Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Analyse de l’existant :
Rouen est desservi par troisaxes autoroutiers qui sontl’A13 au sud, reliant Paris àCaen, l’A150 et l’A28 aunord, permettant derejoindre l’A29, axe principalreliant Le Havre à Amiens.
Pour rejoindre l’A150 àpartir de l’A13, les usagersde la route doivent passerpar le centre ville enempruntant la N338 ettraverser la Seine par lepont Guillaume leConquérant.
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Étude de cas : Le nouveau pont de RouenFIN
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Clique sur l’image pour suivre le parcours.
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Le trafic entre les deux rives de l’agglomération rouennaise est de l’ordre de100 000 véhicules par jour et faute de liaison directe entre l’A13 et l’A150, lesvéhicules doivent prendre des voies au cœur de la ville. Ces voies seretrouvent donc saturées aux heures de pointe et une solution de liaisonNord/Sud s’avère nécessaire.
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Détourner le trafic nord-sud du centre-ville de Rouen
Faciliter la desserte de l’ensemble des activités économiques et portuaires de l’ouest de Rouen
Améliorer l’environnement et favoriser le développement urbain des quartiers ouest de l’agglomération en déchargeant les voies urbaines existantes d’une part importante de leur trafic actuel.
Pour effectuer la liaison entre l’A13 et l’A150, la problématique est la suivante :
En tenant compte de ces différents points et des voies existantes, plusieurspossibilités de liaisons entre l’A13 et l’A150 sont envisageables.
Sur la page suivante recherche ces liaisons possibles et clique sur l’image pourvoir la solution.
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Tracé possible 1 Tracé possible 2
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Le tracé 1 consiste enl’aménagement d’environ 12km de voies express et d’unpont afin de traverser laSeine. Cette solution permetde détourner totalement letrafic routier de Rouen.
Ce tracé n’est pas retenu dufait de déniveléesimportantes dans la zone etdu souci de préserver ledomaine forestier. D’autrepart l’activité de la zoneportuaire n’est pas valoriséepar ce tracé.
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
C’est donc le tracé 2 qui est retenu et qui répond au mieux aux différentes contraintes :
Le trafic est allégé concernant le centre ville, et la zone portuaire est parfaitement desservie. Un pont est à réaliser ainsi que des voies d’accès à cet ouvrage. Les berges seront aménagées en zone de loisirs piétonne afin d’en améliorer le cadre.
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
La circulation fluviale est possible sous tous les ponts de Rouen, mais la circulationmaritime n’est permise que jusqu’au pont Guillaume le Conquérant, la hauteur libre(tirant d’air) n’étant plus suffisante. Le nouveau pont ne devra pas réduire lazone portuaire. Les navires de croisières doivent pouvoir accoster au plus près ducentre-ville.
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Contraintes liées au site de franchissement
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Port maritime
Port fluvial
Pont Guillaume le Conquérant
Pont Jeanne d’Arc
Pont Boieldieu
La voie maritime est fermée par le pont Guillaumele Conquérant, celui-ci n’offrant pas un tirant d’airsuffisant pour le passage des navires maritimes.
Pont Pierre Corneille
Pont Guillaume le Conquérant
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Contraintes liées au site de franchissement
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VOIES NAVIGABLES CONCERNÉES LONGUEURde bout en bout
(gouvernail replié).
LARGEURhors tout
ENFONCEMENTou tirant d’eau
au repos.
HAUTEURau-dessus du plan de
flottaison ou tirant d’air.
1. Seine
De Rouen (pont Guillaume-le-Conquérant – P.K. 242,800) à Saint-Denis (aval pont de L’Ile Saint-Denis –P.K.28,300)……….…………………………………………………………………………………….… 120 15,50 3,50 (1) 8,75 (1)
De Saint-Denis (pont de l’Ile Saint-Denis) à Saint-Cloud (aval passerelle de l’Avre – P.K. 14,800)…… 120 15,50 3,50 8,20
De Saint-Cloud (aval passerelle de l’Avre) à Paris (pont du périphérique aval)……..………….…..…… 120 15,50 3,50 7,00
De Paris (pont du périphérique amont) au confluent de la Marne et de la Seine………………………… 120 11,40 3,00 6,00
Du confluent de la Marne et de la Seine à Melun (aval pont Leclerc – P.K. 109,600)……………..…… 120 11,40 2,80 6,00
De Melun (pont Leclerc) à Montereau (darse port – P.K. 67,300)……..………………………..………… 120 11,40 2,80 5,50
2. OiseDu confluent de la Seine et de l’Oise (pont de Conflans fin d’Oise) à Pontoise (aval pont ferroviaire –
P.K. 14,600)……………………………………………………………………………….………………..……… 120 11,40 3,00 8,25
De Pontoise (pont ferroviaire) à Persans (aval pont ferroviaire de Mours – P.K. 33,300)………………. 120 11,40 3,00 5,70
De Persans (pont ferroviaire de Mours) à Creil (port P.K. 58,300)………………………………………… 120 11,40 3,00 5,25
(1) La marée se faisant sentir dans la section Rouen-Ecluse d’Amfreville, le tirant d’eau de 3,50m n’est pas assuré pendant la période de trois heures qui précèdent et suivent l’étale de basse mer. De même, le tirant d’air peut être inférieur à 8,75m sous certains ponts au moment des hautes mers.
