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Jeudi 13 juin 2019 - 1,10 € Édition Dijon 21D 3HIMSNJ*gabbae+[A\Q\L\D\A 116743500 67 1167 50 4350 43 0 CAVEAU Portes Ouvertes Nuits-St-Georges Visite de cave et dégustation gratuites Spécialités régionales Offres spéciales 2, route de Dijon 21700 Nuits-St-Georges 03 80 62 42 20 - www.moillard.fr 15&16 10H-19H JUIN Rencontre/dédicace à l’Athenaeum avec GÉRARD OBERLÉ samedi 15 juin de 16h à 18 h 5, RUE DE L’HÔTEL-DIEU 21200 BEAUNE Crédit photo : Philippe MATSAS / Opale / Grasset 150551300 OFFRE RÉSERVÉE AUX 200 PREMIERS CLIENTS Menuiserie BOIS ALU PVC DEPUIS 1964 Vos portes et fenêtres posées pour 1 * * Voir conditions en magasin Magasin Show-Room 17, rue de la Brot DIJON 03 80 71 32 32 pacotte-mignotte.fr CAPHORN - ISTOCK PAGE 5 CÔTE-D’OR - JUSTICE Acte XXX : deux hommes jugés en comparution immédiate PAGE 8 CÔTE-D’OR Appels à la grève pour le premier jour du bac PAGE 13 DIJON Ils ont dit « non » au béton Photo LBP/Anne-Françoise BAILLY Zoom sur les maladies qui touchent le plus les Français et qui sont les plus chères à soigner. Photo ill. Ph. B. P. 24 ET 25 PAGES 32 ET 33 COUPE DU MONDE Les Bleues victorieuses face à la Norvège

Acte XXX : deux hommes jugés en comparution immédiate

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Jeudi 13 juin 2019 - 1,10 ۃdition Dijon 21D

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2, route de Dijon 21700 Nuits-St-Georges03 80 62 42 20 - www.moillard.fr

15&1610H-19H

JUIN

Rencontre/dédicace à l’Athenaeumavec GÉRARD OBERLÉ

samedi 15 juin de 16 h à 18 h

5, RUE DE L’HÔTEL-DIEU21200 BEAUNE

Crédit photo : Philippe MATSAS / Opale / Grasset

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PAGE 5CÔTE-D’OR - JUSTICE

Acte XXX : deux hommes jugés en comparution immédiate

PAGE 8

CÔTE-D’ORAppels à la grève pour le premier jour du bac

PAGE 13

DIJON

Ils ont dit « non » au béton

Photo LBP/Anne-Françoise BAILLY

Zoom sur les maladies qui touchent le plus les Français et qui sont les plus chères à soigner. Photo ill. Ph. B. P. 24 ET 25 PAGES 32 ET 33

COUPE DU MONDELes Bleues victorieuses face à la Norvège

2 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION

21D02 - V1

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Eu égard aux 10 000 réfugiés que la France s’est engagée à

accueillir en 2019, dans le cadre d’un accord avec le Haut Com-missariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les 299 de-mandes d’asile accordées en Côte-d’Or en 2018 apparaissent com-me une goutte d’eau.

Des personnes qui vivent essen-tiellement en milieu urbain, d’où cette volonté de l’État de pactiser avec les grandes agglomérations. Avec l’idée d’accentuer les moyens mis à leur disposition pour favoriser l’intégration de ces publics sensibles, aux parcours particulièrement cabossés.

Dijon, première métropole française à passer à l’acte

Dix métropoles ont ainsi donné leur accord pour signer un “con-trat territorial d’accueil et d’inté-gration”. Et la première à passer à l’acte est celle de Dijon, à travers

une signature qui s’est déroulée mercredi, dans les salons de la préfecture de Côte-d’Or, en pré-sence du préfet de région, Ber-nard Schmeltz, de la conseillère de Dijon Métropole déléguée aux questions relatives aux solidarités et à la santé, Françoise Tenen-baum (PS), et du délégué intermi-nistériel chargé de l’accueil et de l’intégration des réfugiés, Alain Régnier.

Une politique « coconstruite avec des collectivités »

« La politique d’asile ne s’arrête pas à l’obtention du statut de réfu-gié. Derrière, il y a un travail im-portant à réaliser en matièred’insertion sociale et profession-nelle », a d’abord rappelé Bernard Schmeltz.

Avant qu’Alain Régnier ne dé-voile le contexte de cette contrac-tualisation. « Dès son élection, le président de la République a sou-haité refonder cette politique d’in-tégration à l’égard des personnes à qui la France accorde une protec-tion internationale. Il faut, certes, avoir une régulation des flux mi-gratoires, les Français y sont très attachés. Mais en même temps, il nous faut mieux prendre en char-ge les personnes que la France accueille au titre de la convention de Genève. Dans ce cadre, j’ai proposé au gouvernement de con-

tractualiser avec les territoires. Car il m’a semblé très important que cette politique, dans un État de plus en plus décentralisé, soit coconstruite avec des collectivi-tés, qui vont apporter leur ingénie-rie. Et leur capacité à promouvoir des actions de proximité. »

Apprentissage du français, accès à la culture,au sport…

Concrètement, ce contrat court sur deux ans et se matérialisera par un premier chèque de l’État de 300 000 € à Dijon Métropole, en 2019. Puis, un second du mê-me montant, en 2020. La collecti-vité côte-d’orienne s’appuiera en-suite sur ses ressources internes et ses partenaires (réseau associatif, instituts de formation…) pour mettre en place des actions con-crètes à destination des réfugiés installés dans l’agglomération : apprentissage du français, accès à

des formations professionnelles, aux outils numériques, à la cultu-re, aux clubs sportifs…

« Dijon fait déjà beaucoupde choses aux côtés de l’État. À l’image du centre d’accueil et d’orientation, qui héberge cent hommes. Ou de l’abri de nuit, qui accueille quatre-vingts fa-milles. Sans oublier l’accès des en-fants à nos restaurants scolaires et à nos structures “petite enfan-ce” », a, pour sa part, rappelé Françoise Tenenbaum.

« Mais à travers ce contrat, nous avons souhaité mettre l’accent sur l’accès à la citoyenneté des réfugi-és. Et sur le changement de regard de nos concitoyens envers ces per-sonnes qui ont demandé à bénéfi-cier de la protection de la Républi-que française. Nous voulons leur permettre de comprendre la ville et la société dans laquelle ils sont accueillis. Et d’y prendre toute leur place. »

Bertrand LHOTE

Grâce à ce contrat signé avec l’État, Dijon Métropole dispose d’une enveloppe de 300 000 € par an (pendant deux ans)pour accompagner vers la citoyenneté celles et ceux qui ont obtenu l’asile en France. Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT

CÔTE-D’OR Société

Un contrat pour favoriser l’intégration des réfugiés

Alain Régnier, délégué interministériel en charge de l’accueil et de l’intégra-tion des réfugiés, a signé un contrat, mercredi, avec Dijon Métropole. Une pre-mière en France, dont l’objectif est de favoriser l’accès à la citoyenneté de ces populations parti-culièrement sensibles.

} Nous voulons leur permettrede comprendre la ville et la sociétédans laquelle ils sont accueillis.Et d’y prendre toute leur place. ~Françoise Tenenbaum, conseillère de Dijon Métropoledéléguée aux questions des solidarités et de la santé

3Jeudi 13 juin 2019

21D03 - V1

Véronique Zeroual, quelle est la situa-tion financière de l’école Futura ?

« Nous avons toujours une instance avec l’ancien bailleur, qui est en cours de juge-ment, mais, aujourd’hui, tout va beaucoup mieux. »

Vous ouvrirez donc à la rentrée prochai-ne à Dijon, ici, rue du Tire-Pesseau ?

« J’ai fait un investissement pour des tra-vaux et mettre notamment les salles aux normes, entre 100 000 € et 120 000 €. Les salles de théorie sont des salles de cours classiques, mais les salles techniques, de pratique, nécessitent une installation très particulière. On doit y amener l’eau chau-de, l’évacuation, il faut une douche, des bacs à shampoing. Nous allons repeindre la façade, mettre une enseigne… Nous ou-vrirons, bien sûr, à la rentrée, le 2 septem-bre. »

Avec la même capacité d’accueilqu’auparavant ?

« Oui, nous avons la même surface, envi-ron 750 m², et on reproduira exactement les mêmes locaux que nous avions à Queti-gny. »

Les étudiantes impactées par cetteinterruption des cours et ces deuxdéménagements…

« (Elle coupe) Les cours n’ont été arrêtés que quarante-huit heures. »

… finissent-elles leur annéenormalement ?

« Absolument. Elles sont toutes présen-tées à l’examen, tout à fait normalement. On vient, par exemple, d’avoir les premiers résultats du CQP (certificat de qualifica-tion professionnelle, ndlr) styliste ongulai-re, nous avons 100 % de réussite. […] Les examens durent jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Les élèves de première année qui reviendront à la rentrée sont, elles, parties en stage. »

La gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté nous indique que 18 plaintes ont été recensées, à la fin avril, concernant l’école Futura.

« Je n’ai jamais été avertie officiellement de ces plaintes, ni jamais été convoquée. Ce que je peux vous dire, c’est que nous avons mis en place une cellule d’aide psychologi-que pour les élèves, que j’ai toujours été joignable sur mon portable. J’ai été sur place tout le temps. Avec ma conseillère principale d’éducation, nous avons tou-jours répondu aux parents, aux élèves, pour leur expliquer que nous étions là pour leur réussite et faire ce que nous avons finalement fait : les présenter à l’examen dans des conditions qui étaient prévues à leur contrat. »

avec un tissu local peuvent gêner certains groupes… »

Pourriez-vous nous parler de la procé-dure de sauvegarde qui est en cours ?

« Je ne souhaite pas communiquer sur la procédure de sauvegarde. Seulement, elle atteste d’une difficulté ponctuelle, qui n’est pas financière (nous ne sommes pas en cessation des paiements), mais, dans notre cas, d’une difficulté juridique avec notre ancien bailleur. On parle beaucoup de ce que je n’aurais pas fait, mais je peux vous dire qu’il y a des manquements du bailleur, qui sont actés. Il conserve toujours du mobilier qui nous appartient et refuse de nous le rendre. Cette procédure nous per-met de continuer dans une sérénité, car nous n’avions que cette difficulté-là. Nous sommes en train de la résoudre. C’est aux magistrats et au tribunal d’instruire la pro-cédure. Il était important de passer à autre chose, mais quand la procédure aura été au bout, je ne manquerai pas de communi-quer. »

Propos recueillispar Hugues SOUVERBIE

CÔTE-D’OR Éducation

Elle croit en l’avenir de FuturaExpulsée de Quetigny, installée à Dijon depuis avril, après un pas-sage à Chenôve, l’école de coiffu-re et d’esthétique Futura a connu un début d’année des plus mouve-mentés. Véronique Zeroual, direc-trice, explique comment elle a fait face et réaffirme ses ambitions.

Le 31 janvier, l’école privée de coiffure et d’esthétique Futura était expulsée de ses locaux, à Quetigny. Tous les élèves, envi-ron 70 à l’époque, ont été priés de pren-dre leurs affaires et de quitter l’école. Selon le bailleur, Jean-Robert Lopez, c’est un défaut de paiement de loyers qui en serait à l’origine. Quelques jours plus tard, les cours reprenaient dans des lo-caux du groupe Allure coiffure, situés avenue Roland-Carraz, à Chenôve. De-puis le 1er avril, l’école a de nouveau déménagé et se situe désormais 10, rue du Tire-Pesseau, à Dijon, où Véronique Zeroual, directrice, nous a reçus.Selon une décision du tribunal de grande instance de Dijon qui date du 15 mars, une procédure de sauvegarde a été ouver-te dans cette entreprise. Ce dispositif est réservé aux sociétés qui ne sont pas en état de cessation des paiements, mais qui rencontrent des difficultés qu’elles ne peuvent surmonter. L’objectif de cette procédure est de permettre la poursuite de l’activité, le maintien de l’emploi et l’apurement du passif, en procédant à une réorganisation de l’entreprise dans le cadre d’un plan arrêté par le tribunal.Concernant le litige qui oppose Véroni-que Zeroual et son ancien bailleur des locaux de Quetigny, l’affaire est suspen-due. « Les poursuites sont arrêtées pour le moment. C’est l’effet de la procédure de sauvegarde. Tout va dépendre de l’issue de cette procédure », commente Me Pa-trice Cannet, l’avocat du bailleur.Dans nos éditions du 13 février, nous relations que des parents réfléchissaient à une action en justice. La gendarmerie a effectivement enregistré 18 plaintes de parents. Le procureur de la République, Éric Mathais, indique que « l’enquête est en cours ».

Anne-Lise BERTIN

LE CONTEXTE

fait beaucoup d’actions pour salir ma répu-tation. Elle a été très loin. Là, ce n’est pas Futura qu’on attaque, c’est Madame Ze-roual et, à un moment donné, cela devient un peu décalé. (Elle marque un silence). Vous savez, je peux déranger par mo-ments. »

Pourquoi ?« Parce que j’ai la fibre entrepreneuriale

dans le sang, que c’est ma boîte, que je l’ai montée il y a trente ans. Tout le reste, c’est de la littérature. Je forme des élèves tous les ans, avec des taux de réussite les meilleurs de la Bourgogne-Franche-Comté, dans le plus gros centre de la région. Je suis une femme avec des responsabilités, parfois avec des ambitions. J’ai eu des mandats que

j’ai tenus et un carac-tère à ne pas me lais-ser faire. Surtout, je suis incorruptible, je ne me bats pas à visa-ge couvert.

« J’en suis désolée, car je ne suis pas du tout féministe dans l’âme, mais force est de constater que quand vous êtes une femme et que vous

avez des responsabilités, que vous réussis-sez, c’est difficile. OK, tout le monde parle de cette affaire du 31 janvier, mais avant ça, il y a aussi vingt-neuf années, durant les-quelles j’ai fait d’une société qui n’existait quasiment pas une entreprise qui a pignon sur rue et une très bonne réputation. »

Cet épisode de fin janvier est d’autant plus surprenant…

« Je suis d’accord. La question à laquelle, moi, j’ai répondu est : “À qui profite le crime ?”. Vous saurez dans les mois qui viennent. Vous savez, dans le domaine de la formation, pour les entreprises indépen-dantes comme la mienne, c’est compliqué. Celles qui fonctionnent, comme Futura,

L’expulsion de Quetigny, puis le passage à Chenôve n’ont donc pas perturbé outre mesure cette année d’enseignement ?

« Effectivement. Je gère des jeunes depuis trente ans. Je l’ai dit et le répète, ma priorité est qu’elles arrivent à leur examen dans les meilleures conditions. Je n’ai eu qu’un seul objectif depuis ce qu’il s’est passé le 31 jan-vier, c’était celui-là. On peut noter, je pense, ma faculté à rebondir et la résilience dont j’ai fait preuve, puisque deux mois plus tard, nous étions dans ces nouveaux lo-caux. Un dossier a été ouvert au rectorat et j’ai toujours été transparente sur les actions que je menais pour présenter mes élèves à l’examen. Et j’entends bien, cette année, avoir un très beau taux de réussite. Ce sera ma meilleure récompense. »

Cette cession a-t-elle été la plus pénible de votre carrière ?

« Oui, parce que cela a été violent, mais j’ai aussi été témoin d’une très grande solidarité. Beaucoup de gens, notamment d’an-ciennes élèves que je ne remercierais jamais assez, m’ont sou-tenue. »

À l’inverse, une ancienne salariée de Futura, Karine Pidault, nous indique qu’elle conteste son licenciement depuis 2013 et que vous lui devez 18 000 €, sans les intérêts de retard.

« J’ai un litige avec cette ancienne sala-riée depuis 2013, ce qui ne nous a évidem-ment jamais empêchés de fonctionner. Elle a utilisé toutes les procédures qui étaient à sa disposition, nous le faisons aussi. C’est une personne qui fait feu de tout bois, je ne suis pas étonnée qu’elle vous ait contactés, et je pense que ça va finir aussi en procédu-re contre elle pour diffamation. Elle a déjà

Véronique Zeroual, directrice de l’école Futura, dans ses nouveaux locauxde la rue du Tire-Pesseau, à Dijon. Photo LBP/H. S.

} J’ai la fibre entrepreneuriale dans le sang, c’est ma boîte, je l’ai montée il y a trente ans. Tout le reste, c’est de la littérature. ~

4 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Jeudi 13 juin 2019

CDO04 - V1

Mardi, vers 14 h 40, en gare de Dijon, un jeune homme, âgé de 19 ans, sans domicile fixe, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt, a été interpellé par les policiers. Il était recher-ché dans le cadre d’une affaire de détention de stupéfiants pour laquelle il avait été con-damné par le tribunal de gran-de instance (TGI) de Toulouse à six mois de prison. Présenté devant le parquet mercredi, il a été placé en prison.

Toujours mardi après-midi, vers 15 h 30, rue Marguerite-

Thibert, à Dijon, dans le quar-tier Faubourg-Sud, un homme qui faisait l’objet d’une fiche de recherche dans le cadre d’une affaire de stupéfiants (usage, transport, détention, cession), a été contrôlé par la police. Il avait été condamné, en 2016, par le TGI de Dijon, à neuf mois de prison avec sursis. Sa peine avait ensuite été révo-quée, passant à quatre mois. Ce jeune homme, un Dijon-nais âgé de 26 ans, présenté au parquet de Dijon, a été écroué.

V. L.

Les deux hommes ont été placés en détention.Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT

DIJON Faits divers

Recherchés dans des affaires de stupéfiants, ils sont écroués

DIJON Faits divers

Quatre mois après, il est arrêté pour dégradations de radars

S amedi 26 janvier, à Dijon, l’acte XI des gilets jaunes

avait rassemblé entre 2 000, se-lon la police, et 3 000 personnes, selon les manifestants. “Tradi-tionnellement” parti de la place de la République, le cortège était notamment passé rue de la Bou-dronnée, devant le centre des

finances publiques, puis vers Ikea et la place Saint-Exupéry, située dans le bas du quartier des Grésilles. Là, deux radars “feux rouges” avaient été dégradés au moyen d’une bombe aérosol.

La mention “RIC”, pour “réfé-rendum d’initiative citoyenne”, à savoir l’une des revendications des gilets jaunes depuis des se-maines, avait été constatée.

Identifié grâce à des photos des gilets jaunes

Après cet incident, la direction départementale des territoires (DDT) avait déposé plainte con-tre X. Une enquête avait donc été ouverte. Après quatre mois

et demi d’investigations, entre autres grâce à l’exploitation de photos prises par des gilets jau-nes, le suspect, un Dijonnais âgé de 25 ans, a pu être identifié.

Une photographie de lui avait été diffusée aux services de po-lice. Il a finalement été retrouvé récemment. Interpellé et placé en garde à vue, il aurait reconnu les faits.

Il fera l’objet d’une convoca-tion sur reconnaissance préala-ble de culpabilité (CRPC) avec une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel de Di-jon. L’audience aura lieu fin oc-tobre.

V. L.

L’acte XI des gilets jaunes, fin janvier, avait été l’un des plus rassembleurs. Photo archives LBP/Amandine ROBERT

Lors de l’acte XI des gi-lets jaunes, fin janvier, à Dijon, deux radars “feux rouges” avaient été dé-gradés au moyen d’une bombe aérosol. Après quatre mois et demi d’in-vestigations, les forces de l’ordre ont identifié un suspect et l’ont interpellé.

Le bâtiment est situé rue Marie-Curie, à Dijon. Capture d’écran Google Maps

Vers 5 heures, dans la nuit de samedi à dimanche, une per-sonne a commis un feu volon-taire au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) de la délégation ré-gionale Bourgogne, situé rue Marie-Curie, dans le quartier des Grésilles, à Dijon.

Selon nos informations, après être entré dans le bâti-ment par effraction, par une fenêtre, le malfaiteur aurait mis le feu dans une salle de cours. Toujours d’après nos sources, s’il y a eu des dégâts, le feu ne s’est pas propagé. Les sapeurs-pompiers locaux ont rapidement maîtrisé le sinistre.

Mercredi après-midi, l’état-major de la direction départe-mentale de la sécurité publi-que de Côte-d’Or (DDSP 21) nous a confirmé qu’une enquê-te était en cours.

V. L.

DIJON Faits divers

Feu volontaire au CNFPT Bourgogne

Dans la nuit de mardi à mercredi, trois véhicules ont été incendiés dans la métropole dijonnaise. D’abord à Chenô-ve, vers 1 heure, au niveau du boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Un véhicule a été détruit par les flam-mes. Ensuite, les sapeurs-pompiers sont intervenus deux fois à Dijon : à 3 heures, rue René-Char, et à 3 h 30, rue Alain-Fournier, à chaque fois pour une voiture brûlée. Pour rappel, quatre voitures avaient été incendiées dans la nuit de lundi à mardi, à Dijon.

C. S.

CHENÔVE ET DIJONNouveaux feux de véhiculesdans la nuit de mardi à mercredi

Un véhicule a été incendié au niveau du boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, à Chenôve. Photo LBP/Jacques ÉLISABETH

5ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONJeudi 13 juin 2019

CDO05 - V1

sont des bâtards et je suis fils de gendarme ».Il aurait été vêtu de noir et masqué le jour de

son interpellation. Il n’aurait rien cassé, mais aurait transporté trois grenades à billes mises « dans son sac à dos par un ami » et des pétards « pour faire du bruit ». Avec son casier vierge, il a écopé de trois mois de prison, dont deux avec sursis, assortis de deux ans de mise à l’épreuve

et d’interdiction de manifester à Dijon et Paris.

■Le double à un jour prèsLe second prévenu, un Dijonnais de 19 ans,

est un peu remuant dans le box. Plutôt menu dans son tee-shirt de sport, il sourit par mo-ments. Comme si être là n’était qu’une formali-té. En contact avec le premier condamné via

Photo d’illustration LBP/Cesar VARGAS

■Un premier prévenu timideLe premier manifestant à comparaître a la

quarantaine. Cheveux presque rasés, barbe tout aussi courte, il semble intimidé dans le box des prévenus. Lorsque la présidente Claire Foucault énonce le déroulé de la manifestation des gilets jaunes de samedi, qui a mal tourné, avec une dizaine de vitrines cassées, il regarde principalement le sol, osant à peine lever les yeux de temps en temps.

Très actif sur les réseaux sociaux, il serait ad-ministrateur d’une page se revendiquant pro-che des gilets jaunes, black blocs et autres Anti-fa. « Un peu tous les mouvements », dit-il simplement pour justifier ce melting-pot. Sans emploi depuis 2014 à la suite d’un accident du travail, il est père de famille et réside dans l’ag-glomération dijonnaise. Quand la présidente lui demande pourquoi il prône ces violences, il répond : « Je ne fais que du copier-coller ». Concernant des illustrations mentionnant l’acronyme anglais Acab (pour “All cops are bastards”), il précise : « Parce que tous les flics

les réseaux sociaux, il se serait proposé par mes-sagerie, samedi, de venir « avec une trentaine de gars déter (déterminés, ndlr) pour tout cas-ser ».

Quand la procureure Marie-Pierre Bouhey l’interroge sur cette envie de destruction alors qu’il aurait participé à une dizaine de manifes-tations passives, auparavant, en tant que gilet jaune, il répond : « Je sais pas. Cette fois, j’avais juste envie de m’habiller en noir pour casser des vitrines. Y’a que comme ça que le gouver-nement comprendra qu’il faut nous redonner du pouvoir d’achat ».

Il aurait transporté un marteau et des bombes de peinture. Serveur dans un restaurant dijon-nais depuis quatre ans, il avait été arrêté fin avril pour avoir brûlé des poubelles près de la porte de la prison lors de l’acte XXIV. Sa peine de quatre mois d’emprisonnement venait tout jus-te d’être aménagée. Samedi, il serait arrivé dans le centre-ville une demi-heure seulement avant son interpellation.

À un jour près, il aurait pu être en état de récidive, ce qui aurait multiplié par deux sa condamnation. Décrit comme « déconcertant et inquiétant » par la procureure parce qu’il revendique et assume complètement son envie de détruire, il s’en sort notamment avec neuf mois d’emprisonnement supplémentaires, dont sept avec sursis.

Florence PARRINELLO

CÔTE-D’OR Tribunal correctionnel

Acte XXX : « J’avais juste envie de m’habiller en noir pour casser »Mercredi, le tribunal correctionnel jugeait deux manifestants de l’ac-te XXX des gilets jaunes en comparu-tion immédiate. Interpellés samedi, même s’ils n’étaient pas ensemble au moment des faits qui leur sont reprochés, leurs histoires sont liées.

L a procureure Noirot l’énonce au début de son réquisitoire :

« Nous sommes face à un dossier classique en matière de trafic de stupéfiants, presque un modèle du genre ». En effet, l’affaire commen-ce, en mars 2018, par un « rensei-gnement anonyme » mettant en cause Jonathan De Pablos, 30 ans, résidant alors à Soirans (il est par ailleurs impliqué dans une autre affaire, lire l’article ci-contre).

