M LE MAGAZINE DU MONDEDate : 24 OCT 15Pays : France
Périodicité : HebdomadaireOJD : 256440
Journaliste : Yann Plougastel
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POCHE 9410865400524Tous droits réservés à l'éditeur
P O L A R
Démonsespagnols.
PAR YANN PLOUGASTEL
Au moment ou l'Espagne voitla gauche radicale enregistrerdes scores électorauximpressionnants, le premierpolar de Marc Fernandez,Maia Vida (« mal de vivre »),tombe à pic Car il raconteexactement le contraireDans un pays rongé parla crise, les nostalgiques deFranco et d'un pouvoir fascisteont repris du poil de la bêteet viennent de remporterles élections Ce qui entraînela mise au pas des principauxmédias et le musellement
des journalistes L'émission deradio nocturne de Diego Martindemeure, malgré les pressions,l'un des derniers espaces libresoù, grâce à l'appui anonymede magistrats et de policiers,il peut dénoncer les méfaits durégime Diego, c'est le genresolitaire et soupe au lait, à quion ne la fait pas depuis l'assas-sinat de sa femme Lorsqu'uneétoile montante du partifranquiste, un médecin, unereligieuse et un vieux notairesont abattus à Madrid, àBarcelone et à Valence dansdes circonstances similaires,le vieux briscard des affairescriminelles comprend vite quele fantôme d'une guerre civileaux plaies pas du tout cicatri-sées se cache derrière cescrimes Aidé par Isabel Ferrer,
une avocate qui n'a pas froidaux yeux, et Ana, une anciennetapineuse travelo devenuedétective privée, Diego metpeu à peu à jour un trafic debébés volés par les caciquesfranquistes Marc Fernandez,que l'on connaissait journalisteet cofondateur de la revueAlibi, consacrée au polar,s'avère un redoutable conteur,mêlant avec intelligence faitshistoriques - notammentles vols de nouveau-néscommis en Espagne pendantla dictature franquiste -et récit prenant d'une traquecriminelle Maia Vida estune plongée du côté de la faceobscure de l'Espagne actuelleEt cela fout les jetons ©
MAIA VIDA, MARC FERNANDEZ,
ED. PRELUDES. 288 P. 13,60 €.
Date : 22 OCT 15
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 383570
Journaliste : J. M.
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Enfants volés«Maia vida», dè Marc Fernandez. Si Orwell avait ren-contre Almodovar, cela aurait donné quelque chose dans cegoût-là. Nous sommes dans un futur proche, en Espagne, etles terreurs d'hier sont devenues l'avenir : le franquisme estde retour. Aux nouveaux riches, aux scandales immobiliers,à la corruption, Fernandez ajoute la plusatroce des affaires d'Etat : les bébés volés sousFranco. Un sujet épineux, porté par des per-sonnages hauts en couleur. Diego, journa-liste radio spécialiste des affaires criminelles,idéaliste un peu rock et désabusé - doublelittéraire de l'auteur -, et Ana, prostituéetranssexuelle reconvertie en détective privé.Enfin, Isabel Ferrer, avocate qui défend les familles des en-fants disparus. Et le tabou explose, comme jadis les « folles »de la place de Mai en Argentine. Avec lui se fait jour Ie choixde l'Espagne : ne pas juger les bourreaux franquistes... • J. M.Préludes, 278p., I3,6o€.
Date : 15/21 OCT 15
Périodicité : HebdomadaireOJD : 578282
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MARC FERNANDEZ ALERTE LES BEBESPendant que la droite ultraconservatrice fête sa victoire à Madrid, une
inconnue assassine notables et représentants du clergé Au mêmemoment l'avocate Isabel Ferrer ose réclamer la vérité sur l'enlèvement
massif de nouveau-nés pendant la dictature franquiste et au-delà A sesrisques et périls S appuyant sur un scandale quia secoué I bspaqne,
Marc Fernandez nous entraîne dans un thriller haletant où un journaliste,un maqistrat et une transsexuelle aident une héroïne vengeresse à
combattre les démons qui se nichent jusquau cœur d'une Eglise pas trèscatholique Lin premier polar diablement réussi! F L
«Maia Vida», éd.Préludes,288pages, 13,60 euros.
LOISIRS SPECTACLES LivresPour joindre le service Culture, Spectacles et Loisirs : [email protected]
RHO LUNDI 12 OCTOBRE 2015 - LE PROGRES ■ 29
Denis Tillinac : « Le cœur ne vieillit pas, mais le reste, si… »
D’où vous est venue l’idée d’écrire un roman d’amour pour sexagénaires ?Je voulais peindre une géné-r a t i o n q u i n e m ’ e s t p a sétrangère, coincée entre desparents qui sont à l’Ehpado u a u c i m e t i è r e , e t d e sgosses qui en sont à leur pre-mier divorce ou leur deuxiè-me appartement. Le déclic,ç a a é t é d e r e l i r e « L aFe m m e d e 3 0 a n s » , d eBalzac. Je me suis dit quecette femme, aujourd’hui,aurait 60 ans et qu’elle pou-vait tomber amoureuse.
