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« Une gouvernance écoresponsable... De la théorie à l'action concrète! » Synopsis des conférences Colloque 2013

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« Une gouvernance écoresponsable... De la théorie à l'action concrète! »

Synopsis des conférences

Colloque 2013

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CONFÉRENCE D'OUVERTURE – « Et si les bottines pouvaient suivre les babines! »

Jean-Sébastien Busque

et Frédéric Choinière

Notes biographiques Les animateurs de Les verts contre-attaquent, à Télé-Québec Jean-Sébastien Busque (surnommé JS) a grandi en Ontario, mais habite maintenant Saint-Camille en Estrie dans une maison écologique qu’il vient tout juste de construire. Il a fait ses premières armes en télévision sur les ondes de TFO comme journaliste et réalisateur à l’émission Volt. Dernièrement, il a été auteur, réalisateur et animateur des séries Les pieds dans la marge et Le monde en gros (Radio-Canada). JS aime relever des défis et n’hésite pas à utiliser sa créativité débridée pour partager avec le public sa passion pour l’environnement. Et parce qu’il est si sympathique, il réussit toujours à nous embarquer dans ses aventures! Frédéric Choinière (surnommé Fred) a une passion commune avec JS pour les questions environnementales et les situations rocambolesques. Urbain mais amant de la nature, il rêve de villes plus vertes. Il a développé ses réflexes de cycliste urbain dans les rues de New York, où il a travaillé pour le Journal, puis la Radio des Nations Unies. Auparavant, il était reporter et animateur de l’émission Volt à TFO. Après quelques détours par la science politique et les affaires internationales, il revient maintenant à l’écran dans Les verts contre-attaquent, à Télé-Québec.

« Et si les bottines pouvaient suivre les babines! » L’environnement est sur toutes les lèvres. Mais quand vient le temps de prendre des décisions et de passer à l’action, les bottines ont parfois de la difficulté à suivre les babines! À plusieurs reprises, Jean-Sébastien Busque et Frédéric Choinière se sont heurté à cette réalité frustrante. Que ce soit dans la construction d’une maison écologique ou dans la réalisation de leur série télé, Les Verts contre-attaquent, les bonnes intentions font face à de nombreuses embûches: manque d’information, réticence au changement, contraintes techniques et créatives... Il y a plusieurs rapprochements à faire entre un citoyen responsable et un gestionnaire d’institution responsable. Prenons l’exemple vécu de Jean-Sébastien, qui a bâti un parc immobilier (sa maison écologique), s’est entouré de ressources humaines (ses deux fils, de 2 et 5 ans) et qui avec chacune de ses décisions doit tenter d’arrimer ses ambitions écologiques à ses contraintes budgétaires. Déroutant, la gouvernance écoresponsable? Oui, dit celui qui compare parfois son expérience de construction écologique à un voyage dans l’espace, mais pas inatteignable! La clé, c’est d’être bien informé. C’est précisément ce qui a motivé les gars à créer l’émission Les Verts contre-attaquent. À chaque épisode, ils découvrent les impacts de leurs gestes quotidiens sur l’environnement et présentent de façon créative des pistes de solution pour aider le public à passer à l’action. Forts de leur expérience de communication environnementale, les gars souhaitent maintenant partager avec les membres de l’AGPI quelques trucs et astuces qui pourraient aider à convaincre même les conseils d’administration les plus sceptiques de l’importance d’une gouvernance écoresponsable. Avec leurs anecdotes et leur couleur bien à eux, Jean-Sébastien et Frédéric espèrent vous inspirer à transformer vos décisions en actions... pour que les bottines suivent les babines sur le chemin de l’écoresponsabilité.

