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HAUTIntervention PHMRE
Jean-Pierre Brazs
...
Prface de Gilles Clment
LES DITIONS DU DOMAINE DU RAYOL
BAS
Le Domaine du RayolLe Jardin des Mditerranes
Au dbut du sicle, en empruntant le petit train despignes, quelques familles fortunes dcouvrent lesrivages de la corniche des Maures. Emerveilles par labeaut de cette cte reste sauvage, les familles Adam,Eiffel, Royce, Clment-Bayard et Foncin font btir leurrsidence de villgiature au dessus des flots bleusparmi les bruyres, les cistes et les arbousiers...
N Bormes, rsidant Paris mais trs attach sargion, Alfred Courmes vient davoir cinquante ans et dese marier lorsquil acquiert le vallon du figuier en1909. Lettr, ouvert sur le monde, ses affaires lontconduit au Maghreb, Madagascar, au Tonkin, Ceylan,en Australie, aux Nouvelles Hbrides, en Turquie, enAmrique... Il confie Guillaume Tronchet, architecte dugouvernement, le soin de distribuer les btiments sur laproprit. La pergola mise en place en 1910 et 1911constitue lun des premiers amnagement spectaculairedu jardin. Autour delle sorganise le jardin. Il y installedes palmiers-dattiers, eucalyptus, agaves et mimosas,reprsentatifs de lexotisme recherch de lpoque.
A proximit, un potager et un verger stagent flancde coteaux au dessus dune charmante petite ferme. En1925, les Courmes vendent leur maison qui devientlHtel de la Mer ; le couple rside alors dans la villaLe Rayollet btie lautre bout de la proprit.
Alfred Courmes disparat en 1934 et Thrse, safemme, en dpit de son attachement au domaine levend un clbre constructeur aronautique HenriPotez. Il sinstalle en juin 1940 avec sa famille ainsi quele sige de son entreprise dans lhtel de la mer et sondirecteur financier nest autre que Abel-FranoisChirac, pre dun futur prsident de la rpublique.
Les travaux de rhabilitation sont confis un archi-tecte Raoul Minjoz qui dote la proprit dun style Artsdco, y compris dans les jardins. Cest ainsi quest rali-se une majestueuse descente descaliers, en dessousde la pergola.
Le domaine a travers les deux guerres sans trop dedommages. Il devient rsidence dt des Potez aprsla guerre, puis celui-ci vend sa proprit en 1974 unecompagnie dassurance mdicale. Spculation, mobili-sation des associations locales, le projet de lotissementne verra pas le jour et le Conservatoire du Littoralachtera le site en 1989.
Gilles Clment est alors sollicit par le Conservatoire.Dans ce jardin territoire de nature et desprit il pro-posa dvoquer les paysages et flores associes desrgions du monde qui ont un climat mditerranen.
Cest ainsi quest n le Jardin des Mditerranes.
ISBN : 2-9526995-0-XDITIONS DOMAINE DU
RAYOL 2006Le Rayol Canadel
11
es Mditerranes
Dans un paysage rgl par lhar-
monie naturelle du relief et lartifice du jardin
une uvre dartiste charge de sa propre puissance peut-
elle convoquer la lumire et les horizons pour se donner en
perspective comme une vidence du site ?
Par son intervention au Domaine du Rayol Jean-Pierre Brazs ouvre un
chantier sur ce rapport fragile constamment tendu entre pertinence et
impertinence : rsoudre la question du lieu, en transgresser les rgles.
Comme sil fallait toujours, un moment donn de la comprhension des cho-
ses, un dcalage fin et rigoureux pour ouvrir le regard sur le monde. Sans
doute revient-il lartiste de percevoir la fois les capacits dun site et les
jeux possibles de sa transfiguration.
En invitant Jean-Pierre Brazs participer une exprience dexpres-
sion artistique dans un espace de jardin, le Domaine du Rayol sen-
gage nouer un lien entre le jardinier et lartiste, tous deux
interrogeant, dans un langage diffrent, un seul et
unique territoire .
