RAPPORT D’ACTIVITÉ RAPPORT D’ACTIVITÉ
INSTITUT NATIONAL SUPÉRIEUR DES SCIENCES AGRONOMIQUES, DE L’ALIMENTATION ET DE L’ENVIRONNEMENT
3
957 étudiants dont 559 élèves- ingénieurs / 38 mastères spécialisés / 237 masters / 76 licences pro / 47 doctorants
2 sites géographiques : Dijon (21) / Marmilhat (63)
5Unités Mixtes de Recherche UMR
1Unité Propre
5500 alumni
6000 contacts avec des entreprises et organismes publics
466 Collaborateurs 281 pour l’école dont 96 ensei-gnants-chercheurs et 185 pour l’institut Eduter
75 partenariats académiques internationaux
4 départements d’enseignement
MISSIONS 2
EDITO - CHIFFRES CLÉS 3
FORMATION 4
RECHERCHE 10
L’INSTITUT EDUTER 18
PILOTAGE ET GOUVERNANCE 20
AGROSUP DIJON EN 2015 22
SOM-MAIRE
L’identité d’AgroSup Dijon est désormais bien installée. Créé le 1er mars 2009, nous sommes le fruit d’une histoire riche de nos dif-
férentes composantes. Cet héritage per-met à l’établissement d’avoir un rayonne-ment plus solide que chacune des écoles qui l’ont précédé. En couvrant l’ensemble du spectre depuis la production agricole jusqu’à l’aliment, en passant par les enjeux de territoires, AgroSup Dijon occupe une position particulière source de valeurs et de potentialités.La vocation principale de l’école est de for-mer des ingénieurs civils et fonctionnaires
dans le domaine des sciences du vivant et de l’environnement, directement opéra-tionnels et adaptables tout au long de leur vie professionnelle. Nous avons également la mission d’être un institut au service de l’enseignement technique agricole. L’excellence de la recherche est au cœur de notre projet. Les liens avec les entreprises et les partenaires professionnels sont sans cesse renouvelés pour identifier et répondre à leurs besoins. La coopération internatio-nale constitue également un enjeu fort pour conforter l’attractivité et le rayonnement de l’établissement.
Le positionnement stratégique d’AgroSup Dijon se construit sur un double ancrage, territorial et national. À cet égard, 2015 a été une année importante avec la création, le 1er avril 2015, de l’Institut Agronomique Vétéri-naire Forestier de France (IAVFF) et égale-ment, celle de la communauté d’universités et d’établissements «Université Bourgogne Franche-Comté», deux établissements dont nous sommes membres fondateurs. C’est une véritable opportunité pour asseoir le développement d’AgroSup Dijon dans les prochaines années.
MISSIONS ÉDITO
AgroSup Dijon, Institut national supérieur des sciences agrono-miques, de l’alimentation et de l’environnement, est un établissement public à caractère scientifique culturel et professionnel EPCSCP «grand établissement» sous double tutelle du ministère chargé de l’agriculture et du ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Des missions de formation, de recherche et d’expertise
AgroSup Dijon, c’est 1 école et 1 institut Eduter, à vocation d’appui à l’enseignement technique agricole.
FORMATION
La formation pluridisciplinaire d’ingénieurs civils et fonctionnaires directement opé-rationnels et adaptables tout au long de leur vie constitue la vocation principale de l’école. Au-delà de la formation d’ingénieur, l’établissement se positionne de manière large sur l’enseignement supérieur : di-plômes de licences professionnelles, mas-ters et mastères spécialisés délivrés en propre et en cohabilitation. AgroSup Dijon participe aussi à l’enseignement technique agricole : préparation aux diplômes par en-seignement à distance, appui au système de formation et à l’insertion professionnelle, formation de cadres et de formateurs.
RECHERCHE
La recherche d’AgroSup Dijon a vocation à produire des connaissances, à les transférer et à les valoriser par des unités labellisées en Agronomie et environnement / Agroali-mentaire - Nutrition - Santé / Territoire, développement et espaces ruraux / Sciences de l’éducation. L’établissement se différencie par la large place qui est ac-cordée aux sciences humaines et sociales dans l’approche de ces thématiques.
EXPERTISE
L’expertise s’appuie sur les connaissances produites au sein des unités de recherche sur le plan technique et scientifique, elle se développe aussi en sciences de l’éducation par Eduter notamment au travers du Dispo-sitif National d’Appui à l’enseignement tech-nique agricole (DNA). Cette expertise est mise au service du monde de l’entreprise et des pouvoirs publics au niveau national, européen et international.
Directeur de la publication : François Roche-Bruyn
Direction éditoriale : Direction de la communication
Rédactrice en chef : Aline Grandidier
Avec la contribution de : Philippe Besnard, Stéphane Blancard, Alexandra Destrez, Patrick Gervais, Jean-Philippe Guillemin, Sylvain Jeandroz, Sylvie Mugnier, Carine Neubauer, Paul Olry.
PAO : Digital Concept
Date de publication : Juin 2016
Crédits photos : AgroSup Dijon, JACC, Eduter CNPR, Fotolia
FRANÇOIS ROCHE-BRUYNDirecteur Général
Rapport d’activité / 2015 54
FORMATIONS
La formation d’Ingénieur AgroSup Dijon s’appuie sur des connaissances scientifiques et techniques en agronomie, en agroalimentaire et en sciences humaines et sociales.
L’ingénieur AgroSup Dijon possède des compétences fondées sur l’observation, l’expérimentation, la compréhension et la modélisation. Il maîtrise, dans le secteur agronomique et agroalimentaire, la production agricole, la transformation et la mise
en marché, dans la complexité territoriale, internationale et environnementale.
Les formations proposées à AgroSup Dijon s’inscrivent dans un continuum «territoire-environnement-agroécologie-procédés alimentaires-nutrition-sensorialité-santé».
AgroSup Dijon propose deux spécialités d’ingénieur - Agrono-
mie et Agroalimentaire - et privilégie un recrutement diversifié
à partir de plusieurs filières de formation. Le cursus ingénieur
forme en trois ans des cadres généralistes pour l’agriculture
et l’alimentation.
Les formations d’ingénieurs sont basées sur trois objectifs prioritaires :
- une formation professionnalisante dont les enseignements
théoriques et méthodologiques permettent à chaque étudiant
d’acquérir les compétences de diagnostic et d’intervention,
- un accompagnement de l’élève-ingénieur dans la définition
de son projet professionnel et la prise en compte de ce projet
dans son parcours de formation,
- le développement d’un rythme de formation favorisant les
échanges à l’international en cours de formation.
Être élève-fonctionnaire à AgroSup DijonAgroSup Dijon forme aussi les Ingénieurs de l’Agriculture et de l’En-vironnement (IAE) qui intègrent la fonction publique d’État. Les élèves fonctionnaires sont recrutés parmi les candidats admis aux concours d’entrée. À leur entrée en formation, un engagement de 8 ans en sortie d’école est signé avec le Ministère de l’agriculture. Les élèves IAE issus du concours externe suivent la même formation en 3 ans que les élèves-ingénieurs de la spécialité agronomie avec un parcours spécifique du fait de leur entrée dans la fonction publique. Un concours interne est également ouvert tous les ans pour favoriser la promotion sociale d’agents de la fonction publique. La formation dure deux années.
Les métiers des IAE font appel à des fonctions d’encadrement, d’in-génierie et d’expertise. Ils participent à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines suivants :
- mise en valeur agricole, forestière, halieutique et agro-industrielle ;
- gestion et préservation des espaces, des ressources et des mi-lieux naturels ;
- aménagement, développement, équipement et protection contre les risques, des territoires ;
- qualité et sécurité sanitaires dans la chaîne alimentaire.
La formation s’articule autour de la construction du projet profession-nel. Ils débutent leur carrière dans les services du ministère de l’agri-culture (direction départementale ou régionale, établissement publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles) en établissement public (ONF et IGN pour les forestiers) ou en adminis-tration centrale.
