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J e vais bientôt devenir chevalière, je m'appelle Hermeline De Beaupré dite la courageuse. J'ai 22 ans, je suis assez petite car je fais seulement 1 mètre 55. J'ai des cheveux longs, châtains et des yeux marrons. Mes parents vivent dans un village à 22 kilomètres de chez moi, leur travail consiste à ramasser des pommes. Mon frère de 20 ans les aide aussi. En revanche moi ce métier ne me tentait guère; moi je voulais devenir chevalière. Ma famille n'était pas d'accord alors je suis partie de chez moi. Mon mari Lancelot a 23 ans, il travaille dans la culture du vin. Nous vivons dans une maison à Bratose, une ville située sur une colline. Nous possédons aussi un merveilleux chat; il s'appelle Gibovin. C'était le prénom de mon grand-père décédé il y a peu de temps. Ne jamais abandonner; cela est ma devise. Ma plus grande qualité c'est d'être courageuse, mais mon défaut c'est que je suis parfois maladroite. M e voici au château pour la cérémonie de l'adoubement. J'entrais dans la salle principale, j'apercevais le Roi sur son trône ornée de diamants. Il y avait du bruit partout, on ne s'entendait plus. L'assemblée était composée de chevaliers, de gardes et de nobles de différentes familles. Puis le Roi me demanda de m'avancer vers lui, à ce moment il y eu un silence incroyable. Je m'agenouillais devant lui la boule au ventre. Au dessus de ma tête, il bougea une épée de droite à gauche pour m'adouber. Il me remit une épée avec des rubis, un écu en or, des éperons ainsi qu'un destrier. Ensuite, venait le moment où je fis le serment solennel de le servir loyalement, de me battre contre l'injustice et l’oppression. Dès que tous les chevaliers furent adoubés, la cérémonie continua. Il y avait des cracheurs de feu, des jongleurs, des spectacles de magie et plein d'autres choses. Après avoir quitté la salle du trône, je me dit que dès demain je parcourrai le royaume et j'apporterai mon aide à ceux qui en ont besoin.

Hermeline de beaupré2

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Je vais bientôt devenir chevalière, je m'appelle Hermeline De Beaupré dite la courageuse.J'ai 22 ans, je suis assez petite car je faisseulement 1 mètre 55. J'ai des cheveuxlongs, châtains et des yeux marrons. Mesparents vivent dans un village à 22

kilomètres de chez moi, leur travail consiste à ramasser despommes. Mon frère de 20 ans les aide aussi. En revanche moi cemétier ne me tentait guère; moi je voulais devenir chevalière. Mafamille n'était pas d'accord alors je suis partie de chez moi. Monmari Lancelot a 23 ans, il travaille dans la culture du vin. Nousvivons dans une maison à Bratose, une ville située sur une colline.Nous possédons aussi un merveilleux chat; il s'appelle Gibovin.C'était le prénom de mon grand-père décédé il y a peu de temps.Ne jamais abandonner; cela est ma devise. Ma plus grande qualitéc'est d'être courageuse, mais mon défaut c'est que je suis parfoismaladroite.

Me voici au château pour la cérémonie de l'adoubement. J'entraisdans la salle principale, j'apercevais le Roi sur son trône ornée dediamants. Il y avait du bruit partout, on ne s'entendait plus.L'assemblée était composée de chevaliers, de gardes et de noblesde différentes familles. Puis le Roi me demanda de m'avancer verslui, à ce moment il y eu un silence incroyable. Je m'agenouillaisdevant lui la boule au ventre. Au dessus de ma tête, il bougea uneépée de droite à gauche pour m'adouber. Il me remit une épéeavec des rubis, un écu en or, des éperons ainsi qu'un destrier.Ensuite, venait le moment où je fis le serment solennel de le servirloyalement, de me battre contre l'injustice et l’oppression. Dèsque tous les chevaliers furent adoubés, la cérémonie continua. Il yavait des cracheurs de feu, des jongleurs, des spectacles de magieet plein d'autres choses. Après avoir quitté la salle du trône, je medit que dès demain je parcourrai le royaume et j'apporterai monaide à ceux qui en ont besoin.

