Présentation de la journée.
D’après Clélie, Rachel, Cécile C, Maëva et Maël.
Le lundi 5 mai 2014, notre professeur d’histoire géographie, monsieur de Saint Nicolas, avait
organisé une sortie intitulée « une action solidaire en faveur du développement durable ». Lors de
cette sortie, qui entre dans le cadre de nos cours de géographie (développement durable), et
d’éducation civique (une action solidaire), les élèves de 5°A et G sont allés ramasser les déchets sur
les plages de Saint Leu. Madame Ledru, madame Aaron, madame Vildeman, monsieur Payet et
monsieur Beauvoir étaient nos accompagnateurs.
Arrivés au collège à 7h30, nous avons attendu que les élèves qui passaient le big challenge aient
terminé leur épreuve et vers 8h20, nous sommes allés prendre le car qui nous a suivi tout au long de
la journée. Nous sommes revenus au collège vers 15h15, où nous avons calculé les résultats de notre
activité de l’après-midi en attendant de pouvoir rentrer chez nous.
Interview collecte des déchets.
D’après Eve-Ana, Gaïa, Thibault, Gilberto, Chloé G, Samira et Anaïs.
Où êtes-vous allés ?
- Nous sommes allés sur la plage entre le cimetière et la Pointe au sel
Comment vous y-êtes-vous rendus ?
- Nous sommes partis en car, pendant le chemin entre le collège et le cimetière, notre
professeur d’histoire-géographie nous a expliqué le déroulement de la journée et nous a
distribué un questionnaire.
Qu’avez-vous fait sur place ?
- En sortant du car, nos professeurs nous ont distribué des gants de protection et un sac
poubelle de 100 litres pour chaque groupe de deux à trois élèves. Nous nous sommes ensuite
répartis sur la plage pour ramasser les déchets que nous trouvions sur le sable jusqu’à la
Pointe au sel.
Et vous en avez ramassé beaucoup ?
- Oui, nous en avons ramassé pas mal, mais ça dépend des groupes car certains se sont moins
investis que d’autres…
Il faisait beau ?
- Oui, il faisait très beau et le soleil tapait fort, heureusement nous avions tous apporté de la
crème solaire, un chapeau ou une casquette. Nous avons fait une pause à l’ombre en milieu de
matinée pour nous rafraichir, boire, manger et se reposer un peu. Malgré tout, certains ont
tout de même pris des coups de soleil.
On en a aussi profité pour transvaser une partie des déchets des sacs pleins dans ceux qui
restaient presque vides !
Ca n’a pas été trop désagréable de ramasser tous ces détritus ?
- Non, pas vraiment, nous avions nos gants et on avait surtout le sentiment de faire quelque
chose d’utile pour notre environnement et notre commune.
Quelque chose vous a marqué pendant cette matinée ?
- Nous avons trouvé de nombreux poissons morts, complètement secs, échoués sur la plage, et
même des poulets et des restes de cérémonies religieuses !
Interview déchets.
D’après Léa, Elena, Shaïness, Raphaëlle, Emeline, Pablo et Thelma.
Avez-vous ramassé beaucoup de déchets ?
- Oui, nous avons rempli une trentaine de sacs poubelles de 100 litres chacun, sans
compter les gros objets qui ne rentraient pas dans les sacs !
Quels genres de détritus avez-vous le plus trouvé ?
- Surtout des choses en plastique, du verre, du carton, du fer et des mégots de cigarettes.
Avez-vous trouvé des objets inattendus ?
- Oui, plein en fait ! Nous avons ramassé un pneu de camion, une poupée, des tongs, une jante,
un slip, un bonnet, une peluche, un bac à sable ou une piscine, du matériel de pêche :
flotteurs fluorescents, fil, plomb…
Où en avez-vous le plus trouvé ?
- C’est surtout en haut de plage et aux endroits où les vagues s’arrêtent qu’il y en avait le plus.
D’après vous, comment ces déchets se sont-ils retrouvés sur la plage ?