Pont Guillaume le Conquérant
Arrêté fixant le règlement particulier de police de la navigation sur lescanaux, rivières, cours d’eau domaniaux : canal de la Haute-Seine,Seine, Yonne, Marne et Oise, dimensions des bâtiments de mer(caboteurs)(art. 1.06, ch. 2, du R.G.P.) :
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Contraintes liées au site de franchissement
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Avec un tirant d’air autorisé de 8,75 mètres, lesgrands voiliers ou navires marchands maritimes nepeuvent donc passer ce pont.
Exemple de voilier :le CHRISTIAN RADICH, dont lescaractéristiques sont les suivantes :
Longueur hors-tout : 73 mètresTirant d’eau : 4,70 mètresTirant d’air : 38 mètresMasse totale : 1050 tonnes27 voiles avec une voilure de 1 360 m²
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Contraintes liées au site de franchissement
Pont Guillaume le Conquérant
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
D’autre part, la ville accueille tous les quatre à cinq ans les plus grands voiliers dumonde, lors de l’Armada. Cette manifestation amène plusieurs millions de visiteurset contribue au prestige de la ville et de la région, et donc à son économie. Lepassage de ces grands voiliers impose un gabarit de 55 mètres au-dessus des plushautes eaux navigables (tirant d’air).
Contraintes liées au site de franchissement
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Comment faire passer les véhicules du point A au point B et inversement, tout enne bloquant pas la voie navigable aux navires ayant un grand tirant d’air ?
A
B
Plusieurs réponses sont possibles …….
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Solutions possibles
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Le tunnel : la première solution étudiée fût celle d’un tunnel sous la Seine. Celapermettait de réaliser un raccordement routier complètement invisible et répondantparfaitement aux contraintes. Toutefois ce projet fut abandonné car beaucoup tropcoûteux. De plus la profondeur importante de la Seine posait des problèmes deraccordement à la voirie existante.
Passage des véhicules par barges : la solution de passage des véhicules parbateaux n’était pas envisageable du fait d’un trafic trop important.
Le pont fixe à gabarit maritime, nécessitant des rampes d’accès trèsimportantes, posait des difficultés d’intégration harmonieuse au milieu urbainenvironnant.
Le pont mobile a donc été la solution de compromis qui permettait, pourun coût nettement inférieur à celui d’un tunnel, de laisser passer desnavires à grand gabarit.
Solutions possibles
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Les contraintes à respecter sont donc :
La largeur de la Seine d’environ 170 mètres.
Le gabarit de navigation d’une largeur droite de 86 mètres.
Le pont ayant la possibilité de dégager un gabarit (tirant d’air) de 55 mètres dehauteur.
Les piles en rivière devant résister à un choc de 4000 tonnes exercé à 7 mètresau-dessus de l’eau.
A partir de ces informations, imagine le pont respectant ces contraintes ets’intégrant au mieux à l’environnement, en n’oubliant pas que l’on est situé enmilieu urbain comme le montre le plan ci-après.
Contraintes liées au site de franchissement
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Pour étudier le plan, clique ici
Emplacement du 6ème
pont de Rouen
Intégration dans le milieu urbain
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Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Pour le franchissement de la Seine, toutes les solutions ont été envisagées, ycompris la solution tunnel, qui fut très vite abandonnée pour des raisons de coûtstrop élevés, et de difficultés de raccordement aux voies existantes.
Il ne restait donc que la solution de franchissement par un pont.
Le pont fixe à gabarit maritime (dans notre cas, 55 mètres de hauteur) nécessitedes rampes d’accès très importantes difficiles à mettre en œuvre en milieu urbain.Il reste donc la solution du pont mobile qui a été adopté. Il faut alors effectuer unchoix entre :
le pont basculantLe pont tournantLe pont levant
Après avoir lu le texte et découvert le fonctionnement de ces trois ponts, demande la fiche 2 à ton professeur.
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Solution choisie
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Étant donnée la portée relativement importante, ainsi que les aménagementsdivers des quais en espaces de loisirs, la solution du pont levant est retenue.
Solution choisie
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Aménagement des berges
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Intégration dans l’environnement par images de synthèse
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Intégration dans l’environnement par images de synthèse
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Intégration dans l’environnement par images de synthèse
Étude de cas : Le nouveau pont de Rouen
Intégration dans l’environnement par images de synthèse
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