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Panorama du commerce de détail en Bretagne Évolutions récentes du commerce de détail en Bretagne Edition 2014 Bretagne

Panorama du commerce de détail en Bretagne - édition 2014

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Panorama du commerce de détail en Bretagne

Évolutions récentes du commerce de détail en Bretagne

Edition 2014

Bretagne

Le commerce de détail représente en Bretagne plus de 25 000 établissements et près de 120 000 actifs. Ce secteur, au-delà de son impact positif sur l’emploi, est une composante essentielle du dynamisme économique et de l’équilibre territorial de notre région.

Depuis 2001, l’Observatoire Régional du Commerce, piloté par la CCI Bretagne en lien avec les observatoires locaux des Chambres de Commerce et d’Industrie territoriales, collecte et analyse les principales données de ce secteur, tant en termes d’offre et de demande que de contribution à l’économie et à l’équilibre territorial régional et local.

À travers le Panorama du Commerce de détail en Bretagne, la CCI Bretagne propose, dans le cadre de son Observatoire Régional du Commerce, un ouvrage centré sur l’analyse des évolutions conjoncturelles, regroupant dans un même document la plupart des indicateurs économiques et sociaux permettant d’appréhender les principales tendances récentes qu’a connues le commerce de détail breton.

Cette nouvelle édition met en exergue bien évidemment que le climat économique peu favorable dans lequel les ménages sont moins enclins à consommer rend l’activité du commerce de détail breton de plus en plus délicate (près d’un détaillant sur deux a connu une baisse de son chiffre d’affaires sur le premier semestre 2014). Dans ce contexte, le maintien des effectifs devient difficile, avec peu de perspectives d’embauches. Malgré un retour timide à la croissance du nombre de commerces, le nombre de fermetures demeure à un niveau élevé. Bien que la couverture territoriale reste satisfaisante grâce au maillage serré des pôles de proximité, le nombre de communes sans commerce s’est accru sur les années récentes, principalement en zone rurale.

La CCI Bretagne, par ces travaux, souhaite mettre son expertise au service des acteurs locaux et régionaux, élus, acteurs économiques et professionnels du commerce et renforcer ainsi la concertation et la réflexion partagée de tous en matière d’équipement et d’urbanisme commercial en s’appuyant sur un outil commun et de référence.

Je vous en souhaite bonne lecture.

François EVEILLARDPrésident Commission régionale Commerce

CCI Bretagne

Editorial

LES ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX

LES RESSOURCES HUMAINES DU COMMERCE

L’URBANISME COMMERCIAL

LA CONSOMMATION DES MÉNAGES ET L’ACTIVITÉ DU COMMERCE

LE COMMERCE ET L’ÉQUILIBRE DU TERRITOIRE

GLOSSAIRE MÉTHODOLOGIQUE

Sommaire040608

1214

10

La Bretagne compte en 2014 plus de 25 000 commerces exerçant sur une surface cumulée de 5,8 millions de m². Malgré des évolutions différenciées selon les territoires, ce parc a repris, globalement, en 2013, une dynamique de croissance, après deux années de stabilité. La hausse demeure timide (+0,3%) comparativement aux rythmes connus jusqu’en 2010 (+1,3% en moyenne annuelle sur la période 2000-2010).

Les établissements commerciaux

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Evolution sur 1 an Evolution sur 5 ansTaux annuel moyennombre taux

Généralistes - 8 - 0,5 % + 0,4 %

Alimentaire + 35 + 0,7 % + 0,2 %Équipement de la maison - 35 - 1,0 % - 0,1 %

Équipement de la personne - 2 - + 1,5 %

Hygiène-santé + 101 + 1,9 % + 2,1 %Culture, loisirs

et services - 8 - 0,1 % - 0,6 %

Généralistes1 559

Alimentaire4 703

Équipement de la maison

3 435Équipement

de la personne4 258

Hygiène-santé5 540

Culture, loisirs et services5 634

Etablissements commerciaux par activité Etablissements commerciaux par département

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Nombre d’établissements Taux d’évolution sur 1 anTaux d’évolution annuel moyen sur 5 ans

4

6 801+1,8%

4 676+0,3%

25 129+0,3%

7 228-0,2%

6 424-0,5%

BRETAGNE

+0,8%+2,0%

+0,6%

-0,7%

+0,7%

Plus de 25 000 commerces de détail en BretagneEn 2014, l’Observatoire Régional du Commerce (ORC) recense en Bretagne 25 129 commerces de détail. Le secteur hygiène-santé et l’alimentaire (avec respectivement 22% et 19% des établissements) représentent les principales composantes du parc d’établissements devant l’équipement de la personne (17%) et l’équipement de la maison (14%). Les commerces généralistes ne représentent que 6% des points de vente.

Le parc d’établissements breton renoue avec la croissance et s’est enrichi de 83 unités

supplémentaires sur l’année 2013, après deux années consécutives de stabilisation. Cette évolution globale du tissu commercial reste timide (+0,3%). Elle est très en deçà des évolutions connues sur la période 2000-2010 (+1,3%) et est deux fois moindres que l’augmentation moyenne annuelle observée sur les cinq dernières années (+0,6%). Elle résulte principalement du dynamisme des commerces spécialisés en hygiène-santé (+1,9%) et dans une moindre mesure de celui des commerces en alimentaire spécialisé (+0,7%). A l’inverse, les secteurs équipement de la maison, généralistes et culture, loisirs et services ont vu leur parc se contracter.

Cette évolution régionale de l’offre commerciale masque des dynamiques différentes d’un département à l’autre. Le Finistère affiche une croissance significative de son tissu commercial tandis que les Côtes d’Armor présentent une hausse plus modérée. L’Ille-et-Vilaine maintient son parc commercial alors que le Morbihan, présente, pour la première fois en cinq ans, un taux d’évolution du nombre de commerces négatif, évolution qui résulte d’un taux de mortalité plus important non compensé par les créations et les reprises.

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

78 commerces pour 10 000 habitantsLa densité commerciale bretonne s’élève à 78 établissements commerciaux pour 10 000 habitants. On note une relative sur-représentation de la présence commerciale dans le Morbihan (88 établissements pour 10  000 habitants), liée en particulier à l’alimentaire, ce qui permet l’hypothèse d’une contribution relative plus forte du tourisme à l’équipement commercial dans ce département. A l’inverse, la densité est plus faible en Ille-et-Vilaine.

Dont plus la moitié exercent en SARLLes formes sociétales sont devenues depuis plusieurs années, le mode d’exploitation commerciale privilégié par les commerçants et représentent aujourd’hui près de 70% des commerces. 51% des commerçants bretons ont choisi la SARL comme statut juridique. L’année 2013 confirme par ailleurs le recul des formes d’exploitations individuelles (sous statut artisan-commerçant ou exploitation personnelle) qui ne représentent plus que 31 % des commerces en 2013, contre 53% dix ans plus tôt.

