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Profil de l’industrie des technologies de l’information et des communications du grand montréal
Sommaire ........................................................01
4organiSmeS de recherche, aSSociationS et regroupementS en tic .............................................................41
2LeaderS de L’induStrie .................15
2.1 Services TI ...............................................16
2.1.1 Les services informatiques...........................16
2.1.2 Le multimédia .........................18
2.1.3 Les logiciels...............................20
2.2 Les services de télécommunications .......................23
2.3 La fabrication ........................................24
2.4 Les grossistes et réparateurs ......................................27
1portrait de L’induStrie deS tic du grand montréaL.......................................03
1.1 Un PIB en croissance ......................04
1.2 Un chiffre d’affaires qui démontre la diversité de l’industrie ..........................................07
1.3 Une masse critique d’emplois et d’établissements ...............................07
1.4 Au 2e rang en Amérique du Nord au niveau de la croissance de l’emploi ...................08
1.5 Un accès rapide aux grands marchés mondiaux ........08
1.6 Un environnement de R-D propice aux entreprises ...............08
1.7 Un climat d’investissement des plus favorables ..........................10
1.8 Une forte présence des filiales d’entreprises étrangères ...............................................12
3main-d’œuvre et formation .....................29
3.1 Une multitude de professionnels et de domaines d’expertise .....................30
3.2 Établissements de formation : un réseau académique supérieur ..................33
3.3 Une relève prête à relever les défis de l’industrie ....................34
5coûtS d’expLoitation ....................49
5.1 Les coûts d’exploitation les plus avantageux en Amérique du Nord .....................50
5.2 Un avantage-coût favorable ......52
5.3 Des coûts de main-d’œuvre spécialisée concurrentiels .........52
5.4 De l’énergie électrique propre, fiable et à bon marché ............................................54
5.5 Des espaces à bureaux à coûts abordables ...........................54
Table des matières
6.1 Imposition des entreprises : 1er rang en Amérique du Nord ......................................................58
6.2 Des incitatifs ciblés et hautement concurrentiels..........61
6.2.1 Incitatifs fiscaux ....................61
6.2.2 Incitatifs financiers .............65
ANNEXE A : SYNTHÈSE DES PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES .............74
ANNEXE B : NOTES MÉTHODOLOGIQUES .................75
ANNEXE C : SOURCES ............................................................79
« LE ProfiL dE L’iNdustriE dEs tEChNoLogiEs dE L’iNformAtioN Et dEs CommuNiCAtioNs du grANd moNtréAL » est une production conjointe de Montréal International et TechnoMontréal
rédACtioN dEs témoigNAgEs : frédéric simonnot (Perception communications) et validation par les entreprises concernées
Photos : © lucetg.com
dEsigN grAPhiquE : studio Créatif Be + Poisson rose design
English version available.
7capitaL de riSque .........................................67
Table des matières
6fiScaLité et incitatifS ..........................57 annexeS ...............................................73
le secteur des tic dans le grand montréal, c’eSt :Sommaire
Sommaire
Fruit d’une étroite collaboration entre Montréal International et TechnoMontréal, ce profil vise à dresser un portrait de l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC) du Grand Montréal. Il permet notamment de mettre en lumière les principales entreprises du secteur, de même que les indicateurs de performance de la grappe (cluster) des TIC.
uN ENviroNNEmENt dE rEChErChE Et dévELoPPEmENt (r-d) ProPiCE AuX ENtrEPrisEs La R-D et l’innovation dans le Grand Montréal sont des domaines solides qui sont soutenus par un imposant dispositif d’organismes et d’institutions de haut savoir.
uNE dEs régioNs métroPoLitAiNEs LEs PLus AttrACtivEs Pour LEs iNvEstissEurs EN tiCEntre 2009 et 2011, plus de 80 % des entreprises en TIC qui ont choisi le Grand Montréal pour étendre leurs activités en Amérique du Nord venaient de l’étranger.
dEs Coûts d’EXPLoitAtioN dEs PLus CoNCurrENtiELs Les coûts d’exploitation globaux pour une entreprise en TIC dans le Grand Montréal sont jusqu’à 16 % inférieurs aux autres grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord.
uNE fisCALité Et dEs iNCitAtifs PArmi LEs PLus AvANtAgEuX Au moNdELes entreprises en TIC peuvent bénéficier de charges fiscales jusqu’à sept fois moins im-portantes que la moyenne des grandes métropoles nord-américaines. Elles ont également accès à une importante gamme d’incitatifs ciblés et hautement concurrentiels.
du CAPitAL dE risquE fACiLEmENt ACCEssiBLEDu financement en capital de risque accessible à toutes les phases de développement d’un projet, quelle qu’en soit la taille. Depuis 2000, plus de 45 % des investissements en capital de risque recensés dans le Grand Montréal, soit 2,4 G$, visaient des projets en TIC.
uNE CroissANCE iNéBrANLABLELe PIB du secteur des TIC du Grand Montréal a connu une forte croissance de plus de 25 % entre 2002 et 2010, atteignant aujourd’hui plus de 9 G$ et plus de 70 % du PIB total des TIC au Québec.
uN BAssiN dE mAiN-d’œuvrE hAutEmENt quALifiéEL’industrie des TIC occupe une place centrale au sein de l’économie métropolitaine Elle compte près de 120 000 travailleurs répartis dans plus de 5 000 établissements. De plus, le Grand Montréal est l’une des rares régions métropolitaines d’Amérique du Nord à connaître une hausse marquée sur ce plan.
01
1portrait de L’induStrie deS tic du grand montréaL
UNIvERSITÉ DU QUÉBEC à MONTRÉAL (UQAM)
Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) du Grand Montréal est un moteur économique de première importance. Au fil des années, la métropole est parvenue à se positionner comme un pôle majeur des TIC en Amérique du Nord.
1.1 uN PiB EN CroissANCE
Le PIB réel du secteur des TIC du Grand Montréal a connu une forte croissance de plus de 25 % entre 2002 et 2010, pour atteindre plus de 9 G$ et plus de 70 % du PIB total des TIC au Québec. Notons aussi que pour la même période, l’indice de croissance du PIB du secteur des TIC du Grand Montréal a été deux fois plus rapide que l’économie métropolitaine dans son ensemble.
Le recul subit par plusieurs secteurs lors de la dernière crise économique a été à peine ressenti dans le secteur des TIC de la métropole (à peine -0.01 % entre 2008 et 2009). La croissance globale du PIB métropolitain en TIC a été principalement soutenue par l’explosion des sous-secteurs du multimédia, notamment des jeux vidéo, du développement de logiciels, ainsi que par l’application de services TIC dans de nombreux secteurs de l’économie, comme ceux de la finance et de la santé.
1 portrait de L’induStrie deS tic du grand montréaL
Secteur des TICEnsemble de l’économie
2002100103106109112115118121124127130
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Indice de croissance du PIB, 2002-2010Secteur des TIC du Grand Montréal et le Grand Montréal (2002=100)
Indice de croissance du PIB du Grand Montréal, 2002-2010Secteur des TIC versus l’ensemble de l’économie (2002 = 100)
Pib réel des TIC (G$ de 2002), Province de Québec et Grand Montréal, 2002-2010
Grand Montréal (estimation)Québec
2002
0 2 4 6 8 10 12 14
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
PIB réel des TIC (G$ de 2002) Province de Québec et Grand Montréal, 2002-2010
GRAPHIQUE 1
GRAPHIQUE 2
05
1.3 uNE mAssE CritiquE d’EmPLois Et d’étABLissEmENts
En 2010, le secteur des TIC du Grand Montréal regroupait près de 120 000 travailleurs spécialisés dans plus de 5 000 établissements, représentant plus de 70 % du poids total de cette industrie dans la province de Québec.
1.2 uN ChiffrE d’AffAirEs qui démoNtrE LA divErsité dE L’iNdustriE
Malgré un léger ralentissement de 2,6 % en 2008-2009 attribuable à la crise économique mondiale, les revenus d’exploitation des entreprises en TIC du Grand Montréal ont augmenté de plus de 7 % depuis 2006 atteignant près de 25 G$ pour l’exercice 2009.
Pib réel des TIC (G$ de 2002), Province de Québec et Grand Montréal, 2002-2010
Fabrication
Services TI
Services de télécommunications
Grossistes et réparateurs
20 %7 %
6 %
15 %
15 %
13 %
52 %
72 %
Établissements en TIC par sous-secteur Grand Montréal, 2010
Emplois en TIC par sous-secteur Grand Montréal, 2010
GRAPHIQUE 4 & 5
Pib réel des TIC (G$ de 2002), Province de Québec et Grand Montréal, 2002-2010
Fabrication
Services TI
Services de télécommunications
Grossistes et réparateurs
Total TIC - Grand Montréal
0 0,5 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0
2006
2007
2008
2009
19 %20 %
21 %18 %
22 %
100 %
16 %
100 %
12 %
30 %32 %100 %
31 %30 %100 %
31 %32 %
24 %32 %32 %
Revenus d’exploitation par sous-secteur des TIC (G$)Grand Montréal, 2006-2009
GRAPHIQUE 3
fujitsu canada, des racines jaPonaises, un savoir-faire bien d’ici
Filiale canadienne de Fujitsu – 3e fournisseur mondial en technologies de l’information et des communications (TIC) –, Fujitsu Canada met à profit son expérience et le pouvoir des TIC pour contribuer au succès de ses clients et accroître leur compétitivité.
« Fujitsu Canada est particulièrement active dans les secteurs des services gouvernementaux, de la finance, du commerce de détail, de la sécurité publique, de la géomatique, des télécommunications, ainsi que dans tout ce qui touche aux concepts d’urbanisme numérique et de société intelligente », résume Yves Pelletier, premier vice-président, responsable du bureau de Montréal, et président du conseil d’administration de TechnoMontréal.
Présente dans 10 villes canadiennes, Fujitsu Canada emploie 400 personnes dans la métropole québécoise. Elle propose aux organisations des services complets : intégration, services gérés, de même que des services destinés aux centres informatiques, des services conseils en affaires,
des solutions d’industrie sur mesure ainsi que des produits informatiques fiables et performants.
Fujitsu a à son actif 34 000 brevets d’invention et plusieurs méthodologies novatrices, dont Macroscope, un référentiel intégré de méthodes, processus et meilleures pratiques guidant la réalisation d’un projet à toutes les étapes.
Active à l’international, Fujitsu reconnaît l’expertise de sa filiale canadienne, notamment en investissant dans la mise en place et l’exploitation d’un centre d’appel de premier plan à Montréal. Elle vient également de créer un centre d’inno-vation qui pour a pour mission de permettre à de petites entreprises d’effectuer leurs travaux en R-D sous son aile.
« Nous fondons de grands espoirs sur ce centre. La grappe des TIC montréalaise compte déjà environ 5 000 entreprises et la région ne manque pas d’innovateurs. Ce n’est pas pour rien que le prochain Congrès mondial sur les technologies de l’information, le WCIT, a choisi de passer par Montréal en 2012 ! », souligne M. Pelletier.
TÉMOIGNAGE07
1.4 Au 2E rANg EN AmériquE du Nord Au NivEAu dE LA CroissANCE dE L’EmPLoi
Globalement, les nombres d’emplois et d’établissements reliés aux TIC dans le Grand Montréal ont connu une croissance de plus de 4 % entre 2008 et 2010 et ce, malgré le ralentisse-ment économique mondial. Le Grand Montréal s’est en fait classé au 2e rang des vingt plus grandes métropoles nord-américaines pour la croissance de l’emploi en TIC pour la même période.
Cette progression est due en grande partie à l’accélération des activités du sous-secteur des services en TI (logiciels, multimédia et services informatiques). Ce sous-secteur a connu une croissance de plus de 20 % entre 2008 et 2010 et domine maintenant l’industrie des TIC du Grand Montréal avec plus de 50 % des emplois. Cette tendance favorable devrait se poursuivre puisque ce sous-secteur demeure l’un des plus stables et porteurs de l’industrie.
Portrait de l’industrie des TIC du Grand Montréal
ericsson canada, un leader en r-d au niveau national
TÉMOIGNAGE
Aujourd’hui, environ 85 % de toutes les communications sur appareils mobiles au Canada passent par de l’équipement et des logiciels signés Ericsson, le plus important fournisseur mondial de technologies et de services destinés aux entreprises de télécommunications.
Ericsson a établi un centre mondial de R-D à Montréal en 1986, l’un des plus importants de la société à l’extérieur de la Suède, avec 1 800 employés, dont la moitié se consacrent exclusivement à la R-D. Ses spécialités : réseaux centraux de télécommunication, applications et solutions multi-médias, technologies émergentes à la base de la société interconnectée. En outre, le centre montréalais offre des services professionnels aux clients d’Ericsson en Amérique du Nord et à l’extérieur.
« Nos clients sont surtout des entreprises de télécommunications et de câblodistribution à qui nous fournissons des réseaux, des solutions multimédias et des services professionnels. Nous nous voyons à la fois comme un leader technologique et comme une entreprise de services, puisque cela représente presque la moitié de nos activités », fait remarquer Paddy O’Leary, chef de site - Montréal.
Au fil des années, Ericsson a établi de solides relations avec plus de la moitié des universités du Québec, à commencer par les quatre principales, situées au cœur du Grand Montréal, et s’est prévalue des divers crédits d’impôt à la R-D pour mener de nombreux projets de recherche. L’équipe montréalaise a d’ailleurs déposé quelque 360 brevets en 25 ans.
« Je trouve que la métropole, outre sa situation géographique intéressante au nordest de l’Amérique du Nord, offre un environnement très propice à nos activités : il y a ici une mentalité entrepreneuriale, une attitude positive, des gens d’origines et d’horizons très variés, une sorte de bouillonnement qui stimule la créativité et l’innovation, deux composantes essentielles de notre culture organisationnelle », affirme M. O’Leary.
Croissance de l’emploi en TIC (%) Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2008-2010
Pib réel des TIC (G$ de 2002), Province de Québec et Grand Montréal, 2002-2010
-20, 0 % -15,0 % -10,0 % -5,0 % 0 % 5 % 10 %
NEW YORKMONTRÉAL
TORONTORIVERSIDESEATTLE
PHILADELPHIEWASHINGTON
ATLANTAPHOENIX
SAN FRANCISCOHOUSTONBOSTON
CHICAGOMIAMI
DALLASLOS ANGELES
MINNEAPOLISST-LOUIS
DÉTROITSAN DIEGO
GRAPHIQUE 6
1.6 uN ENviroNNEmENt dE r-d ProPiCE AuX ENtrEPrisEs
La vigueur de l’industrie des TIC du Grand Montréal ne s’illustre pas seulement par sa masse critique élevée d’entreprises et d’emplois, mais aussi par la performance de son secteur de R-D. Il est estimé que plus de 85 % des dépenses de R-D industrielle du Québec ont été réalisées par des entreprises localisées dans le Grand Montréal. Par ailleurs, les dépenses de R-D du secteur des TIC du Grand Montréal s’élèveraient à plus de 800 M$.
