Bourassa est plus fort que jamais - BAnQ

Plutôt nuageux avec flocons de neige Max 0. Détail page 22. Montréal, vendredi 20 novembre 1987

Bourassa est plus fort que jamaisLes Québécois ne croient pas que Parizeau ferait un meilleur premier ministre

•Jacques Parizeau

PIERRE O’NEILL

Le gouvernement Bourassa aurait été réélu par une majorité écrasante, si des élections générales avaient eu lieu cette semaine.

Selon un sondage CREATE- C 4- —LE DEVOIR, réalisé lundi et mardi dernier, l’écart qui sépare le Parti libéral du Parti québécois dans les intentions de vote, s’est accentué depuis décembre 1985.

A la question: « S’il y avait des élections provinciales au Québec, aujourd’hui, pour lequel des partis suivants voteriez-vous ou seriez-vous tenté de voter? », 53% des répondants ont désigné le Parti liberal, 30% le Parti québécois, 15% le Nouveau parti démocratique et 2% les autres partis.

Depuis la mort de René Lévesque, la démission de Pierre Marc Johnson et la candidature présumée de M.

54% des intentions de vote au Parti libéral, 26% au Parti québécois et 18%, au Nouveau parti démocratique.

Les données de ce nouveau sondage CREATEC+ indiquent donc que le Parti libéral de Robert Bourassa maintient une très confortable avance sur le Parti québécois, qui est néanmoins parvenu à effectuer une remontée de quatre points depuis septembre. Cela surtout aux dépens du NPD.quiachutédetroispoints. Ce regain de popularité du PQ pourrait être attribuable au sentiment collectif de sympathie que la disparition de M. Lévesque a suscité au sein de la population en général et chez les nationalistes en particulier. Il appert par ailleurs que l’entrée en scène de M. Parizeau n'a pas eu sur les intentions de vote l’effet de levier anticipé.

Par délà les intentions de vote, c’est sur le degré de satisfaction de la population, que sondeurs et ana

lystes fondent leur évaluation du sentiment populaire. Or, le sondage confirme que le degré de satisfaction des Québécois se situe à 57%, et n’a donc pas bougé depuis douze mois. A cet égard, le président de CREA TEC + , M. Grégoire Collin, souligne que plus le degré de satisfaction est élevé, moins la conjoncture est propice aux changements.

Le sondage visait par ailleurs à vérifier si l’hypothétique retour du professeur Parizeau a la vie politique

Voir page 12 :Bourassa

PQ .....

Intention de vote

30%PLQ .... ...53%NPD .... ... 15%Autres . ... 2%

Parizeau à la direction du Parti québécois, c’est la première fois que l’on sonde les intentions de vote des Québécois. Les résultats ainsi obtenus tiennent compte d’une question de relance auprès des 12% d'indécis et de la répartition de ces mêmes in-

EXCLUSIFdécis, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas l’intention de voter, ne savent pas pour qui ils voteront ou encore refusent de d’indiquer leur préférence.

Effectué les 16 et 17 novembre auprès de 416 Québécois de toutes les régions, pour un taux de réponses de 61.8%, le sondage CREATEC + démontre que la conjoncture politique n’a pas connu de profondes mutations au cours des deux derniers •mois. Un sondage Sorecom réalisé entre le 18 et le 30 septembre donnait

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LÉVESQUE VU PAR FILIONAu milieu des éloges qui ont accompagné la mort de René Lévesque, un ancien directeur du DEVOIR,Gérard Filion, a retrouvé sa fougue d antan pour faire un premier bilan, sympathique et sévère, de la carrière de l’ancien premier ministre. Page 11

PLUS DE TEMPS POUR L’ACHAT D’UN RÉALe ministre des Finances a décidé de prolonger de 60 jours la période dévolue à l’achat de titres RÉA déductibles durant l’année 1987. Page 6

S’il n’en tient qu’au coroner Héroux

Pas de permis de conduire avant 17 ans

(PC) — Le coroner Roch Héroux a rendu publiques, hier, six recommandations à l’intention des jeunes conducteurs de véhicules automobiles de moins de 18 ans.

Informé que les accidents de la route font deux fois et demi plus de victimes chez les 16 à 19 ans que chez les adultes, le coroner suggère d’abord que le permis de conduire ne soit disponible qu’à l’âge de 17 ans, au lieu de 16 ans actuellement.

M. Héroux recommande en outre que le jeune de 17 ans soit soumis à certaines restrictions :

qu’il lui soit interdit de conduire le soir et qu’il soit toujours accompagné d’un adulte quand il est au volant.

Après avoir fait remarquer le manque d’expérience et la vulnérabilité des jeunes face à l’alcool, le coroner propose que l’on porte l’âge d’accès aux débits d’alcool à 21 ans révolus.

En quatrième lieu, M. Héroux invite le ministère des Transports à améliorer la signalisation et l’éclairage des routes de façon à en augmenter la sécurité.

Voir page 12 : Permis

Les Maritimes obtiennent les frégates

Le vino novello n’a rien à envier au vin françaisQui veut encore du Beaujolais nouveau?JOSÉE BLANCHETTE

Il faut rendre à César ce qui lui appartient, la cuvée ’87 du vino novello redore le blason terni du vin primeur au Québec. Disponible à compter de ce matin dans 355 succursales de la Société des Alcools du Québec, le vino novello aura fait l’objet d’un accueil très latin, hier midi, sur la place publique du Complexe Desjardin à Montréal.

Chanteurs d’opéra, troupes folkloriques, confréries vineuses italiennes et porte-étendards toscans et vénitiens étaient venus souligner bruyamment cette première commerciale au Québec. Tout a été mis en oeuvre cette année à la SAQ pour effacer les souvenirs amers (et trop chers) laissés par le Beaujolais nouveau des crus passés.

Très attendues, les 30100 caisses de vino novello sont arrivées à

bon port le 12 novembre à Montréal. Le transport par bateau, moins dispendieux, a permis à la SAQ de fixer un prix uniforme pour les huit marques sélectionnées de vino novello, soit 7.95 $ la bouteille. C’était le prix demandé pour un Beaujolais nouveau ... en 1981 !

Le vin nouveau italien n’étant as soumis comme le vin français une réglementation sur la date

Voir page 12 : Vin nouveau

Johnson le savait depuis l’été mais n’a pas bougé

Photo Jacques GrenierTrois joyeux lurons de la confrérie vineuse de la Bagna Cauda célébrant le vin nouveau : Jean-Marie Bé- rubé, le baron Frasenbaldi et Pierre Touchette.

Le gouvernement québécois a décidé de se plier à cette décision, a expliqué M. Johnson, parce qu’on a cru qu’il valait mieux préparer l’avenir. D’une part, en cherchant à obtenir en sous-traitance l’assemblage de quelques unes de ces frégates pour maintenir l'emploi dans les chantiers maritimes du Québec et d’autre part, en cherchant à se « positionner » pour l’éventuel contrat de construction de sous-marins nucléaires estimé à une somme variant entre $ 8 et $ 12 milliards.

La révélation de M. Johnson n’a pas manqué de surprendre puisque encore la veille celui-ci avait laissé croire par ses propos que tout était encore possible à l’égard de ce programme de construction navale. Ce qu’il évoquait, a-t-il soumis en reconnaissant qu’il y a pu y avoir confusion, c’est tout simplement l’attribution à Marine Industries de l’assemblage d’un certain nombre de ces frégates en sous-traitance.

Selon les informations obtenues hier, les négociations en cours ac- tuellememt entre Marine Industries et Saint-John Shipbuilding portent sur l’assemblage de deux frégates, ce qui représenterait des retombées pouvant atteindre $ 300 millions pour le Québec. Le gouvernement fédéral a obligé Saint-John Shipbuilding à faire ces négociations avec Marine Industries. Rappelons que le premier programme de construction de frégates accordait au Québec l’assemblage en sous-traitance de trois des six frégates.

Le Québec a tenté le printemps dernier d’obtenir la maîtrise d’oeuvre de ce nouveau programme de construction de frégates. La maîtrise d’oeuvre est ce qui est le plus intéressant au plan financier comme technologique. Pour accroître ses chances, on a alors soumis un projet

Voir page 12 : Frégates

BERNARD DESCÔTEAUX

QUEBEC — Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Daniel Johnson, a su dès la mi-juillet que le gouvernement fédéral avait décidé de confier à la Saint-John Shipbuilding, au Nouveau-Brunswick, le deu

xième programme de construction de frégates au coût de $ 3,5 milliards.

C’est ce qu’a révélé hier à l’Assemblée nationale le ministre qui par la suite devait indiquer qu’il avait dès lors choisi de ne pas contester cette décision que le gouvernement fédéral n’a d’ailleurs rendu publique qu’hier.

Boivin a piégé nos permanents, soutient Larose

a la preuve que le rôle et l’impact de l’indicateur Marc-André Boivin en ses rangs ont été plus importants que ce qui en a jusqu’à maintenant été dit. C’est ce qu’a indiqué hier le président de la CSN, M. Gérald Larose.

« Les faits nouveaux » que la CSN a recueillis démontreraient que M. Boivin — un des permanents reconnus coupables d’attentat à la bombe contre des établissements de Raymond Malenfant — a été impliqué dans un nombre insoupçonné de dossiers. C’est lui en quelque sorte qui a tendu « un piège » aux autres permanents accusés de complot visant à commettre des attentats au Manoir Richelieu.

Le président de la CSN a en conséquence sollicité une rencontre auprès du président du Comité de surveillance du Service canadien de renseignement et de sécurité

Voir page 12 :Boivin

PAULE DES RIVIÈRES

Au lendemain des procès de quatre de ses employés permanents, la CSN

AUJOURD’HUI

Le libre-échange au centre de la conférence des PM

Mulroney et Bourassa veulent coincer l’intraitable PetersonMICHEL VASTEL

OTTAWA — Au moment où de hauts fonctionnaires fédéraux confirmaient que le texte final d’un éventuel traité de libre-échange entre le Canada et les États-Unis ne sera pas prêt pour la Conférence des premiers ministres, les trois grands joueurs du débat - Brian Mulroney, David Peterson et Robert Bourassa - confirmaient au DEVOIR que la question sera au coeur de leur discours public d'ouverture. Objectif d’Ottawa et de Québec : embarrasser l’Ontario et convaincre les trois provinces encore indécises de se brancher.

« À la séance télévisée d’ouverture, a confié hier au DEVOIR un proche de Brian Mulroney, David Peterson parle après le premier ministre (du Canada) mais avant Robert Bourassa : ce sera une situation difficile pour lui, il sera un peu coincé ».

Au bureau de Robert Bourassa, on confirme l’intention du premier ministre du Québec de faire du libre- échange le thème central de son intervention télévisée mais, « si pression il y a, elle sera plutôt dirigée vers ceux qui n’ont pas encore pris de décision ».( Terre-Neuve, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle- Écosse ont réservé leur position jusqu'à jeudi prochain, jour de l’ouver

ture de la conférence de Toronto).« Ce n’est pas la première fois

qu’on annonce que Peterson sera coincé, dit-on cependant au bureau du premier ministre de l’Ontario, et regardez ce qui est arrivé la dernière fois ! » En novembre 1985 à Halifax, M. Mulroney avait effectivement tenté de pointer l’Ontario du doigt mais, lui volant la parole, David Peterson avait hausse le ton, parlant même de « quelqu’un qui ne respecte pas sa parole (breach of faith) » et l’esclandre avait marqué un point tournant de la Conférence annuelle sur l’économie.

« Je doute fort qu’on ait un texte final ( de l’Accord de libre échange)

Voir page 12 : Mulroney

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2 ■ Le Devoir, vendredi 20 novembre 1987

Bourassa en Louisiane

Le libre-échange évitera aux É.-U. toute pénurie d’électricitéANDRÉ BELLEMARE

LA NOUVELLE-ORLEANS, Louisiane (PC) — La minute de vérité approche pour les Américains en ce qui concerne leur sécurité en approvisionnement énergétique, s’ils ne veulent pas déplorer une autre pénurie d'énergie comme celle qui a eu lieu l’été dernier à Boston.

L’accord éventuel de libre- échange entre le Canada et les Etats-Unis leur apporterait cette garantie et écarterait les dernières contraintes.

Le problème apparaît encore plus aigu ici quand on songe que la consommation d’énergie augmente d’environ trois pour cent annuellement.

Le premier ministre Robert Bourassa est venu le dire lui-même hier à nos voisins du Sud tout en profitant de la situation pour mousser encore la vente des surplus d’électricité québécois.

Et. il n’avait pas choisi n’importe quelle tribune pour faire part de son message: il s’est présenté au 99e congrès annuel de la « National Association of Regulatory Utility Commissioners », un organisme de contrôle des services publics aux Etats- Unis.

Outre son exposé en public, M. Bourassa s’est entretenu en privé avec plusieurs personnalités politiques pour expliquer plus en détail la position du Québec et négocier des ententes possibles avec des Etats américains.

« En raison des revenus extrêmement importants, qui se chiffrent dans les milliards de dollars, que

nous pourrions retirer de notre richesse naturelle, je ne pouvais pas ne pas accepter cette invitation », a-t-il confié après son exposé de 10 minutes et une courte période de dialogue avec l’auditoire.

« Et j’ai voulu apporter cet argument nouveau que procure le libre- échange, lequel deviendrait très avantageux pour les deux partenaires. »

Un des congressistes s’est justement inquiété de ce qui arriverait si le Québec décidait un jour de « fermer le robinet » et de ne plus vendre d’électricité aux Etats-Unis.

« Mais avec le libre-échange, vous auriez cette sécurité d’approvision- n'ement et à un coût moindre pardessus le marché », a répondu M. Bourassa.

« De toutes manières, je ne vois pas comment nous pourrions arrêter de vous exporter cette source d’énergie que nous possédons en abondance et qui n’est pas périssable comme le charbon ou le pétrole », a-t-il ajouté pour tenter d’atténuer les craintes de son interlocuteur.

Le chef du gouvernement a rappelé, plus tard, que le Québec dispose d’environ 35,000 mégawatts « qui dorment de façon improductive ».

M. Bourassa est monté sur la même prestigieuse tribune que celle de plusieurs gouverneurs d’Etats américains, d'hommes d’affaires et de hauts fonctionnaires du gouvernement fédéral réunis depuis lundi.

Le père du développement hydroélectrique de la baie James a même risqué de provoquer ou d’entretenir une controverse chez ses hôtes en rappelant que le coût de cons

truction de la centrale nucléaire Sea- brook, au New Hampshire, s’est élevé à $ 5 milliards alors qu’elle produit seulement 1,100 mégawatts.

« Pour le même prix, nous avons construit LG-2 qui fournit 5,000 mégawatts.

« On peut donc vous vendre à profit et vous pourriez acheter notre électricité cinq fois moins cher », a expliqué le premier ministre en ajoutant qu’en plus l’électricité tient davantage compte de la qualité de l’environnement que le charbon ou le nucléaire, par exemple.

Le Québec fait face à une forte concurrence de la part d’Etats comme la Pennsylvanie et le Dakota du Nord qui aimeraient bien eux aussi écouler leur stock de charbon pour alimenter les centrales hydroélectriques américaines.

De part et d’autre, le lobby se fait de plus en plus pressant auprès des autorités de Washington.

Le représentant du Dakota du Nord, un fervent promoteur bien sûr de l’utilisation du charbon, a serré la main au premier ministre après son allocution.

Les deux hommes ont conversé un moment et M. Bourassa a bien aimé l’attitude de son vis-à-vis.

Mais, comme l’a souligné le premier ministre aux quelques journa- Mstes québécois qui l’accompagnent, il reste que le Québec fournit présentement seulement 1.5 pour cent des besoins en énergie aux Etats-Unis.

« Cependant, pour nous au Québec, il s’agit de sommes considérables qui stimulent énormément notre économie. »

Harney parie que Parizeau ne sera pas nommé chef du PQPIERRE CAYOUETTE

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD)- Québec Jean-Paul Harney ne croit pas à l’éventuelle venue de Jacques Parizeau à la tête du Parti québécois.

« Si Jacques Parizeau est élu chef indépendantiste du Parti québécois, je vous paie le lunch ! », a-t-il lancé, hier, à une dizaine de journalistes, convaincu, bien sûr, qu’il n’aura jamais à le faire.

M. Harney a toutefois refusé d’é

laborer. « Les chefs de parti ont le droit de dire des phrases sibyllines », a-t-il dit.

« L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. Le PQ subit le phénomène John Turner».

Harney avoue que le NPD-Québec bénéficie un peu des tensions qui déchirent le Parti québécois. « Les éléments socio-démocrates du PQ et ceux aussi qui s’opposent au libre- échange se demandent s’ils doivent demeurer au sein du parti si Parizeau en devient le chef. Nous nous attendons à en accueillir plusieurs ».

Québec veut régir les odeurs à la campagneLOUIS-GILLES FRANCOEUR

Le gouvernement québécois réglementera d’ici un an les odeurs en milieu agricole.

Et d’ici là, les municipalités régionales de comté pourront réglementer cette question par le biais de leurs schémas d’aménagement à condition toutefois de ne pas dépasser les normes inscrites dans la directive sur les odeurs, utilisée actuellement par le ministère de l’Environnement.

C’est ce qu’ont annoncé hier les ministres québécois qui font partie de l’important comité ministériel permanent de l’aménagement et du développement régional (COM- PADR). Le gouvernement était sollicité depuis longtemps pour solutionner ce problème qui a souvent opposé villegiateurs et producteurs agricoles, les gens du village et ceux des rangs, et même entre eux, les différents producteurs agricoles.

Le nouveau règlement ne touchera toutefois que les nouveaux établissements agricoles qui devront obéir à des contraintes de distances, de directions en fonction des vents dominants, etc. Seront aussi touchés les établissements dont on modifierait la superficie, l’emplacement ou les types de production.

Par contre, le gouvernement établira un code de bonnes pratiques qui, lui, s’appliquera à tous les agriculteurs.

Et, nouveau concept, les agriculteurs qui se conformeront au règlement sur les odeurs et au Code de bonnes pratiques bénéficieraient d’une immunité de poursuites. Le gouvernement se donne toutefois un temps de réflexion sur cette question car elle est fort complexe : est-ce que cela suspend les dispositions générales de la loi de l’environnement qui permettent à un citoyen de fair cesser des atteintes à son environnement émanant de sources conformes aux normes ? Est-ce que cela suspend les dispositions du Code civil ? « Voilà autant que questions qu’il faudra approfondir et examiner à la lumière de l’expérience accumulée dans cinq provinces où ce concept est utilisé », a expliqué le sous-ministre adjoint, M. Gérald Divay.

Les MRC pourront enfin décider d’appliquer elles-mêmes le futur règlement sur les odeurs en milieu rural si elles optent pour passer à l’action elles-memes.

Enfin, Québec a décidé de permettre aux MRC qui le veulent de « procéder à des interventions d’aménagement » pour protéger des sites d’intérêt écologique, historiques ou récréatifs.

Brevets pharmaceutiques

Le projet de loi adoptéOTTAWA (PC) — Après une con

troverse qui durait depuis des mois, les sénateurs libéraux ont finalement lâché prise hier et laissé adopter la loi sur les brevets pharmaceutiques (C-22).

En s’abstenant de voter, 32 sénateurs libéraux, majoritaires au Sénat, ont permis que la loi passe à 27 contre trois.

Le sénateur Hartland Molson, un indépendant du Québec, a voté du côté des conservateurs. Les trois seuls sénateurs libéraux à maintenir leur opposition ont été MM. Stanley Haidasz et Daniel Lang, de l’Ontario, et Douglas Everett, du Manitoba.

Commentant cette obstruction de la part des sénateurs libéraux, le leader libéral John Turner avait déjà déclaré que la volonté des Communes devait finalement prévaloir « à la fin de la journée ».

Il y avait des mois que le Sénat et les Communes jouaient au ping- pong, le Sénat renvoyant le projet aux Communes avec des amendements et les Communes l’adressant de nouveau au Sénat sans les amendements réclamés.

La fin du match est survenue jeudi, après que les conservateurs eurent refusé la suggestion des libéraux d'une négociation directe entre des représentants des deux Chambres, soit la conférence libre.

Depuis 1969, la loi encourageait les fabricants de médicaments génériques (ou sans nom) à produire des copies à bon marché des médicaments brevetés.

Les amendements qui viennent d’être approuvés par le Sénat accorderont dorénavant un monopole de 10 ans aux fabricants de nouveaux médicaments brevetés.

Dès que ces amendements furent connus, en juin 1986, libéraux et néodémocrates s’y opposèrent, prédisant de fortes augmentations pour les consommateurs dans les coûts des médicaments.

L’opposition de la majorité libérale au Sénat eut pour effet de retarder considérablement l’adoption de la loi, mais aussi de créer des ten sions au sein même du parti libéral, suscitant des doutes sur le contrôle que pou vait a voir M. Turner sur ses sénateurs et ses députés.

Le NPD - Québec tiendra son deuxième congrès les 27,28 et 29 novembre à l’hôtel du Parc de Montréal. Réunis sous le thème « On prend parti », quelque 500 délégués y participeront. Plus de 200 résolutions sont au programme.

Le thème majeur des discussions du week-end sera le rôle économique de l’État. Le NPD-Québec se proclame le seul parti authentiquement social-démocrate au Québec et la seule véritable alternative au courant néo-conservateur que représente le premier ministre Robert Bourassa.

Les délégués devront ainsi se prononcer sur la recommandation suivante : « redonner pleinement son rôle de gouvernail à l’État québécois et le transformer pour en faire l’instrument de la démocratisation de l’économie ».

Dans le même esprit, le NPD adoptera des résolutions portant sur le plein emploi, l’équité fiscale, la sécurité du revenu et l’égalité économique des femmes.

Le NPD-Québec compte près de 8 000 membres.

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Westmount décidera dans un an

(I.P.) — Il faudra un an avant qu’on sache si le nom de René Lévesque remplacera celui de Lord Dorchester sur les panneaux indicateurs de ce boulevard à Westmount.

C’est ce qu’a fait savoir hier la mairesse de Westmount, Mme May Cutler, expliquant que sa municipalité respectera les règles habituelles de toponymie, lesquelles recommandent de ne pas nommer une rue en l’honneur d’une personne vivante ou décédée depuis moins d’un an.

« Nous ne briserons pas les règles de toponymie et ne précipiterons pas une décision, comme l’a fait le comité exécutif de la ville de Montréal pour justifier l’absence de consultations avec d’autres municipalités », a signalé Mme Cutler.

D’ici ce temps, un comité regroupant des citoyens, des résidants du boulevard Dorchester et l’Association historique de Westmount sera créé et remettra ses recommandations à la ville de Westmount sur la questiôn.

D’autres noms pourraient être considérés, a fait savoir Mme Cutler, qui n'a pas manqué de préciser que « l'on aime pas beaucoup changer les noms des rues à Westmount».

On pense notamment à celui de l’ex-premier Jean Lesage, ou de l’honorable George Marier, député à l’Assemblée nationale et leader de l’opposition sous Duplessis, assermenté membre du Conseil privé en 1954 et élu aux Communes la même année.

Mme Cutler a dit avoir écrit aux 58 conseillers de la ville et aux maires de la CUM pour faire savoir que cette manière de fonctionner de la ville « constituait un précédent dan- geureux ».

La mairesse de Westmount avait déjà fait connaître son mécontentement à l’annonce de la décision du comité exécutif de la ville de Montréal de rebaptiser le boulevard Dorchester, boulevard René-Lévesque, en hommage à l’ex-premier ministre décédé subitement le le novembre dernier.

Nouveaux incidents raciaux à MontréalPremière canadienne

La ménopause n’empêche plusla « grossesse »CAROLE BEAULIEU

Même la ménopause n’empêche plus la grossesse, a fièrement annoncé hier la clinique de fertilité de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Mais pas n'importe quelle grossesse. Le genre de grossesse où l’ovule fécondé n’est pas celui de la femme qui porte l’enfant.

L’équipe du centre hospitalier Maisonneuve-Rosemont avait convoqué la presse hier pour annoncer une première canadienne : les grossesses de deux Montréalaises atteintes de ménopause précoce et donc inferti les.

Les deux jeunes femmes, âgées de 32 el 27 ans, portent aujourd’hui des enfants grâce à une technique artificielle de reproduction mise au point en Australie et déjà appliquée dans d'autres pays du monde.

Leurs fonctions ovariennes ayant cessé, elles ont fait appel à un don d’ovules. Après leur avoir fait subir un traitement aux hormones simulant un cycle menstruel normal, les médecins ont déposé dans leurs trompes de Fallope le sperme de leur conjoint et les ovules d’une donatrice anonyme.

La fécondation ayant eu lieu, elles sont toutes deux aujourd’hui enceintes de 11 semaines. L’enfant que chacune porte aura le patrimoine génétique de leur conjoint respectif et celui de l’unique donatrice. Les deux enfants seront donc des demi-frères ou des demi-soeurs.

Selon le docteur Pierre Miron, responsable de ce programme de fécondation m vivo, une vingtaine de femmes infertiles attendent actuellement qu’un don d’ovules leur permette à elle aussi de devenir enceintes.

Si les dons de sperme sont chose courante aujourd'hui au Québec, les dons d’ovules sont plutôt rares. Pourtant, dit il, la science permet depuis peu à de jeunes femmes ménopausées de porter un enfant alors que c’était impossible il y a cinq ans. Le docteur Miroti a dit souhaiter qu’e d’autres Québécoises acceptent de poser un tel geste « altruiste ».

Les deux futures mères n’étaient pas présentes hier à cette conférence de presse plutôt sobre. Tout comme la donatrice, elles souhaitent conserver l’anonymat.

Deux semaines à peine après qu’un colloque ait réuni à Montréal bon nombre d’opposants aux nouvelles technologies de la reproduction, le Dr Miron a insisté sur le fait que les abus dénoncés par ce colloque n’ont pas lieu au Québec « Nous ne faisons pas de manipulation génétique ni de se xage, nous.ne eongélons même pas d’embryons », a-t-il insisté « Nous n'utiiisons ces techniques que pour guérir l'infertilité »

Lors de ce colloque, le réseau de résistance féministe aux nouvelles technologies de la repro duction a demandé aux femmes de ne pas faire don de leurs ovules, de façon à prévenir toute ex périmentation

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de

CAROLE BEAULIEU

Au moment même où un groupe sur les relations raciales demandait la nomination d’un conseiller spécial auprès de la police de la CUM et proposait huit autres mesures pour réduire la tension entre la police et les minorités, Montréal semblait s’enliser hier dans un climat de méfiance post Anthony Griffin.

À deux reprises au cours des dernières 24 heures, des incidents d’apparence banale ont dégénéré en conflits raciaux.

Mercredi soir, deux femmes et un homme de race noire ont malmené deux officiers de police qui tentaient d’appréhender l’un d’entre eux, a fait savoir hier la police de la CUM. Selon la police, l’homme d’une quarantaine d’années avait crache au visage d'une policière.

L’homme avait à l’origine était abordé par la police, aux abords de la Place Bonaventure, parce qu’il conduisait en sens inverse et sans permis de conduire un véhicule immatriculé en Nouvelle-Écosse dont il n’avait pas les papiers.

Il devait comparaître hier sous des accusations de voies de fait contre des agents de police, d’entrave à la justice et d’avoir troublé la paix. Les deux femmes âgées de 42 et 32 ans ont été relâchées hier sous promesse de comparaître après avoir été écrouées au poste 24.

Les deuxpoliciers s’en sont tirés avec des cotes fêlées et des blessures mineures au visage et aux mains, a précisé hier la police de la CUM.

En fin de journée hier, les gardiens de sécurité de la Plaza Alexis Nihon ont tenté d’expulser un homme de race noire qui y flânait, selon eux, depuis le matin. Patrick

Coopel, 37 ans, s’est rebellé, affirmant ne pas flâner et n’avoir rien volé. La tension a monté. Les gardiens ont fait appel à la police.

Une passante, membre du Conseil consultatif sur les relations interculturelles de la Communauté urbaine de Montréal, est intervenue.

« Si je n’avais pas été là, ils l’embarquaient», affirme Yolaine Jumelle.

« On ne peut plus rien leur dire », explique pour sa part l’adjoint de la sécurité de la Plaza. « Ils transforment ça en racisme. Noir ou blanc, cet homme là traînait dans le complexe depuis le matin. Plusieurs gérants de boutique s’étaient plaints. Nous lui avons demandé de circuler. Il s’est mis à faire un show. On a appelé la police. »

Au milieu de ce climat tendu, le Centre de recherche action sur les relations raciales (CRARR), organisme à but non lucratif voué à la défense des intérêts des minorités visibles, présentait hier une série de neuf demandes s’adressant aussi bien au ministère de la Justice, qu’à la Ville de Montréal et à la police de la Communauté urbaine.

Le groupe a notamment insisté sur l’urgence d’implanter au sein de la police de la Communauté urbaine un programme d’accès à l’égalité. Le nombre de policiers issus des groupes ethniques est insuffisant, affirme le CRARR.

Le groupe demande aussi la création d’un poste permanent de conseiller en relations raciales au niveau de l’état-major de la police. Son mandat principal serait de conseiller la direction du service de police en matière de relations raciales. Ce poste devrait être occupé par une personne issue d’une minorité visible, extérieure au service, embauchée sur une base contractuelle.

La police évente un complot contre McDonald

(PC) — La police de la Communauté urbaine de Montréal a révélé hier avoir mis au jour un important complot visant à extorquer plusieurs millions de dollars à la chaîne de restaurant McDonald’s.

Deux hommes et une femme ont été arrêtés relativement à cette affaire et doivent comparaître aujourd’hui en Cour des sessions de la paix sous des accusations de complot en vue de commettre un enlèvement et d’obtenir une rançon.

L’enquête, menée par la section des crimes contre la personne de la police de la CUM, était en cours depuis deux mois.

Elle a permis d’établir que les suspects se proposaient d’enlever deux caissières d’un restaurant McDonald’s du nord de Montréal dans le but de réclamer une rançon de plusieurs millions de dollars.

Les enquêteurs, qui ont eu recours à l’écoute électronique pour déjouer

les plans du groupe, ont aussi saisi une bande vidéo qui devait être adressée au président international de la chaîne de restaurant.

Un porte-parole de la section des crimes contre la personne a déclaré en conférence de presse que les suspects avaient même envisagé d’aller jusqu’à tuer une des employés pour obtenir le versement de la rançon.

aA*...Photo CP

Me Daniel Dortelus et M. Foe Niemi, tous deux membres du Centre montréalais de recherche action sur les relations raciales, ont appuyé hier les actions déjà entreprises à la police de la CUM et proposé de nouvelles mesures pour réduire les tensions raciales. Ils étaient accompagnés de trois autres membres du Centre, représentants de trois autres minorités visibles du Québec.

Le CRARR demande aussi que le programme de formation des policiers s’axe plus clairement sur des cas concrets de relations raciales et de discrimination auxquels les poli ciers sont confrontés dans le cadre de leur travail.

Le groupe de recherche a dit appuyer totalement le directeur de police Roland Bourget et demande la collaboration des institutions publiques.

Qualifiant la situation « d’extrêmement grave», les membre du CRARR ont demandé au gouvernement du Québec de donner priorité à la réorganisation policière et au ministre de la Justice, M. Herbert Marx, d’émettre une directive afin que les procureurs de la Couronne exigent des sentences maximales dans les cas d’actes de violence mo

tivés par des préjugés raciaux.Le CRARR demande aussi que le

ministère de l’Éducation introduise un cours de sensibilisation interculturelle dans le programme de techniques policières, que la Commission des droits de la personne intervienne plus rigoureusement dans les cas de racisme et que le ministère des Communautés culturelles accorde priorité au dossier des relations entre la police et les minorités.

Finalement, le centre de recherche demande que la Ville de Montréal nomme une personne responsable exclusivement de la promotion des droits et des intérêts des minorités. Le CRARR estime que la Ville a commis une erreur en demandant à une seule personne de s’occuper à la fois des dossiers de la culture, du tourisme et des communautés culturelles.

Université de Montréal


DIMANCHE 22 NOVEMBRE 14h00 à 16h00

Les minorités réclament que la police engage un conseiller en relations raciales

ANDRÉ VACHONTOUTE LA TERRE À DÉVORER


KIOSQUE 248

S E ■*— JACQUESBERTINFEUX LECLERC LE ROI HEUREUX

VENEZ RENCONTRER


Élection à l’exécutif de la CÉCM

Les commissaires du MÉMO n’ont pas réussi à se faire élire à l’exécutifJEAN-PIERRE PROULX

La CÉCM a clairement affiché hier son bipartisme: les 13 commissaires du Mouvement scolaire confessionnel ( MSC), auxquels se sont joints les deux indépendants, ont élu systématiquement les leurs à l’exécutif et au Conseil scolaire de llle de Montréal. Ils ont aussi reporté M. Michel Palascio à la présidence.

Les quatre commissaires du Mouvement pour une école moderne et ouverte (MÉMO) ont donc échoué dans leur tentative pour faire élire l’un des leurs, M. Yves Poulin à l'éxécutif et au Conseil scolaire.Mme Marie Bélanger a proposé sa candidature en rappelant que le MÉMO avait remporté 34 % des voix, que la CÉCM devait être représentative de l’ensemble des électeurs et que malgré les divergences de vue sur les moyens, l’ensemble des commissaires cherchaient tous la qualité de l’éducation. M. Poulin a été présenté quatre fois à l’exécutif et six fois au Conseil scolaire de l’île de Montréal. « C’est dur d’être rejeté 10 fois », a-t-il lancé à la blague.

« Notre tentative était justifiée, a commenté Mme Céline Laberge, puisque le président avait fait appel

La Cour suprême et la loi 101

Photo Jacques GrenierM. Yves Poulin, commissaire élu dimanche à la CÉCM sous la bannière du Mouvement pour une école moderne et ouverte, a prêté hier son serment d’office à l’instar des 18 autres élus.

au début à la collaboration de tous ». Elle ne s’est pas étonnée pour autant du résultat encore qu’elle aurait cru que la majorité accepteratit plus facilement de voir un commissaire du MÉMO au Conseil scolaire de l’île.

La présidente du MÉMO, Mme Marie-France Cloutier, a déclaré pour sa part qu’à l’évidence il y avait dorénavant des lignes de parti au sein du conseil. J’espère toutefois que tous les votes ne seront pas toujours comme ça autrement les commissaires du MÉMO aurant à jouer leur rôle d’opposition».

Quant au président réélu, M. Michel Pallascio, il a été très clair: « Nous formons une équipe. Nous sommes majoritaires. Ce sont les règles du jeu. Verriez-vous M. Bou- rassa nommer Mme Harel ministre de l’Éducation ? Je n’ai pas vu non plus des gens du RCM nommer des conseillers de l’opposition à l’exécutif ». Il a néanmoins trouvé parfaitement normal la tentative du MÉMO et il aurait fait de même s’il s’était trouvé dans leur situtaion.

M. Pallascio n’a pas manqué de souligner avec satisfaction l’appui des deux indépendants, MM. André Lafrance et Pasquale Piccirilli, à la majorité, appui, a-t-il reconnu, dont il s’était assuré avant l’élection.

Détail significatif: la liste des commissaires remise aux journalistes indiquait clairement l’allégeance de chacun au MSC ou au MEMo ou leur statut d’indépendant.

La séance d’assermentation a per

mis d’observer par ailleurs un autre alignement: alors que Mme Marie Bélanger et M. Yves Poulin du MÉMO (ce dernier est d’ailleurs prêtre) ont prononcé un serment religieux et ont invoqué l’aide de Dieu, M. Marcellin Noël et Mme Céline Laberge, du même parti ont fait pour leur part une simple déclaration solennelle.

« On a voulu simplement indiquer par là notre respect pour la diversité des convictions», a expliqué Mme Laberge. M. Noël a prévenu le secrétaire général de ses intentions avant la réunion pour éviter tout problème au cours de la séance d’assermentation.

L’exécutif de la CÉCM sera donc composé de M. Michel Pallascio, président, M. Jean Trottier, vice-président, Mme Rolande Pelletier, doyenne des commissaires, M. Jean- Guy Deschamps, Mme Carmelle Ga- doury, et Mme Estelle Trudel.

Les représentants de la CÉCM au’ Conseil scolaire seront par ailleurs Mme Denise Brousseau, M. Étienne Morin, M. Réal Paré, Mme Nicole Pace, Mme Jeannette Milot et M. Umberto Di Genova.

La seule commissaire du MSC à n’avoir pas décroché de poste est Mlle Martine Grégoire.

L’avocat de Singer prétend que l’anglais est menacé de disparition au QuébecMARIE TISON

OTTAWA (PC) — Le gouvernement du Québec ne peut justifier la loi 101 en invoquant l’état précaire du français, parce que c’est fanglais qui est menacé de disparition au Québec.

Me Joseph Magnet, l’avocat de l’imprimeur montréalais Allan Singer, a fait cette déclaration hier après-midi, à l’issue des audiences de la Cour suprême sur la constitutionnalité des dispositions de la loi 101 sur la langue d’affichage.

« Il y a un réel danger que la communauté anglophone disparaisse du Québec, a soutenu Me Magnet. Si elle ne disparaît pas en tant que telle, elle aura tellement diminué qu’elle ne pourra plus maintenir ses bases institutionnelles, ce qui équivaudra à sa mort ».

Les dernières heures d’audiences de la Cour suprême sur la cause opposant le Procureur général du Québec à Allan Singer ont été caractérisées par une guerre de statistiques sur la situation respective des langues anglaise et française au Québec.

Le représentant du Procureur gé

néral du Québec, Me André Tremblay, a soutenu que le français était en état de précarité et de vulnérabilité au Québec.

Il a expliqué aux sept jugés de la Cour suprême présents que l’objectif de la loi 101, redonner un visage français au Québec, était légitime dans cette perspective.

Me Magnet a contesté les études et les statistiques déposées par Me Tremblay pour appuyer ses dires. Il a affirmé que ces chiffres étaient inexacts, trompeurs, et qu’ils relevaient plus du mythe que de la réalité.

« Le Québec n’a présenté aucun fait pour prouver que le français perdait du terrain au Québec, a-t-il soutenu. Au contraire, il gagne du terrain au profit de l’anglais».

Me Magnet a expliqué que le pourcentage d’anglophones diminuait au Québec depuis le début du siècle. Il se situait à 20 pour cent à l’époque, pour se situer présentement aux alentours de 11 pour cent.

Pire, le nombre absolu d’anglophones a commencé à diminuer, a-t-il soutenu.

Dans une première cause portant sur la constitutionnalité des disposi-

Une journée sans fumerWASHINGTON (AFP) - Les

quelque 47 millions de fumeurs américains étaient conviés à s’abstenir de fumer pendant une journée jeudi à l’appel de la Société américaine contre le cancer, qui a toutefois reconnu qu’il est de plus en plus difficile de convertir les esclaves du tabac.

Dans tout le pays, la Société américaine contre le cancer avait décrété une « Grande Journée américaine sans tabac » —la onzième du genre — offrant dans certaines villes d’échanger les cigarettes contre des pommes et distribuant aux fumeurs des T-shirts proclamant leur « renaissance » sans tabac.

Plusieurs compagnies privées avait choisi cette journée pour faire entrer en vigueur des règlements bannissant le tabac sur les lieux de travail.

Un porte-parole de la Société américaine contre le cancer, Margaret Murphy, a souligné que si les campagnes que mènent tambour battant les anti-tabagistes aux Etats-Unis ont eu des résultats au cours des dernières années, les progrès devenaient désormais plus difficiles.

La consommation de tabac est en baisse aux Etats-Unis, notamment chez les hommes, mais la cigarette continue de tuer quelque 300,000 Américains par an.

tions de la loi 101, entendue en Cour suprême au début de la semaine, Me Tremblay avait préféré parler du taux d’assimilation pour décrire la précarité de la langue française au Québec. Pour un allophone qui s’assimilait à la communauté francophone, trois s’assimilaient à la communauté anglophone, avait-il soutenu.

Me Magnet a contesté hier la validité de ces chiffres. Il a soutenu que le concept de taux d’assimilation était particulièrement embrouillé et imprécis.

Me Tremblay a répliqué que le plus récent recensement national, celui de 1986, confirmait la vulnérabilité du français.

Il a ajouté que les dispositions de la loi 101 sur la langue d’affichage constituaient des « mesures appropriées, raisonnables et essentielles à la survie et au rayonnement de la langue française au Québec, au Canada et en Amérique du Nord ».

Le premier article de la Charte canadienne des droits et libertés permet l’adoption d’une loi restreignant les droits et libertés de la personne, si ces limites sont raisonnables et si elles peuvent être justifiées -« dans le cadre d’une société lihre et démocratique». .

Me Magnet a affirmé de son côté que la suppression de l’anglais ne constituait pas une façon rationnelle de promouvoir le français, et qu’elle empêcherait des unilingues anglophones comme Allan Singer de s’adapter à la société québécoise.

Allan Singer conteste en Cour suprême le pouvoir du Québec d’interdire l’affichage commercial en anglais. Selon lui, les commerçants devraient avoir le droit d’afficher dans la langue de leur choix.

Me Yves de Montigny, un deuxième représentant du Procureur général du Québec, a cherché à démontrer hier que le Québec avait cette compétence.

Les questions linguistiques n’ont pas été attribuées à l’un ou l’autre ni

veau de gouvernements par la Constitution, ce qui laisse les gouvernements libres de légiférer en cette matière dans un secteur qui est de leur juridiction, a soutenu Me de Montigny. Or, la section de la loi 101 concernée traite de la langue du commerce, et le commerce à l’intérieur des limites de la province est de juridiction provinciale, a-t-il expliqué.

Le Canada a cependant rejeté cette argumentation.

Dans une brève plaidoirie, le représentant du Procureur général du Canada, Me Georges Emery, a admis que les législatures avaient compétence en matière linguistique dans les domaines de leur juridiction. Il a cependant ajouté que les dispositions de la loi 101 sur l’affichage n’étaient pas de nature commerciale parce qu’elles prohibaient totalement une langue.

Le Québec n’a donc aucun pouvoir en ce domaine, a-t-il soutenu.

Le représentant du Procureur général du Nouveau-Brunswick, Me Grant Garneau, a cependant ajouté que les dispositions de la loi 101 qui ne permettaient que le français dans l’affichage violaient les garanties constitutionnelles en matière de liberté d’expression.

Me Tremblay a cependant répliqué que la liberté d’expression ne couvrait pas le libre choix d’une langue, parce qu’il ne s’agissait pas d’un droit fondamental.

Il a finit sa plaidoirie en soutehant que les dispositions de la loi 101 n’étaient pas discriminatoires, parce qu’elles s’appliquaient à tous les Québécois, quelque soit leur langue d’origine.

Les juges ont pris en délibéré la cause d’Allan Singer et celle opposant le Procureur général du Québec à Chaussure Brown’s et à d’autres entreprises, qui portait sur les dispostions de la loi 101 sur la langue d’affichage, de publicité et de la raison sociale. Le jugement pourrait n’être rendu que dans un an.

Photo CPLe député de Longueuil, M. Claude Filion, avec une circulaire en langue anglaise.

Le PQ dénonce les circulaires unilinguesBERNARD DESCÛTEAUX

QUÉBEC — La ministre responsable de l’application de la loi 101, Lise Bacon, invite les citoyens à se plaindre auprès de la Commission de protection de la langue française de la distribution de circulaires unilingues anglais.

« Si les gens ne sont pas contents, qu’ils fassent des plaintes à nos organismes », a lancé Mme Bacon alors que l’opposition péquiste dénonçait hier à l’Assemblée nationale cette pratique de plus en plus utilisée par les grandes chaînes de distribuer leurs dépliants publicitaires qu’en anglais.

De plus en plus de citoyens, partout à travers le Québec, reçoivent à leurs portes ou dans des envois personnalisés des dépliants unilingues anglais, a soutenu ainsi le député Claude Filion qui hier brandissait des exemplaires de circulaires de Simpsons, Eaton, Factory Carpet distribués à Rimouski, Joliette, Longueuil, Saint-Laurent. Il interrogeait alors Mme Bacon pour savoir ce

qu’elle ferait pour enrayer ce phénomène.

Mme Bacon hésite pour sa part à croire que l’on soit devant un phénomène d’une grande ampleur. « Je n’ai pas su qu’on ait eu des plaintes », a-t-elle dit avant d’inviter les citoyens à s’adresser à la Commission de protection de la langue française pour dénoncer toute infraction à la loi 101.

Cette invitation de Mme Bacon à se plaindre n’a pas manqué d’étonner puisque la semaine dernière elle disait trouver que les citoyens se plaignaient trop souvent à la Commission de protection de la langue française. Les plaintes sont souvent répétitives, avait-elle dit notant que pour un même cas on avait enregistré jusquà 70 plaintes. L’accumulation de plaintes permet à l’opposition de prétendre que le gouvernement n’agit pas. Elle promet d’apporter des précisions la semaine prochaine pour démontrer que le nombre réel d’infractions à la loi 101 est de beaucoup inférieur à ce que peut laisser croire l’accumulation de plaintes.

Les Acadiens du Québec doivent se donner une voie.

FÉDÉRATION ACADIENNE DU QUÉBECAssemblée de fondationAu 2715, Chemin de la Côte Ste-Catherine à Montréal, 13:00 hres.

Le samedi, 21 novembre 1987Inscription à midi.

Les Acadiens-Acadiennes du Québec sont invité-es à participer à cette importante assemblée.

Pour renseignements, téléphoner ou écrire à:

La Fédération Acadienne du Québec C.P. 539Suce. Côte-des-Neiges Montréal H3S 2V3 (514) 739-4440 (514) 344-3974

(Approximatif)

TIRAGE 649 SAMEDIÇa change pas le monde. Sauf que...”"

L’ACTUALITE INTERNATIONALEDernière rencontre avant le sommet de Washington

Shultz-Chevardnadze à GenèveWASHINGTON (Reuter, AFP) —

Le secrétaire d’Etat américain . George Shultz et le ministre soviétique des Affaires étrangères Edouard Chevardnadze se rencontreront la semaine prochaine à Genève pour régler les derniers détails du_ sommet Reagan-Gorbatchev prévu à partir du 7 décembre à Washington, ont annoncé hier des responsables américains.

Les deux hommes, qui se sont déjà rencontrés à trois reprises ces deux derniers mois, devraient mettre la dernière main au projet de traité de démantèlement des forces nucléaires intermédiaires (INF), dont la signature sera le clou du sommet.

Un communiqué officiel sur cette entrevue doit être publié aujourd'hui.

Bien que Moscou n’ait pas encore fourni tous les renseignements jugés essentiel par Washington en vue de l’accord sur les INF, un responsable américain a indiqué que cette nouvelle entrevue Shultz-Chevarnadze

avait un autre objectif.« Les INF ne sont pas le problème

a-t-il dit, ce qu’il faut, c’est se préparer pour le sommet ».

C’est ainsi que les deux ministres devraient également discuter armements stratégiques, droits de l’homme et évoquer des problèmes régionaux.

