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Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Rav Ron Chaya chlit’a
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Rav Acher Fitoussi chlit’a
Rav David Nacache chlit’a
Yeshiva Or Arachbi
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Et plein d’autres Gdoley aDor...
SOMMAIRE :
INSTITUTION NER RA’HAMIM
Pages 4-11
CHABBAT
Pages 12-13
ESHET ‘HAYIL
Pages 14-17
‘HAGUIM - FÊTES JUIVES
Pages 18-21
ENFANT
Pages 22-23
BRESLEV
Pages 24-33
HABBAD - LOUBAVITCH
Pages 36-45
SEGOULOT
Pages 46-47
LA FORCE DE LA TSEDAKA
Pages 48-49
AUTRES GRANDS RABBANIM
Pages 50-53
ETC…
Recettes p 54
Concours & Blagues p 55
HOUKAT ENTREE SORTIE
JERUSALEM 19:10 20:29
TEL AVIV 19:25 20:31
HAIFA 19:19 20:33
BALAK ENTREE SORTIE
JERUSALEM 19:12 20:31
TEL AVIV 19:27 20:33
HAIFA 19:21 20:35
MATOT MAASEI ENTREE SORTIE
JERUSALEM 19:13 20:30
TEL AVIV 19:28 20:33
HAIFA 19:21 20:35
PIN’HAS ENTREE SORTIE
JERUSALEM 19:13 20:31
TEL AVIV 19:28 20:34
HAIFA 19:21 20:36
Page 5
Chaque Mitsva ou action même la plus insigni-
fiante à nos yeux, qu’un juif fait pour l’Eternel
roi de l’Univers est aux yeux du ciel immense...
Professeur Arthur Milse est l’un des meilleurs cardiolo-
gues du monde, il dirige un centre médicale des plus
grand au Etats Unis et emploi une très grande équipe
de médecins et d’infirmiers.
Il raconte que quand il étais enfant, son père décéda et
tout le poids de la Parnassa tomba sur sa mère qui, mal-
gré de nombreux efforts dans différentes places de tra-
vail, n’arrivait à ramener chez elle que quelques centi-
mes et souvent lui et sa mère allaient dormir le ventre
vide.
Un matin, raconte t-il, quand il avait dix ans, sa mère lui
dit que il ne restait plus à manger à la maison et qu’il
devrait aller à l’école affamé, mais lui fit la promesse que
à son retour elle lui préparera un repas de roi. A condi-
tion qu’elle puisse trouver un travail, et qu’elle y gagne
quelque sous pour acheter à son fils et elle un peu de
nourriture. A la récréation Arthur se senti mal, sa faim
était insoutenable et de peur de faire un malaise il préfé-
ra quémander un peu de pain à manger.
Il arriva à un maison où se trouva sur la porte un petit
écriteau « ici vit la famille Jackson » après avoir tout
doucement taper à la porte de honte, une petite fille de
son age lui ouvrit la porte, malgré qu’elle avait le teint
pale, elle souriait avec bonté et bienfaisance. De honte
Arthur n’osa lui demander du pain et se contenta d’un
simple verre d’eau, la petite fille toute gentille lui rétorqua
chez nous le matin on boit du lait et couru vers la cuisine
pour lui ramener un grand verre de lait et une assiette de
gâteaux, malgré la honte il bu le verre de lait et mangea
tous les gâteaux, aussi lui demanda son nom pour se
souvenir qui l’avait aidé, elle répondit « Roseline Jack-
son ». Les années passèrent et Arthur ex-
cella dans les études au point que au bout
de quelques dizaines d’année il devint un
cardiologue connu, directeur d’un
grand centre médicale.
Un jour, en arrivant au
bureau il vit un
dossier sur lequel
était écrit le nom
« Roseline Jack-
son », il fût très
ému en revoyant
ce nom et deman-
da à une infirmière de lui
montrer la patiente. Malgré
que de longues années étaient
passées, il reconnu la personne
qui lui était venu en aide dans sa
jeunesse, mais maintenant elle
n’allait pas bien du tout, branchée à un appareil respira-
toire.
Elle ne le reconnu pas et n’aurait jamais pensé que ce
cardiologue n’était autre que le petit garçon qui était
venu taper à sa porte lui demander de l’eau il y a de
cela de nombreuses années.
Arthur se renseigna sur son état et informa tout le cœur
médicale qu’à partir de cette instant, elle serait sa pa-
tient personnelle, il prit soin de lui administrer les meil-
leurs chirurgiens, des infirmières toujours à son chevet
et que s’il se passe quoi que ce soit le prévenir directe-
ment de jour comme de nuit.
Quand Roseline alla mieux et demanda la note des frais
hospitaliers, elle reçu une feuille ou était décrit tous les
soins reçu avec une note montant à 53 000 Dollars,
mais à sa grande surprise en bas de la feuille se trouva
une phrase écrite à la main :
« La note a déjà été payé dans sa totalité il y a de cela
de très longues années par un verre de lait et une as-
siette de délicieux gâteaux.»
Nous apprenons de cette histoire comment dans le
ciel chaque action qu’un juif fait, aussi petite soit
elle; chaque geste de bonté même une seul fois,
dans le ciel est vu au microscope dans ses moin-
dres détails et que pour chacun de ces détails on
reçoit un salaire immense dans le ciel, dans ce
monde ci et à plus forte raison dans le monde futur.
Et c’est ainsi avec chaque action que un juif fait
pour l’Eternel Roi de l’univers, on considère cette
petite action comme quelque chose de très impor-
tant tout comme les étoiles dans le ciel, nous pa-
raissent petites mais en réalité elle sont encore plus
grande que notre planète.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel
Houkat - Juger Favorablement
Pourquoi Moché Rabbeinou à frapper le rocher pour
y faire sortir de l’eau?
« La présence Divine - Ché’hina, ne réside pas sur les
coléreux »
Moché savait que la Ché’hina parlait à travers sa gorge
et que le rocher reconnaitrait la Ché’hina et ferrait ce que
la Ché’hina lui demanderait de faire, or au même mo-
ment Moché était en colère et que si il parlerait le rocher
accéderait pas à sa requête, et que au yeux du peuple il
y aurait un très grand ’Hilloul Hashem c’est une des rai-
son pourquoi il préféra taper sur le rocher, pour préser-
ver l’honneur de Hachem .
Une autre explication nous a été expliqué par le Hatam
Soffer que Moché ne voulant pas faire du tord aux Bnei
Israel préféra frapper le rocher plutôt que de lui parler
pour ne pas que un jour quelqu’un puisse dire « le rocher
qui n’a pas d’oreille a écouté les paroles depuis la pre-
mière fois, alors que les bnei Israel qui ont des oreilles
non pas écouté » .
Le synégore d’Israel Rav Yitshak de Berditshov:
Un jour, un juif marchait avec une cigarette pen-
dant Chabbat et à la vu du rav la cacha; Le rav
dit : « ils ont le respect des rabbanim, même s’ils
transgresse le Chabbat ».
Une fois le Chamache du Rav l’appela pour lui
montrer des juifs qui ayant trop bu d’alcool un jour
avant Kippour, racontaient tous leurs péchés; Le
rav lui dit : « ils se confessent un jour avant le jour
du jugement ».
Une fois le rav donna une somme d’argent à un
non juif contre un tabac interdit par la loi, et le non
juif accepta l’argent et donna le tabac au rav et
après cela demanda à un enfant juif de lui rame-
ner du ’Hamets pendant Pessa’h contre une im-
portante somme d’argent, l’enfant s’enfuit; Le rav
dit : « malgré la police le non juif a accepté alors
que un enfant juif même sans police refuse de
transgresser un interdit ».
Un jour, un juif fumait pendant Chabbat et le rav
lui demanda : « sais tu que aujourd’hui c’est le jour
du Chabbat? » Le Juif lui répondit qu’il savait que
c’était Chabbat; Le rav dit : « même s’ils trans-
gressent Chabbat, un juif ne ment pas ».
On raconte l’histoire d’un rav qui disait Mazal Tov à cha-
que fois qu’il voyait des Juifs en voiture pendant Chab-
bat, le rav expliqua qu’il n’est pas possible pour un juif de
transgresser Chabbat et qu’il s'agissait certainement
d’accouchement, une fois ce fut un camion qui passa et
le rav dit Mazal Tov; le rav expliqua que surement que
ces juifs n’avaient pas trouvé d’autres véhicules.
Page 6 Zera Kodesh Meytal Bat Liza
Qu’ai-je a gagné de juger mon prochain
favorablement?
Quand une personne juge favorablement son prochain
de la haut on le juge a son tour favorablement.
« Oye lanou miyom haDine, Oye lanou miyom ha-
To’ha’ha » - Malheur à nous du jour du jugement,
Malheur à nous du jour de la preuve .
Ou avons-nous vu que on nous prouve nos actes après
nous avoir juger? En vérité on nous montre pendant
notre vie notre prochain fauter de différente manière et
au même moment on le juge mais sans le savoir nous
nous jugeons nous même car une fois la haut on nous
montre une vidéo de nous même (dans la même situa-
tion et faute) et à ce moment la on nous prouve et com-
me nous avons juger notre prochain dans cette situation
on nous jugera pareil c’est pourquoi il est important
de Juger favorablement son prochain dans n’impor-
te quel situation car en vrai on se juge nous même.
Du temps de Rav Chmouel Milester, à Jérusalem la
situation financière était dur.
Un marchand d’œuf remarqua que chaque jour il lui
manquait un paquet de 30 œufs, grosse perte financiè-
re, et comme il n’y avait aucun signe d’effraction, il était
persuadé que son voisin monté sur le toit du poulailler
pendant la nuit et lui volait ses œufs.
Il alla voir le Rav pour qu’il lui conseil la marche a suivre
dans un tel cas et le Rav lui tout simplement de faire
bouillir 30 œufs jusqu’à qu’ils deviennent dur et de les
mettre au sommet de la pile d’œuf . Le marchand ne
comprit pas du tout comment cela empêcherait son voi-
sin de lui voler ses œufs pensant même qu’il lui facilite-
rai le travail car si un œuf dur tombe et se casse il ne
laisse pas de trace mais si le rav le lui a dit c’est que
c’est la bonne marche à suivre et c’est ce que fît le mar-
chand.
Le lendemain matin en ouvrant la porte du poulailler le
marchand découvrit un gros serpent mort en essayant
de manger les œufs dur, et c’est ainsi que l’énigme du
mangeur d’œuf fût résolut.
Page 7
Balak
On raconte l’histoire d’un vieux sage qui mourût très ri-
che laissant derrière lui toute sa fortune à ses 9 fils. Le
jours de son décès le rav de la commune donna à ses
fils une lettre que le père lui avait demandé de leur don-
né quand son heure viendrait de rejoindre ses ancêtres
et dans cette lettre le père demandait à ses enfants de
l’enterrer avec ses chaussettes du Chabbat.
Les enfants cherchant à faire la dernière volonté de leur
père demandèrent à tous les dayanim une solution à leur
problème mais sans succès, voyant qu’ils ne pourraient
faire la volonté de leur père ils l’enterrèrent comme le
veut la lois Juive et le jour de l’enterrement le rav de la
commune vint leur amener une deuxième lettre de leur
défunt père qu’il avait écrit de son vivant : « Mes chers
fils je ne doute pas que par tous les moyens vous avez
essayé de me satisfaire de mon vivant et après ma mort
et si je vous ai demandé de m’enterrer avec mes chaus-
settes c’était juste pour vous faire comprendre que mê-
me une chose aussi insignifiante que des chaussettes
nous ne pouvons prendre avec nous dans le monde futu-
re et que seul nos bonnes actions nous servent de baga-
ge dans ce monde. »
Et c’est la raison qu’il n’y a pas dans ce monde de meil-
leur commerce que de faire des Mitsvot car
ce sont les seul choses qui
reste- ront pour toujours
avec toi même dans le
monde futur.
Sur cela il est écrit :
« Yévare’ha
Hashem Véyishmére’ha » et il
te bénira l’Eternel et il te gardera - c’est la raison pour-
quoi l’argent est appelé Zouzim du langage zazim bou-
gé .
Il existe une lois dans la vie: soit l’argent quitte l’homme
soit c’est l’homme qui quitte l’argent. Mais si un homme
fait de son argent des Mitsvot c’est de l’argent qui reste-
ra avec lui pour toujours. C’est exactement le contenu de
notre bra’ha : Yévare’ha Hashem (bemamone) Véyish-
mére’ha » et il te bénira l’Eternel (dans l’argent la par-
nassa ) et il te gardera, et quand tu fera avec lui des
mitsvot cette argent te sera gardé.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Dans ce monde je ne suis que de passage
Une fois, un riche avait fait une longue route pour venir
voir le Gdol Ador d’Israel, toute le voyage le riche es-
sayait d’imaginer de quoi aurai l’aire la maison du Tal-
mide Haham et une fois arrivé quel choc !
Il arriva dans une maison vieille ou même les ustensiles
de la maison étaient anciens.
Le riche ne put se retenir et demanda au Rav : « Est-ce
que comme ça parait la maison d’un Talmide Haham
qui plus est le Gdol aDor? » Une maison denuer de
meuble juste un minimum et même ce minimum était
vieux . Le Rav lui repondit : « Ou se trouvent tes
meubles ? » Le riche
répondit : « dans ma grande et belle maison en Ameri-
que » Le rav lui redemanda: « et
ici, ou sont tes meubles? »
Le riche lui répondit : « ici, je suis que de passage et je
n’ai pas besoin de meuble juste une petite valise d’affai-
re me suffit amplement .» Le rav lui répondit « vois tu je
me comporte exactement comme toi, moi aussi je ne
suis que de passage dans ce monde , ma maison est
dans le monde future.
« R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava
Paracha Pin’has - Se Sacrifier pour l’hon-
neur d’Hashem
Pin’has fis d’Elazar fils d’Aaron le grand prêtre a mis
sa vie en danger en allant dans la tente du chef
de la tribu de Chimo- ne et la planté avec une
lance lui et la femme non juive avec qui il était
entrain de fauté au moment même de qu’il
commettait cette faute pendant que
cette tente était gardé par des sol-
dats armés.
D.ieu fît tellement content de Pin’has
qui a su calmer la colère de D.ieu cau-
sé par cette relation interdite entre un juif
et une non juive qu’il offrit à Pin'has une pro-
messe exceptionnelle. Mais Pourquoi Pin’has
mérita un tel cadeau?
Un jour un vendeur très riche trouvât sur sa rou-
te un jeune homme affamé qui tremblait de froid
ses habits en haillon, il le prit sous son elle lui
donna un travail et en échange de son travail
lui donnait un logis et de la nourriture .
Une fois pendant la Séoudat de Pourim un client vint
voir le vendeur pour faire avec lui des affaires,
mais le vendeur ne voulu pas se déranger pendant
se jour là et au moment ou le vendeur voulu dire au
client de repartir le jeune homme qui vivait chez
lui dit au vendeur ne te déran- ge pas et moi je vais
m’occuper de ton client à ta place pour ne pas que
tu perdes cette bonne affaire. Le vendeur déclara
que pour ce travail il lui paye- rai avec de l’argent
en plus de faite qu’il l’hébergé et le nourrissait .
Quand un homme fait ce que D.ieu lui demande il ne
mérite rien de spécial, le faite est que D.ieu nous donne
déjà la vie, qu’il nous donne la Parnassa, la santé , à
manger c’est déjà une grande paye en soit . Mais quand
un homme est prêt à sacri- fier sa vie pour
D.ieu il prouve qu’il ne fait pas
des Mitsvot seule-
ment pour la
santé et la
Parnas-
sa et c’est pour cela
qu’il mérite un salaire dans ce monde .
C’est exactement ce qu’a fait Pin’has et c’est pour ça
qu’il mérita le droit d’être Cohen à vie
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Page 8 Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter
Le gardien Divin
Rav Rephael le propriétaire de l’auberge, n’avait pas eu
le mérite d’avoir des enfants.
D’années en années, Rav Rephael vendait son Hamets
au même non juif de sa commune, à la veille de Pessa'h.
Le prêtre de cette même commune détestait Rav Re-
phael et pour lui faire perdre tous ses biens et
l’obliger à quitter la vil- le,
interdit à tous les non juif
une année d’acheter le Ha-
mets de Rav Rephael.
Rav Rephael voyant qu’il ne pour-
rait pas vendre son Ha- mets à
la veille de Pessa’h quitta
son Auberge pour aller
dans une autre ville,
à partir de se
moment
chaque
personne
qui le
désirait
pouvait
rentrer en
pren- dre
pour lui
l’au- berge
de Rav
Re- phael et
en devenir
le proprié-
taire.
Pessa’h fini, Rav Rephael retourna dans sa
commune et trouva tous
les non juifs de la ville devant son auberge énerver et
déstabiliser le prêtre à leur tête, essayant par tous les
moyens de rentrer dans l’auberge pour se dire propriétai-
re. Une bande de chien enragé s’était installé tout au-
tour de l’auberge depuis le départ du Rav et jusqu’à son
retour, D.ieu les avait envoyé pour garder l’auberge du
Rav Rephael.
Pour récompenser cet acte de Messiroute Nefesh
pour une mitsva de la Torah, la même année le Rav
eu le mérite d’avoir un fils.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Page 9
Paracha Matot Maasei
Dans une ville, les habitants voulaient mettre en place
une installation pour avoir de l’eau potable dans leurs
maisons, et après avoir longuement réfléchie sur le pro-
jet, il commencèrent les travaux.
D’abord vint le tour des pelleteuses et puis ils posèrent
des kilomètres de tuyauterie et des installateurs vinrent
à leur tour relié toutes les maisons sur le tuyau centrale
de la ville et ainsi ce termina le travail.
Seulement, un nouveau problème apparu, il avait enfin
de l’eau potable qui arrivait à leur maison mais ils ne
s’avaient pas quoi faire de l’eau après utilisation, par
quel moyen s’en débarrassé ? Après réflexion ils déci-
dèrent que au lieu de recommencé de long travaux il
serait plus
« intelligent » et surtout moins
cou- teux
d’u-
tiliser le système
de
tuyauterie
déjà existant -
qui servait à
amener de
l’eau potable
dans les
maison pour en retirer l’eau salle. Une
demi journée les tuyaux déverseraient de
l’eau potable dans les maisons et une demi journée ils
serviraient d’égout pour la ville.
Ainsi, d’après le ’Hafets Haim akadosh est comparé la
personne qui ne sait pas préservé sa bouche des lan-
gages interdits, grossièretés, Lachone Ara, …. et qui
avec cette même bouche désire prier à D.ieu Roi de
l’univers, et s’étonne que sa prière reste vaine, tout
comme les habitants de cette ville qui se sont très vite
aperçus que l’eau potable devenait au fil des jours de
moins en moins potable.
Une personne qui garde sa bouche de toutes paroles
interdite sur lui le verset vient nous témoigner que cha-
que parole qui sortira de sa bouche sera réalisé.
