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Par Sylvain Daigle Rédigé le 28 novembre 2011 Offert gratuitement © Sylvain Daigle, 2011

Le livret des évidences

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Principes de vie

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Par

Sylvain Daigle

Rédigé le

28 novembre 2011

Offert gratuitement

© Sylvain Daigle, 2011

Voici un livret qui devrait vous faire sourire. Il est rempli d’évidence et c’est son but. Vous dire les

choses telles qu’elles sont. Toute la magie de la simple vérité, de la sincérité et de la puissance des

mots.

1. Un secret juste pour vous Partout, vous lisez ou vous vous faites rabâcher voici tel secret sur le bonheur, sur la richesse, etc.

Pensez-y un peu. Est-ce vraiment un secret ou simplement quelque chose sur laquelle vous ne

vous êtes pas encore attardée ou bien sur quelque chose sur laquelle on veut attirer votre

attention ou susciter votre intérêt d’aller plus loin dans sa découverte.

Dire un secret ou simplement dire un message, donner ou vendre une recette ou une information?

J’en ai un peu marre de ses manipulateurs d’idées qui nous font accroire avoir un secret et qu’ils

nous font une faveur de nous le divulguer juste à nous, foutaise! Ils le partagent avec qui bon leur

semble et font un coup d’argent sur les poissons qui l’achète en pensant avoir un privilège

quelconque en se le procurant.

La recette du bonheur est simple : Tu veux être heureux, alors décide de l’être quoi qu’il arrive.

Plus c’est simple moins c’est compliqué. Facile, non?

L’être humain est une drôle de bibitte qui cherche les situations compliquées pour avoir

l’impression qu’il a réussi quelque chose de grand, alors que la simplicité en pensée, en parole et

en acte donne souvent un meilleur résultat.

Toute notre vie se complique pour nous ramener { l’essentiel : la simplicité.

2. La méthode pour devenir riche Il y a sur Internet présentement plusieurs méthodes pour vous enrichir facilement sans rien faire,

ni vendre quoi que ce soit! Vous n’avez qu’{ vous soulager de centaines ou de milliers de dollars et

le tour est joué! Mais qui s’est fait jouer le tour, au fait? Ces méthodes fonctionnent très bien, car

elles enrichissent facilement et presque sans rien faire ceux qui les ont mises en place. Et ceux qui

contribuent à ces succès phénoménaux sont les poissons qui se font prendre dans ces arnaques. Ils

se sont fait avoir s’ils ont été assez dupes pour croire ces mensonges, et quelque part tant pis pour

eux.

La méthode pour devenir riche se nomme le travail. C’est un ensemble d’étapes dans un processus

bien planifié. Il comprend :

1. Une bonne idée transformée en produit ou service,

2. Une mise en marché adéquate qu’on appelle la vente,

3. Un service à la clientèle qui offre un support de qualité,

4. Une compagnie qui a des principes de respect et d’intégrité.

Malheureusement sur Internet des milliers de gens se font avoir quotidiennement, car ils achètent

n’importe quoi { n’importe qui.

En définitive, savez-vous pourquoi ça fonctionne si bien pour certains et si peu pour d'autres? Les

premiers jouent sur la cupidité et l’avidité de la race humaine, tout le monde veut s’enrichir sans

rien faire. Bêtise!

Les seconds oublient une chose essentielle : est-ce que cela est en accord avec ce que je suis dans

le fond de mon être? Voil{ la raison de tant d’échecs.

3. La suite Est-ce que mes propos commencent { vous déranger, tant mieux si c’est le cas, c’est signe que

quelques vérités ont commencé à toucher votre âme. Si vous êtes confortables avec mes dires

alors bravo! Mais j’en ai d’autres, on continue.

Je suis dérangeant de nature, ma mission sur terre est d’éveiller des consciences comme la plupart

d’entre vous sans doute. Je ne souffre pas de nombrilisme, croyez-moi, mais je sais assez bien qui

je suis. Apporter des vérités aux gens soulève souvent quelques vagues, mais le dividende en vaut

largement le coût.

