Ulcères de jambe : facteurs prédictifs de non-cicatrisation

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IpCvcdirUptslLtcspmddinltqLbpldL—n—csnpeut être indirectement objectivé par l’examen de la membranetympanique ;— une déhiscence du canal supérieur qui s’accompagne d’une aug-mentation de la transmission de nos bruits internes vers la cochlée.

doi:10.1016/j.jmv.2010.01.075

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lcères de jambe : facteurs prédictifs deon-cicatrisation

. LazarethService de médecine vasculaire, groupe hospitalier Parisaint-Joseph, 185, rue Raymond-Losserand, 75014 Paris, France

ots clés : Ulcères ; Jambe ; Cicatrisation

ans les différentes séries portant sur les ulcères de jambe,e taux moyen de cicatrisation à 24 semaines est de 65 %. Il até montré qu’une évolution supérieure à un an et une tailleupérieure à 10 cm2 était un facteur prédictif de retard de cicatri-ation. Les travaux scientifiques ont montré clairement que l’âge,’artériopathie, les séquelles de thrombose veineuse profonde eta réduction de mobilité étaient des facteurs de non-cicatrisation.’âge intervient de facon multiple : augmentation de la fréquencee l’artériopathie, comorbidités associées notamment cardiaques,énutrition, réduction de la mobilité, sénescence des cellules impli-uées dans la réparation cutanée. La maladie postphlébitique estn facteur de non-cicatrisation, pour lequel la non-observance duort de la compression est sans doute un facteur confondant. Il n’aas été montré, par contre, que la maladie veineuse superficielleon opérée était un facteur de non-cicatrisation, à condition que laompression soit bien portée (étude Eschar). Les études récentesettent en évidence le rôle majeur de l’ankylose de cheville dans

a non-cicatrisation. Les données d’observation quotidienne nousontrent que l’intolérance à des produits locaux appliqués, la sur-

nfection, la présence de calcifications sous-cutanées, l’existence’un carcinome cutané sont des facteurs de non-cicatrisation. Néan-oins, alors que la prise en charge est optimale, il reste 15 % deatients porteurs d’ulcères veineux qui ne cicatrisent pas, probable-ent pour des raisons biologiques cutanées. Il faut pouvoir proposeres techniques pour « faire démarrer la cicatrisation » comme l’aontré Steed. C’est dans ce cas de figure que les greffes cutanées

tératives, le traitement par pression négative trouvent tout leurntérêt.

oi:10.1016/j.jmv.2010.01.074

couphènes objectifs. HermanService d’ORL et de chirurgie cervicofaciale, hôpital Lariboisière,, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France-mail: philippe.herman@lrb.aphp.fr.

ot clé : Acouphène

es acouphènes dits objectifs — parce qu’ils peuvent théoriquementtre percus du praticien — imposent un bilan étiologique car cer-aines causes engagent le pronostic vital.

Actualités (jeudi 18 mars 2010 — 16 h 00—18 h 00)

l s’agit le plus souvent d’acouphènes pulsatiles synchrones duouls.e bilan comprend une otoscopie, palpation et auscultation cer-icales et crâniennes, compression manuelle des axes vasculaireservicaux, manœuvre de rotation de la tête, audiogramme, tomo-ensitométrie (TDM) des rochers éventuellement complétée par unemagerie par résonance magnétique (IRM) ou ARM, voire enfin arté-iographie.ne origine tumorale est toujours recherchée mais en fait rare. Ileut s’agir d’un paragangliome ou chémodectome développé à par-ir du nerf de Jacobson ou du glomus jugulaire. Les autres tumeursont exceptionnelles (méningiome en plaque, tumeur du sac endo-ymphatique).’étiologie la plus fréquente est en fait représentée par les fis-ules artérioveineuses ainsi que les anomalies vasculaires (sténosearotidienne, carotide interne aberrante, artère stapédienne per-istante). Les fistules artérioveineuses intracrâniennes et plusarticulièrement durales impliquent les sinus transverse ou sig-oïde. L’acouphène peut parfois être atténué par la compressione l’artère occipitale. Le pronostic de ces fistules est lié au risquee survenue d’hémorragies sous-arachnoïdiennes, d’hypertensionntracrânienne ou de souffrance parenchymateuse. L’IRM diag-ostique peut être prise en défaut et la référence demeure’angiographie cérébrale. Si l’embolisation répond à une indica-ion de confort dans les petites fistules (type 1), elle s’impose dèsu’apparaît un retentissement neurologique.es autres étiologies sont plus rares : hypertension intracrânienneénigne ou idiopathique, dysplasies osseuses (classique otos-ongiose, exceptionnelle maladie de Paget). Enfin, mentionnons’enthousiasme récent pour les variations de l’anatomie vasculairee l’angle pontocérebelleux.es acouphènes objectifs peuvent également être en rapport avec :des mouvements anormaux ou myoclonies, essentiellement au

iveau du muscle du marteau ;une béance tubaire, situation dans laquelle les bruits pharyngés, y

ompris ceux de la respiration, voire la propre voix du patient, vonttimuler directement l’oreille. L’acouphène est alors dit objectifon pas parce qu’il peut être percu par le praticien mais parce qu’il

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