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G1 – « Les certifications environnementales constituent-elles un frein à l’innovation? »

Carmela Cucuzzella

Notes biographiques Carmela Cucuzzella est professeure à la Concordia University (Design and Computation Arts), où elle dirige le laboratoire Leap@Concordia. Elle a reçu son doctorat en aménagement de l'Université de Montréal en 2011, et sa maitrise en Design et complexité également de l'Université de Montréal en 2007. Elle a un baccalauréat en l'informatique (1990) et un en beaux-arts (2005). Ses recherches portent sur les défis, enjeux et tensions entourant les outils d’évaluation environnementale. Elle étude les limites des outils actuels d'estimation de durabilité en tant que des moyens de gagner une compréhension complexe des enjeux sociaux, culturels et environnementales de la pratique. Elle a présenté partout dans le monde et a publié dans les livres et journaux internationaux sur les questions environnementales, sociales et culturelles liées à l'évaluation et au jugement des projets de conception. Elle a contribué au Guidelines for Social Life Cycle Assessment of Products and Services pour le Life Cycle Initiative (LCI) de l’UNEP (United Nations Environmental Program) et de la SETAC (Society of Environmental Toxicology and Chemistry). Avant d’être engage avec Concordia University, elle a été employée de Bell Northern Research (plus tard Nortel Networks) pendant onze années où elle a conçu et a développé des logiciels pour l'industrie de télécommunications.

« Les certifications environnementales constituent-elles un frein à l’innovation? » Il est devenu à ce point incontournable d’assurer la durabilité des projets, que nous assistons aujourd’hui à un changement paradoxal de la notion de qualité. Aujourd’hui, un projet non certifié court le risque de perdre toute « qualité » selon les systèmes de valeurs dictés par les experts environnementaux. Au-delà des questions plus théoriques, il convient de redéfinir ce que nous entendons par qualité. Si nous pouvons esquiver en disant qu'il y aurait autant de définitions de la qualité que de concepteurs, cela reste une position relativiste. Dans cette présentation j’adopterai plutôt une posture « constructiviste » et me concentrerai sur les concours comme dispositifs de construction de la qualité. On peut dire que dans un concours, la qualité est une construction collective, tant par la commande, la conception des projets que le jugement. Le concours permet aussi d’interroger les usages actuels des normes environnementales en se demandant si les projets peuvent encore être innovants. Il ne s’agit pas que d’une question rhétorique, puisque notre société du risque et ses nombreux systèmes de normes de certification environnementales, redéfinissent globalement la qualité et contribuent ainsi au paradoxe contemporain. Les traces de ces impacts sont facilement identifiables dans les principaux documents produits lors d’un concours. Cette présentation présentera quelques situations illustrant des enjeux contemporains liés à l’utilisation de certifications environnementales pour la conception des espaces publics dans un contexte de concours.

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G2 – « Les achats responsables dans le contexte de la LOCP »

Oliver Dumas

Notes biographiques Détenteur d'une maîtrise en administration publique de l'École nationale d'administration publique (ENAP), Oliver Dumas travaille comme conseiller en gestion contractuelle au Sous-secrétariat aux marchés publics (SSMP) du secrétariat du Conseil du trésor depuis maintenant sept ans. Auparavant, il a œuvré dans le secteur paragouvernemental en tant que professeur au niveau collégial. Il a aussi travaillé au sein d'une entreprise privée.

« Le développement durable appliqué aux achats, ou ce que la LOCP permet aux organismes publics » La Loi sur les contrats des organismes publics a comme principe, notamment, l'évaluation des besoins qui tient compte des orientations gouvernementales en matière de développement durable et d'environnement. À cet égard, la présentation du Secrétariat du Conseil du trésor va porter sur les bonnes pratiques qui permettent aux organismes publics de donner suite à cette volonté tout en respectant les autres principes guidant les marchés publics et en particulier l'obligation d'ouvrir nos marchés aux territoires visés par des accords de libéralisation des marchés publics. Une attention particulière serait accordée à l'utilisation de la marge préférentielle dans l'adjudication des contrats comportant des exigences en matière de développement durable.