Agrosup Dijon renforce son partenariat avec le secteur des agroéquipements et signe en février 2015 une convention-cadre avec AXEMA.
AgroSup Dijon a fait le bilan en septembre 2015 de son partenariat avec la société Bayer AG groupe chimico-pharmaceutique mondial fondé en 1863 en Allemagne.Les actions communes sont très variées et touchent autant les aspects pédagogiques que des projets de recherche.
2015 : Nouvelles alliances
ZOOM SUR DES ÉLÈVES DE TALENT
Quatre français dont Bénédicte Suybeng, élève-ingénieur AgroSup Dijon, ont été choisis pour participer au sommet mondial des jeunes en agriculture du 24 au 28 août 2015 à Canberra en Australie. Au programme, faire émerger des solutions pour nour-rir la planète et sa population qui ne cesse d’augmenter.
Nos élèves ingénieurs entrepreneurs demain !
En 2015, 15 élèves ingénieurs se sont vus distingués lors du concours, les Entrepreneuriales du réseau Entre-prendre. Il s’agit d’un concours ouvert aux étudiants dont l’objectif est de les initier à la gestion d’entreprise.
Mathieu Almeida et Clément Michel, élèves ingénieurs, ont été distingués par l’AFA, Association Française
d’Agronomie pour leur court-métrage sur «l’agroforesterie au service d’une agriculture durable dans la région de l’Uttarkhand» lors de leur en stage en Inde au sein de l’ONG GRASSROUTS.
L’innovation des élèves-ingénieurs d’AgroSup Dijon en finale du concours Écotrophélia !
Écotrophélia est le premier concours national étudiant d’innovation alimen-taire, il est labellisé Idefi «initiative d’excellence en formation innovantes» dans le cadre des investissements d’avenir. À AgroSup Dijon le concours s’intègre dans la formation d’ingénieur. Prise de risque, multicompétence, travail en équipe, tout au long du projet les étudiants acquièrent une approche systémique globale.
L’Académie d’Agriculture de France et la fondation Xavier-Bernard ont récompensés Lise Jung, élève-ingé-nieur en agronomie d’AgroSup Dijon pour son mémoire : «Rôle des chirop-tères dans la régulation du carpocapse et de la tordeuse orientale en verger de pommier.»
Programme BrafagriCe programme du ministère de l’agri-culture a pour but les échanges des élèves-ingénieurs et enseignants entre la France et le Brésil. En 2015 AgroSup Dijon a accueilli 10 étudiants brésiliens.
559 élèves-ingénieurs
11 dominantes d’approfondissement
96 enseignants-chercheurs
Diplôme habilité par la commission de titres d’ingénieurs CTI
Membre de la Conférence des Grandes Écoles CGE
Label EURACE
2
1
CHIFFRESCLES
Rapport d’activité / 2015Rapport d’activité / 2015 76
L’ingénieur AgroSup DijonUn ingénieur capable de prendre en compte les déterminants actuels de l’évolution du sec-teur agricole et agroalimentaire :- demande croissante générée par l’évolution
démographique mondiale,- raréfaction des sources d’énergie et renché-
rissement,- exigence croissante du consommateur quant
à la qualité des aliments (sanitaire et sensorielle) et à des modes de production des denrées alimentaires plus respectueux de l’environnement.
Un ingénieur capable de gérer les mutations :- modifications profondes des facteurs de lo-
calisation des hommes et des activités, voire des productions agricoles dans les territoires ;
- changements dans les pratiques culturales, les procédés de fabrication des aliments et les comportements alimentaires.
FORMATIONStages en situation professionnelle et démarche projet.Un tiers de la formation est consacré à des travaux de groupes et mises en situation pro-fessionnelle. La formation s’articule autour de la réflexion du projet professionnel puis sur la professionnalisation.
Dominantes d’approfondissementLa 3e année de formation peut être réalisée en al-ternance (contrat de professionnalisation) en tant que salarié d’une entreprise partenaire.Pendant cette année, les élèves-ingénieurs suivent une dominante d’approfondissement qui personnalise leur parcours de formation : - Spécialité AgroAlimentaire : Conception raison-
née des procédés alimentaires, Formulation de produits alimentaires, NutriSensAS (nutrition, sensorialité, alimentation, santé, sécurité), Mi-crobiologie Industrielle et Biotechnologie, Qua-lipack (les emballages à contact alimentaire)
- Spécialité Agronomie : Agriculture, Territoire, Développement, Agronomie Environnement, Ingénierie de l’élevage, Sciences et Techniques des Equipements Agricoles
- Mais aussi : Management des Systèmes d’Information, Stratégies et Organisation des Filières et Entreprises Agricoles et Agroalimen-taires
Répartition des stages de 2e année à travers le monde
Guillaume T.
Agronomie : immersion en exploitation agricole (6 semaines de stage).
Agroalimentaire : découverte de l’industrie agroalimentaire. Visites d’entreprises
(5 semaines de stage).
RECHERCHE DOCUMENTAIRE (35H)
MÉTHODOLOGIE, DÉMARCHE DE PROJET (90H). TRAVAIL EN PARTENARIAT AVEC UN COMMANDITAIRE
PROJET D’INGÉNIEUR (140H). TRAVAIL EN PARTENARIAT AVEC UN COMMANDITAIRE
Stage à l’étranger de 20 semaines. Agronomie : conduite d’une mission dans un organisme professionnel, de recherche
ou une entreprise.Agroalimentaire : conduite d’un travail de
recherche en laboratoire.
Stage de 24 semaines
Mission de niveau ingénieur donnant lieu à la rédaction et à la soutenance
d’un mémoire de fin d’études.
1ère année 2e année 3e année
AGRONOMIE
AGROALIMENTAIRE
“Ma scolarité à AgroSup Dijon m’a permis de vivre des expériences à l’étranger à travers les stages et la mobilité académique. En fin de première année,
je suis allé 3 mois en stage aux États-Unis, puis 6 mois en échange académique au Brésil en deuxième année, suivi d’un stage de 2 mois en Australie.
Chaque expérience était unique et dans des domaines très divers : de la sélection génétique du maïs (États-Unis), à la gestion du Parc National Victoria (Australie) en passant par l’étude des forêts d’Amazonie et l’agriculture tropicale (Brésil). Ces ex-périences m’ont permis notamment d’apprendre une nouvelle langue, le portugais, et de travailler mon anglais, facilitant la réussite du TOEIC. Enfin tous ces voyages, ces aventures, ces expériences réalisées dans le cadre scolaire ont contribué à développer ma capacité d’adaptation et ma vision sur le monde.„
Carine J.
“Ce diplôme peut ouvrir des horizons divers et variés car il nous donne la
curiosité de nous intéresser à ce qui nous entoure. Un ingénieur n’est pas celui qui a réponse à toutes les questions mais celui qui a la capacité à aller chercher les réponses aux questions.„
Agronomie, Agroéquipe-ments, Élevage & Environ-nement - D2A2ELe département assure sa mission de formation dans le domaine de la production agricole et de l’environ-nement. Les enseignements dispensés couvrent un large spectre discipli-naire : écologie, écophysiologie, génétique, biologie des sols, et agroéquipements...
Sciences des Aliments Nutrition - DSANLe département est en charge des enseignements en biotechno-logie, microbiologie alimentaire, chimie, physico-chimie et formu-lation, goût et consommateur, nutrition et toxicologie alimentaire.
Sciences Humaines & Sociales - DSHSLe département est en charge des enseignements en sciences écono-miques, de gestion, en sociologie et sciences de l’éducation, et en lan-gues étrangères.
Sciences de l’Ingénieur et des Procédés - DSIPLe département est en charge de la formation dans le domaine des bases scientifiques fondamentales : mathématiques, statistiques, phy-sique appliquée, informatique, génie chimique, et génie des procédés.
