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Un Agenda 21,Un Agenda 21,
pourquoi? comment?pourquoi? comment?
Le développement durable en pratiqueLe développement durable en pratique
Journée de formation des élus locaux UBO-AMF-CG29-CNFPTJournée de formation des élus locaux UBO-AMF-CG29-CNFPT15.01.200915.01.2009
Erwann CHARLES
Maître de Conférences en Économie -UBO
1ère partie: Agenda 21, pourquoi ?
1- Qu'est-ce que le développement durable :- Concept, principes, du global au local, - Ce qu'il est, ce qu'il n'est pas- Pourquoi se lancer dans une démarche territoriale de DD- Que dit la loi en matière de DD
2- Qu'est-ce que des actions de bonnes pratique de DD ?- Divers exemples de bonnes pratiques- Etude du cas de la commune de Silfiac-Des bonnes pratiques à� l'agenda 21 : donner de la cohérence,du sens, construire un projet, penser son territoire autrement
3- Qu'est ce qu'un agenda 21 local ?- Définition et explication- Schéma de déroulement de la démarche Ag21 - Des orientations fondamentales aux actions- Agenda 21 et les politiques publiques- Les articulations inter et intra territoriales
2ème partie : Agenda 21, comment ?
Intervention Dominique Moal, CG29, - La démarche Ag21 du Finistère,- le soutien aux collectivités : du technique au
financier.=> Débat / échanges
1-Les personnes pilotes au sein des collectivités2-Cadrage temporel, budgétaire, les partenaires3-Comment mobiliser les acteurs 4-L'importance du diagnostic partagé5-Quelle communication ?
=> Discussion
=> Discussion, échanges / (par exemple : quelles actions / taille territoire�)
Pause déjeunerPause déjeuner
11èreère partie partieun Agenda 21, Pourquoi?un Agenda 21, Pourquoi?
Du concept de Développement Durable Du concept de Développement Durable
à la réalité d'un agenda 21 localà la réalité d'un agenda 21 local
Le développement durable est "un processus par lequel l’exploitation des ressources, l’orientation des investissements, des changements techniques et institutionnels se trouvent en harmonie et renforcent le potentiel actuel et futur de satisfaction des besoins des hommes". (Rapport Brudtland 1987, Commission mondiale
sur l'environnement et le développement).
“Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”. 1987 - Mme Gro Harlem Bruntdland, ancienne Premier Ministre de
Norvège.
En bref :
Le concept du développement durable
« On n’hérite pas de la terre de nos pères,….
…. on l'emprunte à nos enfants »
=> Les enjeux du DD...
- Rééquilibrer les pouvoirs entre les priorités économiques et les impératifs sociaux et écologiques
remettre l’homme
au cœur de l’économieUn défi planétaire… mais dont la réponse passe par une prise de conscience à tous les échelons : mondial, national, régional, local, individuel…
La prise de conscience devant se muer en mobilisation collective locale puis en actions concrètes partagées !
- Elaborer une stratégie internationale de développement durable donc des changements structurels en profondeur.
“La planète brûle … … arrêtons de regarder ailleurs”
=> Une nécessité :
1972 19871987 19921992 19971997 200220021951
Rapport sur l’état Rapport sur l’état de l’environnement de l’environnement
dans le mondedans le monde
Concept Concept Éco-développementÉco-développement
STOCKHOLMSTOCKHOLM
Sommet de la Sommet de la terreterreRIORIO
UICNUICN
Rapport Rapport BRUNDLANDBRUNDLAND
Définition du Définition du "sustainable Development""sustainable Development"
Consécration Consécration du termedu terme
Développement DurableDéveloppement Durable
NEW-YORKNEW-YORK1er bilanRio + 5
Agenda Agenda 2121
JOHANNESBURGJOHANNESBURG
Les moyens à mettre Les moyens à mettre en œuvre pour un DD en œuvre pour un DD mondialmondial
Protocole Protocole KYOTOKYOTOFixation des Fixation des
objectifs du DDobjectifs du DD
Rio +10
Rapport du club de ROMELimits to the growth
Un bref regard dans l’histoire………POZNANPOZNAN
……20082008
Charte d'AalborgCharte d'Aalborg
L’ancrage territorialL’ancrage territorial du développement durable en Europe se concrétise véritablement à la Conférence européenne sur les villes durables qui a eu lieu à Aalborg (Danemark) en 1994
19941994
DIMENSIONDIMENSION
ECONOMIQUEECONOMIQUE
DIMENSION DIMENSION
SOCIALESOCIALE
DIMENSIONDIMENSION
ECOLOGIQUEECOLOGIQUEDDDD
VIABLEEQUITABLE
VIVABLE
Un triptyque de dimensions fondamentales Un triptyque de dimensions fondamentales avec une gouvernance basée sur la démocratie participativeavec une gouvernance basée sur la démocratie participative
Entreprises
Habitants, Usagers
Collectivités Locales
Associations
UN PROJET QUI IMPLIQUE TOUT LE MONDE AU QUOTIDIEN
Le DD ce n'est pas :Le DD ce n'est pas :
- un programme de protection de l'environnement- la décroissance en économie- une mise sous "cloche" d'un territoire- une utopie sans actions concrètes- une démarche top down, coercitive, imposée…- le fait de quelques-uns,…
Mais le DD c'est :Mais le DD c'est :
- une façon de penser et d'agir- un enjeu global qui s'exprime pleinement au local- vivre aujourd'hui en pensant également à demain- une démarche économiquement fiable, socialement équitable, écologiquement viable - une mobilisation de tous, pour le bien de tous, dans et vers un but bien compris, avec vision partagée
Les raisons possibles de se lancer dans une Les raisons possibles de se lancer dans une démarche territoriale de DD?démarche territoriale de DD?
- La conscience du devoir de faire face à des enjeux internationaux urgents…
- La nécessité de répondre aux obligations et incitations de l'État, en particulier pour des territoires de projet comme les pays, les agglomérations, parcs naturels régionaux
- La perspective de retirer des bénéfices directs et indirects de la démarche - La volonté de répondre à des enjeux locaux, et de satisfaire des aspirations profondes d'un nombre croissant de nos concitoyens
- L'engagement de la collectivité lui permet de contribuer au développement durable global, tout en répondant à des enjeux locaux (reterritorialisation d'un concept)
- S'engager, pour un élu comme pour un citoyen, c'est croire aux apports de la concertation dans l'élaboration d'un projet collectif, aux vertus du partenariat dans la réflexion comme dans l'action.Ceci implique d'accepter les différents points de vue qui peuvent s'exprimer sur un territoire
Ce qui l'emporte généralement et motive…Ce qui l'emporte généralement et motive…
La pratique montre qu'à terme, même les plus sceptiques La pratique montre qu'à terme, même les plus sceptiques peuvent être séduitspeuvent être séduits
Que dit la loi en matière de DD?Que dit la loi en matière de DD?
• Un des principes même du DD étant l'adhésion et non la coercition un texte de loi ne saurait imposer le DD.
