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3 - Les bords de la Drize - 15 avril 2010 Notre troisième balade nous permet de côtoyer de manière assez proche la Drize, tout au long de ses quelques 8 km de parcours. On passe ainsi de la ville à la campagne, d’une étendue fortement urbanisée et structurée à une zone naturelle, en traversant un espace « tampon » constitué de villas. Tout au long de son cours, on découvre l’écosystème tourmenté de la rivière, trop souvent utilisé comme lieu de dépôt. La Drize s’éloigne de la ville progressivement. On avance dans un cordon de verdure d’où l’on observe un paysage pittoresque, façonné par l’agriculture. Un verger se dévoile petit à petit à notre vue ; le chant des oiseaux, et le chuintement de l’eau qui coule dans ce paysage ravivent nos sens. La Drize prend ses sources au pied du Salève, en France, en Haute-Savoie. Elle est issue d’un réseau complexe d’affluents dont les principaux sont le ruisseau de la Tate et le ruisseau de la Clef. A pente souvent forte, ces ruisseaux coulent en grande partie en zone rurale, au fond de petits ravins boisés d’accès parfois difficile. C’est à l’entrée du territoire suisse que la Drize prend son nom. Sur son parcours genevois, elle traverse d’abord une plaine agricole pour s’enfoncer progressivement dans un contexte suburbain. Elle reçoit trois affluents : le Nant-de-Sac, la Bistoquette et le ruisseau des Marais. Toponymie : Le nom de Drize semble trouver son origine dans un hydronyme prélatin, d’un mot celte Duretia ou ligure Druantia, formé sur la racine dru qui exprime l’idée de courir. Son nom signifierait donc « l’eau courante ou rapide » Date : Jeudi 15 avril 2010 Dénivelé : 80 m Distance : 12 km Durée : 3:45 h Possibilité de raccourcir le trajet si la digestion s’avère difficile… Itinéraire : Petites routes, chemins et sentiers forestiers. Difficulté : Faible, parcours un peu long si l’on effectue la totalité. Repas : Restaurant « SURPRISE DU CHEF ». Rendez-vous : 08.45 A Cornavin, sur le trottoir devant l’entrée principale, (vers la station de taxis), pour prendre le Tram 14 jusqu'à l’arrêt De Staël, lieu de départ de notre balade. DÉPART Tram 14 gare Cornavin : 09:15 Arrivée De Staël : 09:35 environs RETOUR Bus D de Plan-les-Ouates : 14:48 Arrivée Cornavin aux environs de : 16:30/17:00 Les horaires de l’après-midi seront sujets à modification en fonction de votre temps passé à festoyer. Dans l’attente de vous retrouver nombreux, le jeudi 15 avril 2010 pour une sympathique 3 ème balade de la saison, nous vous adressons, chers Amis randonneurs, nos amicales salutations.

03 - Carouge - Les bords de la Drize - life.itu.intlife.itu.int/rando/pdf/20100415.pdf · de taxis), pour prendre le Tram 14 jusqu'à l’arrêt De Staël , lieu de départ de notre

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3 - Les bords de la Drize - 15 avril 2010

Notre troisième balade nous permet de côtoyer de manière assez proche la Drize, tout au long de ses

quelques 8 km de parcours. On passe ainsi de la ville à la campagne, d’une étendue fortement urbanisée et structurée à une zone naturelle, en traversant un espace « tampon » constitué de villas.

Tout au long de son cours, on découvre l’écosystème tourmenté de la rivière, trop souvent utilisé comme lieu de dépôt.

La Drize s’éloigne de la ville progressivement. On avance dans un cordon de verdure d’où l’on observe un paysage pittoresque, façonné par l’agriculture. Un verger se dévoile petit à petit à notre vue ; le chant des oiseaux, et le chuintement de l’eau qui coule dans ce paysage ravivent nos sens.

La Drize prend ses sources au pied du Salève, en France, en Haute-Savoie. Elle est issue d’un réseau complexe d’affluents dont les principaux sont le ruisseau de la Tate et le ruisseau de la Clef. A pente souvent forte, ces ruisseaux coulent en grande partie en zone rurale, au fond de petits ravins boisés d’accès parfois difficile. C’est à l’entrée du territoire suisse que la Drize prend son nom. Sur son parcours genevois, elle traverse d’abord une plaine agricole pour s’enfoncer progressivement dans un contexte suburbain. Elle reçoit trois affluents : le Nant-de-Sac, la Bistoquette et le ruisseau des Marais.

Toponymie : Le nom de Drize semble trouver son origine dans un hydronyme prélatin, d’un mot celte Duretia ou ligure Druantia, formé sur la racine dru qui exprime l’idée de courir. Son nom signifierait donc « l’eau courante ou rapide »

Date : Jeudi 15 avril 2010

Dénivelé : 80 m

Distance : 12 km

Durée : 3:45 h Possibilité de raccourcir le trajet si la digestion s’avère difficile…

Itinéraire : Petites routes, chemins et sentiers forestiers.

Difficulté : Faible, parcours un peu long si l’on effectue la to talité.

Repas : Restaurant « SURPRISE DU CHEF ».

Rendez-vous : 08.45 A Cornavin, sur le trottoir devant l’entrée principale, (vers la station de taxis), pour prendre le Tram 14 jusqu'à l’arrêt De Staël , lieu de départ de notre balade. DÉPART Tram 14 gare Cornavin : 09:15 Arrivée De Staël : 09:35 environs

RETOUR Bus D de Plan-les-Ouates : 14:48 Arrivée Cornavin aux environs de : 16:30/17:00 Les horaires de l’après-midi seront sujets à modification en fonction de votre temps passé à festoyer.

