est
alors inscrit dans le cadre d’un projet
d’entreprise plus global, et notamment
autour de l’axe intitulé “Rénover nos
systèmes de gestion” avec comme
objectifs principaux de maîtriser les
engagements de dépenses, de stan-
dardiser et simplifier les pratiques et
de garantir le respect des procédures
Achats. Ce projet visait également à
maîtriser les sources d’approvisionne-
ment et à mettre en place un pilotage
des fournisseurs avec des tableaux
de bord de la performance.
cessus Achats avait été atteint de
part et d’autre. Néanmoins la nouvelle
mission de l’outil devrait consister
à aligner ces processus Achats :
familles de produits et fournisseurs
référencés, comme les organisations
Achats fusionnaient. Air France
employait SAP SRM 2.0 tandis que
KLM utilisait SAP SRM 4.0. L’idée
de converger vers SAP SRM 5.0 est
alors apparue comme la solution la
plus cohérente, même si à l’époque
SAP n’avait pas encore d’expérience
notoire en la matière sur ce type de
montée de version. Or, tout s’est bien
déroulé, les charges et les délais ont
été scrupuleusement respectés.
Les deux Délégations aux Achats Air
France et KLM travaillent depuis sur
ce même outil. Cependant, il ne s’agit
pas encore à ce jour d’une complète
synergie qui recouvre la totalité des
processus. Air France, en effet, a
interfacé SRM avec SAP Corporate
ECC 5.0 qui gère, entre autres, la
Comptabilité et le Contrôle de gestion
(Flux SAP SRM dit « Classique »). Le
champ de compétence de SRM se
borne donc à la gestion des paniers
d’achats, au workflow de validation
des dépenses et à la réception des
commandes. KLM qui n’est pas doté
de SAP pour son back-office comp-
table confie l’ensemble du processus
achat à SRM (Panier, Workflow,
Commande, Réception et facturation
fournisseur) à travers le flux dit « Stand-
alone ». Exemple de convergence
réalisé, le workflow d’approbation
a été uniformisé et la Direction des
Achats du Groupe dispose depuis
2007 des mêmes seuils financiers
pour la délivrance des autorisations
de dépenses pour Air France et KLM.
Avec le déploiement de SAP FI-CO
chez KLM, la synergie sera totale et
La solution adoptée s’appuie sur
deux applications informatiques du
marché :
• SAP SRM 5.0 (Supplier Rela-
tionship Management), un module
d’e-procurement qui sert d’outil
d’expression de besoins, de vali-
dation des paniers et de réception
des commandes. Basé sur une
technologie internet, ce module
offre, en particulier, une grande sim-
plicité d’utilisation et des possibilités
d’automatisation accrues : accès à
des catalogues fournisseurs, émis-
sion de commandes et réception de
factures sous format électronique.
• SAP ECC 5.0 MM (Material Mana-
gement), un module d’Achats et
de Gestion des stocks.
Un ROI bien au-delà des ambitions
initiales de la Compagnie
L’implémentation de la solution desti-
née à faire appliquer la politique des
Achats a permis de générer des gains
Achats de l’ordre de 5% sur l’assiette
des dépenses contractualisées, et
ainsi de contribuer à la maîtrise des
dépenses. Elle s’est révélée être très
bénéfique par rapport à l’investis-
sement global. La mesure du ROI
effectuée à partir d’indicateurs de
performance a aussi permis d’évaluer
un gain de temps significatif obtenu
sur chaque processus mis en œuvre.
Enfin, la solution a ouvert les portes
de la dématérialisation des factures et
de ses économies considérables en
matière de productivité comptable et
de diminution de coûts logistiques.
Synergie entre Air France et KLM
Auparavant chacune des Compagnies
disposait de procédures distinctes.
Lorsqu’en 2007, notre partenaire
KLM a migré sur le SI Air France, le
même niveau de maturité des pro-
la dernière enquête de satisfaction
utilisateur). Le second concerne la
fiabilité de l’application. En effet, le
taux de disponibilité est proche de
99%. Et enfin le troisième se réfère à
l’intégration totale avec les modules
financiers et de contrôle de gestion
de SAP. Par rapport à la majorité des
autres solutions du marché, cette
intégration native est un point fort de
l’approche générale de SAP. Très peu
d’éditeurs peuvent prétendre à ce
niveau d’intégration dans leur solution
à moins d’effectuer des développe-
ments supplémentaires coûteux pour
les clients. Dernier élément positif plus
global à prendre en compte, l’aspect
visionnaire et stratégique de SAP par
rapport aux besoins des grands grou-
pes notamment, même si le prix à
payer n’est pas vraiment « indolore ».