Avec un tissu d’entreprises sans cesse renouvelé1 675 commerces ont été créés en Bretagne en 2013, volume comparable à la moyenne annuelle des cinq dernières années. Le taux de création, de 52 pour 100 000 habitants en moyenne régionale, est nettement plus élevé dans le Morbihan et diffère fortement selon les activités (2 commerces pour 100  000 habitants pour les généralistes, 8 pour l’alimentaire et l’équipement de la maison, 9 pour le secteur hygiène-santé, 10 pour l’équipement de la personne et 15 pour les activités culture, loisirs et services).

828 établissements commerciaux ont été repris en Bretagne en 2013, soit une centaine de moins qu’en moyenne sur les cinq dernières années (taux de reprise moyen de 26 commerces pour 100  000 habitants). 39% des reprises concernent les

commerces généralistes et alimentaires, 23% les activités hygiène-santé et 20% les établissements de culture, loisirs et services.

2  420 établissements commerciaux ont été fermés en 2013 en Bretagne, conforme à la moyenne annuelle sur les cinq dernières années. Le taux de mortalité de 75 commerces pour 100  000 habitants en moyenne régionale varie d’un département à l’autre avec une mortalité plus nette dans le Morbihan et plutôt en retrait dans le Finistère. Culture, loisirs et services et alimentaire sont les secteurs présentant les taux de mortalité les plus élevés.

Sur un plancher commercial de 5,8 millions de m²Le commerce breton couvre, selon les estimations de l’ORC, une surface commerciale totale de 5,8 millions de m² en 2014. Ce plancher commercial s’est peu étendu au cours de l’année + 0.3%, taux le plus faible enregistré sur les cinq dernières années. L’augmentation du plancher commercial est plus marquée dans le Finistère que dans les trois autres départements, les Côtes d’Armor affichant même un léger recul.

Densité et démographie des établissements commerciaux

5

Taux de création pour 100 000 hab.

Taux de reprise pour 100 000 hab.

Taux de radiation pour 100 000 hab.

Nombre de points de vente pour 10 000 hab.

22

5059

26

46

70

25

43

69

26

52

75

31

72

107

7679

88

73

78

Source : CCI Bretagne - Champ : ORCTaux de création, reprise, radiation - année 2013Nombre de points de vente 2014

Etablissements commerciaux par forme juridique

SARL SA Société en Nom Collectif Autres

Côtes d'Armor 2 329 100 93 502Finistère 3 386 202 115 903

Ille-et-Vilaine 3 914 189 159 885Morbihan 3 287 162 105 824Bretagne 12 916 653 472 3 114

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Répartition des formes de sociétés

Entreprises individuellesSociétés

Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan

1 652 2 195 2 081 2 046

3 024 4 606 5 147 4 378

BRETAGNE7 974 17 155

Surface totale (en millions de m²)

Evolution de la surface totale sur 1 anen m2 en %

Côtes d'Armor 1,05 - 4 500 - 0,4 %

Finistère 1,65 + 9 600 + 0,6 %

Ille-et-Vilaine 1,75 + 4 800 + 0,3 %

Morbihan 1,35 + 5 200 + 0,4 %

Bretagne 5,80 + 15 100 + 0,3 %Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Surface commerciale

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

BRETAGNE

Près de 120 000 actifs travaillent dans le commerce de détail en Bretagne. Après une progression soutenue sur les années 2000-2008, l’emploi dans le secteur tend à se stabiliser depuis. Le nombre de demandeurs d’emploi dans le commerce inscrits à Pôle Emploi progresse et les perspectives de recrutement pour 2014 sont plutôt en retrait par rapport aux années antérieures.

Les ressources humaines du commerce

1 actif sur 10 travaille dans le commerce de détail en BretagnePrès de 120 000 actifs travaillent en 2013 dans le commerce de détail en Bretagne, dont 82% de salariés. 34% d’entre eux travaillent dans les commerces généralistes, 15% dans les activités culture, loisirs et services, 14% dans l’alimentaire, 13% dans l’hygiène-santé, 13% dans l’équipement de la maison, et enfin 10% dans l’équipement de la personne.

Après une progression soutenue sur la période 2000-2008 (comprise entre 1 et 2%), l’emploi dans le secteur tend à se stabiliser depuis en Bretagne. Cependant, cette stabilité régionale masque une évolution légèrement différente d’un département à l’autre : les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine présentent une légère croissance de

leurs effectifs (+ 0,3%), le Finistère assure le maintien de ses postes et le Morbihan enregistre un léger repli (- 0,7%).

Un marché du travail qui se tendLe nombre de demandeurs d’emploi dans les métiers du commerce de détail inscrits à Pôle Emploi progresse (+ 6,3% en 2013 par rapport à 2012), Au 31/12/2013, Pôle Emploi comptabilisait 27 244 demandeurs d’emploi (catégories A, B, C,) dans les métiers relevant du commerce de détail. Les femmes restent largement majoritaires parmi les demandeurs d’emploi (69%). Les jeunes de moins de 25 ans sont également plus fortement représentés (35% contre 16%, tous secteurs confondus). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée a également sensiblement augmenté dans le même temps (+ 16%).

Parallèlement, les entreprises commerciales bretonnes ont proposé via Pôle Emploi 7 829 offres sur l’année, soit un recul de 19,8% par rapport à 2012. Le Finistère, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan voient leurs offres d’emploi fortement diminuer alors qu’elles sont restées stables dans les Côtes d’Armor.

Selon l’enquête de conjoncture menée en juin par la CCI Bretagne auprès des chefs d’entreprise du commerce de détail, les recrutements se sont fortement ralentis sur le premier semestre 2014 et les perspectives d’embauche pour le second semestre sont plutôt en retrait par rapport aux années antérieures. Seulement 6% des chefs d’entreprise ayant répondu à l’enquête envisagent de recruter d’ici la fin 2014, contre 17% qui anticipent la contrainte de réduire leurs effectifs.