Chez cet homme, 380 g d’héroï-ne, 100 g de cocaïne et 500 g de cannabis sont découverts, mais l’enquête permet aussi de mettre en cause un second individu, Char-les Deguin, 27 ans. Tous deux, toxi-comanes, seraient liés par des det-tes de stupéfiants, car si Charles doit rembourser Jonathan, lui-mê-

me aurait des comptes à rendre à ses fournisseurs.

Deux fournisseurs, aurait-il indi-qué aux enquêteurs, dont il n’au-rait pas voulu donner les noms. L’un sera identifié : il s’agirait de Teddy Iannotti, 31 ans. Une infor-mation judiciaire est alors diligen-tée et les techniques d’investiga-tions habituelles mises en place : écoutes téléphoniques, surveillan-ces, véhicules géolocalisés.

En juillet, de nouvelles interpella-tions et de nouvelles perquisitions sont menées et des têtes tombent. Teddy d’abord, les “clients-reven-deurs” ensuite, puis la “nourrice”, qui serait la sœur de De Pablos. Cette dernière aurait gardé les pro-duits confiés par Teddy : 3,8 kilos de cannabis et 100 g d’héroïne.

Jusqu’à quatre ans de prison

« Ce n’est pas Pablo Escobar ! », plaide Me Chatriot pour Jonathan De Pablos. Son client serait avant tout un toxicomane. Me Truchy, pour le supposé fournisseur Teddy Iannotti, déplore que l’« on taille un costume un peu trop grand

pour lui ». Un dealer, certes, mais un amateur : « L’injustice, ce n’est pas seulement quand on condam-ne un innocent, c’est aussi quand on condamne mal un coupable ».

Me Essouma raconte pour sa part la situation singulière de Charles Deguin : déjà condamné pour un homicide involontaire, il aurait re-plongé en raison de la difficulté à assumer sa « faute » et d’une prise en charge médicale inadaptée. La défense des autres prévenus s’ap-puie sur la nécessité de suivis et de soins et, pour certains, sur une ré-insertion déjà bien engagée.

Teddy Iannotti a été condamné à quatre ans de prison, trois ans pour Jonathan De Pablos, avec main-tien en détention. Charles Deguin a été condamné à deux ans, dont un an avec sursis et mise à l’épreu-ve. Même peine pour Yohann Mar-quès. Cybella De Pablos a écopé de dix-huit mois dont quatorze avec sursis et mise à l’épreuve. Les deux autres prévenus ont été condam-nés pour l’un à douze mois, pour l’autre à six mois, avec sursis et mise à l’épreuve.

Marie VINDY (CLP)

CÔTE-D’OR Tribunal correctionnel

« Ce n’est pas Pablo Escobar ! »Sept prévenus étaient appe-lés à comparaître devant le tribunal correctionnel, mer-credi, pour un trafic de stupé-fiants en 2018. Deux d’entre eux sont en détention, quatre sous contrôle judiciaire et le dernier, interné en hôpital psychiatrique, est absent.

Dans le box des prévenus, le prévenu, 30 ans est accusé d’avoir fait usage de résine de cannabis, d’héroïne et d’avoir été en posses-sion d’un téléphone portable au sein de la maison d’arrêt, ainsi que d’avoir réceptionné 40 g de résine de cannabis, entre les mois d’avril et juin 2018. À la barre, sa petite amie, 26 ans, est également poursuivie pour lui avoir fait pas-ser les 40 g de cannabis lors d’un parloir.

Interrogé par le tribunal, l’hom-me explique avoir été, à l’époque, en sevrage d’héroïne et avoir de-mandé à sa petite amie de lui remettre le cannabis pour calmer le manque.

« C’était un véritabletoxicomane »

« Ce n’était pas juste un gros consommateur, mais un véritable toxicomane », insiste Me Chatriot pour sa défense. En effet, l’énon-cé des quantités qui auraient été consommées par l’intéressé avant son incarcération est plus qu’inquiétant : entre 5 et 10 g d’héroïne et 1 à 2 g de cocaïne par

jour. Son état de santé en aurait gravement pâti, avec des cloisons nasales nécrosées, la perte de dents et autres maux…

« Si elle a fait cela,c’est par amour »

Son amie, qui reconnaît les faits, aurait d’abord refusé de lui procu-rer le cannabis, voulant qu’il arrê-te tout, mais consciente de son état, elle aurait finalement cédé. « Elle vous l’a dit, si elle a fait cela, c’est par amour. Elle et lui, c’est une longue histoire… », déclare Me Jacquemin.

Mais pour la procureure, le pro-fil du prévenu est avant tout celui d’un trafiquant : « C’est une quan-tité importante et quand on a plu-sieurs condamnations pour trafic de stupéfiants à son actif et qu’on vient d’être incarcéré en déten-tion provisoire, ça ne démontre pas une volonté de réinsertion ».

Jonathan De Pablos a été con-damné à six mois d’emprisonne-ment et sa petite amie, sans anté-cédent, à quatre mois de prison avec sursis.

M. V. (CLP)

DIJON Tribunal correctionnel

Amour et stupéfiants

6 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Jeudi 13 juin 2019

CDO06 - V1

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Samedi 8 juin, un jeune Jurassien habitant Peseux a eu un grave ac-cident de moto à Allériot, en Saô-ne-et-Loire. Alors qu’il effectuait une sortie avec son père, son frère et deux amis, il a percuté un trac-teur. Héliporté en urgence abso-lue au CHU de Dijon, le jeune mo-tard n’a pas survécu à ses blessures et est décédé dans la nuit du 8 juin.

Anthony Gaudillier venait d’avoir 28 ans. Il travaillait à la SNCF comme surveillant du dé-pôt de Besançon, dans le Doubs. Il était marié et le couple vivait à Pe-seux, où il avait acheté une maison

en 2015. Anthony était originaire de Saint-Aubin, où vivent ses pa-rents. Il était le cadet d’une fratrie de trois enfants : il avait une gran-de sœur et un petit frère.

Il a été pompier volontaire à Saint-Aubin. « Mais à la suite d’un accident du travail, il a dû arrê-ter », explique son épouse. « On a fait un don d’organes. Il a sauvé des vies. On se console en se di-sant que ça correspond à ce qu’il était. C’était quelqu’un de très gen-til. Il avait le cœur sur la main. Mais c’est tellement injuste. »

N. B., Le JSL

Un hélicoptère avait transporté le jeune motard au CHU de Dijon. Photo archives JSL/Marion GIOUSE

SAÔNE-ET-LOIRE Faits divers

Accident à Allériot : le motard jurassien est décédé

percuté le terre-plein central, glissé sur plusieurs mètres, arraché un panneau de signalisation et termi-né sa course au milieu du terre-plein central de la RCEA. Le choc a été brutal. Le conducteur est mort sur le coup. Âgé de 55 ans, il serait originaire de la Moselle.

Deux véhicules qui circulaient sur la RCEA, dans le sens inverse, en direction de Montceau-les-Mi-nes, ont reçu des débris métalli-ques venant de la cargaison du ca-

mion. Trois personnes ont été transportées en urgence par les sa-peurs-pompiers à l’hôpital de Montceau-les-Mines. Les victimes ont été légèrement blessées.

Les services de la direction inter-départementale des routes ont été mobilisés pour enlever les débris de l’accident. Les agents ont dû uti-liser une grue pour ramasser la car-gaison du poids lourd, composée de tubes métalliques.

Pierrick DEGRACE, Le JSL

L’accident s’est produit mercredi après-midi. Photo JSL/Pi. D.

Aux alentours de 16 heures, mercredi, un chauffeur de

poids lourd, qui roulait en direc-tion de Chalon-sur-Saône, en Saô-ne-et-Loire, s’est renversé sur la RCEA au niveau de la commune de Montchanin.

Les sapeurs-pompiers ont reçu l’alerte à 16 h 30. Les moyens dé-ployés ont été importants : 25 pompiers de Montchanin et du Creusot sont intervenus. Les gen-darmes étaient également sur pla-ce. Les forces de l’ordre devront déterminer les causes de l’acci-dent.

D’après les premières informa-tions de nos confrères du Journal de Saône-et-Loire, le poids lourd a

MONTCHANIN (71) Faits divers

Un conducteur de poids lourd trouve la mort sur la RCEAEn provenance de Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loi-re, un poids lourd qui circu-lait sur la RCEA en direction de Chalon-sur-Saône s’est renversé à Montchanin, mercredi, vers 16 heures. Le conducteur du camion a été tué sur le coup. Trois autres automobilistes ont été légè-rement blessés.

7ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONJeudi 13 juin 2019

CDO07 - V1

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villes en France. Depuis sa création en 2002, l’association éponyme a reversé à la lutte contre le cancer du sein plus de 8,5 millions d’euros grâce à la participation de 840 000 participants.

À Dijon, quatre courses leur sont propo-sées : le 1 km, qui s’adresse aux enfants ; le 5 km en version marche et en version cour-

se à pied ; et, enfin, le 10 km. Aucune de ces épreuves n’est chronométrée : « Nous ne mettons pas de chrono, car nous ne vou-lons pas de stress pour les participants. L’événement attire une population familia-le, des entreprises se mobilisent avec des groupes de salariés. Nous ne ciblons pas les compétiteurs », souligne Malik Assadi.

L’année dernière, Odysséa avait rassemblé 7 700 participants.Photo archives LBP/Philippe BRUCHOT

I l y a maintenant treize ans, une nouvelle manifestation sportive naissait dans la

cité des ducs : la version dijonnaise d’Odys-séa, dont la quatorzième édition aura lieu dimanche, au parc de la Colombière.

Cet événement propose aux amateurs de course à pied de prendre le départ pour une bonne cause. L’argent récolté à travers les inscriptions est, en effet, destiné à la recher-che contre le cancer du sein. « L’année dernière, nous avons rassemblé 50 000 €. Depuis treize ans, c’est 336 000 € qui ont été reversés à cette cause », précise Malik Assadi, organisateur local de l’événement.

Un objectif de 7 500 participants

Odysséa existe depuis dix-sept ans. Plu-sieurs versions sont organisées lors de diffé-rents week-ends dans une quinzaine de

L’an dernier, 7 700 personnes se sont mobi-lisées. Pour l’édition 2019, les organisateurs espèrent réitérer ces bons chiffres. Ils atten-dent 7 500 participants, ce qui permettrait de collecter environ 50 000 €.

En parallèle des défis sportifs, quelques animations seront mises en place pour dé-tendre les coureurs, comme des échauffe-ments collectifs ou encore un peu de fit-ness.

Anne-Lise BERTIN

CÔTE-D’OR Solidarité

Dimanche, ils vont courir pour lutter contre le cancer du seinLa quatorzième édition d’Odysséa aura lieu dimanche, au parc de la Colombière, à Dijon. Quatre cour-ses à pied sont proposées aux participants. Les recettes des ins-criptions seront reversées à la recherche contre le cancer du sein.

Il est possible de s’inscrire à l’une de ces quatre courses jusqu’à vendredi, 22 heu-res, sur le site www.odyssea.info/cour-se/dijon/. Jusqu’à vendredi, vous pour-rez aussi retirer un dossard au magasin Running conseil, rue Berbisey, à Dijon. À partir de samedi et jusqu’à quinze mi-nutes avant la course, l’inscription se fe-ra au village Odysséa, au parc de la Co-lombière.

Tarifs et horaires disponibles sur le site www.odyssea.info/course/dijon/

PRATIQUE

8 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Jeudi 13 juin 2019

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Malgré les appels syndicaux à la grève le 17 juin, le rectorat veut rester rassurant.Photo d’illustration LBP/Vincent LINDENEHER

D ans un communiqué, les enseignants « réunis ce

mardi 11 juin en heure d’infor-mation syndicale au lycée Le Castel » indiquent s’être « pro-noncés massivement en faveur de la grève, lundi 17 juin, pre-mier jour de surveillance des épreuves du bac ». « Cette grève est essentielle pour garantir l’avenir de l’Éducation nationa-le, gravement menacée par les réformes en cours », poursui-vent-ils. « Cette réforme du ly-cée n’est pas viable. Nous refu-sons de sacrifier une génération d’élèves. Or, le ministre de l’Éducation nationale nous or-donne de le faire avec exempla-rité. C’est non, évidemment ! »

Par ailleurs, une large inter-syndicale (Snes, FSU, Snuep, CGT, CFE-CGC-Synep, SUD, Solidaires, Snalc, CNT) appelle, elle aussi, à la grève le 17 juin.

Interrogé à ce sujet, le rectorat de Dijon indique qu’il « mettra tout en œuvre pour que le bac-calauréat se passe dans les meilleures conditions possibles pour les élèves ».

Dès nos éditions du 8 juin, le rectorat avait déjà indiqué que « les établissements centres d’épreuves ont à disposition, pour la surve i l lance desexamens, l’ensemble des per-sonnels de l’établissement, en-seignants, personnels adminis-tratifs et éventuellement des recrutements de vacataires lors-que ce dispositif est mis en place dans l’académie ». Tout en pré-cisant que « le recours aux vaca-taires n’est pas une mesure d’ex-ception cette année, il se faisait déjà les années précédentes ».

F. J.

CÔTE-D’OR Éducation

Les appels à la grève le premier jour du baccalauréat se poursuiventLes appels à la grève pour la première journée du baccalauréat, lundi, conti-nuent de se multiplier dans le département. De son côté, le rectorat se montre toujours rassurant.

Très contagieuse, la varicelle est en train de s’étendre sur une bonne partie de l’Hexago-ne, si l’on en croit la carte de vigilance régulièrement mise à jour par le réseau Sentinel-les. Cette maladie, dont les symptômes – fièvre, boutons – apparaissent généralement deux semaines après la conta-mination, causée par le virus varicelle-zona (VZV), est transmissible par contact di-rect avec les cloques d’une per-sonne infectée ou par les voies respiratoires.

Infection bénigne, mais…La semaine dernière, en Fran-

ce, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été esti-mé à 34 cas pour 100 000 habi-tants. Les Pays de la Loire, l’Ile-de-France, le Grand-Est, les Hauts-de-France et l’Occitanie sont des zones particulièrement touchées, mais aussi la Bour-gogne-Franche-Comté, l’Auvergne-Rhône-Al-pes, le Centre-Val de Loire, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Nouvelle-Aquitaine, la Normandie et la Corse, de façon plus modé-rée.

Dans la plupart des cas, la varicelle reste une infection bénigne. Cependant, les bébés, les femmes enceintes et les personnes dont le

système immunitaire est affaibli peuvent être atteints de complications plus graves s’ils la contractent (pneumonie, encéphalite…).

En général, les personnes qui ont eu la vari-celle durant leur enfance ont fabriqué des anti-corps qui les protègent contre elle pour le reste de leur vie, mais certaines personnes peuvent l’attraper deux fois. Et plus elle est contractée tard, plus lourdes peuvent en être les consé-quences.

La Bourgogne-Franche-Comté est touchéepar l’épidémie de varicelle. Capture d’écran

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ Santé

Varicelle : la région dans le rouge

9ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONJeudi 13 juin 2019

CDO09 - V1

ainsi lui permettre de voya-ger avec cette impression de gommer les contraintes de son handicap », expli-que Guillaume Boulaton.

Vers une ouverture aux pays limitrophes

Dans un premier temps, l’application se concentre-ra uniquement sur le terri-toire français et sur le volet logements à destination de personnes handicapées physique, moteur, sensoriel (malvoyant, aveugle, mal-entendant) et en perte d’au-tonomie. Ensuite, pourra être développée la mise à

disposition de matériels, véhicules, systèmes de co-voiturage ou encore de ser-vices, notamment pour les personnes en perte d’auto-nomie. Et d’ici un an, cette start-up cent pour cent di-jonnaise, aujourd’hui forte de sept salariés, projette dé-jà l’ouverture de la platefor-me aux pays limitrophes, puis à ceux de l’union euro-péenne, voire plus loin si la réglementation le permet.

Un avenir prometteur

L’avenir de Toolib s’an-nonce donc déjà promet-teur. D’autant plus que l’ap-p l i c a t i o n v i e n t d e remporter le trophée des Élanceurs pour les prix in-novation et prix du public, en plus d’avoir décroché, en 2017, le titre de la jeune entreprise exemplaire.

À ce jour, 1 500 personnes suivent Toolib sur les ré-seaux sociaux, 200 préin-scriptions sont déjà effecti-ves sur le site Internet et près de 500 personnes at-tendent que l’application sorte pour s’inscrire.

À noter également que cette initiative sociale et so-lidaire est soutenue par plu-sieurs figures dijonnaises, telles que Guillaume Le-gendre (JDA basket fau-teuil), Corentin et les Black Chairs (Rugby fauteuil) et Charles Rozoy (champion paralympique de natation).

Cécile GRAPIN (CLP)

Contact Toolib, espace de coworking Strartway, au sein de l’hôtel des Postes, 15, boulevard De-Brosses à D i j on . t oo l i b . f r ; co n [email protected].

Guillaume Boulaton, Charles Rozoy, Davy Ferreira et Vincent Moalic croient en l’application Toolib. Photo Toolib

D’ ici quelques semai-nes, soit après deux

ans de travail, l’application Toolib sera disponible sur le Web et smartphone. À l’origine de ce projet, trois amis : Guillaume Boulaton, 37 ans (ingénieur informa-ticien), Vincent Moalic, 35 ans (chargé d’insertion socioprofessionnelle dans le milieu du handicap) et Davy Ferreira, 39 ans (in-formaticien).

Le déclic a été l’histoire de Fernanda, la marraine de Guillaume. Devenue pa-raplégique à la suite d’un accident, elle a dû adapter son logement à son handi-cap (en supprimant les seuils de porte, en inclinant ses penderies, en baissant ses éviers…) et rêve aujour-d’hui de retourner au Por-tugal pour y revoir sa fa-mille et les lieux de son enfance.

Pour cela, il lui faudrait un logement, du matériel et des équipements adaptés à ses besoins au quotidien. C’est là tout l’intérêt de Toolib. « Grâce à notre pla-teforme collaborative, nous souhaitons mettre en con-tact des personnes dans la même situation que Fer-nanda, qui pourraient lui mettre à disposition, pour un prix attractif, un loge-ment ou encore un véhicule adaptés à sa situation et

DIJON Trophées des entreprises de Côte-d’Or (8/13)

Toolib, une start-up pour voyager sans contraintes matériellesToolib, c’est un projet d’ap-plication qui fait de plus en plus parler de lui à Dijon. Cette plateforme collabora-tive, destinée à mettre en contact des personnes por-teuses d’un handicap ou en perte d’autonomie pour partager leurs biens, a reçu le trophée du meilleurespoir, le 4 juin.

} Nous souhaitons développer le lien école-entreprise dans notre projet d’établissement ~

Véronique Laure, chef d’établissement du

groupe Les Arcades, qui a remis le trophée du

meilleur espoir à Toolib

L’application Toolib a été ergonomiquement créée pour être accessible à tous, quel que soit le handicap, dans le respect de la norme AA. « Un travail important a été réalisé au niveau des couleurs, de la taille et de la police des textes, des espacements, mais aussi de la qualité de défile-ment des lecteurs d’écrans », explique Vincent Moalic. Afin de peaufiner et d’améliorer le système, Toolib cherche actuellement des bénévoles de tout âge, concernés par le handicap ou la perte d’autonomie, pour tester l’applica-tion.

À la recherche de testeurs

Toolib reprend le même principe que les autres plate-formes collaboratives déjà existantes. Il faut se créer un compte, décrire son handi-cap ainsi que les adaptations nécessaires, et l’application se charge ensuite de trouver, pour vous, sur votre lieu de destination, un logement adapté à votre situation par-mi le parc de biens recensés avec l’aide d’associations et de particuliers, et validés par des ergothérapeutes.

REPÈRES

10 ACTU FORUM Jeudi 13 juin 2019

CDO10 - V1

Sur bienpublic.com

1 Cagnotte en soutienà Christophe Dettinger : des donateurs convoqués

36 commentaires

2 Trois voitures incendiées en une nuit dans la métropole

32 commentaires

LES + COMMENTÉS

Il faudra attendre vendredi pour connaître le calendrier de la prochaine saison de Ligue 1 de football et, donc, les détails des futures rencontres du DFCO. En revanche, on sait déjà com-ment s’appellera notre championnat 2020-2021. Magie du naming (pratique commerciale qui consiste à associer le nom d’un partenaire à une compétition ou un stade), la Li-gue 1 Conforama laissera place à la Ligue 1 Uber Eats, du nom de la plateforme de livraison de repas à domicile (une informa-tion à retrouver sur bienpublic.com). Au revoir les canapés, bonjour les plats (presque) chauds livrés à vélo. Remarquez, il y a une certaine logique dans le choix des sponsors par la Ligue nationale de football professionnel (LFP), considérant leur place dans nos salons les soirs de match. « Un accord majeur qui traduit la nouvelle dimension prise par la Ligue 1 », s’est réjoui la LFP, qui n’a pas communiqué sur le nombre de millions d’euros en jeu. Pas sûr que les livreurs d’Uber Eats (1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018), qui se plaignent si souvent de leurs conditions de travail et de leur niveau de rémunération, partagent le même enthousiasme…

Par Jean-Philippe GUILLOT

Des repas et des butsà domicile

GRAINE DE MOUTARDE

LA QUESTION WEB

Seriez-vous prêt à allerau travail à véloou en covoiturage ?

Votants : 1 132.43 % OUI 57 % NON

Sur bienpublic.com

1 Trois voitures incendiées en une nuit dansla métropole

19 235 vues

2 Accident de camion surla RCEA : le conducteurdu poids lourd est mort

18 918 vues

3 Cortège anarchique de mariage à Longvic : il trinque à la place du conducteur

15 847 vues

LES + LUS

Le tirage au sort du grand jeu concours des abonnés du Bien pu-blic 2018 a été effectué par Me Pa-rado, le 22 mai, à Lyon (Rhône). Il fallait, bien entendu, avoir répon-du correctement à la questionsuivante : “Quelle information trouvez-vous dans le cahier Infor-mations Services ?”. Parmi les trois choix proposés, la bonne ré-ponse était “l’horoscope”. Merci à nos abonnés d’avoir été si nom-

breux à participer. Nous vous don-nons rendez-vous dès le mois d’oc-tobre pour une nouvelle édition de notre grand jeu des abonnés !

Félicitations à Bernard Bois-sard, de Dijon, qui a remporté le premier prix, une croisière Le Rhône pittoresque de quatre jours, en formule tout inclus pour deux personnes. Tous les gagnants seront informés par courrier des modalités de livraison de leur lot.

Enguerrand Tavernier et Me Parado ont procédé au tirage au sort. Photo DR

CÔTE-D’OR Tirage au sort

Grand jeu des abonnés du Bien public 2018 : et les gagnants sont…

■1er prixUne croisière Le Rhône pitto-resque, de quatre jours en for-mule tout inclus pour deux per-sonnes : Bernard Boissard (Dijon).

■2e prixUn aspirateur Dyson : Marie-Jeanne Lapierre (Dijon).

■Du 3e au 6e prixUn abonnement papier semai-ne, du lundi au samedi, d’un an (312 numéros) : Michel Lam-bert (Seurre), Jeanine Cugniet (Dijon), Gérard Seignemorte (Viévigne), Colette Laudet (Mi-rebeau-sur-Bèze).

■7e prixUne console Nintendo Switch : Jacqueline Leglaye (Talmay).

■8e prixUne cave à vin d’une capacité de quarante-deux bouteilles : Alain Stibrany (Beaune).

■Du 9e au 12e prixUn abonnement numérique d’un an : Robert Perraudin (Oi-

gny), Henriette Bouchard (Di-jon), Roger Dieuleveut (Dijon), Guy Bussiere (Savouges).

■13e prixUn appareil de luminothérapie : Hélène Masse (Neuilly-lès-Di-jon).

■14e prixUne machine à soda Sodas-tream : Marie-Louise Sanchez (Dijon).

■15e et 16e prixUn drone compact : Marguerite Merlin (Venarey-Les Laumes), Micheline Liger (Talant).

■Du 17e au 20e prixUn duo sel et poivre Paul-Bocu-se : Michel Couilleau (Seurre), Alain Lemaire (Arceau), Ray-mond Lemaire (Dijon), Françoi-se Da Silva Fleurot (Bretenière).

■Du 21e au 24e prixUne couverture polaire : Jean-Pierre Lacaille (Sermesse), Thé-rèse Hervé (Lamargelle), Hu-bert Sterck (Montigny-sur-Aube), Rachel Carriot (Aubigny-

en-Plaine).

■Du 25e au 28e prixUne paire de bâtons de marche : Philippe Moral (Saint-Phili-bert), Bernard Josette Rousseau (Seigny), Patrick Frete (Beau-ne), Serge Masson (Rouvres-sous-Meilly).

■Du 29e au 32e prixUne station météo : Francis Dardailhon (Sennecey-lès-Di-jon), Alain Merra (Talant), An-dré Pernin Rossin (Couchey), Marie-Jeanne Paris Deguin (Ma-gnien).