Shultz devrait quitter Washington dimanche, rencontrer Chevardnadze à Genève lundi et mardi avant d’aller rendre compte de ses pourparlers mercredi à Bruxelles aux pays de l’OTAN, a indiqué un autre responsable.

Par ailleurs, Américains et Soviétiques ont décidé de suspendre, lundi prochain, les négociations engagées sur la réduction des armes stratégiques (START), mais poursuivront leurs ultimes tractations sur la conclusion d’un traité INF f missiles intermédiaires), a annonce hier soir un communiqué américain.

Le communiqué, publié au nom du chef de la délégation américaine, M.

Max Kampelman. précise que, « par accord mutuel », le 8e round des di- cussions sur les armes nucléaires et spatiales (NST) s’achèvera le 23 novembre et que le 9e round s’engagera le 14 janvier. Il ajoute : « Le groupe de négociations américano- soviétique sur les INF (troisième volet des NST) restera en session pour parachever ses discussions à propos d’un traité sur les missiles intermédiaires ».

Au cours de leurs entretiens sur ce traité, de dimanche à mardi dernier à Genève, les chefs de délégation des deux pays, MM. Kampelman et Youli Vorontsov, avaient réalisé des progrès, mais de part et d’autre on confirmait que « certains points » restaient en suspens, traitant notamment de la verification.

En partant, mercredi matin, ils ont laissé aux experts, restés à Genève, le soin de lever les derniers obstacles avant la date-butoir du 7 décembre.

Les rebelles tamouls libèrent des soldats indiens’COLOMBO (AFP) - Les 18 sol

dats indiens, détenus depuis le 13 octobre par les Tigres de libération de L’Eelam Tamoul (LTTE), ont été libérés hier en deux groupes, a annoncé l’ambassade indienne à Colombo.

Trois heures après la libération d’un premier groupe de neuf militaires, un second groupe de neuf soldats a été remis à un officier de l’armée indienne à Chavakachcheri, à 32 km au sud de Jaffna (nord du Sri Lanka).

Les soldats avaient été capturés le 13 octobre dernier au cours d’une offensive de l’armée indienne contre les rebelles tamouls dans la péninsule de Jaffna.

L’ambassade indienne à Colombo a affirmé qu’aucune contrepartie à ces libérations n’a été concédée aux rebelles. Cependant, selon les observateurs sur place, il semble qu’un cessez-le-feu soit respecté entre Indiens et Tamouls. Si quatre rebelles ont été tués mercredi alors qu’ils tentaient d’abattre un hélicoptère indien

dans la région de Batticaloa (est du Sri Lanka), « à part cet incident, il n’a été fait état d’aucune confrontation majeure dans les zones de combat », a souligné un responsable indien.

Une vingtaine de journalistes indiens avaient été amenés sur place depuis Madras (sud de l’Inde) à la demande des LTTE pour assister à la libération des prisonniers, a-t-on indiqué de source officielle.

Le premier groupe de neuf soldats a été remis à un officier de l’armée indienne à Chavakachcheri (32 km au sud de Jaffna), un lieu qui avait été convenu entre les deux parties, par un des principaux dirigeants des LTTE, M. G. Mahendrarajan, alias Mahathiya, qui a pu se retirer ensuite sans encombre. Les neuf autres militaires ont été libérés dans la même localité trois heures plus tard par un chef rebelle qui avait été autorisé à venir armé.

La libération des 18 militaires, prévue à l’origine pour vendredi dernier, avait été différée à deux reprises par

Conférence sur le Proche-Orient

Shamir pose ses conditions.}TEL AVIV (Reuter) — Semblant abandonner son opposition totale à la ténue d’une conférence internationale de paix au Proche Orient, le président du conseil israélien Yitzhak Shamir a donné son accord à des négociations israélo-arabes sous l’égide des grandes puissances, mais à certaines conditions, rapportait hier le quotidien israélien Haaretz.

Selon des hauts responsables du bloc du Likoud, formation de droite dirigée par Shamir, celui-ci accepterait de telles négociations s’il y représente Israël personnellement, plutôt que son ministre des Affaires étrangères et adversaire politique, le travailliste Shimon Pérès, indique le journal.

Selon Haartez, Shamir exigerait en outre que : les délégations des pays extérieurs au conflit se retirent dès la fin du premier jour, le laissant fâce-à-face avec les délégués arabes; qu’elles n’interviennent pas dans les discussions; que l’URSS rétablisse ses relations diplomatiques

avec Israël et reconnaisse les « droits nationaux » des juifs soviétiques; que Gorbatchev accepte de le rencontrer avant cette mini-conférence internationale.

Par ailleurs, selon des journaux américains et israéliens, citant le ministre jordanien Adnan Abou Odah, le chef de la diplomatie américaine George Shultz aurait proposé au roi Hussein de Jordanie, au président syrien Hafez el-Assad et a Shamir de profiter du sommet du président Ronald Reagan et de Mikhaïl Gorbatchev, début décembre à Washington, pour discuter avec eux de la paix au Proche-Orient.

Le département d’Etat a refusé mercredi de démentir le New York Times, qui précisait que le roi Hussein avait rejeté l’offre de Shultz, au cours d’entretiens à Londres en octobre.

Le chef du gouvernement israélien doit rencontrer aujourd’hui Reagan et Shultz, pour discuter du processus de paix au Proche-Orient.

La conférence sur la pollution trans-frontière échoueLOUIS-GILLES FRANCOEUR

La conférence de Genève sur la pollution trans-frontière a abouti à un échec hier à la suite du refus du Canada et des États-Unis d’accepter la proposition de cinq pays européens de réduire de 30 % les émissions d’oxydes d’azote, la deuxième composante en importance du phénomène désormais connu sous le nom de «pluies acides».

Les deux principaux groupes environnementaux présents à cette conférence, soit Greenpeace et les Amis de la Terre, ont accusé le Canada et les États-Unis d’avoir compromis le succès de cette conférence internationale.

De Genève, la représentante de Greenpeace, Mme Karen Coulter, a tout particulièrement reproché au Canada son incohérence dans ce dossier par rapport à sa position officielle dans le dossier des pluies acides.

# Le Canada s’est comporté à Genève comme les États-Unis dans le dossier des pluies acides : il a justifié son inaction par la nécessité de nouvelles études sur la question, ce qui a contribué sensiblement à l’échec de la! conférence », a-t-elle déclaré en entrevue.

, Cinq pays européens dont l’Allemagne de l’Ouest et la Suisse réclamaient pour leur part un gel des émissions des oxydes d’azote à leur niveau actuel, suivi d’une réduction graduelle par tranche de 30%.

Les oxydes d’azote (NOx) proviennent essentiellement de la combustion des hydrocarbures dans les moteurs à essence, des fournaises industrielles et des grandes centrales thermiques fonctionnant au pétrole.

Comme l’anhydride sulfureux, la principale composante des pluies acides, elles contribuent à ce phénomène qui détruit les forêts, les lacs et les cours d’eau en plus d’affecter les édifices et la santé humaine.

Selon l’agence Associated Press, le responsable de la délégation canadienne, M. Guy Saint-Jacques, a déclaré hier à Genève que le gouvernement canadien est fondamentalement d’accord pour s’attaquer aux sources de NOx si on démontre la nécessité de telles réductions.

Le gouvernement américain répond la même chose au Canada dans le dossier des pluies acides.

Le Canada a plutôt proposé un gel des émissions d’oxydes d’azote au niveau permis par les ententes conclues antérieurement dans le cadre du Traité sur la pollution trans-frontière.

Pour le délégué canadien, le Canada a devancé ce premier échéancier de réduction. Il a émis l’avis que les pays européens auraient, par contre, avantage à resserrer davantage leurs normes puisque le problème des oxydes d’azote semble plus sévère chez eux.

La conférence internationale de cinq jours, assez semblable à celle qui s’est déroulée récemment à Montréal sur la question de l’ozone, constitue le résultat de pourparlers amorcés en 1983 dans le cadre des travaux de la Commission économique de l’ONU pour l’Europe, qui regroupe les pays de l’Europe de l’Ouest et de l’Est en plus du Canada et des Etats-Unis. Les 35 membres de cette commission ont tenté d’élaborer un protocole de réduction des oxydes d’azote dans le cadre du Traité sur la pollution trans-frontière, signé en 1983.

les LTTE qui avaient invoqué des « problèmes administratifs ».

Au moins 230 soldats indiens et plus de 830 rebelles tamouls ont été tués depuis le début de l’offensive indienne, le 8 octobre dernier, contre les LTTE.

Éthiopie

La CEE organise un pont aérien

BRUXELLES (AFP) - La Communauté économique europénne a accordé une aide d’urgence de 10 millions d’Écus ($11 millions) à l’Éthiopie, dont la moitié servira à organiser un pont aérien pour acheminer l’aide aümentaire aux régions les plus touchées par la famine, a-t- on appris de source officielle à Bruxelles.

Huit à dix avions gros porteurs Hercules devraient être mobilisés pour relier les ports d’Assab ou Mas- sawa, sur la mer Rouge, à Mekelle (province du Tigré, nord du pays), a déclaré le commissaire européen chargé du Développement, M. Lorenzo Natali (Italie), hier au cours d’une conférence de presse.

Cette opération est motivée par la situation alimentaire « tragique » dans ce pays, a-t-il déclaré. Dans les régions du Tigré et d’Érythrée la récolte est désormais presque totalement compromise, engendrant, a-t-il dit, une situation plus grave que celle des années 1984-85.

Au total, 6,5 millions d’Éthiopiens, dont la moitié dans le Tigré et l’Éry- thrée, subiront la famine en 1988, selon des chiffres fournis à Bruxelles. Les besoins en aide de céréales de ce pays pour l’année qui vient sont estimés à 1,200,000 tonnes.

Cette opération pourrait débuter dès la semaine prochaine avec un premier appareil et durer deux mois.

Répondant par avance à d’éventuelles critiques sur la destination finale de cette aide, M. Natali a délaré que « nos envois doivent parvenir en totalité aux populations, et nous excluons absolument qu’ils puissent servir d’une quelconque manière à l’armée éthiopienne ».

La CEE a apporté 59 millions d’Écus ($65 millions de dollars) d’aide d’urgence et alimentaire depuis le début de 1987 à l’Éthiopie, y compris les 10 millions annoncés hier, comprenant 154,000 tonnes de céréales et près de 10,000 tonnes d’autres produits alimentaires.

«mil»

Photo APDes techniciens, travaillant au dépôt d’armes chimiques de Tooele en Utah, ont montré, hier, à une délégation soviétique comment ils manipulaient les projectiles contenant des substances chimiques.

Un stock d’armes chimiques détruit devant des Soviétiques

mort les indésirables, abrite 42 % de l’arsenal chimique américain

TOOELE (Reuter) — De hauts responsables soviétiques se sont rendus hier dans une base militaire.américaine, dans l’Utah, pour assister à la destruction d’un stock d'armes chimiques, redoutable quoique vieilli.

« Nous allons tout leur montrer. Nous espérons qu’ils repartiront convaincus que cela (l’a vérification de la destruction des armes) est bien possible », a déclaré le gé néral David Nydam, à la tête du progr amme de destruction des armes chimiques mené par l’armée américaine.

Des responsables américains ont déclaré que cette visite de deux jours — une invitation que les Soviétiques avaient déclinée en 1983 — pourrait accélérer les progrès dans les négociations en vue d’aboutir à une interdiction générale des armes chimiques.

La Conférence des Nations unies sur le désarmement à Genève tente depuis plus de vingt ans de faire adopter une telle interdiction. Mais, jusqu’à récemment, l’Union soviétique et les États-

Unis restaient profondément opposés sur les modalités de vérification de l’application d’un tel traité.

Créant la surprise, le numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev a déclare en avril dernier que son pays se rangerait aux propositions des négociateurs américains, qui prônent des vérifications à l’im- proviste sur le terrain.

En octobre, l’Union soviétique a fait visiter son entrepôt d’armes chimiques ultra secret de Shikany, sur la Volga, à plusieurs membres des délégations étrangères aux négociations pour le désarmement.

Six experts soviétiques, menés par Youri Nazarkine, le responsable chargé du dossier des armes chimiques aux négociations de Genève, sont arrivés cette semaine aux États-Unis pour visiter l’entrepôt d’armes chimiques de l’armée américaine, installé au fond d’une vallée désolée, entourée de pics enneigés. La base de Toole, protégée par des barbelés et des panneaux menaçant de

soit le stock le plus important du pays.

Les bombes, roquettes, mines et grenades lacrymogènes qui s’entassent dans des bunkers de béton à ras du sol, contiennent toutes sortes de substances, du gaz moutarde de la Deuxieme Guerre mondiale au plus récent, un gaz mortel agissant sur le système nerveux, capable d’anéantir des villes entières en quelques minutes.

Après une interruption de 18 ans, les États-Unis ont récemment déclaré qu’ils entrepren draient avant la fin de l’année la production d’armes chimiques binaires — armes d’un type nouveau qui ne deviennent toxiques que lorsque les deux produits qu’elles contiennent sont mis en presence. Ils onl fait valoir que les Soviétiques, qui ont conlinué à produire des armes chimiques dans l’intervalle. jouissaient d’une avance considérable dans ce domaine.

Une mission québécoise d’observation se rendra en HaïtiCLÉMENT TRUDEL

Une mission québécoise de neuf observateurs se rendra en Haïti, pour les élections présidentielles prévues pour le dimanche, 29. Le départ doit se faire le 23 novembre, et le retour, dans les premiers jours de décembre, de sorte que ces observateurs pourront rendre compte à la fois de la préparation, du déroulement et des retombées immédiates de ces élections libres, les premières à se tenir depuis 30 ans.

Mise sur pied à la demande de la Fédération internationale des droits de l’Homme et de maints représentants de la dispora haïtienne, cette mission indépendante sera dirigée par Mme Juanita Westmoreland- Traoré. Présidente de la Commission consultative de l’immigration et des communautés culturelles, Mme Westmoreland a accepté le mandat « à titre personnel ». Feront aussi partie de la mission : une déléguée de la revue Relationset un autre de l’Entraide missionnaire. Un membre de l’exécutif de la CSN et un envoyé de l’UPA seront aussi du groupe ; l’Eglise Unie du Canada et la Conférence épiscole canadienne (secteur des affaires sociales) désigneront chacun un membre. Notons que la CEQ participe également au financement de la mission.

Au cours d’une conférence de presse, hier, M. Gilles Tardif, vice- président de la FI DH et dirigeant de la Ligue des droits et libertés a insisté sur l’importance d’envoyer le plus possible d’observateurs étrangers a ces élections, ce qui ne pourra que favoriser « un climat propice à la tenue d’élections démocratiques ». La FI DH doit recevoir un rapport de cette mission et s’en inspirer auprès des organismes auprès desquels elle est accréditée, telles l’ONU et l’Organisation des États américains (OEA).

C’est le Conseil électoral provisoire (CEP), à Port-au-Prince, qui a invité les délégations étrangères à converger vers Haïti pour le 29 novembre. La mission dirigée par Mme Westmoreland-Traoré n’a pas à entrer en contact officiellement avec le pouvoir en place ; elle devra se montrer indépendante et neutre face à tous ses interlocuteurs. Notre man dat est relativement restreint, avoue celle qui coordonnera la mission mais, une fois en territoire haïtien, il s’agira de couvrir le plus possible de départements ou provinces, pour se

faire une idée exacte du déroulement de ces élections. Des missions similaires à celle du Québec s’organisent en France, en Espagne, aux États-Unis et au Canada anglais. M. Tardif estime que 15 à 20 pays auront ainsi dépêché en Haïti des observateurs provenant de groupes intéressés aux droits humains, de mouvements ouvriers et d’organisations d’aide ou de solidarité.

La mission québécoise a requis les services d’une conseillère, Mme Francine Fournier. Elle compte sur les médias d’ici pour que les événements reliés à ce scrutin important soient largement repercutés dans les actualités. Une mission récente, coordonnée par Développement et Paix, avait éprouvé quelques difficultés à circuler dans des régions moins accessibles; Mgr Saint-Gelais, évêque auxiliaire de Saint-Jérôme, avait été « retenu » quelques heures par des gens que l’on croit de mèche avec l’ancien pouvoir « macoute » et un tel incident suscitera une prudence accrue chez les neuf observateurs qui s’apprêtent à gagner Haïti, précisait hier M. Gilles 'tardif

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SÉMINAIREÉCOLOGIE ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Perspectives internationales canadienne et québécoiseCONFÉRENCIERS:Jim Bohlen, Fondateur de Greenpeace — Dr. B.Y. Megherbi de la Direction du programme des Nations-Unies pour l'Environnement et l'Industrie (Paris) — M Rémi Bujold, secrétaire général associé et responsable de la mise en place de la Baie James Phase II — M Marcel Léger, ex-ministre de l'Environnement — Dr Georges Mezetta, Environnement Canada — Dr Gilbert G. Paillé, sous-ministre adjoint, Énergie et Ressources — Dr Arpad Von Lazar de la Fletcher School of Law and Diplomacy (Tufts-Harvard).Au programme: organisations internationales — grands projets internationaux et protection de l'environnement — stratégies, rôles et fonctions des lobbies américains — écologie et développement forestier — nouvelles technologies et solutions écologiques.Date: le jeudi 26 novembreLieu: Centre Sheraton, 1201 DorchesterInscription: Avant le 24 novembre, Marie-Noëlle: 522-3641Frais: 115$

60$ étudiants(incluant repas et excellente documentation)

IUniversité du QuébecÉcole nationale d'administration publique

(GERFI)

TOUR DE FRANCE GASTRONOMIQUE

CHEZ ANJOU QUÉBECNOVEMBRE 1987

Ce mois-ci, notre chef cuisinera de bons plats

de la région lyonnaise

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Vendredi 20 novembre: Entrée Tourte de CanardPlat Filet de Sole Garibaldi

Samedi 21 novembre: Entrée Compote de lapin à la vieille PrûnePlat Quenelles de Brochet à la lyonnaise

Nous vous invitons à participer à la 8e étape

En vedette pendant tout le moisLe saucisson Lyonnais truffé

et pistaché à cuire vous-même,, pour manger chaud

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ânjouLa boucherie charcuterie traiteur c'est notre

1025 rue Laurier ouest 272-4065 272-4086

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LA VIE ECONOMIQUEMontréal, vendredi 20 novembre 1987

EN UN COUP D’OEIL

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INFLATION 4.5% XXM19.97; mensuel)

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Or et dollar en devise américaine

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LES AFFAIRES...EN Q.UELQ.UES LIGNESSYLVAIN BLANCHARD

■ Canadair et CAE s’entendentCAE Electronique, de Montréal, a obtenu de Canadair un contrat

pour la conception et la fabrication d’un dispositif d’essai intégré pour l’avion C F-18. Le contrat est évalué à $ 5.8 millions. Le dispositif sera installé chez Canadair vers le milieu de 1989.

■ Shell inaugure son craqueurShell Canada a procédé, hier, à l’inauguration d’un craqueur cataly

tique à la raffinerie de la société à Montréal-Est. Construit au coût de $ 80 millions, ce craqueur a exigé 900,000 heures de travail. Shell indique que cette installation lui permettra d’occuper une meilleure position pour satisfaire aux normes gouvernementales visant à réduire la teneur en plomb de l’essence. La raffinerie traite 125,000 barils de pétrole brut par jour et emploie 650 personnes.

■ Émission de NorTei au LuxembourgNorthern Telecom fera prochainement une offre de 60 millions de li

vres sterling de billets à 9.75 %, remboursables en 1992. Les titres seront inscrits à la Bourse de Luxembourg. Au taux de change actuel, l’offre a une valeur approximative de $ 106 millions US. Northern Telecom utilisera le produit de l’émission pour rembourser une partie des emprunts à court terme qui ont servi à financer sa prise de participation de 27.5 % dans STC PLC, premier fournisseur du Royaume-Uni de systèmes informatiques et de télécommunications.

■ Québécor acquiert Book PressQuébécor a signé une entente de principe en vue d’acquérir, par le

biais de sa filiale américaine Québécor America Inc., 85 % du capital- actions de Book Press, de Brattleboro, Vermont, et 100 % du capital-actions de Holyoke Lithograph Company, de Springfield, Massachusetts. Ces deux entreprises, contrôlées par Book Press Group Inc., ont un chiffre d’affaires consolidé de plus de $ 21 millions US. Il s’agit de la sixième acquisition conclue par Québécor aux États-Unis depuis 1985.

■ Bocenor : plus $1.5 millionLes ventes enregistrées par le groupe Bocenor BF Inc., de Ste-Marie-

de-Beauce, pour les neuf premiers mois de cette année, dépassent largement les prévisions budgétaires fixées par l’entreprise. Les ventes pour cette période ont en effet atteint la somme de $ 24.6 millions, soit 72 % de l’objectifs envisagé pour l’exercice courant qui se terminera le 31 décembre. Le bénéfice net a atteint $1.5 million. Groupe Bocenor BF Inc. est un des plus importants fabricants et distributeurs de portes et fenêtres au Québec.

■ C-B : les primes grimperont de 22 %Les primes d’assurance-automobile augmenteront de 22 % en Colom

bie-Britannique l’an prochain, a fait savoir la société de la couronne qui administre le programme, Insurance Corp. of B.C. Un porte-parole de la compagnie, M. Ken Hardie, a attribué cette hausse au coût élevé des réclamations pour blessures. L’augmentation des primes est en vigueur immédiatement pour les nouvelles polices et le 1er janvier prochain pour les renouvellements. De 1983 à 1986, a souligné M. Hardie, les réclamations pour blessures ont augmenté de 61 %. Ces réclamations ont coûté $472 millions à la compagnie l’an dernier. Le coût de réparation des véhicules, de son côté, a augmenté de 27 % au cours de la même période de trois ans.

■ 13 % de plus de faillites qu’en 86Durant les dix premiers mois de cette année 20,438 personnes ont dé

claré faillite, soit 13 % de plus qu’en 1986, pour la même période. Mais ce nombre plus élevé ne reflète pas encore les répercussions du krach boursier qui s'est produit le mois dernier. « Attendez que sorte la prochaine série de chiffres. Vous allez voir de fortes hausses. », dit Torn Delaney, patron d’une agence de planification financière et porte-parole de l’Association canadienne des consommateurs. « L’an dernier, explique-t-il, de nombreuses personnes ont été convaincues par des vendeurs de fonds mutuels d’emprunter de l’argent pour investir dans le marché des actions. Ce sont ces gens-là, parmi lesquels on retrouve plusieurs personnes âgées, qui seront les premiers à venir allonger les listes de faillites le mois prochain. »

■ Japan Air Lines sera privatiséLa route est libre pour la privatisation totale, le mois prochain, de la

Japan Air Lines, la plus importante compagnie aérienne d’Extrême- Orient. Mercredi, la compagnie a officillement quitté la tutelle de l’Etat japonais. Le gouvernement va maintenant mettre sur le marché les 481 millions d’actions de la J AO (34.5 % du capital) qu’il détient.

■ Bonne et mauvaise nouvelleLes entreprises américaines ont tourné au mois d’octobre à 81 3 % de

leurs capacités, le taux le plus élevé depuis août 1984, a annoncé hier le gouvernement américain. La hausse est de 0.3 % par rapport à septembre et de 2.5 % par rapport à octobre 1986. Par ailleurs, le rythme de construction de maisons neuves a chuté de 8.2 % au mois d’octobre aux États-Unis, la baisse la plus forte depuis plus de trois ans et sans doute le premier signe des effets de la crise boursière des dernières semai nés.

Québec soupçonne Ottawa de vouloir s’impliquer dans les valeurs mobilières

Paul Guy et Bruno Riverin, respectivement président de la Commission des valeurs mobilières du Québec et président de la Bourse de Montréal, ont également fait part de leurs inquiétudes à l’égard des gestes posés par différents paliers du gouvernement fédéral. Gestes interprétés comme autant d’ingérences dans un champ de juridiction historiquement provincial.

Lors de son exposé, M. Riverin s’est même demandé si la création de ce nouvel outil de surveillance qu’est le Bureau du surintendant des institutions financières ne constituait pas en soi un pas vers l’établissement d’une commission fédérale des valeurs mobilières.

Si tel est le cas, « cela signifie, a poursuivi M. Riverin, que les courtiers en valeurs mobilières pourraient être soumis un jour à deux niveaux de réglementation ». Une situation qui obligerait les courtiers à effectuer en fait de multiples démarches qualifiées parfois d’inutiles.

Selon le président de la Bourse de Montréal, et à l’image de ce qui prévaut aux États-Unis, le courtier devrait répondre devant la commission provinciale, « comme dans la situation actuelle ». La deuxième démarche notre courtier la ferait « auprès du représentant local de la commission fédérale, car cette dernière ne manquerait pas d’être décentralisée à travers le Canada ».

La troisième serait liée à la Commission fédérale elle-même, « à Ottawa ou bien à Toronto, comme le laisse présager l’établissement des bureaux du Surintendant des Institutions financières». En résumé, « c’est là que se trouverait le pouvoir décisionnel fédéral ». Au total, « il s’agirait d’un processus bureaucratique, long, coûteux et inefficace».

L’origine du danger décrit par M. Riverin prend sa source dans l’entente Ottawa-Toronto du 7 avril dernier à propos du marché dispensé, soit les transactions sur les obligations et les bons du trésor émises ou garanties par les divers gouvernements. Cet accord est venue « introduire un biais majeur dans un système qui fonctionnait bien».

Cette entente entre le fédéral et l’Ontario a d’autant plus ulcéré messieurs Guy et Riverin que le gouvernement fédéral n’a pas encore fait la

M. Pierre Fortier, ministre délégué aux Finances et à la Privatisation.

preuve que la situation actuelle soit déficiente.

D’après M. Riverin, « il faut comprendre que puisqu’Ottawa a décidé de réglementer le marché dispensé en Ontario, les institutions n’auront pas d’autres choix que de s’y soumettre si elles désirent opérer au niveau national. Les juridictions provinciales non réglementées tomberont automatiquement en désuétude car en la matière, c’est toujours à la réglementation la plus stricte que l’on doit obéir».

Contrairement à l’exposé apaisant et diplomatique du ministre Hockin, devant le Canadian Club lundi dernier, les allocutions de messieurs Fortier, Guy et Riverin ont clairement démontré qu’un malaise pernicieux est en train de s’insérer dans les relations entre Québec et Ottawa en matière de juridiction en valeurs mobilières.

SERGE TRUFFAUT

Le contentieux actuel entre Québec et Ottawa en matière de valeurs mobilières sera terminé le jour où le ministre d’état fédéral aux Finances, M. Torn Hockin, affirmera publiquement qu’il n’est pas dans son intention de créer une Commission fédérale des valeurs mobilières.

C’est du moins ce qu’a déclaré le ministre québécois délégué aux Finances et à la Privatisation, M. Pierre Fortier, au lendemain des propos tenus par M. Michael Mac

kenzie, Surintendant fédéral des institutions financières, à l’effet qu’il n'était pas question de fonder un tel organisme.

A l’occasion de la conférence sur le décloisonnement des institutions financières tenue hier à Montréal, M. Fortier s’est dit « loin d’être rassuré complètement sur la volonté politique du gouvernement fédéral de faire la réforme dans le plein respect des juridictions des provinces». Pourtant, « c’est là un objectif très important pour le Québec».

Précédant M. Fortier, messieurs

M. Bruno Riverin, président de la Bourse de Montréal.

Fortier identifie quatre divergences profondes entre Québec et le fédéralSERGE TRUFFAUT

Sans remettre en cause les vertus du décloisonnement des institutions financières effectué par Québec et Ottawa, le ministre du Québec délégué aux Finances et à la privatisation, M. Pierre Fortier, a exprimé néanmoins de profondes divergences entre les deux gouvernements.

Après de multiples débats, des tonnes de documents, des consultations diverses avec les composantes de l’univers financier, des lois sur le ceci, le cela, le comment, et le pourquoi- . . tenter d’y voir clair dans ce qu’on désigne pourtant comme une opération de décloisonnement, revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

À force de décloisonner en aval, déréglementer en amont, pour re-ré- glementer au centre, on s’est construit une tour de babel qui aura au moins une qualité, celle de permet

tre aux avocats férus en Discours de la méthode de faire fortune.

Qu’on se le dise, en ce qui concerne le décloisonnement entre Québec et Ottawa, la rivière Outaouais se rapproche plus de l’Amazone que du Rubicon. Ainsi M. Fortier a identifié pas moins de quatre divergences de principe entre le fédéral et le provincial.

Dans son livre bleu présenté il y a un mois environ, le ministre Fortier avait dévoilé une formule consistant à favoriser le décloisonnement par filiales, « tout en conservant le caractère distinctif des institutions, relié à l’exercice d’une activité principale ».

À cet égard, M. Fortier a profité de la Conférence sur le décloisonnement des institutions financières pour demander au gouvernement fédéral qu’il affirme clairement, « s’il adhère à ce premier principe parce qu’en ce faisant, les banques sauraient très clairement que la seule

porte d’entrée sur le marché des valeurs mobilières est de constituer une filiale ou d’acheter une maison de courtage existante ».

Si les autorités fédérales concernées cautionnaient ce principe cela aurait l’avantage de « résoudre bien des problèmes de juridiction tout en facilitant le contrôle de cette nouvelle activité des banques par les Commisssions des valeurs mobilières ».

Deuxième principe, deuxième divergence. Dans son projet de politique, M. Fortier a décidé de ne pas faire de distinction défavorable à l’égard des institutions qui entretiennent des liens commerciaux, comme c’est le cas, par exemple, du Mouvement Desjardins avec Culinar.

« Disons-le franchement, la position fondamentale du Québec est bien différente de celle du gouvernement fédéral », qui lui veut limiter ces liens. De fait, M. Fortier se référant à de multiples exemples étran

gers où de tels liens existent, s’est demandé « pourquoi vouloir jouer au “boy-scout” et se donner des règles contraignantes qui vont empêcher nos industries et nos institutions financières d’affronter les groupes importants originant de pays aussi puissants que le Japon, les États-Unis, l'Allemagne et la France ? ».

Troisième principe, le renforcement de la réglementation. La voie choisie par M. Fortier est celle de l’autoréglementation combinée à un élargissement des pouvoirs attribués à l’Inspecteur général des institutions financières.

« Sur ce principe, il semblerait qu’il y ait un certain consensus à la condition que le fédéral accepte de signer des ententes qui éviteraient aux régulateurs fédéraux et provinciaux de dédoubler leurs activités de contrôle ».

Quatrième principe, la promotionVoir page 7 : Fortier

Québec reporte au 1er mars la date limite des contributions au RÉA 87ROBERT DUTRISAC

Le ministre des Finances du Québec, M. Gérard D. Lévesque, a annoncé à l'Assemblée nationale sa décision d’accorder aux contribuables une période supplémentaire de 60 jours pour l’achat de titres RÉA déductibles durant l’année 1987.

Tout achat effectué entre le 31 décembre 1987 et le 1er mars 1988 d’actions émises dans le cadre du RÉA par des sociétés ayant un actif de moins de $ 250 millions sera réputé avoir été fait en 1987. L’échéancier de souscription à ces titres sera donc, pour 1987, semblable à celui qui s’applique au REÉR.

M. Lévesque accède donc à une demande pressante des milieux d’affaires qui demandaient un répit pour les sociétés dont l’émission avait été retardée ou se voyait compromise. Une quarantaine d’entreprises se retrouvent dans situation et ne parviennent pas à lancer leur émission compte tenu des conditions actuelles du marché boursier.

En outre, le ministre a apporté un allégement mineur aux règles régissant le rachat par les sociétés de leurs actions en circulation. De plus, il a corrigé le projet de Loi visant la

création le 1er janvier 1988 de fonds d’investissement RÉA qui donneront droit à des déductions fiscales.

M. Lévesque a indiqué qu’il compte poursuivre auprès des milieux d’affaires diverses consultations au sujet du régime d’épargne- actions et n’a pas écarté que soient apportés d’autres changements au Régime. « Si, après analyse, il s’avérait qu’un réaménagement devait être effectué, les modifications nécessaires seraient annoncées au moment approprié », a-t-il déclaré devant les membres de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution M. Lévesque a iugé que les titres RÉA constituent généralement un placement intéressant. « Les détenteurs de ces titres ont d’ailleurs bénéficié, au cours des dernières années, en moyenne, de rendements supérieurs à ceux observés sur les bourses canadiennes et ce, même en ne considérant pas l’avantage fiscal », a-t-il fait remarquer en notant que, « malgré la crise boursière, l’indice RÉA de Geoffrion, Leclerc s’est accru de 44 % entre janvier 1985 et la fin d’octobre 1987, ce oui est nettement supérieur à la croissance de 14 % de Findice cana-

Volr page S : RÉA M. Gérard Lévesque, ministre québécois des Finances.

»

LA VIE ECONOMIQUELe Devoir, vendredi 20 novembre 1987 ■ 7

Bell et Polytechnique signent unLa signature d'un contrat de re

cherche de 250 000 $. d’une durée de 12 mois, entre Bell Canada et l'École Polytechnique de Montréal est venue souligner hier la collaboration de plus en plus étroite de Bell Canada et des milieux universitaires du Québec dans le domaine des télécommunications.

Le projet de recherche-développement confié à l’École Polytechnique portera sur un problème précis du domaine des fibres optiques, cette technologie révolutionnaire qui, par sa performance supérieure, supplante les fils de cuivre pour la transmission de la voix, du texte, des images et des données.

Le projet, dont l’intitulé officiel est « mesure de la perle absolue dans les épissures de fibres monomodes »,

porte sur le développement d’un prototype d’appareil qui permettra aux techniciens qui font l’installation de câbles de fibres optiques de vérifier instantanément les résultats du procédé d’épissage par fusion employé pour assembler des longueurs de câble optique.

En permettant la détection de tout affaiblissement anormal du signal optique au moment même de l’opération de fusion, un tel appareil rendrait le processus d’installation plus efficace et faciliterait le contrôle de la qualité.

Le directeur de projet sera le professeur Jacques Bures, de Polytechnique, et la participation de Bell Canada aux travaux de recherche sera

assurée par la collaboration active d’experts de la compagnie et le partage régulier d’informations.

« Ce projet est un bel exemple du succès que connaît le régime de partenariat qui a vu le jour entre Bell et la communauté universitaire dans le domaine de la recherche en télécom- munications », a déclaré Charles Terreault, vice-président adjoint (ingénierie et technologie du réseau) chez Bell Canada.

Il a ajouté que « si Bell et sa clientèle bénéficient des progrès technologiques qui découlent des projets de R et D réussis, les universités y trouvent pour leur part les fonds nécessaires aux travaux de recherche, tandis que les universitaires et les

contrat de rechercheimportantétudiants ont l’occasion de relever des défis posés en termes des plus concrets ».

Un contrat précédent entre Bell et l'École Polytechnique avait donné pour fruit une méthode innovatrice de détection visuelle des problèmes de fusion. Le projet lancé aujourd’hui a pour but la mise au point d’un système de diagnostic électronique qui servira de complément à la méthode' de détection visuelle.

Ces dernières années, Polytechnique a pris charge de plusieurs projets pour le compte de Bell Canada, notamment en matière de sécurité informatique et de mesure de la qualité structurelle des logiciels. Outre les contrats en recherche appliquée,

Bell a contribué 97 500 $, le printemps dernier, à un programme de recherche pure de deux ans sur divers aspects de la technologie informatique et des fibres optiques.

C'est dans le cadre de son programme de liaison avec les universités que Bell a confié ces travaux de recherche à l'École Polytechnique Ce programme a été niis sur pied pour favoriser l'épanouissement d’une collaboration étroite entre la compagnie et les milieux universitaires dans les domaines d’intérêt coin mun. En 1987, Bell a signé avec trois universités au Québec des contrats totalisant environ 850 000$.

•> Il ne fait pas de doute qu’une collaboration durable comme celle qui

existe entre Bell et les universités en recherche-développement contribuera à mettre en valeur la position de leader du Canada en technologje des télécommunications», de con dure M. Terreault.

Bell Canada, la plus grande société exploitante de télécommunications au Canada, offre une gamme complète de produits et services de pointe à plus de six millions d’abonnés d'affaires et de résidence en On tario, au Québec et dans certaines parties des Territoires du Nord- Ouest.

Bell Canada est membre de Telecom Canada, organisme qui regroupe les principales entreprises de télécommunications canadiennes.

Comitésur laqualitéSYLVAIN BLANCHARD

Dans le cadre du mois de la qualité, qui a été lancé le 1er octobre dernier et qui vise à sensibiliser les Québécois à l’importance de la gestion de la qualité, le ministre de l’Industrie et du Commerce du Québec, M. Daniel Johnson, vient de former un groupe de concertation dont le mandat est justment de faire la promotion de ce concept.

Concrètement, l’objectif est de mettre sur pied un plan d’action visant à sensibiliser les dirigeants d’entreprises à l’importance de la gestion de la qualité et de formuler des recommandations au ministre sur les mesures incitatives à la gestion de la qualité dans l’entreprise.

Le MIC compte fournir tout le support technique dont le groupe aura besoin pour mobiliser les Québécois sur cette question. Déjà, le ministère met à la disposition des entrepreneurs le programme PRO-PME, dont un des volets permet à l’entreprise d’intégrer ou d’améliorer la gestion de la qualité.

Le minitre Jonhson soutient que la gestion de la qualité est très présente dans la plupart des grandes entreprises, mais trop peu dans les PME de la province.

« Compte tenu de l’importance de leur place dans la structure industrielle du Québec, indique le ministre, on comprendra facilement pour- quoiTe gouvernement a décidé de tout mettre en oeuvre pour sensibiliser les entreprises québécoises à cet aspect important de la gestion. C’est le prix à payer pour assurer notre croissance économique face à l’internationalisation accrue des marchés ».

4 Fortierdes réseaux de distribution pour le bénéfice des consommateurs. Pour le Québec, les produits et services financiers devront être distribués par les filiales d’une même institution ou par des entités distinctes. « À cet égard, de déclarer M. Fortier, le Québec a une bonne longueur d’avance sur les politiques annoncées par le gouvernement fédéral ».

Le fin mot de cette histoire c’est à M. Gaétan Drolet, vice-président et chef du contentieux du Groupe La Laurentienne, qu’on le doit. Lors d’un exposé percutant, M. Drolet a en effet souligné « le décloisonnement a encouragé la polygamie, et maintenant on voudrait nous interdire de nous parler et de nous toucher ».

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E uniquePorsche 944 Turbo S.

Un bolide de course un tout

petit peu civilisé queseuls 22 Canadiens pourront posséder.

Nous ne savons pas exactement combien il restera de ces automobiles à tirage limité au moment où paraîtront ces lignes.

Un certain nombre ont déjà été achetées «sur plans».

Ce qui n’a rien de surprenant quand on songe que c’est une des voitures sport les plus rares du monde. Et techniquement parlant, l’une des plus sophistiquées-même d’après les normes Porsche. (La 944 Turbo S est en fait une version plus ou moins apprivoisée de la bête de course de la fameuse Coupe Turbo européenne.)

Quelques caractéristiques: moteur de 250 cv; de 0 à 100 km/h en 5,8'secondes; vitesse maximum sur piste de 267 km/h.

Ce qui ne dit rien sur le comportement de la Turbo S dans les virages-comportement qui est plus ou moins la raison d’être des Porsche. (Après tout, à notre époque, il est facile de construire des voitures qui vont vite dans les lignes droites.)

Une seule couleur: rose argent métallisé spécial; intérieur rouge bordeaux unique en son genre.

Pour manifester le moindre intérêt vis-à-vis de cette voiture, il faut être un mordu de l’automobile-et avoir déjà le culte de la Porsche.

Ajoutons que pour les non-initiés, la Turbo S peut sembler fort chère. Ceux qui aiment et comprennent les belles voitures sauront cependant que la Turbo S, comme d’ailleurs toutes les Porsche, offre un extraordinaire rapport qualité/prix.

Une chose est certaine: si vous désirez vraiment avoir une de ces voitures et si vous finissez par en posséder une, vous ferez partie d’un tout petit groupe de privilégiés à travers le monde.

Pour mettre les choses dans le contexte canadien, un pays qui offre près de 900*000 kilomètres de routes est un territoire assez vaste pour que s’y perdent 22 automobiles*

Même si elles se nomment Porsche 944 Turbo S.

Pour tout renseignement sur la 944 Turbo S et la série 944, envoyez votre • carte de visite à Michael Ney,Directeur national des ventes, division Porsche, 1940 Eglinton Avenue East,Scarborough, Ontario MIL 2M2

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8 M Le Devoir, vendredi 20 novembre 1987

LA VIE ECONOMIQUE

Les pratiques commerciales canadiennes sur la selletteJEAN-PIERRE LEGAULT

C’est une histoire de bouffe, et une vraie : le Canada vient de se faire attraper par la panse. Vins et poissons sont en cause. Coup sur coup, deux jugements d’un grand organisme international viennent rappeler à Ottawa ses engagements internationaux.

Curieusement, c’est à la suite de deux fuites que le public a pris connaissance de ces jugements préliminaires du GATT (accord général sur le commerce et les tarifs) qui surviennent au moment où Ottawa et Washington s’apprêtent à signer une entente de libéralisation des échanges commerciaux.

C’est de Washington, en dehors de l’administration, qu’origine la première fuite: celle sur le jugement préliminaire sur les alcools. Les négociateurs américains sur le libre- change ne sont pas très heureux de cette divulgation, eux qui avaient accepté que le secteur brassicole soit exclu de l’accord.

Certes satisfaisant pour les Européens qui avaient porté ce litige devant le GATT, ce jugement remet en effet en cause cet aspect des négociations qui avait fait l’objet d’une vaste campagne de sensibilisation de la part des brasseurs canadiens. L’industrie locale craignait qu’avec une libéralisation complète des échanges dans ce secteur, leur marché traditionnel soit envahi par une concurrence à laquelle ils ne pourraient faire échec.

Autre fuite en provenance des Etats-Unis sur la question du poisson de l’ouest du pays. Ce litige avait été

■ porté à l’attention de l’administration américaine il y a quelques années, en vertu de la section 301 de la Loi américaine sur le commerce. En dépit de la très large marge de manoeuvre que la loi de 1974 lui laissait, Washington avait décidé de porter l’affaire devant le GATT.

Ces deux jugements frappent Ottawa de plein fouet et forcera le gouvernement fédéral à agir.

« Ces deux cas traitent des plus importantes barrières non-tarifaires du Canada», estime M. Murray Smith, de l’Institut de recherche politiques. À son avis, le seul autre cas aussi évident serait les tarifs postaux discriminatoires.

Ces jugements constituent des précédents importants qui auront

ÉCO-MONDEdes incidences tant sur les politiques commerciales avec l’étranger que sur les politiques pan-canadiennes. Les 11 gouvernements devront harmoniser leurs politiques en accord avec les engagements internationaux.

Dans le cas des alcools, la rencontre bi-annuelle entre la Communauté économique européenne fCÉE) et le Canada qui s’est déroulée en début de semaine à Bruxelles n’a pas permis de régler le contentieux. Et, à moins de revirement de dernière minute, le jugement préliminaire du GATT deviendra effectif à la fin du mois. Le Canada n’aura alors d’autre choix que de s’y conformer sans quoi des mesures de rétorsion pourront lui être imposées par l’Europe.

Par ce jugement, l’organisation internationale lance un avertissement à tous les États fédéraux, tels les États-Unis, le Canada et l’Australie : les gouvernements centraux devront jouer un rôle plus actif dans la mise en place de pratiques commerciales respectant les accords.

Pour le poisson, en dépit des propos alarmistes de la ministre Carney, il existe une solution que le Canada pourrait adopter. Le litige tient actuellement au fait qu’Ottawa force les pays qui se procurent du poisson ici (dans ce cas précis, il s’agit du saumon et du hareng de la Colombie- Britannique) à en transformer une partie surplace. Aucun achat sans transformation.

La plainte origine de l’industrie américaine des péchés et de la transformation qui se disait lésée par les pratiques canadiennes. En levant l’interdiction d’exportation de poissons et en imposant une taxe à l’exportation, pratique permise par les accords du GATT, le Canada se conformerait à ses engagements.

Ces jugements ont tôt fait de susciter le mécontentement des industries concernées. On a rapidement brandi le spectre du chômage. Ces propos doivent toutefois être minimisées par les pratiques qui ont cours dans différents pays. Ainsi, la Suède, petit pays s’il en est, est un des principaux défenseurs d’une libéralisation des échanges commerciaux internationaux. Comment

4 RÉAdien de la Bourse de Montréal (XXM) et de 16 % de l’indice composé de celle de Toronto (TSE300), pendant la même période ».

Le ministre a néanmoins admis que le marché boursier a connu de fortes perturbations et que « les entreprises comme les investisseurs doivent s’ajuster au nouveau con-

t texte, notamment à des prix d’émission compatibles avec les conditions générales du marché».

• « La situation semble s’être stabilisée depuis, et certains développements récents apparaissent encourageants, a-t-il enchaîné. Ainsi, je suis heureux que la Caisse«de dépôt et de placement du Québec ait annonce son intention d’investir dans des entreprises inicrites au RÉA ». A son avis, ce geste de la Caisse souligne que « plusieurs émissions en cours constituent d’excellents investissements ».

Quant à l’état du marché primaire RÉA, M. Lévesque croit que l’activité reprend graduellement son cours, alors que les courtiers travaillent à nouveau à l’émission de titres RÉA. « Dans l’immôpiat, toutefois, je suis conscient que l’incertitude qui règne actuellement sur les marchés ' boursiers entraînera vraisemblablement des retards dans l’émission de nouveaux titres », a-t-il ajouté, ce qui justifie de porter au 1er mars la date limite de l’admissibilité des contributions au Régime pour l’année fiscale 1987.

M. Lévesque estime que cette mesure contribuera à soutenir le Régime et à maintenir la confiance des épargnants dans ce type d’investissement, toute comme celle qu’il a déjà annoncée le 21 octobre dernier

pour assouplir les pénalités à l’égard durachat d’actions par les sociétés RÉA et la récente décision de la Caisse de dépôt d’investir dans des entreprises qui s’inscrivent au RÉA.

Le ministre des Finances est allé plus avant dans l’assouplissement, proposé en octobre, des règles visant le rachat des ses actions par une société RÉA. Ainsi, une société pouvait racheté un maximum de 5 % de son capital-actions sans toutefois dépasser 10 % de la valeur des titres mis dans le cadre du RÉA. Cette dernière condition est maintenant éliminée jusqu’au 1er mars prochain et seule subsiste la règle du 5 %..

Enfin, M. Lévesque a annoncé un ajustement des règles concernant les fonds d’investissements RÉA visant à mieux les adapter lorsque des investisseurs retirent leur participation. Ces fonds n’existent pas encore. Ils pourront voir le jour le 1er janvier 1988 et donneront droit a la même déduction fiscale que celle rattachée aux titres RÉA dont ils seront composés.