Lo Ya’hel Dévaro, Ké’hol Ayotsé Mipive Yéassé.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid
Page 11
La Force d’un acte
Lors de la cérémonie de clôture des Terminales il est de
coutume dans la même école qu’un des étudiants se
lève et fasse un discours à la foule.
C'était un étudiant doué et apprécié de tout les élèves,
ils avait de très bon résultats scolaire et faisait parti de
l'élite de son lycée.
L’étudiant commença son discours par une histoire :
"Un jour, un garçon qui n’avait pas d’amis et qui n’était
pas accepté dans la société, revenait de l'école ses li-
vres à la main en marchant d’un pas pressé.
Tout d’un coup, il trébucha sur un pierre et tomba, tous
ses livres s’éparpillèrent sur le sol, pendant qu’il les ra-
massait, vient un autre enfant de la même classe que lui
et l'aida à ramasser ses livres, l'enfant était l'un
des enfants les plus acceptées que de
sa classe.
Après avoir terminé
et rassemblé tous
les livres ils ont
commencé à mar-
cher ensemble dans la
même direction vers
leurs maisons, en
parlant ils ont dé-
couvert pleins de
points communs
entre eux et
aussi qu’ils ne
vivaient que à
quelques
ruelles l’un de
l’autre et ainsi
commença
une très forte
amitié entre les
2 garçons.
Cette amitié se pour-
suivi même derrière les mur de
leur école et doucement l’enfant qui n’avait
pas d’ami devint lui aussi beaucoup plus accepté
dans sa classe grâce à son nouvel ami.
Avec les années, il devint de plus en plus populaire et en
parallèle ses notes en classes remontèrent.
Le garçon réussi à entrer dans la classe des doués,
d’obtenir des notes élevées, et de plus tous les élèves
l’apprécier beaucoup.
L’enfant termina ses 12 années de scolarité avec suc-
cès, bien sûr resta en contact avec son ami qui jadis l’a-
vait aidé à ramasser ces livre ce même jour".
L’histoire terminé, il ajouta: "cet enfant qui était tombé,
c'était moi, toute ma vie était un gâchis, je n'avais pas
d’amis, j’avais des mauvaise notes à l’école, mes pa-
rents avaient de gros problèmes d'argent et je ne voyais
vraiment pas comment vers ou aller ma vie, commet je
pourrai continuer à vivre de la sorte, Ce jour-là, le jour où
je suis tombé et cet ami est venu pour m'aider, ce jour-là
je comptais mettre un terme à ma misérable vie,
ce jour-là j'avais décidé de me suicider, je n’arrivai plus
à voir de lumière au bout du tunnel aucune lueur d’es-
poir à l’horizon, et même à ce moment-là où je suis
tombé, je sentais que tout s’effondrait autour de moi.
Mais justement c’est à ce moment précis que vint à moi
ce garçon, il m’a souri et m'a aidé à ramasser mes li-
vres, m'a parlé, m’a considéré, je suis rentré chez moi
et à la dernière minute, j'ai décidé de me donner enco-
re une chance de continuer ma vie, et tout à coup j'ai vu
comment petit à petit tout fonctionné pour moi, je fai-
sais partie de la bande, les notes ont augmenté, ma vie
s’est mit à changer sous mes yeux.
Tout ce que je suis devenu aujourd'hui,
c'est grâce à ce élève, sinon je ne se-
rais surement pas arrivée là où je
suis aujourd'hui sans lui, je ne
serais pas vivant aujour-
d'hui. "
Alors que tout le
monde était sur-
pris, les pa-
rents de cet-
te élève pleu-
raient de bonheur qu'ils
ont un fils qui est un héros
qui a sauvé un enfant du
suicide.
Si ce même élève aurait
choisi de ne pas prêter at-
tention à ce garçon qui à
fait tombé ses livres en
trébuchant sur une pierre
probablement cette histoire
n'aurait pas eu une fin
heureuse.
A travers cette histoire que
vous pourrez voir ce que la puissan-
ce de la parole, la puissance d'un peu d'ai-
de,la puissance d’un sourire.
Vous pouvez sauver une vie, vous pouvez cons-
truire des mondes.
Quelle est l'importance de sourire aux autres, combien
est il important de recevoir tout le monde chaleureuse-
ment.
Il est important de se rappeler que nous avons beau-
coup de pouvoir sur la société, si nos dirigeons ces for-
ces vers les bons endroits, nous pouvons modifier et
créer des mondes ..!
«Que D.ieu nous aide pour l’honneur de son Nom"
Rav Raphael Roubin Chlit’a
Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia
Préparation pour Chabbat
Un des plus importante Mitsvot que la femme a mérité,
c’est l’allumage des bougies de Chabbat et c’est pour
cela qu’elle devra faire très attention de ne pas négliger
cette mitsva et de ne pas allumer les bougies de
Chabbat ou de les allumer après l’entée du Chabbat.
C’est une très grande Ségoula qui nous a été rapporté
des saints livres que au moment de l’allumage les
bougies de Chabbat la femme priera pour ses enfants
qu’ils deviennent des érudits dans la Torah et que ses
filles mériteront un bon Shidou'h avec lequel elles
pourront fonder un foyer cacher; et aussi la femme priera
pour elle-même, elle priera pendant ce moment le plus
possible.
C’est une bonne coutumes que de donner de la Tsédaka
juste avant d’allumer les bougies de Chabbat.
Il est plus convenable de porter ses habits de Chabbat
avant l’allumage des bougies de Chabbat pour recevoir
le Chabbat quand la femme est déjà prête.
Si il ne reste pas assez de temps pour et s’habiller et
allumer les bougies de Chabbat, elle allumera d’abord
les bougies de Chabbat et ira se revêtir des habits de
Chabbat tout de suite après.
D’après la loi Juive une femme doit allumer minimum 1
seule bougie, mais l’habitude est d’allumé 2 bougies:
la première pour la Mitsva de Za’hor - Souviens-toi du
jour du Chabbat, et l’autre pour la Mitsva de Chamor -
Gardes le jour du Chabbat.
Il y a des femmes qui ont l’habitude d’allumer 7 bougies
pour les 7 jours de la semaine, d’autres 10 en rapport
avec les 10 commandements, ou d’autres encore
d’allumer un nombre de bougie égale au nombre des
membres de la maison.
Si une femme a allumer un Chabbat moins de bougies
qu’à son habitude elle ne devra pas s’amender de son
manque car de nos jours l’allumages des lumières
électriques comblera le manque.
L’allumage des bougies de Chabbat avec de l’huile
d’olive est considérée comme un meilleur choix, même
s’il est permis d’allumer avec de l’huile normal s’il n’y a
pas d’huile d’olive, il sera même permis d’utiliser l’huile
qui est resté dans la poele à frire à condition qu’elle soit
propre et limpide.
Le Chabbat il sera interdit d’utiliser l’huile restante de
l’allumage des bougies qui sera considérée comme
mouktsé jusqu’à Samedi soir.
Un bol contenant 2 mèches distinctes l’une de l’autre
seront considéré comme 2 bougies
Il ne faudra pas utilisé des bougies qui valent chère ou
une très grosse quantité de bougies pour ne pas
enfreindre l’interdit de Bal Tach’hite - ne détruis pas,
mais il faudra mettre une quantité d’huile et de bougie
qui suffise pour être allumer juste pendant la nuit de
Page 12 Réfoua Chélèma vé Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida
Peur d’une coupure du courant électrique.
De notre temps, que les bougies de cire allument bien et ont un belle éclairage il sera permis d’allumer directement les bougies avec.
Si maintenant une femme avait l’habitude d’allumer à l’huile et qu’elle veut changer cette habitude pour allumer avec des bougies de cire, si son habitude était car elle pensait qu’il était permis d’allumer que avec de l’huile, il lui sera permis de changé sans faire une annulation de vœux - Atarat Nédarim; mais si elle avait l’habitude d’allumer à l’huile pour des raisons de ’hassidoute elle devra faire une annulation de vœux.
S’il n’y a pas d’huile pour 2 mèches il sera permis d’allumer une mèche et une bougie de cire.
Si une femme avait l’habitude d’allumer 7 bougies et que elle veut diminué elle devra faire une annulation de vœux à moins qu’elle avait dit Bli Nédère la première fois.
Il est bien que une fois par an la femme se fasse une condition que l’allumage des 7 bougies n’est pas un néder et que si elle le désire elle pourra en allumer moins sans devoir faire de Atarat Nédarim.
Si il n’y a pas un Chabbat assez de bougies pour allumer comme elle a l’habitude chaque semaine ou qu’elle est invitée et qu’elle n’a allumé qu’une seul bougie, la femme ne devra ni faire Atarat Nédarim ni s’infligé une punition car c’est un cas isolé.
Une invitée qui à son habitude d’allumé plus que 2 bougies, n’en allumera pas plus que la maitresse de maison.
Si une femme a oublié d’allumé ses bougies de Chabbat elle devra toute sa vie allumé une bougie de plus par Chabbat oubliés mais si elle a laissé les lumières électriques allumées même réglé avec une horloge de Chabbat elle ne devra pas s’imposer cette amende.
Si une femme voulait allumer ses bougies de Chabbat à son habitude mais pour une raison qui ne dépend pas d’elle, par exemple : elle était malade à l’hôpital, elle n’a pas pu les allumées et ou que son mari à allumé a la maison à sa place et ou elle a allumé les lumières électrique elle ne devra allumer de bougie en plus les Chabbat qui suivront.
Il est permit de mettre de l’eau dans le verre d’huile pour soulever les bougies et ou pour la beauté mais il sera interdit de le faire pour éteindre les bougies.
Dans un endroit ou il n’y à ni bougies ni mèches il sera permit d’allumer la lumière électrique et de réciter dessus la bénédiction de l’allumage.
La suite avec l’aide de D.ieu dans notre prochain numéro…
Page 13 Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam
Le Don de l'Histoire
Il était une fois un vieux sage qui, sur le point de mourir, réunit tout le village :
" J'ai servi pour vous d'intermédiaire pour la pluie, pour les récoltes, pour la santé et la fécondité, mais quand je ne serai plus là, vous allez devoir agir par vous-mêmes. Vous connaissez l'endroit de la forêt où j'invoque le D. ieu de la Pluie, du Vent et de la Terre… Tenez-vous en ces lieux et faites de même. Vous savez allumer le feu. Vous savez dire les prières. Faites tout cela et D.ieu viendra".
Après la mort du vieux sage, la première génération suivit ses instructions à la lettre, et D.ieu vint à chaque fois.
A la deuxième génération, toutefois, nul ne se souvenait de la manière dont le vieux sage avait appris à allumer
le feu, mais les gens se tenaient à l'endroit dit dans la forêt et récitaient les prières.
Et D. ieu venait.
A la troisième génération, il n'y avait plus personne pour se remémorer la façon d'allumer le feu, ni le lieu où se rendre dans la forêt, et l'on avait oublié jusqu'aux priè-res. Mais il y avait quelqu'un qui se souvenait de l'histoi-re et la racontait à voix haute.
Et D. ieu venait toujours.
Tant qu'il resta au moins une âme pour raconter l'histoi-re, D.ieu viendra, fera tomber la pluie et protègera le village.
Et aujourd'hui encore, l'histoire se transmet :
Chaque femme Juive allume le vendredi avant Chabbat ses bougies - le feu et récite les prière et D.ieu vient donne l’abondance -fait tomber la pluie et sauve les juifs de tous les malheurs -protège le village.
Toute resplendissante est une fille de roi
dans son intérieur
Voici ce que dit le livre Ma’alat HaMidot : Les fem-
mes doivent se conduire avec beaucoup de discré-
tion, ainsi qu’il est dit : « Toute resplendissante est
une fille de roi dans son intérieur, elle est vêtue d’un
tissu d’or ». Nos Sages ont dit dans le Yérouchalmi
(Chabbat, Perek Bema Icha) que la femme ne doit
pas sortir parée un jour de semaine dans des lieux
publics, parce qu’on la regarde, et que c’est une
grande honte pour elle qu’on la regarde. Les bijoux
n’ont été donnés à la femme que pour qu’elle se pa-
re à l’intérieur de sa mai- son de-
vant son mari, afin de lui plai-
re. C’est pour- quoi
elle doit rester
chez elle dans
ses atours et
non se
prome-
ner
par- tout,
pour ne met-
tre en dan- ger ni elle-
même ni les autres. C’est ce qui s’est passé avec
Dina la fille de Yaacov, qui parce qu’elle n’est pas
restée discrètement chez elle s’est attiré un mal-
heur. Le roi David a dit : « Ta femme est comme une
vigne féconde dans l’intérieur de ta maison », car
toute la louange de la femme est qu’elle reste à l’in-
térieur de la maison et ne se montre pas en public.
Page 14 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
La vigilance sur les lieux de travail
Il faut savoir que dans de nombreux lieux de travail,
il se trouve que des hommes et des femmes travail-
lent ensemble. Cette situation risque de provoquer
de graves écueils à cause de la proximité continuel-
le entre les travailleurs et les travailleuses. C’est
pourquoi a priori, même si la femme est obligée de
sortir de chez elle pour
travailler, elle
doit choi-
sir un
lieu de
tra-
vail
où il n’y
ait pas de mixité. Si elle n’en a
pas trouvé et qu’elle est obligée de travailler
dans un endroit mixte, qu’elle demande à un Rav
connu si ce lieu de travail convient, si d’après les
conditions il est permis d’y travailler. Elle ne doit
prendre aucune décision en la matière de sa propre
initiative sans avoir obtenu l’avis d’un Rav compé-
tent. Et de toutes façons, partout où la femme se
trouve, elle doit faire très attention à observer les
règles de la pudeur et à s’éloigner de toute chose
laide.
Page 15 Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith
Les règles de la pudeur dans les lieux
de travail
Des employés hommes et femmes qui travaillent
ensemble ne doivent pas parler de sujets qui n’ont
pas un rapport direct avec leur travail, par exemple
les nouvelles politiques ou autres, et ne doivent mê-
me pas
essayer
de ra-
mener
un des autres em-
ployés au judaïsme.
Toute parole nécessaire au tra-
vail doit être prononcée avec retenue, sans
aucun signe de rapprochement ni de relation per-
sonnelle, et on ne doit pas mêler à la conversation
des plaisanteries ni des paroles légères. On ne s’a-
dressera pas l’un à l’autre par le prénom ou par un
surnom, mais uniquement par le nom de famille.
Quand le directeur veut féliciter une employée sur
son dévouement, il a le droit de lui dire qu’elle a bien
agi, mais il est absolument interdit de lui donner des
qualificatifs personnels, et à plus forte raison de la
flatter, ce qui serait une faute grave !
Comment a-t-on un fils comme Rabbi
‘Haïm de Volojine ?
L’auteur de Cha’agat Aryé (cris du lion) avait l’habi-
tude d’étudier chez Rabbi Yitz’hak de Volojine, par-
ce qu’il possédait la totalité du Talmud et d’autres
livres, ce qui était rare à l’époque. Un jour, au mo-
ment où le Cha’agat Aryé étudiait, la maîtresse de
maison sentit qu’elle allait donner naissance. Sa-
chant que le Cha’agat Aryé étudiait, elle ne voulut
pas le déranger, et se maîtrisa pendant tout le
temps où elle eut des contractions, pour ne faire sor-
tir aucun cri de sa bouche. Après la naissance,
quand le Cha’agat Aryé appris son héroïsme, il s’é-
merveilla de son immense dévouement pour la To-
rah, et bénit
son mari Rav Yitz- ’hak
qu’il
mérite des
fils tal-
midei
‘hakhamim et grands en Israël. Naturellement, sa
bénédiction porta ses fruits, et tous leurs fils furent
de très grands talmidei ‘hakhamim. Deux d’entre eux
sont nos maîtres Rabbi ‘Haïm et Rabbi Zalman de
Volojine, parmi les plus grands disciples du Gra.
(Lichkheno Tidrechou)
Page 16 Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel
Le Secret de la colombe
A l’image de la colombe, Caïn et Abel sont nés avec une
sœur jumelle, leur future femme, la seule et unique qui
leur convenait totalement (Midrach Rabba, Beréchit
22b). Adam et Eve, quand à eux, étaient de vrais ju-
meaux siamois car « mâle et femelle ils furent créés à la
fois » (Genèse 1,27).
Nous voyons qu’au début de l’humanité, il était nécessai-
re, pour que le couple vive dans une harmonie parfaite,
qu’il provienne d’une origine commune.
Après avoir découvert le secret de la colombe, nous pou-
vons alors proclamer sincèrement :
Mon mari est mon jumeau très cher. Et ensemble nous
formons une « seul chair » !
Dans le Talmud, il est écrit : « Qui voit en rêve un coq
peut espérer la naissance d’un garçon ; qui voit en rêve
une poule peut s’attendre à un beau jardin -ou
alors : à un beth Midrach », selon une seconde
interprétation de Rachi ( Berakhot 57a).
Le COQ est le symbole du mari dans toute
sa gloire, la tête
auréolée d’une
couronne flam-
boyante, et fier
de régner sur
son petit domai-
ne. Qui voit en rêve
un coq, sera
assuré d’une
descendance
digne et méritante.
La poule représente la femme
vertueuse qui sait rester à sa
place car elle comprend qu’elle
est une poule … et non un coq.
Chacun respectant les prérogatives de l’autre, le couple
est promis à un bonheur matériel, représenté par le beau
jardin, et à un bonheur spirituel d’une existence de To-
rah, suggéré par le beth Midrach.
Dans la littérature talmudique, le coq illustre le comporte-
ment de mari attentionné. A ce sujet, Rabbi Yo’hanan
nous enseigne : « Si nous n’avions pas reçu la Torah,
nous aurions pu apprendre les règles de l’intimité conju-
gale du coq. Ce dernier dit à la poule : « Je t’achèterai
un manteau long jusqu’aux pieds » et il appuie ses paro-
les en agitant les ailes jusqu’à terre. Mais ensuite, il lui
déclare : « Que ma CRÊTE disparaisse si je ne te l’offre
pas alors que j’en ai les moyens » » (Erouvim 100b).
A travers ce texte, nous constatons combien sa CRÊTE
est pour lui un objet précieux, un garant de la véracité de
ses paroles et un témoin digne de sa bonne foi.
Nous retrouvons dans une autre Guémara (Chabbat
110b) une indication très intéressante concernant la
CRÊTE du coq.
Rabbi Yo’hanan affirme : « Qui veut stériliser son coq,
lui coupera la CRÊTE et automatiquement le coq ne
pourra plus procréer ».
Et Rav Achi d’expliquer : la CRÊTE est la fierté, l’orgueil
du coq, son kavod qui le soutient et lui donne la force
de vivre. Quand elle est coupée, son monde s’écroule, il
prend le deuil de sa couronne et s’enfonce dans le dé-
sespoir et la dépression.
Mesdames ! Votre mari a lui aussi une CRÊTE… invisi-
ble. Il se doit d’être le roi dans son foyer. Il aspire pro-
fondément à l’estime et au respect de sa femme.