■Du 33e au 36e prixUn set raquette de badminton : Geneviève Blond (Dijon), Jean-Michel Glommeau (Dijon), Françoise Prenel (Drambon), Alain Mazue (Saint-Apollinai-re).

■Du 37e au 40e prixUn bracelet-montre en silicone : Bernard Braillard (Champdô-tre), Michel Garnier (Saulieu), Robert Legrand (Santosse), Ro-ger Femenias (Dijon).

LES LAURÉATS

CARNETRetrouvez les avis de décès en pages 4 et 5de votre cahier Services.

Comme chaque mois, nous vous proposons de découvrir les archives du Bien public, dans les années 1970 et 1980. Retrouvez toutes les photos sur bienpublic.com.

EN IMAGEEn juin, plongez dans les archives du Bien public

Le 22 juin 1980, l’aérodrome de Darois accueillaitson meeting de l’air. Photo archives LBP

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12 ACTU DIJON ET AGGLO Jeudi 13 juin 2019

21D12 - V1

Le dossier d’enquête publi-que ainsi qu’un registre se-ront tenus à la disposition du public jusqu’au 14 juin inclus (voir les jours et heu-res des permanences des commissaires-enquêteurs sur notre site notre site In-ternet).Les habitants peuvent aus-si s’exprimer en ligne à l ’ a d r e s s e s u i v a n t e : www.registre-demateriali-se.fr/1242, par courrier électronique à l’adresse suivante : [email protected] ou par courrier à l’attention de Monsieur le Président de la commis-sion d’enquête sur le projet de PLUi-HD, à l’adresse suivante : Dijon Métropo-le, pôle urbanisme et envi-ronnement, service PLU/P LUi , 40 , avenue du D r a p e a u , C S 1 7 5 1 0 , 21075 Dijon Cedex.

EXPRIMEZ-VOUS !mètres soit du R+1 et R+2. Par ailleurs, les espaces verts devraient être préservés pour une grande partie de Mont-chapet. Outre le bas de l’ave-nue Victor-Hugo, le CBS du quartier est de 0,4 et le PLT de 0,2 (2) avec une implantation minimum de 2 mètres par rap-port aux voies et emprises pu-bliques afin de favoriser le frontage végétalisé sur rue. De quoi rassurer les propriétaires du quartier Montchapet.

Inès de la GRANGE

(1) L’association Montchapet Habitat Environnement n’a pas souhaité nous répondre.

(2) Le CBS correspond au co-efficient de biotope en surface, il s’agit de la part consacrée à la nature (pleine terre + surfa-ce perméable comme les toitu-res végétalisées par exemple) dans la surface totale d’une parcelle à aménager. Le PLT correspond quant à lui au taux d’aménagement en pleine terre par rapport à la surface totale.

n’avaient pas caché leurs vives inquiétudes lors de la concer-tation. Sur le bilan de celle-ci, on pouvait lire les témoigna-ges d’habitants craignant pour l’avenir des pavillons dans le quartier.

« Quid de la dévalorisation de nos maisons ? », interpel-lait un habitant, craignant de voir des résidences « de qua-tre à cinq étages dont les ter-rasses plongent sur nos beaux jardins bien entretenus ». Le groupe Europe écologie les verts (EELV) laissait lui aussi un avis pour le moins tran-ché : « Les PLU, PLUi ou PLUi-HD […] doivent impéra-tivement protéger les pa-villons ».

Des hauteurs abaissées

Au niveau des hauteurs des futurs bâtiments, elles pour-ront aller de 7 à 18 mètres. Il est à noter que, pour une im-portante partie du quartier (voir plan), les hauteurs se-ront comprises entre 7 et 9

métropole, délégué au PLUi-HD (1). Quant aux construc-tions déjà engagées et dont les livraisons devraient s’opérer entre 2019 et 2020, on en c o m p t e 5 1 5 . O n p e u t d’ailleurs citer le programme du promoteur Kaufman & Broad, Reflets Mansart, dont les vingt-quatre logements se-ront livrés au quatrième tri-mestre 2020 ou encore le pro-j e t d e S o p i r i m , V i l l a Alexandre qui sort de terre à proximité du boulevard Alexandre 1er de Yougosla-vie. Mais le quartier accueille des programmes plus atypi-ques, comme l’îlot secret, der-rière la rue des Perrières et qui prévoit la construction d’une résidence de dix logements ainsi que trois maisons indivi-duelles, le tout agrémenté d’un jardin intérieur.

Des inquiétudespour les pavillons

Un soulagement pour les ha-b i t ants du quar t ie r qu i

Livraisons prévues2017/2019...

Nombre de logementsprogrammés 2020/2030sur les sites opérationnels

...

Sitesopérationnels

Hauteurs admises

7 m / 7 mmaxi / mini

9 m / 7 m12 m / 7 m

18 m / 9 m15 m / 9 m

Projet du plan locald’urbanisme intercommunalDIJON / Montchapet

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44 32 33

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8

Rue Devos

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Avenue Victor Hugo

Rue de Talant

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Fontaine-lès-DijonRuede

MontchapetRue du Havre

Rue de Beaune

Rue Audra

Rue des Perrières

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Rue de Talant

Avenue Victor Hugo

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Général Fauconnet

Rue Gagnereaux

Rue alphonse Legros

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DIJON

QuartierMontchapet

DIJON Urbanisme

Montchapet : un quartier relativement préservé ?

L e quartier Montchapet fait figure d’irréductible. En ef-

fet, il s’agit du seul quartier dijonnais où aucun site opéra-tionnel n’est programmé entre 2020 et 2030. Une spécificité qui s’explique notamment par l’action des habitants lors de la première consultation pour l’élaboration du PLUi-HD (plan local d’urbanisme inter-communal habitat et déplace-ment). « L’association Mont-c h a p e t H a b i t a t e t Environnement a travaillé avec nous et a rendu un rap-port argumenté et détaillé », précise Pierre Pribetich, pre-mier vice-président de Dijon

Tout au long de l’enquête publique sur le plan local d’urbanisme intercommu-nal (PLUi-HD) de Dijon métropole, qui se déroule jusqu’au 14 juin, le Bien Public vous propose des zooms sur des communes et des quartiers concernés par le document. Aujour-d’hui, Montchapet.

13ACTU DIJONJeudi 13 juin 2019

21D13 - V1

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logements, entre 2020 et 2030, dans l’Ecocité Jardin des maraîchers (BP du 12/06).

« Construire sur les Lentillères, pour-quoi ? » s’est exclamée Christine Mau-ry-Koenig, 65 ans, qui a cultivé en bio,

Mercredi, un marché avec des produits récoltés sur le site du Quartier libre des Lentillères s’est tenu sur l’esplanade de Dijon métropole. Photo LBP/A.-F. B.

D es cagettes de fraises, des branches d’épinards, des radis, des carottes,

des cerises et des salades bio fraîche-ment cueillies… Mercredi, à partir de 17 heures, l’esplanade du 1er régiment de Bourgogne, devant les locaux de Dijon métropole, s’est transformée en marché « pirate », à prix libre, avec des produits récoltés dans le Jardin des Lentillères par des « jardiniers squat-teurs ». Une centaine de sympathisants du ''quartier libre des Lentillères'' s’étaient donné pacifiquement rendez-vous pour protester contre le projet de Plan local d’urbanisme intercommu-nal-Habitat et déplacement. Celui-ci prévoit la construction de plus de 1000

comme maraîchère avec son mari, en-tre 1982 et 1999, au 45 rue Philippe-Guignard. « C’est une terre exception-nelle, cultivée depuis plus de 100 ans : gâcher ces terres, ce serait une bêti-se ! »

Le retraité Jean-Louis Seuzaret, 69 ans, souligne le paradoxe de vouloir créer officiellement des zones maraî-chères autour de Dijon, « alors qu’il en existe une à Dijon, avec de bonnes terres». «Les gens des Lentillères ne sont pas des anarchistes qui veulent tout casser ont juste envie de construi-re un monde un peu différent, plus en accord avec la nature ». « Notre crain-te Benjamin Dufour du ''quartier libre des Lentillères'', c’est que Dijon Métro-pole * continue de faire la sourde oreille et maintienne un projet qui n’a plus de sens. Il y a bientôt dix ans que nous occupons ce terrain… Les enjeux écologiques et sociétaux ont changé ».

Anne-Françoise BAILLY

* Dijon Métropole n'a pas souhaité s'ex-primer, l’enquête publique étant tou-jours en cours.

DIJON Urbanisme

Un marché « pirate » pour dire non au projet d’écoquartierÀ l’appel du Quartier libre des Lentillères, une centaine de sympathisants se sont rassem-blés pacifiquement mercredi sur l’esplanade de Dijon-métro-pole pour s’opposer à l’urbani-sation de la zone squattée et cultivée depuis une dizaine d’années. Un petit marché s’est tenu…

14 ACTU DIJON Jeudi 13 juin 2019

21D14 - V1

1 Pour éveiller les petits

L’événement nommé APIdays, qui aura lieu dimanche 16 juin, se veut transgénérationnel. « Nous voulons sensibiliser les jeunes le plus tôt possi-ble à la préservation des abeilles », af-firme Christine Thity-Gallemard, char-gée de communication au Jardin des sciences et de la biodiversité de Dijon, qui organise la manifestation.

Le collectif d’apiculteurs du miel de Dijon Métropole tiendra un stand d’ex-traction de miel en direct ; les enfants pourront ensuite goûter le produit tout droit sorti de la ruche. Seront égale-ment présent des stands permettant de

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2 Pour découvrir le miel dijonnais

Lors de cette journée, il sera possible de déguster, mais également d’acheter

créer de ses propres mains : fabrication de bougies, confection de ruchettes en carton, bombes à graines ou encore abris à insectes.

En 2018, APIdays avait rassemblé près de deux mille cinq cents visiteurs. Photo archives LBP/Dominique TROSSAT

du miel issu d’abeilles dijonnaises. En effet, la ville comprend plus de 2 mil-lions d’abeilles citadines rassemblées dans une centaine de ruches situées dans les parcs et les jardins ainsi que sur le plateau de la Cras. En 2018, c’est plus de 600 kilos de miel qui ont été récoltés à Dijon. Il sera même possible pour les plus curieux d’observer les pollinisateurs en pleine action sur le site.

3 Pour participer au recensement des papillons et bourdons

Le Jardin des sciences de Dijon de-vient le premier relais local des scien-ces participatives au jardin initiées par le Museum national d’histoire naturel-le dans le cadre du programme “65 mil-lions d’observateurs”. Que ce soit dans un jardin privé, public ou sur un bal-con, vous êtes invités, une fois le lieu identifié et décrit, à observer et comp-ter ces pollinisateurs. Un stand de dé-couverte de ce dispositif se tiendra donc pendant la journée.

Emma BUONCRISTIANI

DIJON Animations

Trois raisons de se rendreà APIdays, dimancheDimanche 16 juin, le Jardin des sciences et de la biodiversité de Dijon organise, pour la sixième année, les APIdays, une fête pour petits et grands autour des pollini-sateurs, en partenariat avec l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française). De nombreux stands et activités seront proposés.

Les 15 et 16 juin, la plage du lac Kir à Dijon accueillera la 12e édition du Sandball Muco Tour, de 9 h 30 à 18 heures. Les équipes s’affronteront du-rant tout le week-end pour ré-colter des fonds au profit de la recherche et de l’amélioration de la qualité de vie pour les patients atteints de mucovisci-

dose. Le samedi, ce sera le tournoi des jeunes (U13 à U15) avec trente-trois équipes, soit plus de deux cent cinquan-te enfants. Le dimanche re-groupera vingt-deux équipes d’adultes et U18, soit plus de cent soixante-dix participants. Buvette et restauration seront disponibles sur place.

Cette année, il s’agit de la 12e édition de l’événement.Photo archives LBP/Philippe BRUCHOT

DIJON Solidarité

Le Sandball Muco Tour, c’est samedi au lac Kir

15ACTU DIJONJeudi 13 juin 2019

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monisés. « On attache pas mal d’im-portance à la mélodie et on aime écla-ter les structures des morceaux », éclaire Fanny. « On aime le côté ruptu-re, mosaïque et patchwork. » Un trio inédit à découvrir sur scène dimanche 16 juin, à Dijon, au parc du château de Pouilly.

Anne-Françoise BAILLY

* Ce collectif sensibilise les publics aux phénomènes sonores et musicaux par le biais de rencontres et d’ateliers, autour des lutheries électroniques.

Simon Drouhin, Anaïs Blanchard et Fanny Rivollier. Photo Pierre ACOBAS

A lberville fait partie des nouvelles pépites repérées par La Vapeur, la

scène de musiques actuelles de la ville de Dijon ; ce qui lui permet de bénéfi-cier d’un dispositif d’accompagne-ment. « On peut avoir des conseils pour du coaching vocal, s’entraîner dans des conditions de scène pour tra-vailler le son, suivre un atelier de pré-sence scénique, répéter dans des lo-caux », explique Fanny, membre du trio. « La Vapeur va aussi nous accom-pagner pour enregistrer un EP à l’au-tomne… »

Fanny et Simon ont suivi la même formation à Lyon, le Cefedem Rhône-Alpes, qui forme des artistes-ensei-gnants en musique. « À la base, je suis flûtiste », rapporte Fanny, qui a sollici-té Simon, un spécialiste des machines (et membre du groupe Super Parquet) : « C’est lui qui a créé le collectif Kogu-mi, basé à Lyon. » * Quant à Anaïs, du collectif La Méandre à Chalon-sur-Saône, c’est une artiste qui dessine, danse, écrit, fait des vidéos. « Je trou-vais qu’elle avait une chouette énergie quand elle dansait », confie Fanny. « Et je lui ai proposé de chanter. »

Avec une touche pop anglo-saxonne minimaliste, Alberville développe un style de chansons pop electro twisted, aux arrangements délicatement har-

DIJON MONTE LE SON Musique

Alberville : le trio de chansons pop electro trace sa routeLe trio Alberville donne un con-cert dimanche 16 juin au parc du château de Pouilly. Avec une tou-che pop anglo-saxonne minima-liste, Alberville développe un style de chansons pop electro twisted, aux arrangements déli-catement harmonisés.

➤ Membres Simon Drouhin (machines-voix), Anaïs Blanchard (chant et manipulation de voix) et Fanny Rivollier (claviers-voix).➤ Style Chansons pop electro twisted.➤ Répertoire Compositions, sauf la reprise Vanina de Dave.➤ Chansons Français et anglais.➤ Lieu de répétition Session de répétition à La Vapeur.➤ Prochain concert Le 16 juin au parc du château de Pouilly (début des concerts à 15 heures) ; le 26 juillet à Chalon dans la rue. Puis à Metz et Troyes.➤ Contact [email protected] et facebook.com/albervillealber-ville➤ Écouter sur le Net alberville.bandcamp.com/releases

LA FICHE

Pour la 15e année consécuti-ve, les quartiers de la Mala-dière, Drapeau et Clemen-ceau, à Dijon, s’unissent pour organiser une fête annuelle. L’événement se définit com-me festif et convivial et veut susciter l’échange entre les habitants. De nombreux spec-tacles de danse et de musique sont prévus sur le podium à partir de 14 h 30. Dans le mê-me temps, il sera possible de déambuler au sein des stands autour des thèmes de cette année : l’écologie, le dévelop-pement durable et la biodi-versité. Des ateliers seront également proposés : quiz, fresque végétale ou encore labyrinth’eau pour les plus petits.

Square Pascal, à l’angle des boulevards Joffre et Pascal. De 14 h 30 à 18 heures.

La précédente édition avait pour thème les sports insolites. Photo archives LBP/Philippe THIRION

DIJONLes quartiers Maladière-Drapeau-Clemenceau en fête samedi

16 ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISE Jeudi 13 juin 2019

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Depuis dimanche, quelques dizaines de véhicules apparte-nant à la communauté des gens du voyage ont investi la partie arrière du terrain ap-partenant à la société Reci-pharm. « Ils ont forcé une en-trée latérale du site (côté route d’Ahuy) industriel pharma-ceutique Recipharm et ont en-vahi le terrain, en procédant à des branchements électriques pirates », affirme Patrick Cha-

puis, maire (LR) de Fontaine-lès-Dijon, joint ce mercredi. « S’agissant d’une propriété privée, l’action judiciaire ne relève pas de la Ville, mais des propriétaires, eux-mêmes », ajoute le premier édile de la commune. Qui indique que la préfecture et la police natio-nale ainsi que le groupe En-edis ont été avertis de la situa-t i o n , e t q u e l a p o l i c e municipale fontainoise suit

l’évolution de ce dossier. « Nous avons déjà connu quelques intrusions par le pas-sé dans le domaine public sur le parking rue des Cortots, nous avions d’ailleurs procé-dé à quelques travaux afin de rendre l’accès plus compli-qué, mais jamais d’envahisse-ment de propriétés privées comme c’est le cas actuelle-ment ».

Nicolas LEBLANC (CLP)

Quelques dizaines de véhicules se sont installés sur le site du groupe pharmaceutique Recipharm.Photo LBP/N. L.

FONTAINE-LÈS-DIJON Société

Des gens du voyage se sont installéssur le terrain du groupe Recipharm

Les grilles ont été forcées dimanche dernier. Photo LBP/N. L.

Une réunion publique sera tenue par la section L’Œil ou’vert du Foyer rural et la municipalité d’Arc-sur-Tille, jeudi 13 juin, à 20 heures, en mairie, sur le thème des mobi-lités. Elle fait suite au grand débat national qui a été orga-nisé le 5 mars sur la thémati-que de la transition écologi-que. « Nous avons trois axes de réflexion : la circulation à l’intérieur d’Arc-sur-Tille, la circulation hors d’Arc-sur-Tille et les aspects de mobilité dou-ce, de cheminement pié-ton… », remarque le maire de la commune Patrick Morelière (SE). « Le transport en com-mun, également, en direction de la métropole est un point important pour nos conci-toyens. On se rend compte que la majorité des véhicules qui

va à Dijon n’a qu’une seule personne à bord… »

Un débat avec ateliers

« Chacun a son mot à dire pour porter et aborder des ré-flexions sur des sujets lui te-nant à cœur comme la sécurité des écoliers, imaginer la multi-modalité des espaces pu-blics… », exposent les repré-sentants de l’association L’Œil ou’vert. Et d’inviter piétons, cyclistes, automobilistes à par-ticiper à cette rencontre « par-ce que se déplacer constitue un besoin essentiel et un enjeu fondamental pour chaque âge de la vie ». L’aspect pédagogi-que de ce grand débat public sera traité par la mise en place d’ateliers, afin que les idées re-montent de façon structurée.

ARC-SUR-TILLE Débat public

Apporter ses idéespour mieux se déplacer

À l’occasion du marché artisa-nal organisé samedi 15 et di-manche 16 juin par l’OSCL (Of-fice des sports, de la culture et des loisirs), les épouvantails vont de nouveau investir les rues et ruelles d’Asnières-lès-Dijon. « Tous les habitants sont invités à participer à ce festival en pla-çant un épouvantail devant chez eux », précise Claude Picamelot, secrétaire de l’OSCL.

De nombreux exposants se-ront présents à cette manifesta-tion : maroquinerie, bijoux, sa-vons, verrerie, poteries, ainsi que plusieurs métiers de bouche proposant miel, confitures,

charcuterie, escargots, fromage et vin. Les enfants pourront pro-fiter des diverses attractions : jeux gonflables, pêche à la ligne, chamboule-tout…. Des repré-sentations de danse et de Zum-ba sont prévues, ainsi qu’une animation musicale les deux jours avec un bal gratuit le same-di soir.

Samedi 15 de 16 à 22 heures et dimanche 16 juin de 10 à 18 heu-res à la salle polyvalente d’Asniè-res-lès-Dijon. Entrée libre. Buvet-te, restauration et tombola. Renseignements : 07.83.80.52.71 et [email protected]

Les bénévoles de l’association installent une trentaine d’épouvantails dans la commune. Les Asniérois sont invitésà contribuer à cette installation. Photo LBP/Stéphane TRANNOY

ASNIÈRES-LÈS-DIJON Animation

Des épouvantailsenvahissent le village

17ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISEJeudi 13 juin 2019

21D17 - V1

que du bio demande d’avoir un certain stock… Cela a étécompliqué de trouver des pro-duits de qualité, mais nous y sommes arrivés. »

Pour rendre les choses attrac-tives, la municipalité ne fait – pour le moment – pas payer de droit d’expositions auxvendeurs qui participent à ce nouveau marché. Pour cette deuxième édition, une trentai-

ne d’étals seront proposés. Il sera possible de trouver des savons bio, des épices, des fan-taisies, des crêpes sucrées et salées, des fromages, de la viande, de la charcuterie…

« Nous avons réussi à trou-ver des exposants supplémen-taires pour les fruits et les légu-mes. Il en manquait un peu lors du premier marché », ajoute le maire. Côté ambian-

ce, un bar ambulant seraprésent.

Un marché pérennisé jusqu’à fin septembre

« La première édition était un peu un test », indique l’élu. « Les exposants qui ont parti-cipé souhaitent poursuivre l’aventure ; ils sont partants pour continuer pendant tout

l’été. » Le marché est donc pé-rennisé jusqu’à la fin du mois de septembre. « Il aura lieu tous les deuxième et quatrième vendredis de chaque mois, à 16 h 30, sur la place Cœur-de-Village. »

Alicia WARCHOLINSKI (CLP)

Pour les exposants qui souhai-tent participer, contact au 03.80.23.80.99.

Le marché a rencontré son public lors de sa première édition, le 24 mai. Photo mairie d’Ahuy

C’ était le souhait de Domi-nique Grimpret, maire

LREM d’Ahuy, de faire de la place Cœur-de-Village un lieu de rencontre pour ses adminis-trés. C’est donc tout naturelle-ment qu’il a eu l’idée de créer un marché à cet endroit. La première édition a eu lieuvendredi 24 mai. « Nous avons eu des retours très posi-tifs. Aussi bien de la part des exposants qui ont participé que des commerçants de la commune qui sont situés à proximité du site », affirme le premier édile.

Le maire s’est démené pour créer son marché

Soucieux de proposer uni-quement des produits de quali-té, Dominique Grimpret s’est donné beaucoup de mal dans la recherche des exposants. « Les exposants ont souvent déjà des marchés dans leurs programmes, et ne proposer

Le deuxième marché d’Ahuy aura lieu vendredi 14 juin, à 16 h 30, sur la place Cœur-de-Village. Pour l’occasion,de nouveaux exposants seront présents avec, notamment, davantagede stands de fruitset légumes.

AHUY

Vendredi, pour sa deuxième édition, le marché sera au complet

UN PARTENARIAT

Vingt enfants du groupe théâtre du Foyer rural et culturel de Bellefond donneront un spectacle, vendredi 14 juin, à la salle des fêtes, route de Norges. Placés sous la direction de Marie-Laure Coquéau, ils interpréteront Les Nuls au musée, une pièce comique : des visiteurs déambulent dans un musée, cherchant naïvement des explications sur les œuvres d’art exposées ; les réflexions fusent dans des formules rocambolesques, imagées, sans précisions. Une soirée détente pour tout public.

Vendredi 14 juin, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Bretigny.

BELLEFONDThéâtre enfants : ils sont prêtsà monter sur scène

Sur scène, vingt enfants seront les acteurs de ce spectacle, sous la direction de Marie-Laure Coquéau. Photo LBP/François ZANCHI

18 ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISE Jeudi 13 juin 2019

21D18 - V1

a été de construire un ensemble de logements sociaux (1) au centre-ville. L’objectif était de passer de 350 habi-tants à 10 000 habitants (2). »

L’idée, c’était de rendre beau le loge-ment social, et vous avez créé une gamme de 124 nuances de couleurs de pâte de verre qui habille encore

Bernard Lassus, architecte paysagiste plasticien, à l’origine de la conceptionde la gamme de couleurs qui habille les logements collectifs de Quetigny.Photo Luc MONNET

A rchitecte paysagiste et plasticien de renommée internationale, Ber-

nard Lassus, 89 ans, a été l’un des concepteurs du paysage urbain de la ville de Quetigny. A l’occasion de la conférence « Quetigny aux origines de la ville » qu’il donne ce jeudi 13 juin à 18h 30, à l’Espace Mendès-France, il répond à nos questions.

Vous avez participé au projet de ville nouvelle de Quetigny ?

« Dans les années 60, j’ai fait partie de l’équipe d’urbanistes qu’avait créée le maire Roger Rémond. Il la voulait ou-verte avec de nombreux spécialistes d’aménagement du territoire et de l’ur-bain. Dans ce domaine, le maire avait une avance de 50 ans, c’était un vision-naire […]. Dans cette équipe, il y avait les architectes Alain Champetier de Ribes et Michel Colle, le paysagiste Jacques Sgard, et moi, comme architec-te paysagiste et plasticien… »

En quoi, le projet de ville nouvelle de Quetigny a-t-il innové ?

