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Panneaux de l’exposition

« Un sexe biologique » 5 « Hommes / Femmes des aptitudes différentes ? » 7 « Hommes / Femmes des univers différents ? » 9

Fiches

Le sexe dans les os A voir dans l’expo : « M. ou Mme ossature ? »

13

Le sexe biologique 15 Le sexe du Cerveau 17 Le cerveau humain à l’épreuve des hormones 19 Les goûts et les couleurs A voir dans l’expo : Quel tableau préférez-vous ? / Avez-vous l’oreille fine ?

21

Hommes et Femmes du monde A voir dans l’expo : « La pyramide des âges »

23

La construction de l’identité sexuée 25 Filles et garçons face aux mathématiques A voir dans l’expo : La bosse des maths / image inversée ou non ?

27

Des résultats stéréotypés À voir dans l’exposition : multimédia « Garçon ou fille ? »

29

Orientation scolaire et professionnelle À voir dans l’expo : multimédias « Quel est le job de vos rêves ? » / « Recherche électricien »

31

Le partage des tâches ménagères 33 Quelques données À voir dans l’expo : manipulation « l’homme et la femme affinés »

35

Quelques définitions 37

Bibliographie 39

Vidéographie 43  

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Fiches de l’exposition   

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Le sexe dans les os À voir dans l’expo : « M. ou Mme ossature ? »

Il nous paraît évident de pouvoir distinguer le squelette d’une femme de celui d’un homme par la simple observation. Est-ce si simple ?  

a représentation du squelette humain À partir du 18ème siècle, les manuels d’anatomie commencent à représenter le

squelette humain en double : par celui de l’homme et de la femme. Nous sommes habitués à cette représentation « comparative » des 2 types de squelette, et nous avons intégré les grandes différences anatomiques qu'elle implique. Pourtant, elles sont délibérément exagérées : - la différence de stature est accentuée : l'homme est plus grand de 20 cm alors que la différence moyenne entre homme et femme est de 10 cm, - la taille du crâne de la femme est diminuée de façon à correspondre aux préjugés de l’époque : « la femme est en moyenne un peu moins intelligente que l’homme. Il est donc permis de supposer que la petitesse relative de son cerveau dépend à la fois de son infériorité physique et de son infériorité intellectuelle ». Broca

Paul, 1861, - le bassin de la femme est élargi car elle porte les enfants, etc... Cette représentation double fait écho aux rôles respectifs que la société de l’époque assigne à chaque sexe. Ils ne seraient que le reflet d’un ordre biologique « naturel ». Pourtant, l'étude statistique des populations permet au contraire de relativiser les différences entre les squelettes de l'homme et de la femme : - tout d'abord, ces différences n'ont une certaine valeur que si l'on est sûr de comparer 2 individus d’âge adulte et de même origine ethnique, - ensuite, même à l'intérieur d'une population adulte de même origine ethnique, les critères fréquemment évoqués (taille, forme du bassin, diamètre des os...) présentent une grande variabilité selon les individus, indépendamment de leur sexe. Par exemple, pour le critère "taille", il existe évidemment des femmes plus grandes que certains hommes. Les scientifiques estiment que, pour ce qui concerne l’ossature, la variabilité interindividuelle (en particulier liée à l’alimentation) est plus importante que la variabilité liée au sexe.

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es critères osseux déterminant le sexe ? Les caractères osseux se répartissent en fait selon un continuum dans la population (par exemple : de la mâchoire la plus large à la plus étroite possible). Les « meilleurs » critères discriminants sont ceux qui présentent le moins de recouvrement entre les 2 sexes :

• les proportions de l’os du bassin (pelvis) sont considérées comme les plus discriminantes : le pelvis est, en moyenne, plus haut que large chez l’homme et plus large que haut chez la femme, • les proportions des os du crâne (boîte crânienne et mâchoires) viennent ensuite, • le critère « taille », est considéré comme étant relativement discriminant. Sa répartition, selon le sexe, dans un échantillon de population est représentée sur la figure ci-contre.

Pour déterminer le sexe d’un squelette isolé, les scientifiques utilisent des formules qui cumulent plusieurs de ces critères en leur assignant des indices pour les pondérer afin de diminuer la zone de recouvrement possible. De nombreuses mesures sont donc nécessaires.

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Lucie ou Lucien ? En 1974, le squelette d’un australopithèque (vieux de 3,2 millions d’années) a été retrouvé en Ethiopie. Baptisé Lucie en référence au tube des Beatles « Lucy in the sky with diamonds », l’équipe de ses découvreurs a identifié ce squelette comme étant du sexe féminin. Cependant, cela n’est pas l’opinion de tous les scientifiques : Un chercheur de Zurich a récemment défendu la thèse selon laquelle Lucie serait un homme. Voici ce qu’en dit Yves Coppens, codécouvreur de Lucie, interviewé par Libération en 1999 : « Pour des raisons anatomiques, avec les personnes de mon équipe, nous sommes presque sûrs que le bassin de Lucie ne peut pas être masculin. Mais nous ne disposons, parmi tous les restes d’australopithèques retrouvés, que de deux bassins totalement reconstituables : l’un est celui de Lucie, l’autre a été trouvé en Afrique du Sud. Ces deux bassins se ressemblent beaucoup et ça peut vouloir dire qu’il s’agit de deux bassins féminins. Mais nous ne connaissons pas le bassin masculin.»

Distribution de la taille selon le sexe (Individus entre 20 et 35 ans - Etats-Unis, 2007)

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Un sexe biologique ?

En théorie, il existe bien des « profils » biologiques « féminin » et « masculin », mais l’être humain présente une telle variabilité individuelle que leur application stricte est impossible pour chacun. L’intersexualité concerne 2% des naissances.

ifférences génétiques L’être humain présente en théorie 23 paires de chromosomes dont une paire est

dite « sexuelle ». La femme possède une paire de chromosomes sexuels XX, et l'homme possède une paire de chromosomes sexuels XY. Pourtant, statistiquement, 1 enfant sur 1500 n’est ni complétement « XX », ni complétement « XY » (sans que cela ait forcément de conséquence sur la construction de son identité sexuée). Il existe de nombreuses variations à cette formule standard : - Il peut manquer tout ou partie de l’un ou l’autre des chromosomes sexuels. Par exemple, la monosomie du chromosome X (syndrome de Turner) concerne 1 naissance sur 5000. - Il peut y avoir tout ou partie de chromosomes sexuels en plus. Par exemple, la trisomie XXY (syndrome de Klinefelter) concerne 1 naissance sur 1200. De plus, - un caryotype XX peut correspondre à un appareil génital masculin (1 naissance sur 20 000), - un caryotype XY peut correspondre à un appareil génital féminin (1 naissance sur 10 000).

ifférences hormonales L'homme et la femme produisent les 2 types d’hormones sexuelles (androgènes et œstrogènes), mais à des taux différents. La femme sécrète plus

d’œstrogènes, dont l’œstradiol produit en particulier par les ovaires et l'homme sécrète plus d’androgènes, dont la testostérone produite en particulier par les testicules. Ces hormones induisent les différences sexuelles présentes dès la naissance, et qui se formalisent à la puberté. Il arrive parfois que le rapport hormonal entre les œstrogènes et les androgènes ne corresponde pas au sexe génétique. Il peut aussi arriver que les tissus ne soient pas sensibles aux hormones sécrétées. Par exemple, un individu de caryotype masculin (XY) peut ne pas être sensible à la testostérone et développer des caractères féminins : c’est le syndrome d’insensibilité aux androgènes (une naissance sur 13 000). Qui plus est, de récentes études tendent à minimiser dans l’espèce humaine le rôle de ces hormones.

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ifférences anatomiques Les androgènes sont à l’origine du développement des caractères sexuels secondaires de type masculin : épaules plus larges, pilosité plus développée,

musculature plus développée, taille plus importante… Les œstrogènes sont à l’origine du développement des caractères sexuels secondaires de type féminin : seins, bassin plus large et plus souple … Cependant, là encore, ces caractères secondaires sont plus ou moins prépondérants et dépendent de l’âge et de l’origine ethnique. Par exemple, il existe des femmes plus grandes que des hommes, même si « en moyenne », les hommes sont plus grands que les femmes. Il existe des hommes imberbes même si en général les hommes présentent une pilosité faciale…

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Le sexe du cerveau

Malgré les progrès de la connaissance sur le fonctionnement du cerveau, les stéréotypes sur les différences de comportements et/ou d’aptitudes entre les hommes et les femmes sont persistants dans notre société.

a taille du cerveau La différence moyenne entre la taille du cerveau des hommes et des femmes est évaluée à 10 à 15 % en faveur des hommes. Mais cette différence est pondérée

par la différence de stature. Par ailleurs, l’idée d’un rapport entre la taille du cerveau et « l’intelligence » a depuis longtemps été réfutée scientifiquement. Par exemple, les cerveaux d’Anatole France (1kg) ou d’Albert Einstein (1,25 kg), étaient de poids inférieur à celui du cerveau « moyen », estimé à 1, 35kg.

a mesure de l’intelligence De nombreuses études ont tenté de comparer l’intelligence des hommes et des femmes. Leurs conclusions sont contradictoires et dépendent des méthodes

d’évaluation utilisées. Sur ce critère là encore, il semble que la variabilité individuelle prédomine sur la variabilité du sexe. Une conclusion intéressante de toutes ces études est à tirer dans leur profusion, qui démontre la persistance des scientifiques et donc de la société à interroger le sujet.

