SCHÉMA
DIRECTEUR ET
POLITIQUE
D’INVESTISSEMENT
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
3 sessions de formation articulées
autour des Comités et de visites
2
juin juillet août sept. octobre
Comité du 19 juin
. Présentation du CA 2013 – équilibre budgétaire
. Résultats du contrôle de la DSP pour 2013
Comité d’octobre
. DOB 2014 – enjeux liés aux ventes d’eau en gros, aux adhésions, …
Formation du 5 juinGénéralités sur le service
et le contrat de DSP
. Présentation générale: le SEDIF, prix et qualité de l’eau et du service. Présentation du contrat de DSP et de la procédure
Formation du 3 juilletGestion patrimoniale
. Schéma directeur
. Innovation (télérelevé, ServO,…) R&D. Politique de renouvellement du patrimoine et du réseau
19 septembreLe SEDIF solidaire
. Eau Solidaire,
. Programme Solidarité Eau
Sur le terrain: Visite de l’usine et présentation du fonctionnement du
secteur géographique associé
Sur le terrain : le 100e km de canalisation renouvelé en maîtrise
d’ouvrage SEDIF
PROGRAMME DE
DE LA JOURNÉE
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Les enjeux de la gestion du
patrimoine
2011 : rôle de gestionnaire du patrimoine renforcé pour le SEDIF
Nouvelle répartition des rôles entre le SEDIF et son délégataire
Meilleure connaissance technique du service à développer
Gestion comptable affinée d’un patrimoine de plus de 4 milliards en valeur brute (10 en valeur à neuf) et du coût de son entretien et son renouvellement
Le montant annuel ou pluriannuel d’investissements est une déclinaison du schéma directeur, du plan d’investissement quinquennal et de leurs révisions, qui définissent
les besoins identifiés
le rythme de programmation des projets
un sujet contribuant directement à la fixation du prix de l’eau en fonction des besoins de financement ou marges de manœuvre identifiées
4
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Le schéma directeur, le Plan et la
politique d’investissement
Le schéma directeur et la gestion patrimoniale
Le 14ème Plan révisé, le PIA et le PREPa
Pause
Présentations de quelques opérations phares
Gestion des chantiers dans les communes
Le réseau « 4e usine du SEDIF » et perspectives
Déjeuner à l’issue
10h45
12h30
9h10
SCHÉMA DIRECTEUR 2011-2025
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
CONTEXTE
Affirmation des prérogatives de l’autorité organisatrice
dans l’exercice de ses grandes missions :
définition de la stratégie de gestion patrimoniale
études prospectives et grands choix techniques
sûreté des installations (activité d’importance Vitale)
Évolution du périmètre : Grand Paris de l’eau, relations
avec les producteurs-distributeurs voisins
fixation du niveau d’exigences du service (nouveau contrat
de DSP)
contrôle et de transparence de la gestion déléguée
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
Sécurité Sanitaire (paramètres émergents)
Sûreté des installations (Points d’Importance Vitale-)
Adaptation au changement climatique (risques à long
terme)
Equilibre économique du service face à la baisse
continue de la demande en eau
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
CONTEXTE
Emergence de nouveaux enjeux
-1% par an en moyenne depuis une quinzaine d’années
Une consommation unitaire d’environ 50 m3par habitant et par an qui pourrait atteindre
une valeur plancher de 35 à 40 m3 observée dans d’autres grands services Européens.