Un sponsoring au plus haut niveau
de l’entreprise, une politique ferme de
respect au maximum des processus
standards de l’éditeur et la volonté
d’encapsuler des processus comple-
xes au travers d’interfaces utilisateurs
simples furent les principales clés de
cette success story.
implémentée selon le flux SAP SRM
dit « Classique Étendu ». A ce jour les
trois scénarii cohabitent d’ores et déjà
en parfaite harmonie.
Périmètre applicatif
La solution informatique que nous
évoquons aujourd’hui est destinée à
gérer tous les achats hors production
des deux Compagnies. Cela concerne
un budget qui dépasse le milliard
et demi d’euros pour Air France et
KLM. Sont en effet concernés tous
les achats immobiliers, les contrats
fournisseurs, les prestations intellec-
tuelles, l’ensemble du matériel et des
prestations informatiques, les contrats
récurrents tels que le nettoyage des
locaux, le matériel publicitaire et les
imprimés, les campagnes de publicité,
le matériel de piste, l’ensemble des
opérations liées à la touchée avion,
les prestations d’artistes comme les
films diffusés à bord des avions etc.
Au total, près de 130 000 paniers
d’achats et 450 000 étapes de vali-
dation sont créés chaque année avec
l’application SAP SRM. L’opération de
mise en œuvre s’est effectuée selon
un phasage rigoureux commençant
par un site pilote, suivi par des mises
en place progressives sur plusieurs
milliers de services impactés. À noter
que la communication et la conduite
de changement effectuées autour de
l’outil ont notablement contribuées au
succès de l’opération.
En plus des acheteurs et des appro-
visionneurs, dont la filière a été créée
à l’occasion du projet, la population
d’utilisateurs peut être divisée en deux
familles : les demandeurs qui créent
les paniers d’achats et enregistrent
les réceptions une fois la marchandise
ou la prestation délivrée, et les vali-
deurs (hiérarchiques et budgétaires)
qui accordent leur feu vert après les Retours d’expérienceRetours d’expérience
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 9
vérifications d’usage. Ils sont répartis
à raison d’environ 4 500 à Air France
et 2 500 chez KLM et sont présents
dans le monde entier. Parmi eux, une
cinquantaine ont la double casquette
Air France / KLM (par exemple à
Sao Paulo au Brésil ou à Nice), une
situation qui tendra à se développer à
l’avenir.
Conclusion
La mise en place de cette solution
a permis de fédérer rapidement
autour des mêmes processus
Achats l’ensemble des directions de
l’entreprise. L’intégration native des
différents modules a aussi rapproché
les populations des demandeurs,
acheteurs, contrôleurs de gestion
et les comptables. Les informations
sont à ce jour accessibles simple-
ment et en temps réel. L’utilisation
de l’application de restitution SAP BI
7.0 porte aujourd’hui la majeure partie
du reporting nécessaire aux différents
métiers concernés par les achats hors
production du Groupe.
Bien entendu, la construction n’a
pas été sans difficulté car la solution
n’avait pas toujours atteint la maturité
escomptée à l’instant souhaité. Par
exemple les changements fréquents
de l’ergonomie de l’application impo-
sée par SAP à chaque nouvelle ver-
sion, n’ont pas été sans conséquence
pour la conduite de changement. De
plus SAP a mis beaucoup de temps
pour proposer à ses clients une solu-
tion efficace de gestion de catalogue
pour remplacer son partenaire initial
(Requisite).
En revanche de nombreux points
positifs peuvent être soulignés. Le
premier concerne la bonne appro-
priation de l’outil auprès des diverses
populations (76% d’avis positifs à
Insatisfait 6%
So So18%
Très satisfait
9% Satisfait67%
Satisfait67%
76% des utilisateurssont globalement satisfaits
Satisfactiongénérale
Retours d’expérienceRetours d’expérience
p. 10 - Juin 2010 - L’USF n°7
LE ROI, UNE VALEUR SÛRE
À L’USF
TÉMOIGNAGE
Norbert Spitéri, InterPresse.