Effectifs permanents du commerce de détail Marché de l’emploi du commerce de détail

Sources : CCI Bretagne - données provisoires 2013 d’après URSSAF, INSEE et fichiers des CCI de Bretagne

Source : DIRECCTE Bretagne d’après DARES Pôle emploi - données au 31/12/2013

Emploi total (salarié et non salarié) Effectif / Evolution sur 1 an

Emploi salarié Effectif / Evolution sur 1 an

BRETAGNE

21 475+0,3%

119 172-

28 310- 0,7 %

35 997+0,3%

33 390- 17 163

- 0,1%

97 188-

22 811- 0,9%

29 766+0,7%

27 448-

Offres d'emploi(flux sur l’année)

Offres déposées durant l’année

(catégories A, B et C)Evolution sur un an

Côtes d'Armor 1 539 + 0,9 %Finistère 2 045 - 28,2 %

Ille-et-Vilaine 2 357 - 28,1 %Morbihan 1 888 - 10,6 %Bretagne 7 829 - 19,8 %

Demandes d’emploi(stock en fin d’année)

Effectif au 31/12/2013 Evolution sur un an

Demandeurs d'emploi de catégories A, B, C 27 244 + 6,3 %

dont femmes 18 825 + 5,2 %dont jeunes de moins

de 25 ans 8 119 + 3,9 %

dont longue durée 9 546 + 16,3 %

6 CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

Un effort de formation initiale qui demeure significatif …En 2013, en Bretagne, près de 10 000 personnes se trouvaient en année terminale d’une formation initiale du commerce. Les effectifs en formation aux métiers du commerce restent relativement stables sur les cinq dernières années (en moyenne entre 9 500 et 10 000 en année terminale de formation par an).

La formation initiale par apprentissage représente en 2013 un cinquième des effectifs en formation dans le commerce, tous niveaux de formation confondus. Près d’un élève sur dix opte désormais pour la voie de l’apprentissage dans les formations de niveau III (Bac+2) ou IV (Bac) et un peu moins de deux sur trois en niveau V (BEP, CAP).

L’Ille-et-Vilaine a accueilli 33% de ces effectifs, le Finistère 27%, le Morbihan 23% et les Côtes d’Armor 17%.

Rapporté aux emplois permanents dans le commerce de détail, ce nombre d’apprentis, de scolaires ou d’étudiants dans une section commerciale montre que l’effort de formation permet de renouveler 8% des effectifs en place.

… tout comme l’effort de formation continuePlus de 430 personnes (principalement des demandeurs d’emploi) ont participé au « Programme régional des stages » en 2013, soit une baisse de 34% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de ces stages a été également plus courte (787 heures contre 846 en 2012, soit une baisse de 7%).

Cependant, rapporté à la moyenne sur les cinq dernières années, le nombre de stagiaires a connu une hausse significative (+ 23,9%) alors que dans le même temps la durée tend à se réduire (- 4,1%).

Près de 3 400 actifs issus des entreprises commerciales de moins de 10 salariés ont bénéficié en 2013 d’une formation continue spécialisée dans le commerce. L’effort de formation a été plus important

puisqu’en 2012, moins de 3 300 actifs étaient concernés. La durée moyenne de formation a également augmenté en 2013, puisque chaque stagiaire a pu bénéficier en moyenne de 2 heures supplémentaires de formation, passant de 16 à 18 heures.

L’évolution de la formation continue pour les actifs du commerce dépendant de structures de moins de 10 salariés affiche une relative

stabilité sur les cinq dernières années d’observation (+1,1% en moyenne annuelle pour le nombre de stagiaires, - 1,8% pour le nombre d’heures).

Formation continue dans le commerce de détail

Effectifs en formation initiale aux métiers du commerce

Source : CCI Bretagne - d’après Rectorat données - promotion 2012/2013

Source : CCI Bretagne d’après Conseil régional (PRS) et FAFTIC (- 10 salariés) - données 2013 et 2012 et évolution moyenne annuelle 2008-2013

Nombre de stagiaires Nombre d’heures stagiaires Durée moyenne de formation (en heures)

2013 2012 Taux d’évolution sur 5 ans 2013 2012 Taux d’évolution

sur 5 ans 2013 2012 Taux d’évolution sur 5 ans

Programme régional des stages

(principalement demandeurs d’emploi)

432 655 + 23,9 % 339 820 554 001 + 14,9 % 787 846 - 4,1 %

Actifs des entreprises de moins de 10 salariés 3 352 3 270 + 1,1 % 59 346 53 890 - 1,8 % 18 16 - 2,8 %

par département

Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan

1 476

1 989

2 665

1 8961 696 2 692 3 314 2 274

220 703 649 378

Effectif sous statut scolaire

Effectif sous statut apprentissage

Ensemble

7

par niveau

223

Niveau II et I Niveau III Niveau IV Niveau V

2 236

223 2 680 5 612 1 461927

534444

5 256

356

TOTAL BRETAGNE

8 026 1 950

9 976

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

Avec près de 3 200 commerces pour plus de 4 millions de m² en 2014, les Grandes et Moyennes Surfaces de 300 m² et plus occupent une place prépondérante dans le commerce de détail en Bretagne. L’année 2013 confirme toutefois la tendance initiée depuis 2011 au ralentissement du développement de leur emprise.

L’urbanisme commercial

Près de 3 200 Grandes et Moyennes Surfaces La région compte en 2014, 3 191 Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Les GMS spécialisées dominent le paysage de la grande distribution bretonne avec 2 432 commerces, soit 76% des points de vente de 300 m² et plus (contre 759 surfaces classées parmi les généralistes).

Le nombre de GMS a légèrement diminué sur la dernière année (- 34 points de vente). Cette évolution résulte de l’ouverture de 127 nouvelles GMS et de 161 fermetures. L’année a été marquée par un nombre important de fermetures dans les activités hard-discount et équipement de la maison (respectivement – 14 et – 26 points de vente).

Une surface cumulée de plus de 4 millions de m²… Les GMS occupent une surface de plus de 4 millions de m². Les grandes surfaces spécialisées représentent plus des deux tiers de ce plancher commercial avec 42% de la surface totale dédiée à la seule activité de l’équipement de la maison (meubles, bricolage, jardinage).

Le poids relatif des surfaces généralistes dans la surface totale, est variable selon les départements (de 31% à 38%), avec une part plus forte dans les Côtes d’Armor et une relative sous-représentation de ces activités en Ille-et-Vilaine. La part du plancher commercial occupée par les hypermarchés dans les Côtes d’Armor est supérieure de 4 points par rapport à la moyenne en Bretagne. Inversement, les supermarchés occupent davantage de surfaces dans le Morbihan (15% contre 13% dans l’ensemble de la région).

Les commerces spécialisés en équipement de la maison représentent dans les quatre départements, à des degrés divers, l’activité dominante en termes d’occupation du plancher commercial des GMS. Le secteur culture-loisirs tient également une part plus ou moins importante (de 6% à 11%) selon les départements.

