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JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 43 Nº 51 Hearst ON - Jeudi 14 mars 2019 1,90 $ PP Nº 40005386 Page 3 Suivi des dossiers de Mattice-Val Côté Sue’s Pets ‘N Stuff fête ses 30 ans Guillaume Morin, un exemple d’intégration Pas facile d’être politicien de nos jours ! 30 e Campagne des membres 2019 des Médias de l’épinette noire 2000 $ À gagner offert par : Pages 2 et 3 Page 9 Page 7

2000 $ PP Nº 40005386 - Université de Hearst · 2019. 3. 13. · JOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 43 Nº 51 Hearst ON - Jeudi 14 mars 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Suivi des

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  • JOURNALLE NORDLE NORD

    Vol. 43 Nº 51 Hearst ON - Jeudi 14 mars 2019

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    Page 3

    Suivi des dossiers deMattice-Val Côté

    Sue’s Pets ‘N Stuff fête ses 30 ans

    Guillaume Morin, un exemple d’intégration

    Pas facile d’être politicien de nos jours !

    30e Campagne des membres 2019des Médias de l’épinette noire

    2000 $ À gagneroffert par :

    Pages 2 et 3 Page 9 Page 7

  • 2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

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    La Municipalité de Mattice-Val Côté avait adopté unerésolution demandant auministère des Affairesmuni-cipales de modifier leserment d’allégeance à lareine requis lors de l’entrée enfonction des membres d’unconseil muni-cipal. Près detrois mois plus tard, très peude messages d’appui ont étéreçus.En octobre dernier, le con-seiller nouvellement élu à laVille de Hearst, Gaétan Bail-largeon, s’est vu obligé delaisser son siège vacantpuisqu’il refusait de prêterserment à la reine lors del’assermentation du nouveauconseil municipal. Aprèsquelques semaines de dé-marches politiques, M.  Bail-largeon a été en mesure deprendre le siège que lapopulation lui avait conférépuisqu’il est autochtone.Une personne allochtone nepourrait avoir le même pri-vilège qu’un élu des PremièresNations. Dans cette foulée, leconseil municipal de Mattice-Val Côté a tenté de faire

    bouger les choses. Lors de larencontre du 10  décembre2018, on a adopté la résolu-tion en question et une copiede ladite résolution futenvoyée au ministère des Af-faires municipales, au premierministre Doug Ford, auxreprésentants parlementairesprovincial et fédéral, soit GuyBourgoin et Carol Hughes, demême qu’aux 444 municipa-lités de l’Ontario. La semaine dernière, oncomptait 16  réponses. Dece nombre, seulement septlettres appuyaient ladémarche : Opasatika, Horne-payne, Hearst, Bruce Mines,Canton de Hudson (NewLiskeard), Canton de Harley(New Liskeard) et Canton deLa Vallée. Les autres municipalités ontrefusé d’appuyer ou seule-ment envoyé un accusé de ré-ception. Il y a même une damequi a pris le temps d’écrireune lettre à titre personnelpour indiquer son désaccordavec la proposition. « Je suisun peu déçu, oui, parce que cen’était pas mauvais la présen-

    tation qu’on a faite. Certainsont fait le changement de motque nous avons pris, mais touten gardant l’allégeance à lareine  », explique le maire,Marc Dupuis.Les députés locaux, autantprovincial que fédéral, se sontabstenus de répondre jusqu’àmaintenant. Le ministre auxAffaires municipales, SteveClark, s’est rangé contre larésolution, se contentant dementionner qu’une nouvelledéclaration est maintenant enplace afin d’offrir une alterna-tive aux autochtones.

    Serment d’allégeance à la reine : Mattice-Val Côté obtient très peu d’appuiPar Steve Mc Innis Les membres du conseil mu-

    nicipal de Mattice-Val Côtéont appuyé une démarche dela Municipalité de Moonbeamafin d’obtenir du financementpour un projet d’Internethaute vitesse. Le projet enquestion est dirigé par l’entre-prise Exolink, qui prévoitinstaller 20  antennes sur lecorridor de la route 11 dans lebut d’offrir un service Internetde 50  Mb/s en télécharge-ment et de 10  Mb/s entéléversement.Ce service serait offert à partirde l’ouest de Hearst jusqu’àSmooth Rock Fall, en vue decouvrir toutes les petitesmunicipalités et les territoiresnon organisés tels que LacSte-Thérèse, Jogues, Val Côtéet Mattice. Selon la documen-tation présentée à la Munici-palité de Mattice-Val Côté, unpotentiel de 3000 clientspourrait être desservi. La Municipalité de Moon-beam serait responsable defaire les demandes de subven-tions pouvant potentiellements’appliquer au projet.AmbulanceL’équipe des premiers inter-venants desservant Mattice-Val Côté recevra un nouveauvéhicule ambulancier, plusrécent. Le modèle passera del’année  2008 à 2010,toute-fois avec un moteur del’année 2017. Le Conseil d’administrationdes services sociaux du dis-trict de Cochrane a accepté devendre le plus vieux véhicule àla Municipalité en échanged’un montant symbolique.Cette vieille ambulancechangera de vocation. La Mu-nicipalité s’en servira, entreautres, pour effectuer desdéplacements d’équipement,

    l’été, dans les parcs.L’équipe de premiers répon-dants compte actuellement sixvolontaires. Ce groupe est prêtà intervenir en attendant lessecours. La Municipalitéaimerait bien accroitre sonéquipe dès que possible.SalaireLa trésorière a présenté lessalaires que les élus ontobtenus au cours de ladernière année pour diriger laMunicipalité de Mattice-ValCôté, soit en 2018. L’administration dépense 30984 $ l’année dernière pour larémunération de son conseilmunicipal : le maire gagne unmodeste salaire de 7200 $tandis que les conseillersreçoivent 5946 $. Lesdépenses sont calculées selonle travail accompli auxcomités ou encore lesdistances parcourues et lesper diem.

    AllocationsMaire sortant, MichelBrière : 2955,48 $Conseiller, Daniel Grenier :945,58 $Conseiller, Richard Lemay :1296,79 $Conseillère, Joyce Malen-fant : 2084,97 $Conseiller sortant, NormandLemieux : 724,58 $Maire élu, Marc Dupuis :45,02 $Conseiller élu, SteveBrousseau : 45,02 $On remarque que JoyceMalenfant a obtenu uneallocation de dépenses plusimportante que les autresconseillers, l’explication étantqu’elle a siégé à davantage decomités que ses collèguesmasculins au cours de ladernière année.