4. Se donner bonne conscience Faire les choses pour plaire, ou bien pour être en accord avec sa véritable nature? Certains sont de

piètres comédiens, ils jouent tellement faux qu’eux-mêmes s’en rendant compte, ils sont

amèrement déçus et ils dégringolent vers la dépression et le goût d’en finir parfois.

Malgré ce sombre tableau évoqué, la véritable nature de l’être humain est grandiose et

magnifique; c’est elle qui doit reprendre toute sa place.

Au lieu de faire les choses pour plaire, pour être aimé, pour acheter l’amour des autres ou pour se

donner bonne conscience, il suffit de faire les choses par amour, par plaisir, par sentiment de faire

ce qui doit être fait. Donc en définitive, cesser de faire les choses pour et commencer à faire les

choses par.

5. Le sens du devoir Je dois faire ceci, il faut que je fasse cela, c’est mon devoir de le faire, quels poisons de l’existence!

Si à partir de maintenant, je faisais seulement ce qui me plaisait, ne serait-ce que pour être

heureux, ferais-je les mêmes choses?

Question lourde de conséquences, car elle implique un constat soit positif, alors je continue, c’est

excellent; soit négatif, alors je dois changer des choses et ça demande du courage, de la volonté, du

caractère et de la détermination. Si des changements sont requis, cela brassera aussi avec nos

proches dépendant de la dimension des changements.

Faire les choses parce que je le veux, parce que j’ai librement choisi de les faire voil{ la recette des

gens heureux de vivre. Il n’y a rien de plus stérile et de plus abrutissant que de faire les choses

parce que j’y suis contraint. Payer ses impôts parce que je suis en respect avec des principes

d’honnêteté, d’intégrité, de justice sociale, de partage et le reste. Voilà qui rend la tâche aisée.

6. La parole donnée Je n’ai pas le choix, j’ai donné ma parole… Non, non, non, c’est faux! Tu as donné ta parole d’accord,

mais tu peux reconsidérer tes engagements en fonction de nouvelles données qui n’étaient pas là

lorsque tu as pris cet engagement. Dans la plupart des contrats qui sont bien rédigés, il se trouve

des clauses qui prévoient des conditions d’annulation ou de modification advenant des

changements dans les éléments qui constituent l’objet de l’entente. En bref, si les circonstances ont

changé tu as le droit de réévaluer l’entente, au besoin. Tu as promis d’accompagner quelqu’un {

une soirée et cette personne a été incorrecte avec toi dernièrement, alors la promesse peut être

reconsidérée. D’ailleurs dans toute assemblée, il y a toujours une possibilité de reconsidération de

la question déjà passée au vote.

Si je suis d’abord intègre envers moi avant de l’être envers les autres, alors je suis obligé de me

permettre cette option, au besoin.

Donc, avant de faire une promesse { quelqu’un, exemple { un enfant, je m’assure de pouvoir

remplir mon engagement, sinon ce sont des frustrations et des complications en perspective qui

m’attendent.

7. Être dans la congruence Il y a longtemps de cela, j’ai été mis en contact avec ce bel enseignement qui a littéralement changé

ma vie. Être congruent, c’est simplement 3 choses, mais qui impliquent toute une vie, ce sont :

1. Faire ce que je dis

2. Dire ce que je ressens

3. Ressentir ce que je pense

Lorsqu’on décide d’être congruent, cela met fin au double langage du genre : je dis ceci, mais je

pense cela. Quelqu’un te demande : comment ça va? Comment lui réponds-tu? Quand nos pensées,

nos paroles et nos actes sont en accord avec notre ressenti, nous sommes en harmonie et tout se

passe bien sur tous les plans.

La difficulté existe pour ceux qui jouent une « game » avec eux-mêmes ou avec les autres. Pour les

autres, c’est une belle opportunité de devenir vrai en tout temps.

8. Être soi-même Voilà le défi le plus simple et en même temps le plus exigeant pour chacun de nous, car il nous

pousse au dépassement de soi. Être soi-même c’est accepter nos limites, encore faut-il avoir

l’humilité de les reconnaitre, c’est être réaliste avec nos capacités et c’est être juste avec nos

talents.