• La souscription de la France à des engagements internationaux de la France en matière de lutte contre le changement climatique, l'aide au développement, la démocratie participative,… encourage voire nécessite une déclinaison opérationnelle sur les territoires
NB : Une collectivité peut donc revendiquer son engagement de ces conventions internationales mais également se voir reprocher son inaction (par associations, citoyens,…), jusqu'à des recours juridiques, au regard de ces mêmes textes.
• Une démarche DD peut s’appuyer sur des dispositifs légaux- Loi relative à la protection de l'environnement (fév 1995)- Loi sur l'air, l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE, déc 1996)- Loi d'orientation relative lutte contre les exclusions (juil 1998)- Loi d'orientation pour l'aménagement et le DD des territoires (LOADDT, loi ou Voynet, juin 1999)- Loi sur le renforcement & simplification de la coopération intercommunale ( loi Chevènement, juil 1999)- Loi d'orientation agricole (1999)- Loi sur Solidarité et renouvellement urbains (SRU, Déc 2000)- Loi sur la Forêt (juil 2001)- Loi démocratie de proximité (2002)–…
Le cadre législatif françaisLe cadre législatif français
=> Il existe donc tout un arsenal d'outils réglementaires pour les collectivités favorisant la mise en place d’une politique de développement durable dans le sens des "orientations de Rio"
=> Par touches successives, complémentaires, nuancées, le => Par touches successives, complémentaires, nuancées, le législateur a façonné législateur a façonné un contexte favorableun contexte favorable voire porteur pour voire porteur pour la notion de Développement Durable.la notion de Développement Durable.
Rq : Nul étant censé ignoré la loi…, il est toujours bienvenu de rappeler les références législatives et réglementaires sur les supports de communication, au cours d'une réunion publique
Ceci est renforcé par la SNDD (juin 2003), la stratégie nationale de développement durable actualisée en Nov 2006, juin 2008
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Quelques exemples d'actions de DD…Quelques exemples d'actions de DD…… dans des collectivités… dans des collectivités
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Le développement durable et les bonnes pratiquesLe développement durable et les bonnes pratiques
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-Approche du développement durable dans les opérations d'urbanisme (ADDOU) -Pôle de Langouët: matériaux sains,chaufferie collective au bois et panneaux solaires photovoltaiques- Démarche d'information et de démocratie participative- Quartier développement durable "Prairie Madame"- Quartier basse énergie "La Pelousière" - Pas de bois tropicaux des forêts primaires dans les achats publics
Langouet (35), 537 habLangouet (35), 537 hab
Mordelles (35) 6033 habMordelles (35) 6033 hab- Démarche d'information et de démocratie participative,- Approche du Développement Durable dans les opérations d'Urbanisme (ADDOU)
- Pôle enfance HQE- 40 Logements collectifs éco-construits- Logements sociaux HQE- Salle polyvalente HQE
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Silfiac (56), 451 habSilfiac (56), 451 hab- Aménagement foncier, plan communal de Randonnées- L’Eco-village de vacances LVT à Krénihuel,
- Hameau HQE - Chaufferie bois collective - Assainissement par roseaux - Panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics
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- Approche DD des opérations d’Urbanisme - Espaces verts : « zéro » pesticide, zones de biodiversité et fauchage tardif- Démarche d’information et démocratie participative- Achats fournitures réception DD- Construction de la Médiathèque HQE - Supports de communication respectueux de l’environnement (papier recyclé, encres végétales)- Restaurant scolaire = option construction passive - Optimisation des liens avec les associations d’insertion locales - Mise en réflexion de la commission DD pour l’Agenda 21
Blain (44), 9700 habBlain (44), 9700 hab
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Plourhan (22) 2020 habPlourhan (22) 2020 hab- Protection des périmètres de captage d'eau potable- Réseau de chaleur bois énergie (pôle, mairie, salle des fêtes)- Plan de désherbage sans pesticides- Programme de reboisement- Pôle périscolaire HQE- Plantation de TTCR- Panneaux solaires photovoltaïques sur l'école- Elaboration d'un Plu avec orientations durables- Repas bio à la cantine
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Pluneret (56) 4554 habPluneret (56) 4554 hab• Elaboration et mise en oeuvre d’un PLU avec orientations durables et PADD • Plan de désherbage sans herbicides• Chantiers jeunes
• Diagnostic énergie et eau des bâtiments communaux• Plan de maintien du nombre d’exploitation agricoles• Réunions de quartier• Création de liaisons douces• Agenda 21 (en cours)
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Le Sourn (56) 2000 habLe Sourn (56) 2000 hab- Suppression de produits phytosanitaires- Panneau solaire sur la garderie- Repas bio à la cantine- Allées en liant végétal- Toits végétalisés- Chauffage par géothermie verticale- Membrane photovoltaïque et bardage en bois de pays (en projet)- Démarche d’information et de démocratie participative pour la réalisation de grands projets (garderie, centre multi- média, restaurant scolaire…)
Hillion (22) 3787 habHillion (22) 3787 hab- Elaboration du PLU DD- Place paysagère avec parking au cœur du bourg- Schéma d’Aménagement Urbain avec AEU - Réseau de cheminements doux- Elaboration d’un règlement d’urbanisme applicable
à tous les lotissements, publics et privés- Démarche HQE pour tous les nouveaux bâtiments communaux- Diagnostic énergie et eau des bâtiments communaux- Création du Conseil Municipal enfants- Informations sur le DD via le blog et le Bulletin Communal.
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D'autres actions de DD :D'autres actions de DD :- ZAC durable,Village artisanal, - Domiciles pour personnes âgées- Mise en place du Pédibus-Mise en place d'un conseil citoyen- Collecte sélective des déchets ménagers - Encouragement au tri et au compostage- Jardin pédagogique �à destination des écoles et des familles- Parking de covoiturage- Monnaie électronique solidaire- Réseau de cheminements doux- Développement Filière bois-énergie locale - Chaudière à bois pour la piscine et réseau de chaleur- Gestion de l'énergie : diagnostic énergétique, rénovation de l’éclairage- Soutien � la langue Bretonne, adhésion � la charte " Ya d'ar Brezhoneg"- Remise en fonctionnement communautaire des vieux fours restaurés par les chantiers de réinsertion
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Les limites des actions de bonnes pratiquesLes limites des actions de bonnes pratiques• Risque de manque de lisibilité
• Risque de mesures isolées
• Risque d'être sans lendemain
• Risque de dépendance vis-à-vis d'un ou de quelques acteurs
• Manque de cohérence, éparpillement
• Pas d'inscription dans un plan global, dans un projet de territoire
• On améliore ponctuellement, mais on ne repense globalement
• …
=> Des actions concrètes de DD sur un territoire ont le mérite de mettre en pratique au niveau local le principe du DD. Toutefois à ne pas être dans un cadre précis, elles peuvent rapidement être confrontées à des problèmes.
