20
Zwischen Eupen und Sankt Vith Informationen in deutscher Sprache auf den Seiten 14-15 DEPOT : BRUXELLES X 51 23 décembre 2010 Pages 9 à 12 EDITO L’ AFSCA a 10 ans La semaine dernière, l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) a donné une conférence de presse à l’occasion de ses dix ans. Créée dans l’urgence d’une crise, l’AFSCA a fait ses maladies de jeunesse et est aujourd’hui en régime de croisière. Ceci ne doit pas signifier l’absence d’une remise en question permanente et des améliorations possibles. Yvan Hayez L’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire a été créée il y a 10 ans suite à la crise de la dioxine. Sa mise en place répondait à la critique des pouvoirs publics, à la méfiance des consom- mateurs, à l’embargo sur nos ex- portations et à un impact écono- mique majeur. Rappelons que des centaines d’exploitations ont été bloquées et que l’on a assisté à une destruction massive d’animaux, de viande et de denrées alimentaires. Outre les drames individuels, le préjudice financier a été évalué à un peu plus de 437 millions d’eu- ros, avec une détérioration très importante de l’image des produits d’origine belge. Dans ce contexte, la mise en place d’un organisme public ayant compétence sur toute la chaîne alimentaire pour veiller à la sécurité de cette dernière sem- blait parfaitement justifié et com- préhensible. Aujourd’hui, l’agence compte 1.169 équivalent temps plein (chiffre stable depuis 2003) dont 655 collaborateurs actifs au sein de 11 unités provinciales de contrôle. Ces agents de terrain réalisent annuellement plus de 100.000 contrôles et 60.000 échantillon- nages sur les matières premières ou les denrées que nous consom- mons tous les jours. L’AFSCA dis- pose de son propre réseau de 5 laboratoires accrédités et fait appel à 24 laboratoires agréés et 10 la- boratoires nationaux de référence. Plus de 350.000 analyses sont ainsi effectuées chaque année. En 2009, le budget de l’AFSCA s’éle- vait à 183 millions d’euros dont 62% proviennent de dotations publiques ce qui représente 10,6 euros par habitant. Les missions de l’AFSCA repo- sent principalement sur l’organi- sation de contrôles de l’ensemble des maillons de la chaîne alimen- taire. Depuis 2007, ces contrôles s’organisent selon une check-list pondérée et les représentants des maillons contrôlés ont la possibi- lité de formuler des remarques. L’organisation des contrôles est à l’origine de la méfiance et des réac- tions parfois vives de la production primaire à l’égard de l’AFSCA. La mise en place de la charte de l’inspecteur/contrôleur en 2004 a contribué à améliorer les choses. La mise en place concertée de guides d’autocontrôles validés a égale- ment permis d’alléger la charge de ces contrôles. Outre les missions de contrôle, l’AFSCA assure un service d’information et de vulgarisation auprès des consommateurs via un call center et l’édition de brochures ou diverses publications. L’AFSCA a également pour vocation d’assurer un rôle de prévention et de gestion des crises car celles-ci resteront toujours possibles. Sur le plan inter- national, l’AFSCA joue un rôle in- déniable en termes de soutien aux exportations de produits belges mais également en ce qui concerne le contrôle des produits importés (60.000 contrôles dont 240 refus en 2009). Enfin, l’AFSCA entend garantir la qualité de ses services par l’organisation d’audits internes (depuis 2007) et d’audits externes. Lors des dix années écoulées, force est de constater que les rela- tions entre la production primaire et l’AFSCA n’ont pas été un long fleuve tranquille. L’organisation- même des contrôles est au cœur de ces relations parfois tendues. Nous l’avons reconnu ci-avant, les relations se sont améliorées, mais cela ne signifie pas pour autant que tout est parfait.Tout en poursuivant ses missions de contrôle, l’AFSCA devrait améliorer, voire privilégier, une approche préventive sous la forme de guidance en ferme. Ceci est d’autant plus important que des manquements bénins, qui peu- vent être directement ou très rapi- dement corrigés, sont susceptibles, lorsqu’ils sont repris dans le rapport d’inspection, de donner lieu à des sanctions qui touchent directement au revenu des agriculteurs. De même, et en dépit des efforts faits dans certaines UPC, nous deman- dons de systématiser l’annonce du passage des contrôleurs lorsqu’il s’agit de contrôles de routine. Par ailleurs, nous revendiquons que la charge des contraintes et que le poids des contrôles soient à la mesure des risques sanitaires en- courus par la population. Nous pensons en particulier aux exploi- tations qui se sont investies dans le circuit court et dont les risques, donc les contraintes, doivent être adaptées en conséquence des objectifs de santé publique. Enfin, de par ses missions, l’AFSCA est un observat(eur)oire privilégié des pratiques tout le long de la chaîne agro-alimentaire. Nous invitons les représentants de l’AFSCA, à chaque fois que l’occasion se pré- sente, de plus et mieux encore, souligner les progrès réalisés et les bons résultats obtenus par la pro- duction primaire. Ceci contribuera certainement à améliorer les rela- tions de la profession agricole avec l’AFSCA lors des… dix prochaines années. Dans le présent édito, nous ne pouvons passer sous silence les conséquences des aléas clima- tiques de ces derniers jours.Autant nous comprenons les raisons qui ont amené le Gouvernement Wallon à suspendre la circulation des camions sur les grands axes, et ce principalement dans des direc- tions où les frontières étaient fer- mées aux poids lourds constituant ainsi de véritable cul de sac, autant nous considérons que des déroga- tions doivent pouvoir être prises pour la circulation intérieure à la Région Wallonne et en particulier pour le transport qui concerne le vivant ou des denrées péris- sables. La Fédération Wallonne de l’Agriculture est intervenue en ce sens auprès du Ministre de tutelle, Benoît Lutgen. Durant la semaine écoulée, nous avons reçu de multiples témoignages d’exploitants ayant subi des pertes économiques significatives suite à l’interdiction des transports. De telles conditions risquant de se re- produire, nous en appelons à une étroite concertation. A quelques heures du réveillon, il faut se rappeler que Noël est avant tout la fête des familles. Quel plus beau symbole de la famille que la naissance d’un en- fant ? Noël est également syno- nyme de paix et d’amour. Joyeux Noël à la grande famille agricole de la Fédération Wallonne de l’Agriculture. Une joyeuse fête de Noël et une excellente année 2011 à toutes et tous

 · la charge des contraintes et que le poids des contrôles soient à la ... des camions sur les grands axes, et ce principalement dans des direc-tions où les frontières étaient

  • Upload
    dangbao

  • View
    219

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Zwischen Eupen und Sankt Vith

Informationen in deutscher Spracheauf den Seiten 14-15

DEPOT : BRUXELLES X

5123 décembre 2010

Pages 9 à 12

E D I T O

L’AFSCA a 10 ansLa semaine dernière, l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) a donné une conférence de presse à l’occasion de ses dix ans. Créée dans l’urgence d’une crise, l’AFSCA a fait ses maladies de jeunesse et est aujourd’hui en régime de croisière. Ceci ne doit pas signifier l’absence d’une remise en question permanente et des améliorations possibles.

Yva n H a y e z

L’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire a été créée il y a 10 ans suite à la crise de la dioxine. Sa mise en place répondait à la critique des pouvoirs publics, à la méfiance des consom-mateurs, à l’embargo sur nos ex-portations et à un impact écono-mique majeur. Rappelons que des centaines d’exploitations ont été bloquées et que l’on a assisté à une destruction massive d’animaux, de viande et de denrées alimentaires. Outre les drames individuels, le préjudice financier a été évalué à un peu plus de 437 millions d’eu-ros, avec une détérioration très importante de l’image des produits d’origine belge. Dans ce contexte, la mise en place d’un organisme public ayant compétence sur toute

la chaîne alimentaire pour veiller à la sécurité de cette dernière sem-blait parfaitement justifié et com-préhensible.

Aujourd’hui, l’agence compte 1.169 équivalent temps plein (chiffre stable depuis 2003) dont 655 collaborateurs actifs au sein de 11 unités provinciales de contrôle. Ces agents de terrain réalisent annuellement plus de 100.000 contrôles et 60.000 échantillon-nages sur les matières premières ou les denrées que nous consom-mons tous les jours. L’AFSCA dis-pose de son propre réseau de 5 laboratoires accrédités et fait appel à 24 laboratoires agréés et 10 la-boratoires nationaux de référence. Plus de 350.000 analyses sont ainsi effectuées chaque année. En 2009, le budget de l’AFSCA s’éle-vait à 183 millions d’euros dont 62% proviennent de dotations publiques ce qui représente 10,6 euros par habitant.

Les missions de l’AFSCA repo-sent principalement sur l’organi-sation de contrôles de l’ensemble des maillons de la chaîne alimen-taire. Depuis 2007, ces contrôles s’organisent selon une check-list pondérée et les représentants des maillons contrôlés ont la possibi-

lité de formuler des remarques. L’organisation des contrôles est à l’origine de la méfiance et des réac-tions parfois vives de la production primaire à l’égard de l’AFSCA. La mise en place de la charte de l’inspecteur/contrôleur en 2004 a contribué à améliorer les choses. La mise en place concertée de guides d’autocontrôles validés a égale-ment permis d’alléger la charge de ces contrôles. Outre les missions de contrôle, l’AFSCA assure un service d’information et de vulgarisation auprès des consommateurs via un call center et l’édition de brochures ou diverses publications. L’AFSCA a également pour vocation d’assurer un rôle de prévention et de gestion des crises car celles-ci resteront toujours possibles. Sur le plan inter-national, l’AFSCA joue un rôle in-déniable en termes de soutien aux exportations de produits belges mais également en ce qui concerne le contrôle des produits importés (60.000 contrôles dont 240 refus en 2009). Enfin, l’AFSCA entend garantir la qualité de ses services par l’organisation d’audits internes (depuis 2007) et d’audits externes.

Lors des dix années écoulées, force est de constater que les rela-tions entre la production primaire et l’AFSCA n’ont pas été un long fleuve tranquille. L’organisation-même des contrôles est au cœur de ces relations parfois tendues. Nous l’avons reconnu ci-avant, les relations se sont améliorées, mais cela ne signifie pas pour autant que tout est parfait. Tout en poursuivant ses missions de contrôle, l’AFSCA devrait améliorer, voire privilégier, une approche préventive sous la forme de guidance en ferme. Ceci est d’autant plus important que

des manquements bénins, qui peu-vent être directement ou très rapi-dement corrigés, sont susceptibles, lorsqu’ils sont repris dans le rapport d’inspection, de donner lieu à des sanctions qui touchent directement au revenu des agriculteurs. De même, et en dépit des efforts faits dans certaines UPC, nous deman-dons de systématiser l’annonce du passage des contrôleurs lorsqu’il s’agit de contrôles de routine. Par ailleurs, nous revendiquons que la charge des contraintes et que le poids des contrôles soient à la mesure des risques sanitaires en-courus par la population. Nous pensons en particulier aux exploi-tations qui se sont investies dans le circuit court et dont les risques, donc les contraintes, doivent être adaptées en conséquence des objectifs de santé publique. Enfin, de par ses missions, l’AFSCA est un observat(eur)oire privilégié des pratiques tout le long de la chaîne agro-alimentaire. Nous invitons les représentants de l’AFSCA, à chaque fois que l’occasion se pré-sente, de plus et mieux encore,

souligner les progrès réalisés et les bons résultats obtenus par la pro-duction primaire. Ceci contribuera certainement à améliorer les rela-tions de la profession agricole avec l’AFSCA lors des… dix prochaines années.

Dans le présent édito, nous ne pouvons passer sous silence les conséquences des aléas clima-tiques de ces derniers jours. Autant nous comprenons les raisons qui ont amené le Gouvernement Wallon à suspendre la circulation des camions sur les grands axes, et ce principalement dans des direc-tions où les frontières étaient fer-mées aux poids lourds constituant ainsi de véritable cul de sac, autant nous considérons que des déroga-tions doivent pouvoir être prises pour la circulation intérieure à la Région Wallonne et en particulier pour le transport qui concerne le vivant ou des denrées péris-sables. La Fédération Wallonne de l’Agriculture est intervenue en ce sens auprès du Ministre de tutelle, Benoît Lutgen. Durant la semaine écoulée, nous avons

reçu de multiples témoignages d’exploitants ayant subi des pertes économiques significatives suiteà l’interdiction des transports. Detelles conditions risquant de se re-produire, nous en appelons à une étroite concertation.

A quelques heures du réveillon, il faut se rappeler que Noël estavant tout la fête des familles.Quel plus beau symbole de lafamille que la naissance d’un en-fant ? Noël est également syno-nyme de paix et d’amour. JoyeuxNoël à la grande famille agricolede la Fédération Wallonne de l’Agriculture.

Une joyeuse fête de Noël et une excellente année 2011 à toutes et tous

A C T U A L I T É S

23 décembre 20102

9998

5463

/430

8 PL

C JH

T

SEMOULOR 25/5-21/7-16/8SEMOULOR 10/10-6/10SEMOULOR CELL 16/7* - CELL 9/9*(avec 1800 mg/kg METHIONINE de ZINC)Une gamme complète avec:• 2500 mg/kg de VIT E• 10.000 mg/kg de CHOLINE

BUREAUXET MAGASINS

FERMÉS 24/1230/1231/12

Tél. 085/84.60.36

Une équipe d’ingénieurs nutritionnistes à votre service :

Nicolas LEROY: 0478/54.65.24 Damien GREGOIRE: 0473/52.33.96William LAMBERT: 0497/55.35.06 Mathieu DECOSTER: 0498/97.97.60

SEMOULES AVEC BIOTINE:• CELL 16/7 + BIOTINE

• 25/5 + biotine + meth-zinc

9998

7017

/511

0plc

Contrats «pois» 2011: propositions de prix décevantesEn octobre dernier dans ces mêmes colonnes, nous faisions allusion à la rencontre infructueuse qui s’était tenue entre les organisations agricoles et les acheteurs, ceux-ci refusant la demande de hausse des prix d’au moins 25 % pour les contrats 2011. Après plusieurs semaines de réflexion, l’industrie s’est donc décidée à faire une offre qui, faut-il le préciser, ne répond hélas pas aux attentes pourtant justifiées et argumentées par le secteur de la production.

R e n é Va n s n i c k

Concrètement, le prix des pois augmenterait donc de 9 % et seuls les producteurs qui main-tiendraient au minimum 75 % de leur superficie de 2010 se verraient proposer une prime supplémen-taire qui porterait la hausse globale aux environs de 15 %.

En réalité, on peut considérer que cette «surprime», liée à la re-conduction des surfaces, constitue un moyen pour l’industrie de se ga-rantir un approvisionnement suf-fisant, sans consentir pour autant une hausse de prix sérieuse.

Bien évidemment, une telle offre s’écarte clairement de la hausse

demandée par les producteurs et personne ne pourrait accepter une si faible augmentation du prix de base dans de telles conditions.

Alors que les premières propo-sitions de signature des contrats arriveront dans les fermes dès les prochains jours, la FWA et les membres de l’Agrofront déplorent le lien à la surface. En effet, cette règle met les producteurs sous pression. Que deviendrait effecti-vement la «liberté du cultivateur» si la surface contractée devait répondre à de nouveaux critères quantitatifs?

La FWA tient à faire remarquer

que, pour beaucoup d’exploita-tions, il existe des alternatives à examiner de plus près. Il suffit no-tamment de suivre les cours des céréales et du maïs, tandis que les premières offres de contrats «pommes de terre» sont égale-ment disponibles et s’annoncent assez prometteuses.

Selon nos informations venant des Pays-Bas, tout contrat n’affi-chant pas au minimum une hausse de 20 % ne trouve preneur. Si cette attitude pouvait également être adoptée chez nous, une hausse supérieure n’est pas inespérée. L’essentiel pour les producteurs est d’être solidaire.

En conclusion, nous recom-mandons en tout cas à chacun de prendre le temps de la réflexion, afin de bien peser le «pour» et le «contre» d’un tel engagement, les semis n’étant pas encore pour demain.

Puisque les prix des contrats se sont fait attendre, leur signature peut bien en faire autant!

A chacun de juger où se situe son intérêt.

Mise aux normes: aides payées pour fin 2010

En cette fin d’année, nombre d’entre vous s’interrogent sur leurs aides à l’investissement ou à l’installation en se demandant s’ils seront encore payés cette an-née pour bénéficier des avantages fiscaux décidés en 2009 suite à la crise. S’il est impossible de dire, au cas par cas, qui sera payé cette an-née, nous pouvons toutefois vous prévenir que, en ce qui concerne ces aides à l’investissement, la clôture de l’exercice budgétaire s’est faite le 10 décembre dernier et donc, seuls les dossiers qui au-ront été engagés pour cette date seront payés d’ici la fin de l’année.

Inutile donc d’introduire encore maintenant des factures dans l’espoir de… il est trop tard, du moins pour cette année. Vous se-rez payés l’année prochaine.

Par contre, les aides de 40 % pour la mise aux normes des infrastructures de stockage des effluents d’élevage seront, elles, toutes payées pour le 31 dé-cembre 2010, pour autant que vous répondiez aux conditions. En effet, pour espérer bénéficier de ces aides de 40 %, vous deviez avoir bien reçu votre agrément avant la fin de l’année 2008, avoir fait réceptionner vos travaux au

plus tard pour le 31 décembre 2009 et avoir introduit vos fac-tures et votre demande d’aidepour le 31 aout 2010. Si tel est votre cas, vous recevrez l’intégra-lité des 40 %, ou l’entièreté dusolde pour ceux qui avaient déjà reçu une ou deux tranches, d’ici au 31 décembre prochain. Ainsi,ces aides à la mise aux normesbénéficieront des mesures fiscales du Gouvernement fédéral à savoir, une exonération totale de l’impôtpour les personnes physiques et l’application d’un taux réduit de5 % pour les personnes moralessoumises à l’impôt des sociétés.

Dixième anniversaire pour l’AfscaL’Afsca célèbre son dixième anniversaire, alors que, ironie du sort, vient d’être lourdement condamnée Verkest, la firme responsable de la crise de la dioxine, elle-même à l’origine de la création de l’Agence. L’anniversaire fut l’occasion pour Gil Houins, Administrateur délégué, de retracer au cours d’une conférence de presse les réalisations de ces dix années de fonctionnement de l’Agence. Ceci en présence de la Ministre de tutelle, Sabine Laruelle, qui présentait pour sa part le bilan de la présidence belge de l’UE.

Ci-après, et schématiquement, les aspects qui ont été mis en évidence lors de la conférence de presse. Nous reviendrons plus en détail sur celle-ci dans la première édition de Plein Champ de 2011.

A l’origine: la crise de la dioxine

Active depuis 10 ans, l’AFSCA se positionne comme l’acteur reconnu pour veiller à la sécurité de la chaîne alimentaire dans notre pays. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé auprès des consommateurs belges par un institut indépendant.

Issue de la crise de la dioxine de 1999, l’Agence alimentaire a acquis une réelle renommée tant au plan national qu’inter-national et européen. Couplés à ceux du secteur agroalimentaire, ses efforts permettent de garan-tir un maximum de sécurité aux consommateurs.

L’AFSCA, c’est quelque 1300 agents (1169 ETP) dont plus de la moitié sur le terrain, qui réalisent annuellement plus de 100.000 contrôles et 60.000 échantillonnages sur les ma-tières premières ou les denrées que nous consommons tous les jours.

L’AFSCA dispose de son propre réseau de 5 laboratoires accrédi-tés ISO 17.025 et fait appel à 24 laboratoires agréés et 10 labo-ratoires nationaux de référence.

Plus de 350.000 analyses sont ainsi effectuées chaque année.

Consommateurs et professionnels

L’AFSCA c’est aussi un orga-nisme au service des consomma-teurs et des professionnels de la chaîne alimentaire par:

des contrôles uniformisés via un plan de contrôle et des check-lists disponibles sur son site internet

des applications informatiques performantes (tous les résultats des inspections et des analyses dans une seule banque de don-nées: Foodnet)

une politique de communica-tion transparente et réactive

des services d’appui pour cer-tains secteurs (séances d’informa-tion par la cellule de vulgarisation: 250 sessions depuis septembre 2008)

un point de contact «consom-mateurs» qui répond à plus de 6.000 questions et traite plus de 3.000 plaintes par an

un rôle incontournable pour nos exportations de pro-duits agroalimentaires (plus de 200.000 certificats délivrés/an)

un service de prévention et de gestion de crise efficace

des incitants à la validation de l’autocontrôle: bonus/malus, smiley…

une aide aux pays tiers (Maroc, Bénin, Vietnam…)

Bonne perception

L’AFSCA c’est aussi un servicepublic sous contrôle avec audits externes, certifié ISO 9001, en-registré EMAS (environnement) et en cours d’accréditation ISO 17020 pour ses inspections.

Afin de connaître la percep-tion de ses «clients» sur son rôle,l’Agence a initié deux enquêtes: l’une auprès des consommateurs,l’autre auprès des professionnels soumis aux contrôles.

L’Agence bénéficie d’unebonne visibilité auprès de la po-pulation, dispose d’une noted’appréciation de 7,6/10 commeindice de satisfaction et son acti-vité est reconnue comme efficace.

83% des consommateurs esti-ment que, depuis 10 ans, la sécu-rité alimentaire a bien ou très bien évolué dans notre pays.

En ce qui concerne les profes-sionnels (6.200 réponses ano-nymes), 77% de ceux-ci recon-naissent le professionnalisme del’AFSCA, 90% la jugent utile pour la société et 73% apprécient son rôle dans l’amélioration de leuractivité.

A l’occasion de la présidence belge de l’UE, divers réunions etsymposiums ont été organisés: en octobre, une réunion rassembla les chefs d’Agences alimentaires des 27 Etats membres et en no-vembre, un symposium internatio-nal sur l’autocontrôle fut mis surpied. Lors de celui-ci, un nouvel outil de mesure fut présenté en première mondiale: le baromètrede la sécurité alimentaire, lequel prend en compte 30 paramètres et permettra de comparer l’évolu-tion des progrès réalisés dans cedomaine entre pays et d’annéesen années en Belgique.

Enfin, en novembre toujours, unsymposium sur les nanotechnolo-gies a rassemblé 380 participantsvenant de 35 pays pour mettre en commun leurs acquis sur ces nou-velles techniques et leurs applica-tions possibles.

Echéancier31 décembre

Contrats d’épandage (rectificatif) : date limite pour la conclusion d’un contrat d’épandage

Pour les contrats «pois», les propositions des acheteurs restent décevantes.