« Cette équipe a réussi à mettre au point un nouveau type d’expérience urbaine. A la demande du maire, elle a proposé une solution de paysages ur-bains pour se différencier, pour pren-dre une juste place, par rapport à la ville de Dijon, pour ne pas apparaître comme un faubourg de Dijon. Le pre-mier programme pour la ville nouvelle

aujourd’hui la plupart des façades des logements HLM, et collectifs de Que-tigny…

« Pour personnaliser cet ensemble, à l’époque, on a mis des pâtes de verre et on a joué sur la couleur. C’est une des rares opérations couleur en France de cette importance. La couleur a été une des originalités pour qu’on fasse quel-que chose qui ne ressemble pas à Di-jon. Durant plusieurs années, je me rendu à Venise pour mettre au point une gamme de couleurs complémen-taires pour permettre la réalisation du projet couleur qui avait été prévu. Les pâtes de verre qui décorent entière-ment les façades des logements HLM et des copropriétés viennent de l’usine Maveri de Venise, relayée par la suite par Douzies-Maubeuge dans le Nord. »

Le projet d’urbanisme de Quetigny mêle paysage, végétal et couleur, ce qui était nouveau, et très original à l’époque…

«Dans la partie centrale, qui s’appelle Les Huches, les logements sont origi-naux dans leur relation au sol (3), avec beaucoup d’espaces verts et d’ouvertu-res : ce ne sont pas des rues, mais un autre concept de paysage urbain, où le végétal a une grande importance. J’ai travaillé de 66 jusqu’en 1987 à la réali-sation de la ville de nouvelle ! »

Propos recueillispar Anne-Françoise BAILLY

(1) Sur de faibles hauteurs, de quatre étages au maximum, dans des « cham-bres vertes ».(2) La ville est constituée d’un tiers de logements sociaux, un autre de résiden-ces et un troisième de lotissements.(3) La particularité de Quetigny est de posséder l’ensemble des terrains jus-qu’au pied des immeubles, y compris ceux des résidences.

QUETIGNY Urbanisme

« Pour embellir les logements HLM, on les a colorés »Le savez-vous ? Les façades des logements collectifs de la ville de Quetigny sont pour la plupart colorées par des pâtes de verre élaborées à Venise. L’ensemble des Huches a été conçu comme un paysage urbain, ce qu’expliquera ce jeudi l’architecte Bernard Las-sus, lors de la conférence qu’il donne sur les origines de la ville.

À Quetigny, les façades des logements collectifs ont été colorées par des pâtes de verre de Venise, au moment de la construction de la ville nouvelle. L’architecte concepteur de la gamme de 124 couleurs est Bernard Lassus. Ici, rue des Huches. Photo LBP/A.-F. B.

fonds d’archives d’architecte de Bernard Lassus qui la con-cerne (une autre partie de l’ar-chitecte parisien est déjà con-servée au centre Beaubourg) soit versée à une structure compétente, proche de Queti-gny, comme les archives dé-partementales.

En 2019, la mairie de Queti-gny a demandé à Dijon Métro-pole d’engager une démarche de demande de classement en site patrimonial remarquable pour la ville de Quetigny. Cette demande s’appuie notamment sur deux particularités : la pâte de verre qui habille les façades des immeubles collectifs qui fait l’identité de la ville, ainsi que la maîtrise par la ville du foncier jusqu’au pied des im-meubles. Ainsi la Ville de Que-tigny demande-t-elle à ce que son originalité urbanistique soit reconnue. Par ailleurs, la Ville de Quetigny a fait une demande afin que la partie du

Patrimoine remarquable : une demande de protection

19ACTU LA CÔTEJeudi 13 juin 2019

21D19 - V1

« Au bout d’un moment, je ne savais plus quoi en faire »

À la barre, le prévenu, mains dans les poches et l’air déta-ché, fait part de son agace-ment. Il ne comprend visible-ment pas les raisons de sa présence devant le tribunal : « Cette caravane, je l’avais mi-se à l’abri. Au bout d’un mo-ment, je ne savais plus quoi en

faire, alors je m’en suis débar-rassé. » Mais, au tribunal cor-rectionnel de Dijon, quand la présidente Cellier lui demande pourquoi il ne l’a pas tout sim-plement rendue à son proprié-taire, elle n’obtient pas de ré-ponse.

La procureure Caudron re-prend à son tour le prévenu sur son attitude à la barre : « Mon-

sieur doit comprendre que, s’il se retrouve devant un tribunal correctionnel, c’est qu’il lui a été fait plusieurs propositions d’alternatives aux poursuites. Il a fourni un chèque au délé-gué du procureur sachant qu’il n’était pas alimenté… Cela au-rait pu faire l’objet de nouvel-les poursuites pour escroque-rie ». Elle demande une peine

de 70 heures de travaux d’inté-rêts généraux (TIG). Sans avo-cat, le prévenu rétorque pour sa défense : « Ça fait un peu beaucoup… Mais s’il faut, je le fais, et puis voilà. »

Le tribunal a suivi les réquisi-tions du procureur et pronon-cé cette peine de 70 heures de TIG.

Marie VINDY (CLP)

Le prévenu était accusé d’abus de confiance. Photo d’illustration LBP/César VARGAS

L e prévenu, 27 ans, est accu-sé d’abus de confiance. En

mars 2014, une de ses connais-sances aurait accepté de lui prêter sa caravane le temps de trouver un logement, puis de la lui vendre pour 600 €, payés sous forme de loyers.

Mais plusieurs mois après qu’est prononcé cet accord verbal, et alors que le prévenu aurait bien trouvé un nouveau logement, le plaignant, après une longue hospitalisation, se serait enquis de ce qu’il était advenu de sa caravane : elle aurait disparu, à l’image des loyers, jamais payés.

Le prévenu dit d’abord qu’il l’a revendue, avant de recon-naître qu’il s’en serait débar-rassé.

Or, il a fallu au plaignant plu-sieurs relances et propositions d’arrangements, jusqu’à une convocation devant un délé-gué du procureur où le préve-nu a versé un chèque de 100 € pour amorcer le rembourse-ment de la caravane ; chèque qui se révélera en bois.

SAULON-LA-CHAPELLE Justice

On lui prête une caravane,il s’en débarrasseUn homme de 27 ans est accusé d’abus de confian-ce pour ne pas avoir payé les loyers d’une caravane appartenant à une de ses connaissances. Le plai-gnant n’a jamais retrouvé son véhicule.

Rendez vous est pris pour 2020 entre Allemands et Français, avec, pour certains, une première visite de la Saint-Vincent tournante en janvier. Photo DR

Cela fait cinquante-six ans que les premiers échanges et liens de fraternité ont eu lieu entre les délégations de Gevrey-Chambertin et Nierstein am Rhein, ville viticole située au sud de Mayence, en Allemagne.

À cette occasion, samedi, une délégation de plus de 40 habitants de Gevrey-Chambertin et des commu-nes environnantes a pris la route pour Nierstein.

Visiteset dégustationsde vins au programme

Après les discours de bienvenue et les retrou-vailles chaleureuses entre les familles, les membres de

la délégation française ont visité la ville voisine d’Op-penheim et sa remarquable église gothique et le musée du vin et ses souterrains. Les réjouissances ont con-tinué par des dégustations de riesling, pinot gris ou chardonnay servis au cours de la traditionnelle fête du Roter Hang (ou colline rou-ge en français), organisée par les partenaires alle-mands.

Lundi, à 16 heures, c’est avec beaucoup d’émotion que les participants se sont séparés.

Ils se sont donné rendez-vous en janvier 2020, avec pour certains une première visite de la Saint-Vincent tournante.

GEVREY-CHAMBERTIN Jumelage

Une quarantaine d’habitants fêtent 56 ans de liens avec Nierstein

20 ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS Jeudi 13 juin 2019

21D20 - V1

te, les travaux restent sus-pendus jusqu’à début août. Guillaume Wrona, écolo-gue chargé du suivi environ-nemental tout au long de la phase de conception, assure la veille écologique. Diver-

ses opérations sont réali-sées par l’expert, notam-ment la mise en protection des nids.

« Des préconisations sont indiquées si quelques écarts sont constatés », note-t-il. Car, en effet, le parc éolien présente bien ses particula-rités : 13 éoliennes sur 16 sont placées en forêt », comme l’indique Guillaume Wrona qui précise que « les ins t a l la t ions en p le ins champs présentent un ha-bitat stable dont les enjeux sont plus faibles qu’en fo-rêt ».

Respectde l’environnement et des habitants

« Par rapport au parc éo-lien, la première habitation se situe à 900 mètres, c’est presque le double de la ré-glementation en vigueur », souligne Anabel Brujes. Ve-locita, ainsi que les deux communautés de commu-nes concernées par le projet

(Tille et Venelle et la Cova-ti), ont pris soin de veiller au respect des administrés du secteur. Atelier ou enco-re enquête, Anabel Brujes précise que « les habitants ont été impliqués au mo-ment du développement du projet ».

Comme le déclare Luc Baudry, président de la communauté des commu-nes de la vallée de la Tille et de l’Ignon (Covati), « le ter-ritoire s’inscrit dans une vé-ritable démarche vers la transition énergétique ». Les éoliennes, dont l’instal-lation sera optimale à la fin de l’année, respectent plei-nement cette politique envi-ronnementale. « Une éo-lienne a une durée de vie 25 ans, elle est renouvelable à 98 % », souligne Tristan Saramon. Les travaux du parc reprendront début août, durant lesquels les 16 éo l iennes , chacune d’une hauteur totale de 175 mètres, seront érigées.

Théo FRACCHIOLLA

Guillaume Wrona, Luc Baudry, Steve Fickinger, Tristan Saramon et Anabel Brujes mettent en commun leur expertise pour assurerle bon déroulement des travaux sans impacter la biodiversité. Photo LBP/Th. F

« R especter le terri-toire », ces mots

de la responsable communi-cation de Velocita, Anabel Brujes, représentent bien la globalité du projet. Fruit d’une réflexion menée de-puis 2008, la construction du parc éolien, par la socié-té qui finance et développe le projet, avait débuté en août dernier. « Le site est composé de trois grappes réparties sur quatre commu-nes », indique Tristan Sara-mon, chargé des relations presse.

13 éoliennes sur 16sont implantées en forêt

Début 2020, les 16 éolien-nes du parc seront mises en marche et permettront d’ali-m e n t e r e n é l e c t r i c i t é 51 000 personnes, près de quatre fois la population du secteur, actuellement com-posée de 13 000 habitants.

Depuis le mois d’avril, et afin de respecter l’environ-nement, notamment la nidi-fication des 79 espèces de volatiles recensées sur le si-

IS-SUR-TILLE Énergie

Parc éolien : une miseen marche pour janvier 2020D’ici à 2020, les 16 éoliennes du projet “Entre Tille et Ve-nelle” permettront d’alimen-ter en électricité les 13 000 habitants du secteur. Ce projet est porté par la société Velocita. L’ensemble des parties prenantes s’effor-cent à respecter la biodiversi-té du parc éolien, de sa con-ception à son exploitation.

■4C’est le nombre de communes sur lesquelles est implanté le parc éolien “Entre Tille et Venelle”. Composé de trois alignements, chacun de 5 à 6 éoliennes, le projet impli-que Avelanges, Marey-sur-Tille, Selongey et Villey-sur-Tille.

■110Les 16 éoliennes, d’une puissance totale de 40 MW, permettraient de produire 110 GWh par an. Cette quanti-té d’énergie pourrait suffire à la consommation électrique de 51 000 personnes.

■2,2Le montant d’investissement pour le développement et la construction du parc s’élève à 60 millions d’euros. En avril 2018, Velocita, souhaitant faire participer les rive-rains et les citoyens à la réalisation du projet, a lancé une opération de financement participatif. En moins de deux mois, 2,2 millions d’euros ont été récoltés auprès de 1 300 personnes.

LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES

Le parc éolien “Entre Tille et Venelle” n’est pas le seul du secteur. Les communes voisines, Po i s eu l - l è s -Sau lx e t Saulx-le-Duc, projettent elles aussi d’implanter un parc éolien composé de six installations (voir notre édition du 7 mai 2019). Au mois de mai dernier, une enquête pu-blique avait été réalisée dans l’optique de sonder les administrés impac-tés. Installées sur des parcelles communales, les éoliennes permet-t r a i e n t d e g é n é r e r 42 000 € par an, pour chacune d’entre elles. Les pouvoirs publics es-pèrent une mise en servi-ce du parc éolien du Bois des Saulx pour 2021.

Le parc éoliendu Bois des Saulx : un futur voisin ?

21ACTU PRÈS DE CHEZ VOUSJeudi 13 juin 2019

21D21 - V1

LOSNE Histoire

En 1940, un train de réfugiés était bombardé par des avions italiens

V endredi 14 juin, la com-mune de Losne va se re-

mémorer un épisode sombre de son histoire : le bombarde-ment d’un train ayant eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale. Cette année, les élèves de l’école élémentaire de Losne, accompagnés des enseignants, viendront fleurir ce monument à 9 h 30 et faire le vœu que jamais plus, des hommes et des femmes ne revivent des heures aussi tra-giques.

La gare de Chaugey théâtre du bombardement

Dans la soirée du 13 juin 1940, de nombreux Bragards (nom des habitants de Saint-Dizier, en Haute-Marne) avaient pris place dans un

train en gare de Joinville, après avoir quitté Saint-Di-zier dans la soirée, où l’entrée des Allemands était immi-nente. Ce sont 600 personnes qui s’entassèrent dans les wa-gons et même dans des tom-bereaux à ciel ouvert.

Le convoi passa Dijon, vers 10 h 30, dimanche 16 juin, puis emprunta la ligne de la Bresse. Juste après avoir pas-sé la halte de Chaugey, le con-voi s’immobilisa au kilomètre 347 dans l’attente de la voie libre d’un précédent train. C’est là qu’il fut attaqué par deux avions militaires ita-liens.

Les rescapés de la première salve de feu ont fui à travers les champs et environ deux cents personnes ont pu trou-ver refuge dans les maisons et les fermes situées aux alen-tours. Puis le train fut bom-b a r d é . O n d é n o m b r a 35 morts, dont le conducteur et le mécanicien et les deux aiguilleurs présents : Narcis-se Bochu et Auguste Louisot. Les rescapés furent emmenés dans les hôpitaux de Saint-

Jean-de-Losne, Seurre et Lons-le-Saunier ainsi que dans les habitations voisines pour y être soignés.

Des sépultures provisoiresLes défunts furent ensevelis

provisoirement le long de la voie de chemin de fer dans une couverture, sans cer-cueil. Le 24 septembre 1940, tous les corps furent d’abord réinhumés dans le cimetière de Chaugey, sur deux rangs et dans des cercueils indivi-duels, leur état civil n’étant pas pour tous formellement établi. Puis, dans les années qui suivirent, des familles re-prirent leurs décédés.

Les douze corps restant re-posent depuis dans leur cer-cueil dans une tombe com-mune construite en 1955 et située au fond à droite du cimetière portant l’inscrip-tion “Morts pour la France”.

En 1941, Félix Boucher, un habitant de Joinville qui, ce 16 juin 1940, avait perdu son épouse et son fils de 10 ans dans le mitraillage, faisait éri-ger un monument, inauguré

le 17 août 1941 en présence du maire de l’époque, Augus-te Moreau, et sur lequel sont inscrits 35 noms. Il souhaitait alors qu’une fois par an, à partir de 1943, les enfants scolarisés de Losne viennent

se recueillir afin que l’oubli ne se fasse pas trop vite, et que les disparus revivent, ne serait-ce que quelques minu-tes, dans la mémoire des vi-vants.

Bruno THIEBERGIEN (CLP)

Comme chaque année, un hommage va être rendu à Losne au monument des bombardés, qui porte les noms des 35 victimes de cette attaque fasciste. Photo archives LBP/B. T.

À Losne, dans un champ, près de la voie ferrée, se dresse un monument en pierre blanche. Tous les ans, depuis 1943, il accueille une délégation des enfants des écoles de la commune. Voici son histoire.

pour me protéger. Je suis ren-trée chez mes grands-parents rue du Faubourg en tremblant. Ce fut une vision dantes-que… »

Suzanne Begin, 99 ans aujourd’hui, en avait 20 au moment du drame. Photo DR

« J’étais horrifiée de voir tous ces corps dans les champs »Suzanne BeginÀ 99 ans, Suzanne Begin se souvient de cette journée qui l’a marquée à tout jamais. « J’avais 20 ans et j’étais à la gare de Chaugey pour prendre mon train en direction de Di-jon, où je travaillais. J’ai enten-du le premier mitraillage et vu le bombardement qui a suivi. J’étais horrifiée de voir tous ces corps dans le champ et d’entendre tous ces cris. J’ai fui et me suis tordu la cheville, j’ai été aidé par un soldat français qui passait par là et qui m’a jeté à terre, enveloppé de son manteau et de son casque avant de se coucher sur moi

TÉMOIGNAGE

22 ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS Jeudi 13 juin 2019

21D22 - V1

RETOUR SUR INFO

La manifestation proposait notamment une dégustation en plein air jusqu’en 2015. Photo d’archives LBP

Après avoir changé de formule en 2016, la manifestation L’Élégan-ce des Volnay a été mise en sommeil, l’an dernier, par les viticul-teurs du village. « Il y a un peu de fatigue pour une partie d’entre nous. Certains souhaitaient arrêter, d’autres en ont assez que ce soient toujours les mêmes qui s’investissent », expli-quait Pascal Bouley, viticulteur et responsa-ble de l’organisation de l’événement, qui re-grettait cette décision. Mais déjà, il croyait, comme le maire Michel Rossignol, que l’événe-ment pourrait être réac-tivé pour 2019. « Cette pause est juste une sage précaution », es-pérait l’édile.

VOLNAY Viticulture

En 2018, les vignerons mettaient l’Élégance des Volnay en sommeil…

Le vœu de Pascal Bouley et du maire de Volnay a été exaucé : l’Élégance des Volnay est de re-tour cette année : « Nous avons eu de nombreuses réunions, et quelques personnes supplémen-taires sont arrivées au bureau. Tout le monde est très enthou-siaste. Il ne manque plus que le soleil pour le jour J, et nous sommes partis pour un succès », sourit Pascal Bouley, qui prési-de l’association qui organise l’événement depuis « dix ans ».

Les vins de vingt-huit domaines à déguster

Contrairement à 2017, où cer-tains viticulteurs avaient ouvert leurs caveaux, la dégustation ouverte à tous se déroulera à la salle des fêtes, et sera organisée « par terroirs. Vingt-huit domai-nes y participent, c’est un joli nombre », souligne le responsa-ble de l’événement, qui espère bien passer la main d’ici peu. Pour le reste de la manifesta-tion, plusieurs animations sont

prévues, mais le centre de l’at-tention sera toujours féminin, avec une dégustation matinale assurée par un jury d’environ 150 femmes, pour laquelle il est encore possible de réserver une place (lire par ailleurs). « Je sais par expérience que certaines

personnes vont venir sans avoir réservé, mais cela sera possible seulement dans la limite des pla-ces disponibles », observe Thierry Glantenay, vice-prési-dent de la manifestation. La marraine de l’année sera Julie Depardieu, qui plantera, com-

me le veut la tradition, des ceps de vigne en début de soirée. Après la Vente des vins des Hos-pices de Beaune, la comédienne est de retour dans la côte vitico-le pour un événement très atten-du.

Manuel DESBOIS

En 2017, la comédienne avait tenté de motiver les acheteurs lors de la Vente des vins des Hospices de Beaune aux côtés, notamment, de Marc-Olivier Fogiel. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

… La fête fait son retour le samedi 29 juinavec Julie Depardieu comme marraine

■Samedi 29 juinDe 10 heures à 12 heures : jury féminin à la Pousse d’Or. Inscription par mail à [email protected] 10 h 30 à 17 heures : dé-gustation de cuvées de vol-nay à la salle des fêtes. 7 € avec un verre offert.18 heures : plantation de ceps par Julie Depardieu au clos Élégance.20 heures : dîner à la Pousse d’Or sur réservation (déjà complet).Toute la journée : découver-te des climats en calèche avec les Traits de Merceuil, cave aux arômes, gravure sur verre, l’art du tonneau, présentation de livre sur le vin par l’Athenaeum de Beaune, exposition des pein-tures de Joyce Delimata et Sandrine Gay, animation musicale par Les sourdines à l’huile sur la place du village.

PRATIQUE

CDO23 - V1

24 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

CDO24 - V1

20 050 euros par an et par patient.Le coût de ces nouveaux traite-

ments, pour les cancers et dans d’autres pathologies, pose un en-jeu de taille au système de santé français. Comment continuer à of-frir une prise en charge solidaire et de qualité avec des tarifs qui explo-sent ?

■Un guide pour le budgetde la Sécu

Autant d’éléments qui viendrontnourrir le rapport « charges et pro-duits » de l’Assurance maladie. Il servira de guide pour construire le prochain budget de la Sécu. Il in-terviendra dans un contexte politi-que tendu. Après avoir annoncé un retour à l’équilibre en 2019, le gouvernement est contraint de re-voir sa copie. Le déficit de la Sécu « se creuserait » de nouveau cette année, entre 1,7 et 4,4 milliards d’euros.

E.B.

gie prothétique (de la hanche, du genou…), chirurgie du cristallin (cataracte) ou examens dans les domaines digestifs, en particulier la coloscopie.

Les hospitalisations ponctuellesreprésentent en 2017 le plus gros poste de dépense, avec 31,3 mil-liards d’euros.

■Très coûteux cancersEn 2017, 1,18 million de patients

sont pris en charge pour un canceren phase active de traitement. Le nombre de cas est en augmenta-tion depuis 2015 de 3 % par an. Lesdépenses pour ce type de patholo-gie s’élèvent à 14 milliards d’euros en 2017.

La hausse des dépenses s’expli-que par une augmentation du nombre de malades, mais aussi parun recours accru à des traitements innovants. À titre d’exemple, la pri-se en charge d’un cancer du pou-mon représente en moyenne

progresse, en raison de l’évolution des traitements plus performants mais plus coûteux.

■Santé mentaleen souffrance

C’est une surprise. Le deuxièmeplus gros poste de dépenses de l’As-surance maladie concerne la santémentale. En 2017, les maladies psychiatriques ou la consomma-tion de psychotropes ont coûté 20,3 milliards d’euros. Et les trou-bles psychiques touchent 7,2 mil-lions de Français. Un phénomène qui s’installe durablement.

■Les aînés souventà l’hôpital

Autre élément saillant. Les hos-pitalisations ponctuelles augmen-tent depuis 2012. En cause : le vieillissement de la population.

Les entrées à l’hôpital en haussesont liées à des pathologies qui tou-chent les personnes âgées : chirur-

Comment vont les Français ?Voici leur bulletin de santé, dé-

livré hier à travers les données de l’Assurance maladie (*).

■Davantage de personnes malades

Principal enseignement : de plusen plus de patients sont pris en charge par la sécurité sociale. Sou-vent en raison du vieillissement de la population. Les pathologies car-dio-neuro-vasculaires ou encore lediabète (lire encadré ci-contre) augmentent. Par ailleurs, la dépen-se moyenne (par an et par patient)

essentiellement aux « très grands âges » pour les femmes. Ce qui signifie qu’une femme âgée de 80ans en 2017 pourrait vivre en moyenne presque 11 ans de plus et atteindre quasiment l’âge de 91ans, selon les données de l’Insee.

Cela se vérifie moins pour leshommes : un quart de l’augmen-tation de l’espérance de vie obser-vée depuis 2012 est imputable à la tranche d’âge 50-59 ans, « pro-bablement grâce aux progrès mé-dicaux dans le traitement des ma-lad ies card iovascu la i res , affectant davantage les hommes et des cancers ». L’Institut rappel-le que la baisse de la mortalité infantile « a joué un rôle impor-tant dans l’augmentation de l’es-pérance de vie : entre 1947 et 1997, elle explique un tiers desgains d’espérance de vie à la nais-sance. » Aujourd’hui très faible, la mortalité infantile « n’a plus d’impact ».

SOCIAL Selon la cartographie médicalisée des dépenses de l’Assurance-Maladie

Les Français ne se portent pas vraiment mieuxHausse des maladies cardio-neuro-vasculaires, du diabète et des hospitalisations ponc-tuelles : le vieillissement de la population pèse sur le bulletin de santé des Français et le budget de la Sécu. Tout comme les traitements inno-vants contre le cancer.