Peu après, je cherchais la salle desarmes mais je ne la trouvais pas. Je demandais donc à un soldat qui mela indiquée.Je le remerciaischaleureusement. J'installais le mors àmon cheval prénommé Étincelle. Jemis le heaume puis le haubert.J'enfilais mes éperons, puis je préparais

mon écu et ma lance. Je rentrais chez moi. Je m'apprêtai à partirquand soudain je me rendis compte que j'avais oublié mon épée,Flamme. Quelle chance que je m' en fut aperçue à temps. Je fisdemi-tour pour la trouver dans une botte. En même temps je prisma sacoche dans laquelle se trouvaient dix denier ainsi que monpeigne porte bonheur. Fin prête, je partais le cœur pleind'émotions.

Avant de partir, j'ai embrassé mon mari, j'ai serré la patte demon chat puis j'ai rendu visite au Roi et lui ai annoncé mon départ. Ilme souhaita un bon voyage et me demanda d'en revenir avec pleind'aventures à lui raconter. Il me recommanda d'être prudente. J'étaisvraiment heureuse que le Roi en personne m'encourage. En quittantle château, je pris le temps de prier afin que Dieu me protège dansmes aventures. Puis je contemplai mon endroit favori, le jardin desfleurs qui se situe dans la ville du château à Bratose.

Je m'appelle Léonor d'Aigues-Morte dite lafière et j'ai 22 ans. Mes cheveux sont longs, châtains et mes yeux marrons. Je suis de caractère calme et posé mais je suis souvent étourdie. La ténacité me ressemble car je vais toujours au bout de mes idées et je ne laisse jamais tomber quelque chose que je veux réussir.

J'ai un petit chien marron nommé Chocolat. Mes parents vivent dans une ville très loin d'Aigues-Morte donc je ne les vois presque jamais. J'ai aussi une grande sœur, Aliénor, qui est chevalière. J'ai toujours rêvé d'être, comme elle, une chevalière pour me battre pour le Roi. Et aujourd’hui' hui, ce rêve s'est enfin réalisé car le Roim'a adoubé.

Quand j'ai passé les immenses portes du château, je suis arrivée dans une magnifique cour avec beaucoup de fleurs. Il y avait aussi plein de gens. Notamment mes parents qui avaient pu venir malgré la longue distance qui nous séparait. Aliénor était là aussi. J'étais très contente qu'elle soit venue car elle avait vécu ce moment elle aussi. L'adoubement allait bientôt commencer. Je suis entrée dans la grande salle du château. J’étais très fière mais à la fois stressée. Je suis allée m'agenouiller devant le Roi qui était très impressionnant. Il a posé son épée sur mes deux épaules et c'est à ce moment là que j'ai vraiment réalisé que j'étais devenue chevalière. A la fin, il m'a remit une belle épée violette appelée Magique, un écu argenté et des éperons. Et bien sûr, un magnifique destrier alezan nommé Ondine. Je lui ai ensuite fait le serment solennel de le servir et de me battre contre l'injustice et l'oppression. Et ça y est, c'était déjà fini. J'étais tellement heureuse que cela est passé très vite.

Mais ensuite, il fallait se préparer à partir. J'ai donc rejoint mon petit chien dehors où m'attendait ma jument, très bien pansée par l'écuyer royal. Malheureusement, elle venait de se rouler dans le tas de paille juste à côté. Je devais donc la brosser car l'écuyer était déjà parti. Une demi-heure après, j'avais enfin fini. Ensuite je l'ai sellé. Puis je suis partie dans une pièce pour me changer et mettre mon haubert et mon heaume. Ça y est j'étais prête.

Mes parents m'ont rejoint ainsi qu'Aliénor. Je leur ai dit quej'étais prête et qu'il fallait que je parte. Je leur ai aussi dit de bienveiller sur mon petit chien car venir avec moi était trop dangereux.Ma mère m'a donné ma lance et mon épée. J'était très triste dequitter mes parents et surtout ma sœur car nous étions trèsfusionnelles. Je suis montée sur ma jument. Et avant de partir, j'aipromis à ma famille que je passerai les voir dès que possible. Je fisavancer ma jument, prête à vivre des tas d'aventures. Ma vie dechevalière allait enfin commencer.