Quand il se sent rejeté, méprisé ou même mis à égalité,
il n’a plus de goût de vivre et il peut devenir hargneux,
querelleur et méchant.
Le secret de la CRÊTE, c’est le KAVOD !
Alerte ! Ne coupez pas la CRÊTE de votre mari, ne pro-
voquez pas un incendie dévastateur, mais au contraire
valorisez sa couronne !
Nous recherchons tous le secret du bonheur
conjugal. Quoi de plus naturel que de nous
tourner vers nos Sages :
Le Rambam (Hilkhot
Ichout 15,20) écrit : « Il
a été ordonné à la fem-
me d’honorer son mari
plus que nécessaire
… Il sera à ses yeux
comme un prince ou
un roi. Elle devra se
conformer à ses désirs et
bannir tout ce qu’il n’aime
point. Telle est la voie des
fils et des filles d’Israël, saints et purs, et c ‘est ainsi
qu’ils atteindront la félicité dans leur foyer ».
Avant d’analyser ce texte important, imaginons la réac-
tion de certaines femmes :
-Et lui? Ne doit-il pas m’honorer comme une reine? Et
d’abord, mon mari est fort éloigné de ressembler à un
roi. Il est avare, coléreux, désordonné, jette ses chaus-
settes dans le salon … et j’en passe ! De plus, si je
commence à l’honorer, il va prendre des airs de gran-
deur, me rapetisser, me piétiner. Au contraire, je dois
être ferme et fière et surtout ne jamais m’abaisser. Je
ne veux pas lui donner de mauvaises habitudes afin
qu’il ne puisse pas profiter de certaines situations.
La suite dans notre prochain numéro b’’h
R. Amar
Le 17 Tamouz Lois et Coutumes
Le jeûne du 17 Tamouz, connu comme Chiva Assar
beTamouz est le début de la période des Trois Se-
maines de deuil pour la destruction de Jérusalem et
des deux Saints Temples.
Ce jeûne commémore en fait cinq événements tragi-
ques survenus à cette date :
1. Moïse brisa les premières Tables de la Loi lorsqu’il
vit le peuple juif adorer le Veau d'Or.
2. Au cours du siège de Jérusalem par les Babylo-
niens, le sacrifice quotidien fut interrompu par man-
que de bétail.
3. Apostomos brûla un rouleau de la Torah.
4. Une idole fut installée dans le saint Temple.
5. Une première brèche fut percée ce jour-là dans les
murailles de la ville sainte par les Romains en l’an
69 de l’ère commune, après un long siège. (Trois
semaines plus tard, après que les Juifs se soient
vaillamment défendus, les Romains détruisirent le
second Saint Temple, le jour du 9 Av.) D’après le
Talmud de Jérusalem, c’est également en ce jour
que les Babyloniens percèrent la muraille de Jérusa-
lem lorsqu’ils vinrent détruire le premier Temple.
Concrètement :
Un jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu
Page 18 Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora
est accessible, attendant notre repentir
Il est permis de se lever avant le début du jeûne pour
manger quelque chose, à condition d’avoir eu l’in-
tention de le faire avant d’aller dormir.
Au cours de la prière du matin, nous récitons les
prières spéciales de seli’hot relatives à ce jour, figu-
rant à la fin du recueil de prières. Le “long Avinou
Malkeinou” est récité lors de l’office du matin et de
celui de l’après-midi. La Torah est lue lors de l’office
du matin et de celui de l’après-midi. La lecture – qui
est la même pour ces deux offices – est Exode 32,11-
14 et 34,1-10, et évoque comment, après l’incident du
Veau d’Or, Moïse a intercédé auprès de D.ieu en fa-
veur des Israélites jusqu’à obtenir Son pardon pour
eux.
Dans le rite ‘hassidique et le rite ashkénaze, après la
lecture de l’après-midi, la Haftarah des jours de jeû-
ne est lue (Isaïe 55,6 à 58,8).
Au cours de la Amidah de l’après-midi, tous ceux qui
jeûnent ajoutent un petit passage, aneinou, dans la
bénédiction Chéma koleinou.
Si le 17 Tamouz tombe un Chabbat, le jeûne est re-
poussé au dimanche.
S’abstenir de manger et de boire est l’aspect superfi-
ciel d’un jour de jeûne. À un degré plus profond, un
jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu
est accessible, attendant notre repentir.
jeûne, tout ce dont ils ont besoin.
Une femme enceinte et une femme qui allaite sont tota-
lement exemptes de jeûner le 17 Tamouz, ainsi que pour
le jeûne de Guédalia et pour le 10 Tévett (pour ce qui est
du 9 Av, le Din sera expliqué en son temps, avec l’aide
de D.). Même si elles désirent s’imposer de jeûner, il faut
les en empêcher.
La définition d’une femme enceinte concernant ce point
correspond à 3 mois de grossesse. À partir de 3 mois de
grossesse, la femme est exempte de tous ces jeûnes.
Cepen- dant, si elle souffre
de douleurs ou
de vo-
missements,
elle est exemp-
tée de jeûner, même s’il ne
s’est pas écoulé 3 mois de grossesse, particulièrement,
si les 40 premiers jours de grossesse sont passés.
La définition d’une femme qui allaite concernant ce point,
correspond aux 24 mois qui suivent la naissance, et se-
lon l’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF
Chlita, même si la femme n’allaite plus l’enfant, mais se
sent encore très faible, elle est exempte de ces jeûnes.
Cependant, si elle se sent bien physiquement et ne res-
sent aucune faiblesse particulière, il est souhaitable
qu’elle jeûne, dans la mesure où, bien évidemment, elle
n’allaite plus son enfant. C’est ainsi que tranche égale-
ment le Gaon Rabbi Meïr MAZOUZ Chlita, Rosh Yechiva
de KISSE RA’HAMIM à Bné Brak – Israël.
Nos Sages ont enseigné : “Toute génération au sein de
laquelle le Temple n’a pas été reconstruit, c’est comme
si le Temple avait été détruit en son temps.” Un jour de
jeûne n’est pas seulement un jour triste, c’est un jour
lors duquel nous sommes investis du pouvoir de réparer
la cause de cette destruction, afin que notre exil s’achè-
ve et que nous entrions dans l’ère messianique, puisse-
t-elle advenir très prochainement.
Tout le monde a le devoir de jeûner le 17 Tamouz.
L’obligation de jeûner commence dès l'aube et s’achève
avec la sortie des étoiles (la nuit). Bien que le jeûne ne
débute qu’à l’aube, si quelqu’un se réveille en pleine
nuit, il lui est interdit de consommer quoi que ce soit, si
il n’a pas émis la condition verbale avant d’aller dormir
qu’il va se coucher dans l’intention de se lever avant le
début du jeûne pour s’alimenter.
Les en-
fants âgés de
moins de 13 ans pour un
garçon, et de moins de 12 ans pour une fille sont totale-
ment exempts de ces jours de jeûne. Il n’est pas non
plus nécessaire de les faire jeûner quelques heures.
Même s’ils possèdent des capacités intellectuelles suffi-
santes pour prendre conscience de la destruction de
Jérusalem, tant qu’ils ne sont pas arrivés en âge des
Mitsvot (13 ans pour un garçon et 12 ans pour une fille),
ils sont totalement exempts de ces jeûnes. Même s’ils
veulent s’imposer la H’oumra (la rigueur) de jeûner, il
faut les en empêcher.
Certains ont l’habitude de ne donner aux enfants pen-
dant les jours de jeûne, uniquement du pain et de l’eau,
dès qu’ils sont en âge de comprendre la destruction de
Jérusalem. Telle est la tradition dans certaines commu-
nautés Achkénazes. Mais cette tradition n’existe pas
dans les communautés Séfarades et du moyen orient,
comme l’atteste notre maître le H’YDA, que la tradition
chez les Séfarades est de donner à manger aux enfants
en dessous de l’âge des Mitsvot, pendant les jours de
Page 19 Ilouye Nishmat Israel ben Sara
Lois et coutumes relatives à Ben Hametsarim
(la période entre le 17 Tamouz et le 9 Av)
Les jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av se nomment les jours de « Ben Hametsarim », en correspondance au verset de Eih’a (chap.1 verset 3) « Tous ses poursui-vants l’ont atteinte (Jérusalem) dans la détresse… ».
Or, nos H’ah’amim enseignent qu’il s’agit là des jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av, pendant lesquels les en-nemis ont pénétrés notre sainte et glorieuse ville de Jé-rusalem, et ont réalisé les pires destructions au sein d’I-sraël, jusqu’à la date du 9 Av où ils détruirent le Beit Ha-mikdash (le Temple de Jérusalem).
Puisque ces jours sont des jours de deuil pour le peuple d’Israël, nous respectons différentes coutumes de deuil durant cette période.
Les gens d’un haut niveau de piété, ainsi que les person-nes très scrupuleuses du moindre de leurs actes, ont pour tradition de dire le « Tikoun H’atsot » (lamentations sur la destruction du Beit Hamikdash et l’exile, que nous disons chaque nuit à la moitié de la nuit) après la moitié de la journée durant la période de Ben Hametsarim.
Ils ne disent – à ce moment là – uniquement le « Tikoun Rah’el » (2ème partie du Tikoun H’atsot) qui contient des versets de pleurs et de peine sur la perte du Beit Hamik-dash.
Cette tradition est très ancienne, puisqu’elle est déjà rap-portée par notre maître le HYDA dans son livre Moré Beetsba’, et il écrit même que telle est la coutume en Erets Israël, selon les enseignements de notre maître le ARI zal. C’est aussi ce qu’il écrit dans un autre de ces livres, le Shou’t Yossef Omets. Il écrit que nous avons l’usage de dire le Tikoun Rah’el car il est basé sur des versets de pleurs et d’oraisons funèbres sur la perte du Beit Hamikdash.
Il cite encore d’autres enseignements de notre maître le ARI zal qui écrit aussi qu’il est un très bon usage pour toute personne possédant une conscience religieuse, de s’assoire à la façon des endeuillés après la moitié de la journée chaque jour de la période de Ben Hametsarim, et de pleurer véritablement la perte du Beit Hamikdash. Fin de citation.
Il est certain que le fait de dire le Tikoun H’atsot, ne peut que stimuler chacun à s’affliger sur la perte du Beit Ha-mikdash, ainsi que pour tous les malheurs qui se sont abattus sur nous comme sur nos ancêtres durant cet exile amère.
Tel est l’usage de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita, de stimuler le public à dire le Tikoun H’atsot au moment précis de la moitié de la journée, pendant la période de Ben Hametsarim. (Le Tikoun Rah’el est impri-mé dans les livres de prières).
Page 20 Brioute et Atsla'ha et Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith
C’est ainsi qu’ils agissaient à la Yeshiva de Porat Yos-sef à Jérusalem.
Certains ont aussi la tradition de dire le Tikoun H’atsot
tout au long de l’année, à la moitié de la nuit, et ses
gens méritent la Bénédiction.
Ecouter de la musique
Depuis la destruction du Temple, il est interdit d’écouter de la musique produite par des instruments de musique (orchestre), lorsque c’est en dehors du cadre d’une Mitsva (mariage, Bar Mitsva, Brit Mila, …).
Si la musique accompagne des chants sacrés à la gloi-re d’Hashem, on peut autoriser, même accompagnés d’instruments de musique.
Si la musique est reproduite par une radio ou autre ap-pareil similaire, ceux qui se l’autorisent même en de-hors du cadre d’une Mitsva – ont sur quoi s’appuyer selon la Hala’ha.
Cependant, même si on s’autorise à écouter de la musique tout le reste de l’année, durant Ben Hametsarim (entre le 17 Ta-mouz et le 9 Av), il faut s’en abstenir – même au moyen d’une radio ou autre appareil.
Cependant, s’il s’agit d’une réjouis- sance de Mitsva – comme le repas d’une Mila ou d’une Bar Mitsva (à la condition que le repas se déroule à la véritable date à laquelle l‘enfant devient Bar Mits-va), – il est tout à fait permis de jouer de la musique mê-me pendant cette pério-de, même après Rosh ‘Hodesh Av.
S’il s’agit d’un mariage, cette autorisa-tion est vala- ble pour les Sefara- dim jus-
qu’à Rosh ‘Hodesh Av
(exclu), puisque les Sefaradim n’arrêtent la célébration des ma-
riages qu’à partir de Rosh ‘Hodesh Av,
comme nous allons l’expliquer dans la suite de nos propos.
Malgré tout, les Ash-kenazim n’ont pas l’usa-
ge de faire jouer de la musique même pour le repas d’une réjouissance de Mitsva lors-qu’elle tombe pendant cette période.
Page 21 Briout et Atslah’a pour Moché ben Marie Ida
Mariages
La tradition Sefarade autorise la célébration des maria-ges jusqu’à Rosh ‘Hodesh AV, alors que la tradition Ashkenaze l’interdit dès le 17 Tamouz.
Il est regrettable que l’on impose – depuis de nombreu-ses années - à toute une communauté (en France, ma-joritairement Séfarade !) des usages qui ne sont pas les nôtres !!
Tout le monde sait les complications techniques qu’im-pliquent l’organisation d’un mariage, et il serait plus in-telligent (et plus juste !) de laisser les gens se confor-mer à ce qui est explicitement écrit dans le Shoul’han ‘Arou’h !
Selon l’opinion de MARAN l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h (O.H 551-2), la célébration des mariage se poursuit mê-me après le jeûne du 17 Tamouz, et ne doit s’arrêter qu’à partir de Rosh ‘Hodesh AV.
Danses pendant Ben Ha-Metsarim
Il est formellement interdit d’organiser des danses du-rant la période de Ben Hametsarim (excepté s’il s’agit dune réjouissance de Mitsva, comme nous l’avons ex-pliqué plus haut), et il n’y a aucune différence sur ce point entre les Sefaradim et les Ashkenazim
Ceci est valable même lorsque les danses se déroulent selon les exigences de la Hala’ha, et selon les usages
de la pudeur propres au peuple d’Israël, les hommes à part et les femmes à part, séparés par une parois de sorte que les uns ne voient pas les autres.
Mais des danses mixtes, auxquelles participent des hommes et des femmes ensemble, sont formellement et totalement interdites durant toute l’année, et repré-sentent une grave transgression de la Torah.
Le prétexte avancé par certains, selon lequel les jeunes hommes et les jeunes filles en arriveraient grâce à cela à se connaître et à se marier, ceci n’est que le conseil du Yetser Hara’ (le mauvais penchant), car Hashem n’est pas à court de moyens pour unir des êtres entre eux.
Shehe’heyanou
Il est bon d’avoir la vigilance de ne pas réciter la Be-ra’ha de Shehe’heyanou sur un fruit nouveau ou sur un vêtement nouveau, pendant la période de Ben Hamet-sarim, depuis le soir du 17 Tamouz jusqu’à après le 9 Av.
Pendant les Shabbatot de Ben Hametsarim, il est per-mis d’inaugurer un fruit nouveau ainsi qu’un vêtement nouveau, en récitant la Bera’ha de Shehe’heyanou.
Après Rosh ‘Hodesh Av, il est convenable de ne pas inaugurer de nouveaux vêtements et de les laisser pour après le 9 Av. Par contre, il est toujours permis d’inau-gurer un fruit nouveau, pendant Shabbat, même après Rosh ‘Hodesh Av.
Un bon ami
Na'hman désirait depuis longtemps avoir un bon ami
avec lequel il pourrait servir Hachem. Il pensait au
plaisir qu'il aurait à étudier et à prier avec un tel ami.
Également, un bon ami pourrait l'aider à faire de
nombreuses mitsvot comme – par exemple – aider
les personnes pauvres.
Un certain jour, Na'hman vit un petit garçon qui avait
l'air joyeux. Il le salua d'une façon agréable :
“Chalom ! Je m'appelle Na'hman. Comment
t'appelles-tu ?” “Yits'haq,” répondit le petit garçon. “Voudrais-tu être mon ami ?” de-
manda Na'hman. “Bien sûr !” dit Yits'haq. “J'adore jouer dans la boue et sauter
dans les flaques d'eau avec mes amis.”
Ceci n'était certainement pas le style d'ami que Na'hman recherchait. En faisant
attention à ne pas vexer Yits'haq, Na'hman lui répondit : “Peut-être nous verrons-
nous plus tard…” Na'hman continua à chercher son ami.
Au bout de la rue, Na'hman vit un garçon qui semblait avoir son âge. Il lui sourit et
lui dit : “Chalom ! Je m'appelle
Na'hman. Comment t'appelles-
tu ?” “Je m'appelle Yossef,”
répondit le garçon. “Fantastique !”
s'exclama Na'hman. “Yossef est un
nom merveilleux ; il s'agit du nom
d'un grand Tsadiq. Accepterais-tu
de devenir mon ami ?” “Bien sûr,”
répondit immédiatement Yossef.
“J'adore me moquer des autres
enfants et embêter les adultes. Tu
pourras m'aider et nous passerons
ensemble d'excellents moments !”
Na'hman ne pouvait pas être ami
avec un garçon de la sorte. Il
passa également son chemin et
continua à chercher celui qui
deviendrait en fin de compte son
véritable ami. Après un certain temps, il aperçut au loin un petit garçon calme qui
ne sembler embêter personne. Na'hman espéra que cette fois-ci, il avait trouvé son
ami.
À suivre b’’h...
Le Petit Na’hman
Page 22
par: le Rav Shalom Arush
Il faut savoir que la prière est une condition nécessaire à
la paix domestique. L'homme ne peut jouir de la paix
domestique sans prier ! Et, sans la prière, l'homme ne
peut profiter d'aucun conseil ou stratagème. Même s'il
étudie tous les livres du monde qui traitent de la paix
domestique, qu'il suive les meilleurs avis à ce sujet, et
qu'il se comporte comme un mari modèle avec les meil-
leures vertus, il n'aura pas la paix chez lui sans la prière.
Cela est vrai pour plusieurs raisons :
La paix domestique est surnaturelle, ainsi que nos
Sages de mémoire bénie l'enseignent : “Trouver son
conjoint est plus difficile que la séparation de la Mer
rouge.”
C'est-à-dire que trouver un conjoint est un miracle, au
même titre que la séparation
des eaux de la mer et leur
conversion en un terrain sec.
C'est que les membres du cou-
ple s'opposent totalement l'un
à l'autre. Et lier ces deux enti-
tés contraires en une union
authentique et permanente
requiert un miracle qui nécessi-
te beaucoup de prières, com-
me il est écrit (Liqouté Moha-
ran 7) : “La prière dépasse la
nature qui est déterminante,
tandis que la prière change la
nature.”
Il est rapporté (Sefer ha Midot)
que par le biais de la prière
pour son prochain, on attire
son amour. Le mari priera donc
pour sa femme et ainsi sa fem-
me l'aimera. De même, la fem-
me qui prie pour son mari attire
son amour. Il est écrit dans les
"Entretiens de Rabbi
Na'hman" (263) : “Il très fré-
quent que naisse la discorde
chez un nouveau couple et
qu'ils se séparent pour un cer-
tain temps, et quelquefois défi-
nitivement, que D.ieu nous en
préserve.
