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Rapport d’Evaluation
Connaissances Attitudes et Pratiques en Eau,
Hygiène et Assainissement (EHA)
Commune de Djémah
Mai 2012
Puits à pompe construit, quartier Ourou I - Djémah
Sous-Préfecture de Djémah (Haut Mbomou)
Personne de référence : M. Nicolas ROBE
Présenté par ACTED
A
UNICEF
République Centrafricaine, Juin 2012
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SOMMAIRE EXECUTIF
OBJECTIFS
DE L’ENQUETE Evaluer les impacts de mise en œuvre du projet sur la population
RESULTATS
ATTENDUS
– Variation des connaissances acquises par la communauté sur le domaine EHA.
– Ressortir les forces et faiblesses du projet.
– Mesurer les impacts du projet sur la population dans le domaine de l’hygiène et de
l’assainissement.
– Faire ressortir les recommandations et les difficultés éventuellement constatées
LIEUX Ville de Djémah
ECHANTILLON 110 personnes
DATE/PERIODE
D’EVALUATION Du 27 au 30 mai 2012.
ANNEXE Questionnaire
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SOMMAIRE
1. CADRE DE L’ENQUETE ____________________________________________________ 4
CONTEXTE_________________________________________________________________ 4
OBJECTIF __________________________________________________________________ 4
METHODOLOGIE ___________________________________________________________ 4
a) Outils _________________________________________________________________ 4
b) L’équipe _______________________________________________________________ 5
ECHANTILLON ______________________________________________________________ 5
LIMITES DE L’ENQUETE ______________________________________________________ 5
2. EAU __________________________________________________________________ 7
A. Points d’eau utilisés _____________________________________________________ 7
a) Lieu d’approvisionnement ________________________________________________ 7
b) Quantité d’eau utilisée par les ménages _____________________________________ 9
c) Récipients utilisés pour le transport et stockage de l’eau ______________________ 10
Conservation et Traitement de l’eau __________________________________________ 11
a) Lavage des récipients utilisés par les ménages _______________________________ 11
b) Traitement de l’eau à domicile ___________________________________________ 11
3. HYGIENE _____________________________________________________________ 12
A. Hygiène corporelle ______________________________________________________ 12
a) Lavage des mains ______________________________________________________ 12
b) Lavage du corps _______________________________________________________ 13
c) Hygiène des vêtements _________________________________________________ 13
4. ASSAINISEMENT _______________________________________________________ 14
Hygiène environnementale __________________________________________________ 14
a) Existence et utilisation des latrines ________________________________________ 14
b) Gestion des ordures ____________________________________________________ 15
5. alimentation et santé ___________________________________________________ 16
Alimentation _____________________________________________________________ 16
a) Connaissances sur le paludisme ___________________________________________ 18
6. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ____________________________________ 20
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1. CADRE DE L’ENQUETE
CONTEXTE
L’intervention d’ACTED dans la préfecture du Haut-Mbomou depuis 2009, continue dans plusieurs domaines
d’activité. On compte parmi les domaines couverts le développement économique, la sécurité alimentaire et la
promotion à l’hygiène par la construction et la réhabilitation de points d’eau et la mobilisation communautaire
sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement. Dans la sous-préfecture de Djémah, ce projet de
«Couverture d’urgence des besoins en eau potable des populations », mis en œuvre avec l’appui financier
d’UNICEF, devait initialement aboutir à l’aménagement de deux sources, la réhabilitation/construction de trois
puits, l’organisation d’une campagne de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement et
le développement de l’ATPC à Djemah. Certaines réorientations ont été apportées aux activités pour des
questions de faisabilité. Au final, cinq puits ont été réaménagés (dont quatre avec pompe) et une campagne de
sensibilisation sur les notions d’hygiène et d’assainissement a été menée.
OBJECTIF
Afin de mesurer les impacts du projet, le département AME (Appraisal, Monitoring, Evaluation) a réalisé deux
enquêtes, une initiale (septembre 2011) avant la mise en œuvre du projet, afin de faire un état des lieux des
connaissances en EHA de la population et l’autre finale (mai 2012), réalisée à la fin du projet, pour évaluer les
améliorations et les impacts des activités mises en œuvre.
Ce rapport compile les données de l’enquête initiale et finale réalisée en fin de projet et met en évidence les
variations des connaissances, attitudes et pratiques des ménages en EHA, afin d’évaluer les connaissances
acquises et de mesurer les impacts de mise en œuvre du projet.