JoyeuxNoël et Bonne année 2011

A la veille des fêtes de fin d’année, la FWA vous souhaite un joyeux Noël et bien sûr une excellente année 2011

A C T U A L I T É S

23 décembre 2010 3

Conseil agricole: Sabine Laruelle dresse le bilan de la présidence belgeLa fin de cette année 2010 correspond aussi à la fin du semestre belge de présidence de l’Union. Une présidence dont la qualité et l’efficacité ont été unanimement saluées en Europe et même au-delà. Ce fut notamment le cas pour la présidence du Conseil «agriculture», laquelle a connu un grand «point fort» lors de la réunion ministérielle informelle de La Hulpe en septembre dernier.

Sabine Laruelle a fait un bilan de sa présidence au cours d’une conférence de presse la semaine passée, dans les locaux de l’Afs-ca. Le directeur de l’Agence, Gil Houins, évoquait simultanément le dixième anniversaire de l’Afsca. Ci-après la présidence «agri-cole» belge évoquée sous forme d’un questions-réponses avec la Ministre Laruelle.

Dans quel contexte s’inscri-vait votre présidence?

La présidence belge est, sous un angle général, intervenue à un moment où l’activité législative européenne reprenait progressive-ment son rythme «de croisière». Le Traité de Lisbonne – généralisant notamment la codécision avec le Parlement européen dans tous les actes de politique agricole – était entré en vigueur. Tandis que, d’autre part, la période de transi-tion résultant du renouvellement de la Commission (Dacian Ciolos succédant à Marian Fischer Boel) et de l’élection du Parlement euro-péen avait vraiment pris fin.

Je rappelle que notre présidence s’est résolument inscrite dans le cadre d’un travail en trio, avec la

présidence précédente (espagnole) et la suivante (hongroise), question d’assurer cohérence et continuité.

Quelles sont les priorités que vous avez définies dans ce contexte?

En tête, incontestablement, la forme que va prendre la Pac après 2013. C’est durant le semestre qui va prendre fin qu’a été lancé vérita-blement le débat politique en cette matière.

En second lieu, les mesures à prendre dans le secteur laitier, par suite de la crise de l’an passé et en fonction des recommandations du «Groupe à haut niveau» qui avait été mis en place en octobre 2009.

Enfin, il faut mentionner ce que l’on appelle la feuille de route re-lative aux EST, soit les encéphalites spongiformes transmissibles de type «vache folle», mais au-delà aussi le financement de la stratégie future de santé animale. Enfin, la problématique des OGM figurait aussi parmi les importants dossiers importants.

Pouvez-vous rappeler les enjeux du dossier Pac post 2013?

Il s’agit de voir clairement com-bien l’agriculture européenne peut, à travers la Pac, contribuer à répondre aux grands défis du 21e siècle: au plan des besoins alimen-taires mondiaux croissants, bien sûr, mais aussi du changement cli-matique, de la protection de l’en-vironnement et de la biodiversité.

Le débat, ne nous le dissimu-lons pas, aura une composante budgétaire essentielle: quels se-ront les montants affectés à la Pac étant donné notamment la crise financière et les autres priorités contenues dans la «Stratégie UE 2020» (recherche, etc.). Mais à côté de cette composante bud-gétaire, il y a deux éléments de débat particuliers: la nécessité de réguler les marchés car la volatilité des prix et des revenus agricoles atteint des degrés insupportables. Par ailleurs, on voit se profiler de-puis pas mal de temps déjà, une discussion de fond sur le principe des aides directes: leur finalité (services «publics» rendus par les agriculteurs,…), leur répartition entre anciens et nouveaux Etats membres.

Vous avez eu l’occasion d’entrer dans le fond de cette problématique diffi-cile durant votre présidence.

Oui, lors du Conseil informel de La Hulpe du 19 au 21 sep-tembre: ce Conseil a permis l’apport d’éléments structurels forts pour les discussions à ve-nir, à savoir la réaffirmation à 27 – donc sans opposition – de grands principes. Concrètement, le maintien d’une Pac solide, au

bénéfice à la fois des agriculteurs et des citoyens. Ainsi que le main-tien d’une Pac à deux piliers (un premier pilier européen, avec des mesures simples de nature à ga-rantir une certaine «prévisibilité» aux agriculteurs; un second pilier plus flexible, tenant par exemple compte des spécificités régio-nales).

Les entretiens formels se sont-ils déjà engagés?

Lors des deux dernières réu-nions du Conseil agricole, le 29 novembre et le 13 décembre derniers : ceux-ci ont été l’oc-casion d’écouter la présenta-tion par la Commission de sa Communication sur le sujet et de procéder à de premiers échanges de vues. La présidence belge a quant à elle adressé un ques-tionnaire sur le premier objectif assigné à la Pac, soit assurer une production alimentaire viable.

En ce qui concerne le lait?Nous avons travaillé sur les

conclusions du Groupe de tra-vail à haut niveau que j’ai évo-qué tout à l’heure. Nous avons eu un premier échange de vues formel sur les recommandations de ce «GHL» la semaine pas-sée. L’accueil a été globalement favorable, à condition de ne pas mettre en péril le fonctionnement du marché unique.

La Commission a également présenté sont paquet qua-lité (NdlR: ces éléments ont été largement évoqués dans les précédentes éditions de «Plein Champ»).

On parle relativement peu des EST, alors qu’il s’agit d’un terrain potentiellement porteur d’économies pour le secteur ?

En effet, il convient en cette matière d’adapter les contrôles aux risques. Ces contrôles ont un coût important et dès lors qu’ils ne sont plus nécessaires sur le plan sanitaire, pourquoi les maintenir?

Il y a unanimité des Etats membres pour permettre de réels assouplissements. En matière de surveillance des EST, la volonté est de conserver pour objectif d’évaluer l’efficacité des mesures et d’observer l’évolution des ma-ladies. Pour les ESB plus spécifi-quement, à terme, il s’agirait de diminuer le nombre d’analyses en augmentant l’âge des animaux testés. Inévitablement, il s’ensuit des économies pour le secteur, abattoirs et engraisseurs.

Actuellement, les tests rapides sur bovins de plus de 30 mois sont passés à 48 mois pour 17 pays dont la Belgique (ce qui équivaut à une diminution de 30% des tests réalisés).

Autre source d’économies, la révision de l’interdiction des protéines animales.

Bien sûr, nous sommes loin d’être autosuffisants en protéines, et nous sommes obligés d’im-porter des quantités massives de protéines végétales. L’interdiction pure et simple des protéines ani-males ne se justifie plus guère, il s’agirait d’arriver à une utilisation raisonnée de celles-ci. Ceci en-traînerait automatiquement une

diminution du coût de l’alimenta-tion du bétail en protéines…

D’autant que les protéines végétales que nous sommescontraints d’importer sont à raison de 80% OGM…

Ceux-ci ont d’ailleurs égale-ment fait l’objet de travaux durant la présidence belge. Nous avons collaboré avec la Commission sur le sujet. Un groupe de travaila fonctionné quant à mesurerl’impact socio-économique desOGM. Un groupe de travail adhoc inter disciplinaire a également travaillé sur la proposition de la Commission visant à permettreaux Etats membres de restreindrela culture d’OGM sur leur terri-toire. Enfin, nous avons procédéà de nombreux travaux avec la Commission en vue de l’élabora-tion d’une proposition concernant la présence de traces fortuites d’OGM non autorisés.

I N T E R V I E W

23 décembre 20104

9998

6898

/481

0 jh

t

NOUVEAU !!!Version avec SÉLÉNIUM ORGANIQUE

et version avec SÉLÉNIUMRUMINO PROTÉGÉ

Nicolas LEROY 0478/54.65.24 William LAMBERT 0497/55.35.06

Mathieu DECOSTER 0498/97.97.60Damien GREGOIRE 0473/52.33.96

Une équipe d’ingénieurs nutritionnistes à votre service

NUTRILOR085/84.60.36

Le BIRB, organisme trop méconnu…Le BIRB – Bureau d’Intervention et de Restitution pour la Belgique – s’est trouvé par deux fois à l’avant-plan de l’actualité lorsque d’abord il a publié sur le site BELPA la liste des bénéficiaires des aides PAC et ensuite lorsque, récemment, il a suspendu cette publication. La première de ces décisions était le fait d’un règlement européen, la seconde résultait de l’application d’un arrêt de la Cour européenne de Justice dans l’attente de son évaluation.Mais les activités du BIRB s’étendent bien au-delà de cet aspect. Pour en savoir plus sur cet organisme méconnu, nous avons rencontré Bernard Hennuy, Directeur général faisant fonction du BIRB. Compte-rendu non exhaustif de l’entretien qu’il nous a accordé pour éclairer sur les activités de l’organisme qu’il dirige. Le site www.birb.be peut également être consulté pour de plus amples informations.

R i c h a r d Cy d z i k

Plein Champ: Commençons par un événement d’une ré-cente actualité. Le BIRB ne publie plus sur le site «BELPA» (BELgian Paying Agencies) ou «OPBEL» (Organismes Payeurs BELges) les bénéficiaires des aides de la PAC, qu’ils soient du FEAGA ou du FEADER.

Bernard Hennuy: A la suite de l’arrêt de la Cour européenne de Justice du 09/11/2010, le BIRB ne publie plus en effet ces infor-mations. Pourtant un règlement européen prévoit explicitement la publication de la liste de ces bé-néficiaires – et ceci sur un seul site par pays, en Belgique «BELPA» ou «OPBEL». Pendant tout le temps où il a été opérationnel, BELPA a publié les données des 3 orga-nismes payeurs belges (le BIRB, fédéral, pour l’intervention et les restitutions aux entreprises, celui de la Région flamande et celui de la Région wallonne, pour les aides aux agriculteurs). La gestion du site BELPA a été confiée au BIRB à la demande de l’instance de coordi-nation des organismes payeurs.

Comme vous le savez, l’Alle-magne a toujours été réticente et après avoir été saisie, la Cour eu-ropéenne de Justice a décidé d’in-valider partiellement le règlement prévoyant la publication annuelle des bénéficiaires dont il est ques-tion (Ndlr: lire Plein Champ n°48, page 4).

Grosso modo, la publicité qui était faite a été considérée comme disproportionnée par rapport aux objectifs de transparence eu-ropéens, notamment en ce qui concerne les personnes physiques. En conséquence, le règlement devra être adapté. Une concerta-tion entre les organismes payeurs belges est en cours et le site BELPA devrait, dès décision, être réactivé, mais en ne reprenant que les per-sonnes morales bénéficiaires. Notre intention est en tout cas de ne plus publier la liste des bénéficiaires agriculteurs (personnes physiques) avant d’être totalement rassurés quant à la légalité de la démarche.

PC: Le BIRB a été évoqué à propos de cette affaire BELPA, notamment à l’occasion de la dernière Foire de Libramont, mais il est clair que ce n’est pas son activité principale?

BH: Un petit coup d’œil rétros-pectif d’abord, si vous le permettez. Le BIRB est l’héritier de l’Office de Ravitaillement créé au cours de la dernière guerre mondiale, mais surtout, notamment, de l’OBEA, l’Office belge de l’Economie et de l’Agriculture institué en 1967 et lié à la mise en pratique de la politique agricole commune. Avec la PAC en effet, les opérations d’intervention sont devenues courantes et cen-trales, c’est l’OBEA qui en assurait la gestion. Ce qui impliquait de

multiples opérations parallèles ou corollaires: financières ou «phy-siques». Stockage et déstockage, location d’entrepôts, paiements divers, etc. La complexité du sys-tème nécessitait la création d’un organisme spécialisé. Pour être complet, j’ajouterai que l’OBEA comptait une branche «Economie industrielle» que le BIRB actuel n’assume plus.

PC: Quand est vraiment ap-paru le BIRB dans sa structure actuelle?

BH: Le BIRB a été créé en 1995, par fusion de l’OBEA et de l’Office Central des Contingents et Licences (O.C.C.L.) du SPF Economie. Un dernier grand chan-gement a eu lieu en 2002 lorsque la compétence agricole fut quasi-complètement défédéralisée dans notre pays par la disparation du Ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture. Un protocole d’ac-cord fédéral-Régions a été conclu. Trois organismes payeurs étaient prévus: le BIRB, fédéral, en charge des subsides FEAGA relatives aux interventions et restitutions, un service du Ministère de la Région wallonne (MRW) devenu depuis Service Public de Wallonie (SPW) et l’ALV pour la Flandre (Agentschap voor Landbouw en Visserij). Un service du SPF Economie assure la coordination de ces trois orga-nismes payeurs.

Dans l’état actuel du régime des aides directes, l’OP flamand traite des producteurs du Nord du pays, l’OP wallon des producteurs du Sud, le BIRB ayant en charge les entreprises pour les mesures d’intervention et les restitutions à l’exportation vers les pays tiers.

Le BIRB gère également les certificats agricoles d’exportation et d’importation (par exemple: pour les bananes) et diverses me-sures d’aides: à la production, à la transformation, à la promotion, etc. Le BIRB gère les stocks publics et privés d’intervention, mais aussi la distribution de l’aide alimentaire aux personnes les plus démunies, au départ de ces stocks.

PC: Concrètement, quels sont les interlocuteurs du BIRB et les produits sur les-quels il «travaille»?

BH: Quant aux produits: il s’agit de produits agricoles de base tels que repris à «l’annexe 1» des règlements européens: sucre, cé-réales, produits laitiers, viande, mais également les produits «hors annexe 1» tels que les biscuits, pra-lines et autres transformations des produits de base. Les entreprises, surtout de transformation, sont les principaux interlocuteurs du BIRB. Les agriculteurs sont moins connus de notre organisme, excepté par le paiement des indemnités de la «langue bleue» pour le compte de l’AFSCA.

Nous comptons nombre de clients non belges: des firmes hollandaises, françaises ou alle-mandes qui exportent via le port d’Anvers par exemple… sans fausse modestie, nous sommes re-lativement appréciés car le BIRB a la réputation de gérer (et de payer!) rapidement ses dossiers.

PC: Et quant au mode de

fonctionnement du BIRB?BH: Le BIRB est un parastatal

fédéral de type B, placé sous la tu-telle de la Ministre Sabine Laruelle, compétente pour l’Agriculture. Le BIRB a une structure organique

composée d’un Conseil d’admi-nistration, d’un Comité permanent issu de ce Conseil et des services administratifs du Bureau. J’assure actuellement la Direction générale de ce dernier, en collaboration avec mon adjoint, Monsieur William Droeshout.

Pour ce qui est des différentes instances, depuis 2002, le Conseil d’administration est paritairement composé de représentants dési-gnés par, d’une part, l’autorité fé-dérale et, d’autre part, les autorités régionales compétentes. La Conseil d’administration compte parmi ses membres des représentants du monde des entreprises.

PC: L’une des principales responsabilités du BIRB est le paiement des restitutions à l’exportation.

BH: En effet, ces restitutions sont versées pour certains produits qui sans cela ne seraient pas com-pétitifs sur les marchés des pays tiers. Les opérations d’intervention et de restitution ont représenté un montant annuel de l’ordre de 600 millions d’euro, essentiellement des restitutions, jusqu’en 2004. Depuis ces aides sont en constante diminution suite à l’évolution de la PAC et des marchés. Actuellement, la plupart des taux de restitution sont fixés à «0».

Il convient bien entendu de ne pas négliger l’intervention qui re-prend du poil de la bête en période de crise, que ce soit sous forme de stockage public ou privé.

Le BIRB est aussi chargé d’éta-blir le prix moyen de produits agri-coles selon un schéma indiqué par la Commission et qui sert de base pour le déclenchement des opéra-tions ci-dessus.

Il est à relever que suite à la réouverture récente des achats publics de beurre et de poudre de lait, la Belgique a été l’un des prin-cipaux acheteurs européens en 2009. Aujourd’hui, le BIRB dispose, en stock, de 35.000 tonnes d’orge, de 24.200 tonnes de poudre de lait et de 6.200 tonnes de beurre. Le BIRB a également assumé, en 2009, un rôle de «facilitateur» à la demande de la grande distribution et des laiteries dans le cadre de l’accord «MILK-FEDIS», en collec-tant et redistribuant, sans délai, les montants convenus.

PC: Vous tenez beaucoup à souligner l’aspect «aide aux plus démunis».

BH: Oui! La Belgique va dis-tribuer en 2011 pour 11 millions d’euros au titre de l’aide alimen-taire aux plus démunis, ce qui représente une augmentation de près de 50 % de ce budget. L’approvisionnement se fait d’abord auprès des stocks exis-tants, ensuite sur le marché, même dans d’autres pays, dans le cadre de la réglementation européenne. Ces stocks sont transformés, par adjudication, en une dizaine de produits (lait, farine,…). Dans la pratique, ces aides sont dirigées vers les CPAS et autres institutions caritatives…Plus de 850 institu-tions bénéficient en permanence de ces aides.

PC: Au total actuellement les stocks doivent plutôt se situer à un niveau bas…

BH: Oui, nous sommes en quelque sorte depuis quelques mois en situation déficitaire chro-nique, ce qui entraîne une baisse des activités au niveau des resti-

tutions et de l’intervention, et en corollaire, une réduction du person-nel. Le BIRB travaille d’une certaine manière au ralenti à cet égard, mais il y a d’autres tâches importantes qui nous incombent au niveau des échanges internationaux (certificats d’importation, certificats d’exporta-tion sans restitution,…). Le BIRB a également repris en interne ses contrôles, qui par le passé, étaient effectués par d’autres administra-tions.

PC: Quid de l’avenir du BIRB?

BH: Quelle que soit l’évolution de la situation politique dans notre pays, le BIRB sera, a terme, proba-blement régionalisé. Si c’est le cas, un accord précis devra être forma-lisé entre le Fédéral et les Régions. Il s’agira d’un processus «lourd» prévu par des «lois spéciales des réformes institutionnelles» qui nécessitera plusieurs mois de né-gociations. Il serait logique que

cet accord tienne compte des mo-dalités de la PAC post-2013, en cours d’élaboration. Je voudrais mentionner que la seule scission de notre système informatique devra s’effectuer de façon extrêmementméticuleuse. De toute manière, les desiderata exprimés par les Régions seront déterminants et prioritaires.

Une dernière réflexion person-nelle. J’avais estimé, en 2002, que les services publics s’occupantd’agriculture au sens large (agri-culture et enseignement, qu’ils soient fédéral, régional, provincial ou communautaire) comptaient,pour le sud du pays, 1 agent pu-blic pour 6 exploitations agricoles.8 ans après, une exploitation surtrois a cessé ses activités, alors que l’accompagnement public a peu évolué. Au vu de la crise actuelle et des économies à réaliser, il y aurait lieu, à mon sens, de procéder à une réflexion en profondeur à ce sujet, à tous les niveaux.

Réorganisation du BIRBA partir du 1er janvier 2011, les

services du BIRB seront réorgani-sés. L’objectif de cette réorganisa-tion est double:

en premier lieu, aligner notre organisation tant sur l’évolution de la réglementation européenne agricole (OCM unique) applicable au BIRB que sur celle des marchés agricoles;

ensuite, refléter davantage dans la subdivision de l’organisation en services, les activités découlant des missions statutaires et les exper-tises des agents, selon une répar-tition plus équilibrée entre les deux rôles linguistiques.

La réorganisation est globale mais concerne principalement les quatre services commerciaux actuels (produits laitiers, viandes, végétaux et hors annexe I), regrou-pés en deux services «Certificats et Restitutions» et «Interventions». Cette réorganisation permettra d’assurer la continuité des services du BIRB quelle que soit l’évolution du paysage institutionnel.

Services commerciaux

Concrètement, les services commerciaux ne seront plus définis en fonction des secteurs agricoles mais en fonction de leur domaine de spécialité. C’est la rai-son pour laquelle, à partir du 1er janvier 2011, le BIRB ne comptera plus quatre mais deux services commerciaux:

DS2 - Service Certificats et Restitutions: ce service s’occupera du suivi de la règlementation et de toutes les tâches d’exécution liées aux échanges avec les pays tiers (à savoir la gestion des dossiers de restitutions et de certificats).

DS3 - Service Interventions: ce service gèrera les interventions de première catégorie (toutes les

mesures d’aides, notamment le stockage privé, la distribution gra-tuite aux plus démunis, la restruc-turation du sucre) et de deuxièmecatégorie (intervention au sensstrict ou stockage public).

Les agents de ces servicesseront, à terme, à même de ré-pondre aux questions de tous les secteurs concernés.

Le Service DS4 - Service Contrôles: jusqu’à présent «Service d’inspection», ce servicepoursuit, sans changement, ses missions. Il a pour tâche de vérifier sur le terrain le respect des condi-tions réglementaires imposéesaux bénéficiaires des mesures gé-rées par le BIRB.

Services administratifs

Les services administratifs se-ront également modifiés, voire regroupés:

DS1 – Service Coordination et communication: ce service, comme actuellement, s’occu-pera des affaires juridiques, de différentes tâches de coordina-tion propres au BIRB ainsi quede la communication tant internequ’externe.

DS5 – Service du Personnel& Organisation et Finances: ce service est issu, comme son noml’indique, du regroupement dedeux anciens services (Personnel & Organisation et Finances).

DS6 – Service ICT: toute l’infras-tructure informatique du BIRB est gérée par ce service. Aucun chan-gement majeur n’est apporté à ses missions.

DS7 – Service Audit interne: àl’instar du Service DS6 ICT, aucun changement n’est également ap-porté à ses missions.

Bertrand Hennuy, directeur ff du BIRB

E U R O P I N I O N S

23 décembre 2010 5

Le PE sera impliqué dans la définition du budget 2014-2020Le Parlement européen a adopté le budget 2011 lors de sa session plénière de décembre à Strasbourg. Le budget adopté comprend un financement accru pour la plupart des priorités définies par le Parlement, tout en respectant les limites globales fixées par le Conseil. Lors des négociations budgétaires de cette année, les députés ont également conclu des accords avec le Conseil et la Commission sur plusieurs demandes politiques concernant le budget. Notamment en ce qui concerne le cadre financier 2014-2020 et donc de la Pac réformée post 2013.

“Nous avons agi de façon res-ponsable en cette période d’aus-térité. Nous avons obtenu un bon accord. Nous avons besoin d’un budget de l’UE pour 2011 axé sur l’investissement afin de stimuler la croissance et l’emploi en vue de nous aider à sortir de la crise. L’adoption de ce budget de l’UE est une très bonne nouvelle pour l’Union européenne et pour ses citoyens.

En parallèle, le PE a obtenu des engagements importants de la part du Conseil et de la Commission, notamment sur la participation du PE dans les négo-ciations du budget de l’UE à long terme, ce qui nous aidera à éviter les crises budgétaires à l’avenir. Fait important à mentionner, suite à l’insistance du Parlement euro-péen, la Commission va lancer une proposition législative sur les ressources propres et le pro-chain budget à long terme en juin 2011”.