    Mattice en bref Par Steve Mc Innis

  • Les élus traversent unepériode sombre à la suite desallégations d’ingérence de cer-tains politiciens récemmentdivulguées sur la placepublique. On n’a qu’à penser àl’affaire SNC-Lavalin, impli-quant le parti libéral de JustinTrudeau sur la scène fédérale,ou encore au dossier de ladirection de la Policeprovinciale de l’Ontario que lepremier ministre de l’Ontario,Doug Ford, tentait deremettre à un ami personnel.Le député de Mushkegowuk-Baie James méprise lespoliticiens véreux qui ne sontpas là pour les bonnes raisons,et ce, autant sur la scènefédérale que provinciale etmunicipale. «  Le monde estcynique à propos despoliticiens, mais quand tu voisdes affaires de même, peux-tules blâmer ? »Depuis que le gouvernementde Doug Ford est en poste, lesscandales et certainesdécisions douteuses ont minéla crédibilité des politiciens,parce que beaucoup depersonnes les mettent tousdans le même bateau. « Moi je

    ne suis pas entré en politiquepour me faire traiter decroche. Je suis entré enpolitique pour essayer derégler des problèmes. Ça n’apas de sens d’entendre deschoses de même. »Pour le Kapuskois, desenquêtes publiques doiventêtre déclenchées et les com-missaires doivent demeurercomplètement indépendants.«  Le gouvernement a coupéles commissaires de la franco-phonie, de l’environnement etdes enfants pour ne pas êtreblâmé et avoir la paix. Aussi,on n’a qu’à penser à l’histoirede la van que Doug Ford atenté d’avoir pour ses déplace-ments personnels sans que lesdépenses paraissent aux livresde l’État. C’est pour ça que çame frustre, c’est pour ça qu’ona besoin de ces enquêtes-là,c’est pour ça qu’on a besoindes commissaires. »Il ajoute que certaines person-nes élues devraient faire unexamen de conscience. « Onn’est pas tous des croches enpolitique, il y en a qui sont làpour les vraies raisons. Puison entend le premier ministre

    fédéral et le premier ministreprovincial faire des affaires demême ! Puis on voit des politi-ciens dans la Chambre descommunes se lever et taperdes mains à cause que c’estmonsieur Ford, comme desphoques qui sont tous enligne, puis ils supportent ça »,déplore-t-il. La tolérance zérodevrait être appliquée au piedde la lettre. «  S’il y a descroches, qu’on les trouve etqu’on les sorte de là ! Que cesoit le premier ministre, undéputé ou n’importe qui enpolitique. Quand tu teprésentes, tu as la respon-sabilité de rendre des comptesaux personnes qui t’ont élu. »Monsieur Bourgoin a donnécomme exemple l’histoire dela députée provinciale dePrescott-Russell, AmandaSimard, qui a quitté lecaucus du parti progressiste-conservateur de l’Ontarioparce qu’elle n’était pas en ac-cord avec les coupuresimposées au Commissariataux services en français etl’annulation du budget del’Université franco-ontari-enne. « Il y a plein de politi-

    ciens qui sont honnêtes, et ça,dans tous les partis, il y a dumonde qui sont là pour lesbonnes raisons, mais quandon entend des choses demême, c’est dur… C’est pourça qu’il faut des enquêtespubliques pour mettre ça auclair et arrêter de se rangerderrière un parti. Si tesvaleurs ne reflètent pas ça,soit donc capable de te leverdebout et dire que ce n’est pascorrect, que ce soit dans leparti que ce soit », conclut-il.Le député de Mushkegowuk-

    Baie James devra s’armer depatience puisque le gouverne-ment de l’Ontario ne semblepas avoir l’intention decollaborer avec les commis-saires et encore moins menerdes enquêtes publiquesindépendantes. M. Bourgoin aquand même le pouvoir dedemander des comptes etmettre de la pression sur legouvernement à titre demembre du parti del’opposition officielle.

    LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 3

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    Guy Bourgoin s’insurge face au manque d’intégrité des élusPar Steve Mc Innis

    La municipalité de Mattice-ValCôté devra investir de l’argentpour l’achat d’un nouveausystème de refroidissement sielle souhaite conserver ceservice. Un bris majeur forcel’administration à prendre unedécision par rapport à l’avenirdes installations. Même siles couts sont élevés, le souhaitest de réparer le tout avant ledébut de la prochaine saison. Depuis le jeudi 7 mars, lapatinoire est fermée de façonpréventive puisquel’équipement qui sert à fairegeler la glace ne fonctionne plusadéquatement. «  C’est desdépenses qu’on n’aime jamaisavoir. Si on doit remplacer le“chiller”, on regarde à unedépense qui ne sera pas loin de80 000 $ à 100 000 $. C’est del’argent qu’on n’a pas, donc il vafalloir rencontrer nosdéputés si on peut avoir desprogrammes disponibles pournous aider. »Une équipe spécialisée dansces systèmes a inspecté les

    installations et a confirmé lamauvaise nouvelle à la Munici-palité. On devra le changer.«  On nous a expliqué que laréparation du système couteraitplus cher et ils sont incapablesde nous garantir que les répara-tions vont fonctionner. Il estplus sage d’y aller pour unneuf  », nous a expliquéGuylaine Coulombe, directricegénérale de Mattice-Val Côté. Même pendant la semaine derelâche, la patinoire demeurefermée. Des rencontres sont àl’horaire la semaine prochaineafin de déterminer si le hockeymineur pourrait utiliser la glacepour des entrainements.

    Il est trop tôt pour connaitre leséchéanciers concernant leremplacement de l’équipement.Toutefois, on souhaite redémar-rer les activités en septembreprochain. Au cours dessemaines à venir, desdémarches devront être réal-isées auprès des assureurs, ilfaudra lancer un appel d’offreset établir un horaire pour lechangement. «  L’aréna c’estimportant de l’avoir, ça faitpartie de notre communauté,c’est là pour les enfants, c’est làpour les adultes, c’est un pointde rassemblement. Il fautregarder sérieusement àrepartir l’aréna. »

    L’aréna de Mattice-Val Côté demeurera ferméjusqu’à nouvel ordre Par Steve Mc Innis

  • 4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    JOURNALLE NORDLE NORDÉquipe

    Steve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

    Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

    Madeleine [email protected]

    Chloé [email protected]

    JournalistesFrancis Siebert [email protected]ël [email protected]

    Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateursAbonnements

    Papier Électronique1 an 75 $ 1 an 60 $2 ans 140 $ 2 ans 100 $

    Journal Le Nord1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011

    Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.comFacebookfb.com/lejournallenord

    MembresAPFapf.ca613 241-1017Fondation Donatien-Frémont613 241-1017Canadian Media Circulation Auditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487

    Notre journal rectifiera toute erreur de sa partqui lui est signalée dans les 48 heures suivantla publication. La responsabilité de notrejournal se limite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu que l’annonce enquestion nous soit parvenue avant l’heure detombée. Il est interdit de reproduire lecontenu de ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction. Nousreconnaissons l’aide financière duGouvernement du Canada, par l’entremise duFonds du Canada pour les périodiques pournos activités d’édition.Prenez note que nous ne sommes pasresponsables des fautes dans plusieurs despublicités du journal. Nombreuses sontcelles qui nous arrivent déjà toutes prêteset il nous est donc impossible de changerquoi que ce soit dans ces textes.