Dans un premier temps, ce rapport détaille les données comparées des deux enquêtes pour évaluer les
connaissances en EHA des ménages et offre également une analyse objective des données collectées sur le
terrain. Enfin, une conclusion générale présente de manière globale les différents constats observés dans
l’analyse des informations
METHODOLOGIE
a) Outils
Cette enquête a été réalisée dans les 5 quartiers de la ville de Djémah, qui comptent 1834 habitants selon les
données disponibles auprès des autorités municipales et confirmé par l’équipe de la mobilisation
communautaire lors des recensements pour les distributions des savons. Les points d’eau qui ont été
réhabilités se trouvent également dans ces quartiers. Il est à rappeler qu’il y a eu une première enquête (CAP
initiale) au mois d’octobre 2011 pour faire un état des lieux sur les connaissances en eau, hygiène et
assainissement de la population. Cette première enquête à couvert de manière égale les cinq quartiers de la
ville, avec un échantillon de 50 personnes (femmes).
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La technique de collecte des données est celle d’une enquête systématique, ciblant de manière aléatoire 1
ménage sur 5. Il est à noter qu’il a été demandé aux enquêteurs de cibler en priorité les femmes lors des
entretiens, car ces dernières sont chargées de la gestion de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement au sein
des ménages.
Au total, 110 interviews ont été réalisées, dont 100 auprès des femmes du ménage, 5 auprès des membres des
différents comités de gestion des points d’eau et 5 focus groupes réalisés avec des enfants (soit un focus par
quartier). La répartition des enquêtes par quartier est équitable à raison de 20 interviews par quartier.
Aucune fiche n’a été annulée. La totalité des données collectées a été traitée et analysée. L’échantillon
interrogé représente 5,2% de la population cumulée des cinq quartiers. Le questionnaire relatif à la collecte
des données est annexé au document.
b) L’équipe
Cette étude a été réalisée durant quatre jours par cinq enquêteurs, sous la supervision du moniteur AME dans
le Sud-est. Ces enquêteurs avaient été identifiés et formés pendant deux jours par le moniteur AME au début
du mois de mai, sur les techniques de collecte des données EHA. Cela a permis aux enquêteurs de se
familiariser avec les outils de collecte (voir annexe). Ces outils (formulaires) de collecte des données ont été
conçus par le responsable national AME, puis validés par le Program Development Manager. En moyenne, plus
de 7 interviews ont été réalisées par enquêteur en une journée. Les observations réalisées aux points d’eau et
dans les ménages des enquêtés sont également des activités qui ont été dévolues aux enquêteurs.
ECHANTILLON
L’enquête a été réalisée auprès de 105 ménages et lors de 5 focus group organisés avec des enfants sur les
notions d’hygiène et d’assainissement. Parmi les enquêtes réalisées auprès des ménages, 100% des personnes
enquêtées sont des femmes. Elles sont prioritairement interrogées car selon les habitudes, ce sont elles qui
sont toujours impliquées dans la chaine d’approvisionnement et de gestion de l’eau à domicile. L’âge des
répondants varie entre 17 et 75 ans, avec une moyenne de 37,92 ans. La taille moyenne des ménages
interrogés est de 5,48 personnes et varie de 1 à 12 personnes selon les ménages.
LIMITES DE L’ENQUETE
Pour des raisons de contraintes liées à la sécurité et aux difficultés logistiques (vols Bangui – Djémah),
l’enquête a été réalisée à la fin des activités. L’impact des activités du projet sur la population ciblée n’a pu
être entièrement mesuré, notamment concernant l’incidence du projet sur la réduction des maladies d’origine
hydrique. En effet, un certain lapse de temps doit s’écouler entre la fin du projet (fin de la campagne de
sensibilisation) et l’évaluation des connaissances (enquête CAP finale), afin de pouvoir mesurer l’impact de
l’intervention sur la santé des populations cibles.
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2. EAU
A. Points d’eau utilisés
a) Lieu d’approvisionnement
Le projet mis en place par ACTED dans la ville de Djémah a favorisé la construction/réhabilitation de cinq (05)
points d’eau. Ainsi, on observe que 48% des ménages enquêtés s’approvisionnent auprès des pompes ou puits
aménagés contre 0% avant le projet. La population s’approvisionne en eau de boisson aux sources à proximité
de leur habitation ou dans leur quartier. Il est à noter cependant que le mauvais fonctionnement (diminution
progressive de la production d’eau après quelques collectes) de la pompe du quartier Mabou, oblige les
habitants des quartiers (Mabou et Torrombo) à s’approvisionner à l’eau de la rivière, au puits traditionnel ou à
la source traditionnelle.
On constate que les habitants des quartiers Ourou 1 et Ourou 2 sont desservis par les puits construits pendant
la mise en œuvre du projet. Cependant, certaines réhabilitations prévues n’ont pas été achevées en raison de
la présence de formations rocheuses empêchant le creusage. Une partie de la population (quartier Torombo)
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continue donc de s’approvisionner en eau non protégée, notamment rivière et puits traditionnels. Au quartier
Mabou (le point d’eau le plus profond), la quantité produite ne satisfait pas entièrement le besoin de la
population (arrêt de production après quelques pompages), ce qui entraine parfois la collecte d’eau issue de la
source ou de rivière.