Dans l’attente de vous retrouver nombreux, le jeudi 15 avril 2010 pour une sympathique

3ème balade de la saison, nous vous adressons, chers Amis randonneurs, nos amicales salutations.

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Délai d’inscription : Lundi 12 avril 2010

Prix du transport libre circulation de 09:00 à minu it :

½ tarif CFF : Fr 5.- (libre circulation sur tout le réseau des TPG de 09:00 à minuit ).

Plein tarif : Fr 7.- (libre circulation sur tous le réseau des TPG de 09:00 à minuit ).

Prix du transport libre circulation de 05:00 jusqu’ à la fin des services :

½ tarif CFF : Fr 7.30 (libre circulation sur tout le réseau des TPG).

Plein tarif : Fr 10.- (libre circulation sur tous le réseau des TPG).

ATTENTION ! CHAUSSURES CONFORTABLES,

TERRAIN MARÉCAGEUX, GLISSANT ET HUMIDE À CETTE SAIS ON

Et surtout n’oubliez-pas…

Un jour de sentier…Un jour de sentier…Un jour de sentier…Un jour de sentier… …Huit jours de santé…Huit jours de santé…Huit jours de santé…Huit jours de santé !!!!

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Armoiries de Bardonnex

De gueules à la croix de Malte d’argent

La croix à huit pointes figurant sur les armoiries de Bardonnex rappelle que les chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte furent propriétaires de la commanderie de Compesières. Plusieurs croix de Malte y sont encore visibles. Ces armes de composition furent adoptées par le Conseil municipal de Bardonnex le 29 juin 1922 et approuvées le 18 juillet de la même année par le Conseil d’État.

Regard sur l’histoire

L’ordre de Saint-Jean de Jérusalem apparaît à Compesières dès 1270, lorsque l’évêque de Genève lui fit don de l’église construite en ce lieu. Compesières fut dès lors le chef-lieu de la commanderie du genevois, dépendant de la langue d’Auvergne, dont le centre était à Lyon. Le dernier commandeur de Compesières, à la fin du XVIIe siècle, fit Messire Louis-Gaspard-Esprit de Thulle de Villefranche.

En 1816, la commune de Compesières fit partie des communes cédées par les Royaumes de Sardaignes et de France à la République de Genève, lors du traité de Turin, signé le 16 mars de cette même année.

Elle perdit ainsi le hameau de Lathoy. En 1821, Perly et Certoux obtiennent le droit de se détacher de Compesières pour former une commune indépendante. Enfin, en 1851, Compesières fut scindée en deux, donnant ainsi naissance aux communes de Plan-les-Ouates et de Bardonnex.

La première mention de la commanderie (alors simple église romane construite sur des fondations romaines et dédiée à Saint-Sylvestre) remonte à 1270, lorsque l'évêque de Genève Aymon de Cruseilles en fait don à l'ordre de Malte qui y installe un hospice. Entre la fin du XIVe et le début du XVe siècle, l'ordre construit, à côté de l'église, une maison-forte qui devient le chef-lieu de la commanderie du Genevois, dans la "langue" d'Auvergne.

Entre 1536 et 1567, le château sert de résidence au bailli bernois. Lors des guerres de la fin du XVIe siècle entre le duché de Savoie, dirigé par Charles-Emmanuel Ier de Savoie, et Genève, Henri IV de France intervient pour protéger et sauvegarder le bâtiment, menacé de destruction par les belligérants.

C'est de cette époque que date le plafond héraldique de la salle des chevaliers qui contient 165 caissons peints de symboles religieux et héraldiques, répartis en 5 travées par les poutres maîtresses de la nef2

À partir de 1617, l'ordre de Malte reprend possession de la commanderie et, jusqu'à la Révolution française procède à plusieurs agrandissements de la maison forte et de l'église, les entourant notamment d'une enceinte bordée de tours rondes. En 1792, lors de l'occupation des troupes françaises, la commanderie est transformée en bien national, ses tours ainsi que le clocher de l'église détruits. Toute mention de l'ordre (armes, symboles) est supprimée, le bâtiment devient une fabrique de salpêtre.

La commanderie est par la suite vendue à des particuliers, puis à la commune. Dès 1822, elle abrite la mairie, l'école et la cure. Si l'église est presque entièrement reconstruite en 1834 et 1835, l'enceinte est

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par contre détruite au début du XXe siècle pour permettre la création d'une nouvelle école. Le château est encore rénové en 1954 et 1955, puis une nouvelle fois en 1971.

Étymologie

On ne connaît pas l'origine du nom « Compesières ». Une famille noble appelée de Compesières habitait apparemment ce même lieu. La plus ancienne mention connue concernant cette famille est un acte de 1178. Un Petrus Compeseres est reçu bourgeois de Genève en 1420.

Premières mentions du nom : « Compeisires » en 1170, « Conpeseres » en 1227, « Compeseres » en 1270, puis « Cura de Compeseres » en 1344. Dès le XVIIe siècle, on trouve les expressions paroisse de Compesières, village de Compesières, hutins de Compesières4,5.

Suter donne comme origine possible une étymologie semblable à Compois (hameau de Meinier), avec un suffixe collectif « -ère », de l´ancien français "compos, compost, compois, compoix", soit « état des biens immeubles d´une communauté », aussi « engrais, fumiers ». Hameau

Un établissement romain à l'emplacement de l'église actuelle est avéré. Des fragments de céramique antique ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques récentes, ils sont datés entre les IIIe et IVe siècles. Les fouilles ont aussi révélé les fondations d'une église érigée entre les Xe et XIe siècles et reconstruite au XIIIe siècle.