Quelques exemples

Le budget 2011, adopté par le Parlement dans son ensemble, comprend des financements pour les priorités définies par les députés, notamment les jeunes, l’innovation, le processus de paix au Moyen-Orient et la Palestine. Quelques exemples figurent ci-dessous.

• 1a Compétitivité pour la croissance et l’emploi : les députés ont obtenu davantage de crédits pour le programme d’apprentis-sage tout au long de la vie (+18 millions d’euros), le programme pour l’innovation et l’esprit d’en-treprise (+10 millions d’euros) et le programme Énergie intelligente -Europe (+10 millions d’euros).

• 1b Cohésion pour la crois-sance et l’emploi: les députés ont ajouté une nouvelle ligne à hau-teur de 2,5 millions d’euros, pour la stratégie de la mer Baltique;

• 2 Conservation et gestion des ressources naturelles: + 300 mil-lions d’euros pour un fonds laitier, + 6,7 millions pour le programme environnemental LIFE+ et + 2 millions d’euros pour le soutien de la gestion des ressources de la pêche;

• 3a Liberté de sécurité et de justice: + 2,35 millions d’euros pour le programme Daphné pour la lutte contre la violence envers les femmes et les enfants et + 1 million d’euros pour la prévention du terrorisme;

• 3b Citoyenneté: + 4 millions d’euros pour soutenir les Jeux olympiques spéciaux mondiaux à Athènes et + 3 millions d’euros pour le programme Jeunesse en action;

• 4 L’UE en tant que partenaire mondial: + 100 millions d’euros à la Palestine, au processus de paix et à l’UNRWA

Négociations futures sur le cadre financier pluriannuel (CFP)

Après presque deux mois de négociations, les négociateurs du PE sont arrivés à un accord avec la présidence du Conseil, qui est soutenu par les autres Etats membres. Il contient un engage-ment des quatre prochaines pré-sidences de l’UE (gouvernements de la Hongrie, de la Pologne, du Danemark et de Chypre), concer-nant l’implication du Parlement, qui a fourni des garanties suffi-santes pour les députés.

Le Parlement a également obtenu qu’il y ait à l’avenir des évaluations systématiques de la valeur ajoutée européenne des nouvelles législations et de leur fi-nancement, un rapport sur le coût de la «non-Europe» ainsi qu’une évaluation des avantages des sy-nergies entre les budgets de l’UE et les budgets nationaux. De cette manière, le Parlement a voulu s’assurer que les contribuables de l’UE obtiennent le meilleur résul-tat pour leur argent.

En outre, un compromis a été trouvé en ce qui concerne les nouvelles priorités découlant du traité de Lisbonne pour les-quelles aucune disposition n’a encore été prise dans le budget. La Commission européenne s’est engagée à examiner comment ces nouveaux domaines prioritaires pourraient encore être favori-sés dans les budgets de 2012 et 2013.

Contrairement aux années précédentes, le débat portant sur toutes ces questions a été assuré au niveau politique approprié, avec la participation du Premier ministre belge Leterme, le prési-dent de la Commission Barroso et de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

La question de la flexibilité dans le budget - pour couvrir les dépenses imprévues en cas d’ur-gence ou de nouvelles tâches de l’UE - devra être résolue à un stade ultérieur, car aucun accord n’a été conclu entre le Parlement et le Conseil.

Accord climatique à CancunAprès deux semaines de négociations ardues, les participants à la 16ème conférence des Nations unies sur le climat, à Cancun, étaient plutôt pessimistes. Etait-ce dû à la mauvaise expérience de l’année dernière, à Copenhague ? En tout cas, s’il n’y a pas eu d’accord contraignant sur le climat, le texte adopté à la toute dernière minute le prépare. Il pourrait être négocié lors de la conférence en Afrique du Sud l’an prochain.

Le texte de Cancun prévoit l’établissement d’un fonds mon-dial destiné à financer la lutte contre le changement climatique dans les pays en voie de dévelop-pement. Ils étaient en effet réti-cents à payer les pots cassés des pays développés et font du déve-loppement leur première priorité. Par ailleurs, un cadre pour les aider à protéger les forêts tropicales, souvent sacrifiées sur l’autel de l’économie, a été proposé.

L’objectif de contenir le réchauf-fement climatique à moins de 2°C est affirmé. L’accord mentionne même une possibilité de revoir cet

objectif et de le baisser à 1,5°C.Enfin, il reconnaît la nécessitéde diminuer plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre.

Une délégation du Parlement européen était présente à Cancun. Le PE s’est réjoui de «l’at-mosphère totalement nouvelle lors des négociations, à laquelle on n’aurait pas même rêvé suite à la conférence de Copenhague ». Le Président du Parlement,Jerzy Buzek, a partagé cette joieet enjoint l’Union européenne «à continuer à faire pression pourque l’on arrive à un accord encore plus ambitieux ».

L’accord en bref100 milliards d’euro par an pour aider les pays en voie de dévelop-pement à lutter contre le changement climatiqueLimitation du réchauffement global à 2°CAide aux pays en voie de développement pour la sauvegarde des forêtsReconnaissance de la nécessité de continuer à diminuer les émis-sions de gaz à effet de serre

C U L T U R E S

23 décembre 20106

Nouvelle version du standard GIQF Production VégétaleLa version 3 du standard GIQF pour la production primaire végétale vient d’être approuvée par le conseil d’administration de Vegaplan. Grâce à un élargissement de son champ d’application, cette nouvelle version s’inscrit dans la démarche de Vegaplan, à savoir le développement d’un standard unique pour toutes les cultures végétales.

La version 3 du standard GIQF (Gestion Intégrale de la Qualité de la Filière) a été développée parallèlement à la version 3 du guide sectoriel de l’autocon-trôle (G-012) pour la Production Primaire Végétale, validée par l’Afsca.. Le guide sectoriel est en effet intégralement repris dans le standard GIQF, ce qui permet aux producteurs de faire réaliser un audit combiné afin de répondre en même temps aux exigences légales (autocontrôle) et aux de-mandes du marché.

Quelles sont les nouveautés?

La principale nouveauté de la version 3 du standard GIQF consiste en l’extension de son champ d’application. La liste des activités qui peuvent être certi-fiées s’est désormais enrichie des productions suivantes : plants de pommes de terre, semences, fourrages, tabac, vente directe au consommateur.

La version 3 entrera en vigueur le 13 février 2011, soit 3 mois après la date de publication. A partir de cette date, tous les au-dits doivent être effectués sur la base de cette version du standard. Avant cette date, la version 3 peut être appliquée à condition que toutes les parties concernées aient pu s’y préparer.

Les exploitations qui sont déjà en possession d’un certificat pour le Guide sectoriel et/ou le stan-dard GIQF version 2, peuvent ob-tenir l’extension de leur certificat pour les activités nouvellement reprises dans la version 3 en de-mandant à l’organisme de certifi-cation (OCI) de réaliser un «audit d’extension». Cet audit portera uniquement sur les exigences re-latives aux nouvelles activités; le nouveau certificat aura la même période de validité que le certificat existant, mais couvrira également les nouvelles activités.

Cette démarche est particuliè-rement importante dans le cadre de la certification de l’autocon-trôle sur la base du Guide secto-riel, qui permet aux agriculteurs d’obtenir le bonus sur la contribu-

tion annuelle de l’Afsca (contribu-tion de 45 euros au lieu de 180) à condition qu’elle porte sur toutes les activités présentes dans l’ex-ploitation.

Garantie pour la sécurité, la qualité et l’accès au marché

Le standard GIQF est le fruit d’une approche globale de la chaîne alimentaire qui concerne les fournisseurs, les agriculteurs et les acheteurs de produits vé-gétaux. Son contenu est fondé sur divers cahiers des charges

Comment ça fonctionne?

Le standard GIQF est fondé sur les bonnes pratiques agricoles et est actualisé en permanence par un groupe de travail technique consti-tué de façon paritaire. Le cahier des charges est composé d’exigences dites «horizontales», qui s’appli-quent à toutes les cultures (ex: local phyto, enregistrements), et d’exi-gences dites «verticales», qui sont spécifiques à certaines activités (ex: rotation des cultures, fiche-culture/parcelle pour les pommes de terre, fruits et légumes et houblon). Les points à contrôler sont, en fonction leur importance, des exigences de niveau 1, des exigences de niveau 2 ou des recommandations. Le certi-ficat est accordé lorsque toutes les exigences de niveau 1 et 70% des exigences de niveau 2 sont respec-tées. Les points de contrôle qui sont des recommandations n’ont pas d’effet sur l’octroi du certificat.

Ce sont des organismes de certi-

par le code GMP pour la livraison de produits primaires vers les en-treprises GMP. Cette reconnais-sance permet d’éviter les doubles contrôles aux agriculteurs, mais également aux entrepreneurs agricoles certifiés GIQF qui réali-sent un transport depuis le lieu de récolte à destination d’une entre-prise GMP.

D’autre part, depuis le lance-ment du système, Vegaplan a activement œuvré à l’interchan-geabilité du standard GIQF avec d’autres systèmes de qualité et labels.

Ainsi, le standard GIQF a été reconnu par QS «Qualität und Sicherheit», système de qualité al-lemand, pour les fruits et légumes destinés au marché du frais. Grâce à cette interchangeabilité, les agri-culteurs certifiés GIQF peuvent sans audit complémentaire, livrer leurs produits “reconnus QS”, au marché allemand.

Le standard GIQF est éga-lement interchangeable avec le standard néerlandais VVAK «Voedsel- en Voederveiligheid Akkerbouw» pour les légumes in-dustriels, les betteraves sucrières, les céréales, les semences et les légumineuses.

Concernant les entrepreneurs, le standard GIQF est interchan-geable avec le certificat néerlan-dais VKL. Cette reconnaissance mutuelle permet aux entrepre-neurs certifiés GIQF de proposer leurs services à des agriculteurs certifiés VVAK (ex. pour les lé-gumes et/ou les pommes de terre) sans aucun contrôle complémen-taire.

Enfin, le standard GIQF est aus-si l’une des multiples options pour les agriculteurs qui désirent utiliser le label Flandria. En effet, il faut à cette fin disposer, d’une part, du certificat pour le Guide sectoriel d’autocontrôle pour la production primaire végétale (le «G-012»), et d’autre part, d’une attestation ou d’un certificat pour un cahier des charges plus précis comme le GIQF, la culture biologique ou GlobalGAP.

Transfert automatique des données vers BOOD

En septembre 2010, Vegaplan a activé une nouvelle version de sa banque de données. Outre un update technique important, la convivialité de la banque de données a été améliorée. Les OCI peuvent désormais utiliser la base de données comme outil de planification. La nouveauté la plus importante est le transfert automatique (par «upload xml») des données de certification rela-tives aux Guides sectoriels vers BOOD, la base de données de l’Afsca, ce qui évite aux OCI de devoir effectuer un double enco-dage.

La banque de données permet de gérer les données de certifica-tion des six cahiers des charges suivants:

- Standard GIQF pour la de Production Primaire Végétale ;

- Guide sectoriel de l’Autocon-trôle pour la Production Primaire Végétale (G-012) ;

- Standard GIQF pour les en-trepreneurs de travaux agricoles et horticoles dans la Production Primaire Végétale ;

- Guide sectoriel de l’Autocon-trôle pour les entrepreneurs de travaux agricoles et horticoles dans la Production Primaire Végétale (G-033) ;

- Guide sectoriel de l’Autocon-

trôle pour la Production Primaire Animale (G-037) ;

- Codiplanplus porcs.

Banque de données accessible aux acheteurs

Les acheteurs de matières pre-mières agricoles peuvent vérifier dans la banque de données de Vegaplan les statuts de certifica-tion de leurs fournisseurs.

Après renvoi du formulaire d’inscription, l’acheteur reçoit un login et un mot de passe pour se connecter à la banque de données. Ce service est gratuit pour les membres de Belgapom, Bemefa, Cefi Belgium, Subel, Synagra, Vegebe ou VBT. Pour les non-membres, il est facturé 150 euros par an.

La fonction “abonnement” permet aux acheteurs qui ont un login d’être informés par email des changements de statuts de certification de leurs fournisseurs.

Comment demander la certification ?

Vous êtes agriculteur ou en-trepreneur de travaux agricoles et vous désirez vous faire certi-fier pour le standard GIQF ? La première étape est de prendre contact avec un (ou plusieurs) des OCI agréés et de demander une offre de prix pour la certification pour le standard GIQF. Le prix peut varier en fonction de l’OCI et com-prend la cotisation à Vegaplan, qui s’élève à 60 euros pour trois ans.

Au cours des neuf mois qui suivent la signature du contrat, l’OCI viendra effectuer l’audit

dans votre exploitation. La datede l’audit est convenue à l’avance. Si votre exploitation répond auxexigences, vous obtiendrez deux certificats: un pour le guide sec-toriel et l’autre pour le standard GIQF. Si votre exploitation ne répond pas aux exigences, vous aurez un délai de trois mois pour prendre les actions correctricesnécessaires. L’OCI fera ensuite un nouveau contrôle, qui, en fonction de la nature des non-conformitésà corriger, nécessitera soit l’envoi de documents administratifs, soitune nouvelle visite.

Au cours de la durée de va-lidité de votre certificat, il est possible dans 10 % des cas que l’OCI vienne réaliser un «auditinopiné », dont il vous aura averti au moins deux jours à l’avance.Cet audit ne vous est pas facturé. Si l’audit inopiné est favorable, la durée de validité de votre certificat est inchangée.

Au cours des neuf derniers mois de la validité de votre certificat, l’OCI vous contactera pour vous proposer d’effectuer l’«audit de suivi», pour une nouvelle périodede trois ans à la date d’expirationde votre certificat précédent. Vous avez ce moment le droit de chan-ger d’OCI si vous le désirez.

Contact et information

Le standard GIQF, la check-liste et la liste des organismes de cer-tification reconnus par Vegaplan sont disponibles sur le site web www.vegaplan.be. Pour toute question, contactez Vegaplan par téléphone (02/775.80.63) ou paremail ([email protected]).

PréparationPréparation

Demande

AuditAudit

Conforme

Certificat

Non conforme

Audit inopiné 10%

Audit de suivi après 3 ans

✔ ✘

antérieurs du secteur végétal. Cette approche globale, ainsi que le principe d’une certification sur la base d’un contrôle pour une période de trois ans, font du stan-dard GIQF un système simple et abordable.

Un nombre de plus en plus importants d’acheteurs le préco-nisent ou l’imposent à leurs four-nisseurs car il offre une garantie supplémentaire sur la qualité du produit livré.

La certification GIQF existe également pour les entreprises de travaux agricoles et horticoles. Elle constitue un atout commercial pour l’entrepreneur qui offre aussi à l’agriculteur la garantie requise en matière de qualité et de traça-bilité du service presté.

fication indépendants (OCI) agréés qui réalisent les audits. La fréquence de contrôle est d’un audit tous les trois ans, plus un audit inopiné auprès de 10% des exploitations certifiées, ce qui est suffisant pour assurer une bonne application du standard, sans pour autant surchar-ger les agriculteurs de contrôles. Vegaplan assure une bonne colla-boration avec les OCI afin de ga-rantir, d’une part, que les auditeurs disposent bien des compétences requises et d’autre part, que les exi-gences sont interprétées de façon uniforme par tous les OCI.

Reconnaissance et interchangeabilité

Le standard GIQF est reconnu

La version 3 du standard GiqF production végétale intègre de nouvelles productions, dont les fourrages

R É G I O N N É C R O L O G I E

23 décembre 2010 7

Bonne année et Joyeux NoëlCe dimanche 19 septembre la neige continue à tomber. L’épaisseur de neige qui recouvre le Plateau comme dans toute la Belgique a rarement atteint de telles hauteurs. Situation exceptionnelle car on vient de dépasser un record datant de plus d’un siècle. On n’avait pas connu autant de jours consécutifs d’enneigement depuis 1901.

L u c i e n R o y e n

Situation exceptionnelle qui commande à la prudence sur les routes. Prendre le volant peut parfois nous mettre dans des si-tuations périlleuses. D’autant plus que la pénurie de sel touche quasi toutes les communes.

Il ya longtemps que l’on n’avait plus connu pareille interdiction. Les camions de plus de 7,5 tonnes sont régulièrement interdits de cir-culation depuis jeudi dernier. Pour nous, fermiers, cela nous touche directement. Le camion de la laite-rie va-t-il arriver dans nos fermes pour charger le lait ?

Fin d’année, c’est traditionnel-lement le moment de jeter un œil dans le rétroviseur pour mettre en lumière quelques faits marquants de l’année écoulée.

Pour le secteur lait, la situation s’est un peu améliorée par rapport à 2009, mais il faut reconnaître et constater avec amertume que la rentabilité n’est toujours pas assurée.

Dans le secteur porcin, situation pénible également. Toutefois une lueur d’espoir semble se dessi-ner. Les prix sont à la hausse en Europe et surtout en Allemagne. Espérons que cela se confirmera et aussi et surtout que cela durera.

Le secteur agricole dans son ensemble va voir son avenir for-tement marqué par les prochaines décisions qui seront prises en 2011 au niveau de la PAC. Nous avons été informés de la situation et des enjeux lors de la dernière réunion tenue au Charlemagne à Henri-Chapelle. Cette réunion présidée par Gustave Wuidart avait pour invités, Yves Somville et M. Poismans de la DGA .

Plus que jamais nos respon-sables politiques doivent être conscients qu’il nous faut, au niveau européen, une volonté et une politique forte pour soutenir notre agriculture.

Autre point d’importance, la re-mise en question des droits (DPV) dont pas mal de pays veulent un lissage ou rééquilibrage. La posi-tion de la FWA est très claire. Si le système doit changer, il devra être étalé au maximum dans le temps pour atténuer les effets. Il devrait aller aux agriculteurs en exercice et qui donc son activité.

Il faut être conscient que la différence entre pays est toujours très forte. Par exemple, si on dit qu’il faut aider les plus petites fermes, il faut savoir que l’Europe compte 9.500.000 exploitations

de moins de 5 ha. Actuellement, la plus grande partie du revenu pro-vient des différentes aides.

Une chose est certaine, en 2011 il y aura encore beaucoup de pain sur la planche au niveau syndicalisme agricole. Plus que ja-mais, la FWA a toute son utilité et son importance et il est important de faire bloc pour défendre les re-venus et l’avenir de nos fermes.

En cette fin d’année, il est aussi important de penser aux plus démunis qui sont encore plus touchés que les autres années par les conditions climatiques. Cela fait au moins une quinzaine d’années que la section régionale de Verviers de la FWA participe à l’opération « Sapin Ardent ». Aussi, vendredi dernier, sous la conduite de Gustave et des repré-sentants des laiteries de Walhorn, Pronsvelt, LAC + et Campina c’est

un important colis représentant l’équivalent de 3 tonnes de lait, sous forme de yaourt, beurre, lait UHT qui a été déposé Place Verte à Verviers. Merci à toutes les lai-teries pour leur collaboration qui donne aussi une image positive de notre secteur.

Je vous souhaite à toutes et tous de passer une joyeuse fête en famille et/ou entourés de vos proches. Et alors que 2010, faite de joies et chagrins, s’apprête à tirer sa révérence, pour faire place à 2011, je formule le vœu que la Providence vous accorde en cette nouvelle année une année meilleure, qu’elle vous garde en bonne santé et vous procure joie et bonheur dans vos entreprises. J’ose espérer également que le Politique sera attentif et construc-tif pour sortir notre pays de l’im-passe dans laquelle il se trouve.

L’épaisseur de neige qui recouvre le Plateau comme dans toute la Belgique a rarement atteint de telles hauteurs

Madame Renée DESPY, veuve d’Arthur MARIONNée à Sombreffe le 17 janvier 1933

et décédée à Bure le 16 décembre 2010Les Cambuses 52 à 6927 Bure

✶ ✶ ✶

Dame Charlotte Moncheur de RIEUDOTTE, veuve de Camille de PAUL de BARCHIFONTAINE

Née à Namur le 3 mai 1921 et y décédée le 12 décembre 2010✶ ✶ ✶

Madame Mariette THIRION, veuve de Romain SCHALENBOURGNée à Verlaine le 18 août 1919

et décédée à Haneffe le 7 décembre 2010Rue Ribatte 14 à Haneffe

✶ ✶ ✶

Monsieur Camille THIMISTER, veuf de Mariette VANDERHEYDENNé à Thimister le 1er juillet 1925

et décédé à Henri-Chapelle le 14 décembre 2010✶ ✶ ✶

La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles

• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 B-5030 GEMBLOUX• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46• E-MAIL: [email protected]

Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Abonnement : Martine DewezEditeur responsable: Yvan Hayez, secrétaire généralTirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de WallonieImprimerie: Corelio - Grand-BigardPrépress: Passe-Partout

Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne

de l’Agriculture

N A I S S A N C EChristine, Philippe, Baptiste et Damien ont le grand bonheur de vous

annoncer la naissance de NICOLAS, né à Huy le 3 décembre 2010

Philippe et Christine Mailleux-d’Ans, rue Pierre Côme 2 à 5380 Marchovelette

La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères félicitations aux heureux parents.

É L E V A G E

23 décembre 20108

Superbe soirée au provincial luxembourgeois B-B BA Libramont, la 50ème édition du concours provincial Blanc-Bleu-Belge luxembourgeois, le clou des rendez-vous blanc-bleu, clôturait les représentations d’élevages de l’année. Sous les feux de la rampe du hall Walexpo, les fines richesses viandeuses des 160 participants jetaient des éclats par intervalles aux très nombreux fans du blanc-bleu.

Long -P ré

Pas moins de 350 convives pour savourer un excellent steak frites servi à la rigueur du thermomètre de cuisson. Quant aux éleveurs, si tous contribuè-rent à ce grand succès, le trio Collignon, Lambert et Lejeune se démarque davantage par leurs 1er prix mais aussi par leurs championnats. Un provin-cial cependant sous la griffe de Guy Gaillard dont les 5 premiers prix, sans la rose sur le bouquet, lui accordent une mention très honorable.

Double championnat pour D. et J-F. Lejeune

La vacherie de l’Allemoine est une source intarissable de ve-dettes, tant au niveau régional que provincial ou national. Le voici en-core nanti de deux titres. Illusion, championne des vaches à 4 voix contre 2, dont la puissance se re-flète par son éclatement et son ar-rière-main. Sont venues se rappe-ler Légende de Fermine à Paquay Ass. et Guérilla de Tohogne, Super championne en 2007, à

Guy Gaillard. Lavande succédant à Légende, championne des gé-nisses âgées à l’unanimité des 6 juges qui aurait pu dans cet état de grâce venir la contrarier. Une lavande de l’Allemoine dont l’en-semble subtil s’insinuant Reptile coule subtilement pour recevoir le titre suprême de Super cham-pionne provincial 2010.