    ISSN 1199-0805

    * Taxe incluse

    Journal heureux

    ÉditoLe communiqué de presse

    J’utilise l’espace de l’éditorial de cette semaine pour parler descommuniqués de presse. Je vais expliquer la politique desMédias de l’épinette noire face aux communiqués et je peuxvous mentionner que près de 95 % des médias, qu’ils soientprivés, publics ou communautaires, utilisent la mêmeapproche que nous. Le communiqué de presse est un outil pour offrir aux journa-listes une base pour écrire leur article. Voici la définition d’uncommuniqué de presse, selon definitions-marketing.com :« Le communiqué de presse est réalisé sous forme de lettre etest diffusé à destination d’une population cible de journalistespour annoncer différents évènements relatifs à la vie d’une en-treprise ou d’une marque. L’objet d’un communiqué de presseest d’obtenir une couverture presse gratuite sous forme derédactionnels. »Les Médias de l’épinette noire n’ont pas comme politique depasser des communiqués de presse dans leur intégralité. Nousapprécions grandement en recevoir, surtout lorsqu’il est local.Nous les utilisons afin d’écrire une nouvelle. Nous allons nousbaser sur le communiqué ou nous allons téléphoner à lapersonne-ressource afin d’obtenir plus de renseignements.Plusieurs communiqués de presse entrent dans nos boites decourriel toutes les semaines. Il est donc impossible de publiertous les communiqués que nous recevons. Même un journalhebdomadaire de 60 pages ne serait pas suffisant. Nous évitons également de verser dans le favoritisme. Si on lefait pour un, il faut le faire pour l’autre. Il est toujours possibleque le client souhaite payer pour que le texte soit publié sansqu’on lui touche, ce qui devient une publicité ou un publire-portage. On s’entend que la publication devient un contenucontrôlé, donc n’a pas la même crédibilité aux yeux du lecteur. Vous comprendrez qu’un communiqué de presse n’est pasobjectif. La personne qui écrit le communiqué y ajoutera bience qu’elle veut. Imaginez lorsque nous recevons des commu-niqués de presse de la part du gouvernement Ford ! Je croisque je n’ai pas à en ajouter ici…Vous devinerez qu’en plus de 20  ans de carrière dans lesmédias, je n’ai jamais reçu de communiqué qui présentait uncôté négatif. Il est évident que l’organisme, l’entreprise, la mu-nicipalité ou encore le gouvernement inscrira seulement ce quiva les avantager. Voilà pourquoi il est important qu’un jour-naliste fasse un minimum de recherches en ce qui concerne ledocument reçu. Rédigé à l’intention des journalistes dans le but d’informer lepublic à propos de la sortie d’un nouveau produit ou d’un futurévènement, le communiqué de presse est tout sauf un outil depromotion. Les journalistes ne l’utiliseront qu’à condition quecelui-ci soit pertinent à leurs yeux et ne souhaitent guère qu’onleur force la main à coup de messages publicitaires. Le communiqué de presse demeure malgré tout un outilprimordial pour la salle des nouvelles. Bien que nous ne lespublions pas nécessairement dans leur intégralité, soyezassuré que tous les communiqués locaux sont considérés. Lesémetteurs sont cependant invités à nous les envoyer avec undélai raisonnable. Les salles des nouvelles étant de plus en pluspetites, il faut donner la chance aux équipes journalistiques defaire leur travail. En passant, sachez qu’un bon vieux coup de téléphone fait biensouvent autant la job…

    Steve Mc Innis

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 5

    Ontario en bref Par Steve Mc Innis

    Le CCO aide La Maison Verte et l’UdeHPar Steve Mc InnisPar le biais du programmeEntreprise sociale Ontario, unprogramme de microcrédit etde subvention livré en parte-nariat, entre autres, par laCaisse populaire Alliance et legouvernement de l’Ontario,les deux organisations duNord ontarien pourrontconcrétiser leur renforcementorganisationnel et opéra-tionnel.L’Université de Hearst a faitl’achat et les rénovations d’unbâtiment au courant del’été 2018, près de son campusde Timmins, afin d’y amé-nager une résidence étudiantepermettant d’offrir desservices de logement abord-able à la population étudianteprovinciale, nationale et deplus en plus internationale.Les fonds permettront de cou-vrir certains coûts de rénova-tion afin de loger davantaged’étudiants. « La vie universi-taire, c’est loin de se vivreseul. Pour ce faire, l’Universitéa toujours voulu des servicesde résidence dans un milieuaccueillant pour favoriser lacohésion, et c’est maintenantdisponible sur tous lescampus  », affirme LucBussières, recteur del’Université de Hearst.La Maison Verte a quant à elle

    procédé au changement decertains équipements servantà conserver la chaleur dansses serres, ce qui permet de

    rendre les infrastructures plusefficaces en ce qui a trait auchauffage, favorisant ainsi lacroissance des arbres.

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    Manon Cyr, directrice générale de La Maison Verte, avecAnnie Joyal, agente de développement pour le Conseil de lacoopération de l’Ontario. Photo : CCO

    PPOLe bon ami du premierministre de l’Ontario, RonTaverner, a décidé de retirersa candidature à la tête de laPolice provinciale de l’Ontario(PPO). Depuis un bonmoment, l’opposition àQueen’s Park et la critiquepopulaire dénonçaientl’embauche de M.  Tavernerpar Doug Ford puisque lesliens d’amitié étaient étaitclairs. «  Veuillez acceptercette lettre comme unedemande de retrait de macandidature pour le poste decommissaire de la Policeprovinciale de l’Ontario(PPO) », a écrit Ron Tavernerà la ministre de la Sécuritécommunautaire et desServices correctionnels, Sylvia

    Jones. Le commissaire parintérim, Gary Couture, resteraà son poste pour une périodeindéterminée. De son côté,Doug Ford a souhaitéremercier M.  Taverner,souli-gnant que ses cinquanteannées d’expérience dans lemaintien de l’ordre et sonsoutien aux services depremière ligne auraientconstitué un atoutconsidérable pour la Policeprovinciale de l’Ontario etpour la population del’Ontario.