Mes interventions dans le paysage sont issues dune exprience physique et visuelle
avec un lieu dj l compos, outre du substrat gomorphologique, des prsences etdes rythmes vgtaux et animaux et du fabriqu avant par les hommes. Mon premier
travail consiste rechercher les points de vue partir desquels je vais construiremon intervention, puis didentifier les matriaux prlevs sur place que je vais utiliser.
Je rejoins le peintre, qui une certaine poque manipulait la lumire rflchie et la
perspective et aussi dautres intervenants dans le paysage en puisant parfois dans des
vocabulaires de gestes et de techniques jardinires ou horticoles
Prfac e
Intervention PHMREdans le Jardin des Mditerranes
Jean-Pierre Brazs
Gilles Clment
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Dans les jardins du Rayol on croise des
traces du passage du vent, des rigoles en
galets pour rcuprer et diriger leau, des
jeux dynamiques dombre et de lumire.
Btiments, sentes, escaliers, restanques
du verger et du potager, alternance des-
paces ferms ou ouverts, sombres ou
lumineux, perces visuelles modestes ou
grandes perspectives, mis en place par
les premiers propritaires du lieu struc-
turent encore aujourdhui le domaine.
Sur ce palimpseste se dveloppe le projet
du Jardin des Mditerranes : des flores
et des paysages divers mais runis par un
climat identique. Gilles Clment en une
phrase synthtique dcrit les paysages
mditerranens du monde: ils vivent
avec un peu deau et beaucoup de feu.
Il faut monter vers le plus haut, len-
droit de la deuxime calade-mosaque,
celle qui rayonne et relie les jardins du
Rayol toutes les mditerranes. De ce
point-de-vue on distingue peine la per-
gola qui clt lautre extrmit de la pers-
pective et qui dtient la premire
mosaque, celle qui reconstitue en pier-
res la fleur de prote voquant lancienne
unit des continents.
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Dans le Jardin desMditerranes, la GrandePerspective qui sinscritentre deux mosaqueslabores par GillesClment rsume etsymbolise le projet : Au nord une mosaquereprsente une fleur deprote, allusion la familledes protaces commune tous les fragments clatsdu continent unique (le Gondwana). Au sud, la mosaquereprsente la Mditerrane,relie par des lignes dequartz rouge aux diffrentssecteurs du globe qui ontun climat identique.
den den HAUTBAS
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Les jardins du Rayol, comme tous les jar-
dins, donnent forme, dans un contexte
climatique, une conjonction dorganis-
mes vivants, de matires, de savoirs, de
savoir-faire.
Une intervention artistique en ce lieu ne
doit pas consister y inclure une uvre,
mais y uvrer en donnant une forme
particulire aux forces dj-l. Dans un
endroit particulier du domaine il peut
sagir simplement de dplacer, de rem-
placer, dimporter, dorganiser des
matriaux. Certains peuvent tre extraits
du monde minral ou vgtal, dautres
emprunts aux vocabulaires du jardi-
nage ou de lamnagement paysag. La
vision et la comprhension du lieu sen
trouvent alors modifies. Perturbation ?
Enrichissement ?
Lespace dintervention qui simpose est
la perspective du grand escalier qui
dvale la pente depuis la pergola. Dans
une saigne au travers de la masse vg-
tale scoule lair et le regard. Les pas ne
sont pas encourags sy aventurer,
mais deux chemins la traversent. Sy
trouvent les mosaques emblmatiques
des liens qui attachent au monde les jar-
dins du Rayol.
La forme choisie est une anamorphose :
des assemblages informes de matriaux
ne prennent leur sens que dun point de vue
et dun seul. Le visiteur en se dplaant
(sil sapproche du point focal de lanamor-
phose), voit peu peu se constituer une
forme parfaite. Cette forme pourrait tre le
cercle, figure de lensemble plantaire.
Il est remarquer la proximit, une lettre
prs, danamorphose et danmorphose.
An morphose
Anmorphose :
(synonyme danmomorphose) est le caractre
dune plante qui sincline dans la direction o
porte le vent, employ tort comme synonyme
danmophile qui caractrise les plantes
dont la dissmination du pollen seffectue
par le vent.