Les résultats d’ensemble des éleveurs sont: Daniel et Jean-François Lejeune. 2 premiers + 3 deuxièmes + 3 troisièmes = 8 trios sur 19 bêtes; Guy Gaillard. 5 premiers + 1 deuxième + 1 troi-sième = 7 trios sur 12 présences.

Championnat des jeunes génisses à Collignon Ph.

L’élevage de Roupage est toujours performant à tous les étages des rendez-vous blanc-bleu. Le voici à nouveau cham-pion provincial avec Mondaine qui sur sa lancée du titre de Bastogne succède à Balancée en

2000. Que de finesse et de pu-reté qui lui procurèrent au rappel 4 voix contre 2 mais largement supputées pour certain avenir. Elle chapeautait admirablement le très bel ensemble de Roupage: 3 premiers + 3 deuxièmes + 2 troisièmes = 8 trios parmi 10 sujets.

Forte de ses deux 2e primes de Bruxelles et du Spécial Libramont, la résistance de Molécule de Steinbach aux éléments consti-tuants d’un ensemble plus que discret, à Hubert J-L. fut très ap-préciée et renforçait d’ailleurs les valeurs de la championne. C’est aussi une revanche du couplé gagnant de Bastogne face à Mexicaine de Roupage.

Championnat des jeunes taureaux à Lambert J-M.

Si les trios de tête, et plus loin encore, des plus hétérogènes et très souvent mal plantés deman-dant souvent l’arbitre troublèrent

Génisses de 8 à 9 mois Naiade de Belle Eau (Orme) à Lequeux Frédéric, Sibret Mandoline de Wicourt (Kimono) à Zabus L. et Loncin M., Noville Nostalgie des Alleines (Germinal) à Collard D. et L., Auby/Semois

Génisses de 10 mois Mamamia du Sartay (Occupant) à Haufroid B., Tohogne Mode de la Grande Rose (Agile) à Laloi Ph., Vaux-sur-SûreModeste de l’Allemoine (Harisson) à Lejeune D. et J-Fr., Opont

Génisses de 11 à 12 mois, série de la championne Mondaine de Roupage (Héroique) à Collignon Ph., Ortho Modeste d’Izier (Fétiche) à Lambert J-M., Izier Médaille d’Izier (Hésitant) à idem

Génisses de 19 mois Molécule de Steinbach (Etna) à Hubert -Moussebois, LimerléMexicaine de Roupage (Occupant) à Collignon Ph., Ortho Majeur de l’Allemoine (Harisson) à Lejeune D. et J-Fr., Opont

Primipares de 32 à 34 mois, série de la championne Lavande de L’Allemoine (Germinal) à Lejeune D. et J-F., OpontHongroise de L’Ecluse (Germinal) à Perin G. et Adams A, Grandhan Jélénia des Alleines (Germinal) à Collard D. et L., Auby-sur-Semois

Primipares de 35 à 37 mois Jakarta des Alleines (Occupant) à Collard D. et L., Auby-sur-SemoisJurée d’Izier (Flash) à Lambert J-M., IzierJalousie de la Mandebras (Ubidet) à Marenne R., Léglise

Vaches de 3,9 à 4,4 ans Légende de Fermine (Occupant) à Paquay Ass., Izier Issue de L’Allemone (Occupant) à Lejeune D. et J-F., OpontIngénue de la Claie (Fétiche) à Krier R. et F., Halanzy

Vaches de 4,7 à 5,6 ans, série de la championne Illusion de L’Allemoine (Magistrat) à Lejeune D. et J-Fr., Opont Héroique de Brisy (Albinos) à Didier J-M., Cherain Identique de Roupage (Despote) à Colllignon Ph., Orrtho

Vaches de 5,7 ans et plus Guérilla de Tohogne (Radar) à Gaillard G., TohogneHitaque du Grand Courtil (Baroque) à Otjacques G., Villance Passoa ET du Fond de Bois (Osborne) Meisch-Schmitz, Autelbas

Taureaux de 13 à 14 mois, série du champion Martinet d’Izier (Fétiche) à Lambert J-M;, IzierMagicien de Glaumont (Obus) à Wenkin J-M.,Fr., J-Cl., BertrixMajeur de Sberchamps (Rosario) à Gallet Pol, Saint-Pierre

Taureaux de 15 à 17 mois Machinal de Tohogne (Etna) à Gaillard G., TohogneMoka des 3 Frontières (Blackstar) à Lequeux Chr. et Fre., Vaux/sûre Mystère des Alleines (Etna) à Marenne R., Léglise

Taureaux de 19 à 21 mois, série du champion Mirador de Wicourt (Germinal) à Zabus L. et Loncin M., Noville Ligament de Renuamont (Germinal) à Pierlot P-E.,,P., Tillet Major de Bertrix (Dartagnan) à Collard D. et L,Auby-sur-Semois

les duos de juge ainsi que le rap-pel emboîtant le même pas parmi les 6 juges officiants au vu du ré-sultat des voix dans une bouteille à encre.

L’ensemble plus homogène, plus ligné et mieux planté de Martinet d’Izier par 4 voix contre 2 est désigné champion. Deux autres compagnons allèrent chercher une voix: Le plus jeune, Nucléaire, et l’aîné, Machinal à Guy Gaillard ainsi que Mistral. Le champion était entouré parmi le résultat d’ensemble de Lambert J-M. de 3 premiers + 2 deuxièmes + 1 troisième = 6 trios pour 7 présences dont une 4ème prime.

Championnat des taureaux âgésà Zabus L. et Loncin M.

Seulement 5 taureaux pour les 2 séries organisées et très grande facilité pour Mirador de Wicourt de décrocher facilement

et à l’unanimité enfin son titre de provincial après plusieurs nobles aspirations plus que certaines. Au rappel il était accompagné de Limon d’Ochamps à Laloi Ph., agréable de le revoir toujoursdans sa régularité: 1 premier + 1 deuxième + 1 troisième = 3 trios pour 5 bêtes

Pour l’élevage de Wicourt l’en-semble est un sans faute: 1 cham-pion + 2 deuxièmes = 3 trios sur 3 présences.

Et les autres élevages?

Impossible, et ce serait un oubligrave, de passer à coté de la très belle performance de l’élevage de Tohogne à Guy Gaillard. Admirez-la au travers de 5 premiers + 1 deuxième + 1 troisième = 7 trios parmi 12 sujets.

Quant à l’élevage des Alleines, à Collard D. et L. ses valeurs se sont traduites en 1 premier + 1deuxième + 3 troisièmes = 5 trios dont 9 présences.

Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 GemblouxTél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]

Décembre 2010N°118

Edito par Anne-Marie Tasiaux-Biatour, Présidente nationale UAW

Cette page a pu être publiée grâce au soutiendu Ministère de la Communauté Française de Belgique. 123 décembre 2010

Cela fait maintenant trois ans que l’Union des Agricultrices Wallonnes a commencé ce projet d’ aide aux familles pauvres de la région Hai Duong, grâce au soutien financier de Wallonie-Bruxelles International (Région Wallonne) , et en collaboration avec la Faculté de Gembloux, l’Univer-sité et l’Université Agronomique n°1 de Hanoi et l’Union des Femmes de la région. Le système de prêt d’animaux mis en place par le projet pour aider à développer l’élevage a connu un beau succès. En 3 ans, ce sont pas moins de 260 familles qui ont ainsi reçu, soit des porcs soit des volailles, en fonction de ce qu’elles désiraient, pour les aider à démarrer ou à développer une activité d’élevage. Sur place, à chacune de nos missions, nous avons pu voir dans

devons avancer ! La déclaration de Ciolos nous rend assez perplexes. Nous y réfléchissons pour qu’il y ait le moins de dégâts possibles. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour que ceux qui engagé puissent faire face à leurs engagements et pour que ceux qui entrent dans la profession aient les conditions optimales pour mener à bien leurs projets. Il faudra toujours des agriculteurs pour nourrir les hommes en quantité et en qualité comme nous le faisons chaque jour ! Il faut être prêt pour affronter 2013. De la solidarité

entre agriculteurs et entre secteurs sera indispensable pour mener à bien la Réforme.

En cette veille de Noël, je voudrais vous souhaiter de bonnes fêtes ainsi qu’à votre famille. Que la fête de Noël vous apporte paix , joie et bonheur. La fête de Noël est par excellence la fête de la famille. Pensons à tout ceux qui sont seuls et sans famille, que l’enfant de la crèche veille sur eux. Car nous oublions souvent que la fête de Noël est la fête de la naissance de Jésus et

Me voici de retour du Vietnam, où nous avons mené la dernière mission de clôture et d’évaluation de notre projet dans la province du Hai Duong. En effet, celui-ci touche déjà à sa fin… mais je devrais plutôt dire que le voila bien parti pour voler de ses propres ailes.

ces familles une amélioration de leurs conditions de vie car vivre avec environ 300 euros par an, comme le faisaient la plupart d’entre eux au départ, n’était pas facile. Nous espérons vivement que le projet va continuer à progresser sur place grâce au suivi de l’ Union des Femmes de la région Hai Duong et à l’encadrement des agents vétérinaires locaux qui ont été formés grâce au projet par nos partenaires scientifiques.

Malgré une différence de tempéra-ture de près de 30° à notre retour en Belgique et la fatigue due au décalage horaire (6h !) , la satisfaction d’avoir réellement pu aider toutes ces familles au Vietnam m’a donné du courage pour me remettre au travail à la ferme mais aussi au syndicat ! Ici aussi, nous

De la solidarité pour avancer !

Viande : rencontre avec le monde scientifiquepar Myriam Lambillon, coordinatrice UAW

Re

nc

on

tr

es

Dans la suite des travaux de réflexion sur la viande réalisés par l’UAW, nous avions organisé en collaboration avec la Commission Production animale de la FWA, ce vendredi 10 décembre, une rencontre avec Monsieur Orenga, directeur du CIV. Pour cause d’intempéries, Mr Orenga est malheureusement resté bloqué en France mais nous avons malgré tout pu avoir une réunion très constructive avec les représentants du monde scientifique qui nous avaient rejoint pour l’occasion.

Le Centre d’information des viandes (CIV)

En l’absence de Monseiur Orenga, Alain de Bruyn, conseiller au service d’étude de la FWA, nous a tout de même présenté le site Internet du CIV (http://www.civ-viande.org ). Ce site est détaillé et très maniable, il présente le CIV et recueille une masse importante d’information sur les viandes.

Le CIV est présent en France de-puis 1987. Il se situe au carrefour des professionnels, des pouvoirs publics et des consommateurs. Cette asso-ciation doit sa création à l’interpro-fession du bétail et des viandes ainsi qu’à l’Office de l’élevage (aujourd’hui FranceAgriMer). Elle se veut être un

lieu d’échanges et d’informations grâce à son Conseil Scientifique, son Conseil Consommateurs et son Comité Ethique. En conséquence, le CIV ap-plique une procédure rigoureuse de validation des informations qu’il a pour mission de diffuser sur les viandes bovine, ovine, chevaline, porcine et les produits tripiers.

Consommateurs, mais aussi profes-sionnels de santé, enseignants, restau-rateurs, collectivités, journalistes sont les interlocuteurs du CIV mais aussi les destinataires de ses nombreuses actions : édition de documents, actions de proximité, animations ludo-pédago-giques, organisation de conférences, participation à des salons, campagnes de presse et d’information, site Internet, service de presse, photothèque et vi-déothèque.

Ces différents outils d’information visent à :

- Assurer un rôle de médiateur entre le monde professionnel et son environ-nement

- Vulgariser des données scienti-fiques et techniques.

- Informer sur les mesures prises par les professionnels de la filière.

- Rétablir une information objectivée grâce à des études scientifiques ou de consommation.

Par la nature même de sa com-position, le Centre d’Information des Viandes a ainsi pour vocation, soit d’apporter directement des réponses aux questions de tous les publics sur les produits et les métiers des filières bovine, ovine, équine et porcine, soit de transmettre les demandes aux per-sonnes qualifiées.

Et en Belgique?

Il est vrai qu’une telle plate-forme n’existe pas chez nous. Mais lors de cette rencontre, nous avons pu parta-ger entre monde producteur et monde scientifique toutes les améliorations apportées à la viande belge, toutes les avancées scientifique et surtout, nous

avons pu remarquer que les « on-dit » qui minent le secteur viandeux exaspè-rent également le milieu scientifique.

Mr Clinquart, de l’Université deLiège, Mr Destain du CRA-W, Mr Théwis de la Faculté Gembloux AgroBioTech-ULG, Mr Mailleux du Herd Book nousont notamment fait part de leurs avan-cées et nous avons pu ainsi approfondir nos réflexions.

Le vœux de chacun étant de pouvoir se revoir et approfondir ce type de ren-contre, il va s’en dire que nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Une nouvelle rencontre avec Mr Orengasera programmée prochainement et sera sans nul doute l’occasion d’échan-ger à nouveau avec le monde scienti-fique.

Une rencontre-débat s’est donc organisée en lieu et place de la confé-rence entre les producteurs et les scien-tifiques présents. Nous tenons d’ailleurs à remercier toutes les personnes qui ont pu, par leur présence et leur savoir, contribuer à ces échanges.

Une réunion organisée conjointement par l’UAW et la commission pro-duction animale de la FWA

Plusieurs professeurs d’université et chercheurs ont participé à la discussion, dont le Professeur de Zootchenie, André Théwis, de la Faculté de Gembloux (à droite sur la photo)

Au moment de clôturer cette édi-tion, nous apprenons avec tristesse le décès, ce vendredi 17 décembre, de Madame Renée Marion, une des chevilles ouvrières du mouvement agricole féminin.

Syndicaliste convaincue, très im-pliquée dans le mouvement UPAF dès ses débuts, Renée Marion avait quitté sa région natale de Sombreffe pour s’installer à Tellin, auprès de son époux. Renée a rapidement fait sienne cette région pourtant si diffé-rente de celle où elle avait grandi, et a représenté avec cœur, tout au long de sa carrière syndicale, les agriculteurs ardennais, qui l’avaient adoptée sans réserve.

Mère de 5 enfants, elle a construitavec son mari, une famille solidaire où elle occupait une place centrale. Dotée d’un caractère bien trempé, pleine d’humour, mais toujours bien-veillante, Renée Marion a représenté pour toutes celles et ceux qui ont eu l’occasion de travailler à ses côtés, un exemple d’implication et d’intégrité. De nombreuses agricultrices du mou-vement et membres du personnel denotre organisation ont pu bénéficier de ses conseils judicieux et de son « parrainage » sage au début de leur carrière. Attentive aux autres, elle s’est également engagée auprès duCPAS de sa commune.

Face aux nombreuses embûchesrencontrées sur son chemin, elle a toujours montré un courage et une persévérance qui forcent l’admira-tion.

Plus encore qu’une syndicaliste d’exception, nous avons perdu une femme extraordinaire. Elle nous man-quera beaucoup.

Toutes nos pensées sont avec sa famille, ses cinq enfants et ses petits-enfants, à qui nous souhaitons beau-coup de courage dans cette épreuve.

Ec

ho

de

s p

ro

vin

ce

s:

Liè

ge

23 décembre 20102

Nos produits agricoles, une belle opportunité pour l’industrie agro-alimentaire ? par Françoise Bodson, coordinatrice UAW Liège

Le 23 novembre dernier, les agricultrices de la Province de Liège se réunissaient à Lierneux pour leur traditionnelle journée d’étude. A l’heure où on parle beaucoup de diversification et de vente directe à la ferme comme solutions au problème que connaît de rentabilité que connaît actuellement le monde agricole, les agricultrices de Liège ont souhaité explorer une autre voie: les industries agro-alimentaires installées sur notre territoire sont-elles réellement des sources de débouchés pour nos productions agricoles traditionnelles ?

L’accueil de la section

Il est de tradition chez les UAW de la Province de Liège, que les sections locales orga-nisent à tour de rôle la journée d’étude provinciale. Cette an-née, c’est à la section UAW de la région de Lierneux-Stavelot que revenait l’honneur d’orga-niser l’évènement. Pour mettre à l’honneur leur région, les agricultrices avaient fait appel aux élèves de l’école hôtelière de Trois-Ponts pour assurer le service et la préparation du repas composé de produits lo-caux. Dans son mot d’accueil, la présidente de la section locale, Marie-Thérèse Boskin, avaient glissé quelques mots de Wallon : un beau clin d’œil à notre terroir.

soutenons, en témoigne le travail effectué par Accueil Champêtre en nos bâtiments. Mais on sait que la majorité des consomma-teurs laisse parler le portefeuille avant tout et que pour la plupart, ils ne sont pas prêts à fréquenter plusieurs boutiques afin de faire leurs courses. La grande surface reste et restera très certainement le moyen privilégié de consom-mation. L’agro-alimentaire qui fabrique pour ces grandes sur-faces est dès lors un lien entre le producteur et le consommateur.

Le secteur de l’agro-alimen-taire est de plus en plus mon-dialisé, dominé par des grandes sociétés multinationales. Nos productions agricoles belges ou wallonnes, ont-elles une place de choix dans la stratégie de produc-

des produits agricoles de chez nous comme ingré-dients principaux de vos produits et en faire mention pourrait être/est un argu-ment de vente intéressant ?

Detry : une entreprise ancrée localement

culation et ce type de débouché, Mr Detry préconise de miser sur le muscle (verrat pietrain) et de ne pas se lancer dans un porc plus classique. Pour se différencier de ce qui se fait dans le nord, la qualité différenciée (PQA, bio, …) reste une solution intéres-sante. Mais il ne faut pas perdre de vue que pour une entreprise comme Detry, plus le lot est im-portant, autrement dit plus il y a de porcs dans un camion, plus la traçabilité est facile, une donnée non-négligeable à laquelle les entreprises sont de plus en plus attachées étant donné leurs sys-tèmes de qualité. Dans le débat qui a clôturé la matinée, René Ladouce, président de la FWA, a interpellé Monsieur Detry au su-jet de la castration chimique des porcs et des risques que celle-ci pourrait représenter en termes de santé. Dans sa réponse Mr Detry a d’abord indiqué que son entreprise n’était pas deman-deuse de cette technique qui a principalement été promue par les organisations de défense du bien-être animal. Il a évoqué des alternatives à cette castration, pratiquée dans d’autres pays (bêtes tuées plus jeunes, …) sans pour autant pouvoir apporter de réponse plus concrète aux ques-tions de nos producteurs, cette décision relevant principalement de nos autorités publiques et de certaines chaines de distribution qui exigent désormais cette pra-tique.

L’industrie boulangère : un débouché pour nos cé-réales ?

De manière générale, l’achat des céréales se fait via les mar-chés à terme par grosse unité de commande. L’origine belge des céréales n’est de manière générale pas recherchée pour la majorité des produits. La raison principale avancée serait la quan-tité achetée de blé panifiable qui serait difficile à obtenir sur le marché belge et le fait de ne pas pouvoir prendre le risque d’un manque de céréales à un mo-ment donné.

Selon Monsieur Prégardien, on peut définir Derkenne-Couline comme une entreprise indus-trielle qui utilise des moyens de productions artisanaux. Cela s’illustre notamment dans cer-tains produits développés à la demande de certaines grandes surfaces qui souhaitent se dé-marquer et proposer un produit différencié. Pour ces nouvelles opportunités de marché, l’entre-prise fonctionne avec des moulins à travers une filière verticalement intégrée. Pour certains pains, par exemple, le distributeur va définir un cahier des charges strict avec l’emploi d’une farine « terroir ». A l’image de la collaboration entre Derkenne-Couline et le Moulin Bodson, des céréales seront alors produites spécialement pour pro-duire cette farine terroir, une re-cette de préparation et de cuisson sera ensuite appliquée scrupuleu-sement par Derkenne-Couline pour donner un pain particulier.

Garantir une origine Belge pour Derkenne-Couline pour les pains fabriqués n’est pas un argument marketing recherché. Leur marque n’est pas réellement visible sur le produit, mais pour certains produits « de niche » dé-veloppé spécifiquement pour cer-tains clients en quantité restreinte cela est parfois appliqué mais pas toujours mentionné comme tel, l’argument premier étant avant tout une saveur qui se démarque des autres.

Dans le débat, Mr Prégardien a été interpellé à nouveau au sujet de l’origine des produits céréaliers employés par son en-treprise. Un problème de variété disponible a également évoqué. Une fois encore, notre intervenant a insisté sur le fait que l’argument « terroir », « saveur », lui semblait plus vendeur que celui du « lo-cal ».

« La plus « glocale » des multinationales »

Danone est sans aucun doute l’une des multinationales de pro-duits laitiers les plus connues au monde. L’entreprise est implan-tée dans notre pays, à Rotselaar, depuis de nombreuses années et a développé depuis quelques mois une nouvelle gamme de produits baptisée « Belorigine ». Interpellée par cette initiative, les agricultrices ont souhaité rencontré un représentant de la marque pour en savoir un peu plus sur ces produits. C’est Patricia Klein, responsable mar-keting chez Danone Belgique, qui avait accepté de répondre à nos questions. Derrière le slo-gan « Danone : la plus glocale des multinationales » ( NDLR : « glocal » est la contraction de « global » et « local »), il y a la volonté de l’entreprise d’adap-ter ses produits aux exigences des consommateurs locaux en sondant régulièrement ceux-ci via des panels. « Belorigine », nous explique notre oratrice, est le fruit de cette politique. Les consommateurs sondés avaient envie de produits col-lant à leur « Belgitude » c’est-à-dire ici des goûts « belges » (Spéculoos, sirops de Liège, Chocolat Belge,…). Ne nous prenons donc pas … il ne s’agit donc pas ici d’une initiative de la marque pour développer une gamme « terroir », « circuit-court » ou encore « proche et de saison » mais bien de pro-duits où l’on met en avant les goûts belges… « Belorigine » ne garantit donc pas des pro-duits d’origine belge…bien que, nous précise notre oratrice, pour le lait de l’usine de Rotselaar, la marque récolte le lait auprès de près de 240 producteurs des alentours (donc principalement en Flandres) en collaboration avec une laiterie du coin. De ces producteurs, l’entreprise attend un lait de très haute qualité et travaille avec les producteurs pour améliorer celle-ci ainsi que la durabilité de ses produits. L’entreprise se dit très attentive à sa responsabilité sociétale : elle tend à réduire son empreinte carbone, notamment en déve-loppant des projets pilotes au sein des fermes avec lesquelles elle travaille pour diminuer les émissions de CH4. Elle parraine également des projets sociétaux dans des pays en développe-ment pour notamment amélio-rer la nutrition des enfants. A la question d’un producteur dans l’assemblée, concernant les ac-tions de Danone pour soutenir les producteurs laitiers de nos contrées, notre oratrice répond que mis à part la voie de l’inté-gration verticale, autrement dit de la contractualisation, l’entre-prise ne peut faire grand-chose, n’absorbant qu’à peine 1% du lait produit en Belgique.