• Baisse continue de la
demande en eau
• Evolution de la
réglementationDirective eau potable ; code
de la défense, lois Grenelle
de l’environnement
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
235,9
210
230
250
270
290
310
330
19
88
19
89
19
90
19
91
19
92
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
Evolution des ventes d'eau aux abonnés (en Mm3)
CONTEXTE
Un équilibre économique grevé d’incertitudes
OBJECTIFS
une autorité organisatrice renforcée
une gestion durable du service public de l’eau
une maîtrise accrue de l’équilibre économique du service
public
3 objectifs structurent la politique à déployer dans
les 15 prochaines années :
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
• Gestion patrimoniale optimisée
Adaptation du SIG
Développement d’outils d’aide à la
décision modernes
Réalisation d’études spécifiques
• Une délégation de service public
encadrée
Libre accès à toutes les données du
service
contrôle de conformité, analyse de
l’exploitation du service, contrôles
d’opportunité
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
• Des risques maîtrisés
Continuité du service en toutes
circonstances
Plan de gestion du risque
sanitaire
Mise en série des réservoirs d’effacement
OBJECTIFS
Une autorité organisatrice renforcée
• Une gestion patrimoniale responsable et solidaire
notion de coût global, outils de gestion
Solidarité intergénérationnelle, ici… et ailleurs…
• Une ressource protégée
Enjeux sanitaire, environnemental et économique majeur
Surveillance mutualisée pour une connaissance
accrue et une diminution des pollutions à la source
• Un environnement préservé Améliorer la qualité des rejets
Préservation de la biodiversité
Répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement
(généralisation des bilans carbone et analyse du cycle de
vie )
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
Reconstruction de l’unité de traitement des effluents à Choisy-le-Roi
OBJECTIFS
Une gestion durable du service public de l’eau
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
• Optimiser le dimensionnement et l’utilisation de l’outil industriel
Adaptation à l’évolution de la demande en eau
Optimiser l’utilisation des capacités existantes
Observatoire des consommations
Corrélation entre géographie des insatisfactions relevées et origine de
l’eau
• Une efficience des services renforcée
Une organisation interne adaptée aux missions
Gestion des connaissances et des compétences
• Ouverture sur l’extérieur
Une autorité organisatrice ouverte sur l’extérieur, Grand Paris,
mutualisation, veille stratégique, partenariats…
OBJECTIFS
Une maitrise accrue de l’équilibre économique du
service public de l’eau
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
STRATEGIE
31 orientations regroupés en 9 thèmes pour l’atteinte des objectifs
1. Demande en eau
2. Communication et relation clientèle
3. Développement durable
4. Gestion du risque sanitaire et qualité de l’eau
5. Sécurisation du système de production-distribution
6. Systèmes d’information et informatique industrielle
7. Gestion patrimoniale réseau
8. Gestion patrimoniale ouvrages
9. Veille stratégique, efficience des services et contrôle de la délégation.
CONTEXTE
OBJECTIFS
STRATEGIE
LA GESTION DU PATRIMOINE DU SEDIF
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
Un patrimoine considérable, d’une valeur à neuf de près de 10 milliards d’€ :
8 387 km de canalisations (distribution et transport), représentant 80% de la valeur à neuf
3 usines de production et 4 usines à puits
67 réservoirs
45 stations de pompage
45 stations de chloration
Nécessité d’une gestion durable et de long terme
Le patrimoine du SEDIF
16
LE RENOUVELLEMENT DU PATRIMOINE
RESEAU
Enjeux de la gestion patrimoniale réseau
Quel rythme annuel pour assurer un investissement adapté à la conservation à long terme du patrimoine ?
Comment construire le programme annuel en identifiant les canalisations les plus à risque : casses, gêne aux usagers, impact sur la voirie, la distribution….?
Le renouvellement avant 2011
40 km annuels renouvelés par le délégataire avant 2011, un rythme insuffisant pour la gestion pérenne du patrimoine.
Le Schéma directeur 2011-2025, une accélération du renouvellement
17
2011-2015XIVème Plan
2016-2020XVème Plan
2021-2025XVIème Plan
Total
Canalisations de Transport 35 km 35 km 35 km 105 km
Canalisations de Distribution (hors part délégataire)
198 km 330 km 330 km 858 km
Canalisations de Distribution (y.c. part délégataire)
288 km 420 km 420 km 1 128 km
LES OBJECTIFS DE LA GESTION
PATRIMONIALE RESEAU
Deux critères principaux pour sélectionner les canalisations à
remplacer
Maîtriser le nombre de ruptures et le volume des pertes associées,
Assurer un renouvellement optimal au regard de la durée de vie des
matériaux.
18
RENOUVELLEMENT DES
CANALISATIONS
Dates de pose et matériaux
19
LA GESTION PATRIMONIALE FEEDERS
Les ruptures sur les Feeders
20
Peu de casses sur les feeders mais les
dégâts et l’impact sur la distribution sont
importants,
Les matériaux à risque sont bien
identifiés (2012) :
• Fontes grises : 22 km
• Béton armé à âme tôle à joints
coulés au plomb: 51 km
• Acier, à surveiller : 34 km
Rythme de 7 km par an hors
dévoiements « opération tiers »
Un linéaire Feeders de 791 km en
2014
Un linéaire de conduites de distribution de 7 596 km en 2014
L’identification des canalisations prioritaires à renouveler
Identification des tronçons prioritaires avec
Regroupement des tronçons en chantiers
La programmation pluriannuelle
Programmation des chantiers sur 3 années glissantes
Présentation de la programmation pluriannuelle des travaux
chaque année aux communes concernées (coordination des
interventions sur le domaine public).
