Krys Ocean raceÀ armes Égales sur l’atlantique nordCinq Équipages relèvent le dÉfiArrivée au cœur des Tonnerres de Brest les 13 ou 14 juillet

Krys Match 2011, deux MOD70 s’affrontent le 8 octobre 2011 : Stève Ravussin vire en tête devant Michel Desjoyeaux.

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Christophe Colomb et Jacques Cartier avaient sillonné l’atlantique en cinglant vers l’est mais c’est Charlie Barr qui, partant de l’ouest, a changé la donne en 1905, faisant de l’océan le cadre d’une régate mémorable. lançant un défi plus que jamais d’actualité un bon siècle plus tard. pour arriver en vainqueur Charlie était prêt à tout, y compris à cadenasser ses drisses pour empêcher son équipage de réduire la voilure pendant ses rares heures de sommeil. ses douze jours sont devenus trois avec pascal

Bibégorry, mais son périple motive toujours les plus grands. la preuve, la Krys ocean race... offre une bagarre idéale entre new York et Brest puisque tous les concurrents disposent de la même arme absolue, le mod70. Comme si, en formule 1, les pilotes avaient tous une ferrari. au départ le 7 juillet, au pied de la statue de la liberté, cinq équipages réunis-sant trente marins au palmarès étincelant, des spécialistes haut de gamme à la barre d’un bateau qui conjugue performances et sécurité.

six jOurs pOur jOindre les deux rives

New York Brest

A Brest, des milliers de plaisanciers et de vieux grééments réunis à l’occasion des Tonnerres de Brest (ici, en 2008) accueilleront la flotte des MOD70 qui auront quitté New York une semaine plus tôt.

l’honneur de battre le record de Charlie Barr reviendra à eric tabarly soixante-quinze ans plus tard. le 31 juillet 1980, « paul ricard », trimaran de 16,50 mètres, relève le défi du cap lizard après dix jours et cinq heures de navigation. C’est le triomphe du multicoque moderne : les premiers ont navigué il y a plus de trois mille ans dans l’océan indien. tabarly confirme la qualité du multicoque. le multi devient le roi des mers, carbone et époxy boostent ses performances. après la disparition tragique de morvan, Caradec, gilard, les règlements renforcent la sécurité en encadrant les performances. les records tombent toujours. serge madec le bat deux fois, celui de 1990, six jours et treize heures, tiendra onze ans : fossett réussira quatre jours et dix-sept heures. les français en font leur défi préféré. Bruno peyron en 2006, franck Cammas et enfin pascal Bidegorry en 2009 qui réussi trois jours et quinze heures, à la moyenne fabuleuse de 32,94 nœuds : new York n’est plus qu’à un week-end prolongé de Brest  !

la fabuleuse épOpée des multicOques

Eric Tabarly « Pen Duick IV », 1968.

Alain Colas « Manureva » (ex-« Pen Duick IV »), 1972.

Florence Arthaud « Groupe Pierre Premier », 1988.

Olivier de Kersauzon « Kriter IV », 1979.

mod70, un nom qui claque au vent comme un étendard, facile à mémoriser. multi one design, autre-ment dit un monotype d’exception de 70 pieds. qui autorise des performances importantes tout en réduisant les risques car la croissance pharaonique des multicoques géants avait entraîné des coûts impossibles à supporter aujourd’hui, et provoqué beaucoup de casse. le mod70 c’est le projet abouti d’aller vite, et bien, en créant les

conditions naguère inconciliables : efficacité, fiabilité, sécurité. longueur hors tout : 21,2 mètres. largeur hors tout : 16,8 mètres. tirant d’eau : 4,50 mètres. la coque centrale est plus longue de dix pieds que les flotteurs, pour retarder l’enfournement. la hauteur des bras est plus élevée pour faciliter le passage dans la vague. le plan de voilure est réduit de 5 % pour résister à la force de l’océan : 310 mètres carrés au près et 409 mètres carrés au portant.

un trimaran sûr et perfOrmant

paris match. depuis le début du xxe siècle, peu de courses en équipage se sont déroulées sur la route de l’atlantique nord, d’ouest en est...

michel desjoyeaux. Parce que jusque-là, la place était prise par un record historique : en 1905, douze jours et quatre heures suf-firent à Charlie Barr et à son équipage pour franchir la ligne au cap Lizard, à bord de la goélette “Atlantic”. Cette première course of-ficielle, la Kaiser Cup, était l’initiative de l’empereur d’Allemagne, Guillaume II. Depuis, personne ne s’était dit que l’on pourrait refaire cette magnifique traversée, dans le sens des vents dominants. quelles sont les difficultés du parcours ?