CARTESD’AFFAIRES

ROBIC, ROBIC& ASSOCIÉS

Fondée en 1892 Agents de brevets d'invention et de marques de commerce

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LE DEVOIRRENSEIGNEMENTS (514)844-3361Administration .............................................. (514)844-3361Rédaction ........................ (514)842-9628Publicité

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.

alors peut-elle afficher des chiffres aussi éloquents sur son taux de chômage comme elle le fait ?

« Le GATT accepte comme prioritaire toute mesure publique qui vise le plein emploi », rappelle Diane Bellemarre, économiste membre du Conseil économique du Canada. Les accords sont en effet flexibles dans la mesure où les gouvernements ne font pas montre de discrimination ou que les industries concernées ne profitent pas de subventions directes.

Dans un tel contexte, les solutions existent sans que le Canada n’ait à « braquer » ses partenaires.

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Dernier en date des litiges sur le commerce canadien, le contentieux sur le poisson a, lui aussi, fait l’objet d’une fuite en provenance des États-Unis.

AVIS PUBLICSVoir aussi en page 23

AVIS EST par les présentes donné que le contrat de vente en date du 17 septembre 1987 à LA BANQUE TORONTO-DOMINION de toutes dettes, présentes ou futures, payables à 156811 CANADA INC. F.A.S.L.R.S. SYSTEMES INTÉRIEURS VIMONT ENR. a été enregistré au bureau d'enregistrement de la division d'enregistrement de Laval, le 29ième jour d'octobre 1987, sous le numéro 658271.Ce 10ème jour de novembre 1987

LA BANQUE TORONTO-DOMINIONCANADAPROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE MONTRÉAL NO: 500-12-166649-875

COUR SUPÉRIEUREDAME ANA LUISA MORILLO,

Demanderesse-vs-

M. HENRY RAMIREZ,Défendeur

ASSIGNATIONORDRE EST donné à M. HENRY RAMIREZ, de comparaître au Grette de cette Cour situé au 1 est, rue Notre- Dame, salle 1.100 dans les trente (30) jours de la date de la publication du présent avis dans le journal LE DEVOIR.Une copie de la demande en divorce a été remise au Greffe à l'attention du détendeur (M. HENRY RAMIREZ).Lieu: Montréal Date: 17 novembre 1987

MICHEL MARTIN, Protonotaire-Adjoint

Mes Carrière, Londéi, Dame 2356 Jean-Talon est,Montréal, Qué.,H2E1V9.

Faut LE DEVOIR pour le croiie!

Aimé Durocher M-508970,151116 Canada Inc. M-512150,142509 Canada Ltée M-511547-1, Michel St-Jacques M-511232, Bernard St-Jacques M-510449, Sylvain St-Jacques M-512411, Tr. Jean Guy St-Jacques M-512324, Gérard Paquette M-503556, Marc Lacroix M-512368, Pierre La- bonté M-510648,153140 Canada Inc. M-512354, Benoit Dumais M-508814, Jean-Guy Lavallée M-50T253, Ent. R. Fontaine Inc. M-511682-2, Ent. R. Prairie Inc. M-512262, Robert Prairie M-509677, Alain Forget M-512369, Denis Aubry M-507790, Claude Déland M-507605, Christiane Déland M-510248, Tr. Gilles Poirier Inc. M-512350-1. Tr. Réal Poirier Inc. M-511372, Lucien Alix M-503868-1-2-3, Alain Beaulieu M-507360, Roland Poirier Inc. M-509873, Ferme Gr. Rang (1977) Inc. M-511454, VerchèresTr. Inc. M-504835-5-7, Marcel Hébert M-503002, Forbec Tr. Ltée. M-509415- 2, Cécile Gagné M-506248-2, Yvan Dugas M-506255, Ent. Donat Rougeau Inc. M-512456, Jean Samoisette M-500517-1. Raymond Boudard M-504798, D Bienvenue Excav. Inc. M-511182-6, Tr. J.P. Pigeon Inc. M-508014-1 -2-8-9, Tr. Gilles Pigeon Inc. M-510948, Yves Marion Inc. M-511513-1, A. Letort Tr. Inc. M-511436-1 -3 Gabriel Vaillancourt M-502869-2, François Lefebvre M-506521, Tr. Jean-Yves Côté Inc M-512144-1-2, Jean-Yves COté M-507552-6, Tr. Bélanger 6 Lapalme Inc. M-511315-2, Claude Desroches M-506634, Gestion Paulimar Inc M-512149, Alain Guèvremont Q-506073, Michel Leclair Q-508374 Gazons J.C. Dalpé M-506958-1-3, Tr. Marcel Leclair Inc Q-506841, Tr. J.L. Normandin M-511264, Claude Morin Q-507645, Donald Joyal M-509161, André Lampron Q-502723-2, Antoine Hamel Q-502089, Anatol Berthiaume M-506708, Donald Tr. Inc. M-508274-2, Ronald Forcier 0-508792, Denis Jacques M-506624, Bertrand Rodier Q-505027, Alain Lemire Q-508393, Serge Lemire 0-506668. Jacques Proulx Q-508670, Michel Parenteau Q-503570, Alfred Bouchard M-507338, Jacqueline Raymond Q-508680. Guy Forest Q-508678, François Lemire Q;508672, Jean-Marie Lamothe QÎ501699, Pavages Imbriqués R.F. Inc. Q-508581. Exc. Normand Houle Inc. Q-507403, Tr. YamasXa Ltée M-509903-1 -3, Pierre Mailhot Q-505690, Yoland Deshaies Q-508774 Marcel Bélanger Q-508018, Gratien Forcier Q-504723, Jean-Guy Boulay M-510712, Jean-Marc Robert M-506240-1 -2, Marcel Berthiaume M-511786, Roger Beauregard M-503140, Victor Corriveau M-511640 Luc Croteau Q-507155, Denis Normandin M-506568, Claude Marchand M-508205, Denis Marchand M-508204 François Marchand M-511956. Nicole D. Gagnon M-512062, Richard Bergeron i Fils Inc Q-507510, Q-507512 Agro-Centre St-Pie Inc. M-510791-2 R L P. Tr. Inc. Q-508352, 2426-2560 Québec Inc M-512092, Albert Gauthier M-502388-2, Denis Constant Q-508867 Mario Adam M-510896, Maurice Adam M-502222-2, Armand Raymond Q-503486, Québecom Ltée M-510493 Ginette Loiseau M-512039, Oscar Gemme M-507082,0.M.G. Transp. Inc. M-510513-3, Jacques Lagacé M-508387, Tr Daniel Girard Inc. M-5.09617-1-2, Exc. Gabriel Chabot Inc. M - 506122, Denis Lefebvre Q-508955, 102461 Canada Ltée Q-507451, Tr. N.D.G, Lefebvre Inc. Q-507888, Lacaille Vincelette Tr. Inc M-503870-2, Rolland Roy 0-507964 Entreprises Reinieau Inc. M-510630-2, Gérard Laporte M-502411. Roméo Vallée M-502082 René Gagnon 0-501193. Raoul Gaudette M-511635 Tr J. Fortin Inc. M-511456, J. Hervieux M-512045, D Bélanger Q-508816 demandent à la Commission des Transports du Québec un permis spécial additif pour le transport de neige et glace dans la région 10 pour une période de 180 jours. Ils demandent l'application de l'an 85 des régies de pratique Tout intéressé peut s'opposer è ces demandes en s'adressant é la Commission des Transports dans les 5 jours suivants la deuxième parution de cet avis.1ère parution: 20 novembre 1987 2ème parution 21 novembre 1987

AVIS EST donné que:TRANSPORT ROBERT NEAS LTEE.58 rue Bréboeuf Chateauguay, (Qc)J6K2A1DÉTENTEUR DU PERMIS NO:7M-511954-0001 RÉGION: 06s'adressera à la Commission des transports du Québec, dans le but d'obtenir l'autorisation de transférer son permis en faveur de: ENTREPRISES L.B.L. ENR., 85 Chemin du Tremblay en la ville de Boucherville (Québec), Région 06, conformément aux dispositions de l’article 30 du règlement sur les règles de pratique et de régie interne de la C.T.Q.Tout intéressé peut introduire une opposition ou une intervention dans les cinq (5) jours qui suivent la deuxième parution dans les journaux.

VERMETTE DUNTON 800 Place Victoria

Suite 2104 Montréal, (Qc)

H4Z1H1 Procureurs des parties

1ère parution: 19 novembre 1987 2ème parution: 20 novembre 1987

CANADAPROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE MONTRÉAL NO: 500-43-000251-875

TRIBUNAL DE LA JEUNESSE

(Chambre de l'adoption)À: Sophie Saridakis, adresse inconnue

ORDONNANCELe tribunal vous ordonne de comparaître dans un délai de trente jours à compter de la publication de la présente ordonnance au Tribunal de la jeunesse du district de Montréal, 410 est, rue Bellechasse et vous avise qu'une copie de la demande en déclaration d'adoptabilité concernant l'enfant George GIATRAKAS né le 8 février 1982 a été déposée à votre intention au grette de l'adoption.Vous êtes avise qu'à défaut de produire votre comparution ou votre contestation dans les délais légaux il pourra être obtenu contre vous un jugement par défaut.Montréal, le 11 novembre 1987

LOUISE MARCOUX, Greffier-adjoint

DANIEL PHELAN Procureur du requérant.

PRENEZ AVIS que RÉCRÉ-DiNER INC., une compagnie légalement constituée en vertu de la Loi sur les compagnies et ayant son siège social à Pointe-Claire, province de Québec, demandera à l'Inspecteur général des institutions financières la permission d'obtenir sa dissolution.Daté à Montréal, Québec, le 16 novembre 1987.

Les procureurs de la compagnie, CLARKSON, TÉTRAULT

CANADAPROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE TERREBONNE NO: 700-12-13259-874

COUR SUPÉRIEUREChambre de la Famille

HAROLD BOULAY,Partie requérante

c.THÉRÈSE GINAULT,

Partie intiméeORDONNANCE

La Cour ordonne à la partie Thérèse Ginault de comparaître dans un délai de 40 jours à compter de la date de la publication de la présente ordonnance.Nous vous avisons qu'une copie de la requête en divorce a été déposée à votre intention au grette des divorces du district de Terrebonne, situé au 400 rue Laviolette, St-Jérôme.Nous vous avisons de plus qu'à défaut par vous de signifier ou de déposer votre comparution ou votre contestation dans les délais prévus, la partie requérante pourra obtenir contre vous un jugement de divorce par défaut auquel pourra être joint toute ordonnance accueillant les mesures accessoires qu'elle sollicite contre vous.A St-Jérôme,Le 3 novembre, 1987

R. ETHIER, Registraite adjoint.


COUR SUPÉRIEUREPRÉSENT

Protonotaire-Adjoint LYNE DUCHESNEAU,

Partie demanderesse c.

DONALD ROUSSY,Partie défenderesse

ASSIGNATIONORDRE EST donné à DONALD ROUSSY de comparaître au grette de cette cour situé au 10 est rue St-Adn- toine, Montréal, salle 1.100 dans les trente (30) jours de la date de la publication du présent avis dans LE DEVOIR.Une copie de la requête pour garde d'enfant a été remise au grette à l'intention de DONALD ROUSSY.Lieu: Montréal Date: 11 novembre 1987

'MICHEL MARTIN, P.A.

AVIS EST donné que:LINDOR POTVIN 141 du Collège Sorel (Qc)J3P 231DÉTENTEUR DU PERMIS NO:M-502472-001RÉGION: 06s'adressera à la Commission des transports du Québec, dans le but d'obtenir l'autorisation de transférer son permis en laveur de: LES ENTREPRISES ANDRE BOISSE INC., 1721 de Bullion, en la Ville de Longueuil (Qué bec), Région 06, conformément aux dispositions de l'article 30 du règlement sur les règles de pratique et de régie interne de la C.T.Q.Tout intéressé peut introduire une opposition ou une intervention dans les cinq (5) jours qui suivent la deuxième parution dans les journaux.

VERMETTE DUNTON 800 Place Victoria

Suite 2104 Montréal, (Qc)

H4Z1H1 Procureurs des parties

1ère parution: 19 novembre 1987 2ème parution: 20 novembre 1987

PRENEZ AVIS que la requérante, G.M. ARMOUR ê SON LTD., détentrice du permis M-306204, s'adressera à la Commission des transports du Québec afin d'obtenir l’autorisation de donner le service de transport suivant par permis spécial:TRANSPORT RESTREINT - LONGUE DISTANCE - ROUTE RESTREINTE SPÉCIALISE (citernes) - CONTRATDe la frontière Québec/Nouveau- Brunswick (tous ports d'entrée) à Ri- mouski pour le transport de sucre liquéfié pour le compte de LANTIC

SUGAR LIMITED.Origine:St-John, Nouveau-BrunswickCondition:Ce permis sera opéré conjointement avec le permis complémentaire no. 12'8 émis par la Commission des transports routiers de la province du Nouveau- Brunswick.Durée:Ce permis sera valide pour une durée de 364 jours.La requérante demande de plus, conformément à l'article 85 du règlement sur les Règles de pratique et de régie interne de la Commission des transports du Québec que la décision prenne effet à la date où elle sera rendue.Toute personne intéressée à taire opposition à la présente demande devra le taire dans les cinq (5) jours suivant la dernière parution de cet avis en s'adressant à la Commission des transports du Québec.ME JOCELYN LECLERC MARTINEAU WALKER Procureurs de la requérante Première parution: 19 novembre 1987 Deuxième parution: 20 novembre 1987

Q( , DISTRICT DK MONTRÉAL, No. 500-05 006369-878. PIKRRK CHARBONNKAU HT Al. -VS- MARY GKRSIIBKRG. Le 30 novembre 1987 à 10:30 heures au 4555 Bonnavista #416 A Westmounl, district de Montréal, seront vendus les biens et effets de MARY GKRSIIBKRG. savoir: 1 VIDÉO T V. COU- I.KUR, 1 CABI.O-SÉI.KCTKUR. 1 IIORLOC.K GRAND-PÉRK, MKU- BI.KS HT ARTICLES l)K MAISON. Conditions: ARGENT COMPTANT ou CHÈQUE VISÉ. MONTRÉAL, ce 18 novembre 1987. FRANCOIS BOURQUE, huissier, 286-7175. BABIN, BOURDAGKS, DÉCOSTK NOEL. LACHANCE. HUISSIERS, 510, Boul. St-Laurenl. suite: 200 Montréal, H2Y2Y9.

AVIS EST donné que Location de Camions Ryder du Canada Ltée. s’adressera à la Commission des Transports du Québec pour obtenir un permis spécial l’autorisant à changer l'adresse de son permis 600413-146-D pour la location à court terme de camions et tracteurs, du 11 Chemin Martin, Granby au: 560, rue Principale, Granby.Tout intéressé peut introduire une opposition ou une intervention dans les cinq (5) jours qui suivent la deuxième parution du présent avis.Première publication:20 novembre 1987 Deuxième publication:21 novembre 1987.PIERRE SAINT-PIERRE, c.r.


TRIBUNAL DE LA JEUNESSE

(Chambre de l’adoption)A: Johanne Bourbeau adresse inconnue

ORDONNANCELe tribunal vous ordonne de comparaître au Tribunal de la jeunesse du district de Montréal, 410 est, rue Belle- chasse, le 7 janvier 1988 à 9:30 a.m. et vous informe qu'un avis de la demande de placement concernant l'enfant lan Joseph Pierre Claude BOUB- BEAU, né le 27 mai 1985 a été déposé à votre intention au greffe de l’adoption.Vous etes avisée qu'à défaut de vous présenter à cette date et de proposer les demandes que vous entendez faire valoir, les requérants pourront obtenir un jugement par défaut.Montréal, le 12 novembre 1987

Louise MARCOUX greffier-adjoint

BOUDREAU, ZONATO, PRIMEAU ET ASSOCIÉS

Procureurs des requérants-adoptants


COUR SUPÉRIEUREPAULMALAGUTI

Demandeur-vs-

CITE DE LASALLEDéfenderesse

PAR ORDRE DE U COURLe demandeur, PAUL MALAGUTI, d'adresse inconnue, est par les présentes requis de comparaître le 1er décembre 1987 à 14:00 heures à la salle 1.100 du Palais de Justice de Montréal, 1 Est rue Notre-Dame, en la ville de Montréal, district de Montréal, afin de se soumettre à un interrogatoire au préalable. Copie du subpoena a été laissée à l'attention du demandeur au Greffe de la Cour Supérieure du Palais de Justice de Montréal, au 1 Est rue Notre-Dame.Le demandeur est également par les présentes requis de comparaître en salle 2.16 du Palais de Justice de Montréal, 1 Est rue Notre-Dame, en la ville de Montréal, district de Montréal le 3 décembre 1987 à 9:15 a.m. alors que la Cour statuera sur une requête en rejet de l'action susdite. Copie de ladite requête a été laissée à l'intention du demandeur au Grette de la Cour Supérieure du Palais de Justice de Montréal, au 1 Est rue Notre-Dame ROBINSON SHEPPARD BORENSTEIN SHAPIRO 800 Place Victoria suite 4700 'Montréal Québec H4Z 1H6Téléphone: (514)878-2631

APPEL DE CANDIDA TURESGouvernement du Québec

Ministère du Solliciteur général Sûreté du QuébecOBJET: Acquisition de services de soutien technique aux logiciels

d’exploitation du Service de l’informatique• La Sûreté du Québec procède à la tenue d'un concours, en deux (2) étapes, afin de

mandater une firme de conseillers en informatique ayant de l'expérience dans les logiciels MVS. VTAM. CICS IDMS/DB, DC, dans le but de fournir des services de soutien technique aux logiciels d'exploitation et aux liaisons téléinformatiques ainsi que des services conseils.

• Le contrat, d'une durée de trois (3) ans, débutera le 11 janvier 1988• Seules sont admises à présenter leur candidature, les personnes physiques, sociétés

ou corporations ayant une place d'affaires au Québec• Les documents nécessaires à la présentation d'une candidature sont disponibles à l'a

dresse suivante:Sûreté du Québec Service de l’Informatique 1701 Parthenals, local C8.06-3 Montréal (Québec)H2L 4K7Tél.: (514) 598-4301

• Les candidatures doivent être reçues à cette même adresse avant 15 heures le 10 décembre 1987.

• La Sûreté du Québec ne s'engage à accepter aucune des candidatures reçues.La Direction de la Planification et de la technologieMarc Uzotte, d.g.a.

Québec

AVIS EST doqné que Location de Camions Ryder du Canada Ltée. s'adressera à la Commission des Transports du Québec pour obtenir un permis spécial l’autorisant à changer l'adresse de son permis 600413-210-D pour la location à court terme de camions et tracteurs du 1354B, boul. St- Paul, Chicoutimi au: 2802, boul. Talbot, Chicoutimi.Tout intéressé peut introduire une opposition ou une intervention dans les cinq (5) jours qui suivent la deuxième parution du présent avis.Première publication:20 novembre 1987 Deuxième publication:21 novembre 1987.

.PIERRE SAINT-PIERRE, c.r.

XTL TRANSPORT INC. détentrice du permis M-308754 et TIC TRANSPORT INTERNATIONAL DES COMMODITES INC. détentrice du permis M-305453 s’adresseront à la Commission des transports du Québec afin d'obtenir le maintien de leurs permis sous le nom de XTL TRANSPORT INC., suite à la fusion des deux demanderesses.Les demanderesses demandent également à la Commission des transports du Québec de décréter suivant l'article 85 des Règles de pratique que la décision devienne exécutoire à la date où elle sera rendue.Toute personne désirant s'oposer ou intervenir à la présente demande doit s'adresser à la Commission des transports du Québec au 505 est, rue Sherbrooke, à Montréal dans les cinq jours qui suivent la deuxième parution de cet avis.1ère parution: 19 novembre 1987 2ème parution: 20 novembre 1987 CORBEIL, GROLEAU, DUFRESNE Procureurs des demanderesse.


COUR SUPÉRIEUREMME NOVILIA CHARLES,

Demanderesse-vs-

M. DALCIUS JOSAMA,Défendeur

ASSIGNATIONORDRE EST donné à M. DALCIUS JOSAMA, de comparaître au Greffe de cette cour situé au 1 est, rue Notre- Dame, salle 1.100 dans les trente (30) jours de la date de la publication du présent avis dans le journal LE DEVOIR.Une copie de la demande en séparation de corps a été remise au greffe à l'attation ddu défendeur (M. DALCIUS JOSAMA).Lieu: Montréal Date: 17 novembre 1987.

MICHEL MARTIN, Protonotaire-Adjoint

Mes Carrière, Londéi, Dame 2356 Jean-Talon est,Montréal, Qué.H2E1V9.

AVIS est donné que: Transport Léo St- Pierre Limitée, Lac des Iles, comté La- belle, détenteur du permis M-506612- 019, région 07, s'adressera à la Commission des Transports du Québec dans le but d'obtenir l'autorisation de transférer son permis en faveur de Gabriel Morin, Mont St-Michel, comté La- belle, région 07, conformément auxdis- positions de l'article 30 du règlement sur les règles de pratique et de régie interne de la C.T.Q. Tout intéressé peut introduire une opposition ou une intervention dans les cinq jours qui suivent la deuxième parution dans ce journal.1ère parution: 20 novembre 1987 2ème parution: 21 novembre 1987

PRENEZ AVIS que YVES GUAY, 108 rue Wellington Nord, Sherbrooke, X, J4H 5B8, en sa qualité de syndic à la faillite de Rosaire Boucher, titulaire du permis de camionnage en vrac no: Q-501194-001 pour la région 04, s'adressera à la Commission des Trans- portsdu Québec pour obtenir le transfert du permis en faveur de 2540-7628 QUEBEC INC., 44 Rang 6, St-Rosaire, Qc, GOZ1C0.Tout intéressé à ladite requête peut porter opposition ou intervention dans les cinq (5) jours qui suivent la deuxième publication dans ce journal à: Commission des Transports du Québec, 585, Boul. Charest est, Québec, Q1K7W5.ME PIERRE BEAUDET, 33 rue Guay, Victoriaville, X, G6P1V5.1ère parution: 20 novembre 1987 2ème parution: 21 novembre 1987


COUR PROVINCIALECOMMISSION DES NORMES DU TRAVAIL,

Partie demanderesse VS

INTERNATIONAL TRANSPORT MULTIVIA LTÉE.

Partie défenderesse La défenderesse, International Transport Multivia Ltée., d'adresse inconnue, est par la présente requise de comparaître dans un délai de trente jours à compter delà présente insertion.Une copie du bref d'assignation, déclaration et avis selon l'art. 119a C.P.C. a été déposée à la Direction générale des Greffes au Palais de Justice de Montréal à leur intention.Faute par la défenderesse de comparaître dans ce délai Statuer sur la demande, Prononcer jugement par défaut avec les mêmes conséquences qu'à la suite d'un débat contradictoire.

Montréal, ce 17 novembre 1987 MICHEL MARTIN,

Protonotaire-AdjointMe Michel Poirier Mes Parent & ass.2 Complexe Desjardins,24ème étage Montréal.

IB LONGUEUILAPPEL D'OFFRES

DATE D’OUVERTUREle 2 décembre 1987

PROJETSoumission numéro: 87-263 Fourniture d’ampoules électriques et tubes fluorescentsToutes les conditions pertinentes sont déterminées dans les documents qui peuvent être obtenus à la DIRECTION DES APPROVISIONNEMENTS, 777, rue d'Auvergne, Longueuil.Les soumissions doivent être rapportées avant 11 h 00 au:

BUREAU DU GREFFIERVILLE DE LONGUEUIL300, RUE SAINT-CHARLES OUESTLONGUEUIL (QUÉBEC)J4H 1E6

et seront ouvertes le même jour à 11 h 30.La Ville de Longueuil se réserve le droit de rejeter toute soumission et n'encourt aucune responsabilité envers le ou les soumissionnaires.Le directeur des approvisionnements Claude Chapleau

avis publicGouvernement du Québec

Ministère de l’énergie

et des ressourcesGolden Age Mines Limited c/o Charles J. Thornton 670 West End Ave New York, N.Y. 10025 USA.Prenez avis que la concession minière ci-après décrite sera révoquée par le gouvernement du Québec en vertu de l'article 233 de la Loi sur les mines (L.R.Q., chapitre M-13) si, après 90 jours du présent avis, le montant de la taxe annuelle pour les années 1985 et 1986 prévue par l'article 114 de cette loi, au montant de soixante et un dollars et vingt cents (61,20 $) soit un total de cent vingt-deux dollars et quarante cents (122,40 5), et les frais de publication du présent avis ne sont pas acquittés durant ce délai, savoir:

La concession minière numéro 451, pour tous les minéraux MOINS L'OR ET L’ARGENT ET AUTRES MÉTAUX PRÉCIEUX sur les lots dix- sept-1 (17-1), dix-sept-2 (17-2), dix-sept-3 (17-3) incluant les lots dix-huit (18). dix-neuf (19). et vingt (20) du cadastre officiel de la Paroisse St- François, Seigneurie Rigaud-Vaudreuil, district électoral de Beauce, P Q . comprenant une superficie de soixante et un et deux dixièmes (61.2) acres.)

Le soue-mlnletre associé (mines)Onll Roy

Québec nn

V

Photo Jacques Grenier

*- e nouvel entrepot-club représente un investissement total cie $11.8 millions : $ 5.8 millions alloues à l’achat et à la construction du terrain, $ 1.2 million à l'équipement et $ 5 millions à l’inventaire. Générateur d’activités économiques majeur pour la région, cet entrepôt aura permis la création d’environ 150 nouveaux emplois.

Cet entrepôt-club, le deuxième du genre au Canada, propose un tout nouveau concept de l’achat en gros, à une clientèle sélectionnée de toute la région de la Montérégie.

Il occupe une surface de 104,000 pieds carrés, soit sept lois la grandeur d’un supermarché traditionnel et offre un éventail de 3,500 articles de marques réputées, parmi lesquels 40 % de produits alimentaires et 60 % de marchandises générales. L’entreprise entend rallier, durant la premiere année d’opération, quelque 26,000 membres propriétaires d’entreprises, de commerces et d institutions, ainsi que des professionnels opérant des bureaux, pour atteindre à maturité, les 40,000.

Le président et chef de la direction de l’entrepôt- club, M. Pierre Mignault, prévoit réaliser un chiffre d'affaires de $ 35 millions, la première année , Fruit d’une association datant de 1985, entre le

Groupe Steinberg et un leader américain de l’achat en gros, la compagnie Price, les Club Price de Saint-Laurent et de Saint-Hubert font office de pionniers au Canada. Aux États-Unis le concept des entrepôts-clubs bénéficie de toutes les faveurs et on en compte plus de 200. •

« Si les entrepôts-clubs ont effectué une telle percée sur le marché, c’est grâce à une formule

•gagnante : offrir la meilleure qualité possible au plus bas prix », explique le président de l’entreprise, M..Pierre Mignault. Dans les Club Price, il n’y a pas de vendeurs, pas d’étalages sophistiqués; le paiement des marchandises est immédiat et la rotation des stocks rapide et importante (22 jours de vie en étagère), ce qui réduit au maximum les coûts d’exploitation. Le principe : payez et emportez.

Les entrepôts-clubs offrent une sélection de

quelque 3,500 produits de marque réputée, répartis à 40 % dans l’alimentation et à 60 % dans les biens de consommation générale. Sur chacun de ces items, la marge de profit brut est en moyenne de 8 % alors qu elle est d’environ 40 à 45 % pour les magasins a rayons et de 20 à 25 % pour les supermarchés. Cette mince marge de profil n’est cependant pas un obstacle a la réussite puisque les Club Price afficheraient une excellente santé finan cière grâce à des coûts d’opération minimes.

Les Club Price servent une clientèle variée, constituée d’entreprises, d’institutions, de commerces, de professionnels opérant un bureau ainsi que de membres-groupes. Cette dernière calé gone est formée de groupes spécifiques de particuliers, à l’emploi des secteurs public et parapu- blic. Les ventes de l’entrepôt de Ville Saint Laurent proviennent à 70 % des commerces et à 30 % des' consommateurs. L’accès aux Club Price est réservé aux détenteurs d’une carte de membre, acquise au coût symbolique de $25.

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du magasin Ftachelle-Béry.

végétariens cela va sans dire. Pas de sucre, pas de viande. 20 % des achats sont constitués de produits en vrac : farines, raisins secs, etc., les noix dominant le secteur. Le reste des ventes se partage entre les livres et accessoires (3 %), les fruits et légumes souvent biologiques (8 %) et enfin les cosmétiques et vitamines.

Bien entendu, le produit naturel est cher. On ne traite relativement que de petites quantités, aux provenances souvent lointaines et diverses, nombreux frais donc de manutention, de transport. De plus, il y a des problèmes de conservation, le stockage en gros exige bien souvent la réfrigération, tout cela est coûteux et le restera tant-que le marché ne sera pas plus développé. Toutefois, selon Mme Ménard, le prix ne fait pas problème « ce n’est pas le premier critère et si notre clientèle est plutôt aisée et scolarisée, il n’empêche qu’elle provient de toutes les classes sociales, y compris les moins fortunées ».

Pour M. Jacques-André Pelland, directeur général de la coopérative La Balance, un important grossiste en aliments naturels qui possède la particularité d’être la propriété de 22 magasins de détails en coopératives, « l’industrie est jeune, encore-marginale, 70% de la clientèle étant composée de femmes âgées entre 25 et 40 ans, pour la plupart mères d’une famille de deux enfants et plus, jouissant d’un niveau scolaire et d’un revenu dus élevés que la moyenne ».

. Marie-Claude Ménard, gérante

commerces ou le mot service a encore un sens. En revanche — et en conséquence — le secteur souffre de sous-capitalisation, de cash-flow et pour tout dire n’intéresse guère les banquiers. On se lance dans le naturel plus par conviction que pour faire des affaires, même si certains y réussissent très bien.

Ainsi, à Montréal, le plus important magasin de produits naturels au Québec, Rachelle-Béry, a fêté en septembre son troisième anniver saire en atteignant le cap des $ 2 mil lions de chiffre d’affaires annuel et en ouvrant un second magasin. Vingt-deux employés servent une clientèle provenant essentiellement du Plateau Mont-Royal; j’y ai croisé nombre de barbus, de jeunes fgm mes au teint pâle, aux pommettes délicatement rosées qui siéent .si bien au col Claudine, croquant des- pastilles de charbon du Dr Belloc. Langue noire et bon estomac assurés ($8 la petite boîte). Un produit parmi un bon millier d’autres s’entassant sur les tablettes, essentiellement en provenance des États- Unis, d’Europe et du Japon.

Selon Mme Marie-Claude Ménard, gérante de Rachelle-Béry, « la clientèle est essentiellement composée de jeunes gens âgés de vingt à quarante ans, même si l’on retrouve une bonne proportion de personnes plus âgées.85 % environ sont des femmes et en général les clients sont fidèles, réguliers et recherchent essentiellement la qualité et la variété des produits.

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Un 2ième Club Price à Saint-Hubert

LA VIE ECONOMIQUELe Devoir, vendredi 20 novembre 1987 9

La nature dans l’assiette, une affaire de $ 20 millionsJEAN-PIERRE NICAISECollaboration spéciale

Tofu, tout flamme, le coeur de bien des Québécois bat granola : flocons d’avoine, de blé, sirop d’orge et d’érable, huile de sésame et de maïs, de raisin sultana et thompson, d’un peu de sel de mer, le tout avec des noix de coco. Sans sucre. Naturellement ! Ou alors avec du lait de chèvre. C’est ma recette personnelle, il y en a bien d’autres. On en reprend comme ça pour $ 20 millions par année, environ, c’est pas l’indigestion qui nous guette, mais comme on dit : un petit marché qui prend de l’ampleur tranquillement, un nouveau commerce d’aliments et produits naturels s’ouvrant chaque semaine au Québec Tout de meme.

Chez nous, et sans doute ailleurs, la nature dans l’assiette est une affaire essentiellement de femmes; en majorité ce sont elles qui ouvrent boutiques, servent et conseillent d’ailleurs c’est bien l’un des rares

COMMERCEIls viennent à nous, soit parce qu’ils sont envoyés par un naturopathe plus que par un médecin, ou encore à la suite de leur propre cheminement, d une prise de conscience de la qua- ir ’ de 1 imP°rtance de la santé N ous avons aussi nombre de diabétiques qui trouvent chez nous des produits sans sucre, des gens qui souffrent de différents problèmes, comme les maux d’estomac, ou qui ont cessé de boire et veulent vins et bières sans alcool. En définitive, il y a, toutes sortes de motivations pour s intéresser à notre magasin».

En fait, chez Rachelle-Béry, on retrouve de tout. 25 % des ventes sont assurées par les produits d’épicerie gênre biscuits, huiles et céréales, 25 % par les produits laitiers, lait et yogourt de chèvre, le pain (toutes sortes) et les plats cuisinés sur place,

Selon lui, l'industrie est en croissance, La Balance ayant réalisé cette année un chiffre d’affaires de $ 4.5 millions, la demande étant forte sur les fruits secs et les noix, les farines, les produits transformés comme lés croustilles et toute la gamme des produits à base de soja. A noter que La Balance vend aux particuliers, prix de gros majoré de 5 % pour les achats supérieurs à $ 500 et de 25 % pour ceux de moins de $ 50, avec un minimum à la commande de $ 25. De plus, cette coopérative édite un remarquable catalogue, véritable bible dans le genre.

En vrac, j’ai fait chez Rachelle- Béry un petit marché à votre intention. D’abord, et c’est bien intéressant, on retrouve de multiples frian dises pas trop coûteuses ($ 1 et moins) ainsi que de nombreux produits pour les enfants. Des argiles pour les cataplasmes. Des algues, l’higiki du Japon coûtant $ 42.90 le kilo. $ 70 pour l’Agar Agar, le lin du fin de la gélatine. Dans les granolas, les prix varient de $ 3 à $ 7. Toujours au kilo. Toutes sortes de dattes, de $ 5.88, la chinoise à $ 17.45 la madjoul biologique. Le riz. Ah le riz ! plein de riz, le plus coûteux étant celui, sauvage, de la Saskatchewan à $ 16.38. Toutes sortes de pâtes aussi, lasagne

*:** °es ma9asms d’aliments naturels est composée essentiellement de jeunes âgés de 20 à 40 ansdont 65 % sont des femmes. •

au soya, $ 2.65 ou aux légumes, $ 4.79 Crème glacée au lait de chèvre et lait de biquette ($ 1.89 le litre) au soja ($ 1.49 le demi-litre en spécial), chédar bio, paquet de saucisses au tofu ($ 2.79), jus de fruit bio à $ 3 le litre, croustilles provenant de cultures organiques, confitures sans sucre, plein de produits japonais, de soupes en sachet, du mélange tropical (noix et fruits séchés à $ 6.96 le kilo).

Le café du Nicaragua se débite ù

$ 20 le kilo, la tisane infuse très bien, encore mieux à l'eau distillée ($ 0.25 le litre) el pour finir de charger votre panier : de la bière de malt Birell ou Kingsburg à $ 1, sans alcool celtes, comme le meilleur vin blanc de Californie, le Saint-Régis qui a inspiré cet article et dont je ne dirai qu’une chose : une bouteille suffit largement pour 10 personnes ! ($9.95). Terminons en signalant, parmi les multiples vitamines, crè

mes et produits de soins corporels, la présence de nombreux shampooings au henné, providence des cheveux grisonnants que je ne puis que vous inviter à reposer sur un oreiller empli d’écorces de sarrazin ($28) propice au développemmi d’une reflexion dont je ne livi i que ceci : de salmis en pâtés ch' lUis et en maladies cardio >lires, depuis un siècle nous < ’• - naturel. 11 revient au petit l

V

Directeur: Benoit Lauzière

Rédacteur en chef: Paul-André Comeau

Directeur des services administratifs Gabriel Hudon

10 B Le Devoir, vendredi 20 novembre 1987

FAIS CE QUE DOIS Fondé par Henri Bourassa le 10 janvier 1910

Rédacteurs en chef adjoints: Jean Francoeur,Albert Juneau,Paule Beaugrand-Champagne

Directeur de l'information Jacques Chabot Directeurs ad)omts:Guy Deshaies, Pierre Godin

UNE PRÉSIDENCE DIMINUÉELE VERDICT prononcé par les commissions

d’enquête du Congrès sur l’Irangate est accablant pour le président Reagan mais plus encore pour la présidence américaine dont le pou

voir ne cesse de s’effriter depuis la démission forcée de Richard Nixon le 8 août 1974.

Si les recommandations des commissaires visant à étendre les pouvoirs du Congrès étaient adoptées, même partiellement, l’institution présidentielle en sortirait fortement diminuée et hypothéquée. Une perspective qui aurait des conséquences inédites sur le mode de fonctionnement du gouvernement américain.

★Tout a commencer avec l’enlèvement des ota

ges américains au Liban par des groupes plus ou moins contrôlés par l’Iran. Dans l’espoir d’obtenir leur libération, le Conseil national de sécurité (CNS) des États-Unis prépare alors un plan secret prévoyant la livraison d’armes à l’Iran. Voulant faire d’une pierre deux coups, les conseillers américains envisagent d’utiliser les profits encaissés pour soutenir la Contra en guerre contre les Sandinistes au Nicaragua.

Mais ce projet trangresse la loi américaine qui interdit la vente d’armes à l’Iran et à la Contra. L’affaire est éventée par un journal libanais. C’est le scandale. Parce qu’une haute institution du gouvernement (le CNS) et peut-être aussi le président lui-même, étaient directement impliqués dans ce trafic illégal.

Jusqu’où ? Une première commission (Tower, du nom de son président), nommée par M. Reagan, a reconnu l’illégalité de la transaction et l’abus de pouvoir des hommes de main qui ont fomenté le coup i ant au président, on lui reprocha surtout son laxi me dans la conduite de l’afffaire, sans plus préciser son degré de responsabilité.

Les deux chambres du Congrès décidèrent alors d’ouvrir une enquête plus large. C’est leur rapport qui vient d’être publié. Dominé par les Démocrates, le Congrès pouvait-il faire un examen non-partisan de cette affaire ? Ce n’est certes pas le point de vue des Républicains qui ont présenté un rapport distinct dont les conclusions sont naturellement moins accablantes pour le président.

En réalité, le public américain s’est fait une opinion bien avant la publication de ces rapports en suivant quotidiennement les audiences publiques

des commissions d’enquête à la télévision. Les conclusions révélées avant-hier n’étonnent guère dans la mesure où elles confirment celles qui se sont dégagées des témoignages des principaux conseillers du président : John Poindexter, le premier du CNS, un de ses adjoints, Oliver L. North, Robert C. McFarlane, ancien conseiller au CNS, etc.

La commission n’a pu établir que le président était pleinement informé de toutes les activités illégales entreprises dans le cadre de cette affaire. Elle a jugé néanmoins qu’à titre de président et vu la gravité des opérations, M. Reagan se devait de savoir ce qu’il a prétendu ignorer.

Peu importe qu’il s’agisse d’une « erreur de jugement »> comme l’imaginent les Républicains, il reste qu’un président est le responsable ultime des politiques conduites en son nom.

Scandalisés par les opérations secrètes menées à l’insu du Congrès, les commissaires enquêteurs font des recommandations dont l’adoption auraient pour effet de réduire sensiblement la marge de manoeuvre du président. Ils proposent par exemple qu’une nouvelle législation oblige le président à autoriser personnellement, par écrit, toute intervention secrète et que le Congrès en soit préalablement informé. Ils suggèrent également que toute agence engagée dans ce type d’opération obtienne l’aval du président. Au total, plus d’une vingtaine de propositions visant toutes a renforcer le contrôle sur la présidence.

Si le rapport des commissions du Congrès affectera peu l’image de M. Reagan (le pire de la tempête est déjà passé) il pourrait éventuellement affaiblir sérieusement l’institution présidentielle au profit des parlementaires. Cette tendance n’est pas nouvelle. Depuis l’éviction de Richard Nixon, l’autorité de la Maison Blanche ne cesse de s’amenuiser. Cette évolution réconforte certes les tenants d’un « parlementarisme » plus articulé. Mais est-elle souhaitable pour une grande puissance dont le système a été conçu en fonction d’une présidence forte et responsable ?

N’est-il pas frappant et significatif que le déclin de la présidence coïncide avec celui de l’économie américaine dans le monde ? La relation est d’autant plus étonnante qu’elle se fait persistante. A moins qiie la prochaine élection ne réserve quelque surprise. Qui sait ?

— ALBERT JUNEAU

La mèche raciste de Montréal

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wm?

LETTRESAUDEVOIR■ Vous, une

femme...

diagnostics, définir des traitements et surtout ne pas flancher.

Quels sont les objectifs de la Corporation professionnelle des médecins ? Exclure le plus grand nombre d’acupuncteurs possibles ? Faire de nous des praticiens aussi rapides que les médecins ? Nous permettre d’acquérir une dextérité mentale telle que nous puissions recevoir cinq

Et qu’encore aujourd’hui el nourrisse la généreuse convicti que rien ne pourrait leur nuire £ tant qu’un excès de françah Surtout quand les programmes traduction de ces forces peuve presque coûter un bon dix-m lième des budgets d’éducation i Canada ?

Sans doute va-t-on sérieus ment songer maintenant à supp

MÊMES les autorités qui sont responsables de la justice et de l’égalité ne se sont pas pressées de faire face à la crise appréhendée qu’a provoquée, à Montréal, la mort violente d’un jeune Noir aux mains de la police. Seuls ont assumé ce fardeau le directeur Roland Bourget et la représentante de la Ville à la Communauté urbaine de Montréal en ce domaine, Mme Léa Cousineau.

D’aucuns tentent de réduire l’affaire à un simple cas de brutalité policière. Même si la couleur de la victime n’avait rien à voir avec sa mort, l’événement aura inévitablement eu un grand impact. Toute la police n’est pas raciste, et les habitants de la métropole ne le sont eux- mêmes que marginalement. Il n’empêche qu’il suffit d’une poignée de fanatiques pour préparer des conflits majeurs.

M. Bourget mérite un plus large appui dans la tâche courageuse et clairvoyante qu’il a entreprise. Le syndicat de ses policiers n’a pas prisé que l’agent qui a fait feu sur Anthony Griffin soit suspendu sans

LE DIABLE en personne serait venu frapper à la porte du Paradis que saint Michel n’aurait pas réagi autrement.

Lorsque les représentants de Lavallin Santé Inc. se sont présentés à l’hôpital qui porte le nom du grand archange pourfendeur de dragons, ils ont été éconduits de belle façon.

L’hôpital Saint-Michel éprouve peut-être quelques difficultés, mais il n’est pas a vendre.

Son conseil d’administration l’a fait savoir haut et clair : une telle transaction « n’aurait apporté aucune amélioration aux services dispensés à la population».

L’argumentation n’est pas nouvelle. Public ou privé, l’hôpital ferait face aux mêmes contraintes. Les trois quarts de son budget vont à la rémunération du personnel selon des barèmes déterminés par voie de négociations centralisées. Le reste va aux fournitures médicales, à la nourriture, aux médicaments, à l’énergie... Autant de dépenses pratiquement incompressibles. Quant aux frais d’administration, ils sont déjà réduits à leur plus simple expression.

Comment Lavallin dégagerait-il la marge nécessaire à la rémunération de son capital investi, sinon par une politique d’admission sélective qui référerait aux autres établissements les cas trop lourds et peu rentables ?

Ce raisonnement est trop étroitement comptable. Les vrais défis du système public de santé sont d’un autre ordre. Ils portent sur la qualité même de la gestion. C’est devenu une affaire d’intrapreneurship ! selon le mot à la mode.

Non pas que les gestionnaires des établissements publics soient indifférents à cette dimension de leur tâche. Bien au contraire. Cette préoccupation, chez eux, n’a jamais été aussi vive. On est de plus en plus conscient qu’il existe, dans les hôpi- taix comme ailleurs, un potentiel de productivité encore inexploité. Les

solde pour une période indéfinie. La perte temporaire de salaire est sans doute discutable, mais ce grief ne saurait justifier la Fraternité de se comporter en troupeau égoïste et aveugle. Si le syndicat ne prête pas son concours au redressement de la situation, il portera une lourde responsabilité.

L’administration du RCM a vite saisi la portée sociale de l’affaire. Tant à la Ville qu’à la Communauté urbaine, le Rassemblement des citoyens et citoyennes n’avait pas caché son préjugé favorable envers les minorités de la métropole. Mais il a confondu les affaires culturelles avec les problèmes intercommunautaires, comme le signale le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARit).

Le RCM tarde aussi à favoriser la rencontre des groupes entre eux et avec les autorités. Et surtout à créer des forums où l’on pourra aborder franchement les problèmes et les incidents avant qu’ils n’échappent à tout contrôle.

Le CRACC demande aussi qu’on

prospecteurs commencent à peine à jalonner ce qui pourrait être un immense gisement.

De là l’appel à l’expertise extérieure qui « s’installe de plus en plus dans l’entreprise hospitalière » où elle devient « une nécessité pour celui qui veut s’assurer non seulement de sa place mais des premières places » (Normand Choinière, conseiller

BLOC-NOTESJEAN FRANCOEUR

en gestion à l’ÉNAP, dans Artères, journal de l’Association des hôpitaux du Québec).

Saint-Michel n’est pas à vendre. Très bien, n’en parlons plus. Ou plutôt si, parlons-en. Comment affirmer aussi catégoriquement qu’un « partenariat élargi » marqué par l’entrée en scène de quelques firmes privées n’apporterait strictement rien.

Pourtant, le colosse aux pieds d’argile issu de la réforme des années soixante-dix, avec ses airs de momie entravée, éprouve un sérieux besoin de jeter un regard neuf sur tous ses vieux problèmes.

Une expérience ou deux, hors des sentiers battus, ne méritaient pas les cris effarouchés qui ont suivi fébrui- tement de la démarche des émissaires de M. Bernard Lamarre, ni qu’on agite les épouvantails.

Le jonction entre le secteur public et le secteur privé est malaisée. Mais elle doit se faire. Autrement, c’est le rationnement. Il est déjà là. Le réseau public ne suffit pas à la tâche. Il est débordé. Qu’en sera-t-il dans 10, 20 ou 30 ans ?

L’évolution est inéluctable. Telle étude révèle qu’entre 1981 et 2001, la

ouvre l’emploi aux minorités. Cette mesure n’est que justice dans l’accès au travail et à la fonction publique. Il n’est pas évident, cependant, qu’elle contribuera à éliminer le racisme. Les attitudes mentales peuvent se durcir autant que s’ouvrir quand on impose le changement par des programmes impératifs. Au reste, les gens en place n’ont pas le monopole des préjugés.

Une tâche est plus importante et plus urgente que la reforme des structures et des programmes de formation de la police. C’est la mission même de la police et son mandat qui doivent changer. Dans une ville comme Montréal, le racisme est un crime que la police devrait réprimer aussi sévèrement que le meurtre. Les rapports entre communautés sont, pour la paix de la ville, sa réputation internationale et son dynamisme, un patrimoine plus digne de protection publique que les coffres des banques.

Pareille priorité ne saurait reposer seulement sur la police.