Rabbi Na'hman a dit que les forces du mal prennent plai-
sir à ruiner la paix des jeunes mariés afin qu'ils soient
pris dans leurs filets, que D.ieu nous en préserve, car
elles les guettent pour les prendre au piège.”
Nous comprenons par là que le mauvais penchant inves-
tit toutes ses forces pour s'attaquer à la paix domestique
et nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : “Si le
Saint béni soit-Il ne venait pas à son aide, l'homme ne
pourrait se défaire du mauvais penchant”. Cela signifie
qu'il est impossible de le dominer sans l'aide du Saint
béni soit-Il, en particulier dans le domaine de la paix do-
Page 24 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
mestique, là où il est particulièrement agressif. L'hom-
me doit beaucoup supplier et demander à Hachem qu'Il
vienne en aide pour dominer le mauvais penchant qui
veut nuire à la paix domesti-
que. Il est écrit dans la To-
ra : “Sache donc aujour-
d'hui, et porte-le dans ton
coeur.” De là, nous appre-
nons que tant que l'homme
n'intériorise pas un concept
dans son coeur, il n'a rien
fait, car il ne suffit pas d'étu-
dier ou de savoir quelque
chose intellectuellement
pour l'accomplir, mais il doit
le ressentir dans son coeur.
En effet, les vertus résident
dans le coeur et les gens se
conduisent selon les senti-
ments du coeur, non selon
la connaissance intellectuel-
le. Or, imprégner la
connaissance dans le coeur
est essentiellement le travail
de la prière, de nombreuses
prières. Car le coeur, c'est
la prière et tout ce qui se
rapporte au coeur est lié à
la prière, comme nos Sages
de mémoire bénie nous l'en-
seignent : “Quel est le tra-
vail du coeur ? C'est la priè-
re.” Même si l'homme a étu-
dié tous les concepts de la paix domestique, il doit les
faire pénétrer dans son coeur par la prière.
Ceci est vrai en particulier pour les conseils sur la paix
domestique, que l'homme ne suit qu'avec difficulté com-
me nous l'avons expliqué au paragraphe précédent, et
surtout pour la critique ; car le mari tend à critiquer sa
femme. À ce propos, il faut beaucoup prier afin de ne
jamais critiquer sa femme. Car même si le mari a enten-
du des milliers de cours sur la paix domestique, ils ne
servent à rien s'il ne consacre pas un certain temps
pour s'isoler et prier : “Maître du monde, aides - moi à
ne plus jamais critiquer ma femme.”
par: le Rav Shalom Arush
Comme le verset dit : “Sache donc aujourd'hui, et porte-
le dans ton coeur.” Il est certain que le savoir (“Sache”)
est nécessaire, car si l'homme n'étudie pas, il ignore sur
quoi prier. Mais après avoir écouté un cours, il a compris
qu'il est interdit de critiquer sa femme, qu'il doit l'honorer,
et ainsi de suite ; il connaît le concept, mais ce dernier
n'est pas encore entré dans son coeur et pour qu'il y pé-
nètre, il doit prier, car la prière est nécessaire pour ani-
mer le concept.
Rabbi Na'hman de Breslev nous a enseigné qu'il est né-
cessaire de prier pour tout, même sur le bouton qui man-
que à une chemise. L'homme doit prier pour chaque
chose, grande ou petite, et c'est seulement ensuite qu'il
agira. S'il ne prie pas, il tombe dans l'hérésie de “Ma
puissance et ma force” et pense que le résultat ne dé-
pend que de lui, sa force, sa sagesse, son talent, etc.
Sans la prière, l'homme est un orgueilleux qui dit : “Je
sais comment me conduire, comment parler, comment
apaiser, comment persuader.” Voilà déjà une raison suf-
fisante pour tomber, comme le sage roi Shlomo le dit :
“L'orgueil précède la ruine, l'arrogance est le signe avant
-coureur de la chute.” L'homme doit donc multiplier ses
prières sur chaque chose et demander à Hachem qu'il
l'aide à se conduire comme il convient, parler comme il
le faut et réussir.
Un homme qui ne prie pas vit pratiquement sans D.ieu.
Celui qui fait la moindre chose sans prier pour sa réussi-
te, annonce qu'il n'a pas besoin du Saint béni soit-Il, que
D.ieu nous en préserve, car peut-on réussir sans Ha-
chem ? Par conséquent, il doit prier pour chaque chose
qu'il réalise, la plus petite qui soit, et à plus forte raison
pour une chose plus importante, comme la paix domesti-
que.
Page 25 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
Par exemple, en étudiant ce livre, il doit résumer cha-
que chapitre afin d'en extraire l'idée d'une façon claire,
et savoir quelle est la voie de la vérité. Ensuite, il devra
prier et supplier Hachem pour mériter d'accomplir ce
qu'il a appris et qu'Il l'aide à réussir.
La fille du Ba'al Chem Tov déclara dans la prière de la
sortie du Chabbat débutant par ces mots “Maître du
monde” (“Ribon Ha-Olamim”) qu'il faut répéter l'expres-
sion “les portes de l'Aide divine” (Cha'aré Si'ata De-
Chmaya) à plusieurs reprises, car c'est la chose dont
nous avons le plus besoin.
Grâce à D.ieu j'ai mérité de voir des couples dont seule-
ment un des conjoints s'éveillait au repentir et je leur ai
conseillé de consacrer dix minutes d'isolement par jour,
afin que l'autre se repente ; et après une certaine pério-
de, tous revinrent m'annoncer que grâce à D.ieu le
conjoint était revenu au judaïsme.
Voilà donc la règle : il faut d'abord protéger la paix do-
mestique et ne pas répudier la Présence divine de la
maison, mais seulement augmenter la joie et l'amour et
consacrer dix minutes de prières chaque jour pour l'autre :
cela s'appelle aimer son conjoint.
Tout le sujet de la paix domestique tourne autour de la
prière. Toute étude est stérile et inaccomplie si on ne prie
pas pour elle, car c'est en exprimant verbalement ce qu'on
désire qu'on actualise le potentiel. C'est cela la prière. Car,
lorsque l'homme désir quelque chose, il prie pour concréti-
ser son désir et actualise ainsi le potentiel. Sans la prière,
même en le voulant, la chose reste au stade du potentiel. Il
faut donc prier beaucoup pour la paix domestique, prendre
le livre, les CD, les étudier, les écouter de nouveau et prier
sur ce qu'on a étudié. Il est certain que celui qui agit ainsi
méritera de jouir de la paix domestique et de tous les sa-
luts.
L’un des fondements les plus importants afin que les
parents ne fassent pas d’erreur dans l’éducation des
enfants est de savoir que les enfants sont des enfants ! Il
faut les élever et les faire devenir des adultes tout dou-
cement et avec énormément de patience.
Pour que les parents puissent acquérir la patience né-
cessaire avec leurs enfants, ils doivent toujours se rap-
peler d’une chose : ce sont des enfants ! Ils doivent se
rappeler qu’eux aussi ont été des enfants et qu’ils ont fait
exactement les mêmes bêtises, et qu’ils dont cela sans
penser une seule seconde que ce soit quelque chose de
mal.
Malheureusement, il existe de pauvres parents qui sont
fatigués de leur vie amère et qui voient leurs enfants
d’un point de vue négatif : ils prennent les choses per-
sonnellement, ils les jugent difficilement, et ils oublient
tout simplement qu’eux aussi étaient des enfants par le
passé. Cela les conduit à s’acharner sur les enfants, à
les tourmenter et se mettre en colère contre eux et peut
même les conduire à les haïr. Et cela est une chose que
la sagesse ne peut supporter : que les parents puissent
arriver à haïr leurs enfants. Un homme qui hait ses pro-
pres enfants, c’est comme s’il se hait lui-même.
Il y a certains parents qui font des remarques à leurs
enfants de façon méprisante comme par exemple : «
Vas dormir ! Vas - t’en d’ici ! Allez, bouge ! Ne fais pas
de bruit ! Allez, lève-toi ! Quoi, tu ne t’es pas encore le-
vé ? » En d’autres termes, les parents pensent qu’ils
sont des officiers de l’armée et que l’enfant va bondir et
lui répondre : « Oui, mon com-
Page 26 Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith
mandant ! »
Des parents qui agissent ainsi, doivent d’abord se re-
garder eux-mêmes : ils ont aussi un mauvais penchant
qui fait en sorte qu’ils se lèvent tard ! A eux, il leur est
permis de se lever tard et de faire ce que bon leur sem-
ble ? Leurs envies à eux sont permises ? Si le parent
fait preuve d’honnêteté et de bon sens il s’apercevra
vite que les remarques qu’il fait à ses enfants sont le
reflet des mêmes points où lui aussi doit travailler. Et
même s’il n’est pas concerné par la chose dont il fait la
remarque, il faut qu’il se souvienne de comment il était
dans sa jeunesse, et combien de temps cela lui a pris
avant qu’il ne se remette en question et répare certai-
nes erreurs. Il faut bien comprendre que ce n’est pas
logique d’exiger des enfants de se conduire comme des
hommes qui ont réparé leurs erreurs et qui soit même
plus élevés que lui…
Autrefois, j’étais un enfant :
C’est pour cela que des parents qui veulent réussir
l’éducation de leurs enfants, doivent toujours
se rappeler qu’eux aussi sont passés par
là, qu’eux aussi ont été de petits enfants
qui n’écoutaient pas leurs parents, et
que de nombreuses fois ils ont fait
des choses que les parents ne
voulaient pas qu’ils fassent. Il
est évident que ce n’était pas
pour les mettre en colère ou
pour faire du mal qu’ils agis-
saient ainsi, mais cela les
amusait et les rendait
joyeux, tout simplement. De
la même façon que cela
s’est passé lorsqu’ils étaient
jeunes, cela se passe exac-
tement pareil avec leurs en-
fants. Ils ne veulent en aucun
cas faire du mal ou énerver
quelqu’un, et ne font pas cela
avec de mauvaises intentions,
mais seulement, ils vivent dans leur
monde et cela les rend joyeux. Les
parents eux sont enfoncés dans leurs
problèmes et veulent absolument que leurs
par: le Rav Shalom Arush
Page 27 Dediez ce cours à la personne de votre choix
enfants les comprennent. Ils veulent tout simplement
que leurs enfants ne soient pas des enfants, mis les
enfants sont incapables de ne pas être des enfants !
Il ne faut évidemment pas prendre tout ce qui est dit ici
personnellement, mais il faut juste comprendre que
c’est cela le monde des enfants : ils doivent courir, sau-
ter, s’exciter, être joyeux, danser, chanter. Il faut leur
donner la possibilité de faire sortir cette énergie qui est
en eux.
Toutes les difficultés que peuvent éprouver les parents
viennent du fait qu’ils veulent sortir leurs enfants de leur
monde et qu’ils entrent dans le leur. Un enfant ne nait
pas adulte. Un enfant nait uniquement enfant, et un en-
fant normal s’excite. En ayant compris cela, il faut ap-
prendre à voir les points positifs de l’enfant, il faut se
rappeler les belles et bonnes choses qu’il accomplit
comme par exemple que tous les jours il va à l’école et
il étudie, qu’il fait ses devoirs, qu’il aide dans les tâches
ménagères etc. Et tous les petits écarts et fourberies
sans importance, il faut les supporter avec amour. Eta-
pe par étape/Pas à pas :
Lorsqu’il est question d’un nourrisson d’un jour à peine,
il est évident que le parent ne pensera pas une seule
seconde à lui demander quelque chose, ou bien qu’il lui
criera dessus s’il se salit ou qu’il pleure. Mais à partir du
moment où l’enfant grandit et qu’il commence à com-
prendre certaines chose, le mauvais penchant com-
mence à agir afin d’entrainer le parent à s’énerver
contre l’enfant lorsqu’il ne se conduit pas comme il le
faut, lorsque l’enfant dérange, casse, salit etc. Mais les
parents doivent savoir arrêter ce cercle vicieux de la
colère et de l’énervement et tout simplement méditer : à
qui ils ont affaire exactement ? Avec un adulte ou avec
un enfant ? A chaque âge de la vie de l’enfant, il faut se
poser la question et bien réfléchir : quelles sont les ca-
pacités de l’enfant à comprendre les choses et à les
réaliser ? En fonction de l’âge de l’enfant, il faut se
conduire en conséquence. Il faut faire bien attention à
ne pas se retrouver dans des situations où l’on deman-
de des choses qui sont au-dessus des capacités de
l’enfant.
Toute personne sait combien il est humiliant que l’on
nous exige de réaliser quelque chose que l’on est inca-
pable de réaliser. Nous avons bien précisé « exiger » et
non pas « demander », car même si l’on demande à
quelqu’un une chose toute simple et qu’il est incapable
de la réaliser, cela peut se transformer selon lui en me-
nace et en stress. D’autant plus lorsque l’on demande
une chose avec insistance et que cela est au-dessus
des forces de la personne.
A plus forte raison cela est valable pour les enfants qui
sont abandonnés à l’amertume de leurs parents jour et
nuit pendant des années. Lorsque leurs parents leur
demandent sans cesse des choses dont ils ne sont pas
capables, comme se comporter avec retenue, rester en
silence, ne pas jouer, ne pas se salir et encore d’autres
choses, la pression de toutes ces exigences sont beau-
coup trop importantes pour leurs capacités. Tout cela
s’accumule et détruit petit à petit leur âme. Encore plus
que cela, si toutes ces exigences sont accompagnées
de reproches et de cris, cela cause des dommages
beaucoup plus importants chez l’enfant.
Quelquefois, le système d’auto-défense de l’enfant l’en-
traine à ne même plus écouter ce que ses parents lui
disent. A force de toujours le critiquer, s’il écoute tout ce
qu’ils disent, il finira par mourir, qu’Hachem nous pré-
serve. Et les parents ne comprennent pas : pourquoi est
-ce qu’il doit répéter sans cesse les mêmes choses,
comme si qu’il parlait au mur ! Tout simplement, à force
de demander toujours des choses à l’enfant, ce dernier
cesse d’écouter, parce qu’il y a une limite à ce qu’il peut
absorber et supporter.
Si les parents étaient capables de filtrer une partie de
leurs demandes et de leurs remarques - qui sont pour la
plupart inutiles- tout au long de la journée, et qu’au
contraire ils accordaient à leur enfant des louanges et
des compliments sur chaque bonne chose qu’il a fait, et
qu’ils le nomment avec des adjectifs flatteurs comme
par exemple : « quel enfant assidu tu es, comme tu es
généreux, quelle belle action tu as fait », s’il faut faire
une remarque à l’enfant, il est certain qu’il écoutera.
Prier pour toute chose
Lorsque l’homme pratique chaque jour une heure d’hitbodé-
dout, il mérite de recevoir un présent merveilleux : il s’habi-
tue à parler de tout à Hachem ! C’est alors qu’il commence à
parler à Hachem toute la journée ; qu’il Lui demande conseil
avant d’entreprendre quoi que ce soit ; qu’il Lui rend hom-
mage pour chaque chose qu’il mérite d’effectuer ; et qu’il
prie et supplie pour chaque détail de sa vie. C’est alors qu’il
vit vraiment avec Hachem.
Cinq mots résument ce monde-ci : Sans - Prière - C’est -
Sans - Hachem. Sans la prière, c’est vivre sans Hachem.
Autrement dit : Prier c’est vivre avec Hachem, car Hachem
est la prière. Toute chose réalisée avec la prière, l’est avec
Hachem. Toute chose réalisée sans la prière, l’est sans Ha-
chem. Lorsque l’homme prie, Hachem est avec lui.
Lorsque l’homme ne prie pas, il reste avec son ego, son
orgueil, ses mensonges, son hérésie et avec le principe de
« C’est ma force et ma puissance ». C’est afin de changer
cela que l’homme doit parler de tout avec Hachem et faire
chaque chose avec la prière ; c’est-à-dire avec Hachem. Dès
lors, la vie devient très douce et très facile. Car il n’existe
rien de plus facile que de parler à Hachem, qui est le Maître
de toutes les forces. Celui qui parle à Hachem active toutes
les forces du monde, afin qu’elles viennent à son secours et
pour son bien.
Parler au Créateur de l’univers est ce qu’il y a de plus sim-
ple. Il suffit d’ouvrir la bouche, puis on s’adresse au Créa-
teur du monde dans sa propre langue, avant d’entreprendre
quoi que ce soit ! Parle à Hachem de toute chose. Pour
chaque chose de la vie, avant toute rencontre, sur tous
les sujets ; l’éducation des enfants, la paix au ménage,
la guérison, le gagne-pain, etc. Tout doit être selon
Hachem, tout doit être conçu dans la prière. Que rien
ne soit réalisé avec l’ego, mais que tout soit fait avec
Hachem.
Bien entendu, chacun comprend qu’on ne peut rien
faire sans Hachem, et à première vue il semblerait
qu’on n’innove rien sur ce point. Mais l’homme
ignore comment rester constamment avec Ha-
chem, alors que c’est très simple : il suffit
de Lui parler sans avoir recours à une
quelconque préparation préliminaire. Il
suffit d’ouvrir sa bouche et de parler,
en chaque lieu et en tout temps,
avec les mots les plus simples :
c’est alors qu’on vit avec Hachem.
Par exemple : L’homme doit parler au
Créateur de l’univers avant de man-
ger : Maître du monde, donne-moi à
manger. Merci beaucoup pour la
nourriture que Tu me donnes. Puis-
sé-je avoir le mérite de manger
dans la sainteté et dans la pureté,
lentement et calmement ; dire la
bénédiction posément, que
le peu que je mange me
rassasie, que tout ce que je mange soit
curatif ; puissé-je recevoir de cette nourriture une puissante
volonté à Te servir, la volonté de croire en Toi, la volonté de
Page 28 Dediez ce cours à la personne de votre choix
faire Ta volonté, etc. Il suffit de quelques mots de prière
pour que l’acte de manger soit complètement différent. Tu
as prié ? Voilà le changement !
On doit prier avant d’entrer chez-soi : Maître du monde,
aides moi à instaurer la paix entre ma femme et moi, que
règne entre nous un grand amour, un respect mutuel et la
joie. Maître du monde, aides moi à distinguer entre ce que
je dois dire et ce que je ne dois pas dire. Sois avec moi,
car je ne sais rien. C’est Toi qui dois instaurer la paix chez
moi.
Lorsque l’homme vit avec le principe de
« C’est ma force et ma puissance » et
qu’il pense « Je sais faire la paix », il
ferait mieux d’amener un policier
avec lui … Mais lorsqu’il vit dans
la prière, il pénètre chez-lui
avec Hachem, et il est alors
certain qu’il méritera la paix
domestique.