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G3 – « Le suivi des indicateurs de performance en développement durable dans une gestion d’amélioration continue et d’imputabilité »

Christine Fliesen

Notes biographiques Christine Fliesen est en poste à la Ville de Sherbrooke en tant que chef de Division de l’environnement depuis 2008, son mandat est d’assurer la préservation de l’environnement et la gestion des matières résiduelles sur le territoire sherbrookois selon les principes du développement durable. Ayant 19 ans d’expérience en gestion environnementale et développement durable, elle est titulaire d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke et est également vérificateur environnemental agréé (VEA®) par l’AQVE. Elle a également travaillé plus de 10 ans aux Aéroports de Montréal et les dernières années en tant que directrice adjointe, responsable du service de l’environnement. Dans le cadre de ses fonctions, elle développait et implantait les programmes environnementaux de l’entreprise et s’assurait de maintenir le programme de gestion ISO 14001. Elle y a également développé le programme de communication environnementale. Elle a également été chargée de cours sur l’application du développement durable dans le cadre du programme de maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke.

« Les indicateurs de performance en développement durable dans un cadre d’amélioration continue » Dans un contexte municipal où les processus administratifs sont déjà assez lourds, l’accréditation à un système de gestion environnementale tel ISO 14001 n’est pas nécessairement souhaitée. Toutefois, afin d’assurer une gestion diligente, des programmes, plans d’action et suivis doivent être mis en place. Des suivis basés sur des tableaux de bord sont souhaités notamment pour assurer l’amélioration continue d’année en année. Ainsi, la démarche retenue afin d’assurer un suivi par le biais d’indicateurs est présentée notamment en ce qui a trait à la gestion des matières résiduelles et à la préservation de l’environnement. Les logiciels Métrio et SIMIUS seront notamment présentés.

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G4 – « L’approche nationale BNQ 21000 »

Francine Craig

Notes biographiques Francine Craig est directrice du développement des affaires pour Neuvaction, un organisme à but non lucratif accrédité par le Global Reporting Initiative (GRI) et créé en 2000 à l’initiative de Fondaction. Madame Craig a été la Coordonnatrice du Projet BNQ 21000 qui a mené à l’Approche BNQ 21000. Elle a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration et la mise en œuvre de l’Approche BNQ 21000. Madame Craig possède un baccalauréat de l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal et une maitrise en administration des affaires (MBA), spécialisée pour cadres, de l’Université du Québec à Montréal. Elle est également membre, notamment, de l’Ordre des professionnels en ressources humaines et relations industrielles du Québec (ORHRI) et de l’Association des professionnels en développement durable du Québec (AProDD). Conseillère stratégique influente auprès d’entreprises québécoises, elle possède de plus, une solide expérience de gestionnaire ayant œuvré dans des contextes de changements importants. Madame Craig possède plusieurs réalisations à son actif, notamment dans la conception d’outils et dans l’accompagnement des entreprises qui souhaitent intégrer les grands enjeux du développement durable dans leur modèle d’affaires. Elle met à profit son expérience et participe activement à plusieurs tables de réflexion en ce sens, autant gouvernementales, régionales que sectorielles. Sa personnalité dynamique apporte une valeur ajoutée dans l’effort de concertation entre les nombreux intervenants de tous les horizons.

« L’approche nationale BNQ 21000 » En 2008, le gouvernement du Québec s’est donné comme cible que 20 % des entreprises québécoises aient amorcé une démarche de développement durable d’ici 2015. L’Approche nationale BNQ 21000 est maintenant offerte aux entreprises du Québec. Elle favorise l’implantation d’une culture de développement durable ainsi que les pratiques de gestion qui en découlent. Pour le Québec, cette initiative contribue à stimuler l’innovation et la créativité des entreprises afin de s’adapter plus rapidement aux nouvelles exigences des marchés et à se donner une plus grande capacité dans la gestion de leurs risques.

L’Approche nationale BNQ 21000 est offerte gratuitement à l’ensemble des entreprises du Québec via le site www.bnq21000.qc.ca. L’Approche comporte deux (2) volets : un guide normatif (Guide BNQ 21000) et une méthodologie d’application qui comprend une démarche d’amélioration continue, des outils de gestion stratégique et un cadre de gouvernance.

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G5 – « Comment faire une saine gestion de ses matières résiduelles dans les bâtiments »

Étienne Angers

Notes biographiques Etienne Angers est responsable du programme de subvention Performance des ICI en GMR chez RECYC-QUÉBEC. Cette initiative permet de financer études, achats de contenants et appareils de conditionnement pour la mise en place d’une saine gestion des matières résiduelles dans les ICI. Détenteur d’une maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM et d’une attestation d’études supérieures en éducation relative à l’environnement, il a œuvré en gestion de programme pour Environnement Canada pendant cinq ans avant de se joindre à l’équipe de RECYC-QUÉBEC.