Il faudra d’abord s’extraire de l’influence des côtes américaines, tout en jonglant avec le Gulf Stream. On se retrouve alors comme sur un tapis roulant : il nous emmène à 4 nœuds dans le bon sens, puis à 2 nœuds dans le sens inverse. Cette difficulté majeure dure jusqu’aux bancs de Terre-Neuve. A partir de là, on s’engage dans la traversée de l’Atlantique proprement dite, avec un courant de plus en plus diffus. La proximité des côtes américaines jusqu’aux bancs de Terre-Neuve a aussi sa complexité : la glace est partout, surtout au mois de juin, avec beaucoup de brouillard. Et donc aucune visibilité. quel peut être le plus grand danger ?

Percuter des pêcheurs. On sera alors en mer depuis à peine vingt-quatre heures.ensuite, on bascule dans un régime océanique où ce sera plus simple…

Le terrain de jeu s’élargit, avec moins de fréquentation et de pro-blèmes climatiques. On entre dans de la stratégie météo à long terme. La dernière partie de parcours, l’arrivée à Brest, est une formalité. une promenade de santé !

Oui, en espérant que les conditions nous permettent d’aller vite et d’arriver avant le deuxième !comment avez-vous constitué votre équipage ?

Il y a mes fidèles, comme Antoine Carraz du team Foncia, et ceux qui naviguent avec moi depuis l’époque du trimaran “Géant” : Manu Le Borgne, avec qui j’ai gagné la Transat Jacques-Vabre en 2007, et Xavier Revil, qui a remporté le Trophée Jules-Verne cette année. Jérémie Beyou nous rejoindra s’il arrive à se libérer de sa préparation au Vendée Globe. Nous avons aussi un petit nouveau, Sébastien Col. A son palmarès, entre autres, deux participations à l’America’s Cup. comme dans les équipages adverses, il n’y a pas de femmes !

Parce qu’elles nous rendent la vie insupportable dans un environ-nement restreint ! [Rires.] En réalité, c’est parce qu’il n’y en a pas assez dans ce milieu. Si vous avez des candidates, nous sommes preneurs. comment s’harmonise l’équipage pour être au top de ses capa-cités ?

Moi, je fais ce que ma maman m’a appris : je beurre les sandwichs et les autres font le reste ! Quand on tourne autour de trois bouées, chacun a des postes spécifiques en fonction de ses compétences majeures. Là, au large, tout le monde fait tout. Certains sont plus à l’aise à la manœuvre, au réglage, en tactique, en stratégie… Chacun se retrouve dans sa catégorie en cas de situation de crise. Moi, j’ai la chance de faire beaucoup de courses en solitaire. Cela permet d’être polyvalent. Je suis bon à rien mais prêt à tout.finalement, êtes-vous plutôt solitaire ou équipage ?

Les deux mon capitaine ! Cela fait partie de la pluralité de ce

sport magnifique. Le Mod70 est très performant. En entraînement, nous avons atteint les 36,8 nœuds. On ne peut pas y arriver juste avec ses deux bras. Avoir un bateau qui va vite et s’en servir seul à 70 % serait très frustrant.quelle est la particularité du mod70 ?

Il est issu de l’histoire des multicoques français, notamment, et de toutes les expériences qui en résultent. C’est un bateau abouti. Pour tendre la main vers le milieu anglo-saxon, en train de découvrir le mul-ticoque, on a fait des bateaux monotypes de 70 pieds (21,33 mètres). A l’intérieur comme à l’extérieur, tout est identique. Nous sommes donc tous au même niveau. Sauf qu’il faut être le plus fort. C’est pour cela que l’on navigue beaucoup, afin d’intégrer tous les cas de manœuvres dans toutes les conditions météo. et le confort dans tout ça ?

Le Mod70 reste un bateau de compétition avec les contraintes de recherche de performance. Très dépouillé à l’intérieur, à peine protégé à l’extérieur, pas confortable du tout. rien n’a donc progressé de ce côté-là.