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En 1861, Paul Broca (anthropologue professeur à l'Université de Paris et académicien, fondateur de la Société d’Anthropologie de Paris) analyse 432 cerveaux humains et calcule une différence moyenne de 181 g en faveur du cerveau de l’homme. Il écrit : « La femme étant plus petite que l'homme, et le poids du cerveau variant avec la taille, on s'est demandé si la petitesse du cerveau de la femme ne dépendait pas exclusivement de la petitesse de son corps. Cette explication a été admise par Tiedemann. Pourtant, il ne faut pas perdre de vue que la femme est en moyenne un peu moins intelligente que l'homme ; différence qu'on a pu exagérer, mais qui n'en est pas moins réelle. Il est donc permis de supposer que la petitesse relative du cerveau de la femme dépend à la fois de son infériorité physique et de son infériorité intellectuelle. » Ces conclusions qui ont longtemps alimenté le débat sur la différence « d’intelligence » présupposée entre les 2 sexes, ont été réfutées depuis.

« Les tests de QI sont des instruments de mesure de différentes capacités mentales, l’intelligence en elle-même implique tant de facteurs que tenter de la mesurer est inutile ». Marilyne Von Savant, désignée dans le Guinness’book de 1985 à 1990 comme le record du plus fort QI mesuré, avant que cette catégorie soit considérée comme inepte.

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es capacités cognitives (Voir les fiches sur les multimédias « Garçon ou fille ? » et « La bosse des maths »).

a plasticité cérébrale Dès la dix-huitième semaine de la grossesse, les centaines de milliards de neurones du cerveau du fœtus sont formés, mais il y a seulement 10% des

connexions synaptiques. Elles vont alors proliférer sous l'influence des expériences vécues : certaines sont éliminées, et d’autres se construisent. Le cerveau se remodèle grâce à l’apprentissage, la mémorisation et l’adaptation aussi bien pendant l’enfance qu’à l’âge adulte.

Rien n’est donc joué à la naissance pour les filles et les garçons. Mais il s’avère que les stéréotypes sexuels ont une grande influence sur la construction du cerveau. L’enfant s’y réfère afin de s’adapter au mieux à son environnement.

  

 

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L’hippocampe est une zone du cerveau impliquée dans la mémorisation.L'IRM fonctionnelle (imagerie par résonnance magnétique cérébrale) permet de visualiser en direct l’activité du cerveau. Cette technique a révélé que le cerveau des chauffeurs de taxis londoniens présente un volume supérieur de matière grise au niveau de l’hippocampe par rapport aux chauffeurs de bus. En effet, pour obtenir une licence de taxis à Londres, il faut une formation de 2 ans pendant lesquels les candidats apprennent à connaître parfaitement l’ensemble du réseau routier de la ville, alors que ce n’est pas le cas des chauffeurs de bus (qui suivent un nombre de trajets limité). De plus, ces chauffeurs de taxis présentent une plus grande aptitude à apprendre de nouveaux repères spatiaux visuels que les chauffeurs de bus. Source : London Taxi Drivers and Bus Drivers: A Structural MRI and Neuropsychological Analysis- Eleanor A. Maguire,* Katherine Woollett, and Hugo J. Spiers, 2006.

« Dans ce processus éminemment complexe du développement du cerveau, l'influence de l'environnement physique, social et culturel joue un rôle déterminant. De nombreux travaux chez l'animal et chez l'humain ont montré que les stimulations de l'environnement sont indispensables pour guider la mise en place des circuits de neurones permettant d’assurer les grandes fonctions, qu’elles soient sensorielles, motrices ou cognitives. C'est précisément grâce aux capacités exceptionnelles de plasticité propres au cerveau humain que l'expérience vécue contribue à modeler les réseaux neuronaux tout au long de la vie ». Source : Catherine Vidal, Neurobiologiste, Directrice de Recherche à l'Institut Pasteur, 2006

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Le cerveau humain à l’épreuve des hormones

Il existe des hormones dites « sexuelles » présentes à des taux différents chez l’homme et la femme. Mais quels sont leurs effets sur le développement du cerveau, sur nos comportements sexuels et sur nos émotions ?

es hormones sexuelles Durant le développement de l’embryon, le sexe génétique est à l’origine de la

différenciation des organes sexuels qui produisent rapidement des hormones femelles (œstrogènes) ou mâles (androgènes). Par le système sanguin, elles agissent sur la formation du cerveau du fœtus. Les hormones sexuelles participent à la construction du cerveau et influent sur l’établissement de divers circuits de neurones. C’est pourquoi on parle de « sexualisation » du cerveau. Par exemple, celui de la femme est réglé pour déclencher l’ovulation chaque mois à partir de la puberté, celui de l’homme ne sera pas soumis à ce cycle. Cependant, l’appellation « hormones mâles » et « hormones femelles » est trompeuse. En effet, on a découvert que les 2 types d’hormones sont présents de façon naturelle chez l’homme et chez la femme, mais à des proportions différentes. Elles jouent ensemble un rôle sur le cerveau pour les 2 sexes. De plus, le taux de ces hormones est très différent d’un individu à un autre indépendamment de son sexe.

nfluence des hormones sexuelles sur le comportement sexuel. Chez les animaux, l’action des hormones sur le cerveau induit les comportements sexuels (comme le rut chez le mâle ou les chaleurs chez la femelle). Par exemple,

l’injection de testostérone chez les femelles de la caille induit des comportements sexuels spécifiques de type « mâle ». De la même façon, les souris mâles pour lesquelles la testostérone est inhibée, présentent des comportements spécifiques aux femelles. Chez le chimpanzé, les hormones semblent avoir moins d’influence sur les comportements et 75% des activités sexuelles des bonobos ne sont pas liées au pic hormonal de l’ovulation et ne sont donc pas liées à la reproduction. Chez l’homme, le cycle ovarien influe peu sur la motivation sexuelle de la femme et celle de l’homme dépend faiblement de la production d’androgènes (testostérone). Au-delà de la fonction de reproduction, la sexualité humaine remplit un rôle social et est en grande partie affranchie du contrôle hormonal.

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De nombreuses études ont cherché des relations entre les taux d’hormones et l’orientation sexuelle (hétérosexualité, homosexualité, asexualité) ou la transsexualité. Leurs résultats sont contradictoires et jusqu’à présent, les études compilant ces recherches n’ont fait ressortir aucune expression hormonale particulière chez les homosexuels ni aucune « anomalie » hormonale au cours de leur développement embryonnaire.

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nfluence des hormones sexuelles sur les mécanismes de pensée Le cerveau de l'être humain est très différent de celui des autres

mammifères du fait du grand développement du néocortex, qui est la structure qui permet la cognition (perception, mémoire, intelligence…). C’est une véritable différence d’organisation fonctionnelle car le néocortex n’est pas riche en récepteurs hormonaux sexuels (plutôt situés sur l’hypothalamus). Les hormones sexuelles semblent donc avoir moins d’influence sur les capacités cognitives chez l’homme que chez les autres mammifères.

nfluence des hormones sexuelles sur les émotions Chez l’homme, dans un état physiologique « normal », le taux des hormones et l’« humeur » ne semblent pas forcément liés. Ces taux sont tellement variables

entre chaque individu, qu’il est délicat de les relier avec les fluctuations d’humeur. Ce ne serait qu’au cours de véritables stress hormonaux vécus par l’organisme (post-partum, grossesse, ménopause, dérèglement d’une glande…) que ce lien serait significatif. A l’inverse, l’état émotif peut influencer la production d’hormones.

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L’hormone de la victoire Le 4 novembre 2008, Barack Obama est élu président des États-Unis. Une étude s’est intéressée à la répercussion hormonale de cette victoire chez ses fervents supporters et chez ceux de Mc Cain, son challenger battu. L’analyse a porté sur 200 hommes et femmes de l’un ou l’autre camp et a consisté à mesurer le taux de testostérone dans leur salive avant et après la victoire. Chez les hommes, les supporters du vainqueur ont vu leur taux de testostérone s’envoler alors qu’il s’effondrait dans le camp des vaincus. Chez les femmes, pas de changement notable. Reste à savoir comment interpréter ces résultats : auraient-ils été les mêmes en cas de victoire d’une femme ? Source : Stanton SJ, Beehner JC, Saini EK, Kuhn CM, LaBar KS (2009) Dominance, Politics, and Physiology: Voters' Testosterone Changes on the Night of the 2008 United States Presidential Election.