— JEAN-CLAUDE LECLERC

demande aura exigé une hausse de 44 pour cent des lits dans les hôpitaux généraux, 63 pour cent des soins prolongés, 28 pour cent des services médicaux... Et ce n’est qu’un début. Çe n’est plus le tiers, mais 40 pour cent de ses dépenses que le gouvernement devrait consacrer au fonctionnement des services de santé et de services sociaux. Il n’y arriverait qu’en sabrant dans toutes ses autres « missions », y compris l’éducation. Quant aux immobilisations, elles s’évaluent en dizaines de milliards, alors qu’on arrive mal à seulement préserver le patrimoine existant.

Dans un tel contexte, comment penser que l’injection de quelques dizaines de millions en provenance du secteur privé est une catastrophe de première grandeur à l’échelle Richter !

La jonction doit se faire. Il reste à trouver comment. On n’y parviendra jamais si l’on s’interdit toute forme d’expérimentation.

Mais, auparavant, il aura fallu exorciser une certaine démonologie. « Lucratif » signifie rémunération. Rémunération du travail et rémunération du capital. Le personnel du secteur « non lucratif » est rémunéré — et parfois mieux que l’autre. Le capital que le gouvernement y investit est également rémunéré (par les temps qui courent rien de tel que les obligations du secteur public !). Alors quoi ! Répéter que certains veulent s’enrichir de la misère des autres, c’est dire une absurdité, ou c’est insulter tous les « travailleurs » de la santé — du premier au dernier, du médecin jusqu’au plus humble préposé — à qui le soin des malades «procure un gain» (définition de « lucratif » par opposition à bénévole, désintéressé, gratuit).

Puisse saint Michel, à qui la légende attribue une victoire décisive contre Lucifer, ne pas monter aujourd’hui à l’assaut des moulins à vent.

Lettre à Suzanne Lapointe ÉTANT éloignée de mon téléviseur à la fin du téléjournal d’aujourd’hui, 12 novembre, je n’ai pas éteint le poste immédiatement, et j’ai entendu le début de l’émission « Les démons du midi », à 12 h 15 environ.

Stupeur ! Indignation ! Je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles ! Vous, une femme, osez raconter, ce qui semble vous paraître drôle, l’histoire suivante, que je résume pour les gens, et puissent-ils être légion, qui ne vous écoutent pas :

Vous : « En venant à l’émission, j’ai été confrontée par un type armé qui m’a dit : J’te tue ou j’te viole. »

Gilles Latulippe (votre co-animateur) : « Et puis ? »

Vous, dans un éclat de rire : « J’ai ti l’air d’une morte ? »

Au moment où il y a, enfin, des conditions qui aident à secourir les femmes violentées psychologiquement et physiquement, votre « farce », non seulement est de mauvais goût, mais tend à soutenir, dans l’opinion publique, l’idée qu’une femme est violée parce qu’elle le désire ou le provoque.

La liberté d’expression vous autorise à tenir de tels propos sur les ondes de Radio-Canada. Cependant, ne pourriez-vous pas doser cette liberté d’une bonne part de conscience sociale ? Vous, une femme qui rejoignez tant de Québécoises et de Québécois, pourquoi n'utiliseriez-vous pas positivement ce pouvoir qui est le vôtre ?— CLAUDE HÉLÈNE PARROT

Outremont, le 12 novembre.

■ L’approcheSELON la nouvelle loi tous les acupuncteurs du Québec devaient être inscrits au registre de la Corporation professionnelle des médecins avant le 1er juin 87. Un examen permettant d’évaluer la compétence des acupuncteurs, dit-on, faisait suite à cette inscription. La réussite de cet examen est une condition sine qua non du droit de pratique des acupuncteurs.

Nous étions environ 400, le 17 octobre dernier à passer l’examen. Rapidement notre cerveau devait se transformer en un ordinateur efficace pour répondre à 200 questions en cinq heures. Faisons donc un calcul rapide ... 90 secondes par question nous étaient accordées.

La connaissance parfaite de quatre livres d’acupuncture permettait la réussite presque certaine de l’examen. Notre ordinateur cérébral devait poser des

LE DEVOIRLE DEVOIR est publié par l'Imprimerie Populaire Limitée, société à responsabilité limitée, dont le siège social est situé au numéro 211, rue du Saint-Sacrement, Montréal. H2Y 1X1 II est composé et imprimé par Imprimerie Dumont, Division du Groupe Québécor Inc . dont les ateliers sont situés au 7743. rue Bourdeaù, LaSalle L Agence Presse Canadienne est autorisée à em-

Notre approche aux clients n’a jamais été considérée dans cet examen. Jamais on y aborde l’approche globale évaluant l’impact des conditions de vie sur nos clients. Ce qu’on attend de nous c’est de défier la philosophie chinoise, d-’avoir une approche symptomatique et surtout de ne jamais chercher la source du problème.

La population est justement insatisfaite de ne pas avoir l’attention du médecin, d’être traitée partiellement, comme une machine désarticulée.

Ces formes d’examen n’évaluent pas la compétence pratique des acupuncteurs ni le raisonnement mais seulement la capacité d’apprendre par coeur et la rapidité permettant de devenir nous aussi rentable.

Est-ce ce que les acupuncteurs québécois et les clients désirent ?

— RENÉE OUIMET acupunctrice

Montréal, le 4 novembre.

■ Déficience mentale dans l’armée...

PERMETTEZ-MOI de m’indigner d’une dépêche de la Presse Canadienne. Selon un certain fonctionnaire, nos forces armées font beaucoup trop de traductions.

À elle seule, l’importance accordée à des affirmations aussi évidemment gratuites (encore qu’il soit difficile d’en contrôler l’authenticité ou le contexte) suffisait déjà à faire planer des doutes quant à la motivation des reporters. Mais l’« explication » voulant que la plupart des ingénieurs (militaires) francophones ne comprenaient pas les termes techniques français les a vite dissipés : rien n’importait autant que d’alerter tout l’univers à la triste vérité des déficiences mentales des Canadiens français.

Et pourtant, ces âneries auraient fort bien pu avoir le sort qu’elles méritaient si un minimum de responsabilité professionnelle avait amené les journalistes à se poser quelques questions. Comment et pourquoi, par exemple, peut-on en venir à croire que des francophones sont trop peu doués pour comprendre des termes techniques dans leur langue lorsqu’ils ont réussi à les apprendre dans une autre ?

Aussi, se pourrait-il par hasard que l’attitude généralement manifestée dans des forces armées si longtemps dominées par vous savez qui ait plutôt mal servi d’encouragement à leur désir d’épanouissement linguistique ?

ployer et a diffuser les informations publiées dans LE DEVOIR LE DEVOIR est distribué par Messageries Dynamiques, division du Groupe Québécor Inc., située au 775, boul. Lebeau, St-Laurent.LIVRAISON A DOMICILE QUOTIDIENNEMENT PAR PORTEUR:

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à Montréal: 332-3891 à Québec (418)687-2021

mer pour des raisons de sage éco- nomie un bon nombre des termes « techniques » des manuels militaires de langue anglaise. Après tout, n’est-il pas vrai que la plupart des Canadiens anglais sont incapables de distinguer l’arbalète de l’arquebuse ?

— PIERRE BEAUDRY Montréal, le 16 novembre.

■ À la longue, vous allez voir

L’ÉDITORIAL d’Albert Juneau (« Une bataille partisane », 14 novembre) au sujet de l’accord provisoire Reagan-Mulroney — qu’on appelle « libre-échange » — était trompeur.

M. Juneau demande si M. Peterson ne se laisse pas « entraîner indûment dans une bataille partisane » parce qu’il s’oppose au traité proposé.

Pas du tout. M. Peterson a reçu une majorité impressionnante des électeurs d’Ontario justement parce qu'il était manifestement et publiquement très sceptique au sujet de l’accord. M. Mulroney, pour sa part, n’a reçu aucun mandat pour négocier un tel accord. Au contraire, M. Mulroney se prononçait contre avant son élection.

Installé ici depuis longtemps, je suis d’origine new-yorkaise, et je me demande si les Québécois et les Canadiens voient toutes les conséquences de ce traité. À la longue vous allez voir, je pense, un changement complet du régime de taxation ici, une très forte augmentation des coûts publics (éducation, santé, logement), une inégalité encore plus grande entre secteurs économiques (finis les pays, les provinces, même les régions), une paupérisation d’un grand nombre de travailleurs, une perte totale de l’autonomie dans les affaires internationales.

Peut-on parler franchement ? Pour la plupart, les Canadiens et les Québécois ne connaissent pas très bien l’histoire économique des États-Unis (c’est très « américain » d’ailleurs). Les élites, les dirigeants des États-Unis — pour la première fois dans la vie de la République, comme disait récemment à Montréal l’économiste américain Robert Heilbroner — ne savent pas où ils vont économiquement.

Avec cet accord vous faites des concessions énormes, à un prix très élevé, pour aller on ne sait pas où ... M. Peterson, et non MM. Mulroney et Bourassa, a parfaitement raison.

— PATRICK BARNARD journaliste

radio néerlandaise (CBC) Westmount, le 18 novembre.

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Livraison par la poste Édition quotidienne 155$ par annéeau Canada 85$ 6 mois

45$ 3 moisPour information (514) 844-3361 Courrier de deuxième classe: enregistrement numéro 0858 Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec

Un pacte avec le diable ?

DES IDEES, DES EVENEMENTS

La carrière de René Lévesque fut-elle un échec ?I ) L'agitateur de la Révolution tranquilleGÉRARD FILION

LE peuple québécois a rendu à René Lévesque un hommage mérité. Un peu exagéré sur les

bords, car les Québécois sont des gens sensibles, chaleureux, prompts à la colère et à la tendresse, portés à être tour à tour reconnaissants et ingrats. Mais dans l’ensemble, le témoignage fut émouvant.

Maintenant que René Lévesque est entré dans l'histoire, il faut que les chercheurs qui se proposent d’écrire sur lui scrutent à froid le rôle réel que le journaliste et homme politique a joué au Québec et au Canada. Comme on ne prête qu'aux riches, j’ai comme le sentiment qu'on lui attribue des mérites qu'il n’a pas et qu’on lui fait porter des échecs dont il n’est pas pleinement responsable. Examinons quelques têtes de chapitres.

Le plus grand journaliste ?René Lévesque, a-t-on affirmé, au

rait été le plus grand journaliste électronique que le Québec a produit. Moi qui suis un peu plus âge que la moyenne, j’ai gardé un souvenir impérissable d’un autre journaliste qui a utilisé les ondes hertziennes avec autant de brio que René Lévesque, Louis Francoeur. Quand les troupes hitlériennes envahirent la France au printemps 19-10, Louis Francoeur tint le public québécois en haleine comme personne ne l’avait fait avant lui.

Sous la rubrique, la situation ce soir, il nous faisait suivre comme si nous avions été présents les péripéties des engagements de chars d’assaut, les reculs en désordre des troupes alliées, le rembarquement précipité des Britanniques à Dunkerque, les interminables défilés des réfugiés, et tout cela agrémenté, si je puis m’exprimer ainsi, de descriptions de châteaux et d’abbayes, de rappels de champs de bataille des siècles anciens, d’évocation de noms d’écrivains, d’artistes, d’hommes politiques, de philosophes, d’hommes d’Eglise ayant illustré ces lieux. À

l'époque, il n’y avait pas un Québécois sur mille a avoir visité l’Europe, et pourtant la magie du verbe de Louis Francoeur donnait à chacun l’illusion de se trouver en pavs familier.

René Lévesque se servait avec adresse des moyens puissants de l'image avec des cartes, des tableaux, des symboles visuels, sans compter sa présence fébrile et l’originalité de sa voix éraillée. À partir des seules dépêches d’agences reçues à la dernière minute, Louis Francoeur créait par son seul verbe un monde d’images qui faisait que, quand arrivait l’heure de la situation ce soir, dans le Québec de l’époque, la vie s'arrêtait aussi loin que la radio pouvait pénétrer. René Lévesque était reconnu partout ; Louis Francoeur se promenait en toute quiétude rue Sainte-Catherine, sans que les gens se retournent sur son passage, mais il aurait pu poser sa candidature dans n’importe quelle circonscription du Québec sous n’importe quelle étiquette avec des chances sérieuses d’etre élu. Malheureusement un accident stupide mit fin à une carrière qui n’avait pas atteint son som met.

René Lévesque le plus grand journaliste de la télévision ? C’est sûr. Mais à la radio, Louis Francoeur lui fut nettement supérieur.

On a loué avec raison le rôle éminent joué par René Lévesque durant les six années de la Révolution tranquille. Il n’a quand même pas été tout seul et il n’est pas l’auteur de la plus grande réalisation de cette épo que. Je m’explique.

Le développement d’Hydro-Québec

llydro-Québec a été fondée par Adélard Godbout en 1944 Durant les années cinquante, les compagnies privées étant à court d’énergie, c’est llydro-Québec qui lança les grands travaux de harnachement des rivières de la côte Nord du Saint-Laurent. C’est sous Duplessis que furent construits les deux Bersimis. Le complexe Manicouagan-Outardes était

Les élections en Haïti

Pour une «police internationale de la démocratie»LIBREOPINIONJEAN-LENICK THOMAS

DEPUIS l’été dernier, règne en Haïti une atmosphère de profonde confusion et de violence. Violation de la Constitution par le

Conseil national de gouvernement (CNC.). Grèves générales organisées par l’opposition populaire en vue d’obtenir sa démission. Refus de l’opposition de participer à des élections organisées par le CNC. de mèche avec les duvaliéristes. Match nui entre le CNG, contraint de se désavouer sur plusieurs points, et l’opposition incapable de le renverser. Assassinat de plusieurs centaines de personnes engagées dans la lutte pour le changement, dont 300 paysans dans le Nord-Ouest et deux candidats à la présidence, à Port-au- Prince. Incendie du bureau central du Conseil électoral provisoir (CÉP) et de l’imprimerie devant confectionner les bulletins de vote. Attaques à la mitraillette de la maison de plusieurs candidats non duvaliéristes et d’autres personnalités engagées dans la lutte...

« Pas d’élections sans nous ! «disent les duvaliéristes.

Un fait éloquent à ce sujet, c’est que le CÉP ne jouit d’aucune protection de la part du gouvernement. On dit même que les fonds dont il dispose lui viennent d’une aide d’urgence octroyée par les États-Unis, le Canada, le Vénézuela...

Il y a une sorte de complicité entre les duvaliéristes et le CNG pour que les élections ne soient pas honnêtes ou, en cas d’une trop grande vigilance de la part du CÉP et de la po

pulation, pour qu’elles n’aient pas lieu.

Dans le premier cas, les duvaliéristes pourraient, après une mascarade électorale, reconquérir le pouvoir. Dans le second cas — une certaine interprétation de l’article 285 de la Constitution permet de conclure que le CNG ne se sentirait contraint d’abandonner le pouvoir, le 7 lévrier, que s’il y a un président élu — les militaires effectueraient sans entraves de la population le coup d’Etat qu’ils n’ont jamais eu le courage de réaliser contre les Duvalier et les duvaliéristes, en gardant indéfiniment le pouvoir et en suspendant la Constitution.

À court et à moyen terme, nul ne peut prévoir ce qu’il adviendra de la lutte du peuple haïtien contre la dictature, si une force multinationale de surveillance issue ou de l’OEA, ou de l’ONU, ou de l’état-major de la communauté occidentale, n’apporte directement son appui au CEP.

Une telle proposition, cependant, n’est pas sans comporter des difficultés qu’il faut surmonter. Haïti n’est pas une colonie ni un pays sous tutelle internationale. Toute idée relative à une assistance militaire étrangère dont pourrait bénéficier le CEP. doit émaner directement d’Haïti. Il s’agit de savoir, dans les circonstances actuelles, qui est habilité à en formuler la demande : le CNG ou le CÉP ?

Se pose donc ici la triple question de la souveraineté du pays, de la légitimité (voire de la légalité) du Conseil national de gouvernement et de la représentativité du Conseil électoral provisoire.

Dans des conditions normales, c’est-à-dire dans le cas d’un gouvernement qui fasse preuve de sa capacité d’assurer la sécurité de la po

pulation sur toute l’étendue du territoire, jusqu’à l’installation du prochain président élu, seul le CNG peut, en cette matière, engager fermement l’État haïtien — dans l’hypothèse où le gouvernement, malgré sa diligence et sa bonne volonté, serait aux prises avec des événements incontrôlables.

Cependant, telle qu’elle se présente actuellement en Haïti, la situation n’est pas le résultat de circonstances fortuites hors du contrôle gouvernemental. Elle résulte d'une stratégie planifiée par les duvaliéristes objectivement appuyés par le gouvernement qui la laisse les choses volontairement se détériorer.

Dans ce contexte, toute institution nationale qui réussit à faire la preuve qu’elle incarne d’une certaine façon la volonté populaire, peut acquérir une légitimité de fait qui, dans certains domaines, conférerait à ses actes un statut d’actes gouvernementaux.

Autrement dit, si le CÉP, dans le but explicite d’assurer la bonne marche du processus électoral, sur la question de l’assistance militaire, réussit à associer à sa.décision la totalité des candidats à la présidence, au sénat, à la députation, c’est-à-dire les représentants officiels de la totalité du corps électoral, desquels surgiront nécessairement le nouveau président élu de la République et le prochain parlement, il n’v a aucune raison valable pour qu’une telle décision ne soit pas légitimée par après par le nouveau gouvernement comme un acte du gouvernement légal d’Haïti et considéré comme tel, ante rem, par les puissances étrangères et les organismes internationaux auprès desquels une telle demande aura été formulée.

Une telle démarche, bien que non prévue par la Constitution, si elle est

appuyée par les représentants officiels du corps électoral, tiendrait lieu de consultation populaire indirecte. Elle obligerait le gouvernement et l’armée ou à faire enfin face à ieurs responsabilités ou, dans le cas contraire, à définitivement démériter de la nation.

Et si, tout en laissant se détériorer la situation, le gouvernement, prétextant de son rôle de gardien de la souveraineté nationale, se prononce contre la présence de toute force étrangère sur le territoire haïtien, les nations de l’hémisphère seraient, par des moyens juges appropriés, justifiées de le contraindre à faire face à ses obligations de gouvernement national d’Haïti.

En effet, au-delà du dogme de la souveraineté nationale, aucun État membre d’une communauté organisée ne peut se comporter comme s’il formait un monde à part. À l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, il est astreint à certaines règles en vigueur au sein de la communauté, sous peine de sanctions appropriées.

Être membre d’une communauté organisée, pour tout État, c’est à la fois rechercher l’appui de la communauté et aliéner une partie de sa souveraineté, au nom de la sécurité dite collective.

Si le Conseil national de gouvernement se trouve dépassé par la situation, vu l’urgence et a défaut d’une solution interne immédiate, une solution externe doit être envisagée.

En faisant appel à une « police internationale de la démocratie », le Conseil électoral mettra le CNG et les militaires au pouvoir au pied du mur, en les forçant à choisir entre Haïti et les intérêts particularistes d’une oligarchie ou les leurs propres.

Les détenus comme terrain d’essaiLIBREOPINIONJEAN CLAUDE BERNHEIM

L auteur est coordonnateur à l'Office des droits des détenus

LÉS EMPLOYÉS des aéroports canadiens doivent, depuis le premier octobre 1987, se soumettre à la prise d’empreintes digi

tales, accepter de voir leur loyauté, leur caractère et leur fiabilité examinés par les policiers de la G RC et les membre du SCRS, ceci sans parler de leur dossier de crédit, de leurs antécédents judiciaires et professionnels, qui seront également passés au crible.

Cette situation inacceptable et odieuse qui leur est imposé, semble être un précédent pour plusieurs. Pourtant rien n’est plus faux. En effet, jusqu’à lout récemment de nombreux accusés (présumés innocents jusqu’à preuve du contraire), devaient, sous peine d’emprisonnement, donner leurs empreintes digi

tales; et s’ils étaient acquittés, celles-ci demeuraient la propriété des forces policières. (Il faut savoir que cé genre de dossier n'est jamais détruit.)

Mais là ne s’arrêtent pas les précédents. Ainsi, si vous êtes le conjoint ou la conjointe d'une personne condamnée ou encore son père ou sa mère, et que celle-ci obtient une libération conditionnelle, soit de jour ou totale, ou qu’elle se trouve en libération obligatoire et qu’elle vienne demeurer chez vous parce que vous ne l’avez pas rejetée, eh bien vous serez l’objet d’une enquête policière, dite communautaire, comme le sont maintenant les employés des aéroports et leurs conjoints.

Mais encore, si vous êtes un professionnel de la santé, psychologue par exemple, et qu’un détenu veut retenir vos services pour défendre ses intérêts devant la commission nationale des libérations conditionnelles, vous serez l’objet d’une enquête policière, comme le sont maintenant les employés des aéroports et leurs conjoints.

Mais encore, si vous êtes avocat, que vous défendèz les droits des dé

tenus et que vous voulez assurer la défense des femmes détenues à la prison Tanguay à Montréal, les autorités de la prison revendiqueront la possibilité de faire une enquête sur vous.

La loi adoptée par le gouvernement canadien est un exemple typique de la façon dont les pouvoirs politiques mettent en place leur stratégie de contrôle social et d’amputation des droits et libertés des citoyens.

Retirer des droits aux personnes arrêtées est une chose considérée comme normale, l’État affolant les citoyens au sujet de la dangerosité appréhendée de ces personnes, comme il l’a fait au cours de l’été 1986 pour adopter la loi (’-67, qui permet aujourd’hui d’annuler le bon temps qu’un détenu s’est crédité en prison en raison de sa bonne conduite, de son respect des règlements et de sa participation aux programmes de l’institution où il se trouve. ( Les seuls détenus ne pouvant pas se créditer de bon temps sont ceux qui ont été condamnés à la prison à vie.)

Il est toujours plus facile pour l'État d’étendre une restriction des droits que d’imposer des restrictions

toutes nouvelles. Les brèches les plus faciles à effectuer sont celles qui concernent les détenus, puisqu’il est facile de justifier ces mesures en invoquant des raisons de sécurité publique. C’est ainsi que les détenus sont une cible privilégiée quand il s’agit de préparer le terrain. L’avenir nous confirmera si le principe de non-rétroactivité des lois tiendra encore longtemps; avec la loi C-67, un précédent a été créé, précédent maintenu par les tribunaux jusqu’à présent.

Défendre les droits des détenus n’est pas une cause populaire, mais il faut bien se rendre compte que c’est non seulement défendre des personnes qui sont entre les mains d’un pouvoir arbitraire (sinon tortionnaire en 1982 à Archambault), mais c’est également défendre les droits et libertés de tous les membres de la société. Les droits et libertés reconnus aux détenus s’appliquent à tous, il va de soi; mais les violations de droits et libertés dont ils sont l’objet seront peut-être un jour également appliquées à tous sans exception comme c’est le cas dans les dictatures, si nous n’y veillons pas...

déjà en chemin quand Jean Lesage prit le pouvoir en 1960.

Quand René Lévesque arriva à la direction du ministère des Richesses naturelles, la situation de l’hydro- électricité dans Québec était grosso modo la suivante : llydro-Québec était en passe de devenir le gros smon l'unique producteur d’énergie primaire, les compagnies se voyant reléguées de plus en plus dans la fonction distributrice. Le mérite de l’étatisation fut de mettre de l’ordre dans le réseau de distribution et d’uniformiser les taux au bénéfice des régions excentriques. On crovait par ce moyen aider au développe ment du Bas Saint-Laurent, de la Gaspésie, de l’Abitibi, ce qui ne fut pas le cas, mais cela est une autre histoire.

Il faut ajouter qu’à cette époque l'opinion publique était largement fa vorable à l’achat par llydro-Québec des compagnies privées. Depuis les campagnes du docteur Hamel dans les années trente en passant par les ministères Godbout et Duplessis, un courant d’opinion de plus en plus fort poussait dans cette direction. À la mort de Maurice Duplessis, on savait — et les compagnies aussi en étaient conscientes — que ce n’était qu’une question de temps. Paul Sauvé, s’il avait vécu, l’aurait probablement fait Sous les coups de boutoir de René Lévesque, Jean Lesage en fit l’enjeu de l’élection de 1962. Les gros canons du ministère, Georges-Émile Lapalme, Paul Gérin-Lajoie, poussaient tous dans la même direction. Les hésitations de Jean Lesage étaient d’ordre financier et non de principe.

La décision du ministère fut facilitée par la molle opposition de Daniel Johnson, qui, en politicien finaud, sentait de quel côté venait le vent. Dans celte affaire, le rôle de René Lévesque fut celui d’un catalyseur et d’un accoucheur, plus que d’un créateur. Mais ce fut quand même un rôle très important pour lequel il faut lui donner crédit.

Un contestataireLa réforme la plus importante de

« l’équipe du tonnerre », beaucoup plus fructueuse à long terme que Y€- tatisation de l’électricité, c’est celle de l’éducation. En permettant aux jeunes Québécois d’aller aussi loin que leur talent leur permet, en stimulant les apprentissages techniques, en développant les facultés de sciences appliquées et d’administration, en finançant des instituts de recherche, c’est l’avenir à moyen et à long terme de tout un peuple que l’on préparait.

On s’émerveille depuis quelques années de la proliferation d’entreprises de toutes natures dans tous les milieux; commerces, industries, services financiers, musique théâtre, etc. Le talent était là, il y a vingt-cinq ou cinquante ans. Ce sont

les institutions d’enseignement lancées dans la foulée du rapport Parent qui ont permis cette merveilleuse éclosion. L’homme qui a été à l’origine de tout cela, dont on parle peu aujourd'hui, c’est Paul Gérin-La- joie.

Une autre institution que nous devons à la révolution tranquille c’est la Caisse de dépôt et placement. Je crois savoir, sans en être tout à fait sûr, que Jacques Parizeau, conseiller spécial du gouvernement en matières économiques et financières, rédigea un ou des mémoires sur le sujétion s’inspirant d’une institution de même nature existant à Paris et dont le président était venu faire une tournée au Québec Même chose pour la Société générale de finan cernent, qui devait démarrer en 1963.

Le rôle de René Lévesque dans tout cela en fut un d’agitateur, de contestataire, d’empêcheur de danser en rond de ses collègues, dont il mettait souvent les nerfs en boule en piétinant leurs plates bandes. J’ai été témoin d’une engueulade dont René Lévesque fit les frais un jour que Jean Lesage m'avait convoqué au conseil des ministres pour donner quelques explications sur une affaire qui faisait l’objet d'une attention particulière du gouvernement. Lévesque l it le gros dos sous l’orage, ce qui ne l’empêcha pas de continuer les mêmes manoeuvres pour forcer la main à ses collègues.

Retomber sur terreLa relative facilité avec laquelle le

Parti québécois monta vers le pouvoir de 1968 à 1976 s’explique par les dons exceptionnels de son fondateur, mais aussi par le vent de folie qui souffla sur tout le monde occidental durant cette période : mai 68 en France, guerre du Viêt-Nam, agitation sur les campus américains, octo bre 70 au Québec, terrorisme politique en Italie. On voulait du changement partout, sans Iroji savoir ce qu’on mettrait à la place de ce qu’on voulait démolir, hit comme au Québec, on exagère toujours un peu plus qu’ailleurs, il était inévitable qu’il s’y produisît une explosion.

Moi qui ai le souvenir de la décla ration de la guerre de 1914, j’ai as sisté à cinq grandes colères du peu pie québécois : 1917, la conscription; 1936, écrasement du « régime cor rompu et corrupteur » ( Duplessis dixit) de Taschereau; 1942, plébiscite; 1960, renversement du régime Duplessis; 1976, élection du Parti québécois. Cinq grands moments où les Québécois ont cru entrer dans la terre promise. Mais chaque fois, après une période d’euphorie, ils sont retombés sur terre et ils ont repris leur train-train coutumier. Il est pro bable que d’ici l’an deux mille une autre secousse sismique d’origine politique secouera la terre québécoise.

À suivre


Un regroupement pour la défense des victimes

Della Noce déclenche la guerre aux compagnies de remorquageISABELLE PARÉ

Parti en croisade contre les requins du remorquage, le député de Duvernay, Vincent Della Noce, a annoncé hier la création d’un regroupement de défense des victimes du remorquage dont le but sera de conseiller et de former un puissant lobby de consommateurs pour faire pression sur le gouvernement.

Fort de l’appui de l’Association de protection des automobilistes(APA) et de l’Office de protection du consommateur (OPC), le député de Duvernay se dit bel et bien résolu à orchestrer une levée de boucliers pour faire bouger les élus municipaux et provinciaux.

« Le ‘cancer’ s’étend à toutes les régions du Québec. Les tribunaux ne peuvent venir à bout de toutes les causes, il faut que le gouvernement légifère avant que la situation ne tourne au vinaigre », s’est exclamé hier le député de Duvernay.

Selon le député Della Noce, seule une escalade de poursuites en justice, dont les dédommagements moyens pour le consommateur peuvent s’élever à $ 600, pourront assagir les compagnies de remorquage.

À cette fin, des cartes seront à la disposition des consommateurs au bureau de comté du député Della Noce à Laval, aux bureaux de l’APA, de l’OPC et de l’Association des services de l’automobile (ASA), qu’ils pourront poster sans frais au Regroupement, après avoir y indiqué les lieux, le moment et les coûts reliés à un remorquage dont ils ont été victimes.

Toutefois, estime le député, rien ne sert de s’attaquer aux entreprises de remorquage si le gouvernement continue à tolérer leur commerce. Et cela, malgré l’explosion de poursuites en justice qui coûte des millions aux contribuables québécois, précise-t-il.

Depuis cinq ans, 58,000 personnes auraient vu leur voiture remorquée, dont 12,000 cette année. À l’heure actuelle, à Montréal seulement, on dénote 331 causes impliquant les compagnies de remorquage inscrites au rôle de la Cour des petites créances, sans compter les 120 poursuites intentées par l’OPC et 37 autres par la ville de Montréal au criminel.

Témoin d’une razzia survenue le 30 octobre dernier à Laval où une compagnie a remorqué d’un centre commercial une dizaine de véhicules appartenant à des gens conviés à un

party, M. Della Noce s’est indigné des « pratiques sauvages et sournoises » employées par ces compagnies. Selon le député, l’incident s’est terminé dans la « barbarie », après qu’une altercation entre remorqueurs et remorqués ait nécessité l’intervention de la police.

À la suite de cette affaire, M. Della Noce a envoyé une dizaine de lettres aux commerçants du centre commercial les incitant à annuler leur contrat avec l’entreprise de remorquage en question.

« Je ne sympathise pas non plus avec les propriétaires de terrain. De toute façon, ils doivent réaliser que cela peut leur attirer des problèmes et qu’ils finiront par perdre leur clientèle », a souligné le député.

De plus, M. Della Noce a livré les dix conseils qui seront donnés aux consommateurs victimes d’un remorquage; ne pas tenter le dialogue avec les employés de la compagnie, appeler la police, s’assurer d’avoir un témoin, porter une plainte pour vol de véhicule, contacter l’OPC et l’APA, remplir une des cartes adressées à son bureau de comté, noter le nom du propriétaire du terrain et de son locataire, dénoncer toute tenta tive d’intimidation et faire effectuer un constat de dommages sur place.

SUITESDELA PREMIERE PAGE+ Mulroneyavant la conférence», a confirmé, hier, le principal négociateur, Gordon Ritchie. Evoquant même certains « dérapages » dans son calendrier ( il avait promis l’entente « avant la fin de novembre ») M. Ritchie parle maintenant du début décembre et son collègue aux Relations fédérales-provinciales, Norman Spector, a confirmé qu’il y aura une autre conférence des premiers ministres avant le 2 janvier, date officielle de la signature, par le premier ministre et le président des États- Unis, du traité commercial.

Même s’il s’agit de la « Conférence annuelle sur l’économie », les deux

frandes réformes de l’année - libre- change et réforme fiscale - ne se

ront pas à l’ordre du jour officiel. La question de la réforme fiscale progresse tellement bien au niveau des ministres des Finances qu’on leur laisse le soin de la régler définitivement à l’occasion d’une dernière conférence, le 10 décembre. Le « budget » consacrant l’entrée en vigueur de la réforme fiscale le 1er janvier 1988 - au moins pour ce qui est de l’impôt sur le revenu des particuliers et des corporations - sera déposé vers le mardi 15 décembre.

Le gouvernement fédéral a annoncé hier que quatre sujets retiendront l’attention des premiers ministres :

■ la place des femmes dans l’économie et en particulier l’annonce de nouveaux programmes de formation par M. Benoît Bouchard, ministre de l’Emploi ;

■ les politiques d’achats publics des gouvernements provinciaux : le gouvernement fédéral va pointer du doigt les barrières qui existent entre provinces et qu’il veut voir éliminer, dans le contexte d’un mouvement de libéralisation des échanges avec les États-Unis. Le ministère fédéral des Approvisionnements et Services met la dernière main à un rapport intitué « Étude sur le marché du secteur public » qui dépassait $ 72 milliards en 1983;

■ la science et la technologie et les politiques de développement régional : Ottawa tentera de faire oublier le démantèlement du ministère du développement régional et les menaces que les Américains font actuellement peser sur l’Agence de développement des Maritimes ;

■ enfin la surpêche étrangère, un

sujet amené à la conférence par Terre-Neuve mais sur lequel Ottawa ne veut pas prendre de position publique, étant donné la tenue de négociations avec la France.

Les premiers ministres auront un dîner privé le mercredi soir et deux déjeuners de travail à huis clos le jeudi et le vendredi pour tenir une conférence de presse en fin de journée vendredi.

Les fonctionnaires fédéraux « ne seraient pas surpris » que le nouveau premier ministre du Nouveau-Brunswick, Frank McKenna, aborde en privé la question constitutionnelle, tandis que la question de l'établissement d’un réseau national de garderies a officiellement elle aussi été laissée de côté.

Le ministre fédéral de la Santé et du Bien-être, Jake Epp, doit rencontrer ses homologues des provinces le 2 décembre, et on ne s’attend pas à une annonce officielle avant le milieu de la semaine suivant la conférence des premiers ministres.

La conférence annuelle vise plutôt, selon les représentants des Finances, à échanger les dernières informations disponibles et à évaluer notamment l’impact de la crise boursière et monétaire internationale du mois d’octobre. Ces échanges permettront aux gouvernements provinciaux de préparer leurs budgets du printemps.

Quant au libre-échange en tant que tel, les cadres du ministère des Finances ont promis hier, d’ici la mi- décembre, des prévisions économiques révisées pour le cinq prochaines années, et qui tiendraient compte justement des effets d’un traité avec les États-Unis sur l’économie canadienne. Ce sera la première fois qu’on prendra connaissance des évaluations du gouvernement fédéral et il faudra se contenter, pour les analyses détaillées, de celles du Conference Board, d’In- formetrica et du Conseil économique du Canada. « Le Bureau des négociations commerciales n’a ni le temps ni les moyens de se livrer à de telles études é» a dit l'ambassadeur Gordon Ritchie.

♦ Frégatesprévoyant la construction de frégates différentes à certains égards de celles qui sont en cours de construction dans le cadre d’un premier programme.

Un échange de lettres entre les gouvernements québécois et canadien au cours des mois de juin et juillet laissera croire que Marine pouvait se qualifier. Le 17 juillet, le ministre fédéral des Approvisionnements et Services qui était alors Monique Vézina informait toutefois Marine Industries que l’on avait retenu

Â SURVEILLERI.'organisme Le Bon Pilote organise un

bazar aujourd'hui et ce week-end à la salle paroissiale St-Ambroise (6510 De- normanville). 521-9860

Expo-vente de jouets éducatifs organisée par la .Joujouthèque et le Parc d'hiver de Rosemont aujourd’hui de 10 h à 21 h (5675 Lafond Rosemont). 722-1851.

Collecte de sang de la Croix-Rouge à Mil au Centre Permanent (3131 Sherbrooke K.) de 10 h à 18 h; à Brossard, Place Brossard (3200 bout Lapinière, lo cal 12) de 14 h 30 à 20 h 30; à Blainville chez Piscine Vogue (899 bout l.abelle) de 14 h 30 à 20 h 30.

■Atelier initiateur aux ressources et ser

vices offerts par la Bibliothèque centrale de la Ville de Montréal, samedi le 21 novembre de 9 h à midi; inscription obligatoire, (1210 Sherbrooke K.). 872-5923.

■.lass Inc., organise du badminton tous

les vendredis soirs au Cégep de Rosemont de 20 h 30 à 22 h 30 (6400 16e ave Rosemont). 388-8727.

■L'Ass. des artisans de St-llyacinthe an

nonce leur salon « Création 87 » ce weekend aujourd’hui de 18 h à 22 h; samedi de 10 h à 22 h et dimanche de 10 h à 18 h à l'Auberge des Seigneurs de St-Hyacinthe.

L’École Rudolph Steinerde Montréal vous invite à son bazar de noël, samedi le21 novembre prochain entre 10 h et 16 h (12050 Bois-de-Boulogne). 334-1391

■La Maison de la Vie vous invite à par

ticiper à son atelier « La femme, la force sexuelle et les relation intimes » les 21 et22 novembre prochain (169 bout, des Prairies, Laval-des-Rapides). 387-8802.

■Les Artisans de Longueuil vous invitent

à leur expo-vente, les 21 et 22 novembre à la Polyvalente Jacques-Rousseau (444 de Gentilly K. Longueuil). 679-4386.

Colloque sur la culture américaine à l’UQAM, pav. Hubert-Aquin, salle A-M050 le 20 de 18 h à 23 h et le 21 et 22 novembre (400 Ste-Catherine E). 282-4001

■Colloque sur l’autonomie organisé par

le CIRADK de l’UQAM le samedi 21 novembre de 8 h à 19 h à la Salle Marie-Gé- rin Lajoie, J-M400 ( 405 Ste-Catherine K.) 282-7782.

■Le père A Danse, o.p., anime une ren

contre de réflexion sur le thème : « La place de Jésus dans ta vie » ce soir à 19 h au local 1063 du pav. Marguerite d'Youville. 526-5961

■Colloque sur les sans-abri, samedi le 21

novembre de 9 h 30 à 16 h au sous-sol de l'Immaculée-Conception, salle no. 1 (1855 Rachel E ). 526-5961

■Grande journée africaine organisée par

La Maisonnée le samedi 21 novembre débutant à 14 h à la Maisonnée (6865 ave Christophe-Colomb - Métro Jean-Talon). 271.3533

■Conférence-atelier sur le complexe de

l’écolière du Cercle Jung avec Jan Bauer, analyste jungienne, ce soir à 20 h à la Bibliothèque Nationale, salle St-Sulpice (1700 St-Denis - Métro Berri); l'atelier aura lieu le 21 novembre de 10 h à 16 h (1222 bout St-Joseph) 844-4153.

■Soirée avec Barry Morse Merely

Players (anglais) ce soir et demain à 20 h à l’Un. Concordia (1455 de Maisonneuve). 848-4737.

une « proposition spontanée » de Saint-John Shipbuilding.

À partir du moment où le gouvernement fédéral décidait de construire le même type de frégates que dans le programme initial, il était illusoire de penser que Marine puisse avoir ce contrat, expliquait hier un haut-fonctionnaire. Saint-Johns Shipbuilding avait la technologie, les plans et ainsi de suite. C’était aussi vain que de tenter d’enlever à Ca- nadair un contrat pour la fourniture d’avions Challenger, a-t-on soumis.

M. Johnson explique pour sa part qu’il n’a pas voulu faire état de la décision fédérale pour ne pas compromettre la suite des négociations. Il convient cependant avoir été étonné de la décision mais il était préférable de tenter de tirer le meilleur parti de la situation en prévision du contrat des sous-marins qui est beaucoup plus alléchant.

Le premier geste à poser était à cet égard de tenter de renforcer la position concurentielle des chantiers maritimes québécois. D’ici à ce que soit attribué le contrat des sous-marins, il faut maintenir un niveau minimum d’activités dans les trois chantiers et maintenir un niveau de rentabilité permettant de procéder à des investissements.

L’obtention en sous-traitance de l’assemblage d’un minimum de deux frégates ainsi que le contrat de modernisation des deux anciennes frégates que le gouvernement fédéral se prépare à attribuer est à cet égard capitale, croit M. Johnson. Le gouvernement québécois considérera d’ailleurs inacceptable de ne pas avoir sa part d’investissement, dit-il.

Le deuxième geste à poser consiste à former des maintenants un consortium qui pourra gérer ce contrat de construction des sous-marins. Déjà, Marine s’est associée avec la firme d’ingénieurs SNC et s’est inscrite auprès du gouvernement fédéral. On est à compléter le consortium qui comprendra plusieurs partenaires spécialisés, dit-on.

Le consortium ainsi formé par Marine n’est que l’un des cinq groupes retenus par le gouvernement fédéral comme maître d’oeuvre possible pour ce contrat qui sera réalisé suivant une technologie française ou britannique. Les quatre autres groupes sont Saint-John Shipbuilding, Pa- ramax (Montréal), Lavalin Inc en association avec Litton (toronto) et Halifax-Darmouth Industries, puis Canadian Shipbuilding and Engineering Ltd (St.Catherines, Ontario). Selon M. Johnson, le groupe dirigé par Marine est le plus qualifié, Marine étant le seul chantier accrédité par la Marine américaine pour la fourniture de composantes pour ses sous- marins.

L’octroi de ce contrat par le gouvernement fédéral peut prendre encore plusieurs mois, sinon quelques années. Le cabinet Mulroney doit décider dans un premier temps s’il ira de l’avant avec ce projet dont les coûts pourraient être plus élevés que prévu.

+ PermisIl recommande en outre au minis

tère de l’Éducation de prohiber l’accès des institutions d’enseignement, particulièrement des cégeps, aux représentants d’écoles de conduite pour fins de publicité.

Tout en soulignant l’impact positif du système de points de démérite, le coroner souhaite la création d’un système de mérite à l’intention des conducteurs, surtout les jeunes de 17 ans et plus, qui conduisent leur véhicule sans accident et sans infraction de la route.

Afin de motiver les jeunes à conduire d’une façon responsable, le coroner estime que les compagnies d’assurance devront baisser les primes pour les conducteurs ayant accumulé un certain nombre de points.

Le coroner llérbux a formulé ces suggestions après avoir entendu trois pères de famille qui ont perdu un enfant à la suite d’une tragédie routière et quatre spécialistes, soit Dr Claire Laberge-Nadeau et Dr Bruce Brown (médecine préventive), Jacques Bergeron (psychologie), Ottavio Galella (ingeniérie en circulation).

Le point de départ de cette réflexion fut la tenue d’une enquête sur les circonstances des décès de quatre jeunes, tous âgés de 17 ans, sur-

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Godin, lauréat de la ville de MontréalPAUL CAUCHON

Le grand public était convié hier soir à l’ouverture du Salon du livre de Montréal, où fut proclamé le lauréat du Grand prix du livre de la ville de Montréal ; Gérald Godin.

Une cérémonie qui s’est poursuivie au son du tango, alors que des danseurs célébraient sur la scène centrale la parution d’un livre chez VLB sur l’histoire du tango, pendant que les professionnels de l’édition qui avaient pu se libérer du « travail de kiosque » festoyaient dans un grand hôtel.

Une ouverture où tous les invités, de Lise Bacon à Kathleen Verdon, ont brodé sur le thème des dix ans du Salon — dix ans de fidélité, comme le disait Roch Carrier, président du Conseil d’administration.

Le salon tente cette année de réconcilier les deux solitudes canadiennes en invitant Michel Tremblay et

Mordecai Richler comme écrivains représentant le Québec. Ce que n’a pas manqué de remarquer Gérald Godin, qui soulignait diplomatiquement que tous deux avaient écrit des livres se situant dans son comté du Plateau Mont-Royal... Le lauréat a par ailleurs été chaleureusement applaudi, et n’a pas fait allusion à ses récentes activités politiques.

Année faste en célébrations pour le milieu de l’édition : le Salon du livre associe ses dix ans au dix ans de l’Union des écrivains du Québec et aux vingt ans de la Bibliothèque Nationale du Québec. Le Salon est également devenu membre de la Chambre de Commerce de Montréal, et Roch Carrier a annoncé que Tannée prochaine le Salon augmenterait de 33% sa superficie.

La foule commençait donc à envahir la Place Bonaventure hier. Une foule disparate sur laquelle on en sait un peu plus. En effet, le minis

tère des Affaires Culturelles du Québec a réalisé Tannée dernière en collaboration avec le Salon une étude pilote auprès des visiteurs. L’étude, rendue publique ce mois-ci dans la publication gouvernementale Chiffres à l’appui, démontre que le visiteur du salon est d’abord une visiteuse (60 % des répondants). Le public se retrouve surtout dans la tranche d’âge des 25 à 49 ans. C’est un public universitaire à 57 %, qui habite dans un rayon de moins de 10 kilomètres du site, et qui lit en moyenne 46 livres par année.

La même étude demandait quelles étaient les trois principales raisons pour lesquelles on venait au Salon. En tête de liste, et de loin : « pour bouquiner dans un climat de détente », et pour « dresser une liste de livres pour les acheter ou les emprunter plus tard » ! Si vous ne vous y reconnaissez pas, bon salon quand même !

venus à St-Philippe de Laprairie le 22 juin 1987 et de trois autres jeunes, soit deux de 16 ans et un de 15 ans, le 30 août dernier à Saint-Agapit, dans le comté de Lotbinière.

Récemment, le coroner Héroux a rédigé deux autres rapports contenant de nombreuses recommandations adressées à différents organismes publics.

L’un portait sur la possession d’armes à feu dans les dépanneurs et l’autre sur les mesures à prendre pour diminuer les cas de noyades.

Tout en avouant n’avoir aucune preuve lui permettant de penser que ses propositions ont été écoutées des gouvernants et de ses organismes, M. Héroux ne désespère pas d’être entendu du public.

« Si la population est mûre, le gouvernement va agir», prévoit-il.

Interrogé à sa sortie de l’Assemblée nationale, hier, le ministre des Transports Marc-Yvan Côté s’est montré peu enthousiaste à l’égard des recommandations du coroner Héroux. Le ministre a dit qu'il ne fallait pas tirer de conclusions à partir d’un incident isolé et que les études de la Régie de l’assurance-automobile démontraient un faible taux d’accidents chez les moins de 18 ans.

« Si les jeunes ont droit de vote â 18 ans, je ne vois pas pourquoi ils n’auraient pas le droit de conduire » a-t-il dit.

+ Vin nouveaude libération des bouteilles, il a pu quitter l’Europe dès le 2 novembre dernier. C’est ce qui explique la préférence de la SAQ pour les vins nouveaux de Toscane et de Vénitie cette année.

Quant au Beaujolais nouveau, il est arrivé par avion en début de semaine et sera disponible à compter d’aujourd’hui chez les importateurs privés et les restaurateurs qui en ont fait la demande. Soi) prix pourra varier de 12.95 $ à 14.95 $ à l’achat. Ceux qui n’auront pas la chance de se le procurer, en raison de sa rareté, peuvent toujours se consoler ; on prédit un vin aqueux à cause des vendanges pluvieuses dans le Beaujolais cette année.