LA GESTION PATRIMONIALE DES
CANALISATIONS DE DISTRIBUTION
21
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Les outils descriptifs du patrimoine
Structuration des données descriptives dans « Encyclopedia » :
Regroupe l’ensemble du patrimoine industriel et foncier
Disponible depuis internet,
Décrit l’ensemble des composants avec les grandeurs caractéristiques
22
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
La gestion du patrimoine ouvrages
La contribution du délégataire
Identification des travaux de renouvellement des
ouvrages en fonction des données d’exploitation
Mise à jour des grilles de vétusté
Le SEDIF
Veille à la cohérence entre travaux délégués
(renouvellement fonctionnel) et travaux SEDIF
(renouvellement patrimonial)
Définit en conséquence son programme
d’investissement
23
ZOOM : LES
RÉSERVOIRS
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Les réservoirs au SEDIF
Fonctionnalités
réguler les débits, en lissant la
consommation pour l’adapter aux capacités
de production,
sécuriser la disponibilité de l’eau pour la
distribution
réduire les variations de pressions dans le
réseau,
sécuriser en partie le réseau face aux
phénomènes de coup de bélier.
25
Bureau
05 / 04 / 2013
RÉSERVOIRS SURÉLEVÉS /
STATIONS DE SURPRESSION
ETAT DE L’ART
Les réservoirs au SEDIF
26
0 m³
100 000 m³
200 000 m³
300 000 m³
400 000 m³
500 000 m³
600 000 m³
Réservoir au sol Réservoir surélevé
Réservoir au sol Réservoir surélevé
Réservoir au sol Réservoir au sol
Première élévation
Seconde élévation Troisième élévation
Usine de production
Usine à puits
Répartition des volumes de stockage du SEDIF
0
5
10
15
20
25
30
Réservoir au sol Réservoir surélevé Réservoir au sol Réservoir surélevé Réservoir au sol Réservoir au sol
Première élévation Seconde élévation Troisième élévation
Usine de production
Usine à puits
Répartition des réservoirs du SEDIF
La seconde élévation dispose des 2 types de réservoirs avec 59
% des volumes stockés au sol contre 41 % surélevés.
Au final, les réservoirs surélevés représentent 7 % des
volumes stockés sur l’ensemble des réserves du SEDIF, et 35%
du nombre total d’ouvrages.
Les réservoirs supprimés
27
Réservoir du Pavé BlancRéservoir R3 de Pavé Blanc
Démolition du réservoir R3 de Pavé Blanc
Démolition des réservoirs R1S et R2S de Villejuif
Réservoir R3 de Tillemont (à été vendu)
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Réservoirs rénovés
28
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS Villejuif
Clamart Frépillon
EQUILIBRE
FINANCIER DU
PLAN
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Equilibre du plan de financement –
évolution des recettes
30
montants arrondis
Fonctionnement 558,4 M€ Fonctionnement 589,3 M€
Produits de la vente d'eau 493,0 M€ Produits de la vente d'eau 485,6 M€
Perception des soldes délégataires 63,5 M€ Perception des soldes délégataires 94,3 M€
Divers 2,0 M€ Divers (dont produits de cession) 9,4 M€
Investissement 192,0 M€ Investissement 205,7 M€
Subventions AESN 40,0 M€ Subventions AESN 66,6 M€
Avances remboursables AESN 30,0 M€ Avances remboursables AESN 63,8 M€
Emprunts bancaires 114,5 M€ Emprunts bancaires 55,0 M€
Divers 7,5 M€ Divers dont reprise de résultat plan précédent 20,3 M€
Total arrondi 750,4 M€ Total arrondi 795,0 M€
Recettes plan initial Recettes plan révisé
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Equilibre du plan de financement –
évolution des dépenses
31
montants arrondis
Fonctionnement 155,8 M€ Fonctionnement 169,7 M€
Administration et autres dépenses 44,4 M€ Administration et autres dépenses 47,3 M€
Ressources humaines 34,8 M€ Ressources humaines 32,5 M€
Intérêts de la dette 22,3 M€ Intérêts de la dette 14,1 M€
Etudes préalables - ST 4,2 M€ Etudes préalables - ST 9,1 M€
Solidarité Eau 7,1 M€ Solidarité Eau 10,0 M€
Rémunération du délégataire 43,0 M€ Rémunération du délégataire 56,7 M€
Investissement 594,7 M€ Investissement 625,3 M€
Dépenses d'équipement - ST 483,0 M€ Dépenses d'équipement - ST 511,0 M€
Remboursement dette AESN 55,7 M€ Remboursement dette AESN 60,7 M€
Remboursement dette bancaire 55,9 M€ Remboursement dette bancaire 53,6 M€
Total arrondi 750,4 M€ Total arrondi 795,0 M€
Dépenses plan initial Dépenses plan révisé
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Equilibre maintenu, pour un prix
maîtrisé depuis 2008
Plan révisé sur la base d'une part SEDIF maintenue à 0,45 €/m3 2015