Il en va de même pour cha-
que chose. Par exemple, s’il
veut étudier avec son en-
fant, s’il a un rendez-vous à
la Mairie, ou dans un lieu
semblable, il doit savoir que
le Créateur fixe toute chose
et que les employés ne
sont que des marionnettes
entre Ses mains. Seul le
Créateur décide de ce qui
se passera dans le monde. Le
Créateur du monde veille sur chaque
euro et chaque centime : où il sera,
qui le détiendra et où il arrivera. L’hom-
me doit croire au Créateur du monde et
en Sa providence.
L’essentiel de la foi est de parler au
Créateur du monde. Cette notion revient
sans cesse dans le Liqouté Moharan où Rab-
bi Na'hman de Breslev insiste et souligne : Tu
crois - Parles au Créateur du monde. Tu ne
parles pas ? C’est le signe que ta foi est très
faible. Car celui qui a la foi, parle et il s’agit
de parler activement… Celui qui ne parle
pas, montre que sa foi est quasiment nulle.
Hachem se trouve constamment à tes côtés. Il est vraiment
par: le Rav Shalom Arush
Page 29 Dédiez ce cours à la personne de votre choix
avec toi et t’accompagne, comme le dit le roi David :
« Hachem est ton ombre, à ta droite ». Comme l’ombre de
l’homme l’accompagne en tout lieu, et ne se fait pas atten-
dre un seul instant, de même le Créateur est vraiment collé
à l’homme – à chaque souffle, chaque aspiration, chaque
mouvement – et ne l’abandonne pas, ne serait-ce qu’une
fraction de seconde.
Comme Il ne te quitte pas, tu ne Le quitteras pas ! Com-
ment est-il possible de ne jamais Le quitter ? En Le remer-
ciant, en Lui présentant des requêtes, en Lui demandant
conseil, etc.
La plus haute perfection
Ce fondement se retrouve dans les écrits de la majorité
des grands d’Israël. Voici ce qui est écrit dans les Epîtres
du Hazon Ich : N’est-il pas prodigieux de pouvoir épancher
son âme et confier ses inquiétudes à son Créateur, comme
un homme avec son ami et que le Saint béni soit-Il l’appel
« un enfant choyé »?
Un des plus grands rabbanim de Jérusalem du dernier siè-
cle, rabbi Yossef ‘Haïm Zonnenfeld, que son mérite nous
protège, disait toujours : « Lorsque l’homme s’habitue à
parler sans cesse au Saint béni soit-Il, il parvient à une
grande perfection, la plus élevée qui soit. »
On connaît aussi la coutume du ‘Hafets ‘Haïm, que son
mérite nous protège, de parler chaque jour à Hachem, dans
la langue parlée. Et il est rapporté par tous les saints jus-
tes, que leur mérite nous protège, que cette coutume – qui
consiste à se tenir une heure chaque jour devant le Créa-
teur du monde et Lui parler à coeur ouvert – rapproche
beaucoup la rédemption.
Pour résumer ce qui précède, si nous pratiquons chaque
jour l’isolement, si nous vérifions et soupesons nos voies, il
est certain que nous pourrons mériter de corriger ce qui
requiert une réparation, avec l’aide d’Hachem, béni soit-Il.
Il refusa...
Comparons cela à l'attitude de Yossef le Tsadiq. Celui-ci sa-
vait sans l'ombre d'un doute ce qu'était la vérité. Ainsi, lors-
que la femme de Poutiphar essaya de le séduire, il est écrit
dans la Torah (Berechith 39 : 8) : “Il refusa !” La note qui atta-
chée à ce mot est appelée “chalcheleth ”. Lorsque nous li-
sons la Torah, cette note nous demande d'allonger considé-
rablement la lecture du mot à laquelle elle est apposée.
Dans ce cas, la personne qui lit allonge le mot “refusa” en
prononçant : “Il refusaaaaaa...!”
Cette particularité est importante : elle nous apprend que
Yossef possédait une vision limpide de la situation : la fem-
me d'un autre homme est interdite ! Partant, toute forme de
séduction ou de menace de la part de cette femme aux
mœurs dépravés ne pouvaient pas le détourner d'un che-
veu de la vérité. Yossef était convaincu en lui-même que:
“Ceci est ce que j'ai appris ! Ceci est la vérité ! C'est ainsi
que je dois agir ! L'affaire est close !”
Nous voyons également à la fin de l'histoire de la princesse
disparue que le vice-roi est résolu à prendre le temps de
réfléchir, à prendre le recul nécessaire. Cette certitude lui
permit de ne pas affaiblir sa détermination, de ne pas être
ébranlé dans ses convictions. En d'autres termes, sa foi
était intacte : il trouverait la princesse dans la montagne en
or et dans le château en perles.
Il s'avait également qu'il était de sa responsabilité de l'en
faire sortir. Son attitude ne se modifia pas lorsque les
géants se dressèrent sur son chemin et qu'ils essayèrent de
le convaincre d'abandonner son projet et de le dissuader de
poursuivre la vérité. Malgré les “preuves” évidentes et
concluantes que ces derniers lui montraient dans le but de
lui faire comprendre qu'il se trompait, le vice-roi ne les
écouta d'aucune façon. C'est ainsi qu'en fin de compte, il
réussit à sauver la princesse.
Eclaircir toute la vérité
Ceci est l'objectif d'hitbodédouth et
c'est seulement ce type
d'hitbodédouth qui en fait
la véritable.
Dans un
pre-
mier temps, nous devons clarifier point par point pour nous-
mêmes ce qu'est la vérité selon la sainte Torah et la façon
adéquate de nous comporter. Nous devons également sa-
voir ce qu'Hachem attend de nous, en général et en particu-
lier. Ceci doit nous permettre d'atteindre un yichouv hada'ath
(tranquillité d'esprit) fort et robuste : savoir avec précision
ce qu'est la vérité et que rien au monde ne pourra nous en
faire dévier. Il faut également rejeter d'un revers de main le
moindre doute que nous pourrions entretenir à ce sujet.
Ceci est le véritable sens de “croire en soi”. Nous croyons
Page 30 Dediez ce cours à la personne de votre choix
chaque point que nous avons clarifié pour nous-mêmes et
il n'existe rien dans le monde ni personne qui pourra nous
faire changer d'avis.
Dans un deuxième temps, après avoir clarifié un certain
point et avoir une vision claire de la vérité, nous devons
maintenant prier chaque jour et demander au Créateur de
nous aider à vivre selon ce point précis de vérité : que rien
au monde, que personne, qu'aucune “preuve” ne parvien-
ne à nous faire bouger de cette vérité ! Nous devons sup-
plier Hachem pour que notre coeur ne parvienne pas à
nous faire revenir sur ce que nous avons clarifié.
De fait, même si nous avons déjà clarifié la nature exacte
de la vérité, nous devons malgré tout continuer à mener
une longue bataille contre notre instinct naturel et ne pas
oublier que nous menons une véritable bataille contre no-
tre nature physique et notre mauvais penchant. De fait, ce
sont ces deux aspects qui nous incitent – sans nous lais-
ser de répit – à nous conduire d'une façon opposée à la
vérité. S'ils y parviennent, c'est qu'ils arrivent fréquemment
à nous faire oublier ce que nous avons déjà clarifié. Pour
nous aider, il existe une seule solution : de lon-
gues priè- res quotidiennes !
C'est à ce sujet
que Rabbi
Na'hman a ensei-
gné (“La Sa-
gesse de Rab-
bi Na'hman” #
47) : “Par
consé-
quent, chaque personne doit s'assurer à tout prix de
consacrer le temps nécessaire chaque jour à faire calme-
ment le point sur sa vie. Chaque personne doit réfléchir à
ce qu'elle fait et s'interroger si cela mérite réellement qu'el-
le y consacre sa vie. La personne qui ne médite sur ces
questions ne peut pas atteindre le véritable savoir.
Même s'il peut arriver qu'à l'occasion cette personne fasse
preuve d'une grande maîtrise d'elle-même, de calme, cela
ne peut pas durer bien longtemps. Rapidement, cet état
s'évanouit et le semblant de savoir qu'elle pensait possé-
par: le Rav Shalom Arush
Page 31
der s'évapore. A cause de cela, cette personne ne peut pas
comprendre la futilité de ce monde.
Cependant, si une personne possède une intelligence raison-
née, forte et puissante, elle comprendra immédiatement l'ab-
surdité et la vanité du monde dans lequel nous vivons...”
Apprendre dans le but de faire
Voici un exemple concret : une personne apprend que la
Torah nous demande de garder nos yeux et de faire très
attention à ce que nous regardons. Ce commandement n'in-
clut aucune incertitude et on le retrouve dans les textes de
halakha (loi juive), les ouvrages d'éthique et de 'hassidoute.
Il se peut que cette personne ait même entendu des le-
çons données sur ce sujet et que celles-ci lui aient permis
de prendre conscience qu'il est réellement possible de
garder ses yeux qu'en les tenant fermés.
On a pu également dire à cette personne qu'il est possible
de se comporter de la sorte uniquement grâce à l'aide de
nombreuses prières, c'est à dire : qu'il ne se passe pas un
seul jour sans qu'elle demande à Hachem de l'aider à gar-
der ses yeux, c'est-à-dire à les garder fermés.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Certaines personnes se lancent dans leurs entreprises en
contractant des dettes importantes. Ces personnes justifient
leur raisonnement avec déclarant qu'elles placent leur
confiance en Hachem et qu'elles sont certaines que leurs
projets seront couronnés de succès et qu'elles pourront
rembourser leurs dettes.
On appelle ce type de confiance une “confiance de renégat”
ou une “confiance imaginaire.” De fait, une personne qui se
comporte de la sorte estime qu'elle se trouve au-dessus de
D.ieu et que c'est elle qui Le dirige. En d'autres termes, elle
pense pouvoir dicter à Hachem quelle sera sa propre source
de revenus. Elle se considère le patron et le propriétaire du
“Trésor public” de D-ieu. Dans son esprit, elle a décidé : “Il
me suffit d'obtenir un prêt et Hachem me donnera l'argent
pour le rembourser.”
Que peut bien penser une telle personne qui agit ainsi ?
Pense-t-elle réellement qu'il manque de l'argent dans les
coffres de la banque du Créateur du monde ? Sans doute,
imagine-t-elle qu'elle rend service à Hachem en empruntant
l'argent d'une tierce personne, en attendant que les coffres
célestes se remplissent. Lorsque cela se produira, D.ieu lui
rendra alors l'argent.
Si cette personne avait une véritable confiance en Hachem –
comme elle le prétend – elle saurait que les réserves moné-
taires du Créateur sont pleines et que celui-ci peut décider
– à n'importe quel instant – de lui en ouvrir les portes. C'est
précisément cela qui permet de voir la Volonté divine : se
lancer dans le monde des affaires, en respectant les limites
imposées par D.ieu.
Autrement,
pour quelle
raison cette
personne se
permet-elle de
contracter des
prêts impor-
tants en se
basant sur sa
propre capacité
à les rembour-
ser ? D'où sait-
elle que le
Créateur de
l'univers lui
donnera des
ressources
financières plus
importantes
que celles
qu'elle possède
aujourd'hui ?
Il n'y a aucune
logique dans
cette fausse
confiance qui consiste à penser qu'il suffit d'emprunter de
l'argent pour que D.ieu augmente nos revenus… ce qui
nous permettra de couvrir nos dettes. De quelle façon pou-
vons-nous savoir le montant des revenus qui nous a été
alloué à Roch Hachana (le jour de l'an juif) ? Que se passera
-t-il si nos projets ne génèrent pas les profits que nous es-
Page 32 Dediez ce cours à la personne de votre choix
comptions ? Que ferons-nous si la seule chose que nous
produisons est des pertes ?
Nous devons admettre qu'une personne qui pense tout
cela ne fait qu'imaginer, fantasmer. C'est uniquement le
produit de notre imagination qui peut nous faire croire qu'il
nous suffit de nous baisser pour ramasser des millions. En
réalité, il se pourrait bel et bien qu'aucun des millions que
nous envisageons de gagner ne nous parvienne.
Emprunter de l'argent pour entreprendre un projet particu-
lier trouve sa source dans la confiance qui appartient aux
forces du mal, certainement pas en D.ieu ! Ces forces du
mal sont l'exact inverse de la Tora et de la confiance en
Hachem. C'est ce type de confiance qu'on appelle la
“confiance de renégat.” Le plus souvent, les entreprises
qui commencent sur ces bases ne durent pas longtemps et
leurs propriétaires – qui s'imaginaient déjà millionnaires –
doivent faire face aux dettes, à la faillite…En peu de
temps, leur
vie est deve-
nue un vérita-
ble enfer.
L'erreur que
commettent
ces person-
nes s'explique
par le succès
que ren-
contrent quel-
quefois leurs
entreprises.
Elles sont
certaines
qu'elles sont
la cause de
cette réussite
et que leur
commerce est
la source de
leur vie
confortable.
C'est ainsi
qu'une per-
sonne devient fière et orgueilleuse : à cause de son suc-
cès.
Pourtant, la réussite ne devrait pas nous faire oublier que
notre réussite s'explique par une seule et unique cause :
Hachem. De fait, c'est D-ieu qui décide du montant de nos
par: le Rav Shalom Arush
Page 33
revenus et de l'importance des bénéfices que nous pouvons
tirer des projets dans lesquels nous nous sommes lancés.
Peut importe l'envergure de notre entreprise : ses bénéfices
sont calculés dans le Ciel et pas dans nos livres de comp-
te !
Dès l'instant où nous oublions cette réalité incontournable –
et que nous commençons à penser que nos revenus sont
liés à nos efforts – nous ne pouvons pas échapper à formu-
ler la conclusion suivante : si nous augmentons l'intensité
de nos efforts, nos bénéfices augmenteront en rapport.
Conséquemment, nous pensons que si nous réussissons à
obtenir des prêts supplémentaires pour les investir dans
nos affaires – ou que nous ouvrons de nouveaux établisse-
ments – nos revenus augmenteront en conséquence.
Tout ceci est une grande et terrible erreur. Hachem ne modi-
fie pas le montant de nos revenus en fonction de nos oc-
cupations commerciales. Tous nos efforts ne parviendront
jamais à modifier d'un iota un décret qui a été pris à notre
égard dans les sphères célestes.
L'expérience montre que bien souvent, même si nous pen-
sions signer l'affaire de l'année, lorsque les comptes sont
faits, nous n'avons pas gagné un sous de plus ou – dans
tous les cas – pas les bénéfices que nous escomptions.
De plus, il arrive également souvent que tous nos efforts
supplémentaires et toutes les dépenses additionnelles ne
soient parvenus qu'à une seule chose : augmenter nos
dettes et nous pousser à la ruine.
Chaque personne doit réfléchir à sa propre situation et déci-
der s'il est de son intérêt de suivre son imagination – qui lui
fait miroiter des millions de profit – et d'augmenter ses det-
tes. En fait, tout cela pourrait bien être la cause de sa perte et
transformer sa réussite actuelle en un échec cuisant.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Page 34
COMMENT AIDER A LA DIFFUSION DE LA TORAH
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Le Décret
Paracha Houkat
Et D.ieu parla à Moché et Aharon en ces termes:
“Voici le décret (‘hok) de la Torah... Si une personne
vient à mourir dans une tente, tout ce qui pénètre
dans la tente et tout ce qui est dans la tente devien-
dra tamé (rituellement impur) pendant sept jours... Et
quant aux personnes contaminées, elles prendront
des cendres (de la Vache Rousse)...”
(Bamidbar 19 :1,14-17)
La loi de la “Vache Rousse”, qui nous enseigne sur la
façon de purifier un homme de l’impureté rituelle susci-
tée par le contact avec un corps sans vie, est souvent
citée comme le
décret divin
suprême.
Le Roi
Shlomo,
le “plus
sage de
tous les
hom-
mes” di-
sait de
cette mits-
va: “Tout
(des com-
mandements
de la Torah)
j’ai compris.
Mais le cha-
pitre de la
Vache Rous-
se, bien que je
l’aie examiné,
creusé et appro-
fondi en pensant
réussir à le maîtriser,
il m’est resté distant.”
La loi de la Vache Rousse présente, en fait, de multiples
aspects qui défient toute rationalisation. Tout d’abord, le
concept même d’impureté rituelle est une notion mysti-
que et supra rationnelle. Le processus de purification qui
se déroule en aspergeant la personne contaminée avec
les cendres de la Vache Rousse ne suit aucune logique
décelable pour nous. Et les détails de la loi elle-même
pourraient nous sembler incohérents comme le fait que
l’aspersion de ces cendres purifie la personne contami-
née et en même temps rend impur celui qui procède à
l’aspersion.
Mais dans la Torah d’autres lois échappent également à
la compréhension humaine. En fait, il existe même une
catégorie entière de Mitsvot qu’on appelle les ‘houkim et
que l’esprit humain ne peut appréhender.
Que présente donc de si particulier la loi de la Vache
Page 36 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Rousse pour qu’on en fasse l’archétype des décrets, la
Mitsva dont D.ieu dit : “C’est là le ‘Hok de la Torah”?
Moché pâlit
Le Midrach nous relate que Moché fut le seul être hu-
main qui put parvenir à comprendre la loi de la Vache
Rousse. “A toi, dit D.ieu à Moché, Je révélerai le sens
de la Vache; pour toute autre personne il demeurera un
‘Hok”. Et pourtant, Moché lui aussi éprouva de grandes
difficultés à accepter cette loi, comme nous pouvons le
voir dans le récit midrachique: Dans tout ce que D.ieu
enseignait à Moché, Il lui montrait à la fois la manière
de se rendre impur et la manière de se purifier. Quand
D.ieu arriva aux lois concernant celui qui entre en
contact avec un corps sans vie, Moché s’écria: “Maître
de l’uni-
vers!
Si
quel-
qu’un
est ain-
si conta-
miné,
comment
peut-il se puri-
fier?” D.ieu ne
lui répondit pas.
A ce moment, le
visage de Moché
pâlit.
Quand D.ieu en arriva
à la section de la
“Vache Rousse”, Il dit à
Moché: “Voilà la manière
de se purifier”. Et Moché
de répondre: “Maître de
l’uni- vers! Est-ce là une purifi-
cation?” D.ieu lui répon-
dit: “Moché, c’est un ‘Hok,
un décret que J’ai rendu, et aucune créature ne peut
comprendre pleinement Mes décrets”.
Le mystère de la mort
Le fait qu’une âme quitte un corps nous est incompré-
hensible. Aucune rationalisation ne donne un sens à la
mort. Nous comprenons la fragilité de la vie, le caractè-
re éphémère de tout ce qui est matériel. Mais, nous re-
fusons de l’accepter. Contre toute évidence, nous per-
sistons à voir la vie comme éternelle. Quelles que
soient les explications que nous donne l’esprit, nous
rejetons le concept même de la mort.
Il est encore plus difficile d’accepter qu’il puisse y avoir
un processus, une formule qui calme voire guérit le vide
terrible laissé par la vie qui a cessé. Quel antidote possi-
ble peut-on trouver face à l’angoisse, le vide, le senti-
ment de futilité absolue que la mort apporte au coeur
humain?