Un village aurait peut-être existé proche ou autour de l'église à l'époque féodale, en direction d'Évordes, lieu-dit Badosse (« Badoçhe » en patois) ou Verbant (anciennement « Vers Bans »). C'est en tout cas ce que rapporte la tradition orale, et des débris de tuile et de pierre à bâtir ont été retrouvés dans le sol. L'ordre de Malte reçoit l'église de l'évêque de Genève, en 1270, puis bâtit une maison forte à ses côtés, entre la fin du XIVe et le début du XVe siècle, la « Commanderie de Compesières ». Les chevaliers ont peu à peu agrandi les bâtiments et un mur d'enceinte doté de tours a été construit au début du XVIIe siècle. Pendant l'occupation bernoise qui fait suite à la Réforme (1536-1567), la commanderie est le siège d'un consistoire. Puis elle restera dans les mains de l'ordre de Malte jusqu'à la chute de l'Ancien Régime en 1793. Suite au rattachement de Genève à la France en 1798, elle est transformée en fabrique de salpêtre.

Depuis 1822, le hameau comprend l'église, la commanderie, une ferme et des dépendances. La commanderie elle-même abrite la cure, l'école et la mairie. En 1900, un nouveau bâtiment est construit pour accueillir l'école. Il y a 36 habitants à Compesières selon un recensement de 1843, 20 habitants en 2000. Voie historique

Compesières se trouve sur la via Gebennensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La route qui traverse aujourd'hui Compesières du nord au sud est une très ancienne voie de communication, figurant à l'Inventaire des voies de communication historiques de la Suisse. Des anciennes dénominations comme « chemin public tendant de Genève à Cruseilles » ou « grand chemin tendant au Chable et à Cruseilles » montrent son importance régionale. Paroisse

L'église de Compesières est dédiée à Saint Sylvestre, elle a été construite déjà avant l'époque carolingienne. L'ancienne paroisse de Compesières s'étend aux hameaux situés entre les paroisses de Bardonnex, où se trouve une église jusqu'à la période bernoise, et Bossey (qui comprend alors Landecy et Évordes).

Après la période bernoise, la paroisse catholique s'agrandit et s'étend de Plan-les-Ouates à Landecy. C'est dans ces limites qu'est créée la commune de Compesières à l'époque française.

Les paroissiens du début du XIXe siècle étaient près de 1 300, mais l'église n'avait que 400 places. Il fut donc décidé de la détruire pour reconstruire plus grand. L'église actuelle date de 1835. La cure est située dans la commanderie.

L'église a été restaurée en 1953-1954 à l'initiative du curé de la paroisse, le chanoine Adrien Dusselier. Cinquante ans plus tard, elle est rénovée et fait l'objet de recherches archéologiques, qui se terminent en 2007. Depuis lors, outre sa vocation première, elle accueille des manifestations culturelles : Les Musicales de Compesières.

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Armoiries de Carouge

Les Armoiries sont de gueules au lion d’argent, regardant de face, reposant sur une terrasse de sinople, au

pied d’un arbre naturel. Le Cimier : une couronne murale. Supports : deux griffons. Les trois tours qui couronnent parfois les armoiries précisent qu’il s’agit de l’emblème d’une ville.

Les armoiries de Carouge sont anciennes puisqu’elles ont été octroyées à la Ville de Carouge en 1786 déjà.

A la suite de diverses erreurs et d’interprétations erronées, du sens héraldique des armoiries de Carouge, le « lion couché » devint un léopard et l’arbre devant lequel le félin est couché est devenu un caroubier (rapprochement fantaisiste avec Carouge).

La définition officielle adoptée en 1960 va rétablir la véracité héraldique des armoiries de Carouge.

Il a fallu donc attendre 1960 pour que la vérité héraldique soit adoptée.

Armoiries de Plan-les-Ouates

Coupé, au 1 d'azur à la croix de Malte d'or, au 2 d'or à l'épée de gueules.

Les armoiries rappellent l'ancienne union de Plan-les-Ouates avec Compesières (la Croix de Malte) et font référence aux combats victorieux des Genevois contre les troupes du Duc de Savoie, en juin 1589, et aux camps des milices du XIXe siècle (l´épée).

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Regard sur l’histoire Issue du partage de la grande commune de Compesières, la commune de Plan-les-Ouates fut fondée en 1851. Aujourd’hui Plan-les-Ouates a perdu son caractère spécifiquement rural pour devenir l’une des communes suburbaines les plus attractives du canton de Genève.

Grâce à un développement équilibré, Plan-les-Ouates a pu conserver à ses villages leur caractère traditionnel tout en développant des zones de villas très appréciées, ainsi que des lotissements d’immeubles villageois privilégiant une mixité bienvenue des logements.

La commune compte sur son territoire l’une des zones industrielles et commerciales les plus importantes du canton. Aux portes de Genève et de la Suisse, à quelques minutes de l’aéroport et à la croisée des axes autoroutiers transfrontaliers, elle est idéalement située. De nombreuses entreprises de renommées internationales, notamment dans les domaines de l’horlogerie, de la pharmaceutique, de l’électronique, de la microtechnique ou des nouvelles technologies, s’y sont implantées.

L’éveil démographique et économique place la commune à la croisée des chemins d’un héritage historique et des perspectives d’avenir. Elle veille toutefois à préserver sa qualité de vie, en soutenant fêtes et manifestations villageoises indispensables facteurs d’intégration sociale, sportive et culturelle.