Maintien de l'équilibre sur un autofinancement de 60% : report du financement auprès des banques sur le concours de l'AESN
32
montants arrondis
Epargne nette (épargne brute -
remboursement de la dette en capital)305,3 M€ 60%
Recettes d'investissement 205,7 M€ 40%
Subventions AESN 66,6 M€ 13%
Avances remboursables AESN 63,8 M€ 12%
Emprunts bancaires 55,0 M€ 11%
Divers et résultat plan N-1 20,3 M€ 4%
Total arrondi 511,0 M€ 100%
Financement ajusté des dépenses d'équipement
Générée en
grande partie par
les ventes d’eau
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
L’équilibre du plan quinquennal et
celui du budget annuel sont liés
L’emprunt permet de lisser la réalisation du plan
Un plan quinquennal ne se découpe pas en 5 budgets annuels identiques en volumes d’investissement
La modulation du recours à l’emprunt d’une année à l’autre permet d’éviter de bouger le prix de l’eau chaque année
Même si l’équilibre global du plan est assuré
Chaque budget annuel doit respecter les règles d’équilibre budgétaire fixées par les textes
A moyen terme, le respect de cette obligation d’équilibre budgétaire annuel devient une contrainte dans les choix d’équilibrage du plan quinquennal
33
QUELQUES
PRINCIPES DE
GESTION
BUDGÉTAIRE
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Un patrimoine comptable, c’est quoi ?
Quelques notions
Actif
Élément du patrimoine ayant une valeur positive (bien, installation, créance auprès d’un client, …)
Opposé à un « passif » que l’on doit à un tiers (dette fournisseur, emprunt…)
Immobilisation (immo)
C’est un actif « durable », qui ne se consomme pas au premier usage : en font partie notamment les éléments du patrimoine technique du SEDIF
Distinction entre immobilisations corporelles (canalisations, usines, …) et incorporelles (licences informatiques, brevets…)
Amortissement
L’idée de base est simple: la valeur d’un bien diminue dans le temps avec son utilisation
Pour garder une image de la valeur réelle du patrimoine au bilan du SEDIF, il faut tenir compte de cette dépréciation
Cette consommation de valeur fait partie du prix de revient du service rendu c’est une des composantes principales du prix de l’eau
35
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Amortissement : exemple de calcul
Une installation acquise pour 10 M€
Amortie sur une durée de 20 ans
L’utilisation de ce bien « coûte » annuellement 1/20e de sa valeur
Le budget tient compte de 10 M€ / 20 ans = 500 k€ / an d’amortissement
Cet amortissement doit être financé par le service sur son budget de fonctionnement et donc essentiellement par le prix de l’eau
Financer de l’amortissement c’est constituer une ressource d’investissement
il permet théoriquement de financer le renouvellement de l’installation
au BP 2014 la dotation aux amortissements est de 101 M€
36
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Principales règles de l’équilibre
budgétaire du service de l’eau
Principes budgétaires généraux
Budget annuel, unique et équilibré : le coût du service est financé par les recettes perçues et donc essentiellement par l’usager
Evaluation sincère des dépenses et recettes, principes de non affectation des recettes et de non compensation
Cadre comptable applicable: M49
Règles d’équilibre du budget
Equilibre global et par section (fonction et investissement) entre les recettes et les dépenses
Mouvements réels (donnant lieu à des mouvements de fonds)
Mouvements d’ordres (sans mouvements de fonds mais jouant sur l’équilibre budgétaire)
Couverture des charges d’exploitation et remboursement des dettes en capital par des ressources propres au service
pas d’emprunt pour payer les salaires ou pour rembourser d’autres emprunts…
37
38
20,7
2,810,1
0,6
101,0
Charges
Amortissements
VNC des actifscédés
Flux délégataire
Intérêts
Dépenses defonctionnement
15,13,7
100,0
17,5
Produits
AmortissementsQP subventions
Ventes d'eau
Recettesannexes
flux délégataire
Capacité
d’auto-
financement
85,2 M€
EQUILIBRE DU BUDGET (BP) 2014 :LA SECTION DE FONCTIONNEMENT
135,2 M€ 136,3 M€« Marge de manœuvre »
Sur le BP 2014 : 1,1 M€
FORMATION DES ELUS
3 juillet 2014
39
17,5
22,8
2,8
86,2
Charges
Dépensesd'équipement
Acquisitions deterrains
remboursementcapital
Amort. QPsubventions 1,1
101
0,6
26,1
0,5
Produits
Emprunts
Aides etsubv. AESN
Cessiond'actifs
Amortissements
Virementsect.Exploit.