Les entreprises du Grand Montréal peuvent aussi profiter du fardeau fiscal le plus faible en Amérique du Nord pour conduire des activités de R-D (voir la section Fiscalité et incitatifs). Cet avantage de taille a largement contribué à l’implantation d’entreprises ayant des activités de R-D dans la région. En effet, parmi les seize premières entreprises spécialisées en TIC qui ont investi le plus en R-D au Canada en 2009, dix d’entre elles possèdent une présence dans le Grand Montréal.
1.5 uN ACCès rAPidE AuX grANds mArChés moNdiAuX
Situé à proximité du marché nord-américain par voies routières et ferro-viaires, le Grand Montréal jouit de la présence d’un des ports intérieurs les plus achalandés au monde et de deux aéroports internationaux majeurs près du centre-ville. Ces infrastructures de même qu’une situation géographique stratégique contribuent à faire de la métropole une plate forme de com-merce favorisant les exportations.
D’ailleurs, en 2010 le secteur des TIC du Québec a exporté mondialement pour près de 4 G$ de biens et services. Il est estimé que la métropole montréalaise représente plus de 60 % des exportations en TIC du Québec, soit près de 2,4 G$ en 2010.
TABLEAU 2
Portrait de l’industrie des TIC du Grand Montréal
Top 10 des entreprises en TIC investissant le plus en R-D au Canada et ayant une présence dans le Grand Montréal, 2009
Nom de l’entreprise
Dépenses en R-D au Canada (en M$)
Intensité de la R-D(% du revenu)
Industries Rang auCanada
BCE 806,0 4,5 Services de télécommunications 3
TELUS 653,0 6,8 Services de télécommunications 4
IBM 556,5 N/D Logiciels et services informatiques 5
ALCATEL-LUCENT 224,0 N/D Équipements de télécommunications 7
ERICSSON 197,0 32 Équipements de télécommunications 10
OPEN TEXT CORPORATION 132,6 14,8 Logiciels et services informatiques 17
CAE 121,6 7,3 Aérospatiale 18
ROGERS COMMUNICATIONS 81,0 0,7 Services de télécommunications 28
GROUPE CGI 76,0 2,0 Logiciels et services informatiques 29
PMC SIERRA 60,5 56,2 Fabrication 35
TABLEAU 1
Sélection d’investissements récents en TIC Grand Montréal, 2009- Janvier 2012
Nom de l’entreprise
Montantannoncé
(M$)
Nombre d’emplois annoncés
Année de l’annonce
Type d’investis- sement
Sous-secteur TIC
Pays d’origine
CAE 274 2 000 2009 Expansion Logiciels Canada
ESTERLINE CMC ELECTRONICS
149,4 n/d 2009 Expansion Fabrication États-Unis
OvH.COM 127 117 2012 Implantation Services informatiques France
ULTRA ELECTRONICS 92 130 2010 Expansion Services télécoms Royaume-Uni
WARNER BROS. 37,8 300 2010 Implantation Multimédia États-Unis
SITA 16,3 125 2010 Expansion Services télécoms Suisse
ACQUINITY INTERACTIvE 10,2 135 2010 Implantation Logiciels États-Unis
LINKBYNET 8 65 2011 Implantation Services informatiques France
GAMERIzON 5 100 2011 Expansion Multimédia Canada
THQ N/D 400 2009 Implantation Multimédia États-Unis
ACCENTURE N/D 305 2010 Expansion Services informatiques États-Unis
GROUPE CONSEIL OSI N/D 300 2009 Expansion Services informatiques Canada
EIDOS (SQUARE ENIX) N/D 250 2011Implantation/Expansion
Multimédia Japon
SAvA TRANSMÉDIA N/D 200 2011 Implantation Logiciels Canada
ELECTRONIC ARTS N/D 165 2011 Expansion Multimédia États-Unis
FUNCOM N/D 136 2009 Implantation Multimédia Norvège
KEYWORDS INTERNATIONAL N/D 59 2011 Implantation Services informatiques Irlande
P3 GROUP N/D 50 2010 Implantation Services informatiques Allemagne
IDS N/D 50 2010 Implantation Logiciels Italie
LUDIA N/D 50 2011 Expansion Multimédia Canada
NEXSAN N/D 26 2010 Expansion Logiciels États-Unis
STUDIO DES GRENOUILLES DOUÉES
N/D 25 2010 Implantation Multimédia France
z-LASER N/D 20 2010 Implantation Fabrication Allemagne
GEMALTO N/D 20 2010 Expansion Logiciels États-Unis
PHARSIGHT N/D 18 2010 Expansion Logiciels États-Unis
EFRONT N/D 14 2010 Implantation Logiciels France
STUDIO GALAXY N/D 10 2010 Implantation Multimédia France
HEWLETT-PACKARD/EvPG N/D 9 2010 Implantation Logiciels France
ADDONMAIL N/D 5 2010 Expansion Services télécoms États-Unis
BROADCOM N/D N/D 2010 Expansion Logiciels États-Unis
CANIX N/D N/D 2009 Expansion Services informatiques Canada
OSISOFT N/D N/D 2009 Expansion Services informatiques États-Unis
11
1.7 uN CLimAt d’iNvEstissEmENt dEs PLus fAvorABLEs
Le Grand Montréal est un haut lieu stratégique en Amérique du Nord pour y faire croître une entreprise en TIC. La stabilité de l’économie, l’effervescence des nouvelles technologies combinée aux nombreux incitatifs (voir la section Fiscalité et incitatifs) confèrent à la région un avantage de taille pour les entreprises du secteur. Entre 2009 et 2011, plusieurs joueurs majeurs ont fait l’annonce de projets d’expansion ou de nouvelles implantations dans le Grand Montréal (Voir tableau 2). Notons que plus de 80 % de ces investissements provenaient d’entreprises étrangères.
selon les résultats de montréal international le secteur des tiC compte pour plus de 60 % de tous les investissements étrangers annoncés dans le grand montréal entre 2005 et 2010.
Les sous-secteurs les plus ciblés par les investisseurs étrangers ont été ceux des services informatiques, du multimédia et des logiciels.
Portrait de l’industrie des TIC du Grand Montréal
TABLEAU 3
1.8 uNE fortE PrésENCE dEs fiLiALEs d’ENtrEPrisEs étrANgèrEs
Les filiales d’entreprises étrangères dans le secteur des TIC sont à l’origine de plus de 30 000 emplois répartis dans quelque 400 établissements.
Centre majeur en production de jeux numériques, le Grand Montréal accueille plusieurs géants de l’industrie, dont la firme française Ubisoft, la Japonaise Eidos (Square Enix) et les Américaines Electronic Arts, THQ et Warner Bros. La région métropolitaine de Montréal compte également sur la présence d’IBM, l’un des leaders en services informatiques et d’Ericsson, joueur d’importance de la téléphonie.
Filiales de sociétés étrangères en TIC par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétés
Tranched’emplois
Activités Pays d’origine
UBISOFT 2 000-2 999 Développement et édition de jeux vidéo France
ERICSSON 1 000-1 999Services téléphoniques et services de télécommunications sans fil
Suède
ESTERLINE CMC ELECTRONICS 1 000-1 999Fabricant de TIC pour les marchés de l’aérospatiale et de la défense
États-Unis
IBM 1 000-1 999 Services informatiques États-Unis
ELECTRONIC ARTS 750-999 Développement et édition de jeux vidéo États-Unis
GFI SOLUTIONS 750-999 Services informatiques France
UPS SOLUTIONS D’AFFAIRES 750-999 Services informatiques États-Unis
CSC 500-749 Services informatiques États-Unis
GROUPE CONSEIL OSI 500-749 Services informatiques France
TEKSYSTEMS 500-749 Services de recrutement en TI États-Unis
ADP 250-499 Hébergement et traitement de données États-Unis
ALSTOM 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur du transport France
COvIDIEN 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur médical États-Unis
EPICOR SOFTWARE 250-499 Services informatiques États-Unis
FUjITSU 250-499 Services informatiques Japon
GAMELOFT 250-499 Développement et édition de jeux vidéo France
NUANCE COMMUNICATIONS 250-499Logiciels de solutions d’imagerie numérique et de reconnaissance et de synthèse vocale
États-Unis
SAP 250-499 Logiciels d’amélioration de gestion d’entreprise Allemagne
vMC 250-499 Service de postproduction pour l’industrie des jeux vidéo États-Unis
gfi solutions, au centre des échanges électroniques
TÉMOIGNAGE
nous distinguer en nous plaçant au centre des échanges électroniques entre nos clients, par exemple en permettant à des entreprises de secteurs complémentaires comme les quincailliers et les constructeurs de transiger directement, système à système », explique Gilles Létourneau, président et chef de la direction.
Depuis ses débuts, GFI Solutions applique une stratégie de croissance basée sur des partenariats et des acquisitions dans des marchés verticaux et des zones géographiques porteuses. Cette stratégie lui a permis de quintupler sa taille en quelques années et d’atteindre des revenus annuels de plus de 100 M$, dont 80 % liés aux logiciels et 20 % aux services.
« Nos prochains axes de croissance organique sont les affaires électroniques, les solutions de paiement et la mobilité, ce qui devrait nous permettre de doubler notre chiffre d’affaires dans les trois ans à venir », assure M. Létourneau.
Chef de file en matière de solutions d’affaires, comptables et bancaires, GFI Solutions se spécialise dans la conception, l’implantation, l’intégration et la maintenance de logiciels de gestion, le développement des affaires électroniques et la prestation de services monétiques, professionnels et techniques.
Solidement établie, avec près de 1 000 employés, l’entreprise figure parmi les plus importants intégrateurs en Amérique du Nord. à l’origine de GFI Solutions il y a la firme mon-tréalaise de services-conseils Conceptum, créée par Gilles Létourneau en 1988 et transformée en entreprise de produits et services vers le milieu des années 2000, stratégie qui lui vaut de servir aujourd’hui quelque 55 000 clients au Canada, principalement au Québec.
« Nous offrons nos produits et services aux entreprises de toutes tailles, en privilégiant certains secteurs, notamment la construction, les quincailleries, la foresterie, les garderies, les notaires, les expertscomptables et les voyagistes, ainsi qu’aux organisations telles que les municipalités, les organismes gouvernementaux et les institutions financières. Dans l’avenir, nous voulons
2LeaderS de L’induStrie
15
PALAIS DES CONGRÈS DE MONTRÉAL
2.1 sErviCEs ti
Regroupant les services informatiques, le multimédia et les logiciels, les services en TI représentent le sous-secteur le plus important de l’industrie des TIC du Grand Montréal.
2.1.1 LEs sErviCEs iNformAtiquEs
Le Grand Montréal compte plusieurs joueurs d’importance dans le domaine des services informatiques. Un climat d’affaires favorable et une main-d’œuvre hautement qualifiée ont permis à CGI par exemple, une entreprise canadienne fondée dans la région dans les années 1970, de se développer pour devenir l’un des leaders mondiaux des services informatiques. Au fil des ans, le Montréal métropolitain a aussi su attirer d’importantes entreprises étrangères dans le domaine telles Fujitsu, GFI Solutions et IBM.
Plusieurs grands leaders de l’industrie sont présents dans la région de Montréal, principalement dans quatre sous-secteurs d’activités : services TI, services de télécommunications, fabrication et grossistes et réparateurs.
2 LeaderS de L’induStrie
Entreprises en services informatiques par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétésTranche d’emplois
Pays d’origine
CGI + de 7 000 Canada
IBM 1 000-1 999 États-Unis
GFI SOLUTIONS 750-999 France
UPS SOLUTIONS D’AFFAIRES 750-999 États-Unis
CSC 500-749 États-Unis
GROUPE CONSEIL OSI 500-749 France
ACCENTURE 250-499 Irlande
COFOMO 250-499 Canada
EPICOR SOFTWARE 250-499 États-Unis
FUjITSU 250-499 Japon
IRON MOUNTAIN 250-499 États-Unis
TELUS SANTÉ 250-499 Canada
TABLEAU 4
TÉMOIGNAGE
cgi,leadershiP mondial et resPonsabilité locale
Trente-cinq ans après sa création dans un sous-sol par deux jeunes entrepreneurs, CGI est l’une des plus grandes entreprises indépendantes de services en technologies de l’information et en gestion des processus d’affaires, la seule sous contrôle québécois parmi les principaux joueurs mondiaux. Autre particularité, 90 % de ses membres (employés) en sont aussi actionnaires.
« Notre modèle d’entreprise est axé sur la proximité avec notre clientèle et la connaissance approfondie d’une demidouzaine de secteurs d’activité. Nous nous définissons comme un intégrateur. Nous offrons des services complets, de bout en bout, selon un processus standardisé qui nous permet de réaliser 95 % des mandats dans les délais et les budgets, ce qui est remarquable dans notre industrie », affirme Claude Marcoux, vice-président principal et directeur général, Province de Québec.
Pour être en mesure de soutenir sa croissance, CGI crée bien entendu des emplois partout dans le monde, mais d’abord dans ses différentes unités d’affaires à Montréal et au Québec. Elle met d’ailleurs un point d’honneur à contribuer
à la préparation de la relève locale en participant à divers programmes de formation, recrutement et mentorat.
« La région montréalaise possède des avantages indéniables, à commencer par des coûts salariaux et locatifs très compétitifs et des infrastructures technologiques de pointe. Nous avons aussi la chance d’avoir un riche bassin de compétences, non seulement en TIC, mais aussi en gestion des affaires, en administration, etc., ce qui constitue un atout que nous nous devons de préserver, notamment en continuant d’ouvrir des postes de début de carrière qui sont d’une importance stratégique », souligne M. Marcoux.
CGI emploie 31 000 personnes réparties dans 125 bu-reaux, dont près de 20 % travaillant dans les 8 sites locaux au service des quelque 500 clients qu’elle compte dans la région métropolitaine. Déjà classée au septième rang mondial, elle prévoit doubler de taille dans les trois à cinq prochaines années.