Fort heureusement, les Italiens semblent n’àvoir rien à envier aux Français en matière de vins. Le vino novello, affectueusement surnommé vino « bobello » en raison d’une légère effervescence propre aux vins très jeunes, faisait l’unanimité hier autour de la table de dégustation. Installés dans l’arrière-boutique de la SAQ du Complexe Desjardin, les spécialistes commentaient l’excellent rapport qualité-prix des vino novello. Colore-Odore-Sapore (couleur- odeur-saveur), tout y était ! Même le Beaujolais, offert à prix concurrentiel, ne ferait pas le poids selon plusieurs.

On vente de manière générale la qualité des cépages, la présence marquée du fruit et le sérieux des maisons (Antinori, Lamberti et Fres- cobaldi en sont) qui proposent ces huit étiquettes.

Se distinguent tout particulièrement, le Montaselva et l’Anteprima de la maison Ruffino, le Santa Cos- tanza de Villa Banfi et le Bardolino novello de la maison Lamberti, le seul vino novello d’appellation contrôlée. À éviter : le Rubentino de la maison Cultivar, trop « bonbon » de l’avis général. Le San Giocondo de la Maison Antinori n’était pas encore arrivé hier mais devrait être disponible ce matin dans les succursales de la SAQ.

Si on en juge par les réactions de la foule nombreuse venue goûter le vino novello hier, on assistera encore cette année à une razzia collective.

L’engouement pour le vin nouveau a beau être surfait et décrié par les experts, il est habilement orchestré par les « connaisseurs » de la SAQ. Peu importe le drapeau, le troupeau suivra.

^ Boivin(SCRS), M. Ron Atkey, pour lui remettre les résultats de l’enquête interne menée au cours des derniers mois, dans la foulée des procès de ses employés.

« Nous avons des faits extrêmement sérieux à révéler, des témoignages à déposer, des questions à adresser au Comité de surveillance relativement aux activités du SCRS à l’intérieur de nos syndicats », a déclaré M. Larose hier, au cours d’une conférence de presse.

MM Larose et Atkey se sont rencontrés par hasard il y a une dizaine de jours à Montréal et le chef du SCRS se serait dit disposé à recevoir le « dossier complet » que la centrale a monté sur « les actions d’un agent des services secrets infiltré en ces rangs ».

Il semble que ce dossier porte exclusivement sur les activités de Marc-André Boivin puisque M. Larose a déclaré hier que « à ce stade- ci », son enquête n’avait pas identifié d’autres agents secrets à la CSN.

Les employés permanents Gérard Thériault, Arsène Henry, Marc-André Boivin, Guy Boisvert et Rénald Tardif, ont été récemment accusés de complot contre des établissements appartenant à l’homme d’affaires Raymond Malenfant. Le cas de M. Boivin — condamné à 15 mois de prison — est pour le moins particulier en ce que les autorités canadiennes ont reconnu qu’il était une source pour le Service canadien de renseignement et de sécurité. À la CSN depuis de longues années, M. Boivin a commencé de travailler pour la GRC dès 1972.

Les autres permanents ont aussi été condamnés au cours des dernières semaines. M. Henri a écopé de trois ans de prison, M. Thériault de deux ans moins un jour et M. Boisvert de 15 mois.

Tout en laissant aux avocats le soin d’évaluer les sentences à la lumière des coutumes pour des offenses similaires, « comme citoyen », M. Larose trouve que les sentences sont « scandaleusement sévères pour ce qu’on leur reproche, pour des gens qui n’ont agressé personne, qui ont tenu des propos répréhensibles mais qui n’ont pas agressé la police ni tué quatre personnes en état d’ébriété en étant fils de ce que vous savez et en étant militaire».

Dans une déclaration du comité exécutif de la centrale qu’il a lue, M. Larose a dit que «des salariés avaient pu succomber à l’exaspération et donner prise à la provocation, en acceptant d’avoir recours à des moyens que notre mouvement n’a jamais fait siens ». Ces permanents ( sauf M. Boivin bien entendu) continuent de recevoir leur salaire de la CSN, parce que leur convention collective s’applique « jusqu’à leur retour ». Quant à savoir s’ils seront réintégrés, la CSN n’a pas encore tranché cette question.

Se portant à la défense de M. Boisvert — dont le procès a pris fin avant-hier, M. Larose a déclaré : « Guy Boisvert, comme Arsène Henry et Gérard Thériault, n’a pas agi par appât du gain ou encore par vengeance personnelle».

Il a poursuivi en dressant la liste des déceptions auxquelles M. Boisvert — conseiller syndical pour la région de la Malbaie — s’est heurté tout au long du conflit de travail au Manoir Richelieu, pour conclure que

« c’est à la suite de toutes ces déceptions qu’il aurait finalement accepté d’utiliser les moyens que Marc-André Boivin lui suggérait depuis plusieurs mois. C’est en désespoir de cause que Guy Boisvert est tombé dans le piège que lui tendait celui qu’il croyait son camarade».

M. Larose et l’exécutif de la CSN se sont montrés déçus que M. Boisvert, dans un revirement inattendu, ait décidé de plaider coupable d’avoir comploté avec M. Boivin pour causer des explosions au Manoir Richelieu. Car s’il avait plaidé non coupable, « le procès aurait constitué un lieu où les techniques et les impacts de l’infiltration d’agents provocateurs auraient été démontrés».

C’est entre autres parce que les récents épisodes judiciaires n’auront donc pas permis de faire la lumière sur l’activité des forces policières en ses rangs que la CSN a décidé de présenter son dossier au président du SCRS.

Seul le sort judiciaire de Rénald Tardif reste inconnu. Son avocat a fait une requête visant à annuler son procès. La Cour supérieure rendra une décision le 18 décembre. Mais, pour le président de la CSN, le plus difficile est passé, d’autant plus que ce n’est qu’il y a quelques jours qu’il a été officiellement lavé de tout soupçon.

+ Bourassaavait exercé une quelconque influence sur l’état d’esprit des Québécois. A une première question concernant la pensée politique de l’ancien ministre des Finances, 44% des personnes interrogées l’ont associé à l’indépendance du Québec, 9% à l’affirmation nationale, 6% au fédéralisme associé et 6% au statu quo fédéraliste. Il est surtout intéressant de constater que 35% des répondants ignorent totalement à quelle enseigne idéologique se loge Jacques Parizeau.

Dans un deuxième temps, les sondeurs ont voulu savoir si les Québécois reconnaissent chez l’économiste Parizeau la capacité de diriger le Québec. « Selon vous, est-ce qu’un gouvernement du Parti québécois dirigé par M. Jacques Parizeau ferait, dans l’ensemble, mieux ou moins bien que le gouvernement libéral actuel dirigé par M. Robert Bourassa? ». Par la réponse donnée à cette dernière question, il est permis de conclure que 25% des Québécois croient que M. Parizeau ferait mieux que Robert Bourassa, alors que 34% demeurent convaincus qu’il ferait moins bien.

Ce sondage CREATECH—LE DEVOIR a été réalisé par voie d’entrevues d’une durée moyenne de cinq à six minutes chacune, à partir d’une centrale téléphonique de Montréal. Les sondeurs ont complété 416 entrevues pour un taux de collaboration de 61.8%. Si Ton fait l’hypothèse que les non répondants se distribuent sur les questions sondées au prorata des répondants, la marge d’erreur théorique maximale est de plus ou moins 4.7% dans 95% des cas.

A priori, les règles de constitution de l’échantillon confèrent à ce sondage la représentativité statistique. Cependant, compte tenu que les « refus de répondre » n’ont pas pu être tous rappelés, la marge (Terreur maximale doit être considérée comme la marge d’erreur la plus probable et Ton ne devrait pas accorder trop d’importance aux différences qui correspondent à cette amplitude Dans ce rappel de la méthodologie utilisée, Créatec précise enfin que l’échantillon est statistiquement identique à la population, sur les variables connues.

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LE GUIDE DU WEEK-ENDMontréal, vendredi 20 novembre 1987

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cuisine française poissons et fruits de mer

1261 rue Bernard Ouest. Outremont tét.: 271-4368

SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL

Anne Hébert, Wilfrid Lemoyne, Ginette Anfousse reçoivent les premiers prix Fleury-Mesplet

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Aujourd’hui au salon du livre

PAUL CAUCHON

Le salon du livre remettait hier soir, pour la première fois, ses prix Fleury-Mesplet, à l’occasion d’un gala à l’hôtel Reine-Élisabeth. Ces prix, qui portent le nom du premier imprimeur-libraire de Montréal (un Marseillais d’origine, né en 1734, mort en 1794), veulent souligner la qualité du travail et l’apport excep

tionnel des intervenants du monde du livre, ces dix dernières années. L’événement est appelé à devenir annuel.

Les nominations, choisies par un comité de sélection du salon, à la suite d’un appel de candidatures, avaient été envoyées à 6,000 intervenants du mibeu. Pour chacune des 10 catégories, on avait retenu cinq noms. Les lauréats annoncés hier :

Auteur, littérature générale :

Anne Hébert. L’auteur des Fous de Bassan et de Kamouraska se voit saluée comme ayant dominé les 10 dernières années sur la scène littéraire, au Québec, au Canada et en Europe.

Dans cette catégorie, on retrouvait en compétition Yves Beauchemin, Victor-Lévy Beaulieu, Antonine Maillet et Michel Tremblay.

Voir page 14 : Fleury-Mesplet

SCÈNE CENTRALE15 h : « Comme un grand livre ouvert » : Gérard-Marie Boivin reçoit

quelques-uns des lauréats des prix Fleury-Mesplet, les chanceux, qui discuteront notamment de la santé de l’industrie du livre.

★ ★ ★16 h : remise des prix aux écoüères et écoüers de la CÉCM qui se sont

distingués lors du concours d’écriture organisé conjointement par la CECM, le Salon du livre de Montréal et le quotidien La Presse. Le thème cette année était : « Une photo, un conte ». Les écoliers étaient invités à composer un texte à partir d’une photo provenant des archives de ce quotidien.

★ ★ ★ •

19 h 15 : « Génies en herbe » : la populaire émission de Radio-Canada mettra aux prises des auteurs de littérature jeunesse (Isabelle Doré, Bertrand Gauthier, Raymond Plante et Bernadette Renaud) et les journalistes et communicateurs Gérard-Marie Boivin, Claude Charron, Ar- mande Saint-Jean et Marc Laurendeau. On pourra voir le résultat à Radio-Canada demain à 18 h.

★ ★ ★20 h 30 : L 'Héritage, de Victor-Lévy Beaulieu (éditions Stanké) : Gil

les Pelletier et Aubert Pallascio offrent en spectacle une scène tirée de la série télévisée du même nom.

ACTIVITÉS SPÉCIALESEn plus d’être ouvert au grand public comme à l’habitude, le salon du

livre réserve sa journée de vendredi aux professionnels du livre, avec un mini-colloque qui se tiendra dans les salles de la mezzanine sud. Au programme, à 11 h 30 : table ronde sur « Le livre et la TOC (taxe aux opérations commerciales) ». Modérateur : Alain Dubuc, journaliste. Intervenants : Serge Lavoie ( Canadian Booksellers’ Association), Georges Laberge (Diffulivre) et Marc-André Dandurand (librairie De- marc).

A 13 h, réception offerte conjointement par la Bibliothèque nationale du Québec et le Salon du livre de Montréal, pour célébrer les dix ans du salon et les vingt ans de la BN.

A 15 h 30 : table ronde sur « Le livre et le libre-échange ». Modéra trice : Carole I .evert (AÉC). Intervenants : Bernard Landry (UQAM), Gérald Caza (Biblairie), Hervé Foulon (HMH) et Alain Boucher (Centrale des bibliothèques).

Champagne et cancan au troisième acte de La Vie parisienne.

« La Vie parisienne » aux NVL

A la hauteur d’Offenbach

Anne Hebert et Wilfrid Lemoyne.

Variétés lyriques, dirigé par Paul- André Boivin. Jusqu'au 29 novembre, au théâtre Maisonneuve

Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures quand on a tout ce qu’il faut sur place ? Avec une équipe et une distribution entièrement québécoises, les Nouvelles Variétés lyriques (NVL) ont confondu les sceptiques en présentant un spectacle de toute première qualité, une Vie parisienne digne des grandes scènes d’opérette.

Le défi n’était pourtant pas mince : les NVL ne pouvaient se permettre de rater le chef-d’oeuvre de Jacques Offenbach. Il fallait être certain de réunir une trentaine d’interprètes capables de jouer la comédie, de danser et, surtout, de chanter. Et, pour que le public s’amuse, il fallait un magicien du rire, un metteur en scène à l’imagination fertile et une équipe à la hauteur pour le seconder. A-t-il été difficile de trouver tout ce monde ? Il faut croire que non puisque huit chanteuses ont dû se partager les représentations dans quatre rôles importants. On se croirait au Met ou à l’Opéra de paris.

Musicalement, cette production des NVL se compare favorablement à celle du Capitole de Toulouse que dirige Michel Plasson, et dont M mes Régine Crespin et Mady Mesplé sont les vedettes. Enregistrée en 1976 chez EMI (11412380), cette version a été reportée sur disques compacts. Petit détail amusant, Michèle Gau- dreau, la Métella de Montréal, possède un timbre de voix qui rappelle celui de Crespin.

Les personnages qui se détachent le plus de l’ensemble sont ceux du bottier et du Brésilien. Ce sont des rôles de composition qui demandent un effort particulier de la part des interprètes. Il faut avouer que le métier d’un Paul Berval lui a permis de savoir tirer toutes les ficelles de son

Voir page 14 : Vie parisienne

CAROL BERGERON

★ La Vie parisienne, opéra-bouffe de Jacques Offenbach, livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, présenté par les Nouvelles Variétés lyriques. Daniel Roussel (mise en scène),Michel Crête (décors), Mérédith Caron (costumes); distribution : Bernard Meney (Bobinet), Gildor Roy (Raoul de Gardefeu), Michèle Gaudreau (Métella), Lyse Guérin (la baronne de Gondremarck), Jean-Clément Bergeron (le baron de Gondremarck), Bruno Laplante (le Brésilien), Paul Berval (Frick), Liette Turner (Gabrielle), l'orchestre des Nouvelles

Photo Jacques Grenier

« Le Dernier Quatuor d’un homme sourd »

Quatre personnages

Photo Sylvain Lafleur/théâtre de Quat'SousBernard Fortin et Vincent Gratton dans Le Dernier Quatuor d’un homme sourd.

en quête d’ROBERT LÉVESQUE

★ Le Dernier Quatuor d’un homme sourd, de Francine Ruel et François Cervantès, dans une mise en scène de Jacques Rossi, un décor de Claude Goyette, une direction musicale de Pierre Moreau. Avec Anne-Marie Cadieux, Robert Toupin, Bernard Fortin, Vincent Gratton, Monique Richard et Claude Préfontaine. Une production du théâtre de Quat'Sous, à l'affiche jusqu'au 5 décembre

L’entreprise était immense, qui cherchait à saisir quatre musiciens dans l’état second précédant un concert important, et l’échec est tout petit, qui nous fait voir un spectacle si mal accordé, dans un texte si répétitif qu’on quitte le théâtre avec la seule musique de l’agacement collée au fond du crâne.

Cette pièce de Ruel et Cervantès avait été refusée par la précédente direction artistique du Quat’Sous. C’est avec raison que Louise Latra- verse, qui savait humer le bon vent, avait rejeté ce manuscrit. Le premier problème du Dernier Quatuor d'un homme sourd, qui veut nous entraîner dans les affres artistiques et les luttes intestines d’un quatuor de musiciens à une semaine d’un retour au récital, c’est l’absence d’un enjeu pertinent et de sentiment dramati-

une pièceque, la totale insignifiance de ce qui n’arrive pas à être une situation théâtrale.

Pourquoi serions-nous intéressés à ce qui arrive, ou n’arrive pas, dans ce groupe ? Pourquoi le personnage de Karl, le leader, nous atteindrait-il puisque le personnage ne se dévoile jamais, ne s’implique pas, et que les auteurs n’arrivent pas à le faire vivre autrement qu’en lui mettant en bouche ce qu’il est « supposé » exprimer ? L’ensemble du texte, dont toute la seconde partie n’est qu’un rebrassage d’un seul élément (Karl ne peut plus jouer Beethoven parce que le quatuor n’en est pas digne), est d’une écriture qui tourne en rond et se satisfait du seul énoncé du sujet.

Il faut un grand art pour attirer vers une situation minime un maximum d’intérêt. Ruel et Cervantès n’y arrivent pas, et la mise en scène de Jacques Rossi, simplette, trop appliquée, sans jus, n’aide en rien ce spectacle qui semble vouloir dégager des lueurs existentielles mais qui s’enferre dès le début dans le faux, l’empesé, le prétentieux.

Chez les comédiens, il n'y a qu’Anne-Marie Cadieux, mais perdue et sans personnage, qui est un tant soit peu intéressante, parce que mystérieuse, durassienne. Vincent Gratton, dans le rôle de Karl, est d’une in-

Volr page 14 : Quatuor

À NEPAS MANQUER

THÉÂTRE

Photo René Binet/ Centre national des artsLes Fridolinades : de gauche à droite, Pierrette Robitaille, Suzanne Champagne, Louise Naubert, Lorraine Auger et Yvon Bilodeau.

Fridolinons. Montréal, il y a quarante ans, attendait, à chaque printemps, les « Fridolinades» de Gratien Gélinas. Ces revues humoristiques de l’actualité étaient les Bye-Bye d’avant la télévision. On se ruait au Monument national voir Fridolin, sa casquette et son sling-shot, et son monde. Aujourd’hui, au Kideau Vert, Denise Filiatrault orchestre une revue à l’enseigne des Fridolinades.

VARIÉTÉS

Fidèle Anderson. Près de vingt ans après son premier microsillon ( This Was, 1968) le groupe Jethro Tull vient d’enregistrer un 21e album, On the Crest of a Knave. Ian Anderson (notre photo), principal créateur de la formation, est demeuré fidèle aux sources rock tout en entraînant Tull sur de nouvelles pistes musicales. La tournée mondiale du groupe, lancée à Édimbourg le 4 octobre, nous ramène Anderson et ses comparses au Forum de Montréal, ce soir à 20 h. En première partie : Fairport Convention.

ARTS VISUELS

Jacques Pré vert à Québec. Un beau rendez-vous, au Musée du Québec dans la Vieille Capitale, avec un Jacques Prévert que l’on connaissait peu, celui des collages iconoclastes et surréalisants. Plus d’une centaine de ces oeuvres de la colle et du ciseau, que Prévert donnait à ses amis, ont été prêtées par la Bibliothèque nationale de Paris. Sur la photo, un collage intitulé Le Règne animal. Et, dans une autre section de l’exposition Prévert, des tableaux de ses amis Picasso, Chagall, Magritte, etc.

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14, ■ Le Devoir, vendredi 20 novembre 1987

LE GUIDE DU WEEK-ENDInvité spécial au Salon du livre de Montréal

Michel del Castillo : la vie est un romanGUY FERLANDcollaboration spéciale

« Il est très difficile de parler de quelqu’un sans connaître son enfance. »

« Ce qui m’étonne, ce n’est pas l’existence du mal, mais l’existence du bien. »

Michel del Castillo vit aujourd’hui retiré dans un petit village au sud de la France. Dans la tranquillité de la campagne, il compose des romans poignants qui tiennent de la tragédie et du polar. Mais c est surtout son don pour agencer les pièces d’un puzzle qu’il éparpille lui-même dans chaque récit, tout en creusant les mêmes obsessions depuis 30 ans, qui séduit les lecteurs et fait de lui un grand écrivain. Son dernier roman, Le Démon de l’oubli (Seuil), est, à cet égard, un aboutissement magistral dans l’art du romancier.

Né à Madrid en 1933 d’un père français et d’une mère espagnole, Michel del Castillo a vécu jusqu’en 1939 en Espagne. Sa mère étant une journaliste républicaine très active, il est obligé de s’exiler avec elle en France en 1939 où il séjourne trois ans dans des camps de concentration pour les exilés. En 1942, sa mère l’abandonne. Ses parents étant séparés, Michel del Castillo se retrouve seul en Allemagne, à neuf ans, prisonnier dans un autre camp de concentration et classé comme otage. Il y reste jusqu’en 1945. Après quoi, il retourne en Espagne où il reste jusqu’à l'âge de 20 ans avant de revenir en France. Cette période de sa vie est très difficile. Il séjourne dans une maison de redressement, il travaille comme ouvrier dans une usine de ciment et il mendie. Toutes ces expériences traumatisantes deviendront les thèmes de ses livres : l’enfance, la guerre, l’abandon, le train, le pro blême du mal, etc.

« Entre l’âge de neuf ans, lorsque ma mère m’a quitté, et l’âge de 22

ans, lorsque je l’ai retrouvée, j’étais pratiquement mort, je ne vivais pas, je ne comprenais pas, raconte Michel del Castillo dans une entrevue au DEVOIR. Lorsque je l’ai retrouvée, en France en 1955, j’ai d’abord éprouvé de l’étonnement et de la stupeur. Je me disais : comment a-t-elle pu vivre sans même me chercher ? Moi, je pensais qu’elle était morte. Ensuite, je l’ai probablement beaucoup méprisée et maintenant j’éprouve plutôt de la pitié envers elle. Mais je n’étais pas le seul à avoir été abandonné comme ça. Un jour, c’était en 1978, je lisais un rr man paru chez Flammarion et je soulignais plusieurs passages parce que j’y retrouvais des lieux où j’avais vécu. Je me suis aperçu que la mère que l’auteur décrivait, c’était aussi la mienne ! C’est comme ça que j’ai retrouvé deux frères que ma mère avait eus avec d’autres hommes. » Cette histoire bouleversante, Michel del Castillo l’a déjà racontée dans La Gloire de Dina. Dans Le Démon de l’oubli, il voulait comprendre d’autres événements qui l’avaient touché de près.

« Ce qui m’intéressait, ce n’était pas la résistance et la collaboration, mais je voulais comprendre comment les gens ont fait pour vivre pendant ce temps-là, à Paris, lorsqu’ils voyaient des gens se promener dans la rue marqués d’une étoile, comme du bétail. Je voulais comprendre François Le Grix, mon mentor littéraire qui m’a fait débuter comme écrivain chez Julliard et qui avait été directeur de la Revue hebdomadaire. Ce grand esprit avait été accusé de collaboration avec les nazis après la libération.»

En s’interrogeant sur la vie d’un homme et en s’inspirant de faits vécus, Michel del Castillo met en place une immense tragédie : celle de l'oubli. Dès le début du Démon de l’oubli, on connaît le dénouement : un acteur, Alain Malvon, se suicide à la

+ Fleury-MespletAuteur, littérature jeunesse : Gi

nette Anfousse. Une des pionnières du renouveau de la littérature jeunesse au Québec, et une des vedettes des éditions de La Courte Échelle, créatrice des personnages Jiji et Pi- chou. Ses oeuvres sont fort prisées à l’étranger, notamment en Italie et en Allemagne.

Auteur, poésie : Gilles Vigneault.Parmi les grands poètes en compétition, le milieu du livre a voulu saluer le grand poète populaire qui rejoint également, par la chanson, l’ensemble d’une collectivité.

Bibliothécaire : Hélène Charbon- neau. Coordonnatrice des services pour les jeunes à la bibliothèque de la Ville de Montréal, elle a toujours voulu sensibiliser les jeunes aux services de sa bibliothèque. Elle a publié Livres en langue française pour les jeunes, une bibliographie de 4,200 titres à l’intention des enseignants et des parents.

Communicateur : Wilfrid Le- moyne. L’un des pionniers de Radio- Canada, Wilfrid Lemoyne a connu une double carrière : à la fois grand journaliste aux informations de la société d’État, mais aussi grand ami de la culture québécoise et de la littérature, célébrant tout au long de sa carrière le livre d’ici et d’ailleurs, par le biais des nombreuses émissions littéraires qu’il a animées.

Diffuseur : Prologue/Francine Paquette. Elle commençait sa carrière avec Guy Saint-Jean au sein des messageries Benjamin, et le duo créait, au milieu des années 70, Diffusion Prologue, afin d’accueillir les nouveaux éditeurs québécois. Prologue diffuse, depuis sa fondation, La Courte Échelle et la Pleine Lune, et a toujours voulu défendre les éditeurs d’ici.

Éditeur, livres : Québec-Amérique/Jacques Fortin. Après quelques années d’existence, les succès évidents de Québec-Amérique ne se

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Éditeur, périodiques : L’Actualité/Jean Paré. Le mensuel de centaines de milliers de québécois, le premier des magazines d’information créés au Québec.

Libraire : Élisabeth Marchaudon.Une libraire des plus connues, qui travaille à Montréal depuis 1967 et qui fondait la libraire Hermès en 1980. Pille s’est fait connaître autant par son activité auprès du grand public ises rencontres publiques avec des écrivains sont courues) qu’au- près des professionels (ses responsabilités dans plusieurs organismes du monde de l’édition).

Traductrice littéraire : Paule Da veluy. Elle a surtout traduit des romans pour adolescents. Lauréate de deux certificats d’honneur de l’Union internationale pour les livres jeunesse, elle est aussi cofondatrice de Communication-Jeunesse et de l’Association canadienne pour l’avancement de la littérature jeunesse.

— Paul Cauchon

+ Quatuorcrevable superficialité, et Robert Toupin, qui a le plus de métier, n’arrivent pas à faire oublier le « travail » de l’acteur, ce qui handicape son interprétation.

Il y a jusqu’au scénographe Claude Goyette, l’un des plus intéressants de la scène montréalaise, qui arrive à être banal dans son travail. On sent que lui aussi n’a pas été inspiré par la pièce, son décor ressemblant à une

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Au théâtreEspace Libre1945 FullumRés: 521-4191

jusqu’au 12 décembreReprésentations à 2Oh30 tous les soirs

Relâche dimanches et lundis

Mise en scène: Jean Asselin • Avec: Francine Alepin, Jean Asselin, Denise Boulanger, Jacques Le Blanc, Anne-Marie Provencher

Photo Jacques GrenierMichel del Castillo.

Him'-fai:

pi.-.mliïn

suite d’une campagne de salissage qui met en doute son internement en Allemagne durant la Deuxième Guerre. Ce que veut comprendre le narrateur, Pierre-Alain, c’est la raison d’agir de son patron, Hugues La Prades, qui est l’auteur de cette campagne. En remontant dans le passé, il découvre des choses terribles, dont la plus importante est que tout le monde est coupable des fautes commises par l’humanité, à commencer par soi-même. « Les Grecs disaient qu’une fois qu’on s’est reconnu coupable avec les autres, comme Oedipe, c’est à ce moment-là qu’on commence à être sage pour la Cité. On est aveugle mais voyant et lucide. Pour être un homme, il faut passer par sa culpabilité et être capable de dire non à un ordre social établi. » Naturellement, personne ne trouve d’explication au bout de la ligne ; pas plus le narrateur que l’auteur. « Toute réalité, lorsqu’on la fixe intensément, devient fantastique.»

En effet, même lorsqu’on a tous les éléments de la vie d’un homme ou d’une femme, l’explication de son comportement manque. Il reste toujours un mystère. Le mystère de Michel del Castillo, c’est son écriture.

banale villa nordique où un boulevard pourrait mieux se loger que cette tentative de théâtre d’atmosphère gauchement intellectuelle.

La présence d’un véritable quatuor de musiciens en fond de scène, qui procure à l’oreille les seuls plaisirs de la soirée, devient ridicule au moment où les comédiens se plantent chacun derrière son instrumentiste, et, jouant à jouer la musique, bougent plus que ceux qui jouent vraiment.

Le texte de Ruel et Cervantès, platement écrit, est, de plus, joué « a la française » (les personnages sont européens ou sud-américains), ce qui nous vaut un bon coup de recul, en plein dans un mimétisme linguistico- colonial mal maîtrisé. Le texte aurait été hautement inspiré, et les comédiens dirigés vers une plus grande authenticité (qui fait terriblement défaut), que ce problème de diction n’aurait pas fait écran. Mais, dans l’état du spectacle, ce handicap est majeur.

Bref, la direction artistique du Quat’Sous a ses preuves à faire pour qu’on sente que la rupture Buisson neau-Latraverse n’a pas diminué l’essentiel : la pertinence au théâtre.

— Robert Lévesque

4 Vie parisiennerôle. L’accent allemand, le jeu de scène, la voix, tout est irrésistiblement comique chez ce vieux routier de l’opérette. Quant au Brésilien de Bruno Laplante, un simple accent à couper au couteau l’aurait rendu tout à fait marrant.

La grande découverte musicale de la soirée vient de la fosse d’orchestre. Les NVL ont eu la main heureuse en confiant la direction musi

cale à Paul-André Boivin. Ce jeune chef n’est sans doute pas très connu; cependant, s’il continue de s’imposer avec autant de talent, il fera belle carrière.

À un spectacle aussi réussi, il fallait un maître d’oeuvre et ce fut Daniel Roussel. Au théâtre, le succès de l’opéra-bouffe (quand les qualités de l’oeuvre ne sont pas en cause) dépend de la mise en scène. Il faut savoir exploiter le comique des situations, et cela, Roussel a su le faire à

merveille. Avec lui, La Vie parisienne est pétillante comme du champagne et fourmillante de trouvailles hilarantes du début à la fin.

Formidable, par exemple, cette idée de Michel Crête de faire évoluer une bande de noceurs et de buveurs dans un décor de paniers roses dont Agropur se sert pour la livraison du lait. Sur ce rose s'agitaient les silhouettes noires coiffées de flammes vivement colorées de la costumière Mérédith Caron. L’effet était rien de moins que superbe.

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Un moment unique dans l’histoire du cinéma.- Luc Perreault. La Presse

Epoustouflant... La meilleure mise en scène de 1987.. D une très, très grande richesse.

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«Un chef d'oeuvre... un pur enchantement.»-- Robert Lévesque, Le Devoir

«Le miracle s’impose, magistral, en douceur, à la première image... »

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«Un film magique.»— LE JOURNAL DU DIMANCHE

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LE GUIDE DU WEEK-ENDLe Devoir, vendredi 20 novembre 1987 115

Une maison de naissances, ou la naissance d’une maisonDANIEL CARRIÈRE

collaboration spéciale

La vidéo d’Irène Demczuk, Une maison de naissances, est politique à souhait. D’abord, parce qu’elle revendique le droit aux femmes de « gérer » leur corps. Ensuite, parce qu’elle discute d’un des enjeux politiques majeurs de cette fin de siècle : la procréation.

« On parle de dénatalité, explique Mme Demczuk. En fait, il n’y a jamais eu autant de mères au Québec. Plus de 90 % des femmes québécoises de plus de 40 ans ont des enfants, et 70 % des femmes entre 30 et 40 ans en attendent un, ou viennent d’en avoir un. Qu’on pense seulement que,

dans les années 50, une femme sur cinq était religieuse. »

Mme Demczuk, venue à la vidéo un peu par hasard, alors qu’elle étudiait l’anthropologie à l’Université de Montréal, en est a sa troisième réalisation. Pour qui tourne la roue, une vidéo sur les effets de la micro-technologie dans le secteur tertiaire, et On voulait pas des miracles, un documentaire sur la grève des travailleuses du vêtement qui, on s’en souvient. n'avaient pas débrayé depuis 40 ans, sont ses deux premiers rejetons cathodiques.

Une maison de naissances, qui a bénéficié d’un budget de $ 50,000, est une coproduction du ministère des Affaires sociales et de GIV, le Groupe intervention-vidéo, regrou-■..................— ii à i mil——.........................................I

pement montréalais de vidéastes qui défend exclusivement la cause des femmes. GIV, qui distribue la vidéo, est au 718, rue Gilford; 524-3259, pour plus d’informations.

« Le point de départ de cette vidéo, affirme Mme Demczuk, est un désir qui ne peut être actuellement matérialisé a cause du contexte : une ap-

Croche de la maternité qui serait glo- ale. »Les maisons de naissances exis

tent aux États-Unis (les Free-Standing Birth Centers) et en France (les maternités Mutaliste de Nantes, des Lilas et du Pertuis, notamment).

Depuis plus de 10 ans, au Québec, le groupe Naissance-Renaissance, qui chapeaute la vingtaine de groupes d’humanisation des naissances disséminés à travers la province, de concert avec les sages-femmes, cherche à faire valoir une pratique alternative à l’accouchement en milieu hospitalier.

«80 % des accouchements sont “normaux”, précise Mme Demczuk, c’est-à-dire qu’ils ne requièrent aucune intervention médico-technique. »

Il fallait donc, pour la vidéaste, créer l’illusion que cette maison existe déjà, en fait, qu’elle est en train de se construire, par le biais du désir de la femme que l’on suit tout au long de sa grossesse, et de la sage- femme qui l’assiste dans son accouchement.

La démarche donne lieu à une très belle scène d’accouchement, des plus émotives qu’il m’ait été donne de voir à l’écran. L’eau, omniprésente tout au long de la vidéo, exprime bien le courant politique et philosophique qui alimente le projet du groupe Naissance-Renaissance. Le discours militant est peut-être rétro, spectre des années 70. Mais une

cause aussi fondamentale et chargée d’humanisme n'a pas à revoir son vocabulaire à chaque décennie.

Et l'on ne peut s’empêcher de penser que ce lieu imaginaire, crée de toutes pièces pour la vidéo, est à la veille d'être concrétisé, idéalisme vidéographique obüge.

La bande a été gracieusement offerte à tous les groupes d’humanisation des naissances. Elle sera vue en région, donc, et le ministère des Affaires sociales s'est engagé à le présenter aux femmes qui suivent les cours prénataux des CLSC du Québec.

« Je n’ai pas accepté cette commande sereinement, conclut Mme Demczuk, pourtant... la naissance est un acte merveilleux, un acte de création. Je pense qu’il est difficile d’être sereine à l’ombre des nouvelles technologies de la procréation. La maternité est un des deux enjeux politiques de taille de la fin du siecle. avec le nucléaire. Et si rien ne change, dans 30 ans, cette vidéo sera certainement au musée. »

Mon cher Dali...

TOKYO (AFP) — Un collectionneur japonais a acheté au prix record de $ 2.42 millions US une des plus célèbres toiles du peintre surréaliste Salvador Dali, La Bataille de Tetuan.

Masao Nangaku, propriétaire du musée Minami à Tokyo, a rendu public mardi son acquisition de la toile peinte en 1962 et vendue chez Sotheby’s, à New York, le 11 novembre dernier. Elle a atteint la somme la plus élevée jamais payée pour une oeuvre de Dali.

Trois des plus grands Dali peints entre 1950 et 1975, La Madone de Port-Lligat, La Bataille de Tetuan et Portrait d’Abraham Lincoln, appartiennent désormais à la collection de M. Nangaku.Une maison de naissances, de la vidéaste Irène Demczuk.

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SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL

10e anniversaireAujourd'hui, sur la scène centrale:

Le vendredi 20 novembre

14h00: Pierrette Champoux présente Sur la terre comme au ciel, une nouvelle forme d’écriture: celle de la vidéo, dédiée à 11 canadiennes qui ont marqué notre époque. .

15hOO: Comme un grand livre ouvertGérard-Marie Boivin reçoit quelques-uns des lauréats des prix Fleury-Mesplet. qui discuteront notamment de la santé de l’industrie du livre.

I6h00: Remise des prix aux écolières et écoliers de la CECM qui se sont distingués lors du concours d'écriture organisé conjointement par la CECM / Salon du livre de Montréal / le quotidien La Presse. Le thème cette année était: Une photo, un conte. Les écoliers étaient invités à composer un texte à partir d’une photo provenant des archives de La Presse. Les textes des gagnants seront publiés dans La Presse du lundi 23 novembre.

19h00: Génies en herbeUne émission de Radio-Canada, réalisée par Mme Estelle Cassous, et enregistrée à la scène centrale, qui sera diffusée le samedi 21 novembre à 18 h, sur les ondes de Radio-Canada. Les auteurs de littérature- jeunesse Isabelle Doré, Bertrand Gauthier, Raymond Plante et Bernadette Renaud affronteront Claude Charron, Marc Laurendeau Gérard-Marie Boivin et Armande Saint-Jean.

20h30: Le livre: L'Héritage de Victor-Lévy Beaulieu, éditions Stanké.

L’activité: Gilles Pelletier et Aubert Pallascio offrent en spectacle une scène tirée de la série télévisée du même nom, diffusée sur les ondes de Radio-Canada.

Du 19 au 24 novembre 1987 Place BonaventurePrix d'entrée: 3.00$, 1.50$ (étudiants/aines),

1.00$ (enfants)A ivc la collaboration de La Presse

+ HORAIRES

Suite de la page 16beau village 7 h 30— La guerre du leu 9 h.— Led Zeppelin: the song remains the same 9 h — New York New York 9 h 30— sam La cigogne technologique 7 h — Blade runner 7 h — Garde à vue 7 h 30— La guerre du feu 9 h — Let II be 9 h 15— Fenêtre sur cour 9 h 30— dim Blade runner 4 h, 9 h 30— Brazil 1 h 30, 7 h — La cigogne technologique 3 h. 5 h, 7 h — La guerre du feu 1 h, 9 h — Peggy Sue s'est mariée 1 h 30, 6 h.— Le seigneur des anneaux 3 h 30, 8 h 30

PALACE l:(866-6991 ) — Teen woll too 12 h SO, 3 h 05, 5 h 20, 7 h 35, 9 h 50 ven. sam. der. spec. 11 h 55

PALACE II:- Hlddlng out 12 h 20, 2 h 35, 4h 50, 7 h 05, 9 h 20 ven sam. dern. spec 11 h 25

PALACE III:— The kid brother 12 h 45, 3 h, 5h 15, 7 h 30, 9 h 45 ven sam. dern. sped 11 h 50

PALACE IV:— Real men tous les jours 1 h 15,3h15,5h15,7h15,9h15 ven. sam. dern. sped. 11 h 15

PALACE V:— Fatal beauty tous les jours 12 h 05, 2 h 25, 4 h 45, 7 h 05, 9 h 25 ven sam. dern. sped. 11 h 40

PALACE VI:- Cinderella 12 h 15, 2 h 15, 4 h 15, 6 h 15, 8 h 15 ven. dern. sped 10 h 15

LE PAPINEAU: Montréal— Tous les soirs Les ailes du désir 19 h, 21 h 30—ven sam dimGood morning Babylonia 19 h 15— L'étal de grâce 21 h 40

PARADIS I: — Danse lascive sem. 7 h 15, 9 h 15 — sam. dim. 1 h 30, 3 h 30, 5 h 30, 7 h 30, 9 h 30

DROBUES..., PAS BESOIN!

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PARADIS II:— Inter espace sem 8 h 50—sam. dim. 1 h 10, 5 h 10. 9h 10 — Pour l'amour de l'argent sem 7 h — sam dim 3 h 20, 7 h 20

PARADIS III:— La bamba sem 9 h — samdim. 1 h, 5 h, 9 h — Roxanne sem 7 h — sam. dim. 3 h, 7 h

PARALLELE: (843-6001)— Du 20 au 29 nov. Les20 ans du Parallèle

PARISIEN I: — Liaison fatale 12 h. 2 h 20. 4h 40, 7 h 10, 9 h 40

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PARISIEN III:— Le flic était presque partait 1h. 3 h. 5 h, 7 h, 9 h 05

PARISIEN IV:— The hidden 1 h 05, 3 h 10, 5h 15, 7 h 20, 9 h 25

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PLACE ALEXIS NIHON III:- Prince of darkness 12 h 45, 2 h 45, 5 h, 7 h 30. 9 h 30

PLACE DU CANADA:(861 -4595) — Cry freedom ven. et sam 1 h, 4 h, 7 h. 10 h — dim. au jeu 2 h, 5 h 15, 8 h 30

SAINT-DENIS ll:(845-3222)-Danse lascive 12 h 15, 2 h 40, 4 h 50, 7 h, 9 h 10

SAINT-DENIS III:- La bamba 12 h 20. 2 h30, 4 h 50, 7 h 10, 9 h 20

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en première partie : de Helene Klodawsky

PORTRAITS DE NOTRE TEMPS :Sue CoeET SON OEUVRE

Par son art, SUE COE dénonce avec force' les aberrances sociales et politiques de notre temps.en seconde partie: de Pierre Gang

L’IMMORTELLEUn film qui sonde la peur de vieillir.Avec Denise Filiatrault, Mar- kita Boies et Irene Kessler.

NOS CHOIX

TÉLÉVISION

Programme double. Radio-Québec franchit de nouveaux sommets dans le dévoilement de l’intimité avec Parler pour parler Janette Bertrand reçoit, ce soir à 22 h, des femmes battues. FJ demain, à 20 h, des batteurs de femmes, actuellement en thérapie. Les deux groupes ont accepté de se üvrer sans masques.

La vie est ailleurs. Pour faire suite à la présentation, hier, de 2001 : Odyssée de l'espace et de 2010 ce soir, CFTM tient une table ronde sur une éventuelle vie extra-terrestre, avec un astronome, un biologiste, un «ufologue» et Jacques Languirand. 21 h80.

Le coeur découvert. La série du Point sur le système hospitalier québécois se termine par une entrevue avec la première chirurgienne cardio-vasculaire au pays. Ce soir, Radio-Canada, 22 h 20.

Impact... reçoit Marcel Pépin, ex-président de la CSN, qui parlera de l’avenir du syndicalisme. Kntretien de la semaine : Jehane Sadale, la veuve de l’ex-président d’Égypte. KJ l’on s’interroge sur l’étluque des transplantations d’organes.

Un p’tit futé. Un film en principe pour adolescents, mais plutôt bien fait et parfait pour une soirée de télé. Jeux de guerre ( War (lames) ra conte l’histoire d’un jeune maniaque de l’informatique qui pirate l'ordinateur de l’armée américaine et déclenche une alerte nucléaire Demain, CFTM, 20 h.

L'amour au soleil couchant. Un film tout à fait délicieux, sur une jeune femme, émouvante Marie Rivière (à gauche sur la photo ci dessus, avec Béatriuce Romand) qui cherche l’amour avec passion et naïveté. Dans Le Rayon vert, la justesse de Ion el la sensibilité du propos emportent l’adhésion des détracteurs d’Éric Rohmer. Radio-Québec, samedi, 21 h. — pau| Cauchon

THÉÂTREBonjour, là, bonjour. 11 s’agit de la pièce de Michel Tremblay qui se

rait la plus jouée dans le monde. André Brassard, au TN M, en avait fail un spectacle très fort en 1980. Sept ans plus tard, le directeur artistique du TN M demande à un jeune metteur en scène, René-Richard Cyr, de proposer son Bonjour, là, bonjour. Jusqu’au 12 décembre au théâtre du Nouveau Monde, on pourra voir ce que ça donne lorsqu’une autre génération investit le théâtre de Tremblay.

Armand Gatti à l’UQAM. Ce soir el demain à 20 h, les deux dernières d’une production écrite et dirigée par Armand Gatti, Le Passage des oiseaux dans le ciel. Au studio d’essai Claude-Gauvreau, local .1 2020, pavillon Judith-Jasmin. — Robert Lévesque

CINÉMAL’esprit de famille. Partout où il passe, Family Viewing, du Torontois

Atom Kgoyan, fait un malheur. Du Festival of Festivals de Toronto, où il a été désigné meilleur film canadien, au Festival du nouveau cinéma, où la critique lui a décerné une mention, les prix s’accumulent. A vous de juger, au Bogart, si le jeune cinéma se porte bien.

L’un des favoris aux Oscars. Voilà que débarque la grosse machine hollywoodienne avec Nuts, que l’on présente comme l’un des favoris aux Oscars de mars prochain. Barbra Streisand et Richard Dreyfuss se partage la vedette de cette superproduction signée Martin Ritt, vieux routier qui a connu beaucoup de succès avec des films comme Norma Raeet L’Espion qui venait du froid. Au Loews, au Versailles et au West- mount Square

Après Gandhi, voici Biko. Sir Richard Attenborough, après Gandhi et l’intermède malheureux dé A Chorus Line, revient à la charge avec une de ces grandes productions humanistes qui ont l’habitude de faire beaucoup de bruit en Amérique. Cry Freedom, à la Place du Canada, raconte l’histoire de Steve Biko, le leader noir qui fut assassiné, en Afrique du Sud, quelque temps après son arrestation. _Marcel Jean

ARTS VISUELS

Daudelin, sculpteur de la lumière. Des bronzes, des maquettes, des encres, des lithographies, des aquarelles et bien plus encore tracent le premier volet de l’itinéraire de Charles Daudelin, galerie Ksperanza. Des oeuvres d’inspiration surréaliste à Embâcle, cette fontaine qui sourd des entrailles de la place du Québec à Paris (photo ci-dessus), le cheminement d’un des plus grands sculpteurs du Québec, qui façonne des cascades de lumière. Charles Daudelin, « Avez-vous vu ? », galerie Ksperanza, 2144, rue Mackay, jusqu’au 28 novembre. _Claire Gravel

Danièle Forget au deuxième concert de l’ensemble Arion

(LE DEVOIR) — L’ensemble Arion présente le deuxième concert de sa saison ce soir et demain à 20 h, à la salle Redpath de l’université McGill.

L’artiste invitée, le soprano Danièle Forget, spécialisée dans le répertoire baroque, se joindra à l’ensemble Arion pour interpréter des oeuvres de musique française et italienne. Au programme : la cantate Uscite pianti uscite, de Giovanni Le- grenzi; la Sonate pour violon et basse continue, op. 2, n" 1, de Francesco Maria Veracini; la cantate AI- l'ombra di sospetto, d’Antonio Vi

valdi; la Première Récréation, de Jean-Marie Leclair, et la cantate Or- fée, de Nicolas Clérambault.

Ce concert des « Goûts réunis » permettra de découvrir l’heureuse association de la musique française et italienne dans un répertoire d’oeuvres vocales et instrumentales.

Rappelons que les concerts de l’ensemble Arion sont présentés cette année à la salle Redpath, où l’on peut réserver son siège. Le prix du billet est de $ 12 ($ 7 pour les étudiants et les personnes de l’âge d’or). Renseignements : 355-1825.

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LE GUIDE DU WEEK-END

CINEMAASTRE I: (327-5001) — Running man sem. 6 h

45. 8 h 45 — sam. dim. 1 h, 3 h, 5 h, 7 h, 9 h ven sam dern spect. 11 h

ASTRE II: - The sicilien sem 7 h, 9 h 10— sam. dim. 1 h 10, 3 h 20, 5 h 25, 7 h 30, 9 h 40

ASTRE III: — Hellralsersem. 6 h 45. 8 h 45— sam. dim. 1 h 30, 3 h 30, 5 h 20, 7 h 15, 9 h 10 ven. sam. dern. spect. 11 h

ASTRE IV: - Un zoo la null sem 7 h, 9 h 10— sam. dim. 1 h, 3 h 10, 5 h 20, 7 h 30, 9 h 40

BERRII: (288-2115) - Les ailes du désir 1 h30. 4 h 15, 7 h, 9 h 30 sam. dern. spect. 24 h. 15

BERRI II: -La rumba 1 h 05. 3 h 10, 5 h 15, 7 h 20, 9 h 25 sam. dern. spect. 24 h 10

BERRI III: Full metal jacket 12 h. 2 h 15, 4 h 45, 7 h 15, 9 h 45 sam. dern. spect. 24 h.