En conclusion, plus d’une personne sur deux interrogées après le projet s’approvisionne en eau issue de
source potable (35% prennent l’eau à la pompe, 22% au puits aménagé) mais, 43% des personnes enquêtées
collectent encore de l’eau issue de sources douteuses (rivière, puits et sources traditionnelles). Il importe de
rappeler que la ville de Djémah est divisée en deux par la rivière Ngoa-ngoa. Ce puits équipé d’une pompe est
le seul point d’eau de Mabou et il doit desservir également les habitants du quartier Torombo. Ainsi, le
dysfonctionnement de ce point d’eau diminue l’accès à l’eau. Pour ce faire, l’aménagement de la source
abandonnée est une solution intermédiaire du fait de sa distance par rapport au village Torombo (Cf, carte ci-
dessus), mais la construction d’un forage serait une solution idéale pour faciliter l’accès à l’eau à la population.
Selon le recensement des habitants réalisé au cours du projet par l’équipe de la mobilisation communautaire,
la population de Djémah est composée de 1834 habitants (voir le tableau ci-après pour les détails par
quartier).
Quartier Population
Centre ville 445
Ourou 1 345
Ourou 2 306
Torombo 397
Mabou 341
Total 1834
Selon ces données, les cinq points d’eau devraient couvrir suffisamment les besoins en eau de la population si
l’on s’en tient à une pompe pour 500 personnes selon les recommandations prévues dans les normes sphères
(500 personnes par pompe manuelle sur la base d’un débit de 17 l/min, cf : Note d’orientation N°5). La
quantité d’eau produite par pompe est indiquée dans le tableau ci-après :
Calcul de débit d'eau produite par pompe
Volume
récipient (Litre) Temps (s)
Temps de
collecte (M)
Temps de
collecte (h)
Débit
(L/Min)
Débit
(Litre/Heure)
Débit
(M3/jour)
Centre urbain 15 64 1,067 0,0178 14,06 843,8 6,75
Ourou 20 75 1,250 0,0208 16 960 7,68
Mabou 20 106 1,767 0,0294 11,32 679,2 5,43
Bokindo 10 40 0,667 0,0111 15 900 7,2
On constate donc que le débit moyen d’eau produit par les pompes est de 14,1 l/min, ce qui reste légèrement
inférieur aux recommandations des normes sphères.
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Bien que le débit moyen d’eau produit par les pompes reste inférieur au débit recommandé par les normes
sphères, il est à retenir qu’à la fin du projet, plus de 57% des répondants ont accès à l’eau issue des sources
protégées (pompes et puits aménagés). Toutefois, il est à envisager dans l’avenir de prévoir la construction
d’autres points d’eau potable pour satisfaire les besoins de la population en eau. Il est à noter que le centre de
santé et l’école fondamentale ne disposent pas actuellement de point d’eau potable.
Il est à noter que les connaissances sur l’identification d’une bonne qualité de l’eau ont été transmises à la
population pendant les différentes campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène et
d’assainissement. C’est pour cela que plus de 83% des personnes interrogées souhaiteraient consommer l’eau
issue d’une pompe si elles en avaient la possibilité. Mais certaines réalités pratiques, à savoir la grande
distance séparant les points d’eau potables des ménages et l’insuffisance de la quantité d’eau produite par
certaines pompes, obligent les gens à s’approvisionner à la source d’eau présente à proximité de chez eux.
Toutefois, certaines raisons évoquées par les répondants ne sont pas basées sur des critères de qualité d’eau,
à savoir : eau tiède, quantité d’eau insuffisante dans le puits, par habitude.
Au regard de tout ce qui précède, le projet mis en place a permis d’améliorer l’accès à l’eau potable de la
population de la ville de Djémah. Cependant, les points d’eau construits ne satisfont pas totalement les
besoins de la population dans la ville. Il convient néanmoins de poursuivre les campagnes de sensibilisation et
de mettre l’accent sur le choix de la qualité de l’eau pour la prévention de la santé. Il serait également
bénéfique de construire d’autres points d’eau potable pour satisfaire les besoins globaux en eau de la
population.
b) Quantité d’eau utilisée par les ménages
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La quantité d’eau moyenne collectée par les ménages est de 70,6 litres par jour au lieu de 64,5 au début du
projet. Cela montre donc une amélioration des pratiques, même si le ratio quantité moyenne d’eau par
rapport à la taille moyenne des ménages reste légèrement en deçà des recommandations des normes sphères
(15 litres/jour/personne, cf. note d’orientation N° 1 et 8 du Manuel Sphère 2011, page 111). Nous pouvons en déduire que les
connaissances et pratiques de la population sur les notions d’hygiène s’améliorent progressivement.
c) Récipients utilisés pour le transport et stockage de l’eau
On note à la fin du projet une augmentation de l’usage de bidon pour le transport et le stockage de l’eau. Ce
récipient, s’il est propre, protège mieux l’eau durant tout le circuit d’approvisionnement. A la fin du projet,
plus de 94% de la population transportent désormais l’eau uniquement dans des bidons et 88% y stocke l’eau.