DE GAUCHE à DROITE: M. CLAUDE MARCOUX (vICE-PRÉSIDENT PRINCIPAL ET DIRECTEUR GÉNÉRAL, PROvINCE DE QUÉBEC) ET M. RENAUD CARON (vICE-PRÉSIDENT PRINCIPAL, DÉvELOPPEMENT DE L’ENTREPRISE)
Entreprises de jeux vidéo par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétésTranche d’emplois
Activités Pays d’origine
UBISOFT 2 000-2 999 Développement et édition de jeux vidéo France
ELECTRONIC ARTS 750-999 Développement et édition de jeux vidéo États-Unis
BABEL MEDIA 250-499 Service postproduction pour l’industrie des jeux vidéo Royaume-Uni
BEHAvIOUR 250-499 Développement et édition de jeux vidéo Canada
GAMELOFT 250-499 Développement et édition de jeux vidéo France
EIDOS (SQUARE ENIX)
250-499 Développement et édition de jeux vidéo Japon
vMC 250-499 Service postproduction pour l’industrie des jeux vidéo États-Unis
FUNCOM 100-249 Développement et édition de jeux vidéo Norvège
LUDIA 100-249 Développement et édition de jeux vidéo Royaume-Uni
THQ 100-249 Développement et édition de jeux vidéo États-Unis
WARNER BROS. 100-249 Développement et édition de jeux vidéo États-Unis
Entreprises de multimédia (excluant le jeu vidéo) par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétésTranche d’emplois
Activités Pays d’origine
PAGES jAUNES 1 000-1 999 Publications multimédia Canada
CANOë 250-499 Publications multimédia Canada
SID LEE 250-499 Services de marketing interactif Canada
BEYOND THE RACK 100-249 E-commerce Canada
CINÉ GROUPE TOONTEK 100-249 Studio d'animation Canada
NURUN 100-249 Services numériques Canada
SONO vIDÉO 50-99 Solutions multimédia Canada
TONIK GROUPIMAGE 50-99 Services numériques Canada
TOUTENKARTOON 50-99 Services numériques France
vORTEX SOLUTION 50-99 Solutions web Canada
GOOGLE 1-49 Portail de recherche États-Unis
TABLEAU 6
TABLEAU 5
Leader de l’industrie 19
des entrePrises montréalaises créatives*
> La firme gsmprjct° a créé le premier télescope interactif utilisé dans le Burj Khalifa à Dubaï, le plus haut bâtiment au monde
> L’entreprise space & dream a réalisé le premier film immersif présenté sur une sphère géante et itinérante au milieu de laquelle se trouve le spectateur
> En créant le logiciel Business-in-a Box, la société Biztree a facilité la vie de millions de gens d’affaires en offrant une vaste collection de modèles de documents commerciaux et légaux en français, anglais, espagnol et chinois à portée de main
*source: moNtréAL PrEm1èrE (www.montrealprem1ere.com)
les tic aPPliquées au secteur de l’aérosPatiale
> Le Grand Montréal est l’un des trois pôles mondiaux de l’aérospatiale avec Seattle et Toulouse
> Bell helicopter-textron, Bombardier, CAE, Pratt & Whitney sont quelques-uns de ses leaders
> Des possibilités d’affaires pour les entreprises de l’industrie des tiC, dont CAE, Esterline CMC Électronique, MacDonald, Dettwiler and Associates (MDA) et SITA, pour ne nommer que celles-là
Le Grand Montréal compte également plusieurs entreprises dans d’autres domaines du multimédia et de la production numérique. Parmi celles-ci, nous retrouvons Sid Lee qui offre des services novateurs de marketing interactif.
le grand montréal, caPitale de l’amérique du nord en arts numériques et immersion
> Des acteurs dynamiques œuvrant pour la promotion du secteur, dont :
Le Conseil québécois des arts médiatiques, Société des arts technologiques (SAT), MUTEK
> Des festivals internationaux :
Elektra, Montréal en lumières, MUTEK
> Des entreprises créatives :
Agence TOPO, Création Ex Nihilo, Molior, Moment Factory, Nurun, Photonic Dreams, Sid Lee et TIND
il fait bon vivre dans le grand montréal !
> Selon Mercer (2010), la région se classe 3e parmi les plus grandes métropoles d’Amérique du Nord pour l’indice global de la qualité de vie
2.1.2 LE muLtimédiA
Le Grand Montréal est reconnu mondialement comme un centre incontournable pour le développement et l’édition de jeux vidéo grâce à la présence, entre autres, des géants Electronic Arts, Ubisoft et Warner Bros.
le grand montréal, l’endroit idéal Pour gérer un centre de données
> des coûts d’électricité près de deux fois moins élevés que la moyenne des grandes métropoles nord-américaines pour les projets exigeant une grande puissance (3 MW à 50 MW), tels les centres de données
> Un climat continental humide idéal pour des fermes de serveur
> Des joueurs internationaux : Bell, Cgi,fujitsu, CsC, hP, iBm et ovh.com
SAP
TÉMOIGNAGE
8d technologies,un succès aux multiPles dimensions
Fondée en 1996, 8D Technologies est aujourd’hui un leader mondial dans la conception et le développement de solutions et de systèmes de point de vente intelligents multifonction-nels M2M (machine à machine) sans fil, principalement utilisés en transport urbain.
En 2000, de société de services informatiques, 8D Technolo-gies s’est transformée en une entreprise de développement et de commercialisation de produits, solutions et services. Elle s’est surtout fait connaître en implantant à Montréal son système de gestion de stationnement automatisé (8D APMSMC), gagnant de plusieurs prix, l’un des plus avancés du genre.
« Nous cherchions un projet qui permettrait d’exploiter les possibilités de notre plateforme de gestion et de paiement sans fil alimentée à l’énergie solaire. Au départ, nous pensions la vendre sous licence mais, voyant son potentiel, nous avons plutôt choisi de créer des produits basés sur cette plateforme », raconte Isabelle Bettez, présidente et chef de la direction.
C’est ainsi que la même plateforme technologique logicielle et matérielle, aujourd’hui en opération sur trois continents, a été utilisée pour mettre en place le système montréalais de location de vélos en libre-service BIXIMC, inscrit parmi les « 50 meilleures inventions de 2008 » par le magazine Time et gagnant du « Gold Edison Award » 2009, catégorie Énergie et Développement durable.
« Aujourd’hui, notre stratégie marketing vise autant la recherche de clients que de ressources qualifiées, car notre principal défi consiste en fait à reproduire nos succès dans des créneaux connexes. Heureusement, la métropole ne manque pas de talents capables de nous aider à continuer d’innover à tous les niveaux », affirme Mme Bettez.
La plateforme de 8D, qui permet le paiement sécurisé en temps réel ainsi que le contrôle et la gestion à distance de toutes les fonctions, du paiement à l’application du règlement, ainsi que le contrôle des terminaux et de leurs senseurs dans les environnements avec ou sans fil, offre en outre des possibilités illimitées de marketing, ce qui devrait se traduire par d’autres années de croissance spectaculaire pour l’entreprise.
TABLEAU 7
Leader de l’industrie
2.1.3 LEs LogiCiELs
L’industrie montréalaise du développement de logiciels est très diversifiée. Plusieurs entreprises y développent et éditent des solutions pour divers secteurs de l’économie. Parmi celles-ci, notons la présence d’Autodesk, Technologies Interactives Mediagrif, Morgan Stanley, Nuance Communications et SAP.
Entreprises de développement et d’édition de logiciels, par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétésTranche d’emplois
Activités Pays d’origine
AUTODESK 250-499 Logiciels 2D et 3D de modélisation États-Unis
MORGAN STANLEY 250-499 Logiciels pour le secteur de la finance États-Unis
NUANCE COMMUNICATIONS 250-499
Logiciels de solutions d’imagerie numérique et de reconnaissance et de synthèse vocale
États-Unis
SAP 250-499 Logiciels d'amélioration de gestion d'entreprise Allemagne
TECHNOLOGIES INTERACTIvES MEDIAGRIF
250-499 Logiciels en commerce électronique Canada
DASSAULT SYSTÈMES 100-249 Logiciels 3D pour divers secteurs France
ESI TECHNOLOGIES 100-249 Logiciels pour les domaines de la santé et des affaires Canada
FORENSIC TECHNOLOGY 100-249 Logiciels pour service de sécurité Canada
LOGIBEC 100-249 Logiciels pour le secteur de la santé et des services sociaux Canada
ORACLE 100-249 Logiciels pour divers secteurs États-Unis
PRESAGIS 100-249Logiciels de simulation et modélisation
Canada
SIR SOLUTIONS 100-249Logiciels de gestion de commerce de détail
Canada
les tic aPPliquées au secteur de la finance
> 100 000 emplois dans 3 000 entreprises1
> La bourse de montréal spécialisée dans les produits dérivés
> des opportunités d’affaires en tiC que desjardins, morgan stanley, société générale et standard Life ont su détecter
1 « Le secteur des services financiers à montréal : un chef de file nord-américain », montréal international et Centre financier international montréal, 2008
TÉMOIGNAGE
le leadershiP de bell au cœur de l’économie numérique de montréal
Depuis les services de gestion de données et l’informatique en nuage jusqu’aux meilleurs réseaux sans fil au pays, Bell est le catalyseur de l’économie numérique de Montréal.
Plus grande entreprise de communications du Canada, dont le siège social est situé ici depuis son ouverture en 1880, Bell emploie plus de professionnels des technologies de l’information dans le Grand Montréal que toute autre entreprise, offrant aux clients d’affaires la plus vaste gamme de services de communications et de solutions de TI.
« Nous sommes un chef de file dans la livraison des réseaux sans fil 4G, des services IPlarge bande, de l’intégration de systèmes, des centres de données et plus encore. À Montréal, notre maind’œuvre hautement qualifiée compte un grand nombre de finissants provenant des institutions de formation de calibre international de la région, et c’est ici que nous avons l’équipe de professionnels des TI la plus importante et la plus expérimentée », déclare Tom Little, président de Bell Marchés Affaires.
Ces finissants et leurs collègues de Bell gèrent les milliards de dollars investis en achats de biens et de services dans la région pour fournir des réseaux sans pareil, des services novateurs et des technologies de communications à la fine pointe.
Bell a aussi investi des centaines de millions de dollars dans un réseau national de centres de données, dont le plus important est situé dans la région de Montréal. Ces centres – construits selon les normes LEED Or pour la protection de l’environnement, tout comme le campus du siège social de Bell – offrent aux entreprises de toute taille des services de co-implantation, des services de gestion de données et des services en nuage émergents.
« Nous prêtons une grande attention à l’environnement. Nous sommes d’ailleurs le seul télécommunicateur canadien dont le système de gestion de l’environnement est certifié ISO 14001 », signale M. Little.
TABLEAU 8
2.2 LEs sErviCEs dE téLéCommuNiCAtioNs
Grâce à plusieurs joueurs d’importance, le secteur montréalais des télécommunications offre des services à la fine pointe de la technologie. Même s’il est dominé par des entreprises de télécommunications canadiennes, le Grand Montréal accueille de plus en plus d’entreprises étrangères sur son territoire.
Entreprises de télécommunications par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétésTranche d’emplois
Activités Pays d’origine
BELL + de 5 000 Services téléphoniques, services de télécommunications sans fil, services Internet haute vitesse et télévision numérique Canada
tELus 3 000-4 999 Services téléphoniques, services de télécommunications sans fil, services Internet et télévision numérique Canada
vidéotroN 3 000-4 999Services téléphoniques, services de télécommunications sans fil, services Internet haute vitesse, télévision numérique et développement multimédia
Canada
CogECo 1 000-1 999 Services téléphoniques, services Internet haute vitesse et télévision numérique Canada
EriCssoN 1 000-1 999 Services téléphoniques et services de télécommunications sans fil Suède
AdP 250-499 Hébergement et traitement de données États-Unis
ALLstrEAm 250-499 Services de télécommunications basés sur la technologie IP uniquement pour entreprises Canada
PrEstigE tELECom 250-499Services techniques et professionnels pour l'ingénierie, la conception, la construction et la mise en service de réseaux sans fil et filaires
Canada
rogErs CommuNiCAtioNs 250-499 Services téléphoniques, services de télécommunications sans fil et services Internet haute vitesse Canada
shAW dirECt 250-499 Services de télévision numérique Canada
tAtA CommuNiCAtioNs 250-499 Services de télécommunications par câble, spécialisés dans les marchés émergents Inde
23
2.3 LA fABriCAtioN
De par la synergie de son économie, plusieurs entreprises en fabrication de TIC pour les secteurs de l’aérospatiale, militaire, du transport et de la santé ont choisi le Grand Montréal. Autant des entreprises canadiennes telles que CAE, Matrox, MDA que des sociétés étrangères comme Alstom, Covidien et Esterline CMC Électronique profitent du dynamisme économique de la région.
Leader de l’industrie
TABLEAU 9
Fabriquant en TIC, par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétés
Tranche d’emplois
Activités Pays d’origine
CAE 3 000-4 999Fabricant de technologies de simulation, de modélisation et de solutions intégrées de formation destinées à l’aviation civile et aux forces de défense du monde entier, en plus des secteurs de la santé et minier
Canada
ESTERLINE CMC ELECTRONIQUE 1 000-1 999 Fabricant de TIC pour les marchés de l’aérospatiale et de la défense États-Unis
MACDONALD, DETTWILLER AND ASSOCIATES (MDA)
500-749 Fabricant de TIC pour le secteur de la défense Canada
MATROX 500-749Fabricant de TIC pour les secteurs de l’informatique graphique, la vidéo et l’imagerie
Canada
ADvANTECH AMT 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur des télécommunications Canada
ALSTOM 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur du transport France
COvIDIEN 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur médical États-Unis
MIRANDA TECHNOLOGIES 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur de la télédiffusion Canada
NOKIA 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur des télécommunications Finlande
PARADOX 250-499 Fabricant de TIC pour les systèmes de sécurité Canada
SITA 250-499 Fabricant de TIC pour le secteur du transport aérien Suisse
EXFO 100-249Fabricant d’appareils de test et de mesure pour les réseaux de télécommunications
Canada
HONEYWELL 100-249 Fabricant de TIC pour les secteurs de la sécurité et l’énergie États-Unis
TELEDYNE-DALSA 100-249Fabricant de TIC pour le secteur de l’imagerie médicale, scientifique et industrielle
Canada
TERMINAL & CâBLE 100-249Fabricant de câblage de toutes sortes ainsi que câble à batteries, pour les secteurs de l’automobile et du militaire
Canada
ULTRA ELECTRONICS 100-249 Fabricant de TIC pour le secteur de la défense Royaume-Uni
25
l’oPtique Photonique, ça nous connaît!