Parler de retour sur investissement
dans le cadre de l’USF peut
surprendre pour une association
comme l’USF, dont la nature n’est,
par définition, pas lucrative. Mais
le sujet est ici de comprendre si
les membres participants à l’USF
peuvent attendre un retour chiffrable
de leur investissement dans
l’association. En fait, en dehors des
frais d’adhésion, sommes toutes
modiques, l’investissement principal
des adhérents est à comprendre
en termes de temps consacré aux
échanges au sein de l’USF. Et cet
investissement n’est pas à négliger et
doit être apprécié à sa juste valeur afin
de pouvoir mesurer le service rendu à
l’ensemble des adhérents.
Si l’on observe le volume des
échanges informels, à travers les
discussions, présentations et échan-
ges, uniquement lors des réunions
de commissions et de groupes de
travail, le bilan est considérable et
quantifiable. Pour 2009 par exemple,
on compte près de 1 500 jours /
hommes.
Comment calculer la création de
valeur apportée par l’USF ?
Si nous nous référons à l’étude
menée par Alan Fustec et Bernard
Marois(1), la formule qui pourrait être
appliquée à l’USF, pour apprécier la
rentabilité du temps passé au sein
du club, se résumerait à travers
l’équation suivante : Rentabilité =
pertinence + efficience. Cette
formule montre que la valeur d’un
connue : on est toujours plus « fort »
collectivement, qu’individuellement.
Un adhérent a pu sauver son projet
d’un échec assuré en réussissant,
grâce à son appartenance à l’USF, à
se « faire mieux entendre ». Même les
très grands clients ont pu profiter de
la force collective de l’USF, à travers
par exemple des programmes de
localisation de modules SAP, initiés
par l’USF, qui ont permis de prendre
en compte certaines demandes
jusque là restées sans réponse de la
part de l’éditeur.
Pour que les échanges fonctionnent,
il faut des « donateurs » et des
« donataires ». Le principe d’un réseau
d’échange comme l’USF repose
sur la notion de thermodynamique
de réseau. La notion est simple.
Un individu, une entreprise, une
administration, est à instant T,
donataire, et reçoit de l’information
et des bonnes pratiques de ses pairs
(ou de l’écosytème). Mais à un instant
T+1, il se retrouve, sur un autre sujet,
donateur, et donne à son tour à
ses pairs, informations, expertises,
conseils ou bonnes pratiques.
Tout l’équilibre du réseau repose
sur ce changement permanent,
voire simultané selon les sujets, de
statuts de ses membres, tour à tour
donateurs et donataires.
(1) «Valoriser le capital immatériel
de l’entreprise» aux Editions
d’Organisation.
projet dépend de deux grandeurs.
La pertinence pour l’entreprise, c’est
à dire quand ce projet participe à une
opération génératrice de revenus ou
d’économies et l’efficience lorsqu’il
est mené à bien par une équipe
efficace, qui travaille vite et bien.
Quand un adhérent bénéficie de
l’expérience de ses pairs au sein de
l’USF pour tel ou tel projet, il récolte les
bonnes pratiques ou méthodologies,
les pièges à éviter, l’évaluation du
temps moyen pour mener un projet,
etc. La pertinence et l’efficience de
cette masse d’information sont donc
indéniables.
Prenons un exemple vécu : très
récemment, un adhérent a pu
découvrir au cours d’une réunion
plénière d’une commission, la solution
à son problème sur lequel butait
depuis des mois son intégrateur et
qui avait été trouvée (de surcroît par le
même intégrateur !) un an auparavant
au sein d’un autre projet similaire.
Illustration d’une autre force de
l’USF qui prouve une maxime bien
D’une part, la veille technologique
(principale vocation de cette
commission) et d’autre part l’analyse
de cas concrets, tels que la migration
ECC6 et Solution Manager qui tous
deux ont justifié la réalisation de
livres blancs. Dans le premier aspect,
la veille technologique effectuée
au sein de la commission est plus
pragmatique, voire complémentaire
avec celle organisée dans les
entreprises. Elle a le mérite d’être
définie dans un contexte bien précis
choisi par les adhérents.
Pour le second aspect relatif aux livres
blancs, l’USF apporte un contenu
pédagogique incomparable sur des
thèmes d’actualité ancrés sur le réel
des entreprises. Ce savoir rassemblé
dans des livres blancs constitue pour
nos adhérents confrontés à ce type
de projet (migration notamment),
une mine d’informations, de pièges à
éviter qui sont le gage d’une efficacité
mesurable.