Cela démontre donc que plus de 46% des répondants ont amélioré leurs pratiques et habitudes grâce aux
différentes campagnes de sensibilisation réalisées par les mobilisateurs communautaires d’ACTED au cours du
projet. L’observation par les enquêteurs des récipients utilisés par la population pour la collecte et
l’approvisionnement en eau montre qu’il y a encore une légère faiblesse en ce qui concerne la propreté des
récipients utilisés (Cf, tableau ci-dessous).
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On note donc qu’à la fin du projet, seulement 16% des répondants utilisent encore des récipients qui ne sont
pas propres pour collecter l’eau, selon les observations faites par les enquêteurs. Cette faiblesse pourrait être
due soit à une faiblesse de la mise en pratique des connaissances reçues à travers les campagnes de
sensibilisation, soit à une insuffisance liée à la qualité de la sensibilisation ou au fait que la population n’ait pas
encore totalement intégré les connaissances transmises. La propreté des récipients pour la collecte et le
stockage de l’eau doit être absolue pour préserver la santé des utilisateurs. Toutefois, il faut noter que plus de
85% des personnes interrogées, utilisent des récipients propres pour le transport et stockage de l’eau à
domicile.
Conservation et Traitement de l’eau
a) Lavage des récipients utilisés par les ménages
A la fin du projet, plus de 70% des répondants ont amélioré leurs pratiques d’hygiène et lavent régulièrement
les récipients avec du savon avant de collecter l’eau. On note donc une amélioration progressive dans le
comportement des gens après les différentes campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène
et d’assainissement.
b) Traitement de l’eau à domicile
A la fin du projet, 96% des répondants ont affirmé que la qualité de l’eau consommée est de bonne qualité. Il
se trouve qu’en fonction du type de points d’eau utilisé (puits traditionnel, rivière et source), l’appréciation
donnée par les répondants n’est pas basée sur la qualité, mais plutôt sur le goût. Toutefois, parmi ceux qui ont
affirmé que la qualité de l’eau utilisée n’est pas bonne, 50% connaissent bien les techniques de traitement de
l’eau (ébullition) à domicile.
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On constate qu’à la fin du projet, au moins une personne sur deux sait que l’ébullition est une technique
adaptée pour le traitement de l’eau, notamment en raison de la difficulté pour les habitants de Djémah de se
procurer des produits chimiques, tels que le chlore. Il faut néanmoins continuer les efforts (campagnes de
sensibilisation) pour aider la population à développer des aptitudes lui permettant d’apprécier la qualité de
l’eau.
3. HYGIENE
A. Hygiène corporelle
a) Lavage des mains
Le graphique ci-après montre la fréquence de lavage des mains des répondants aux moments clés de la
journée et montre une amélioration des connaissances en ce qui concerne le lavage des mains.
Les améliorations observées à la fin du projet résultent des différentes campagnes de sensibilisation sur les
règles d’hygiène menées à Djémah. Plus de 89% des personnes interrogées se lavent les mains après les gestes
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courants de la journée. Il importe de signaler que 7% ont affirmé se laver les mains au retour du champ et
autres activités professionnelles.
Les personnes interrogées (81%) utilisent du savon pour se laver les mains. Les enquêteurs ont observé la
disponibilité d’un morceau de savon dans 86% des ménages interrogés.
Avant
projet
Après
projet
Cendre 0% 1%
Eau simple 69% 18%
Savon 31% 81%
Plus de 50% des répondants se lavent désormais les mains avec du savon à la fin du projet. Les campagnes de
sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement ont non seulement renforcé l’utilisation du
savon mais aussi la connaissance sur les propriétés de la cendre comme agent nettoyant des mains. Nous
pouvons ajouter que la distribution des morceaux de savon a favorisé la mise en pratique de ces connaissances
acquises. Même si les savons modernes ne sont plus disponibles dans les ménages pour des raisons
économiques, les savons obtenus par la transformation locale pourront être utilisés grâce à l’installation
progressive des connaissances et habitudes.
b) Lavage du corps
Lors de l’enquête initiale et finale, tous les répondants ont affirmé se laver le corps tous les jours. Comme dit
ci-haut, 86% des ménages disposent de savon. Cela nous amène à dire que la population en fait usage.