C’est la raison pour laquelle Moché pâlit quand il enten-
dit les lois rituelles accompagnant la mort. Ce n’était pas
parce qu’il ne saisissait pas comment on pouvait se puri-
fier de l’impureté spirituelle. Et pourtant, Moché fut le
seul être humain auquel fut révélé “le sens de la Vache”.
Mais il ne put s’empêcher de crier: “Maître de l’univers!
Est-ce là une purification?” Tu m’as expliqué comment
fonctionnent les cendres de la Vache Rousse. Mon esprit
est satisfait mais cela n’apporte pas grand chose au
tourment de mon coeur. Mon coeur ne peut comprendre
comment le mal de la mort peut être atténué.
Et D. ieu répondit: “Moché, c’est un ‘ Hok, un décret que
J’ai rendu”. Certaines choses dans Ma création vous
dépassent tellement qu’elles ne peuvent être surmon-
tées qu’en se soumettant à un commandement absolu
émanant d’une autorité absolue. C’est pourquoi J’ai émis
des lois pour vous enseigner ce qu’il faut faire quand
votre vie est touchée par la mort. Ce sont des lois supra
rationnelles voire irrationnelles, car seules de telles lois
peuvent faciliter votre apaisement.
Ce n’est que par un tel décret divin, incompréhensible,
que vous pourrez vous remettre de la mort.
Les lois de deuil
Aujourd’hui, nous ne possédons pas les cendres de la
Vache Rousse. Mais nous avons des lois et des rituels
qui nous guident dans une situation de deuil. La Torah
nous commande de prendre le deuil pour la mort d’un
être aimé et puis elle régule notre deuil. Le concept mê-
me de “lois de deuil” est incompréhensible. Comment
Dediez ce cours à la personne de votre choix
ordonner cela à un être humain de s’endeuiller? Peut-il
par le même biais être enjoint de réduire ou de cesser
son deuil?
Et c’est précisément ce que fait la Torah. Des lois spé-
cifiques gouvernent l’intensité du deuil dans les heures
qui séparent la mort de l’enterrement (une période ap-
pelée onanout), des lois régulent le comportement des
trois jours qui suivent l’enterrement, les sept premiers
jours (chivah), les trente premiers jours (chlochim) et la
première année qui suit. A chacune de ces étapes, il
nous est demandé de passer à une nouvelle phase du
deuil, une phase dans laquelle l’intensité de notre an-
goisse et le sentiment de la perte se trouvent de plus en
plus tempérés et sublimés.
Nous résistons à ces étapes avec chaque fibre de notre
être. L’esprit comprend la différence entre la chivah et
les chlochim et entre se désespérer de cette résistance
intérieure: la Torah nous dit que Moché lui-même ne
pouvait dominer son coeur et le forcer à accepter ce
que son esprit avait compris. Même après que D.ieu lui
eut expliqué comment la Vache Rousse sublimait cette
rencontre avec la mort, cela restait un ‘ Hok, distant du
plus grand des esprits et totalement incompréhensible à
son coeur même. Et pourtant, D.ieu commande de faire
ces transitions et nous don ne la force d’accomplir Sa
volonté.
C’est la puissance des décrets divins qui nous permet
de continuer, à la fois dans notre vie et dans notre tra-
vail pour les autres (car il est sûr qu’on ne peut faire
attendre ceux qui dépendent de nous jusqu’à ce que
nos cœurs et nos esprits aient pleinement intégré ce
que l’on attend d’eux). Et la force du décret divin est
telle que finalement nous pouvons l’emporter sur nous
mêmes et sublimer tous les aspects dévastateurs de la
mort.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Page 37
L’étoile de Yaacov
Paracha Balak
“Une étoile brillera de Yaacov”, c’est en ces termes que
la Paracha de cette semaine évoque la venue de Ma-
chia’h. Car celui-ci introduira une nouvelle lumière dans
notre existence, illuminant notre horizon.
D’autres sources dans notre patrimoine de la Torah ex-
pliquent que l’étoile à laquelle se réfère le verset consti-
tue une analogie avec chaque Juif. Chaque personne est
une source d’énergie positive irradiant de la lumière.
La tradition hassidique réunit ces deux sources expli-
quant que chaque personne est une étoile parce que
chacune contient dans son âme une étincelle de Ma-
chia’h. Nos personnalités spirituelles possèdent plu-
sieurs dimensions et, en leur coeur, réside notre étincelle
de Machia’h.
En nous, un élément maintient le bien-être matériel de
notre corps et se soucie de l’alimentation, du sommeil et
d’autres activités matérielles. Et nous ressentons des
sentiments et sommes absorbés par des pensées. Ceux-
ci également possèdent des facettes multiples car notre
univers spirituel personnel est au moins aussi varié que
la personnalité humaine.
La source de ces différents cadres de référence est
D.ieu, comme le note Maimonide: “la vérité de Son être
s’exprima en différen-
tes formes d’existence”.
Cependant, il existe,
dans nos âmes, et
dans toute existence,
ce qui reflète “la vérité
de Son être” elle-
même, qui est Un avec
D.ieu. C’est cela notre
étoile personnelle. Et
c’est notre étincelle de
Machia’h. Car la venue
de Machia’h donnera
naissance à une Ere où
la Divinité qui se trouve
au coeur de chaque
être fera surface.
Cela n’annulera pas
l’existence de quelque
entité que ce soit; mais
cela permettra plutôt à chaque entité de se redéfinir et à
sa véritable nature spirituelle de jaillir à l’extérieur.
Pénétrer le cœur
Avant que Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur
du mouvement hassidique quitte ce monde, il regarda le
plafond et demanda à son petit fils: “que vois-tu?” Son
petit-fils répondit: “je vois une poutre”. “Et moi, reprit le
Rabbi, je vois le monde de D.ieu … qui anime cette pou-
tre et lui assure son existence”. Il n’avait pas cessé de
Page 38 Dediez ce cours à la personne de votre choix
voir la poutre, mais il voyait aussi “le monde de D.ieu”.
A la venue de Machia’h, “la Gloire de D.ieu sera révé-
lée, et toute chair verra que la Bouche de D.ieu a parlé”.
Nous pourrons tous voir que l’énergie divine pénètre
notre monde. Nous ne parlons pas nécessairement de
miracles, ce que nous voulons dire est que tout comme
nous pouvons reconnaître nos maisons et notre envi-
ronnement, nous reconnaîtrons que la force vitale de
D.ieu imprègne toute existence.
Rendre présent le futur
Ce qui précède n’est pas l’histoire du futur. Nous ne
parlons pas de quelque chose qui n’existe pas mainte-
nant et qui arrivera un jour. Nous parlons de la vérité de
ce que nous sommes réellement, de ce qu’est le monde
en réalité.
L’étoile, l’étincelle de Machia’h est ce dont il s’agit à
propos de nos vies. Tout ce que D.ieu a créé, même la
plus insignifiante des créatures, aide à sa manière à
parachever la vérité de D.ieu. C’est un fait. La nature
est bonne; elle est divine et ne sert qu’un objectif divin.
C’est la réalité. Aucun Juif ne peut ni ne veut se séparer
de D.ieu, c’est simplement ce que nous sommes réelle-
ment.
Quand nous reconnaissons ces faits et les appliquons à
notre vie, nous sommes alors capables d’expérimenter
un avant-goût de l’ère messianique, de l’ère de la Ré-
demption.
L’environne-
ment de bien-
être matériel et
d’accomplisse-
ment spirituel
qui caractérise-
ront l’ère future
est accessible
aujourd’hui.
Tout ce que
nous avons à
faire est d’ouvrir
les yeux et de
regarder le
monde avec la
juste perspecti-
ve.
Lorsque chaque
personne appli-
quera ces vérités à sa vie, elle irradiera, comme une
étoile. Cela, comme c’est naturel, montrera le chemin
aux autres. Car après avoir rencontré une telle person-
ne, chacun désirera vivre de cette manière. Et par une
progression exponentielle, l’Ere de Machia’h deviendra
une réalité.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Dediez ce cours à la personne de votre choix Page 39
Le principe du plaisir
Paracha Pin' has
Israël s’installa à Chittin ; et le peuple commença à se
divertir avec les filles de Moav. Et elles incitèrent le peu-
ple à offrir des sacrifices à leurs dieux… Et Israël se joi-
gnit au culte de Baal Péor… (Nombres 25 :1-3)
La femme d’un idolâtre était un jour très malade. Ce der-
nier fit un voeu: “si ma femme guérit, elle ira adorer cha-
que idole de ce monde”. Elle guérit et se mit à célébrer
chaque idole du monde. Quand elle arriva au culte de
Péor, elle demanda à ses prêtres: “comment sert-on ce
dieu ?” Ils lui répondirent: “on mange des légumes verts
et on boit de la bière et puis l’on fait ses besoins devant
l’idole”. Le mari déclara : “je préfère que ma femme re-
tourne à sa maladie plutôt que de servir ainsi une ido-
le” (Talmud Sanhedrin 64 a).
L’idolâtrie consiste en la déification d’un objet ou d’une
force de la réalité créée. Les anciens servaient le soleil
parce qu’il leur tenait chaud et nourrissait leurs cultures.
La lune, le vent, la terre, l’eau et les arbres étaient égale-
ment des dieux que
l’on devait remercier et
supplier pour les dons
qu’ils attribuaient aux
hommes.
C’était comparable à
remercier le marteau
pour la construction
d’une maison ou la
charrue pour la récolte
annuelle, plutôt que le
créateur de ces instru-
ments. Toutefois cha-
que idolâtrie possède
une certaine logique et
même si l’on se trom-
pe, l’on vénère une
source (présumée) de
vie et de nourriture…
chaque culte idolâtre, à
l’exception de celui de
Baal Péor qui consiste
en la pratique païenne
de vénérer ses propres
excréments. Ici la per-
sonne adore les dé-
chets, ce qui a été lais-
sé et rejeté une fois
que tout le potentiel de nourriture a été extrait de toute
substance.
Le peuple d’Israël était à Chittin, le dernier de ses 42
campements lorsqu’un nombre significatif d’entre eux
rejoignirent les Moabites et les Midianites dans le culte
de Baal Péor. Les Juifs en étaient à leur dernière étape
du long voyage de leur génération du Sinaï vers la Terre
Sainte, de la scène de la Révélation Divine de Sa volon-
Page 40 Dediez ce cours à la personne de votre choix
té au lieu de sa réalisation ultime, et pourtant, ils suc-
combèrent à la forme d’idolâtrie la plus irrationnelle et la
plus répugnante sur la face de la terre. En réalité pour-
tant, c’est justement leur proximité de la Terre Sainte
qui les rendit plus vulnérable à l’idolâtrie de Péor.
La transition d’un peuple voyageant à travers le désert
à un peuple établi sur sa terre était celle d’une vie tota-
lement spirituelle à une vie d’engagement dans le mon-
de matériel. Dans le désert, le Peuple d’Israël était
nourri du miraculeux “pain céleste”, la manne, et “du
puits de Miryam”, pendant que “les nuées de Gloire” les
protégeaient et préservaient leurs vêtements. Tous ces
miracles leur permettaient de rechercher la sagesse de
la Torah et de communier avec D.ieu, libres de tout
souci matériel. Mais une fois qu’ils allaient traverser le
Jourdain, “le pain céleste” allait être remplacé par le
pain de la terre, pain pour lequel il faudrait déployer un
dur labeur physique : labourer, semer, récolter et s’en-
gager dans de multiples travaux pour obtenir la nourritu-
re de la terre. Une fois qu’ils auraient traversé le Jour-
dain, leur idylle spirituelle allait être remplacée par les
détails triviaux de la
vie matérielle : le com-
merce, la politique, la
guerre, la diplomatie
etc.
C’est pourquoi la gé-
nération rejeta la Ter-
re, préférant le havre
spirituel du désert aux
tribulations et aux dé-
fis de l’installation d’un
état. Ils ne réussirent
pas à comprendre que
le but de la vie sur
terre n’est pas d’é-
chapper au monde
matériel. Car D.ieu les
avait fait sortir d’Egyp-
te et leur avait donné
la Torah pour qu’ils
entrent en terre de
Canaan, s’y installent
et commencent à en
faire la Terre Sainte,
une terre réceptive à
la sainteté. Selon les
mots du Midrach:
“D.ieu désirait une
demeure dans ce
monde matériel”.
Maintenant, une génération avait pris leur place, une
génération élevée dans l’esprit de la mission, d’entrer
sur la Terre et d’accomplir le désir divin d’une résidence
ici-bas. C’est cette génération qui, à la veille de la réali-
sation de sa mission de sanctifier le matériel, fut la proie
de l’idolâtrie de Péor.
La matière appauvrie
C’est de la nature de notre personnalité que chaque acte
physique constructif soit accompagné d’une sensation
de plaisir. Manger est capital pour survivre, de sorte que
la consommation de nourriture est un acte agréable. Le
corps a besoin de repos, aussi désirons-nous et appré-
cions-nous le fait de dormir etc.
Ainsi le plaisir résulte-t-il d’actes remplissant un dessein.
Manger, dormir, etc. ont tous un but : soutenir et perpé-
tuer une vie physique qui sert la Volonté Divine. Le plai-
sir séparé de son dessein, le plaisir pour l’amour du plai-
sir, est un plaisir corrompu, un détournement de sa fonc-
tion, et de son utilité. Un acte physique possède un sens
et une validité dans la mesure où il sert un but divin dans
la création.
Quand le plaisir associé à l’acte devient son but ultime,
c’est un acte vide, un acte dépouillé de son âme et de sa
vitalité divine. C’est là le sens profond du culte de Baal
Péor. Les idolâtres de Péor vidaient leurs corps de leurs
déchets : pour eux, seule la matière, même celle qui
avait été complètement dépouillée de son potentiel vital,
était l’objet de vénération. La pensée même d’un tel culte
peut paraître répugnante à n’importe quel individu sain
mais c’est exactement ce que fait un individu qui consi-
dère le physique comme désirable en et pour lui, plutôt
que pour son contenu vital, son potentiel à servir le but
divin dans la création.
C’est là l’erreur de ceux qui s’adonnèrent au culte de
Péor à la veille de leur entrée en Terre Sainte. Leurs
parents n’auraient jamais fait une telle erreur, en fait la
Manne qui les soutenait ne produisait aucun déchet phy-
sique mais était complètement absorbée par leur corps
et convertie en énergie vitale. Le concept même de dé-
chet leur était inconnu.
Mais c’était maintenant une nouvelle génération, une
génération élevée dans l’idéal de rendre “sainte” une
terre, une génération qui avait appris que le but de la
création se réalise à l’intérieur même de l’existence ma-
térielle. En faisant la transition d’une vie entièrement spi-
rituelle à la vie matérielle demandée par la Torah, ils fi-
rent un pas de trop, venant à considérer le physique
comme sacré à part entière, plutôt que comme l’aliment
Dediez ce cours à la personne de votre choix
qui vitalise une vie dans le service de D.ieu.
Le corps de Pin’has
La tombe de Moché surplombait le Temple de Péor, car
Moché la représentation de la Vérité est l’ultime réfuta-
tion du mensonge de Péor, le mensonge selon lequel il
existe un sens et une valeur à la matière dénuée du
potentiel divin.
Néanmoins, Moché fut incapable d’empêcher la dégra-
dation d’Israël. C’est le petit-fils d’Aharon, Pin’has, qui
mena l’action alors que tous les chefs d’Israël étaient
paralysés, et il éradiqua Péor. A cette époque, Pin’has
n’occupait aucune position importante dans la direction
spirituelle d’Israël. Il n’était pas même un Cohen, bien
qu’il fut le petit-fils d’Aharon. On l’insulta parce qu’il était
le petit-fils d’un idolâtre.
Mais c’est précisément à cause de son statut qu’il put
vaincre l’idolâtrie de Péor. Le Talmud nous dit que la
véritable marque de la Techouva (repentir) est de se
retrouver dans la situation dans laquelle précédemment
l’on a pêché et de ne pas succomber. En dernier res-
sort, un état négatif ne peut être rectifié en le transcen-
dant ou en y échappant mais seulement de l’intérieur,
en le transcendant dans sa propre “ maison ” et dans
ses propres termes. La vérité spirituelle de Moché peut
être la réfutation ultime de Péor, mais une fois que le
peuple d’Israël eut pénétré dans la grossière matérialité
de l’idole, il ne pouvait en être extrait que par le descen-
dant d’un idolâtre.
Moché fut l’être le plus parfait qui existât. Et pourtant,
au moment de la fin de son séjour de 120 ans sur terre,
son âme quitta son corps qui fut enterré. Par contre,
quand la vie de Pin’has atteignit sa fin, son âme monta
dans un monde purement spirituel ainsi que son corps.
Car Pin’has put parvenir à la rectification ultime de
Péor : le raffinement et la sublimation du moi physique
comme ustensile pour la Divinité.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Page 41
La guerre contre la guerre
Paracha Matot Maasei
Moché parla au peuple en ces termes: “armez vos hom-
mes en une armée, pour mener la guerre contre Mi-
dian… (des hommes) de toutes les tribus d’Israël vous
enverrez au combat” (Nombres 31 :3-4)
“De toutes les tribus d’Israël” y compris la tribu de Lévi
(Rachi)
La tribu de Lévi ne reçut “ni part ni héritage parmi ses
frères” en terre d’Israël. Alors que l’ensemble de la na-
tion est appelée à se battre contre les défis de la vie ma-
térielle, la tribu de Lévi est l’aile spirituelle de l’armée
d’Israël, “désignée pour servir D.ieu et pour enseigner
Sa loi à la communauté…”. Ils doivent donc être séparés
des lois du monde: ils ne doivent pas faire la guerre avec
le reste du peuple d’Israël, ne doivent pas hériter la terre,
ni obtenir quoi que ce soit par leur force physique…
D.ieu Lui-même subvient à leurs besoins comme il est
dit : “Je suis votre portion et votre lot”.
Il y eut pourtant une guerre à laquelle la tribu de Lévi
participa, la guerre d’Israël contre Midian, décrite en dé-
tails dans le 31ème chapitre des Nombres. Car il ne s’a-
gissait pas d’une guerre pour conquérir un territoire ou
pour aller à l’encontre d’une menace, mais d’une guerre
pour “appuyer la vengeance de D.ieu contre Midian”
pour le dommage moral qu’ils avaient infligé au
peuple juif.
La politique du coeur
“Le monde également Il l’a placé dans leurs cœurs” dit le
plus sage des hommes. Chaque être humain est un
monde virtuel de personnalités et de traits de caractère,
un globe de “nations” dans lequel les territoires et les
ressources du
corps et de l’âme sont cons-
tamment en conflit.
