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De: AJCR [email protected] Objet: Newsletter#31: Congrès SFCR, Opportunité à NY et spondylolyse du sportif Date: 30 mai 2018 à 21:56 À: [email protected] Bonjour à tous en ce début d'été! La grosse actualité de ce mois de juin est bien évidemment le congrès de la SFCR à Nantes du 7 au 9 juin. Nous vous y attendons nombreux. L'AJCR prendra la parole pour la session jeune avec une thématique sur les fractures thoraco-lombaires en 2018, nous reviendrons sur la littérature, avant de vous présenter notre série récoltée dans nos différents centres français. Lien vers le programme du congrès: https://gallery.mailchimp.com/90d2f43531413f66d8aa084fe/files/31d63dad-93ee- 471e-93de-08fd48def852/2me_annonce_12_pages_bd_20180416175546.pdf Ensuite, si certains d'entre vous sont en fin d'internat/ clinicat et intéressés par quelques mois à l’étranger, le Weill Cornell Spine Center nous a contacté afin de proposer une offre de fellowship (3 mois à 1 an, rémunération possible) dans leur centre à New York. Possibilités d'activités de recherche importantes. N'oubliez pas

Congrès SFCR Opportunité à NY et spondylolyse du sportif

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De: AJCR [email protected]: Newsletter#31: Congrès SFCR, Opportunité à NY et spondylolyse du sportifDate: 30 mai 2018 à 21:56

À: [email protected]

Bonjour à tous en ce début d'été!La grosse actualité de ce mois de juin est bien évidemment le congrès de la SFCR àNantes du 7 au 9 juin. Nous vous y attendons nombreux. L'AJCR prendra la parolepour la session jeune avec une thématique sur les fractures thoraco-lombaires en2018, nous reviendrons sur la littérature, avant de vous présenter notre sérierécoltée dans nos différents centres français.

Lien vers le programme du congrès: https://gallery.mailchimp.com/90d2f43531413f66d8aa084fe/files/31d63dad-93ee-471e-93de-08fd48def852/2me_annonce_12_pages_bd_20180416175546.pdf Ensuite, si certains d'entre vous sont en fin d'internat/ clinicat et intéressés parquelques mois à l’étranger, le Weill Cornell Spine Center nous a contacté afin deproposer une offre de fellowship (3 mois à 1 an, rémunération possible) dans leurcentre à New York. Possibilités d'activités de recherche importantes. N'oubliez pas

centre à New York. Possibilités d'activités de recherche importantes. N'oubliez pasque la SFCR prévoit des bourses pour ce type de fellowship, si besoin. Toutes les informations ci-dessous:http://weillcornellbrainandspine.org/complex-spine-research-fellowship Nous vous rappelons également la première journée du rachis avec chirurgies enlive et topos par notamment les Pr Guigui et Garreau de Loubresse le 15 juin àl'hôpital Georges Pompidou, à Paris. Inscriptionssur: http://www.chirurgierachis.eu/congres, et programme complet détaillé cidessous: https://gallery.mailchimp.com/90d2f43531413f66d8aa084fe/files/cf5d7b18-8726-4fd1-8c97-d8e8f900c006/Programme_Journe_e_du_rachis_1_.pdf .

Nous vous proposons enfin une revue de la littérature sur la spondylolyse,notamment chez le sportif, situation fréquente en pratique clinique.

Diagnostic et prise en charge de la spondylolysechez le sportifLaura Marie-Hardy. Newsletter AJCR juin 2018.

Introduction

La lyse isthmique (spondylolyse) est définie par une perte de continuité de l’isthmearticulaire (pars interarticularis). L’isthme vertébral est une structure osseuserejoignant les articulaires supérieures et inférieures d’une vertèbre. La spondylolysepeut être aigue ou chronique (sans traumatisme identifié, caractéristiquesmicroscopiques de pseudarthrose). Elle touche majoritairement le secteur lombaire,et notamment le dernier étage mobile (L5 à plus de 90%). Il peut s’agir de formesuni-ou bilatérales.En cas de glissement d’une vertèbre en avant de l’autre dans le plan sagittal, onparle alors de spondylolisthésis. Si les signes cliniques d’une spondylolyse isoléesont dominés par les lombalgies (aigues ou chroniques), le spondylolisthésiss’accompagne plus volontiers de radiculalgies, voire de déficit sensitivo-moteur etd’une impotence fonctionnelle plus importante.Les sportifs, et notamment de haut niveau sont plus touchés que la populationgénérale par cette pathologie. On retrouve jusqu’à près de 50% de lyse isthmiquechez certaines catégories de sportif (plongeur, gymnastes...).