Capacité
d’auto-
financement
85,2 M€
EQUILIBRE DU BUDGET (BP) 2014 :LA SECTION D’INVESTISSEMENT
129,3 M€ 129,3 M€
FORMATION DES ELUS
3 juillet 2014
La « marge de manœuvre » de 1,1 M€
est réinjectée en investissement
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Equilibre budgétaire : 3 conclusions à
retenir
Equilibre de la section de fonctionnement
Les recettes doivent couvrir les charges de fonctionnement et l’amortissement, quel que soit le niveau d’investissement de l’année
la fiabilité et la pertinence du niveau des amortissements sont donc déterminantes pour l’équilibre budgétaire
Un travail important a été mené depuis 2007 pour mettre au droit la gestion comptable du patrimoine du SEDIF, désormais fiabilisée
L’emprunt est une ressource d’investissement et ne permet pas d’équilibrer la section de fonctionnement
la ressource principale en fonctionnement est issue des ventes d’eau = volumes vendus x prix
L’équilibre de la section d’investissement n’est pas strictement un point de difficulté sur le plan comptable
L’amortissement constitue une ressource budgétaire de financement des investissements, complété par les subventions et contributions de tiers
si ces ressources sont insuffisantes, le financement des investissements est complété par l’emprunt, ressource, en principe, facile à mobiliser, mais dont il faut prévoir ensuite le remboursement en capital et intérêts
40
XIVème PLAN REVISE
2011-2015
ASPECTS
TECHNIQUES
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
Dépenses du XIVème Plan
Le scénario de dépenses, révisé en 2013, s’élève à 520 M€ H.T.
511,0 M€ H.T. pour les dépenses d’équipement
A comparer aux 483,0 M€ H.T. du Plan initial
Inclut l’intégration anticipée de l’usine d’Arvigny (28 M€ H.T.)
Correspond à un scénario intermédiaire, entre 483 M€ H.T. et 523 M€ H.T., (aléas financiers et calendaires)
9,1 M€ H.T. pour le PREPa
Dépenses non amortissables telles que les études générales et les actions de protection de la ressource
A comparer aux 4,2 M€ H.T. du Plan initial
42
3 juillet 2014
Dépenses du XIVème Plan
43
Profil des engagements 2011- 2015FORMATION DES ELUS
3 juillet 2014
Répartition par objectifs du SD
Le XIVème Plan se décompose en 232 opérations
travaux qui répondent en majorité à un objectif de
renouvellement patrimonial.
44
FORMATION DES ELUS
Répartition dépenses d’équipement
Les opérations travaux se répartissent sur les
différents ouvrages et équipements du SEDIF.
45
Etudes et SI1,6%
Usines principales27,0%
Stations de pompage et réservoirs
24,8%
Canalisations de transport
14,5% Canalisations de distribution
15,2%
Branchements plomb11,4%
Arvigny5,5%
Travaux Siège0,1%
3 juillet 2014
Anticipation du XVème Plan
Les études débutant durant la seconde partie du Plan permettront la réalisation des opérations identifiées comme nécessaires durant les 3 premières années du XVème Plan.