L’observation directe faite par les enquêteurs montre que 12% des répondants ne sont pas propres, ainsi que
14% des enfants des personnes interrogées. Cependant, lors de l’enquête initiale, 15% des répondants
n’étaient pas propres, ainsi que 16% de leurs enfants. On note donc une baisse des mauvaises pratiques en la
matière.
c) Hygiène des vêtements
A la fin du projet, 14% des répondants ont accès à l’eau issue de la pompe pour le lavage des vêtements et 4%
utilisent l’eau du puits amélioré.
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Cependant, presque 75% des répondants ne font leurs lessives qu’à la rivière. L’abondance et la disponibilité
de l’eau expliquerait l’utilisation de la rivière selon les échanges avec les répondants. La règlementation de
l’utilisation des pompes et les efforts liés au pompage de l’eau réduisent l’utilisation de la pompe ou des puits
pour des activités nécessitant un apport important de l’eau.
Lors de l’enquête initiale, plus de 29% des répondants faisaient sécher les vêtements sur les herbes, alors qu’à
la fin du projet, ils ne sont plus que 14%. 15% des personnes interrogées ont donc changé de pratique après
les différentes campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement. Les
connaissances acquises constituent donc une base qui favorisera le changement de comportement des 14%
qui continuent les pratiques à risque. De même, une nouvelle campagne de sensibilisation pourra insister sur
les risques de contraction des chiques et autres insectes nuisibles à la peau et pouvant causer des maladies.
En termes de fréquence des lessives, on note un véritable changement dans les réponses données par les
répondants. Les différentes campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement
ont favorisé l’amélioration des connaissances et des comportements des répondants. On constate en effet que
plus de 24% des répondants lavent davantage leurs habits (tous les jours ou tous les deux jours). 18% lavent
leurs habits seulement qu’une seule fois par semaine.
4. ASSAINISEMENT
Hygiène environnementale
a) Existence et utilisation des latrines
Au début du projet seulement 42% des répondants répartis sur deux quartiers (centre ville 23% et Torombo
19%) de la ville disposaient de latrines.
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A la fin du projet, notamment après les campagnes de sensibilisation sur l’assainissement, 94% des répondants
disposent désormais de latrines. Parmi les 6% qui n’ont pas de latrines, 2/3 utilisent les latrines du voisinage.
Cela démontre donc que même en l’absence de latrines, la plus grande majorité des répondants a abandonné
(98%) la défécation à l’air libre. L’observation directe des latrines par les enquêteurs montre que deux latrines
sur trois sont biens entretenues et une latrine sur trois n’a pas de couvercle sur le trou.
L’obtention de ces résultats encourageants observés à la fin du projet sur le volet assainissement serait liée à
l’implication des autorités locales (maire, chefs des quartiers). En effet, le maire, convaincu par l’importance
du projet mis en œuvre par ACTED, a mis en place un système d’amende destinée aux ménages qui ne
disposeraient pas de latrines. Toutefois, la promotion à l’assainissement doit se poursuivre en insistant sur la
bonne utilisation et l’entretien des latrines.
b) Gestion des ordures
A la fin du projet, une partie de la population (44%) évacue les ordures ménagères plus loin de leurs foyers
(forêt), par rapport au début du projet où les gens déversaient les ordures directement derrière leur maison.
On observe par ailleurs que la tendance s’oriente vers l’utilisation de fosses familiales et de fosses communes.
Toutes ces connaissances font suite aux différentes campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques
d’hygiène et d’assainissement menées par ACTED.
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5. ALIMENTATION ET SANTE
Alimentation
A la fin du projet, tous les répondants ont affirmé laver les fruits et les légumes avant de les consommer ou de
les préparer.
On observe que 44% des répondants conservent désormais les légumes dans la case. Cela démontre que 33%
des répondants (17% pour la conservation dans la case et 16% pour la conservation sur la toiture) ont amélioré
leur mode de conservation.
L’observation de l’environnement immédiat des ménages par les enquêteurs démontre également une
certaine amélioration dans l’entretien de l’intérieur de la case et de la cuisine.
A la fin du projet, plus de 31% des répondants nettoient régulièrement leur cuisine et 6% l’intérieur de leur
case et les maintiennent ainsi en état de propreté. Ces changements observés résultent des différentes
campagnes de sensibilisation sur les règles d’hygiène et d’assainissement menées par ACTED. Les
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connaissances acquises permettent à chaque ménage d’améliorer son mode de vie en appliquant les règles
d’hygiène et d’assainissement de base.
Par ailleurs, les cinq relais communautaires (un par quartier) renforcés dans le cadre du projet devraient
permettre une diffusion continue des messages de promotion de l’assainissement dans les différents quartiers
de la ville de Djémah.
A. Santé
La maîtrise des maladies d’origine hydrique ou liées à une mauvaise pratique d’hygiène permet d’apprécier le
niveau de connaissances des répondants et les différentes mesures prises pour le respect des règles d’hygiène.