Figure 1 : Spondylolyse chez l’enfant. R. Elbaum.

I. Description

La lyse isthmique est tellement fréquente chez le sportif, que certains ont avancél’idée que sa présence serait physiologiquement consécutive à la pratique de sportstels que les gymnastes et les haltérophiles 1-3.La fréquence de la lyse isthmique dans les populations caucasiennes est estimée à3-7% ; tandis qu’elle est de plus de 50% dans certaines populations telles que lesInuits 4-6. Les sujets de race noire sont, quant à eux, relativement épargnés par lephénomène, avec une incidence rapportée de 2% 37. Il existe également un sur-risque pour la fratrie, évalué entre 15 et 35% en fonction des différentes études 13,

14. Le sexe ratio homme/femme est évalué à 3/1 13, 14, 37. Cela suggère uneimplication génétique importante.Chez les sportifs, les chiffres varient en fonction du type de sport pratiqué, le niveau(amateur – compétition) et l’âge des sujets considérés, mais l’on peut retenir : 14 %chez les athlètes de haut niveau en général, avec des sports à risques tels quefurent retrouvés des incidences de 43% chez les plongeurs, 21% chez les joueursde volley-ball et 20 % chez les danseurs 7-12. Les formes unilatérales représentent32 à 48% des formes chez les athlètes, jusqu’à 55% chez les joueurs de cricket 30-

34.Le niveau le plus touché est la racine L5 (85-95%), puis la racine S1 (5-15%) 4, 14,

17.La théorie trophoblastique, qui est la plus répandue de nos jours suppose que chezles bipèdes, la lordose lombosacrée qui s’est formée a conduit à une inclinaison duplateau sacré et de L5, qui favorise le cisaillement de l’isthme entre les articulairessus et sous-jacentes.

Figure 2 : Vue anatomique de profil d’une lyse isthmique bilatérale Chez les sportifs, le mécanisme à l’origine de la lyse isthmique est la répétition demouvements en hyperextension lombaire ou en hyperextension associée à unetorsion lombaire 22.L’importance du glissement est évaluée par la classification de Meyerding (1932).

Figure 3 : Classification de Meyerding

Figure 3 : Classification de Meyerding

Le plateau sacré est séparé en 4 parties égales. Le glissement est défini tel que :0 : pas de glissement1 : 0-25%2 : 25-50%3 : 50-75%4 : 75 ->100%La relation avec un déséquilibre sagittal a longtemps été soutenue par la littérature.Une étude rétrospective sur plus de 300 sujets a comparé les valeurs desparamètres sagittaux et pelviens dans une population avec spondylolisthésis et unepopulation indemne. On y retrouve une incidence pelvienne, une lordose lombaire etune pente sacrée augmentées 18. La présentation clinique varie d’asymptomatique, aux lombalgies, en passant pardes radiculalgies de topographie et d’intensité variée, les signes sphinctériens étantexceptionnels. De plus, la présentation clinique varie qu’il s’agisse d’unespondylolyse aigue ou chronique et que celle-ci soit compliquée ou non despondylolisthésis. Tests cliniquesUne méta-analyse de Kendrick et al. a étudié la sensibilité et spécificité de différentstests cliniques diagnostiques pour le diagnostic des spondylolisthésis. Seule lapalpation des épineuses lombaires était statistiquement discriminante par rapportaux méthodes d’imagerie testée (scanner et IRM).

ImagerieLes modalités d’imagerie utilisées pour le diagnostic et l’évaluation desspondylolyses sont : les radiographies standards et dynamiques du rachis lombairede face et de profil, le scanner, l’IRM.Les clichés dynamiques (flexion et extension) de profil permettent de dépister unspondylolisthésis dynamique. Chez les patients lombalgiques, des clichés en chiende fusil peuvent être utiles afin de s’affranchir d’éventuelles compensationsantalgiques. Des radiographies EOS rachis entier F et P sont utiles en cas de

antalgiques. Des radiographies EOS rachis entier F et P sont utiles en cas descoliose olisthésisque associée. En cas de spondylolisthésis avéré, un cliché derachis entier de profil permet d’apprécier un éventuel retentissement sur l’équilibresagittal. L’IRM permet de différencier les fractures récentes et anciennes, mais aussi en casde spondylolisthésis, de vérifier l’absence de souffrance des structures nerveuses.Les nodules de Gill (fibreux, au niveau de la pars interarticularis, pouvant comprimerla racine adjacente) sont bien visualisés en IRM. Cet examen permet aussi de fairele bilan des lésions associées, et notamment des disques intervertébraux sus etsous-jacents. Elle est donc systématique avant d’envisager une reconstructionisthmique, pour ne pas méconnaitre une discopathie adjacente, qui en est unecontre-indication.La scintigraphie est l’examen le plus précocement sensible pour la détection desspondylolyses aigues. Elle peut également être utile en deuxième intention,permettant de dépister une spondylolyse occulte, en cas de doute persistant sur lesautres imageries. Une hyperfixation sera en faveur d’un processus inflammatoirerécent.