PopulaireL’AIR DU TEMPS: 194 St-Paul Ouest (842-2003)—

Jazz Ou mer. au dim. de 22h. à 02h,30 — Le groupe UZEB, du 4 au 22 nov.

BAR JAZZ 2080: 2080 rue Clark, Mtl (285-0007)— Jazz Network avec Janis Steprans, saxophone, 19 au 21 nov — Greg Clayton. le 22 nov. à 21 h — Bill Coon, guitariste, le 24 nov. à 21h.

BAR LES JOYEUX NAUFRAGÉS: 161 est Ontario, Montréal (843-3808)— Tous les mardis jazz à 22h.

BAR TERRASSE: 1201 Dorchester ouest, Montréal (876-2000)— Raymond Brunet, accordéon, du lun. au ven. de 17h. à 19h.30

BIDDLES JAZZ AND RIBS: 2060 Aylmer (842- 8656)— Le quatuor de Johnny Scott et Geoffrey Lapp, en permanence, dim. lun. 19h. à 24h., mar. 20h. à 01 h., mer au ven. 17h. à 22h.— Les lundis, à I9h , sessions d'improvisation — Le Trio de Charlie Biddle, en permanence, du mer. au sam. à compter de 22h — Le Trio de Bernard Primeau dim. de 19h. à 24h — Invité le 22 nov Bob Roby, saxophone — Live Jazz le midi avec le trio de Claude Foisy, mer. de 12h. à 14h.

LE BIJOU: 300 rue Lemoyne, Vieux Montréal— Trois tables de blackjack en opération du lun au ven. de 17h à la fermeture, et le sam de 20h. à 03h.— Michelle Sweeney, chanteuse de jazz, soul et R & B, à compter du 5 août, du mer, au sam. à compter de 22h.

CAFÉ CAMPUS: 3315 chemin Reine-Marie, Montréal (735-1259)— Au Petit Campus: Villemure et GuiF beault, le 21 nov.

LE ZIG ZAG CAFÉ: 5358 Lévesque, Laval (661- 4985)— Jazz tous les dim. avec Le Zig Zag Quartet, de' 11 h. à 15h.

CAFÉ THÉLÊME: 311 est Ontario, Montréal (845- 7932)— Jazz les ven. et sam. à 21h.30

CAFÉ TIMÉNÉS: 4857 ave du Parc, Montréal (272- 1734)— Tango X 3, avec R. Pelinski. piano, les 20-21 nov à 22h.

LA CAGE AUX SPORTS: 2250 rue Guy, Montréal (931 -8588)— Ron Harris, pianiste de honky tonk, en permanence à compter de 17h.

LE CLUB G.M.: 22 St-Paul, Vieux-Montréal (861- 8143)— Jazz live, du lun. au ven. de 17h. à 21 h — Happy Hours de 17h. à 21 h.

CLUB MILES: 1200 Bishop (861-4656)— Mar. au ven. l’Ensemble Elder Léger, à 17h,30.

CLUB SHIBUMI: 5345 ave du Parc, Mtl (271- 5712)— Tous les lundis Jam Session à 21h,30

COCK'N BULL: 1944 Ste-Catherine 0. (932- 4556)— Tous les dim. jazz et dixieland live.

HOTEL BONAVENTURE: 1 Place Bonaventure, Montréal (878-2332)— Le Portage: Herb Reed and The Platters, du 10 au 21 nov., spectacles du mar. au jeu' 21 h.30, 23h.30, ven. et sam. 22h. et 24h.

HÔTEL MERIDIEN: 4 complexe Desjardins, Mtl (285-1450)— Bar Le Foyer: Deux pianistes en alternance, Tibor Ceasar. du lun. au ven. de 17h. à 20h — François Comeau, du mar. au sam. de 20h. à 24h.

HÔTEL DE LA MONTAGNE: 1430 rue de la Montagne (288-5656)— Cocktail: 5 à 7 lun. au ven — Le Trio Dave Clark, jazz et contemporain, du mer. au sam de 21h. à 01h.

LE GRAND HOTEL: 777 Université (879-1370)— Bar Chez Antoine: les pianistes Christiane Côté et Roland Devèze, lun. au ven. de 17h. à 01h., le sam. de 20h à 01h.— Bar Tour de Ville: Le Trio Starlite, mer. au dim, de 21h. à 02h.

LA CROISETTE: 1201 Dorchester (878-2000)— Jacques Ouellet, au piano, du dim. au ven. de 18h. à22h

LE BOULEVARD: 1201 Dorchester, Montréal (878- 2000)— Tous le samedis soirs de 19h. à 24h ., musique du Trio Denis Boivin

LE MÉLOMANE: 812 est Rachel. Montréal (526- 9054)— Human Factory. 4 musiciens et une chanteuse. 20 au 22 nov.

L'ENTRE-TEMPS: 1201 ouest Dorchester, Montréal (878-2000)— Du mer, au sam. de 21 h. à 3h , Le Groupe Linda Benoit and the Hits Men, du 4 au 29 nov — Le sam 21 nov. mode ski et sport de la Maison Mistral, à 24h. et 01 h.

LE POINT-DE-VUE: 1201 Dorchester ouest (878- 2000)— Suzanne Berthiaume, harpiste, tous les tours de 19h. à 23h.

L’IMPROMPTU: 1201 ouest Dorchester (878- 2000)— Gérard Lambert, pianiste-animateur, du lun. au sam. de 21h. à 02h.

RESTAURANT RICARDO: 1652 bout Ste-Adèle, rte 117, Ste-Adèle— Les vendredis, de 19h. à 23h jazz en douceur avec Nick Ayoub, saxophone, et Rob Adams, au piano

RESTAURANT LES SERRES: 300 rue Lemoyne, Vieux-Montréal (288-5508)— 2 musiciens ambulants en soirée, violoniste et accordéoniste, du mer. au sam.

RESTAURANT ZHIVAGO: 419 St-Pierre, Vieux Montréal (284-0333)— Restaurant dancing-roman- tique, mar au sam de 18h. à 3h — 2 musiciens de tziganes, mer. au sam. de 19h 30 à 23h.

RISING SUN: 286 ouest Ste-Catherine (861-0657)— Reggae avec Smurtette, Jah Cutta, J R. et The Rising

BERRI IV: - La tamllle 1 h 15, 4 h, 7 h 20, 9 h 50 sam. dern spect. 24 h 35

BERRI V: — Le sicilien 1 h, 4 h. 7 h. 10 h sam dern. spect. 24 h 45

BOGART 1: (844-9470)— Maurice sem. 6 h 15, 9 h 05— sam. dim. 12 h 45, 3 h 25, 6 h 15, 9 h 05

BOGART 2: The Journey sam. dim. 1 h — Le voyage sam dim 4 h — Wish you were here tous les jours 7 h, 9 n 10

BOGART 3: Family viewing tous les jours 7 H 30, 9 h 30— sam. dim 1 h 30, 3 h 30, 5 h 30, 7 h 30, 9 h 30

BONAVENTURE I: (861-2725) -Flowers In the Attic sam. dim. 1 h, 3 h, 5 h, 7 h, 9 h — sem. 7 h, 9 h

BONAVENTURE II: — Made In heaven sam. dim. 1 h 30, 3 h 30, 5 h 30. 7 h 30, 9 h 30 — sem. 7 h 30, 9 h 30.

Sun Reggae revue, 20-21 nov — Blue Monday Jam Session avec The House-Rockers, le 23 nov.

SALLE REINE ÉLISABETH: bar des voyageurs 900 Bout. Dorchester (861-3511)— Normand Zubie et David Lessard lun. et mar. de 17h00 à 22h00— Oliver Jones et Charles Biddles, mer. jeu. ven. de 17h00 a 22h00— Normand Zubie et Daniel Lessard sam de 17h00 à 24h00.

SALON DES CENT: Zanzibar, 1647 St-Denis, Mtl (288-2800)— Jazz tous les dim. et lundis soirs à 21h 30

ClassiqueATRIUM DE LA MAISON ALCAN: 1188 ouest

Sherbrooke, Montréal— Janusz Wolny, baryton et Magdalena Wolny, piano, le 20 nov. de 12h. à 13h 30

BASILIQUE MARIE-REINE DU MONDE: 1071 rue de la Cathédrale, Montréal (866-1661)— Tous les dimanches à 11h, le choeur polyphonique de Montréal

BASILIQUE NOTRE-DAME: 116ouestNotre- Dame. Montréal (849-1070)— Tous les dimanches à 11h . grand-messe (grégorien et polyphonie) à l’orgue Pierre Grand Maison

LA CHACONNE: 342 est Ontario, Montréal (843- 8620)— Michael Laucke, guitariste tlamenco et classique accompagné de Sonia Del Rio, danseuse de flamenco, les 20-21 nov. à 21 h.— Concert de musique classique avec Constantino Greco le 22 nov. à 21h.

CHAPELLE LOYOLA: Université Concordia, 7141 ouest Sherbrooke, Montréal— Concert de jazz avec lé trompettiste Charles Ellison et son orchestre de 10 musiciens, compositions originales de Charles Ellison, Vic Vogel, Joe Sullivan, Bill Coon et Shannon Thomson, le 21 nov. à 20h.

CHATEAU DUFRESNE: Angle Pie IX et Sherbrooke, Montréal (259-2575)— Salon Oscar: Miniconcerts de chambre avec le Duo Eurydice, tous les dimanches à 14h.30 et 15h.30

CHRIST CHURCH CATHEDRAL: Angle Ste-Ca- therme et Université, Montréal— Les Vêpres chantées (hommage à Ste-Cécile, patronne des musiciens) le 22 nov. à 16h.

CHURCH OF ST-ANDREW AND ST-PAUL:Angle Redpath et Sherbrooke, M.ontréal (842- 3431)— Tous les dimanches à 11 h.. chorale de l'église

ÉGLISE QUEEN MARY UNITED: 13 Finchley, Montréal— L'Ensemble vocal Souvenance présente Saisons de la Renaissance, le 22 nov. à 20h.

ÉGLISE SAINTE-CUNÉGONDE: 2461 ouest rue St-Jacques, Montréal (937-3812)— Tous les dimanches à 9h., grand-messe en latin, selon l'ancien rite (chant grégorien)

ÉGLISE 5>T-JEAN-BAPTISTE: angle Rachel et Henri-Julien, Montréal— L'organiste Jacques Boucher jouera des oeuvres de Bach et Langlais, aux messes de 17h. le sam. 21 nov. et 10h. et 11h. le dim. 22 nov — A la messe de 10h. le 22 nov. participation de la Chorale Les Chanteurs de Lorraine, sous la dir. de Gisèle Lambert------Grand Concert, 460 participants: « Te Deum de Berlioz •. Les Préludes de Liszt.. Psalmus Hungaricus de Kodaly » avec les Choeurs Guillaume-Couture, Laval, Université du Québec à Montréal, Commission des Écoles Protestantes du Grand Montréal, École Albert Schweitzer, Guy Bélanger, ténor, et l'Orchestre de la Société Philharmonique de Montréal, dir. Miklos Takacs, le dim. 6 déc. à 20h., billets en vente à la Place des Arts ou aux comptoirs Ticketron

ÉGLISE ST-MARK: 340 ouest St-Charles, Lon- gueuil— Récital de chant classique avec Alain Major. baryton, et Francine Chabot, pianiste, le 21 nov à 20h.

ÉGLISE ST-PIERRE-AUX-LIENS: 45. 2e ave, Ville St-Pierre (364-6213)— L'Orchestre Métropolitain de Montréal, concerto pour piano avec le pianiste Henri Brassard, le 22 nov. à 20h

ÉGLISE ST-PIERRE-APÔTRE: Angle Dorchester et de la Visitation, Montréal— Jean Ladouceur, organiste, présente des oeuvres de Marchand et Wi- dor, le 22 nov. aux messes de 9h.30 et 11h.

ORATOIRE SAINT-JOSEPH: 3800 chemin Queen Mary, Montréal (733-8211 )— Les Petits Chanteurs du Mont-Royal, sous la dir. de Gilbert Pate- naude, à la messe de 11 h. le dim — Le 22 nov la messe . Ecce Quam Bonum • de Hans Léo Hassler, le motet • O Rex Gloriae » de William Byrd — À 15h.30, Raymond Daveluy à l'orgue

SALLE CLAUDE-CHAMPAGNE: 220 Vincent d'Indy, Montréal— Récital de Paul Berkowitz, le 20 nov à 20h — . Tea tor two. ..pianos • dir. Jean-Eudes Vaillancourt, le 22 nov. à 17h.

SALLE DE L’ÉGLISE ST-MATTHIAS: 10Church Hill, Westmount— Cammac présente ■ L'Oratorio de Noel ■ de Bach, dir. Gilbert Patenaude, le 22 nov. à 15h.

SALLE WILFRID-PELLETIER: PDA (842-2112)— Piano Nobile: Concert Puce avec le Quatuor La Flûte Enchantée, le 21 nov. à 11 h.

SALLE POLLACK: 555 ouest Sherbrooke, Montréal— Concert Band, dir Richard Lawton, le 20 nov de 13h Â 20h

SALLE REDPATH: 3459 McTavish, Montréal- L'Ensemble Arion, artiste invitée: Danièle Forget, soprano, oeuvres de musique française et italienne, les 20-21 nov. à 20h

BROSSARD I: (465-5906) - Hellralser sem 7 h 10, 9 h 05— sam. dim. 1 h, 3 h, 5 h, 7 h 10 9 h 05

BROSSARD II: (465-5906) - Flowers In the Attic sam. dim. 1 h 30, 3 h 30, 5 h 30, 7 h 30,9 h 30 — sem 7 h 30, 9 h 30

BROSSARD III: Running man sam. dim. 12 h30, 2 h 30, 4 h 45, 7 h, 9 h 15 — sem 7 h, 9h 15

CARREFOUR LAVAL 1 : (688-3684)— Like father like son sam. dim. 1 h 10, 3 h 10. 5 h 10, 7 h 10, 9 h 15 sam. dern. spect. 11 h 15— sem. 7 h 10, 9 h 15

CARREFOUR LAVAL 2: Flowers In the Attic sam. dim. 1 h, 3 h, 5 h, 7 h 05, 9 h 05 sam dern. spect. 11 h 20 — sem 7 h 05, 9 h 05

CARREFOUR LAVAL 3: Running man sam. dim. 12 h 45, 2 h 55, 5 h 05, 7 h 15. 9 h 30 sam dern. spect. 11 h 30 — sem. 7 h 15 9 h 30

CARREFOUR LAVAL 4: Less than zero samdim 12 h 30, 2 h 40, 4 h 55, 7 h, 9 h 10 sam. dern. spect. 11 h 15 — sem. 7 h, 9 h10

CARREFOUR LAVAL 5: Un zoo la nuit samdim 12 h 10, 2 h 25, 4 h 40, 7 h, 9 h 20 sam. dern. spect. 11 h 35— sem. 7 h 9 h 20

CARREFOUR LAVAL 6: Hellralser sam. dim. 1 h 05, 3 h 05, 5 h 05, 7 h 10, 9 h 10 sam dern spect. 11 h 20— sem. 7 h 10, 9 h 10

CHATEAUGUAY 1: Inter espace dim. 1 h. 7 h. sem. 7 h.— Pour l'amour de l’argentdim. 3 h 10, 9 h 10, sem. 9 h 10

CHATEAUGUAY 2: Boire et deboires tous les soirs 9 h 20 dim. 3 h 20, 9 h 20— Angel heart tous les soirs 7 h 15, dim 1 h 15, 7 h 15

CINÉMA OMEGA 1: — Inter espace ven.au dim 1 h, 5 h, 9 h 05 — sem. 9 h 05— Pour l’amour de l’argent ven à dim. 3 h 10, -7 h 15— sem. 7 h 15

CINÉMA OMEGA 2: — Le tllc de Beverly Hills 2 ven au dim. 2 h 40, 6 h 15, 9 h 50 — sem 9 h 05— Le contratven. au dim 1 h, 4 h 35, 8 h 10 — sem 7 h 30

CINÉMA DE PARIS: (866-3636)—

CINÉMA V: (489-5559)—

CINÉMA DU VILLAGE: 1220, Ste-Catherine est (523-3239)— Strange places, strange things 1 h, 2 h 15. 3 h 30, 4 h 45, 6 h, 7 h 15, 8 h 30, 9 h 45

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE: (842-9768)— ven Le pigeon 18 h 35— Une Journée particulière 20 h 35— sam Films d’animation soviétiques 18 h 35— Il generale della ro- vere 20 h 35— dim Films d'animation soviétiques 15 h — Divorce à l'Italienne 18 h 35— Black holiday 20 h 35

CINÉPLEX I: (849-4518) - Suspect 1 h, 4 h, 7 h, 9 h 40

CINÉPLEX II: — Dirty dancing 1 h 05, 3 h 15,5 h 25, 7 h 35, 9 h 45

CINÉPLEX III: — Les noces barbares 1 h, 3h, 5 h, 7 h, 9 h

CINÉPLEX IV: — Le sourd dans la ville 1 h 05, 3 h 05, 5 h 05, 7 h 05, 9 h 05

CINÉPLEX V: — Made In heaven 1 h 15, 3 h 20, 5 h 25, 7 h 30, 9 h 35

CINÉPLEX VI: - Masques 2 h, 4 h 30, 7 h, 9 h 30

CINÉPLEX VII: — Like father like son 1 h 10, 3 h 10, 5 h 10, 7 h 10, 9 h 10

CINÉPLEX VIII: — I’ve heard the mermaids singing 1 h, 3 h, 5 h, 7 h, 9 h.

CINÉPLEX IX: — No way out 2 h, 4 h 30, 7 h, 9 h 30

CINÉMA MONTRÉAL I: (521-7870) - Inter espace 1 h, 5 h 05, 9 h 10— Pour l'amour de l'argent 3 h 15, 7 h 20.

CINÉMA MONTRÉAL II: — Un sourd dans la ville 1 h 35, 3 h 30, 5 h 25, 7 h 20, 9 h 15

COMPLEXE DESJARDINS I:(288-3141 )— L’homme de paille 12 h 30, 2 h 45, 5 h 05, 7 h 25, 9 h 45 sam. dern. spect. 11 h 55

AQUARIUM DE MONTRÉAL: La Ronde, île Ste- Hélène (872-4656)— Du 1er au 30 nov. l'aquarium est ouvert tous les jours de 10h. à 17h.

BISTRO D'AUTREFOIS: 1239 St-Hubert, Montréal (842-2808)— Du mar. au sam. souper en musique avec Marie-Perle Quintin, à compter de 18h.— Jacques-Yves Lebel, en spectacle, les 20-21 nov. à 22h.

CAFÉ CAMPUS: 3315 chemin Reine-Marie, Montréal (735-1259)— Ligue Universitaire d'improvisation, le 23 nov.

CAFÉ TIMÉNÉS: 4857 ave du Parc, Montréal (272- 1734)— Brunch à 12h. tous les dimanches, avec musique d'atmosphère à compter de 13h.30, le 22 nov. Trio à vent du Métropolitain, flûte, hautbois, basson

COMPLEXE DESJARDINS: Montréal- Le Père Noel, ballades en petit train, clowns, du 21 nov. au 24 déc. mar. au sam. 10h. à 17h, spectacles mar. au ven. 13h.30.15h.30, sam. 11h.30,13h.30,15h.30

GALERIE SEKAI: 4281 A ouest Notre-Dame, Montréal (939-0561)— Pour le plaisir du jeu, soirée d'art vivant, musique, poésie, chansons, danse, le 21 nov à 21 h.

LE GRAND CAFÉ: 1720 St-Denis, Montréal (849- 6955)— . Avec et sans Brel * spectacle de Pierrot Fournier, auteur-compositeur-interprète, avec Jean- Luc Ethier, piano et synthétiseur, Yvan Lessard, guitare et basse, du 11 au 29 nov. du mer. au dim 21h 30

HÔTEL LE CHATEAU CHAMPLAIN: 1 Place du Canada, Montréal (878-9000 poste 206)— • Fête des tètes. spectacle mettant en vedette Claude Valade, en prolongation jusqu'au 12 déc. du lun. au ven. 21 h. et 23h , sam. 20h.30,22h.30 et 00h.30

HOTEL LE QUATRE SAISONS: 1050 ouest Sherbrooke. Montréal— Piano-Bar: L Apéro avec Gilles Jourdain, du lun au ven de 17h. à 01 h.

LE REINE ELIZABETH: Salle Arthur, 900 ouest Dorchester, Montréal— Café Baroque Arthur: « Folies folies » du can can au charleston, production La Belle Époque Inc. mer. jeu. ven. dim. 20h 30, sam. 20h et 22h 30

MAISON DE LA CULTURE NOTRE-DAME- DE-GRACE: 3755 Botrel, Montréal (872-2157)—■ Les petits pouvoirs . théâtre du Carrousel, le 21 nov. à 14h,

MAISON DE LA CULTURE LA PETITE PATRIE: 6707 DeLorimier, Montréal (872-1730)— • Le nez. pour entants avec le Théâtre de la Vieille 17, le 21 nov. à 14h — V'Ià les schtroumpfs, dessin animé le 21 nov 10h.30et 13h.30

MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN DE MONTRÉAL: Cité du Havre, Montréal (873-

COMPLEXE DESJARDINS II: - Un zoo lanuit 2 h, 5 h, 7 h 15, 9 h 35 sam. dern. spect. 11 h 45

COMPLEXE DESJARDINS III: - Le chant des sirènes 1 h 15, 3 h 15, 5 h 20, 7 h 20. 9 h 25 sam dern. spect. 11 h 30

COMPLEXE DESJARDINS IV: -L’ami de mon amie 12 h 45, 2 h 50, 5 h, 7 h 05, 9 h 15 sam. dern sped. 11 h 25

COMPLEXE GUV-FAVREAU/ O.N.F : 200 ouest Boul Dorchester, Mtl (283-8229)— Semaine des sans-abri: ven Un logement pour les sans-abri Bombay, notre ville Tanné-e-a d’étre sur le carreau 20 h — sam Une ville surpeuplée La casa Pas de chambre en ville 20 h — dim. L'histoire de Roclnha Que se passe-t-ll dans le quartier Sanctuaire: une épopée africaine Dérives 20 h.

CONSERVATOIRE D’ART CINÉMATOGRAPHIQUE: (848-3878)— ven Le choix 20 h.— sam. Letter from a village 19 h — Harvest: 3000 years 21 h — dim Caméra d'Afrique 19 h — DJeli, today’s tale 21 h.

CRÉMAZIE: (388-4210) — Les yeux noirs sam. dim. 12 h 15, 2 h 45, 5 h, 7 h 15 9h30— sem 7 h 15, 9 h 30

DAUPHIN I: (721-6060) — Fermé pour rénovation DAUPHIN II: Fermé pour rénovation

DORVAL I: (631-8587) - Nuts sem. 7 h 9 h 20— sam dim. 12 h, 2 h 20. 4 h 40, 7 h, 9 h 20

DORVAL II: Hlddlng out sem. 7 h 05. 9 h15— sam. dim. 12 h 35, 2 h 45, 4 h 45, 7 h 05, 9 h 15

DORVAL III: Cinderella ven. lun. mar 6 h, 8 h, 9 h 30 mer. jeu. 6 h. sam. dim. 12 h, 2 h, 4 h, 6 h, 8 h, 9 h 30— Hello again mer. jeu. 7 h 30, 9 h 40

DORVAL IV: Teen wolf too sem. 7 h 15, 9 h40 — sam dim. 1 h, 3 h 05, 5 h 10, 7 h 15,9 h 20

DÉCARIE I:(341-3190)— Suspectsem. 7 h, 9 h 30— sam. dim. 1 h, 4 h, 7 h, 9 h 30

DÉCARIE II: — Princess bride sam. dim. 1 h,3 h, 5 h, 7 h 30, 9 h 45 — sem. 7 h 30, 9 h 45

FAIRVIEW I: (697-8095) - Hello again sem. 7 h, 9 h 15— sam. dim. 12 11 15, 2 h 30, 4 h 45, 7 h, 9 h 15

FAIRVIEW II: — Fatal attraction sem. 7 h, 9 h 30— sam. dim. 12 h, 2 h 15, 4 h 30, 7 h, 9 h 30

FAUBOURG STE-CATHERINE 1: - Princess bride 1 h, 3 h 10, 5 h 20, 7 h 30, 9 h 40 sam dern spect. 11 h 40

FAUBOURG STE-CATHERINE 2: - Someone to watch over me tous les jours 12 h 50, 3 h, 5 h 10, 7 h 20, 9 h 30 sam. dern. spect. 11 h 45

FAUBOURG STE-CATHERINE 3: - Less than zero 12 h 30, 2 h 35, 4 h 45, 7 h, 9 h10 sam. dern. spect. 11 h 20

FAUBOURG STE-CATHERINE 4: - Hopeand glory tous les jours 12 h 30, 2 h 45, 5 h 05, 7 h 25, 9 h 45 sam. dern. spect. 11 h 50

GREENFIELD I: (671-6129) -Liaison fatalesem 7 h, 9 h 30 — sam. dim. 12 h, 2 h 15,4 h 30, 7 h, 9 h 30

GREENFIELD 2: — Cendrillon sem. 6 h 30, 8 h 30— sam. dim. 12 h 30, 2 h 30, 4 h 30, 6 h 30, 8 h 30

GREENFIELD 3: — La revanche des tronches sem. 7 h 10, 9 h 15 — sam. dim. 12 h 55, 3 h,.5 h 05, 7 h 10, 9 h 15

IMPÉRIAL: (288-7102) — Fatal attraction 12 h, 2 h 20, 4 h 40, 7 h 10, 9 h 40

JEAN-TALON:(725-7000) - Full metal Jacketsam. dim. 12 h 15, 2 h 25, 4 h 35, 7 h, 9 h 15 — sem. 7 h, 9 h 15

KENT l:(489-9707) — Fatal attraction sem. 7 h, 9 h 30.— sam. dim. 12 h, 2 h 15, 4 h 30, 7 h, 9 h 30

2878)— « Kounellis / dialogue with America ■ conférence de Mary Jane Jacob, conservatrice de l'exposition Jannis Kounellis, le 22 nov. à 14h.

MUSÉE D’ART ST-LAURENT: 615 Bout. Ste- Croix, St-Laurent— Les Arts Sacrés au Québec, productions de François Brault, le 22 nov. à 14h.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL:Auditorium, 1379 ouest Sherbrooke. Montréal (285- 1600)— Série de films sur l'architecture: le dim. 22 nov. The architecture of Mies van der Rohe, à 13h.30— James Stirling, à 15h.

PATRO LE PRÉVOST: 7355 Christophe-Colomb, Montréal— Michel Lalonde et Robert Paquette, auteurs-compositeurs-interprètes, le 22 nov. à 20h.

PIPS CLUB DE BACKGAMMON: 3774 St-Denis, 2e étage, Montréal (284-0613)— Tous les dimanches tournoi de backgammon, à 15h.

PLANÉTARIUM DOW: 1000 ouest St-Jacques. Montréal (872-4530)— « La nouvelle astronomie • du 1 er oct. au 30 nov.— Spectacles français: mar. mer. 13h.30, jeu. ven. 13h.30, 20h.30, sam. 14h.15, 16h.30,20h 30. dim. 13h„ 15h.30,16h.30 et 20h.30— Spectacles anglais: mar. mer. 12h 30. jeu. ven. 12h.30,19h.30, sam. 13h.. 15h.30,19h 30. dim. 14h.15.19h.30

LE PUZZLES-SCENE: 3625 ave du Parc, Montréal— . A. my name is Alice » m. en s. Joan Austen, à compter du 22 oct. du mar. au dim. 20h„ les ven. 2e spectacle à 22h.45

RESTAURANT LE RUSTIK: 47 St-Jean-Baptiste, Châteauguay (691-2444)— Buffets-Dansants avec Jerry de Villiers, son orchestre et la chanteuse Sheila Park, le 21 nov.

RESTAURANT AU SOLMAR: 111 est St-Paul. Vieux-Montréal (861-4562)— Festival d'automne, du 1er oct. au 30 nov. avec la chanteuse portugaise Lu- cifîa Morgado, le chanteur-guitariste Luis Duarte, et l'accordéoniste Alcides Araujo, musique, fado, folklore portugais et musique internationale

SPECTRUM: 318 ouest Ste-Catherine. Montréal (861-5851)— Jean-Guy Moreau, spectacle Chasseur de Tètes, le 20 nov. à 20h,30— Jim Corcoran et le Kalabash Band, le 21 nov. à 19h 30— P.I L., le 21 nov â 22h.30— Ligue Nationale d'improvisation, verts vs jaynes, le 22 nov. à 20h.

THÉÂTRE MAISONNEUVE: PDA (842-2112)—« La vie parisienne > de Jacques Offenbach, du 14 au 29 nov.

L'UNION FRANÇAISE: 429 ave Viger est. Montréal (279-7494)— Le Moulin â Musique présente • La goutte ■ conte musical pour tous, du 17 oct. au 22 nov les sam. et dim. à 14h.

KENT II: Hlddlng out ven lun mar 6 h 50, 9 h. — sam dim. 12 h 50, 2 h 50, 4 h 50, 6 h 50. 9 h.

LAVAL l:(688-7776) - Liaison fatale sem 7 h 10, 9 h 40 sam. dim. 12 h, 2 h 20, 4 h 40, 7 h 10, 9 h 40 sam.der.spec 24 h.

LAVAL II:— La revanche des tronches sem 7 h 10, 9 h 25— sam. dim. 12 h 55, 3 h, 5 h 05. 7 h 10, 9 h 25 sam. dern. spect 11 h 30

LAVAL III: — Cendrillon sem. 6 h 15, 8 h 15— sam dim. 12 h 15. 2 h 15j 4 h 15, 6 h 15, 8 h 15 sam. dern spect. 10 h 15

LAVAL IV:— Date with an angel sem 7 h 15, 9 h 35 — sam. dim. 12 h 20, 2 h 35, 4 h 55, 7 h 15, 9 h 35 sam. dern. spect. 11 h 50

LAVAL V:— Nuts sem. 7 h 10, 9 h 40 sam. dim. 12 h, 2 h 20,’4 h 40, 7 h 10, 9 h 40 sam dern. spect. 24 h.

LAVAL 2000 1: (687-5207)- Danse lascivesam. dim. 1 h, 3 h 05, 5 h 10, 7 h 30, 9 h 35 —sem. 7 h 30, 9 h 35

LAVAL 2000 2: Full metal Jacket sam dim12 h 20, 2 h 35, 4 h 45, 7 h, 9 h 10 — sem. 7 h, 9 h 10

LOEW’S l:(861-7437) - Hello again 12 h 30. 2 h 45, 5 h, 7 h 15, 9 h 30 ven sam. dern. spect 11 h 30.

LOEW’S II:- Baby boom 12 h, 2 h 20, 4 h35, 7 h, 9 h 25 ven. sam. dern. spect 11 h 40

LOEW’S III:- Nuts 1 h 30, 4 h, 6 h 30, 9 h 05 ven. sam. dern. spect, 11 h 30

CAFÉ DU MARCHÉ: 4375 est Ontario, Montréal (872-1644)— . Dix petits nègres ■ d'Agatha Christie, les 21 -22-28-29 nov. et les 5-6 déc.

CAFÉ DE LA PLACE: PDA (842-2112)- . Téte- à-tête » de Ralph Burdman, m. en s Jean-Louis Roux, du 28 oct. au 12 déc. mar. au sam. à 20h.

CAFÉ-THÉÂTRE LE FAUX-BOURGEOIS: 550rue Poupart. Montréal (526-4552)— • Moi Tarzan, toi Jane. de Janette Bertrand, production de la Ruelle Mondaine, les 20-21 26-27-28 nov. à 20h.

CARRÉ-THÉÂTRE DU VIEUX LONGUEUIL:365 rue St-Jean, Longueuil (646-7251)— ■ Urgence aux portes ■ de Céline Côté. m. en s. Germain Beau- champ, du 11 nov. au 5 déc. du mer. au sam. â 20h.

CÉGEP ANDRÉ-LAURENDEAU: 1111 rue La- pierre, LaSalle (367-1000)— Le Théâtre du Rire présente < Le paradis à la fin de vos jours • de Jean Daigle, m. en s. Gaétan Labrèche, le 22 nov. à 20h.

CEGEP EDOUARD-MONTPETIT: Auditorium, 150 est de Gentilly, Longueuil— ■ Oui ou non • de Marie-Francine Hébert, le 28 nov. à 14h.

COLLÈGE LIONEL-GROULX: 100Duquet, Ste- Thérèse (430-3120)— « L'Opéra de 4 Sous. de Ber- told Brecht, m. en s. Claude Poissant, du 11 au 16 déc., ven. sam. 20h.30, dim. 15h. et 20h.30, lun. mar. 20h.30, mer. 13h.

ESPACE LIBRE: 1945 Fullum, Montréal (521 - 4191)— Omnibus présente « La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil » de Sébastien Japrisot, du 17 nov. au 12 déc. du mar. au sam. â 20h,30

L'ESKABEL: 1237 Sanguinet, Montréal— . L'obscène oiseau de la nuit » de José Donoso, m. en s. Pierre A. Larocque, du 4 au 29 nov. du mer. au sam. 20h.30, le dim. 15h.

LA LICORNE: 2075 St-Laurent, Montréal (843- 4166)— . Piège pour cendrillon . adaptation théâtrale de Michelle Allen du roman de Sébastien Japrisot, m. en s. Michèle Normandin, du 20 nov. au 20 déc. du mar. au dim. 20h.30

MCGILL PLAYERS’ THEATRE: 3480 McTavish, Montréal (398-6813)— « Hamlet ■ de Shakespeare, 17 au 21 nov. et 24 au 28 nov., mar. au sam à 20h.

MAISON-THÉÂTRE: 255 est Ontario, Montréal (288-7211)— Le Théâtre de l'Avant-Pays présente ■ Le secret de Miris • les sam. 15h., dim. 13h et 15h., le 20 nov. 13h.30, le 25 nov. 10h., le 26 nov.10h. et.l3h.30, le 27 nov. 10h., les 2-3-4 déc. 10h et 13h 30

SALLE FRED BARRY: 4353 est Ste-Catherine, Montréal— Le Carrousel présente « Gil » d’après * Quand j’avais cinq ans, je m'ai tué . roman d'Ho- ward Buten, traduction Jan-Pierre Carasso, adaptation théâtrale de Suzanne Lebeau, m. en s. Gervais Gaudreault, du 11 au 28 nov., les ven. et sam. 20h.30, les dim. I4h.— « Le sous-sol des anges • de Louis-Dominique Lavigne, m. en s. Claude Poissant, production Théâtre du Hang’Art, du 10 au 19 déc. les jeu. ven. sam. à 20h.30

THÉÂTRE D'AUJOURD’HUI: 1297 Papineau, Montréal (523-1211 )— « Les fantômes de Martin » de Gilbert Turp, m. en s. Isabelle Villeneuve, du 11 nov. au 5 déc. du mar. au sam. 20h.30, le dim. 15h.

THÉÂTRE CENTAUR: 453 St-François-Xavier, Montréal (288-3161)- t Charlotte's web. de E B White, adaptation Joseph Robinette* le 21 nov. à

LOEWS IV:— Date with an ange<12 h 10, 2h 30, 4 h 50, 7 h 10. 9 h 30 ven, sam. dern spect. 11 h 40

LOEWS V:- stakeout 12 h, 2 h 15, 4 h 30. 6 h 45, 9 h 15 ven. sam. der.spec. 11 h 30— Baby boom mer jeu 12 h, 2 h 20, 4 h 35 7 h, 9 h 25

LE MILIEU: Montréal— ven Portrait de notre temps: Sue Coe et son oeuvre Martha l’Immortelle 19 tj — Mon cas 21 h.— sam. Portrait de notre temps: Sue Coe et son oeuvre Martha l’Immortelle 19 h — Mon cas 21 h.— The compleat Beatles 23 h 15— dim. The compleat Beatles 13 h.— Portrait de notre temps: Sue Coe et son oeuvre Martha l'Immortelle 15 h, 19 h.— Mon cas 17 h. 21 h.

MON CINÉMA: (849-0041)- ven Jean de Flo- rette 2 h — Manon des sources 4 h 30.— La publicité 86, attention ça mord 7 h — Les sorcières d'Eaatwlck9 h 30.— sam Jean de Florette 2 h— Manon des sources 4 h 30— Les sorcières d'EastwIck 7 fi — La publicité 86, attention ça mord 9 h 30— dim. Le frère André 2 h 30— Manon des sources 4 h 30— Les sorcières d’EastwIck 7 h— La publicité 86, attention ça mord 9 h 30

OUIMETOSCOPE:(525-8600) - ven La cigogne technologique 7 h — Roblnsonade ou mon grand-père anglais 7 h 15— Mon

Voir page 15 : HORAIRES

10h.30— • La sagouine . d'Antonine Maillet, dir.• Linda Moore du 3 nov au 20 déc.

THÉÂTRE MORRICE HALL: 3485 McTavish. Montréal (398-6578)— Le McGill Drama présente « A doll's house • d'Henrik Ibsen, du 18 au 21 nov à 20h.

THÉÂTRE DU NOUVEAU MONDE: 84 ouest Ste-Catherine, Montréal (861-0563)— • Bonjour, là, bonjour » de Michel Tremblay, m en s. René Richard Cyr assisté de Lou Arteau, du 17 nov. au 12 déc., mar. au ven. 20h„ sam. 16h. et 21h.

THÉÂTRE DENISE-PELLETIER: 4353 est Ste- Catherine, Montréal (253-8974)— < Le journal d'Adrien Môle, 13 ans. . . % • de Sue Townsend, m. en s. Rémy Girard, du 13 oct. au 26 nov. les ven. et sam à 20h,30

THÉÂTRE PORT-ROYAL: PDA (842-2112)- La Compagnie Jean Duceppe présente ■ Oublier • de Marie Laberge, à compter du 28 oct. à 20h.

THÉÂTRE DE QUAT'SOUS: 100 est ave desPins, Montréal (845-7277)— * Le dernier quatuor d’un homme sourd » création de Francine Ruel et François Cervantes, m en s. Jacques Rossi, dir. musicale Pierre Moreau, du 10 nov. au 5 déc., mar. au ven. 20h.30. sam. 17h. et 20h.30

THÉÂTRE DU RIDEAU VERT: 4664 St-Denis, Montréal (844-1793)— « Les fridolinades ■ de Gra- tien Gélinas, m. en s. Denise filiatrault, du 18 nov, au 19 déc., mar. au ven. 20h.,sam. 17h. et 21h. dim 15h.

THÉÂTRE DE LA VEILLÉE: 1371 est rue Ontario, Montréal (845-4185)— Le Théâtre Neuf présente « L'échange » de Paul Claudel, m. en s. Françoise Tardy, du 8 au 20 déc. à 20h.

THÉÂTRE DE L'iLE: 1 rue Wellington, Huit (819- 771-6669)— * Anne des Pignons Verts ■ de Lucy Maud Montgomery, adaptation Alice Chadwicke, traduction Anne-Marie Riel, du 4 nov. au 13 déc. du mer au sam. 20h.30, matinées les sam. et dim. à 14h.30

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC A MONTRÉAL:Pavillon Judith-Jasmin, 1495 St-Denis, Montréal- Studio d'essai Claude-Gauvreau: local J-2020— . Le passage des oiseaux dans le ciel . de et sous la dir. d'Armand Gatti, du 16 au 21 nov. à 20h.— . Scène 85 » de Jean-Pierre Ronfard, m. en s. André Roberge, du 2 au 5 déc. à 20h.------Studio-Théâtre Al-fred-Laliberté: local J-M400— . La rencontre royale . de Friedrich Schiller, m. en s. RosmarieOberholzer, du 18 au 20 nov. â 20h.------« Hagardela Grandigoth > de Suzanne Beaudry, 2-3 déc. 19h 4 déc. 19h. et 21 h.,5 déc. 15h. et 19h

GRAND THÉÂTRE DE QUÉBEC: Québec- Salle Octave-Crémazie: . La cerisaie » d’Anton Tchékhov, adaptation Roland Lepage, m. en s. Guillermo de Andréa, du 3 au 28 nov., mar. au sam. 20h.

THÉÂTRE DE LA BORDÉE: 1091'A rue St-Jean, Vieux-Québec (694-9631 )— « La cour des miracles ■ collectif d'auteurs, m. en s. Jacques Leblanc, du 10 nov. au 5 déc. mar. au sam. 20h.30

CENTRE NATIONAL DES ARTS: Ottawa- Salle Studio:. De beaux gestes et Beautiful deeds » de Marie-Lynn Hammond, du 10 au 21 nov. à 20h., matinées les sam. à 14h.— Salle Théâtre:. Hay fever . de Noel Coward, du 19 nov. au 5 déc. à 20h., matinées les sam. à 14h.

TELEVISION0 CBFT12.00 Première édition12.15 Les démons du midi13.15 Au jour le jour14.15 Cinéma

« Les enfants du divorce » 1980 avec Barbara Feldon, Lana Kerwin, Carmine Ca- ridi

16.00 Félix et Ciboulette16.30 Les schtroumpfs17.00 D’une série â l'autre

. Accroche-toi à ton rêve.18.00 Montréal ce soir

O CBMT12.00 Midday12.57 Community notes13.00 All my children14.00 Heritage theatre14.30 Matt and Jenny15.00 Guiding light16.00 Facts of life16.30 Video hits17.30 Three's company

CE) C FT M12.00 Ici Montréal12.15 Chacun chez soi12.45 À coeur ouvert

13.15 Cinéma d'après-midi* Rien n'arrête la musique . amér.,80 avec Valerie Perrine. Steve Gutten- berg et Bruce Jenner

15.15 Babillard15.30 Drôle de vie16.00 La bande a nimée16.30 Galaxie17.00 De bonne humeur 17.55 Vers Calgary 88: curling

œ CFC F12.00 The Mary Tyler Moore

show12.30 Puise 12.3013.00 Lifetime14.00 Another world15.00 General Hospital16.00 Cope s corner 16.05 The price is right17.00 Family ties17.30 Cheers

CD RADIO-QUÉBEC12.00 La mythologie gréco-ro

maine.13.00 Quebec school telecast,13.30 Gestion au féminin’en

France14.00 Les prophètes d’Israël15.00 L'homme et ses aliments16.00 Angkor, la gloire et l’oubli

17.00 Bioridi et compagnie17.30 À communiquer18.00 Passe-Partout

m QUATRE SAISONS (câble 5)12.00 LesPierrafeu12.30 Le grand journal13.00 Marguerite et compagnie14.00 Les P'tites vues

« 11 rue Harrowhouse » angl. 74 avec Charles Gro- din, Candice Bergen et Trevor Howard

16.00 La récréation16.15 Le petit journal16.30 Téléfun17.30 Le grand journal

© T V F Q ~11.50 Espace francophone: la

chanson française de l'Ontario

12.30 Théâtre:. le sablier. avec Francis Huster, Annick Blancheteau, Francis Lax et Georges Ser

15.10 Radio-France Internatio- . nale

16.30 L'académie des neuf17.20 Le Journal17.50 Le bon mot

MUSIQUE

VARIETES

THEATRE

HH

18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 oohftO0 CBFT (R.-C.) Montréal Montréal ce soir Le temps P

d'une paixLa Cour endirect

Le défi mondial : Tiers monde Lance et compte (6c/13) P Le Téiéjoumal P . Le Point/Météo/Sports

23h 20: Nos Espoirs 88

23h 25/Cinéma : Les pilleurs 1de elace —É.-U. 1984

C3l. WCAX (CBS) Burlington News CBS News HollywoodSquares

Beauty and the Beast Dallas P ' Falcon Crest P News WKRPInCincinnati

Top of thePops

GD WPTZ (NBC) Plattsburgh News FamilyTies

Cheers....... ""........JT*----- --- --*--- *----- -

Rags to Riches P Miami Vice P Private Eye P News The Tonight Sh Anim.: Johnny

owCarson

(0) C BMT (CBC) Montréal Newswatch The Facts Q of Life

The Gol- Q den Girls

Not My Q Departement

Front Page Challenge

Dallas p The National P22h 20 : The Journal

Newswatch& Sports

23h 34/It'sOnly rock'n roll

Oh 04/GoodRockin Tonite

CD CRM (TVA) Montréal Ici Montréal Charivari Cinéma : 2010—Ü.-V. 1984Avec Roy Scheider, Helen Mirren et John Lithgow

la vie ailleurs: fiction...

AdLib Les nouvelles TIci Montréal /M

VAPlétéo/Sports

Ciné .Conquête de l’OuestCB CFCF(CTV) Montréal Puise

--.. ...... ....................Entertainment Tonight

(heck it P Out!

Dolly / (Variétés) Miami Vice P Night Heat P CTV News P23h 20 : Puise

It’s Garry Shandling show

(3D CIVM (R.-Q.) Montréal Passe-partout Téléservice !9h 1S:L’indice

Cinq pourun

Droit de parole Le Matou (lere) Parier pour parier L'indice 23h 15 : Téléservice

(22) WVNY (ABC ) Burlington News ABC News StarTreck1..............-...............................

Full House P Sea Hunt P Mr. Belve- Pdere

The Pursuitof Happiness

20/20 News Nightline p*

Friday the 13th

(24) < ICO (TVO) Ontario Polka; Dot Door

The ElephantShow

Legends ofthe Work)

MagicShadows

Moneyîworth Passion forFood

The Duchess of' Duke Street Yes, Prime Minister

Butterflies MoneySworth(reprise)

Question Periot1 Federal

(33) VERMONT FTV (PBS) The Mac Neil-lehrer Newshour Nightly Business Report

Vermontthis Week

Washington Week in Review

Wall StreetWeek

Great Performances: Tales from the Hollywood Hills

Jack the Ripper Solution

: the Final Movie : Dead AAvec Steve M<

Ian don 7 Wear Plaid —É.-U. 82 artin et Rachel Ward

(3$ QUATRE SAISONS Montréal

(99) TV FQ ( télév ision française )1 ;

Actionréaction

la» MaisonDeschênes

Double jeu-

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22h 55 : Radio- France- Internationale

LE GUIDE DU WEEK-ENDLe Devoir, vendredi 20 novembre 1987 17

Un vent d’A uvergne rue St-François-XavierLA BONNE TABLEJOSÉE BLANCHETTECollaboration spéciale

Paul Thibaut! est auvergnat. De ceux qui ont la main lourde sur la crème, ne savent plus compter en deçà de 35 % de matière grasse et se taillent une petite pointe dans la meule de fromage comme d’autres une place au soleil. Cantal, St-Nec- taire, chèvre et bleu d’Auvergne se disputent alors des souvenirs chers à l’enfance.