> ville-hôte du Photonics North 2012
> un vaste bassin d’entreprises évoluant dans l’industrie de l’optique photonique : ABB, Art Advanced Research and Technologies, Avensys, Delta Photonics, EXFO, Forensic Technology, LxData, MPB Technologies, Perkin Elmer Optoélectronique et Silonex
la microélectronique dans le grand montréal, une histoire de succès :
> La région fait partie du corridor nord-est de l’Amérique de la micro-électronique
> des entreprises dynamiques Teledyne-Dalsa, IBM-Bromont, Esterline CMC Electronics, Matrox, MPB, Perkin Elmer et Octasic
> des groupes de recherche dynamiques - Le Regroupement stratégique en microélectronique (ReSMIQ) - Le Regroupement québécois sur les matériaux de pointe - Le Centre de collaboration MiQro Innovation (C2MI)
SOCIÉTÉ DES ARTS TECHNOLOGIQUES (SAT)
irosoft, chef de file mondial en matière de système de gestion de la législation
2.4 LEs grossistEs Et réPArAtEurs
L’importance et la transversalité de la grappe des TIC dans l’économie montréalaise se reflètent par la présence de nombreux grossistes sur son territoire.
des entrePrises en tic bien imPlantées dans divers secteurs de l’économie montréalaise
> irosoft, spécialiste de la gestion intégrée des documents (GID) depuis 1995
> 8d technologies, un leader mondial dans la conception et le développement des solutions et des systèmes de point de vente intelligents multifonctionnels
> druide informatique, un leader des logiciels linguistiques
> Legal suite, spécialiste des logiciels juridiques
> sologlobe, chef de file dans les solutions de gestion du matériel pour les opérations d’entreposage, de distribution et manufacturières
les tic aPPliquées au secteur de la santé
> montréal possède plusieurs infrastructures de recherche en technologies de la santé, dont les suivantes : - École de technologie supérieure:
Laboratoire d’imagerie et d’orthopédie
- École Polytechnique de Montréal: Groupe de recherche en sciences et technologies biomédicales, Laboratoire de neurotechnologies Polystim
- Université du Québec à Montréal : NanoQam
- Université de Montréal : Institut de génie biomédical, Laboratoire de biorhéologie et d’ultrasonographie médicale
Grossistes et réparateurs en TIC par tranche d’emplois, Grand Montréal, 2011
sociétésTranche d’emplois
Activités Pays d’origine
BUREAU EN GROS 1 000-1 999 Fournisseur de produits de bureau États-Unis
FUTURE ELECTRONICS 1 000-1 999
Distributeur de semi-conducteurs et de composants passifs, d’interconnexion et électromécanique
Canada
INSIGHT 250-499 Distributeur de produits informatiques et de logiciels États-Unis
PC MALL 250-499 Distributeur de produits informatiques et de logiciels États-Unis
CANON 100-249 Distributeur de caméras et d’équipements optiques Japon
HARTCO 100-249 Distributeur de produits, services et solutions TI Canada
XEROX 100-249 Distributeur de produits de bureau, d’impression et d’arts graphiques États-Unis
TABLEAU 10
TÉMOIGNAGELeader de l’industrie
- Université McGill : Centre de bio reconnaissance et de biocapteurs, Institut pour Matériaux Avancés
- Autres : Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal Métropolitain, Institut des matériaux industriels du Conseil national de recherches Canada (CNRC)
> Plus de 350 entreprises2 spécialisées et innovantes, dont : - Arad, CAE, Clemen Techtnologies,
Ovidien, El ekta (Résonant Médical), Émoi, ESI Technologies, IMS Brogeant, Logitech, MédiSolution, Medtronic CryoCath LP, MOXXi Medical, Noveko, PharmaLaser, Telus Santé, Skeltex Technologies et Zimmer
2 source : investir au Canada, « instruments médicaux, Avantages concurrentiels du Canada », 2011
« IRO, les trois premières lettres de notre nom, signifient ‘‘informatique’’et ‘‘recherche opérationnelle’’, notre orientation initiale en 1995. Toutefois, dès 1997, nous nous sommes spécialisés dans le domaine juridique, avec comme premier mandat la conversion des lois et règlements du Québec à un système répondant à une norme internationale. Nous avons aujourd’hui un rayonnement mondial parce que nous pouvons offrir un système complet de gestion de l’information législative », affirme Alain Lavoie, le président.
En fait, Irosoft est l’une des rares entreprises informatiques au monde spécialisées dans le créneau juridique, et celle qui a travaillé pour le plus grand nombre de juridictions à ce jour.
« Nous avons en outre acquis la capacité, liée à la spécificité québécoise, de gérer la législation en environnement multilingue, ce qui nous donne aujourd’hui un atout supplémentaire pour gagner d’autres
mandats. Il faut aussi dire que plusieurs des systèmes législatifs du Canada sont généralement considérés comme des modèles ailleurs dans le monde », ajoute René-Luc Morin, vice-président et associé.
L’autre grande activité d’Irosoft, c’est la gestion intégrée des documents (GID). Pour résumer, ses solutions de gestion documentaire sur mesure permettent à ses clients d’exploiter au mieux la richesse et l’intelligence contenues dans l’ensemble de leurs documents physiques et numériques. Réputée extrêmement fiable, et respectueuse des échéanciers comme des budgets, Irosoft a enregistré une croissance de 10 % en 2011 et pense faire encore mieux prochainement.
« Évidemment, le rayonnement du Grand Montréal dans les TIC ne nuit pas non plus à notre succès, et je suis convaincu qu’il va encore s’accroître grâce aux efforts entrepris pour réaliser des projets fédérateurs comme Montréal Métropole Numérique, qui vise notamment à doter la région d’infrastructures TIC à la fine pointe », estime M. Lavoie.
DE GAUCHE à DROITE: M. ALAIN LAvOIE (PRÉSIDENT) ET M. RENÉ-LUC MORIN (vICE-PRÉSIDENT ET ASSOCIÉ).
3main-d’œuvre et formation
29
UNIvERSITÉ CONCORDIA
3.1 uNE muLtitudE dE ProfEssioNNELs Et dE domAiNEs d’EXPErtisE
Une grande diversité de fines compétences est à la base des 120 000 emplois qui composent l’industrie des TIC du Grand Montréal. Le tableau suivant illustre les principales professions en TIC que l’on retrouve dans la région.
La qualité des professionnels en TIC est attribuable à un vaste réseau d’établissements d’enseignement supérieur à la fine pointe des dernières connaissances.
3main-d’œuvre et formation
Principales professions selon le nombre d’emplois (en milliers) Grand Montréal, 2010
Analystes et consultants en informatique 28,3
Ingénieurs électriciens et électroniciens 23,1
Agents de soutien aux utilisateurs 14,0
Techniciens de réseau informatique 6,8
Technologues et techniciens en génie électronique et électrique 6,5
Concepteurs et développeurs Web 5,9
Programmeurs et développeurs en médias interactifs 5,3
Installateurs et réparateurs de matériel de télécommunications 4,9
Analystes de bases de données et administrateurs de données 3,3
Assembleurs, monteurs, contrôleurs et vérificateurs de matériel électronique 2,8
Directeurs de la transmission des télécommunications 2,8
Ingénieurs et concepteurs en logiciel 2,3
Ingénieurs informaticiens 2,3
TÉMOIGNAGE
morgan stanley canada,la Plus techno des banques
Morgan Stanley, l’une des principales banques d’investisse-ment et firmes de services financiers au monde, a ouvert un centre technologique dans la Cité du Multimédia en 2008.
Ce centre, qui emploie plus de 450 développeurs, ingénieurs en logiciels et concepteurs de systèmes logiciels, est la seule unité technologique de Morgan Stanley au Canada, et fait partie du petit groupe d’installations similaires dont l’entreprise dispose dans le monde, notamment en Inde, en Chine et en Hongrie.
« Morgan Stanley a choisi de s’installer à Montréal en raison de sa tradition financière et de la présence d’une maind’œuvre hautement qualifiée », affirme Alan Vesprini, directeur exécutif de Morgan Stanley Canada.
Chef de file mondial dans les services financiers, Morgan Stanley offre un choix complet de services bancaires d’investissement, d’administration de titres, de gestion de portefeuille et de patrimoine. Toutefois, ne disposant pas de bureaux commerciaux, le centre montréalais se distingue par son caractère entièrement technologique. Il se consacre à la recherche, au développement et à l’implantation des outils et applications technologiques exclusifs employés par les divisions d’affaires de la firme dans les marchés financiers globaux.
« En raison de la nature technologique du travail que nous faisons ici, Morgan Stanley est moins en concurrence avec les autres banques qu’avec certains grands joueurs des TIC. Nous aidons les différentes divisions d’affaires de la firme en offrant des solutions technologiques et de l’assistance pour les revenus fixes, les opérations sur titres, la gestion de portefeuille, les données et les infrastructures d’entreprise, les risques technologiques et informatiques, ainsi que les technologies corporatives », confie M. Vesprini.
Le centre technologique entretient d’étroites relations avec les universités de la métropole. En plus de ses activités de recrutement sur les campus, il propose régulièrement des projets et des concours à leurs étudiants, afin d’identifier ceux qui font preuve de créativité et d’esprit d’innovation. Au cours des trois dernières années, Morgan Stanley a accueilli plusieurs dizaines de jeunes diplômés, et entend continuer sur cette lancée en 2012.
Le Grand Montréal possède un marché de l’emploi en TIC en pleine croissance et une relève de haute qualité issue des meilleurs programmes académiques des établissements d’enseignement.
TABLEAU 11
3.2 étABLissEmENts dE formAtioN : uN résEAu ACAdémiquE suPériEur
Le Grand Montréal se démarque par l’envergure de son réseau d’établissements d’enseignement dédié aux TIC et ce, disponible dans les deux langues officielles. Avec dix de ses onze universités offrant des formations variées en TIC, sans compter les nombreux CÉGEPS, écoles professionnelles3 et innom-brables centres de recherche, le Grand Montréal dispose d’un volumineux effectif académique qui le place parmi les leaders en Amérique du Nord pour sa vitalité intellectuelle et son capital étudiant.
Principaux établissements universi-taires offrant des programmes en tiC :
établissements d’enseignement en génie et en recherche scientifique
w École Polytechnique de Montréal
w École de technologie supérieure (ÉTS)
w Institut national de la recherche scientifique (INRS)
établissements d’enseignement à vocation générale
w Université Concordia
w Université de Montréal
w Université du Québec à Montréal (UQAM)
w Université McGill
w Université Sherbrooke – Campus de Longueuil
w TÉLUQ (Télé-Université)
établissements d’enseignement en gestion
w HEC Montréal
Véritable capitale de l’innovation au Canada, le Grand Montréal est en tête de liste quant aux sommes dédiées à la recherche universitaire, devançant largement toutes les autres grandes régions métropolitaines du Canada. En fait, depuis 2005 l’ensemble des fonds consacrés à la recherche universitaire dépasse 5 G$.
3 Cette partie ne présente que quelques exemples. Pour obtenir l’offre détaillée des programmes d’études par établissement universitaire, collégial et professionnel, consulter le « Répertoire des formations initiales en technologies de l’information et des communications » 2011 de tEChNoCompétences.
Main-d’œuvre et formation 33
Top 5 des régions métropolitaines du Canada, 2005-2009Fonds consacrés à la recherche universitaire (G$)
MONTRÉAL
TORONTO
VANCOUVER
OTTAWA
CALGARY
210 3 4 5 6
Fonds consacrés à la recherche universitaire (G$) Top 5 des régions métropolitaines du Canada, 2005-2009
GRAPHIQUE 7
ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE (ÉTS)
3.3 uNE rELèvE PrêtE à fAirE fACE AuX défis dE L’iNdustriE
Le bassin disponible de jeunes travailleurs hautement qualifiés, en mesure de répondre aux dernières exigences de l’industrie des TIC,
assure une pérennité de la croissance des entreprises du Grand Montréal. Les tableaux suivants présentent l’offre des programmes de formation en lien avec les TIC, avec un aperçu du nombre d’inscriptions et de diplômes décernés aux niveaux universitaires (1er, 2e et 3e cycles)4, collégial technique (Diplôme d’études collégiales - DEC) et professionnel (Diplôme d’études professionnelles - DEP).
TÉMOIGNAGE
google,séduite Par la créativité de la métroPole québécoise
« Vous aimez relever des défis et vous amuser? Vous avez envie de changer le monde? Si oui, vous avez frappé à la bonne porte », annonce-t-on sur le site de Google, qui vise rien de moins que d’organiser l’information à l’échelle mondiale pour la rendre accessible et utile à tous, en plus d’offrir une vaste gamme de services et d’outils de marketing.
Google aime à se présenter comme une entreprise atypique qui cultive sa différence, notamment en s’efforçant de conserver, malgré une croissance exponentielle depuis sa création en 1998, sa culture innovante d’origine. L’entreprise a ouvert des bureaux à Montréal en 2006. Elle y emploie actuellement une cinquantaine de personnes, un effectif appelé à augmenter très rapidement.
« Montréal est reconnue pour sa créativité, avec sa maind’œuvre éduquée, bilingue et cosmopolite, et nous aimerions contribuer à ce qu’elle continue d’être à l’avantgarde des tendances. Des entrepreneurs d’ici accomplissent des choses remarquables dans le domaine des TIC et il y a un écosystème particulièrement
favorable aux sociétés émergentes. Nous sommes là pour aider à dynamiser ce potentiel », affirme Nicolas Darveau-Garneau, directeur général de Google Québec, Montréalais originaire de Chicoutimi revenu récemment dans la métropole après neuf ans passés à New York et huit ans dans la Silicon Valley.
C’est ainsi qu’au printemps 2011 Google a mis sur pied le site « Entreprises canadiennes soyez en ligne » (www.ecsel.ca), qui propose l’enregistrement du nom de domaine, la construction du site et l’hébergement gratuit la première année.
« Quand vous savez qu’aujourd’hui 86 % des Québécois font une recherche en ligne avant d’acheter, vous comprenez que vous vous devez d’être présent sur Internet. Nous souhaitons attirer un maximum d’entreprises sur le Web, puis les accompagner dans leur marketing », confie M. Darveau-Garneau.