I. Prise en charge

De nature multimodale, elle débute toujours par le traitement médical, sauf en casde signes de gravité (déficit neurologique sur les spondylolisthésis symptomatiquesà grand déplacement). Certaines de ces modalités sont également utiles audiagnostic.

a. Traitement médical

Il possède deux objectifs :

Traitement symptomatique : il s’agit du soulagement de la lombalgie aigue ouchronique, et dans certains cas des radiculalgies associéesTraitement orthopédique de la fracture en cas de spondylolyse récente :immobilisation en vue de l’obtention d’une consolidation osseuse.

Les modalités en sont les antalgiques et anti-inflammatoires, l’arrêt des activitéssportives, l’immobilisation par corset et les infiltrations locales.La rééducation est encadrée par un kinésithérapeute, et dans le cas de sportif dehaut niveau par un médecin du sport conjointement. L’objectif est le renforcementdes muscles abdominaux et paravertébraux, ainsi que l’étirement des ischio-jambiers. Un travail postural et proprioceptif sur la statique rachidienne estégalement indispensable.

également indispensable.ReposEn cas de spondylolyse asymptomatique, il n’y a pas d’indication au repos ou àl’arrêt sportif. La surveillance est classiquement annuelle (clinique et radiographiescentrées). En cas de spondylolyse récente et symptomatique, une immobilisationpar corset st la règle afin de tenter d’obtenir une consolidation, les activités sportivessont le plus souvent arrêtées pour une durée de 4 à 6 mois.ImmobilisationElle peut avoir deux objectifs : concourir à une consolidation osseuse en cas despondylolisthésis récent ou à visée antalgique dans tous les cas. Si la lyse estancienne, l’immobilisation ne permettra pas d‘obtenir une consolidation.Il peut s’agir d’un corset thoraco-lombaire, de type Boston modifié, thoraco-lombo-sacré ou d’un hémi-bermuda.De nombreux protocoles de traitement, en cas de prise en charge desspondylolyses symptomatiques chez les sportifs recommandent le port d’un corsetanti-lordosant pendant les 2h suivant la séance de sport. Le rationnel en est lacontraction musculaire lors de la séance, maintenant le complexe lombo-sacré enplace ; tandis que le corset est nécessaire pour éviter le glissement pendant laphase de relâchement musculaire post-effort.AutresLes infiltrations locales peuvent avoir un double rôle : thérapeutique et diagnostique.Deux cases report décrivent des techniques de stimulation de la consolidationosseuse par électrothérapie ou champ magnétique. La preuve de leur efficacitéreste à démontrer ce jour 41-42.Les spondylolyses unilatérales font de façon consensuelle l’objet d’un traitementmédical fonctionnel premier, avec rééducation, repos et corset, pour une duréevariant de 3 à 6 mois selon les équipes 35-36. En cas de spondylolyse récentebilatérale symptomatique, le traitement fonctionnel sera aussi à privilégier.Mushik et al. ont montré que la poursuite du sport à haut niveau n’était pas unfacteur de mauvais pronostic 21.Le traitement par physiothérapie +/- corset si symptomatiques, pour une durée de 3mois a montré son efficacité dans le cadre des spondylolisthésis des jeunes sportifs20. La durée d’immobilisation est classiquement de 6 à 12 semaines et la reprise desactivités sportives est effectuée à un délai moyen de 4 mois 43. Spécificité du sportif de haut niveau : En cas de patient symptomatique, mais présentant un spondylolisthésis de hautgrade (Meyerding 3, 4 ou ptôse), avant la fin de la croissance osseuse, il estclassique de contre-indiquer les sports en hyperextension (gymnastique, saut enhauteur, danse…).

hauteur, danse…).

a. Traitement chirurgical

En cas de formes dites à grand déplacement (Meyerding 3 et 4), il a été montré queles formes asymptomatiques, évoluaient bien dans le temps 19. Cependant, lesrisques possibles à ne pas traiter ces formes sont le risque d’aggravation vers detroubles neurologiques, la plus grande morbidité de la chirurgie à l’âge adulte et lamajoration secondaire des symptômes si associé à des phénomènes dégénératifssurajoutés (Jouve, SOFOP).La reconstruction isthmique s’adresse à des patients jeunes, avec une lyseisthmique symptomatique, n’ayant pas consolidé sous traitement orthopédique.Les contre-indications de cette technique sont :