Jean-Marie Prégardien est directeur de production chez Derkenne-Couline, une entre-prise de fabrication boulangère située à Barchon et faisant partie du groupe belge La Lorraine. Le groupe est leader sur le marché belge pour la production et dis-tribution de produits boulangers frais du jour mais produits égale-ment des produits surgelés. Avec une production répartie en 4 sites (Ninove, Hasselt, Barchon et Ostende), le groupe La Lorraine livre chaque jour plus de 1000 clients (principalement grandes et moyennes surfaces) en pain frais dans toute la Belgique. Pour garder la fraîcheur du pain, les clients se situent à moins de 100 kilomètres d’un site de production. Les produits de bou-langerie sont fabriqués la nuit et partent vers les différents points de distribution dès 3 heures du matin. Certains sont totalement cuits, emballés et/ou placés sous atmosphère, d’autres achèveront les dernières minutes de leur cuis-son en magasin afin de donner cette bonne odeur de pain frais dont le belge est, selon notre ora-teur, très friand.

(…)Le sujet choisi n’est pas dû au hasard. Cette jour-née s’inscrit dans la lignée de toute une série de conférences, réflexions ayant pour thème « l’agriculture et l’alimenta-tion ». Cette matière a été déve-loppée par l’UAW tout au long de l’année 2010 et trouvera son apothéose lors du congrès na-tional du 04 mars 2011 à l’Es-pace Senghor à Gembloux. (…) La province de Liège a choisi de s’intéresser à l’industrie agro-alimentaire. En effet, beaucoup de politiques et lobbys pensent que la solution idéale à tous nos problèmes de prix, de durabilité est le circuit-court. Et il est vrai que pour certains, c’est la solu-tion ! Mais, nous pensons que celle-ci restera une niche. En tant que syndicat, nous n’igno-rons pas cette filière et nous la

tions de ces grandes sociétés qui recherchent le profit ? (…)Nous tentons de leur faire les yeux doux avec des normes de qualité dras-tiques, mais avons-nous un savoir, des produits qui les attirent ? (…)Avons-nous plus de chance de valoriser nos produits avec des entreprises ancrées localement ? (…)Y a-t-il encore des innova-tions possibles ou des améliora-tions à apporter à nos produits pour satisfaire les transforma-teurs et les consommateurs ?

Tant de questions auxquelles il nous sera sans doute difficile de répondre. Mais pour tenter de donner déjà un certain éclairage à cette problématique, nous avons invité 3 représentants d’industries agro-alimentaire implantées chez nous et susceptibles d’utiliser des produits agricoles de base que nous produisons. A chacun, nous leur avons posé ces 4 questions :

De manière générale, les ingrédients de base des produits que vous pro-posez sont-ils produits en Belgique ? Si ce n’est pas le cas, quelles en sont les raisons ? (Problème de qua-lité ? de prix ? de disponibi-lité ? de volume produit ?)De votre point de vue de trans-formateur, y-a-t il des pra-tiques que les producteurs agricoles devraient changer pour que leurs produits ren-contrent mieux les attentes d’une entreprise comme la vôtre ?

Pensez-vous qu’utiliser

Monsieur Jean-Pierre Detry est administrateur-délégué de l’Unité Viande chez Detry S.A. La société Detry, installée à Aubel, produit et commercialise une large gamme de charcuteries et de pièces de viandes issues des parties « nobles » du porc. Cette société familiale créée en 1963 par 4 frères n’a depuis lors cessé de développer ses activités. Detry recherche une qualité qui repose sur de bonnes conditions d’éle-vage et d’alimentation, un savoir faire qu’elle trouve principale-ment chez les producteurs belges. En effet, selon les chiffres avancés par Mr Detry, près de 96% des plus de 500 000 porcs ache-tés par la société en 2009 sont d’origine belge. Les 4 % restants sont des achats de proximité ou de qualité bio réalisés dans les pays limitrophes. La proximité est une donnée importante pour Detry car, soucieuse du bien-être animal qui pour elle fait partie de la garantie d’une viande de qualité, elle permet ainsi de li-miter le transport des animaux avant abattage par la société elle-même. Le raisonnement des ap-provisionnements en porcs pour l’entreprise se fait également en fonction du contexte particulier dans lequel se situe la production porcine en Belgique et que notre intervenant souligne. La majorité du cheptel porcin en Belgique se situant en Flandres, la Wallonie ne produisant donc que 6% du cheptel total, il est logique qu’en-viron 60% des porcs achetés par Detry le soient dans la partie Nord du pays. Néanmoins, les plus de 30% achetés en Wallonie par l’entreprise sont de qualité diffé-renciée bio ou non.

Cette origine du produit prin-cipalement Belge n’est pas pour Detry un argument de vente réel-lement exploité, si ce n’est à tra-vers les barquettes préemballée de charcuterie « sélection belge » de leur marque propre, Aubel, à destination du marché intérieur. Pour Mr Detry, c’est difficile de faire la publicité sur base de l’ori-gine sur des produits de viande (cotelettes, saucisses, steak, …) qui se vendent en détail au rayon boucherie. Néanmoins, il faut savoir que certaines grandes surfaces implantées sur notre ter-ritoire exigent que le porc soit né en Belgique pour être commer-cialisé sur leurs étals.

Comme conseils aux éleveurs ou aux producteurs qui souhai-teraient se lancer dans cette spé-

L’introduction de la pré-sidente provinciale

Christine Gonay, présidente provin-ciale, a tracé les contours du thème de la journée

Les agricultrices et agriculteurs présents ont écouté les arguments de nos orateurs, n’hésitant pas lors du débat à faire entendre leurs points de vue

Ec

ho

s d

es

Pr

ov

inc

es

: B

ra

ba

nt

Wa

llo

n

23 décembre 2010 3

Un goûter de Noël empreint de solidarité avec le « Groupe de Soutien de l’UAW ».par Brigitte Huet, coordinatrice UAW

l’UAW », sponsorisé par CERA, en posant cette question au pu-blic présent :

« Connaissez-vous le rôle des agricultrices bénévoles du « Groupe de Soutien de l’UAW » qui travaillent pour essayer de limiter la précarité en milieu ru-ral ?

« Comme vous le savez, ces dernières années ont été difficiles pour les agriculteurs. Toutes spéculations confondues, les prix des denrées agricoles ont plongé à un niveau infé-rieur aux coûts de production, ce qui a mis à mal la trésorerie de nombreuses exploitations. Par ailleurs, les lourdeurs ad-ministratives, les échéances financières, les changements de politiques agricoles, les normes sévères, en ont découragé plus d’un. Si à ces exigences s’ajoute le moindre problèmes de santé ou professionnel, des situations d’endettement s’installent insidieusement. Ce vécu pro-

fessionnel et privé difficile peut amener une détresse morale et sociale mettant en péril la survie des exploitations. »

La présidente provinciale de l’UAW a expliqué le rôle des agricultrices bénévoles en pré-cisant :

« L’action de l’UAW s’est donc focalisée, depuis 2001, pour aider les exploitants agri-coles précarisés dont le nombre ne fait qu’augmenter...

Alors, quand un agriculteur en difficulté souhaite un soutien ou de l’aide pour le classement basique des papiers, il peut faire

Des chants de Noël ont agrémenté l’arrivée des dames du Brabant. La présidente et le comité provincial, ont accueilli celles-ci avec beaucoup de gen-tillesse. L’ambiance fut amicale et teintée d’humour malgré une année agricole difficile.

Que ce soit le mot de bien-venue de Marie-Ghislaine Decoster-Paris, Présidente pro-vinciale de l’UAW ou le conte de Noël présenté par le Révérend Père Luc, tout était empreint de solidarité, pour faire prendre conscience à notre public pré-sent lors de ce goûter, de l’im-portance d’être à l’écoute de l’autre... L’autre qui peut être Martin, le cordonnier...L’autre qui peut être votre voisine ou votre voisin... L’autre qui peut être un agriculteur en difficulté qui hésite à en parler... L’autre qui peut être une agricultrice isolée et incomprise... L’autre qui peut être aussi un jeune agricul-teur dépassé par tout le travail au sein de son exploitation...

Marie-Ghislaine et toute son équipe ont salué la magni-fique initiative des agricultrices du « Groupe de Soutien de

appel gratuitement aux agricul-trices bénévoles de l’UAW qui se rendent, par deux, en toute confidentialité, chez ceux qui en font la demande. ».

« Pour que ces agriculteurs précarisés puissent demander de l’aide, il faut qu’ils connais-sent la mission des bénévoles de l’UAW. » « C’est pourquoi nous demandons aujourd’hui à tout un chacun, ici présent, d’être at-tentif et de dire et redire autour de soi qu’il existe une aide gra-tuite possible auprès des agricul-trices bénévoles du « Groupe de Soutien de l’UAW »

Après cet intermède très sé-rieux, tartes et cafés ont fait leur apparition et le théâtre - récréatif a pu commencer. Le rideau s’est levé sur une salle de réunion où des agricultrices affairées préparent un certain « GOÛTER DE NÖEL » ! C’est sous les rires et applaudissements que nos dames de l’UAW du Brabant Wallon ont fait leur « cinéma » et de la magie ! Tout un spec-tacle !

Nous ne remercierons jamais assez toutes ces dames de la province et leurs époux qui pen-dant des jours ont préparé acti-vement ce bel après-midi festif. De la décoration chatoyante « faite maison » à la pose café en passant par les animations

Ce 9 décembre dernier, les dames de l’Union des Agricultrices Wallonnes du Brabant Wallon se sont retrouvées autour de la crèche de Noël à la salle des fêtes de Bierges. Malgré le temps et les routes difficiles, beaucoup ont répondu ‘présent’, à ce chaleureux rendez-vous annuel.

L’UAW en bref...

Le stress : composante du métier d’agriculteur ?Par Marlène ANDRE, pour la section de Dalhem, Fléron, Fexhe.

C’est pourquoi la réunion du 28 octobre 2010 de la Section Dalhem-Fléron-Fexhe avait pour thème la gestion du stress. Le conférencier, M. Bernard RULMONT, Master en psycholo-gie de l’ULG, nous a intéressées au plus haut point.

Le stress est un système d’alarme qu’on doit apprendre à contrôler : il n’a rien de rationnel. Nous l’avons hérité du temps où il fallait être en alerte pour toutes sortes de dangers.

C’est notre cerveau reptilien (200 millions d’années) qui en est le centre.

Beaucoup de paramètres peuvent entrer en ligne de

compte pour générer le stress. Ce que l’on boit comme le café ou le thé qui renforce l’ « am-biance » du moment où il est pris : à ne boire que lorsqu’on n’est pas stressé du tout. Bonne nouvelle, on ne devient pas ac-cro au café.

Les mécanismes du stress sont abordés et comment s’apaiser : surtout en dominant sa respiration. Ralentir volon-tairement sa respiration s’avère fort efficace. Le contraire, soit hyperventiler, provoque bat-tements trop rapides du cœur, tremblements, transpiration, nausées, gênes abdominales, picotements, boule dans la

gorge… et ça peut aller jusqu’à la syncope !

Le yoga, la méditation, le sport, le rire et l’humour, le règlement des conflits, la dé-dramatisation sont quelques manières de lutter contre le stress. Mais, il existe aussi l’eu-stress, ce stress positif qui survient quand on se réjouit ou qu’on apprend quelque chose d’agréable.

S’octroyer plus de sagesse par la relativisation des données est également un bon moyen de se déstresser. « Plus je vois les choses globalement et plus je me calme, plus je vois les choses en détail et plus je stresse ».

Sachant que la réalité est trop complexe à appréhender et que le monde n’est pas ce que l’on croît qu’il est permet de mettre au rancart pas mal de tracas.

Quitter la routine pour la nou-veauté et surtout ne pas craindre l’inconnu, c’est encore des pistes pour quitter le stress.

La réunion s’est terminée par un rassemblement autour d’un café et de délicieuses pâtisseries réalisées par notre spécialiste, Liliane FAFCHAMPS.

Références de la conférence : « L’intelligence du stress », Jacques FRADIN.

On connaît évidemment le fort stress lié au métier d’agriculteur et d’agricultrice. Faire tous les métiers : dans le désordre, naisseur, accoucheur, parfois inséminateur artificiel, gestionnaire, comptable, opérateur en toutes sortes de travaux, prévisionniste – et j’en passe - c’est comme jongler avec des assiettes sur des baguettes. Ce job d’équilibriste mérite bien qu’on se penche sur des remèdes adaptés à la tension qu’il provoque !

théâtrales, tout était parfait, même le soleil s’est enfin mon-tré !

Merci et bravo, à vous toutes et tous, d’avoir bravé le froid pour faire de ce goûter, un lieu de rencontres pour une agri-culture durable, nourricière et solidaire !

A l’année prochaine, passez de très bonnes fêtes en famille et recevez nos meilleurs voeux !

4 23 décembre 2010

Ag

en

da

ce

mb

re

20

10 Envie de parler ?

Besoin d’aide ?Nous sommes à vos côtéset vous proposons gratuitement :➜ une aide au classement de

papiers➜ un accompagnement de la

profession➜ une écoute pour rompre

l’isolement

contact :

Union des Agricultrices WallonnesBrigitte Huet : 081/ 62 74 95Jacqueline Diet : 087/67 40 20

Avec le soutien de

‘Ma ferme, lieu de vie et de productions alimentaires’

A l’occasion de notre prochain congrès UAW du 04 mars 2011, nous voudrions mettre en valeur nos fermes.

Par cette exposition, nous voulons montrer le rôle pre-mier que joue l’agriculture dans l’alimentation, mais aussi la place qu’elle occupe dans le paysage.

Aussi toutes photos représentant votre ferme et/ou une des spéculations sur lesquelles vous travaillez, rentrent dans ce cadre.

Un jury sélectionnera les projets les plus parlants et récompensera les auteurs.

Les photos peuvent être en noir et blanc ou en couleur.

Ces photos peuvent nous parvenir par mail [email protected] vos coordonnées et le titre de votre photo.

Besoin d’informations:Myriam Lambillon: 081/627 493 ou 0497/57 71 32.

Nous attendons vos projets pour le 31 janvier 2011.

A vos objectifs!

GRAND

CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE

organisé par l’UAW

L’UAW vous a représenté16/11 Bruxelles Rencontre avec la représentante belge auprès du Programme Alimentaire MondialGembloux Commiss ion v iande F JA Présentation résultats groupe travail viande UAW

20-21/11MalmedyFoire

23/11LierneuxJournée provinciale de Liège

25/11GemblouxComité Directeur FWAHannut Rencontre - Débat avec ACRF autour du film « Je mange donc je suis »

28/11 – 06/12Vietnam Mission de clôture du projet « Développement d’une agriculture familiale durable dans la province du Hai Duong au Vietnam »

30/11Havelange Rencontre-Débat avec ACRF autour du film « Je mange donc je suis »

01/12 – 04/12Nantes(France) Projet Grundvig sur le thème du bé-névolat, rencontre des bénévole qui travaillent pour aider les agriculteurs précarisés.

02/12GemblouxConseil Général FWA

03/12GemblouxRencontre avec la CNE

07/12Gembloux groupe PAC

08/12Bruxelles Femmes entrepreneusesGembloux Les circuits courts

09/12Bierges Goûter de Noël UAW Brabant Wallon (thème : « La Précarité en agriculture »)10/12Gembloux Rencontre avec le monde scienti-fique sur le thème de la viande.12/12Waimes Foire aux initiatives13/12Liège CWEHF14/12Gembloux Groupe soutien aux agriculteurs - Intervision Agricall/UAW 15/12Gembloux Bureau FWACrisnée CETA - Conférence sur la non-re-prise des exploitations agricoles20/12Gembloux Bureau UAW

JEUDI 06 JANVIER 2011UAW PERUWELZ13H30 ROUCOURT – 35, rue de la Brasserie.

«‘Scrapbooking: réalisation du panneau pur le sou-per-fromage’ avec Geneviève.

MERCREDI 12 JANVIER 2011UAW BOUSSU DOUR19H30 THULIN – Salle Roi Baudouin. ‘Gérer son

environnement dans nos maisons grâce aux trucs et astuces de nos grands-mères’ par Myriam Lambillon.

JEUDI 13 JANVIER 2011UAW HERVE AUBEL13H30 HERVE – Maison des 3 fontaines.

‘Comment éviter le gaspillage en cuisine et pâtisserie grâce aux trucs et astuces de nos grands-mères’ par Myriam Lambillon.

DIMANCHE 16 JANVIER 2011UAW SOIGNIESBRUXELLES - ‘La REVUE’ au Théâtre des Galeries.

Départ: Soignies (Piscine) 13H00 et Braine le Comte (Match) 13H15. PAF (car+spectacle): 25 euros pour les membres (intervention de la caisse) – 30 euros pour les non-membres. Inscriptions obligatoires chez Gilberte Bavay 067/33 26 79 et verser la somme sur le compte UAW 103-0120593-90.

MARDI 18 JANVIER 2011UAW FLEURUS19H30 LIBERCHIES – Maison du Village.

‘Scrapbooking’ par M. Francotte. Prévoir photos cou-leurs ou noir et blanc, ciseaux et PAF. Inscriptions et

renseignements chez Chantal F. 0473/29 81 31.UAW PROVINCE DE NAMUR13H30 GEMBLOUX locaux de la FWA -

Assemblée Provinciale du Namurois. Bilan de l’année – calendrier 2011 – La PAC Quid par Alain Masure, directeur du Service d’étude de la FWA. Nous par-tagerons un goûter de l’an, inscriptions obligatoires auprès de votre permanente: Myriam Lambillon 081/627 493 – 0497/57 71 32.

JEUDI 20 JANVIER 2011UAW PROVINCE DU LUXEMBOURG10H00-16H00 LIBRAMONT Champs de Foire.

‘Classement de papier: formation d’une journée’ par Myriam Lambillon. Inscriptions auprès de Marie-Pierre Even: 081/60 00 60.

MARDI 25 JANVIER 2011UAW PHILIPPEVILLE COUVIN WALRCOURT

FLORENNES13H30 PHILIPPEVILLE – Foyer Socio-culturel, rue

des religieuses. ‘Les remèdes floraux du Dr Back’.UAW MOUSCRON10H00 – 16H00 LEERS/NORD chez Francine

Nuttin – 6, rue Léon Descanmps. ‘Classement de pa-pier: formation d’une journée’ par Myriam Lambillon. Prévoir votre pique-nique. Inscription chez Martine Plancquaert 069/55 70 34.

Prochaine date de parution le 27 janvier 2011 - Vos

articles et dates agenda pour le 20 janvier 2011 au plus tard

L’UAW en bref, suite...

UAW Boussu Dourpar Thérèse Delmotte

Le samedi 27 novembre dernier, pas moins de 200 per-sonnes se sont réunies pour participer au traditionnal souper de St Eloi de l’UAW-FWA de Boussu-Dour.

Il va sans dire qu’une parfaite collaboration entre les 2 comi-tés est nécessaire pour aboutir à une réussite telle que nous l’avons connue, ce fût une St Eloi de tout grand cru!

Après avoir écouté attentive-ment les discours du Président Marc Joly et de la Présidente Ingrid Pype, les invités se sont attablés autour d’un bon repas. Quelques membres du Patro de Quiévrain ont prêtés main forte pour assurer le service boissons au bar très fréquenté par les jeunes agriculteurs des Haut-Pays et environs.

Cette superbe soirée s’est terminée dans une très bonne ambiance grâce à JC.

Nous comptons sur votre pré-sence pour l’année prochaine.

Cette année, St Nicolas n’a pas dérogé à la tradition et est venu récompensé les engants sages. Il tient à remercier tous les parents et les enfants pour leur accueil.La soirée fut un succès grâce à la bonne organisation ducomité organisateur.

Saint Nicolas est passé à Soignies

M A R C H É S

23 décembre 2010 13

La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispo-nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.

BATTICE18/12/2010

Nombre de bovidés: 431Catégorie boucherie:Taureaux prix au kg cul de poulain.: 2,75-3,25 (2,75-3,25) assimilés: 2,50-2,70 (2,50-2,70) bonne conformation 1,45-1,95 (1,45-1,95) 60%: 1,30-1,50 (1,30-1,50) poids lourds: 1,10-1,30 (1,10-1,30)Vaches prix à la pièce bonne conformation: 750-875 (750-875) 1ère catégorie 45%: 450-600 (450-600) 2ème catégorie 40%: 150-275 (150-275) de fabrication: 125-200 (125-200)Génisses prix au kg cul de poulain.: 2,50-3,00 (2,50-3,00) assimilées.: 2,30-2,60 (2,30-2,60) bonne conformation: 720-870 (720-870) ordinaires: 300-500 (300-500)Stationnaire.Catégorie commerce prix à la piècevaches cul de poulain -5 ans: 1250-1850 (1250-1850)vaches cul de poulain +5 ans: 1200-1600 (1200-1600)bonnes vaches ordinaires: 650-750 (650-750)vaches ordinaires: 300-400 (300-400)veaux cul de poulain: 400-800 (400-800)veaux Blanc Bleu: 250-350 (250-350)veaux Bleus Holstein: 120-175 (120-175)veaux rouges: 80-125 (80-125)veaux noirs bonne qualité: 60-105 (60-105)veaux noirs moyenne qualité: 0-60 (0-60)Stationnaire. Veaux: stationnaire.