3 Unités pédagogiques
27 enseignants chercheurs
14 ingénieurs et techniciens
3 personnels administratifs
4 Unités pédagogiques
31 enseignants chercheurs
13 ingénieurs et techniciens
3 personnels administratifs
1 enseignant
5 Unités pédagogiques
27 enseignants chercheurs
10 ingénieurs et techniciens
3 personnels administratifs
12 enseignants
5 Unités pédagogiques
15 enseignants chercheurs
4 ingénieurs et techniciens
1 personnels administratifs
2 enseignants
CHIFFRES CLES
CHIFFRES CLES
CHIFFRES CLES
CHIFFRES CLES
AgroSup Dijon conduit des actions de formation avec quatre départements d’enseignement Stage en situation professionnelle et démarche projet
Parcours de l’élève ingénieur
Contrat de professionnalisation
MÉMOIRE D’INGÉNIEUR STAGE EN ENTREPRISE OU EN ORGANISME DE RECHERCHE : MISSION D’INGÉNIEUR (6 MOIS)
EXPÉRIENCE INTERNATIONALE STAGE DE RECHERCHE OU RÉALISATION D’UNE MISSION OPÉRATIONNELLE EN ENTREPRISE (5 MOIS)
STAGE EN EXPLOITATION AGRICOLE OU INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE (6 SEMAINES)
Réalisation d’un projet d’ingénieur3ème année : Dominante d’approfondissement
Vers le projet d’ingénieur : méthodologie, démarche de projet2ème année : cycle de spécialité agronomie ou agroalimentaire
Vers le projet d’ingénieur : analyse documentaire1ère année : cycle commun et cycle de spécialité agronomie ou agroalimentaire
Rapport d’activité / 2015Rapport d’activité / 2015 98
Une enquête insertion a été réalisée en 2015 auprès des diplômés des promotions 2014 et 2013 (pour un taux de réponse de 76 %), afin de connaître leur situation professionnelle res-pectives à 6 mois et 12 mois après la fin de leur formation.
INGÉNIEUR AGROSUP DIJON - SPÉCIALITÉ AGRONOMIE
Les métiers... du champ à l’assiette
INGÉNIEUR AGROSUP DIJON - SPÉCIALITÉ AGROALIMENTAIRETaux net d’emploi 75,5 % à 6 mois / 81 % à 12 mois après l’obtention du diplôme.
Masters et licences professionnellesEn co-habilitation avec l’université de Bour-gogne, AgroSup Dijon propose 4 licences professionnelles et 12 masters.
LICENCES PROFESSIONNELLES
- Gestion des ressources humaines : Formateur en milieu professionnel
- Maintenance des systèmes pluritechniques : Gestion technique et économique des agroéquipements
- Productions végétales : Agriculture, durabilité, nouvelles technologies
- Protection de l´environnement : traitement des eaux et des déchets
En 2015, 76 étudiants sont inscrits dans l’une des licences professionnelles dont AgroSup Dijon est partenaire.
MASTERS- Sciences des aliments, spécialité : Gestion
des Industries AgroAlimentaires GIAA - Environnement, terre, évolution, spécialité
Espace Rural et Environnement ERE - Management Technique et Économique
des Agroéquipement - MATEA - Psychologie Ingénierie cognitive des
apprentissages et technologies pour la formation professionnelle IATFP
- Sciences des aliments Evaluation Sensorielle : Comprendre, Analyser, Innover ESCAI
- Sciences économiques - Economie et Gouvernance des Territoires EGT
- Sciences des aliments spécialité : Sciences des Aliments, Sensorialité et Comportement SASC
- Environnement, terre, évolution spécialité Biologie des Organismes et des Popula-tions BOP
- Biologie Intégrative des Interactions Plantes Microbes Environnement B2IPME
- Qualité des Aliments – Sensorialité QUAS- Procédés Fermentaires pour l’Agro-Alimen-
taire : vin – bière- produits fromagers PFAA- Aliment Microbiologie Assurance Qualité
AMAQEn 2015, 272 étudiants sont inscrits dans l’un des masters dont AgroSup Dijon est partenaire
Mastères Spécialisés® Un Mastère Spécialisé® est une formation de niveau post-master (bac + 6), accréditée par la Conférence des Grandes Écoles. Le Mastère Spécialisé® est à la fois un label octroyé par la Conférence des Grandes Écoles et un diplôme d’AgroSup Dijon.AgroSup Dijon propose 3 Mastères Spé-cialisés® :
- Sciences et management de la filière équine MS- MESB, en partenariat avec l’Université de Caen Basse Normandie, et l’Université du Kentucky ;
- Connaissance et commerce international des Vins MS-CCIV, en partenariat avec l’université de Bourgogne (Institut Universi-taire de la Vigne et du Vin) ;
- Management de la performance industrielle des industries laitières MS-MIP, co-accrédité avec l’ENSAIA de Nancy, et en partenariat avec AgroParisTech, l’ENILBIO de Poligny, et l’ENIL de Mamirolle.
En 2015, 36 auditeurs sont inscrits dans un Mastère Spécialisé d’AgroSup Dijon.
La formation des agents de l’ÉtatL’établissement porte les valeurs et le sens du service public d’enseignement et de recherche par son implication dans la formation de fonc-tionnaires et son apport important au Dispo-sitif National d’Appui à l’enseignement tech-nique agricole.La direction de la formation des agents de l’État d’AgroSup Dijon accompagne chaque jour des cadres de l’enseignement agricole et des personnels du ministère de l’agricul-ture en formation continue. Elle gère aussi la formation de tous les élèves ingénieurs de l’agriculture et de l’environnement (IAE) pour le suivi particulier de leur projet professionnel.
73% ont trouvé leur 1er emploi dans les 6 mois qui ont suivi la fin de leur formation.
85% des auditeurs de MS ont trouvé leur 1er emploi dans la filière dans les 6 mois qui ont suivi la fin de leur formation.
75,5% ont trouvé leur 1er emploi dans les 6 mois qui ont suivi la fin de leur forma-tion.
20%Administration
19%Enseignement recherche
14%Organisations professionnelles agricoles
14%Agrofourniture agroéquipement
11%Productions agricoles
60%Industries agroali-mentaires
15%Sociétés de services aux en-treprises, bureaux d’étude, sociétés de conseil
9%Industries phar-maceutiques ou cosmétiques (autres industries)
6%Restauration collective
21%Grande distribution
24%Ingénieurs R&D, chargés d’études ou de projets
21%Administration/gestion
15%Fonctions de conseillers agricoles et territoriaux
9%Production agricole (responsable de domaine, ingénieur production agricole)
8%Marketing et commerce
6%Enseignement
41%Recherche et développement
29%Qualité Contrôle qualité
21%Production industrielle
Secteurs d’activités
Secteurs d’activités
Fonctions exercées
Fonctions exercées
3612 stagiaires en formation continue en 2015
899 931 heures-stagiaires en 2015
CHIFFRESCLES
Rapport d’activité / 2015 1110
RECHERCHE
AgroSup Dijon est un lieu de recherche multidisciplinaire qui bénéficie d’un environnement scientifique privilégié de renommée internationale. En partenariat étroit avec l’Université de Bourgogne et les plus grands organismes de recherche comme l’INRA et l’INSERM, les activités de recherche menées par les 96 enseignants chercheurs d’AgroSup Dijon
sont centrées autour de 4 thématiques :
Agronomie et Environnement Agroalimentaire, Nutrition, Santé
Territoire, Développement et Espaces Ruraux Sciences de l’éducation
UMR AGROÉCOLOGIEComment développer une agriculture durable, permettant une production qualitativement et quan-titativement en phase avec les besoins alimen-taires, tout en respectant l’environnement ?