La densité commerciale en GMS s’élève en Bretagne en 2014 à 1 258 m² pour 1 000 habitants, avec une densité des grandes surfaces spécialisées (818 m²) double de celle des généralistes (414 m²). Le Finistère présente la plus forte densité (1 333 m² pour 1 000 habitants), tandis que les départements des Côtes d’Armor et du Morbihan sont en retrait avec respectivement 1 175 et 1 235 m². Le plancher commercial rapporté à la population en Ille-et-Vilaine est conforme à la moyenne régionale avec 1 256 m² pour 1 000 habitants.

Nombre d'établissements

Évolution du nombre sur 1 an

Surface en milliers de m²

Evolution de la surface sur 1 an

Taux d'évolution de la surface sur 1 an

Généralistes 759 - 16 1 335 + 4 600 + 0,3 %

Dont

Hypermarchés 153 - 665 + 12 000 + 1,8 %

Supermarchés 409 - 2 495 + 400 + 0,1 %

Hard discount 184 - 14 140 - 6 900 - 4,7 %

Grands magasins / magasins populaires 13 - 35 - 900 - 2,8 %

Spécialisés 2 432 - 18 2 715 + 2 500 + 0,1 %

Dont

Équipement de la maison 1 226 - 26 1 690 - 12 700 - 0,7 %

Équipement de la personne 420 + 10 340 + 11 500 + 3,5 %

Culture-loisirs 350 - 2 350 - 5 300 - 1,5 %

Autres 436 - 335 + 9 000 + 2,8 %

Bretagne 3 191 - 34 4 050 + 7 100 + 0,2 %

Nombre et surface des établissements commerciaux de 300 m² et plus par activité

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

8 CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

… qui tend à se stabiliser Au cours de l’année 2013, la surface des GMS en Bretagne est restée relativement stable (+ 7 100 m², soit une progression de + 0,2%), conformément à la tendance observée sur les dernières années, mais en rupture nette par rapport aux fortes progressions enregistrées au cours de la décennie 2000-2010.

La faible progression du plancher commercial en 2013 s’explique par une évolution modérée des surfaces généralistes et de celles des surfaces spécialisées, contrairement à ces dernières années où l’essentiel de la croissance était lié à l’extension des surfaces de la distribution spécialisée.

Les GMS généralistes affichent une progression de +0,3% de la surface sur un an. L’année est particulièrement marquée par le recul des surfaces en hard-discount (-4,7%), après les fortes progressions enregistrées jusqu’en 2010. Les hypermarchés enregistrent une hausse de +1,8% de leur plancher commercial : hausse qui s’explique essentiellement par le fait de l’extension de supermarchés.

Le plancher commercial de la distribution spécialisée est resté relativement stable sur la période (+0,1%), dans la tendance ralentie déjà observée sur les dernières années. La surface des GMS spécialisées dans l’équipement de la maison et dans les activités culture-loisirs a reculé sur l’année (respectivement -0,7% et -1,5%). L’équipement de la personne affiche en revanche une croissance de sa surface (+3,5%). La progression des GMS relevant de la catégorie « autres », composée notamment d’activités relevant des services, de l’hygiène-santé et de dépôt-vente, traduit la tendance à la généralisation d’un format de vente de plus de 300 m² à d’autres activités.

Des dossiers de demandes d’exploitation instruits en CDAC stables en 2013 Depuis 2008, l’équipement commercial est régulé par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC), qui statuent sur l’autorisation d’exploiter, uniquement pour les projets de surface supérieure à 1 000 m² (Décret n°2008-

1212 du 24 novembre 2008, relatif à l’aménagement commercial, pris en application de la Loi de Modernisation de l’Economie promulguée en août 2008 qui relève, pour la grande distribution, le seuil d’autorisation des surfaces commerciales de 300 à 1 000 m²).

En 2013, les quatre Commissions Départementales d’Aménagement Commercial ont instruit 89 dossiers de création ou d’extension relevant de commerces soumis à autorisation (pour 92 demandes en 2012), totalisant une demande de surface nouvelle de 104 700 m².

Sur cette période, 93% des dossiers déposés et 91% des surfaces sollicitées ont été acceptés par les Commissions, pour une surface moyenne par dossier accepté de près de 1 150 m². 63% des dossiers déposés ont concerné des projets de création de nouvelles surfaces, contre 37% des demandes d’extension de surfaces déjà existantes.

Nombre de dossiers déposés % de dossiers acceptés Surfaces sollicitées

(m²)% de surfaces

acceptéesSurface moyenne

acceptée (m²)

Côtes d'Armor 15 80% 15 100 66% 827

Finistère 19 95% 24 200 98% 1 310

Ille-et-Vilaine 17 94% 24 700 100% 1 546

Morbihan 38 97% 40 700 91% 999

Bretagne 89 93% 104 700 91% 1 147

Répartition de la surface des établissements commerciaux de 300 m² et plus

Equipement commercial - Dossiers soumis à autorisation

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC, d’après sites préfectures départementales - données 2013

HypermarchésSupermarchésHard discount

Equipement de la maisonEquipement de la personneCulture-loisirsAutres

3,2%

3,9%

4,0%

3,2%

3,5%

13,0%

15,3%

13,0%

9,9%

12,6%

15,5%

14,8%

20,9%

17,6%

16,9%

8,9%

8,9%

9,2%

6,7%

8,3%

10,6%

7,5%

5,8%

9,3%

8,7%

8,2%

8,4%

8,4%

8,4%

8,3%

40,6%

41,2%

38,7%

44,9%

41,7%

BRETAGNE

9CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

Source : CCI Bretagne Champ : ORC - données 2014

Le contexte économique encore difficile et la stabilisation du pouvoir d’achat des ménages ont freiné la progression de la consommation des ménages en 2013. De nombreux postes d’achats connaissent une stagnation voire un recul. L’opinion des commerçants sur leur activité reflète ce manque de dynamisme et laisse anticiper une dégradation des résultats.

La consommation des ménages et l’activité du commerce

13 730 euros consacrés par foyer aux dépenses de produits de consommation couranteLes observatoires du commerce des CCI de Bretagne ont réalisé en 2012/2013 une enquête auprès des ménages bretons sur leurs comportements d’achats pour un panel de 44 produits de consommation courante (cf méthodologie). Selon cette enquête, les ménages bretons ont dépensé 20,4 milliards d’euros pour ces produits de grande consommation (hors automobile, carburant et fonctionnement du logement). L’alimentaire représente le premier poste avec 42% des achats. Viennent ensuite les postes équipement de la maison (bricolage, jardinage, meubles, électroménager, …) et équipement de la personne (vêtement,

chaussures, maroquinerie, bijouterie, ..) avec respectivement 17 et 15% des dépenses. Les services et autres produits (hygiène-santé, pressing, journaux, cordonnerie, fleuristes,  …) pèsent pour 12% dans le budget des ménages bretons. Enfin, 7% des dépenses sont dédiées aux loisirs et à la culture et 7% aux accessoires automobiles. En moyenne, chaque foyer breton consacre 13 730 euros à ces dépenses de consommation courante, budget sensiblement comparable d’un département à l’autre.