QUESTIONS À

« La santé mentale, un coût humain et financier »Quelles sont les principales pathologies dont souffrent les Français ?« Les pathologies en lien avec la santé mentale, les maladies cardio-neuro-vasculaires et le diabè-te sont les trois maladies pour lesquelles un grandnombre de Français sont soignés. En conséquen-ce, elles pèsent sur les dépenses de santé. La santémentale représente une part importante sur le plan humain et financier. Plus de deux millions d’assurés sont traités pour des maladies psychiatriques. Si on y ajoute ceux qui consomment de façon chronique des psychotropes (antidépres-seurs, anxiolytiques), on arrive à 7 millions de personnes. Et au total, celareprésente pour la santé mentale 20 milliards d’euros de dépenses de santé en 2017. »

Quelle est l’évolution des maladies depuis 2012 ?« En termes d’effectifs, le diabète et les maladies cardio-neuro-vasculai-res progressent. Tout comme les maladies inflammatoires, qu’il s’agisse de maladies intestinales comme la maladie de Chron ou d’autres patho-logies comme la polyarthrite rhumatoïde. En termes de dépenses, les traitements pour cancer progressent. »

Avec la hausse des prix des traitements innovants, va-t-on pouvoir continuer à soigner en France tout le monde, de manière solidaire ?« C’est un des défis auxquels notre système de santé est confronté. Si on veut financer des innovations, il faut que pour des traitements qui sont moins innovants, plus anciens, on arrive à baisser les prix. Afin de libérerdes ressources pour les nouveaux traitements.Assurer la pérennité du système impose de diminuer les dépenses sur d’autres postes, et d’améliorer l’organisation de la prise en charge. Il y a aussi un enjeu de pertinence des soins, pour s’assurer que les bons traite-ments sont prescrits au bon patient. »

Propos recueillis par Élodie BÉCU

Christelle Gastaldi-MénagerDirectrice adjointe du département « études sur les pa-thologies et les patients », à la CNAM.

Photo EB

Le Sénat a adopté mardi le projetde loi Santé porté par Agnès Buzyn en y injectant plusieurs me-sures pour lutter contre les déserts médicaux, et un ultime débat sur l’accès à l’IVG. Députés et séna-teurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version com-mune lors d’une commission mixeparitaire prévue le 20 juin.

Le projet de loi relatif à « l’organi-sation et à la transformation du système de santé » prévoit une ré-forme des études de santé, avec la suppression du « numerus clausus », la labellisation de 500 à 600 « hôpitaux de proximité », une régularisation de médecins étrangers, un accès élargi aux don-nées de santé ou encore la création

d’un espace numérique de santé.Contre l’avis du gouvernement,

le Sénat a en particulier voté un dispositif « transpartisan » propo-sant que la dernière année d’étu-des en 3e cycle de médecine géné-rale soit une année de pratique « en autonomie », réalisée en prio-rité dans les zones manquant de médecins.

Le Sénat a aussi donné son feuvert à une mesure qui met en placeune exonération de cotisations so-ciales incitative à l’installation ra-pide des jeunes médecins. Avant levote solennel, le Sénat est revenu sur l’allongement de deux semai-nes des délais de l’IVG, voté ven-dredi au dernier jour de l’examen des articles.

Déserts médicaux : le Sénat met des obligations

} Notre ambition consiste à transformer notre système de santé. ~

Agnès Buzyn, Ministre de la Santé, lors de laprésentation de son projet de loi au Sénat.

L’espérance de vie des Françaisne cesse d’augmenter depuis 1947. En 2017, l’espérance de vieà la naissance est de 85,3 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes, selon la derniè-re étude de l’Insee, publiée mer-credi. Cette augmentation s’expli-que aujourd’hui par la baisse de la mortalité après 70 ans, notam-ment chez les femmes.

Entre 1997 et 2017, l’espérancede vie des femmes a augmenté de3 ans, deux fois moins qu’en-tre 1947 et 1997. Concernant les hommes, entre 1997 et 2017, ellea augmenté de près de 5 ans.

La baisse de la mortalité auxâges élevés, après 70 ans, expli-que les deux tiers du gain. Autre facteur : la baisse de la mortalité avant 40 ans, et entre 40 et 69 ans.

Entre 2012 et 2017, si l’espéran-ce de vie croît à un rythme moinsélevé, la progression se concentre

Les seniors vivent plus longtempsLes hospitalisations ponctuelles augmentent depuis 2012, notamment du fait du vieillissement de la population. Photo Sébastien BOZON/AFP

En quelques chiffres- Le nombre de malades chroniques a augmenté d’1,2 million depuis 2012.- Le régime général de l’Assu-rance maladie a remboursé 140 milliards d’euros en 2017.- Les hospitalisations ponc-tuelles pèsent 31,3 milliards d’euros, suivies des maladies psychiatriques 20,3 milliards,des cancers, 15,6 milliards, des maladies cardio-neuro-vasculaires, 14 milliards d’euros. Les soins courants pèsent 14,5 milliards.

Focus VIHEn 2017, 131 800 personnes ont bénéficié d’une prise en charge pour un traitement del’infection par le VIH. Un nombre plus élevé chez les hommes (65,5 %) que chez les femmes (34,5 %).

REPÈRES

Le nombre de personnes touchées par cette maladie a augmenté de 2,7 % par an depuis 2012, atteignant 3,2 millions de Français en 2017, selon l’Assurance maladie.Les régions de l’Est et du Nord sontdavantage touchées. Les hommes sont plus concernés que les fem-mes, surtout chez les plus âgés. Le pourcentage d’hommes malades passe de 4 % à 14 % entre les 35-54 ans et les 55-64ans. Cette maladie,caractérisée par un excès de sucre dans le sang, a entraîné 7 milliardsd’euros de dépenses en 2017 (médicament, soins infirmiers et dispo-sitifs médicaux), un chiffre en augmentation de 2,5 % par an en moyenne depuis 2012. Si la hausse du nombre de malades explique en grande partie cette hausse, le développement de nouveaux dispo-sitifs médicaux (comme les lecteurs de glycémie FreeStyle libre, pourcontrôler le taux de sucre dans le sang) en est également responsable.Actuellement, le diabète représente 20 % des dépenses dans les « autres produits de santé ». L’Assurance maladie appelle à la « vigi-lance » sur ce poste de dépenses.

Le diabète progresse en France

SOCIÉTÉ ÉVOLUTION DE L’ESPÉRANCE DE VIEÀ LA NAISSANCE EN FRANCE

60

65

70

75

80

85

Source: Insee.

79 ans et 6 mois

66 ans et 8 mois

74 ans et 8 mois

85 ans et 4 mois

61 ans et 2 mois

67 anset 6 mois

71 anset 3 mois

79 ans et 5 mois

Femmes Hommes

Année de naissance1947 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 2000 05 10 2017

25Jeudi 13 juin 2019

CDO25 - V1

20 050 euros par an et par patient.Le coût de ces nouveaux traite-

ments, pour les cancers et dans d’autres pathologies, pose un en-jeu de taille au système de santé français. Comment continuer à of-frir une prise en charge solidaire et de qualité avec des tarifs qui explo-sent ?

■Un guide pour le budgetde la Sécu

Autant d’éléments qui viendrontnourrir le rapport « charges et pro-duits » de l’Assurance maladie. Il servira de guide pour construire le prochain budget de la Sécu. Il in-terviendra dans un contexte politi-que tendu. Après avoir annoncé un retour à l’équilibre en 2019, le gouvernement est contraint de re-voir sa copie. Le déficit de la Sécu « se creuserait » de nouveau cette année, entre 1,7 et 4,4 milliards d’euros.

E.B.

gie prothétique (de la hanche, du genou…), chirurgie du cristallin (cataracte) ou examens dans les domaines digestifs, en particulier la coloscopie.

Les hospitalisations ponctuellesreprésentent en 2017 le plus gros poste de dépense, avec 31,3 mil-liards d’euros.

■Très coûteux cancersEn 2017, 1,18 million de patients

sont pris en charge pour un canceren phase active de traitement. Le nombre de cas est en augmenta-tion depuis 2015 de 3 % par an. Lesdépenses pour ce type de patholo-gie s’élèvent à 14 milliards d’euros en 2017.

La hausse des dépenses s’expli-que par une augmentation du nombre de malades, mais aussi parun recours accru à des traitements innovants. À titre d’exemple, la pri-se en charge d’un cancer du pou-mon représente en moyenne

progresse, en raison de l’évolution des traitements plus performants mais plus coûteux.

■Santé mentaleen souffrance

C’est une surprise. Le deuxièmeplus gros poste de dépenses de l’As-surance maladie concerne la santémentale. En 2017, les maladies psychiatriques ou la consomma-tion de psychotropes ont coûté 20,3 milliards d’euros. Et les trou-bles psychiques touchent 7,2 mil-lions de Français. Un phénomène qui s’installe durablement.

■Les aînés souventà l’hôpital

Autre élément saillant. Les hos-pitalisations ponctuelles augmen-tent depuis 2012. En cause : le vieillissement de la population.

Les entrées à l’hôpital en haussesont liées à des pathologies qui tou-chent les personnes âgées : chirur-

Comment vont les Français ?Voici leur bulletin de santé, dé-

livré hier à travers les données de l’Assurance maladie (*).

■Davantage de personnes malades

Principal enseignement : de plusen plus de patients sont pris en charge par la sécurité sociale. Sou-vent en raison du vieillissement de la population. Les pathologies car-dio-neuro-vasculaires ou encore lediabète (lire encadré ci-contre) augmentent. Par ailleurs, la dépen-se moyenne (par an et par patient)

essentiellement aux « très grands âges » pour les femmes. Ce qui signifie qu’une femme âgée de 80ans en 2017 pourrait vivre en moyenne presque 11 ans de plus et atteindre quasiment l’âge de 91ans, selon les données de l’Insee.

Cela se vérifie moins pour leshommes : un quart de l’augmen-tation de l’espérance de vie obser-vée depuis 2012 est imputable à la tranche d’âge 50-59 ans, « pro-bablement grâce aux progrès mé-dicaux dans le traitement des ma-lad ies card iovascu la i res , affectant davantage les hommes et des cancers ». L’Institut rappel-le que la baisse de la mortalité infantile « a joué un rôle impor-tant dans l’augmentation de l’es-pérance de vie : entre 1947 et 1997, elle explique un tiers desgains d’espérance de vie à la nais-sance. » Aujourd’hui très faible, la mortalité infantile « n’a plus d’impact ».

SOCIAL Selon la cartographie médicalisée des dépenses de l’Assurance-Maladie

Les Français ne se portent pas vraiment mieuxHausse des maladies cardio-neuro-vasculaires, du diabète et des hospitalisations ponc-tuelles : le vieillissement de la population pèse sur le bulletin de santé des Français et le budget de la Sécu. Tout comme les traitements inno-vants contre le cancer.

QUESTIONS À

« La santé mentale, un coût humain et financier »Quelles sont les principales pathologies dont souffrent les Français ?« Les pathologies en lien avec la santé mentale, les maladies cardio-neuro-vasculaires et le diabè-te sont les trois maladies pour lesquelles un grandnombre de Français sont soignés. En conséquen-ce, elles pèsent sur les dépenses de santé. La santémentale représente une part importante sur le plan humain et financier. Plus de deux millions d’assurés sont traités pour des maladies psychiatriques. Si on y ajoute ceux qui consomment de façon chronique des psychotropes (antidépres-seurs, anxiolytiques), on arrive à 7 millions de personnes. Et au total, celareprésente pour la santé mentale 20 milliards d’euros de dépenses de santé en 2017. »

Quelle est l’évolution des maladies depuis 2012 ?« En termes d’effectifs, le diabète et les maladies cardio-neuro-vasculai-res progressent. Tout comme les maladies inflammatoires, qu’il s’agisse de maladies intestinales comme la maladie de Chron ou d’autres patho-logies comme la polyarthrite rhumatoïde. En termes de dépenses, les traitements pour cancer progressent. »

Avec la hausse des prix des traitements innovants, va-t-on pouvoir continuer à soigner en France tout le monde, de manière solidaire ?« C’est un des défis auxquels notre système de santé est confronté. Si on veut financer des innovations, il faut que pour des traitements qui sont moins innovants, plus anciens, on arrive à baisser les prix. Afin de libérerdes ressources pour les nouveaux traitements.Assurer la pérennité du système impose de diminuer les dépenses sur d’autres postes, et d’améliorer l’organisation de la prise en charge. Il y a aussi un enjeu de pertinence des soins, pour s’assurer que les bons traite-ments sont prescrits au bon patient. »

Propos recueillis par Élodie BÉCU

Christelle Gastaldi-MénagerDirectrice adjointe du département « études sur les pa-thologies et les patients », à la CNAM.

Photo EB

Le Sénat a adopté mardi le projetde loi Santé porté par Agnès Buzyn en y injectant plusieurs me-sures pour lutter contre les déserts médicaux, et un ultime débat sur l’accès à l’IVG. Députés et séna-teurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version com-mune lors d’une commission mixeparitaire prévue le 20 juin.

Le projet de loi relatif à « l’organi-sation et à la transformation du système de santé » prévoit une ré-forme des études de santé, avec la suppression du « numerus clausus », la labellisation de 500 à 600 « hôpitaux de proximité », une régularisation de médecins étrangers, un accès élargi aux don-nées de santé ou encore la création

d’un espace numérique de santé.Contre l’avis du gouvernement,

le Sénat a en particulier voté un dispositif « transpartisan » propo-sant que la dernière année d’étu-des en 3e cycle de médecine géné-rale soit une année de pratique « en autonomie », réalisée en prio-rité dans les zones manquant de médecins.

Le Sénat a aussi donné son feuvert à une mesure qui met en placeune exonération de cotisations so-ciales incitative à l’installation ra-pide des jeunes médecins. Avant levote solennel, le Sénat est revenu sur l’allongement de deux semai-nes des délais de l’IVG, voté ven-dredi au dernier jour de l’examen des articles.

Déserts médicaux : le Sénat met des obligations

} Notre ambition consiste à transformer notre système de santé. ~

Agnès Buzyn, Ministre de la Santé, lors de laprésentation de son projet de loi au Sénat.

L’espérance de vie des Françaisne cesse d’augmenter depuis 1947. En 2017, l’espérance de vieà la naissance est de 85,3 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes, selon la derniè-re étude de l’Insee, publiée mer-credi. Cette augmentation s’expli-que aujourd’hui par la baisse de la mortalité après 70 ans, notam-ment chez les femmes.

Entre 1997 et 2017, l’espérancede vie des femmes a augmenté de3 ans, deux fois moins qu’en-tre 1947 et 1997. Concernant les hommes, entre 1997 et 2017, ellea augmenté de près de 5 ans.

La baisse de la mortalité auxâges élevés, après 70 ans, expli-que les deux tiers du gain. Autre facteur : la baisse de la mortalité avant 40 ans, et entre 40 et 69 ans.

Entre 2012 et 2017, si l’espéran-ce de vie croît à un rythme moinsélevé, la progression se concentre

Les seniors vivent plus longtempsLes hospitalisations ponctuelles augmentent depuis 2012, notamment du fait du vieillissement de la population. Photo Sébastien BOZON/AFP

En quelques chiffres- Le nombre de malades chroniques a augmenté d’1,2 million depuis 2012.- Le régime général de l’Assu-rance maladie a remboursé 140 milliards d’euros en 2017.- Les hospitalisations ponc-tuelles pèsent 31,3 milliards d’euros, suivies des maladies psychiatriques 20,3 milliards,des cancers, 15,6 milliards, des maladies cardio-neuro-vasculaires, 14 milliards d’euros. Les soins courants pèsent 14,5 milliards.

Focus VIHEn 2017, 131 800 personnes ont bénéficié d’une prise en charge pour un traitement del’infection par le VIH. Un nombre plus élevé chez les hommes (65,5 %) que chez les femmes (34,5 %).

REPÈRES

Le nombre de personnes touchées par cette maladie a augmenté de 2,7 % par an depuis 2012, atteignant 3,2 millions de Français en 2017, selon l’Assurance maladie.Les régions de l’Est et du Nord sontdavantage touchées. Les hommes sont plus concernés que les fem-mes, surtout chez les plus âgés. Le pourcentage d’hommes malades passe de 4 % à 14 % entre les 35-54 ans et les 55-64ans. Cette maladie,caractérisée par un excès de sucre dans le sang, a entraîné 7 milliardsd’euros de dépenses en 2017 (médicament, soins infirmiers et dispo-sitifs médicaux), un chiffre en augmentation de 2,5 % par an en moyenne depuis 2012. Si la hausse du nombre de malades explique en grande partie cette hausse, le développement de nouveaux dispo-sitifs médicaux (comme les lecteurs de glycémie FreeStyle libre, pourcontrôler le taux de sucre dans le sang) en est également responsable.Actuellement, le diabète représente 20 % des dépenses dans les « autres produits de santé ». L’Assurance maladie appelle à la « vigi-lance » sur ce poste de dépenses.

Le diabète progresse en France

SOCIÉTÉ ÉVOLUTION DE L’ESPÉRANCE DE VIEÀ LA NAISSANCE EN FRANCE

60

65

70

75

80

85

Source: Insee.

79 ans et 6 mois

66 ans et 8 mois

74 ans et 8 mois

85 ans et 4 mois

61 ans et 2 mois

67 anset 6 mois

71 anset 3 mois

79 ans et 5 mois

Femmes Hommes

Année de naissance1947 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 2000 05 10 2017

26 ACTU MONDE Jeudi 13 juin 2019

CDO26 - V1

Des dizaines de milliers deHongkongais vêtus de noir,

jeunes pour la plupart, sont à nou-veau descendus dans la rue, mer-credi, pour dénoncer un projet de loi gouvernemental visant à auto-riser les extraditions vers la Chine continentale. Ce mouvement a en-traîné une vive riposte de la police.Il s’agit des pires violences politi-ques depuis la rétrocession à Pé-kin de l’ancienne colonie britanni-que, en 1997.

« Un gouvernementde marionnettes »

Les affrontements ont éclaté auxabords du Parlement, où les mem-bres du Conseil législatif (LegCo, le Parlement) devaient débattre dutexte controversé en seconde lec-ture. L’assemblée, dominée par les députés pro-Pékin, a finalement annoncé le report des débats à une« date ultérieure », alors que la foule enflait et occupait des gran-des artères du cœur de la ville.

Les manifestants, empêchésd’entrer dans le Parlement, ont réagi en jetant des barres de métal, des bouteilles et des pavés. Les for-ces de l’ordre ont répliqué à coups de matraques et de gaz poivre, pour finir par tirer des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogè-nes. Elles ont également tiré des sacs remplis de billes en plomb.

Selon un analyste politique, c’estla première fois depuis la rétroces-sion que les forces de l’ordre font usage de telles armes. « Le peuple de Hong Kong croit de plus en plusque le gouvernement est constitué de marionnettes servant les inté-rêts de Pékin. Ils voient ça comme leur dernière bataille », juge cet analyste.

L’ex-colonie britannique avaitdéjà été le théâtre dimanche de la plus importante manifestation ja-mais organisée depuis 1997, réu-nissant près d’un million de per-sonnes. Mais cette mobilisation spectaculaire dans une ville de sept millions d’habitants n’a pas fait bouger la cheffe du gouverne-ment local, qui a rejeté toute éven-tualité de retirer le projet de loi.

Le texte a suscité les critiques depays occidentaux. Mercredi, le mi-nistre britannique des Affaires étrangères Jérémy Hunt a appelé Hong Kong à « écouter les inquié-

tudes » de ses citoyens.Nombre de Hongkongais redou-

tent une justice chinoise opaque etpolitisée, et pensent que cette ré-forme nuira à l’image internatio-nale et l’attractivité du territoire, qui jouit d’un régime de semi-auto-nomie par rapport à Pékin depuis la rétrocession,

« La seule chose responsable àfaire à présent c’est que le gouver-nement retire ce projet maléfique, ou au moins le mette au placard pour résoudre la crise », a déclaré un député démocrate. « S’il passe en force, j’ai peur que les enfants de Hong Kong ne soient blessés, qu’il y ait du sang ».

Le projet, disent les autorités,doit combler un vide juridique et faire que la ville ne soit plus un asi-le pour certains criminels. Elles as-surent que des garde-fous existent en matière de droits humains et qu’il ne visera pas les opposants politiques.

Ce mercredi, de violents heurts ont opposé la police à des manifestants qui tentaient d’entrer dans le Parlement. Photo Anthony WALLACE/AFP

ASIE Manifestations

Extraditions : Hong Kong au bord du gouffreLes manifestations dénon-çant le projet d’autoriser les extraditions vers la Chine ont été marquées, mercredi, par les pires violences depuis la rétrocession de l’ancienne colonie britannique.

Parce qu’il a participé à des mani-festations antigouvernementales en Arabie Saoudite, alors qu’il n’était encore qu’un enfant, Mur-taja Qureiris, risque la peine de mort.

La peine capitale a en effet étérequise en août dernier par le par-quet saoudien contre ce jeune homme. Comme il est désormais majeur, la sentence pourrait être appliquée, alerte Amnesty Inter-national. Et ce, alors même que le droit international interdit formel-lement l’imposition de la peine de mort pour des infractions commi-ses par des personnes âgées de moins de 18 ans,

« Il ne fait aucun doute que les

autorités saoudiennes sont prêtes à tout pour réprimer la dissidence parmi ses propres citoyens », aver-tit Lynn Maalouf, directrice de la recherche sur le Moyen-Orient à Amnesty International.

Murtaja Qureiris a été arrêté parla police des frontières en 2014, à l’âge de 13 ans, alors que sa famillese rendait à Bahreïn. Depuis, il a passé quatre ans en détention pré-ventive, dont plusieurs mois à l’iso-lement.

Le jeune homme est accuséd’être un opposant du régime membre d’une organisation terro-riste. La justice saoudienne lui re-proche notamment d’avoir partici-pé, en 2011, à l’âge de 10 ans, à une

manifestation pour la défense des droits du peuple chiite, minorité à laquelle il appartient, dans ce royaume à majorité sunnite. « Le peuple exige des droits humains », réclamait-il, selon des images re-trouvées par CNN.

Le régime saoudien lui reprocheaussi d’avoir assisté à l’enterre-ment de son frère Ali Qureiris, tué lors d’une manifestation en 2011, ainsi que le jet de cocktails Molo-tov sur un poste de police et l’usaged’une arme à feu contre les forces de sécurité.

Murtaja Qureiris attend mainte-nant la suite de son procès. Amnes-ty International, elle, appelle l’opi-nion à réagir.

ARABIE SAOUDITE Justice

Il risque la peine de mortpour avoir manifesté à 10 ans

P lus de 400 arrestations ont eulieu mercredi à Moscou. Au

lendemain de la libération surpri-se du journaliste russe Ivan Golou-nov, qui avait suscité des espoirs d’ouverture, la société civile a re-noué avec son bras de fer habituel avec le Kremlin.

Contrastant avec la clémence in-habituelle dont elles ont fait preu-ve les jours précédents, les autori-tés n’ont pas traîné pour mettre fin à la marche organisée dans le cen-tre de la capitale russe contre les abus de la police, qui n’avait pas reçu l’autorisation officielle de la mairie.

L’opposant Alexeï Navalny arrêtéAu moins 423 manifestants ont

été interpellés, parmi lesquels plu-sieurs journalistes et les organisa-teurs de la marche, a rapporté l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des arrestations.

La marche a rassemblé plus d’unmillier de personnes et donné lieu à des arrestations particulière-ment musclées. La police est allée jusqu’à fermer au public la Place Rouge, l’une des principales artè-res du centre et un populaire parc de la capitale.

Plusieurs personnes arrêtées,dont un photographe de presse, ont affirmé avoir été passées à ta-bac par la police, qui leur refuse l’accès à un médecin, selon OVD-Info. Parmi les personnes arrêtées figure le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, qui a faitl’objet de nombreuses procédures judiciaires et détentions ces der-nières années. L’ONG Amnesty International a dénoncé dans un communiqué le « mépris » des

autorités russes pour « la solidaritéet les droits », exigeant la « libéra-tion immédiate et sans condi-tions » des personnes interpellées, tout comme le Conseil de l’Euro-pe, qui a appelé à respecter « le droit de réunion ».

Le Kremlin avait dit craindremardi que la marche ne « gêne l’at-mosphère festive » de mercredi, jour férié célébrant l’indépendan-ce de la Russie vis-à-vis de l’URSS.

Cette manifestation fait suite àune mobilisation quasiment sans précédent de la société civile pour obtenir la libération mardi d’Ivan Golounov, journaliste du site d’in-formation indépendant Meduza. Réputé pour ses enquêtes fouilléessur la corruption des élites et les malversations dans des secteurs opaques et mafieux comme le mi-crocrédit ou les pompes funèbres, il faisait face à des accusations de trafic de drogue montées de toutes pièces, finalement abandonnées.

RUSSIE Liberté d’expression

Moscou : manif et arrestations musclées

EN BREFGHANALes deux Canadiennes enlevées ont été libéréesDeux jeunes Canadiennes en-levées il y a une semaine àKumasi, au Ghana, ont étélibérées mercredi, ont annon-cé les autorités de ce paisiblepays d’Afrique de l’Ouest,jusqu’alors épargné par lesviolences qui agitent ses voi-sins. Une opération a été me-née mercredi à l’aube. Huitpersonnes dont cinq Gha-néens et trois Nigérians, ontété arrêtées. Les deux étu-diantes, Lauren Tilley etBailey Chitty, 19 et 20 ans,avaient été kidnappées, vrai-semblablement contre ran-çon, le 4 juin au soir, en sor-tant d’un taxi devant le RoyalGolf Club de Kumasi, à envi-ron 250 kilomètres au nordde la capitale, Accra. Ellestravaillaient pour Youth chal-lenge international, une ONGd’entraide canadienne.