C’est un peu tabou, en tous les cas, ce n’est pas très à la mode…Ce qui m’a intéressé, c’est deparler de la capacité avéréed ’éprouver une p a ss i o namoureuse comme à 20 ans,mais avec les avanies dequelqu’un qui en a dépassé60. Flirter à l’arrière d’une2 CV, on l’a tous fait, maisc’est un peu plus difficile à60 ans avec de l’arthrose. Lecœur ne vieillit pas mais le reste, si…
Alors que vous êtes corrézien, vous avez choisi de situer votre roman à Blois. Pour quelle raison ?Pour moi, c’est la petite villede province typique, maisj ’ a i f a i t l e s c h o s e s t r è s
sérieusement, j’ai loué ungîte rural, j’ai sillonné laville, j’ai rencontré les politi-ques locaux qui m’ont expli-qué où vivaient les nou-veaux riches, les anciensbourgeois. Je me souviensmême avoir, de l’autre côtéde ce pont, embrassé unefille quand j’étais très jeune,mais je ne sais même plusqui !
Votre roman est composé des récits de François et d’Hélène, les deux amants. Comment êtes-vous entré dans « la peau » d’Hélène ?J’ai pris des morceaux deceux qui m’entourent, maisaussi des morceaux de moi,y compris dans le personna-ge d’Hélène. Des copines demon âge ont trouvé que çasonnait plutôt juste. Fran-çois est un médecin, enraci-né dans la bourgeoisie tradi-tionnelle.
La bourgeoisie de province est-elle toujours la même ?Quand j’ai rencontré Chirac,j ’ a i é t é f r a p p é d e v o i rcomme il s’appuyait sur sagéographie de notables,comme Alexandre le grandgérait ses batailles. Mais s’ily a une figure qui a disparuces 40 dernières années enFrance, c ’est le notable.Aujourd’hui, les bourgeois
des petites villes vont inviterà leur table un people régio-nal, pas le sous-préfet ! Lesritournelles notabiliaires sont minables, mais ellesfournissent un matériau dechoix à l’écrivain.
Est-ce que vous regrettez cette époque ?Oui, le roman baigne dans lamélancolie, parce qu’eneffet, je n’aime pas monépoque. Je la trouve mécani-que, brutale, sans mémoire,agressive, égocentrée, sansrepère, à la fois amorphe etbruyante. Dans ce mondemoderne, je me sens commeun poisson sur une pelouse.
Rien ne trouve grâce à vos yeux, dans la modernité ?Si, les endroits qui me per-m et te n t d e l a f u i r ! L e sgares, les ports, les aéro-ports et mon village autourde son clocher, en Corrèze,où ma famille est installéedepuis le XVIIe siècle. Pourmoi, c’est toujours le para-dis, même si je me sens aussichez moi à Paris, où je suisné, où j’ai fait mes études et
j’ai vécu, notamment quandje d ir igeais une maisond’édition. Tous les Françaisont une double citoyenneté,née de ce ressac entre Pariset la province : Rastignacmonte à Paris, d’Artagnan aussi, mais tout le monde ned e v i e n t p a s Z i d a n e o upatron du Cac 40. Alors, cer-tains reviennent dans leurpays, blessés par la vie.
Dans ce roman, vous semblez régler aussi son compte à l’art contemporain !Je suis attentif à ce qui se
passe, j’ai des enfants, despetits-enfants, mais je préfè-re l’art moderne. Je trouveque depuis Warhol, on estdans une satire qui peut êtremalicieuse, caustique, amu-sante, touchante, mais quin’a plus d’ancrage avec l’his-toire de l’art. Ce sont descr is individuels, mais jetrouve que ça manque demémoire. Où que je sois,c’est le vin du cru et l’écri-vain du coin que je cherche,partout. ■
Françoise Monnet« Retiens ma nuit », Éditions Plon, 170 pages, 17,90€.
« Retiens ma nuit ». Avec le journaliste polémiste, parlons plutôt littérature. Il publie chez Plon un roman d’amour mettant un couple de sexagénaires aux prises avec l’adultère, sur fond de critique de la bourgeoisie provinciale. À l’heure d’une rentrée littéraire très parisianiste, c’est plutôt dépaysant !
Photo Stéphane Guiochon
Denis TillinacDans son roman, il apporte le récit de deux personnages : un médecin et une galeriste.