Les spondylolisthésis importants (>stade 2 Meyerding)Les déformations marquées en dôme du plateau sacréLa présence d’une discopathie L5S1La présence de troubles neurologiques

qui nécessitent une chirurgie avec arthrodèse +/- décompression nerveuse.Chez les patients sportifs de haut niveau, plusieurs problématiques spécifiquess’ajoutent :

Les longues durées d’immobilisation (>3mois) sont délétères quant àl’entrainement, ainsi en cas de facteur de mauvais pronostic du traitementorthopédique (lyse symptomatique, caractère bilatéral, glissement évolutif),une prise en charge chirurgicale précoce peut être souhaitée, afin d’éviter deprolonger l’arrêt sportif par la séquence traitement orthopédique (3-6mois) –échec – chirurgie – 3 mois d’immobilisation.En cas d’indication chirurgicale, et sauf contre-indications, chez le sportif,l’épargne discale doit être une priorité et doit faire préférer les reconstructionsisthmiques aux arthrodèses.

Modalités de la reconstruction isthmique :Le principe général est celui d’une cure de pseudarthrose, selon les principesclassiques de l’orthopédie : avivement des berges osseuses, greffe etostéosynthèse. Plusieurs techniques furent décrites, parmi lesquelles quatre sontpréférentiellement utilisées. : Buck 38, Morscher 40, montage avec crochet et vispédiculaire et laçage de Scott.

De gauche à droite et de haut en bas: montage bilatéral comprenant un crochetsous-lamaire et une vis pédiculaire ; technique de Scott de synthèse isthmique;exemple de radiographie post-opératoire de profil après réparation directe par la

technique de Buck et extrait de la technique opératoire de Morscher. 40

Le taux de consolidation post-reconstructions isthmiques dépend grandement del’âge : 35% de pseudarthrose après 20 ans contre 8.5% avant 20 ans 24. Lesrésultats cliniques des reconstructions isthmiques sont globalement favorables avecdes scores de Mac Nab excellents dans la majorité des séries étudiées39.Quant à la technique utilisée, une récente méta-analyse a comparé les quatretechniques de reconstruction isthmique les plus fréquemment utilisées : Scott,vissage pédiculaire et crochet, Buck et Morscher. Les résultats en termes de fusionet de taux de complication sont en faveur de la technique avec visage pédiculaire,suivie de la technique de Buck, tandis que Scott et Morscher donnent des résultatsinférieurs (45).

Chez les adultes, symptomatiques d’un spondylolisthésis par lyse, les résultatsretrouvés dans la littérature sont plutôt en faveur de la chirurgie par rapport autraitement médical, en termes de résultats fonctionnels, sur une cohorte prospectivede plus de 100 patients 29.En cas de spondylolisthésis chronique, d’atteinte discale associée, une arthrodèse

En cas de spondylolisthésis chronique, d’atteinte discale associée, une arthrodèseest à envisager. Concernant ces spondylolisthésis par lyse, qui auraient évolué à unâge adulte plus avancé, il n’y a pas pour l’instant dans la littérature de consensusformel découlant des résultats des différentes techniques d’arthrodèse (fusionpostéro-latérale, instrumentée ou non, arthrodèse antérieure, ou circonférentielle)selon une méta-analyse de mai 2018 44. Conclusion :La spondylolyse et le spondylolisthésis sont des pathologies relativement fréquenteschez le jeune sportif. Le diagnostic doit toujours être évoquée devant une lombalgieaigue ou chronique dans cette population.La prise en charge est d’abord médicale dans la majorité des cas : antalgies,rééducation, immobilisation par corset.En cas de forme symptomatique, chronique ou de spondylolisthésis à granddéplacement, une prise en charge chirurgicale se discute : reconstruction isthmiqueen premier lieu, d’autant plus que le patient est jeune, ou arthrodèse en cas deforme compliquée, par exemple de discopathie significative sous le niveaulisthésique.Les spécificités des sportifs et notamment de haut niveau incitent à bien repenserles bénefices et risques de chaque traitement. Les bons résultats du traitementorthopédique sont à nuancer en cas de mauvais pronostic (forme bilatérale, activitésportive intense en hyper-extension, grande incidence pelvienne) et chez despatients avec une nécessité de reprise précoce des activités, une reconstructionisthmique rapide peut se discuter.

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