2/3 des achats captés par la grande distributionL’enquête réalisée par les observatoires du commerce permet de préciser également la répartition des dépenses effectives des ménages résidents entre les différentes formes de distribution. La grande distribution

(grandes et moyennes surfaces), le commerce traditionnel (petit commerce de moins de 300 m²), et les autres formes de commerce (vente par correspondance, commerce ambulant, marchés, …) bénéficient des achats des ménages dans des proportions très proches d’un territoire à l’autre, à savoir que la grande distribution (GMS) draine les deux tiers des dépenses des ménages résidents, le petit commerce un quart et les autres formes de ventes 7%.

Cependant, la ventilation par type de produits (alimentaire, équipement de la personne, équipement de la maison, culture-loisirs, ...) montre quelques spécificités. La part de marché des GMS atteint 80% pour l’alimentaire ; le petit commerce capte quant à lui près de la moitié des dépenses consacrées à l’équipement de la personne.

Montant moyen des dépenses des ménages bretons

Montant (en milliers €)Côtes d'Armor 13 046

Finistère 13 557Ille-et-Vilaine 14 433

Morbihan 13 566Bretagne 13 730

Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013

Achats selon les formes de ventes

alimentaireéquipement

de la personne

équipement de la

maisonculture loisirs

Petit commerce 14% 48% 13% 21%GMS 80% 43% 80% 67%

Autres (yc commerce électronique)

6% 9% 7% 12%

Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 201410

Structure des dépenses des ménages selon les familes de produits

Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013

Montant total des dépenses des ménages bretons : 20,4 milliards d’€ en 2013

AlimentaireEquipement de la personneEquipement de la maisonCulture-loisirsServices et autres produits banals (hors auto)Accessoires auto

7%

42%

15%

17%

12%

7%

Des dépenses des ménages qui se stabilisent en 2013Les dépenses des ménages se stabilisent en 2013 (+ 0,2%) après une baisse significative en 2012 (- 0,5%), globalement au plan national, Cette évolution intervient dans un contexte où la croissance de leur pouvoir d’achat est nulle.

Cette consommation atone s’applique à la quasi-totalité des postes de dépenses. La consommation de produits alimentaires se maintient en volume en 2013 (+ 0,8% après + 0,6%) dans un contexte de ralentissement de la croissance des prix. Déjà en baisse en 2012 (- 2,3%), les dépenses liées à l’équipement de la personne (vêtements, chaussures) se contractent à nouveau en 2013 (- 0,9%), tout comme les dépenses liées à l’équipement du logement (meubles, appareils ménagers,…) qui enregistrent un repli de 2,0% en volume en 2013 après une baisse de 1,3% en 2012. Les achats en biens et services de loisirs et de culture se replient également en 2013 (-  1,2% en volume après -  2,1%). La dépense de consommation en biens et services de l’économie de l’informatique reste cependant dynamique en volume (+ 4,2% après + 3,5%) mais se contracte en valeur (- 4,9%), portée principalement par le marché des téléphones mobiles. Les dépenses de santé des ménages, quant à elles, continuent de croître (+ 2,7% après + 2,4%) .

Un chiffre d’affaires du commerce de détail breton estimé à 19,5 milliards d’eurosLes dépenses des ménages bretons ont permis au commerce de détail breton de générer un chiffre d’affaires de 19,5 milliards d’euros, dans un marché dominé par les GMS (67% du chiffre d’affaires global).

Ce chiffre d’affaires estimé du commerce de détail breton a été réalisé à partir de l’enquête menée auprès des ménages résidents et n’intègre donc pas la consommation des touristes dans les commerces bretons. Or, avec ses 225 000 résidences secondaires, ses 13,8 millions de nuitées touristiques (hôtellerie de tourisme et de plein air), la Bretagne se situe à la 7ème place des régions françaises. Cette importance de la fréquentation touristique de la Bretagne influence naturellement l’équipement commercial de la région, sa localisation, sa taille et son niveau d’activité. La consommation des touristes contribue de façon significative à la réalisation du chiffre d’affaires du commerce de détail et s’ajoute aux dépenses des ménages résidents.

Une activité du commerce freinée par le faible dynamisme de la demande des ménagesLe commerce de détail enregistre en 2013 au niveau national une diminution des ventes en volume (- 0,7%) pour la deuxième année consécutive (- 0,5% en 2012), pénalisée par le faible dynamisme de la consommation des ménages. Comme l’an passé, les ventes sont légèrement plus dynamiques dans le non-alimentaire (+ 0,2%) que dans l’alimentaire (- 1,5%), portées principalement par les ventes en équipement de l’information et de la communication. Toutes les formes de distribution sont concernées. L’année 2013 est également marquée par une stabilité des prix de vente au détail.

Des perspectives peu engageantes pour 2014Dans une économie encore incertaine marquée par les effets de la crise, les commerçants font preuve de prudence à l’égard de l’évolution de leur activité. Selon les chefs d’entreprise interrogés en juin par la CCI Bretagne, le climat conjoncturel n’est pas favorable au commerce de détail. Sur le premier semestre 2014, les détaillants ont enregistré pour 47% d’entre eux une baisse de leur chiffre d’affaires, seuls 20% notent une hausse et 33% une stabilité. Pour le second semestre, les perspectives ne sont guère plus engageantes puisque seulement 11% anticipent une hausse de leur activité et 28% prévoient une baisse.

Chiffre d’affaires du commerce par département

Source : Enquête Demande Observatoires du Commerce CCI de Bretagne - données 2013 * CA réalisé par les ménages résidents

Côtes d’ArmorFinistèreIlle-et-VilaineMorbihan

Chiffre d’affaires* du commerce de détail breton : 19,5 milliards d’€

17%

27%

32%

23%

Evolutions de la dépense des ménages et de leur pouvoir d’achat

Source : INSEE - Comptes nationaux - base 2005 - données nationales

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014 11

Chiffre d’affaires du commerce par forme de distribution

CA HT(en milliard €)

Grandes et moyennes surfaces 67%

Petit commerce (moins de 300 m²) 25%

Autres formes de ventes 7%

Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013

3,0

2,5

2,0

1,5

1,0

0,5

0,0

-0,5

-1,02003

Dépense des ménages en volumes

Pouvoir d’achat du revenu disponible brut

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Bien que tous les territoires ne soient pas dotés à l’identique, la répartition géographique du commerce en Bretagne, se révèle assez bien équilibrée. Si les pôles urbains majeurs et le littoral proposent une offre nécessairement plus étoffée, le maillage serré des pôles de proximité permet d’assurer une couverture satisfaisante sur l’ensemble du territoire de la région.