Les recherches développées dans l’UMR Agroécologie visent à
faire progresser les connaissances sur :
- la diversité des communautés de micro-organismes et de plantes,
leur interaction et leur régulation,
- la contribution de la biodiversité pour la production agricole (quan-
tité et qualité), la qualité de l’environnement (régulation de l’émis-
sion des gaz à effets de serre, dégradations de polluants ...) et le
bien-être humain,
· Agronomie et Environnement (UMR Agroécologie, UMR Métafort),
· Agroalimentaire, Nutrition, Santé (UMR Procédés Alimentaires et
Microbiologiques (PAM), UMR Lipides Nutrition Cancer (LNC), UMR
Centre des Sciences du goût et de l’alimentation (CSGA))
· Territoire, Développement et Espaces Ruraux (UMR Centre
d’économie et de sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Es-
paces ruraux (CESAER))
· Sciences de l’éducation (UP Développement Professionnel et For-
mation (DPF))
La recherche menée par AgroSup Dijon est fortement soutenue. Elle
est au cœur de l’axe 2 du projet I-SITE BFC « Territoires, Environne-
ment, Aliment » et de la stratégie régionale d’innovation Bourgogne
Franche-Comté « Qualité de l’environnement, des aliments et de l’ali-
mentation ». Pour la valorisation de la recherche, AgroSup Dijon béné-
ficie du pôle de compétitivité Vitagora, de l’institut Carnot Qualiment,
de l’expertise de la SATT Grand Est et participe à de nombreux insti-
tuts technologiques.
Avec ces partenaires, AgroSup Dijon se mobilise pour relever les défis
sociétaux actuels de la transition agro-écologique exprimée par la loi
d’avenir pour l’agriculture et de la transition comportementale et nutri-
tionnelle du consommateur et ses conséquences en matière de santé.
Thème 1/Agronomie et environnement
L’UMR Agroécologie s’appuie sur des dispo-sitifs tels que des zones d’étude. Le site de Fénay est une zone de grandes cultures si-tuée à 10 km au Sud de Dijon couvrant 1200 hectares dont 70% en cultures soit 150 par-celles agricoles. Des enquêtes annuelles auprès des 25 agri-culteurs de la zone permettent de recenser les pratiques agricoles et les rendements réalisés sur chaque parcelle depuis plus de 10 ans. Il est ainsi possible de caractériser l’évolution des systèmes de cultures sur la zone, par exemple au travers de l’occur-rence de céréales d’hiver dans les rotations. Ces informations constituent des co-va-riables pour répondre à l’objectif initial : étudier l’évolution des communautés d’adventices dans des parcelles agricoles et la dynamique de ces communautés à l’échelle du paysage grâce à des relevés de flore. Par ailleurs, sur cette même zone d’autres recherches ont été conduites au sein de l’UMR telles que la conception et l’éva-luation multicritères de systèmes de culture innovants, l’étude de l’écologie
des communautés microbiennes des sols à l’échelle du paysage, et l’étude du lien entre diversité végétale et microbienne. Pour la conception de systèmes de culture optimisant la gestion des adventices tout en garantissant une production optimale, les données recueillies ont été utilisées afin de comprendre et d’évaluer les relations directes et indirectes existant entre les pratiques agricoles, la flore adventice et la production agricole.
Concernant l’étude de l’écologie des com-munautés microbiennes des sols à l’échelle du paysage, un échantillonnage systéma-tique sur les 1200 hectares a été réalisé. Cette démarche a permis de produire la 1ère carte de distribution de la richesse spé-cifique des communautés bactériennes à l’échelle d’un paysage, mais aussi de l’abondance relative des différents taxons bactériens. Elle met en évidence l’impor-tance des conditions pédoclimatiques et des pratiques agricoles (par ex. travail du sol) dans la structuration de ces communautés et sur les taxons bactériens.
Enfin, le croisement entre les données ac-quises en microbiologie du sol et sur les adventices a permis d’évaluer la faisabilité de l’étude des interrelations entre microor-ganismes et plantes adventices à l’échelle du paysage.
Étude de la diversité végétale et microbienne pour l’évaluation des systèmes de culture et de leurs impacts environnementaux
- les conséquences des évolutions de l’environnement (changement
globaux dont changement climatique) sur la biodiversité et les inte-
ractions des communautés et l’évolution des systèmes de culture,
Ces connaissances permettront de concevoir des systèmes de
culture innovants capables de fournir des services. Ces recherches
sont conduites à différents niveaux d’intégration (de la molécule à la
communauté) et d’échelles spatio-temporelles (microcosme, parcelle,
paysage, cycle de culture, succession culturale, …). Elles mettent en
œuvre des expertises complémentaires dans les domaines de l’agro-
nomie, l’écologie, la biologie, la physiologie, l’écophysiologie, la géné-
tique, la microbiologie, et la modélisation.
ZOOM SUR
UN FORMIDABLE SUCCÈS POUR LE PROJET I-SITE BFC RETENU IN FINE PAR LE JURY INTERNATIONAL !
Depuis 2 ans, la COMUE Bourgogne Franche-Comté a mobilisé toutes ses forces vives afin de rassembler, autour de ce projet majeur, un consortium de 15 par-tenaires issus de l’enseignement supérieur et de la re-cherche, des organismes nationaux de recherche et des structures hospitalo-universitaires, fortement soutenu par des acteurs du tissu socio-économique et les collectivités territoriales.
Sur 13 projets I-SITE déposés en France, seuls 4 ont été auditionnés par le jury international en novembre 2015, preuve d’un niveau de sélection élevé. Et seuls 2 ont été retenus au final, dont le projet I-SITE Bourgogne Franche-Comté.
2012 date de création
230 chercheurs, enseignants- chercheurs, ingénieurs et techniciens dont 29 personnels d’AgroSup Dijon
≥500 articles de journaux internationaux dans des domaines tels que les sciences du végétal, l’agronomie, l’écologie et la microbiologie
50 thèses de doctorat ont été soutenues depuis 2012
Tutelles AgroSup Dijon, Inra, université de Bourgogne
CHIFFRESCLES 1 Exemple...
Rapport d’activité / 2015Rapport d’activité / 2015 1312
ZOOM SUR
4E RENCONTRES NATIONALES «TRAVAIL EN ÉLEVAGE»
La prise en compte du travail est indispensable pour accompagner les transformations de l’élevage vers la multi performance et contribuer à la vitalité des territoires ruraux. Les Rencontres nationales «travail en élevage 2015» ont rassemblé 180 personnes à AgroSup Dijon autour d’inter-ventions plénières, d’ateliers et de posters. Ces rencontres transversales ont accueilli des publics : des filières her-bivores et granivores venant de chambres d’agriculture, de l’enseignement, des instituts techniques, de la recherche mais aussi des organismes économiques, des centres de gestion... sur tout le territoire. Ils ont ainsi pu confronter leurs points de vue et envisager de nouvelles collabora-tions pour les années à venir.Ces rencontres ont été réalisées en partenariat avec l’Institut de l’élevage, l’INRA et les Chambres d’agriculture France.
UNE MOUTARDE INNOVANTEAujourd’hui, en Bourgogne, la surface cultivée en moutarde brune atteint près de 5000 ha (230 agriculteurs) et ceci, pour fournir, en moyenne un tiers des besoins des industriels régionaux. Les variétés semées sont toutes issues du programme d’amélioration génétique
conduit par AgroSup Dijon depuis 1992. En parallèle de ce programme, ont débuté en 2010, des expérimentations qui ont pour objectif la création de variétés de type « hiver » comme il en existe chez de nombreuses plantes de grande culture (blé, orge, colza) et qui permettent d’améliorer la production et la régularité du rendement. Ces types « hiver » ont be-soin de températures basses pour accomplir leur cycle de développement dont la floraison (ce phénomène est appelé vernalisation). Le caractère de vernalisation n’ayant pas été observé chez la moutarde, ce projet de recherche consiste à transférer par croisement chez la moutarde, les gènes responsables de la verna-lisation issus du colza. À l’issue des croisements, la stratégie consiste à effectuer des rétrocroisements pendant au moins 5 à 6 ans entre l’hybride interspécifique (moutarde X colza) et la moutarde pour augmenter la part génétique de la moutarde tout en gardant les gènes de vernalisation du colza. Des marqueurs moléculaires ont été développés et sont utilisés en routine pour assister les étapes de ce programme comme le suivi annuel, des gènes de vernalisation dans les plantes issues des croisements. Ce suivi permet d’accélérer le déroulement du projet et de mieux cibler les individus intéressants. Ces nouvelles moutardes devraient pouvoir être utilisées tout d’abord en essai puis au champ d’ici deux à trois ans.