Ah non, on a même plutôt régressé. On finit par s’accommoder de bien peu de chose et de se passer de ce qui ne nous sert à rien. comment s’organise la vie à bord ?

Il y a un responsable pour tout, mais la cuisine sera faite à tour de rôle. On part pour huit jours de nourriture. Si c’est plus, il faudra se serrer la ceinture. Sinon on pourra se jeter sur les barres chocolatées avant l’arrivée. Nous sommes six à bord. La nuit, il y aura trois quarts de deux : un quart sur le pont pour manager le bateau, un quart de veille en cas de manœuvres complexes, et un quart au repos sauf en cas d’urgence ou de grosse manœuvre. On a aujourd’hui l’impression qu’il y a plus de haute technologie que d’aventure. n’avez-vous pas troqué le rêve contre la perfor-mance ?

Mettez six mecs dans 3 mètres carrés pendant six jours et vous allez voir si ce n’est pas une aventure humaine ! La technologie évolue, ce n’est pas pour revenir à l’âge de pierre et j’en suis ravi. L’aventure est différente. Mais elle est là. vous n’êtes toujours pas croyant.

Je suis athée comme une tasse !ni superstitieux.

Surtout pas, ça porte malheur !vous embarquez quand même votre poule en chiffon.

Oui, mais c’est pour rassurer ma chérie. Au moins, elle sait avec quelle poule je pars en mer. quels sont les défis qui vous intéressent dans la voile et qui vous font encore rêver ?

Tous ceux que je n’ai pas encore faits. Ça tombe bien, je suis jeune. Après la Krys Ocean Race, je vais partir sur l’European Tour, toujours en équipage, à six, sur un Mod70. Je prépare également la logistique du World Tour, un mélange de performance, de vitesse et d’endurance. Il faudra gérer l’imprévu et s’en démerder. Le pied ! J’ai beau avoir fait le tour du monde, je n’ai pas encore fait le tour de la question. vous ne serez donc pas au départ du prochain vendée Globe.

Non. Je n’ai pas le temps. Et puis il faut bien que je laisse les autres gagner de temps en temps ! [Rires.] n A.-C.B.

michel desjoYeaux 46 ans, « fOncia »

“ six mecs dans 3 mètres carrés pendant six jours, la technologie a beau évoluer, cela reste une aventure ” par anne-CÉCile Beaudoin

“si nous ne sommes pas des guerriers, nous serons combatifs. J’ai hâte d’y être !”

www.teamfoncia.com

en remportant la route du rhum 1998, ce marin qui a grandi sur les rives du léman est devenu un maître, élève surdoué ayant beaucoup appris avec franck Cammas pendant les transatlantiques : sur l’océan, il est chez lui. stève a joué un rôle essentiel dans l’organisation du circuit des mod70 ; il est en outre le messager de la fondation multi one attitude qui le soutient : « Je vis cette aventure comme un rêve. mais je ne perds jamais de vue notre projet : la défense de l’eau que nous allons laisser aux générations futures. »

stève ravussiN 43 ans , « race fOr Water »

un rêve de championnat et un point de mire : la défense de l’eau pour les générations”

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YaNN Guichard 38 ans, « spindrift racinG »

Ce sera ma dixième traversée ! mais cette transatlantique-là a un goût de première fois : j’ai créé mon écurie de course et choisi mon équipage”

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pHotos philippe petit

quand on est originaire de l’ile- aux-moines, le joyau du golfe du morbihan, il est impossible de ne pas se laisser pousser des voiles. Yann a débuté dans les disciplines olympiques (tornado) puis il a entendu les sirènes du grand large. Créatif et très expérimenté, il sait tout faire . C’est le concurrent que les autres redoutent particulière ment quand l’homme domine la machine.

www.multioneattitude.com www.spindrift-racing.com

s’il se prénomme sidney, à cause de la passion de son père pour sid-ney Bechet et le jazz, la musique qu’il préfère c’est la symphonie du vent. signe caractéristique, belle humeur. Ce parfait équipier, repéré par le « prof » desjoyeaux, est devenu une référence : vain-queur de la volvo ocean race et marin de l’année 2006. il se réjouit d’affronter ses rivaux à armes égales. a son bord, des marins ex-périmentés mais aussi des omanais qui découvrent la course au large. « attentif à l’autre, j’aime échan-ger et partager nos expériences. on en ressort toujours meilleur. »