La plupart d’entre nous sont des sous-développés en ce qui concerne la reconnaissance et

l’utilisation de nos talents. Nous sommes bien en deç{ de nos capacités. L’être humain se connaît

bien peu et j’oserais dire bien mal. Mis devant un danger imminent tous les humains seraient

capables de prouesse et d’acte héroïque sans limites. Pour sauver la vie de quelqu’un qu’on aime

que serions-nous capables de faire?

Être réaliste c’est être juste envers nos limites et a contrario avec nos possibilités pas encore

exploitées. Une grande musicienne disait que pour être un virtuose, il faut jouer sa partition, juste

sa partition, mais toute sa partition. Alors la question, êtes-vous un virtuose dans votre vie?

Cela implique de se botter le derrière avant que la vie s’en charge ou qu’elle passe et que vous ayez

manqué le train.

9. La notion de respect On parle tellement de respect qu’on finit par ne plus savoir ce que cela signifie. Pourtant, chacun

de nous veut être respecté, faire respecter ses droits, ses privilèges. Or, c’est bien au-delà de ça. Le

respect est d’abord une affaire entre moi et moi. Est-ce que je me respecte? Avant d’exiger le

respect des autres, est-ce que je m’accorde le respect demandé? Est-ce que je respecte chaque

dimension de mon être? Suis-je juste et bon envers moi-même?

Jusqu’{ quel point êtes-vous négociable dans le respect? On dit que tout a un prix. Quel est le

vôtre? Ici, on parle d’estime de soi. Le respect que je me porte est en reflet avec l’estime que j’ai de

moi. Si mon estime de moi est haute, alors rien ni personne ne pourra affecter le respect que j’ai

pour moi. Fort de cette opinion favorable quant à ma valeur, je pourrais facilement dégager autour

de moi un respect des autres et des choses. Tout le respect passe par ma propre conscience de la

valeur que je m’accorde.

Pour créer ou recréer ma valeur, je dois impérativement me relier à plus grand que moi. Une

source spirituelle qui transcende mon être. Penser que je suis le centre de l’univers est une utopie

qui finira par me nuire et détruire mon estime de moi. C’est une question de temps.

Étant relié à une source universelle et étant conscient de mon lien filial avec cette source, alors je

peux sans hésitation me sentir digne de respect et estimable. Car cette source ne fait pas d’erreurs,

ni d’échecs.

10. La loi du talion Elle a été dite de plusieurs façons, mais la seule qui a du sens pour moi en continuité de la notion

de respect c’est de faire aux autres ce que je voudrais qu’on me fasse. Toutes les religions du

monde en parlent de différentes manières, mais la plus simple est celle d’aimer les autres comme

on voudrait être aimé.

Qui doit commencer? Deux réponses : 1- celui qui en est conscient, 2- celui qui veut en bénéficier

le plus. Attendre que les autres viennent à nous est le plus sûr moyen de vivre seul, frustré et aigri.

Toute procrastination génère de la déception qui devient de la frustration qui se transforme en

maladie.

11. Le lâcher-prise Voilà la recette magique à toutes les sauces : le lâcher-prise. Il faut lâcher-prise, tu devrais lâcher-

prise, etc. Le hic, c’est quoi lâcher-prise? Plein de livres ont été écrits sur le sujet du lâcher-prise,

mais aucun n’a été écrit sur sa mise en action simple et dynamique. C’est simplement faire

confiance.

Arrêter de se battre avec la terre pour accélérer la pousse des carottes. Il ne sert { rien et c’est

même nuisible de tirer sur la queue de la carotte en pensant qu’elle va, par cela, pousser plus vite.

Il est nuisible de déterrer les graines tous les jours pour voir si elles poussent. Laisser le temps au

temps de réaliser son travail.

La vie est comme nous, elle produit sont œuvre quand elle est prête. Faire confiance, être

optimiste face à la vie et face { ce qu’elle nous offre.