Armoiries de Troinex

Les Armoiries sont de gueules au lion d’argent, regardant de face, reposant sur une terrasse de sinople, au

pied d’un arbre naturel. Le Cimier : une couronne murale. Supports : deux griffons. Les trois tours qui couronnent parfois les armoiries précisent qu’il s’agit de l’emblème d’une ville.

Les armoiries de Troinex, représentant un château fascé de trois ceintures en pierres non

équarries, sont celles des Châteauneuf, qui sont encore sculptées sur une ancienne maison de Troinex. Les Châteauneuf faisaient partie de la bourgeoisie de Genève et possédèrent la maison forte de Troinex au XVIe siècle. Regard sur l'histoire

Certains vestiges laissent à penser qu'à l'époque romaine, il y eut à Troinex une villa rustica, exploitation rurale d'importance, environnée de quelques fermes, métairies et autres dépendances.

Quant au nom de la localité, il apparaît pour la première fois sous la forme de Triuniscum, qui pourrait dériver du nom gallo-romain Trionius.

Durant le Moyen-âge, Troinex dépendait du prieuré Saint-Victor-hors-les-Murs, avec Bossey et Evordes. La présence de Genève y fut constante et s'y maintint contre vents et marées aux XVIIe et XVIIIe siècles, lors de la reconquête du catholicisme sous l'influence de François de Sales.

En 1754 Troinex devint savoyarde, avant de redevenir genevoise en 1815. Le traité du 30 mai 1817 en fit une commune autonome.

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Carouge - Un peu d’histoire…

Commune du canton de Genève et ville sur la rive gauche. La ville a été créée de toutes pièces sur la rive gauche de l'Arve par la monarchie sarde dans le dernier quart du XVIIIe s. afin de concurrencer Genève.

Commune réunie à Genève depuis le traité de Turin (1816). Une longue histoire

Les vestiges de deux ponts successifs et parallèles sur l'Arve (vers 100 av. J.-C.) attestent une occupation ancienne du site et doivent être mis en relation avec l'essor de l'oppidum gaulois de Genua puis de la cité romaine de Genava. Le pont sur l'Arve, où aboutissent les routes de Seyssel et d'Annecy, vers lequel convergent d'autres routes secondaires, confère à Carouge sa fonction routière qui sera déterminante pour son histoire.

Des vestiges archéologiques attestent l'existence de deux villae, la plus ancienne datant de la seconde moitié du Ier s. apr. J.-C. La présence d'un sanctuaire et d'ateliers confirment l'implantation d'un vicus, village qui ne cessera de se développer jusqu'à l'époque burgonde. Les traces de deux enceintes successives, antérieures à l'époque burgonde, protégeant une vaste superficie semblent confirmer la présence d'une importante garnison. Les pieux du murus extérieur, plus anciens que les vestiges du fossé intérieur, datent, selon la dendrochronologie, de 14 av. J.-C. et confirment l'importance stratégique du site dès le Ier s. av. J.-C., mais on ignore si le fossé extérieur est le fait des Allobroges ou des Romains. Un lieu convoité

Bien que Genève fût l'un des centres de la Sapaudia, c'est à la villa quadruvio que Sigismond fut couronné roi des Burgondes en 516 et non pas à la cathédrale, ceci peut-être pour ne pas heurter ceux de ses sujets non encore convertis au catholicisme et pour perpétuer une tradition germanique du roi acclamé par ses soldats. La position militaire de Carouge semble alors encore d'actualité et on ignore quand elle fut démantelée. Les seigneurs locaux rivalisent d'audace pour s'octroyer les fruits de l'embellie conjoncturelle des XIe et XIIe s. à l'évêque de Genève les droits de péage du pont de Carouge, au comte de Genève les routes qui y conduisent.

En 1394, Gérard de Ternier, vassal des comtes de Genève, reçoit, en guise de remboursement d'un prêt, le droit de pontenage qui passera par héritage au duc Amédée VIII de Savoie. Le territoire de Carouge dépendait au spirituel de la paroisse de Lancy. Seule la maladière, mentionnée dès 1247, relevait de la paroisse de Saint-Léger (située hors les murs de Genève). Cette léproserie accueillera des malades jusqu'en 1558. La vie quotidienne et l'organisation de cet établissement nous sont connues grâce au Livre des Ladres, document rédigé en 1446. En face de la léproserie se trouvait la chapelle de Saint-Nicolas, seule rescapée du hameau de Saint-Nicolas-le-Vieux disparu au XIIIe s.

Les conflits et rivalités ne cesseront d'accroître la complexité de l'enchevêtrement des fiefs dans la région; cette situation ne sera démêlée que lors du traité de Turin de 1754. Mais auparavant, le territoire de Carouge sera l'un des théâtres des conflits qui opposent Genève à la Savoie. La démolition volontaire des faubourgs, entre 1534 et 1535, pour faciliter la défense de Genève, implique celle du bourg du Pont d'Arve, construit de part et d'autre du pont. L'arrivée des Bernois en 1536 ne change guère la situation. Si Genève s'est approprié les droits du Chapitre et du prieuré de Saint-Victor, Berne détient la haute justice, qu'elle cèdera au duc Emmanuel-Philibert de Savoie en lui restituant ses terres en 1564. Lors de la guerre de

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1589 contre la Savoie, Carouge sera le théâtre de sanglants combats. Le Fort d'Arve, aménagé sur la rive gauche de l'Arve en 1589, est démantelé en 1596.