La démarche Agenda 21La démarche Agenda 21
Une logique éminemment territorialiséeUne logique éminemment territorialisée
L'agenda 21 en FranceL'agenda 21 en France
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=> Les départements et les régions jouent un rôle important dans la dynamique du développement durable : nombre d’entre eux apportent un appui méthodologique et financier aux communes et aux agglomérations pour la mise en œuvre du développement durable.
L’engagement des collectivités locales dans des démarches d’Agenda 21 territoriaux s’est très fortement développé en 2002. Phénomène plus récent : la mise en place d’Agenda 21 départementaux et régionaux.
=> La France compte à l'heure actuelle plus de 500 => La France compte à l'heure actuelle plus de 500 Agenda 21 locaux. Agenda 21 locaux.
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L’engagement des départements français dans des démarches Agenda 21 s’est très fortement développé en 2006. On recense à l'heure actuelle près de 25 initiatives.
Les Agenda 21 départementauxLes Agenda 21 départementaux
Les intercommunalités apparaissent alors comme une échelle pertinente d'action (compétences, bassin d'emploi, regroupement des forces vives, ...).
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Les Agenda 21 intercommunauxLes Agenda 21 intercommunaux
Le territoire choisi pour mettre en application le développement durable doit correspondre à une échelle cohérente de vie dans laquelle une gestion coordonnée et transversale du développement économique, de la protection de l’environnement et de la cohésion sociale a du sens.
96 Agenda 21 intercommunaux délibérés96 Agenda 21 intercommunaux délibérés
Parmi celles-ci, plus de 90% ont défini les enjeux stratégiques de leur politique de développement durable, 36% ont élaboré un
ou plusieurs plans d’actions, mais seulement 5% conçu leur système d’évaluation.
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Les Agenda 21 communauxLes Agenda 21 communaux
Aujourd'hui, près de 175 communes ont délibéré la
mise en oeuvre d'un Agenda 21.
Qu'est ce qu'un agenda 21 local ?Qu'est ce qu'un agenda 21 local ?
"Processus de réflexion stratégique proposé dans l'agenda 21 de Rio pour mettre en place au niveau local un projet collectif de développement durable".
- Ce processus est de nature participative, à l'échelle d'un territoire.
- Il se concrétise par un programme d'actions, périodiquement évalué et mis à jour.
- Se matérialise par un document regroupant une stratégie locale, un référentiel d'objectifs et d'actions,
- Se pérennise grâce à une gouvernance adaptée.
NB : Il est initié par une collectivité ou un groupement de collectivités, communes, CC, CA, CU, Pays,…
L'agenda 21 local n'est pas :L'agenda 21 local n'est pas :
- une démarche "en plus" dans le fonctionnement de la collectivité, mais une référence globale pour les politiques sectorielles et l'ensemble des projets conduits sur le territoire
- un "fourre-tout" , ramassis de vœux pieux
- un "document" a-territorial
- un référentiel prescriptif (top down) et coercitif
C'est un processus qui s’élabore en 3-4 ans, une action C'est un processus qui s’élabore en 3-4 ans, une action dynamique qui se doit de respecter les étapes suivantes:dynamique qui se doit de respecter les étapes suivantes:
Diagnostic partagé du territoire (plus qu'un état des lieux)
La concertation des différents acteurs du territoire (partie intégrante d’une démarche de développement durable)
Rédaction du plan d’action
Les grandes étapes de l'élaborationLes grandes étapes de l'élaboration d'un agenda 21 local d'un agenda 21 local
L'AGENDA 21 : Vrai pour le global comme pour le localVrai pour le global comme pour le local
Avec pour ambition de :
• améliorer la qualité et la vie des populations
• économiser les ressources naturelles
• renforcer l’attractivité du territoire
• organiser la participation de tous les acteurs du territoire
c'est la traduction
opérationnelle
du développement durable
pour un territoire ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
SOCIALSOCIAL ECONOMIQUEECONOMIQUE
DURABLEDURABLE
Au niveau localAu niveau local
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Élaboration d’un diagnostic du territoire
Mise en œuvre d’un programme
d’actions transversales
Évaluation continue des politiques et des actions au
regard du DD
Définition d’une
stratégie à long terme
PARTICIPATION PARTICIPATION
DES ACTEURSDES ACTEURS
L'AGENDA 21 LOCALL'AGENDA 21 LOCAL
UN PROJET, UNE DEMARCHEUN PROJET, UNE DEMARCHE
Passer d'une logique linéaire menée par des "experts" Passer d'une logique linéaire menée par des "experts" à un processus d'amélioration continue et participatifà un processus d'amélioration continue et participatif
2-3 ans 2-3 ans sont nécessairessont nécessaires
pour rédiger un premierpour rédiger un premier programme d'actionsprogramme d'actions
1-1- Mobilisation des acteurs
4-6 mois
2-2- Diagnostic partagé du territoire au regard
du développement durable
12-15 mois
3- 3- Définition d'une stratégie locale Développement durable
Durée initiale 4-6 mois, revue tous les 5 -7 ans
4- 4- Validation et programmation des
actions
Durée initiale 4-9 mois
Validée chaque année
5- 5- Mise en œuvre des actions Chaque année
6-6- Promotion et pérennisationChaque annéeSuivi
&Évaluation permanente
Les grandes étapes de l'AG 21 localLes grandes étapes de l'AG 21 local
La concertation et l'évaluation sont permanentes dans une démarche d'agenda 21 ; l'évaluation s'appuie sur des méthodes et des indicateurs débattus, partagés et opérationnels.
Quelques principes doivent éclairer, guider la réflexion et l'action :- Un raisonnement transversal ou systémique- Une approche ouverte, solidarité entre le territoires- L'équité entre générations, groupes sociaux et territoires- Principe de précaution / prévention- Principe de participation- Principe de responsabilité- …
Quelques premiers éléments à ne pas négligerQuelques premiers éléments à ne pas négliger
5 critères ont été identifiés pour définir, qualifier une 5 critères ont été identifiés pour définir, qualifier une démarche d'Agenda 21 :démarche d'Agenda 21 :
- Participation de la population et des acteurs du territoire- Stratégie d'amélioration- Recherche de transversalité- Organisation du processus décisionnel adapté- Évaluation
Toutefois ces critères doivent être validés par l'État pour constituer la base du dispositif national de
reconnaissance des Agendas 21 au regard de la SNDD
Pour aboutir, une démarche Agenda 21 demande du temps : une sensibilisation, de la formation et des projets pilotes peuvent permettre de mûrir la préparation des acteurs et montre ce qu'est le DD dans le concret.
Donc, il est possible, que, sans attendre la planification, la collectivité initie des actions concrètes qui auront valeur d'exemple et renforceront la mobilisation des acteurs dans le processus.