Attention, le lâcher-prise n’est pas synonyme d’abandonner ou d’abdiquer, mais plutôt de cesser

de lutter ou de forcer inutilement. Comme disait un sage c’est faire des efforts sans forcer.

12. Les attentes Avoir des attentes sans ententes provoque toujours de la frustration. Une solution simple et

efficace : la communication vraie, claire et complète. Si nous nous disons les choses telles qu’elles

sont, alors où sera le problème?

Les attentes secrètes non divulguées ne sont que pures bêtises. Elles sont le reflet d’un manque de

confiance en soi, d’une pauvre estime de soi. Oser dire nos besoins, nos envies et nos désirs { nos

proches c’est se respecter en exprimant notre identité profonde. Se taire, c’est admettre qu’on n’en

vaut pas la peine, que les autres sont mieux que nous. Rien de plus faux. Chacun sur cette terre est

digne d’être traité comme fils ou fille de Dieu.

13. La religion ou la spiritualité Ici une nuance s’impose, parler de Dieu n’est pas parler d’une religion.

Le mot religion vient du latin « religare » qui signifie se relier à. Une religion est un système de

croyances et de principes qui tentent de se relier à un ou des dieux. Toutes les religions ont des

valeurs, des croyances et des principes qui se rejoignent quelque part. Il y a du bon dans toutes les

religions à des degrés divers. Cependant au-dessus des religions, il y a une puissance supérieure

que certains appellent Dieu.

Pour moi, parler de la source Dieu est infiniment plus important que de parler de ses sous-

produits : les religions. Mes croyances sont simples. Il y a en nous et au-dessus de nous, une

énergie première qui a tout créé et qui est le principe premier de la vie. Nous sommes tous issus

de ce principe qu’on appelle la vie.

Allez en forêt, regardez pousser la nature et osez me dire qu’il n’y a pas une énergie première qui

préside à tout cela.

Assister { la naissance d’un enfant est la chose la plus magnifique au monde. Encore l{, l’énergie

divine (la vie) se manifeste avec brio.

14. Le double langage La difficulté pour certaines gens vient du double langage, vous savez le manque de congruence

dont je parlais plus haut. Ils disent une chose et font son contraire. Voilà le déséquilibre, le

désordre et la discorde.

Pour mettre fin à ce désordre profond, une solution simple : faire silence. Nous ne pouvons pas

être { l’écoute de notre voix intérieure sans faire silence. Notre voix intérieure est notre seule

vérité et elle reflète notre véritable identité profonde. Tout ce qui s’en éloigne fait fausse route et

nous poussera inévitablement dans le ravin du mensonge.

Être un avec soi c’est un grand pas vers la vérité de notre être, sans laquelle nous ne sommes qu’{

moitié accomplis.

15. La véritable richesse Est-ce l’argent? La santé? L’amour? Le Bonheur? La réponse les englobe tous. C’est…

16. La gratitude Cette reconnaissance de ce qui est beau, bien et bon pour nous en tout temps et en tous lieux. Se

reconnecter avec la source de toutes les bénédictions. Rendre grâce aux bienfaits de la vie sous

toutes ses formes.

Le mot reconnaissance me fascine. C’est l’art de se reconnecter avec la connaissance des beautés

de la vie, avec la naissance (l’origine) de ces beautés.

Dire merci, la chose la plus difficile pour certains humains, car elle implique et sous-entend qu’ils

sont redevables du geste de gentillesse de l’autre et qu’ils dépendent de lui en quelque sorte.

L’orgueil est la pire calamité. L’humilité est son contrepoison.

Être juste et reconnaissant envers ceux qui nous aident, être compréhensif envers ceux qui

souffrent de ne pas pouvoir nous aider, voilà un mode de vie à suivre.

Dire merci { la vie, remercier d’être encore en vie le matin au réveil, un cadeau si précieux, alors

s’il pleut ne pas perdre son temps { critiquer l’emballage du cadeau et l’apprécier dans son entier.

Dire merci { la vie, pour les contrariétés qu’elle nous offre. Je roule sur l’autoroute et par

inattention, je manque une sortie, je me dis c’est peut-être mieux comme ça et je prends la sortie

suivante.