Pour la commission “Gestion
Finance”, présidée par Franck
Boyer, le seuil des 600 membres
atteint fin 2009 démontre à lui seul de
l’intérêt porté par les adhérents pour
l’USF. Le bouche-à-oreille a donc bien
fonctionné et personne ne doute du
ROI à travers la valeur des informations
partagées dans les forums et dans
les Wikis thématiques qui mènent
également vers des fiches conseils.
Pour celles et ceux qui ont bien
compris cela, participer activement
à l’USF devient alors très profitable.
Le gain de temps et le gain
financier que peuvent apporter
le partage d’expériences ciblées,
l’influence positive sur l’éditeur
ou bien l’obtention d’informations
privilégiées de toute nature par le
canal de l’USF, devient alors une
évidence.
D’autres exemples très concrets…
Pour Didier Danthez, Président de
la commission “PLM”, le niveau
de connaissances acquises par les
membres de l’USF depuis sa création
en 2001, dépasse quelquefois celui
que l’on peut constater chez des
consultants spécialisés venant de
nos partenaires ou de l’éditeur. Pour
preuve, certaines de ces personnes
viennent s’enrichir de nos expériences,
même si le dialogue qui s’instaure
se situe toujours dans un rapport
gagnant-gagnant. Il est vrai que cette
commission s’est considérablement
étoffée au fur et à mesure des années :
10 en 2001 et 400 maintenant avec
des profils très variés, métier ou IS,
financiers, responsables qualité…
Pour les membres de cette
commission, le ROI se situe à trois
niveaux : le premier touche aux projets
que nous menons ou que nous
souhaitons lancer dans nos entreprises
respectives et qui nous servent de
cas d’école. Il est donc parfaitement
mesurable car cela revient à étudier
ces projets et les solutions avec une
équipe de spécialistes expérimentés,
adhérents et consultants, que nous
ne disposons pas en interne dans nos
organisations. Le second est lié à des
problématiques générales dans un
cadre prospectif qui nous apportent Retours d’expérienceRetours d’expérience
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 11
de la culture générale exploitable
à moyen terme. Et enfin, la notion
de réseau, qui constitue un vivier
de relations personnelles, source
d’entraides, le plus souvent amicales.
La commission “Retail” regroupe
90 membres représentant 50 acteurs
du marché allant de la grande distribu-
tion comme Casino à des plus petites
organisations telles qu’Audioptic,
le réseau Optic 2000. Selon Eric
Doucet, son Vice-président, le sujet
majeur traité dans cette commission
se rapporte aux aspects logistiques
autour de SAP à partir de sujets
présentés la plupart du temps par les
adhérents. « Ces retours d’expérien-
ces, sont jugés précieux par tous les
membres car ils permettent un gain
de temps appréciable. Lorsque nous
sommes confrontés à un problème,
généralement un autre l’a vécu et cela
nous évite de partir sur de fausses pis-
tes. » Ce type d’échanges informels
justifie amplement le temps passé à
l’USF. L’économie engendrée pour
l’entreprise représentée est palpable,
sans compter la diminution de la prise
de risques à travers l’expérience des
autres.
Pour Eric Remy, qui préside la com-
mission “Technologie” composée
de 320 membres, le service rendu par
l’USF aux entreprises représentées
par les adhérents se situe à deux
niveaux.
Suite page 12
Retours d’expérienceRetours d’expérience
p. 12 - Juin 2010 - L’USF n°7
Depuis 2000, précise Franck Boyer,
nous avons établi un fil rouge pour
l’année afin de renforcer encore et
matérialiser plus clairement l’apport
de valeur de l’USF. En 2010, par
exemple, nous nous sommes focalisés
sur le benchmark des processus
de manière à établir un catalogue
de bonnes pratiques mesurables.
Par ailleurs, lorsque de nouvelles
réglementations apparaissent, l’USF
a la faculté d’accueillir des experts
pour en faire profiter à tout le monde,
(cela a été le cas récemment pour la
déclaration d’échanges de services
à compter du 1er janvier 2010 ou
la nouvelle réglementation SEPA,
etc...).
La commission “HR”, présidée
par Patrick Cilia, couvre toutes
les problématiques des ressources
humaines de la paye à la gestion
des temps en passant par la gestion
administrative du personnel, des
compétences et de la formation.