Direction scientifique : AgroSup Dijon en collaboration avec Welience. Soutiens : Association Moutarde de Bourgogne (AMB), Association des Producteurs de Graines de Moutarde de Bourgogne (APGMB), Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté.
ZOOM SUR
Thème 2/Agroalimentaire Nutrition - Santé
BIEN-ÊTRE ANIMAL ET RELATION HOMME-BOVINS
Au sein de l’UMR MÉTAFORT les chercheurs d’AgroSup Dijon travaillent sur le Projet HOBO
Cette étude décrit et appréhende les pratiques relation-nelles des éleveurs avec leurs bovins allaitants.Les relations entre l’éleveur et ses animaux influencent le travail de ce dernier ainsi que le bien-être animal. Dans cette étude, en élevages bourguignons de bovins allaitants, une grille d’entretien a été testée sur vingt exploitations pour décrire et appréhender les pratiques relationnelles (stratégies mises en place par l’éleveur pour améliorer le travail avec l’animal et diminuer son stress) dans les différentes étapes de la conduite du troupeau.
De plus, un test d’approche des génisses au pâturage par un homme non familier a été réalisé comme indi-cateur de la relation homme-animal. La mise en lien des résultats de ces deux approches doit permettre d’élabo-rer une typologie d’éleveurs en fonction de leurs pratiques, de leur ressenti par rapport à leurs animaux et du com-portement de leur troupeau. L’objectif est d’identifier des pistes d’améliorations de la relation homme-animal pour faciliter le travail des éleveurs au quotidien et bénéficier de davantage de sécurité.
Les élèves-ingénieurs de la dominante «Ingénierie de l’élevage» qui ont participé à l’organisation de ces journées.
UMR LIPIDES, NUTRITION, CANCER - LNC
L’UMR a pour vocation de promouvoir la recherche fondamentale et clinique dans les domaines du Cancer, de la Nutrition, de la Biologie des Lipides et du Risque CardioMétabolique.
Les enseignants-chercheurs d’AgroSup Dijon travaillent au sein de l’équipe NUTox dont la thématique de recherche est la détection oro-intestinale des lipides alimentaires : impacts des contaminants d’emballages alimentaires et conséquences sur le comportement alimentaire et la santé et de l’équipe LIPNESS dont le projet de recherche est «protéines de transfert des lipides et métabolisme des lipoprotéines».
l’UMR Lipides, Nutrition, Cancer participe au LabEx (laboratoire d’excellence) LipSTIC : Lipo-protéines et santé : prévention et traitement des maladies inflammatoires non vasculaires et du cancer.
2007 date de création
227 Enseignants-Chercheurs/Ingénieurs/ Personnel technique /post-doctorants/Doctorants dont 24 personnels d’AgroSup Dijon.
170 publications en 2015
58 thèses soutenues depuis 2010
Tutelles Université de Bourgogne , INSERM et AgroSup Dijon.
Distinctionsde l’équipe NUTox• L’article intitulé « The lipid-sensors candi-
dates CD36 and GPR120 are differential-ly regulated by dietary lipids in the mouse taste buds: impact on spontaneous fat pre-ference » a été sélectionné par Faculty of 1000 comme étant dans les 2% des articles internationaux les plus significatifs publiés en 2012 en Biologie et Médecine.
• La publication intitulée « Obesity alters the gustatory perception of lipids in the mouse: plausible involvement of CD36 » a fait l’objet d’un article dans les Actualités de l’INSERM (« L’obésité modifie les perceptions gusta-tives », publié le 03/09/13).
• Les travaux sur le « goût du gras » ont été distingués par l’attribution du prix Benjamin Delessert (2013).
CHIFFRESCLES
Pendant de nombreuses années, nous avons étudié la régulation et la fonction des lipido-récepteurs intestinaux montrant ainsi que la protéine membranaire CD36 joue un rôle régulateur de premier ordre dans l’absorption des lipides. Cet axe de recherche nous a progressivement conduit à explorer l’implication de ces « senseurs » lipidiques dans la détection orale des graisses alimentaires. Notre équipe a joué dans ce domaine un rôle pionnier en démontrant que le CD36 est aussi spé-cifiquement exprimé au niveau des papilles gustatives chez la souris où il joue un rôle fondamental dans la détection oro-sen-sorielle des lipides alimentaires et le choix de les consommer préférentiellement. Ce résultat inédit, confirmé chez l’homme, a été à l’origine d’un nouveau concept : l’existence d’une sixième modalité gusta-tive, le « goût du gras ».
L’ensemble de ces résultats suggère qu’il existe le long de l’axe oro-intesti-nal un continuum fonctionnel permettant de moduler, en temps réel, l’ingestion, la digestion, l’absorption et le devenir mé-tabolique des lipides en fonction des be-soins spécifiques de l’organisme. L’effi-cacité de ce sensing lipidique requiert un dialogue permanent avec le système nerveux central, participant ainsi à la construction du comportement alimentaire.
Au regard de ce paradigme émergeant, il était légitime de faire l’hypothèse qu’une perturbation du fonctionnement de la lipi-do-détection oro-intestinale peut se traduire par des changements délétères du com-portement alimentaire. Deux types de per-turbations possibles ont été identifiés et sont actuellement étudiés : l’obésité et les contaminants d’emballage alimentaires à activité oestrogéno-mimétique.
Nos travaux récents indiquent que la sen-sibilité de la détection gustative des lipides alimentaires est diminuée chez des souris rendues obèses suite à un régime hyperlipi-dique ce qui se traduit par un changement de leur comportement alimentaire. En ef-fet, ces souris ont tendance à consommer plus d’aliments gras que les animaux minces, lorsqu’elles en ont le choix. Chez l’homme, nos données indiquent également que les sujets les moins sensibles à la présence de lipides au niveau oral sont ceux qui, dans la vie courante, surconsomment les aliments les plus gras. Ce choix alimentaire pourrait leur permettre d’atteindre un seuil hédonique satisfaisant, la surconsommation d’aliments gras compensant le déficit de leur percep-tion oro-sensorielle.
Nos études actuelles sur ce sujet, réalisées tant chez la souris que chez l’homme, ont pour but de comprendre les mécanismes moléculaires reliant obésité, goût du gras et choix alimentaires.
Existence d’une sixième modalité gustative, le « GOÛT DU GRAS »
1 Exemple...
Rapport d’activité / 2015Rapport d’activité / 2015 1514
Le Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA) a pour objectif général une meilleure compréhension des mécanismes physico-chimiques, moléculaires, cellulaires, comportementaux et psychologiques qui sous-tendent la perception sensorielle des nutriments par une approche trans- et interdisciplinaire.
Les chercheurs d’AgroSup Dijon travaillent
dans 2 des 11 équipes de recherche qui com-
posent le Centre des Sciences du Goût et de
l’Alimentation.
- Équipe «Interactions moléculaires, mé-
canismes en bouche et perception de la
flaveur». Dont les travaux ont pour objectif
principal de comprendre les mécanismes
conduisant à la libération des molécules de
la flaveur et leur impact sur la perception sen-
sorielle globale chez l’homme.
- Équipe «Culture, expertise et percep-
tion» qui étudie sur la compréhension des
mécanismes perceptifs et cognitifs sous-
jacents aux choix alimentaires chez l’adulte,
en particulier les mécanismes dépendants de
l’expérience liée à l’environnement social et
culturel.