Ceci correspond d’ores et déjà à des dépenses d’équipement identifiées pour le XVème Plan de 438 M€ H.T. :
• 64 M€ H.T. pour des opérations « ouvrages et réseau de transport » dont le programme est déjà approuvé,
• 141 M €H.T. pour des opérations de renouvellement du réseau de distribution, pour lesquels 63 M€ H.T. de dépenses déjà approuvées,
• 233 M€ H.T. pour des opérations « ouvrages ou réseau de transport » dont l’Etude de Faisabilité est prévue avant la fin du XIVème Plan,
Le XVème Plan sera complété par des Etudes de Faisabilité à lancer à partir de 2014
46
FORMATION DES ELUS
3 juillet 2014
Vision consolidée du service de l’eau
Dans le cadre de ses obligations contractuelles,
le délégataire contribuera sur la période du
XIVème Plan à hauteur de :
• 120,4 M€ H.T. pour le renouvellement fonctionnel (ouvrages et réseau),
• 62,7 M€ H.T. pour les opération correspondant à
certains engagements du contrat (Téléo, Res’Echo,
Quali'O, développement du SI).
Le montant consolidé des travaux d’équipement SEDIF et délégataire s’établit à 694,1 M€ H.T.
L’essentiel de ces dépenses (74%) est assuré sous maîtrise d’ouvrage publique par le SEDIF.
47
FORMATION DES ELUS
PRESENTATION
PIA PREPa ET
PROCESSUS
OPERATION
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
Pour chaque exercice, le PIA détaille :
les études informatiques et études de faisabilité àmener,
les études de maîtrise d’œuvre à mener et lestravaux à réaliser, par opération, concernant lesouvrages de production, de relèvement et destockage et le réseau de transport et dedistribution,
le Plan de Management Environnemental parsecteur et par thématique,
le budget primitif de l’année en cours.
Le besoin de financement 2014 s’élève à 92,09 M€H.T.*
*Hors reports de crédits de l’année 2013 sur 2014 de 4,77 M€ H.T.
Contenu du PIA
1
Pour chaque exercice, le PREPa définit :
le programme de recherches du SEDIF et du
délégataire sur les risques sanitaires, l’optimisation
de l’utilisation du système d’alimentation en eau
potable et l’évolution des filières,
les études règlementaires (autorisations de captage),
les schémas directeurs spécifiques (chloration,
ultime secours, vulnérabilité,…) ou encore les règles
générales,…
les actions partenariales de protection de la
ressource comme Phyt’Eaux Cités et le programme
d’actions de l’aire d’alimentation de captages de la
Fosse de Melun,
le budget primitif de l’année en cours.
Le besoin de financement 2014 s’élève à 2,19 M€ H.T.
Contenu du PREPa
3
ATLAS KALYPSO
Outils techniques
4
Construire un macro-modèle qui :
couvre la totalité du réseau du SEDIF
et dans la mesure du possible les
réseaux voisins,
permet de traiter tous les scénarii
envisagés dans les diverses études
stratégiques.
Evolution du SIG du SEDIF :
refonte de l’application SIG réseau
anciennement « GIRIS »,
technologie plus performante,
intégration du SIG dans le système
d’information global.
Cycle de vie d’une opération SEDIF
LEGENDE :
Validation par les instances élues du
SEDIF
* Durées moyennes retenues pour le Plan 6
Plan Schéma directeur
Vote Program
me
Vote de l’avant-projet
Commission d’Appel d’Offres
ETUDES ET DIAGNOSTICS
PREALABLES
CONCEPTION TRAVAUX
Etudes de
faisabilité
(10 mois)*
Etudes de
maîtrise d’œuvre
(13 mois)*
Passation des marchés
de travaux
(6 mois)*
Réalisation des travaux
(délai en fonction du type
de travaux)
Horizon : outil collaboratif de pilotage/planification
des opérations de travaux du XIVème Plan regroupe l’ensemble des opérations de travaux du SEDIF,
donne l’état d’avancement précis de chaque opération au travers
d’un diagramme de Gantt mise à jour régulièrement,
indique les chiffres clés d’une opération (montant Programme,
Avant-Projet, CAO,…)
met à disposition des rapports automatiques sur l’avancement des
opérations.