L’amour combat l’or- gueil, la colère com-
bat l’empathie, la volonté
combat la paresse, l’esprit com-
bat le coeur. Et là aussi la guerre
contre Midian est particulière, une
guerre diffé-
rente de tou-
tes les
autres
dans
le
champ
de ba-
taille de
Page 42 Dediez ce cours à la personne de votre choix
l’âme humaine.
Le mot hébreu pour Midian signifie “combat”. La guerre
contre Midian n’est pas alors un conflit impliquant quel-
que région de l’univers humain; c’est une guerre contre
la guerre elle même, contre le phénomène même de la
dichotomie et de la discorde à l’intérieur de l’homme.
Car l’homme, par essence, est un monde uni, harmo-
nieux, une communauté intégrée avec un but commun.
C’est le “Midian” dans l’homme qui est la source de tou-
tes les disharmonies et des combats, à l’intérieur et l’ex-
térieur.
Midian est la fragmentation de l’âme humaine, la ruptu-
re de ses multiples “nations” et “factions” de leur source
unificatrice dans la quintessence de l’homme. La guerre
brise le coeur de l’homme quand ses différents compo-
sants perdent de vue l’objectif unique qui leur donne
naissance, de sorte que chacun assume un ego et un
programme de lui-même.
La même chose s’applique au niveau interindividuel.
Nos Sages parlent de “haine sans fondement”. Les rai-
sons avancées par les hommes pour se détruire et se
haïr ne sont que les façades multiples du “moi” de Mi-
dian, l’ego qui dénie la source commune et le but de
l’humanité et considère l’existence d’autrui comme une
menace pour lui-même.
En règle générale, la tribu de Lévi reste étrangère aux
combats prosaïques pour la vie. Il en va de même pour
le Lévi dans chaque individu, ce sanctuaire de spirituali-
té que chacun de nous arbore dans l’essence de son
âme. Alors qu’aucune vie n’est dénuée de combat,
nous maintenons une île inviolable de sainteté dans
notre vie, qui ne doit jamais être souillée par la matéria-
lité. Mais quand vient la guerre contre Midian, chaque
tribu et chaque facette de l’âme doivent prendre les ar-
mes. C’est d’ailleurs grâce à la seule participation du
Lévi intérieur, de l’élément de la personne le plus pro-
fond de l’âme individuelle que cette guerre contre la
guerre peut être victorieuse.
Pour remporter cette guerre, il nous faut
nous concentrer sur chaque individu, ses
différences mais au lieu de les nourrir
dans le sens de la division, les utiliser
dans la construction d’un monde harmo-
nieux par sa richesse et sa diversité.
Il nous faut introduire dans le monde un élément fondamen-
tal: l’harmonie. Nous pouvons évoluer de la singularité ulti-
me (de D.ieu) à la pluralité et la diversité, mais la diversité
n’a pas besoin de se désintégrer en guerre. Elle doit au
contraire former les ingrédients différents de l’harmonie,
une harmonie qui reflète la singularité qui a permis la nais-
sance de ce processus.
Les Sages s’interrogent sur la phrase qui constitue la pierre
angulaire de la foi juive: la première phrase du Chéma:
“Ecoute Israël l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un”.
Pourquoi le mot “E’had” (Un) est-il utilisé pour évoquer
l’unité de D.ieu? “Un” peut impliquer une série (un, deux,
trois…) ou une unité composée de plusieurs éléments (un
Page 43 Dediez ce cours à la personne de votre choix
morceau de pain, un être humain, une communauté…).
N’aurait-il pas été plus judicieux d’utiliser le mot
“Ya’hid” (singulier, unique)? Mais la singularité est une
unité qui peut être obscurcie par l’émergence de la plurali-
té. Cependant le Juif accomplit le but de sa vie en permet-
tant une véritable expression de l’unité de D.ieu, celle du
“E’had” qui ne nie pas la pluralité mais au contraire utilise
cette pluralité du monde qu’Il a créé.
Et en dernier ressort se manifeste l’Harmonie Divine par
une synthèse et une unanimité du projet divin dans une
création diversifiée.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Le 3 Tamouz
est une date très marquante dans l’histoire de notre peu-
ple, bien que peu connue du grand public, mais méritant
que l’on s’y attarde davantage.
Rappel des faits :
En 2488 soit quarante ans après la sortie d’Egypte, le
Peuple Juif, en pleine conquête de la Terre d’Israël, s’ap-
prête à remporter sa bataille, tandis que le soleil com-
mence à se coucher. Josué, qui guidait les Juifs à cette
époque, tient à ce que le combat s’achève avant que la
nuit ne tombe. Il proclame alors : « Soleil, reste à Guiv-
’on ; lune, fais halte dans la vallée d’Ayalon ! ». Les as-
tres s’exécutent et arrêtent leurs cours pour que la guer-
re soit gagnée en une journée.
C’est bien la seule fois de l’histoire que la planète a dû
modifier - durant quelques heures - son cycle astral. So-
leil, continue de briller !
3266 années plus
tard, en l’an 5754 du
calendrier juif, la nuit
est tombée...
Avant, brillait dans le
monde le rayonne-
ment d’un homme
dont l’éclat dépassait
les frontières des
continents et inspirait
tous les bords de la
société. Alors que le
Peuple Juif venait de
subir les plus lourdes
pertes de son histoi-
re, se retrouvant à la
fois physiquement
diminué et morale-
ment anéanti, cet
homme a révolution-
né le paysage d’a-
près-guerre.
Le Rabbi Menachem
Mendel Schneer-
sohn de Loubavitch
a commencé par
redonner le goût de
la vie à une société
qui l’avait perdue. A
conseiller, à ensei-
gner, et surtout à
aimer. Il a déclaré sa
flamme pour chaque
Juif, grand ou petit,
érudit ou inculte, reli-
gieux ou matérialiste. Sa grandeur d’âme et son érudi-
tion vertigineuse ont forcé l’admiration des scientifiques,
des chercheurs, des philosophes, des hommes d’états et
Page 44 Dediez ce cours à la personne de votre choix
de tous ses pairs durant des décennies.
Mais au matin du dimanche 12 juin 1994, le Rabbi a
rendu son âme au Créateur.
Au sujet de la mort de Moïse, le Midrach nous explique
que « de la même façon que de son vivant il servait son
peuple, après son départ, il poursuit aussi son action ».
Parce que la vie d’un Juste qui guide son peuple n’est
pas un titre honorifique ou une distinction, c’est avant
tout le souci d’apporter assistance et aide à autrui.
15 ans après le départ physique du Rabbi, ses disciples
n’ont eu de cesse d’intensifier leurs efforts pour conti-
nuer à enseigner, à aider et à inspirer. Il devient difficile
de trouver un point de chute sur la planète sans les ren-
contrer avec leur accueil chaleureux, devenu légendai-
re.
Le Rabbi a
mené une
bataille pour
offrir la pos-
sibilité à cha-
cun de prati-
quer son
Judaïsme,
l’héritage le
plus cher
que nous ont
légué nos
ancêtres.
Cette lutte
n’est pas
terminée.
Mais ceux
qui y sont
engagés,
vivent avec
la certitude
qu’il continue
à guider et à
assister cha-
cun. Preuve
en est : l’ex-
pansion sans
précédent
des déléga-
tions Louba-
vitch de par
le monde.
Ainsi, nous
savons que
si la nuit est
peut-être
tombée par le vide physique que le Rabbi a laissé, en
revanche, son inspiration constante nous donne la certi-
tude que le soleil continuera toujours de briller !
Dediez ce cours à la personne de votre choix Page 45
SEGOULOT
Trouver la grâce auprès de tous
Voici une ségoula qui peut s’avérer très utile de nos jours !
Trouver la grâce auprès de tous, imaginer un peu ce que cela peut faire, vous avez besoin d’une augmentation, demander une faveur, ou échapper a des soucis, demander un service à un collègue, à votre conjoint, ou demander un prix à un commerçant.
La voici, je ne vais pas vous faire attendre encore plus que ça :
Il suffit de répéter 3 fois, devant la personne concernée, le nom de la mère d’Abraham qui est :
AMTALAÏ BATE KARNEVO
_____________________________________________________________________________
Vaincre le stress et les soucis !
Qui n’a pas de soucis de nos jours, ils nous accompagnent nuit et jours. Ils font parti de notre quotidien, quant au stress quotidien je ne vous en parle pas.
C’est pour cela qu’aujourd’hui je vous propose une ségoula contre les soucis et le stress.
La voici :
Apres avoir réciter vos bénédictions du matin dire la phrase suivante 3 fois:
MICKAEL HACOHENE HAGADOL SAR VEAPOTROPOUSSE CHEL ISRAEL
Note importante:
veillez s’il vous plait avant de dire cette phrase qui invoque l’ange Mickael (protecteur du peuple d’Israel)
à vous avoir laver le mains,
être propre dans un endroit propre
être habiller comme il faut.
Page 46 Dediez ce cours à la personne de votre choix
INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM
La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes.
Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la
création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… «
Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait
le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif
dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la
présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En
prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite,
soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.
Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim
SHEMOT HATSADIKIM
Les fils de Yékhonya: Assir. Chéaltièl. Malkirame. Pédaya. Chènatsar. Yékamya. Hochama. Nédavya.
Les fils de Pédaya : Zéroubabèl. Chimi.
Le fils de Zéroubabèl, Méchoulame. H’ananeya. Chlomite, leur soeur. H’achouva. Oèl. Bérékhya. H’assadya. Youchav
Héssède. H’amèch. Pélatya. Yichaya. Réfaya. Arnone. ‘Hovadya. Chékhaneya. Chémaya. H’atouch. Yigal. Bariah’. Né’ha-
rya. Chafate. Elyoénaye. H’izkiya. ‘Hazrikame. Hodavyahou. Eliyachiv. Pélaya. ‘Hakouv. Yoh’anane. Délaya. ‘Hanani.
Les fils de Yéhouda : H’our. Choval. Réaya. Yah’at. Ah’oumaye. Lahade. Tsarati. Echtaouli, père de ‘Hétame. Yizréèl.
Yichma. Yidbach. Pénouèl, père de Guédor. ‘Hézer, père de H’oucha. Ah’ouzame. H’éfèr. Témeni. Ah’achtari. Tsérète.
Tsoh’ar. Etnane. Kotss. ‘Hanouv. Tsovéva. Ah’arèl, fils de Haroum. Yabètss. Khélouv, frère de Chouh’a. Méh’ir, père de
Echtonne. Rafa. Passéah’. Téh’ina.
Les fils de Kénaz : ‘Hotnièl. Séraya. H’atate. Mé’honotaye. ‘Hofra. (Séraya) Yoav. ‘Hirou. Ela. No’hame. Kénaz. Yéhalèlèl.
Zif. Zifa. Tireya. Assarèl. ‘Hèzra. Yétèr. Mérède. ‘Héfèr. Yalonne. Miriame. Chamaye. Yichbah’. Echtémoa, et sa femme
juive qui enfanta Yérède, père de Guédor. Hévèr, père de Sokho. Yékoutièl, père de Zanoah’.
Voici les enfants de Bitya, fille du Pharaon, qu’avait épousée Marède : Hodiya. Nah’ame, père de Kéli’ha Hagarmi. Echté-
moa Hama’hakhati. Chimone. Amenone. Rina, fils de H’anane. Tilone. Yichi. Zoh’ète. Bène-Zohète. ‘Hèr, père de Lékha.
Lada, père de Marécha. Achbéa. Yokime. Aneché Khozeva. Yachouvi Lah’ème.
Les fils de Chime’hone : Némouèl. Yariv. Zérah’. Chaloum. Mivsame. Michma. H’amouèl. Zakour. Chimi. Méchovav. Ya-
melèkh. Yocha, fils de Amatsya. Yoèl. Yéhou, fils de Yochivya, fils de Séraya, fils de ‘Hassièl. Elyo’hénaye. Ya’hakova.
Choh’aya. ‘Hassaya. ‘Hadièl. Chimièl. Bénaya. Et Ziza, fils de Chifi, fils de Alone, fils de Yédaya, fils de Chimeri. Bène
Chémaya. Pélatya. Né’harya. Réfaya. ‘Houzièl. Béné Yichi.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages,
Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir
miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions sui-
vre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi
et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous
défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié,
pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous
puissions revenir vers toi !
Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et
le Gan Eden.
Page 47
Disparu !
« Je pense que quatre boites de sauce tomate nous
suffiront pour le mois, dit Rachel à ses enfants. Il faut
attendre un peu entre une boite et l’autre chez nous.
Sinon, il y a certains enfants qui croient qu’on peut s’en
servir à autre chose qu’à donner du goût ».
Elle ne regarde personne en particulier mais les deux
grands rougissent et baissent les yeux. Ils se rappellent
bien leur malheureuse tentative d’écrire
des graffitis en sauce
tomate sur les car-
reaux de la cuisine.
Qui a eu cette idée
terrible ? Peu impor-
te. Tous deux l’ont
réalisée avec en-
thousiasme, à la
grande conster-
nation de leur
maman. A
présent, on
achè-
tera
moins
de
sauce tomate. C’est
dommage, mais tant pis. Ils
avancent avec leur chariot qui s’emplit progressivement.
Les courses mensuelles au supermarché leur font dé-
couvrir chaque fois de nouveaux produits portant un
hekhcher, une surveillance rabbinique.
Certains sont importés d’Israël, d’autres sont fabriqués
Page 48 Dediez ce cours à la personne de votre choix
sur place.
« Des biscottes ! Qu’est-ce que vous en dites ? » Rachel
scrute l’emballage et lit attentivement le relevé des
valeurs nutritives. « C’est bien pour les enfants qui
n’aiment pas manger du pain… »
Ils avancent dans l’allée. Leur mère les laisse partir pour
choi- sir les surgelés qu’ils aiment. Ils connais-
sent la quantité qu’il faut et remplissent des
sa- chets qu’ils déposent dans un coin du
congélateur.
Avant de passer à la caisse, ils les repren-
dront. Ils continuent leur chemin
vers les produits
d’entretien. Le
chariot
s’emplit
de plus
en plus,
il est près
de débor-
der. Cha-
cun a des
préféren-
ces quant à
la couleur
des mou-
choirs en
papier, au
parfum de la
lessive et à la
marque du
cirage.
« Vous savez,
cela me rappel-
le… » Lorsque
Maman prend
ce ton-là, les
enfants s’appro-
chent pour écou-
ter. Encore l’une
des histoires d’en-
fance inoubliables
de Maman ! Yaacov,
Moché, Sarah et Ariel-
le, tous sont là… mais où
est Michaël ?
« Maman, où est Michaël ? »
Rachel regarde autour d’elle, in-
quiète. Le turbulent Michaël, âgé
de quatre ans, n’est pas là. Elle ne voit
pas sa silhouette dans l’allée et ne se rappelle pas l’avoir
entendu au cours des dernières minutes.
« Aux surgelés, il était avec vous ? » Les enfants se
regardent, perplexes.
« Non, je crois qu’il n’était pas là. Il choisit toujours la
même chose et ça nous énerve. Cette fois-ci, nous
n’avons pas eu à nous disputer avec lui.
– Et devant les boites de sauce tomate ? »
Oui, il était là à ce moment-là. Il a marché sur le pied
de Yaacov pour voir sa réaction. Oui, il était présent
devant les boites de sauce tomate, très présent même.
Mais depuis, un très long moment a passé. Où a-t-il pu
disparaître ?
« Que chacun coure à une autre allée, demande Rachel.
Courez d’un bout à l’autre et revenez ici dans trois
minutes, que vous l’ayez trouvé ou pas. »
Les enfants se mettent à courir tandis qu’elle arpente la
surface près des caisses. Pas de trace de l’enfant. Les
enfants reviennent les uns après les autres, tout essouf-
flés. L’expression de leur visage révèle le résultat de
leurs recherches.
« Retournez chercher. Yaacov, va autour des caisses.
Moché, près des dépôts. Sarah, à côté des bonbons.
Danielle, là où il y a les promotions. Revenez dans trois
minutes. »
Elle scrute de loin l’entrée du magasin. Peut-être la porte
automatique l’a-t-elle attiré ? Peut-être les manutention-
naires avec leurs voitures à levier ?
Elle observe partout mais Michaël reste invisible.
L’angoisse commence à monter en elle. Les enfants
reviennent à bout de souffle, chacun espérant que l’autre
ramènera Michaël avec lui. Mais non. Leurs yeux
s’emplissent d’inquiétude. Rachel sent qu’elle est sur le
point de perdre ses moyens.
Comme elle est dangereuse, cette grande surface !
Des gens obscurs qui cherchent une proie facile, des
travailleurs étrangers, des lunatiques… Où Michaël a-t-il
pu bien disparaître ?
Des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête lui
traversent l’esprit. Les fictions les plus effrayantes, les
images les plus terribles. Michaël, petit Michaël !
Qu’est-ce qu’on est en train de lui faire? Et peut-être qu’il
marche tout seul en pleurant, affolé de se retrouver tout
seul ? Qu’est-ce que son fils si mignon est en train de
traverser ? Ses mains commencent à trembler. Les
enfants la regardent, paralysés.
« Je fais un don à Koupat Ha’ir, les enfants ! » dit-elle en
essayant de ne pas trahir sa peur car ils sont déjà assez
effrayés comme cela. « Je fais un don maintenant et
nous allons prier que D. nous aide à retrouver Michaël
en bonne santé très vite. »
Les enfants la suivent des yeux : il y a des moments qui
dépassent le temps et le lieu. Celui-ci en fait partie. Alors
que son coeur bat à toute vitesse, le don à la tsédaka est
une bouée de sauvetage presque physique. Ils ferment
les yeux un instant et une prière intense monte en eux. «
Mon D. ! Rends-nous Michaël en bonne santé, très vite.
Page 49 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Je t’en prie ! »
« Maintenant, Yaacov, va chercher dehors ! Moché, près
des toilettes. Sarah et Danielle, venez avec moi, nous
allons voir ce qui se passe aux ascenseurs. »
Elle donne un portable à Yaacov avant qu’il ne s’éloigne
en courant. Elle et ses filles filent vers l’ascenseur. Cet
enfant a-t-il décidé de se promener de haut en bas ? Les
talons heurtent le carrelage, le coeur bat comme un tam-
bour. Michaël ! Michaël !
Où es-tu ?
« Il est là ! s’écrie Yaacov au portable. Il est là, on l’a
trouvé ! Micky ! Dis quelque chose à Maman ! »
Rachel fond subitement en larmes. Toute la tension
accumulée disparaît en une seconde et s’écoule en une
cascade de larmes.
« Maman ! Cela n’a pas pris plus d’une minute. Dès que
je suis sorti, après ton don à Koupat Ha’ir, je l’ai vu !
Cela m’a pris trente secondes pour le rejoindre. Il
marchait tout seul dehors, tout seul ! »
Après ton don à Koupat Ha’ir, je l’ai vu... Quel miracle
que nous ayons fait un don ! Qui sait à quoi il a
échappé ? Elle refuse de penser à ce qui aurait pu
arriver. L’essentiel, c’est qu’il est là. Il est là, mon D. !