CINEY17/12/2010

Nombre d’animaux exposés: 808.Prix du bétail bovin hors TVA et frais de marché inclus.a) Bétail maigreVeaux prix à la pièce Pie noir: 0-120 (0-120) Pie rouge: 40-140 (40-140) BBB ordinaire: 100-350 (100-350) Cul de poulain mâle: 600-850 (600-850) Cul de poulain femelle: 475-725 (475-725)Génisses: 180-250kg: PN/PR: 160-260 (160-260) BBB culard: 500-700 (500-700) 250-400kg: PN/PR: 310-410 (310-410) BBB culard: 810-1060 (810-1060) 400-500kg: PN/PR: 350-550 (350-550) BBB culard: 1050-1335 (1050-1335) pleines: 1160-1760 (1160-1760)

Vaches: moyennes, PN/PR: 180-580 (180-580) mixtes cat.II: 580-730 (580-730) mixtes cat. I: 830-1030 (830-1030) cul de poulain 2 à 4 ans: 990-2190 (990-2190) âgées: 840-2140 (840-2140)Taureaux: ordinaires: 180-250kg: 190-445 (190-445) 250-320kg: 420-515 (420-515) 320-370kg: 455-575 (455-575) 370kg et +: 540-680 (540-680) assimilés: 180-250kg: 610-765 (610-765) 250-320kg: 740-890 (740-890) 320-370kg: 640-1040 (640-1040) 370kg et +: 990-1190 (990-1190) C.d.p.: 180-250kg: 815-965 (815-965) 250-320kg: 965-1115 (965-1115) 320-370kg: 1115-1215 (1115-1215) 370kg et +: 1240-1365 (1240-1365)b) Bétail de boucherieVaches prix au kg fabrication: 0,80-1,00 (0,80-1,00) 50%: 1,05-1,25 (1,05-1,25) 55%: 1,25-1,45 (1,25-1,45) assimilés: 2,15-2,40 (2,15-2,40) cul de poulain 2,60-2,80 (2,60-2,80)Taureaux 55%: 1,60-1,80 (1,60-1,80) 60%: 1,85-2,05 (1,85-2,05) assimilés 2,70-2,90 (2,70-2,90) cul de poulain 2,90-3,40 (2,90-3,40)Tendance: marché perturbé. Prochain marché les 23 et 30/12/10.

BASTOGNE15/12/2010

Nombre: 231 Prix au kgTaureaux ordinaires: 1,00-1,40 (1,00-1,40)Taureaux cul de poulain âgés: 1,70-2,10 (1,70-2,10) Prix à la pièce Vaches ordinaires: 200-375 (200-375)Vaches bonne conformation: 400-550 (400-550)Vaches cul de poulain: 1100-1400 (1100-1400)Vaches cdp âgées: 725-800 (725-800)Génisses ordinaires: 300-425 (300-425)Génisses cul de poulain: 600-800 (600-800)Taureaux cul de poulain : 750-1100 (750-1100)Taureaux 6 à 10 mois: 300-400 (300-400)Jeune veaux: 50-300 (50-300)Calme. Prochain marché le 05/01/11.

BRUGES15/12/2010

Nombre: 1637 Taureaux Prix au kg sur piedc. d. poulain <24 m & 650 kg: 3,17-3,30 (3,17-3,30)c. d. poulain >24 m & 650 kg: 2,61-2,86 (2,61-2,86)assimilés: 2,29-2,54 (2,29-2,54)bonne conformation: 1,64-1,89 (1,64-1,89)60%: 1,39-1,48 (1,39-1,48)55%: 1,27-1,32 (1,27-1,32)Holstein: 1,05-1,20 (1,05-1,20)

Vachescul de poulain: 2,71-2,91 (2,71-2,91)assimilées: 2,26-2,36 (2,26-2,36)bonne conformation: 1,85-2,10 (1,85-2,10)55%: 1,12-1,37 (1,12-1,37)50%: 0,92-1,07 (0,92-1,07)fabrication: 0,77-0,92 (0,77-0,92)Génissescul de poulain: 2,75-3,05 (2,75-3,05)assimilées: 2,48-2,63 (2,48-2,63)bonne conformation: 1,60-2,00 (1,60-2,00)ordinaires: 1,00-1,20 (1,00-1,20)Apport important, prix stables.

CARCASSES DE GROS BOVINSSem. du 06 au 12 décembre 10

Taureaux A - S2 482,96 (481,28) A - S3 445,34 (444,21) A - E2 408,44 (405,81) A - E3 393,43 (391,19) A - U2 338,62 (334,93) A - U3 310,18 (309,70) A - R2 291,00 (287,54) A - R3 264,26 (261,81) A - O2 254,09 (250,24) A - O3 241,01 (237,52)Vaches D - R2 271,51 (270,01) D - R3 250,86 (249,43) D - O2 223,87 (222,51) D - O3 215,03 (214,06) D - O4 214,20 (212,34) D - P2 181,68 (180,12) D - P3 174,00 (172,78)Génisses E - U2 355,00 (354,50) E - U3 334,50 (334,00) E - R2 276,50 (276,00) E - R3 266,50 (266,00)

PRODUITS LAITIERS15/12/2010

Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière Prix par 100 kgbeurre 356,62 (355,63)poudre de lait écrémé 216,63 (212,15)poudre de lait entier 279,87 (273,63)cheddar 320,00 (317,50)

BIRBSemaine du 06 au 12 décembre 10

Porcelets 23kg + supp 34,50 (33,50)porcs carcasses 100kg 130,70 (129,30)

SAINT-TROND16/12/2010

porcelets 20-23kg (€/pièce) 24-27 (23-26)truies carcasses (€/kg) 0,62-0,88 (0,62-0,88)

DEINZE - VOLAILLES15/12/2010

• Poules à bouillir:extra lourdes (+ 3,5 kg): 0,47-0,49 (0,49-0,51)brunes (1,8 à 2,0 kg): 0,27-0,29 (0,24-0,26)blanches (1,6 à 1,8 kg): 0,23-0,25 (0,20-0,22)• Poulets à rôtir (1,8 kg): 0,89-0,91 (0,87-0,89)• Lapins: 2,50 (2,50)• Dindes: 1,65-1,75 (1,65-1,75)

KRUISHOUTEM -OEUFS21/12/2010

Prix par 100 piècesOeufs de poules élevées en batterie

Prix producteurs blancs brunsCat.0: 77,50 g 5,52 (5,39) 5,57 (5,44)Cat. 1: 72,50 g 4,28 (4,15) 4,33 (4,20)Cat. 2: 67,50 g 3,92 (3,79) 4,05 (3,93)Cat. 3: 62,50 g 3,54 (3,42) 3,67 (3,55)Cat. 4: 57,50 g 3,14 (3,02) 3,26 (3,15)Cat. 5: 52,50 g 2,66 (2,59) 2,80 (2,72)Cat. 6: 47,50 g 2,24 (2,19) 2,29 (2,24)Cat. 7: 42,50 g 1,97 (1,92) 2,01 (1,97)Prix négoceXL + 73 g 6,02 (5,89) 6,07 (5,94)L + 63-73 g 4,42 (4,29) 4,55 (4,43)M + 53-63 g 3,64 (3,52) 3,76 (3,65)S - 53 g 2,54 (2,49) 2,59 (2,54)

Oeufs de poules élevées au solPrix producteurs blancs brunsCat. 0: +77,50 g 7,68 (7,60) 8,40 (8,29)

Cat. 1: 72,50 g 6,44 (6,36) 7,16 (7,05)Cat. 2: 67,50 g 5,82 (5,72) 6,49 (6,35)Cat. 3: 62,50 g 5,16 (5,04) 5,78 (5,62)Cat. 4: 57,050 g 4,36 (4,23) 4,89 (4,73)Cat.5: 52,50 g 3,01 (2,94) 3,15 (3,07)Cat. 6: 47,50 g 2,39 (2,34) 2,44 (2,39)Cat. 7: 42,50 g 2,12 (2,07) 2,16 (2,12)Prix négoceXL + 73 g 8,18 (8,10) 8,90 (8,79)L + 63-73 g 6,32 (6,22) 6,99 (6,85)M + 53-63 g 4,86 (4,73) 5,39 (5,23)S - 53 g 2,69 (2,64) 2,74 (2,69)

BRUXELLESSem. du 09 au 15 décembre 2010

Prix livré usine €/tonneBlé panifiable 237,00 (228,00)Blé fourrager 226,00 (216,00)Escourgeon fourr 214,00 (202,00)

SYNAGRA21/12/10

Prix indicatifs des céréales payés aux producteurs, communi-qués par l’association des négociants en céréales. Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine. Prix culture en €/tonneblé fourrager 205,00 (204,50)blé meunerie 12/35/220 211,00 (210,50)escourgeon fourrager 190,50 (190,00)maïs indigène 205,00 (202,00)maïs humide 30% 140,50 (138,00)(+ ou - € /T /% humidité) 4,00 (4,00)

MATIERES PREMIERESALIMENTATION BETAIL

15/12/2010Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négocePulpes sèches bett. 8mm France 207 (203)Luzerne 18% pellets 6mm France 208 (204)Tourteau Tournesol 28% Argentine 199 (202)Tourteau colza 34% Belgique 251 (251)Tourteau soja 43% Argentine 359 (358)Tourteau soja 44% Hollande 351 (352)Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 414 (420)Tourteau colza 49lin 40% Belgique 372 (373)Tourteau lin 40% Belgique 410 (405)Glutenfeed maïs 22% EU 213 (210)Manioc Thaïlande 236 (234)Mélasse cannes 195 (192)

CHICAGO14/12/2010

1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne.Froment 721,00 196,95 (204,05)Maïs 574,50 168,47 (161,35)Tourteau Soja 344,50 282,70 (353,03)

INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX09/12/2010

Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés mondiaux, en $/tonne.SojaGraines U.S. Cif Rotterdam: 537 (535)Graines Arg. Cif Rotterdam: 543 (537)Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam: 429 (434)Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam: 438 (448)ColzaGraines Europe “00” Cif Hambourg: 653 (612)Tourteaux 34% Fob Hambourg: 284 (281)LinGraines Canada Cif. Europe: 700 (680)Tourteaux 36% Allemagne: 515 (510)

POMMES DE TERRE14/12/2010

Bintje: Marché ferme (offre inférieure à la demande), moyenne des prix inchangée. La demande industrielle est calme (les usines travaillent leurs achats antérieurs + contrats + autresvariétés+lots à problèmes). L’export vers la Russie est bloqué par la bureaucratie et les obstacles phytosanitaires. L’offre est limitée par le froid et la spéculation et comprend essentiel-lement les lots en stockage précaires et les lots de mauvaiseconservation. Les cours se situent entre 15,00 et 18,00 €/100kg (tout venant, vrac, départ, 35 mm +, hors TVA). Le prix le plus pratiqué pour l’industrie belge se situe autour de 16,00 €/100 kg. Exceptionnellement, des lots ont été payés à 20,00 € pour les Pays-Bas.Plant de Bintje: Marché calme et prix stables. Très peu de tran-sactions : Bintje, classe A, rendu mars 2011, par 5 tonnes, ensacs, hTVA: - calibre 28-35 mm: 63,00 - 66,00 €/100 kg;- calibre 35-45 mm: 43,00- 45,00 €/100 kg.

Z W I S C H E N E U P E N U N D S A N K T V I T H

23 décembre 201014

Erkrankungen bei Tieren: bei der Aufsicht nicht nachlassen!Ein in der Provinz Lüttich aufgetretener Fall von Brucellose erinnert uns daran, dass es in Sachen Tiergesundheit gilt ständig ein wachsames Auge zu haben. Selbst dann, wenn eine Erkrankung seit mehreren Jahren schon nicht mehr in unseren Beständen aufgetreten ist.

A l a i n D e B r u y n

Die Brucellose (Brucella abortus) jedoch ist eine Infektionskrankheit, die bis vor einigen Jahrzehnten in unseren Rinderbeständen sehr oft vorkam. Die klinischen Symptome der Krankheit sind Anzeichen von Fehlgeburten, Plazentaretention, Orchitis, usw. die auf den Menschen übertragbar sind (zoonotische Erkrankung), die Brucellose beim Menschen tritt häufig bei den Berufsgruppen auf, die den direkten Kontakt mit organischen Flüssigkeiten und tierischem Gewebe haben. Die Tatsache, dass Milch vor der Vermarktung erhitzt wird, bewirkt, dass eine Ansteckungsgefahr durch Nahrungsaufnahme so-zusagen nicht gegeben ist. Auch der Verzehr von Fleischwaren birgt keine Ansteckungsgefahr. In den 80er und 90er Jahren wur-de Brucellose bei uns besonders drastisch bekämpft. Zu dieser Zeit steckte die Bekämpfung noch in den Kinderschuhen, insbesonde-re in der Art und Weise, in der die Erzeuger entschädigt wurden. Unser Land musste Tierseuchen, wie z. B. der Schweinepest ge-nauso oft die Stirn bieten. Doch die Bekämpfung einer Krankheit ist teuer und Belgien beschloss somit einen Fonds für die Tiergesundheit und -erzeugung (1987) zu gründen und den Sektor

mittels eines Beitrags, der diesen Fonds speist, an einer Teilnahme im Kampf gegen die Krankheit zu bewegen. Dieses Prinzip der Mitfinanzierung Staat – Sektor, der für diese Zeit sehr innovativ war, war erfolgreich. Indem der Sektor sowohl finanziell, als auch bei der Entscheidungsfindung z u e i n z u f ü h r e n d e n Bekämpfungsprogrammen (man könnte auch Mitbeteiligung und Mitverantwortung sagen) be-teiligt wurde, hatte der Kampf neu begonnen und Belgien gelang es im Jahr 2003 als offiziell „Brucellosefrei“ an-erkannt zu werden. Die neue Entschädigungsmaßnahme der Erzeuger, die dem Verkaufswert des Tieres, einem Höchstbetrag je Tier und einem Koeffizienten Rechnung trug, um jegliche Gewinnabsicht im Krankheitsfall zu vermeiden, (eine vom Sektor, insbesondere von Léo Cassart vor-geschlagene Lösung) ist nach wie vor der Schlüssel zum Erfolg.

Belgien hat bis im Jahre 2009, ein eher strenges Überwachungssystem für Brucel lose, Leukose und Tuberkulose fortgesetzt, obwohl es als „von diesen Erkrankungen gesundet“ anerkannt war, wobei beim Kauf jedes Tieres Analysen auferlegt wurden.

In Zusammenhang mit einer Vereinfachung des admini-strativen Aufwands und dem Versuch, die Kosten für den Primärsektor zu senken, hat Belgien seine Strategie für ein Überwachungsprogramm über-arbeitet, indem es die Anzahl der Analysen – zumindest für Brucellose und Leukose – re-duziert hat. Die Änderung war auf der Grundlage einer EU-Verordnung gestattet.

Derzeit, und ausgenommen für Rinder aus EU-Mitgliedstaaten, die nicht offiziell als Brucellose- und Leukose-frei anerkannt sind, oder aus Drittländern stam-men, sieht das neue Programm beim Kauf keine zwingen-de Analyse für diese beiden Krankheiten mehr vor. Die neue Bekämpfungsmethode kon-zentriert sich im Wesentlichen einerseits auf die Überwachung von einigen Tausenden, je nach tiergesundheitlichen Gefahren (Importe, fehlende Verkalbungsanzeige) mehr oder weniger gezielt ausgewählten Betrieben, und andererseits auf ein eigens erarbeitetes Programm zu „Verkalbungen“. Das Zusammentragen einer Serothek und der vermehrte Beistand von Tierärzten bei den Erzeugern vervollständigen dieses neue Programm.

Bei dieser neuen Sichtweise ist die aktive Beteiligung des Sektors wichtig und Erfolgsgarant. Es sei darauf hingewiesen, dass die Europäische Union und das Internationale Tierseuchenamt (OIE) unseren Status als von einer Krankheit befreites Land ganz schnell aberkennen können.

Es obliegt einem jeden Verantwortung zu überneh-men und ein solches Szenario zu vermeiden: Insbesondere der Erzeuger, indem er seinen Tierarzt benachrichtigt, sobald verdäch-tige klinische Anzeichen auftre-ten. Verkalbungen sind eines der bedeutsamsten Zeichen, die auf eine Erkrankung schließen lassen. Verkalbungen können vielfältige Ursachen haben; selbstverständ-lich Brucellose, aber auch kana-dische Grippe (IBR), Neosporose, Q-Fieber, Blauzungenkrankheit, usw.. Allesamt Erkrankungen, die vielleicht für den Menschen nicht immer gefährlich sind, sich aber jedenfalls finanziell negativ aus-wirken und die Rentabilität eines Betriebes ernsthaft gefährden können. Ein rasches Aufspüren ver-meidet ggf. auch eine Verbreitung der Krankheit im Bestand, aber auch in seiner Nachbarschaft. Für einen Erzeuger ist es jedoch nicht immer einfach, bei seiner alltäglichen Arbeit ständig seinen Bestand zu überwachen, umso mehr als die Trächtigkeitsdauer meistens dem Zeitraum entspricht, in dem der Weidenauftrieb statt-findet. Die Viehbestände und die Fruchtbarkeit sind zu kontrollieren, bei der Einstallung im Herbst gibt es da jedoch einige Instrumente und Praktiken, die nicht vernach-lässigt werden dürfen!

Auch den Behörden, und in diesem Fall der FASNK, fällt eine Aufgabe zu. Die FASNK beteiligt sich finanziell an den Kosten ge-wisser Analysen, insbesondere des Programms zu den Verkalbungen. In dem Fall, der uns derzeit be-schäftigt, hat die FASNK eine ganze Reihe Massnahmen er-

griffen, um die Ausbreitung der Krankheit einzudämmen und eine rasche Analyse vorzunehmen, und festzustellen, ob es in den vorher-gehenden Wochen und Monaten eventuelle Kontaminationen ge-geben hat. Mit der Europäischen

Union und dem InternationalenTierseuchenamt sind Kontakteaufgenommen worden, wobei be-absichtigt wird, dass Belgien sichdes Themas annimmt, um sie zuberuhigen und den Seuchenfreien Status zu behalten!

Teilweise Auszahlung der Rechte auf Betriebsprämie: Der Minister antwortet unsLetzte Woche haben wir ein Schreiben veröffentlicht, das Minister Benoît Lutgen zugesandt worden war, um ihn auf die Folgen aufmerksam zu machen, die die teilweise Auszahlung der Rechte auf Betriebsprämie bei Landwirten in Bezug auf individuelle Barguthaben, ebenso wie auf steuerlicher und sozialer Ebene, haben kann.

Der Minister, der sich der Tatsache bewusst ist, dass steuer-liche Reduzierungen mit dem 31. Dezember 2010 zu Ende gehen, hat uns unmittelbar per E-Mail und sodann schriftlich geant-wortet, dass seiner Verwaltung (DGARNE) bereits Anweisungen erteilt worden waren, damit dieses Jahr noch möglichst vie-le Zahlungen getätigt werden. Diese Anweisungen gelten für alle Beihilfe der GAP, d. h. sowohl für die Rechte auf Betriebsprämie, als auch Mutterkuhprämien, d i e G r ü n l a n d p r ä m i e , A g ra r u m w e l t m a ß n a h m e n und Niederlassungs-, und Investitionsbeihilfen.

Der Minister hat zudem betont, dass anlässlich der Haushaltsangleichung 2010 zusätzliche Zahlungsmittel gewährt worden sind und in Zusammenhang mit den Anteilen Walloniens dieser Beihilfen erneu-

te Bereitstellungen vorgesehensind und andere angelaufen sind, um mit dem sehr hohen Verbrauch während dieses Jahres 2010 Rechnung zu tragen.

10% der gesamten Rechte auf Betriebsprämie sind insofern noch nicht ausgezahlt worden, als dievon Europa erforderten Kontrollen noch andauern, doch wird vonSeiten der Verwaltung, sowohlvon den Außendienststellen, alsauch von der Zentralverwaltung, alles in die Wege geleitet, damit die Zahlungen im Laufe der zweiten Dezemberhälfte getätigt werden.

Der FWA freut sich auch überden Einsatz des Ministers und der Verwaltung zu diesem Thema, verfolgt die Entwicklung die-ses Dossiers jedoch sehr genau und hofft, dass der Zeitplan der Zahlungen eingehalten wird, damit alle Landwirte ihre GAP-Beihilfen bis Ende 2010 erhalten haben.

Schutz der Verbrauchers gewährleistenWährend der Plenarsitzung des

wallonischen Parlamentes hat der Regionalabgeordnete, Edmund Stoffels, Landwirtschaftsminister Benoît Lutgen bezüglich der Koexistenz traditioneller und gen-manipulierten Agrarprodukte be-fragt. Er berief sich dabei auf ein Kommuniqué der Wallonischen Landwirtschaftsföderation (FWA), in dem Lutgen einen Fall von Kontaminierung traditionell ge-züchteter Maispflanzen durch gen-manipulierten Mais bestätigt. Dies war im April festgestellt worden.

Stoffels machte keinen Hehl aus seiner Sorge um die traditionelle Landwirtschaft, die es auch durch klare Richtlinien auf EU-Ebene zu schützen gelte. Er sei sich je-doch über die Schwierigkeiten im Klaren, eine einheitliche Regelung für ganz Europa auszuarbeiten. Dennoch stelle sich die Frage, in wiefern es für den Endverbraucher möglich sei, den Mais auf seinem Teller klar als nicht genmanipulier-tes Produkt zu identifizieren, wenn es in der Zucht zu Vermischungen mit genmanipulierten Pflanzen käme.

Der Regionalabgeordnete ver-wies ebenfalls auf den belgischen EU-Vorsitz, und wollte wissen, ob es Grund zur Hoffnung gebe, dass diese exponierte Position auch dazu genutzt würde, in der Frage nach einen klaren Richtlinie in Sachen genmanipulierten Agrarprodukten Fortschritte zu er-zielen. Des Weiteren stelle sich die Frage, ob eine mögliche gemein-same Richtlinie sich eher an der verbraucherfreundlichen walloni-

schen Linie orientiere oder ob eher eine Genfood fördernde Richtlinie zu erwarten sei. Außerdem woll-te er wissen, ob Wallonen und Flamen zu einer Einigung bezüg-lich einer einheitlichen Regelung für ganz Belgien gelangt seien.

In seiner Antwort verwies der zuständige Minister auf die Sitzungen des Landwirtschafts- und Umweltrates im Herbst die-ses Jahres. Hier sei eine gemein-same Position für Föderalstaat und Regionen erarbeitetet worden. Diese beinhalte die

Feststellung, dass seitens der EU-Agrarkommission bisher noch keine bindende und allgemein gültige Regelung erfolgt sei. Ferner habe die Kommission noch immer nicht auf eine Anfrage des Umweltrates von 2008 reagiert, die eine detaillierte Information bezüglich der Risiken von genma-nipulierten Agrarprodukten, aber auch bezüglich der juristischen Handhabe ebenjener forderte. In Ermangelung einer Rückmeldung seitens der Kommission, stünden die nötigen Informationen be-

züglich der Sicherheit der genma-nipulierten Produkte momentan noch nicht zur Verfügung, was die Erstellung einer allgemeinen Richtlinie zum jetzigen Zeitpunkt unmöglich mache.