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Les goûts et les couleurs À voir dans l’expo : « Quel tableau préférez-vous ? » / « Avez-vous l’oreille fine ? » On pense souvent que les goûts des hommes et des femmes sont très différents. Mais quel rôle joue la culture dans les goûts et les aptitudes artistiques ?

ifférences d’analyse Des études récentes montrent que les hommes et les femmes analysent différemment les tableaux. Par exemple, les femmes préféreraient les œuvres

impressionnistes (lignes plus floues) tandis que les hommes tendraient plus vers le cubisme ou l’expressionnisme. Source : Polzella, D. J. (2000). Differences in reactions to paintings by male and female college students. Perceptual and Motor Skills, 91, 251-258.

ifférences de perception des couleurs Les femmes et les hommes semblent avoir une préférence universelle pour certaines couleurs : ils préfèrent le bleu au jaune.

Source : Biological components of sex differences in colour preference. Anya C. Hurlbert, Yazhu Ling. Current Biology, Volume 17, Issue 16, 21 August 2007, Pages R623-R625. doi:10.1016/j.cub.2007.06.022.

Au début du XXème siècle, William Henry Winch a réalisé une expérience en demandant à 2000 enfants entre 7 et 15 ans quelle était leur couleur préférée. Les filles comme les garçons choisirent en priorité le bleu, puis le rouge. Ainsi, les couleurs « bleue » et « rose » traditionnellement attribuées respectivement aux garçons et aux filles, seraient en réalité liées à des stéréotypes de la société. D’ailleurs, il y a plus d’un siècle, c’était l’inverse. Entre différentes cultures, il peut y avoir des différences de perception. Ainsi, il semblerait que les esquimaux, hommes et femmes, voient davantage de nuances de blanc que les occidentaux. De même, certaines femmes, issues de nombreux métissages verraient davantage de nuances de couleurs.

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Impression soleil Levant (Claude Monet)     

(impressionnisme) 

Nature morte avec fruits et mandoline (Juan Gris) 

(Cubisme) 

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ifférences de perception des sons L’oreille humaine perçoit les sons situés entre 20 Hz et 20 000 Hz. Selon certaines études, les femmes entendraient un volume sonore 2,3 fois plus

élevé que les hommes. Cependant, aucune différence n’a été observée au niveau anatomique. Des études ont montré que les moins de 18 ans (indifféremment filles ou garçons) entendraient des fréquences supérieures à 17 kHz (inaudibles pour les plus âgés). Lors des tests par audiométrie, les seuils de référence sont les mêmes quel que soit le sexe. On « pense » que l’oreille dite absolue relèverait de la capacité qu’ont certains à faire communiquer leurs hémisphères cérébraux simultanément (l’un enregistrant la vibration, l’autre le traduisant instantanément par le verbe).

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Le daltonisme est une maladie génétique dont il existe plusieurs formes, la plus fréquente étant la confusion du vert et du rouge (qui rend impossible de distinguer le chiffre « 6 » dans l’image ci-contre). Les autres formes sont nettement plus rares, comme la confusion du bleu et du jaune. La plus rare de toutes étant la déficience totale de la perception des couleurs (achromatopsie) : la personne ne perçoit que des nuances de gris. Le daltonisme atteint principalement les garçons (en France, la proportion de daltoniens est d'environ 8 % chez les hommes et 0,45 % chez les femmes). Les gènes incriminés se situent sur le chromosome X, en un seul exemplaire chez les hommes (XY) et en 2 exemplaires chez les femmes (XX). Les femmes ne seront daltoniennes que si leurs 2 chromosomes X sont déficients, tandis que les hommes seront atteints dès lors que leur seul chromosome X l'est.

La presbyacousie est un phénomène plus ou moins marqué selon les individus et qui résulte du vieillissement. Elle est définie comme une perte progressive de l'audition, liée à l'âge, surtout dans les fréquences élevées. Une différence existerait entre les hommes et les femmes dans l'évolution des seuils d'audition avec l'âge (les hommes plus fortement touchés). Cette différence selon le sexe pourrait dépendre de facteurs socioprofessionnels et d'usages liés au sexe (alcool, tabac).

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Hommes et femmes du monde À voir dans l’expo : « La pyramide des âges »

La pyramide des âges représente la répartition par sexe et âge de la population. Elle est constituée de 2 histogrammes, un pour chaque sexe (par convention, les hommes à gauche et les femmes à droite). Les âges sont portés verticalement et les effectifs horizontalement. Ces derniers dépendent de la fécondité en majorité, mais également de la mortalité et des migrations.

émographie En 2011, la population française dépasse les 65 millions d’habitants (France et

DOM) : elle se compose de 48,4% d’hommes et 51,6% de femmes. En 2011, l’âge moyen des hommes en France atteint 38,9 ans et celui des femmes 41,9 ans. L’âge au premier mariage est 29,8 ans pour les femmes et 31,7 ans pour les hommes. L’année 2010 est une année record au niveau des naissances (828 000), les femmes ont en moyenne 2,01 enfants. La fécondité augmente, essentiellement grâce aux femmes de plus de 30 ans. En France, les femmes ont leur premier enfant de plus en plus tard : 29,9 ans en 2009. En cela, la France se situe dans la moyenne européenne. En Irlande et en Italie, cet âge atteint 31,2 ans en moyenne. L’espérance de vie des françaises (84,4 ans en 2009) est largement supérieure à la moyenne européenne (82,6 ans). L’espérance de vie des français (77,7 ans en 2009) se situe également au-dessus de la moyenne européenne (76,7 ans en 2009).

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ex-ratio

C’est la proportion d'hommes par rapport aux femmes dans la population totale d’un pays.

Population féminine plus importante Données manquantes

Populations masculine et féminine équivalentes Population masculine plus importante

En France, il y a environ 105 garçons pour 100 filles à la naissance (Sex-ratio de 1,05). Les garçons ont un taux de mortalité infantile légèrement supérieur : tout d’abord pendant la grossesse, mais aussi lors de la petite enfance. Le ratio se rapproche de 1 vers 5 ans et il s’inverse à partir de 30 ans. Ainsi, bien qu'il naisse moins de filles que de garçons, les femmes sont majoritaires dans la population adulte. Au-delà de 20 ans, la surmortalité masculine par rapport à celle des femmes est due aux différences sociétales qui existent entre les deux sexes et non plus aux différences génétiques. En effet, les hommes sont traditionnellement confrontés de par leurs activités (travail ou loisir), ou leur style de vie (usage de drogues, consommation d'alcool et de tabac…), à des situations qui entrainent plus souvent la mort que chez les femmes. Toutefois, la société moderne tend à gommer ces différences que ce soit au niveau des activités ou du style de vie.  

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Dans certains pays asiatiques, les parents privilégient les garçons en recourant à la sélection prénatale aboutissant à l’avortement des fœtus féminins, voire à l'infanticide envers les filles. Ceci aboutit à un déséquilibre du sex-ratio en faveur des garçons. A tel point que le déficit en femmes pose de graves problèmes.

En Chine, il naît autour de 113 garçons pour 100 filles.

En Inde, il naît autour de 112 garçons pour 100 filles.

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La construction de l’identité sexuée

Quand et comment prend-on conscience de l’existence des modèles sexués de notre société : « féminin » ou « masculin » ? Comment réalise-t-on son appartenance à l’un ou à l’autre de ces 2 groupes ?

u’est-ce que l’identité sexuée ? Plusieurs définitions cohabitent, certains tendent à les mettre en opposition, mais chacune apporte un éclairage différent.

1- Pour les tenants du déterminisme sexuel, l’identité sexuée est une nature qui découle directement de la différence innée entre les sexes.

2- Pour d’autres, l’identité sexuée est aussi culturelle, elle ne s’appuie pas seulement sur le sexe biologique. C’est ce dernier, assigné à la naissance, qui va déclencher de la part de l’entourage et du sujet lui-même des conduites différenciées correspondant aux attentes de la société (rôles, tâches et attributs). Cette identité sexuée est donc variable selon les cultures.

3- Enfin, d’autres excluent complètement la composante biologique. On parle alors d’identité de genre qui fait référence au sexe social et psychologique. « Le terme de genre peut être utilisé pour désigner les composantes non-physiologiques du sexe qui sont actuellement perçues comme étant appropriées aux individus de sexe masculin ou aux individus de sexe féminin. » Source : Unger, 1979.

es étapes « types » Même si le développement de chaque enfant est différent, des études ont permis de dégager des étapes « types » dans la distinction des sexes par l’enfant.