Le temps… n'empêche pas l'actionLe temps… n'empêche pas l'action
Les orientations fondamentales Les orientations fondamentales d'une démarche Agenda 21d'une démarche Agenda 21
(d'après les travaux de la RARE)(d'après les travaux de la RARE)
Un préalable : l'exemplarité de la collectivité locale
- Gestion raisonnée des ressources naturelles et des déchets- Aménagement du territoire, maîtrise de la consommation d'espace- Développement social et culturel, équitable et solidaire- Modification des modes de consommation et de production- Développement des transports propres et d'une mobilité durable- Solidarité internationale et coopération décentralisée- Démocratie locale participative
Les orientations fondamentales, après le diagnostic du territoire, devront être transcrites sur le territoire en terme :
- d'enjeuxd'enjeux
- d'objectifs- d'objectifs
- d'actions- d'actions
LES ENJEUXLES ENJEUX
1- Un développement respectueux de l'environnement, protégeantle patrimoine naturel et réduisant les nuisances- Le cadre de vie à l'échelle de la ville et des quartiers,- La production de déchets et leur gestion,- La qualité de l'air,- La quantité et la qualité de la ressource en eau,- La biodiversité et le patrimoine végétal de la commune,- Les ressources mondiales d'énergie et l'autonomie énergétiquede la ville,- La sécurité des habitants vis-à-vis des risques majeurs,-L'usage de la voiture individuelle dans les déplacements.
2- Un usage durable et harmonieux de l'espace- L'étalement urbain à l'échelle du bassin de vie del'agglomération grenobloise,- Un habitat respectueux de l'environnement,- La rationalisation des déplacements dans la ville.
Exemple : un des premiers Agenda 21 Exemple : un des premiers Agenda 21 communal en France : Échirollescommunal en France : Échirolles
3- Une démarche citoyenne, participative et active- L'information des habitants relative à l'environnement etau développement durable,- L'acquisition d'une culture commune intégrée à l'éducation, la vie culturelle et au monde associatif,- Une prise de conscience environnementale des acteurs de la ville (habitants, associations, entreprises, enseignants, agents municipaux…) pour que chacun puisse agir individuellement,- Une contribution à la mise en oeuvre du développement durable à l'échelle mondiale.
4- De nouvelles activités économiques et de nouveaux emplois- Une économie locale respectueuse de l'environnement naturel et humain de la ville,- La solidarité territoriale pour dynamiser l'activité économique du bassin grenoblois.
5- L'équité sociale et des liens sociaux renforcés- · La prévention des exclusions et les moyens, pour chacun,de se construire dans la ville,- · L'accès de tous les Échirollois à l'énergie et à une eau de qualité,- · Le sentiment d'appartenance des citoyens à la ville et de responsabilité vis-à-vis d'elle.
LES OBJECTIFSLES OBJECTIFS
1- Accès à l'information et participation à la vie de la cité- · Renforcer les échanges et les savoirs au sein de la ville sur les questions de l'environnement et de développement durable,-· Développer et pérenniser la participation des acteurs de la cité à la mise en oeuvre du développement durable
2- Maîtrise de l'énergie et utilisation des énergies renouvelables locales- · Maîtriser les besoins énergétiques de la ville,- · Favoriser l'utilisation des énergies locales et renouvelables,-· Sensibiliser et informer les différents acteurs de la ville sur les impacts de nos modes de consommation et de production d'énergie.
3- Transports alternatifs à la voiture et mobilité- · Limiter les déplacements et inciter à l'usage de modes de déplacements alternatifs à la voiture,- · Améliorer la conscience environnementale des acteurs de la ville ainsi que les comportements solidaires,-· Relayer efficacement l'information et les alertes relatives à la qualité de l'air.
4- Préservation de la ressource en eau-· Garantir l'accès à une eau de qualité pour tous,- · Protéger la ressource en eau potable,-· Valoriser la présence de l'eau dans la ville.
5- Préservation du patrimoine naturel et des espaces verts- · Améliorer la qualité "écologique" des espaces verts,- · Affirmer différentes fonctions aux espaces verts et boisés,- · Favoriser l'appropriation des espaces verts par la population.
6- Réduction des déchets et propreté des espaces publics- · Limiter la production de déchets,- · Valoriser au mieux les déchets produits,-· Renforcer la conscience environnementale des différents acteurs de la ville.
7- Prévention des risques majeurs- · Améliorer la maîtrise des risques sur le territoire communal,- · Prendre en compte les risques majeurs dans l'aménagementde la ville,-· Améliorer l'information sur les risques majeurs et participer à l'information des acteurs.
8- Aménagement urbain- · Favoriser la mixité urbaine,- · Aménager la ville en limitant les nuisances et en valorisantle cadre de vie,- · Associer les habitants à l'aménagement de la ville,- · Développer les démarches de haute qualité environnementale (HQE®) dans les constructions neuves, les réhabilitations et les zones d'aménagement.
9- Développement économique solidaire et respectueux de l'environnement- · Développer la prise en compte de l'environnement et du DD durable par le secteur économique,-· Intégrer l'environnement et le DD dans les achats des différents acteurs de la ville (commune, entreprises, habitants…).
10- Équité sociale et solidarité- · Limiter la production de déchets,- · Valoriser au mieux les déchets produits,- · Renforcer la conscience environnementale des différentsacteurs de la ville.
11- Le développement durable à travers l'éducation, le sport et la culture- · Intégrer les questions d'environnement et de développement durable dans les projets culturels, éducatifs, sportifs et associatifs,- · Favoriser l'éducation et la formation au développement durable pour l'ensemble des acteurs de la ville,-· Développer une pratique d'usage des équipements culturels, sportifs, associatifs et éducatifs qui intègre l'environnement.
12- Solidarité internationale- · Renforcer et développer les actions de coopération internationale par le développement durable,- · Renforcer et développer la prise en compte de la solidarité internationale dans les pratiques locales
Sur quelles actions concrètesSur quelles actions concrètes peut déboucher une telle démarche? peut déboucher une telle démarche?
Échirolles = 170 actionsÉchirolles = 170 actions
Quelle est la place de l'Agenda 21 local au sein Quelle est la place de l'Agenda 21 local au sein des politiques publiques?des politiques publiques?
- Un projet distinct de programme de mandature Il est important d'associer les élus de l'opposition. En cas d'alternance politique, de nouvelles orientations seront sans doute prises, mais le processus en lui-même sera plus sûrement pérennisé�.
- Des orientations et une méthodologie de référence pour les projets de territoires, Avec les récentes réformes des politiques d'aménagement du territoire, une grande partie du co-financement de l'action publique locale s'effectue désormais au travers de "contrats de territoire". Pour éviter les contradictions et les logiques de guichet dans la sollicitation des subventions, ces contrats sont établis à partir d'un projet de territoire, c'est-à-dire un ensemble cohérent d'objectifs, de sous-objectifs et d'actions touchant à l'ensemble des compétences des collectivités concernées. Les contrats précisent la programmation des actions retenues, leur échéancier et leur financement. (contrat d'agglomération, de pays, charte de parcs naturels régionaux, contrats de développement régionaux ou départementaux,contrats ATEnEE, de ville, Plan déplacement urbain, PLH…)
- Une nécessaire coordination avec les documents d'aménagement et d'urbanisme (SCOT, PLU)
Agenda 21 et territoire pertinent?Agenda 21 et territoire pertinent?