Je descendis la colline de la magnifique ville deBratose et avec mes éperons Je fis accélérer Étincellepour traverser de nombreux champs. Je m'arrêtais devantun panneau m'indiquant l'entrée de la forêt. Elle étaitvraiment très obscure. Étincelle et moi, avancions sur unsentier bordé de fleurs. Il y avait des marguerites, des

tulipes, des rhododendrons ainsi que des roses trémière. Au bout de cechemin j'aperçus une grotte. J'étais au pied de cette caverne et Étincellene voulais plus avancer. Au bout de quelques minutes je pris la décisionde l'attacher contre un arbre. J'entrais dans la grotte. Elle était sisombre, ça faisait déjà peur quand j'entendis une personne crier: - «Au secours, sauvez moi !»Soudain une frayeur m'envahit et je me souvins d'une parole qu'avait ditele Roi. - «S'il vous arrive de trouver en détresse, faute de secours homme oufemme, orphelin ou dame, secourez-les si vous pouvez. Vous ferez bien».Je marchais fort longtemps pour arriver dans un espace ou ça sentait lebrûlé. Tout à coup, une créature sortit d'un rocher. Un dragon ! Je sortisFlamme, pour le tuer mais il s'adressa à moi et me dit :Aidez moi s' il vous plait.J' était bouche-bé, ce dragon parlait.Il avait de gros boutons vert bouteille et une grosse cicatrice sur sonvisage. Ses ailles étaient rouge vermillon et son corps bleu avec des poils.Il me montra son pied.-Que voulez-vous que je fasse?-Soignez-moi.Je saisis quelques feuilles pour lui faire un bandage.-Je vais vous offrir quelque chose pour vous remercier. Je connais unendroit majestueux dans la forêt remplie d'arbres fruitiers. Voulez-vousque je vous emmène?-Oh oui volontiers.J'avais tellement faim qu' il m' aurait dit il fallait nager 2 km dans un bainde boue pour accéder aux arbres fruitiers, que j' aurais quand-mêmeaccepté.Nous survolions une grande partie de la forêt puis enfin nous arrivâmesdans un lieu fantastique. J' étais heureuse de pouvoir enfin manger. Il yavait des pommes, des poires, des tomates, du raisin et j' en oublie.Le dragon me dit alors:-Vas-y tu peux te servir. Dépêche-toi car quand je serai parti tout celapartira, dit-il avec un air pressé. J' eus le temps de prendre les cadeaux délicieux de ces arbres et il a disparudans les nuages. Les fruits étaient à présent des simples arbres. Je remontaisur Étincelle puis nous avançâmes sur un chemin.

Je m’éloignais de plus en plus du château avecma jument. Je la trouvais magnifique et j’avais hâte dela connaître. Jusque là, tout se passait bien. Quand toutà coup, le sol se mit à trembler et j’entendis un énormebruit. Je me suis retournée et derrière moi, se dressa unimmense dragon rouge et noir avec une tête énorme et3 petits yeux noirs. J’avais un peu peur car c’était lapremière fois que j’allais devoir me battre et je dois

dire qu’affronter un dragon comme ça pour une première, étaitvraiment terrifiant.

Je ne savais pas quoi faire mais je n’ai pas vraiment eu le temps deréfléchir ; il fonçait sur moi prêt à me dévorer. J’ai pris Magique et j’aigalopé à toute vitesse vers le dragon, mon épée pointée vers lui. Et aumoment où nous allions nous percuter, il s’est passé quelque chose detrès bizarre : Magique s’est mise à trembler et à briller de mille feux.La lumière était si forte que je ne voyais presque rien. Et juste après, ledragon est tombé raide sur le sol en faisant un énorme bruit. Il étaitbel et bien mort. Et c’est là que j’ai compris que mon épée étaitmagique, d’où son nom, Magique. Incroyable ! Je ne m'en doutaisabsolument pas! J'ai donc fait demi-tour et je suis repartietranquilement au pas en caressant Ondine et en me demandant ce quiallait m'arriver par la suite. Ce qui venait de se passer était incroyableet j'en étais encore bouleversée.

Il faisait nuit, au bout de ce sentier je vis une fontaineet une chevalière au cheveux brun et aux yeux bleus. Elle medit bonjour, j'étais ravie de rencontrer une chevalière.