- 2 mois : les bébés distinguent les voix d’hommes de celles des femmes. - 5 mois : on présente aux bébés des photos de personnes du même sexe et on

mesure leur attention. Au fur et à mesure, les photos les intéressent de moins en moins. Puis, on intercale des photos de personnes de l’autre sexe : les bébés recommencent à regarder les photos et on estime qu’ils ont perçu une différence qui a « réveillé » leur intérêt. Source : Fagan & Singer, 1979, Fagan & Sheperd, 1992.

- 2 ans : l’enfant différencie verbalement dans 75 % des cas des photos de femmes et d’hommes.

- 3 ans : 90% des enfants indiquent s’ils sont une fille ou un garçon. Ils ont tendance à interagir davantage avec des enfants du même sexe et rentrent dans la caricature du masculin ou du féminin (période de « renforcement » de l’identité). Ils se référent non seulement à l’image renvoyée par leurs parents et leur entourage, mais aussi aux stéréotypes de genre.

Ainsi, même si c’est son père qui fait le repassage à la maison, un petit garçon ne jouera pas forcément à faire du repassage car cela ne correspond pas à la « norme ». Cela dit, des travaux montrent que les enfants dont les pères participent aux tâches ménagères et aux soins apportés aux enfants adhèrent moins précocement aux attitudes sexuées et inversement. Source : Zaouche-Gaudron, C. (1997). Le rôle du père dans le développement de l’identité sexuée du jeune enfant.

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es différences de comportements induites par le sexe Les personnes se comportent différemment selon le sexe de l’enfant. Par exemple, les parents ont tendance à habiller leur enfant selon les codes relatifs à

son sexe. L’entourage va alors interagir avec l’enfant en fonction de celui-ci.

e rôle de l’environnement social – les stéréotypes. L’enfant se forge une représentation du monde qui l’entoure par l’observation

directe de son cadre familier (famille et école). D’autres vecteurs sont importants : la télévision (publicité, films, dessins animés…), les livres, les jeux vidéo (particulièrement utilisés par les garçons), les jouets … qui font en grande partie écho aux stéréotypes de genre. Ce marketing « sexué » semble être, pour une part, une réponse à la demande des consommateurs. Or, il s’avère que l’enfant va avoir tendance à se conformer aux stéréotypes de façon à s’adapter au mieux à son environnement social. Ils sont donc très structurants dans la construction de l’identité sexuée.

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Chez l’enfant, la construction de l’identité sexuée peut se produire à l’encontre du sexe biologique « reconnu » de l’enfant. On parle alors de dysphorie de genre « primaire ». Pour autant, il semble que les étapes de cette construction soient respectées. Evidemment, la construction sexuée de ces enfants est très problématique dans nos sociétéscar elle va s’opposer aux modèles « prévus » par la société.

On analyse des situations de jeux provoquées entre des adultes et des bébés inconnus. Les adultes disposent de 2 jouets typés « garçon », de 2 jouets typés « fille » et de 3 jouets « neutres ». On attribue arbitrairement (par son prénom, ses vêtements…) un sexe à l’enfant que l’on indique à l’adulte. Les adultes ont tendance à choisir les jouets qui correspondent au sexe présumé. Ils jouent avec les objets plus souvent avec les filles et à des jeux physiques (porter, courir…) plus souvent avec les garçons. Source : Smith et Lloyd, 1978

Une collection récente de livres (Editions Fleurus) se présente sous 2 versions : - pour les filles : « Une adorable collection pour les petites filles qui aiment s'amuser en imitant les grands » avec des titres comme : « Zoé joue à la marchande », « Lisa joue à la maîtresse », « Chloé joue à faire le ménage »… - pour les garçons : « Une histoire pour que l'enfant puisse s'identifier au héros et laisser vagabonder son imagination » avec des titres comme « la moto de Marco », « le camion de Léon » …

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Filles et garçons face aux mathématiques À voir dans l’expo : « La bosse des maths » / « Image inversée ou non ? »

Un stéréotype veut que les garçons soient meilleurs que les filles en maths. Qu’en est –il vraiment ? Quelles sont les conséquences de cette idée reçue ?

a bosse des mathématiques Au 19ème siècle, la phrénologie reliait la forme de la boîte cranienne et les différentes bosses à sa surface, aux capacités cérébrales. Cette théorie localisait,

entre autres, une « bosse des maths ». Depuis, cette théorie a été invalidée, mais l’expression « bosse des maths » est restée. Cette « bosse des maths » était censée être l’apanage des garçons. La supériorité des garçons sur les filles dans cette matière est devenue un a priori courant qui perdure.

ésultats scolaires Au niveau scolaire, en France, il n’y a pas de différence significative entre les résultats des filles et des garçons en mathématiques.

Ceci a été aussi montré au niveau international. Source : Cross-National Patterns of Gender Differences in Mathematics : A Meta-Analysis, N. Else-Quest, J. Hyde, M. Linn. Psychological Bulletin, Vol. 136, No. 1, 2010.

Aux États-Unis, une analyse a porté sur les résultats obtenus par 7 millions d'élèves de 10 États américains aux évaluations standards annuelles. Les différences entre les sexes sont mineures pour les élèves de 7 à 17 ans. Source : Gender Similarities Characterize Math Performance - Janet S. Hyde, Sara M. Lindberg , Marcia C. Linn, Amy B. Ellis and Caroline C. Williams - Juillet 2008.

éométrie spatiale et algèbre Selon un préjugé répandu, les garçons réussiraient statistiquement mieux dans

les exercices demandant des capacités d’abstraction et en particulier une bonne visualisation dans l’espace, alors que les filles réussiraient mieux dans les exercices d’algèbre. Cependant, de nombreuses études n’ont mis en évidence aucune différence significative.

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ffet Pygmalion : comment le stéréotype devient réalité Plusieurs études ont montré que la force du stéréotype a une influence sur les résultats scolaires en maths des filles et des garçons.

Cet effet pygmalion s’exerce parce que :

o les garçons recevraient plus d’encouragements et seraient plus suivis.

 

o l’auto- perception de sa capacité en maths dépendrait de son sexe.

o le stéréotype influencerait l’appréciation de la qualité des travaux des mathématiciens : ceux attribués à des hommes étant jugés meilleurs.

La surreprésentation actuelle des hommes dans le domaine des mathématiques ne serait donc pas liée à des différences innées de « potentiels » liées au sexe, mais à des facteurs sociaux dont les stéréotypes font partie.

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L’analyse globale de différentes études croisant le sexe et les capacités en mathématiques montrent qu’il n’existerait pas de différence significative entre les capacités des filles et des garçons dans les disciplines mathématiques. Source : A longitudinal analysis of sex differences in math and spatial skills in primary school age children, Jennifer A. Lachancea and Michèle M.M. Mazzoccobc , Johns Hopkins University, United States, 2005.

2 groupes d'élèves ont effectué un exercice de maths : dans le premier groupe, il était présenté comme du dessin et dans le second comme de la géométrie. Les filles du 1er groupe (dessin) ont mieux réussi l’exercice que les garçons alors que ce sont les garçons qui ont mieux réussi dans le 2ème groupe (géométrie). Ce serait donc la simple idée de « faire des maths » qui bloquerait les performances des jeunes filles testées. Source : Huguet, P., & Régner, I. (2007). Stereotype threat among schoolgirls in quasi-ordinary classroom circumstances. Journal of Educational Psychology, 99, 545-560.

Une étude a confié à 2 groupes de 360 mathématiciens (180 de chaque sexe) la notation d’un article dont l’auteur était arbitrairement M.K. John (prénom masculin) ou M.K. Joan (prénom féminin). Résultat : les femmes et les hommes attribuent une meilleure note quand ils pensent que l’article a été rédigé par un homme. L’écart de considération est supérieur dans le groupe des hommes. Source : AMS, Notices of the American mathematical Society, Special issue on women in Mathematics, 1991.

48 enseignants suisses ont eu à corriger des copies strictement identiques mais portant dans un cas le prénom d’un garçon et dans l’autre cas, celui d’une fille. Il apparaît qu’en moyenne : - les notes des garçons ont été surestimées très légérement, - les bonnes copies attribuées à des filles sont sous-estimées, alors que les mauvaises copies

attribuées à des filles sont surestimées, - les enseignants ont tendance à être plus sévères avec les copies attribuées à un élève de

même sexe qu’eux. Source : Les évaluations des performances en mathématiques sont-elles influencées par le sexe de l’élève ? Dominique Lafontaine, Christian Monseur - Département Education & formation, Université de Liège, 2009.