Le roman, polar mais pas seulement, avait déjà exploré le thème des enfants volés sous la dictature argentine (lire le merveilleux « Luz ou le temps sauvage », notam-ment). Mais beaucoup moins le scandale similaire qu’a connu l’Espa-gne franquiste. Marc Fernandez, amateur et chroniqueur de polars, a réconcilié ses origines et réparé l’histoire avec cette « Mala vida » qui met en scène un héros désabu-sé, le très attachant Diego, journalis-te de radio amené à enquêter sur une série d’assassinats que rien ne semble relier. Même si l’intrigue, au croisement de l’Histoire et de la politique, n’est pas des plus origina-les, elle se laisse suivre avec un plaisir exotique et croissant. La truculence des personnages, notam-ment la transsexuelle Ana, n’est pas
sans évoquer les meilleurs Almodo-var. Et comme on aime Almodovar, alors on aime Fernandez.
F. M.Éditions Préludes, 278 pages, 13,60 €.
LE POLAR « Mala vida », de Marc Fernandez :les secrets honteux de l’ère Franco
■ Mala Vida. Photo DR
Après l’immense succès du premier album de Tyler Cross en 2013, considéré comme l’un des albums de l’année, ce second opus était très attendu. Difficile de faire aussi bien ? Et pourtant…Tyler Cross est directement sorti des romans noirs amé-ricains des années 1950. Un casse « truqué », un « coup sans risque » qui dérape et ilse retrouve à Angola, la prison d’État de Louisiane…Mais rien n’arrête Tyler, ni l’enfer carcéral, ni la mafia, encore moins la pulpeuse femme du boss du bagne. Alors Tyler Cross survit, puis agit, comme à son habitude.Fabien Nury nous régale. Son scénario et le découpage sont millimétrés, l’ambiance parfaitement rendue grâce au
trait unique de Brüno. Noir et brûlant, blanc et brillant.
D. T.Tyler Cross « Angola », de Nury et Brüno (Dargaud), 100 p. 16,95 €.
LA BD « Angola » : Prison break pour Tyler Cross
■ Tyler Cross. Éd. Dargaud
Un Foenkinos au printempsLe prochain roman de David Foenkinos sera publié en avril 2016 chez Gallimard. Il s’appellerait « La bibliothèque des livres refusés », serait à mi-chemin entre la comédie et le polar, et il y serait question d’un mystérieux manuscrit soudainement retrouvé.
En bref
Photo Richard Mouillaud
Date : 29 OCT/04 NOV 15
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EN LIBRAIRIEPlus c'est grand, plus on aime !
RESSOURCESINHUMAINES
De Frederic Viguier,Albin Michel, 288 p,
196Implacable de réalisme
et d'a-propos
BIÈRES-LEÇONS DE DÉGUSTATION —'D'Elisabeth Pierre, La Martiniere,
256 p, 19,90 e.Line bonne introduction aux
multiples bibines.
MAIA VIDADe Marc
Fernandez,Préludes, 288 p.,
13,60 e.Un trafic de bebes
dans l'Espagnefranquiste.
Haletant et glaçant.
LE FESTIN DES FAUVESDe Dominique Maisons, LaMartiniere, 548 p., 22 fi.
Essai transforme pour le lauréat2011 de notre Prix du Polar.
Date : 17/23 OCT 15
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 1225642
Journaliste : A.S. / F.R. / A.Demangeat
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tf lire cairn...LE DOUTEde S.K. TremayneL'une des petitesMoorcroft est morte.Maîs laquelle ?Lydia ouKirstie7 Les jumellesétaient « pareilles »!