7
PRESENTATION DE
QUELQUES
OPERATIONS
PHARES
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
Schéma général
des équipements techniques contribuant
à l’alimentation en eau potable
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Production
Transport
Relèvement et stockage
Distribution
Usine de CHOISY-LE-ROI:
Refonte de l’unité de traitement des effluents
Trois objectifs:
- réhabilitation de l’unité de
traitement des boues
(1986),
- respect de l’arrêté
d’autorisation de rejet de
l’usine,
- respect du programme de
management
environnemental
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Production
Salle
d’accueil
Montant total du projet: 17 M€ HT
Cofinancement AESN 10 M€ HT
Délai: 30 mois
Achèvement des travaux: Mai 2015
Filière de traitement
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Production
2 – DECANTATION LAMELLAIRE
3 - CHAULAGE DES BOUES
4 - DESHYDRATATION
1 - FLOCULATION 5 – STOCKAGE SUR PARC
Qualité des eaux de rejet:
Capacité de traitement:- Volume journalier maximum: 60 000 m3/J- Débit maximum instantané: 10 000 m3/h
Unités MES AL total DCO
Concentration max. moyenne sur 24h
mg/l 30 5 60
Flux maximal Kg/j 1800 400 3600
Siccité finale 40%10 000 tonnes/an336 m3 de boues chaulées/j
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Usine de CHOISY-LE-ROI:
Rénovation de l’unité de décantation
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Production
Trois objectifs:
• La rénovation des équipements hydrauliques
• La rénovation du génie civil,
• La rénovation des installations électriques et des
automatismes.
Montant total du
projet: 17 M€ HT
Consultation en cours
Délai: 36 mois
Achèvement des
travaux: Avril 2018
Canalisation DN 800 mm « Neuilly-Gagny »
Renouvellement des biefs 26, 31 et 36
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Transport• 2415 mètres en béton armé à âme en tôle à joints coulés
au plomb posée en 1936
• nombreux incidents (15) depuis 1990
• étude hydraulique pour valider le renouvellement de cette
canalisation en diamètre 800 mm.
• PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) -
anciennes carrières.
• la conduite du DN 800 mm actuelle sera maintenue en
service durant les travaux,
Montant total du projet: 8,1 M€ HT
Délai: 16 mois
Achèvement des travaux: Avril 2016
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Canalisation DN 800 mm « Neuilly-Gagny »
Renouvellement des biefs 26, 31 et 36
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TransportNouveau tracé
Moins de gêne vis-à-vis
des activités urbaines
Moins de contraintes pour
la réalisation des travaux
(largeur de voirie plus
grande et trafic moins
dense)
Contrainte technique due
à l’altimétrie de ce tracé
Six phases de travaux
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Rattachement du réseau AVRON145
au réseau ROMAI156 par deux liaisons
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Transport
Montant total du projet: 7 M€ HT
Délai: 32 mois
Achèvement des travaux: Second semestre 2018
Solution : suppression d’un site distant et création d’une double
liaison entre les réseaux AVRON145 et ROMAI156
Liaison nord : 2 520 m
Liaison sud : 2 775 m
Des nombreux ouvrages anciens (réservoirs datant de 1893 à
1938) pour une faible consommation :
• 5 500 habitants, sur les communes de Neuilly-Plaisance,
Villemomble et Rosny-sous-Bois,
• Desserte depuis l'usine de Neuilly-sur-Marne via la station de
Neuilly-Plaisance, et deux réservoirs semi-enterrés de 200 et
1 000 m³,
• Un réservoir de 450 m³ en équilibre avec le réseau
AVRON145:
3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
Rattachement du réseau AVRON145
au réseau ROMAI156 par deux liaisons
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les liaisons seront
créées en conduites
de DN 250 mm,
Afin d’éviter les
phénomènes de
dépressions sur le
réseau d’Avron, la
capacité anti-bélier
de la station de
Montreuil devra être
augmentée, passant
de 2 à 3 ballons de
10,5 m³
une fois les deux
liaisons créées, le
site d’Avron sera
libéré
Reconstruction de la station de
pompage de Puteaux
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Relèvement et stockage
Trois objectifs:
- refonte complète des
installations existantes
(1957),
- élargissement de leurs
fonctionnalités afin de
répondre aux besoins
actualisés du secteur,
- sécuriser l’alimentation en
eau potable.
Montant total du projet: 12,2 M€ HT
Cofinancement AESN 5,5 M€ HT
Délai: 25 mois
Achèvement des travaux: février 2015
Reconstruction de la station de
pompage de Puteaux
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PHASAGE DU CHANTIER EN COURS
Relèvement et stockage
Réservoir R7 de Villejuif
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Relèvement et stockage
Plan du siteRéservoirs de 2ème élévation :
capacité totale de 9 000 m3
Bâtiment d’électrochloration
Réservoirs de 1ère élévation :
- R1 = 5 000 m3, R2 = 5 000 m3, et
R4 = 17 000 m3 (construits en 1893
et en 1909), à abandonner.