• La volonté politique au sein de la collectivité est un pré-requis plus important que les critères objectifs de pertinence du territoire pour le lancement de la démarche.
• Si une commune s'engage, il est souhaitable qu'elle pousse pour que son initiative soit relayée au niveau intercommunal. Inversement, une intercommunalité pourra créer, dans un premier temps, un réseau de référents Agenda 21 au sein des services communaux.
• Quel que soit le cas, le territoire, des partenariats et dialogues avec d'autres "acteurs" sont nécessaires.
22èmeème partie : partie : un Agenda 21, comment faire?un Agenda 21, comment faire?
Le DD concrètement en actionLe DD concrètement en action
A- A- Les personnes pilotes Les personnes pilotes au sein d'une collectivitéau sein d'une collectivité
1- le rôle fondamental du porteur politique1- le rôle fondamental du porteur politique
• L'impulsion politique et le soutien dans la durée des élussont fondamentaux. La participation personnelle du maireou du président est un important levier de mobilisation.
• La désignation officielle d'un élu "porteur" est indispensable.Cet élu sera légitimé pour interroger ses pairs sur la prise en compte des enjeux du développement durable dans leurs délégations respectives. Il devra veiller à ce que tous disposent d'une information précise sur la démarche en cours.
• Le rôle "d'élu porteur" demande une forte présence lors des rendez-vous de la concertation.
• Le portage technique doit se combiner au portage politique pour assurer les fonctions fondamentales d'animation, de gestion du planning et de suivi de chaque étape de l'Agenda 21.
• Cette mission demande un temps de travail important et des compétences pluridisciplinaires, donc un investissement conséquent en moyens humains, dans la durée.
• Elle demande aussi, l'expérience le montre, d'être conduite en lien étroit avec la direction générale des services de la collectivité, ce qui doit se traduire dans l'organigramme.
2- Le porteur technique2- Le porteur technique
Rq: L'expérience montre qu'il est souhaitable pour les communes et Rq: L'expérience montre qu'il est souhaitable pour les communes et intercommunalités de plus de 5 000 habitants, de disposer d'au moins un intercommunalités de plus de 5 000 habitants, de disposer d'au moins un responsable à temps plein du suivi de l'Agenda 21 local. Il devra disposer de responsable à temps plein du suivi de l'Agenda 21 local. Il devra disposer de moyens suffisants en secrétariat et en logistique.moyens suffisants en secrétariat et en logistique.
3- L'équipe "action" de l'agenda 213- L'équipe "action" de l'agenda 21
- Elle rassemble au minimum un représentant de chaque grand service ou pôle d'activités de la collectivité.
- C'est la base de l'organisation du processus Agenda 21 : l'instance de suivi qui permet un vrai travail en transversalité, une reconnaissance de la démarche et une dynamique au sein de la collectivité.
- Elle intervient à toutes les étapes du processus (choix de projets pilotes, détermination du plan de communication, de la stratégie de concertation, rédaction de cahiers des charges, démarche d'évaluation…)
- Est pilotée par l'élu référent, avec l'aide du porteur technique
Rq : Si possible, elle doit mêler élus, techniciens et partenaires dans la Rq : Si possible, elle doit mêler élus, techniciens et partenaires dans la composition de la cellule opérationnelle. (confrontation expertises composition de la cellule opérationnelle. (confrontation expertises techniques et points de vue politiques ce qui permet d'éviter des réunions techniques et points de vue politiques ce qui permet d'éviter des réunions supplémentaires)supplémentaires)
4- L'instance de validation politique4- L'instance de validation politique
- L'agenda 21 engage (au minimum) la majorité. Des étapes de validation sont donc obligatoires pour asseoir la démarche et permettre son bon déroulement.
- L'instance de validation politique obligée est le bureau municipal ou communautaire. (une discussion en commission thématique peut préparer les décisions et permettre une expression de l'opposition, toujours bienvenue pour favoriser l'acceptation de l'Agenda 21 local dans son principe).
Les étapes importantes de la démarche :Les étapes importantes de la démarche :- Engagement AG 21,- Engagement AG 21,- Validation de la stratégie,- Validation de la stratégie,- Validation du programme d'actions.- Validation du programme d'actions.
Rq : La validation de l'état des lieux puis du diagnostic partagé par le Rq : La validation de l'état des lieux puis du diagnostic partagé par le bureau municipal ou communautaire est indispensable. Elle peut aussi bureau municipal ou communautaire est indispensable. Elle peut aussi faire l'objet d'un débat au sein du conseil, voire d'une délibération de faire l'objet d'un débat au sein du conseil, voire d'une délibération de principe.principe.
B- Agenda 21, quel coût, quel budget? B- Agenda 21, quel coût, quel budget?
On peut certes parler de coûts du DD et de l'agenda 21, en additionnant les frais liés à son animation et les dépenses particulières à chaque action.
Ceci mérite d'être tempéré au vu des économies escomptées, qu'il s'agisse du budget de la collectivité (dépenses d'énergie, d'eau, de produits phytosanitaires…) ou de la plus-value environnementale, sociale et économique pour le territoire (réduction du bruit, de la pollution de l'air, création d'emplois…).
Il est convient de distinguer :Il est convient de distinguer :=> Le budget général, relatif à l'animation globale de la démarche, jusqu'à => Le budget général, relatif à l'animation globale de la démarche, jusqu'à la publication du premier programme d'actions… et au-delà ;la publication du premier programme d'actions… et au-delà ;=> Les budgets particuliers, relatifs à la mise en oeuvre de chaque action. => Les budgets particuliers, relatifs à la mise en oeuvre de chaque action.