Dès lors, Carouge est un désert pour plus d'un siècle, malgré l'importance de son pont. Pont-frontière, volontairement construit léger pour des raisons stratégiques, plusieurs fois englouti par les flots, il est inlassablement rebâti et parfois remplacé momentanément par un bac. L'endiguement partiel de l'Arve, dès 1740, l'installation d'une tannerie sur le cours d'eau, le traité de Turin de 1754, l'essor du commerce international dynamisent l'espace Carougeois. On révise le cadastre en 1760, puis en 1768 (mappe sarde de 1738). On comptait 24 maisons en 1754, 87 en 1765. Une ville nouvelle

C'est dans la décennie 1760-1770 que le développement de Carouge entre dans les objectifs politiques et économiques de Turin. Préoccupées par le développement anarchique de Carouge, les autorités sardes dressent un plan régulateur (plan Garella, 1772). En 1777, Carouge est autorisée à tenir deux foires annuelles et un marché hebdomadaire. Elle est détachée de la paroisse de Lancy et l'église Sainte-Croix est mise en chantier dès 1777. Carouge devient en 1780 chef-lieu d'une province qui porte son nom puis, par lettres patentes de janvier 1786, est érigée en ville royale. L'arrivée de l'intendant Giovanni-Battista Foassa-Friot, en place jusqu'en 1789, permet de lutter contre les dernières résistances que rencontrait le développement de C. à la cour de Turin. Les plans régulateurs se multiplient: après celui de Francesco Luigi Garella (1772), celui de Giuseppe Battista Piacenza (1777) - trop onéreux et mal adapté, il sera corrigé par Vincenzo Manera (1779). C'est finalement le plan Robilant (1781) qui servira de trame à la construction de la ville nouvelle. Il sera toutefois retouché par Domenico Elia et Giuseppe Viana (1781-1783), et par Lorenzo Giardino (1787).

Malgré les remaniements, le principe demeure identique. L'espace à urbaniser s'ordonne autour d'axes de circulation, formant un quadrillage régulier d'îlots. Ceux-ci sont peu hiérarchisés et spécialisés et favorisent ainsi le mélange des groupes sociaux. Seule la rue Ancienne (sur le tracé d'un axe antique) vient rompre la régularité du plan en damier. Les maisons, le plus souvent d'un étage sur rez, de style néoclassique, forment des rues-façades où alternent portes et arcades. Au centre de l'îlot on trouve un jardin ou une cour, dont beaucoup sont encore visibles. Les maisons modestes ont un escalier extérieur menant à une galerie de bois, côté jardin, qui dessert les différentes pièces de l'étage. L'intendant Foassa-Friot fixa, en 1787, le modèle et le gabarit des maisons et confia à Giardino la mise au point des façades. Une ville moderne

Même si le projet n'a jamais été réalisé dans son entier et que beaucoup d'immeubles ont été rehaussés au cours du XIXe s., l'ensemble architectural est suffisamment intéressant pour sensibiliser à sa conservation une partie croissante de la population au début du XXe s. Certains édifices et monuments, dont les fontaines construites par Jean-Daniel Blavignac entre 1867-1868, sont classés dans les années 1920. Enfin, un périmètre de protection est proposé en 1940. La première loi protégeant le Vieux-Carouge date de 1950 et la construction du quartier des Tours (1958-1973) s'inspire de la ville ancienne.

Carouge fut aussi la quatrième ville européenne à avoir un omnibus sur rail tracté par des chevaux (1862), ancêtre du tram 12, pièce maîtresse des transports publics genevois. "L'invention de Carouge", selon le mot d'André Corboz, ville sans fortification, ni rempart, avec ses rues alignées, ses vastes places, ses rondeaux (ronds-points à l'entrée de la ville) contraste avec les ruelles tortueuses et les imposantes fortifications de Genève, sa rivale. Sur le plan humain, Carouge se singularise au XVIIIe s. par un rare esprit de tolérance religieuse. Les protestants obtiennent le droit, en 1783, de pratiquer leur culte et d'avoir un pasteur (temple 1818-1822). En 1787, les juifs, dont beaucoup viennent d'Alsace, reçoivent la liberté de culte et le droit d'avoir un cimetière. La population est cosmopolite: en 1786, 51 % de ses habitants viennent de France, 26,3 % de Savoie ou du Piémont, 7,8 % d'Allemagne, 6,5 % de Genève, 5,5 % des Cantons confédérés.

Carouge sera rattaché à la France le 2 octobre 1792. La population accueille favorablement les armées révolutionnaires et les discours jacobins de la Société populaire. Les pratiques religieuses sont suspendues et l'église Sainte-Croix abrite les séances des clubs révolutionnaires; plusieurs rues changent de nom. D'abord intégré dans le département du Mont-Blanc, le district de Carouge est ensuite rattaché à celui du Léman, dès sa formation en 1798. C. passe alors sous la tutelle de sa rivale, Genève ayant été choisi comme chef-lieu du Léman. Française jusqu'en septembre 1814, Carouge réintègre alors le royaume de Sardaigne après une brève occupation autrichienne. La commune de Carouge sera rattachée, sans grand enthousiasme de la part de sa population, à Genève et donc à la Confédération, lors du traité de Turin (16 mars 1816). Bastion radical durant la seconde moitié du XIXe s. Carouge a donné à Genève quelques hommes politiques de valeur: Moïse Vautier, Jean-Adolphe Fontanel, Jules Vuy et Emile

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Degrange, conseillers d'Etat. Les radicaux Carougeois joueront un rôle important dans l'exil, en 1864, d'un de leurs compatriotes célèbres, le futur cardinal Gaspard Mermillod. Une ville industrieuse

Ville de commerce, Carouge et sa province bénéficient des importantes améliorations de l'infrastructure routière de la fin du XVIIIe s. et du début du XIXe s. projet du port de Bellerive et construction du pont de Sierne (1778) pour contourner les douanes genevoises, construction en pierre du Pont-Neuf (1808-1811) par Nicolas Céard. Ville de transit, Carouge compte de nombreuses auberges et cabarets (143 en 1792); la tradition s'est maintenue. C'est aussi une ville industrieuse. L'aménagement du bord de l'Arve et le détournement de la Drize, canalisée pour traverser la ville, favorisent l'implantation de moulins.