Bon camarade, ses adversaires reconnaissent qu’il est toujours là pour aider ses concurrents qui plaisantent : « il a beaucoup progressé, trop ! » Capable de remporter une étape du figaro alors qu’il était largué. niçois d’origine avec un patronyme très breton, ce codétenteur du trophée Jules-verne 2002 est un hybride parfait du méditerranéen et du Breton. un sourire, certes, mais carnassier ! il ne lâche jamais sa proie. sébastien se fait une joie d’arriver en pleine fête à Brest au terme d’un combat qui l’enchante : « nous disposons tous de la même monture pour monter à l’assaut. l’homme fera la différence. »

séBastieN josse 37 ans, « GrOupe edmOnd de rOthschild »

tous sur une même monture à l’assaut d’une course sportive”

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sidNeY GaviGNet

43 ans, « musandam »

attentif à l’autre pour l’échange

et le partage de l’expérience.

et arriver meilleur”

« Musandam » photo manquante

www.gitana-team.com www.omansail.com

une fOndatiOn pOur l’Or bleu

lorsque l’homme d’affaires vaudois marco simeoni a dit banco pour une com-mande de cinq mod70, il

a ajouté une condition sine qua non : la préservation de l’eau. ainsi est née, en 2009, la fondation multi one attitude, basée à lausanne. objectif : utiliser la voile comme moyen de sensibilisation et d’éducation. vertige abyssal des chiffres. Côté pollution d’abord. six millions de tonnes de polluants divers se répandent annuellement dans la mer. sans parler du plastique : sur les 225 millions de tonnes produites chaque année, 10 % finissent dans les océans. C’est la mort d’un mil-lion d’oiseaux, de 100 000 mammifères marins. quant à l’eau douce, elle devient aussi rare que la pluie dans le désert. elle ne représente que 3 % de l’eau totale sur terre. durant les cinquante dernières années, la demande a triplé. Comment faire face à cette pénurie annoncée alors que nous utiliserons 40 % d’eau douce en plus d’ici à vingt ans ? parce que les navigateurs sont les gardiens de nos mers, c’est le trimaran de stève ravus-sin, « race for Water », que la fondation a choisi comme messager. la fondation multi one attitude coordonne, par ail-leurs, des actions d’éducation dans les écoles à travers des ateliers pédago-giques, des rencontres avec les skippers, des sorties en mer. des séminaires sont également organisés dans les entreprises afin de réapprendre l’éthique de l’eau. pour ne pas détruire la ressource la plus précieuse de la planète. et la vie de l’hu-manité. n anne-Cécile Beaudoinwww.multioneattitude.com

Paris Match. Cette aventure sportive à la voile est-elle un nouveau défi pour Krys ?Joël Plat . N o u s sommes déjà im-

pliqués dans le sport, notamment à travers l’une nos enseignes, Vision plus. Depuis dix ans, nous accompa-gnons le Tour de France. D’un côté, c’est l’énergie, la résistance des champions du vélo qui domine. De l’autre, avec la Krys Ocean Race, nous allons vivre, sur l’Atlantique, la stratégie des équipages pour gérer, entre autres, la force du vent. Les défis du sport font partie de l’histoire de notre groupe. Quels points communs peut-on trouver entre un navigateur et un opticien ?

Ils sont nombreux. Le skipper est un chef d’orchestre à la barre de son bateau, à la tête de son équipe tout comme l’est le chef d’entreprise des magasins de notre enseigne. Pour voir loin, il faut voir bien. Le marin ajuste les voiles. Nos opti-ciens produisent, avec un souci de précision, les verres correcteurs. C’est unique en France. Derrière ces mentalités de “sportifs de haut niveau”, il y a autant d’humilité que de performance, autant d’actions que d’innovations.Vous qui êtes un sportif engagé dans des marathons de l’extrême, diriez-vous que la pratique d’un sport peut contribuer à améliorer les résultats de chacun dans son activité professionnelle ?