Le commerce et l’équilibre territorial

97 % de la population bretonne vit dans une commune disposant d’au moins un commerceEn 2014, 84% des communes de la région disposent au minimum d’un commerce et près des deux tiers sont dotées d’une gamme d’équipement commercial à la fois alimentaire et non alimentaire. Le nombre de communes équipées de 20 commerces ou plus a légèrement diminué entre 2013 et 2014 (-10 communes). Le poids de l’espace rural parmi ces communes bien équipées (50 %) traduit la vitalité des pôles commerciaux ruraux bretons.

184 communes (soit 14% des communes de la région) sont équipées d’un seul commerce. Ce « dernier commerce » est dans la majorité des cas (58%) de type généraliste (une supérette) ou alimentaire. Dans les autres cas, il s’agit souvent d’un tabac-bar-dépôt de journaux. Ces communes ne disposant plus que d’un seul commerce se trouvent le plus souvent (83 % d’entre elles) en dehors des aires urbaines.

3% de la population bretonne résident dans une commune sans commerce (203 communes). Plus de huit communes sur dix (86 %) ne disposant plus d’un seul commerce appartiennent à l’espace rural, autrement dit situées en dehors des aires urbaines. Les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine sont les

départements bretons qui enregistrent la proportion la plus élevée de communes où il n’y a plus d’offre commerciale (dans l’ordre 24% et 17% des communes). Dans les deux autres départements, la proportion est plus faible (9% pour le Morbihan et 12% pour le Finistère).

Une offre commerciale bien équilibrée sur l’ensemble du territoire…L’analyse de l’implantation du commerce par pays met en évidence un assez bon équilibre global de l’équipement commercial en Bretagne. La densité commerciale est plus élevée dans les pays disposant d’un pôle urbain important et ceux situés

Equipement commercial des communes

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Communes sans commerces (203)Communes ayant 1 seul commerce (184)Communes ayant entre 2 et 9 commerces (505)Communes ayant entre 10 et 19 commerces (150)Communes ayant plus de 20 commerces (228)

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 201412

sur la frange littorale. La densité de la population est également déterminante pour l’implantation de commerces sur un territoire donné. Autrement dit, les pays les plus densément peuplés sont les mieux équipés en termes de nombre de magasins. Ainsi, les cinq pays de Rennes, Cornouaille, Brest, Vannes et Lorient, qui représentent 51% de la population totale de la région, concentrent 52% des commerces ; le pays d’Auray faisant exception, avec une densité commerciale supérieure de 4 points par rapport à la moyenne de la région.

Si, sur les cinq dernières années, le parc d’établissements commerciaux n’a progressé que de 0,6% à l’échelle de la Bretagne, les pays du Centre Bretagne, Saint-Brieuc et Brest enregistrent des taux de progression de plus de 2% sur cinq ans. Inversement, les pays de Redon et Vilaine, Morlaix, Centre Ouest Bretagne, Brocéliande, Vitré-Porte de Bretagne et Vallons de Vilaine voient leur

nombre de commerces se contracter sur la même période.

La structure du parc d’établissements est assez proche d’un pays à l’autre. Les commerces à prédominance alimentaire représentent de 21 à 32% du parc d’établissements selon les pays. La part des commerces de type alimentaire est plus importante dans les pays du Centre Bretagne, de Brocéliande, du Centre Ouest Bretagne et des Vallons de Vilaine. Inversement, ces activités sont sous-représentées dans les pays de Rennes, Vannes et Brest.

… moins en ce qui concerne la grande distributionLa présence de la grande distribution est plus déséquilibrée sur l’ensemble du territoire breton. Les pays disposant d’un pôle urbain important (Rennes, Brest et Cornouaille) sont nettement mieux équipés en Grandes

et Moyennes Surfaces, généralistes ou spécialisées : ces trois pays concentrent à eux-seuls 41% de la surface totale des GMS de la région.

Outre l’intensité commerciale, la répartition de l’offre entre Grandes et Moyennes Surfaces généralistes et spécialisées est assez variable d’un pays à l’autre. Les grandes surfaces généralistes occupent entre 28 et 47% du plancher commercial total de la grande distribution selon les pays. Les hypermarchés représentent le plus souvent (dans 14 pays sur 21) l’activité dominante en termes de surface commerciale généraliste. Les commerces spécialisés de 300 m² et plus représentent de 53 à 72% de la surface totale des GMS bretonnes, suivant les pays. Au sein des commerces spécialisés, l’équipement de la maison occupe dans tous les pays la première place, à des degrés divers (de 57 à 85% du plancher commercial des GMS spécialisées).

Densité commerciale en 2013 et taux d’évolution du nombre de commerces sur 5 ans par pays

Répartition des communes par nombre de commerces

Bretagne Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Communes hors aires urbaines

Communes des aires urbaines

0 commerce 203 88 33 59 23 177 26

1 commerce 184 77 35 45 27 158 26

2 à 4 commerces 301 80 65 98 58 229 72

5 à 9 commerces 204 45 53 56 50 150 54

10 à 19 commerces 150 32 35 40 43 104 46

20 commerces et plus 228 51 62 55 60 115 113

Ensemble 1 270 373 283 353 261 933 337

Auray+ 0,3 %

Dinan+ 1,9 %

Brest+ 2,3 %

Brocéliande- 1,5 %

Pontivy+ 0,1 %

Vannes+ 1,8 %

Rennes- 1,0 %

Redon et Vilaine- 0,6 %

Vallons de Vilaine- 2,4 %

Centre-Ouest Bretagne- 0,7 %

Centre Bretagne+ 2,9 %

Fougères+ 0,8 %

Saint-Malo+ 0,9 %

Ploërmel- Cœur de Bretagne+ 0,4 %

Vitré- Porte de Bretagne- 2,4 %

Guingamp+ 1,7 %

Trégor-Goëlo+ 1,6 %

Saint-Brieuc+ 2,4 %

Morlaix- 0,7 %

Cornouaille+ 0,4 %

Lorient+ 0,1 %

CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014 13

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014 et données cumulées sur 5 ans (2009-2014)

De 5 à 7 commerces (5)De 7 à 8 commerces (8)De 8 à 10 commerces (6)De 10 à 13 commerces (2)Taux d’évolution du commerce sur 5 ans