4 Cette liste des inscriptions et sanctions au niveau universitaire comprend les Baccalauréats, les maîtrises et les doctorats.
P : Données provisoires
Nombre d’inscriptions en TIC niveau de scolarité universitaire, pour une sélection de programmes, Grand Montréal, 2010P
BACCALAURÉAT MAîTRISE DOCTORAT TOTAL
ProgrAmmEs EN tiC
Génie électrique, de l’électronique et des communications
2 268 572 461 3 301
Génie informatique et de la construction des ordinateurs
571 176 75 822
Information de gestion 147 - - 147
Sciences de l’informatique 2 209 910 327 3 446
Sous-total 5 195 1 658 863 7 716
ProgrAmmEs CoNNEXEs AuX tiC
Arts graphiques (communications graphiques)
704 - - 704
Génie physique 170 37 49 256
Mathématiques 853 138 160 1 151
Mathématiques appliquées 14 23 33 70
Probabilités et statistiques 55 28 23 106
Sciences physiques 337 115 206 658
Sous-total 2 133 341 471 2 945
totAL iNsCriPtioNs 7 328 1 999 1 334 10 661
TABLEAU 12
Main-d’œuvre et formation
ÉCOLE POLYTECHNIQUE
Nombre de diplômes décernés en TIC niveau de scolarité universitaire, pour une sélection de programmes, Grand Montréal, 2010P
BACCALAURÉAT MAîTRISE DOCTORAT TOTAL
ProgrAmmEs EN tiC
Génie électrique, de l’électronique et des communications
427 193 66 686
Génie informatique et de la construction des ordinateurs
115 41 12 168
Information de gestion 60 - - 60
Sciences de l’informatique 395 192 35 622
Sous-total 997 426 113 1 536
ProgrAmmEs CoNNEXEs AuX tiC
Arts graphiques (communications graphiques)
131 - - 131
Génie physique 30 7 5 42
Mathématiques 162 44 20 226
Mathématiques appliquées 2 8 3 13
Probabilités et statistiques 12 3 1 16
Sciences physiques 59 28 26 113
Sous-total 396 90 55 541
totAL diPLÔmEs déCErNés 1 393 516 168 2 077
P : données provisoires TABLEAU 13
Main-d’œuvre et formation 37
Main-d’œuvre et formation 39
les tic sont devenues avec le temPs un secteur de choix Pour une réorientation de carrière ou Pour une sPécialisation. Le réseau d’enseignement du grand montréal possède aussi une importante offre de formation continue contribuant à maintenir la main-d’œuvre à la fine pointe des nouvelles connaissances dans le domaine des tiC.
Ces services sont offerts autant dans des écoles publiques que dans des centres de formation privés, tel que le centre NAd spécialisé en animation 3d et effets visuels pour le cinéma et le divertissement électronique.
> Plus de 140 attestations d’études collégiales (AEC) en tiC sont disponibles. En 2010, elles correspondent à plus de 1800 inscriptions.
> Au niveau universitaire, plus de 1140 étudiants se sont inscrits dans 23 programmes de certificat et 17 programmes de diplômes d’études supérieures spécialisées (d.E.s.s) et microprogrammes en tiC, en 2010.
Source : MELS, 2010
P : données provisoires
P : données provisoires
Nombre d’inscriptions et de diplômes décernés en TIC, Diplôme d’études collégiales techniques (DEC) pour une sélection de programmes, Grand Montréal, 2010P
TITRE DU PROGRAMME INSCRIPTIONS DIPLôMES
Graphisme 860 172
Technique d’animation 3D et système d’image 374 33
Technique d’intégration multimédia 780 102
Techniques de l’informatique 987 310
Technologie de l’électronique 662 87
Technologie de l’électronique industrielle 619 91
Technologie des systèmes ordinés 181 33
totAL 4 463 828
Nombre d’inscriptions et de diplômes décernés en TIC, Diplôme d’études professionnelles (DEP) pour une sélection de programmes, Grand Montréal, 2010P
TITRE DU PROGRAMME INSCRIPTIONS DIPLôMES
Électromécanique de systèmes automatisés 1 849 518
Installation et réparation d’équipement de télécommunication
350 73
Montage de câbles et circuits 86 68
Procédés infographiques 453 118
Soutien informatique 1 623 342
totAL 4 361 1 119
TABLEAU 15
TABLEAU 14
UNIvERSITÉ MCGILL
4organiSmeS de recherche, aSSociationS et regroupementS en tic
41
SAP
Le Grand Montréal compte de nombreux organismes de recherche, d’associations et de regroupements dédiés au développement des TIC.
La Grappe des TIC du Grand Montréal est représentée par l’organisme TechnoMontréal, dont la mission vise à rassembler et soutenir les acteurs de l’industrie autour d’objectifs communs et d’actions concertées dans le but d’accélérer et d’optimiser la compétitivité, la croissance et le rayonnement de l’industrie. TechnoMontréal réalise ses actions en collaboration avec de nombreux partenaires associatifs et institutionnels, présentés ci-après.
Tandis que les organismes de recherche de la région métropolitaine de Montréal se concentrent sur la recherche et la diffusion des connaissances, la vingtaine d’associations et de regroupements soutiennent la croissance et la compétitivité de leurs membres, en plus de défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics.
4organiSmeS de recherche, aSSociationS et regroupementS en tic
Liste des principales associations ou regroupements en TIC du Grand Montréal
ASSOCIATIONS OU REGROUPEMENTS EN TIC DESCRIPTION/MISSION
Alliance numériqueSoutenir la croissance et la compétitivité de ses membres afin de faire rayonner le Québec à l'international en tant que centre d'excellence en création, en production et en diffusion de contenu numérique interactif.
Association canadienne de la technologie de l’information (ACti)
Promouvoir et souligner la contribution particulière des TIC à l'économie canadienne et à sa société.
Association de sécurité de l’information du montréal métropolitain (Asimm)
Sensibiliser les secteurs public et privé à la « sécurité de l'information ».
Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du québec (Adriq)
Soutenir et promouvoir l'innovation technologique au Québec dans le but d'accroître la compétitivité des entreprises, ici comme à l'étranger.
Association québécoise des informaticiennes et informaticiens indépendants (Aqiii)
Réunir le maximum de travailleurs autonomes et d’expérience en TIC afin de bénéficier des avantages d’un réseau solide tout en préservant la liberté du travail indépendant.
Association québécoise des technologies (Aqt)
Appuyer ses membres dans l'atteinte de leurs objectifs de croissance et leur faciliter l'accès aux meilleures pratiques d'affaires.
Bureau du cinéma et de la télévision du québec (BCtq)
Contribuer au développement et à la compétitivité du Québec comme centre de production cinématographique et télévisuelle de calibre international
Canadian Advanced technology Alliance (CAtA)
Appuyer ses membres dans l'atteinte de leurs objectifs de croissance en créant un système de collaboration à travers le Canada.
Centre de recherche appliquée en ti (Crim)
Développer et transférer des technologies et des connaissances, pour valoriser les produits et services des entreprises et organismes, et contribuer à leur commercialisation.
TABLEAU 16
43
SOCIÉTÉ DES ARTS TECHNOLOGIQUES (SAT) - DISPOSITIF IMMERSIF (CYCLORAMA)
45
Liste des principales associations ou regroupements en TIC du Grand Montréal (suite)
ASSOCIATIONS OU REGROUPEMENTS EN TIC DESCRIPTION/MISSION
Centre d'entreprises et d'innovation de montréal (CEim)
Offrir des services de conseil-gestion spécialisés et des services connexes pour le démarrage et le développement d'entreprises en technologies de l'information et en sciences de la vie.
Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEfrio)
Contribuer à faire du Québec une société numérique, grâce à l'usage des technologies comme levier de l'innovation sociale et organisationnelle.
Conseil international des associations de design graphique (iCogrAdA)
La vision, mission et les valeurs fondamentales du conseil sont personnifiées dans la phrase « Leading creatively » et manifestées par leurs membres au travers d’activités diverses qui utilisent le design comme une source de changement progressif.
Consortium en innovation numérique du québec (CiNq)
Consortium de stimulation et de financement au développement de projets de recherche appliquée novateurs en technologies médiatiques et ce, en facilitant la collaboration entre des partenaires industriels et les établissements de recherche.
PromPt Renforcer l’industrie des TIC par des partenariats industriels-universitaires de R-D.
regroupement de l'industrie électronique (riE)
Réunir les intervenants de l’électronique afin de promouvoir les intérêts de ses membres et stimuler cette industrie. Sa mission est de créer une plate-forme solide de rencontres et d’échanges agréables où chacun pourra s’améliorer et augmenter ses perspectives d’affaires.
réseau ACtioN tiRegroupe et mobilise les acteurs du secteur des technologies de l'information au Québec. Il crée des occasions de rassemblement et aide à l'amélioration des connaissances et des compétences. Il souligne la qualité des réalisations et contribue à valoriser les TI au Québec.
réseau photonique du québec (rPq) Accélérer le développement économique de l’industrie de l’optique photonique du Québec.
société canadienne de technologies médicales (mEdEC)
Défendre efficacement les intérêts de l’industrie par son leadership et sa détermination.
société des arts technologiques (sAt) Centre transdisciplinaire de recherche et création, de production, de formation et de diffusions vouées au développement et à la conservation de la culture numérique.
tEChNoCompétences Comité sectoriel visant à soutenir et promouvoir le développement de la main-d’œuvre québécoise et de l’emploi en TIC, afin que son expertise soit reconnue mondialement.
TABLEAU 16
Organismes de recherche, associations et regroupements en TIC
Sélection parmi les principaux organismes de recherche en TIC du Grand Montréal*
ORGANISMES DE RECHERCHE EN TIC AFFILIATION (UNIvERSITÉ/CÉGEP)
Center for Intelligent Machines (CIM) université mcgill
Center for Signal Processing and communication (CENSIPCOM) université Concordia
Centre collégial de transfert technologique en optique photonique (OPTECH)Cégep André-Laurendeau - Cégep de La Pocatière - Cégep John Abbot
Centre de recherche appliquée en TI (CRIM)éts - hEC - iNrs - université Concordia - université de montréal - université mcgill - uqAm
Centre de recherche avancée en micro-ondes et en électronique spatiale(POLY-GRAMES) École Polytechnique
Centre de recherche en électronique radiofréquence (CRÉER) École Polytechnique
Centre de recherche interdisciplinaire en musique et médias (CIRMMT) Université de Montréal - Université McGill
Centre de recherche sur les systèmes et les technologies avancées en communications (SYTACOM)
ÉTS - INRS - Université Concordia - Université Laval - Université McGill
Centre d'innovation en microélectronique du Québec (CIMEQ) Collège Lionel-Groulx
Centre for Pattern Recognition and Machine Intelligence (CENPARMI) Université Concordia
Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) Université de Montréal - Université de Sherbrooke - UQAM
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT)
École Polytechnique - HEC - Université Laval - UQAM
Chaire de recherche industrielle CRSNG Bell Canada en gestion du rendement et des ressources dans les réseaux d'accès à large bande xDSL Université McGill
Chaire de recherche industrielle CRSNG/Ubisoft en apprentissage de représentations pour les jeux vidéo immersifs Université de Montréal
Chaire de recherche industrielle CRSNG-Bell en réseaux de transport et d’accès optiques ultrarapides Université McGill
Chaire de recherche industrielle CRSNG-Hydro-Québec en infrastructure informationnelle interactive pour le réseau d’électricité Université McGill
Chaire de recherche industrielle CRSNG-Ultra Electronics TCS en communications sans fil ÉTS
Chaire industrielle CRSNG/Ericsson en systèmes réseautiques mobiles de prochaines générations École Polytechnique
Game Research Lab (GR@M) McGill
Groupe d’études et de recherche en analyse des décisions (GERAD) École Polytechnique - HEC - Université de Montréal
Sélection parmi les principaux organismes de recherche en TIC du Grand Montréal* (suite)
ORGANISMES DE RECHERCHE EN TIC AFFILIATION (UNIvERSITÉ/CÉGEP)
Groupe de recherche en conception assistée par ordinateur (GRCAO) Université de Montréal
Groupe de recherche en électronique de puissance et commande industrielle (GREPCI) éts
Groupe de recherche en microélectronique et microsystèmes (GR2M) École Polytechnique
Groupe de recherche en perception et robotique (GRPR) École Polytechnique
Groupe de recherche en réseautique et informatique mobile (GRIM) École Polytechnique
Groupe de recherche interuniversitaire en tutoriel intelligent (GRITI)Université Bishop's – Université Laval – Université de Montréal - Université McGill
Hardware verification Group (HvG) Concordia
Institut de recherche-création en arts et technologies médiatiques Hexagram Université Concordia – UQAM
InterNeg Research Centre Université Concordia
Laboratoire de communications et d'intégration de la microélectronique (LACIME) ÉTS
Laboratoire de gestion des réseaux informatiques et de télécommunications (LAGRIT) ÉTS
Laboratoire de Nanorobotique École Polytechnique
Laboratoire de recherche en génie logiciel (GELOG) ÉTS
Laboratoire de recherche en multimédia (LABMULTIMEDIA) ÉTS
Laboratoire de recherche en réseautique et informatique mobile (LARIM) École Polytechnique
Laboratoire de recherche sur les technologies du commerce électronique (LATECE) UQAM
Laboratoire d'imagerie, de vision et d'intelligence artificielle (LIvIA) ÉTS
Laboratoire en architecture de systèmes informatiques (LASI) ÉTS
Regroupement stratégique en microsystèmes du Québec (ReSMIQ)
École Polytechnique – ÉTS - Université Concordia – Université de Montréal - Université Laval - Université McGill – UQAM – UQTR
Telecommunications Software Lab Université Concordia
Wireless Design Laboratory Université Concordia
Organismes de recherche, associations et regroupements en TIC 47
*Pour obtenir une liste exhaustive de toutes les activités de recherche des universités et des cégeps, veuillez vous référer à leur site internet. TABLEAU 17
5coûtS d’expLoitation
49
Les coûts d’exploitation représentent une part importante des dépenses d’une entreprise en TIC. De leur côté, les salaires et les dépenses reliées à l’espace et à l’énergie dans le Grand Montréal se distinguent par leurs coûts compétitifs. Globalement, le Grand Montréal est l’une des régions métropolitaines les plus avantageuses en Amérique du Nord.