77
Anamorphose
Anamorphose :
Du grec anamorphoun transformer.
Il sagit dune perspective inverse dont le
principe est historiquement issu des travaux
de Piero della Francesca.
Imaginons quici un torrent rcemment
dvala les escaliers et quil ne reste en
mmoire de son passage que des
gabions dsormais vides des pierres
sches quils contenaient.
Vu den haut cest la force de lcoule-
ment qui est cratrice de forme. Rien
napparat que le dsordre de cubes gril-
lags figs dans le mouvement de leur
descente tumultueuse.
Vu den bas, depuis la plate-forme circu-
laire situe au centre du grand axe, (au
moment o le regard porte soit vers le
nord, soit vers le sud), quelque chose
semble se construire dans le chaos des
grillages : le blanc de blocs de quartz et
de certaines partie des gabions se
concentre en une forme. Il faut que le
promeneur se dplace jusqu un point
prcis pour quun cercle parfait se consti-
tue sur sa rtine.
Ce troisime cercle, en chos aux deux
mosaques de Gilles Clment, est une
plnitude plantaire constitue de frag-
ments disperss dans le grand escalier.
Elle nexiste que par notre volont.
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nonsImagi
Ainsi les paysages sont traverss de pas-
sages ou dcrans pour canaliser ou se
protger des flux impertinents de vents,
de bruits, deaux et de feux...
Mes interventions peuvent se dcrire comme
une manipulation de matires extraites,dplaces, transformes et replacesdans un ordre diffrent. Elles ne proposentpas seulement au visiteur une exprience du
regard, mais manipulent aussi des significations.
Me proccupant aussi dun au-del du lieu,je cherche linterroger et en quelque sorte
llargir, dans le sens o je souhaite tisser des liens
avec des rfrences extrieures au lieu lui-mme
dans lespace et le temps. Plutt que dexpliciter un
lieu, il sagit de le perturber pour y installer une
dimension inattendue, mais qui semble pourtant lui
convenir. Luvre se veut adne au lieu.
Intervenir dans le paysage, cest relier, donnerau fouillis de pierre, de terre et de vg-tal, la forme dun tout mais cest aussiconvoquer le pass, lailleurs et lautre,et donc ngocier sa place. Ainsi la question princi-
pale aujourdhui nest peut-tre pas dans la relation
des artistes la nature, mais dans leur relation aux
autres acteurs du paysage, lieu privilgi dimbri-
cation de projets individuels et collectifs. La notion
de composition voluerait alors aujourdhui vers
un nouveau sens : lchelle du jardin plantaire,
il serait prfrable de parler de lart de composer
avec dautres plutt que de composition formelle.
La patrimonialisation en cours du paysage est une
rponse cette question de laltrit sur laquelle il
y a lieu de sinterroger. Les interventions artisti-
ques, comme dautres types dinterventions, pren-
draient pour les adeptes dune rigide conservation,
le risque de dtruire ou de corrompre la chose
transmettre. moins davoir une vue dynamique de
la pratique conservatoire, et de la considrer (au
mme titre que pour un conservatoire de musique)
comme une transmission de savoirs destins
enrichir des pratiques paysagres en continuelmouvement.
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Mes interventions peuvent se dcrire comme
une manipulation de matires extraites,dplaces, transformes et replacesdans un ordre diffrent. Elles ne proposentpas seulement au visiteur une exprience du
regard, mais manipulent aussi des significations.
Me proccupant aussi dun au-del du lieu,je cherche linterroger et en quelque sorte
llargir, dans le sens o je souhaite tisser des liens
avec des rfrences extrieures au lieu lui-mme
dans lespace et le temps. Plutt que dexpliciter un
lieu, il sagit de le perturber pour y installer une
dimension inattendue, mais qui semble pourtant lui
convenir. Luvre se veut adne au lieu.