    Service de 911La députée du Nouveau Partidémocratique (NPD), FranceGélinas, a présenté à Queen’sPark un projet de loi visant àaméliorer la rapidité de laréponse des services

    d’urgence. Le NPD souhaiteaussi étendre le numérod’urgence  911 à toute laprovince.Le projet de loi du NPDreprend les principalesrecommandations de l’en-quête du coroner sur les faillesdu 911. L’un des objectifs decette réforme est d’améliorerla rapidité de réponse desservices d’urgence en rendantla concertation entre lesdifférents services d’urgenceautomatique et en augmen-tant l’encadrement ainsi queles ressources des employéesdu 911. Selon France Gélinas,le ser-vice  911 n’est pasaccessible partout dans laprovince et de nombreuxOntariens doivent composerun numéro commençant par

    «  1-800  » pour obtenir del’aide.Groupe de travail pour le

    secteur minierLe gouvernement de DougFord crée un groupe de travailsur le secteur minier qui metl’accent sur la réduction desformalités administratives etla recherche de nouveaux in-vestissements d’importance.Accompagné du ministre del’Énergie, du Développementdu Nord et des Mines, GregRickford, le premier ministreDoug Ford en a fait l’annonceau congrès annuel du secteurminier de l’Associationcanadienne des prospecteurset entrepreneurs (ACPE) àToronto. Le groupe de travailest présidé par le ministrel’Énergie, du Développement

    du Nord et des Mines, GregRickford et réunit desdirigeants de sociétésd’exploitation et d’explorationminière, des prospecteurs etdes organisations commer-ciales autochtones. Dans uncommuniqué, M.  Rickfordindique que depuis troplongtemps, le secteur desminéraux de l’Ontario a étéralenti dans son développe-ment par de longues attentescausées par les règlementset d’autres obstacles àl’investissement. Le groupe detravail a tenu sa premièreréunion au congrès minier, àToronto, cette semaine.

  • 6 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    Lebel Chain Saw – Émilien et Joël LebelNordaski

    Alex Dillon - photographeMarie-Pier Drolet - vidéo

    KermesseNeway Cleaners

    Gaétanne Cloutier MorrissetteNorthern Ontario Soft Tub – André Rochon

    Ville de HearstJulie Roy (animatrice)

    Villeneuve ConstructionAimé Veilleux et les Scouts de Hearst

    Shana VerrierViktorie Fratricova

    Mario PitreDre Lianne GauvinDr Martin PapineauIsabelle Boucher

    Conrad MorinLinda ProulxManon CyrGyslin Alary

    Sabrina LamontagneSylvie Fontaine

    Le comité du « Smash Up Derby » du Rotary de Hearst désire remercier Glen Bosnick pour son initiative et son dévouement.Merci aux compagnies, aux individus, aux conducteurs

    et conductrices :Maurice Welding

    Association des pompiers de Hearst – Hearst Air Service –Paul’s Mobile – Shockproof Electric

    Dre Marjolaine Talbot-LemaireExpert Garage

    Longval TruckingLebel ChainsawExpert Chevrolet

    Lecours Motor SalesVilleneuve Construction

    Derrick ChirtaHearst Central Garage

    Lyanne St-PierreÉcole secondaire catholique de Hearst – Rotary Hearst

    Sam’s Car SalesPlomberie Boucher Plumbing

    Coop de HearstCompanion

    St-Pierre Gas & Car Wash

    Merci à nos commanditaires :

    Villeneuve ConstructionVille de Hearst

    Pompiers de HearstDéveloppement économique

    Éric PlourdeScott’s towingLebel ChainsawSigouin Financial

    DécorificLes Medias de l’épinette noire

    Futur ElectronicHearst LumberCanadian Tire

    Les ambulanciers de HearstCarnaval de Hearst

    Hearst PowerB&B Auto Sports and Marine

    Jean-Noël Frigo – système de sonDanyk Pelletier – musique

    Mario Thomas – photographieJulie Roy – animatrice

    Les inspecteurs : Scott Davies, Joël Lebel,Conrad Provençal, Bruce Fournier et ses élèves de

    l’École secondaire catholique de HearstPierre Veilleux – plaque du gagnant

    Pit crew : Conrad Provencal, Samuel Groleau, Marlène Rheault, Marie-Louise Groleau,

    Nicolas Roeters, Mario Pitre, Viktorie Fratricova, Luc Groleau, Kevin Roeters, Éric Sigouin,

    Denis Plamondon, Shawn Trudel et Serge Pomminville

    Merci également à :

    Merci au public et aux bénévoles et merci Rémi Tremblay pour ton don de 500 $.

    Le comité du « Crazy Dip » désire remercier tous les participants et toutes les participantes ainsi que les commanditaires qui ontcontribué à cet événement inoubliable !

    Paco Delem Stéphanie Brulé

    Jerry et Ashley WiceMaxime Gendron

    Mila Caron-DoucetNancy PelletierKayla Laurin

    Jean-Philipe MarineauMartin VilleneuveMario Villeneuve

    Liz McInnisNathalie Coulombe

    Joker’s Chrome Shop – Joël DillonNancy ConstantineauHearst Air Service

    Les pompiers volontaires et le serviced’incendie de la Ville de Hearst

    Les ambulanciers – Fred Potvin, RémiBlais et Mélodie Ouellet

    Dre Marjolaine Talbot-LemaireLes membres du comité

    du Smash Up Derby

    Au plaisir de vous voir en grand nombre l’année prochaine !

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 7

    LE BRUXISME ET LA SANTÉ DENTAIREEn plus d’être audibles à cause de la friction des dents, la nuit, les

    symptômes suivants sont associés au bruxisme :

    • Muscles de la mâchoire fatigués et articulation temporo-mandibulaire (ATM) endolorie au réveil;

    • Mâchoire bloquée et tendance à mordre les joues, les lèvres et la langue;• Sensibilité des muscles de la mâchoire aux articulations;

    • Muscles d’une joue plus gros ou plus développés que ceux de l’autre joue;• Dents ou amalgames casés ou ébréchés;

    • Dents ébréchées ou entredents plus profonds au bord de la gencive;• Dents qui semblent raccourcies ou usées.

    Il est important de souligner que certaines personnes qui serrent les dents ne verront pas designes d’usure sur leurs dents, mais elles exercent plus de pression sur l’ATM que les per-

    sonnes qui grincent des dents.

    Si vous avez desquestions, venez

    consultergratuitement le

    Dr Lecours !

    Spécial

    Radio-bingo ce samedià 11 h, 3000 $ en prix.