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Des résultats stéréotypés ? À voir dans l’exposition : multimédia « Garçon ou fille ? » De nombreuses études tentent de caractériser des capacités différenciées entre les garçons et les filles. Soumis aux mêmes tests, les garçons et les filles montrent-ils vraiment des écarts de performance ?

es résultats attendus du multimédia

Selon les préjugés, ce test est censé être plutôt mieux réussi par :

1. Retrouvez-vous la forme ci-dessus dans l'image ci-contre? Les filles 2. Dans un instant vous verrez un échiquier, ensuite vous verrez le

même, mais avec une pièce d'échecs déplacée. Laquelle est-ce ? Les filles

3. Les deux figures sont-elles identiques ou inversées ? Les garçons 4. Quel itinéraire trouvez-vous le plus simple ? (le point de départ est

la petite croix en bas à gauche) ‐ Allez tout droit jusqu'à la maison bleue, ensuite prenez à droite, au

carrefour avec la maison au toit bleu prenez à droite dans la direction de la maison violette. Ensuite vous allez au-delà des 3 arbres, et vous prenez à gauche. L'église se trouve à la fin de cette allée.

‐ Allez tout droit, prenez la première rue à droite, au carrefour prenez à droite, allez jusqu'à la fin, prenez à gauche et suivez l'allée jusqu'à la place.

Les filles

Les garçons

5. Nommez le plus possible d'objets de couleur rouge. Les filles 6. Suivez les pointillés à travers ce labyrinthe, indiquez au-dessous si

la prochaine sortie - du point de vue de la flèche - est à gauche ou à droite. Vous pouvez répondre tant que la flèche clignote.

Les garçons

7. Si uniquement 60% de vos arbres plantés survivent, et chaque arbre coûte 2 euros, pour combien d'euros devez-vous en acheter pour obtenir une forêt de 660 arbres ?

Les garçons

8. D’abord vous voyez une liste de 12 mots, ensuite vous voyez 3 mots. A vous de dire s'ils figuraient dans la liste ou non.

Les filles

9. Lequel des 3 papiers dépliés ci-contre correspond au papier plié ci-dessus ?

Les garçons

es hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus C’est le titre du Best-seller de John Gray, publié en 2004, dans lequel il tente d’expliquer et de résoudre les problèmes de communication entre les 2 sexes. En

fait, ils viendraient des différences cognitives « intrinsèques » existant naturellement entre les hommes et les femmes. L’auteur se base sur certaines études scientifiques qui ont démontré, entre autres, des différences concernant les modes d’orientation dans l’espace, les aptitudes au langage, ou la capacité à gérer plusieurs choses en même temps.

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Depuis, ces différences entre hommes et femmes sont devenues des lieux communs rebattus et médiatisés. Pourtant, les données scientifiques indiscutables en la matière sont rares et des études plus récentes remettent en question ces résultats. Le multimédia « Garçon ou fille » se basent sur ces études et sur la manière dont, selon elles, les résultats des filles et des garçons ont tendance à se répartir.

stimation des résultats Lorsque les études montrent une différence statistique de « performance » entre les sexes dans les tests cognitifs, elle est de l’ordre de 10 %. Par exemple, pour

le test 2 du multimédia, quand 10 filles donnent la bonne réponse, 9 garçons la donnent aussi. La lecture de ces résultats comme catégorisant les compétences des filles et des garçons est donc fortement exagérée. Par ailleurs, la valeur de l’échantillonnage est importante : dans ce genre d’études, plus le nombre de personnes testé est grand, moins les écarts apparaissent. C’est pourquoi les études de plus grande envergure n’ont pas pu conclure à des différences significatives entre les groupes « garçon » et « fille ».

aleur de l’apprentissage Concernant le test 4 du multimédia, des neurologues allemands ont analysé par IRM fonctionnelle l’activation du cerveau au cours d’un test d’orientation dans un

labyrinthe virtuel. Leurs conclusions furent que, en moyenne, les hommes se basaient davantage sur une représentation globale de l’espace alors que les femmes s’appuyaient sur des indices présents dans le parcours. Ils avaient donc tendance à appliquer des stratégies différentes. Source : Brain activation during human navigation: gender-different neural networks as substrate of performance, Georg Grön, Arthur P. Wunderlich, Manfred Spitzer, Reinhard Tomczak and Matthias W. Riepe, University of Ulm, 2000. Mais une expérience canadienne montre que, en répétant l’exercice, l’ensemble des individus, indépendamment du sexe, tend à adopter la même stratégie : celle qui est la plus efficace. La malléabilité du cerveau est telle que l’apprentissage va rapidement gommer la différence de résultats entre les sexes. Ceci tend à s’opposer à l’hypothèse d’une différence innée inscrite dans le cerveau (voir : plasticité cérébrale – fiche « Le sexe du cerveau »).

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Orientation scolaire et professionnelle À voir dans l’expo : multimédias « Quel est le job de vos rêves ? » / « Recherche électricien »

Les stéréotypes sexués de la société ont-ils une influence sur le devenir des jeunes à l’école et au travail ?

es orientations scolaires Dans une étude de 2009 du ministère de l’éducation nationale, 30 % des filles et 43 % des garçons inscrits dans une classe générale suivent une filière

scientifique. Après le baccalauréat, les filles représentent 76,8% des étudiants en carrières juridiques, 68,4 % en carrières sociales et 74,4% en carrières sciences du langage. Les garçons représentent 71,1% des étudiants en informatique, 78,2% en mesures physiques et 93,3% en génie mécanique.

En France en 2009, toutes filières confondues, 87,4% des filles et 84,8% des garçons ont leur baccalauréat. En Europe, les filles sont plus nombreuses à être diplômées de l’enseignement secondaire et supérieur. Filles et garçons continuent à se conformer à ce qui est reconnu comme leur domaine respectif de compétence dans les schémas socio-professionnels. La persistance des choix sexués est autant le fait des garçons que des filles : ils anticipent des rôles adultes en fonction de représentations stéréotypées. Par exemple : - quand ils se jugent très bons en mathématiques, 8 garçons sur 10 vont en

filière scientifique, - quand elles se jugent très bonnes en mathématiques, 6 filles sur 10 vont en filière scientifique.

Ainsi, parmi les élèves qui sont au-dessus de la moyenne en maths, seules 53% des filles, contre 82 % des garçons, s’estiment capables de suivre un cursus scientifique. Source : Les jeunes et les études scientifiques : les raisons de la désaffection, un plan d'action - Rapport - Maurice Porchet - mars 2002.

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Répartition des lauréats du baccalauréat général par série en 2009 (en %)

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Dans son essai, « Sauvons les garçons ! », Jean-Louis Auduc (directeur de l’IUFM de Créteil) écrit que sur les 150 000 élèves qui quittent tous les ans l’école sans aucun diplôme en poche, plus de 100 000 sont des garçons. Ce sont eux qui manifestent le plus de difficultés dès le primaire. « C’est un fait, la féminisation a gagné quasiment tous les secteurs d’activité. Et dans le même temps, les métiers qui revenaient autrefois aux hommes, du fait de leur force physique et qui leur assuraient un emploi quoi qu’il advienne, sont ceux qui ont été massivement supprimés au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, dans un emploi, la force n’est plus un critère. Tout cela alimente une crise de l’identité masculine. Le témoignage d’aînés, le tutorat et l’accompagnement peuvent permettre aux garçons de retrouver une place au sein de l’institution, et de s’y sentir bien, d’entrevoir autrement l’avenir, et en harmonie avec les filles. »

es orientations professionnelles En 2009, 29,9 % des femmes et 6 % des hommes sont à temps partiel. Les femmes représentent 81,9% des salariés à temps partiel.

Le taux de chômage des femmes (9,4 %) reste supérieur à celui des hommes (8,9 %). Les femmes prennent leur retraite à 61,4 ans en moyenne et les hommes partent à la retraite à 59,5 ans en moyenne.

‐ En 2004, on dénombrait 156 hommes parmi les 16 134 sages-femmes. En 2010, la part d’hommes atteint 454 pour un total de 23365 sages-femmes. Source : Conseil National de l’ordre de sages-femmes.

‐ La part des hommes secrétaires ou assistants est de moins de 3%.

l’école Dans le système éducatif, les femmes représentent 67,7 % de l'ensemble du personnel (soit 763 300 agents). ‐ 659 400 femmes exercent dans le secteur public, soit 66,8 % des agents, ‐ 103 900 dans le secteur privé (74 %).

Dans l'enseignement public, il y a 4 femmes pour 5 enseignants dans le 1er degré et moins de 3 sur 5 dans le 2nd degré. Dans l'enseignement supérieur, un peu plus d’ 1/3 des enseignants sont des femmes (36,7 %). Dans le secteur privé, elles sont plus nombreuses que les hommes parmi les certifiés et les professeurs de lycées professionnels.

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En Allemagne, des Girls Day et des Boys Day sont organisés. Pendant ces journées, les filles découvrent des métiers dits « masculins » et les garçons se familiarisent avec des métiers considérés comme « féminins ».