ROYAUME-UNIJohnson « ne vise pasun Brexit sans accord »Boris Johnson a lancé mercre-di sa campagne officiellepour succéder à la Premièreministre Theresa May. Ha-bile et charismatique, il faitfigure de favori, affirmant nepas « viser un Brexit sans ac-cord », même s’il est prêt àopter « en dernier recours »pour cette sortie brutale del’Union européenne. Il a aus-si prévenu que, s’il était Pre-mier ministre, il refuseraitque le Royaume-Uni paie lafacture du Brexit - estiméeentre 40 et 45 milliards parl’actuel gouvernement - jus-qu’à ce que l’UE accepte demeilleures conditions de re-trait pour son pays. Mais laCommission européenne arappelé qu’un no deal ne dis-penserait pas Londres de sesengagements financiers.

Le principal opposant au Kremlin,Alexeï Navalny a été interpellé, ainsi que plusieurs journalistes. Photo Vasily MAXIMOV/AFP

27ACTU FRANCEJeudi 13 juin 2019

CDO27 - V1

a reçu le message d’exaspération fiscale « fort et clair » et va baisser les impôts des ménages de 27 mil-liards d’euros sur le quinquennat. Il n’a en revanche pas détaillé les mesures d’économie qui les finan-ceront.

Que l’on se rassure, le Premierministre, qui ne renie rien de son engagement politique, n’est pas devenu de gauche. Sur le volet sé-curitaire, il a adressé quelques clins d’œil à l’électorat de droite pure.

« Les Français n’en peuvent plusdes coups de couteau pour un mauvais regard ou des batailles rangées entre bandes rivales », a-t-il dit en reprenant une formule trèsemployée par le Rassemblement national pour annoncer le plan contre la violence gratuite.

« Je suis inénervable »À la fois de gauche, mais toujours

de droite, Édouard Philippe a cité quatre Premier ministre qui l’inspi-rent : deux sont de gauche (Men-dès-France et Rocard) et deux sontde droite (Pompidou et Juppé, son mentor). De ce dernier, il reprend la proposition d’instaurer chaque année un débat au parlement sur la politique d’asile et d’immigra-tion.

Dans l’hémicycle, il a reçu le sou-tien à l’applaudimètre des députés marcheurs et de ceux du Modem, et quelques railleries des LR, son ancienne famille politique. « Je suis inénervable », a-t-il répondu, reprenant à son compte une for-mule d’un ancien Premier minis-tre : François Fillon.

Nathalie MAURET

te II » selon les mots du chef du gouvernement. Les élections euro-péennes, et les 13 % de la liste de Yannick Jadot sont passés par là…

Le monopole du vert« Plus personne n’a aujourd’hui

le monopole du vert et c’est cela aussi le dépassement des an-

ciens clivages », estimeÉdouard Philippe. L’anciensalarié d’Areva reconnaîtqu’il a mis du temps à consi-dérer ces enjeux aussi ur-gents que l’emploi ou la sécu-

rité. Mais dit-il : « Les jeunesnous bousculent, partout dans

le monde et en Europe ».Les douze prochains moisseront donc ceux de l’accé-lération écologique pro-met le locataire de Mati-gnon, désormais convertiau vert. La loi anti gas-pillage programmée en

septembre, sera elle aus-si érigée en priorité.

Comme si cela nesuffisait pas pourgauchiser son dis-cours, ÉdouardPhilippe a écrit le

mot « social » à tou-tes les pages, mettant enavant « la quête de justi-ce sociale, pas celle quise paye de mots maiscelle qui se vit au quoti-dien ».

Des réponses aux gilets jaunes

Huit mois après ledébut de la crise desgilets jaunes, l’exécutif

annonce Edouard Philippe. Cette mesure, défendue par tous les par-tis de gauche et jusqu’à présent combattue par ceux de droite a été plusieurs fois promise et repous-sée. L’exécutif aurait pu la reporter à la fin du quinquennat mais il la place au contraire au rang des priorités en l’inscrivant très tôt dans le calendrier parlementaire.

Quant à l’am-bition écologi-que elle se situeramême « au cœur d e l ’ a c -

L’acte II du quinquennat seraplus vert : le Premier ministre,

qui prononçait sa deuxième décla-ration de politique générale ce mercredi a ripoliné son discours en vert et s’est un peu gauchisé.

Cela n’a rien d’un hasard.Édouard Philippe, qui vient de la droite, est éminemment politique. L’orientation politique du prési-dent de la République, dont il met en musique le programme en tant que chef de la majorité, se situe au centre droit. L’acte I du quinquennat l’a montré avec les lois libéralisant le travail ou la réforme de la SNCF notamment.

La PMA pour toutes dès septembre

Pour l’acte II, la vo-lonté de l’exécutif est de faire pencher le balancier vers des marqueurs de gau-che. Le plus visible est le plussymbolique : le projet de loi bioéthique, qui inclut la possibilité pour tou-tes les femmes d’avoir recours à la procréa-tion médicalement as-sistée (PMA) sera débattu dès la fin septembre au Parlement

GOUVERNEMENT Déclaration de politique générale à l’Assemblée

Philippe, une ligne droite plus verteLe premier ministre a lancé l’acte II du quinquennat en mettant l’ambition écologi-que au cœur des politiques à venir de son gouvernement. Un passage au vert accompa-gné de mesures sociales mais qui ne renie pas la ligne ré-formiste libérale du début de quinquennat.

La fin du plastique jetableDès l’an prochain, les adminis-trations n’utiliseront plus de plastique jetable. À terme l’ob-jectif est de recycler 100 % du plastique. Pour y parvenir, le Premier ministre a évoqué unepossible interdiction des boî-tes plastiques non constituées de plastique recyclé.

Classes limitées en CP/CE1Pour lutter contre le « déter-minisme social », le nombre d’élèves sera limité à 24 par classes en CP/CE1, partout enFrance. En zones prioritaires, le gouvernement a déjà limité leur nombre à 12.

Taxe d’habitation suppriméePour 80 % des Français, la taxed’habitation sur la résidence principale sera supprimée dès 2020. Pour les 20 % restants, « la suppression se déploiera sur trois années ».

Débat sur l’immigrationUn débat sur l’immigration se tiendrait désormais annuelle-ment devant le Parlement. Session en septembre.

Assurance chômage : bonus-malus sur les contrats courtsPlus une entreprise utilise de contrats courts, plus elle paye de cotisations. Ce principe de bonus-malus sera mis en place dans la réforme de l’assuran-ce-chômage pour 5 à 10 sec-teurs, qui recourent beaucoup à ces contrats, comme l’hôtel-lerie-restauration, par exem-ple, seront concernés.

Référendums sur l’écologieUne convention citoyenne pour la transition écologique doit être réunie Ses proposi-tions les plus puissantes pour-raient être soumises à référen-dum.

MESURES PRECISÉES

350La première tranche de l’impôt sur le revenu va baisser de trois points dès 2020, a annoncé Edouard Philippe. Un gain de 350 euros en moyenne pour 12 millions de foyers. Pour les cinq mil-lions de foyers de la tran-che suivante la baisse sera de 180 € en moyen-ne. Au total, l’impôt sur le revenu sera réduit de cinq milliards.

Bizarrement, Edouard Philippe a commencé satirade sur les retraites par une louange : « Nous avons aujourd’hui 42 régimes qui assurent globale-ment un bon niveau de retraite : la France est un des rares pays où le niveau de vie des retraités est supérieur à celui de la population ». Pourtant, le sort de ces régimes est scellé de longue date : Emmanuel Macron a annoncé leur disparition dès la campagne présidentielle. Edouard Philippe n’a fait que le rappeler. Un système universel, où « un euro cotisé ouvrira les mêmes droits à tous », pren-dra leur place. Plus « simple et juste », estime le Premier ministre.

Lequel a assuré que l’âge légal serait maintenu à62 ans. Sauf qu’il y aura des « incitations à travaillerplus longtemps ». Avec un « âge d’équilibre » qui reste à définir. Des sources ont évoqué 64 ans, maisrien ne semble arrêté. En somme, à 62 ans, vous serez libres de partir à la retraite. Mais si voulez avoir une meilleure pension, il faudra atteindre cet « âge d’équilibre ».

Les recommandations de Jean-Paul Delevoye, encharge du dossier, sont attendues en juillet.

Édouard Philippe a ouvert la porte à un report de

l’examen de la réforme des institutions après les sénatoriales de septembre 2020, pointant entre les lignes la volonté de statuo quo du sénat ; « Nous attendrons le moment propice et la manifestation de volonté du Sénat, qui peut être ne viendra qu’après le renouvellement de la Haute Assembléeen 2020 », a indiqué le Premier ministre.

La réforme constitutionnelle repoussée ?La réforme des institutions avait été bloquée à

l’Assemblée nationale en juillet 2018, dans la tour-mente de l’affaire Benalla, puis avait été retoquée dans un contexte de tension avec le Sénat, à majori-té de droite. « Des gestes ont été faits pour parvenirà un consensus avec le Sénat », a indiqué le Pre-mier ministre. « Nous allons donc continuer à chercher à nous rapprocher. Mais nous ne mobili-serons pas du temps parlementaire pour in fine constater le désaccord du Sénat ». Interrogé, Gé-rard Larcher (président du Sénat) a dit ne pas comprendre « le renoncement » du gouvernement.De quoi mettre l’ambiance ce jeudi matin au Sénatoù Édouard Philippe sollicitera la confiance des sénateurs…

Retraites : au-delà de l’âge légal l’âge « d’équilibre »

Édouard Philippe a sans sur-prise obtenu la confiance desdéputés : 363 ont voté la confiance, soit sept de moinspar rapport à juillet 2017.C’est le nombre de députésexclus du groupe LREM ouperdus lors d’élections par-tielles. Le chiffre le plus signi-ficatif est celui des contre :163 parlementaires n’ontpas voté la confiance au chefdu gouvernement au lieu de67 il y a deux ans. Seulement22 élus LR se sont abstenus.Onze députés Agir (centredroit) et deux du groupe Li-bérté et Territoire ont voté laconfiance, les 16 de l’UDI sesont abstenus. Tous les élus des groupes de gauche (PS,LFI, PCF), les sept élus RN,6 non-inscrits et donc 81 LR ont voté contre.

Une opposition plus forte

28 ACTU FRANCE Jeudi 13 juin 2019

CDO28 - V1

EN BREFJUSTICEAccusé de viols, Georges Tron sera jugé en appelL’ex-secrétaire d’État Geor-ges Tron, acquitté fin 2018des accusations de viols etagressions sexuelles de deuxanciennes employées munici-pales, sera jugé en appel àParis du 21 avril au 15 mai2020. Neuf ans après le dé-but de cette affaire, le maireLR de Draveil (Essonne) serarejugé par une cour d’assisesau côté de son ancienne ad-jointe à la Culture, BrigitteGruel. Deux femmes de 42 et44 ans les accusent de leuravoir imposé des attouche-ments et des pénétrations di-gitales entre 2007 et 2010lors de relations à trois. Lesaccusés, qui ont toujours cla-mé leur innocence, avaientété acquittés en novem-bre 2018 par la cour d’assisesde Seine-Saint-Denis et leparquet avait fait appel.

MORBIHANLorient : l’émotion aux obsèques de l’enfant tuéPlus de 500 personnes, laplupart membres de la com-munauté franco-turque, ontassisté mercredi à Lorient (Morbihan) aux obsèques dupetit garçon de 10 ans tuédimanche par un jeune con-ducteur qui a pris la fuite. Enraison du grand nombre departicipants, la cérémonie re-ligieuse s’est déroulée dansun entrepôt de l’associationculturelle turque de Lorient,au nord de la ville. Comme leveut le rituel, la cérémonies’est déroulée sobrement,sans fleurs ni couronnes. Lechauffard était toujours re-cherché par la police mercre-di soir.A Brest, l’état de santé del’enfant de 7 ans grièvementblessé et hospitalisé n’a pasévolué.

ÉCONOMIENette hausse de l’emploi salarié au 1er trimestreLe secteur privé a enregistré92 800 créations nettes depostes au 1er trimestre 2019,soit une hausse de 0,4 %après 0,3 % au trimestre pré-cédent, selon l’estimation dé-finitive de l’Insee publiéemercredi. Selon les chiffres,ce trimestre constitue ainsi le16e trimestre consécutif dehausse de l’emploi salarié, enprogression depuis le deuxiè-me trimestre de l’année2015. Par secteur, les créa-tions d’emploi salarié accélè-rent dans la construction :c’est la plus forte hausse surun trimestre depuis fin 2007.L’emploi augmente plus mo-dérément dans l’industrie.Dans les services marchandshors intérim, l’emploi salariéprogresse de nouveau rapi-dement et, enfin, l’emploi in-térimaire rebondit.

ANIMAUXLe loup reste une espèce menacée en FranceLe loup, dont la population adépassé les 500 adultes enFrance, reste « une espècemenacée » dans ce pays, aindiqué mercredi le directeurdu comité français de l’Unioninternationale pour la con-servation de la nature (UI-CN), dont la liste des espècesmenacées fait référence. Lapopulation de loups vientd’être estimée à 530 adultesdans l’Hexagone. Le planloup adopté en 2018 par legouvernement prévoyait quele « seuil de viabilité démo-graphique » fixé à 500 neserait atteint qu’en 2023. Fa-ce à cela, le gouvernement aannoncé que plus de loupspourront être tués à titre dé-rogatoire, alors que l’espèceest protégée par la conven-tion de Berne et une directiveeuropéenne.

CONDÉ-SUR-SARTHEPrise d’otages : les surveillants en colèreDes surveillants de la prisonde Condé-sur-Sarthe, dansl’Orne, ont refusé de prendreleur service mercredi pourdemander des « réponsesconcrètes » en termes de sé-curité, au lendemain d’unenouvelle prise d’otages sur-venue dans ce centre péni-tentiaire ultra-sécurisé. Ledétenu Francis Dorffer avaitpris en otages deux sur-veillants mardi soir, avant dese rendre vers 0h30. Le déte-nu aurait très mal réagi enapprenant mardi matin leplacement de son enfant àl’aide sociale à l’enfance(ASE). Il a été placé en gardeà vue. Jeudi matin, les sur-veillants se retrouverontpour décider des suites deleur action.

Soulagement dans un camp,celui de la défense, abatte-

ment dans l’autre, celui des par-ties civiles. L’audience chargée de statuer sur le sort immédiat de Frédéric Péchier, mis en examen pour 24 empoisonnements de pa-tients entre 2008 et 2017, a dé-bouché sur le maintien de son contrôle judiciaire. Malgré les ré-quisitions en appel du parquet, favorables à un placement en dé-tention provisoire, l’anesthésiste suspecté du pire reste en liberté.

« C’est une décision conforme àl’équité, à la procédure et à l’exi-gence du droit français, qui résisteà une rumeur un peu folle et non maîtrisée. Elle tient compte du fait que ce dossier complexe méri-te des investigations longues, et qu’aucune culpabilité n’est éta-blie, loin de là », se félicite Me Le Borgne, l’un des avocats du Dr Péchier.

Audience à huis closDepuis la révélation de cette af-

faire sans précédent en France, son client ne cesse de clamer son innocence. Pour lui, un seul des 24 cas retenus par l’information judiciaire constitue un empoison-nement incontestable. Et il affir-me ne pas en être l’auteur.

Côté parties civiles, le coup estrude. Plus d’une vingtaine de vic-times ou de proches de victimes ont pu assister à l’audience, qui s’est déroulée à huis clos. « On estchoqué de voir avec quel mépris sont traitées les victimes dans cet-te affaire », commente J. Baugey, dont l’épouse Séverine n’a pas survécu à un problème cardiaqueinexpliqué à la clinique Saint-Vin-cent, en 2015. « On est tous déçu,on espérait autre chose. Le fait que le Dr Péchier reste libre est incompréhensible. On a notre conviction et on ressent de la co-lère », prolonge Sandra Simard, elle-même victime d’un arrêt car-diaque assimilé à empoisonne-ment, qui lui avait valu cinq jours de coma en 2017.

Fille d’un patient décédé, Aman-dine Iehlen ne cache pas sa lassi-tude : « On aimerait que ça avan-

ce, ce n’est pas le cas. À chaque fois qu’on vient au tribunal, on se dit qu’on va franchir une marche. Mais on est toujours sur la même marche. » Selon les avocats de parties civiles, le Dr Péchier avait violé son premier contrôle judi-ciaire, décidé dès mars 2017. La cour d’appel a reconnu l’existen-ce « d’entorses » à certaines obli-gations, et un avertissement sans frais a été délivré au mis en cause.

La patience sera de rigueur :l’instruction de ce dossier vertigi-neux, sans précédent en France, nécessite encore de nombreuses expertises et contre-expertises médicales. Difficile d’envisager un procès avant plusieurs années.« Trois », espère-t-on du côté de l’accusation. « Peut-être six », es-time la défense… Une éternité, dupoint de vue des victimes.

Willy GRAFF

Le Dr Frédéric Péchier (à droite), mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, et son avocat Randall Schwerdorffer. Photo Sébastien BOZON/AFP

JUSTICE Hôpital de Besançon

Le Docteur Péchier échappe à la détention provisoireLa chambre de l’ins-truction de Besançon a tranché mercredi : l’anesthésiste soupçon-né d’avoir empoisonné 24 patients reste sous contrôle judiciaire. Certaines victimes se disent « en colère ».

Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, a été

adoubé mercredi par les action-naires. Ils ont ratifié à une écra-sante majorité son entrée au con-s e i l d’ admin i s t r a t i on du constructeur automobile français (90,88 % des voix). Pourtant, Jean-Dominique Senard a été affaibli récemment par l’échec du projet de mariage avec Fiat Chrysler après avoir remplacé au pied levé en février l’ancien patron Carlos Ghosn, inculpé au Japon pour di-verses malversations présumées.

L’action Renault a touché sonplus bas depuis son arrivée (55€), un tiers de sa valeur étant perdue depuis un an. Carlos Ghosn aura coûté cher aux actionnaires qui reprochent aux administrateurs de Renault de ne pas avoir suffi-samment exercé leur vigilance à l’égard de la gestion.

Ghosn : salaire… baisséIIls ont voté contre l’octroi à

l’ancien PDG de sa rémunérationvariable pour 2018, comme le de-mandait le conseil d’administra-tion, réduisant son seul salaire fixed’un montant de plus d’un milliond’euros brut.

Industriel expérimenté, recon-nu pour ses qualités de diplomate et de patron social, son succes-seur, âgé de 66 ans, a confirmé qu’il souhaitait travailler à la con-solidation de l’alliance de Renault

avec ses partenaires Nissan et Mitsubishi. « Il n’y aura pas de réussite du groupe Renault sans réussite de l’Alliance », a-t-il lancé.

Un projet d’intégration renforcéavec Nissan, dont les grandes li-gnes ont fuité dans la presse, a été rejeté au printemps par les diri-geants du groupe japonais. Plus récemment un projet de mariage avec Fiat Chrysler a été annulé enraison des exigences de l’État français actionnaire à 15 % de l’ex-régie. Ces deux échecs ont meurtri Dominique Senard mais il est décidé à poursuivre cette mission délicate.

Le nouveau PDG a affirmé mer-credi vouloir faire grandir Renault« en humanité », estimant qu’une « entreprise plus humaine, plus éthique, était une condition pour des performances durables ». Le deuxième, c’est le redressement de Nissan qui plombe le compte de résultat néanmoins bénéficiai-re de 3,3 milliards. Enfin, troisiè-me challenge, la conversion élec-trique. Pour le moment, les investissements sont lourds et les ventes maigres.

« Il n’y aura pas de réussite du groupe Renault sans réussite de l’Alliance », a lancé le président deRenault. Photo Behrouz MEHRI/AFP

ENTREPRISE Automobile

Pour Renault, l’alliance c’est Nissan d’abordFace aux actionnaires, Jean-Dominique Senard, nouveau président de Renault, a confirmé qu’il souhaitait travailler à la consolidation de l’alliance de Renault avecses partenaires japonais.

29ACTU ZAPPINGJeudi 13 juin 2019

CDO29 - V1

Laeticia Hallyday sera présente à Toulouse samedi pourinaugurer une esplanade au nom de son mari décédé. L’épou-se du chanteur se rendra sur cette esplanade, qui se situedevant la salle de concert du Zénith à 14 h 30, où elle prendrala parole. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a annoncéla nouvelle à la Dépêche du Midi : « J’ai invité LaeticiaHallyday ainsi que les enfants de Johnny, David et Laura.Laeticia m’a répondu. Elle sera présente avec ses enfants Jadeet Joy ». David Hallyday s’est excusé pour son absence, et atransmis un message qui sera lu pendant la cérémonie. Il aégalement précisé qu’il assistera ce jour-là au mariage de sasœur, Laura Smet, qui n’a pour sa part pas donné de réponse.En revanche, Yvan Cassar, le parolier du rockeur, sera présentpour interpréter des chansons de Johnny. Il sera accompagnéde musiciens du Conservatoire de Toulouse. Plusieurs centai-nes de bikers fans du rocker sont également attendus.

CÉLÉBRITÉSLaeticia à Toulouse pour inaugurer l’esplanade Johnny Hallyday

Dans les profondeurs de la mer rouge, des scientifiques israéliens en sauveurs de corauxDans les eaux azur de la mer Rouge, des scientifiques israéliens tentent de sauver le corail rouge en le détachant d’une jetée pétrolière qui va subir destravaux d’entretien. En les déplaçant vers un récif voisin, les scientifiques permettent ainsi de préserver la santé de l’écosystème.

Photo Menahem KAHANA/AFP

EN IMAGE

S téphane Plaza a détrôné Mi-chel Cymes et Nagui comme

animateur de télévision préféré des Français.

Selon le sondage semestriel Opi-nionWay (*) à paraître vendredi dans TV Magazine, le « chasseur d’appart’» de M6 séduit 25,5 % despersonnes interrogées, au coude-à-coude avec Michel Cymes (25 % et six fois premier), et devant Na-gui (24,1 % et deux fois premier) et Jean-Luc Reichmann (23,7 %).

« Je me sens validé »Stéphane Plaza, 49 ans, est no-

tamment l’animateur préféré des femmes et des téléspectateurs les plus jeunes. « C’est le plus beau ca-deau que le public pouvait me fai-re ! », a commenté Stéphane Plazadans TV Magazine.

« J’ai toujours été un gros tra-

vailleur, droit dans mes bottes, je me sens validé ».

Actif au cinéma et sur les plan-ches, présentateur de « Maison à vendre », « Recherche apparte-ment ou maison » sur M6 et bien-tôt d’une nouvelle émission d’ar-ch i t ec tu re d’ in t é r i eu r, l e présentateur-entrepreneur conti-nue aussi d’étendre son réseau d’agences « Stéphane Plaza im-mobilier », en partenariat avec sa chaîne.

Dans le reste du classement, Éli-se Lucet se maintient à la 5e place

devant Stéphane Bern, Jean-Pier-re Pernaut, Harry Roselmack, Ka-rine Le Marchand et Laurent De-lahousse. Nikos Aliagas (11e) gagne sept places avec sa matinale sur Europe 1, tout comme Anne-Sophie Lapix (20e) avec le JT de France 2.

(*) Sondage réalisé en ligne parOpinionWay les 21 et 22 mai sur unéchantillon de 1 010 Français re-présentatif de la population fran-çaise âgée de 18 ans et plus, selon laméthode des quotas.

L’animateur a connu le succès grâce à son expertise immobilière. Photo Sébastien GIROD/M6

TÉLÉVISION Célébrités

Stéphane Plaza est le nouvel animateur préféré des FrançaisÀ 49 ans, le présentateur vedette des émissions d’immobilier de M6 Sté-phane Plaza devient l’ani-mateur préféré des Françaispour la toute première fois, selon le sondage semestriel réalisé par OpinionWay.

Brigitte Macron est devenue mercre-di après-midi présidente de la Fonda-tion Hôpitaux de Paris-Hôpitaux deFrance. Elle succède à BernadetteChirac, qui la présidait depuis 1994.La Première dame a été élue par leconseil d’administration, à l’unanimi-té, d’après RTL. Bernadette Chiracavait démissionné de la présidence etsouhaité que Brigitte Macron la rem-place. La Fondation mène chaque an-née deux opérations de collecte na-tionale : l’opération Pièces jaunes, laplus connue, destinées aux enfants etaux adolescents, et l’opération + deVie, dédiée au quotidien des person-nes âgées. Photo Alain JOCARD/AFP

CARITATIFPièces jaunes : Brigitte Macron succède à Bernadette Chirac

30 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION Jeudi 13 juin 2019

CDO30 - V1

SP

OR

TS

I ls sont essentiels à la tenue des courses automobiles. Ils tra-

vaillent dans l’ombre. Ils sont bé-névoles et font cela par passion. Sans eux, les plus belles courses du monde, comme les plus mo-destes, ne pourraient avoir lieu. Les commissaires de piste, qui assurent la sécurité autour des circuits, font partie intégrante du sport automobile.