Plusieurs maladies sont citées par les répondants parmi lesquelles la diarrhée, qui est effectivement une
maladie d’origine hydrique:
Plus d’une personne sur deux (52%) sait désormais que la diarrhée est une maladie d’origine hydrique. Il faut
également noter que 18% des répondants n’ont pas une connaissance assez précise et ont cité la diarrhée
parmi d’autres symptômes (vomissement, maux de tête, toux, etc.). Malgré les résultats obtenus à la fin du
projet qui démontrent une amélioration progressive des connaissances sur les maladies hydriques, les
sensibilisations doivent continuer avec l’appui des relais communautaires et des agents de santé pour aider les
48% de répondants qui n’ont pas encore atteint un niveau suffisant de connaissances.
84% des personnes interrogées ont affirmé avoir été atteintes de la diarrhée. Les données du tableau ci-
dessous ont été collectées au centre de santé de Djémah et indiquent les motifs de consultation par taux de
fréquentation.
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Tableau de fréquentation trimestrielle
Mars Avril Mai Total Pourcentage
Nombre de consultations 178 166 280 624 100%
Cas de palu 100 80 120 300 48%
Cas de diarrhée 60 55 100 215 34%
MST 8 6 10 24 4%
Autres (parasites) 10 25 30 65 10%
Infections respiratoires 0 0 20 20 3%
Source : Centre de santé de Djémah – Mai 2012.
L’observation directe du tableau montre que plus d’une personne sur deux est allé consulter pour un cas de
diarrhée. D’autre part, on constate que la fréquentation a quasiment doublé à la fin du mois de mai (fin du
projet). Cela démontre que les campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène et
d’assainissement ont favorisé le recours au centre de santé qui est passé de 67% au début du projet à 90% à la
fin du projet pour des problèmes sanitaires. Le mois de mai, qui correspond au début non seulement de la
saison des pluies, mais aussi à celui de la saison (activités) agricole, a occasionné des perturbations sanitaires
au sein des ménages, d’où cette forte augmentation du nombre de consultations au centre de santé.
Dans tous les cas, les sensibilisations sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement doivent se
poursuivre pour renforcer les connaissances et les impacts du projet d’une part et suivre l’évolution des causes
de fréquentation au niveau du centre de santé d’autre part.
a) Connaissances sur le paludisme
A la fin du projet, les réponses fournies par les répondants ne sont pas orientées sur les moustiques qui
restent les seuls agents causals du paludisme. On note également des confusions entre les facteurs
déclenchant le paludisme et les causes de la maladie elle-même. Les connaissances sur les causes du
paludisme ne sont donc pas encore bien maitrisées. On pourrait donc déduire que la sensibilisation sur le volet
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connaissances des causes et la prévention du paludisme a connu quelques insuffisances ou que ce volet n’a
pas fait l’objet d’une campagne de sensibilisation satisfaisante.
La poursuite des séances de sensibilisation doit permettre de faire la promotion de l’hygiène de
l’environnement immédiat et de donner les notions suffisantes pour la lutte contre le paludisme.
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6. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
L’étude réalisée sur les connaissances, attitudes et pratiques des habitants des cinq quartiers (Centre-Urbain,
Torombo, Mabou, Ourou 1 et 2) de la ville de Djémah a permis de noter dans un premier temps des impacts
positifs du projet sur la population, grâce à la construction de cinq point d’eau potable, l’amélioration des
connaissances en matière d’hygiène et d’assainissement, la mise en pratique des connaissances acquises sur
les règles d’hygiène et d’assainissement, la création et la formation des comités de gestion des points d’eau
pour assurer l’hygiène des points d’eau, la formation des relais communautaires pour pérenniser la promotion
des bonnes pratiques en matières d’hygiène et d’assainissement. Par ailleurs, cette étude a permis d’observer
quelques points de faiblesse qui mériteraient d’être comblés sur les aspects connaissances des maladies
hydriques et les causes et prévention du paludisme. Par ailleurs, l’idée de la construction d’autres points d’eau
potable dans la ville doit être approfondie dans le futur.
Il est à retenir des échanges avec l’équipe de terrain que la méthodologie de sensibilisation utilisée et la forte
implication des autorités locales et de la population ont favorisé l’avancé et la réussite des actions de
sensibilisation et de mobilisation communautaire.
Les capacités des comités de gestion des points d’eau et des relais communautaires mis en place doivent être
renforcées régulièrement, afin non seulement de les rendre plus dynamiques, mais aussi de favoriser leur
pérennisation. Pour ce faire, il serait indispensable de tenir informés les partenaires présents ou désireux
d’intervenir dans la zone de l’existence de ces organes, afin de les prendre en compte dans leurs actions
notamment dans les volets Santé et Wash.