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Le partage des tâches ménagères

Les dernières études révèlent qu’au sein du couple, les femmes effectuent 70% du travail ménager et 60% des tâches éducatives. Et ce, malgré leur accession massive au monde du travail. Ces chiffres représentent tout de même une évolution par rapport à ceux des années 60.

ne évolution L’équipement des foyers en électroménagers, le raccordement à l’eau, à l’électricité, au gaz et l’augmentation du niveau de vie a permis de libérer les femmes d’une partie des tâches

domestiques qui leur étaient dévolues. Ceci a permis leur accession au monde du travail. Cependant, l’évolution de l’implication des hommes dans les tâches ménagères reste nuancée : -Dans la décennie 2000-2010, le temps passé par les hommes aux tâches ménagères a augmenté de 10 minutes par jour. -Les hommes ont tendance à s’impliquer plus dans les tâches tournées vers l’extérieur (courses, démarches administratives) et les loisirs mais peu dans les tâches répétitives : repassage, ménage, suivi des devoirs des enfants … - Chez les adolescents, 92% des filles jugent qu’hommes et femmes doivent se répartir les tâches ménagères contre 69% des garçons. Source : enquête IPSOS-Santé – Filles/garçons, savoir vivre ensemble, Février 2010- dans le cadre du forum adolescent 2010. 

UDurée moyenne des activités (par jour) dans un couple où homme et femme travaillent.

(Ponthieux et Schreiber, 2006)  

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’est comme ça depuis la préhistoire ? Au 19ème siècle, des arguments scientifiques ont été invoqués pour justifier le fait que les « rôles » naturels de la femme et de l’homme soient différents dans le foyer.

La construction de l’image de la femme préhistorique en est un bon exemple : les conceptions sociologiques de l’époque ont orienté l'interprétation des traces disparates laissées par nos ancêtres. L’homme serait le chasseur : explorateur, il subvient aux besoins du foyer pendant que la femme reste dans la grotte et s’occupe des enfants. Le rôle dévolu à la femme serait ainsi ancré dans son « histoire » évolutive, et de ce fait serait évident.

Cette vision de la femme préhistorique est remise en question depuis les années 60. Les spécialistes de la préhistoire affirment qu’aucun élément concret ne témoigne de la répartition des tâches à cette époque. L’observation de la répartition des tâches dans la diversité des sociétés actuelles montre qu’il n’est pas possible de dégager de cas général.

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« L’idéologie de la domination masculine découle d’une construction culturelle prenant pour prétexte des différences de nature liées au sexe, à la reproduction et à l’éducation ». Pascal Picq (Paléoanthropologue)

« Les femmes ne sont pas toujours exclues de la chasse. L'exemple des Agta des Philippines est bien connu: elles chassent le grand gibier et passent même pour d'habiles archers. Les femmes chasseurs se retrouvent également chez les Ojibwa, Mescalero Apaches, Eastern Cree, Copper Eskimo et Tiwi d'Australie. Il serait donc difficile d'affirmer que la femme, de par nature, n'est pas capable de chasser». Source Wiktor Stoczkowski, anthropologue, «Anthropologie naïve, anthropologie savante» (CNRS, 1994)

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Quelques données À voir dans l’expo : manipulation « l’homme et la femme affinés »

a femme française moyenne :

mesure 1,63 mètre vit jusqu’à 84,8 ans a 2,01 enfants a son premier bébé à 30 ans pèse 63 kg se marie à 29,8 ans travaille à temps partiel dans 29,9 % des cas fume quotidiennement dans 23,8% des cas > Les femmes françaises en général : 60% des diplômés sont des femmes 42,4% des bachelières ont un bac S 60% des enfants de moins de 3 ans sont gardés par leur mère 75 % des femmes ont lu un livre au cours des 12 derniers mois 36,2 % des femmes sont inscrites dans une fédération sportive

’homme français moyen :

mesure 1,75 mètre vit jusqu’à 78,1 ans pèse 77 kg se marie à 31,7 ans travaille à temps partiel dans 6% des cas fume quotidiennement dans 30, 3 % des cas > Les hommes français en général : 64,5 % des bacheliers ont un bac S 70 % des chercheurs sont des hommes 59 % des hommes lisent un quotidien payant 1 fois par mois 64 % des hommes ont lu un livre au cours des 12 derniers mois 63,8 % des hommes sont inscrits dans une fédération sportive 74% des hommes sortent le soir au moins une fois par mois 43 % des hommes ont joué à des jeux vidéo au cours des 12 derniers mois

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Quelques définitions

enre / sexe En langue française, le terme « sexe » désigne aussi bien les organes génitaux que la

catégorie de sexe « féminin » ou « masculin ». Le terme « genre » est utilisé pour définir le genre grammatical d’un nom commun : une « chaise » est du genre féminin et un « tabouret » est du genre masculin. Le mot « genre » est aussi la traduction du mot anglais « gender ». Il permet de faire la distinction entre les dimensions biologiques et culturelles du sexe. Le terme « genre » désigne les rapports socialement construits entre les hommes et les femmes, par opposition au terme « sexe » qui désigne exclusivement la réalité biologique.

ransexualité / Transidentité Le terme « transsexualité » n’est pas consensuel. Certains préfèrent parler de

« transidentité » car, pour eux, il s’agit plus d’une question liée à l'identité de « genre » qu’à la sexualité. Par exemple, toutes les personnes ayant des interrogations sur leur « genre » n’ont pas recours à la chirurgie de réassignation sexuelle. Il est cependant difficile de trouver une seule terminologie qui soit représentative des vécus de chacun. En France, ce terme reste donc celui utilisé dans le langage courant et dans les communications officielles. La transsexualité est définie ainsi par la Cour européenne des droits de l’Homme : « On entend par transsexuels les personnes qui, tout en appartenant physiquement à un sexe, ont le sentiment d’appartenir à un autre ; elles essaient souvent d’accéder à une identité plus cohérente et moins équivoque en se soumettant à des soins médicaux et à des interventions chirurgicales afin d’adapter leurs caractères physiques à leur caractère psychique. »

ndrogyne Ce terme désigne des personnes qui adoptent des postures, des vêtements, des

attributs et des comportements qui ne permettent pas de les identifier facilement comme « homme » ou « femme ».

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La HAS estime que la transsexualité concerne entre 1/10 000 et 1/50 000 personnes. «(…) ce qui indiquerait alors que le transsexualisme n’est pas un phénomène exceptionnel. » Source : Extrait d’un rapport de la HAS (Haute Autorité Sanitaire) de novembre 2009 : Situation actuelle et perspectives d’évolution de la prise en charge du transsexualisme

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ntersexuation / Intersexualité / Ambigüité sexuelle / Hermaphrodisme L’ambigüité sexuelle ou intersexuation désigne des personnes qui, ne peuvent pas être catégorisées formellement dans l’un ou l’autre des sexes. Cela peut être

visible dès la naissance ou non. 2% des naissances sont concernées (mais les formes d’ambigüités sexuelles sont multiples). Le terme « intersexuation » est plus adéquat que « intersexualité », car le mot « sexualité » est trop lié aux comportements sexuels dans le langage courant. Il peut donc conduire à confondre l’ambiguïté sexuelle avec l’orientation sexuelle. Jusqu’aux années 2000, l’ambigüité sexuelle était considérée comme une anomalie. Le corps médical avait recours à la chirurgie dès la naissance pour assigner l’enfant à un des 2 sexes. Le choix du sexe revenait donc aux parents sur le conseil des médecins. A présent, la tendance est plutôt à laisser à chaque individu la liberté de définir lui-même son identité sexuelle et son identité de genre. En effet, certains intersexués se « sentent » bien hommes ou femmes, mais d’autres ne se reconnaissent dans aucune de ces 2 catégories et ne veulent pas choisir.

L’hermaphrodisme désigne le fait de posséder à la fois des organes sexuels mâles et femelles fonctionnels. Cela vient du personnage de la mythologie grecque Hermaphrodite, qui était dans ce cas. Les véritables hermaphrodites sont rares.

étérosexualité / Homosexualité / Bisexualité / Asexualité Ces 4 termes font référence à l’orientation sexuelle / amoureuse des individus,

qui peut être transitoire ou durable. L’hétérosexualité désigne le fait d’être attiré par des personnes du sexe opposé. L’homosexualité désigne le fait d’être attiré par des personnes du même sexe. La bisexualité désigne le fait d’être attiré par des personnes du même sexe et du sexe opposé. L’asexualité désigne le fait de ne pas éprouver de désir sexuel, ce qui n’empêche pas d’être amoureux.

nné / Acquis Dans différents domaines, on oppose traditionnellement les caractères innés et les

caractères acquis : - l'inné désigne les traits qui dépendent du patrimoine héréditaire de l'espèce, - l'acquis désigne les caractères qui résultent des facteurs environnementaux.

Il est souvent difficile de distinguer la part de l’inné et de l’acquis dans la construction d’un individu. C’est une controverse récurrente dans le monde scientifique. Les travaux les plus récents tendent à montrer qu’une telle distinction est impossible, l’hypothèse la plus sérieuse semble être celle de « l’épigenèse interactionnelle », c’est-à-dire l’interaction entre les facteurs innés et acquis.