RqRq : Il est très difficile de donner un budget type, car celui-ci évolue : Il est très difficile de donner un budget type, car celui-ci évolue fortement selon les objectifs fixés, le choix ou non de confier certaines fortement selon les objectifs fixés, le choix ou non de confier certaines missions à des prestataires extérieurs, la taille de la collectivitémissions à des prestataires extérieurs, la taille de la collectivité
Les principaux postes de dépenses sont généralementLes principaux postes de dépenses sont généralement :
Le salaire d'un responsable technique à plein temps (+personnel assistant),
La réalisation d'un état des lieux servant de base au diagnostic partagé,
Les sessions de formation des agents de la collectivité, de sensibilisation des élus,
Le plan de participation : frais généraux de communication, courriers personnalisés, publication de plaquettes, de questionnaires, création de panneaux d'exposition, location de salles de réunions, mise à jour d'un site Internet, duplication de documents divers…
L'animation des réunions de concertation : forums, ateliers, tables rondes…
La publication du programme d'actions annuel : document papier, fiches actions sur Internet…
La mise en place d'un dispositif d'évaluation : tableau de bord, études, animation…
DÉPENSESDÉPENSES
État des lieux / DiagnosticÉtat des lieux / Diagnostic de 15 000 à 25 000 €de 15 000 à 25 000 €Étude préalable au diagnostic partagéRéalisation par un bureau d'études
Plan de formation des services Plan de formation des services de 15 000 à 30 000 €de 15 000 à 30 000 €Cycle de 30 séances par groupes de 20 agentsRapport de synthèseRéalisation par un bureau d'étudesFormations individuelles complémentaires, visites de terrains…
Fonctionnement Fonctionnement de 160 000 à 190 000 €de 160 000 à 190 000 €Salaire et charges d'un chargé de mission de 120 000 à 140 000 €Salaire et charges d'un poste d'assistant (mi-temps) de 40 000 à 50 000 €Frais de déplacements, fournitures, divers
Exemple d'un budget pour un Agenda 21 Exemple d'un budget pour un Agenda 21 d'une intercommunalité d'une intercommunalité
de 25 000-30 000 habitantsde 25 000-30 000 habitants
Concertation Concertation de 30 000 à 55 000 €de 30 000 à 55 000 €Enquête postale auprès de 12 000 ménages de 5 000 à 10 000 €Animation des réunions du Forum 21 (30 réunions) de 25 000 à 45 000 €Synthèses intermédiairesRéalisation par un bureau d'étudesFrais divers (location de salles, buffets, courriers, documents…)
Communication Communication de 10 000 à 25 000 €de 10 000 à 25 000 €Publication de l'Agenda 21 local (6 000 exemplaires) de 5 000 à 10 000 €Journal ou lettre en interneAnimation d'un site InternetConférences, débats, expositions thématiques, visites… de 5 000 à 15 000 €Campagnes d'affichage, plaquettes…
Montant total sur 3 ans de Montant total sur 3 ans de 230 000 à 325 000 € 230 000 à 325 000 €
1- Budget annuel de 77 000 à 109 000 €2- Budget annuel hors fonctionnement de 23 000 à 45 000 €
Autres dépenses non négligeablesAutres dépenses non négligeables
QUELS SONT LES FINANCEMENTS POSSIBLES ?QUELS SONT LES FINANCEMENTS POSSIBLES ?
DIRENADEMEConseil régionalConseil généralCaisse des Dépôts et ConsignationsAutres partenaires
Le taux de subvention varie entre 20 % et 80 % selon les régions et les partenaires(plafonnements)
Remarque Remarque : : • Pour diminuer les dépenses, certaines collectivités réalisent les études Pour diminuer les dépenses, certaines collectivités réalisent les études préliminaires en interne ou animent elles-mêmes la concertation. Mais préliminaires en interne ou animent elles-mêmes la concertation. Mais attention à ne pas sous-estimer l'ampleur du travail !attention à ne pas sous-estimer l'ampleur du travail !
• • Il importe de garder des marges de manœuvre pour des dépenses Il importe de garder des marges de manœuvre pour des dépenses d'opportunité, en particulier pour des actions de communication "au fil de d'opportunité, en particulier pour des actions de communication "au fil de l'eau".l'eau".
C- Agenda 21, quel échéancier ?C- Agenda 21, quel échéancier ?L'élaboration de l'Agenda 21 local, de la délibération initiale de la collectivité à la publication d'un premier programme d'action, s'étale en général sur environ 2 à 3 ans: un planning doit permettre d'assurer la collaboration de nombreux acteurs durant chaque phase.
L' Agenda 21 L' Agenda 21 de Sequestrede SequestreCommune deCommune de1602 habitants,1602 habitants, 542 hectares542 hectares
Concrètement, la gestion opérationnelle de la démarche nécessite de Concrètement, la gestion opérationnelle de la démarche nécessite de se doter de plusieurs plannings:se doter de plusieurs plannings:
Un planning couvrant l'ensemble de la démarche, depuis la sensibilisation initiale des élus jusqu'à l'approbation d'un premier programme d'actions. Il donne une vision globale du processus et des échéances, à l'échelle du mois. (Forme simple et pédagogique, il doit être largement communiqué).
Un planning couvrant chaque étape. Il permet de visualiser et d'articuler, à l'échelle de la semaine, le travail concomitant de la "cellule action", des agents de la collectivité (formation), des différentes instances de concertation, et les temps de validation des élus.
Un planning de gestion qui détaille au jour le jour les réunions et les tâches opérationnelles à mettre en oeuvre.
Nb: Après la publication de l'Agenda 21, la gestion opérationnelle des actions programmées doit tenir compte de leur durée de mise en oeuvre entre court et long terme.Les dates et l'enchaînement des temps de concertation doivent être annoncés longtemps à l'avance à tous les acteurs concernés.
D- Quels sont les appuis, partenaires possibles?D- Quels sont les appuis, partenaires possibles?
- Ministère de l'écologie et du développement durable- Direction régionale de l'environnement (DIREN)- Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)- Conseil régional- Conseil général- Association des maires de France- Energies Cités- Comité 21- L'association "4D"- L'association "Bruded", ….
Des institutionnels… aux bureaux d'études ou cabinets de conseil spécialisés… en passant par les réseaux spécialisés
NB :NB : AttentionAttention,, le recours à un prestataire ne doit pas contrarier l'objectif le recours à un prestataire ne doit pas contrarier l'objectif fondamental de diffuser les savoirs et les compétences liés au fondamental de diffuser les savoirs et les compétences liés au développement durable en interne.développement durable en interne.•
E- Quels outils de communication utiliser?E- Quels outils de communication utiliser?
1- Définir les cibles du plan de communication1- Définir les cibles du plan de communication
- les habitants, - les acteurs associatifs et culturels,- les acteurs économiques (chambres consulaires, entreprises,
syndicats, commerçants, artisans, agriculteurs…),et bien sûr
- les partenaires institutionnels (services de l'État, autres collectivités, établissements publics…).
Pour démultiplier la diffusion de l'information, le plan de communication doit Pour démultiplier la diffusion de l'information, le plan de communication doit - identifier en particulier les foyers de mobilisation constituant de bons relais: identifier en particulier les foyers de mobilisation constituant de bons relais: Maison des jeunes et de la culture, Maison des jeunes et de la culture, les écolesles écoles, centre social, club , centre social, club d'entrepreneurs, associations de quartiers…d'entrepreneurs, associations de quartiers…- reposer sur des supports complémentaires reposer sur des supports complémentaires
2- Les axes du plan de communication 2- Les axes du plan de communication
-> Informer> Informer :: "mettre au courant d'un certain nombre de faits ou d'intentions". -> Sensibiliser> Sensibiliser :: c'est une forme d'information qui use d'arguments de bon sens, de données chiffrées, de métaphores, mais qui joue aussi parfois sur la fibre émotionnelle de son public pour lui faire prendre conscience de l'importance d'un phénomène ou d'une cause, et de sa capacité propre à agir.-> Impliquer :> Impliquer : Montrer que la réussite de la démarche initiée nécessite la participation de tous et dépend de l'engagement de chacun.
Rq: Outre les différents supports de communication de la collectivité, les arguments, la "verve", la "foi dans le DD" des élus et des techniciens sont des vecteurs de sensibilisation essentiel.Les récits et témoignages extérieurs illustrant le discours parfois abstrait du DD sont également un plus.