L’ancien chef-propriétaire de l’Auvergnat, rue Lajoie, vient d’aménager depuis peu un très solennel restaurant du Vieux-Montréal. Situé à deux pas du DEVOIR et du théâtre Centaur, le St-François-Xavier en impose tant de l’extérieur que de l’intérieur.

Le plafond inaccessible, le piano muet, cette tapisserie d’un autre siècle et l’éclairage dispersé ne rendent pas vraiment justice à cet ancien restaurant bourré de potentiel Même Paul Thibaud s’y perd. Il regrette sa petite tanière d’Outremont et vient en salle comme il le faisait autrefois, voir si sa clientèle ne l’aurait pas suivi.

Après avoir tenté son coup quelques semaines avec un nouveau menu, le chef est sagement revenu à ses vieilles amours, la carte de l’Auvergnat, quelques plats gagnants et une table d’hôte en cinq services. Ce soir-là, elle se composait de cervelle sauce moutarde, d’un potage aux poireaux, d’un saumon Thibaudière, de caille en salade et de sorbets. Un mélange copieux où le classicisme cède le pas une fois sur deux à la nouveauté.

à la carte, la salade délicate aux ris de veau mettait bien en valeur cet abat servi tiède sur un mélange de Trévise, de mâche et de laitues. Une vinaigrette tomatée au cognac, légèrement trop vinaigrée, s’ajoutait au coup d’oeil coloré.

La cervelle sauce moutarde donne également dans l’abat. Ces méninges froides, lourdement nappées d’une forte vinaigrette, accusaient une surdose de moutarde. Trop pour vraiment mettre en valeur la chair tendre et la texture laiteuse de cette cervelle à la finesse incomparable.

Le potage lié aux poireaux était une belle crème verte recouverte... de crème, légèrement passée à la salamandre pour la colorer. On retrou

vait le poireau en julienne et cette crème indispensable à la cuisine française classique dans la sauce du saumon Thibaudière. La pièce de saumon pâle invitait. Cuite à point elle s’accommodait bien de cet apprêt baignant dans la sauce.

. À la carte, Y escalope Frédéric est une invention de Thibaud. Du veau, de l’orange, du citron et des poires dans une sauce crème font l’essentiel du mariage. Cette excellente préparation (qui mériterait des poires fraîches) faisait déjà les beaux jours de l’Auvergnat et n’a rien perdu de ses vertus veloutées.

La caille en salade s’ajoutait à la table d'hôte et personnellement je lui aurais préféré un fromage d’Auvergne ($5.75 à la carte). Le service des fromages en est un négligé dans nos restaurants, tant par les clients que par les restaurateurs.

Pour en revenir à cette caille tendre, chaude et rillée sans être desséchée, elle était présentée en papillon aux côtés d'une salade de cresson à la moutarde.

Le chef a ajouté à sa carte de desserts plutôt simple, des spéciaütés au jour le jour préparées par un pâtissier ami. Ce soir-là, le pâté de chocolat et la marquise au chocolat, tous deux servis sur crème anglaise, se disputaient nos faveurs et nos faibles respectifs (foin des sorbets achetés ! ). La marquise était plutôt une mousse au chocolat noir, aromatisée au café, fort légère et bien prise. Le pâté au chocolat, mastoc, décadent presque, regorgeait de chocolat, de crème, d’oeufs, de beurre, d’une pointe d’alcool et de quelques raisins sous la coiffe de chocolat blanc. Les deux desserts étaient présentés sur grande assiette, une attention fort gentille (pour les desserts) qui met le péché en valeur.

Un Sylvaner 85 ($ 22) arrosait ce repas. La carte des vins est plutôt raisonnable dans l’ensemble et on y offre des cuvées buvables au verre.

Le service est mené avec le sérieux et le talent des grandes maisons. Les serveurs sont zélés au point de frapper à la porte du salon privé dans leurs aller-retour, me dit-on. À ce propos, une quinzaine de personnes peuvent se retrancher confortablement dans cette pièce fermée, pour s’affairer en mangeant (très néfaste pour la digestion, sachez-le). Le restaurant met également à la disposition des clients, des salles de réception pour des groupes de 20 à 25 personnes.

Un repas pour deux personnes vous coûtera environ $ 60 le soir, avant le vin, la taxe et le service. Ta

ble d’affaires le midi entre $ 8.25 et $ 14.50.

POUR : Le bar à salades le midi, une attention pratique pour les habitués. Le retour du chef Thibaud et sa cuisine au tempérament auvergnat.

CONTRE : Un décor lourd qui exigerait des investissements sonnants ou à tout le moins, des touches plus intimistes. Une table d’hôte du soir un peu trop chargée pour être abor dable.

ESCALOPES FREDERICdu chef Paul Thibaud

Pour deux personnes

— 4 escalopes de veau d’environ 100 g chacune— 4 demi-poires en conserve coupées en tranches minces (on peut employer des poires fraîches pochées)— 125 ml de jus des poires en conserve (ou de nectar de poi-

Méthode :

res si on fait pocher les poires soi-même)— 1 orange— 1 citron— 560 ml de crème 35% .— farine tout usage, pour enfariner les escalopes— 1 c. à soupe de beurre— 1 c.à soupe d’huile— sel, poivre

Faire fondre le beurre avec l’huile dans une grande poêle. Enfariner et assaisonner les escalopes de veau. Faire cuire 2 à 3 minutes de chaque côté. Mettre sur les assiettes de service et disposer les poires tranchées sur chaque escalope. Réserver au four.

Prélever le zeste du citron et de l’orange et détailler en juliennes. Les blanchir dans l’eau froide. Dès que celle-ci bout, égoutter les zestes et mettre de côté. Presser l'orange et le citron et ajouter au jus (ou nectar) de poires dans une casserole. Faire réduire des deux tiers à feu vif. Ajouter la crème, saler, poivrer et réduire de nouveau jusqu’à consistance onctueuse. Ajouter les zestes. Napper les escalopes avec la sauce chaude et accompagner de légumes.

LE ST FRANÇOIS XAVIER 444 rue St-François-Xavier tél. : 845-3339 Fermé le dimanche

Décès du chef des starsPARIS (AFP) — Le plus

vieux cuisinier français. Antoine Magnin, chef depuis 1930 du restaurant L'Ami Louis & Paris, l’un des établissements de prédilection des Américains de Paris ou de passage dans la capitale, est décédé samedi dernier à l'âge de 86 ans, a-t-on seulement mercredi auprès de ses proches.

« Le Tout Hollywood», les derniers en date étant Robert De Niro, Steven Spielberg John Boorman et Milos For man, venu la semaine der mère, a un jour où l’autre pris ses quartiers dans le restau rant au décor le plus miséra biliste de Paris, 32 rue du Vert bois (3ème arrondissement) et surmonté de l'inscription « Foie gras Ortolans ». Depuis 1930, Antoine Magnin n’avait rien changé à son décor, le même poêle à bois trône toujours au milieu du restaurant et les années passant n’ont fait que le patiner davantage.

Présent encore à ses fourneaux le précédent dimanche, Antoine Magnin, authentique Parisien, avait assis sa réputation sur une cuisine généreuse, basée sur de solides pro- duitsdu terroir et servie dans des quantités pantagruéliques: foie gras landais, agneau entier, poulet rôti, côte de boeuf géante accompagnée des meilleures frites de Paris, gigot, cèpes, pommes béarnaises, le tout arrosé de grands Bourgognes et d'admirables Bordeaux.

La générosité du père Magnin était telle que pour la plupart des convives il était prudent de prendre un plat pour deux, d’autant plus que les ad- ditions étaient correspondantes à l’abondance des agapes.

Ce contraste entre le décor misérabiliste et la cuisine rabelaisienne ont fait de L’Ami Louis la coqueluche des gourmets américains: la plupart des critiques gastronomiques américains ont de tous temps recommandé un détour par la rue du Verlbois.

Antoine Magnin a été inhumé mercredi matin à Paris.

avis de demande d’un permis d’alcool

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| Régie des | permis d alcool du Québec

Toute personne, société ou groupement visé dans l'art. 60 du Code de procédure civile peut, par écrit motivé, assermenté et transmis à la Régie, s’opposer à une demande de permis ci-après énumérée, dans les 15 jours de la présente publication, ou s’il y a eu opposition, intervenir en taveur dans les 30 jours de cette publication

Cette opposition ou intervention doit être accompagnée du certificat attestant de son envoi au requérant ou à son procureur, par poste recommandée, et être adressée à La Régie des permis d'alcool du Québec, 1 rue Notre-Dame est, suite 9.200, Montréal, Québec, H2Y 1B6

Nom et adresse du requérant

Nature de la demande

Endroitd'exploitation

AU CAFE DES Changement 59t . rueDEMOISELLES INC permanent de Notre-DameAuCatedes remplacement St-LambertDemoiselles Inc 591. rue Notre Dame St-Larnbert

ALIGROINC Marché du Jour 3291 Montée des Sources Dorval

VIRTUE Fernand Fernand Virtue Enr 3535 boul Notre- Dame Laval

NOUVEL-HÔTEL CENTRE VILLE INC Nouvel-Hôtel Montreal 37 ch Cochrane C P 238. Compton

158537 CANADA INCDépanneur Beau- Soir11501 boul Goum Pierrefonds

2530 7042 QUÉBEC INCLe Bistro-Restaurant 4946 EMétropolitain Enr 4946 Métropolitain EstSt-Leonard

MANUELMARQUES.LAURENTINO DEOLIVEIRAA La Casa GaliciaEnr2087 St-Dems Montréal

MICHELINE VALLIÉRE, JEAN-GUY VALLIÉRE Au Caquelon du Vieux St-Vincent 5342 boul Levesque Laval

PlSANI Francesco Vari-Dep Enr 12335, 26e Avenue Montreal

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LAPOINTE,ClaudetteBmerte Conrad Enrd 3911 rue St-Jacques Montréal

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2087 St-Denis Montréal

5342 boul Lévesque Laval

2539 0089 QUEBEC INCRestaurant Au Bon Petit Plat Enr Restaurant Le Gourmet de Laval Enr525 rue Guillemette Laval

SHED CAFE INC Shed Cafe Inc 3519 boul St-Laurent Montréal

BARONE PROCO MataldaBar Sportil Frank 1980 rue L O David Montreal

SUPERDEPANNEUR PIE IX Super Dépanneur Pie IX9151 boul Pie IX Montréal

ALIMENTS SHENOUDA FOOD INCAliments Shenouda Food1799 rue Sauvélist

Montreal

GIBBY'S YOUVILLE RESTAURANT LTD Gibby's Youville Restaurant Ltd 298 Place d'Youville Montréal

COSTAS BALOUKAS. DIMITRIOS BALOUKAS • Granada Pizzeria 83 Enr4668 rue Charleroi Montreal-Nord

156058 CANADA INCCale Suprême 1455 Peel, local 421- 422Montréal

LAUZON Jean Les Entreprises Jean Lauzon Enr 701 rue Chapleau Bois des Filion

LOUYPESSISGerassimosAntoniosEpicene el Laiterie Royal Enr 274 rue St-Zotique EstMontréal

Autorisation de 525 rue spectacles dans Guillemette un restaurant Laval pour vendre (suite a une cession)

1 restaurant pour vendre

3519 bout St-Laurent Montréal ’


1980 rueL O David Montréal

1 Épicerie 9151 bout Pie IX Montréal

1 Épicerie 1799 rue Sauvé Est Montréal

Changement de capacité dans 2 Restaurants

298 Place d Youville Montréal

pour vendre Permis additionnel 1 Bar

1 Restaurant 4668 rue pour vendre Charleroi

Montréal-Nord


1 Épicerie

1 Épicerie

1455 Peel, focal 421-422 Montréal

701,rue Chapleau Bois des Filion

274 rue St- Zotique Est Montréal

1 Épicerie 12335 26eAvenueMontréal

136285 CANADAINCDépanneur Marie- Clo Enr1801 rue Ontario est Montréal

1 Epicene 1801 rue Ontario est Montréal

1 Épicerie 3554 NotreDame Ouest Montréal

LEVESQUE.FernandDépanneur St-Dems 8523 rue St-Dems Montréal

1 Épicerie 8523 rue St-Dems Montréal

Épicerie 1661,rue Ste-CathermeEstMontréal

2413 6210 QUÉBEC INCRestaurant RoyalEnrg2945 Notre Dame Lachme


2945 NotreDameLachme


391t rue St-Jacques

152259 CANADAINCProvigo1281 chemin Canora Mont-Royal

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Le président et directeur général Ghitlaln K -Laflamme, avocat

Québec

L’ACTUALITE BOURSIEREMontréal, vendredi 20 novembre 1987

MONTREALTendance à la baisse

MONTREAL (PC) — La tendance était à la baisse, jeudi à la Bourse de Montréal et l’indice général du marché a fini la journée en recul de 19.97 points, à 1454.09. Les échanges ont porté sur 4,976,196 actions contre 4,997,389 la veille.i Les forestières ont abandonné 41.54 à 2722.56, les pétrolières 29.66 à 1242.06 et les minières 19.98 à 1360.47. Par contre, les industrielles ont monté de 6.18 à 1209.68.

CP Ltd, titre industriel le plus actif, en baisse de 5-8 à $191-4 s’est traité à 157,418 exemplaires. Du côté des mines, Hemlo Gold a monté de 1-8 à $161-4 et 201,474 actions ont été brassées. Par ailleurs, Alcan a perdu 1-2 à $31 5-8, Dom- tar 1-2 à $12 5-8, Northern Telecom 1-4 à $211-8, Provigo 1-4 à $7 7-8 et Bombardier B 1-4 à $7. A l’inverse, Transalta A a gagné 1-4 à $28 1-2 et Mitel 5 cents à $3.40. Bell était inchangé à $36 1-4 et Banque nationale à $10 1-8.

Sur 579 titres mis en jeu 142 étaient en hausse, 280 en baisse et 157 inchangés.

VALEURSINDUSTRIELLES

PRODUITSFORESTIERS

BANCAIRE

SERVICESPUBLICS

MINES ET MÉTAUX

INDICE RÉA B.C.M.P.

VARIATION DES TITRES

1136,74 ■

10,13

TORONTOLes cours virent de nouveau

TORONTO (PC) — Les cours ont de nouveau viré à la baisse, hier, à la Bourse de Toronto. L’indice composé TSE-300 a fait une chute de 35.30 points et marquait 2887.37 au terme de la séance. Quelque 24.17 millions d’actions ont été traitées comparativement à 23.22 millions mercredi.

Dans les valeurs industrielles, Canadian Pacific Ltd a perdu 5-8 à $19 1-4; Alcan 1-2 à $31 5-8; CAE Industries 1-4 à $61-8; Nova Corp. 1-8 à $8, et Hees International 3-8 à $18 3-4. Transalta Utilities A a gagné 1-4 à $281-2; Consoltex Canada 3 1-2 à $21 ; Asbestos Corp. 21-4 à $71-2; Genus Equity cinq cents à 20 cents, et Triple Crown Electronics 20 cents à $1.10.

Du côté des mines, Royex Gold a cédé 1-8 à $6 3-8; Placer Dome 3-8 à $15 3-4, et Total Erickson 15 cents à $3. Seabright A a gagné 1-8 à $61-8 et Pegasus Gold 3-8 à $18 3-8. Dans le secteur des pétroles, Bow Valley Industries abandonne 3-8 à $12; Renaissance 3-4 à $12, et Poco Petroleum 1-4 à $101-2 Encor Energy monte de 1-8 à $8 5-8, et Saskatchewan Oil de 1-8 à $6 3-4.

VALEURSINDUSTRIELLES

CONSOMMATiIn COMMUNICATIONS

1696,93

HAUTETECHNOLOGIE

PETROLE ET GAZ


98,05 , -

NEW YORKBras ballants...L’indice retombe

NEW YORK (AFP) — Un sentiment d’impuissance s’est emparé de Wall Street jeudi, où l’indice Dow Jones des valeurs industrielles est retombé au dessous de la barre des 1,900 pour clôturer à 1,895.39 en baisse de 43.77 points, dans un marché calme. Quelque 157 millions d’actions ont été échangées. Le nombre des baisses a dépassé celui des hausses: 1,294 contre 347; 326 titres ont été inchangés. Il n’y a pas de panique, ont indiqué les analystes, mais un pessimisme ambiant a érodé l’indice tout au long de la séance.

A la veille de l’entrée en vigueur de la loi Gramm-Rudman de réduction automatique de 23 milliards de USD du déficit budgétaire fédéral, Tissue des négociations entre le Congrès et la Maison-Blanche sur des coupes supérieures à ce montant était toujours incertaine. Selon les experts, il serait nécessaire de réduire le déficit budgétaire d’au moins 40 milliards de USD pour restaurer la confiance des marchés financiers mais tout espoir à ce sujet s’est évaporé. CBS a perdu 7 3-4 à 167 1-2; Loews a cédé 4 b 69 5-8 et Digital Equipment est tombé de 3 7-8 à 126 1-8. Columbia Gas a gagné 3-8 à 39; Asarco a progressé de 3-8 à 23 1-4 et National Distillers est monté de 3-8 à 56 3-4.

Parmi les titres canadiens échangés, Alcan a cédé 3-8 à $24 1-8; Canadian Pacific 3-8 à $14 34; Inco 1-2 à $15 5-8; Northern Telecom 1-8 à $161-4; Ranger Oil 1-8 à $3 3-4; Seagram 7-8 à $55 3-8; TransCanada Pipelines 1-4 à $111-8, et Varity 1-8 à $2 1-4. McIntyre Mines a gagné 1-8 à $28 3-4, et Westcoast Transmission 1-8 à $11 1-2.

726,57702,49

DEVISES

DOW JONES 65 TITRES

DOW JONES TRANSPORT

SERVICESPUBLICS


DOW JONES INDUSTRIEL

S ET P 500 S ET P 400

Voici les taux des devises étrangères tels que fournis hier matin par la Banque Nationale. Les cotes sont en monnaie canadienne et varient d’une banque à l’autre

Afrique du Sud Rand 0.6657 Hong Kong Dollar 0.1687Afrique franco Franc CFA 0.004610 Inde Roupie 0.1018Allemagne-Ouest Mark 0.7822 Israël Sheqels 0.8382Antilles Angl Dollar 0.4869 Italie Lire 0.001065Australie Dollar 0.9137 Jamaïque Dollar 0.2431Autriche Schilling 0.11118 Japon Yen 0.009715Bahamas Dollar 1.3118 Liban Livre 0.00266Belgique Franc 003734 Mexique Peso 0.000779Danemark Couronne 02029 Norvège Couronne 0.2052Espagne Peseta 0.011626 Nouv -Zélande Dollar 0.8127États-Unis Dollar 1.3118 Portugal Escudo 0.009661Finlande Mark 0.3194 Royaume-Uni Sterling 2,3383France Franc 0.2305 Suède Couronne 0.2167Grèce Drachme 0.009954 Suisse Franc 0.9545Hollande Florin 0.6950 Vénézuela Bolivar 0.04302

465,20

CANADA

609.00

DOLLAR CANADIEN

L’ORA LONDRES

L’ARGENT AU CANADA AU

Soquem va désormais se consacrer à la recherche de nouveaux gisementsMICHEL VAN- DE WALLEPresse Ccanadienne

La mise en vente de Mines Seleine par le gouvernement Bourassa consacre la fin, du moins pour un bon moment, des activités d’exploitation minière que la société d’État Soquem avait développées au fil des ans. En fait, Soquem revient au mandat original que lui donnait le gouvernement Lesage il y a 20 ans: investir dans l’exploration et la découverte de nouveaux gisements.

« Notre objectif maintenant, c’est de trouver de nouvelles mines au plus sacrant », a déclaré le vice-président de Soquem, Raymond Raby, lors d’un entretien accordé cette semaine à la Presse Canadienne.

Pour les prochaines années, Soquem prévoit un budget annuel de $ 5 millions, dont $ 4 millions seront consacrés aux recherches sur le terrain. M. Raby précise que Soquem est présentement à revoir son plan quinquennal et il recommande que les sommes allouées à l’exploration soient haussées d’au moins $ 1 million par an.

Maintenant qu’elle est vidée de ses principaux actifs miniers, SOQUEM devra puiser les sommes nécessaires à son-fonctionnement à même les gains réalisés par les privatisations. Ce fut d’abord l’opération Cambior, par laquelle le gouvernement Bourassa a vendu au secteur privé les actifs miniers les plus rentables de Soquem, principalement ses propriétés aurifères. Cependant, l’essentiel des profits réalisés par cette première étape, soit environ $ 100 millions en argent, a servi à éponger la lourde dette accumulée par la mise en exploitation de Mines Seleine. De l’opération Cambior, Soquem prévoit donc retirer les dividendes versées par la société aurifère, soit environ $ 350,000 par année, une somme qui pourrait doubler l’an prochain.

Puis, sans tambour ni trompettes, la participation de 22 % de SOQUEM dans Louvem a été vendue il y a quelques semaines à Ressources Ste- Geneviève, une transaction qui rapporte près de $ 9 millions. Enfin, un règlement d’assurances de quelque $ 5.5 millions relié à Mines Seleine est entré cette année dans les coffres de Soquem.

C’est donc dire que Soquem dispose présentement d’environ $ 15 millions à consacrer à ses activités d’exploration, sans compter les $ 7 millions d’actions que la société d’État détient encore dans Cambior et qu’elle revendra progressivement, selon ses besoins.

Si l’avenir de Soquem est assuré à court terme, M. Raby affirme que la société d’État n’aura pas le choix de revenir, éventuellement, à l’exploitation de gisements miniers. Selon lui, « la seule façon de continuer, ce sera de repasser par le développement et la mise en valeur de mines, avec des partenaires du secteur privé. »

Mais pour l’heure, Soquem se consacrera essentiellement à son mandat d’exploration en insistant sur ce que M. Raby considère son créneau essentiel: la recherche fondamentale. Il s’agit là de la toute première étape qui conduit, éventuellement, à la mise en exploitation d’une mine.

M. Raby prévoit que Soquem devrait consacrer annuellement 30 % de son budget à la recherche fondamentale. Il s’agit essentiellement de procéder à des relevés magnétiques et radiométriques de vastes régions, de faire de la photographie aérienne, de la reconnaissance géologique au sol afin de délimiter les zones à possibilités minières.

La recherche fondamentale est coûteuse, risquée, celle où les chances de succès sont les plus minces. Une étape, donc, dans laquelle le secteur privé n’investit à peu près pas, en laissant la charge financière à l’Etat.

Soquem s’intéressera aussi aux régions négligées par les entreprises minières. La société d’État fera surtout de l’exploration dans les régions de Chapais-Chibougameau, la Basse Côte-Nord, les Appalaches ou encore le secteur de Grenville, au'sud du Té- miscamingue le long de la frontière ontarienne. Soquem délaissera l’Abitibi, une région largement exploitée par le secteur privé qui profite du boum créé par les actions accréditives, surtout dans le domaine de l’or.

Soquem consacrera la moitié de son budget d’exploration à la recherche de métaux de base (cuivre, zinc et plomb). Un autre 25 % ira aux métaux précieux (or, argent et platine) tandis qu’un dernier 25 % ira à la recherche de métaux d’alliage.

Et en parlant des métaux d’alliage, les yeux de Raymond Raby s’illuminent. « Je veux que Ton mette beaucoup d’emphase sur ce secteur », affirme-t-il en voyant voit déjà le Québec au centre de la carte du monde minéral si une découverte d’importance s’y faisait. M. Raby rêve surtout de découvrir un gisement de gallium, un minerai qui entre dans la composition de métaux d’alliage utilisés dans les secteurs de pointe, en haute technologie. M. Raby a expliqué que le gallium, associé à l’arsenic, a la propriété d’être 10 fois plus conductêur d’électricité. Utilisé dans la fabrication de pièces d’ordinateurs, il aurait le grand avantage de résoudre les problèmes de surchauffement des appareils et de climatisation des pièces.

Rappelons que Soquem avait dé-

Teë'.V,

Soquem revient au mandat original que le gouvernement Lesage, il y a 20 ans, lui avait donné : investir dans l’exploration et la découverte de nouveaux gisements.

couvert il y a plusieurs années un gisement de niobium près de Chicoutimi qui avait conduit à la création

de la mine Niobec. Le niobium entre dans la fabrication de l’acier et permet d’en diminuer le poids tout en

augmentant sa résistance. La mine Niobec a été privatisée au profit de Cambior.

Soquem s’attend à recevoir jusqu’à 8 offres d’achat pour Mines SeleineMICHEL VAN DE WALLEPresse canadienne

La société d’Etat Soquem s’attend à recevoir de cinq à huit offres d’achat pour Mines Seleine, la mine de sel des Iles-de-la-Madeleine que le gouvernement Bourassa a décidé de privatiser.

Le président et chef de l’exploitation de la mine, John Gillman, a estimé cette semainehier lors d’un entretien avec la Presse Canadienne qu’environ la moitié des offres devraient provenir d’entreprises québécoises.

Contrairement aux privatisations précédentes, le gouvernement Bourassa ne fait pas cette fois du maintien de la propriété québécoise une des conditions de vente, comme ce fut le cas pour la papetière Donohue par exemple. Les conditions énoncées par le gouvernement parlent seulement du « maintien au Québec de la place d’affaires de Mines Seleine».

Au ministère québécois des Mines, un porte-parole, Gilles Reny, a expliqué que Tune des conditions était de maintenir les emplois pendant 10 ans, ce qui exige donc de trouver de nouveaux marchés. Dans ce contexte, le gouvernement ne voulait exclure aucun acheteur potentiel, donc les membres du cartel nord-américain du sel, afin de ne pas mettre l’acquéreur potentiel dans une situation concurrentielle difficile.

Le ministre des Mines, Raymond Savoie, a par ailleurs

déjà indiqué qu’en présence d’offres équivalentes, le gouvernement ferait preuve d’un préjugé favorable à l’égard d’un soumissionnaire québécois.

Selon les informations qui circulent, le groupe Desgagnés serait sur les rangs, de même que la firme Canadian Salt. Domtar, qui opère la principale mine de sel au Canada sur le Lac Huron, pourrait egalement être intéressée.

Mines Seleine réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ $ 40 millions. Selon son président, elle a enregistré Tan dernier sa première année d’opération rentable. Il faut souligner que Mines Seleine avait une dette accumulée très substantielle, une situation qui a été assainie par l’opération Cambior dont les gains de $ 100 millions, pour Soquem, ont servi à éponger la dette à long terme de Mines Seleine.

Mines Seleine produit présentement environ 1.2 million de tonnes de sel par année, dont la majeure partie est vendue au gouvernement du Québec.

L’appel d’offres prend fin en janvier et M. Gillman prévoit qu’une décision devrait être prise au début du mois de mars, soit juste avant le début de la nouvelle saison d’exploitation.

Rappelons qu’en 1985, le gouvernement avait une première fois tenté de vendre Mines Seleine. Un seul acheteur avait fait une offre ferme tandis que deux autres entreprises avaient manifesté de l’intérêt. Québec avait alors décidé de reporter l’opération à plus tard.

Ces titres ont été vendus. Cet avis est publié pour mémoire seulement.

Nouvelle émission / novembre 1987

E-U. $150,000,000

>/n\v ExportDevelopment

Corporation(An Agent of Her Majesty

in right of Canada)

Société pour l’expansion

des exportations(Mandataire de Sa Majesté

du chef du Canada)

Billets à 8%%, remboursables 12ième novembre 1992Payables en monnaie légale des Etats-Unis d’Amérique.

Salomon Brothers Inc

Merrill Lynch Capital Markets

Morgan Stanley & Co. The First Boston CorporationIncorporated

Shearson Lehman Brothers Inc.

McLeod Young Weir Incorporated

Burns Fry and Timmins Inc. Deutsche Bank CapitalCorporation

Fahnestock & Co. Inc. Kleinwort Benson Lévesque, BeaubienIncorporated

McNeil, Mantha (U.S.A.) Corp.

The Nikko Securities Co.International, Inc.

Prudential-Bache Capital Funding

Swiss Bank Corporation InternationalBecuritlea Inc.

Wertheim Schroder & Co.Incorporated

Wood Gundy Corp.

Dominion Securities Corporation

Goldman, Sachs & Co.

Daiwa Securities America Inc.

Bear, Stearns & Co. Inc.

Drexel Burnham LambertIncorporated

Inc.

Midland Doherty Inc.

Nomura Securities International, Inc.

Richardson Greenshields Securities Inc.

UBS Securities Inc. ’

Yamaichi International (America), Inc.

1 4

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Guaranty Trust vnlnv Equity 5.27 vnlnv. Income 4.62 ynMortgoge 10.39 yProp Fund 91.94 Guardian Group yCanado 5.40vEnterprise 1.16 vFiscon Fd 9.35 yGrth Fund 16.59 yNorth Amer 4.07 xdyPfdD 8.07 8.99

S Mny 7 38 10 11 yStrat Inc 10.17 yWorld Eqty 3.77 Gd Am Sec USF yFully Mgd 10.37

US MMF 6.27 9.94 yG Mort Shyl 9.70 Heartlond Group Bond 10.34Equity 7.68Growth 7.23

HUME GR vnHume Bnd 10.04 ynHume Fnd 10.21 vnHme RRSP 10.42 Investors Group vBond 4.20yCdn Equity 5.28 yDividend 8.45 yGlobol 5.09yGrowth 7.03xdylntern'tl 9.15 yJapon 14.95yMMF (8.47) 1 00yMtge 4.96yMutual 7.59xdyProv Stk 8.86 yReal Prop 5.31 yRetiremnt 20.51 ySummo 4.22J. Heward Gr y JHAmer Cdn 6.79 y JH Amer US 5.16 y JH FdLtd 6.77 ynLotus Fnd 10.79 MER Group Equity 12.90Growth 10.41

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SentinelAm Eq Cdn 7.55 Am Eq US 5.76 Cda Bond 9.45Cda Equity 860Global 8 41

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DIVIDENDESDividendes de société dé

clarés, hier, trimestriels sauf indication contraire.

Bow Valley Industries Ud. ord.: 10 cents, semestriel; payable le 31 déc. aux actionnaires inscrits le 11 déc.

Central Capital Codpo ration,ord. et A: 10cents; 1er janv., 2 déc.

Central Trust Company,ord.: 20 cents; 1er janv., 15 déc.

Chieftain DevelopmentCompany, $4.75, priv. : $11875; 31 déc, 15 déc.

Maclean Hunter Ltd, classe X : neuf cents; 5 fév, 4 janv.

LE DOLLAR CANADIEN

TORONTO (PC) - Le dollar américain a clôturé, hier, en baisse de 12-100 et cotait $1.3115 contre la devise canadienne. La livre sterling a monté de 25-100 à $2.3325.

Par rapport à la devise US, le dollar canadien a gagné 7-100 à $0.7625 et le sterling 45-100 à $1.7785.

4452

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20 Le Devoir, vendredi 20 novembre 1987

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Le Devoir, vendredi 20 novembre 1987 21

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OBLIGATIONSI'DRONTl» (PC) - I.es

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L’ARGENTroKONTO (l’f) -

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BENEFICES"i'osraii l)e\elupineni

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SUBARU familiale 4 X 4,1985, équipée, 67,000 km. Très bonne condition $9,400 658-2603,658-9235

TOYOTA 1983, pick up, J/< tonne, très bon état, radio am/fm/cass„ boite longue, pneus mags, 521-5565,672-9431.TOYOTA COROLLA 86, 5 vit, man., 4 portes, très bon état, garantie prolon- gée.655-1551VOLKS Campeur GL. 85, excellente condition, avec extra Manuelle, brune $19,750.472-0634,

VOLKS Gulf, diésel, 85, condition A-1, 89,000 km., voiture fournie $7,350. 435-8519.

VOLV0 1982,240 DL, 4 portes, 5 vitesses, nouvelle peinture, négociable: 335-2136 de 9h à 5h

(Jnj jY*yjt rmuy...

LES MOTS CROISES12 3 4 5 6 7 8 9 10 U !2

Horizontalement1—Autref. surveillant

des forçats. — Met sa confiance en.

2 — État d'un corps en décomposition.

3— Action d'huiler — Mammifère au corps lourd et massif.

4— Titane, — Allongeai par traction — Mammifère à mouvement lent.

5— Roi d'Israël. — Mouvement pour s'élancer, — Poème lyrique.

6— Algue verte marine, — Lieutenant — Enveloppe verte des fruits à écale.

7 — Poitrine d'une femme — Ancien alliage à base de cuivre

8—Caractère nuisible, dangereux

9 — Unité monétaire d'Extrême-Orient. — Rainures, canaux taillés dans le parement d'un mur.

10 — Action, façon demarcher. — Massif montagneux de l'Asie centrale

11 —Indium — Obtenu.— Syn, de dame. — Préfixe privatif.

12 — Dérèglement de laconduite, de l'esprit. — Pronom personnel.

Verticalement1—Caractérisé par la

présence d'aphtes. — Partie intérieure du pain

2 — Oxyde ferrique hydraté, d'un brun roux. — Liquide

rouge qui circule dans les veines,

3— Plante à fleurs apétales. — Imbiber un tonneau de vin avant de le remplir,

4— Pièce honorable, qui est en bordure réduite de largeur et ne touchant pas les bords de l’écu, — Exprimer par des paroles, formuler.

5— Sel de l'acide urique. — Conspue.

6— Arbre fossile du carbonifère.

7— Faite ou répétée plusieurs fois. — Hélium,

8 — Sans vêtement. — Quatre saisons — Du Rit

9—Souverain, — Petit bateau.

10—Incendie — Est,11 —Élément gazeux ra

dioactif, — Mammifère ruminant des forêts d’Europe

12 — Pièce de métal recevant une roue à chacune de ses extrémités. — Établissement industriel où. à l'aide de machines on transforme des matières premières.Solution d’hier

AVIS PUBLICSLe Devoir, vendredi 20 novembre 1987 ■ 23

Voir aussi en page 8CANADAPROVINCE DE QUEBEC DISTRICT DE MONTREAL

COUR MUNICIPALE AVIS

Aux défendeurs dont les noms sont énumérées ci-dessous:PRENEZ AVIS que les sommations emises dans les dossiers de la Cour municipale de Montréal portant les numéros mentionnés en regard de chacun de vos nom et prénom vous sont, par le présent avis et en vertu d'une permission obtenue de l’un des juges de ladite Cour, dûment signifiéesVous pouvez obtenir copie de chacune des sommations qui vous concernent et ainsi connaître l’(les) infractions) qui vous est(sont) reprochée^) en vous présentant au greffe de la Cour municipale. 775 rue Gos- ford. Montréal H2Y 3B9, les jours ouvrables, entre 8h30 et 16h30 Ces sommations peuvent également vous être transmises par la poste si vous en faites la demande écrite, à l’adresse mentionnée ci-dessus, ou verbale, en téléphonant au 872- 2533La date fixée pour votre comparution est le 11 janvier 1988.La signification qu'implique la publication du présent avis vous permet de faire l'un dés choix suivants a) Reconnaître votre culpabilité et être dispensé de comparaître à la Cour, en payant le montant indiqué sur votre sommation; ce paiement

VILLEDE MONTRÉAL

—C—

ROY RICHARD430986150

ASAD ESMAEIL 860044850

ABBOUD ESTHER 852473230 852473241

ABENEL KEREIN JOUR EL DIN 858023784

ABI YOUSSEF SIMON 858594144

ABIKAR KUSLALAPPA 838209890

ABOLGHASSEM TAHERICO ^58829495 452016493 451897353 858829506

ABOUDAHER FOUAD 453926782

ABOUNASSIF EDOUARD 453755923

ABRAHAM SERGE 857054155

ABRAN MICHEL 857867264

ABREU LOPEZ BENITO MANUEL 456044536 860642193 862156190 861662760 862045774 862156201

ABRIGU JOSE858382980

ABROL NARESH 856954361

ABUSIA ALI AHMED 450148893 450821420

ABZANI THOLAN 859546693 859546704

ACC MAISON NOUV FALCON INC 160819632 160296404 453636455

ACBOUC AARON JOSEPH 452548670 452854404 454180580

ACCORD ELECTRIQUE INC 160773970

ACE DELIVERY SERVICE 156428860 453880825 857775881 856007854 856007902 856009630

ACIER PROMAR INC 454114242

ACIER ST-LAURENT LTÉE 453581262

ACME RENT A CAR INC 160395196

ACOSTA ILDEFONSO 860867490

ACUNA ARYURO JOSE BULLA 860643221

ADAIR GEORGE449626822 820349935 820349913 820349924

ADAM JACQUES 86136821!

ADAM SZENKLER 154438163 153795762 448379223 ADAMAPOULOS KONSTANDINA Bl-

LIOS857750073

ADAMOPOULOS ADAM 862217661

ADAMS EDGAR 855500892

ADAMS ROBERT 162368522

ADAMS VINCENT 854616641

ADDINGTON HARDWARE 164946305 160750170 452950503

ADDISON GILLES 444926591ADDISON LEASING OF CANADA

LTÉE448564023

ADDISON SYLVAIN 458112060 459502676 456038273 865988782 865988793

ADDY MICHEL150586866

ADDYLA ADDY861307565

ADEMCO LOCATION LTÉE 448639730 445818962

ADEOYE SAMUEL A 853047263

ADLAM JOHN153881556 453743194 445471821 456594574 456589825 862779842 864476771 862779864

ADLAM MIKE858663606

ADLAM WINSTON 449299071

ADMA JEAN JOSEPH 154668710

ADRI ELYAHU860606143

ADRIEN C FRANÇOIS 861698051

ADRIEN PATRICK 860729553 860486896

AGANIER ANDRE 857362634 856990201

AGENCEASSYHARRY DANIEL INC

158770415 451897165AGENCE DE PLACEMENT

SOS ENRG444754041

AGENCE DE VENTES ( BRUCLIFF INC

160366743AGENCE KALEIDOCOM INC.

452454575AGENCE SPORTIVE LEFORT INC

445392662AGENCE THÉÂTRALE

APOLLO LTÉE 446287063 456910565

AGENT MANUF A B CHAMPAGNE 164424341 451542991 452276672 451422764 456625891 457538126 458113574 457533915 457249564 458114451 461460425 457247696 457777563 458142580 458112944 457441132 458179164

AHERN THOMAS163946053 164583521 164582051 160595691 455298222 455299504

AHMAD ALI HAJI 450188745

AHMED MANSOOR 858048273 858048262

AHMEO NAJEEB860841424 860689675 860309542 860309531 860703410 860689664 864998724 863385036 863667486 866139271 864999693 863667490 863667475 864999715 866139260 864999704 864998702 862881250 864998713

AHNHDI ALI854807133

AIMERS ION BROCKWELL 160309973

AIVALIOTIS DESPINA 856311455

AJABI VERDI857719273

doit parvenir à la Cour, 775 rue Gos- ford, Montréal H2Y 3B9, AU PLUS TARD à la date fixée pour votre comparution; un paiement après cette date, ou d'une partie de ce montant, sera encaissé par la Ville à titre de PAIEMENT PARTIEL ET NE POURRA, EN AUCUN CAS, METTRE FIN AUX POURSUITES ENGAGEES CONTRE VOUS, dont les trais supplémentaires seront à votre charge;

OUb) Contester l'accusation portée contre vous en faisant parvenir au greffier de la Cour municipale, à l’adresse indiquée ci-dessus, un plaidoyer écrit de non-culpabilité, AU PLUS TARD à la date fixée pour votre comparution. Vous devrez indiquer, sur ce plaidoyer, l'adresse à laquelle doit vous êtes envoyé un avis vous prévenant de la date de,votre procès, à défaut de quoi un tel avis vous sera signifié au greffe de la Cour,

OUc) Contester l’accusation portée contre vous en vous présentant à la Cour au jour fixé pour votre comparution; la date de votre procès vous sera alors immédiatement indiquée.

AKBAR MOHAMMAD ALIAN AKBAL 860384136 860383801 860036483

AKRO ALUMINIUM LTÉE 158051762

AL AZEMIMAD ADDIN 158116803 451322524 451505725 451616955 449932420 450709394 451463095 451379530 451582003

ALAIN MARC861298756

ALAIN NICKLE449114260

ALARIE CLAIRE 445041940

ALARIE JEAN-PIERRE 858014242

ALARIE MARCEL450336950 859439276 859439265 859431005

ALARME CENTRE AUTOMATIQUE INC.

159037082ALBERINI ALEX

856152091ALBERT MICHEL

156182983ALBISSER DENIS

855601740ALCE JOSEPH B

450989910ALDO EDGARD MOLLER

151487582ALDO ZURLO

162442022ALDRIDGE GLEN

450581445 .ALEM GLAUCO

448762720 449419320ALEX DOCROANOV

446152210ALEXANDRE JOHN

856112946ALEXIS AIMOND

858666992ALEXIS ANTHONY N

155404406 156698242 857435611 ALFARO RODOLFO

452679102 452890605 ALIE LAURENT

458498456 853784245 ALIMENTATION FAMILL ESTRIE

s INC45404549!

ALINA MEC B R INC. 452435900 450274090

ALLAIRE ROBERT 856101120

ALLAN GEORGE 444517102

ALLAN JACK W 157826885

ALLARD CLAUDE 444807705 445285072

‘ ALLARD RÉAL 853821253 865209822

ALLARD RÉAL160850314 163773691 456057420 860517512 454482372 858855690 456130776

ALLARD RICHARD 162545342 852748422

ALLARD YVAN 162080520 161487255

ALLEN GERRY450627236 449343075 449963500 451789284

ALLEN HAYWARD 861578782 861576015

ALLEN RONALD 857726645 857726671

ALLEN VIVAN SIMEON 855576466

ALLENO DANIEL 456025286

ALLEYNE GÉRARD 449301075

ALLEYNE LENNOX 449296912 860616083 860616094

ALLEYNE MICHAEL 860114695

ALLIETTE ANORÉ 857859306

ALLIETTE MICHELINE 861956185 861956174

ALVAREZ MARIO HUMBERTO 449619096 451794700 452323734 449733185

AMARAL JOSE446400080

AMARASEKERA MERVIN 453996395

AMBROISE ALAIN 157081890

AMBROISE JOSEPH 445769122 444810833 446732591

AMÉNAGEMENT LAPRAIRIE INC. 451922656

AMER H PACHA 856924250AMERICAN EXPRESS CANADA INC 452760044 453767440 454296673 455445583

AMEUBLEMENT PATIO LAURENTIEN INC

155508721AMINI ELMER

450279712 857019026AMIOT JEAN-PIERRE

448673341AMIR TOUFIK

164249315 857423394 857423383 861383180 859430880 863426454 864432575 855461062

AMOROS EMILIA BELDA 160329750 454065194 448188171 452591694 450957146

AMPLEMARI ANDRE 451837385

AMSELEM SIMON 155462543 451258172 447031222 446921742 448655804 450748852 448386072 449443540 451057876 448877575 448251215 452437554 857025945

AMUSEMENT N R D INC 444809444

AMY RICHARD850639930

AMYOTJACQUES JR 864466396 863122061

ANASTASAKIS ANDREAS 153312342 444450764 444321732

ANASTASSIOU FOTINI ARABIAN 160122255

ANCILLON SERGE MARCEL 159042015 454176236 450508310 454842264 451055076 861052765

ANCTIL CHRISTIAN 855688024

ANCTIL RENAULT 161588184

ANDERSON ANDREW 446018963

ANDERSON BRUCE 860057435

ANDERSON CRAIG 150636986 150627002

ANDERSON DONALD 448869956

ANDERSON LARRY 160723695 162088581 456126974

ANDERSON LORI

, 860711320ANDERSON MARC

; 155558922 156174911 454135743 450266305 857205672

ANDERSON SONIA 160387496 454685103

ANDERSON VE RM HENRY 861847151 861847162

ANDRE BEN LESEY 448566164 446993002

SABOURIN ANDRE 156334474

ANDRÉ SOLARIUM INC 160328965

ANDREOPOULOS ATHANASIOS 451640652

ANGERS DANIEL 858857322 858857333

ANGLEHART BRIGITTE 857687810

ANILUS HIBBERT j 450040231

ANNIE CAINA161475140

ANTENOR MICHEL 156048616 155450503 446646653 448958425 861314661

antikadjian zareh agop 449166631

ANTO BROS SPORTWEAR CORP 152889166

ANTONELLI FRANÇOIS 858824330 862358346

ANTONIOU ANDREAS 452011733

APFELBAJM BENJAMIN 850628343 853415205

APOLLON GWENAEL 454114942 451050552

APPEL LUCIENNE 158154076

AQUA WHEEL INTERNATIONAL 160792015 160419464 160334915 162444800 162659641 454471371 454066992 454710550 453982222

AQUIN FRANÇOIS 153830353

AQUINO RICARDO 852582743ARANOVITCH BARBARA GRIFFITH 452877703

ARBOUR CARLO155697124 860233732 860233721

ARBOUR SERGE860672304 857384850 870029521 870029510

ARBUTHNOT HARLOWE 859392855

ARCAND YANIC 452909332 864520145

ARCARO GIUSEPPA 445157941

ARCE MARTHA LUCIA 450057064 458065252 457345114

ARCHAMBAULT ALAIN 162654505 163966600 453705663 455928266 456365081 862042414 863552981 864542770 862042425 863978544

ARCHAMBAULT MARTINE 453970716

ARCHAMBAULT PIERRE 454387205 453715345 860677436 456685040 861855960 456666604 456675380 862909390 863580771 863567471

ARCHAMBAULT LYNDA 164237345 450251863 455972532

ARCHER ALWYN EUGENE 450233151 449279655 855487905

ARES CHRISTIAN 850078014

ARISTIL ANTHONY 164474424 445833356 448843570 451914142 450394475 857801486 857801490 862752553

ARIWODD FRANKLIN 452561325 451416125 857626884 860107216

ARMAND GUY449341443

ARMAND PHILIP 855391364 855391375 ARMOIRE CUISINE RGICODROIPC 855957351

ARMSTRONG ANTHONY 164356430 165399625 454358483 456195224 860520463

ARMSTRONG CAROL 452880363 449671913 863775861

ARMSTRONG G DONALD 452676556

ARMSWORTHY DAVID MICHAEL 857186783

ARN STEFAN454063665

ARNALDO ROJO 854501126 854501115

ARNOLD WILLIAM C 855403931

ARNOLDI TOOL & DIO INC 445429810

ARPIN JACQUES 451774956

ARRIEH LASRY 448588486

ARRISTIL ANTHONY 855508544

ARSENAULT CHARLES 165075960 455371803 452846015 455548122

ARSENAULT GEORGES 861421260

ARSENAULT GÉRALD 430258275 444809470

ARSENAULT GILLES 855529496

ARSENAULT JEAN LAURENT 858482855

ARSENAULT LINDA LUNDRIGAN 157318593

ARSENAULT PAULETTE GRAND MAiTRE

162056845 456101752 861907336 164270164 153894134 861907340

ARSENAULT YVON 855038321

ARSENAULT LÉO 861132436

ART 8 LITHO B H R INC. 444900024

ARTISANAT PAR SHEILA 448058096 863947114

ARTUR JEAN-PIERRE 454308746

ARZANIBIRGANI NOSROW 858193615

ARZANI HOLAN 859546726

ARZROUNI VAROUJAN 855065654

ASCHER RONNIE 858525732

ASHBY JOEY WILLIAM 860430104 860430093

ASHER RUBEN151519056 445712223 853539573

ASSAF ROGER163208942 452960561 454434046

ASSEE CHRISTOPHER 863029985 863029996 863030000 445611902 162411480

ASSELIN CHRISTIAN 450977354

ASSELIN SYLVAIN 855049495 ,

ASSI KULWANT 454308374

ASSI SAMI ELIE 153107334

ASSOULINE VICTOR 449100363 450260473

ATEL REP AUTO ECONO ANGLADE LT

152660163 444120364 446349573 446349186ATELIER AUTO QUATRE VINGT UN 446342632

ATELIER DÉBOSSELAGE GP INC 157299096 161437043

ATELIER DENTAIRE 445842762

ATELIER ERIC ENRG 138184594 l

ATELIER MÉCANIQUE D G BEC INC

160343842ATELIER RÉP MICHEL SÉGUIN

LTÉE449872135ATELR ÉBÉNIST STE-ÉLISABETH E 449140985

ATHAS DANIEL 859485476

ATHIS JOSIAS854891866

ATTIVISSIMO GUISEPPE 445689156

ATTMANI FAISSAL 446772771

AU BONBISCUIT INC 446464771

AUBERTIN CHRISTIAN 856318746 858377940 858379406

AUBERTIN SYLVAIN 857382363

AUBERTIN WELLY 862016330

AUBIN DANYELLE 161208714

AUBIN GERARD 449543732

AUBIN RÉGINALD 855428420

AUBIN RICHARD 153527824

AUBRETON GERARD GEORGES 860453134

AUBRY DIANE444649531

AUBRY GILLES 861324586

AUBRY GILLES453816182

AUBRY JACQUES 861306423

AUBUT JULIA138188746 451744252 451395626

AUCLAIR ANNE-MARIE 860489055

AUCLAIR GUY451089682

AUDET PIERRETTE 447035326 854906146

AUDET SABIN 165956781 451689464

AUDRAIN BERNARD 855644451

AUDY JEAN-CLAUDE 856926324

AUER EUGEN 156894474 445150296

AUGER CLAUDE 451630270

AUGER SYLVAIN 860969944

AUGUSTIN GÉRARD T 160868610

AUGUSTIN HECTOR j 855452264

AUGUSTO GEORGES 161492601 160646183 453753182 457508660 866023351 866029765

I 865171370AUGUSTO JOSE DOMINGO

166536613 455263163 455669771 j 455593305 456482062 455377145 i 455582186 456597875 455597144 1 455468171 858230251 457435414 .