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En Inde, en 2005, les formulaires de demandes de passeports indiens proposent trois choix de genre : hommes, femmes et « Hijra ». D’autres cultures tendent aussi à reconnaître un 3ème genre.

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Adultes et adolescents

Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ? Auteur(s) : Catherine Vidal Collection : Les petites pommes du savoir Editeur : Le Pommier

Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ? La différence des sexes s'expliquerait-elle, dès la naissance, par une différence de structure entre le cerveau des garçons et des filles ? Nos identités d'hommes et de femmes seraient alors irrémédiablement déterminées ? Et si nous quittions Mars et Vénus pour nous intéresser aux recherches les plus récentes sur le sujet et aux formidables capacités d'un organe vraiment pas comme les autres : notre cerveau ?

Féminin Masculin : Mythes et idéologies Auteur(s) : Geneviève Fraisse, Maurice Godelier, Gaïd Le Maner-Idrissi, Catherine Marry, Évelyne Peyre, Pascal Picq, Catherine Vidal,Joêlle Wiels. Collection : Regards Editeur : Belin Qu'est ce qui nous fait homme ou femme ? Cette question agite le monde scientifique et philosophique depuis plus d'un siècle. Si les progrès des neurosciences et de la génétique permettent désormais de mieux comprendre pourquoi l'être humain, dans ses comportements, échappe aux

lois du déterminisme biologique, les idées reçues et les préjugés ont la vie dure. La tentation est toujours présente de mettre en avant des raisons «naturelles» pour expliquer les différences entre les sexes et justifier les inégalités sociales. Dans ce débat, le regard croisé des sciences «dures» et des sciences humaines s'impose pour examiner, avec le recul nécessaire et sous différentes facettes, l'évolution des idées et des pratiques sociales dans la construction du féminin et du masculin. Dans ce livre unique en son genre car il est le fruit d'une rencontre interdisciplinaire rare, des représentants de la philosophie et de l'anthropologie, de la neurobiologie, de la paléontologie, de la génétique, de la sociologie, et de la psychologie analysent les «mythes scientifiques et idéologiques» sur cette éternelle question féminin-masculin.

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Cerveau Sexe & Pouvoir Auteur(s) : Catherine Vidal, Dorothée Benoit-Browaeys Editeur : Belin Collection : Regards A la lumière des connaissances actuelles en neurosciences, on serait tenté de croire que les vieux préjugés sur les différences biologiques entre les hommes et les femmes ont été balayés. Ce n'est manifestement pas le cas : médias et ouvrages de vulgarisation prétendent que les femmes sont «naturellement» bavardes et incapables de lire une carte routière, tandis que les hommes sont nés bons en maths et compétitifs. Ces discours laissent croire que nos aptitudes, nos émotions, nos valeurs sont câblées dans des structures mentales immuables depuis les temps préhistoriques. Cet ouvrage, qui s'adresse à un large public, replace le débat autour de la différence des sexes sur un terrain scientifique rigoureux, au-delà des

idées reçues. L'enjeu est de comprendre le rôle de la biologie, mais aussi l'influence de l'environnement social et culturel dans la construction de nos identités d'hommes et de femmes. Notre destin n'est pas inscrit dans notre cerveau.

Le mélange des sexes Auteur(s) : Geneviève Fraisse Editeur : Galimard Jeunesse Giboulées Collection : Chouette ! Penser Le mot de mixité désigne, à l'origine, l'instruction et l'éducation dispensées en commun aux garçons et aux filles. Revenons sur cette évidence de la mixité scolaire ; regardons ce mélange des deux sexes pendant l'enfance et l'adolescence il est fait de clarté et d'obscurité. Est-il à l'image d'une vie future, miroir de la réalité sociale, ou est-ce un privilège du temps et de l'espace de l'enfance ? Qu'est-ce que la mixité : un progrès, une expérience, une valeur républicaine, un plaisir ? En tous les cas, le mot a fait fortune, pour désigner d'autres mélanges, mixité sociale, mixité urbaine...

Le grand livre des filles et des garçons Auteur(s) : Brigitte Bègue, Anne-Marie Thomazeau , Alain Serres Illustrateurs : Antonin Louchard, Monike Czarnecki Editeur : Rue du Monde Collection : Grands livres Voici un grand voyage autour de la planète filles/garçons : découverte de soi, de son corps, de celui de l'autre, de l'amour ; mais aussi des idées toutes faites qui remplissent nos têtes... On rencontre dans ce Livre des femmes de l'autre bout du monde, des femmes qui veulent pouvoir faire de la mécanique si elles en ont envie et celles qui ont marqué la longue histoire des relations entre les femmes et Les hommes. 150 photos et dessins, des témoignages, un album pour mieux s’aimer, se connaître, se respecter et faire bouger ensemble les vieilles habitudes, bleues pour les garçons et roses pour les filles.

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Sauvons les garçons ! Auteur(s) : Jean Louis Auduc Editeur : Descartes & Cie Collection : Hors collection L’école républicaine, pour que vive l’égalité démocratique, doit garantir à tous, quel que soit son sexe, son origine sociale ou ethnique, le droit à l’éducation. L’exigence d’équité, cette avancée fondamentale des sociétés démocratiques, a construit la représentation d’un élève libre de tout déterminisme, une belle abstraction que les statistiques de l’échec scolaire, têtues et peu idéologues, continuent de mettre à mal. Les enfants ne sont pas égaux face au système scolaire et ce qu’on a voulu généreusement oublier pèse lourd dans la balance des chances de chacun. Si les inégalités sociales dans l’accès à l’instruction sont désormais interrogées et donnent lieu à la mise en place de politiques publiques, il existe une autre fracture largement passée sous silence. Pourtant, là

encore, les chiffres sont écrasants : garçons et filles ne sont pas égaux en classe. Sur les 150 000 jeunes sortant sans aucune qualification du système éducatif dont les médias nous parlent fréquemment, on ne dit pas que plus de 100 000 sont des garçons. Dès l’école primaire, les garçons manifestent un retard dans l’acquisition de la lecture et de l’écriture et engorgent les structures pour élèves en difficulté ou coupables de comportements violents. La fracture sexuée est souvent plus signifiante que la fracture sociale dans l’analyse des parcours scolaires. Les études traditionnelles, développées en termes d’inégalités économiques et culturelles, doivent évoluer pour faire une place à cette réalité dérangeante. L’échec scolaire a un sexe. Prétendre résoudre ce problème sociétal sans prendre en compte l’une de ses principales caractéristiques est illusoire. C’est au portrait de cette douloureuse adaptation masculine à l’école que cet essai se consacre. Il s’agit de comprendre les raisons sociales et culturelles qui prédisposent les garçons à l’échec et les filles à la réussite afin de proposer des solutions concrètes à ce problème collectif.

Manuel de psychologie différentielle Auteur(s) : Michel Huteau Editeur : Dunod Collection : Psychologie La psychologie différentielle a pour objet l'étude de la variabilité des comportements et processus mentaux entre les individus. Ce manuel propose un exposé clair et précis de ce champ spécifique de la psychologie. Décrivant tout d'abord les origines et les méthodes de la psychologie différentielle, cet ouvrage présente les plus récents acquis et les perspectives nouvelles dans les domaines de l'intelligence et de la personnalité. L'auteur dresse également un bilan des travaux sur l'origine des différences individuelles (Y a-t-il une détermination héréditaire ? Comment agit l'environnement ?, etc.), sur les différences entre les

hommes et les femmes et entre les groupes sociaux. Destiné aux étudiants du premier cycle de psychologie et sciences humaines, ce manuel intéressera tous ceux qui sont confrontés à la variabilité des conduites humaines dans les secteurs du travail, de la santé, de l'éducation et de la formation.

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Homme – femme : de quel sexe êtes-vous ? Sous la direction de : Lucile Guittienne, Marlène Prost Editeur : Presses universitaires de Nancy Collection : Epistémologie du corps Je suis un homme. Je suis une femme. Ces deux affirmations semblent pouvoir s'écrire sans difficultés. Et pourtant, sur quelles connaissances se basent-elles ? Dès lors qu'on se questionne un peu, les évidences vacillent et les certitudes sont mises à mal. Tout comme Simone de Beauvoir écrivait on ne naît pas femme, on le devient, on pourrait tout aussi bien écrire on ne naît pas homme, on le devient. Les auteurs, spécialistes de diverses disciplines (biologie, sociologie, histoire, droit, cinéma, linguistique, littérature, etc.) se sont penchés sur les notions de sexe et de genre pour nous offrir des pistes de

réponses et de réflexion. Au fil des pages transparaît toute la complexité et la contemporanéité des études menées autour de l'Homme, objet de recherches inépuisables.