    Ensemble, on est meilleur avec Guillaume Morin Par Steve Mc Innis

    À l’école Ste-Anne, une petiteboule d’énergie pleined’attitude positive inonde lescorridors de joie de vivre.Guillaume Morin, qui vit avecune difficulté intellectuelle,semble enrichir ses cama-rades de la 1re à la 4e année,depuis que son école aremporté un prix dans lecadre du concours« Ensemble, on est meilleur  »lancé par l’Intégrationcommunautaire de l’Ontario.Les écoles sont invitées depuismaintenant six ans àparticiper à ce concours qui seveut constructif et éducatif,autant pour les jeunes avecune déficience intellectuelleque pour les autres élèves. Ils’agit de faire valoir par lebiais d’une vidéo, d’unehistoire ou encore d’un poèmecomment l’intégration enmilieu scolaire est une réalitéfavorable, parce que« ensemble on est meilleur ». L’équipe professorale et lesamis de Guillaume ont décidéd’y participer pour unepremière fois cette année.« Notre soumission était unevidéo pour expliquer de quellefaçon les élèves ayant unedéficience intellectuelle sontintégrés et pourquoi c’est unavantage pour tout le monde.Dans cette vidéo, les élèves

    ont démontré pourquoi c’estmieux quand tout lemon- de apprend ensem-ble  », précise IsabelleGagnon-Birch, directrice. La vedette de la vidéo estGuillaume Morin, un élève de4e année. Puisqu’il participe àun programme adapté à sacondition, il est intégré dansplusieurs niveaux scolairespour maximiser sonapprentissage, que ce soitéducationnel, affectif ousocial. «  Guillaume est aimépar tous. Un vrai petitcomédien avec une joie devivre remarquable. On dit auxélèves que l’intégration estimportante, car nous sommesuniques, mais tous ensemblenous sommes invincibles  »,soulignait la directrice lorsde la présentation du prixdevant les compagnons declasse de Guillaume.Grâce au travail réalisé afin departiciper au concours, legroupe a accédé à la deuxièmemarche du podium. Le prixrattaché à ce classement étaitun diner pizza.

    Intégration en 2019L’équipe de l’Intégrationcommunautaire a mentionnéque l’École catholiqueSte-Anne est la première écolede Hearst à participer à ceconcours depuis sa création.

    Pour la superviseure desservices à l’Intégrationcommunautaire de Hearst,Francine Roy, il est trèsimportant de réaliser que lesenfants comme Guillaumedoivent vivre dans un milieuscolaire serein. «  L’intégra-tion, on en parle depuisplusieurs années. Avant, ellene se faisait pas autant qu’onle voulait, mais aujourd’hui,on peut dire que l’intégrationscolaire se fait ».Madame Roy, qui compte32  ans dans le domaine,remarque une grandedifférence entre lesgénérations de la clientèle.«  Aujourd’hui, tu peuxenvoyer ton enfant dansl’école que tu veux. Il y adavantage de services dans lesécoles pour les enfants endifficulté. Les gens sontpartout dans la communauté,ils sont inclus, on les voit. Ilsn’ont plus peur d’être là, avecnous autres. » Si les jeunes qui ont unhandicap intellectuel appren-nent beaucoup avec l’intégra-tion scolaire, l’inverse estaussi vrai : les camarades declasse en bénéficientégalement. D’ailleurs, il estbien indiqué dans les objectifsdu concours que « les enfantsqui apprennent ensemble à

    l’école apprennent aussi àbien vivre ensemble commeadultes et sont mieuxpréparés à créer et à

    participer au sein des collec-tivités où chaque personne asa place ».

  • 8 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    Les drones ont connu unepoussée de croissancemagistrale dans les dernièresannées. Pour le plaisir ou pourle travail, plusieurs individuscommencent à apprécier deplus en plus ces petites bêtesmécaniques. En agriculture,les drones font leur place et

    ont le potentiel d’aider les pro-ducteurs en plus de récolterde bonnes données. Que cesoit pour une imagerie satel-lite, un relevé topographiquedu sol ou encore le taux demauvaises herbes dans unchamp, les possibilités sont in-finies. Depuis janvier dernier

    cependant, le ministère desTransports du Canada arenforcé les lois concernantleur utilisation.Tous les propriétaires dedrones pesant entre 250  g et25 kg, faisant voler dans leurchamp de vision direct, que cesoit pour le plaisir, le travail ou

    la recherche devront seconformer aux règles quientreront en vigueur le 1er juin2019. Transports Canada estrésolu à améliorer la sécuritéde l’aviation et du public.

    Des restrictionsPremièrement, la nouvelle loioblige les pilotes à se munir

    d’un certificat de pilote qu’ilspeuvent obtenir grâce à unexamen en ligne. Ensuite, ilsdoivent faire immatriculer leurdrone et marquer l’immatricu-lation sur le drone. La nouvellerèglementation obligera aussiles pilotes à garder leur ap-pareil à une altitude maximalede 122 m (400 pi) du sol et àrester loin du trafic aérien.Le règlement impose certainesrestrictions selon la catégoried’opération. Ainsi, on retrouvedeux catégories principalesd’opérations de drones  : lesopérations de base et lesopérations avancées. Pour lesopérations de base, le pilotedevra avoir plus de 14  ans,alors que pour la catégoried’opérations avancées le pilotedevra être âgé d’au moins16 ans. Des pilotes plus jeunespourraient néanmoins avoir ledroit de piloter sous certainesconditions et s’ils sont surveil-lés par quelqu’un détenant lescertificats nécessaires. Pour lesopérations avancées, unerévision en vol devraégalement être faite auprès dupilote afin de s’assurer de sacapacité à bien gérer son droneen vol.Les pilotes qui ne respectentpas ces nouvelles conditionspourraient devoir payer uneamende ou encore être exposésà une peine d’emprison-nement. Dès l’entrée envigueur de la nouvelle loi, lespilotes devront être en mesurede présenter leur certificat depilote et leur preuve d’imma-triculation en tout tempslorsqu’ils font voler leur drone.Que ce soit des copies électro-niques sur un appareil mobilecomme un cellulaire ou unetablette ou des copies papierimprimées, le pilote devra lesavoir en tout temps.Transports Canada a égale-ment créé une page Web afinde donner plus de renseigne-ments sur la sécurité desdrones. Il présente aussi desoutils utiles pour tous lespilotes.Alors si vous utilisez un dronepour survoler vos champs ouvotre ferme cet été, assurez-vous de vous munir de votrepermis et de vos immatricula-tions avant le 1er juin 2019.

    Un drone à la maison ou sur vos fermes ? Les lois vont changer.Roxanne Lormand (Agricom)

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 9

    C’est bête l’amour, des fois,peut-on penser. Car ce n’estpas rien de se consacrer auxanimaux de compagnie aussilongtemps. Mais qui dira queça n’en vaut pas la peine ? Cer-tainement pas Suzanne Aubin(SA), propriétaire de Sue’s Pet‘N Stuff en ville, qui nepense qu’à continuer à leschouchouter de plusieursmanières. LN : Trouvez-vous quel’histoire de votre entrepriseest celle d’un succès ? SA : Oui, mais c’est aussi lefait que j’aime ma job, j’aimefaire ce que je fais. J’ai achetéd’un gars qui voulait passer àautre chose. J’avais fait desétudes d’aide-vétérinaire etensuite de toilettage dechiens. Là, je viens de ter-miner un programme de soinsvétérinaires holistiques et j’aichangé le genre de produitsqu’on vend. Ils sont plusnaturels, avec moins dechimique, d’élémentspréserva-tifs et de colorants,ce qui est mieux pour tonanimal qui devrait vivre pluslongtemps avec de bons soinset une meilleure bouffe. LN : Comment avez-vousdémarré ? SA : Je voulais travailler avecdes vétérinaires, mais il n’yavait pas d’ouverture autourd’ici. Et comme je voulaisrester dans la zone, j’ai adaptémon plan pour vivre ici dansmon coin de pays où tout lemonde te connait et où toutest proche. C’était tout petitau début au mall qu’on avait,là où l’Indépendant estmaintenant. Après, j’ai achetécette bâtisse ici pou avoirmieux, et j’ai grandi avecparce que la clientèle est là. Ily a du monde qui veulentle meilleur pour leursanimaux, ils viennent me voir.On a aussi une grossesélection comparée à de