Je continuais ma route, exténuée. La nuit tombait déjà et ilfallait que je trouve un endroit pour dormir. En plus, jecommençais à avoir soif. Mais heureusement je vis unefontaine à quelques mètres de là. Je distinguais une

silhouette à côté de ce point d'eau et quand je me suis approchée, j'aivu que c'était une chevalière assez petite, aux cheveux longs et châtainset aux yeux marrons. Je lui dis bonjour, ravie de croiser une chevalièrecomme moi.

-Bonjour! Je m'appelle Léonor d'Aigues-Morte dite la Fière et je suis une chevalière.-Plutôt bonsoir! Je me prénomme Hermeline deBeaupré dite la Courageuse et comme vous levoyez je suis une chevalière.-Enchanté!... C' est bizarre, j'ai comme l'impressionde vous connaître...-Hum...A OUI!!! Léonor mon amie d'enfance!-Comment???-Il faut dire que sous notre armure nous avons dumal à se reconnaître!-Attendez... Je me souviens! A la garderie de

Baulieu!Nous étions inséparable.-Jusqu'au jour où mes parents m' ont chassé de la maison.-Désolée de te rappeler ces mauvais souvenirs...Nous partîmes de ce point d'eau et nous continuâmes de discuter sur unsentier bordé de fougères. Nous commençâmes à être fatiguées quandnous aperçûmes une gigantesque maison rouge et jaune avec de toutespetites fenêtres. Cette bâtisse devait faire environ dix mètres de haut.Sans hésiter, nous toquâmes à la porte et en sortit un géant. Il était trèspoilu avec de gros boutons verts. Il s'apprêtait à faire un pas en dehors desa maison et nous lui dîmes:

-Arrêtez!!! Vous allez nous écraser!!!Il s'accroupit et nous vit:-Bon...bonsoir! Qui...qui êtes-vous et qu'est ce qui vous...vous amène?-Enchantées. Nous sommes deux chevalières et nous avons pas de logementpour dormir cette nuit.-Ne...ne vous inquiétez pas, je peux...peux vous héberger...ger.-Merci beaucoup.

Nous étions ravies d'avoir trouver unehabitation. En plus le géant était très aimablemalgré son béguément.

Nous entrâmes dans cette belle maison et ilnous proposa du vin.-Installez-vous.Les chaises était tellement grandes qu'on avaitdu mal à grimper dessus.Le verre de vin était si imposant que l' on bûmes

seulement trois gorgées.Après cette belle soirée, nous sommes allées nous coucher dans un lit quifaisait dix fois notre taille en longueur. Le lendemain il était temps departir. Nous saluâmes ce gentil géant et prîmes la route.

Sur le chemin, nous nous rendîmes compte qu'on ne pourrait pascontinuer l'aventure ensemble car chacune devait rentrer dans sonchâteau.Nous nous dîmes au revoir en espérant nous revoir un jour. Des larmesd'émotions coulèrent sur nos visages.

Après avoir quitté Léonor jepoursuivais ma route. Il fallait que je retourne auchâteau de Bratose pour sa fête mondialementconnue. Une cérémonie en l'honneur de tous leschevaliers et chevalières pour leur remettre desprix. L'obscurité de la forêt commençait às'accentuer sous les arbres.Je croisais des lapins, des écureuils et même des

renards avant d'arriver à un étang.

Mais derrière ce point d'eau s'avancèrent vers moi des loups.Mon cheval eut peur et se mit à sauter partout. Je tombai violemment etj’eus mes mains pleine de sang. Je pris mon épée et je tranchai le cœur dedeux loups. J'eus quelques frissons car c'était la première fois que je meservais de ma lame.Les autres m'encerclaient et se rapprochaient de moi de plus en plus. Jevoulus les frapper mais à la place je leur ai coupé les oreilles.Je brisais leurs têtes, j'ouvrai leurs poitrines et je les renversais morts. Jefracassai les os de sept loups rouges. Il y en a un qui me prit par le dos etm'arracha la peau en me griffant.