Homme, femme : la construction de la différence Auteur(s) : Françoise Héritier Editeur : Le Pommier / Universciences Collection : Psychologie XX, XY, comment devient-on un homme ou une femme ? Qui gouverne la construction de notre identité sexuelle ? Nos gènes ? Nos hormones ? La société ? La famille ? …Simone de Beauvoir avait-elle raison lorsqu’elle écrivait « On ne naît pas femme on le devient » ? Sauf accident, tout individu obéit aux lois de la génétique et de la physiologie qui créent dans notre espèce des mâles et des femelles. Mais au-delà, le regard de nos parents, de la société toute entière, nous façonne dans notre intimité. Et si la différence des sexes structure la pensée humaine, peut-on changer les rapports du masculin et du féminin ? Que disent désormais les sciences sociales, humaines et les sciences du vivant de cette construction ?

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La recherche Hors-série n°6 nov. Déc. Janv. 2001/2002 Sexes, comment on devient homme ou femme. Auteur(s) : Collectifs

Science Et Vie N° 1043 : Spécial Sexe Auteur(s) : Collectifs

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Jeunesse  

Quatre poules et un coq Auteur(s) : Lena Landström Illustrateurs (s) : Olof Landström Editeur : Ecole des Loisirs À partir de 3 ans Quatre poules vivent dans un poulailler avec un coq. Petit à petit, le coq se réserve la majeure partie de la nourriture, prend toutes les décisions pour elles, la situation devient intolérable. Un jour, les poules décident que cela ne peut plus durer, qu’elles doivent réagir. Comment vont-elles bien pouvoir s’y prendre?•

Amours animales Auteur(s) : Thierry Lodé Editeur : Mango-Fleurus À partir de 6 ans Dès qu'il s'agit de plaire ou de se reproduire, les animaux font preuve de beaucoup d'imagination ! Parades nuptiales, changements d'apparence, stratégies de séduction, bagarres entre mâles, scènes de ménage, amours singulières, fidélité ou tromperies, folles passions... Avec cet ouvrage, la vie intime de nos amis à poils, à plumes ou à écailles n'a plus de secrets !

Danse, Prosper danse ! Auteur(s) : laure Monloubou Editeur : Kaléidoscope À partir de 3 ans Prosper aime la danse. Le « problème » c’est que Prosper est un garçon, et les garçons, ça ne dansent pas ! Ça se bagarre, ça court, ça embête les filles, … Alors lorsque Prosper va suivre des cours de danse, toutes les petites filles vont se moquer de lui ! Prosper lui, désespère car ces attaques gratuites le blessent. Et puis finalement, un beau jour, tout va s’arranger !

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 La princesse, le dragon et le chevalier intrépide Auteur(s) : Geoffroy de Pennart Editeur : Kaléidoscope À partir de 4 ans Prenez une gentille princesse, maîtresse d'école, mettez à ses côtés un vieux dragon protecteur et acariâtre... et posez-vous la question capitale : comment diable l'intrépide chevalier pourra-t-il conquérir le cœur de la douce ? Ah, mais sachez qu'un chevalier vient TOUJOURS à bout de ses défis !  

Si papa, si maman… Auteur(s) : Francine Bouchet, Bruno Heitz Éditeur : Ricochet jeunesse À partir de 5 ans  

"Si maman portait papa sur son dos, serait‐elle 

toujours maman ?" "Si papa avait peur des araignées, 

serait‐il toujours papa ?" Ce livre propose une 

trentaine de questions à débattre avec les petits (4 à 

6 ans), questions qui mettent en cause les normes de 

comportement sexués et invitent à voir la personne 

avant le rôle social.  

 

 

Et pourquoi pas toi ? Auteur(s) :Madalena Matoso Éditeur : Notari À partir de 2 ans  

Comment aborder la délicate question de l’égalité 

homme‐femme? 

Dans ce livre, peut‐être l’enfant sera‐t‐il guidé dans ses 

associations par les modèles qu’il aura observés autour 

de lui. Mais peut‐être aussi voudra‐t‐il les refuser, les 

contourner, ou tout simplement en inventer d’autres… 

Telle est la configuration de ce livre qu’il laisse à l’enfant 

l’initiative de composer les scènes à sa guise, selon ses 

préférences, ses désirs ou sa fantaisie.

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Imagier renversant Auteur(s) : Sébastien Telleschi Éditeur : Talents hauts  À partir de 4 ans  

Un imagier à renverser pour renverser les rôles : c'est le papa 

qui utilise un gant de vaisselle et la maman qui enfile un gant 

de moto ; c'est le jeune homme qui a peur des souris et la 

jeune fille qui manie la souris de l'ordinateur, et ainsi de 

suite... Avec des illustrations très seventies, les auteurs de cet 

imagier renversent les symboles et les clichés pour notre plus 

grand amusement. 

 

 

A quoi tu joues ?

Auteur(s) : Marie-Sabine Roger, Anne Sol Éditeur : Talents hauts À partir de 3 ans Marre des idées reçues du genre " Les garçons, ça fait pas de 

la danse et les filles, c'est pas bricoleur " ? Ras le bol des 

interdits qui enferment dès le plus jeune âge ? Ouvrez les 

rabats de ce livre avec votre enfant : de sacrées surprises 

vous y attendent...  

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Filles / garçons : Le grand duel Auteur(s) :Sania Radosavljevic et Amandine Trizac Illustrations : Zelda Zonc Éditeur : Milan Jeunesse À partir de 8 ans  « Les filles sont plus douées pour le ménage. » 

Naturellement! « Les garçons sont meilleurs en maths. » 

C’est évident! Vous êtes sûrs ? Vérifiez‐le en vous provoquant 

en duel pour de bonnes parties de rigolade ! Vous saurez 

enfin si Zidane sera remplacé par un garçon ou par une fille, 

qui sera le moins douillet et qui fera le plus de choses en 

même temps ! 

 

 

 

 

 

 

 

Filles et garçons, la parité à petits pas Auteur(s) : Carina Louart, Pénélope Paicheler Éditeur : Acte Sud Junior À partir de 8 ans  

Sais‐tu qu'en France les femmes n'ont eu le droit de voter 

qu'en 1944 ? Que, dans certains pays, elles ont besoin de 

l'autorisation de leur mari pour travailler ? Pourquoi y a‐t‐il si 

peu de femmes présidentes ? La situation des garçons et des 

filles dans le monde est loin d'être égalitaire ! L'éducation, les 

traditions et les lois privilégient les garçons. 

Depuis longtemps, de nombreuses voix se sont élevées pour 

combattre ces injustices et donner aux femmes les mêmes 

droits que les hommes. L'idée de parité est née de ce combat 

et a déjà apporté de nombreux progrès. Mais il reste encore 

beaucoup à faire.  

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Cerveau, sexe et liberté (Vidéo) Auteur(s) : Catherine Vidal Editeur : Gallimard / CNRS Collection : La recherche nous est contée 56 minutes Les femmes ont-elles le même cerveau ue les hommes ? Notre cerveau est-il plastique ? Jusqu’où peut-il évoluer ? Quelles est notre marge de liberté ? Avec entrain, la neurobiologiste Catherine Vidal, foulard, tests et photos à l’appui, ouvre pour nous une fenêtre sur « l’univers chiffonné », « les trous noirs », et autres mystères liant l’aventure de nos cerveau à celle de l’Univers.  

 

Homme/Femme Sortir des stéréotypes Auteur (s) : Bernard Andrieu, Sophie Bailly, Annette Jarlegan Bruno Py, Catherine Vidal, Ingrid Voléry Réalisateur : Thomine Philippe Producteur : Vidéoscop Université Nancy 2 37 minutes Ce documentaire donne la parole à des chercheurs de différentes disciplines, sur la thématique des stéréotypes féminins et masculins. Ce faisant, il remet en cause nos certitudes. Pour prendre un exemple : allez, c'est clair, les femmes sont plus bavardes, plus sociales et les hommes plus taciturnes, mais plus courageux et plus agressifs ! Et puis meilleurs en sciences face aux femmes plus littéraires… Et si tout cela était une invention ? Une invention des hommes et des femmes justement, qui prend corps et se réalise, puisque tout le monde y croit.

Mon cerveau a-t-il un sexe ?

Réalisateur : Laure Delesalle Producteur : CNRS Images 52 minutes Pourquoi les hommes et les femmes ont-ils des comportements aussi différents ? Est-ce une question de biologie si les capacités intellectuelles des hommes et des femmes sont différentes ? Masculin, féminin, la question n'est jamais neutre. De la recherche biologique aux dernières avancées en science humaine, la réalisatrice mène l'enquête et secoue les idées reçues. Elle s'aventure sur des territoires autonomes et questionne tout ce qui participe à la construction d'une identité sexuelle : anatomie du cerveau, imagerie cérébrale, rôle des chromosomes, des gènes et des hormones, incursion dans les domaines de la préhistoire, de l'éducation, de la psychanalyse.

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