Rachel pense parfois que le service que Koupat Ha’ir lui
rend est bien plus grand que celui qu’elle rend à Koupat
Ha’ir. Voilà, comme maintenant par exemple. Qu’aurait-
elle fait ? Combien d’heures d’affolement seraient-elles
passées ? Que serait-il arrivé à son petit Michaël ?
Koupat Ha’ir l’a sauvée, littéralement.
Par le mérite de garder sa langue...
« Il regardera le serpent d’airain et vivra » (21, 9)
Nous avons devons nous une histoire merveilleuse qui
prouve mieux que mille témoins tout ce qu’il y a à gagner
quand on évite le Lachone HaRa.
Cela s’est passé dans une famille de Tibériade, dont la
maison se trouvait sur une pente, si bien que dans la
cour on pouvait s’amuser à « glisser ». L’un des enfants
de la famille, âgé de dix ans, jouait tranquillement dans
la cour, et au cours d’une de ses glissades il heurta une
grosse pierre, que le choc fit sortir de sa place. Personne
ne fit attention qu’au même moment, un serpent veni-
meux de deux mètres était sorti du trou et avait piqué
l’enfant. Plus tard, le petit frère du garçon raconta qu’il
avait vu une jolie « corde » qui se promenait par terre…
L’enfant qui avait été mordu se mit à vomir et s’évanouit,
et sa situation empirait d’instant en instant. La famille,
qui ne savait pas qu’il s’agissait d’une morsure de ser-
pent, n’attacha aucune signification à son état, et ce
n’est qu’après une très sérieuse aggravation qu’on l’a-
mena chez un médecin, qui diagnostiqua une morsure et
l’envoya immédiatement à l’hôpital.
Au cours de la première nuit, l’enfant était sans connais-
sance, et les médecins exprimaient du souci pour sa
santé. Mais le lendemain matin, il ouvrit les yeux et cria
pour tous ceux qui étaient auprès de son lit : « Je pro-
mets que je ne dirai plus de Lachone HaRa », puis il re-
ferma les yeux. Immédiatement après, il se mit à aller
mieux, jusqu’à ce qu’en quelques jours il recouvra totale-
ment la santé. Les médecins exprimèrent leur étonne-
ment de cette amélioration rapide, et affirmèrent qu’ils
n’avaient jamais rencontré pareil phénomène. Tout com-
mentaire serait superflu…
C’est très dangereux de prendre l’habitude
du Lachone HaRa
Si quelqu’un a le malheur de s’habituer à dire continuel-
lement du Lachone HaRa, comme ceux qui s’installent
constamment pour parler de ce qui se passe chez les
autres et colportent régulièrement des rumeurs, et qu’on
appelle ba’alei Lachone HaRa, son châtiment est absolu-
ment terrible, parce qu’il transgresse délibérément et
hardiment la Torah de Hachem. Cette interdiction est
Page 50 Dediez ce cours à la personne de votre choix
devenue pour lui comme si cela n’avait aucune impor-
tance, et la kabbala dit à son propos : «Retranche, Ha-
chem, toutes les lèvres mielleuses, la langue qui s’ex-
prime avec arrogance» (Téhilim 12, 4).
Et en fait, il n’y a pas de pires ba’alei Lachone HaRa
que les médias de notre époque, qui font entendre ma-
tin et soir des paroles venimeuses et des incitations
contre la communauté d’Israël. Celui qui tient à son
âme s’en écartera !
On sait ce que dit ‘Hovot HaLevavot : quiconque dit du
Lachone HaRa en permanence, tous ses mérites pas-
sent à celui contre qui il a parlé, et toutes les fautes de
cette personne sur qui il a parlé passent à lui, si bien
que son service de Hachem ne vaut plus rien du tout.
L’interdiction du Lachone HaRa
Il est interdit de raconter quelque chose de mal, même
quand ce qu’on raconte est vrai. Cela s’appelle partout
dans le langage des Sages Lachone HaRa. Et si l’his-
toire contient aussi du mensonge, qui font que la per-
sonne dont on parle en sera plus méprisée, cela s’ap-
pelle motsi chem ra, le châtiment en est beaucoup plus
sévère, et cela fait également partie de rekhilout (le col-
portage), ainsi qu’il est dit : «Ne vas pas colportant le
mal parmi les tiens» (Vayikra 19).
C’est une interdiction particulière que la Torah a écrite à
ce propos, mais il existe également de nombreuses in-
terdictions et injonctions qui sont transgressées par ce-
lui qui dit une seule parole de Lachone HaRa. Il y a tant
d’interdictions dans un seul mot de Lachone HaRa que
chacun doit faire excessivement attention.
La bouche est un ustensile de sainteté
«Quand quelqu’un fera un vœu à Hachem» (33).
Rabbi Avraham de Sokhotchov a dit : On peut expliquer
la raison pour laquelle un homme peut par la force de la
parole transformer un objet matériel en objet de sainteté
par un vœu au moyen de ce qu’écrit Rabbenou Yona
dans Chaarei Téchouva. Il dit que lorsque quelqu’un
garde sa bouche de paroles interdites, elle devient un
instrument de sainteté, et de même qu’un tel instrument
sanctifie le présent qui est offert par son intermédiaire,
la parole qui sort de la bouche de celui qui accomplit la
mitsva de «ne pas profaner sa parole», et qui n’émet
aucun propos profane, est capable
GARDES TA LANGUE
Page 51
Les Principes du Repentir
Sixième principe (suite)
Le plus haut niveau de repentir est d’éprouver face à
D.ieu de la honte pour avoir commis des transgressions.
La honte dénote un sentiment de confusion et provoque
une modification des traits du visage, comme il est dit :
« La honte m’a couvert le visage » (Psaumes 69.8). La
honte, étant pus intense que la confusion, est toujours
mentionnées après elle, comme c’est le cas dans le ver-
set : « Sois confuse et honteuse de vos voies, maison
d’Israel » (Ezéchiel 36.32) et : « Je reconnais avec
confusion et honte.. »(Jérémie 31.19). Lorsque le pé-
cheur constatera que D.ieu pardonne sa transgression,
lui accorde un sursis et ne le punit pas, qu’IL n’agit pas
envers lui à la mesure de ses fautes et ne le châtie pas
selon ce que mériteraient ses transgressions, il en
éprouvera encore d’avantage de honte. Si quelqu’un,
après avoir fauté envers un roi humain et s’être montré
déloyal envers lui, a reçu le pardon, ne ressent-il pas de
honte en sa présence ? Il est écrit à ce propos : « Afin
que tu ne puisses plus ouvrir la bouche de confusion ;
lorsque Je t’aurai pardonné tout ce que tu as
fait » (Ezéchiel 16.63). Nos Sages ont dit : « Si quelqu’un
a honte de l’un de ses actes toutes ses transgressions
sont pardonnées »(Berakhot 12b). Nous voyons ainsi
Saül, lorsqu’il dit : « … et Il ne me répond plus, ni par
l’intermédiaire des prophètes ni en rêve… » (I Samuel
28.15), n’a pas mentionné le pectoral par lequel D.ieu
répondait au Grand-Prêtre tant il avait honte d’avoir tué
les prêtres de la ville de Nov. Samuel lui répondit : « Et
demain, toi et tes fils serez avec moi » (ibid. 19) - avec
moi, dans mon domaine céleste.
L’homme acquiert ce sentiment de honte en s’isolant
pour méditer à la grandeur de Dieu et à l’importance du
méfait de celui qui Lui désobéit, et en se souvenant
constamment que D.ieu observe tous ses actes, sonde
ses intentions les plus profondes et connaît ses pen-
sées.
Septième principe
La soumission sincère et abaissement de soi : Toute
personne qui connait son Créateur sait combien mépri-
sable, bas et dépravé est celui qui transgresse Ses pa-
roles, comme il est dit : « Méprisable, répugnant à ses
yeux... »(Psaumes 15.4) et : « … qui est abominable et
impur, qui boit l’iniquité comme de l’eau » (Job 15.16).
« On les a appelés ‘de l’argent méprisé’ » (Jérémie
6.30).
Il faut donc se soumettre et se considérer comme insi-
gnifiant. David, lorsqu’il confessa son péché après la
visite du prophète Nathan, conclut : « Les sacrifices de
D.ieu, c’est un esprit brisé ; un cœur brisé et contrit, ô
D.ieu, Tu ne le rejetteras pas » (Psaumes 51.19). « Un
esprit brisé » désigne un esprit humble. Ce psaume,
dont on apprend les fondement mêmes du repentir,
nous enseigne que l’humilité est l’un des principes es-
sentiels du retour vers D.ieu. Par l’humilité, l’homme
trouve grâce devant D.ieu, comme il est dit : « Celui-ci
Je regarderai, le pauvre et l’homme à l’esprit contrit » et
il est écrit à propos du repentir : « Il dira : ’Aplanissez la
voie ! Aplanissez la voie ! Faites place ! Ecartez l’obsta-
cle du chemin de mon peuple.’ Car ainsi dit le Très-
Haut et Elevé, qui réside de toute éternité, au nom
Saint : Je réside dans le lieu élevé et saint, ainsi qu’a-
vec celui à l’esprit contrit et humble, pour ranimer l’es-
prit des humbles et raviver le cœur des
contrits » (ibid.57.14-15). Nous apprenons de cela que
l’humilité est l’un des principes du repentir.
La suite du passage traite également du repentir : « Car
Je ne combattrai pas éternellement … Car Je m’empor-
tai pour l’iniquité de sa convoitise … J’ai vu ses voies et
Je le guérirai ; Je le guiderai ... » (ibid. 16-18). « J’ai vu
ses voies » - ses voies humbles, comme il est dit :
« ainsi qu’avec celui à l’esprit contrit et humble » (ibid.
15) ; l’amertume du cœur, comme il est dit : « Car l’es-
prit qui s’enveloppe vient de Moi » (ibid. 16) - « Et je le
guérirai » (ibid. 18) - « Je pardonnerai sa transgres-
sion », comme dans « Je guérirai leurs égare-
ments » (Osée 14.5). « Revenez et vous serez guéris »
Isaïe 6.10). « Je le guiderai » (ibid. 57.16) - « Je l’aide-
rai à abandonner la faute et Je lui ferai dominer son
mauvais penchant ».
Dediez ce cours à la personne de votre choix
par: Rabbenou Yonah de Gerone
Qualification :
Des qualifications chez la future conjointe n’est pas
tout le temps positive par exemple si la conjointe a
fait de nombreuses études et en est sortit diplômée,
elle pourrait passer plus de temps à se consacrer à
son métier que de s’occuper de son foyer juif car
son travail ne lui en donnerait pas le temps.
Il sera dans la plupart des cas préférable de cher-
cher un Shidou’h (une bat Israel) qui est une fille de
maison que de choisir une bat Israel qui a fait de
longues études, car la première sera surement plus
l’importance de tenir un foyer Juif convenablement
et ne passera pas tout son temps dans des carriè-
res qui n’en finissent jamais.
Dans tous les cas il sera préférable de poser la
question à un rav avisé.
Subsistance :
Concernant les moyens financiers nos sages de
mémoires bénites ont dit : Tout celui qui épouse
une femme pour l’argent auront des enfants qui ne
seront pas protégés et ils perdront leur argent
(Traité de Kidouchine) et cela dans le cas ou il
épouse une femme qui lui est interdite; mais si il
épouse une femme pour son argent pour que lui
puisse apprendre la Torah sans devoir se soucier
de la Parnassa sur lui nos sages non pas parlaient.
Le Gaon de Vilna nous explique que si sans l’ar-
gent il ne l’aurait pas épouser, c’est ça que l’on ap-
pel épouser une femme pour l’argent, il n’a pas
trouvait en elle aucune bonne valeur ou de crainte
de D.ieu mais l’a épousé surtout pour son argent.
Le Hatam Soffer zatsa’l écrit qu’il est interdit a un
homme d’attendre jusqu'à ce qu’il trouve une fem-
me qui lui donnera de l’argent, le Béhér Eytév par
rapport au Even Ezer nous rapporte que si on lui
donne de l’argent il pourra le prendre mais qu’il
n’attende pas après l’argent pour ne pas se dispu-
ter sur la nédounia, et tout celui qui agi ainsi ne ver-
ra pas de réussite et son couple ne sera pas tran-
quille, car l’argent qu’il a prit n’est pas de l’argent
honnête; ce qu’il faut au minimum c’est une possibi-
lité pour un appartement dans un quartier religieux
ou tout au moins loin des endroits remplis de man-
que de pudeur ou il y a là-bas de grandes épreuves
Page 52 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Et s’il est trop dur pour le jeune couple de vivre loin des
parents ils poseront la question à un rav.
Très IMPORTANT :
Il faudra faire très attention de ne pas choisir
une femme selon des calcules monétaires mais
LE PRINCIPAL C’EST QU’ELLE EST DES
BONNES MIDOT (valeurs) ET UNE VISION
CORRECTE ET DROITE si elle a aussi de l’ar-
gent c’est un supplément mais en aucun cas
l’argent sera la raison du mariage.
Le Saint Steimpleur zatsa’l a dit :
L’ARGENT c’est bien - seulement si c’est un
bonus qui vient de lui-même, s’il ne vient pas
de lui-même ce n’est pas grave car pas impor-
tant !
L’APPARENCE c’est bien - seulement si c’est
un bonus qui vient de lui-même, s’il ne vient
pas de lui-même ce n’est pas grave car pas
important !
LES MIDOT (valeurs) - s’il n’y a pas de bonnes
valeurs se sera l’enfer à la maison - le rav l’a
répété plusieurs fois.
Il est écris dans « le livre des Hassidim » que
quelqu’un qui se marie avec une femme pour
son argent malgré que les proches (frères) de
la femme sont mauvais, il se verra dans le futur
puni par de mauvais garçons car les garçons
souvent ressemblent au frères de la mère; aus-
si arrivera t’il à vive dans le luxe et l’abondance
mais ne se verra pas apprendre la beaucoup de
Torah, car pas tout homme peut manger sur
deux tables à la fois.
Rav Moché Lizmi Chlita
Le Shidou’h pas à pas
Ingrédients : 4 pers
• 1kg de cabillaud • Arêtes du cabillaud • Huile d’olive • Sel, poivre • 2 échalotes • 2 branches de persil plat • 1 pincée de graines de coriandre • 2 pincées de safran • 10 cl de vin blanc • 10 cl d’eau • Crème parvé • 2 branches d’aneth • 1 botte de ciboulette • 1 tomate
Dos de cabillaud à la sauce safranée
• Préparation de la sauce : Pour faire un fumet de poisson, demander au poissonnier de lever l’arête centrale du cabillaud et de la couper en morceaux. Faire revenir ces arêtes avec l’huile d’olive, les échalotes, le persil plat, le coriandre, sel et poivre Mouiller avec 10 cl de vin et 10 cl d’eau Porter à ébullition, réduire et laisser mijoter 10 mn. Filtrer la préparation. Rajouter le safran et laisser infuser. Terminer en ajoutant la crème.
• Cuisson du poisson : Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn.
• Décoration : Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes.
• Cuisson du poisson : Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn.
• Décoration : Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes.
Ingrédients : 4 pers
Préparation : 1h35 - Cuisson : 35min
Prêt en : 2h10
• 75 cl de lait entier • 10 cl de crème liquide • 200 g de chocolat • 125 g de sucre
Douceur façon Tsipora
• Mettez le sucre dans une petite casserole avec 3 CaS d'eau. Laissez cuire jusqu'au stade d'un ca-ramel doré. • Cassez le chocolat en morceaux dans une cas-serole, ajoutez le lait et faites chauffer à feu doux en remuant. • Lorsque le caramel a atteint la bonne couleur, versez dessus la crème liquide. Laissez dissoudre le caramel sur feu doux, puis versez-le dans le lait chocolaté. • Continuez la cuisson en remuant sans cesse avec une spatule, sans laisser bouillir, pendant 30 min. • Laissez refroidir la crème. Répartissez-la dans 4 coupes ou 4 petits pots et mettez au réfrigérateur jusqu'au moment de servir. ◆ Tours de main Utilisez un chocolat à 70 % de cacao pour obtenir une crème riche en saveur. Ne soyez pas tenté d'accélérer la cuisson de la crème, qui perdrait alors de son onctuosité.
Chez le coiffeur, un homme se fait couper les che-
veux puis, le coiffeur ayant terminé, il désigne du
doigt un enfant et dit :
"vous coupez les cheveux du gamin, je fais quelques
courses et je reviens".
Le coiffeur coupe les cheveux de l'enfant qui, une
fois la coupe terminée, s'assied et lit une bande des-
sinée.
Au bout d'une heure, l'enfant étant toujours assis à
attendre, le coiffeur lui demande :
"Hé bien mon petit, quand est-ce que ton père re-
vient te chercher L'enfant répond alors : "Ce n'est
pas mon père, c'est un monsieur qui s'est adressé à
moi dans la rue et il m'a dit : "Viens avec moi, on va
se faire couper les cheveux à l'œil".
CONCOURS FAMILLY TORAH
Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons
1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim
1 - Que peut manger un enfant le 17 Tamouz ?
[ ] des galletes [ ] du fromages [ ] des bananes [ ] du pain et de l’eau
2 - Pourquoi jeunons nous le 17 Tamouz?
[ ] le Beith Amikdach a était détruit [ ] La muraille de Jerusalem a été percé [ ] pour maigrir
3 - Qui est decédé le 3 Tamouz ?
[ ] Le rabbi des loubavitch [ ] le Aari Akadosh [ ] Le Baal Shem Tov [ ] Adam aRishone
Réponses à renvoyer sur [email protected] / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mais 2013
Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone
La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro
Noms des Gagnants du Mois d’Avril 2013 :
Ruth - Yokheved
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Deux gars, sont condamnés à morts. Le directeur se tourne
vers le premier qui sera exécuté et lui demande :
- Quelle est votre dernière volonté?
- J’aime la musique…
Vous pourriez passer Céline Dion à la sono pour que je
l’entende une dernière fois ?
- Certainement, on peut faire ça pour vous. (et se tournant
vers le deuxième condamné) Et vous, quelle est votre der-
nière volonté ?
- S’il vous plaît, Tuez-moi en premier !
Comment un agent de la route fait t’il pour se faire de
l’argent facilement?
Il donne des contraventions à tous les conducteurs qui lui
répondent pour vendre leurs voitures en roulant.
Quel est l’animal le plus rapide du monde ?
Le poux, parce qu’il est en tête !
C’est deux Belges qui partent à la pêche en barque. Pendant la partie de pêche, le premier dit : - Cet endroit regorge de poissons ! On devrait faire une croix dans le fond de la barque pour marquer le coin ! Comme ça la prochaine fois on revient au même endroit ! Le deuxième belge : - Tu es bête où quoi ? On aura peut être pas la même bar-que la prochaine fois !
Comment appelle-t-on un nez qui vit près de l’Angleterre ? Un nez-cossais !