UMR SCIENCES DU GOÛT ET DE L’ALIMENTATION - CSGA
«EXPOSITION UNIVERSELLE» PAVILLON FRANCE, MILANAnimation scientifique d’AgroSup Dijon du 27 septembre au 3 octobre 2015
Avec l’augmentation de la
population de la planète, la
production de protéines pour
l’alimentation des populations et l’évaluation de la qualité de ces
protéines pour satisfaire les besoins de l’Homme pourraient deve-
nir des questions majeures dans les décennies à venir pour l’en-
semble du monde.
Le développement de nouveaux aliments optimisant l’apport
protéique d’origine végétale parait également important dans
certaines situations (personnes âgées, sportifs…) où les besoins
nutritionnels sont modifiés au plan quantitatif et qualitatif. De
nombreux problèmes ont été identifiés suite à l’incorporation de
protéines végétales dans nos aliments. En particulier, des défauts
d’arôme, de saveur ou de texture ont été mis en évidence et sont
un réel frein à l’acceptabilité des produits par les consommateurs.
Dans ce contexte et afin de tendre vers un système alimentaire
plus durable et de proposer une offre alimentaire plus riche en
produits végétaux, facilement utilisables par les consomma-
teurs, les chercheurs d’AgroSup Dijon travaillent actuellement sur
l’amélioration des qualités sensorielles (arômes, off flavor, amer-
tume, texture…) et nutritionnelles (digestibilité, bio-disponibilité
des nutriments, bénéfices santé) des protéines de légumineuses.
Ainsi, l’objectif de cette participation à l’exposition universelle
dont le thème était « nourrir la planète » a été de présenter au
grand public toute la filière « de la fourche à la fourchette » c’est-à-
dire de la production de la matière première végétale, les graines
de légumineuses, en passant par les procédés d’extraction des
farines et des concentrats protéiques jusqu’à la valorisation de
ces protéines en produits alimentaires innovants, bon pour la pla-
nète et pour la santé humaine et ainsi montrer la diversité des
approches et des compétences d’AgroSup Dijon et de la région
Bourgogne. L’animation a été réalisée à la terrasse du Pavillon
France à Milan avec la dégustation d’une glace toute végétale.
ZOOM SUR
L’UMR PAM regroupe trois équipes qui associent des compétences complémentaires (Génie des procédés, Microbiologie, Physi-co-Chimie, Génie génétique…) et qui permettent une approche pluridisciplinaire des systèmes biologiques :
- L’équipe PMB : Procédés Microbiologiques
et Biotechnologiques ;
- L’équipe VALMIS : Vin-ALiment-MIcrobio-
logie-Stress ;
- L’équipe PAPC : Procédés Alimentaires et
Physico-Chimie ;Les recherches menées dans l’unité concernent les phénomènes physiques, chimiques et biologiques qui déterminent la qualité des aliments et le développement de nouveaux produits et procédés alimentaires. Ces travaux visent à améliorer la qualité, nu-tritionnelle, hygiénique et sensorielle des aliments qu’elle concerne la praticité des ali-ments ou la durabilité des procédés alimen-taires. Les recherches menées couvrent donc les champs sociétaux de l’alimentation, de la santé, du bien-être et de l’environnement.
UMR PROCÉDÉS ALIMENTAIRES ET MICROBIOLOGIQUES
Par ses travaux, l’UMR PAM contribue à :- développer l’utilisation de la flore micro-
bienne d’intérêt dans le contexte alimen-taire ;
- maitriser les risques alimentaires (pathogènes, allergies, intolérance…) ;
- mieux préserver les aliments, le vin, les mi-cro-organismes d’intérêt et les biomolécules ;
- développer de nouvelles sources et de nouveaux ingrédients alimentaires (proté-ines végétales, substitut du sel, du sucre… ) ;
- améliorer la sensorialité des aliments et du vin ;
- f onctionnaliser (emballages intelligents, pro-biotiques…) et spécialiser (âge, activité…) les aliments ;
- éco-concevoir et améliorer la durabilité de la production des aliments et du vin (conservation, gaspillage…).
L’UMR PAM est membre de l’Institut Carnot «Qualiment», structure nationale d’excellence pour la valorisation de la recherche dans le do-maine de l’agroalimentaire.
2012 date de création
100 enseignants-chercheurs, chercheurs, post-doctorants, doctorants, ingénieurs et techniciens dont 43 personnels d’AgroSup Dijon
54 articles de journaux internationaux dans des domaines tels que les procédés alimentaires, la micro-biologie, la physico-chimie, la biotechnologie en 2015
30 thèses de doctorat soutenues depuis 2012
Tutelles Université de Bourgogne et AgroSup Dijon.
Le projet de recherche et développement FPARIS a pour objectif de développer, à partir d’une nouvelle espèce bactérienne commensale anti-inflammatoire (Faecalibac-terium prausnitzii) le premier complément alimentaire aux effets démontrés et agissant contre l’inflammation intestinale. Ce projet a réuni Merck Médication Familiale (chef de file), l’INRA (institut Micalis), Welience (la filiale de valorisation de l’Université de Bour-gogne), AgroSup Dijon (UMR PAM) et l’entre-prise Biovitis.
Les recherches jusqu’alors menées dans le domaine des probiotiques ont essentielle-ment porté sur des espèces de probiotiques supportant la présence d’oxygène, faciles à produire et à faire croître. Dans le cas de F. prausnitzii, bactérie reconnue comme probiotique strictement anaérobie et donc extrêmement sensible à l’oxygène, il s’agit d’une problématique très innovante car ce type de micro-organismes n’a jusqu’à pré-sent jamais été produit à grande échelle.Dans le cadre de FPARIS, les chercheurs de l’UMR PAM sont plus particulièrement inter-venus sur la sélection, la production, la sta-bilisation et la conservation de souches de F. prausnitzii.
Des résultats très prometteurs ont été obte-nus concernant :
- la mise au point d’un milieu de culture extrêmement efficace qui permet d’ob-tenir des concentrations bactériennes fortes supérieures à 108/mL ;
- l’optimisation du procédé de lyophili-sation de cette bactérie permettant de maintenir la viabilité et les propriétés an-ti-inflammatoires ;
- l’optimisation du mode de conser-vation à long terme de ces bactéries sèches.
Fonds unique interministériel - FUI FPARIS : innovation de rupture dans le domaine des souches probiotiques
CHIFFRESCLES
2010 date de création
175 chercheurs/ingénieurs et techniciens dont 7 personnels d’AgroSup Dijon
55 thèses soutenues depuis 2010
76 publications en 2015
Tutelles INSERM, CNRS, unversité de Bourgogne, AgroSup Dijon en 2017.
CHIFFRESCLES
1 Exemple...
Rapport d’activité / 2015Rapport d’activité / 2015 1716
L’unité Développement Profes-sionnel et Formation inscrit ses travaux en Sciences de la formation et du Travail.
Les objectifs scientifiques portent sur trois
axes :
- L’étude des apprentissages professionnels
et du développement professionnel dans,
par et à partir des situations de travail ;
- L’étude des conditions favorisant ces
apprentissages en situations de travail et
en situations de formation professionnelle ;
UNITÉ PROPRE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL ET FORMATION – DPF
- L’étude de la conception de dispositifs
d’apprentissage/formation (y compris
numériques) basés sur l’apprentissage de
l’activité de travail, selon les caractéristiques
des publics (jeunes/adultes), et selon leurs
dispositions à apprendre (expérience,
capacités, aptitudes).
Les travaux de recherche de l’unité propre
DPF contribuent à une meilleure connaissance
des apprentissages professionnels, tant au
niveau des contenus qu’aux niveaux des
conditions et processus d’apprentissage.
2002 date de création
13 enseignants- chercheurs, IPEF, ingénieurs et secrétaire administrative
10thèses de doctorat ont été soutenues depuis 2010.