« Comment faire une saine gestion de ses matières résiduelles dans les bâtiments » Un coup de main pour gérer vos matières résiduelles! Bien gérer ses matières résiduelles à l’aide des 3RV, du programme de subvention Performance des ICI en GMR et du programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! de RECYC-QUÉBEC.

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PLÉNIÈRE DE LA PREMIÈRE JOURNÉE

Jean Lussier

Notes biographiques Jean Lussier, ing, directeur du Service de l’équipement du Cégep de Sherbrooke a cumulé au cours des vingt dernières années une expérience considérable dans le domaine de la gestion de parc immobilier en milieu institutionnel. Préoccupé des questions d’environnement et de développement durable, il a été l’instigateur de nombreux projets novateur dans son organisation :

• Devis d’entretien ménager écoresponsable; • Politique institutionnel de développement durable; • Projet d’efficacité énergétique utilisant des sources d’énergie vertes, tel que

l’énergie solaire et éolienne; • Mesures d’accès universel au transport en commun pour la clientèle étudiante; • Inventaire et plan d’action en GES; • Mesures de réduction de consommation d’eau potable; • Démarche de certification LEED – opération et maintenance; • Bilan et plan d’action institutionnel en développement durable.

Enfin, sa participation à la mise en œuvre de tous les projets a grandement contribué à permettre à l’institution de remporter au cours des dernières années les prix suivants :

• Entreprise citoyenne du magazine de l’Actualité (2008) • Entreprise vélo sympathique de Vélo-Québec (2010) • Phénix de l’environnement (2011) • Pilier d’or de l’AGPI (2011) • En lice pour les prix ENERGIA de l’AQME • Finaliste au prix environnement du conseil régional de l’environnement de l’Estrie

L’AGPI a compilé les informations reçues (associés et membres institutionnels) suite aux réponses inscrites dans le Questionnaire de bonnes pratiques en développement durable complété lors de l’inscription des participants. L’animateur conférencier, Jean Lussier, en présentera les grandes lignes dans une session de discussions et d’échanges sur les résultats de ce sondage.

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T1 – « Zéro carbone ou zéro action? »

Jean Lussier

Notes biographiques Jean Lussier, ing., directeur du Service de l’équipement du Cégep de Sherbrooke a cumulé au cours des vingt dernières années une expérience considérable dans le domaine de la gestion de parc immobilier en milieu institutionnel. Préoccupé des questions d’environnement et de développement durable, il a été l’instigateur de nombreux projets novateur dans son organisation :

• Devis d’entretien ménager écoresponsable; • Politique institutionnel de développement durable; • Projet d’efficacité énergétique utilisant des sources d’énergie vertes, tel que

l’énergie solaire et éolienne; • Mesures d’accès universel au transport en commun pour la clientèle

étudiante; • Inventaire et plan d’action en GES; • Mesures de réduction de consommation d’eau potable; • Démarche de certification LEED – opération et maintenance; • Bilan et plan d’action institutionnel en développement durable.

Enfin, sa participation à la mise en œuvre de tous les projets a grandement contribué à permettre à l’institution de remporter au cours des dernières années les prix suivants :

• Entreprise citoyenne du magazine de l’Actualité (2008) • Entreprise vélosympathique de Vélo-Québec (2010) • Phénix de l’environnement (2011) • Pilier d’or de l’AGPI (2011) • En lice pour les prix ENERGIA de l’AQME • Finaliste au prix environnement du conseil régional de l’environnement de

l’Estrie

« Zéro carbone ou zéro action? » À l’ère du zéro carbone, les défis auxquels font face les gestionnaires de parcs immobiliers sont nombreux à cet égard. Pourquoi une institution devrait-elle viser la carboneutralité. Comment aborder la question dans des édifices publics. Le marché du carbone oui ou non et si oui, comment? Quels sont les démarches, les embûches et les défis? Où doit-on concentrer nos efforts? Comment peut-on financer un tel engagement à même des fonds publics? L’inventaire et le plan d’action de réduction des GES sont-ils des incontournables? Comment se répartissent les émissions directes et indirectes dans nos opérations? Quels sont les inconvénients et les avantages collatéraux d’une démarche visant la carboneutralité? Voilà autant de questions qui seront abordées par le conférencier qui a mené son organisation à obtenir la première certification « CSA-Carboneutral » au monde en 2012.