Composée de 125 sociétés
adhérentes, la commission est
organisée en Groupes de Travail dont
le principal traite de la déclaration
DADS-U (déclaration automatisée
des données sociales unifiée). Dans
cet exemple, l’USF a réussi à trouver
et réunir les organismes compétents
pour présenter les nouveautés de
la norme et faire ainsi bénéficier les
adhérents d’un niveau d’information
privilégié.
Un autre Groupe de Travail en
gestation doit bientôt démarrer
à propos des attestations Pôles
Emploi et des différentes déclarations
comme la maternité, la maladie et
les accidents du travail. Dans tous
les cas, le bénéfice pour l’adhérent
est mesurable en temps et en qualité
de l’information. Pris séparément,
a pour objectif d’aborder l’ensemble
des problématiques spécifiques au
déploiement de SAP au sein du sec-
teur public : Administrations d’Etat,
Administrations Hospitalières, Admi-
nistrations territoriales, établissements
publics, et entreprises publiques. La
commission regroupe 147 adhérents,
représentants une quarantaine de
structures publiques. Cette com-
mission est en cours de rédaction
collective d’un livre blanc sur la mise
en œuvre de SAP au sein du secteur
public. Ce livre blanc sera disponible
en octobre 2010 à l’occasion de
la Convention USF et aura notam-
ment pour vocation de transmettre
conseils, savoirs, et bonnes pratiques
à toute nouvelle organisation publi-
ques venant d’acquérir l’outil SAP. La
commission est également à l’origine
de la création du Groupe de Travail
« Real Estate », ouvert aux entreprises
privées utilisatrices du module SAP
RE, et dont l’un des résultats concrets
est le lancement par SAP France
d’un programme de localisation du
module RE en France à la demande
de ce groupe, et à partir du cahier des
charges établi en grande partie par ce
Groupe de Travail. La commission est
enfin en cours de création d’un nou-
veau Groupe de Travail dont le but
sera de réaliser un référentiel détaillé
de l’ensemble des développements
spécifiques complémentaires à l’ERP
SAP réalisés ces dernières années au
sein des organisations publiques, afin
d’en connaître l’existence et la nature,
et, si possible de les partager (plutôt
que l’Administration ne les repaye à
un intégrateur).
l’utilisateur SAP isolé ne pourra jamais
atteindre ce niveau d’information.
Pour Gianmaria Perancin qui pré-
side la commission “Décisionnel”
(BI), le bilan des travaux menés ces
derniers mois est consistant. Avec
ses 430 adhérents, représentants 140
entreprises, le travail en commission a
notamment permis de dégager des
éclairages précieux sur la roadmap de
l’éditeur, suite aux rachats de Business
Objects et d’Outlooksoft. Ce travail a
porté à l’édition de deux Livres Blancs
(Octobre 2008 - Mars 2010) sur la
Business Intelligence en environne-
ment SAP et plus précisement sur
les nouveautés en terme d’outils à
disposition et sur les premiers retours
d’expérience. De même, l’année 2009
a vu l’activité d’un Groupe de Travail
sur l’Organisation des ressources et
des compétences SAP / Business
Objects, centré sur la réorganisation
des profils de compétences néces-
saire après les rachats.
Cette commission couvre deux
aspects du décisionnel : ses aspects
techniques SAP et le fonctionnel en
relation avec les besoins de gestion
des performance sur les processus
métiers d’entreprise (notamment
financiers, mais pas seulement). La
multitude des retours d’expériences,
venant aussi bien des adhérents
que des partenaires et de l’éditeur,
offre un panorama de cas réels qui
permettent à tous une réflexion
en amont pour faciliter la prise de
décisions plus mûres. De plus, un
cycle d’amélioration continu avec
SAP s’est instauré, ce qui démontre
du poids croissant de l’influence de
l’USF auprès de l’éditeur.
La commission “Service Public”,
présidée par Claude Molly-Mitton,
“ Confrontées aux expériences des uns et des autres, les informations prennent une toute autre dimension
CommissionsCommissions
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 13
LA COMMISSION SRM REPREND DES COULEURS Par Corinne Allo, Membre du Conseil
d’Administration de l’USF.
