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Page 1: Notre chère Alsace par Denis Schneider

Notre chère Alsace ….

Comme par le passé, tu te laisses faireLes Alsaciens n'ont qu'à se taireQue veux tu que l'on fasseLes jacobins décident à notre placeMais où est la démocratie ?Comment voulez-vous rester unis ?Nos ancêtres se retournent dans leurs tombesQuand ils voient ce qui nous incombe. Ils n’ont jamais pu nous accepterNous autres Alsaciens avec nos spécificitésIl nous arrive que des déboiresMais où est donc restée notre histoire ?Franchement ils n'ont rien comprisL'Alsace aurait dû être un pays !Notre langue est bientôt éradiquéeIls y sont presque arrivésEt bien sûr ils s'en frottent les mainsc’est à nous de maitriser notre destinIls profitent de notre incrédulitéPour bafouer notre identitéIls ne trouvent pas normalQue nous ayons un droit localLa France, la grande nationElle se moque des petites régionsL’Alsacien n’est pas compliquéIl est docile et disciplinéLes Alsaciens sont des bosseursAvec eux jamais de leurres Pour la énième fois, l’histoire se répèteMaintenant, il faut vraiment que ça pèteNous sommes les derniers disait Germain MullerOui mais cette fois on ne va pas se laisser faire !!

s’esch wohr, s’esch wohrunser Lànd esch jetz en G’fohrmer gehn jetzt làngsàm heunsri Sproch red boll niama mehs’esch wohr, s’esch wohrunser Lànd esch jetz en G’fohrech sag’s eich ganz lütsi màcha àlles Kàputt

Denis Schneider 44 ans, Merxheim, le 25 novembre 2014