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T2 – « Y a-t-il beaucoup de déchets générés dans un hôpital ? » (Partie 1) « Implantation d’un plan de gestion des matières résiduelles à l’ÉTS : résultats » (Partie 2)

Sylvain Gigliesi

Jérémie Forget

Notes biographiques Sylvain Gigliesi est titulaire d’un baccalauréat en géographie (UQAM, 2010) et d’un DESS en génie de l’environnement (ÉTS, 2013). Au cours de ces études, il s’est notamment intéressé à la problématique des eaux usées et à la compréhension et à l’intégration d’approche systémique dans la gestion des déchets. Son mémoire qui porte sur la mise au point d’une méthode d’analyse et de développement d’un réseau cyclable montre l’intérêt qu’il porte aux systèmes complexes. Depuis juin 2011, il est géomatien/chargé de projet chez Vélo-Québec, où il a entre autre collaboré à la production de guide cyclo touristique, il participe à la réalisation de cartes thématiques, aux tâches d’analyse spatiale et est également chargé de projet, notamment responsable du balisage de la Route verte. Jérémie Forget est ingénieur jr. en environnement de l’École de technologie supérieure (depuis 2009) Responsable de l’élaboration d’un plan de gestion des matières résiduelles, École de technologie supérieure (2009) Maîtrise en génie – concentration environnement, École de technologie supérieure (2009-2012) Baccalauréat en génie mécanique, École de technologie supérieure (2005-2009)

« Y a-t-il beaucoup de déchets générés dans un hôpital ? » (Partie 1) Suite à la demande du département de salubrité d’un grand hôpital québécois, l’équipe d’étudiants du cours d’apprentissage par mandat, « procédés et processus propres », de la maîtrise en génie de l’environnement à l’École de technologie supérieure, un diagnostic a été réalisé. Plusieurs constatations ont permis d’établir des actions – pour la plupart auto finançables – permettant d’améliorer grandement la gestion des matières résiduelles, tant au niveau économique qu’environnemental. Un portrait des enjeux et des améliorations potentielles sera présenté. « Implantation d’un plan de gestion des matières résiduelles à l’ÉTS : résultats » (Partie 2) Que faire avec les matières résiduelles générées à l’École de technologie supérieure (ÉTS) ? Peut-on faire mieux ? Ce sont les questions que l’institution s’est posée en 2008. Après un diagnostic réalisé lors du cours d’apprentissage par mandat à la maîtrise en génie de l’environnement à l’ÉTS, « procédés et processus propres », un plan de gestion des matières résiduelles a été réalisé. Plusieurs actions ont été mises en œuvre dont l’acquisition d’un composteur industriel à tambour rotatif. Quels en sont les résultats ? Quels sont les impacts tant au niveau économique, environnemental que social ? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?

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T3 – « Démarche institutionnelle en développement durable »

Carole Larose

Notes biographiques Directrice adjointe des services techniques au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) depuis 2008, Carole Larose y travaille à titre de gestionnaire depuis 25 ans. Responsable du développement immobilier, du développement durable, de l’entretien des immeubles, de la construction, de la sécurité et des stationnements ainsi que des services d’alimentation, elle collabore étroitement avec les autres institutions afin que son équipe puisse travailler en synergie, permettant de mener à bien les activités et projets tout en partageant les savoir-faire.

« Démarche institutionnelle en développement durable » Le développement durable s’intègre partout dans les activités et projets de l’organisation. En abordant les domaines du transport durable, de l’économie d’énergie et de l’eau potable, de la santé et des saines habitudes de vie, de la gestion des matières résiduelles et de l’intégration sociale ainsi que de l’approvisionnement responsable, les principales étapes franchies, réalisations et facteurs de succès y seront présentés.