Alors, quand lecomportement de safille survivante change,Sarah craint le pireDevient-elle folle surcette île d'Ecosse oùAnguset elle se sontexiles7 Soupçons,haine, trahison... Unroman doublementtroublant. A.S.THRILLER. Pressesde la Cité, 384 p., 21 €
MAIA VIDAcfe Marc FernandezUne femme dans unevoiture. Elle attend Unhomme. Qu'elle abat.On est en Espagne, etla droite dure a gagnéles élections. La victimeallait devenir ministre.Le premier d'une longueliste7 Un journalisteenquête et se heurteaux fantômes de ladictature de Franco.Un récit dense, despersonnages hautsen couleur. Un premierroman prometteur. F.R.POLAR. Éd. Préludes,288 pages, 13,60 €
LES DIEUXDU VERDICTcfe Michael ConnellyPour une fois, MickeyHaller, l'avocat desmalfrats, est convaincuque son client-unmac accusé d'avoir tuéune prostituée - estinnocent. Il faut queles jurés (ces dieux duverdict) l'acquittent: ilen va de l'ego de Halleretde l'estime de safil le' Une enquêtehabile et efficace,«connellyenne»àsouhait. A. DémangeâtPOLAR. Calmannlévy,336 pages, 21,90 €
CONNELLY
INTERIEUR NUITcfe Marisha PesslLa fille du grandcinéaste StanislasCordova est retrouvéemorte. Sûr que c'estun meurtre, le reporterScott McGrath relanceson enquête sur lemystère Cordova, quil'entraîne dans le mondede la magie noire-Un thriller ingénieuxdans la forme etle fond, confirmantle talent de l'auteurede La Physique descatastrophes. A.D.THRILLER. Gallimard,720 pages, 24,90 €
Date : NOV 15
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Journaliste : Philippe Blanchet
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PAINT IT BLACK
L'internationale du crime,de Madrid à Hô-Chi-Minh-Villeen passant par Bruxellesou les plaines du Wyoming.Par Philippe Blanchet
Sketchesof SpainDans une Espagnetombée a l'extrêmedroite, un journalisterebelle enquête sur
une sé r i e de meur t res denotables, dévoilant peu a peuun des secrets les plus crassesde la d i c ta tu re f ranqu is teSuspense, politique et clin d'œilcomplice a Manu Chao. Ole!Maia Vida, Marc Fernandez,Préludes
Date : 10 OCT 15
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258Edition : Angers Segré
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Les bébés volés du franquisme
Maia Vida,Marc Fernandez,Préludes,280 pages,13,60 €Ce roman se passe dans uneEspagne contemporaine ou lesnostalgiques de Franco dispo-seraient de la majorité absolueAu milieu de ce renversement,une serie de meurtres est per-pétrée, de Madrid a Barceloneen passant par Valence Lesvictimes un homme politique,un notaire, un medecin, unbanquier et une religieuse
Sur fond de crise economique,maîs aussi de retour a un cer-tain ordre moral, un journalisteradio spécialise en affaires cri-minelles, Diego Martin, tentede garder la tête hors de l'eaumalgre la purge mediatiqueLorsqu'il s'intéresse au pre-mier meurtre, il ne se doutepas que son enquête va le me-ner bien plus lom qu'un simplefait divers, au plus pres d'unscandale national qui perduredepuis des annees, celui ditdes « bebes voles > de la dicta-ture franquiste La petite et lagrande histoire se mêlent surfond de vendetta dans ce po-lar noir autour des secrets lesplus honteux du franquisme
VAR MATINDate : 24 OCT 15Pays : France
Périodicité : QuotidienOJD : 66757
Journaliste : F. L.
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Marc Fernandez livre lessecrets dè son premier romanJ ournaliste, écrivain et tout ré-
cemment editeur chez PlonMarc Fernandez signe son pre-
mier roman Maia Vida II était aToulon jeudi soir pour rencontrerses lecteurs a la librairie Charle-magne Entretien
Vous êtes à l'origine du magazine« Alibi » qui tourne autour dupolar. A quand remonte cettepassion ?Elle remonte a mon enfance avec« Le club des 5 » Un grouped'enfants qui enquêtent, c'est déjàdu polar Ensuite j'ai évolue dansmes lectures
« Maia Vida » est votre premierroman. Pour un amateur de polaret un journaliste qui écrit, vousavez plutôt mis du temps à lesortir?Il faut trouver le temps, le sujet etpeut être le courageJe suis chroniqueur polar depuisdes annees J'ai écrit d'autre livres,des enquêtes et un roman aquatre mains Maîs effectivement« Maia vida » c'est vraiment lepremier que j'assume tout seul Jel'ai écrit il y a cinq ans et je l'avaismis de côte pour me consacrer a larevue « Alibi »
Marc Fernandez a place la trame de son polar dans une Espagnecontemporaine. (Photo F L )
« Maia Vida » se déroule enEspagne, de nos jours...Le roman debute sur la victoired'une droite dure aux elections eten toile de fond un sujettotalement tabou en Espagne,
I affaire « des bebes voles », unsujet tres peu connu Tout partd'une serie de meurtres quitouche des personnes qui n'ontapparemment aucun lien Et c'estun journaliste radio qui va mener
une enquete, une détectivetranssexuelle et une avocate sontimpliquées dans l'histoire
Comment est nee cette histoire?Elle est nee de mon metier dejournaliste et je commençais am'intéresser a cette affaire Audepart je voulais faire undocumentaire maîs je n'y arrivaispas J'ai eu alors l'envie d'en faireune fictionLa forme du roman était peut êtreplus intéressante J'ai jeté toutema documentation pour ne pasavoir le réflexe du journalisteJ'avais vraiment envie de parler decette histoire
C'est facile d'écrire son polarlorsque l'on s'immerge aussilongtemps dans celui des autres ?Je ne me compare pas maîs il n'estpas facile de se détacherJe me suis beaucoup nourri deslectures, des series, maîs aussi dureelEn tant que journaliste, j'ai fait degros faits divers J'ai vu des scènesde crime, des autopsies Deschoses qui m'ont forge
PROPOS RECUEILLIS PAR F. L.
Maia Vida » de Marc Fernandez (Editions Préludes)