- R3 = 11 000 m3, désaffecté.
- R5 = 12 000 m3 et R6 = 14 000
m3.
Les réservoirs de 1ère élévation ont
un rôle de tampon entre la
production d’eau à Choisy-le-Roi et
la distribution d’eau aux abonnés
desservis par le réseau CHOISY
122.
Implantation
du futur R7
Réservoir R7 de Villejuif
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Relèvement et stockage
Trois objectifs:
- reconstituer les réserves de
première élévation et atteindre
210 000 m3.
- fiabiliser et optimiser les
installations de stockage et de
relèvement
- uniformiser le fonctionnement
des installations et améliorer la
qualité de l’eau (conduites
distinctes pour l’entrée et la
sortie de l’eau favorisant sa
circulation…)
Montant total du projet: 35 M€ HT
Cofinancement AESN 12,3 M€ HT
Délai: 29 mois
Achèvement des travaux: Janvier 2015
2 cuves R7.1 et R7.2
rectangulaires, d'une capacité de
25 000 m3 chacune.
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Distribution Renouvellement des
canalisations de
distribution inscrites
aux programmes
2015, 2016 et 2017
Linéaire à renouveler porté à 66 km/an
198 kms pour 2015-2017
(contre 44 km/an pour 2013-2014 et
22 km/an pour 2011-2012),
Montant total du programme 119 M€ HT
- travaux 90 M€ HT
- maîtrise d’œuvre 9,9 M€ HT
- prestations de services associées
13,2 M€ HT
Consultation sur les travaux lancée en
juillet 2014
Modalités d’exécution:
- Coordination avec les
services des voiries des
Villes, échange de
données
cartographiques
numériques,
- Mise en œuvre de
techniques sans
tranchées
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Renouvellement des canalisations de distributionDistribution
GESTION DES
CHANTIERS DE
CANALISATION
DANS LES
COMMUNES
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
SIGNALISATION ET BARRIÈRAGE
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Par respect des règles de sécurité, chaque chantier :
Est équipé de barrières au droit des fouilles terrassées
Est pourvu de panneau de signalisation pour alerter les automobilistes
Prévoit la mise en place de ponts lourds pour maintenir l'accès des riverains à leur résidence
CONTRÔLE DES CHANTIERS
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Pour vérifier la qualité d'exécution des travaux, chaque chantier fait l'objet :
De contrôles de compactage
De contrôle sanitaire avant la remise en eau
De contrôles réguliers assurés par le maître d'œuvre et le coordonnateur SPS (assortis de rapport de visite)
Les riverains sont informés par :
Un courrier du SEDIF distribué par l'entreprise avant le
démarrage des travaux
Un courrier du délégataire prévenant les riverains des
coupures d'eau avant les opérations de raccordement
Deux panneaux d'informations situés à chaque extrémité
du chantier
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INFORMATION AUX RIVERAINS
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CARTOGRAPHIE WEB DES CHANTIERS
3 juillet 2014
LE RESEAU 4ÈME
USINE DU SEDIF
PERSPECTIVES
Formation des élus
Maison de l’Amérique Latine – 3 juillet 2014
De :
75
A :
76
De :
77
A :
Téléo
Pour le SEDIF :
« Replacer les abonnés au cœur du service»
« Faire du réseau la 4ème usine du SEDIF »
Au moins 97% de factures au réel
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Pour les abonnés
« Plus de dérangements ni de surprises»
Pour les communes
« Une infrastructure disponible pour une ville communicante» ; « des services dédiés »
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200 capteurs
80
Res’Echo – Principes fonctionnels
Mesurer et communiquer
Les mesures sont transmises via GSM puis –à terme- via le réseau
fixe
Analyser
Le bruit des fuites transmis par les prélocalisateurs et
couplés avec les informations transmises par d’autres
capteurs
IntervenirPour réparer les fuites dans les meilleurs délais pour en
limiter les impacts
Fin 2012
1000 capteurs
500 km de réseau sous
surveillance
92 communes concernées
Exploitation
Plus de 100 fuites détectées par an
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3 juillet 2014
FORMATION DES ELUS
PERSPECTIVES
Mutualisation et Grand Paris
L’abonné au cœur du service
Nouvelles technologies de l’information
Changements climatiques
Maitrise de la qualité de l’eau jusqu’à l’abonné
Filières de traitement et Micropolluants
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