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T4 – « La pérennité d’une politique de développement durable après implantation »

Gaétan Lefebvre

Notes biographiques Architecte de formation et détenteur d’un MBA avec spécialisation en gestion immobilière, Gaétan Lefebvre est à l’emploi de la Ville de Montréal depuis près de 25 ans. Il gère actuellement une équipe de 31 personnes (architectes, ingénieurs, évaluateurs, financiers, techniciens et soutiens administratifs) qui est responsable de développer et de proposer aux élus et aux arrondissements les grandes orientations en gestion pour le parc immobilier municipal. Ils interviennent dans des domaines aussi variés que le développement durable, l’économie d’énergie, la règlementation, l’accessibilité universelle, l’investissement en capital et le budget de fonctionnement pour assurer la pérennité du parc immobilier de la Ville et son occupation optimale. Ce parc est constitué de plus de 2900 terrains d’une superficie de 46 millions de mètres carrés, qui représente une évaluation foncière d’environ 7,2 G$. À cela s’ajoutent près de 1500 bâtiments d’une superficie de 2,2 millions de mètres carrés, qui représente une valeur de remplacement de 5 G$. La moyenne d’âge de ces bâtiments est de 48 ans.

« La pérennité d’une politique de développement durable après implantation »

En 2009 la Ville de Montréal s’est dotée d’une politique en développement durable. Quatre ans plus tard, quel est le bilan des actions prises dans le domaine immobilier pour supporter l’atteinte de ses objectifs? Notre conférencier nous dévoilera des résultats concrets et quantifiés, expliquera les cibles rencontrées en économie d’énergie ainsi que la gestion de projets et l’opération immobilière axées sur le développement et sur la pérennité des bâtiments. Il présentera également quelques exemples de nouveaux bâtiments qui devraient être certifiés LEED or et platine.

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T5 – « LEED pour Bâtiment Existant - Exploitation et Entretien - Quels sont les défis? »

Joël Courchesne

Notes biographiques Joël Courchesne cumule plus de 20 ans d’expérience à titre d’architecte. Son association avec les nombreux comités du Conseil du Bâtiment durable du Canada (CBDCa) lui a permis d’acquérir une vaste expérience dans le domaine du bâtiment durable. Il est un des membres fondateurs de la Section québécoise du CBDCa dont il a assuré la présidence en 2006-2007 et à aussi fait parti du conseil d'administration du CBDCa en 2008-2009. En 2005 il fonde son agence qui portera le nom de Courchesne et associés inc. à partir de 2008. Il oeuvre actuellement comme architecte et conseiller en développement durable et s’affaire à développer des partenariats avec d’autres professionnels et des organismes tels Hydro-Québec, le ministère de la Santé et Services sociaux (MSSS), Travaux Publics et Services Gouvernementaux Canada (TPSGC), etc. Depuis 2012 il collabore au développement de la certification LEED en France avec le GEPA. Son implication avec le U.S. Green Building Council (USGBC) et le Green Building Certification Institut (GBCI) lui ont permis de devenir le premier USGBC Faculty selon les nouvelles exigences et l'unique formateur LEED officiel du GEPA en France. Sa pratique professionnelle est dirigée vers la gestion de projets architecturaux, la direction d'équipes de conception intégrée, la conception de rapports, la conduite d'études de marché et la formation professionnelle.

« LEED pour Bâtiment Existant - Exploitation et Entretien - Quels sont les défis? »

Le système LEED-EBOM vise à évaluer la performance des opérations des bâtiments existants et aide les gestionnaires à mesurer les opérations et l'entretien par le biais d'une échelle constante dans le but de maximiser l'efficacité opérationnelle tout en minimisant les impacts environnementaux.