    grandes chaines de magasins,et même plus parce qu’on aune grande variété, et si je nel’ai pas en magasin, je suiscapable de le chercher. Jepeux donner des conseils, jecontinue le toilettage, je peuxvraiment donner un servicepersonnalisé. LN : Qu’est-ce qui vous attirechez les animaux ? SA : C’est tellement naturelavec eux, wow, c’est mapassion. Sans eux autres, je nesais pas ce que je ferais, ilsm’amènent tellement de joie,de bonheur. Eux autres, c’estde l’amour inconditionnel.C’est pas de leur faute s’ils ontété maltraités parce que c’estvraiment les humains qui sontméchants envers les animaux.Leur choix à eux autres, c’est

    de t’aimer, donc si tu choisisun animal tu devrais l’aimer,comme eux autres t’aiment etveulent faire partie de lafamille. J’avais deux choix audébut  : les animaux ou lacomptabilité parce que j’aimeles chiffres. Dans ma businessavec les animaux, je fais lacomptabilité donc j’ai les deuxbonheurs à la fois ! Maisj’aime mieux bouger qued’être assise dans un bureau.Et encore, j’ai ma ferme à lamaison, j’ai des animaux à lamaison, des chevaux et desalpagas, donc je n’arrête pas.Jeune de cœur, jeune tout letemps. Je ne suis pas prèsd’arrêter ! LN : Et vous avez bien raison,Suzanne, bonne continuation!

    30 ans au service des animaux domestiquesPar Elsie Suréna

    Suzanne a beaucoup d’habilité pour rendre toutes sortesd’animaux à leur meilleur. Ce n’est pas toutes les petitesbêtes qui se laissent toiletter sans broncher. Après unetrentaine d’années, la propriétaire de Sue’s Pet ‘N Stuff peutprobablement nous compter une multitude d’histoires surses expériences avec les animaux. Photo : Elsie Suréna

  • 10 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    Actuellement, les jeunes duprimaire et du secondaire se lacoulent douce dans le cadre dela semaine de relâche qui sedéroule jusqu’au 18  marsprochain. Avant de partir à cecongé tant attendu par lesétudiants, la plupart desécoles ont organisé uncarnaval impliquant des

    activités d’hiver. Que ce soit àl’école Pavillon Notre-Dameou à Passeport jeunesse, lesélèves ont profité d’unejournée d’activités pourofficiellement lancer lasemaine de relâche. L’équipede Drouin Martial Arts était àl’école St-Louis pour initier lesjeunes aux arts martiaux.

    D’autres ont préféré se rendreà l’aréna pour patiner; lesraquettes sont également à lamode dans le milieu scolaire.La température étant trèsclémente, toutes les écoles ontfait une sortie à l’extérieur.Les élèves de l’école St-Anneont profité d’une journée pleinair, avec de la glissade surtube. À Passeport Jeunesse,un film a été projeté sur écrangéant pour compléter lajournée d’activités. AuPavillon Notre-Dame, on achoisi une Reine et un Roi enplus de prendre part à unechasse au trésor dans l’école.Certains joueurs desLumberjacks sont allés jouerau hockey-bottines avec lesétudiants. Voilà commentcommencer une semaine derelâche en beauté !

    Semaine de relâche Par Steve Mc Innis

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 11

    Chronique financièreAccroître sa richesse en investissant pour le bon terme

    Voilà que l’effet de la crise financière commencée vers la fin de 2007 tire à sa fin et que nousvoyons les taux d’intérêt reprendre lentement le chemin à la hausse.À ce moment-ci, la question que l’on se pose est la suivante : dois-je investir dans les épargnesà court terme pour profiter de la hausse de taux ou plutôt opter pour le long terme afin deprofiter d’un taux plus élevé immédiatement ?Le graphique 1 montre le taux affiché pour l’épargne à terme d’une durée de 1 an et de 5 anspour les 25 dernières années.

    Le résultat

    Ainsi, le premier épargnant a placé 1000 $ en décembre 2014 au taux de 1,30 %. Il a renouveléson épargne de 1013 $ en décembre 2015 au taux de 0,85 % et ainsi de suite jusqu’à l’échéanceen décembre 2019. À ce moment, il encaissera 1049,95 $. Le deuxième épargnant a placé 1000 $en décembre 2014 au taux de 2,00 % pour 5 ans. À l’échéance, en décembre 2019, il encaissera1104,08 $, soit 108,4 % plus d’intérêt que celui qui a opté pour le taux pour 1 an.Ceci demeure vrai pour tous les mois depuis décembre 1987. Pas une seule fois au cours de cettepériode il a été plus payant de prendre des épargnes pour une durée de 1 an versus prendre uneépargne à terme de 5 ans.Le gain en intérêt pour les épargnants qui ont favorisé l’échéance de 5 ans a représenté jusqu’à260,4 % au-dessus des épargnants qui ont opté pour le terme de 1 an. Le graphique 2 ci-aprèsmontre l’évolution des gains en pourcentage.Nous pouvons facilement constater que le taux est relativement stable depuis 2008 et qu’il arécemment remonté.Mais avec le début des hausses de taux, on peut se demander si on doit placer pour 1 an afin depouvoir profiter de la hausse de taux dans 12 mois ou plutôt prendre une épargne immédiate-ment pour 5 ans et profiter d’un taux plus élevé dès aujourd’hui.Au cours de cette période de 25 ans, les taux ont connu quelques hausses dont nous pouvonstirer profit.Cette analyse couvre 314 mois de données, donc de décembre 1992 jusqu’à janvier 2019.

    Le test

    Nous prenons un épargnant qui choisit le termede 1 an et qui renouvelle son placement chaqueannée pour une période de 5 ans, en y laissant lesintérêts gagnés sur son épargne, et nous le com-parons à un épargnant qui prend au même mo-ment une épargne de 5 ans. Le test consiste àexaminer lequel des épargnants a accumulé leplus d’argent au terme du 5 ans.