- Ils sont arrivés là de différentes façons. Certains ont été abandonnés sur l’île et se sont
retrouvés sur la plage à cause du vent ou des ravines en crue… Certains ont été abandonnés
directement sur la plage par des gens peu scrupuleux. Les autres ont été jetés ou perdus en
mer et se sont échoués à cause des vagues. Tout ce qui va à la mer se retrouve un jour sur
les plages ! Il faut donc faire attention à ne pas laisser nos affaires s’échapper à cause du
vent et bien ramasser tous nos déchets et les déposer dans les poubelles prévues à cet
effet. De nombreuses personnes pensent qu’il y a des gens payés pour ramasser les détritus,
mais ce n’est pas toujours le cas et parfois les déchets sont emportés en mer avant d’avoir
pu être collectés… Chacun devrait se sentir concerné, on vit sur une petite île quand même !
A la déchetterie.
D’après Florian, Victor, Hadji, Clara, Chloé L et Mélanie.
Pour des raisons de sécurité, nous avons été divisés en deux groupes pour accéder à la déchetterie.
Un animateur du TCO nous a accueillis chacun notre tour et nous indiquait où jeter nos déchets
dans les différents bacs de tri. Il y a des bacs spéciaux pour le carton, les déchets végétaux, les
gravats, les encombrants, les plaques de plâtre, les métaux, les piles, les matériels
électroménagers, l’électronique, l’huile de vidange, les ampoules, le verre… Une fois le tri terminé,
l’animateur nous a expliqué le fonctionnement de la déchetterie et ce que devenaient les différents
déchets. Par exemple les déchets verts sont transformés en compost à la Pointe des Châteaux. Le
compost est ensuite mis à la disposition des habitants de Saint Leu qui peuvent librement venir en
chercher et l’utiliser pour leurs plantes. Les métaux et les cartons sont compressés sur l’île et sont
ensuite revendus en Inde où ils sont recyclés. Les plastiques sont déchiquetés et revendus pour
faire du tissu polaire. Le verre est fondu pour être réutilisé sur place. Tous les déchets qui ne sont
pas valorisés sont enfouis à Sainte Suzanne. Comme le TCO gagne de l’argent avec les déchets
recyclés, on paie moins d’impôts pour la collecte et la gestion de nos ordures. Tous les habitants de
la commune peuvent amener leurs déchets dans une des déchetteries de Saint Leu, mais elles
n’acceptent cependant pas tout. Les pneus, les médicaments, les cadavres d’animaux, les moteurs ne
sont pas acceptés en déchetterie. C’était un problème pour nous car nous avions ramassé un pneu et
nous avons dû le reprendre avec nous ! Heureusement, nous avons pu le déposer chez un vendeur de
pneus avant de rentrer au collège !
Le pique-nique.
D’après Altan, Philippe, Jérôme, Joana, Murielle, Emilie, Ismirelda.
En sortant de la déchetterie, le car nous a déposés à la plage 46 où nous avons fait notre pause
pour manger sous les filaos. On s’est installé devant le terrain de sport et les jeux d’eau. Certains
élèves ont aidé les professeurs à porter les repas fournis par la cantine aux demi-pensionnaires.
Nous nous sommes répartis à l’ombre en groupes d’amis pendant que nos accompagnateurs nous
distribuaient les boissons et le repas. Nous avons eu des briques de jus de fruit, du pain, du pâté,
du fromage fondu, des fruits, des biscuits bretons et des bouteilles d’eau fraîche. Les externes et
les professeurs ont dû amener leur propre repas. Après le déjeuner, nous nous sommes reposés une
vingtaine de minutes puis nous avons ramassé les restes de notre repas avant qu’ils ne s’envolent.
Certains élèves plus gourmands auraient aimé acheter des sandwichs mais ils n’ont pas pu car la
rondavelle était en travaux !
L’activité « mégots de cigarettes ».
D’après Cécile CHF, Alban, Léonel, Maxime, Lilou, Lucas.