Oui, le sport prépare à la ges-tion de l’imprévu. Il prédispose aux enjeux de l’équipe. Il enseigne aussi bien la notion d’équilibre que la prise de risque calculée. Il impose un code éthique qui fixe les règles. Le sport est probablement l’une des clés pour faire le lien entre le corps et l’esprit. nPropos recueillis par Régis Le SommieR et Philippe LegRand

tOut savOir sur la cOurse

Supplément de 16 pages au numéro de Paris Match n° 3293 du 28 juin au 4 juillet 2012, édition nationale. Imprimé par SIEP. Sous la direction d’Olivier Royant, la rédaction en chef de Régis le Sommier, la direction artistique de Michel Maïquez assisté de Valérie Livolsi, ont réalisé ce supplément : Anne-Cécile Beaudoin, Muriel Chassain, Vanina Daniel, Françoise Josse, François Pédron, Matthias Petit, Edith Serero. Directeur de la communication : Philippe Legrand. Crédits photo : couverture : Th. Martinez/Sea&Co/MOD S.A. P.2-3 : Andia, DR. P.4-5 : J.-P. Biot/Paris Match, Paris Match, P. Jarnoux/Paris Match, B. Auger/Paris Match, B. Wis/Paris Match, P. Petit/Paris Match, DPPI. P.6-9 : Y. Zedda. P.11 à 14 : P. Petit/Paris Match. P.14-15 : Th.Martinez / Sea&Co/MOD S.A. Directeur de la publication : Bruno Lesouëf, CPPAP Paris Match : 0912C82071.

joel platdirecteur de Krysentre des opticiens et des marins, il y a beaucoup de points communs !”

“neWpOrt28 juin : date limite d’arrivée des Mod70.2 juillet : départ du prologue vers New York City. neW yOrK city north cove marina, au cœur de manhattan3 juillet : arrivée du prologue Newport-New York dans la matinée.5 juillet : New York Speed Match sur l’Hudson River.7 juillet : départ de la Krys Ocean race au pied de la statue de la Liberté à 11 heures (heure locale) ou 17 heures (heure française).

brest port du château13 juillet : ouverture des Tonnerres de Brest et du village de la Krys Ocean race au port du Château à Brest.13 ou 14 juillet : arrivée estimée des Mod70.14 juillet : remise des prix de la Krys Ocean race à 22 heures.16 juillet : Brest City Race.19 juillet : Grande parade de Brest vers Douarnenez – Clôture de la Krys Ocean race. suivre la cOurseLe village de la Krys Ocean race sera implanté en plein cœur des Tonnerres de Brest, à proximité du port du Château où seront amarrés les MOD70.Ouverture du village : 13 juillet Fermeture du village : 19 juilletHoraires : de 10 heures à 1 heure du matin. NB : Le site sera ouvert au public sur présentation d’un billet d’entrée disponible dès à présent en ligne sur http://www.lestonnerresdebrest2012.getaticket.com/Information.aspx.

 rendez-vOus dans les médias Du 7 au 14 juillet, sur BFM TV : du lundi au samedi à 13 h 55 puis à 15 h 55 et le dimanche à 14 h 55 et 16 h 55.Du 7 au 14 juillet, sur rmc sport, la rédaction

reviendra sur les temps forts de la course dans la tranche 18 heures-20 heures.Du 6 au 15 juillet, sur m6, un programme court sera diffusé à 20 h 35.Le 18 juillet, la chaîne eurosport international diffusera un vingt-six minutes consacré à l’intégralité de la Krys Ocean race.

site internet Chaque jour sur le site officiel, www.krys-oceanrace.com, retrouvez à 12 h 15 les vacations en direct avec les marins et notre live show de 18 heures à 19 heures animé par un journaliste de RMC Sport.

la virtual Krys Ocean race Envie de vous lancer sur l’Atlantique Nord à armes égales, à la lutte avec toute une communauté de “gamers” ? Vous pouvez vous aussi vous lancer dans l’aventure ! De New York City à Brest, avec des données météo ad hoc, vous pourrez mener d’une main de maître votre MOD70 sur la Virtual Krys Ocean race ! Il vous est possible dès à pré-sent de vous exprimer sur des courses inshore et de vous échauffer sur un parcours type prologue de Newport à New York City. Le 7 juillet prochain à 17 heures, il sera temps alors de prendre le départ de la première édition de la Virtual Krys Ocean race ! Le vainqueur passera du virtuel au réel en venant naviguer en course, à bord d’un MOD70 sur une étape de l’European Tour en septembre 2012 ! réseaux sOciaux facebook : https ://www.facebook.com/MultiOneDesign.twitter : https ://twitter.com/MOD70.youtube :  http://youtube.com/multionedesign.