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PLÉNIÈRE DE LA PREMIÈRE JOURNÉE

VOIR INFORMATION DANS LA SECTION GESTION APRÈS LE G5

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Conférences Pecha Kucha Nicolas Vincent, ing. jr, M. Env., GHG-V, PA LEED, ENVIRO ACCÈS (spécialiste en gestion des GES)

Les GES sont dans l’air!  Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont dans l’air et… dans l’air du temps! C’est dire à quel point il est temps d’agir! Depuis janvier 2013, les grands industriels québécois sont appelés à poser des gestes concrets dans le but de réduire leur empreinte écologique, dont leurs émissions de GES. Pour y parvenir, ils doivent travailler avec des experts. C’est ici qu’entre en jeu ENVIRO ACCES, une firme spécialisée en GES et considérée comme l’une des plus expérimentées au Québec et au Canada. ENVIRO‐ACCÈS : 20 ans d’expertise  Fondée en 1993, ENVIRO ACCES, peut se targuer d’être un précurseur en matière de réduction d’émissions de GES et d’empreinte écologique. Son équipe compte près d’une dizaine de spécialistes en environnement qui travaillent de concert avec les grandes entreprises industrielles, de services, et manufacturières de même qu’avec les villes et les organismes municipaux afin de réduire, à court terme, leurs émissions de GES. Jean-François Lepage, biol., B.Arch., C.Sc.Ed., PA LEED, KARBON (spécialiste en ingénierie durable) CIMAISE excelle principalement dans les secteurs scolaires, de la santé, commercial et urbain (municipal) grâce à des compétences de pointe maîtrisées au sein d’une équipe multidisciplinaire. Cimaise compte plus de 40 employés dont les expertises ont mérité mentions et prix. KARBØN, l'atelier de développement durable de CIMAISE, est le seul groupe au Québec pouvant livrer l’ingénierie en efficacité énergétique intégrée à même les livrables d’architecture. Notre équipe de haut calibre en conception et en exécution coordonne les différentes expertises permettant de répondre aux impératifs de rendements financiers et d’exploitation des bâtiments et des parcs immobiliers. La capacité d’intégration de l’architecture et de l’ingénierie développée par CIMAISE, tels le design, le BIM et la performance énergétique, a atteint un niveau où le CNRC et le CRSNG collaborent depuis 2011 à la pratique de notre firme afin d’en proposer un modèle à toute l’industrie canadienne. Pierre-Alexandre Hurtubise, M.Sc., GROUPE ADAPTATION (spécialiste en gestion d’indicateurs en DD) GROUPE ADAPTATION INC. développe et commercialise des logiciels Web qui permettent aux organisations publiques et aux entreprises privées de mieux gérer leurs objectifs en développement durable. En se basant sur son expertise en conception de logiciels Web, Adaptation offre également aux organisations publiques et aux entreprises le développement d’applications sur mesure pour faciliter la gestion d’objectifs environnementaux spécifiques. François Claveau, AFFI (entreprise d’économie sociale; spécialiste en récupération de matériel informatique AFFI Informatique récupère le matériel informatique des entreprises et prends soin d’effacer les disques durs avec une méthode approuvée et sécuritaire pour assurer que les données confidentielles sont bien effacées. Par la suite, le matériel est mis à niveau, nettoyé et préparé pour être revendu à de nombreuses boutiques informatiques. L’entreprise s’inscrit parfaitement dans la définition de développement durable : « économique » faible coût et économie d’argent pour ses clients, « environnement » certifié ISO 14001 pour l’environnement et « social » l’AFFI embauche majoritairement des handicapés pour effectuer le travail.

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AFFI Informatique fait partie du groupe AFFI qui est la plus grande entreprise adaptée au Québec (entreprise qui embauche des handicapés) avec plus de 400 employés. Étienne Desmarais, ECOTIERRA (spécialiste en développement de projets environnementaux) ECOTIERRA développe des projets forestiers ou agricoles générant des crédits de carbone de grande qualité. Nous sommes spécialisés dans les projets ayant des impacts socio-économiques majeurs pour les populations locales en plus des impacts environnementaux positifs intrinsèques aux projets. Basée à Sherbrooke, au Canada, depuis 2011, ECOTIERRA compte sur une équipe d’experts diversifiés : ingénieurs forestiers, ingénieurs en environnement, experts en développement des coopératives et spécialistes en marketing, finance et communication. Nous sommes aussi présents au Pérou et en Colombie où des équipes locales sont directement impliquées sur le terrain. Notre objectif est de créer des partenariats durables avec les communautés locales et les partenaires et clients qui s’associent à nos projets de compensation d’émissions. Chez ECOTIERRA nous croyons que la gestion de vos émissions de gaz à effet de serre doit se faire de façon innovatrice pour vous permettre de maximiser vos impacts environnementaux. Elle doit devenir un de vos outils de développement durable. Intégrer le développement durable à votre stratégie d’entreprise. En associant nos compétences à celles de votre équipe, nous sommes confiants de pouvoir identifier des opportunités viables de mise en place de stratégies de compensation et de réduction de votre empreinte écologique. Certaines de vos activités ou certains de vos produits offrent sûrement des opportunités de faire mieux tout en polluant moins. Lorsqu’il devient difficile d’améliorer l’empreinte écologique d’un produit ou d’une de vos activités, il est souvent encore possible de la compenser en toute transparence et dans le respect des normes les plus strictes.