Il convient d'engager Il convient d'engager une "comm" qui impliqueune "comm" qui implique les différents publics les différents publics
-Plaquette diffusée sur les lieux habituels de fréquentation (lieux publics,
marchés, commerces de proximité, établissements scolaires…),
- Numéro spécial du journal ou de la lettre de la collectivité,- Articles avec interviews d'élus dans la presse- Campagne d'affichage,- Courriers personnalisés d'invitation à une manifestation inaugurale-Questionnaire d'enquête diffusé en boîte aux lettres, mis en ligne
sur le site Internet de la collectivité…,- Réunions publiques d'information,- Evènements festifs et artistiques…
Outre les vecteurs de "comm" traditionnelsOutre les vecteurs de "comm" traditionnels- journal de la collectivité,- journaux locaux et quotidiens régionaux, (préparer dossier presse)- stations de radio locales,- chaînes de télévision locales et régionales…- site web de la commune,…
3- Les vecteurs de la communication initiale3- Les vecteurs de la communication initiale
=>La communication a un effet décisif sur le niveau d'information des habitants et des acteurs socio-professionnels, et par-là même sur leur participation aux différentes réunions de concertation, in fine sur la réussite du processus.
=> Une fois la démarche engagée, l'ensemble des actions et manifestations illustrant de façon pratique l'idée du développement durable peut faire l'objet d'une communication cohérente grâce aux différents supports de l'Agenda 21.
=> Attention : l'information interne ne doit pas être négligée => Attention : l'information interne ne doit pas être négligée via une lettre électronique, bulletin du personnel,…via une lettre électronique, bulletin du personnel,…
F- Mobiliser les élusF- Mobiliser les élus et agents de collectivités et agents de collectivités
1- Les élusL'impulsion initiale revient à (aux) l'élu(s) "porteur(s)", "militant" (info lors d'un bureau ou une réunion spécifique), celle-ci peut-être relayée par une personne "extérieure" dans un but plus pédagogique, exposé d'expériences
2- Présentation de la démarche aux services, implication et formation du personnel au DD-> Ils détiennent des informations et compétences qui seront capitales pour le mise en pratique du DD et la réalisation de l'ag21
-> La formation des agents de la collectivité est une action prioritaire et incontournable. Pour ne pas être trop généraliste, il est importe de proposer un contenu, "formation action", adapté au contexte quotidien des agents.
-> Impliquer suppose donc de montrer les retombées positives en terme de qualité de fonctionnement des services, d'enrichissement de missions, fonctionnement en transversalité, rapport à l'usager et au citoyen
3- Le groupe action
4- Le lancement de projets pilotes et d'un programme d'éco-responsabilité
Loin d'être un "groupe fermé", c'est un lieu de confrontation, d'échanges , d'expertises, d'impulsion et de choix des actions de communications,…Lieu de sensibilisation et de construction de la culture DD sur le territoire, puisque chaque devient un VRP de L'ag21.Attention à la "lassitude"Attention à la "lassitude", pour cela il importe que ces membres soient responsabilisés et valorisés en devenant en charge de projets pilotes, etc..
Le choix du(des) projet(s)Le choix du(des) projet(s) n'est pas anodin : il doit être d'envergure ou symbolique, propice à une collaboration entre plusieurs services (les projets d'aménagement urbain offrent souvent de telles opportunités). Un groupe de travail étudie le projet dans toutes ses composantes. (grille d'évaluation ex-ante du projet au regard du DD).
Éco-responsabilitéÉco-responsabilité : élus et services identifient des postes de fonctionnement laissant à désirer : achats, gestion de l'eau, des déchets, de l'énergie, du patrimoine bâti, du domaine non-bâti, des déplacements…(mise en place de groupes de travail sur les thématiques retenues pour introduire des améliorations pratiques : tri sélectif, informatisation du suivi des consommations énergétiques, révision des procédures d'achat…)
G- Impliquer la population, G- Impliquer la population, et les acteurs du territoireet les acteurs du territoire
1- Comment impliquer ? Le questionnement clé !1- Comment impliquer ? Le questionnement clé !
Les "3C" ou Les "3C" ou 3 degrés d'implication des publics ciblés.
- Consultation :Consultation :- Concertation :Concertation :- Co-décision :Co-décision :
Le Bottom-up ! Forme organisée "d'information ascendante", qui vise à recueillir l'avis de tout ou partie des citoyens d'un territoire. Le citoyen ne participe pas à la décision, il éclaire le décideur dans sa prise de position. Elle peut relever d'une obligation légale (enquêtes publiques) ou être facultative (référendum d'initiative municipale, questionnaire d'enquête).
Une démarche résolument participativeUne démarche résolument participative
a- La Consultation :a- La Consultation :
b- La Concertation :b- La Concertation :Implication fondée sur le travail en commun des élus,des techniciens et des habitants du territoire sur un projet public, selon une procédure collective préalable à la décision.Si la consultation est une démarche ponctuelle ou sporadique, la concertation suppose bien évidemment un contact régulier entre les acteurscontact régulier entre les acteurs. La réunion, au sens physique du terme, reste l'instrument privilégié de la concertation. Elle nécessite la création d'un espace de débat publiccréation d'un espace de débat public.
Définir des modalités de concertation, c'est répondre d'abord à 5 questions:
1- Qui solliciter ? 2- Au moyen de quel support ?3- Quelles règles de participation et de validation collective
proposer ? 4- Dans quels délais ?5- Avec quels moyens logistiques, humains et financiers ?
Les réponses à ces questions alimentent la méthode de Les réponses à ces questions alimentent la méthode de concertation que la collectivité choisit de suivre.concertation que la collectivité choisit de suivre.
Les règles du jeu de la concertation auront tout intérêt à être discutées avec les publics concernés pour être mieux acceptées.Leur pérennité est un gage de sérénité des débats (des ajustements à la marge sont possibles).
Il n'y a pas une recette unique pour mettre en œuvre la concertation, Il n'y a pas une recette unique pour mettre en œuvre la concertation, elle doit viser à :elle doit viser à :
1- Mobiliser le maximum d'acteurs du territoire, en particulier les catégories éloignées des instances de concertation traditionnelles (jeunes, chômeurs…) ;
2- Approfondir les pratiques existantes, éventuellement jusqu'à une logique de co-construction ;
3- Améliorer la "qualification" des acteurs impliqués (connaissances sur le territoire et les problématiques du développement durable, raisonnement systémique, recherche de l'intérêt général) ;
4- Rechercher une reconnaissance extérieure et des partenariats forts avec les acteurs du territoire ;
5- Privilégier les instances de proximité.
c- Co-décision :c- Co-décision :
C'est une participation au sens fort du terme, c’est-à-dire un véritable partage du pouvoir de décision sur les principales options du projet en question.
AttentionAttention ! !La loi françaiseLa loi française rappelle que toute forme de concertation "octroyée" (conseils de quartiers, conseils d'anciens ou de jeunes...) ne saurait aller à l'encontre des fondements représentatifs de la démocratie, et du pouvoir – ou devoir – de vote des élus locaux.