Intervenir dans le paysage, cest relier, donnerau fouillis de pierre, de terre et de vg-tal, la forme dun tout mais cest aussiconvoquer le pass, lailleurs et lautre,et donc ngocier sa place. Ainsi la question princi-
pale aujourdhui nest peut-tre pas dans la relation
des artistes la nature, mais dans leur relation aux
autres acteurs du paysage, lieu privilgi dimbri-
cation de projets individuels et collectifs. La notion
de composition voluerait alors aujourdhui vers
un nouveau sens : lchelle du jardin plantaire,
il serait prfrable de parler de lart de composer
avec dautres plutt que de composition formelle.
La patrimonialisation en cours du paysage est une
rponse cette question de laltrit sur laquelle il
y a lieu de sinterroger. Les interventions artisti-
ques, comme dautres types dinterventions, pren-
draient pour les adeptes dune rigide conservation,
le risque de dtruire ou de corrompre la chose
transmettre. moins davoir une vue dynamique de
la pratique conservatoire, et de la considrer (au
mme titre que pour un conservatoire de musique)
comme une transmission de savoirs destins
enrichir des pratiques paysagres en continuelmouvement.
JP Brazs, extrait des actes du colloque
Paysage & modernit(s) Sorbonne, 2005.
OBSCURE CLART
LA TRAVERSE BLANCHE
DEN HAUT / DEN BAS
1212
CCEERRCCLLEE // LLUUMMIIRREE // DDPPLLAACCEEMMEENNTT // RREEGGAARRDD // SS
EEnn ddiiffffrreennttss lliieeuuxx,, ddeess ddppllaacceemmeennttss eett ddeessiinnssttaallllaattiioonnss ddee mmaattrriiaauuxx,, lluuttiilliissaattiioonn ppaarrffooiissddee lloorr,, ((ppoouurr ccaapptteerr llaa ffaaiibbllee lluummiirree dduu jjoouurrddcclliinnaanntt)),, llaa mmaattrriiaalliissaattiioonn dduu cceerrccllee ppaarr llee jjeeuuddee llaannaammoorrpphhoossee..
LLOOMMBBRREE DDOORREE DDUUNN BBUUIISSSSOONN PPAARRFFUUMMDans la journe, la lumire rflchie sur les pier-res dores est aveuglante. Au soir lombre dunetopiaire vient lentement la rejoindre. Au momentprcis de la disparition de la haute lumire, lom-bre sclaire un instant.Chteau de Las / Parfums de sculptures, sculpturesde parfums / 1999.
FFEEUU DDEE CCHHTTAAIIGGNNIIEERR Des branches fourchues de chtaignier peintesdune tempera ocre rouge et de glacis noirs lhuile (une dorure la feuille aux pointes) instal-les en cercle la manire dun foyer. la tom-be du jour, le noir peu peu disparat, puis lerouge. Seul lor rflchit le peu de la faiblelumire nocturne.La Corbinire des Landes, Merdrignac, Ctes dArmor /1999 / Muse des Beaux-arts de Pau / Diputacion deHuesca / uvres dArbres / 2001-2002.
LLEE JJAARRDDIINN DDPPIICCUURREEDans un grand jardin clos, un bosquet ombraget une pelouse ensoleille. Depuis un endroitprcis situ dans le bosquet on dcouvre que desbranches disposes au sol forment un cercleparfait, noir, rouge, or : de lombre dans lalumire, de la lumire dans lombre.Festival Jardins suivre / Parc naturel rgional deLorraine / 2002.
DDAANNSSEE AAVVEECC LLEESS AARRBBRREESSDans une grange de lancienne abbaye de Port-Royal des Champs, un cercle peint apparat dansun dsordre de branches et semble une lumireblanche.Muse national des Granges de Port-Royal, Ville deMagny-les-Hameaux / 2003.
LLEE JJAARRDDIINN DDUU CCEERRCCLLEE DDOORRRien ne semble pouvoir natre du chaos dunarbre abattu. Encourag se diriger vers le fonddu jardin, on y cherche lendroit prcis do leregard fouillant dans les dcombres fera appa-ratre un cercle dor.Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire / 2004.