Initiée lors du Printemps de l’USF 2010, la commission “SRM” a retrouvé une nouvelle dynamique sous l’impulsion de Corinne Allo (Vice-présidente commissions USF 2009/2010). Forte de son expérience d’animation de commis-sion et du souhait de nombreux adhérents, une feuille de route a été élaborée avec le concours de SAP et du partenaire Cap Gemini. Lors de cette réunion, un premier retour d’expérience a été présenté provenant d’Areva T&D ainsi que le résultat d’une enquête métiers réalisée par le partenaire, complété d’une présentation produit concrète de SAP.
Parmi les critères qui ont poussé les adhérents à vouloir réactiver la commission “SRM”, on retrouve tout naturellement le besoin de partager les expériences, (stratégie, difficultés,…) sur des thématiques comme la gestion de la fonction achat, l’évolution du produit SRM7, la façon d’organiser un déploiement… et également de construire un ensemble cohérent de questions à poser à l’éditeur ou aux partenaires. Très rapidement, la motivation aussi bien des nouveaux entrants que des précédents membres de la commission, s’est à nouveau recréée et deux membres seraient déjà prêts à reprendre l’animation de la commission.
Chacun avait évolué de manière isolée et de nombreuses questions étaient restées en suspens. Bien entendu, l’envie de s’investir et d’échanger lors des commissions découle d’un constat maintes fois vérifié à l’USF, à savoir que la somme des investigations nécessaires,
pour parvenir isolément à recueillir toutes ces informations, prend un temps considérable et, qui plus est, n’est pas confrontée aux expériences des uns et des autres.
« Ils s’enrichissent mu-tuellement des théma-tiques des autres lors des plénières. Même si l’idée ne leur est pas venue au premier abord, les échanges permettent de rebondir sur de nouvelles idées
ou thématiques. » souligne Corinne Allo. « Cette manière de travailler en mode coopératif et de façon directe évite notamment le besoin de frapper à plusieurs portes. »
En outre, la richesse des échanges est aussi due à la diversité des entreprises représentées à travers des secteurs d’activité éloignés (Bouygues, L’Oréal, RTE, Sagem, Areva T&D…) qui pourtant vivent des situations comparables dans le cadre de l’application SRM.
Lors de cette plénière de commission, l’apport de connaissances s’est notamment matérialisé par une enquête métiers des achats et plus particulièrement du SRM. Dans le cadre de la
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CommissionsCommissions
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présentation SAP, les informations recueillies sur les évolutions du module a permis de mieux appréhender sa valeur ajoutée, de se mettre en perspective.
Particulièrement riche, le retour d’expérience d’Areva T&D a permis de décrire les enjeux de la dématérialisation de la chaîne d’approvisionnement et la conduite du changement, clef de succès, ainsi que les phases importantes à verrouiller en amont.
La richesse des échanges a permis de dégager une multitude de thématiques à aborder et ainsi d’alimenter les deux prochaines plénières en fonction des centres d’intérêts consolidés de chacun. Parmi ces thèmes, apparaît la migration SRM, la fonction catalogue (mise à jour, notion d’hébergement de la gestion et de l’organisation), la gestion des contrats, la conduite du changement, le rôle du Data Manager, calcul du ROI, l’évolution de la Roadmap SAP, MDM, Sourcing cockpit, le support SAP, etc…
La commission “SRM”… Se Remet en Marche…
ACTUALITÉ DU GROUPE DE TRAVAIL TRÉSORERIE NORME SEPA ET MISE EN ŒUVRE DE
LA TRÉSORERIE DANS SAP
Par Annick Labelle, Responsable de domaine
des applications Finance et Comptabilité
chez Disneyland Paris,
Co-animatrice du Groupe de Travail “Trésorerie”
et par Valérie Berlot, Co-animatrice du Groupe
de Travail “Trésorerie”.