Außerdem bemerkte der Minister, dass es aufgrund der zahl-reichen verschiedenen Meinungen, die es in dieser Thematik in den einzelnen Mitgliedstaaten gebe, unwahrscheinlich sei, noch wäh-rend des belgischen EU-Vorsitzes eine einheitliche Richtlinie für ganz Europa erwarten zu können.

BrucelloseherdAm 1. Dezember wurde in der Gemeinde Oupeye, in der Provinz Lüttich, ein Brucellose-Herd gemeldet. Diese Meldung folgte auf die positiv ausgefallenen Ergebnisse von Analysen, die durchgeführt worden waren, nachdem der Landwirt ein Abort (Verkalbung) gemeldet hatte.M a r i e - L a u r e n c e S e m a i l l e

Die Kontrollstellen der Provinz Lüttich der FASNK haben sogleich eine epidemiologische Erhebung in der Viehherde und bei dem Tierarzt begonnen, um die Herkunft des Erregers zu identifizieren und eventuelle Folgeausbrüche schnellstmöglich auszumachen. In der Gefahrenanalyse sind zahlreiche Elemente berücksich-tigt worden: Zurücklassen von Kontakten, Rückverfolgbarkeit von Kontakten, Weidegänge, Kontakte mit Tierärzten, Kontakte beim Ausbringen von Mist, Entsorgungsdienst für Tierkadaver Rendac.

Die gesamten Kontakte (± 150 Betriebe) sind laut Kategorien aufgeteilt worden, einerseits in Kontakte mit hohem Risiko, wobei bis zum 18. Dezember eine sero-logische Diagnose durchzuführen ist und andererseits die Betriebe mit geringem Risiko, für die die Diagnose bis zum 5. Januar zu erstellen ist. Auf der Grundlage

dieser Strategie hat die FASNK die betreffenden Halter und Tierärzte, entweder mit einem Besuch odermit einem Schreiben benachrichtigt.

Was den Krankheitsherd betrifft:Nach dem erfolgten Gutachten ist ein Teil des Bestands bereits ausge-merzt worden, was dem Rest desBestands demnächst bevorsteht.

Bei der Berechnung derEntschädigung (I) wird nachste-hende Formel zugrunde gelegt: I = (AxEr) – Sw.

(A= Abzugskoeffizient; Er =Ersatzwert; Sw = Schlachtwert). Im Fall von Brucellose liegt der Koeffizient bei 0.85 (0.7 wenn nurein Teil des Bestands betroffen ist).

Der Ersatzwert für ein ausge-wachsenes Rind liegt bei 2.500 Euro.

D i e A u f s p ü r u n g d e s Krankheitsherds zeigt die Relevanzund den Wert des Programmes zu Verkalbungen, das vor einem Jahr im Rindersektor eingeführt wordenist und von der Agentur finanziert wird, klar auf.

Edmund Stoffels machte keinen Hehl aus seiner Sorge um die traditionelle Landwirtschaft, die es auch durch klare Richtlinien auf EU-Ebene zu schützen gelte.

Z W I S C H E N E U P E N U N D S A N K T V I T H

1523 décembre 2010

Das Jahr 2010 schließt in wenigen Tagen wieder sein Tor.Ein Jahr mit Höhen und Tiefen aber auch mit vielen glücklichen Momenten neigt sich zu Ende. Für die angenehme Zusammenarbeit im zu Ende gehenden Jahr bedanken wir uns recht herzlich und sind sicher Sie im kommenden Jahr zu Ihrer vollsten Zufriedenheit bedienen können.Wir wünschen Ihnen und Ihren Angehörigen, Verwandten und Bekannten ein besinnliches Weihnachtsfest, verbunden mit einem guten Rutsch ins Jahr 2011.Die Direktion, die Mitarbeiter, die Redaktion sowie Regionalsektion Ostbelgien.

N o r b e r t K a y l s , R e g i o n a l p r ä s i d e n t

Weihnachts- und Neujahrsgrüße der ostbelgischen FWA Regionalsektion....

Seit mehr als zehn Jahre baut der Landwirt René Ossemann eine weit über Lontzen bekannte Weihnachtskrippe

Die hohe wirtschaftliche Bedeutung der biologischen VielfaltNach einem dreijährigen Studienprojekt zu den Gratisvorteilen, die uns die Natur bietet, wurde nun der Schlussbericht veröffentlicht. Über die TEEB-Initiative (The Economics of Ecosystems and Biodiversity - Ökonomie von Ökosystemen und biologischer Vielfalt) wurden die besten wirtschaftlichen Beweise zusammengetragen, die zeigen, dass sich die Gesellschaft die durch die Schädigung der Ökosysteme und den Verlust an Biodiversität verursachten Kosten ganz einfach nicht leisten kann.

Der Leiter der TEEB-Studie, Pavan Sukhdev (Indien), sagte: „Das TEEB-Projekt hat nicht nur den Beitrag der Natur zur glo-balen Wirtschaft in Höhe von vielen Milliarden Dollar nachge-wiesen, sondern auch die Arten von Politikänderungen und in-telligenten Marktmechanismen aufgezeigt, die in einer mit immer zahlreicheren und viel-fältigen Herausforderungen konfrontierten Welt zu einem Umdenken führen können. Erfreulicherweise erkennen zahl-reiche Kommunen und Länder bereits, welches Potenzial die Einbeziehung des Naturwerts in Entscheidungsprozesse bietet.“

Den Wert der Natur einschätzen lernen

Der TEEB-Schlussbericht „Mainstreaming the Economics of Nature“ ergänzt vier Berichte, die in den vergangenen drei Jahren veröffentlicht wurden. Er legt den Schwerpunkt auf drei Bereiche – ein natürli-ches Ökosystem (Wälder), eine Siedlungsform (Städte) und ei-nen Wirtschaftszweig (Bergbau) – und illustriert, wie die im TEEB-Projekt beschriebenen wirtschaftlichen Konzepte und Instrumente der Gesellschaft da-bei helfen können, den Wert der

Natur in Entscheidungsprozesse auf allen Ebenen einzubeziehen.

D e r B e r i c h t z e i g t , w i e Z a h l u n g e n f ü r Ökosystemdienstleistungen zu einer besseren Pflege des Naturkapitals führen kön-nen. So hat sich in Mexiko dank einer Regelung für sol-che Zahlungen der jährliche Verlust an Waldflächen halbiert, Wassereinzugs gebiete und Nebelwälder wurden geschützt, und Emissionen in Höhe von 3,2 Mio. t Kohlendioxid wurden vermieden.

Über die Häl f te der Weltbevölkerung lebt in städ-tischen Gebieten, weshalb die Städte unbedingt die Bedeutung des für die Erhaltung und Verbesserung des Wohl-befindens ihrer Einwohner erforderlichen Naturkapitals erkennen müssen. TEEB-Konzepte können in diesem Zusammenhang eine äußerst wichtige Rolle spielen. In Nagoya, Japan, gibt es beispiels-weise eine Regelung für handel-bare Erschließungs rechte, nach der Bauträger, die Obergrenzen für die Gebäudehöhe über-schreiten, zum Ausgleich der Auswirkungen dieser Bauten Flächen in der traditionellen ja-panischen Agrarlandwirtschaft erwerben und erhalten müssen.

Wesentliche Empfehlungen zur Erhaltung der Biodiversität

Die TEEB-Studie schließt mit zehn Empfehlungen:

Die Biodiversitätsbewertung muss d i e ö f f en t l i che Bekanntgabe der Auswirkungen auf die Natur und eine Rechenschaftspflicht für diese Auswirkungen nach sich ziehen.

Die volkswirtschaft l i -chen Gesamtrechnungen sollten dahin gehend ver-bessert werden, dass der Wert von Veränderungen des Naturkapi ta ls tocks und der Verfügbarkeit von Ökosystemdienstleistungen künftig mit erfasst wird.

Eine dringliche Priorität ist die Aufstellung von Konten mit rein physischen Daten über Waldbestände und Ökosystemdienstleistungen.

I n d e n Betriebsbuchführungen soll-ten externe Effekte wie z. B. Umweltschäden ausgewiesen werden.

„ Ke i n N e t t o v e r l u s t an Biodivers i tät“ oder „Nettoverbesserung“ sollten als gängige Geschäftspraktiken angesehen werden.

D ie Grundsätze des „Verursacherprinzips“ und der „Vollkostendeckung“ sind tragfähige Orientierungshilfen für eine Neuordnung der Anreizstrukturen und eine Steuerreform. In manchen Kontexten kann zur Förderung neuer positiver Anreize auf das „Begünstigtenprinzip“ zurück-gegriffen werden.

Die Regierungen sollten die vollständige Offenlegung von Zuschüssen anstreben, um fal-sche Anreize zu vermeiden.

Die weltweite Einrichtung von

umfassenderen, wirkungsvol-leren und gerecht bewirtschaf-teten Schutzgebieten sollte vorangetrieben werden, wo-bei die Öko systembewertung Hilfestellung geben kann.

D i e R e g e l u n g z u r Reduzierung der Emissionen aufgrund von Entwaldung und Waldschädigung sowie zur Walderhaltung sollte so bald wie möglich implementiert werden.

Bei Entwicklungsmaßnahmen und Maßnahmen, die sich auf die Umwelt auswirken, ist der Abhängigkeit der Armen in der Welt von Ökosystemdienst-leistungen stärker Rechnung zu tragen.

Die TEEB-Initiative

Die TEEB-Initiative, ein von der Europäischen Kommission und Ländern wie Deutschland, dem Vereinigten Königreich, den Niederlanden, Schweden, Norwegen, Belgien und Japan finanziertes Projekt im Rahmen des Umweltprogramms der Vereinten Nationen (UNEP), untersucht, welche wirtschaft-lichen Gründe dafür sprechen, die Art und Weise, in der wir Naturgüter bewerten und bewirtschaften, zu ändern. Bewertung wird als Instrument betrachtet, das dazu beitragen kann, die Fehlentwicklung in der Wirtschaft, die Entscheidungen gezeitigt hat, welche unser Wohlergehen und das künf-tiger Generationen gefähr-den, zu korrigieren. Mit den TEEB-Berichten wird versucht, die nicht wahrgenommenen Biodiversitätswerte sichtbar zu machen, da diese fehlen-de Wahrnehmung häufig zur Zerstörung des Naturkapitals beigetragen hat, das die Grundlage für unsere Wirtschaft bildet.

Biodiversitätskampagne der Kommission gewinnt internationale AuszeichnungDie Kampagne der Europäischen Kommission zur Sensibilisierung für den Rückgang der biologischen Vielfalt hat einen begehrten Preis im Kommunikationsbereich gewonnen, einen „European Excellence Award“.

Mit diesen Auszeichnungen, die jährlich durch eine unab-hängige Jury von 30 führen-den Kommunikationsexperten vergeben werden, sollen her-ausragende Leistungen von Kommunikationsprofis geehrt wer-den. Die Preiskategorie ist „Umwelt und Ökologie”. Die Kampagne, die auf einem sogenannten vi-ralen Videoclip und dem Slogan „Biodiversität – das geht uns alle an“ aufbaut, hat Millionen Europäer auf dem ganzen Kontinent erreicht und läuft bis ins kommende Jahr.

EU-Umweltkommissar Janez Poto nik erklärte: „Ich bin sehr er-freut, dass diese Kampagne soviel Aufmerksamkeit auf sich zieht. Der Rückgang der biologischen Vielfalt ist eines der schwerwiegendsten Probleme, dem sich die Welt gegen-über sieht, und dieses Problem wird sich nicht einfach in Luft auflösen. Kampagnen wie diese sind unerläs-slich, weil junge Leute eine immens wichtige Interessengruppe sind. Auf sie wird sich der Rückgang der biologischen Vielfalt am stärksten auswirken – daher sollte ihnen am meisten Gehör geschenkt werden.“

Die Kampagne, die nach wie vor in allen EU-Sprachen läuft, hat bereits erheblichen Erfolg erzielt. Sie betont die enge Verknüpfung aller Glieder im Netz der biolo-gischen Vielfalt und stellt ihren Verlust mit Hilfe von starken Bildern, die an Kreideumrisse von Opfern an einem Tatort erinnern, in den Mittelpunkt. Tausende Menschen haben an Veranstaltungen teilge-

nommen und sich an den Mitmach-Aktionen zur biologischen Vielfalt beteiligt. Die Website http://ec.europa.eu/environment/biodi-versity/campaign/index_de.htm zählt mehr als 3,5 MillionenBesuche, der Videoclip (http://www.youtube.com/watch?v=drd-Bs4jtf8&feature=related) wurdemindestens 1,5 Millionen Malangesehen und die Facebook-Anwendung zur biologischen Vielfalt hat mehr als 55 000 ak-tive Nutzer sowie rund 20 000 „Fans“ auf den Facebook-Seiten für die Kampagne (http://en-gb.facebook.com/apps/application.php?id=346348816000).

Hintergrund: European Excellence Award

Die European ExcellenceAwards gehen an Profis aus PR, Kommunikation, Markenbildungund Reputationsmanagementa u s U n t e r n e h m e n ,Beratungsfirmen, Verbänden und Nichtregierungsorganisationen, die in ihrer Arbeit im Jahr 2010 außergewöhnliches Talent und her-ausragende Fähigkeiten bewiesen haben. In diesem Jahr wurden in allen Kategorien insgesamt 1400 Beiträge eingereicht, u. a. kamen fünf Filme in der Umweltkategorie indie engere Auswahl. Die Jury besteht aus Kommunikationsexperten vonder Vorstands- und Führungsebene von PR-Firmen, multinationalenUnternehmen und von Universitätensowie Regierungssprechern.

Europäische Union begrüßt Einigung von CancúnDie Europäische Union begrüßt die positiven Ergebnisse des Klimagipfels von Cancún. Die angenommene Vereinbarung von Cancún ist ein ausgewogenes, umfangreiches Paket von Entscheidungen und ein weiterer wichtiger Schritt hin zu einem umfassenden, völkerrechtsverbindlichen Klimaschutz-Rahmenübereinkommen.

Die für Klimapolitik zustän-dige EU-Kommissarin Connie Hedegaard sagte: „Die EU ist mit der Absicht nach Cancún gereist, ein fundiertes Paket handlungsori-entierter Entscheidungen auf den Weg zu bringen und die interna-tionalen Klimaschutzgespräche in Gang zu halten. Wir haben zu dem erfolgreichen Ausgang bei-getragen, auf den die Welt wartete und den sie brauchte. Die zwei Wochen in Cancún haben jedoch einmal mehr deutlich gemacht, wie langsam und mühselig dieser Prozess ist. Wir müssen uns alle bewusst machen, dass wir noch einen langen, anstrengenden Weg vor uns haben, bis wir zu einem völkerrechtsverbindlichen globa-len Klimaschutzübereinkommen gelangen.“

Joke Schauvliege, die flämi-sche Ministerin für Umwelt, Natur und Kultur, die in Cancún den belgischen Vorsitz des Rates der Europäischen Union reprä-sentierte, sagte: „Die EU hat sich unermüdlich bemüht, Brücken zu

schlagen und gleichzeitig ihren Standpunkt vorzutragen. Sie hat in transparenter Weise über ihre Fortschritte bei der Einrichtung ei-nes mit 7,2 Mrd. EUR ausgestatte-ten Fonds für Anschubfinanzierung berichtet, den sie für den Zeitraum 2010-2012 zugesagt hatte, und wird weiterhin jährlich über diesen Fonds Bericht erstatten. Wir dan-ken dem mexikanischen Vorsitz für die Leitung einer beispielhaften Konferenz.“

Die Vereinbarung von Cancún stützt sich auf die Beschlüsse, die vor einem Jahr in Kopenhagen getroffen wurden, und gibt au-ßerdem Wege vor, wie künftig weitere Fortschritte erzielt werden können. Sie ist ein ausgewoge-ner Kompromiss verschiedener Interessen innerhalb der Vereinten Nationen. Die wesentlichen Bestandteile des Pakets sind unter anderem Folgende:

Erstmals ist in einem Papier der Vereinten Nationen das Bekenntnis festgehalten, dass die Erderwärmung 2 °C gegenüber

der vorindustriellen Temperatur nicht überschreiten darf; außer-dem wurde ein Prozess für die Festlegung des Zeitpunkts vor-gesehen, zu dem die weltweiten Emissionen ihren höchsten Stand erreichen, und ein bis 2050 zu erreichendes Ziel für die weltweite Emissionsreduktion gesteckt.

D ie Emi s s ionszusagen der Indust r ie- und der Entwicklungsländer wurden im UN-Prozess verankert, und es wur-de ein Prozess eingeleitet, um die-se Zusagen klarer zu machen. Das Papier erkennt außerdem an, dass die Klimaschutzanstrengungen insgesamt verstärkt werden müs-sen, damit die Obergrenze von 2 °C nicht überschritten wird.

Es wurde ein Prozess verein-bart, durch den Maßnahmen zur Emissionsreduktion oder –begren-zung transparenter werden, damit der Gesamtprozess wirksamer nachvollzogen werden kann.

Die Industriestaaten haben das Ziel bekräftigt, bis 2020 den Entwicklungsländern für Klimaschutzmaßnahmen Mittel in Höhe von jährlich 100 Mrd. USD bereitzustellen und einen „grü-nen“ Klimafonds einzurichten, über den die Finanzhilfen gesteu-ert werden.

Die Parteien haben sich ge-einigt, ein Rahmenwerk zur Anpassung an den Klimawandel (Cancún Adaptation Framework)

zu schaffen, um die entsprechen-den Maßnahmen zu verstärken.

Es wurde ein „REDD+“-Mechanismus eingeleitet, derMaßnahmen zur Verringerungder Emissionen aus Entwaldung und Waldschädigung in Entwicklungsländern ermöglicht.

Die Parteien einigten sich dar-auf, die Schaffung eines neuen CO2-Marktmechanismus zu prü-fen, der über das projektorientierteKonzept hinausgeht.

Es wurde ein Technologie-M e c h a n i s m u s g e s c h a f -fen, der einen Technologie-Exekutivausschuss sowie ein Zentrum und Netzwerk fürKlimaschutztechnologie um-fasst und die Entwicklung und Weitergabe von Technologien för-dern soll.

Es wurde ein klares Verfahren eingeführt, mit dem überprüftwird, ob das Ziel einer Begrenzung auf 2 °C angemessen ist. In die-sem Zusammenhang soll bis 2015 auch untersucht werden, ob das Ziel auf 1,5 °C verschärft werden sollte.

Die Arbeit der Ad-hoc-Arbeitsgruppen im Rahmen desKlimaschutzübereinkommens der Vereinten Nationen unddes Kyoto-Protokolls wurde um ein Jahr verlängert, während die legale Form der möglichenVerhandlungsergebnisse offen blieb.

A G E N D A

23 décembre 201016

AVIS AUX ELEVEURS BLANC BLEU BELGE

A l’occasion des Journées Internationalesde Tournai

les 5 et 6 février prochains, BELGIMEX upr vous propose d’exposer

et de mettre en vente une génisse de votre exploitation.

L’animal doit être indemne IBR (gE, gB négatif)

Pour toute information et conditionsn’hésitez pas à nous contacter :

BELGIMEX Union Professionnelle Reconnue

route de Beaumont, 897041 GIVRY – Belgique

tél: 065 59 50 36 / 0478 26 04 04fax : 065 59 50 37

9998

7011

/511

0jht

HALL DE CRIÉE A HERVEJEUDI 6 janvier à 12h

CRIÉE DE BÉTAIL D’ÉLEVAGE HOLSTEIN

(Adresse: Route de Charneux - Herve)

DES PRIX TRÈS INTÉRESSANTS!

27 sujets seront mis en vente

TRANSPORT DE RETOUR GRATUIT DANS TOUT LE PAYS POUR LES SUJETS VENDUS PENDANT LA CRIÉE! Renseignements et catalogue gratuit: AWE asbl, Division Lait, rue de la Clef 41 à 4650 HERVE - Tél. 087/69 35 20 Fax. 087/67 52 12 E-mail : [email protected]

9998

7008

/511

0jht

FEDERATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA)

Nous rappelons que les réunions des sections locales, régionales ou provinciales sont réservées aux membres FWA en ordre de cotisation.

JEUDI 6 JANVIER

SR BASTOGNE: à 20h à la nouvelle salle à côté du bureau de Georges Petitjean, rue de La Roche 22 à 6600 Bastogne. Séance d’information «La PAC après 2013: Présentations, questionnement et débat» par Yves Somville, Secrétaire Général Adjoint de la FWA.

MARDI 11 JANVIER

SR MARCHE: à 20h à la Salle du Village de Grimbiémont. Séance d’information «Les aides agricoles après 2013» par René Vansnick, Conseiller au Service d’Etudes de la FWA.

SL TUBIZE: à 20h à la Gare de Rebecq. Elections de la section locale de Tubize-Rebecq «La transmission des exploitations à taux 0%» par Christine Le Borne.

JEUDI 13 JANVIER

SR BEAURAING CINEY GEDINNE: à 20h au Centre de Zootechnie de Ciney. Séance d’information «Présentation de la communication sur le futur de la PAC» et discussions par Yves Somville, Secrétaire Général adjoint de la FWA.

LUNDI 17 JANVIER

SL HOUFFALIZE BASTOGNE FAUVILLERS: à 20h au Centre de Zootechnie de Ciney. Séance d’information «La viande bovine: situa-tion européenne et négociations internationales» par Yves Somville, Secrétaire Général Adjoint de la FWA.

MERCREDI 19 JANVIER

SL VIELSALM: à 20H Séance d’information sur la future PAC 2014-2020 et l’actualité dans le secteur laitier par Alain Masure, Directeur du Service d’étude de la FWA, Salle du Foot de Bovigny (village de Honvelez).

La Fédération des Jeunes AgriculteursOrganise un

Coursde Fromagerie

A CineyAu mois de février en journée

La FJA de CineyA le plaisir de vous inviter à sa

Traditionnelle Soirée

de NoëlSamedi 25 décembre 2010

Dès 21h30En la salle de l’Art de Vivre

à Barvaux-en-CondrozTenue correcte exigée (cravate obligatoire)

Le comité décline toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident

La FJA de Fleurus Organise son

Bal de Noël Samedi 25 décembre 2010

à la salle «Buz’Art» rue du Marais 6 à 6230 BuzetEntrée: 10 euros. Soirée à tickets. Bière spéciale.

Tenue de soirée exigée.Le comité se réserve le droit d’entrée

et décline toutes responsabilités en cas de vol et/ou d’accident.

FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA)

VENDREDI 24 DECEMBRE

FJA ATH-FLOBECQ: Traditionnel réveillon de Noël dès 23h au Magic Lagoon. Entrée 5 euros. Tenue correcte exigée (pas de baskets, pas de casquettes, pas jeans) situé Chaussée de Lessines, à 7060 Soignies (Horrues).