TutelleAgroSup Dijon
Publicationshttp://www.eduter-recherche.fr
Recherche financée sur l’appel à projet Pesticides 2013-2016 (ONEMA, MEDDE). L’objectif principal est d’étudier les moyens de rendre ensei-gnables des connaissances relatives à la réduction des intrants en grande culture. Le focus est mis sur la gestion des adven-tices dans la culture du blé d’hiver.
Les résultats majeurs portent sur : la façon de mettre à portée d’élèves de BTS et Bac Pro des contenus de savoirs controversés dans le cadre d’un système de culture (incluant des exploitations de lycées) ; les modalités de conception et scénarisation pédagogique de contenus controversés associant les agriculteurs maîtres de stage ; la conception et la formalisation de ressources ouvertes permet-tant de susciter la réflexion des élèves et la mobilisation de savoirs scientifiques. Un guide méthodologique (papier + plate-forme en ligne) est produit rendant compte du test de 10 outils à visée d’apprentissage.
DIDACPHYTO (didactique des savoirs relatifs à la réduction des phytosanitaires et pesticides) En 2015, le CESAER a entamé la rédaction
d’un ouvrage portant sur les différentes
facettes des dynamiques des espaces ruraux
et périurbains, intégrées aux enjeux écono-
miques et sociaux contemporains.
Cet ouvrage fait suite à une importante journée
de diffusion des résultats de recherche de
l’UMR, journée qui a réuni de nombreux
acteurs publics et privés (chambres d’agri-
culture, DRAAF, Association des maires ruraux
de France, Région,...). L’ouvrage paraitra en
juin 2016 aux éditions Quæ, 18 ans après
un travail collectif de même ampleur sur ces
questions.
Enjeux économiques et sociaux des espaces ruraux contemporains.
L’analyse des dynamiques éco-nomiques et sociales dans les espaces ruraux constitue l’objet scientifique fédérateur de l’UMR CESAER. Cet objet est éclairé de manière complémentaire par des économistes et des sociologues (géographes et gestionnaires en soutien).
L’unité développe sa stratégie afin de répondre
à plusieurs missions : produire des connais-
sances, publiées dans des revues acadé-
miques, réaliser des expertises et aider à la
décision publique, diffuser ses connaissances
à la société et contribuer à la formation.
UMR CENTRE D’ÉCONOMIE ET DE SOCIOLOGIE APPLIQUÉES À L’AGRICULTURE ET AUX ESPACES RURAUX CESAER
Ses membres mènent des recherches qui
visent à améliorer notre connaissance sur :
- les transformations affectant les territoires
ruraux et périurbains,
- leurs conséquences économiques, sociales
et environnementales,
- les nouvelles formes de gouvernance que
l’on y observe et leur efficacité,
- la structuration sociale de ces espaces,
- le rôle des institutions d’encadrement à
impulser des changements sociaux ou à
diffuser de nouvelles normes et pratiques
agricoles,
- les formes de mobilisations collectives dans
les espaces ruraux (implantation locale des
partis, syndicats, associations).
1998 date de création
71 chercheurs, enseignants- chercheurs, doctorants, ingénieurs et techniciens dont 22 personnels d’AgroSup Dijon
13 thèses de doctorat soutenues depuis 2010.
TutellesAgroSup Dijon et INRA
Publicationsprès de 200 articles dans des revues, 30 ouvrages et directions d’ouvrage et près de 90 chapitres d’ouvrage depuis 2010
Thème 3/Territoire, développement et espaces ruraux Thème 4/Sciences
de l’éducation
CHIFFRESCLES
CHIFFRESCLES
1 Exemple... 1 Exemple...
Rapport d’activité / 2015 1918
L’INSTITUT EDUTER
Eduter est une composante d’AgroSup Dijon. C’est un institut de recherche-développement, d’appui au système éducatif de l’enseignement agricole,
de ses établissements et de ses acteurs et un pôle de recherche. Il intervient dans le champ de l’éducation, de la formation professionnelle,
de l’emploi et de l’insertion.
Eduter accompagne tous ceux qui travaillent à l’orientation, la
formation, l’insertion professionnelle au croisement des terri-
toires et des filières vertes.
PRODUCTION DE CONNAISSANCES ET DE RÉFÉRENCESEduter a pour objectif de produire des connaissances scientifiques sur
les rapports entre le travail et la formation, entre l’apprentissage et
l’activité.
ACCOMPAGNEMENT DES STRUCTURES ÉDUCATIVESEduter accompagne les établissements de l’enseignement agricole et
les acteurs de l’enseignement et de la formation professionnelle dans
leurs évolutions.
Il conduit pour le ministère de l’agriculture des activités de production
et d’expertise sur la certification et l’insertion professionnelle et scolaire
des diplômés de l’enseignement agricole. Il conduit des études et
des expérimentations dans le cadre de la mise en oeuvre de diplômes
rénovés, du décrochage scolaire, de l’apprentissage, assure la profes-
sionnalisation des acteurs de l’enseignement agricole selon diverses
modalités, accompagne les pratiques d’individualisation (CdR, numé-
rique), apporte un appui aux démarches qualités, anime des réseaux, etc.
CRÉATION ET MISE EN ŒUVRE DE DISPOSITIFS DE FORMATION OUVERTELes activités d’Eduter en matière de FOAD s’articulent principalement
autour de la mise en œuvre de formations diplômantes et qualifiantes,
ouvertes et à distance pour des publics variés (jeunes en rupture avec
le système scolaire, salariés en reconversion, agents de l’État, deman-
deurs d’emploi, etc.), de l’ingénierie de dispositifs de formation et/ou
d’accompagnement.
DÉVELOPPEMENT ET MAINTENANCE DE SYSTÈMES D’INFORMATIONEduter administre le système d’information de l’enseignement agri-
cole. Il est également chargé de l’assistance aux établissements, du
développement d’applications de gestion et de solutions web.
CONCEPTION, ÉDITION ET DIFFUSION DE RESSOURCES ÉDUCATIVESEduter assure, via Educagri éditions, la maison d’édition de l’en-
seignement agricole, la conception, la publication et la diffusion de
ressources éducatives pluri-média. Ces ressources alimentent le
catalogue d’Educagri éditions.
Eduter est structuré en cinq unités sur la base de logiques « métiers » :
recherche, management des systèmes d’information, production de
ressources, enseignement à distance, ingénierie de formation. La va-
leur ajoutée vient de sa capacité à croiser ces métiers pour répondre
de manière originale aux commandes qui lui sont passées.
- Eduter Cnerta développe des activités d’ingénierie informatique,
- Eduter Ingénierie accompagne les établissements de l’enseigne-
ment agricole technique et supérieur et les acteurs de l’enseigne-
ment et de la formation professionnelle dans leurs évolutions,
- Eduter Recherche conduit des travaux de recherche et des
études dans le champ de la formation professionnelle initiale et
continue en examinant les relations entre travail, apprentissages
professionnels et formation,
- Eduter CNPR assure le développement et la mise en œuvre d’un
service d’enseignement et de formation à distance en lien avec les
problématiques du monde agricole,
- Eduter Signes maîtrise la production et la diffusion de ressources
éducatives pluri-média.
LA FORMATION AGRICOLE À DISTANCE FÊTE
SES 50 ANS !
Le 20 mai 2015 Eduter CNPR fêtait ses 50 ans sur le site de Marmilhat à Lempdes (63). L’occasion d’organiser un grand évè-nement autour la formation à distance et du numérique éducatif. En présence de Mireille Riou-Canals directrice générale de l’ensei-gnement et de la recherche, au Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Fo-rêt (MAAF), cet évènement a réuni plus d’une centaine de personnes lors de conférences et tables rondes.
ASSISES DE LA BIODIVERSITÉÉducagri éditions a participé aux 5e As-sises nationales de la biodiversité à Dijon le 11 juin 2015. Préserver la biodiversité sur l’ensemble du territoire est sans doute l’un
des plus grands défis environnementaux d’aujourd’hui. Ces assises ont permis de rassembler l’ensemble des professionnels de la biodiversité de nos territoires (collecti-vités, bureaux d’études, établissements pu-blics, associations).