Étincelle vint et lui marcha dessus. Je lui planta ma lance dans le couet je l'abattit raide mort sur l'herbe drue. Il y eut plus de bruit, je sécurisaisla zone et je vis un bébé loup tout triste, la peau fraîche, au yeux bleus. Un peu plus tard, je compris que j'avais tué ses parents dans ce combat.Navré de ce que j'avais fait, je le pris dans mes bras. Ne voulant pas lelaisser tout seul dans ces bois, je décidais de le garder, de m'en occuper etd'en avoir la responsabilité pour toujours.

Pendant que je continuais mon chemin, jeressentie un sentiment bizarre, un sentiment defierté. Et tout se mélangea dans ma tête. Je repensaau jour de mon adoubement, à l’immense dragonqui avait faillit me dévorer, au moment où j’aidécouvert le pouvoir de mon épée, au géant, etbien sûr à ma retrouvaille avec Hermeline, monamie d’enfance. C’est là que je réalisa l’énormeparcours que j’avais fait jusqu’à aujourd’hui. Toutça en seulement quelques jours; quelques jours qui

on changés ma vie! Mais ce n’était pas fini, qu’allait-il m’arriver par lasuite? Ce doux moment fut vite interrompu par un cri perçant. Onaurait dit un loup! En effet se trouvait non loin de moi une forêt où il yaurait très bien pu avoir des loups. Je m’approcha tout doucement quandj’entendis grogner derrière moi. Et là, se dressa un loup imposant aupelage gris clair qui n’avait pas vraiment l’air de m’apprécier. Sansréfléchir, j’éperonnai Ondine et elle démarra à grande vitesse , terrifiéeelle aussi. Le loup allait de plus en plus vite mais trop fatigué, au boutd’un certain temps, s’arrêta.

Tout allait bien si encore il en restait plusqu'un! Mais là un autre, deux autres, troisautres prirent le relais suivis d’une hordeentière de loups affamés. Ondine commençaitelle aussi à être fatiguée et les loups serapprochaient de plus en plus! Puis une idée mevint: bonne ou pas, je n’avait pas le choix; ilfallait que sa fonctionne! J’ai vite fait tourné majument et elle s’est stoppée net face à eux. J’ai

sortie mon épée, prête à me défendre; mon épée était magique donctout allait bien se passer. Mais rien ne se passa comme prévu! Au lieu detrembler et de briller, Étincelante ne fit rien et les loups fonçaient surmoi! Qu’ allais-je faire? Pas de panique, je devais garder mon calme.C’était comme si mon épée me disait: «tu n’as pas besoin de monpouvoir, tu y arrivera très bien toute seule.» . Derrière moi se trouvaientdes plantes carnivores qui mangeaient les loups; je savais quoi faire. Jefis tourner Ondine vers la gauche, toujours à l’arrêt. J’attendit le bonmoment en espérant que ça allait fonctionner. Et d’un coup, quand lesloups étaient à deux doigt de me toucher, j’éperonna la jument quin’attendit pas une seconde de plus pour partir au galop. Les loups sontdonc tombés dans les plantes carnivores qui les ont mangées d’un coup.On avait réussi! J’étais tellement heureuse et surtout fière; et puis c’estvrai après tout, je n’avais pas besoin de ce pouvoir pour vaincre lesloups, juste de la réflexion et du courage.

Avec, désormais Léo, mon bébé loup et Etincelles,mon cheval nous continuâmes notre allée.Je montai sur Etincelles, celui-ci galopa le plus vite qu'ilpouvait.-Encore un effort Etincelles! La cérémonie est dans deux

heures et il faut se préparé. Une fois arrivé au château, je baignai et je brossai mon destrier et monpetit loup, Léo.J'allai dans la laverie pour me laver. J'en profitai pour nettoyer monarmure.Bien élégants nous avançâmes dans la salle principale. J'aperçus mon chatainsi que toute ma famille.

C'est alors que la fête commença.Le Roi appela les combattants les plus forts; ils arrivèrent et reçurent leursprix. Puis il appela les chevaliers les plus courageux.Tout à coup j'entendis mon nom. Je m'approchai devant le Roi avec fiertéet il me remit ma médaille. De belles larmes d'émotions s'ôta de moi car jerepensai à mes aventures.

Tout à coup une femme du village entra dans lasalle et cria:-Hermeline une triste nouvelle est arrivée!!!C' est Léonor!-Quoi Léonor???Le silence se fut entendre.