Afin de garantir la pérennisation des impacts du projet sur la population, de maximiser les actions des organes
mis en place et en raison du retrait d’ACTED dans la ville de Djémah, nous recommandons :
1 D’informer les autres partenaires présents ou souhaitant intervenir dans la zone de l’existence des
différents organes (Comité de gestion de point d’eau, Relais communautaires et artisan
réparateur) mis en place, afin de les prendre en charge dans leurs programmes, dans le but de
renforcer leurs capacités et d’assurer la continuité de leurs activités.
2 De continuer le plaidoyer envers les bailleurs de fonds pour la construction d’autres points d’eau dans
la ville.
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ENQUETE RELATIVE AUX CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES SUR LES REGLES ELEMENTAIRES D’HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
Mai 2012
QUESTIONNAIRE POUR LES MENAGES
a. Date: / /
2012
b. Nom de l’enquêteur: b. Fonctions de l’enquêteur:
���� Appraisal ���� Monitoring ���� Evaluation
d. Code Projet: 26 AXR (UNICEF)
I. INFORMATIONS GEOGRAPHIQUES
Nom
1. Village:
II. INFORMATIONS SUR L’ENQUETE ET SON MENAGE
Nom: …………………………………………………………….
1. Age: 2. Sexe: � Homme � Femme
3. Composition du ménage : _________ filles/femmes ____________ garçons/hommes
III. SOURCE ET CONDITIONS DE COLLECTE DE L’EAU :
a. Où trouvez- vous de l’eau pour vos activités ménagères? (réponses à choix multiples)
[ ] Rivière [ ] Mare [ ] Puits traditionnel [ ] Puits amélioré à ciel ouvert [ ] Pompe
[ ] Autres______________________________
b. Où allez-vous chercher de l’eau de boisson ?
[ ] Rivière [ ] Mare [ ] Puits traditionnel [ ] Puits amélioré à ciel ouvert [ ] Pompe
[ ] Autres______________________________
Pourquoi cette source ? A cause de :
[ ] Gout [ ] Proximité [ ] Facilité de collecte [ ] Par habitude [ ] Qualité de l’eau
[ ] Autre________________
Si vous aviez le choix, quelle source préféreriez-vous ?
[ ] Rivière [ ] Mare [ ] Puits traditionnel [ ] Puits amélioré à ciel ouvert [ ] Pompe
[ ] Autres______________________________
Pourquoi ?____________________________________________________________
c. Combien de fois vous partez chercher de l’eau par jour ?
[ ] Plusieurs fois par jour [ ] une fois par jour [] tous les 2 jours [ ] 2 fois par semaine
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[ ] 1 fois par semaine [ ] moins souvent
d. Quelle quantité d’eau utilisez-vous par jour ? ______________________________
e. Quels sont les récipients utilisés pour transporter l’eau de boisson ?
[ ] Bidon [ ] Jarre [ ] Seau [ ] Bassine [ ] Fut [ ] autres ______________________________
f. Quels sont les récipients utilisés pour stocker l’eau de boisson ?
[ ] Bidon [ ] Jarre [ ] Seau [ ] Bassine [ ] Fut [ ] autres ______________________________
Demandez à les voir et regardez :
*propreté du récipient transport : [ ] Oui [ ] Non
*propreté du récipient stockage : [ ] Oui [ ] Non
* Le récipient stockage est il couvert ? [ ] Oui [ ] Non
* même récipient stockage/transport? [ ] Oui [ ] Non
IV. TRAITEMENT ET DE STOCKAGE DE L’EAU
a. Lavez-vous les récipients avant de prendre de l’eau ou de renouveler le stock d’eau?
[ ] oui, régulièrement [ ] oui, quelquefois [ ] non, jamais
Si oui, avec du savon/lessive ? [] Oui [] Non
Où le rinçage simple à l’eau sur les lieux de la prise d’eau? [] Oui [] Non
Demandez à voir le savon :
Existe-t-il un morceau de savon disponible pour le ménage ? [ ] Oui [ ] Non
b. Pensez vous que l’eau collectée soit suffisamment propre pour être consommée directement ? [] Oui [] Non
___________________________________
Si non, qu’est-ce que vous faites avant de la boire ?
[ ] filtration [ ] décantation [ ] ébullition, [ ] produit chimique, [ ] Rien, [ ]autre,________________________
Pourquoi : [ ] tuer les bactéries [ ] goût [ ] plus propre [ ] contre les maladies
[ ] autre, ________________________________________________________________________________
V. HYGIENE ENVIRONNEMENTALE ET CORPORELLE
a. Avez-vous une latrine ? [] Oui [] Non
Dans votre concession ? [] Oui [] Non Dans votre quartier ? [] Oui [] Non Dans votre village ? [] Oui []
Non
b. Y a t- il un point d’eau à côté de cette latrine ? [] Oui [] Non
c. Si non, où faites vous vos besoins ?