Vers 12h45, nous avons commencé une nouvelle activité sur la plage de la citerne 46. Nous nous
sommes répartis en groupes de deux ou trois élèves entre le poste de MNS et le skate-parc puis
nous avons remis nos gants de protection. Chaque groupe devait délimiter trois périmètres d’un
mètre carré chacun, le premier sous les filaos, un second en haut de plage et le dernier en bas de
plage. Dans chacun de ces périmètres nous devions ramasser les mégots abandonnés en les
comptant et noter nos résultats pour faire des statistiques. Pour délimiter les surfaces nous
faisions des grands pas et nous utilisions des cailloux ou des morceaux de coraux pour matérialiser
les coins. Les résultats variaient beaucoup, de zéro à plus de cinquante filtres par mètre carré.
C’est sous les filaos et en haut de plage que nous en avons trouvé le plus, là où les gens mangent ou
bronzent. C’est en bas de plage que nous en avons trouvé le moins, soit les gens n’y fument pas, soit
les mégots sont entrainés en mer par les vagues… A la fin de l’activité nous avons calculé une
moyenne d’environ 12 mégots par mètre carré de plage !!! Par la suite, les élèves de 5°G ont réalisé
un tableau récapitulatif pour chacun des groupes avec monsieur Payet, leur professeur de
mathématiques :
Zone 1
(Filaos)
Zone 2
(Début de la
plage)
Zone 3
(Proche de la
mer)
Total (par
groupe)
Moyenne
(par
groupe)
groupe 1 33 10 5 48 16groupe 2 21 6 3 30 10groupe 3 11 12 1 24 8groupe 4 15 6 0 21 7groupe 5 20 20 0 40 13,3groupe 6 32 7 0 39 13groupe 7 16 11 0 27 9groupe 8 68 18 0 86 28,7groupe 9 13 9 0 22 7,33groupe 10 19 8 0 27 9groupe 11 21 5 3 29 9,67groupe 12 20 21 0 41 13,7groupe 13 22 10 4 36 12groupe 14 40 6 1 47 15,7groupe 15 58 27 0 85 28,3groupe 16 12 8 0 20 6,67groupe 17 24 12 1 37 12,3groupe 18 12 22 0 34 11,3groupe 19 11 1 0 12 4groupe 20 28 1 0 29 9,67groupe 21 20 6 7 33 11groupe 22 14 6 1 21 7groupe 23 16 8 0 24 8groupe 24 12 22 2 36 12
TOTAL (par zone) 558 262 28 848
moyenne (par zone) 23 11 1,2 12
La fin de journée.
D’apès Cléo, Emmie, Julia, Antonin, Suzie et David.
Pour se détendre en fin de journée, nous avions le choix entre différentes activités. Nous devions
pouvoir nous baigner sous la responsabilité des maîtres nageurs-sauveteurs et de nos professeurs,
mais comme le drapeau vert n’était pas hissé cette activité a été annulée. La plupart des garçons
sont allés jouer au rugby sur le terrain de sport pendant que de nombreuses filles s’arrosaient aux
jeux d’eau, d’autres ont testé leur équilibre en installant une slack-line entre deux filaos, enfin
quelques-uns ont préféré discuter tranquillement en écoutant de la musique à l’ombre. Les garçons
qui faisaient du rugby ont rapidement eu trop chaud à force de jouer au soleil et sont allés
rejoindre le groupe de filles aux jeux d’eau. Pour nous amuser, nous avons arrosé monsieur de Saint
Nicolas qui ne s’est pas trop défendu et il a finit trempé ! Après ce moment agréable et reposant
nous avons jeté nos ordures, et malgré les explications de l’animateur du TCO le matin même,
certains élèves ont trouvé le moyen de ne pas jeter les déchets dans la bonne poubelle ! Nous avons
ensuite regagné le car qui nous a ramené au collège en faisant une halte pour déposer le pneu de
camion chez un revendeur du centre-ville.
Bilan de la sortie.
D’après Lisa, Lila et Amandine.
Qu’est-ce qu’une action solidaire ?
Une action solidaire c'est faire quelque chose bénévolement pour le bien de la communauté, en
s'aidant mutuellement.
Ex : Participer à la collecte de bouchons en plastique pour une association en faveur des handicapés,
donner ses vieilles paires de lunettes pour Madagascar...
En quoi cette sortie pédagogique participe-t-elle au développement durable ?