Densité commerciale pour 1 000 habitants

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014

Glossaire MéthodologiqueChamp ORCLe champ d’analyse de l’offre commerciale retenu par l’ORC couvre le secteur du commerce de détail en magasin et comprend les activités suivantes :• « généralistes » : petites et grandes surfaces à prédominance alimentaire : hypermarché, supermarché, hard discount, supérette, grand magasin et magasin populaire, alimentation générale = [NAF Rév.1 : 521 sauf 521A et J - NAF Rév. 2 : 47.1 sauf 47.19B, 47.11A]• « alimentaire » : boucherie, charcuterie, boulangerie, pâtisserie, poissonnerie, crèmerie, caviste, surgelés, fruits et légumes, épicerie fine = [NAF Rév.1 : 151F, 158B, C, D, K, 521A, 522 sauf 522L - NAF Rév. 2 : 10.13B, 10.71B, 10.71C, 10.71D, 10.82Z, 47.11A, 47.2 sauf 47.26Z]• « équipement de la maison » : meubles, cuisines-salles de bains, décoration, bricolage, fourniture de matériaux, jardinage, électroménager, TV-hifi = [NAF Rév.1 : 524H, J, L, N, P, U, X - NAF Rév. 2 : 47.59, 47.43Z, 47.54Z, 47.63Z, 47.52, 47.53Z, 47.76Z]• « équipement de la personne » : vêtements, chaussures, textiles, maroquinerie, bagagerie, bijouterie = [NAF Rév.1 : 524A, C, E, F, V - NAF Rév. 2 : 47.51Z, 47.71Z, 47.72, 47.77Z]• « hygiène et santé » : pharmacie, parapharmacie, optique, orthophonie, orthopédie, coiffure, esthétique, parfumerie = [NAF Rév.1 : 523, 524T, 930D et E - NAF Rév. 2 : 47.73Z, 47.74Z, 47.75Z, 47.78A, 96.02]• « culture-loisirs » : livres, journaux, multimédia, articles de sport et de loisirs = [NAF Rév.1 : 524R, W, Z - NAF Rév. 2 : 47.64Z, 47.42Z, 47.65Z, 47.61Z, 47.62Z, 47.41Z]• « services » : tabac, pressing, cordonnerie-clés, location vidéo et biens domestiques, développement photo, imprimerie, équipements auto, dépôt-vente, brocante, solderies = [NAF Rév.1 : 222C, 503B, 521J, 522L, 524Y, 525Z, 527A, 714B, 748A et B, 930B - NAF Rév. 2 : 96.01B, 95.23Z, 77.22Z, 77.21Z, 77.29Z, 74.20Z, 18.12Z, 45.32Z, 47.19B, 47.26Z, 47.78B, 47.78C, 47.79Z]

Compte tenu du changement de nomenclature d’activité (NAF) mise en place par l’INSEE en 2008 (passage de la NAF 2003 Rév.1 à NAF 2008 Rév.2), l’utilisation de cette table de correspondance permet la mise en cohérence des données pour assurer la continuité des séries statistiques. Certaines statistiques concernent seulement l’activité NAF Rév.1 52 (NAF Rév.2 47) qui comprend le commerce de détail et la réparation d’articles domestiques.Le champ ORC d’analyse de la demande commerciale couvre les produits et services correspondant aux secteurs et aux activités considérés pour étudier l’offre.

Densité commercialeRatio permettant de comparer l’importance quantitative du commerce d’un territoire à l’autre. Se mesure soit par un nombre de commerces par habitant, soit par une surface commerciale par habitant.

Enquête flux de consommations des ménages Cette enquête a été menée par téléphone au cours du 4ème trimestre 2012 et du 1er trimestre 2013 auprès de 13 040 ménages bretons, échantillon représentatif au sens socio démographique sur chacun des bassins de vie (taille du ménage, CSP du référent). Elle porte sur les comportements d’achat d’un panel de 44 produits de consommation courante et représente en moyenne 100 000 actes d’achats par département.Liste des produits enquêtésAlimentaire : pain–pâtisserie ; viande–volaille ; charcuterie–traiteur ; poissons-crustacés frais ; fruits–légumes ; épicerie-boissons non alcoolisées ; crèmerie ; glaces-produits surgelés ; vins-alcoolsEquipement de la personne : layette–puériculture ; prêt-à-porter enfant (3 - 14 ans) ; prêt-à-porter masculin (15 ans et +) ; prêt-à-porter féminin (15 ans et +) ; lingerie-bonneterie-sous-vêtements ; chaussures villes ; vêtements de sport ; chaussures de sport ; maroquinerie ; horlogerie–bijouterie–bijouterie fantaisie ; parfums et produits cosmétiques ; Optique médicale et solaireEquipement de la maison : literie-salons-meubles meublants ; arts de la table-décoration–luminaires ; petit et gros électroménager ; TV-Hifi-matériel photo et vidéo ; tissus, voilages, linge de maison, mercerie ; revêtements sols et murs ; bricolage (outillage, quincaillerie, matériaux) ; Jardinage (végétaux, outillage, mobilier)Culture, loisirs : CD, DVD, Blue Ray ; téléphonie ; livres ; Jeux-jouets (hors jeux vidéo) ; micro informatique–logiciels–jeux vidéo ; papeterie-fournitures de bureau, articles de sport-cycles-pêche et chasseServices et autres produits banals : produits d’entretien ménager ; produits de toilette-hygiène corporelle ; pharmacie–parapharmacie ; pressing-cordonnerie-clés minute ; fleurs coupées-compositions florales ; coiffure-soins esthétiques ; Journaux-revues–magazines ; équipement-pneumatique et petit entretien auto

Etablissements commerciauxLes statistiques relatives au parc d’établissements commerciaux et à sa démographie publiées dans ce document sont des données provisoires, disponibles au 1er janvier de l’année et susceptibles de corrections intégrant notamment les radiations d’établissements dont les Centres de Formalités des Entreprises auraient été informés après cette date. Par ailleurs, les données relatives à l’urbanisme commercial présentées dans ce document pourront faire l’objet d’une actualisation, compte tenu de l’évolution du mode de recueil d’informations, liée à la mise en place de la nouvelle législation en matière d’autorisation commerciale.

Formes de distributionOn distingue 3 formes de distribution :• les GMS (ou “grande distribution”) - Grandes et Moyennes Surfaces : établissements commerciaux de 300 m2 ou plus (toute création ou évolution d’un établissement dont la surface de vente est de 300 m2 ou plus était, jusqu’en 2008, soumise à autorisation délivrée en CDEC). Les GMS peuvent être généralistes (hypermarchés, supermarchés, hard discount, grands magasins et magasins populaires) ou spécialisées dans la distribution de certains produits (équipement de la personne, équipement de la maison…) ;• les commerces traditionnels : établissements commerciaux d’une surface de vente de moins de 300 m2 ;• les autres formes de ventes : VPC (vente par correspondance), commerce électronique, commerces non sédentaires (marché de détail), foires, salons…

Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) généralistes

Surfaces commerciales non spécialisées classifiées suivant l’orientation dominante du chiffre d’affaires et la surface de vente.