Au XVIIIe s. les tanneries, souvent accusées de contrebande, les ateliers d'horlogerie, qui n'arriveront jamais à rivaliser avec ceux de Genève, sont les principales industries. Au XIXe s. une imposante filature de coton (Foncet & Odier, 1807-1822, qui occupe 600 ouvriers, en 1816) et des faïenceries (Herpin, Baylon, Dortu, plus tard Picolas, Coppier) prennent le relais. En général, les entreprises carougeoises auront à pâtir du rattachement à Genève car elles perdent leurs débouchés traditionnels. L'installation entre 1870 et 1912 de nombreuses entreprises et ateliers mécaniques et la création, en 1958, de la FIPA (Fondation des terrains industriels Praille-Acacias), chargée de mettre en valeur le raccordement ferroviaire Cornavin-La Praille, permet à Carouge d'affirmer sa vocation industrielle.

Mais depuis quelques années l'arrivée massive de boutiques de mode ou de magasins de gadgets

tend à chasser le petit monde des commerçants traditionnels, relayé par l'émergence d'un dynamique secteur tertiaire moderne.

Chronologie - L'Histoire à grands pas

Rome Une voie de communication traverse Carouge dès l'Antiquité à partir du pont sur l'Arve, selon le parcours actuel Pont-Neuf – rue Saint-Victor – rue du Marché – rue Ancienne. Deux grandes voies impériales du Petit-Saint-Bernard par Annecy et de Vienne par Seyssel se rejoignent au Rondeau. Les restes de deux monuments funéraires romains, trouvés au début du XIXe siècle, et les bases d’un autel dédié à Jupiter attestent d’une présence romaine suivie.

516 Sigismond est couronné roi des Burgondes au centre du «Quadruvium», qui signifie carrefour et est peut-être à l'origine du nom de Carouge.

1247 Construction de la léproserie de Saint-Nicolas-de-la-Maladière, près des axes routiers importants.

1265 Première mention d’un pont sur l’Arve à Carouge. Mais il devait y en avoir un depuis l’antiquité.

1730 Carouge est un hameau de 20 maisons. La majeure partie du territoire est réservée à la culture des céréales et de la vigne, le reste étant laissé en pâturages. Les Carougeois vendent leurs denrées à Genève et ouvrent de nombreux cabarets. La contrebande fleurit, et le fameux Mandrin, la terreur des «gabelous» du roi de France, s'arrête plusieurs fois «Au Lion d'Argent» (aujourd'hui «La Plage»).

1754 Le Traité de Turin du 15 juin trace une nouvelle frontière entre la République de Genève et le Royaume de Sardaigne de Charles-Emmanuel III (1730-1773) qui remplace l'enchevêtrement des parcelles féodales. Genève acquiert une série de paroisses et renonce, entre autres, à Carouge. Les Genevois prennent l'habitude de venir se divertir à Carouge. En 1758, on y jouera La femme qui a raison de Voltaire. La contrebande reprend entre Genève et la Savoie.

1772 De nombreux architectes piémontais œuvrent à l'«invention» de Carouge. Cinq plans régulateurs se succèdent afin de discipliner l'exubérante croissance de la cité. Victor-Amédée III (1773-1796) souhaite développer Carouge pour concurrencer Genève. Le village savoyard se transforme peu à peu en ville «sarde». A propos de Sardaigne, l'histoire nous dit que dans le camp des vainqueurs, le duc de Savoie Victor-Amédée II avait reçu, au Traité d'Utrecht en 1713, la couronne de Sicile qu'il échangea contre celle de Sardaigne. Dès lors, et jusqu'à la proclamation du Royaume d'Italie en 1861, les territoires de la Maison de Savoie se nomment Royaume de Sardaigne, ou de Piémont-Sardaigne, ou encore Etats sardes, avec Turin pour capitale.

1777 Des lettres-patentes accordent à Carouge deux foires annuelles et un marché hebdomadaire. Ces lettres-patentes ainsi que les armoiries de la ville sont représentées sur le monument de la place de l'Octroi.

1777 Fondation d'une loge maçonnique.

1779 La cité compte 1190 habitants et 118 maisons.

1780 Création de la province de Carouge le 2 mai.

1781 Carouge est zone franche et ses habitants sont exempts de service dans la Milice et des corvées pour l'entretien des chemins. Le 21 décembre de cette année paraît le premier numéro de la Feuille d'Avis de Carouge.

1783 Les protestants sont autorisés à célébrer leur culte chez eux.

1786 Carouge devient Ville royale le 31 janvier. Victor-Amédée III accorde ce titre par Lettres-patentes. Un titre qui représente à la fois une marque d'estime et permet l'accession à l'autonomie communale. La cité reçoit un blason: un lion, incarnation de la puissance royale, couché au pied d'un arbre vigoureux, la jeune agglomération urbaine qu'il protège. Puissance de l'imagination carougeoise, le lion s'est transformé en léopard (la ville a son «Cercle du Léopard» avec ses 40 membres, et sa «Cité du Léopard» aux Moraines). Et l'arbre, un chêne en héraldique, est devenu un caroubier. Ces deux erreurs d'interprétation débusquées par les spécialistes, il n'en reste pas moins que dans les coulisses de la vie carougeoise, on tient au léopard protégeant son caroubier.