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Dîner conférence et mot de clôture – « Le développement durable : pour que tous y trouvent un bénéfice. »

Pierre Renaud

Notes biographiques Pierre Renaud est avocat-conseil au sein du cabinet McCarthy Tétrault. Conseiller aguerri du secteur de l’environnement et du développement durable au Québec, Me Renaud assume un rôle de premier plan au sein du groupe du droit des affaires et dirige, plus spécifiquement, le groupe du droit de l’environnement pour la région du Québec. Diplômé en droit de l’Université du Québec à Montréal en 1986 et membre du Barreau du Québec depuis 1987, Pierre Renaud a également suivi des cours en droit international à l’Université de Nairobi au Kenya en 1992 et a complété, en 1996, une maîtrise en administration publique à l’École nationale d’administration publique (ENAP). Me Renaud offre des conseils stratégiques à nos clients. Il les accompagne sur le plan de l’acceptabilité sociale, dès le début de leurs projets, et dans le cadre des processus d’autorisation, de consultation et de participations publiques, dont celui du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Leader stratégique reconnu pour son approche orientée vers les résultats et le développement d’idées novatrices, le parcours professionnel de Me Renaud est unique. À titre de président du BAPE, de 2007 à 2012, Me Renaud a été responsable de la nomination et du suivi de plus de quarante commissions d’enquête (audiences publiques et médiations) ainsi que de la production et du dépôt des rapports au ministre responsable de l’Environnement et ce, sur des mandats aussi spécifiques que ceux du complexe hydroélectrique La Romaine et du projet de mine aurifère Canadian Malartic, mais également aussi diversifiés que les gaz de schiste, les éoliennes, les petites centrales hydroélectriques et les sites d’enfouissements. Me Renaud a assuré la réalisation de plus de 85 mandats d’information et de consultation du dossier par le public. En mettant en place le premier plan de développement durable au sein de l’appareil gouvernemental, Pierre Renaud a fait du développement durable une priorité pour le BAPE. Dans cet élan de modernisation, il a instauré un processus de facilitation, pendant les audiences publiques, donnant ainsi l’opportunité aux citoyens et aux promoteurs de trouver des solutions à l’implantation harmonieuse d’un projet. Me Renaud a également mis en place des règles de décorum applicables aux commissions d’enquête et une Déclaration de valeurs éthiques. Il a de plus révisé le Code de déontologie des membres afin de permettre l’établissement de règles, dont celles sur la nomination des commissaires visant à éviter les conflits d’intérêts.

« Le développement durable : pour que tous y trouvent un bénéfice. » Depuis plus d’un quart de siècle, les organismes internationaux s’accordent pour mentionner qu’il faut améliorer nos façons de faire quotidiennes afin d’assurer la pérennité de nos ressources pour les générations futures. Régulièrement, nous entendons l’expression développement durable et certaines institutions ou organismes ont adopté des outils pour le mettre en application dans leurs activités. Certains sont même des exemples à suivre alors que d’autres ne s’en soucient que trop peu. Où en sont nos institutions et nos municipalités avec le développement durable ? Avons-nous des villes durables, des bâtiments durables, un marché durable, un gouvernement durable ? Avons-nous une vision commune du développement durable et enfin, quel est l’avenir du développement durable au Québec ?