14 CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

Orientation dominante du chiffre d’affaires Surface

Hypermarchés alimentaire (+ du 1/3 de CA en produits alimentaires) > 2 500 m²

Grands magasins non alimentaire (- du 1/3 de CA en produits alimentaires) > 2 500 m²

Magasins populaires alimentaire (de 1/3 à 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à 2 500 m²

Supermarchés alimentaire (+ de 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à 2 500 m2

Supérettes* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires) 120 à 400 m2

Maxidiscomptes ou hard discount* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires) 120 à 2 500 m2

(Les maxidiscomptes ne constituent pas une catégorie particulière mais sont un sous ensemble des supermarchés

ou des supérettes. Ils proposent à la clientèledes prix bas et un choix limité de produits)

Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) spécialiséesOn entend par “grande surface spécialisée” toute surface commerciale d’au moins 300 m2 spécialisée dans la vente au détail d’un type de produits ou services. Le classement par activité est fait au regard de l’activité principale du commerce spécialisé. Par exemple, une grande surface spécialisée en bricolage disposant d’un rayon jardinerie est affectée pour la totalité de sa superficie en bricolage.

La classification par activité retenue est la suivante :Equipement de la personne : vêtement, lingerie, chaussures, laine, maroquinerie, montres, bijoux, accessoires ;Equipement de la maison : tissus voilages, décoration luminaire, vaisselle, meubles, cuisines, literie, droguerie, papiers peints, bricolage, quincaillerie, jardinage, TV-Hifi-Musique, électroménager ;Culture-loisirs : livres, papeterie-bureautique, disques, appareil photo-caméra, multimédia, jeux-jouets, journaux, articles de sports, cycles ;Hygiène-santé : parfumerie, pharmacie, esthétique, optique-orthophonie, articles médicaux & orthopédiques, puériculture, coiffure ;Autres : solderies, dépôt-vente, antiquité-brocante et services (pressing, location vidéo, développement photo, imprimerie, cordonnerie, clés, centres d’équipements auto-moto (hors garages)...).

Marché du travailDemandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploiLes demandeurs d’emploi sont des personnes inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le réseau des Assédic. Ces demandeurs d’emploi sont regroupés en différentes catégories. Conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la définition d’indicateurs en matière d’emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l’emploi (septembre 2008), la Dares et Pôle emploi présentent à des fins d’analyse statistique les données sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en fonction des catégories suivantes :- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi (catégories administratives 1, 2, 3 hors activité réduite) ;- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois), (catégories administratives 1, 2, 3 en activité réduite) ;- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois), (catégories administratives 6, 7, 8) ;- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi, (catégorie administrative 4) ;

- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés), (catégorie administrative 5) ;Les entrées et les sorties des listes de Pôle emploi sont enregistrées pour l’ensemble A, B, C (catégories administratives 1, 2, 3, 6, 7, 8).

Offres d’emploi collectées à Pôle emploiCes offres d’emploi sont classées suivant trois types :- Type A : les offres d’emploi durable, pour des contrats de plus de six mois ;- Type B : les offres d’emploi temporaire, pour des contrats compris entre un et six mois ;- Type C : les offres d’emploi occasionnel, pour des contrats de moins d’un mois.

Niveaux de formationLes niveaux de formation sont présentés selon la nomenclature en vigueur mise en place par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (1969) et correspondent à des qualifications permettant de se positionner par rapport au marché de l’emploi.- niveau V : BEP, CAP ;- niveau IV : bac, bac professionnel, brevet professionnel, brevet de technicien ;- niveau III : bac + 2 (BTS, DUT) ;- niveau II : bac + 3 (licence) ou bac + 4 (maîtrise) ;- niveau I : bac + 5 (diplôme d’ingénieur, master professionnel).

PopulationLe terme générique de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale est la plus souvent utilisée pour l’application de dispositions législatives ou réglementaires.Toutes les statistiques de ce document intégrant des données de population reposent sur les populations municipales des communes (populations légales 2011) entrées en vigueur le 1er janvier 2014 et obtenues à partir des enquêtes de recensement annuelles réalisées par l’INSEE sur la période 2009-2013.

Programme régional des stagesActions de formation continue aidées financièrement par le Conseil régional et s’adressant principalement à des demandeurs d’emploi. Ce programme intéresse le commerce de détail mais concerne également d’autres secteurs économiques.

Ratios de démographie d’établissementsIls mesurent l’évolution du parc des établissements. Cinq ratios sont plus particulièrement utilisés dans cet ouvrage :• le taux d’évolution (ou de renouvellement) = solde d’une année (immatriculations - radiations)/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de natalité = immatriculations (par

créations ou reprises) d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de création = créations d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de reprise = reprises d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de mortalité = radiations (par liquidations judiciaires, fermetures volontaires ou transmissions)/stock d’établissements du début d’année.

Panorama du commerce de détailPublication éditée par la CCI Bretagne.Directeur de la publication : Alain DAHERResponsable de la rédaction : Stéphanie BENVELRédaction : Stéphanie BENVEL Blandine LE VERGERCréation graphique : korrigan-creations.comISSN : en coursLa reproduction des informations de ce document est autorisée sous réserve de la mention de la source : « CCI Bretagne – Repères économiques Bretagne »

15CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014

1 rue du général Guillaudot – CS 1442235044 Rennes CedexT. 02 99 25 41 41 - F. 02 99 63 35 28 [email protected] - www.bretagne.cci.fr

CCI Brest1 place du 19ème R.I. - BP 9202829220 Brest Cedex 2Tél. 02 98 00 38 00Mail : [email protected]

CCI Côtes d’Armor16 rue de Guernesey - CS 1051422005 Saint-Brieuc Cedex 01Tél. 02 96 78 62 00Mail : [email protected]

CCI Morbihan21 quai des Indes - CS 3036256323 Lorient CedexTél. 02 97 02 40 00Mail : [email protected]

CCI MorlaixAéroport - CS 2793429679 Morlaix CedexTél. 02 98 62 39 39Mail : [email protected]

CCI Quimper Cornouaille145 avenue de Kéradennec - CS 7602929330 Quimper CedexTél. 02 98 98 29 29Mail : [email protected]

CCI Rennes2 avenue de la Préfecture - CS 6420435042 Rennes CedexTél. 02 99 33 66 66Mail : [email protected]

CCI Saint-Malo Fougères4 avenue Louis Martin - CS 6171435417 Saint-Malo CedexTél. 02 99 20 63 00Mail : [email protected]

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