    Depuis la crise financière, les taux sont bas et stables. L’échéance de 5 ans a maintenu un écarten intérêt qui représente le double de ce qui a été versé pour les échéances de 1 an.Même si notre analyse montre que les taux pour 5 ans ont toujours été meilleurs que les tauxpour 1 an au cours des 25 dernières années, l’examen de la période plus volatile de 1980 à 1987a donné 10 occasions où le taux pour 1 an était préférable au taux pour 5 ans, mais ceci remonteà au-delà de 30 ans.Lorsque l’épargne pour un terme de 1 an a été la plus payante, on observe une moyenne de5,8 % d’intérêt en plus, le gain le plus important se chiffrant à 12,4 %. Au cours des 25 dernièresannées, lorsque l’épargne pour un terme de 5 ans a été la plus payante, on observe une moyennede 85,9 %.Même si le passé n’est pas garant de l’avenir, l’histoire des 40 dernières années nous montreun net avantage à opter pour l’échéance de 5 ans pour les épargnes à terme.

    Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller fin-ancier à la Caisse populaire Alliance au centre de services le plus près de chez vous.

    Document rédigé par :Luc Racette, BAA MBAVice-président finances et risquesCaisse populaire Alliance

    1 an 5 ans2014 1,30 % 2,00 %2015 0,85 %2016 0,73 %2017 0,72 %2018 1,30 %

    Dans le cadre des activitésannoncées pour cette année, laBibliothèque municipale aréalisé un premier atelier surla Gestion du stress par l’écri-ture le 25  février écoulé.L’animatrice en était JuliePortelance, la technicienne enservices de bibliothèque,elle-même très intéressée déjàpar l’écriture. La demande desa directrice de préparerl’activité ne pouvait doncmieux tomber.Julie Portelance a expliquéqu’elle a choisi de traiter saprésentation sous l’angle desrapports avec le stress parceque « c’est un sujet qui touchetout le monde, alors j’ai cons-truit l’atelier en lien avec pourrejoindre le plus de mondepossible ». Elle a donc proposédifférentes techniques commel’écriture automatique, lesmots déclencheurs, la rédac-tion de listes (d’inquiétudes, desouhaits, de façons de prendresoin de soi, etc.), parce quelorsqu’on écrit, dit-elle, on amoins tendance à être stressépuisqu’on n’a pas à se souvenirde mille et une choses. Ce sontdes moyens qu’elle utilise elle-même et qui lui apportentbeaucoup de bienfaits, d’où ledésir de les partager avecd’autres personnes. Elleenvi-sage aussi d’autresateliers pour répondre àcertaines demandes du public,comme La pleine consciencepar l’écriture. Mais déjà, il yaura une reprise de celui sur laGestion du stress le 8  avrilprochain, à 13 h 30, plusieursne pouvant assister auxactivités ayant lieu en soirée.La suite s’organisera toujoursen fonction de la demande.Elle souligne, cependant, que

    les techniques abordées sontdes techniques à utiliser dansun journal intime parce que çase rejoint, affirme-t-elle, et quetenir un journal aide vraimentà combattre le stress, activitéqu’elle recommande sansréserve à tous. Elle reconnaitquand même que l’écriture neconvient peut-être pas à tout lemonde, mais ceux et celles quiy ont un intérêt enprofi-teraient beaucoup. Julie Portelance tient un jour-nal intime depuis des années,comme bien d’autres person-nes dans la communauté.Comme encore un plus grandnombre qui l’ont fait au coursde leur adolescence avec lesfameux «  Diary  » qu’on leuroffrait souvent, ou comme ceshommes qui eux tenaientplutôt un registre de tempéra-ture qui, parfois, jouait aussi lerôle de journal intime avec letemps. Il faut aussi reconnaitreque cette activité était surtoutprisée par la gent féminine.La preuve, à l’atelier il n’yavait que des femmes à s’êtreinscrites et la grande majoritétient un journal. Parmi les bénéfices obtenus enrédigeant un journal intime,Julie Portelance a mentionné,outre la gestion du stress, quec’est thérapeutique et permetde se libérer l’esprit des préoc-cupations diverses. En bonnepratiquante de longue date,elle a conclu en ces termes  :«  Tenir un journal apportedes bienfaits dans toutesles sphères de la vie. » À bonentendeur…

    Gérer le stress par l’écriturePar Elsie Suréna

  • 12 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 13

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    Dans le contexte du 8 mars,Chantal Fleury, la ricaneusequébécoise bien connue dusecteur des femmes, setrouvait à Hearst pour uneconférence aux allures despectacle d’humour, Lesplaisirs de distinction fémi-nine. Le public pratiquementféminin, il n’y avait qu’un seulhomme, s’est tordu de rire dudébut à la fin. C’est la 2e visiteici de l’humoriste qui se ditféministe depuis l’âge de cinqans, pour s’être rendu compteque les petites filles étaienttraitées différemment, cequ’elle n’avait pas apprécié dela part de sa mère. Ses interventions se sontsurtout faites autour de sa viepersonnelle, mais pour unpropos plus large. Par exem-ple, elle a mentionné que leregard était souvent différentsur les humoristes femmes,qu’elle a connu le sexisme etqu’on n’a pas hésité à luisuggérer de s’allonger quandelle a voulu avoir un produc-teur en début de carrière.C’est ainsi qu’elle est devenuesa propre patronne à ceniveau, « j’suis pas gérable »,lâche-t-elle dans un grandrire. Elle trouve que le mouve-ment #moiaussi aidebeaucoup déjà pour contrercertaines pratiques machistes,qu’on ne tolèrera plus cequ’on tolérait avant et que cela

    fera une différence au plansociétal. Concernant sa carrière en-tamée depuis près de 15 ans,Chantal Fleury en est à la fini-tion de son 4e spectacle« Aidant naturel, il n’y a riende naturel là-dedans », s’ap-puyant sur son vécu de procheaidante pour sa mère pendantplusieurs années. C’est unesituation qui touche beaucoupde femmes, dit-elle, car ellessont quand même autour de60 % de la catégorie desaidantes au Québec. Elle estconsciente de toucher beau-coup de femmes au cours deses spectacles dont elle écritelle-même les textes. Elle estpour l’instant en tournée enOntario, principalement dansle nord-est de la province.Tout en reconnaissant que sesspectacles ne sont pas théma-tiques, contrairement à sesconférences, elle n’écarte pasla possibilité de travailler unjour le sujet de la violencedomestique qu’elle a vue àl’œuvre autour d’elle. En effet,tous ses spectacles sontinspirés d’expériences person-nelles, car elle ne serait pascapable d’écrire autrement,confie-t-elle. Surtoutlorsqu’elle parle du manquede confiance et du langagenégatif envers soi-même, toutvient de là, d’autant plus quesa mère n’arrêtait pas de lui