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1787 Par une dérogation mémorable, le roi tolère les juifs à Carouge alors qu'ils sont astreints à résider dans les ghettos des villes du reste du Royaume. Ils auront la liberté de culte et ne seront jamais molestés.

1789 Les Carougeois, très indépendants, adoptent les idées révolutionnaires.

1792 30 octobre, Carouge est occupée par les troupes françaises et coupé de Turin. Un arrêt brusque est donné au développement de la ville. Carouge devient alors chef-lieu de district du département du Mont-Blanc, puis à partir de 1798, chef-lieu de canton du nouveau département du Léman créé lors de l’annexion de Genève par les troupes napoléoniennes.

1803 Louis Herpin, commissaire des guerres, arrivé à Carouge en 1795, crée une fabrique de faïence fine dans l'immeuble qu'il possède dans l'actuelle rue Joseph-Girard. Le début d'une aventure marquée surtout par deux familles: les Baylon (1803-1878) et les Coppier jusqu'en 1930.

1808 La place du Marché est nivelée avec 1550 tombereaux de gravier, et 32 platanes sont plantés en deux rangées.

1808 Nicolas Céard, ingénieur en chef du département du Léman dessine et commence la construction d’un pont « le Pont Neuf » sur l’Arve; sa construction ne sera achevée qu’en 1817.

1815 Pendant les Cent-Jours, le général français Dessaix occupe Carouge et installe ses quartiers généraux au 1, rue Saint-Victor. Le 28 juin, un boulet autrichien, pointé trop court depuis Champel, touche l'immeuble sis au 2, rue Saint-Joseph. Le même jour, le général français quitte la ville. L'impact du boulet est conservé, et une association pour la sauvegarde de la cité sarde prend pour nom «Le Boulet» en 1975.

1816 Par le Traité de Turin du 16 mars, Carouge est incorporé au Canton de Genève avec 31 communes, certaines savoyardes d'autres françaises. Carouge, le rebelle, devient suisse. Triple exploit politique: Louis de Montfalcon, notaire royal sous le régime sarde, maire sous le régime français, devient le premier maire d'un Carouge suisse.

1833 Transports publics Rondeau-place Neuve: deux voituriers avec des charrettes à quatre places.

1838 Le général Dufour, dont la statue équestre se trouve au centre de la place Neuve, ouvre le premier bureau topographique fédéral au 22, rue Saint-Victor.

1862 Premier «chemin de fer américain» de Suisse sur la ligne Carouge-place Neuve. Après Paris, Liverpool et Londres, Carouge et Genève possèdent ces grandes voitures sur rail tirées par des chevaux. La traction hippomobile est remplacée par la vapeur dès 1878. La ligne de tramway sera électrifiée dès 1894. «Le 12» est créé aux alentours de 1900. Dans les années 30, il couvre 12 kilomètres. Signe particulier unique au monde, la ligne du tram 12 est à la fois urbaine, suburbaine, interurbaine et internationale: elle reliait les gares de Saint-Julien et d'Annemasse en traversant le canton de Genève.

1897 Enfant de la balle, Victor Canetti arrive à Carouge. Revêtu d'un tricot noir et le visage recouvert d'un masque «nègre», il est longtemps l'attraction de la Vogue de Carouge. Il reprend ainsi le rôle du «nègre de Carouge» tenu par un tireur de sable nommé Morand qui mangeait des souris, du feu et du fer durant son numéro.

1936 Les peintres Louis Uldry et Louis Cottier organisent une exposition d'artistes Carougeois; création de la «Palette Carougeoise».

1958 L'ancienne plaine maraîchère de la Praille devient une grande zone industrielle gérée par la FIPA (Fondation pour les terrains industriels de la Praille-Acacias), aujourd’hui nommée la FTI.

1981 Inauguration du Centre musical Carougeois (30, rue Vautier).

1983 Inauguration du parking souterrain de la place de Sardaigne.

1986 Fêtes commémoratives du bicentenaire de l'octroi des lettres-patentes érigeant Carouge au rang de ville. Inauguration du parking souterrain de la place de l'Octroi.

1991 Inauguration de la nouvelle école du Val d'Arve.

1993 Jumelage avec le 1er arrondissement de Budapest, capitale de la Hongrie. Un Carouge résolument féminin: au mois d'avril, le Bureau de l'Egalité entre homme et femme genevois s'installe 2, rue de la Tannerie avec dans ses locaux, outre le Bureau, un centre de documentation Filigrane, un Espace Femmes International (EFI) et les Archives de la Vie Privée. Carouge abrite aussi l'Inédite, la seule librairie des femmes du canton (15, rue Saint-Joseph) et Zoé, une maison d'édition dirigée par Marlyse Piétri (11, rue des Moraines). Sans oublier Mme Récamier, la «marraine» des fameux bancs de la cité et son amie Germaine de Staël, qui prête son nom au seul collège au «féminin» du canton!

1995 Inauguration du parking souterrain du Centre communal.

1996 Inauguration de la 2e étape de l’école du Val d’Arve.

2000 Construction du Centre travaux-voirie - Service du feu / Sauveteurs auxiliaires à la route du Val d'Arve.

2002 Inauguration de l’école de la Tambourine.

2005 Inauguration de l’EVE Val d’Arve (Espace Vie Enfantine).

Saconnex d'Arve Un peu d’histoire

Hameau de la commune de Plan-les-Ouates Genève, sur la rive gauche du Rhône, comprenant Saconnex-Dessus et Saconnex-Dessous.