LLEE GGRRAANNDD CCEERRCCLLEELa ritration de lacte ancien de planter unpoteau en terre pour jalonner un parcours, mar-quer un territoire ou reprer certaines positionsdu soleil ne cre pas seulement un lien avec destemps anciens, elle donne aussi une force parti-culire aux regards daujourdhui.Festival Jardins suivre / Parc naturel de lOur,Commune de Troisvierges, Luxembourg / 2004.
PPaaggee PPrrccddeennttee
OOBBSSCCUURREE CCLLAARRTTLes roches magmatiques nont pas fini dmer-ger, de stendre et de se rduire en boules. Et dese fendre. Terre et ciel sunissent en dtrangesbosquets o les pierres saccumulent. Des tracesdor parses sur le granite, sur des souches etdes branches, indiquent lintention dune forme.Circuit pierre & nature, Mell, Ille-et-Vilaine/2004.
LLAA TTRRAAVVEERRSSEE BBLLAANNCCHHEEUn grand dessin blanc de branches suspenduesdans lombre des pins parvient jusqu la pelouseensolleille, pos sur dautres branches plantessans ordre apparent. Depuis le point focal delanamorphose un demi-cercle se constitue quelarabesque blanche traverse.Ville de Saint-Egrve, Isre / Parc du centre hospitalier /2005.
DDEENN HHAAUUTT // DDEENN BBAASSDu nord au sud, un dvalement de cubes en treil-lis mtalliques qui dordinaire, chargs de pier-res, retiennent la terre. Peinture et pierresblanches y construisent un cercle en hommageau jardin plantaire. Domaine du Rayol, Jardin des Mditerranes / 2006.
LOMBRE DORE DUN BUISSONPARFUM
FEU DE CHTAIGNIER LE JARDIN DPICURE
DANSE AVEC LES ARBRES LE JARDIN DU CERCLE DOR LE GRAND CERCLE
Avenue des Belges - 83820 Le Rayol Canadel www.domainedurayol.org
Coordination ditoriale : Caroline PETIT.Luvre DEN HAUT/DEN BAS a tralise avec laide des jardiniers duDomaine du Rayol. Crdit Photos : JeanPierre Brazs, Elisabeth Beurret, Guy Bargin -ADORA : Jean-Michel Battin, Julie Milliot,Virginie Peytavi, Lisa Bertrand. Maquette C.Protoyerides.
Avec le concours du Cet ouvrage a t tir 2500 exemplairesImpression et faonnage - Prvost OffsetAchev dimprim en France en juin 2006
LES DITIONS DU DOMAINE DU RAYOL
Venir au Rayol Canadel et visiter le
Jardin des Mditerranes cest choisir
daller la rencontre dun territoire de
nature et desprit (Gilles Clment).
Territoire de nature parce que le site
est avant tout proprit du
Conservatoire du Littoral et que la
mission fondamentale de celui-ci reste
dassurer une politique foncire de
sauvegarde de lespace littoral, de
respect des sites naturels et de
lquilibre biologique.
Territoire desprit par lhistoire du lieu
ainsi que ses vocations. La
biodiversit, lvolution, ladaptation
des espces et des paysages, le
mouvement et le brassage sont les
sujets permanents traits par les
jardiniers et les guides-animateurs du
Jardin des Mditerranes ; cest aussi
le fil conducteur des expositions.
7,50
ISBN : 2-9526995-0-X
Le domaine du Rayol est un
lieu hybride, indfini, mlang,
sans limites ni frontires aux
jardins, il est un lieu de
transition entre nature et
culture il inspire chaque
visiteur selon ses propres
sensibilits et agit ainsi en
qualit de lien entre la terre et
le ciel, le spirituel et le concret.
Cest cet esprit des lieux que
nous souhaitons conserver
absolument.
Jean-Pierre Brazs vient
inscrire son uvre dans le
Jardin des Mditerranes en
soulignant larrive de la
scheresse, propre aux climats
mditerranens, arides et semi
arides. Son travail est la fois
inspir de cet esprit des lieux
mais il cherche aussi aller
plus loin vers cet au-del du
lieu en tissant des liens avec
des rfrences extrieures.
LES DITIONS DU DOMAINE DU RAYOL
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den den
HAUTBAS