Cette année encore, ils seront entre 1 800 et 2 000 aux 24 heu-res du Mans. Parmi eux, une tren-taine vient tout droit de l’Asac Bourgogne, dont certains seront chefs de poste et géreront 10 à 15 personnes. Pour plusieurs, c’est en habitués qu’ils ont fait le dé-placement. « On est arrivé mar-di. Je suis commissaire depuis une quinzaine d’années et je suis avec ma compagne qui l’est éga-lement, depuis quatre ans. On a commencé en toile de tente. On est sur un campement un peu improvisé. Maintenant on a une

caravane donc on est dans le luxe (rires) », confie Gilles Urvoy, membre du bureau de l’Asac.

Dès ce mercredi et jusqu’à di-manche, il sera au poste n°2, au bout de la ligne droite des stands, non loin du légendaire virage Dunlop. « Le Mans, cela va faire 13 ans que je le fais. J’ai commen-cé aux virages Porsche, avant la ligne droite des stands et je suis venu sur le poste de l’Asac Bour-gogne. »

En treize ans de temps, il a pu se familiariser avec le déroulement de l’épreuve et connaît désor-mais ses missions par cœur. En piste dès les essais ce mercredi, il sera de la partie lors de la course, ce week-end. « On démarre à 6h30 le samedi matin et cela va jusqu’à 15 heures le dimanche. On tourne en 3x8, par tranche de quatre heures. »

« La course mythique »

Ses motivations ? La passion de ce sport, surtout. « Quand on attaque le départ, il y a toujours un moment solennel où il n’y a plus de bruit. Cela vous file des frissons. Notre poste est entouré de tribunes, elles sont toutes plei-nes et quand les voitures font leur

tour de formation, il n’y a plus un bruit. C’est grandiose. Il y a la patrouille de France, cela met de l’émotion. »

Même son de cloche pour Wil-liam Rodier. À 60 ans, le secrétai-re général de l’Asac Bourgogne va attaquer sa 18e année sur le tracé sarthois. Malgré les années qui passent, l’émotion et la pas-sion transpirent toujours autant. « La première chose qui nous vient pour qu’on puisse intégrer une Asac, c’est la passion de l’au-tomobile et le contact avec les copains. » Cette envie d’être au cœur de la course, de participer et de vivre le moment. Tout ceci reste intact, depuis ses débuts en 2004.

« Pour nous Le Mans, c’est la course mythique. On ne peut pas louper cela. On a eu des éditions où on a passé beaucoup de tours sous safety car, à cause de la pluie. Moi je suis au poste 3B, on

a eu des voitures en feu, des gros accidents, des sorties de piste. Ce sont des choses qui marquent à jamais. On a eu des jeunes qui ne sont pas revenus parce qu’ils ont eu peur d’un crash. Les interven-tions la nuit, quand il faut aller à 1,50 m de la piste et que les voitu-res passent à 200 km/h, c’est im-pressionnant. C’est aussi là que l’on voit les compétences du commissaire : l’intervention ra-pide, le professionnalisme, le cal-me aussi. Cela file les poils, com-me on dit chez nous. Cela nous donne de l’adrénaline et c’est aussi pour cela qu’on le fait. »

Ce week-end encore, ils seront derrière les barrières de sécurité, durant 8h30 à 9 heures de poste pour chacun d’eux. Tout d’orange vêtu, les drapeaux non loin d’eux, à veiller au bon déroulement de l’épreuve. Avec ce plaisir de vivre « une vraie aventure humaine ».

Rodolphe DAVID

AUTO 24 heures du Mans

Cette année, une trentaine de commissaires de l’Asac Bour-gogne seront au Mans pour assurer la sécurité du mythi-que tour d’horloge. Des pas-sionnés bénévoles, animés par la course automobile.

À l’heure où trouver des commissaires de piste est de plus en plus difficile, l’Asac Bourgogne se porte bien. « Nous sommes à peu près 150 commissaires à l’Asac Bourgogne dont une centaine avec une licence internationale », explique William Rodier. L’associa-tion a d’ailleurs mis en place plusieurs partenariats avec des établissements (CFA La Noue à Dijon, Lycée professionnel Hyp-polite Fontaine à Dijon, Lycée mécanique à Chalon), pour former des jeunes. « En collaboration avec le circuit Dijon-Prenois, on fait à peu près 3 000 journées par an de bénévolat. En moyenne, on tourne pour chaque week-end entre 45 et 70 commissaires. Nous sommes centre de formation et nous recrutons pas mal. Nous avons des commissaires qui sont sur la Formule 1. Il y en a entre 6 et 8 qui vont au Canada, une quinzaine en Belgique et autant qui sont au Grand Prix de France », conclut William Rodier.

Un véritable travail de formation

} Quand on attaque le départ, il y a toujours un moment solennel où il n’y a plus de bruit. Cela vous file des frissons. ~

Gilles Urvoy, commissaire de pisteet membre de l’Asac Bourgogne

Passion et partage sont les maîtres mots des commissaires, qui se retrouvent, chaque année le vendredi, autour d’un repas. Photo Gilles URVOY

31SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGIONJeudi 13 juin 2019

CDO31 - V1

L’édition 2019 de la Ronde de l’Oise réunira 20 équipes, françai-ses et européennes, sur quatre étapes en ligne, qui se déroule-ront du 13 au 16 juin.

Absent de l’épreuve depuis plu-sieurs éditions, le Sco Dijon s’y déplacera cette année avec « une équipe en confiance et qui a envie de bien faire », comme l’explique Mathieu Gallet, le directeur spor-tif de l’équipe dijonnaise : « C’est une épreuve avec les profession-nels, donc on va essayer d’y figu-rer au mieux, même si ce n’est que du bonus sur l’année en cours. »

Face à eux, des équipes interna-tionales, comme la formation norvégienne du Joker Fuel, vain-queure du classement général l’an dernier. « On fera le constat à la fin, mais le but est de se faire plaisir, et pourquoi pas faire des gros coups sur certaines étapes », conclut le technicien côte-d’orien.

➤ Sco Dijon : Léo Bouvier, Jéré-my Cabot, Nicolas Debeaumar-ché, Yan Gras, Mathieu Pellegrin, Geoffrey Thévenez.Ce jeudi. - 1re étape : Couloisy - Clermont (126,7 km).

CYCLISME Ronde de l’Oise

Le Sco Dijon va jouersa carte à fond

La fin des interclubs régionaux et nationaux signe le retour des championnats individuels seniors de Bourgogne-Franche-Comté (CRIT pour les intimes), dont la phase finale se déroulera ce week-end, sur les terrains en terre battue du lac Kir.

Après la phase qualificative, 48 tennismen, répartis sur six ta-bleaux différents (2e, 3e et 4e série, dames et hommes) ont obtenu le droit de se disputer un titre régio-nal, synonyme d’accession aux championnats de France.

Du côté masculin, les favoris se-ront majoritairement Francs-Comtois. Mais, chez les féminines, Sarah Boisson (classée 0), forte d’un très beau parcours avec son équipe longvicienne aux inter-clubs nationaux (montée en Na-tional 2), pourra prétendre au titre. Les autres Côte-d’Oriens en lice, outsiders, se nommeront Arnaud Marquié (Quetigny, 15), Olivia Salgado (DUC, 15), Adrien Plente

(USCD, 30/1) et Audrey Guillier (Saint-Seine-l’Abbaye, 30/1).

M.B.

PROGRAMME➤ Samedi 15 juin. - Matin (9 heu-res) : quarts de finale, après-midi : demi-finales. Dimanche 16 juin. - Matin (9 heures) : finales.

Sarah Boisson (ALC Longvic, 0) sera favorite chez les 2e série. Photo LBP/Eric BONTEMPS

TENNIS CRIT (championnats BFC individuels seniors)

Six places en jeu pour les championnats de France

ATHLÉTISMEAlexis Miellet bat son record sur 800 mLe Dijonnais Alexis Miellet a pris la 2e place du 800 m au meeting de Montreuil (Seine-Saint-Denis) ce mardi en 1’46’’70, derrière le Kenyan Collins Kipruto (1’46’’67), battant ainsi sa meilleure marque de 6 centièmes (1’46’’76). Prometteur pour le Duciste, avant le meeting Diamonds League de ce di-manche, qui se déroulera à Rabat (Maroc), où il effectue-ra son premier 1 500 m de l’année, lui qui est champion de France en titre de la disci-pline.

BASKETAssemblée généraledu CD de Côte-d’OrLe Comité départemental de Côte-d’Or de basket organise son assemblée générale, ce vendredi, à partir de 19 heu-res, à la salle Aiglon, rue Ma-gnien à Auxonne.

FOOTBALLDFCO : Sliti, Haddadi et Kaba sélectionnés pour la CAN 2019Le milieu de terrain, Naïm Sliti, et le défenseur du DFCO, Oussama Haddadi, font partie des 23 joueurs retenus par Alain Giresse, sé-lectionneur de la Tunisie, pour la CAN 2019, qui se dé-

roulera en Égypte, du 21 juin au 19 juillet. Les deux hom-mes étaient d’ailleurs titulai-res mardi pour un match ami-cal face à la Croatie (2-1). Naïm Sliti a offert la victoire à son équipe sur penalty (70e). L’attaquant Sory Kaba a lui été appelé avec la Gui-née.D1 féminine : une première recrue au DFCOComme annoncé dans nos éditions du 29 mai dernier, la défenseure Léna Goetsch (19 ans), ancienne pensionnaire de Vendenheim (D2), a signé ce mercredi un contrat avec le Dijon FCO. C’est la premiè-re recrue dijonnaise en vue de la saison prochaine. Par ailleurs, la défenseure Aga-

the Maetz n’évoluera plus au DFCO la saison prochaine. El-le rejoint ainsi les défenseu-res Coline Gouineau et Laura Magnin-Feysot, la milieu de terrain Lalia Storti et les atta-quantes Fatoumata Baldé et Allison Blais, au rayon des départs.

OMNISPORTSUn colloque sur le sport de haut niveau à DijonOrganisé par l’association Jumps (Jeunesse urbaine mis-sion passion sport), un con-grès sur la thématique du sport de haut niveau pour tous se tiendra ce jeudi 13 juin, de 9 heures à 17 heures, salle de Flore, à la

mairie de Dijon. Médecins du sport, entraîneurs, avocats, seront réunis autour de deux tables rondes prévues le ma-tin, tandis que l’après-midi sera consacré à des ateliers. L’entrée est gratuite et ouver-te à tous, sur inscription, dans la limite des places dis-ponibles.

RUGBYF1 : Maxime Delouissigne au Stade dijonnaisCe mercredi, le Stade dijon-nais a enregistré l’arrivée de l’ai l ier Maxime Delouis (1,90 m, 90 kg), âgé de 25 ans, en provenance du Stade Rodez Aveyron (Fédérale 1).

Alexandre Chassang.Photo LBP/Philippe BRUCHOT

D ire qu’Alexandre Chas-sang s’est révélé sous les

couleurs de la JDA Dijon tient de l’euphémisme. Reposition-né au poste de pivot en relais de l’Américain Gavin Ware par Laurent Legname, l’entraîneur dijonnais, il a tout simplement signé sa meilleure saison d’un point de vue statistique (8,6 points et 3,4 rebonds en 18 minutes). Suffisant pour attirer les grosses écuries du cham-pionnat sur ses traces, à l’ima-ge de Nanterre, mais pas seule-ment.

Le sélectionneur de l’équipe de France, Vincent Collet, n’est pas non plus insensible aux qualités de l’intérieur de 24 ans. Invité en tant que parte-naire d’entraînement des Bleus en février lors de la fenêtre de qualifications pour le Mondial, l’ancien joueur de Hyères-Toulon avait profité du forfait d’Alain Koffi pour étrenner sa première sélection (sans jouer) en Finlande, avant de crever l’écran quelques jours plus tard face à la République Tchèque. Bilan : 13 points en 16 minutes sur le parquet et une très belle impression générale.

Ce mercredi, à Paris, alors qu’il annonçait la liste des joueurs retenus pour préparer la Coupe du monde qui aura lieu en Chine du 31 août au 15 septembre, Vincent Collet a d’abord dévoilé quinze noms : ceux parmi lesquels les douze futurs mondialistes se trouvent très vraisemblablement. Il a en-suite mentionné sept réservis-tes, appelés à pallier un éven-tuel forfait. Quid du pivot bourguignon ? Il est retenu, au même titre que le me-neur de l’As-

vel, Théo Maledon (18 ans), comme partenaire d’entraîne-ment pendant la préparation.

Investissement payant

A priori, aucune chance de voir la Chine pour Alexandre Chassang : les réservistes sont là pour parer à toute éventuali-té. Mais le fait que le sélection-neur le retienne parmi cette liste élargie de vingt-quatre joueurs n’est pas un hasard. « Ce sont tous les deux des jeunes joueurs, qui ont donné satisfaction lorsqu’on les a ap-pelés, dans l’investissement », confirmait hier Vincent Collet à propos du Dijonnais et de Maledon. « Ce qu’on souhai-tait, c’était à la fois des gens de qualité, qui sont proches de ce

groupe France, et qui, en même temps, offrent

des perspect ives d’avenir et de qualité dans le travail. Ça a été le cas pour les deux : ils sont très sé-rieux, très investis. Il y a aussi un lien avec notre championnat : ce sont deux joueurs

qui en sont issus. Et par rapport aux fenêtres, ça a

une importance : on peut penser que ce seront des fers de lance de l’équipe qui fera les qualifications

pour l’Euro. »Une preuve, s’il en fallait,

que la carrière du natif de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) a pris une nou-velle dimension. Son ave-nir pourrait tout à fait s’écrire en Bleu. Et pas seulement celui que la JDA porte hors du palais des Sports.

De Paris,Benjamin HENRY

BASKET Équipe de France

Partenaire particulierLe pivot de la JDA Dijon, Alexandre Chassang, est retenu comme partenaire d’entraînement de l’équi-pe de France, qui prépare le Mondial 2019 en Chine.

EN BREF

32 SPORTS FRANCE MONDE Jeudi 13 juin 2019

CDO32 - V1

nard, héroïne du match inau-gu ra l con t r e l a Corée , prolongea le ballon dans ses propres filets.

La stupeur s’empara de tout un stade. Les Bleues devaient sortir de ce cauchemar et il n’y avait pas trente-six solu-tions. Les Norvégiennes avaient reculé sans pour au-tant renoncer à quoi que ce soit. La rencontre se tendit un peu plus et nous emmena sur des rives inconnues. On était très paradoxalement entre l’irrationnel et la technologie, entre un but contre son camp et un pénalty décrété par le VAR après une faute grossière d’Engen sur Torrent.

L’Allianz Riviera, qui ne s’appelait pas ainsi hier soir, s’éleva de quelques cen-timètres, ceux qui font la dif-férence, après l’exécution par-faite de Le Sommer. La révolte bleue avait sonné et refusé un premier accroc dans une coupe du monde synonyme d’opportunité ex-ceptionnelle.

Le dernier quart d’heure vit les Norvégiennes se ruer à l’assaut et des Françaises ne

lâchant rien à l’image d’une Amandine Henry tempétu-euse et inépuisable. Et lor-sque Bibiana Steinhaus don-na son dernier coup de sifflet, il y eut comme un parfum de libération et une porte ou-verte vers l’horizon. L’équipe de France était qualifiée pour les huitièmes de finale. Lundi prochain à Rennes, on saura à quel rang elle terminera dans son groupe et on croit deviner à quelle place elle veut être très prochainement…

A Nice, Antoine OSANNA

La joie des Bleues après l’ouverture du score, première marche d’une victoire qui les met sur la lancée d’une qualification. Photo AFP/CHRISTOPHE SIMON

FRANCE - NORVÈGE2-1

D ans un stade de Nice à la hauteur de l’évènement,

l’équipe de France a com-mencé sa coupe du monde, non pas par me premier match, mais par le deuxième. L’absence volontaire d’Ada Hegerberg n’a en rien altéré l’ADN de la Norvège. Ses ver-tus combattantes rythment ses campagnes. Mais, sa caisse à outils contenait aussi un certain savoir-faire offensif et les Norvégiennes avaient p a r f a i t e m e n t c e r n é l a faiblesse des Françaises sur les côtés.

Marion Torrent, plus encore qu’Amel Majri, vécut ainsi une première période ex-trêmement pénible et les fray-eurs étaient bel et bien là com-me en témoigna ce sauvetage sur la ligne de… Majri.

A la pause, on se demandait comment cette drôle d’affaire allait tourner. Certes, les Bleues avaient fait mal à l’arri-ère-garde norvégienne, mais pas suffisamment. Entre des mauvais choix, un déchet technique, et un manque de vivacité, elles ne concrét-isaient pas et restaient expo-sées aux coups de boutoir d’un rival ayant le chic aussi de casser le rythme.

Le Sommer délivre la France sur penalty

Les neuf tirs en quarante-cinq minutes des Françaises ne comptaient presque pas. Mais, le dixième, signé Gau-vin, avait une tout autre réso-nance. Hjelmseth ne pouvait rien face à cette frappe pré-cise et il était difficile de rêver meilleure reprise.

La Norvège accusait le coup. Il lui fallait désormais davantage s’aventurer devant des Bleues promptes à les contre. C’était là un schéma classique. Mais ce qui survint tout de suite après l’était beaucoup moins. En voulant, semble-t-il, tranquillement dé-gager en corner, Wendie Re-

FOOTBALL Mondial féminin 2019

La France gagne un énorme combat et franchit une première étapeFace à une Norvège fidèle à elle-même, la France, qui est passée par toutes les émo-tions, s’est imposée au terme d’une rencontre à l’intensité folle et se retrouve qualifiée pour les huitièmes de finale.

Groupe ANigeria-Corée du sud..................................2-0France-Norvège .......................................... 2-1

Pts J G N P p. c.1 France................... 6 2 2 0 0 6 12 Norvège ................ 3 2 1 0 1 4 23 Nigeria .................. 3 2 1 0 1 2 34 Corée du sud......... 0 2 0 0 2 0 6

GroupeBAllemagne-Espagne....................................1-0Afrique du sud - Chine ......................... jeu. 21h

Pts J G N P p. c.1 Allemagne............. 6 2 2 0 0 2 02 Espagne................ 3 2 1 0 1 3 23 Chine .................... 0 1 0 0 1 0 14 Afrique du sud....... 0 1 0 0 1 1 3

Groupe CAustralie - Brésil ................................... jeu. 18h

Pts J G N P p. c.1 Brésil ..................... 3 1 1 0 0 3 02 Italie ...................... 3 1 1 0 0 2 13 Australie ................ 0 1 0 0 1 1 24 Jamaïque .............. 0 1 0 0 1 0 3

33SPORTS FRANCE MONDEJeudi 13 juin 2019

CDO33 - V1

un geste totalement inexplica-ble, elle a prolongé dans ses propres buts un centre anodin de Herlovsen. Un match com-pliqué pour le reste.

■ MAJRI (6)De l’activité sur son flanc

gauche. Elle a également dé-tourné sur sa ligne un ballon bouillant. Plus à l’aise offensive-

ment que sur le plan purement défensif, elle a offert un ballon en or à Gauvin sur l’ouverture du score. Ses courses ont gêné la défense norvégienne.

■ BUSSAGLIA (5)Présente à la récupération du

ballon, elle a été moins à l’aise quand il a fallu réaliser la pre-mière passe vers l’avant. Elle a

mis plus d’impact en deuxième période.

■ HENRY (6)Elle tacle, elle récupère, elle

oriente… La capitaine des Bleues a réalisé un match com-plet quoi que moins abouti que lors de sa première sortie. Il faut dire que l’opposition n’était pas la même.

Le Sommer, ici avec Amel Majri, célèbre ce penalty victorieux pour les Bleues. Photo AFP/CHRISTOPHE SIMON

■ BOUHADDI (6)Forcément, elle a eu nette-

ment plus de travail que face à la Corée du Sud (4-0). Elle l’a plutôt bien fait malgré des problèmes de relance au pied.

■ TORRENT (6)En dépit de son gabarit de

poche, elle n’a pas hésité à aller se frotter aux Norvégiennes. Elle a tout de même souffert face à Reiten. Son énorme vo-lonté a été récompensée par un penalty obtenu.

■ MOBOCK (6)Elle a mis Bouhaddi en diffi-

culté sur une tête en retrait. Pour le reste, elle a maîtrisé sa zone et bien rattrapé certains coups quand ses partenaires étaient dépassées. Solide.

■ RENARD (4)Elle a marqué son troisième

but de la compétition, mais pas vraiment dans le bon sens. Sur

■ DIANI (6)Elle a commencé difficilement

avant de martyriser la défense norvégienne par ses accéléra-tions côté droit. Seulement, elle n’a pas toujours fait les bons choix dans ses centres et son jeu a fini par être stéréotypé.

■ THINEY (5)Positionnée en meneure de

jeu, elle n’a cependant pas eu assez d’influence sur le jeu tri-colore. À son poste, elle doit peser plus sur l’organisation des Bleues. Remplacée par Bilbaut.

■ LE SOMMER (6)Elle a tenté de provoquer,

mais elle a affiché un déchet technique inhabituel, même dans le jeu court. Elle n’est pas parvenue à créer beaucoup de décalages. Un match sauvé par un penalty transformé avec sang-froid.

■ GAUVIN (7)Sanctionnée pour deux re-

tards à l’entraînement contre la Corée du Sud, elle a cette fois-ci débuté au poste d’avant-centre. Elle a eu pas mal de situations intéressantes avant de finir par trouver l’ouverture dès la re-prise. Remplacée par D. Casca-rino.

De Nice, Pierrick LE PEZENNEC

FOOTBALL Mondial féminin 2019

Eugénie Le Sommer n’a pas trembléMal embarquée dans un match compliqué où elle n’a pas eu son rayonne-ment habituel, l’at-taquante des Bleues a fait preuve de sang-froid pour transformer le penalty de la vic-toire.

tionnée des retards cumulés à l’entraînement. Peut-être pas si assagie que ça, finalement.

Corinne Diacre a trouvé son Olivier Giroud

Contre la Norvège mardi

soir, on la croyait de nouveau bannie. En conférence de presse, Corinne Diacre avait affirmé repartir avec le même

Valérie Gauvin avait inscrit le premier pour les Françaises. Photo AFP/CHRISTOPHE SIMON

Elle avait débuté le Mondial sur le banc contre la Corée, s a n c t i o n n é e p o u r s o n manque d’assiduité aux en-traînements. Face aux Nor-végiennes, l’attaquante de Montpellier Valérie Gauvin faisait son retour dans le onze de départ de Diacre face à la Norvège. Elle était attendue, elle a répondu.

C’était un choix fort dans la liste des 23 de Corinne Dia-cre. La sélectionneure des Bleues avait accordé sa confi-ance à l’attaquante montpel-liéraine Valérie Gauvin, au détriment de la Parisienne Marie-Antoinette Katoto, meilleure réalisatrice de D1. Une décision assumée malgré les critiques. Pourtant Valérie Gauvin n’était pas présente lors du match d’ouverture face à la Corée. Celle qu’on disait « rompue » au manage-ment de Diacre a commencé le Mondial sur le banc, sanc-

onze de départ victorieux. Comme lors de l’annonce des 23 joueuses, elle a ressorti Valérie Gauvin de son cha-peau. Aussi active que brouil-lonne en première période, l’attaquante française a mis du temps à rentrer dans son match. Jusqu’à la délivrance, en tout début de seconde péri-ode quand elle a surgi sur un centre de Majri pour ouvrir le score, en renard des surfaces (46e). Si elle n’a pas tout bien fait, et a parfois été approxi-mative dans ses fins de geste, la Réunionnaise, remplacée à la 84e par la Lyonnaise Del-phine Cascarino, a indéni-ablement pesé sur la défense centrale norvégienne. Une re-vancharde. Corinne Diacre, que l’on sait proche de Didier D e s ch a m p s , d ’ a i l l e u r s présent en tribune ce mercre-di, a trouvé son Olivier Gir-oud.

De Nice, Marion SAIVE

Valérie Gauvin, le retour gagnant

34 SPORTS FRANCE MONDE Jeudi 13 juin 2019

CDO34 - V1

qu’on a souvent un match difficile à l’extérieur en juin les années im-paires, comme en 2017 en Suède. Là, sur les trois matches, on en a gagné deux (Bolivie, Andorre), mais celui de la Turquie était im-portant, bien que pas décisif » con-state Didier Deschamps.

Malgré cela, l’état d’esprit est positif. Les sept changements opérés avant le match d’Andorre, même s’ils n’étaient pas tous vou-lus, ont redonné un souffle à un

collectif égaré en Turquie trois jours plus tôt.