5coûtS d’expLoitation
5.1 LEs Coûts d’EXPLoitAtioN LEs PLus AvANtAgEuX EN AmériquE du Nord
Selon KPMG (2011), le Grand Montréal se classe au 1er rang du top 20 des plus grandes métropoles nord-américaines pour ce qui est de la compétitivité des coûts totaux d’exploitation en TIC. Le graphique 8 montre les économies substantielles qui peuvent être réalisées, notamment sur le plan des coûts de la main-d’œuvre, de l’énergie et des espaces à bureaux.
Coûts totaux d’exploitation d’une entreprise en TIC Moyenne de cinq sous-secteurs (Montréal = 100)grandes métropoles d’Amérique du Nord, 2011
MONTRÉALTORONTOATLANTAMIAMIDALLASST-LOUISPHOENIXHOUSTONMINNEAPOLISDÉTROITDENVERPHILADELPHIECHICAGOWASHINGTONSEATTLESAN DIEGOBOSTONLOS ANGELESNEW YORKSAN FRANCISCO
90 92 94 96 98 100 102 104 106 108 110 112 114 116
Coûts totaux d’exploitation d’une entreprise en TIC Moyenne de cinq sous-secteurs (Montréal = 100) Top 20 des plus grandes métropoles d’Amérique du Nord, 2011
TÉMOIGNAGE
ludia,un as du jeu en ligne
« Montréal déborde de créateurs et la planète entière com-mence à s’en apercevoir », peut-on lire sur le site de Ludia, éditeur de jeux grand public sur plateformes numériques.
« Bon nombre des jeux vidéo les mieux accueillis ces dernières années ont été développés à Montréal, ce qui contribue beaucoup à la force d’attraction qu’exerce la métropole sur les jeunes technophiles. En plus, ici, ça bouge et le coût de la vie demeure relativement bas : c’est le milieu rêvé quand on commence dans la vie active », affirme Alexandre Thabet, président et cofondateur de Ludia.
Contraction de ludique et média, Ludia produit notamment des jeux dérivés d’émissions télévisées comme « The Price Is Right », « The Amazing Race » et « Who Wants to Be a Millionaire ». Considéré comme l’un des principaux acteurs dans son créneau au Québec, le studio compte
aussi parmi les 100 principaux développeurs de jeux proposés sur Facebook et iPhone.
Ayant vu son chiffre d’affaires doubler chaque année depuis 2008, Ludia a franchi le cap des 10 millions de ventes en 2011 et prévoit continuer sur sa lancée, en passant de 15 à 30 M$ en 2012 grâce au lancement d’une vingtaine de nouveaux jeux, dont deux créations originales.
« Nous sommes très confiants : nos produits peuvent être développés rapidement et à des coûts nettement moindres que les jeux à grand déploiement, et notre expertise porte sur les réseaux sociaux et les plateformes mobiles, justement les secteurs les plus dynamiques de l’industrie du jeu vidéo », explique M. Thabet.
Fondée en 2007, Ludia a été acquise en 2010 par l’entreprise britannique FremantleMedia, le premier producteur d’émissions télévisées au monde, ce qui devrait faciliter sa conquête des marchés européen et asiatique.
GRAPHIQUE 8
GRAPHIQUE 9
5.2 uN AvANtAgE-Coût fAvorABLE
Parmi les cinq sous-secteurs en TIC pris en compte par KPMG (2011), les entreprises dont les principales activités sont l’essai de systèmes électroniques, le développement de logiciels et l’élaboration de contenu web et multimédia sont celles pour lesquelles le Grand Montréal détient les avantages-coûts les plus marqués par rapport à la moyenne des 19 autres grandes régions nord-américaines.
Top 5 des régions métropolitaines du Canada, 2005-2009Fonds consacrés à la recherche universitaire (G$)
ESSAI DE SYSTÈMESÉLECTRONIQUES
DÉVELOPPEMENTDE LOGICIELS
ÉLABORATION DE CONTENU WEB
ÉQUIPEMENTS DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
ASSEMBLAGE DECOMPOSANTS
2 % 4 % 6 % 8 % 10 % 12 % 14 %0 %
Taux de change : 1 $ CA = 1 $ US
Avantage-coût (%) du Grand Montréal par rapport à la moyenne des 19 autres plus grandes métropoles d’Amérique du Nord, 2010
Salaires annuels moyens ($), emplois types par sous-secteurs des TICSélection de sept métropoles spécialisées en TIC, juillet 2011
EmPLois moNtréAL toroNto ChiCAgo sEAttLE BostoN sAN frANCisCo NEW York
fABriCAtioN
Directeur de R-D (technique) 107 852 113 935 118 369 126 798 128 083 134 084 138 145
Technicien en microélectronique 49 996 52 909 46 539 48 858 49 948 52 732 50 354
Ingénieur de matériel informatique (hardware)
88 717 93 739 90 022 91 479 96 913 102 576 97 812
Ingénieur optique 85 961 90 829 86 943 88 281 93 505 99 051 94 367
LogiCiELs
Développeur de logiciels 90 895 96 039 93 173 94 958 99 839 106 327 102 337
Ingénieur logiciel 92 479 97 712 95 330 97 211 102 220 108 797 104 771
Programmeur logiciel 73 879 78 072 78 063 79 578 83 327 89 172 85 537
muLtimédiA
Programmeur de jeux vidéo 88 640 93 658 93 409 95 204 100 099 106 597 102 603
Testeur de jeux vidéo 66 744 70 546 68 656 71 799 73 868 79 104 75 864
Développeur de site web 83 862 88 614 87 313 88 877 93 382 99 631 95 754
sErviCEs
Administrateur de systèmes 82 361 87 028 84 604 86 095 90 409 96 547 92 733
Administrateur de bases de données
89 963 95 055 97 203 99 174 104 291 110 945 106 889
Programmeur-Analyste 84 216 88 987 89 460 91 096 95 745 102 081 98 160
téLéCommuNiCAtioNs
Analyste réseau 83 577 88 312 86 416 87 953 92 396 98 608 94 752
Technicien en télécommunications 66 734 70 536 70 491 71 540 73 820 79 902 75 950
Ingénieur en télécommunications 85 007 89 822 85 944 87 247 92 400 97 909 93 252
Technicien de réseaux 68 142 72 018 68 174 71 352 73 327 78 556 75 354
taux de change : 1 $ CA = 1 $ us TABLEAU 18
5.3 dEs Coûts dE mAiN-d’œuvrE sPéCiALiséE CoNCurrENtiELs
Les entreprises en TIC peuvent bénéficier grandement de l’avantage concurrentiel des salaires en vigueur dans le Grand Montréal dans le but de réduire leurs coûts d’exploitation. Le Tableau 18 révèle clairement que les salaires de la métropole peuvent être en moyenne de 3 % à 18 % inférieurs à ceux des grands centres urbains nord-américains et ce, pour une vaste gamme d’emplois en TIC.
Coûts d’exploitation 53
SOCIÉTÉ DES ARTS TECHNOLOGIQUES (SAT)
5.4 dE L’éNErgiE éLECtriquE ProPrE, fiABLE Et à BoN mArChé
Le Québec est reconnu comme une région où l’énergie électrique est abondante et distribuée à prix très compétitifs. Selon Hydro-Québec, le Grand Montréal se classait au 2e rang en 2011 parmi dix des plus grandes métropoles nord-américaines avec des prix moyens de l’énergie électrique avoisinant les 0,07 $/kWh avant taxes.
5.5 dEs EsPACEs à BurEAuX à Coûts ABordABLEs
Les espaces à bureaux de la métropole montréalaise sont offerts à des prix plus que concurrentiels. Selon Cushman & Wakefield (2011), le loyer net moyen des espaces à bureaux en 2010 dans la région avoisinait les 20 $/pi2/année, alors que celui des autres grands centres nord-américains évoluait en moyenne à plus du double, soit à 43,20 $/pi2/année.
Tarifs moyens de l'énergie électrique ($CA/kWh - Avant taxes)10 des plus grandes régions métropolitaines d'Amérique du Nord, 1er avril 2011
MONTRÉAL
TORONTO
MIAMI
HOUSTON
DÉTROIT
CHICAGO
SEATTLE
BOSTON
NEW YORK
SAN FRANCISCO
0,00 0,01
1 $ CA = 1 $ US
0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16 0,17 0,18 0,19 0,20
Tarifs moyens de l’énergie électrique ($ CA/kWh - Avant taxes)10 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 1er avril 2011
GRAPHIQUE 10
Loyer moyen des espaces à bureaux ($/pi2/année)12 des plus grandes régions métropolitaines d'Amérique du Nord, 2010
MONTRÉAL
TORONTO
ATLANTA
50
(1) Ouest(2) Centre-villeTaux de change : 1 $ CA = 1 $ US
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
PHILADELPHIE
HOUSTON
CHICAGO
SAN FRANCISCO
LOS ANGELES (1)
MIAMI
BOSTON
NEW YORK (2)
WASHINGTON
Loyer moyen des espaces à bureaux ($/pi2/année)12 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2010
GRAPHIQUE 11
55
LUDIA
6fiScaLité et incitatifS
57
CITÉ DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE
Le fardeau fiscal est un enjeu important dans le cadre du choix d’une région pour un éventuel développement. La compétitivité à ce niveau du Grand Montréal est indéniable et elle l’est encore plus pour le secteur des TIC, grâce notamment à des crédits d’impôts et à des incitatifs ciblés pour attirer ce genre d’entreprise.
6fiScaLité et incitatifS
6.1 imPositioN dEs ENtrEPrisEs : 1Er rANg EN AmériquE du Nord
Si le Grand Montréal décroche un tel succès auprès des entreprises du secteur des TIC, c’est notamment grâce à l’un des fardeaux fiscal les plus compétitifs au monde. Selon KPMG (2010), les entreprises spécialisées en services aux entreprises et en services TI, en plus de celles en R-D installées dans le Grand Montréal, peuvent bénéficier de charges fiscales jusqu’à sept fois moins importantes que la moyenne des grandes métropoles nord-américaines. À ce chapitre, le Grand Montréal se classe au premier rang nord-américain et au deuxième rang mondial.
Indice total d'imposition pour les entreprises en services aux entreprises et en services TI(Moyenne des métropoles des États-Unis = 100)Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d'Amérique du Nord, 2010
MONTRÉALTORONTOATLANTAPHOENIXDÉTROIT
MINNEAPOLISDALLAS
MIAMIHOUSTON
DENVERST-LOUISCHICAGO
WASHINGTON
NEW YORKBOSTON
SAN DIEGOLOS ANGELES
SEATTLE40 60 80 100
PHILADELPHIE
SAN FRANCISCO
MONTRÉALTORONTOATLANTAPHOENIXDÉTROITMINNEAPOLISDALLAS
MIAMIHOUSTON
DENVERST-LOUISCHICAGO
WASHINGTON
NEW YORKBOSTON
SAN DIEGOLOS ANGELES
SEATTLE
PHILADELPHIE
SAN FRANCISCO
Indice total d’imposition pour les entreprises en services aux entreprises et en services TI (Moyenne des métropoles des États-Unis = 100) Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2010
GRAPHIQUE 12
Indice total d'imposition pour les entreprises en R-D(Moyenne des métropoles des États-Unis = 100)Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d'Amérique du Nord, 2010
MONTRÉALTORONTOPHOENIXMINNEAPOLISDÉTROITBOSTONMIAMI
NEW YORKATLANTA
CHICAGODENVERWASHINGTONSAN DIEGO
ST-LOUISSEATTLE
LOS ANGELESDALLASHOUSTON
40200 60 80 100
MIAMIDALLASST-LOUISPHOENIXHOUSTONMINNEAPOLISDÉTROITDENVER
PHILADELPHIE
CHICAGOWASHINGTONSEATTLESAN DIEGOBOSTONLOS ANGELESNEW YORK
SAN FRANCISCO
Indice total d’imposition pour les entreprises en R-D (Moyenne des métropoles des États-Unis = 100)Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2010
GRAPHIQUE 13
59
saP labs canada, en exPansion constante
Présente dans la métropole depuis 1998, SAP Labs Canada vient d’aménager dans ses locaux de la Cité du Multimédia un nouveau centre d’innovation (Executive Briefing Centre) de 550 m2 permettant d’accueillir et de conseiller ses clients et partenaires, et d’innover avec eux dans un environnement à la fine pointe de la technologie.
SAP Labs Canada, une division de SAP Canada Inc., fait partie intégrante du réseau international de SAP AG, le chef de file mondial dans le domaine des progiciels de gestion intégrés. SAP s’est donné pour mission d’aider les organisations de toutes tailles et de tous secteurs d’activité à améliorer leurs modèles de gestion, leurs processus d’affaires et par extension leurs performances et avantages concurrentiels. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 54 000 employés dans 50 pays.
« SAP Labs Montréal est reconnue comme étant un centre d’excellence en matière de technologie InMemory et de développement logiciel, notamment grâce à sa plateforme SAP HANA® (High Performance Analytic Appliance). L’application Trade Promotion Management, qui est utilisée pour planifier, coordonner
et gérer l’ensemble des activités de marketing et de promotion, a par exemple été entièrement développée ici. Notre champ d’expertise concerne aussi le développement d’applications mobiles », indique Kirsten Sutton, directrice générale de SAP Labs Canada.
La métropole réussit bien à l’entreprise, puisque SAP Labs Montréal, qui est passée en une douzaine d’années de 5 em ployés à près de 600, est aujourd’hui son plus important centre de R-D dans l’est de l’Amérique du Nord.
« La région métropolitaine présente des avantages indéniables : maind’œuvre cosmopolite hautement qualifiée, frais d’exploitation concurrentiels, communauté de recherche très active, universités de renommée internationale, infrastructures fiables, aides gouvernementales pour le développement des affaires électroniques et fuseau horaire qui facilite les échanges avec les Amériques et l’Europe. C’est parfait pour nous ! », affirme Mme Sutton. TABLEAU 19
TÉMOIGNAGE
Scénario ($) No1 Programme de la recherche scientifique et développement expérimental (rs&dE), 2011
hYPothèsEs
La société est une société privée sous contrôle étranger.
20 employés admissibles @ 50 000 $/année.