Peut-être que grâce à cette contrariété, j’ai évité un accident fatal, qui sait? Qui suis-je pour savoir

ce qui est bien en toute circonstance? Apprécier en tout et pour tout, voilà une sage habitude.

Avez-vous remercié pour vos yeux qui vous permettent de lire ce texte? Pour vos capacités

informatiques qui vous permettent d’accéder { ce texte? Pour la possession ou l’accès { un

ordinateur? Pour l’accès { l’Internet et { toutes ses richesses? Etc.

La gratitude est la reine des qualités humaines.

17. La véritable richesse (2) Vous aviez sans doute compris qu’il s’agissait de la gratitude.

Tout l’argent du monde ne donnerait rien sans la santé, sans l’amour, sans le bonheur. Vous

connaissez plein de gens bourrés de frics qui leur manquent le reste pour véritablement apprécier

la vie et se sentir pleinement riche. Certains millionnaires donneraient leur fortune pour

recouvrer une partie de leur santé.

Je pourrais reprendre le paragraphe précédent pour la santé, pour l’amour ou pour le bonheur et

ce serait quasiment pareil. La véritable richesse est dans la gratitude, la reconnaissance des

bienfaits de la vie, car c’est ainsi le plus sur moyen d’en attirer d’autre.

18. Les 4 clés Il existe 4 clés avec lesquelles on peut progresser harmonieusement.

L’énergie, l’évolution, l’équilibre et l’expérience.

19. Tout est énergie Comme mentionnée précédemment, la vie est synonyme d’énergie. Tout nait, tout croit, tout

meurt et tout renait de nouveau sous une autre forme. La loi de Lavoisier est étonnante, car elle

résume, à elle seule, une vérité fondamentale : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se

transforme. »

Une pensée, même éparse, peut devenir quelque chose de magnifique à certaines conditions. Il

faut telle une fleur l’entretenir, en prendre soin et lui donner beaucoup d’attention. Se concentrer,

voilà le plus sûr moyen pour concrétiser une pensée. Comme une loupe qui concentre les rayons

du soleil peut mettre le feu { des brindilles d’herbe pourtant bien vertes. La pensée est énergie.

La parole est une baguette magique. Elle créé des vibrations sonores et provoque des

manifestations d’intensité dans la matière. Dites { un inconnu : « je vais te tuer » et constatez sa

réaction. Dites-lui à présent : « je t’aime » et voyez sa réaction. La parole est énergie.

Les actes sont des manifestations plus physiques de l’énergie dans la matière. Ils n’en sont pas

moins énergie. Moins subtils, mais tout aussi palpables et quantifiables. Reconnaitre que tout est

énergie manifestée à différents degrés, voilà un bon début.

20. Tout évolue La vie est mouvement, tout est en mouvement, tout évolue sans cesse, que vous en soyez conscient

ou non. Parfois on croit à tort que rien ne se passe, que rien ne change; or rien n’est plus trompeur,

car tout est en perpétuel mouvement.

Refuser le changement, c’est refuser l’évolution, car tout doit évoluer avec nous ou contre nous. La

survie des espèces en dépend. Accepter le changement et s’y adapter voila la clé pour ne pas

s’éteindre.

Il est impossible au baseball d’atteindre le deuxième but en restant au premier coussin. C’est

encore une autre dimension du lâcher-prise. Je dois faire confiance à la vie et aller vers le

deuxième but, puis le troisième et enfin le marbre, pour marquer un point. Rien ne se passe dans

l’immobilisme sauf la stagnation et comme vous le savez bien, une eau stagnante est une eau

morte, sans vie.

Bougez et faites de quoi avant de ne plus pouvoir le faire, car là il sera trop tard.

21. Tout est en équilibre Comment fait-on pour maintenir une bicyclette en équilibre? On la maintient en équilibre en la

gardant en mouvement. C’est la complémentarité de l’évolution. Une bicyclette sans mouvement

ne pourra que difficilement se maintenir en équilibre et le moindre vent la fera tomber.