[ ] Latrine du village, [ ] forêt, [ ] rivière, [ ] derrière la case, [ ] chez les voisins, [ ] autre,
________________
d. Où les enfants font-ils leurs besoins
[ ] Latrine du village, [ ] forêt, [ ] rivière, [ ] derrière la case, [ ] chez les voisins, [ ] autre,
________________________
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e. Où jetez vous les selles des petits enfants ?
[ ] latrines publiques, [ ] latrines familiales, [ ]brousse, [ ]trou en brousse, [ ] trou dans la cour,
[ ] poubelles, [ ] derrière la case [ ] derrière la case [ ] autre, ____________________
Prenez vous le soin d’enterrer les excrétas des enfants ? [] Oui [] Non
Demandez à voir les latrines :
Les latrines paraissent elles propres ? [ ] Oui [ ] Non
Existe-t-il un couvercle pour le trou de latrines ? [ ] Oui [ ] Non
f. Que faites vous des déchets ménagers ?
[ ] Fosse familiale [ ] fosse du village [ ] forêt [ ] incinération [ ] rivière ( ) dans la rue [ ] derrière la
case
[ ] Autre _________________________________________________
La case parait-elle propre : [ ] Oui [ ] Non
la cour parait-elle propre : [ ] Oui [ ] Non
g. A quel moment vous lavez vous les mains ?
Après les selles ? [ ] Oui [ ] Non, Avant de manger [ ] Oui [ ] Non
Après avoir mangé [ ] Oui [ ] Non Avant la cuisine [ ] Oui [ ] Non Pendant la douche [ ] Oui [ ] Non
Après le nettoyage des fesses/selles enfants [ ] Oui [ ] Non Avant la prière [] Oui [] Non
Autres ____________________
h. Avec quoi vous lavez-vous les mains ?
[ ] Eau simple [ ] savon [ ] autre ; ____________
Pourquoi ? ____________________________________________
Pendant combien de minutes rincez vous les mains avec du savon ? [ ] < 20secondes [ ] > 20secondes
i. Combien de fois par semaine vous lavez-vous le corps ?
[ ] Tous les jours, [ ] tous les deux jours, [ ] 1 fois par semaine [ ] 1 fois par mois [ ]
moins souvent
j. Combien de fois par semaine votre enfant se lave t-il le corps ?
[ ] Tous les jours, [ ] tous les deux jours, [ ] 1 fois par semaine, [ ] 1 fois par mois [ ] moins
La personne parait elle propre ? [] Oui [] Non
Les enfants paraissent ils propres ? [] Oui [] Non
k. Où lavez-vous vos vêtements ?
[ ] Mare, [ ] Rivière, [ ] Pompe, [ ] Puits ouvert, [ ] Puits amélioré, [ ] Abreuvoir
[] autres : ____________________________________________
l. Comment séchez-vous vos habits ?
[ ] Sur une corde
[ ] Sur les herbes
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[ ] Sur la clôture
[ ] Sur la toiture
[ ] Autre (spécifiez)
m. Combien de fois allez-vous ou une autre personne laver vos vêtements ?
[ ] Plusieurs fois par jour [ ] tous les jours [] tous les 2 jours [ ] 2 fois par semaine
VI. ALIMENTATION ET SANTE
a. Lavez-vous les légumes et fruits avant de les manger ? [] Oui [] Non
b. Où conservez-vous habituellement les légumes avant la préparation ?
[ ] Dehors [ ] dans la case [ ] suspendues [ ] à l’abri des animaux [ ] Dans un récipient
[ ] Autres : ____________________________________________
Regardez si vous voyez les légumes et posez la question que si vous ne savez pas.
La cuisine parait elle propre ? [ ] Oui [ ] Non
Donnez un exemple de maladie due à la consommation d’une eau sale ou à une mauvaise hygiène ? :
________________________________________________________________________________
c. Quelqu’un dans le foyer a-t-il eu de la diarrhée au cours de ce mois ?
[ ] Non [ ] oui : [ ] enfant [ ] adulte
d. Connaissez-vous le paludisme ? [] Oui [] Non
e. Quelle est la cause du paludisme ?
[ ] Eau stagnante, [ ] moustiques, [ ] froid/humidité, [ ] Dieu/mauvais esprit, [ ] pluie, [ ] aliments
sales,
[ ] insectes/mouches [ ] autre, ___________________________________________________
f. Que faites vous lorsque vous ou quelqu’un de votre foyer est malade ?
[ ] Médecine traditionnelle, [ ] Sorcier/religieux, [ ] Repos, [ ] Hôpital/Centre de santé, [ ] médecin
du village [ ] autre ________________________________