858230240AUGUSTRADIS GEORGES Z

859506760AUMONT CLAUDE

860996625AUTO 960 TASCHEREAU INC.

452074206 452662991 153844154 857251986 857251975 452074206

AUTO ACTIF INC.862248004 862711522

AUTO AUDIO158774976

AUTO CLAUDE DUPUIS 445039501

AUTO CLAUDE ENRG 445577996

AUTO IDÉAL REMORQUAGE 449679845

AUTO NORMANDIE LEBRETON LTÉE

859241084AUTO PLUS 2000 INC.

449581893 457836724AUTO PLYMO CHRYS

VALLEYFIELD451547655

AUTO RIVERAINE INC 160673940

AUTO SERVICAR INC 154055521AUTOLARM ÉLECTRONIQUE LTÉE 156546154 150639672 448116992 453729920 863525950

AUTOMATES PRÉBEC LTÉE 161184240

AUTOMOBILE ROSEMONT INC 858497684

AUTOMOBILE SANDHU ENRG 451797415

AUTOMOBILE ST-CLOUS ENR 150089203

AUTOMOBILE 1880 INC 455319270 455260956 452380552

AUTOMOBILES A RIVEST INC 855800131

AUTOMOBILES C BROCHU ENR 453639981 453639966

AUTOMOBILES CYR ET FILS ENR 154439740

AUTOMOBILES GILLES BÉDARD INC

158445534AUTOMOBILES

LÉOPOLD GAUTHIER EN 155511576

AUTOMOBILES MANSOUR 859580142

AUTOMOBILES UNIVERSELLES ENR

446755050AVAKIAN KRIKOR

857726015AVAR SEYED HAMID

449294672AVRIL ELIE

857719586 857719575 AYAN TREVOR

858210220AYOTTE DOMINIQUE

448627664 444559415 448215456 AYOTTE MAURICE

445901341AYOUB MICHAEL

858822215AZERAD VICTOR

857405371AZEROVAL GAD

856187942 857782332 AZIZ CHANTAL

853849172AZOULAY DANIEL DAVID

860688043AZOULAY MEYER

853512785B C F BATTERY REGD

454143524 454415603B M DISTRIBUTIONS

454070234B N MÉTAL INC

446023944 442472516 BRAC

450137671B R CON NÉCTRON LTÉE

161288890 138186182B RANCO ANTONIO

162445290BABAI MOHAMED

856632280 856632276BABAITOUSKY MOHAMAD

858378765 858378776BABANIS LEONIDAS

160339384 160313963BABEAU GERALD

451583274 455909683 BABIN MARIO

449445150BABIN ROBERT

856903666BABIN SYLVAIN

853036424BADAOUIRAGI

857048776 857048780 863587664 BADEAU DANIEL

859442765 859442776 864472840 863466715

BADIO JEAN-YVES 861001234

BAGHDASSARIAN SERGE 856936780

BAHAMONDE HENRY 160307512 158460046 453753650 451393714 452875835 860003443 860363136 860864513 858766871 860308691 860362871 858694760 860306005 860305902 855164800 861343976 860362860 857834375 860363125

BAHM LANA C160801351 160793430 454343525

BAILEY CATHY856480855

BAILEY NELSON 451933123 451481203

BAILEY WAYNE ALEXANDRE 450865063 858776866 858121014 j 855099103 856484462 858776855 j

BAILEY YVON162141932 162132375 855948940 862949931

BAILLIE ROSS861676771

BAIRD OAVID A453923304

BALANÇA JOSE 444903513 I

BALDWIN JEAN-PAUL 853844515

BALLARD WAYNE M 449988232

BALLENTINE JAMES PEARSON 454077831BALLET JAZZ GINETTE ST-DENIS E 857716053

BANNON CHRISTINE POIRIER 444608474

BANVILLE ALINE 445517553

BAOUR SALAH861302142

BAR LE 69 INC850718374

BARABÉ GAÉTAN 858764314

BARAD ANAT860030592

BARAN DOUGLAS 856338626

BARBEAU FRANÇOIS 861246816

BARBEAU LÉON 452548913

BARBIER CHRISTIAN 858200932

BARCEY MARTIN 449640026

BARDIER YVES454697891

BARDOSO ANTONIO 857150862

BARIBEAU MARTIN 446270285

BARIL ANDRE 861333594 816507764

BARIL HUGUETTE 457019511 456332656 456492433

BARIL JEAN152675622 853138823 854834842

BARIL JEAN-GUY116018405 423819955 423817262 426434606 856546681 812507161

BARITEAU MICHEL 858179103

BARLEY GUNTHER 446754884 853776685

BARNES RITA158065810

BAROODY KNOCKLEY 857625624 856032170

BARRETTE DALE 856512672

BARRETTE GILLES A 450812504

BARRETTE PAUL 860735046

BARRETTE PIERRE 157338333 458369483 451498961 458125511 857081142 857708876

BARRETTE SYLVAIN 855533626

BARRETTE VINCENT 857450602 857450613

BARRY CHRISTOPHER 856407576

BARRY R MELSON & ASSOC INC. 160438434 161492925 162412261 454351166

BARSETTI ROBERT D 853787911

BARTEAUX ANDREW B 447093776

BARTOLI LUCIO 861249830

BARWORTH LARRY 446351743 152063170 450716324

BASRAMAJ RAME 860352695

BASTIEN JEAN-PIERRE 160821312

BASTIEN MICHEL 851111903

BASTIEN RICHARD 430260445 430010980 429945224 429645705 861203000

BASTIEN ROLLANDE 446076282

BASTOS INTERPRISE 453775652 452762660

BATES ERIC451009521

BATISTA LISETTE 453689401

BATRY STEPHANE 853969082

BAUM SILBERT DR 446759423

BAVILI MOHAMMAD REZA VAKILIZA

160050940BAY MILLS LIMITÉE

450907833BAYARD ROBERT

857686130 862837835 857522315 BAZINET ANDRÉ

446336575BAZINET CLAUDE

159011510 166391691 458145144 BEACON FORD SALES 1976 LTD

156474150BEAN FREDW

444969291 451840476BEAR NAGWA KANAL

857864114BEAR SANFORD ANTHONY

856536645BEASSE ALBERT FERNAND

164958032 135836901 450002044 451740741

BEAU BAZOU INC. 859046591

BEAUBIEN DENIS 852709266 852707225

BEAUCHAMP ALAIN 814836245

BEAUCHAMP ALAIN 160840190 160406735 454530716 454340320 455327666

BEAUCHAMP GUY 456672182 454746364 838788506 838788495

BEAUCHAMP HELEN450761242

BEAUCHAMP PIERRE 862164240

BEAUCHAMP RÉAL860882341

BEAUCHAMP ROGER856551231

BEAUCHAMPS NICOLAS 863129783 860710292 864038722 863825723 864038733 860726790 860655773 860714260 860864476 864279065 865570941 866477791 861040876

BEAUCHEMIN ALAIN 854838891 854018933

BEAUCHEMIN BEATON LAPOINTE INC.

449732651BEAUCHESNE MARIE-JOSÉE

459575642 448958602 445894330 BEAUDET JACQUES

450011656BEAUDET PAUL-ÉMILE

164046131 165709283 163200984 163785764 456624464 456565594 445864904 456447552 860038594 852709244 860735201 860735190 855578382

BEAUDIN JEAN-YVES 158493720 154961601 457360341 449799420 456781706 453641134 456701302

BEAUDIN LUCIEN 856133412

BEAUDOIN DENIS 856327872 856327695 856327684

BEAUDOIN MARC 153847606

BEAUDOIN PIERRE-PAUL 862004780

BEAUDOIN RENÉ446542773

BEAUDOIN STÉPHANE 166561006 452946443

BEAUDRY HAROLD 458210745 445853085

BEAUDRY LISE854625085

BEAUDRY NORMAND 449695131 452627652 451065016 454195604 453753510 452906016 451436403 453968771 453923982 862015464 862017516 862015475

BEAUDRY NORMAND P 854169610

BEAUDRY ROBERT 164043946 164738851 164732606 156479035 451457053 449278174 855091705 863970413 854027101 870099974

BEAULIEU ANDRÉ 858433693

BEAULIEU BRUNO 853056256

BEAULIEU CHANTAL 855755261

BEAULIEU CLAUDE 138788425

BEAULIEU DIANE 855440876

BEAULIEU ÉMILE J 156357762

BEAULIEU FRANÇOIS 423950730 445867413

BEAULIEU JACQUELINE 154456606

BEAULIEU LINDA 860033064

BEAULIEU LIONEL 861351875

BEAULIEU LISE 858229514

BEAULIEU MARCEL 453611874

BEAULIEU PIERRE 855880222

BEAULIEU PIERRE 444579634 444967876 857421084 856912416

BEAULNE GEORGE W 453883124

BEAUMONT GUY862255402 860457754 862255413 862255391

BEAUPARLANT ANDRÉ 853373113

BEAUPRÉ FLORIAN 160040580 160171885 163283326 454301540 854297581 853482980 863278032

BEAUPRÉ GILLES YVAN 860688430

BEAUPRÉ NOEL157528232 450106565 854976533

BEAUPRE WILLIAM B 159047932

BEAUPRÉ YVAN 856980191

BEAUREGARD ALAIN 855762666

BEAUREGARD ALAIN 860569150

BEAUREGARD ANDRÉ450457221

BEAUREGARD DENIS 163174911 446133531

BEAUREGARD FREDERICK 446094132

BEAUREGARD SYLVAIN 857942761

BEAUREGARD YVAN 859499163

BEAURIVAGE JEAN-PAUL 452660106

BEAUSOLEIL REMI 161827713 164859870 164862913 160986884 455955776

BÉCHARD YVES 855538224

BECK HOWARD LLOYD 853476724 853476735 853476746

BECKHAM WILLIAM 860298876 860298880 860298865 860298891 860298843

BEDARD CHARLES 161465765

BÉDARD CHARLES 854322560

BÉDARD MARCEL 861327880

BÉDARD MICHEL 856272911

BÊOARD PAUL449768852

BÉDARD RICHARD 160677952 166464664 450411360 450777526 450411743 451329572 450733872

BÉDARD SERGE448596960 448974024 855996223

BEDDARD JAMES W 453979094 866240196

BEERS GREGORY 857931981

BEGIN GINETTE LISE 858701701

BEGIN LISE861190304BEGIN ROBERT EN COPROPRIÉTÉ 452189426 451625134

BEHEL PIERRE 454177441 861388496

BEJAY FISK LTD 165053571 449519766 BELA HERZCOVICI SON FIN FUR IN 452079460

BÉLAIR CLAUDE 861988750

BÉLAIR GERMAIN 853529353 853529364 853529342

BÉLAND BERNARD 860734862 863306695 860886821 860414693 864990066 862358243 864460251 861590741 860414704 861855433 860414601 862358232 862074964 860943263 866417860

BÉLAND FLORIAN 445613814

BÉLAND FRANCINE ANNA 453794154

BÉLAND JEAN861536605

BÉLAND ROBERT862825994 862825983 866334416 861538893

BÉLAND ROGER454649462 456188143 455261181 453985416 864418796

BÉLANGER MAURICE 856022860

BÉLANGER ALAIN 857841530 857841541

BÉLANGER DANIEL 857445890

BÉLANGER JACQUES 858884062 854894902 854894891 854894880

BÉLANGER JOHN 851531505 448859375

BÉLANGER JULES 857691391

BÉLANGER MADELEINE 156355765 449086691 447060143 448990732

BÉLANGER MARCEL 861354572

BÉLANGER MAURICE 856010890

Donné à Montréal ce 20 novembre 1987.

Me Bernard Tremblay Greffier à la Cour municipale

de la ville de MontréalAVIS DE CHANGEMENT DE NOM

PRENEZ AVIS que Carmine Gagliardy- Gibson, résidant et domicilié au 6311 Iberville, dans les cité et district de Montréal, désire, dans les trente jours suivant la dernière publication du présent avis, présenter une requête au Ministre de la Justice pour changer son nom en celui de CARL GIBSON MONTRÉAL, CE 17 NOVEMBRE 1987

TOULET, BUSHEY,TURGEON 8 BLACKBURN 3236 est rue Masson Suite 201Montréal, Oc, H1Y1Y3

PRENEZ AVIS que la nouvelle société LE GROUPE DE TRANSPORT CAR- RYBECK INC., issue de la fusion des sociétés A VIENS TRANSPORT LTEE permis M-304736 et de LE GROUPE DE TRANSPORT CARRYBECK INC permis M-307695, demande à la Commission des Transports du Québec de prendre acte de cette fusion ou subsidiairement mainlenir tous les permis des deux sociétés fusionnées en faveur de la nouvelle société, LE GROUPE DE TRANSPORT CARRYBECK INC située au 2130, bout Industriel, à Chambly, QC. Avant comme après la lusion, foules les actions des sociétés décrites ci-haul mentionnées étaient ef sont toujours détenues par 119995 CANADA INC. société contrôlée par ANDRÉ VIENS, 190 actions de catégorie A et son épouse, ANDRÉE VIENS, 10 actions de catégorie A Toute personne intéressée peut s'opposer ou intervenir dans les 5 jours de la deuxième parution de cet avis en s'adressant à la Commission des Transports du Québec, 505, rue Sherbrooke. est, Montréal, Qc, H2L 1K2. Louis Lavoie, avocat (Longueuil).1ère parution; 19 novembre 1987 2ème parution: 20 novembre 1987,

PRENEZ AVIS QUE la requérante 2523-9518 QUEBEC INC . s'adressera à la Commission des Transports du Québec alin de faire maintenir en vigueur entre ses mains le permis M-601947 présentement détenu par 2433-8485 QUEBEC INC. et autorisant la location à court et à long terme de tracteurs, remorques et semi-remorques (aucun véhicule de type citerne) pour le 16275, Notre-Dame à Pointeaux-Trembles, suite au transfert de tout, le système de transport survenu entre les parties. Cette dernière demandera au surplus à la Commission le changement d'adresse du susdit bureau de location pour qu'il soit transporté au 10001, Louis-Hyppolite Lafontaine, Montréal, et ce pour les mêmes activités Les actionnaires de l'acquéreur sont: Pierrino Di Vito (50%) et Donato Filipone (50%).De plus, la requérante invoque l'article 85 des régies de pratique.Tout intéressé peut introduire une opposition ou intervention dans les cinq tours qui suivent la deuxième parution dudit avis en s'adressant à la Commission des Transports du Québec, 505 rue. Sherbrooke est, Montréal. Québec, H2L1K2.1ère publication: 19 novembre 1987 2ème publication 20 novembre 1987 Me Céline Trudeau PAQUETTE PERREAULT RIVET TRUDEAU 6 ASS.200, St-Jacques ouest, #900 Montréal, Québec H2Y1M1

TransportsQuébec

ilQuébec a a

APPELS D'OFFRESSont admis a soumissionner les entrepreneurs qui ont leur principale place d'affaires au Quebec, qui f>ossedent la licence de la negie des Entreprises de Construction du Quebec dans la ou les categories pertinentes lorsque requise et qui auront réquisitionné les plans et devis a leur nom.

Les endroits ou I on peut examiner ou obtenir les documents et les renseignements necessaires a la préparation de la soumission sont:

Service des Contrats Ministère des Transports 700 est. boul. St Cyrille (2F) Quebec. Que.GIR 4Y9Telephone: (418) 644 8848

Service des Contrats Ministère des Transports 255 est. Cremaxie (1**) Montreal. Que.H2M ILSTelephone: (514)873 6061

Le Ministère ne s engage a accepter ni la plus basse ni toute autre soumission.

Le sous-ministre. Pierre Michaud, ing.

Projet: 656-0506-7 Fourniture et installation de détecteur de hauteur aux postes de contrôle, sur l aurotoure 20. dans les municipalités de Boucherville, ville et St Mathieu-de-Beloeil. par.. M.R.C. Lajernmerais et la Vallee-du Richelieu, circonscriptions électorales de Bertrand et VerchèresUn versement de 5.00 $ non remboursable, soit en argent comptant, soit un chèaue ou mandat-poste à 1 ordre du ministre des Finances, est requis pour l'obtention aes plans et devis du projet.Garantie de soumission exigee:

cautionnement de soumission: 800.00 $ ou chèque vise. 400.00 $La réception et l'ouverture des soumissions est faite à: 255 est. Cremazie (1er). Montreal, Qué., H2M 1L5.Clôture de la reception des soumissions à: 15:00 heures le mercredi. 9 décembre 1987.Projet: 665-0312-7 Construction d‘un tunnel piétonnier par elements préfabriqués sous l'autoroute 20 et les voies ferrées CN CP ainsi que l'installation d'unéclairage de tunnel, un système de surveillance et un poste de pompage, dans la Ville de Pointe-Claire, M R C. de Montréal, circonscription électorale dt 'Cartier.

e Jacques-

Un versement de 20,00 $ non remboursable, soit en argent comptant, soit un chèaue ou mandat-poste à l'ordre du ministre des Finances, est requis pour l'obtention aes plans et devis du projet.Garantie de soumission exigee:

cautionnement de soumission: 206 000.00 $ ou chèque visé; 103 000,00 $La réception et l'ouverture des soumissions est faite à: 255 est. Cremazie (1er), Montréal. Qué., H2M 1L5.Clôture de la reception des soumissions à: 15:00 heures le vendredi. 18 décembre 1987. 5

appel d’offres

Gouvernement du Québec

Ministère de la Main-d’oeuvre

et de la Sécurité du revenuLe ministère de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu requiert les services professionnels d'une firme afin de finaliser l'implantation des composantes de son infrastructure de développement, c'est-à-dire;• la méthode de développement de systèmes• la méthode et les outils de gestion de projets• la méthode de planification (annuelle et triennale) de ses activités informatiques• le dictionnaire de systèmesLe cahier des charges sera disponible pendant les heures de bureau, à partir de 10h00, le 20 novembre 1987, au:

Ministère de la Maln-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu Monsieur Claude Carlgnan Direction générale des ressources informationnelles 426, rue St-Amable, 3e étage Québec (Québec)G1R4Z1

Une réunion d'information générale sera tenue le jeudi 26 novembre à 10h00 à la salle 3 300 du 425 St-Amable, 3e étage. QuébecLes soumissions devront parvenir, avec la mention prévue au cahier des charges, au plus tard le 9 décembre 1987 à 10h00, à l'adresse suivante

Monsieur Jacques Thibault Ministère de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu Direction des ressources matérielles 425, rue St-Amable — 1er étage Québec (Québec)G1R4Z1

Toutes les offres de service reçues après le délai fixé seront retournées sans avoir été ouvertes L'ouverture des offres de service, qui s'effectuera à la salle 3 105B du 3e étage, sera publique et suivra immédiatement l'heure limite fixée pour le dépôt Seules seront considérées aux fins du concours les personnes physiques, sociétés ou corporations ayant une place d'affaires au Québec el qui ont une expérience saine et adéquate dans le domaine concernéLe Ministère ne s'engage à accepter aucune des soumissions, même la plus basseJean Pronovost Sous-mlnistre

Québec

■ ■ Travaux publics Public Works■ w I Canada CanadaCanada

INTÉRESSÉ À FAIRE AFFAIRE AVEC TRAVAUX PUBLICS CANADA?

A Travaux publics Canada, nous faisons affaire avec des entreprises privées pour l’exécution d’un bon nombre de contrats de construction et de services techniques de moins de 30 000 $. Nos besoins sont variés: construction, réparation, rénovation ou restauration de biens immobiliers; les services nécessaires au fonctionnement et à l’entretien d’immeubles; le nettoyage, le déneigement, l’entretien des terrains; le dépannage et l'entretien des ascenseurs et des dispositifs de régulation du milieu ambiant, etc.

Nous sommes à la recherche d’entrepreneurs canadiens qui souhaitent s’inscrire à notre répertoire (ACCORD) et que nous pourrions solliciter tour à tour pour l’exécution de projets dans leur localité. (Nous prions les fabricants et les fournisseurs d'équipement ou de matériaux de construction de s’abstenir, puisque nous ne traitons pas directement avec eux).

Veuillez remplir le coupon pour obtenir une demande d'inscription. Le cas échéant, nous vous demandons de soumettre un coupon, une photocopie ou un fac-similé pour chacune de vos filiales ou succursales désireuses de traiter avec nous.

L’Honorable Stewart Mclnnes Ministre des Travaux publics

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Faites parvenir à: L’Honorable Stewart Mclnnes Ministre des Travaux publics Edifice Sir-Charles-Tupper Promenade Riverside, pièce C136 Ottawa (Ontario) K1A0M2

Canadar


SPORTS■

Photo CPLe vétéran défenseur du Canadien, Larry Robinson, enlève ses patins après l'exercice de l’équipe, hier matin. Robinson a joué un fort match contre les Islanders, mercredi soir, à son retour au jeu.

«Julio Franco avec les Expos ? De la fiction», tranche Bill StonemanRICHARD MILO

(PC) — .Julio Franco à Montréal?« C’est de la fiction. Nous ne sommes pas intéressés », a tranché Bill

Stoneman suite à la rumeur lancée par un quotidien torontois, hier.Selon le Globe and Mail, les Expos auraient offert Floyd Youmans et

le prometteur Randy Johnson aux Indians de Cleveland dans le but d'obtenir Franco, un arrêt-court, et Mel Hall, un voltigeur qui habite à Montréal durant la saison morte. Il a épousé une Montréalaise, il y a quelques années.

« Hall est un joueur... de la Ligue américaine », a-t-il ajouté après avoir reconnu toutefois, que les Expos recherchent un arrêt-court. Ils pourraient utiliser Hubie Brooks au champ droit s’ils ne sont pas dans l’obligation de l’inclure dans la transaction.

Stoneman, le nouveau directeur général des Expos, a mis toutes les équipes au courant. En plus de Franco, Tony Fernandez, l’arrêt-court des Blue Jays de Toronto, Alfredo Griffin, des Athletics d’Oakland, et Ozzie Guillen, des White Sox de Chicago, font partie de la liste des Expos.

« J'aurais voulu que ça bouge plus vite mais à cause des joueurs autonomes, j’ai l’impression que toutes les équipes font du shadow boxing», a révélé Buck Rodgers qui, comme Stoneman, a assisté au banquet du Temple de la renommée du baseball canadien, hier soir.

Deux joueurs, Casey Candaele et Herm Winningham, ont également assisté à l’intronisation de Ferguson Jenkins, Rocky Nelson, l’ex-vedette des Royaux de Montréal, ainsi que les regrettés Russell Ford et George ‘Moonie’ Gibson. Plus de 200 convives étaient présents au Grand Hôtel, hier soir.

Rodgers ne s’attend pas à de gros échanges avant le 7 décembre, date limite pour qu’une équipe offre à un joueur autonome la possibilité d’aller en arbitrage. Si tel est le cas, les premier joueurs des assises d’hiver (du 4 au 9 décembre) risquent d’être plutôt calmes.

« Les joueurs autonomes changent les données », a-t-il indiqué.

HOCKEYLIGUE NATIONALE

Conférence Prince-de-Galles Section Charles Adams

Pi 9 P n bp bc ptsMONTRÉAL..... ......... 22 12 5 5 82 61 29BOSTON.......... ........ 20 11 7 2 77 70 24BUFFALO ......... 19 8 7 4 70 79 20QUÉBEC.......... ......... 18 9 8 1 74 69 19HARTFORD..... ......... 18 6 8 4 55 59 16

Section Lester IPatrickISLANDERS NY ........ 19 13 5 1 83 59 27NEW JERSEY. ......... Î8 11 5 2 66 55 24WASHINGTON ......... 18 8 9 1 56 52 17PITTSBURGH. ......... 19 7 9 3 67 72 17RANGERS NY ......... 19 5 11 3 73 81 13PHILADELPHIE ......... 20 5 12 3 52 79 13

Conférence Clarence CampbellSection James Norris

CHICAGO........ ......... 19 9 8 2 82 80 20TORONTO...... ......... 18 9 9 0 79 72 18DETROIT......... ......... 17 8 7 2 55 57 18MINNESOTA... ......... 19 6 10 3 63 75 15ST LOUIS........ ......... 17 6 10 1 61 65 13

Section Connie SmytheEDMONTON ......... 19 11 6 2 90 68 24CALGARY....... ......... 19 9 8 2 84 81 20WINNIPEG ......... 18 9 8 1 62 64 19VANCOUVER... ......... 18 6 10 2 67 76 14LOS ANGELES ......... 18 5 11 2 59 83 12

LIGUE MAJEURE DU QUÉBECMercredi

Shawinigan 6, Vict'ville 4 Ce soir

Hull à Granby Verdun à St-Jean Laval à Drum'ville

Vict'ville à Chicoutimi T-Rivières à Shawinigan

DimancheChicoutimi à Drum'ville

St-Jean à Hull

Shawinigan à T-Rivières Laval à Verdun

Granby à Vict’villeLundi

Hull à LavalMardi

T-Rivières à VerdunMercredi

Drum'ville à Shawinigan Chicoutimi à St-Jean

CLASSEMENTSection Robert Lebei

Pl 9 P n bp bc ptsST-JEAN......... ......... 24 14 8 2 120 103 30HULL................ ......... 27 14 11 2 155 134 30LAVAL............. ......... 24 13 9 2 123 122 28VERDUN......... ......... 26 9 15 2 110 162 20GRANBY......... ......... 26 7 17 2 118 146 16

Section Frank DilloT-RIVIÈRES.... ......... 25 13 9 3 140 125 29CHICOUTIMI... ......... 25 13 11 1 132 116 27SHAWINIGAN .. ......... 26 13 12 1 158 141 27DRUM’VILLE... .......... 23 12 10 1 105 101 25VlC’VILLE........ ......... 24 8 14 2 104 115 18

Ligue nationaleMercredi

Montréal 5. islanders 2 St. Louis 6, Toronto 3 Hartford 9, Buffalo 1

New Jersey 4, Philadelphie 3 Chicago 5, Minnesota 2 Boston 4, Winnipeg 3

Edmonton 4, Québec 1 Hier

Vancouver à Detroit Los Angeles à Philadelphie

Rangers à Minnesota Toronto à St. Louis Québec à Calgary

Ce soirWashington à Buffalo Rangers à Winnipeg

Chicago à New Jersey Pittsburgh à Edmonton

SamediNew Jersey à Montréal Washington à Hartford Islanders à Philadelphie Los Angeles à Toronto

Boston à Minnesota Vancouver à St. Louis Pittsburgh à Calgary

Dimanche Boston à Detroit

Los Angeles à Buffalo Vancouver à Chicago Edmonton à Winnipeq

LundiMontréal à Québec

New Jersey à CalgaryMardi

Toronto à Islanders

Les meneurs(Parties d'hier non comprises)

b a ptsGretzky, Edm.... 14 34 48Savard Chi...... 13 3? 45Goulet, Qué... 13 25 38P.Stastny.Qué 17 18 35Lemieux, Pitt.... 17 16 33Messier, Edm.... 13 17 30Haw'chuk, Win.. 9 20 29Wilson, Chi....... 8 21 29Naslund, Mtl.. 6 23 29Tanti, Van......... 11 17 28Carson, LA....... 14 12 26Poddubny, Ran 13 13 26Robitaille, LA.... 7 18 25Dionne, Ran..... 12 12 24Bullard, LA....... 10 14 24Cicarelli, Mm.... 10 14 24Lafontaine, Isl... 15 8 23Adams, Van..... 14 9 23Larmer, Chi...... 13 10 23Anderson, Edm. 13 10 23Simpson, Pit..... 12 11 23

Tout baigne dans l’huile chez le Canadien■ Comme dans les bonnes années de Scotty BowmanGUY ROBILLARD

(PG) — Le Canadien est content de lui et ça paraît: le bonheur des joueurs et de l’entraîneur est presque palpable.

Pendant l’entrevue quotidienne de Jean Perron avec les journalistes hier, un joueur est venu tirer la pipe à Mario Tremblay et Brian Skru- dland s’est permis de se joindre au groupe pour obtenir l’autographe du souriant entraîneur, sur un calendrier de l’équipe. Il a aussi réclamé les signatures de Mario et de Michelle Lapointe, la directrice des relations avec la presse.

À écouter Perron, le Canadien de cette année ressemble à celui des années de gloire de Scotty Bowman, en ce sens qu’il n’accepte plus non seulement la défaite, mais les « mauvais » matches nuis.

Le retour de Larry Robinson est un peu vu comme la cerise sur le sundae au sein d’une formation où tout baigne dans l’huile (ou la sauce chocolat...).

Défaite honnie« Les gars ont atteint un niveau de

confiance exceptionnel, racontait Perron hier. C’est au point qu’ils sont devenus pointilleux. Quand ils ont vu que le jeu de puissance fonctionnait mal, des spécialistes sont restés après les entraînements, sans même qu’on leur demande».

Perron assure qu’avec ce genre d’équipe, le Canadien ne subira pas beaucoup de défaites consécutives et

ne perdra jamais 9-1, comme c’est arrivé aux Sabres de Buffalo la veille.

À la différence de l’époque Bowman toutefois, les joueurs ne sont pas ligués contre leur entraîneur et Perron, comme individu, est nettement plus apprécié.

Qui cédera la place ?Mais tout comme Bowman, il

pourra compter sur une arme redoutable, soit un surplus de joueurs de qualité.

Ryan Walter reviendra au jeu demain et Kjell Dahlin suivra. Or hier, Perron a vanté le travail des deux joueurs les plus susceptibles de céder leur place, soit Sergio Momesso et John Kordic.

Au sujet du premier, il a dit qu’il a un style « qui dérange » et que « presque tout ce qu’il a perdu en offensive, il l’a repris sur le plan robustesse. Et moi, je n’ai rien contre ça ».

De Kordic, il a signalé qu’il « lit bien le jeu et ne commet pas d’erreurs ».

Pourtant des joueurs devront céder leur place et déjà on sent plus d’agressivité chez les Kordic, Momesso et même Claude Lemieux, dont le poste n’est pourtant pas en danger.

C’est une situation qui n’est pas sans déplaire à Perron.■ Jean Perron, qui voit la vie en rose ces jours-ci, a trouvé plein d’avantages au retour de Larry Robinson. « C’est un élément de motivation supplémentaire, a-t-il expliqué. L’équipe va bien et Patrick Roy exécute

les bons arrêts au bon moment. Le niveau de confiance est très élevé chez les défenseurs qui ne sont plus impressionnés par Larry. Je veux dire qu’ils savent maintenant qu’on peut fonctionner même sans que Larry jouer 30 minutes par partie ». L’entraîneur du Canadien a ensuite rappelé une déclaration récente de Jacques Demers, qui disait comment il n’était pas commode « de jouer contre le Canadien et quatre trios de gros gars qui frappent».

■ Perron était prêt à vanter tous ses joueurs hier et il s’est porté à la défense de Bob Gainey, visé par certains. « Il ne faut plus s’attendre à voir le marchand de vitesse qui appliquait des mises en échec solides à chacune de ses présences sur la patinoire ; c’est sûr qu’il a perdu de la vitesse, admet-il, mais je l’emploie en désavantage numérique (situation dans laquelle le Canadien montre la meilleure fiche de là ligue) et sur le trio à Carbonneau, qui affronte avec succès les meilleurs trios adverses. Alors il doit faire quelque chose de bien. Il compense par son expérience et il a du s’adapter à jouer différemment après sa blessure ».■ Questionné au sujet d’un rempla

cement de Chris Chelios par Larry Robinson en avantage numérique, Perron a répondu: « Je ne suis pas capable de tout vous dire, mais c est clair qu’il y a des gars qui s’entendent mieux avec d’autres. Il existe des personnalités différentes au sein de tout groupe et je peux accepter ça en autant que ça ne dérange pas l’esprit d’équipe ». On a cru comprendre que Petr Svoboda va mieux avec Larry Robinson qu’avec Chelios.■ Perron a ajouté au sujet de ce dernier: « On s'est fait compter des buts en avantage numérique récemment et Chelios n’est pas capable de le prendre; ça l’enrage. Il a le feu au derrière cette année, parce qu’il veut gagner, et moi je suis heureux de ça ». Il y a Momesso et Kordic qui se sont dit des gros mots à un récent entrainement et, lors du dernier match, Claude Lemieux et Chris Nilan qui se seraient disputés à propos d’un changement de trio. Les joueurs ne veulent pas perdre leur poste et l’entraîneur, lui, sans être un sadique à la Scotty Bowman, apprécie...■ Dans l’espoir d’etre encore plus fructueux, a révélé Perron, des joueurs lui demandent de jouer au côté de Brian Skrudland et Mike McPhee. Il n’a pas voulu nommer personne, mais on peut soupçonner Claude Lemieux, qui avait obtenu tellement de succès avec eux lors de la conquête dé la coupe Stanley. Celui-ci a cependant retrouvé le fond du filet au coté de Bobby Smith et Sergio Momesso depuis quelques rencontres.

Equipe-Canada pourrait causer des surprises aux JO de Calgary

HAMILTON (PC) - Le tournoi olympique de hockey se mettra en branle dans moins de trois mois à Calgary et l’entraîneur de l’équipe canadienne, Dave King, ne pense plus qu’à cela.

« À 80 jours du début dutournoi, je me sens déjà tout excité, a dit King. Pendant trois ans, je me suis dit que nous avions tout notre temps. Mais là, je me dis qu’il nous faut plus de temps. Il ne reste plus que 80 jours et nous avons encore beaucoup à accomplir ».

Les joueurs sont venus et certains sont repartis, mais King pense qu’il y

GUY ROBILLARD

(PC) — Les Devils du New Jersey constituent la surprise du début de saison dans la Ligue nationale, avec les Islanders de New York, et le hasard veut que le Canadien reçoive coup sur coup ces deux équipes qui sont les seules à conserver une moyenne supérieure à .500 dans la supposée forte section Patrick.

Presque invincibles à domicile, où ils montrent la meilleure fiche de la Ligue nationale (9-1-1), les Devils sont cependant vulnérables à l’étranger, comme en témoigne leur dossier de 2-4-1. Ils reçoivent les Blackhawks de Chicago ce soir et sans rien enlever à leur mérite, il faut signaler qu’ils auront joué près de deux fois plus de matches devant leurs (encore rares) partisans depuis le début de la saison.

Peu importe, on ne s’attendait pas à un tel départ des Devils. Même pas le pourtant optimiste Brendan Shanahan, deuxième choix au dernier repêchage.

Lors d’une entrevue rapportée plus tôt cette semaine par l’agence Associated Press, Shanahan déclarait en effet : « Comme je savais que l’équipe allait me repêcher, j’avais examiné sa composition et j’avais découvert plusieurs bons jeunes joueurs, qui avaient déjà réussi individuellement et qui arrivaient à maturité. J’en ai rencontré quelques-

a assez de joueurs qui sont demeurés avec l’équipe depuis aq moins deux ans pour former un bon noyau qui permettra de présenter une équipe pouvant causer des surpxisès à Cal- gary.

Un mordu du conditionnement physique, King a fouetté ses troupes et son équipe est en meilleure forme que plusieurs équipes de la LNII. King a par ailleurs été une des personnes choisies pour porter le flambeau olympique.

L’équipe olympique revient d’une tournée en Europe et présente un dossier intéressant de 16-7-7 depuis le

uns et j’ai pu me rendre compte de leur esprit de compétition, de sorte que je savais qu’il allait se passer quelque chose. Mais je ne pouvais prévoir un tel départ », a-t-il admis.

.Avec une fiche de 11-5-2, bonne pour 24 points en 18 rencontres, les Devils ne sont qu’à trois points des Islanders, qui ont disputé un match de plus et à seulement cinq points du Canadien, avec quatre matches en main. Dans leur section, ils devancent les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh par sept points.

Le gardien Kelly Hrudey, des Islanders, croit qU’ils sont vraiment devenus une équipe de pointe, « parce qu’ils croient en eux; ils sont prêts à travailler et ils veulent gagner ». Notamment les jeunes vétérans, habitués à la défaite, et qui découvrent l’ivresse de la victoire.

Kirk Muller, 21 ans et déjà capitaine de son équipe, est un de ces jeunes vétérans et il compare les Devils aux Islanders... juste avant qu’ils ne remportent quatre coupes Stanley consécutives.

« Tout comme eux, a-t-il expliqué, nous avons une jeune équipe qui a grandi ensemble et qui a été construite à l’aide de choix au repêchage ».

Muller lui-même fut choisi immédiatement derrière Mario Lemieux en 1984 et il n’a jamais joué dans les ligues mineures.

mois d’août.L’équipe abrite certains inconnus,

mais King mentionne que sa troupe peut surprendre.

« Je crois que l’équipe est rendue présentement là ou elle devrait, même si un entraîneur n’est jamais totalement satisfait de son équipe, a expliqué King. Mais nous avons de très bons patineurs».

« Nous essayons peut-être de faire trop souvent le jeu parfait en attaque. Nous effectuons trop de passes. C’est là un problème pour nous. Mais nous patinons bien et les gars travaillent très fort».

King pense que son équipe va même s’améliorer sensiblement.

« Nous avons une équipe qui offre du jeu excitant et nous allons nous améliorer en défensive».

« Je crois que nous pouvons patiner aussi bien que les Suédois, les Tchécoslovaques et les Soviétiques. Mais nous ne formons pas une grosse équipe. Nous ne frappons pas comme certaines autres formations».

King mentionne que l’arrivée du gardien Andy Moog et du défenseur Randy Gregg, deux anciens des champions de la coupe Stanley, les Oilers d’Edmonton, a redonné confiance à toute l’équipe.

« Tout va bien. Nous respectons notre échéancier», a conclu King.

Les USA candidats au Mundial de 1994. WASHINGTON (AP) - Les États-Unis ont officiellement demandé hier à accueillir le Championnat du monde de soccer en 1994.

Le président Ronald Reagan a présenté la candidature américaine lors d’une rencontre avec le président de la FIFA, M. Joao Havelange, qu’il a reçu à la Maison Blanche.

Le Brésil, le Chili et le Maroc ont déjà posé leur candidature pour être les hôtes du Mundial 1994, le Mundial 1990 ayant heu en Italie.

Si la candidature des États- Unis est retenue, les matchs se joueront à Miami, Dallas, Chicago, Pasadena, Washington, Los Angeles et New York.

Le président Reagan a chargé son secrétaire au Commerce, M. William Verity, de s'occuper des formalités inhérentes à cette candidature.

Les Devils connaissent un début de saison fracassant

EN BREF...■ Wilfrid Paiement à Muskegon

PITTSBURGH (AP) — Les Penguins de Pittsburgh ont envoyé le vétéran Wilf Paiement aux Lumberjacks de Muskegon, de la Ligue interna- I ionale de hockey. Embauché à titre de joueur autonome l’été dernier, Paiement n’a marqué que deux buts et récolté cinq passes en 17 matchs avec Pittsburgh cette année. Il n’a pas trouvé le fond du filet à ses 15 dernières parties.

■ Délisle à la Coupe continentaleTORONTO (PC) —• La championne canadienne de tennis de moins de 18

ans, Caroline Delisle, de Chicoutimi, a été nommée au sein de la formation qui représentera le Canada à la Coupe continentale de tennis, réservée aux joueuses de cette catégorie. L’Ontarienne Jane Yates a également été choisie, tout comme Maureen Drake, de Toronto, Michelle.Duda, de Brantford et Antoinette Grech, de London. Toutes ces joueuses se présenteront maintenant à un camp d’entraînement en vue de la compétition qui se déroulera à Coral Springs, en Floride, du 12 au 19 décembre. Tennis Canada a également dévoilé la composition de la formation masculine qui prendra part à l’épreuve réservée aux moins de 18 ans. On y retrouve Patrice Boies, de Ville St-Laurent, et Jerôme Fournier, de Ste-Anne-de-Beaupré.

Après les neuf premières semaines dans la LNF

Quatre équipes déjouent les pronostics des expertsYVES D’AVIGNONde La Presse Canadienne

Peu malin qu’il est de reconnaître que les Colts d’Indianapolis, les Oilers de Houston, les Chargers de San Diego et les Saints de la Nouvelle-Orléans ont jusqu’ici enregistré les surprises agréables du calendrier de la Ligue nationale de football.

Aucun expert n’avait prévu l’émergence de ces quatre formations parmi les équipes de tête de leur section respective, à l’exception peut-être des Oilers, à qui il reste maintenant à prouver que la stabilité n’est pas passagère.

Mais si ces quatre équipes étonnent grâce à un rendement particulier à l’issue des neuf premières semaines, les déceptions les plus marquées proviennent des Bengals de Cincinnati, des Raiders de Los Angeles, des Giants de New York et des Rams de Los Angeles.

Le cas des Bengals est sans aucun doute le plus triste. Une attaque spectaculaire, un jeu défensif qui a su réagir à la tendance des années 1980 et un déploiement général qui laissait présager une place bien chaude au soleil de fin de janvier.

Mais au moment où l’équipe semblait démontrer une certaine domination, l’instructeur Sam Wvche provoque la dérision en faisant appel à des décisions pour le moins douteuses. Deux des six défaites des Bengals sont en effet le résultat d’un mauvais planning de Wyche.

Dans une section où les adversaires sont peu nombreux mais puissants, les Bengals se retrouvent soudainement au dernier rang avec un dos

sier de seulement trois victoires en neuf rencontres.

La position des Bengals à la tabulation-statistique d’équipes (8e en attaque, 6e en défensive) n’a jamais été aussi trompeuse. Quand une équipe démontre autant d’aptitudes mais récolte aussi peu de résultats, la seule relance en vue passe par le congédiement de l’entraîneur...

Ce qui n’est pas nécessairement le cas des Raiders, sixièmes en attaque..., troisièmes en défensive. Le problème des Raiders est un secret de polichinelle : un quart qui a les allufes mais qui n’a pas la touche (Rusty Hilger) et un autre (Marc Wilson) qui a très peu des deux. Les Raiders n’ont pourtant pas besoin d’un générateur très puissant pour gagner régulièrement.

Avec deux ex-vainqueurs du trophée Heisman dans le champ-arrière et des receveurs de la trempe de Todd Christensen et James Lofton, les Raiders n’ont besoin que d’un leader au quotient intellectuel de plus ou moins 60 pour améliorer leur position au classement.

Vu que l’ajout d’un quart « respectable » à ce temps-ci de l’année est plutôt imprévisible, l’instructeur Tom Flores aurait avantage à appeler plus de courses au sol, Marcus Allen et Bo Jackson comptabiliseraient fort mieux à eux seuls. Dans cette perspective, Hilger et Wilson n’auraient plus qu’à penser à se retourner et à remettre le ballon à un demi. Il n’y a pas de raison pour que deux demis de cet acabit ne puissent pas cohabiter dans la même formation en « I ».

L’exemple des Rams amène la confusion. Dickerson était-il la seule vedette notable de cette

équipe ou ses ennuis contractuels ont-ils tant éboussolé l’équipe de John Robinson ? Si plusieurs ont accueilli avec enthousiasme l’échange qui a permis aux Rams d’acquérir une équipe de joueurs à repêcher, pour l’instant, le départ d’Eric le Colt laisse présager quelques années de vaches maigres. D’autant plus que les Rams n’ont jamais été associés à la science lors des sélections universitaires.

L’ennui, c’est que les Rams pouvaient remettre le ballon à Dickerson quand l’eau devenait trouble. Jim Everett ne peut donc pas prétendre à un leadership coloré sans une chevauchée bien nantie. Vingt-deuxièmes en attaque et 24e en défensive, les Rams font face à une vérité de La Palice: « un uart d’heure avant la fin du match, les Rams taient encore sur le terrain».

La chute des Giants est pathétique. Qui aurait pu prévoir une telle déchéance après une saison si glorieuse ? Faut-il constater que les Giants ne pouvaient rien faire de mal lors de leur conquête du Super Bowl ? À leur défense, Phil Simms et Joe Morris n’ont pu mettre l’épaule à la roue avec autant d’entrain que l’an dernier. Résultat, les Giants sont 24e en attaque.

Vainqueurs de St. Louis, Philadelphie et la Nouvelle-Angleterre depuis la fin de la grève, les Giants ont alors démontré un appétit vorace, mais ils occupent quand même le 19e rang de la colonne défensive du circuit Rozelle.

Peuvent-ils participer aux séries éliminatoires malgré six défaites à leur fiche ? La réponse viendra le 29 du mois — si elle n’est, déjà pas connue — quand ils visiteront les Redskins à Washington.

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Bourassa est plus fort que jamais - BAnQ