POLLEN : L’INNOVATION PÉDAGOGIQUE VISIBLE ET PARTAGÉE
Les équipes Eduter Ingénierie, Cnerta et Signes ont déve-loppé la plate-forme de repérage et de
valorisation de l’innovation pédagogique de l’enseignement agricole POLLEN. Ouverte à toutes les thématiques elle permet aux éta-blissements un espace de témoignages sur leurs processus de changement.
Eduter recherche, engagée dans l‘étude de l’accompagnement des conséquences engendrées par la transition agro-écolo-
CHIFFRES CLÉS
gique, poursuit ses investigations dans le cadre de l’appel à projets de recherche «Pesticides-Écophyto» et le programme de recherche «Didacphyto» qui examine les questions de l’enseignement/apprentissage du concept de système de culture à bas niveau d’intrants chez les élèves de bacca-lauréat professionnel «Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole».
«ENSEIGNER À PRODUIRE AUTREMENT» – FORMATION DES RÉFÉRENTS RÉGIONAUX
En 2015, dans le cadre du programme régional «enseigner à produire autrement», AgroSup Dijon et l’ENFA de Toulouse, en collaboration avec les autres établissements nationaux d’appui et les animateurs natio-naux des réseaux thématiques, ont été en charge de l’ingénierie et de l’animation des deux semaines de formation des 130 réfé-rents régionaux qui accompagnent les éta-blissements de formation dans la mise en œuvre de leur projet.
185 personnes employées
265 serveurs hébergés
2500 usagers/an inscrits en formation à distance
1000 Ressources éducatives plurimédia au catalogue Educagri éditions
1500 heures d’enseignement sciences humaines
74% de réussite aux examens de formation diplômante
2sites Dijon (21) / Marmilhat (63)
7000 appels/an hotline /assistance
50 établissements accompagnés dans leur projet sur site
ZOOM SUR
PILOTAGE & GOUVERNANCE
La formation : 4 départements
/ 4 directions d’appui
EduterLes services généraux
Directeur GénéralFrançois ROCHE-BRUYN
Directeur Général adjointClaude COMPAGNONE
Direction ScientifiqueHélène POIRIER
Directeur EduterThierry LANGOUET
Agence ComptableHervé AHOUANSOU
Direction Méthode, Organisation, Qualité
Patrice NORDEY
UMR Lipides Nutrition Cancer
Laurent LAGROST
Enseignement et Vie Etudiante
Nathalie PRUDON- DESGOUTTES
EDUTER RechercheJean-François
METRAL
Ressources HumainesFabienne DEMARQUE
Systèmes d’InformationLaurence DUMAS
Affaires Générales, Patrimoine et Hébergement
Etienne CHENU
Prévention, Santé, Sécurité et Conditions
de TravailEvelyne POUPEE
Affaires Budgétaires et Contrôle Interne
Benoît VIEILLE
Affaires JuridiquesChristine BOCCANFUSO
Appui TechniqueAlain FARGEOT
Centre de documentation (MEDIADOC)
Florent MARGUIER
EDUTER IngénierieFranck PROVOTS
EDUTER CNERTADavid SEVERIN
EDUTER CNPRMarc LONGO Marmilhat (63)
EDUTER SignesThierry LANGOUET
Relations avec les Entreprises et Formation
ProfessionnelleChristel LANDRET
Formation des Agents de l’Etat
Franck CONSTANTIN
Relations Europe et International
Gaëlle ROUDAUT
Sciences des Aliments - Nutrition
Jean-François CAVIN
Sciences de l’Ingénieur et des Procédés
Jean-Marie PERRIER-CORNET
Agronomie, Agroéquipements,
Elevage, EnvironnementChristelle GEE
Sciences Humaines et Sociales
Georges GIRAUD
UMR CSGALuc PENICAUD
UMR PAMPatrick GERVAIS
UMR AgroécologiePhilippe LEMANCEAU
UMR MétafortDominique VOLLET
UMR CESAERNicolas RENAHY
UP DPFPaul OLRY
Direction CommunicationChristophe TARRAGON
Secrétaire GénéraleDirectrice des Services
GénérauxChristine LE NOAN
20 21
La recherche
Ministère de l’agriculture de l’agroalimentaire
et de la forêt
Ministère de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur
et de la recherche
DIRECTION
TUTELLES
37 M€ de budget consolidé :
> 22 M€ masse salariale titulaires
> 15 M€ budget établissement (dont 6,5 M€ salaires contractuels)
L’établissement est organisé en 4 pôles
ÉCOLE
Unités de recherche
Départements d’enseignement Directions
Direction des Services Généraux
SERVICES D’APPUI
CONSEIL D’ADMINISTRATION
CONSEIL SCIENTIFIQUE
CONSEIL DES ENSEIGNANTS
CONSEIL DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA VIE ÉTUDIANTE
COMITÉ TECHNIQUE
EDUTER
Janvier// 28 : Conférence Alumni : l’impact environnemental, un défi pour la production agricole et alimentaire de demain.
Février// 02 et 03 : Journées d’échanges sur les résistances aux produits de protection des plantes// 04 : Journée Portes Ouvertes// 05 : Workshop Globalization and livestock farming// 07 : Remise des diplômes d’ingénieur promotion 2014// 07 : Gala de l’école// 23 : Signature de la convention AXEMA
Mars// 12 et 13 : Village Goût Nutrition Santé Dijon// 16 au 23 : Séminaire «enseigner à produire autrement»
Avril// 01 : Naissance de la COMUE UBFC et de l’IAVFF.// 08 : Les entrepreneuriales// 24 : Lancement du Joli mois de l’Europe
Mai// 18 : Tables rondes : le gaspi ça suffit !// 20 : 50 ans d’eduter CNPR// 18 au 22 : Accueil d’une délégation ukrainienne
Juin// 11 : Assises de la biodiversité// 30/06 au 2/07 : Concours de l’innovation alimentaire : ECOTROPHÉLIA
Juillet// 03 : Journée scientifique «présenter sa recherche en 420 s»
Septembre// 24 : Journée «développement durable»// 28 : Accueil des étudiants Brésiliens// 28/09 au 03/10 : Animation scientifique à l’Expo universelle de Milan// 30 : Prix Xavier Bernard
Octobre// 07 : Agriculture et climat : Quelles réponses face aux défis
climatiques ? COP21// 08 : Fête de la science «simuler des vagues avec un laser dans une fibre optique»// 10 et 11 : Village des sciences «la vache et l’électricité»// 22 : Journée «Internationale»
Novembre// 02 et 03 : Journées nationales de l’innovation agricole// 05 et 06 : Rencontres travail en élevage// 13 : Accueil des doctorants / label CDEFI// 19 : Forum stages, emplois et alternance// 25 : Les rencontres de l’ingénierie de la formation// 26 : Concours cuisine
Décembre// 07 et 08 : Audit HCERES* UMR LNC// 10 : Audit HCERES* UMR PAM// 14 : Audit HCERES* UMR CESAER// 15 : Audit HCERES* UMR DPF// 15 : Audit Commission des Titres d’Ingénieur CTI
04 Février
07 Février 07 Février
24 Avril
20 Avril
30 Septembre 08 Octobre
19 Novembre
28 Septembre
26 Novembre
30 Juin
06 Juillet
10 Octobre
2322 Rapport d’activité / 2015
AGROSUP DIJON EN 2015
* Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur
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ent a
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INSTITUT NATIONAL SUPÉRIEUR DES SCIENCES AGRONOMIQUES,
DE L’ALIMENTATION ET DE L’ENVIRONNEMENT
26, Bd Docteur Petitjean - BP 87999 - 21079 DIJON cedex - FranceTél. : 00 33 3 80 77 25 25 - Fax : 00 33 3 80 77 25 00
www.agrosupdijon.fr
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