Saconnex est le berceau de la famille de Saconay, dès le XIIe s. qui se fixa ensuite sur la rive droite du Rhône.

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A Saconnex-Dessus, au lieudit La Tour, se trouvait le château construit entre 1299 et 1301 par le comte de Genève Amédée II.

Il avait la forme d'un quadrilatère de 52 m par 30 m et était entouré d'un fossé, avec quatre tours circulaires aux angles.

Il comportait des bâtiments autour d'une cour et était précédé d'une autre cour avec ses dépendances.

La seigneurie et le château de Saconnex changèrent plusieurs fois de propriétaire; en 1544, à la

suite d'un procès, Marin de Ternier dut les céder à Hugues Vandel, bourgeois de Genève, dès lors ce lieu porta le nom de Saconnex-Vandel.

La seigneurie fut érigée en comté en 1652.

Pillé par les Bernois en 1536, puis occupé par la Savoie lors des guerres avec Genève, le château fut incendié en 1589, puis démantelé avec d'autres, par ordre du Conseil de Genève en 1590.

Il ne subsista que les ruraux et les ruines, utilisées comme carrière.

Les tufs qui servirent à l'agrandissement de la ferme Guillerme-Pastori, sise au Bachet-de-Pesay (commune Lancy), déplacée au musée en plein air de Ballenberg en 1985, proviennent de ce site.

Au XVIIIe s. il y avait encore trois tours, deux en 1820 et au début du XXIe s. il ne restait que la tour orientale, tronquée de ses créneaux.

A la fin du XIXe s. elle fut couronnée d'une vierge en fonte, en provenance, dit-on, de l'église de Compesières, placée par la famille Montfalcon, propriétaire du lieu.

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15.04.2010 Balade sur les bords de la Drize

REMERCIEMENTS

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De Vittorio Muccioli À Jean-Marie ESTERO 16 avril 2010

Cher Jean-Marie,

Photo du siècle… dans tous les cas le souvenir d’une superbe journée passée ensemble.

Un très grand merci à toi pour la magnifique journée passée ensemble et avec un repas digne d’un roi.

Salutations à toi, Cécile et Willi. De Janine Bernard À Jean-Marie Estero 16 avril 2010

Hello, magnifique photo et surtout superbe journée, mais pour terminer la journée en rentrant on m'a volé mon porte-monnaie dans mon fameux petit sac...! Heureusement ils ont pris que l'argent et la carte de bus, j'ai pu récupérer ma carte d'identité et mon abonnement de train. (Sans commentaires) mais c'était quand même une belle journée. Remercie encore ta sœur et son aide (ta petite femme). Amitiés. De Chantal WACKENTALER À Jean-Marie ESTERO 16 avril 2010

Grand merci, Jean-Marie et famille, plus Willi pour cette superbe journée. Le soleil a joué à cache-cache : aucune importance ; température idéale pour marcher, même avec une brise légère…

J’ai encore beaucoup à découvrir dans cette région si proche (sans avoir à parcourir des km en avion, par exemple…).

Gros bisous pour chacun avec toute ma reconnaissance. D’Evelyne Metz À Jean-Marie ESTERO 16 avril 2010

L'est pas belle la vie de retraité? Tous ces sourires pour un 65e anniversaire magnifiquement fêté.

Un grand merci à partager avec Cécile, Ghislaine et son époux, pour cette belle journée.

Bises. D’Evelyne THORENS À Jean-Marie ESTERO 15 avril 2010

Trop forts les pirates ! Merci à vous 2 et un grand merci à ta famille, Jean-Marie.

A bientôt à la recherche des narcisses! Amitiés. De Marie-Claire Priser À Jean-Marie ESTERO 15 avril 2010

Mille Mercis à vous, les Pirates des bords de Drize ! L’épopée fut splendide et tellement conviviale …

De quoi faire des stocks de Joie pour toute une Vie !

Bises tout plein à vous et votre famille.

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De Martine Sansonnens À Jean-Marie ESTERO 15 avril 2010

Le plaisir a été pour nous. Si Odile n’avait pas mal à ses « chaussures », je vous aurais accompagnés jusqu’au bout … on a fait du stop jusqu’au Bachey … en 2 temps, 3 mouvements … bonne suite des opérations. Martine.

vive les Narcisses et la neige de Mai. D’Odile STEFANOPOULOS À Jean-Marie ESTERO 16 avril 2010

Merci à vous deux pirates ainsi qu'à ta famille Jean Marie pour ce délicieux tajine. Nous avons, Martine et moi, fait du stop jusqu'au Grand Lancy et puis nous avons pris le tram.

Bon weekend bisou à vous deux.

Jean Marie pour de vrai... je suis fière de votre amitié... De Pierre-André TRAUB À Jean-Marie ESTERO 17 avril 2010

Cher Jean-Marie, En prenant connaissance ce matin de "ton MERCI", je m'empresse de t'adresser, ainsi qu'à Cécile et à ta sœur "mon TRÈS GRAND MERCI».

Ta ballade surprise fut une TRÈS GRANDE SURPRISE. Merci à ta sœur ainsi qu'à ton beau-frère de nous avoir accueillis avec tant de cœur en ouvrant toute grande les portes de LA FERME.

Je suis conscient du travail que cela représente pour ta sœur et pour Cécile pour nous préparer un repas aussi succulent. Mireille se joint à moi pour t'adresser, ainsi qu'à Cécile, nos cordiales salutations en vous souhaitant un très bon week-end.

Avec mes amitiés (depuis St-Cergue).