SAMEDI 25 DECEMBRE

FJA TOURNAI 2: Traditionnelle Soirée «Sa’pinte Noël» en la Salle Le Relais du Vieux Comté à Mourcourt dès 21h… Visite du Père Noël durant la soirée…

FJA FLEURUS: Bal de Noël à la salle «Buz’Art» rue du Marais 6 à 6230 Buzet. (voir encart)

FJA CINEY: Traditionnelle Soirée de Noël dès 21h30 en la Salle de l’Art de Vivre à Barvaux-en-Condroz. (voir encart)

VENDREDI 31 DECEMBRE

FJA MONS-QUIEVRAIN: Car du nouvel an direction Ath, Hall du CEVA pour Happy new year. Arrêts à Haulchain, Sart-la-Bruyère, Hensies. Le prix comprend le car, l’entrée, la sortie et le repas. Info auprès d’Elodie au 0477/84.66.93.

FJA SOIGNIES: Organise un car pour le nouvel an au CEVA Ath. 75 euros. 18h30 Ecaussinnes, 18h45 BLC, et 19h Ets Cornil (0498/31.60.34)

FJA FOSSES-LA-VILLE: Réveillon de la Saint-Sylvestre dès 19h en l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard. Renseignements et réservations auprès de Maxime Guillaume (0494/90.72.18) ou Charlotte Blomme (0475/37.70.57). Membres FJA Fosses-la-Ville : 60 euros souper et soi-rée. Membres FJA confondues: 65 euros souper et soirée. Non-membres FJA 75 euros souper et soirée. Soirée uniquement 35 euros à partir de 23heures30. Paiement par virement bancaire au 103-0143898-18 en précisant le nom + le prénom des personnes concernées, membre ou non.

FJA TOURNAI 2: Réveillon de St Sylvestre (repas + soirée) au «do-maine des eaux sauvages» à Froidmont. 60 pour les membres FJA et 80 pour les non-membres. Réservations chez Cédric Dewame au 0473/79 48 27.

UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW)

Voir pages de l’UAW

DIVERS

MARDI 28 DECEMBRE

BASTOGNE: l’AREDB et le Comice organisent une visite chez Jean-Marie Charlier à Strée, exploitation travaillant en circuit court (élevage, engraissement, boucherie à la ferme). Renseignements: 0476/65.20.84

MERCREDI 29 DECEMBRE

SUD LUX: l’AREDB organise une visite chez Eugène Detal à Focant et Alain Boclinville à Bonsin. Inscriptions et renseignements: 063/44.44.69

LIBRAMONT: l’AREDB Centre Ardenne organise une visite de fer-mes chez R Lambert à Leignon et A Pirson à Sovet. Départ car gratuit 9h

Walexpo Libramont, retour vers 17h. Inscript obligat pour le 27/12 Chr Henquinet 0496/266.947.

JEUDI 30 DECEMBRE

Nord lux: à 19h, chez Collignon à Ortho, visite de ferme organisée par l’Association des Eleveurs. 0494/321.742

Centre de Gestionet de Technique Agricole

de la FWA vous propose

- la tenue de votre COMPTABILITE DE GESTION AGRICOLE

Obligatoire pour l’obtention de ISA- L’analyse du revenu de vos différentes spéculations

- Un suivi de rentabilité, de trésorerie et des conseils personnalisés en fonction de votre exploitation

- Un suivi rapproché des exploitations en situation précaire

Contacter notre secrétariat: 081/62.74.70

ENSEMBLE GÉRONS L’AVENIR

23 décembre 2010 17

9998

7005

/511

0plcj

ht

Location du droit de chasseà GHLIN-JEMAPPES

Service Public de WallonieDIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE,

DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT

Adjudication publique location droit de chasse sur 95ha 90a 64cade terres et prairies situées sur les communesde GHLIN-JEMAPPES (7ième division Ghlin et 22ième division Jemappes)Cahier des charges et plans disponibles sur rendez-vous auprès de: Monsieur René Chevalier: DGARNE - DAFoR - Service Extérieur de MONS Bld. Winston Chruchill, 28 à 7000 Mons Tél. 065/400.113

Les candidatures devront parvenir au plus tard le 12 janvier 2011sous pli recommandé à l’adresse suivante: Service Public de Wallonie Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement. DEPARTEMENT DE LA RURALITÉ ET DES COURS D’EAU DIRECTION DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER RURAL A l’attention de Mr Francy Debled, Directeur Chaussée de Louvain, 14 5000 Namur

9998

7006

/511

0plcj

ht

Location du droit de chasseà HAMOIS-NATOYE

Service Public de WallonieDIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE,

DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT

Adjudication publique location droit de chasse sur 69ha 82a 77cade terres et prairies situées sur la communede HAMOIS (6ième division Natoye)Cahier des charges et plans disponibles sur rendez-vous auprès de: Madame Nathalie Stassin: DGARNE - DAFoR Chaussée de Louvain, 14 - 5000 Namur Tél. 081/649.636

Les candidatures devront parvenir au plus tard le 12 janvier 2011sous pli recommandé à l’adresse suivante: Service Public de Wallonie Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement. DEPARTEMENT DE LA RURALITÉ ET DES COURS D’EAU DIRECTION DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER RURAL A l’attention de Mr Francy Debled, Directeur Chaussée de Louvain, 14 5000 Namur

9998

7007

/511

0plcj

ht

Location du droit de chasseà CHIEVRES-ATH

Service Public de WallonieDIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE,

DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT

Adjudication publique location droit de chasse sur 18ha 61a 64cade terres et prairies situées sur la communede CHIÈVRES (1ière division)Cahier des charges et plans disponibles sur rendez-vous auprès de: Monsieur René Chevalier: DGARNE - DAFoR - Service Extérieur de Mons Bd. Winston Churchill, 28 à 7000 Mons Tél. 065/400.113

Les candidatures devront parvenir au plus tard le 12 janvier 2011sous pli recommandé à l’adresse suivante: Service Public de Wallonie Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement. DEPARTEMENT DE LA RURALITÉ ET DES COURS D’EAU DIRECTION DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER RURAL A l’attention de Mr Francy Debled, Directeur Chaussée de Louvain, 14 5000 Namur

MATERIEL

Tractoren + onderd. occa-sie Case IH 20-200 pk Case International dealer Jo Smeets Moelingen. Tél.0475/548.791 (167)

A v. Deutz 4x4 80cv 1981 + char-geur; Agrotron 125cv 1997 5500h; vibro 5m hyd; rouleau semi-porté 6m; charrue 5 socs Steeno + Huard Varial; semoir Nodet bet et maïs 4 + 6 r; herses rot 3m; faucheuse 2m + 3m; faneuse Kuhn 5m 7m 8m Claas 540; andaineur 330 Kuhn. Jadoul B Grez Doiceau 010/844.864 (2003)A v. cse cessation bétaillère Henra en parfait état. Tél. 080/330.822 après 19h svp (2038)A v. désileuse distributrice Triolet Silomaster 2003 rég 080. Tél. 0473/753.988 (2046)A v. pulvé Hardi 1200L 18m ct ok Liège. Tél. 0495/636.124 (2058)A v. bac à betteraves Poclain 1500L. Tél. 0477/822.214 (2060)A v. cse cess 2 machi traire Alfa Laval; vêleuse Ransy essieu 825/20; tapis, silo, herse; roue, râtel ancien. Tél. 0478/658.108 (2062)A v. cse cess tract Valta 8550 160cv 3650h; tonneau lisier Ipsa 5000L; distributeur engrais Vicon semi-

porté 5T; tondeuse bétail Alfa Laval. (069). Tél. 0473/351.817 (2063)A v. Massey Ferguson 275 2RM cab Bril avec chargeur; 4 Pulsatronics; tank à lait 1350L La Melotte; épan-deur T46 Albert. Le tout TBE. Tél. 0475/376.082 (2068)A v. bac distributeur 2m G et D avec tapis portes et double griffe; rampe pulvé 18m; 1 pneu 16.9.34; presse NH 268 tout bon état. Tél. 0477/803.626 (2071)A v. tondeuse bétail Alfa Laval 100w 220v + 3 jeux peignes. Tél. 071/588.389 après 20h (2085)A v. désileuse distributrice 1900D Joskin avec hacheur de betteraves. Tél. 069/454.471 ou 0473/534.576 (2087)A v. trémie engraissement porc avec abre pour 15p 150 €; 4 clapiers la-pins béton 150 €; tondeuse bétail. Tél. 0486/721.203 (2088)A v. presse Claas Constant, Canniballe faucheux; ensileuse 1 rang Pottinger 1 rang Schmotzer pièce. 065. Tél. 0477/174.709 (2089)A v. désil pailleuse Cacquevel neuve servi 1 fois 1,8 m3. Tél. 0495/550.652 (2091)A v. remorque 7T déchargement ra-pide. Tél. 0498/681.426 (2093)A v. arracheuse pdt Grimme SE150/60 année 2008; trémie 8,5T

déportée. Tél. 02/395.68.16 (2095)

MATERIEL (CHERCHE)

Tract Ford tts séries, MF séries 100 et 200, Fiat 65-66 à 80-66, 115-90 à 180-90, Deutz 6806, 6807, 7206, 7207; mois-bat New Holland 1540 à 1550 S, 8070: tractopelles MF 50B + HX, Case 580; pelles Poclain et Hitachi; bull Volvo et Cat. (aussi en panne ou brûlé). Tél. 011/37.60.73.- 0496/38.72.22. (1490a)

Cherche toutes machines agri-coles occasion: tracteurs, moiss-batt, presses, charrues, semoirs, etc. Tél. 0048/501456753 (2077)Cherche charrue 2 socs en TBE prix rais. A v. aplatisseur moulin sous prise de force gros débit. Tél. 0498/535.936 (2090)Cherche à acheter matériel + cuve pour insémination. Tél. 0498/227.639 (2092)

BOVINS

Achats-ventes bovins, chevaux, ovins. Tél. 0499/258.774 ou 0476/685.500 (2029)

9998

7018

/511

0JH

T

Rue Roi Albert - 4280 Cras-Avernas

INVITATION Portes ouvertes HIVERNALES

«Être gagnant, c’est bien entretenir son matériel»Toute l’équipe Cuyckens vous invitelundi 27 et mardi 28 décembreÀ travers différents ateliers, vos représentants John Deere vous conseillent pour garantir les meilleures performances et la durée de vie de votre matériel.• Pourquoi John Deere commercialise ses propre produits pétroliers?• Exposition de la gamme John Deree• Démonstration GPS• Votre entretien en hiver, un soucis en moins !• Prévoir des commandes de stock, un atout financier.• Promotions spéciales «temporaires» John Deree sur les tracteurs, filtres, huiles, pièces d’usures,... Gagnez du temps... faites déjà votre liste...

P E T I T E S A N N O N C E S

UnBONUS sur votre

contribution AFSCA2012?

Dès maintenant, informez-vous!

www.codiplan.bewww.vegaplan.be

02/775.80.71 OU 081/62.74.19

E M P L O I

18 23 décembre 2010

E-mail: [email protected] • www.agricarb.fr

GSM: 0474/63.68.84 - Fax: 071/65.51.85Une durée de vie de 4 à 10 fois supérieure !

Importateur du carbure en Belgique

! !

9998

7013

/511

0jht

UNE LARGE GAMME

À VOTRE SERVICE- dents de herse rotative- grattoirs de rouleau- socs & ailerons déchaumage- pièces pour charrue- socs & lame de décompacteur- sabots de semoirs- ...+ de 900 produits

au carbure à vous proposer

9998

7004

/511

0 pl

c jh

t

Le SRA de la cellule Ciney-Eghezée

recrute2 OUVRIERS AGRICOLES

polyvalentpour les régions de CINEY-DINANT-PHILIPPEVILLE et EGHEZÉE

Pour tous renseignements: Contacter Hubert Godfrind,

rue Malmaison 15 - 5032 Les Isnes - Tél. 0477/717670 / 081/568368

9998

6785

/511

0JHT

A v. 15 gén Limousines bio. Tél. 0496/242.454 (2039)A v. taur BBB 15 à 18 mois ins-crit conv pour croisement. Tél. 060/411.108 (2040)A v. tx BBB de 12 à 18m statut I3 orig Dartagnan Blackstar Empire Davidson. Tél. 0479/680.543 (2051)A v. cse cessation activité génisses PN Holstein de 15 à 22 mois région Bastogne. Tél. 061/266.739 (2066)A v. cse surnombre Blonde Aquitaine génisses 8 mois et gé-nisses pleines. Tél. 067/442.118 (2084)A v. taureau saillie PR 18 mois bonne origine. Tél. 065/586.447 ou 0477/235.492 (2086)Cherche primipares et vachs HF vêl orig IA et inscrites PN ou PR. Tél.

0495/337.375 (2096)

AUTRES ANIMAUX

A v. moutons Roux d’Ardenne fe-melles de l’année inscrit; béliers reproducteur gros format. Tél. 0496/964.202 (2073)A v. 2 mini ponettes Pies 90cm 450 €/pièce livraison possible. Tél. 0494/286.492 (2080)

FOURRAGES

A v. boule maïs épis broyé; préfané 70% ms; pulpe sèche; paille départ ou rendu. Tél. 0495/250.965 (2057)

A v. pulpe humide essorée radi-celle pulpe surpressée 30% ms carotte chicon propre 1050VEM

donner frais ou ensiler sous pulpe foin+préfané bio Mons Rance Couvin Philippeville. Tél. 0033 684967337 (2069)A v. betteraves fourrager. Tél. 081/512.286 (2074)

IMMOBILIER Maisons Baijot cherche terrains à bâtir ou à lotir. Décision ra-pide, paiement comptant. Tél. 0475/961.670 (887)

Cherche terrains pour lin tex-tile à partir de 4ha en Hainaut ou Namur. Louis Devos 0479/559.177 (2034)

Cherche terre de culture pour plant de sapins de Noël min 5ha contrat de 6 à 9 ans sans bail à ferme bon prix régions Lorraine, Ardenne, Famenne, Condroz. Tél. 061/533.277 (2059)Ch propriété min 50 ares max 35km Charleroi idéal si demeure caract ou ftte à rénov min 4 ch ou poss budg élevé. Club Immobilier 02/366.94.96 (1999)Le Club Immobilier cherche pr ama-teur sérieux une propriété (villa ou ferme ou château) de tt haut standing (400 à 700000 €) ds les régions de Nivelles ou Charleroi jusque Namur conv aussi si pas libre avt 1 an. Tél. 071/512.345 02/366.94.96 081/230.306 (2000)

Cherche maison gre ferme(tte) à rénover av gd jard ou pâture sit agréable budg env 175000 € + trav. Club Immobilier 02/366.94.96 (2001)Cherche maison isolée ou fermette 15km axe Nivelles-Namur min 3 ch 10 à 75 ares poss gar env 450000 € si parf état conv aussi si à rénover. Club Immobilier 02/366.94.96 (2002)

EMPLOISEntreprise agricole Vynckier et Fils à Genappe cherche ouvrier temps plein avec expérience, motivé. Tél. 067/772.158 (2061)

DIVERS

Cherche quota vaches allaitantes. Tél. 0495/270.220 (2004)Cherche quota betteraves. Tél. 0479/050.331 (2005)Liq plants 40 cm à 2m50 p haie in-digène, résineuses ou fleurie: thuya, cyprès bleu (ex: 1m50=8 €); if; photinia; laurier àpd 5 €; hêtre vert àp.d. 0,40 (1m25=1 €!); aubép 1m = 0,60; gust = 0,60; érable, lavande, houx, buis, noiset, lilas, châtaigner, couvre-sol: cotos, lier, genév, etc. Rens-vs! Liste sur demande Tél. 0495/871.190 (2031)A saisir! hêtres pourpres 40/60 = 1 €, 80/100 = 2, 1m25/1m50 = 4 €, charmes 1m=0,70 € + hêtres verts, etc. Tél. 0495/871.190 (2032)Cherche quota vaches allaitantes. Tél. 0495/546.352 (2053)Achète DPU droits de prime unique. Tél. 0476/884.223 (2054)Cherche lisier ou fumier, peut faire contrat pour +/- 30 hectares. A v. génisses PN PR. Tél. 084/477.699 ou 0497/415.721 (2072)Moureau Etienne podologue bovin, cage de contention hydraulique. Tél. 080/785.977 ou 0475/897.383 (2094)

P E T I T E S A N N O N C E S

1923 décembre 2010

METAL HAUTE SENNE

Enlèvement tout venant

de vos mitrailles jusqu’à 6m de longueur (conteneur)

PAIEMENT COMPTANT d’après ticket bascule.

Service agricole de confiance

0495 60 25 3299

9868

62/3

810

JHT

S Y N D I C A L

23 décembre 201020

Plein Champ: Monsieur Jonckheere, comment défi-nissez-vous vos activités?

Paul Jonckheere: En fait, mes activités sont de deux ordres: j’assure le secrétariat de la FWA pour le pays de Chimay et paral-lèlement, j’exerce la fonction de courtier en assurances. Des tâches qui, j’aurai l’occasion de vous l’ex-pliquer, sont profondément com-plémentaires.

Quel est le parcours qui vous a conduit à vous oc-cuper d’agriculture «sur le terrain» puisque telle est par définition le métier d’un Secrétaire de la FWA?

D’abord, je suis directement issu du milieu agricole: une par-tie importante de ma famille lui est d’ailleurs encore directement liée. C’est ainsi que j’ai été ame-né à m’impliquer dans la JAP à Merbes-Binche, section dont j’ai été président. D’un point de vue professionnel à proprement parler, j’ai commencé à travailler comme employé au Secrétariat multiser-vices UPA de Solre-s/Sambre et ensuite au Secrétariat UPA-UDEF de Binche.

Cette expérience fut très enri-chissante. C’est d’ailleurs ce qui m’a incité à devenir en 1995 indé-pendant à Chimay dans le secteur bancaire et courtier en assurances.

En 1999, j’ai succédé à M. Fagnart comme Secrétaire de la Section de Chimay-Momignies. Cela s’appelait «cantonale» à l’époque, mais la structure géo-graphique est restée la même avec le passage à la FWA.

Depuis 2008, le développe-ment du bureau est axé sur les assurances.

Le service aux agriculteurs est toutefois demeuré au cœur de vos activités?

Bien entendu, la clientèle agri-cole représente une part non négligeable de l’activité totale. Le pays de Chimay est d’ailleurs essentiellement agricole. Il existe ainsi une complémentarité, une cohérence de fond dans mes acti-vités, comme je le disais au début de notre entretien.

Le service aux agriculteurs a de grandes spécificités pour lequel il est fort utile d’avoir la fibre agri-cole.

Le secrétariat de la FWA me permet d’être en formation continue, d’être en permanence au courant des évolutions, no-tamment réglementaires, en agriculture. Ma première source d’information est le siège de la Fédération à Gembloux, où nous tenons régulièrement des réu-nions (une dizaine en moyenne par an). En outre, nous pouvons compter sur le staff des conseillers techniques de la Fédération.

Il est des agriculteurs qui me demandent s’ils doivent continuer à payer leur cotisation. Ma ré-ponse est «évidemment que oui».

Paul Jonckheere à Chimay: un Secrétaire FWA soucieux de l’avenirLes Secrétaires de la FWA occupent une place majeure dans la mission de terrain de notre Fédération. Nous avons rencontré l’un d’entre eux concentré spécifiquement sur le service aux agriculteurs et l’activité d’assurance: Paul Jonckheere, à Chimay, considère que son bureau est en phase de développement.

R i c h a r d Cy d z i k

…Même si les prix agricoles ne sont pas toujours au niveau sou-haité, la situation des agriculteurs wallons serait bien plus grave encore sans syndicats comme la FWA et son service d’étude. On a rarement idée de l’ampleur des sujets sur lequel l’agriculture se fait attaquer. Des apports de connaissances considérables qui font que j’explique clairement aux agriculteurs que, pour bénéficier de conseils du secrétariat, il est logique de payer leur cotisation à la FWA…

Votre service concerne aussi les assurances.

Il me revient d’identifier les offres de services et conditions spécifiques les plus adaptées pour chaque agriculteur.

Une fois encore on peut parler de complémentarité. Au niveau des assurances, une qualité es-sentielle en matière d’organisa-tion et de gestion de travail est la connaissance du milieu, au point de vue technique et mécanique, par exemple. Cela est fort utile en cas de sinistre dès qu’il s’agit d’évaluer la valeur d’un matériel ou d’estimer l’étendue de dé-gâts… Il m’est plus facile de par mes origines et ma formation d’argumenter à bon escient en fa-veur de mes clients. Un atout que je mets en valeur grâce à une an-née d’étude de spécialisation en gestion et expertise agricole.

Quelles sont les qualités requises pour assumer op-timalement la fonction de Secrétaire de la FWA?

Comme dans tout métier, la compétence bien sûr. Mais aussi la disponibilité: les agriculteurs vien-nent chez moi, mais je vais aussi chez eux. En outre, l’activité agri-cole est, à divers points de vue, fort cyclique. L’activité administrative n’y déroge pas.

Dans ces conditions, le fait de pouvoir s’organiser est de première nécessité (NdlR: P Jonckheere nous montre alors un volumineux cahier méticuleuse-ment tenu où sont consignés avec précision diverses données: coups de téléphone, dossiers traités ou à traiter, etc.).

De même, corollairement, pour le classement des divers documents en relation avec les dossiers en cours. Il y va d’une res-ponsabilité première à l’égard des membres.

Cet aspect de faculté d’organi-sation est en fait devenu d’autant plus crucial que la configuration du travail de secrétaire s’est pro-fondément modifiée en 20 ans. A l’époque, le soutien du revenu des agriculteurs s’effectuait par les marchés, depuis lors, avec le pas-sage progressif au régime d’aides directes, la responsabilité adminis-trative a été graduellement trans-férée à l’agriculteur… et à son fournisseur de services! Le suivi administratif scrupuleux est donc

aujourd’hui primordial.

En conclusion, êtes-vous confiant dans l’avenir?

Au niveau général, l’essentiel est de devenir à bout de cet insup-portable phénomène de volatilité des prix. D’autant que ce phéno-mène fragilise l’équilibre entre les agriculteurs eux-mêmes. Le bon-heur actuel des céréaliers ne fait pas celui des éleveurs !

Au niveau de notre bureau de Chimay, nous sommes encore en phase de développement. J’ai conscience que quelles que soient les inévitables adaptations qui au-ront lieu, les agriculteurs conscien-cieux auront le souci d’avoir recours à un fournisseur qualifié de services. C’est un métier spé-cifique, comme celui d’agriculteur est spécifique.