L’équilibre est aussi affaire de dosage. Dans l’alimentation par exemple. Un régime alimentaire

équilibré fera de vous un être en santé et plein d’énergie, alors que si votre alimentation est

carencée, vous en subirez les conséquences.

Le vin c’est bien, mais être ivre c’est nocif point final. Tout excès se paie toujours { grand prix. Plus

l’excès est grand, plus la chute sera profonde.

L’équilibre commence également dans nos pensées, nulle part ailleurs. Tel je pense, tel je créerai

ma vie. Il y aura des obstacles, des défis certes, mais au final, il sera fait selon mes pensées

équilibrées ou non. Penser que je sois assez intelligent pour me soustraire de cette vérité est un

leurre.

22. Tout n’est qu’expérience De notre naissance { notre mort, tout n’est qu’expérience. Nous sommes sur la terre pour faire des

expériences. Selon l’individu, les expériences seront différentes, car chacun de nous doit faire ses

propres expériences découlant de ses besoins d’évolution et de ses propres choix.

Ici, il n’y a pas de jugement de valeur, en bien ou en mal ce ne sont, en somme, que des

expériences. Une expérience négative { autant de valeur qu’une positive. Par contre, nous pouvons

décider de vivre légers et avec du plaisir au lieu de souffrir et d’avoir de la difficulté pour réaliser

l’apprentissage que nous avons décidé. Certains ont la tête dure et choisissent le parcours ardu et

abrupt plutôt que celui agréable pour atteindre les mêmes résultats, sourire en prime.

23. Le pouvoir de choisir Il nous appartient de choisir. C’est notre privilège divin, notre plus grand pouvoir. Aucune vie sur

la terre { part l’être humain n’a ce pouvoir si précieux. Il nous faut une vigilance de tous les

instants pour l’exercer judicieusement.

Pour faire un choix, il faut au minimum deux options, sans quoi il n’y a pas de choix possible.

Parfois, le choix peut se réduire à faire ou refuser de faire une chose. Mais encore là, il existe un

choix que nous sommes seuls à exercer.

Ne pas décider de faire quelque chose, c’est décider de ne pas le faire et le résultat est le même.

Prendre sa vie en main, c’est décider, c’est choisir. C’est oser exercer courageusement son libre

arbitre.

Vous êtes-vous arrêté sur le sens du mot décider? Dans le dictionnaire, il est dit : capacité de

trancher, d’opter pour, être résolu. Nous sommes bien loin de seulement souhaiter. On parle ici de

détermination et d’engagement envers un choix bien défini.

24. L’engagement Ce mot engagement me fait toujours penser à une histoire de ferme. C’est une poule qui se

plaignait tout le temps de la température, de ses conditions de vie, de l’état des lieux (tient ça me

fait penser à certaines personnes) et elle rencontre le cochon qui avait le taquet bien bas. Allô le

cochon, que se passe-t-il pour que tu aies l’air si triste? Moi je passe ma journée à manger des

graines et tous les matins, je ponds un œuf que le fermier me prend sans même me dire merci. Le

cochon lui répond, j’ai entendu le fermier dire à sa femme qu’il allait organiser un grand déjeuner

dimanche prochain et qu’il allait inviter tout le village. Évidemment, il allait leur fournir à manger

les produits de sa ferme. La poule se remit à gémir qu’elle allait devoir pondre encore plus d’œufs

pour ce repas et qu’elle allait être bien fatiguée après ça. Le cochon devint rouge de colère et lui

cria, toi qui te plaint de devoir donner des œufs, ne vois-tu pas que pour moi c’est un engagement

total pour le bacon!

Ce n’est peut-être pas à ce point-là que notre engagement doit être, quoique, parfois je me le

demande. La détermination ferme et résolue pour atteindre un but qui nous tient à cœur est

souvent en fonction du niveau de notre engagement. Certains appellent ça : payer le prix.

25. Payer le prix Payer le prix de la réussite est bien moins onéreux que celui de la défaite. Demander à une équipe

dans n’importe lesquels des sports, si finir deuxième les ravit? Comme disait Vince Lombardi : il

n’y a qu’une place, c’est la première et rien d’autre ne compte.