-Elle est morte!-NON!!!!!Pourquoi elle?Et je me suis mise à pleurer.Dès le lendemain je suis allée à son enterrement.

Moi et sa famille qui étaient présente pleurâmes. Pendant son hommageune chose étrange fut présente: elle me parla et m'expliqua comment elleen était devenu là.

«Quand je sortie de la forêt, je vis quelquechose qui allait me rendre encore plus heureuse.Aigues-Morte! En effet, les remparts de la villeétaient si haut que l’on voyais très bien quec’était Aigues-Morte, la ville où j’habite. J’en aidonc profité pour aller rendre visite au roi, àma sœur, et à mes parents qui avaient étéhébergés par le roi lors de mon départ. Jetraversa vite le chemin qui séparait la forêt

d’Aigues-Morte et passa les portes de la ville. Dès mon entrée, des tas degens m’acclamèrent. C’était trop bien! Je descendis de mon cheval poursaluer tout un groupe de personne qui avait assistés à mon adoubementquelques jours plutôt. J’allais presque arriver au château quand tout àcoup un homme munis d’une épée me sauta dessus et je tomba parterre. J’ai réussi à me relever mais je ne voyais pas grand-chose; je voyaistrouble.

Et quand je retrouvai ma vue, je vis que cet homme se tenait devant moi avec son épée pointée en ma direction. Je lui dit donc, toujours très calme:

-Attendez monsieur, sil vous plaît expliquez moi ce qui se passe mais baissez votre épée!

-Chut! Taisez-vous! Dit-il avec beaucoup d’agressivité. Donnez-moi votre épée! Tout de suite!

-Mais je ne peux pas, une épée n’appartient qu’à un seul chevalier ou une seule chevalière, pas deux!

Il s’énerva de plus en plus et faillit me planter son épée dans le ventre! Mais heureusement j’ai attrapé mon sabre à temps et je l’ai retenu. Les deux lames firent des étincelles et le combat commença. Des coups grinçaient dans touts les sens et la mort me frôlait à chaque seconde mais j’arrivais à esquiver les coups. Et à un moment je réussi à le mettre à terre; je le tenais avec mon pied posé sur son ventre et mon épée pointée vers lui. J’en profita pour lui demander:

-Pourquoi vouliez-vous mon épée?

-Je la voulais car je savais qu’elle était magique. Vous savez, les nouvelles vont très vite dans le royaume!

-Mais qui vous l’a dit?

-C’est secret, je ne dois rien dire…

Je n’insista pas plus et le laissa se relever en gardant mon épée pointée vers lui. Je comptais l’amener au roi pour qu’ il le juge mais je vis tous les gens de la ville me regarder en applaudissant avec joie et je ne pu m’empêcher de les regarder en souriant. Joie qui fut interrompue par des cris de peur, d’horreur, et enfin un grand silence… Pendant que je regardais les gens qui m’acclamaient, l’homme en à profité avec une grande vitesse pour me planter

son épée dans le ventre. Il avait été tellement rapide que je ne l’avait pas vu venir. Je m’écroulai au sol, morte. Tout le monde se mis a paniquer età courir dans tout les sens et le méchant, content de son coup, s’empara de mon épée et partit en courant. Il fut vite arrêté par ma sœur, Aliénor,qui le tua en lui plantant son épée dans le crâne. Elle avait était alertée de mon combats par une femme du village. Elle récupéra mon épée des mains du méchant et vint vers moi en pleurant toutes les larmes de son corps, suivit de mes parent aux bords de s’évanouir. Ils s’agenouillèrent tous les trois devant moi, le visage remplit de larmes, avec tous les gens de la ville au tour qui gardaient le silence mais avaient les larmes au yeux.

Mon enterrement fut très grand: toute la ville, le Roi, mes parents, ma sœur, et Hermeline étaient présents. Le roi récita un discours qui disait que je n’aurais pas du mourir si tôt et que c’était injuste. Je fus enterrée dans le plus beau cimetière de la région et le méchant anonymefut jeté dans le lieu qui servait de déchetterie. Et depuis ce jour, même morte, je m’ en suis voulu à jamais d’avoir été aussi étourdie.»

C'est ainsi que fut la fin de cette histoire.

MARIE-ANAÏS ET KENZA