100 % de leur travail est lié à des activités admissibles.
sous-traitant : 200 000 $
équipements : 150 000 $
FÉDÉRAL QUÉBEC ToTAL
salaires ($) 1 000 000 1 000 000
montant de remplacement @ 65 % 650 000
sous-traitants(1) 200 000 100 000
équipements 150 000
Crédit rs&dE du québec(2) -192 500
1 807 500 1 100 000
Crédit fédéral @ 20 % et crédit du québec @ 17,5 %
361 500 192 500 554 000
Notes : (1) Au Québec, seulement 50 % du montant payé au sous-traitant est admissible aux fins du crédit provincial. De plus, seuls les salaires et les coûts de sous-traitance (50 %) relatifs à la R-D donnent droit aux crédits d’impôt pour la R-D. Les dépenses relatives aux matériaux, à l’équipement et aux frais généraux n’y donnent pas droit. (2) Dans le calcul du taux de crédit combiné, le taux du crédit d’impôt provincial est porté en réduction de celui du crédit d’impôt fédéral.
6.2 dEs iNCitAtifs CiBLés Et hAutEmENt CoNCurrENtiELs
Les gouvernements du Québec et du Canada offrent plus d’une dizaine d’incitatifs fiscaux et financiers favorisant l’investissement en TIC. Afin de bien mettre de l’avant l’avantage concurrentiel du Grand Montréal, voici les principaux programmes offerts aux entreprises œuvrant en TIC.
6.2.1 iNCitAtifs fisCAuX
Crédits d’impôt à la R-D
w Crédits d’impôt à la R-D offerts par les gouvernements du Canada et du Québec depuis le milieu des années 1980
w Crédit de 20 % pour le Canada et de 17,5 % pour le Québec (remboursable au Québec)
w Ces deux mesures combinées permettent de réduire de plus de 50 % les coûts reliés à la R-D
61
PHOTO PUBLIÉE AvEC L’AIMABLE AUTORISATION DE TONI CHOWDHURY
Crédit d’impôt remboursable pour le développement des affaires électroniques (CDAE)
w Mesure fiscale offerte par le gouvernement du Québec depuis le 14 mars 2008
w Crédit d’impôt remboursable de 30 % sur les salaires des activités admissibles5, jusqu’à un maximum de 20 000 $ par emploi, par année
w Ce programme est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2015
Crédit d’impôt remboursable pour la production de titres multimédias
w Offert par le gouvernement du Québec depuis le 19 décembre 2002
w Ce crédit remboursable concerne deux catégories de titres multimédias (voir tableau 21) Catégorie 1 : Titres multimédias produits sans être l’objet d’une commande et qui sont destinés à la commercialisation Catégorie 2 : Tous les autres titres multimédias
Congé fiscal pour les cher cheurs et experts étrangers
w Mis sur pied pour les chercheurs étrangers en 1987 par le gouvernement du Québec
w Disponible pour les experts étrangers depuis 1999
w Exemption d’impôt sur le revenu imposable au Québec pour une période maximale de cinq ans : 100 % du salaire pour les deux premières années 75 % pour la troisième année 50 % pour la quatrième année 25 % pour la cinquième année
Scénario ($) No 2 Combinaison du crédit d’impôt remboursable provincial pour le développement des affaires électroniques (CDAE) et du programme de crédits d’impôt fédéral à la recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE), 2011
hYPothèsEs
La société est une société privée sous contrôle étranger.
20 employés admissibles @ 50 000 $/année.
100 % de leur travail est lié à des activités admissibles pour le CdAE et la rs&dE.
FÉDÉRAL QUÉBEC ToTAL
salaires ($) 1 000 000 1 000 000
montant de remplacement @ 65 %(1) 650 000
Crédit CdAE du québec(2) 0
1 650 000 1 000 000
Crédit rs&dE fédéral @ 20 % et crédit CdAE du québec @ 30 %
330 000 300 000 630 000
Notes :(1) Limité par les autres dépenses de l’entreprise(2) Le CDAE n’inclut pas les autres dépenses de R-D
Scénario ($) No3 Combinaison du crédit d’impôt remboursable provincial pour la production de titres multimédias et du programme fédéral sur la recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE), 2011
hYPothèsEs
La société est une société privée sous contrôle étranger.
20 employés admissibles @ 50 000 $/année.
100 % de leur travail est lié à des activités admissibles pour les programmes de production de titres multimédias et la rs&dE.
L'entreprise est une société spécialisée
Les titres multimédias n'ont pas fait l'objet d'une commande et sont disponibles en français.
FÉDÉRAL QUÉBEC ToTAL
salaires ($) 1 000 000 1 000 000
montant de remplacement @ 65 %(1) 650 000
Crédit pour la production de titres multimédias du québec(2) 0
1 650 000 1 000 000
Crédit rs&dE fédéral @ 20 % et crédit pour la production de titres multimédias du québec @ 30 %
330 000 375 000 705 000
Notes :(1) Limité par les autres dépenses de l’entreprise.(2) Le crédit d’impôt remboursable pour la production de titres multimédias n’inclut pas les dépenses de R-D
Valeur des crédits d’impôt pour la production de titres multimédias
titrEs muLtimédiAsdE CAtégoriE 1
titrEs muLtimédiAsdE CAtégoriE 2
Crédit de base30 % de la dépense de main-d’œuvre admissible
26,25 % de la dépense demain-d’œuvre admissible
Prime pour disponibilité en langue française
7,5 % de la dépense de main-d’œuvre admissible
Ne s’applique pas
total37,5 % de la dépensede main-d’œuvre admissible
26,25 % de la dépense demain-d’œuvre admissible
TABLEAU 20
TABLEAU 21
TABLEAU 22
5 voir la liste des activités admissibles en annexe B
Fiscalité et incitatifs 63
SAP
6.2.2 iNCitAtifs fiNANCiErs
Aide financière pour la création d’emplois et la formation
Assistance technique et financière du gouvernement du Québec adoptée en 1998, pour répondre aux besoins en main-d’œuvre des entreprises.
La contribution peut prendre une des formes suivantes : > Un maximum de 25 % des coûts
admissibles pour la mise en œuvre d’un plan de formation
> Un maximum de 50 % des coûts engendrés par l’implantation d’un service de gestion des ressources humaines
w Un fonds spécial existe aussi pour les « projets économiques d’envergure » créateurs d’emplois. Pour être admissible et bénéficier des contributions présentées précédemment, l’entreprise doit notamment :
> Présenter un projet avec répercussions importantes sur l’emploi dans sa région d’implantation
> Présenter un projet qui fait suite à l’annonce d’un investissement significatif
> Créer 50 nouveaux emplois à temps plein d’une durée d’au moins 24 mois.
Programme d’aide à la recherche industrielle (PAri) du Conseil national de recherches Canada (CNrC)
w Programme offert depuis plus de 60 ans et dédié spécifiquement aux PME
w Aide technologique pour tous les stades reliés au processus d’innovation afin d’accroître une activité ou un produit, et de l’exploiter commercialement
w Les solutions proposées touchent plus de 10 000 PME par année et comprennent :
> Conseils techniques et commerciaux spécialisés
> Aide financière
> Accès à l’information commerciale
> Réseaux de contacts nationaux et internationaux
w Ce programme cultive aussi des partenariats avec plus de 100 organisations membres et plus de 1 000 fournisseurs privés, constituant autant d’entités capables de proposer de précieux conseils aux PME
Programme d’attraction et de rétention des investissements en recherche (PArir)
w Programme du gouvernement du Québec visant à appuyer l’attraction et l’implantation des activités de recherche privée au Québec
w La subvention peut atteindre 15 % des coûts de travaux liés à la construction ou l’adaptation d’infrastructures de recherche ainsi que pour l’acquisition d’équipements liés à ces espaces de recherche
w Élaboré dans le cadre de la Stratégie québécoise de la recherche et l’innovation, 2007-2010 Le programme vient d’être renouvelé par l’édition 2010-2013
Fiscalité et incitatifs 65
PLACE DES ARTS
7capitaL de riSque
67
Les investissements en capital de risque en TIC réalisés dans le Grand Montréal sont diversifiés et facilement accessibles pour toutes les phases et pour toutes les tailles de projets de développement.
7capitaL de riSque
Grâce à de nombreuses sociétés spécialisées dans ce domaine, entre 2000 et 2010, plus de 6 500 investissements en capital de risque ont été recensés dans le Grand Montréal, pour un montant total de 5,3 G$, représentant ainsi 21 % de la valeur totale investie en capital de risque au Canada. De ces investissements, 1 774 visaient des projets en TIC, totalisant 2,4 G$, soit plus de 45 % de tous les capitaux de risque investis dans la région métropolitaine de Montréal.
Investissements en capital de risque dans le secteur des TIC par sous-secteur, Grand Montréal, 2000-2010
Communications et réseautique
Logiciels
Matériaux électroniques et informatiques
Internet
Semi-conducteurs
Autres services en TIC
1 %
30 %13 %
7 %
29 %
20 %
Investissements en capital de risque dans le secteur des TIC par sous-secteurGrand Montréal, 2000-2010
GRAPHIQUE 14
Investissements en capital de risque dans le secteur des TIC, par phase de projet Grand Montréal, 2000-2010
PhASEMoNTANT
DÉBoURSÉ(en milliers de $)
NoMBRE D’INVESTISSEMENTS
TIC (Total) 2 379 363 1 774
Nouveau développement 999 917 918
Prédémarrage 53 394 87
démarrage 417 870 394
Autres nouveaux développements
528 653 437
développement avancé 1 379 446 856
Expansion 1 269 227 757
Acquisition/rachat d’entreprise
61 945 36
redressement 30 800 50
Autres phases 17 474 13
TABLEAU 23
69
beyond the rack un club Privé de vente de vêtements en ligne qui raPPorte !
w Près de 37 M$ en capital de risque en 2010-2011
w Du démarrage à l’expansion
w Plus forte croissance des ventes sur le web en 2010-2011, selon le magazine américain Internet Retailer
vantrix de sa genèse jusqu’à devenir un leader mondial en vidéo mobile, l’entrePrise montréalaise a trouvé du financement en caPital de risque auPrès de diverses sources à chacune des étaPes de son déveloPPement.
w Plus de 40 M$ en capital de risque entre 2004 et 2010
w Du démarrage à l’expansion
w Dans le palmarès Technologie Fast 50MC de Deloitte en 2010
accedian networks un leader en Pleine croissance !
w Près de 33 M$ en capital de risque entre 2006 et 2010
w Démarrage et autre nouveau développement
w Le plus important fournisseur de solutions de garantie de performance pour réseaux d’amenée Ethernet de classe transporteur comptant plus de 40 000 sites cellulaires en Amérique du Nord et 70 000 plateformes vendues dans le monde entier
71
Sélection de sociétés de capital de risque actives en TICGrand Montréal, 2011
INVESTISSEURS CAPITAL SoUS GESTIoN(en milliers de $)
MoNTANT D’INVESTISSEMENT
(en milliers de $)
Caisse de dépôt et placement du québec (CdPq) 220 000 000 1 500 – n/d
fonds de solidarité des travailleurs du québec (ftq) 8 200 000 n/d
teralys 1 400 000 n/d
Banque de développement du Canada (BdC) 815 000 250 - 10 000
Novacap investments 765 000 5 000 - 15 000
fondaction 600 000 250 - 10 000
Celtic house 500 000 15 000- 20 000
mmv financial 400 000 1 500 - 10 000
technoCap 265 000 750 - 10 000
telesystem (Propulsion ventures) 167 000 1 000 - 3 000
JLA ventures 133 000 5 000 – 15 000
inovia 110 000 250 - 1 000
Bdr Capital 100 000 n/d
rho Canada 100 000 750 – 10 000
desjardins Capital de risque n/d n/d - 20 000
investissement québec n/d n/d
Anges québec n/d 400 (moyenne)
TABLEAU 24
Capital de risque
FESTIvAL INTERNATIONAL MONTRÉAL/NOUvELLES MUSIQUES ((MNM), FÉvRIER 2011 - WHITE BOX, PURFORMPHOTO GRIDSPACE © 2011
annexeS
73
PLACE DES ARTS
SYNThÈSE DES PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCoNoMIQUESPoids du grand montréal au sein du québec selon les dernières données disponibles
INDICATEURS MoNTRÉAL QUÉBEC PoIDS DE MoNTRÉAL
Population 3 859 318 7 907 375 48,8 %
Emploi total 1 954 200 3 915 100 49,9 %
Emploi en tiC 119 600 168 500 71,0 %
PiB réel en tiC (m$ 2002) 9 085 m$ 12 800 m$ 71,0 %
dépenses de r-d industrielle en tiC* 806 m$ 947 m$ 85,1 %
Exportations en tiC* 2 380 m$ 3 895 m$ 61,1 %
Chiffre d’affaires en tiC* 24 503 m$ 34 521 m$ 71,0 %
*Estimations (voir Annexe B pour plus de précisions méthodologiques)
annexe a : annexe B : noteS méthodoLogiqueSPiB réEL
Le PIB de l’industrie des TIC du Grand Montréal a été estimé à l’aide du ratio du nombre d’emploi en TIC total du Grand Montréal sur le nombre d’emploi en TIC total du Québec en 2010 (source : Statistique Canada). Ce ratio de 71 % a ensuite été appliqué au PIB en TIC du Québec (Source : ISQ) afin d’obtenir la valeur du PIB en TIC du Grand Montréal.
iNdiCE dE CroissANCE du PiB totAL EN tiC du grANd moNtréAL PAr rAPPort à soN PiB totAL
L’indice de croissance a été calculé à l’aide des données fournies par le Conference Board du Canada sur le PIB total du Grand Montréal et celles estimées précédemment.