=> Une démarche participative au sens fort du terme ne peut donc qu'être => Une démarche participative au sens fort du terme ne peut donc qu'être fondée sur une relation de confiance entre élus et citoyens impliqués, sur fondée sur une relation de confiance entre élus et citoyens impliqués, sur un contrat tacite qui laisse un projet relativement ouvert aux propositions un contrat tacite qui laisse un projet relativement ouvert aux propositions alternatives ou complémentaires.alternatives ou complémentaires.
2- Le rôle des agents territoriaux2- Le rôle des agents territoriaux
3- La place des instances locales de concertation3- La place des instances locales de concertation
4- Le comité citoyen 21 ou forum 214- Le comité citoyen 21 ou forum 21
=> Leur implication dans la concertation ne peut que renforcer => Leur implication dans la concertation ne peut que renforcer l'engagement personnel des agents et leur rôle d'ambassadeur l'engagement personnel des agents et leur rôle d'ambassadeur au sein de la collectivité.au sein de la collectivité.
a- apportent l'éclairage techniqueb- "prennent la température" pour transmettre aux services les perceptions et les attentes de la population et des partenaires.
=> Travailler avec les instances de concertation existantes (conseils de quartier, conseil économique et social local, conseil de développement, conseils de jeunes, conseils d'anciens…) offre des opportunités (cohérence, économies de moyens, effet dynamisant pour ces instances, …), mais aussi quelques inconvénients :
- pas la richesse et la spontanéitépas la richesse et la spontanéité des propos de "simples" habitants.- manque de vision globalemanque de vision globale (les conseils de quartier, sont traditionnellement cantonnés �à un périmètre restreint et �à des problématiques particulières)�.
H- Le Diagnostic partagéH- Le Diagnostic partagé
• Un diagnostic suppose un regard critique sur l'existant : dysfonctionnements sur le territoire, faiblesses et contradictions de l'action de la collectivité. Dresser tableau AFOM Ce regard permet de se fixer des objectifs réalistes et de les évaluer dans une perspective d'amélioration.
• Il doit y avoir une phase d'analyse rigoureuse, scientifique, débouchant sur un état des lieux clair… devant être accessible à tous, afin que tous puissent exercer leur jugement…
• L'échange permet une confrontation de points de vue, qui fait émerger, selon les situations, des éléments consensuels et des divergences d'appréciation. Les uns comme les autres sont parties intégrantes du diagnostic, et contribuent à faire émerger les enjeux du territoire.
I- Du Diagnostic au programme d'actionI- Du Diagnostic au programme d'action
Il s'agit de formaliser les enjeux, définir des objectifs et de définir une stratégie de DDune stratégie de DD pour les atteindre sur le territoire :
1=> S'imprégner des enjeux pointés durant la phase dediagnostic ;
2=> Hiérarchiser ces enjeux au sein des instances de concertation et auprès des différentes "parties prenantes" de la démarche. (Il peut être demandé aux participants de positionner les enjeux puis les objectifs sur une échelle de priorité, avec en option la possibilité de renoncer à certaines propositions ;
3=> Consulter les services sur les options stratégiques provisoires.
Rq : Il importe de ne pas faire l'impasse sur "l'avis" d'acteurs dits "faibles" ou Rq : Il importe de ne pas faire l'impasse sur "l'avis" d'acteurs dits "faibles" ou "absents" : catégories de population faiblement représentées dans la "absents" : catégories de population faiblement représentées dans la concertation, générations futures, espèces animales et végétales…concertation, générations futures, espèces animales et végétales…
L’élaboration du programme d'actionsL’élaboration du programme d'actions
- Se construit à partir des propositions des participants à la concertation, des services et des élus du territoire. NB: Dans un premier temps, il est important de ne pas brider l'imagination des acteurs : chacun doit pouvoir exprimer ses idées d'amélioration, en les défendant du point de vue de l'intérêt général.Cependant très vite la il y aura nécessité d'étudier la faisabilité des actions proposées et de les prioriser.
- C'est un exercice délicat, mais intéressant pour habituer les personnes impliquées dans la concertation à un raisonnement transversal, à un souci de l'intérêt général…
NB : Si une validation orale s'avère insuffisante, il peut être demandé aux participants de positionner les propositions sur une échelle de priorité, avec en option, la possibilité de renoncer à certaines propositions.Le travail peut donc porter sur la hiérarchisation des propositions ou sur la définition et la pondération de critères.
. Attention Attention : En de fonctionnement par ateliers thématiques, la hiérarchisation des : En de fonctionnement par ateliers thématiques, la hiérarchisation des priorités doit être confirmée en séance plénière de l'instance de concertation, après priorités doit être confirmée en séance plénière de l'instance de concertation, après un compte rendu détaillé de chacun des ateliersun compte rendu détaillé de chacun des ateliers.
Arbitrages & validationsArbitrages & validationsIl revient aux élus d'arbitrer et de valider in fine, parmi les différentes propositions, entre celles qui peuvent être immédiatement mises en oeuvre, celles qui pourraient être intégrées à un plan d'actions ultérieur, et celles qui relèvent vraiment du long terme. Le bureau municipal ou communautaire est compétent pour cette tâche.
La publication du programme d’actionsLa publication du programme d’actions La publication du premier programme d'actions de l'Agenda 21 local vient couronner un travail collectif de longue haleine. Ce doit être l'objet d'un événement solennel et festif, qui signifie l'importance accordée à la démarche et la reconnaissance des efforts accomplis. L'invitation à participer doit être la plus large possible.
En pratiqueEn pratique,, la distinction entre enjeux et objectifs n'est pas toujours aisée. Il est important de montrer comment les enjeux mis en avant par le diagnostic peuvent être traités par plusieurs grands objectifs de la stratégie, si possible illustrés par des exemples d'actions accessibles à la collectivité.
• L'adoption d'un objectif stratégique doit s'assortir d'un débat sur les indicateurs permettant de mesurer le niveau d'atteinte de cet objectif, pour préparer l'évaluation. À partir des indicateurs retenus, les élus pourront éventuellement se prononcer sur un objectif quantifié.
• La validation de la stratégie locale de développement durable doit faire l'objet d'une délibération spécifique.
J - Agenda 21 et l'évaluationJ - Agenda 21 et l'évaluation
• L'évaluation de l'Agenda 21 est participative. La méthode retenue doit favoriser le débat au sein des instances de concertation, des services et des élus, au moment de se poser les questions initiales puis lors de rendez-vous successifs.
• Pour que l'évaluation soit vraiment intégrée au processus, il importe de désigner le plus en amont possible un groupe de volontaires (élus, services, habitants, acteurs socioprofessionnels…).
• L'évaluation du processus Agenda 21 local permet de mesurer la satisfaction des habitants, la crédibilité politique de la démarche et la valeur des choix d'organisation initiaux.
L'évaluation du processus Agenda 21L'évaluation du processus Agenda 21