Avec l’internationalisation des marchés, les opérateurs privés et publics travaillent depuis de nombreuses années à la mise en place de standards mondiaux en matière d’échanges interbancaires. La nouvelle norme SEPA (Single European Payment Area) datant du 1er Janvier 2008, remplacera les outils de transfert de fonds dans 31 pays (CB, VB, Prélèvement) afin de faciliter les échanges dans la zone Euro et au-delà. SEPA sera adopté entre 2010 et 2012 (2014 pour les derniers rentrés dans l’U-E). C’est ainsi que le 17 mars 2010, un Groupe de Travail Trésorerie s’est constitué à l’USF à l’initiative d’Annick et Valérie pour aborder, appréhender, éclaircir et comprendre cette nouvelle norme. Deux publics se sont réunis lors de cet échange. Un premier émanant de la sphère informatique (SI) et un second orienté métier, venant chercher de l’information et des réponses autour des conséquences, que cette norme va entraîner dans l’usage du progiciel SAP. Cependant, la connaissance de cette nouvelle norme était vague. Dès le premier GT, nous avons gagné en visibilité sur le dossier SEPA. En effet, cette première réunion a permis de lister les tâches à accomplir en remplacement des normes « ETEBAC » actuellement en vigueur, et de bâtir une feuille de route en partageant les bonnes pratiques. Premier constat, la problématique autour de
LA COMMISSION SRM REPREND DES COULEURS (suite)
CommissionsCommissions
L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 15
“ La problématique autour de SEPA se dessine au-delà du système SAP... Tous les corps de métiers sont concernés bien au-delà de la Comptabilité et de la Trésorerie
SEPA se dessine au-delà du système SAP. Effectivement, la mise en place de SEPA pose une série de problèmes, tant au point de vue de la télécommunication, du format des fichiers, que du protocole de communication bancaire. SAP propose déjà des solutions standard et apporte également un module de communication bancaire. Dans les projets SEPA, la difficulté majeure tient notamment au fait que la norme impacte l’entreprise de manière transversale. Tous les corps de métiers sont concernés bien au-delà de la Comptabilité et de la Trésorerie. L’Informatique est impactée au premier chef mais également les départements Commercial, Marketing, Achat, Ressources Humaines, ainsi que le Juridique et le Contentieux. Dans le domaine Commercial, par exemple, la mise à jour des coordonnées bancaires du fichier clients (RIB remplacé par l’IBAN) va modifier le référentiel correspondant. Le seul passage du RIB au BIC et à l’IBAN implique de créer de nouvelles bases de données, d’imprimer de nouveaux formulaires, de modifier les factures et touche aussi bien à la comptabilité et à la facturation des entreprises qu’à la paie des salariés. L’autre nouveauté importante introduite par SEPA et que nous allons examiner, concerne les conditions de virement et de prélèvement car il oblige les entreprises à modifier leur processus de gestion des mandats et d’autorisation.
Lors du second GT (du 20 mai), les participants ont abordé les deux sujets majeurs, c’est-à-dire SEPA et la Trésorerie avec respectivement : la feuille de route SEPA, la présentation des couches de communication bancaire, les fonctionnalités de la communication bancaire BCM et les Enhanced Packages. Il faut savoir que l’USF et SAP travaillent en binôme pour la réalisation de chaque GT.
Le GT Trésorerie a aussi la vocation d’éduquer tout un public mandaté par les directions financières, pour analyser et comprendre les fonctionnalités du module Trésorerie au sein de SAP ERP, qu’il s’agisse des fonctions les plus basiques aux plus élaborées (Trésorerie étendue...). Pour ce public, l’ERP SAP est perçu comme un outil comptable, ce qui masque les
avantages du système intégré. La plus grande difficulté tient à des réticences humaines et non à des facteurs technologiques. Or, la gestion de trésorerie au sein d’un système intégré, apporte un potentiel d’informations obtenu en amont de façon naturelle, en termes de prévisionnels
de Comptabilité notamment. Par exemple, on peut lire automatiquement dans la position de Trésorerie le prévisionnel des campagnes de règlement. Au-delà de la gestion de Trésorerie quotidienne, on peut réaliser une planification budgétaire à partir d’un budget de Contrôle de gestion grâce à un outil comme SAP BW. Cette bibliothèque de fonctionnalités particulièrement riche et pourtant souvent ignorée, est bien illustrée au sein de l’USF, par des retours d’expérience qui suffisent largement à gommer ces réticences.
“ Vous désirez qu’un sujet soit abordé dans le magazine, n’hésitez pas à nous en informer.
“ Vous désirez témoigner de votre expérience, faites nous la partager.
Directeur de publication : Claude Molly-Mitton
Rédacteur en chef : Norbert Spitéri
Coordination : Laure Mazuel et Elysabeth Blanchet
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Crédits photos : Fotolia, USF et K-Factory
Impression : Imprimerie NPC
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« L’USF » est soumis à l’accord préalable du Club Utilisateurs SAP
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