ChiffrE d’AffAirEs
La valeur des revenus d’exploitation en TIC du Grand Montréal a été estimée à l’aide d’un ratio de 71 % correspondant au poids de l’emploi en TIC du Grand Montréal sur celui du Québec. Ce ratio a été appliqué à la valeur des revenus d’exploitation en TIC du Québec en 2009. (Source : MDEIE)
EXPortAtioNs
La valeur des exportations en TIC du Grand Montréal a été estimée à l’aide d’un ratio correspondant à la valeur totale des exportations des cinq régions administratives (RA) du Grand Montréal sur la valeur totale des exportations du Québec. Ce ratio a été appliqué à la valeur des exportations en TIC du Québec en 2010. (Source : MDEIE, ISQ)
EmPLoi
Le secteur des TIC du présent profil est défini selon les codes à trois ou quatre chiffres du Système de classification des industries nord-américaines (SCIAN) suivants :
Fabrication
w 3333-Fabrication de machines pour le commerce et les industries de services
w 334-Fabrication de produits informatiques et électroniques
w 3359-Fabrication d’autres types de matériel et de composants électriques
Services TI
w 5112-Éditeurs de logiciels
w 5415-Conception de systèmes informatiques et services connexes
Services de télécommunications
w 517-Télécommunications (total)
w 518-Fournisseurs de services Internet, sites portails de recher-che et services de traitement de données
Grossistes et réparateurs
w 4173-Grossistes-distributeurs d’ordinateurs et de matériel de communication
w 4179-Grossistes-distributeurs d’autres machines, matériel et fournitures
w 5324-Location et location à bail de machines et matériel d’usage commercial et industriel
w 8112- Réparation et entretien de matériel électronique et de matériel de précision
À noter que les données pour les régions américaines portent sur les Metropolitan Statistical Areas (MSA)
r-d
La valeur des dépenses de R-D industrielle en TIC du Grand Montréal a été estimée à l’aide d’un ratio correspondant aux dépenses totales en R-D industrielle des 5 RA du Grand Montréal sur les dépenses totales en R-D industrielle du Québec (Source :
75
ISQ). Ce ratio a été appliqué sur les dépenses totales de R-D industrielle en TIC au Québec. (Source : « Profil statistique du secteur des TIC 1997-2009», MDEIE, 2010)
iNvEstissEmENts réCENts
Les données sur la valeur des inves-tissements et sur l’emploi proviennent d’annonces publiques compilées par Montréal International. Certaines de ces données sur l’emploi ont été arrondies.
formAtioN
Les données provisoires 2010 du MELS ont été utilisées pour présenter les effectifs et les sanctions décernés dans tous les tableaux de cette section.
Les chiffres du nombre d’inscriptions et de diplômes décernés provenant du MELS ne tiennent pas compte des écoles de formation en TIC privées.
Les ratios utilisés pour estimer l’effectif étudiant universitaire des établissements se trouvant partiellement dans la région métropolitaine de Montréal sont :
w INRS : 70 %
w TELUQ : 55 %
w Université de Sherbrooke : 10 %
Les données qui font état du nom-bre d’inscriptions et de diplômes décernés pour les DEP incorporent les programmes francophones et leurs équivalents anglophones.
La sélection des programmes d’études collégiales (DEC) et d’études profes-sionnelles (DEP) en TIC s’appuie sur le «Répertoire des formations initiales en technologies de l’information et des communications » publié par TECHNOCompétences, 2011.
d’entreprises : assemblage de composants électroniques, centre de services partagés, composants de précision, développement de logiciels, élaboration de contenu web et multimédia, équipement de télécommunications, fabrication d’appareils médicaux, gestion d’essais cliniques, mise à l’essai de systèmes électroniques, pièces d’aéronefs, pièces d’automobiles, production pharmaceutique, produits chimiques spécialisés, produits de plastique, R-D biomédicale, transformation des aliments et usinage des métaux.
Le fardeau fiscal supporté par une entreprise dans une métropole donnée correspond à l’impôt total. Ce dernier est la somme de trois composantes soit l’impôt sur le revenu des sociétés (Corporate Income Tax), les autres impôts corporatifs (Other Corporate Taxes) et les taxes salariales (Statutory Labor Costs). L’impôt sur le revenu des sociétés (aux niveaux national, régional et local) est déterminé en fonction du secteur et de la localisation de l’entreprise. Les autres impôts corporatifs comprennent, entre autres, la taxe sur le capital, les taxes de vente, l’impôt foncier et divers autres impôts. Les taxes salariales incluent les sommes relatives aux différents régimes de couverture des employés et à d’autres avantages sociaux que les employeurs doivent assumer. Ces deux dernières catégories varient également en fonction du secteur d’activité et de la localisation de l’entreprise.
L’analyse de KPMG repose sur des informations collectées entre juillet 2009 et janvier 2010. Les impôts et taxes considérés reflètent les taux en vigueur au 1er janvier 2010 et tiennent compte également des changements annoncés lors de la collecte de don-nées et qui prendront effet ultérieure-ment. Le taux d’imposition réel tient compte des crédits d’impôt, des
Coûts d’EXPLoitAtioN
Les données sont tirées de l’étude comparative biennale de KPMG « Choix Concurrentiels », publiée en 2010. Montréal International les a mises à jour avec l’aide de l’outil Internet : « Competitive Alternatives Interactive Cost Model » fourni par KPMG. Cette étude compare les coûts d’exploitation d’une entreprise dans plus de 100 villes provenant de dix pays : l’Allemagne, l’Australie, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Elle mesure l’incidence conjuguée de 26 éléments de coûts importants et particulièrement sensibles à l’emplacement géographique dans 17 types d’entreprises (assemblage de composants électroniques, centre de services partagés, composants de précision, développement de logiciels, élaboration de contenu web et multimédia, équipement de télécommunications, fabrication d’appareils médicaux, gestion d’essais cliniques, mise à l’essai de systèmes électroniques, pièces d’aéronefs, pièces d’automobiles, production pharmaceutique, produits chimiques spécialisés, produits de plastique, R-D biomédicale, transformation des aliments et usinage des métaux), sur une période de 10 ans.
Pour le présent profil, cinq types d’entreprises de chacune des vingt villes de la liste ont été retenus : Assemblage de composants électroniques, Développement de logiciels, Élaboration de contenu web et multimédia, Équipement de télécommunications et Essai de systèmes électroniques.
Pour plus de détails sur l’étude, veuillez consulter le site Internet officiel de « Choix Concurrentiels » : www.choixconcurrentiels.com
subventions et des allégements fiscaux généralement accordés.
KPMG présente ses résultats de façon spécifique pour les 41 villes de l’étude dont la population est supérieure à deux millions d’habitants. C’est par rapport à ce groupe des plus grandes villes internationales que la position concurrentielle de Montréal est établie.
ACtivités AdmissiBLEs Au Crédit d’imPÔt rEmBoursABLE Pour LE dévELoPPEmENt dEs AffAirEs éLECtroNiquEs
Les activités des secteurs des technologies de l’information et de la location de personnel admissibles désignent les activités regroupées sous les codes du système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) suivants :
w 334110 - Fabrication de matériel informatique et périphérique
w 334220 - Fabrication de matériel de radiodiffusion, de télédiffusion et de communication sans fil
w 417310 - Grossistes-distributeurs d’ordinateurs, de périphériques et de logiciels de série
w 443120 - Magasins d’ordinateurs et de logiciels
w 511210 - Éditeurs de logiciels
w 51821 - Traitement de données, hébergement de données et services connexes
w 541510 - Conception de systèmes informatiques et services connexes
w 561320 - Location de personnel suppléant
w 561330 - Location de personnel permanent
AvANtAgE-Coût
Le rapport avantage-coût représente la moyenne des résultats du « Competitive Alternatives Interactive Cost Model » fourni par KPMG pour chacun des cinq sous-secteurs pour le Grand Montréal sur la moyenne des résultats des cinq sous-secteurs pour les 19 autres grandes régions métropolitaines nord-américaines de l’étude.
Coût dE L’éNErgiE
Les résultats proviennent d’une moyenne des prix avant taxes de la petite, moyenne et grande puissance tirée d’une étude annuelle d’Hydro-Québec, Comparaison des prix de l’électricité dans les grandes villes nord-américaines, 1er avril 2011. Cette étude s’appuie sur le prix de l’énergie électrique mentionné lors d’un sondage auprès de 16 entreprises et d’estimations faites par Hydro-Québec. Les prix sont en devises canadiennes.
Coût dEs EsPACEs à BurEAuX
Afin de présenter des données comparables pour chaque métropole, l’utilisation du prix net des loyers a été privilégiée. Le prix net exclut les taxes et les frais de service. À moins d’indications contraires, les données portent sur des immeubles de classe A situés dans le quartier central des affaires.
fisCALité Et iNCitAtifs fiNANCiErs
Dans le cadre de l’édition 2010 de la publication « Competitive Alternatives 2010 – Special Report: Focus on Tax », la firme KPMG a évalué le fardeau fiscal supporté par les entreprises dans 95 villes situées dans 10 pays et ce, pour une série de 17 types
77
Compilations : Montréal International
TABLEAUX SoURCES PAGES
1 rE$EArCh infosource, « Top 100 Corporate R&D Spenders List 2010 » 10
2 à 10 montréal international 11, 12, 16, 19, 20, 23, 25, 26
11 statistique Canada, « Classification nationale des professions » 30
12 à 15ministère de l’éducation, du Loisir et du sport (mELs) du québecCompilation : montréal international
34, 37, 39
16 et 17 montréal international 43, 45, 47
18 Economic research institute, « Salaries and Cost-of-Living » 53
19 et 20deloitte, « Tax Incentive Programs in Québec – IT, January 2011» et «Québec eBusiness Development Tax Credit, March 2011 »
61, 62
21 investissement québec 62
22deloitte, « Tax Incentive Programs in Québec – IT, January 2011» et «Québec eBusiness Development Tax Credit, March 2011 »
63
23 thomson financial 69
24 thomson financial et réseau Capital 70
Annexe A institut de la statistique du québec, Conference Board du Canada et mdEiE 74
Compilations : Montréal International
GRAPhIQUES SoURCES PAGES
1 et 2 statistique Canada et Conference Board du Canada 05
3statistique Canada, 2010 (données tirées du « Profil statistique du secteur des tiC 1997-2009 », mdEiE, 2010)
07
4 statistique Canada, Enquête sur la population active 07
5 statistique Canada, registre des entreprises 07
6données américaines : Bureau of Labor statisticsdonnées canadiennes : statistique Canada
08
7 statistique Canada, « information financière des universités et collèges 2008-2009 » 33
8 et 9 kPmg, « Competitive Alternatives Interactive Cost model » 50, 52
10hydro-québec, « Comparaison des prix de l’électricité dans les grandes villes nord-américaines »
54
11 Cushman & Wakefield research, « Office Space across the World » 55
12 et 13 kPmg, « Competitive Alternatives 2010, Special report : Focus on tax » 58, 59
14 thomson financial 69
annexe c : SourceS
79
À propoS de montréaL internationaL www.montrealinternational.com
À propoS de technomontréaL www.technomontreal.com
Mission
Créé en 1996, Montréal International (MI) est un organisme à but non lucratif issu d’un partenariat privé-public. Sa mission est de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d’accroître son rayonnement international. Montréal International est financé par quelque 100 membres des secteurs privé et institutionnel, les gouvernements du Canada et du Québec, la Communauté métropolitaine de Montréal, ainsi que la ville de Montréal.
Mandats
w Attraction, rétention, et expansion d’investissements directs étrangers
w Attraction, rétention et expansion d’organisations internationales
w Attraction, accueil et rétention de travailleurs étrangers qualifiés
w Promotion et renforcement de l’attractivité économique et du rayonnement international du Grand Montréal
Offre de services
Guichet unique, MI offre un ensemble de services personnalisés, gratuits et confidentiels. L’organisation s’appuie sur l’expertise d’une cinquantaine de professionnels, véritables spécialistes dans leur domaine.
Mission
Fondée en 2007, TechnoMontréal est la Grappe des technologies de l’information et des communications (TIC) du Grand Montréal. Cette industrie fournit 120 000 emplois dans 5 000 éta-blissements et se classe parmi les plus dynamiques au monde tant au chapitre de la créa tivité que des technologies à la fine pointe. Organisme à but non lucratif, TechnoMontréal réunit des intervenants des secteurs privés, institutionnels et publics, et contribue significativement à la vitalité économique et sociale de la région de Montréal. Sa mission est de rassembler et soutenir les acteurs du domaine des TIC du Grand Montréal autour d’objectifs communs et d’actions concertées dans le but d’accélérer et d’optimiser la compétitivité, la croissance et le rayonnement de l’industrie.
Les partenaires
TechnoMontréal est fière de pouvoir compter sur des partenaires reconnus et soucieux de développer l’industrie des TIC du Grand Montréal. La con-tribution financière des partenaires de TechnoMontréal issus des secteurs publics, privés et institutionnels contribue grandement au succès de la Grappe et à son rayonnement à l’international.
4 chantiers prioritaires
Les actions menées au sein de la Grappe sont orientées autour de quatre chantiers et visent à favoriser la croissance du secteur sur les scènes locale et internationale :
1 Chantier innovation : vise à favoriser l’innovation dans le Grand Montréal, par la mise en place de projets porteurs dont Montréal métropole numérique (MMN) ayant pour but de hisser la métropole au rang des « villes intelligentes »
2 Chantier talent : vise à répondre aux besoins en main-d’œuvre de l’industrie et à créer un équilibre entre l’offre et la demande
3 Chantier rayonnement et internationalisation : vise à assurer le rayonnement international de l’industrie, par le développement de partenariats et de corridors d’affaires avec les acteurs locaux et internationaux
4 Chantier développement de l’industrie : vise à soutenir et favoriser la croissance de tous les acteurs de l’industrie.
soutien stratégique Issu d’un partenariat privé-public, MI est en mesure de vous aider efficacement à réaliser vos projets d’implantation, d’expansion ou d’alliance stratégique. vous obtiendrez de précieux conseils pour vous aider à capitaliser sur les occasions d’affaires propices au développement de votre entreprise.
Connaissance des programmes financiers et fiscaux Les entreprises qui souhaitent s’établir dans le Grand Montréal peuvent tirer profit de plusieurs programmes gouvernementaux. vous profiterez de notre expertise et de nos relations pour vous orienter vers les incitatifs et les sources de financement appropriés à votre projet.
mobilité internationale Nous accompagnons les entreprises et les institutions qui souhaitent s’adjoindre de travailleurs stratégiques étrangers, notamment en facilitant le processus d’obtention des documents requis et en favorisant l’intégration des travailleurs et de leur famille dans le Grand Montréal.
Expertise sectorielle En plus de coordonner l’ensemble des services liés à l’avancement de projets porteurs, Montréal International offre aux entreprises étrangères qui souhaitent investir dans la région des renseignements et des conseils spécifiques touchant leur secteur d’activité.
données pour la sélection de site Nous pouvons vous offrir une panoplie de données comparatives clés sur l’environnement d’affaires du Grand Montréal (main-d’œuvre, coûts, fiscalité, innovation, qualité de vie, etc.)
relations gouvernementales vous bénéficierez de nos relations privilégiées avec de nombreux partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux, avec les réseaux d’affaires et financiers, ainsi qu’avec les établissements universitaires et les centres de formation et de recherche.
380, rue Saint-Antoine Ouest, Bureau 8000, Montréal (Québec) H2Y 3X7
Tél.: (514) 987-8191 [email protected]
380, rue Saint-Antoine Ouest, Bureau 8000, Montréal (Québec) H2Y 3X7
Tél.: (514) 987-9340 [email protected]