Cela peut sembler extrême, mais la fierté de soi ne peut se contenter de demi-succès. Je demande

souvent aux jeunes à qui j’enseigne le jeu d’échecs : c’est quoi la chose la plus importante aux

échecs? Et ils me disent presque tous : de participer. Je leur réponds que gagner est le seul but du

jeu, sinon aucun dépassement de soi possible, aucun progrès, aucun intérêt à apprendre

davantage ce roi des jeux. Et ils sont tout surpris de ma réponse. Qu’y a-t-il de mal à vouloir

gagner? La culture du bon perdant est une culture de second ordre. Bien sûr, il faut se réjouir du

succès des autres et les féliciter en bon esprit sportif, mais pour réussir il faut viser quoi? La

victoire et rien de moins.

26. La dualité Nous avons, depuis des lustres, pris l’habitude de comparer les choses, de les cataloguer : ceci est

bien, ceci est mal; ceci est beau, ceci est laid; alors, cela ne laisse pas grand place aux nuances. À

croire qu’il n’y a que le blanc et le noir, pas de teintes grises. Pourtant, la vie est plus subtile que

cela.

Toute notre expérience humaine tourne autour de nuances et d’appréciations diverses. Une chose

qui à notre adolescence nous laissait sans intérêt peut prendre de la valeur en vieillissant. Et

l’inverse est aussi vrai. Avec le temps nos valeurs et notre intérêt changent.

La dualité devra faire place à la triplicité des choses. Il y a une vingtaine d’années, j’ai assisté à une

formation sur ce sujet, c’était de nature à nous faire prendre conscience de la relativité des choses.

Un exemple parmi tant d’autres : le physique, le mental, le spirituel. À regarder l’interrelation

entre ces éléments qui nous ouvre l’esprit.

27. S’ouvrir l’esprit S’ouvrir l’esprit n’est pas une fracture du crâne, ni une intervention chirurgicale, mais un mode de

prise de conscience. Vous le savez l’esprit est comme un parachute, il n’est utile qu’ouvert. Les

gens ouverts d’esprit comprennent mieux la vie que ceux qui ont un chapeau seize (16) c’est-à-

dire très étroit (13 et 3).

Peut-on dialoguer avec quelqu’un qui sait tout? Il a réponse à tout, alors la discussion coupe court

et les gens le fuient.

L’enfant à une qualité remarquable, il est curieux, signe d’une intelligence appréciable, mais aussi

d’une ouverture d’esprit, il veut apprendre, comprendre, maitriser de nouvelles choses. Nous

devrions redevenir comme des enfants pour cette dimension d’ouverture d’esprit. Mais seulement

pour cette dimension?

28. Soyez comme des enfants Pour leur esprit ouvert certes, mais aussi pour la pureté de leur cœur; pour leur confiance

naturelle en la vie; pour leur curiosité insatiable; pour leur capacité de s’émerveiller dont ils sont

nos maîtres; pour leur aptitude à rêver sans limites; pour leur facilité à pardonner; pour leur

imagination débordante. Et que dire de leur simplicité désarmante? Ils sont la vérité incarnée.

Après cela qui osera dire qu’il faut s’abaisser à leur niveau pour les comprendre, il faudrait plutôt

s’élever à leur niveau pour bénéficier des bienfaits de leur connaissance de la vie.

29. Le verre à moitié vide Une autre demi-vérité qui dénote la limitation de la compréhension des choses. Un verre est

toujours plein, pas toujours rempli de liquide, mais toujours plein. L’air qui est dans le verre ne le

remplit-il pas également?

Voir plus loin que l’apparente évidence, entendre plus loin que le discours, saisir la pensée et les

motivations de la personne qui vous passe un message. Par exemple, pourquoi j’écris cela?

Pourquoi le lisez-vous?

Toute chose a une cause, connaitre la cause est le début de la sagesse.

La suite dans un prochain livret.

Écrit par Sylvain Daigle

Le 28 novembre 2011.