■Du conservatisme au renouvellement

Le bilan de la saison fait aussi état d’un réel bouillonnement même si le sélectionneur a le plus longtemps possible, privilégié le groupe vainqueur de la Coupe du monde. Les blessures (B. Mendy, Hernandez, Tolisso, Kimpembe, Dembélé, Fekir), ou les méformes

de plus en plus visibles (Sidibé, Ra-mi, Nzonzi, Mandanda), ont fini par chambouler l’ordre établi. Ils n’étaient plus que 13 champions du monde dans la liste de juin.

« Le groupe a été régénéré aussi, certains, après la Coupe du monde, ont été un peu perdus de vue pour différentes raisons. Sur la Ligue des nations, on a fait le maxi-mum, on a fini à égalité avec les Pays-Bas, sur les qualifications pour l’Euro, on est premier mais

Kylian Mbappé incarne tout le potentiel de cette équipe de France, mais aussi ses petites faiblesses lorsqu’il oublie le collectif. Photo AFP/FRANCK FIFE

C’est une longue saison qui s’est achevée pour l’équipe

de France mardi soir en Andorre. Cette fois, on n’est pas allé jusqu’au 15 juillet pour décrocher la lune, comme l’an dernier, lorsque Lloris et ses coéquipiers avaient brandi la Coupe du monde dans le ciel ora-geux de Moscou.

En ce 11 juin 2019, les émotions ne pouvaient qu’être mille fois moins fortes, dans un stade de 3 000 places, sur un terrain de club amateur mal loti, et face à un ad-versaire pointant à la 134e place du classement FIFA. Les chemins de l’Euro-2020 exigeaient une tenue de route parfaite en ce mois de juin, mais l’accident de par-cours à Konya a quand même frei-né l’élan.

■« Les trous d’airs » de Rotterdam et Konya

« Les saisons post-coupe de monte ne sont jamais évidentes. On a plutôt bien géré mais on a eu deux trous d’airs, aux Pays-Bas puis en Turquie. Je n’ai toujours pas trouvé la solution sur le fait

on est trois équipes à 9 points. Il faudra batailler, mais on est sur no-tre tableau de marche. J’ai con-science du privilège que j’ai de pouvoir choisir dans la qualité. Certains ont du vécu, mais il y a des joueurs qui viennent pour bous-culer cette « hiérarchie », cela fait partie de l’évolution de l’équipe de France » relève le sélectionneur.

■Six « bleus » chez les BleusLes arrivées chez les Bleus de

Ndombele, F. Mendy, Dubois, Lenglet, Lecomte, Maignan, les re-tours de joueurs absents à la Coupe du monde (Digne, Sissoko, Ben Yedder, Zouma, Coman), et les chances saisies par Lemar et Thauvin, confirment cette impres-sion de changement. Ils ont con-tribué par leur enthousiasme à re-battre un peu les cartes sans écarter les cadres. Dans l’ensem-ble, Deschamps n’a eu qu’à se félic-iter de cette mixité.

■Mbappé, le cap des 100 butsSymbole du groupe, à la fois cad-

re et jeune joyau à polir, Kylian Mbappé, avec déjà 100 buts mar-qués durant sa carrière profession-nelle, à 20 ans, incarne tout le po-tentiel de cette équipe de France, mais aussi ses petites faiblesses lor-squ’il oublie le collectif. Lui com-me elle ont encore besoin de grandir.

A Andorre-la-Vieille,Jean-François GOMEZ

FOOTBALL Équipe de France : la saison d’après

Les Bleus sont « un peu » redescendus du sommetOnze mois après son sacre mondial, l’équipe de France a maintenu une dynamique, tout en évolu-ant progressivement. Mais elle a aussi été bous-culée et battue lors de deux matches importants, laissant quelques ques-tions en suspens.

■Nancy et Sochaux rétrogradés en N1 par la DNCGNancy, 14e de L2 , e t Sochaux, 16e de L2, qui croyaient avoir acquis leur maintien sportif sur le terrain, n’ont pas passé le cap du gen-darme financier du football français (DNCG) qui les a rétrogradé en National 1, l’échelon inférieur, a indiqué mercredi la Ligue (LFP). Les deux clubs ont annoncé qu’ils feront appel de la décision.

■Uber Eats sera le partenaire-titre de la L1 dès 2020La plateforme de livraison de repas à domicile Uber Eats va succéder à Conforama com-me partenaire-titre de la L1 à p a r t i r d e l a s a i s o n 2020/2021.

EN BREF

Ferland Mendy. Photo AFP/FRANCK FIFE

La saison des Bleus s’est achevée par un large succès en Andorre mais la course à l’Euro 2020 reprendra ses droits dans un peu plus de deux mois déjà. Projection sur la rentrée char-gée des Bleus.

La fenêtre internationale qui vient de se clore a vu les héros de Russie terminer un brin fa-tigués. Ils devront bien profiter de leurs vacances car leur prochain rendez-vous en bleu est fixé les 7 et 10 septembre prochains.

De nouveau en tête de leur groupe après leur expédition d a n s l a p r i n c i p a u t é pyrénéenne, les joueurs de l’équipe de France sont à égalité avec la Turquie et l’Islande et ne les devancent que grâce à une différence de buts favorables (+9).

Dans cette optique, les deux

prochains matches des hommes de Didier Deschamps devront leur permettre de faire le plein de points… et de buts puisqu’ils recevront coup sur coup l’Al-banie et Andorre. Cette double confrontat ion devra être couronnée de succès pour leur permettre d’aborder sereine-ment leur déplacement en Is-lande suivi de la réception des Turcs, en octobre prochain.

Si l’on se projette jusqu’à la fin des qualifications pour le prochain Euro, les Bleus recev-ront à quatre reprises sur les six prochains matches. Si Hugo Lloris reconnaissait samedi que les Bleus étaient coutumiers de se compliquer la vie lors des qualifications pour les grands événements internationaux, dif-ficile de croire que cela puisse être encore le cas cette année.

Il reste à déterminer avec

quels joueurs le sélectionneur choisira de disputer ces deux séquences déterminantes. Sa dernière convocation a d’ores et déjà marqué un tournant dans sa gestion de l’après-Russie 2018. Des joueurs attendus de longue date en équipe de France sont apparus (Lenglet, Ben Yedder), les petits nou-veaux de l’automne dernier ont enchaîné les titularisations (F. Mendy, Ndombele) et une chance a été redonnée à des internationaux non-convoqués ces derniers mois (Zouma, Sis-soko).

Mais le mercato qui s’apprête à s’ouvrir jouera un rôle déter-minant sur le sort tricolore de certains petits nouveaux. Ce constat est également valable pour les hommes de base de Didier Deschamps.

Aymeric ADVININ

La rentrée promet d’être capitale

EURO 2020

EliminatoiresGroupe H

Pts J G N P p. c.1 France................... 9 4 3 0 1 12 32 Turquie .................. 9 4 3 0 1 9 23 Islande .................. 9 4 3 0 1 5 54 Albanie.................. 6 4 2 0 2 5 35 Moldavie ............... 3 4 1 0 3 2 106 Andorre ................. 0 4 0 0 4 0 10

35SPORTS FRANCE MONDEJeudi 13 juin 2019

CDO35 - V1

4e étape (clm à Roanne)1. Van Aert (Bel, Jumbo) 26,1 km en 33’38’’ (46,5 km/h), 2. Van Garderen (USA, Ed. F) à 31’’, 3. T.Dumoulin (PB, Sunweb) à 47’’, 4. Kruijswijk (PB, Jumbo) à 49’’, 5. Buchmann (All, Bora) à 51’’, 6.A.Yates (GB, Mit) à 56’’, 7. Alaphilippe (Dec) à 59’’, 8. Politt (All, Kat) à 1’05’’, 9. Fuglsang (Da, Ast) à 1’07’’, 10. Cavagna (Dec) à 1’10’’, 11.Porte (Aus, Trek) à 1’19’’, 12.Pinot (Groupama-FDJ) à 1’21’’, 14.Teuns (Bel, Bharain) à 1’24’', 18.N.Quintana (Col, Mov) à 1’36’’, 20.D.Martin (UAE) à 1’38’’, 26.Gougeard (Ag2r) à 1’48’’, 27.Bardet (Ag2r) à 1’52’’, 30.Molard (FDJ) à 2’04’’, 35. Edet (Cof) à 2’12’’, 39.Gaudu (FDJ) à 2’16’’, 49.Woods (Can, Ed. F) à 2’39’’.71.G.Martin (Wanty) à 3’16’’.Classement général1. A.Yates, 2.Teuns à 4’’, 3. Van Garderen à 6’’, 4. Fuglsang à7’’, 5. Kruijswijk à 24’’, 6. Pinot à 25’’, 7. Buchmann à 26’’, 8. Lutsenko (Ka, Ast) à 30’’, 9.Van Aert mt, 10.Quintana à 40’’, 11. Poels (PB, Ineos) mt, 12.Porte à 54’’, 13. D.Martin à 1’13’’, 14. Bardet à 1’27’’, 15. Molard à 1’39’’, 16. Woods à 1’43’’, 18.G.Martin à 1’59’’, 23.Edet à 2’52’’, 38.Barguil (Arkea) à 4’32’’, 42.Gaudu à 6’41’’.

RÉSULTATS

EN BREFRUGBY : MONDIAL U20La France en demies grâce à l’Afrique du SudL’équipe de France des moins de 20 ans de rugby, tenante du titre mondial, s’est quali-fiée de justesse pour les de-mi-finales du championnat du monde en Argentine grâce à la victoire de l’Afrique du Sud contre la Nouvelle-Zé-lande (25-17), ce samedi à

Rosario.

BASKET : NBAKevin Durant souffre d’une rupture d’un tendon d’AchilleLe joueur-vedette de Golden State Kevin Durant a annoncé mercredi qu’il avait été opéré d’une rupture du tendon d’Achille de la jambe droite. «Je me suis rompu le tendon

d’Achille, l’opération eu lieu aujourd’hui et a été un succès», a écrit sur les ré-seaux sociaux Durant.

ATHLÉTISMEUn meeting d’Oslo au fort accent américainL’arrivée du perchiste univer-sitaire Armand Duplantis, la première en Ligue de dia-mant pour la pépite Sydney

McLaughlin sur 400 m haies, la réponse attendue de Chris-tian Coleman sur 100 m : les temps forts du meeting d’Os-lo auront un fort accent américain

TENNISPouille s’offre Medvedev, Tsonga outLucas Pouille (26e mondial), s’est qualifié pour les quarts

de finale du tournoi ATP 250 sur gazon de Stuttgart en bat-tant le Russe Daniil Med-vevev (13e mondial) 7-6 (8/6), 4-6, 6-2 en 2h01, ce mercredi. Jo-Wilfried Tsonga a été éliminé ce mercredi au deuxième tour du tournoi ATP 250 de Stuttgart, battu par le Canadien Milos Raonic, 18e mondial, en trois sets 6-4, 6-7 (5/7), 7-6 (7/1).

(3e des Strade Bianche, 6e de Mi-lan-San-Rémo), déjà vainqueur d’un prologue (6 km) sur le Tour de Belgique 2016 et qui a relégué Van Garderen à 31’’ et Tom Du-moulin à 47’’.

N.B.Adam Yates fragile leader avant la montagne Photo Progrès/Ph. VACHER

12 ! C’est le nombre de coureurs sous la minute après le contre-la-montre de Roanne. « Ce qui va donner une belle course de mou-vement », promet Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), 12e ce mercredi et 6e du général à 25’’ d’Adam Yates (Mitchelton) qui possède une poignée de secondes sur le Belge Teuns, l’Américain Van Gar-deren et le Danois Fuglsang, alors que le Néerlandais Kruijswijk, l’Allemand Buchmann, le Colom-bien Quintana et l’Australien Porte peuvent aussi espérer. Par-mi les prétendants, seuls Dan Martin (13e à 1’13’’), Romain Bar-det - 27e du chrono et 14e à 1’27’’ et le Canadien Woods (16e à 1’43’’) sont décrochés.« Il n’est pas super mais ce n’est pas un mauvais chrono », assure Vincent Lavanu le manager d’Ag2r la mondiale. Il faut savoir

qu’il n’a pas couru depuis la Cata-logne et qu’il manque de rythme. Les 30 secondes qui le séparent de Pinot, c’est ce qu’il doit gagner dans le futur. Pour être dans le coup avec les coureurs qui ont les

mêmes caractéristiques que lui. Il possède une petite marge de manœuvre quand la bagarre aura lieu. »Deuxième l’année dernière, 2e ce-tte saison de Tirreno-Adriatico et

du Tour de Catalogne (5e du Pays Basque), Adam Yates (26 ans) partira de Boën ce jeudi en jaune. « Ce sera un boulot énorme de garder le maillot jusqu’au bout. Les étapes de montagne vont être dures à contrôler » prévient le Bri-tannique qui va être attaqué de toute part. La formation Groupa-ma-FDJ ne sera pas la dernière à bouger. « Ce qui est important, c’est de n’être pas trop loin, note Pinot satisfait. J’ai eu du mal à me mettre dedans au départ et c’est là que j’ai perdu du temps. Je rejoue au niveau de tous les grimpeurs. Et j’ai retrouvé des sensations que je n’avais pas eues depuis longtemps sur un tel chrono aussi long. »Un chrono dominé par le surduoé belge du cyclo-cross (triple cham-pion du Monde 2016-17-18), Wout Wan Aert (24 ans) qui n’en finit pas de surprendre sur route

Yates aux commandes, Pinot peut y croire

du Yorkshire (13e).A 34 ans (depuis le 20 mai) le natif de Nairobi au Kenya laisse le lead-ership de l’équipe britannique sur la prochaine Grande Boucle au Gallois Geraint Thomas, le vain-queur 2018 et au prodige colombi-en Egan Bernal. « C’est trop tôt pour en parler, note Brailsford. Le plus important est de voir com-ment il va évoluer. C’est trop dur pour lui, il était tellement motivé. »Voilà en tout cas qui va changer la

donne pour le prochain Tour de France et sur la fin de ce Dauphi-né. « C’est malheureux. Quand la malchance s’abat sur un adver-saire comme ça, c’est jamais réjou-issant et c’est clair que je suis cho-qué », a réagi Romain Bardet (Ag2r la mondiale). « C’est tou-jours malheureux. On sait qu’à la moindre inattention, on peut se faire très mal. », confiait Thibaut Pinot (Groupama-FDJ).

Norbert BONNET

Chris Froome, ici au départ du Puy mardi, a été évacué vers le Centre Hospitalie de Roanne avant d’être transporté à Saint-Etienne en hélicoptère. Photo Progrès/Philippe VACHER

La nouvelle s’est propagée au moment où les premiers

coureurs s’étaient élancés pour ce contre-la-montre autour de Roanne (Loire) sur une distance de 26,1 kilomètres quasiment sem-blable à celui du prochain Tour de France à Pau lors de la 13e étape le vendredi 19 juillet (27,2 km).Chris Froome a lourdement chuté à près de 60 km/h dans la descente du bourg de Sa in t -André d’Apchon, juste après la côte de Prefol après 16 kilomètres d’un tracé qu’il était en train de recon-naître.Visiblement surpris par une forte

rafale de vent entre deux maisons alors qu’il était en train de se moucher et ne tenait le guidon que d’une main. Impossible dès lors de maîtriser sa machine avec roue en carbone et d’éviter d’entrer en col-lision avec un muret.Il souffre d’une fracture du fémur de la jambe droite, au coude et aux côtes.

Un duo Thomas-Bernal surle Tour de France

Pas d’agitation autour du Pull-man de la formation Inéos avec Dave Brailsford plutôt calme au téléphone en train d’apprendre la mauvaise nouvelle. « Heureuse-ment qu’une ambulance se trou-vait sur le parcours pas très loin. Elle a pu intervenir assez rapide-ment et je tiens à remercier les or-ganisateurs d’ASO », confiait le manager qui évoqua de suite une possible fracture du bassin de la jambe droite et un forfait pour le

prochain Tour de France qui parti-ra de Bruxelles le 6 juillet.

« Il était dans une condition magnifique en vue d’une 5e vic-toire dans le Tour, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu à ce niveau-là », regrette Brailsford. Le quadruple vainqueur du Tour (2013-15-16-17, 2een 2012 et 2018), triple lauréat sur le Dauphi-né (2013-15-16), n’a plus gagné depuis le Tour d’Italie en mai 2018.Cette saison, il avait repris sur le Tour du Colombie (91e) puis le Tour de Catalogne (94e) avant de monter en régime sur le montag-neux Tour des Alpes (11e), 6e de la 1re étape et 5e de la 4e puis le Tour

CYCLISME 71e Critérium du Dauphiné

Le Tour s’est envolé pour Chris FroomeLe Britannique s’est fracturé le fémur de la jambe droite, le coude et des côtes en tom-bant dans le bourg de Saint-André d’Apchon (Loire) alors qu’il reconnaissait le contre-la-montre de ce mercredi à Roanne. Il est forfait pour le prochain Tour de France.

} C’est beaucoup trop tôt pour parler de retraite ~Dave Brailsford, manager

d’Ineos

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37LOISIRS CÔTE-D'OR ET RÉGIONJeudi 13 juin 2019

LOIS

IRS

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I l y aura presque un an jour pour jour, le 29 juin 2018,

Axel Bauer était sur la scène dans les jardins. Un concert qui entrait dans la programma-tion de “Dix ans, dix concerts” pour célébrer les dix ans de la s t a t ion d i jonnaise K6FM, et qui coïncidait avec les cinq ans de ces Rendez-vous aux jardins.

L’été 2019 commencera sur des chapeaux de roue dans ces mêmes jardins, avec un plateau riche de plu-sieurs artistes, à commencer par Cocoon. Ce duo de pop folk français chantant en an-glais, créé en 2005 à Clermont-Ferrand par Mark Daumail, s’est peu à peu installé dans le paysage français. Certifié plati-ne par deux fois, le groupe sortira son quatrième album, Wood Fire, le 27 septembre.

Le public dijonnais (et au-de-là !) sera invité à danser avec le Collectif Métissé, qui souffle ses dix ans cette année. La bonne humeur du collectif est

manifestement contagieuse, puisqu’ils comptent déjà plus de mille concerts, trois mil-lions de spectateurs et même cinquante millions de vues sur YouTube ! Comme ils l’indi-quent sur leur site internet, « le Collectif Métissé est de retour avec un nouvel album

Sur la route aux différentes so-norités : latino, afro, urbain, rock… Tout pour donner le sourire et danser tout l’été ! » L’album sort ce samedi 15 juin, il résonnera sans doute au cen-tre-ville fin juin…, en atten-dant l’Olympia le 31 octobre.

Après ces deux concerts,

place à Sophie Tapie, révélée dans The Voice en 2012. On a v a i t p u l ’e n t e n d r e e n juillet 2016, à Fontaine-lès-Di-jon, place des Trois-Saffres. Depuis, elle a enchaîné les concerts, et fera découvrir son nouveau single We Love, véri-table hymne à l’amour et à la tolérance.

Un drôle d’artiste viendra en-suite prendre sa place : Marc Fichel mène une drôle de dou-ble vie. Directeur export aux Halles de Rungis à 3 heures

du matin, il est aussi auteur, compositeur et interprète. Son premier EP est suivi

d’un album, et s’inspire bien évidemment de son quotidien : C’est ma vie dans les halles sera suivi d’un deuxième album dé-

but octobre.Enfin, le plateau ne serait

pas complet sans un artiste lo-cal, en l’occurrence, le Pari-sien d’origine et Dijonnais d’adoption John M. De l’élec-tro rock à la ballade folk, du blues à la pop, John M empor-te le public avec lui depuis son premier album en 2012.

Jeudi 27 juin au 53 bis, rue de la Préfecture à Dijon (entrée pos-sible par le boulevard de la Tré-mouille). Début du concert à 18 h 30. Restauration. Entrée libre et gratuite.

Cocoon sera en concert le 27 juin dans les jardins du Département de Dijon. Photo Gilles LAURENT

DIJON Musique

Un beau plateau d’artistes dans les jardins du Département

Pour la sixième année consécutive, le départe-ment de la Côte-d’Or et K6FM donnent rendez-vous rue de la Préfecture, dans les jardins du Dépar-tement pour un grand concert gratuit, jeudi 27 juin.

Le Collectif Métissé. Photo DR

38 ACTU LIFESTYLE Jeudi 13 juin 2019

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D es centaines de fans ontattendu avec impatience

le matin du 31 mai l’ouverturedes portes du parc Disneylandd’Anaheim en Californie, pourpouvoir découvrir les attrac-tions de l’univers « Star Wars »qu’ils espéraient pour certainsdepuis des décennies.

« On espère tout voir de StarWars. Voir les extraterrestres,les différentes espèces, lesStormtroopers, tout. On veuttout voir », lançait une visiteu-se, Stephanie Kaniwa, vêtuecomme beaucoup d’autresd’un t-shirt évoquant ses filmsfavoris.

Cela a coûté un milliard de dollars

D’un coût d’un milliard dedollars et d’une superficie de5,5 hectares, l’espace « StarWars : Galaxy’s Edge » inaugu-ré vendredi transporte les visi-teurs sur la lointaine planèteBatuu, dans un repaire de con-trebandiers aux bâtiments or-nés de dômes et de coupolesbaptisé « Black Spire Out-post ».

Jusqu’au 23 juin, les nouvel-les attractions du parc histori-

que de Disney ne sont accessi-bles que sur réservations, quise sont arrachées en moins dedeux heures après leur mise enligne.

« Ça a été très difficile d’avoirdes billets. J’avais quatre ordi-nateurs connectés en mêmetemps pour essayer d’avoir desréservations. Finalement, ça amarché et je suis trop contentde venir ici aujourd’hui ! »,

s’enthousiasmait encore Mi-guel Langarica, vêtu d’unsweat-shirt avec le célèbredroïde R2-D2 et la princesseLeia.

« Star Wars : Galaxy’s Edge »propose pour l’instant une at-traction majeure, intitulée« Millennium Falcon : Smug-glers Run », qui permet deprendre les commandes du cé-lèbre vaisseau spatial de Han

Solo. Une seconde, « Rise ofthe Resistance », plongera lesvisiteurs au cœur d’une ba-taille contre le Premier ordremais ouvrira plus tard en 2019.

En attendant, les milliers devisiteurs peuvent traîner dansles restaurants et les nombreu-ses boutiques, qui proposentpar exemple des peluches decréatures extraterrestres, desdroïdes ou des sabres laser à

assembler soi-même (à partirde 199 dollars).

Disney World, à Orlando enFloride, lancera sa propre ver-sion du « Galaxy’s Edge » à par-tir du 29 août. Disney a rachetépour quatre milliards de dollarsen 2012 Lucasfilm, la sociétéde production de George Lu-cas, créateur de « La Guerredes étoiles » et de son univers.

Le nouveau parc s’étend sur une superficie de 5,5 hectares. Photo DR

TOURISME Loisirs

Disneyland : à quoi ressemble le parc « Star Wars » en Californie ?La section « Star Wars : Galaxy’s Edge » du parc Disneyland d’Anaheim en Californie a ouvert le 31 mai et les fans s’y sont pressés.

Un sondage réalisé par lacompagnie EasyJet souli-gne que La Joconde est ju-gée l’un des attractions tou-r i s t i q u e s l e s p l u sdécevantes au monde selon86 % des 2 000 Britanni-ques interrogées, rapporteThe Independant.

Checkpoint Charlieet le Manneken Pisaux 2e et 3e places

Le tableau, peint par Léo-nard de Vinci, arrive mêmeen tête du classement. Enseconde position, on trouvele Checkpoint Charlie, célè-bre poste-frontière de Ber-

lin durant la Guerre Froide,jugé décevant par 84 % dessondés, suivi du Manneken

Pis de Bruxelles (80 % dedéçus).Le musée du Louvre, à Pa-ris , où trône d’ai l leursLa Joconde, fait aussi par-tie des « plus décevantes »attractions tourist iquespour les Britanniques, et estclassé à la neuvième place.

Alors qu’est ce qui séduitces voyageurs britanni-ques ? Selon le sondage, ilsapprécient les aurores bo-réales de Laponie, le lac deCôme en Italie ou encoreSantorin en Grèce, ainsique les Alpes suisses ou leschamps de tulipes aux Pays-Bas

Le tableau de Léonard de Vinci, arrive en tête du classement.Photo Loic VENANCE/AFP

TOURISME Sondage

La Joconde, une des plus grosses déceptions pour les Britanniques

CDO39 - V1

40 ACTU MÉTÉO Jeudi 13 juin 2019

21D40 - V1

Cet après-midiCe matin

Prévisionnisteen direct au

0899 700 513Service 2,50€ par appel + prix

d’un appel (7/7 de 6h30 à 16h)

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Saint www.meteonews.fr

Lever :Coucher :

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Le ciel s'annonce très largement ensoleillé ce jeudi hormis quelques nuages ino�ensifs. Le

vent de sud sera sensible et les

températures seront en nette hausse :

estival.Le ciel s'ennuagera

demain vendredi, avec quelques gouttes possibles. Temps

instable samedi, puis retour de l'été.

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DIJON

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Saulieu

Fontaine-Française

Auxonne

Avallon

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