    répéter qu’elle n’avait pas detalent. Elle a donc dûtravailler là-dessus demanière spécifique pour lesortir de son esprit. Malgrétout, le plus difficile fut degérer l’égo en se rendantcompte, au début, qu’on n’estpas (encore) bonne à ce quel’on fait, et d’accepter que çaprenne du temps, sous leregard des autres, avec trac etangoisse en prime.Être humoriste, pour elle, cefut de répondre à un appel.« Certaines personnes metrouvent courageuse, car j’aicommencé de nulle part,après avoir quitté monemploi. Je n’avais aucune idéedans quoi j’embarquais, maisl’élan était tellement fort, lefeeling que j’ai eu c’étaitcomme une illumination, riende réfléchi là-dedans. Il y a eudes périodes de décourage-ments, c’est sûr, mais detemps en temps des gensvenaient me remerciercomme cette dame qui araconté qu’elle se sentait bienfatiguée avant d’assister auspectacle, mais qu’elle avaittellement ri que les joues luien faisaient mal! Je ne peuxpas arrêter quand je merappelle des moments commeça. J’ai aussi besoin de voir lebonheur sur la face des gens,c’est ça qui me nourrit. Je nele fais pas pour être une

    vedette, je fais ça pourapporter du bonheur auxgens. » Pour Chantal Fleury, il estimportant que les femmesressortent de ses spectacles debonne humeur, mais en sesentant inspirées aussi. C’estsans doute pourquoi, à la fin

    de la soirée, elles ont eu lapossibilité de se procurer sonouvrage, Oser changer devie…Bye bye Boss. Une façonde prolonger le spectacle quireviendra certainement entête au fil des pages.

    Plus on est de femmes, plus on rit!Par Elsie Suréna

  • 14 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

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    Les alliés du patrimoinefranco-ontarien étaient con-viés à Ottawa par le Réseau dupatrimoine franco-ontarien(RPFO) à une grande soiréede célébration, le 26  févrierdernier. Pour l’occasion,l’organisme provincial tenaitun panel de discussion sur lemi-litantisme franco-ontarienà travers l’histoire ainsi que laremise de ses prix dupatrimoine franco-ontarien,les prix Huguette-Parent etRoger-Bernard. Rassemblés sous le thème« Militant.e un jour, militant.etoujours  », les participantsont pu entendre un panelrassemblant des acteurs et.témoins de grandes luttesfranco-ontariennes. Le panelregroupait Alain Dupuis,Rolande Faucher, SolangeFortin, Najat Ghannou,Jacqueline Pelletier et FélixSaint-Denis.Animé par Diego Elizondo,le panel a été riche enrévélations, en émotions et en

    discussions. Les panélistes ontraconté les racines de leurmilitantisme franco-ontarien. Militante d’abord au Marocdans les mouvements Scoutset Guides et pour la cause desfemmes, Najat Ghannou a étéune partisane d’Ottawa villebilingue, particulièrementdans les dernières années.Rolande Faucher s’estimpliquée à la fin des an-nées  1960 dans le domainescolaire suite à l’invitation deGérard Lévesque et deFrançoise Lavergne. PourJacqueline Pelletier, l’ac-tivisme contre les expropria-tions des plaines LeBreton aété son prélude au militan-tisme franco-ontarien.L’engagement d’Alain Dupuisremonte à ses années ausecondaire et à son implica-tion à la FESFO (Fédérationde la jeunesse franco-ontarienne), alors que FélixSaint-Denis a grandi dans lemilitantisme franco-ontariendepuis son enfance (son père,

    Yves, ayant présidé l’ACFOprovinciale et sa grand-mère,institutrice, ayant combattu leRèglement XVII à St-Eugène). Tous les panélistes onttémoigné de mentors qui lesont encouragés à s’engager. Parmi les hauts faits de leurmilitantisme, JacquelinePelletier a raconté s’être faitdélibérément arrêtée, etemprisonnée à trois reprises àla prison du chemin Innes, àl’époque du mouvement C’estl’temps !, campagne dedésobéissance civile pourréclamer l’accès à la justice enfrançais en Ontario. PourSolange Fortin, la crise lin-guistique de 1990 à Sault-Ste-Marie a été difficile sur le planpersonnel, sa famille ayantreçu des menaces de mort.L’arrivée à une université ditebilingue, mais dont la plupartdes activités se déroulent enanglais a été un choc pourAlain Dupuis, cofondateuret premier directeur généraldu RÉFO (Regroupement

    étudiant franco-ontarien). Comme souhait pour larésistance franco-ontarienneactuelle, Félix Saint-Denis,Najat Ghannou et AlainDupuis ont livré un plaidoyerpour que le militantismefranco-ontarien soit diversifiéet inclusif. Rolande Faucher arappelé que le leadership separtage. Jacqueline Pelletier,elle, a souligné qu’il valaitmieux militer en s’amusant etSolange Fortin a fait appel à lasolidarité des francophones.Une dégustation de poutine etde bières de la brasseriefranco-ontarienne Étienne-Brûlé d’Embrun a suivi lepanel. Les prix du patrimoinedu RPFO ont ensuite étéprésentés.Un moment émouvant a eulieu lorsque l’ambassadeur duMois du patrimoine en On-tario français de cette année,Marc Keelan-Bishop, arencontré Félix Saint-Denis etJacqueline Pelletier, deux deses sources d’inspiration.

    «  Pour activer et réveillernotre communauté, nousdevons mieux conter noshistoires », a lancé l’illustra-teur officieux de l’actuellerésistance franco-ontarienne.La présidente fondatricedu ROPFO (Regroupementdes organismes du patrimoinefranco-ontarien et l’actuelRPFO), Sœur HuguetteParent, a présenté le prix quiporte son nom en livrant unmessage pour la paix :« Depuis le Règlement XVII,nous revendiquons nos droitsdans la dignité […]. Notrepatrimoine, c’est notre raisonde vivre parce que c’est notrevision d’avenir. »Le prix Huguette-Parent a étéremis à Colette Gauthier-Côtéd’Orléans. Le second prix dela soirée, le Prix Roger-Bernard, a été remis àl’Amicale de la fabrique de laparoisse Saint-Bernard deFournier.

    Le patrimoine franco-ontarien célébré avec des militantsDiego Elizondo (L’Orléanais)

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 15

    Recette de la semaine

    PRÉPARATION : 10 minRENDEMENT : 4 portions

    Ingrédients- 375 ml (1 1/2 tasse) defromage frais non saléou du yogourt grecnature-60 ml (1/4 tasse) desirop d'érable-30 ml (2 c. à soupe) debeurre fondu-125 ml (1/2 tasse) dechapelure Graham-180 ml (3/4 tasse) deframboises fraîches(1 casseau)-60 ml (1/4 tasse) detartinade aux framboisessans sucre ajouté (detype confiture)

    Étapes de préparationDans un bol moyen,fouetter le fromage et lesirop d'érable pour obtenirune préparation lisse ethomogène. Pour sauverdu temps (et avoir moinsde vaisselle à laver) onpeut ajouter le sirop

    directement dans lecontenant de fromage.Dans un autre bol,incorporer le beurre dansla chapelure pour obtenirdes grains de grosseuruniforme.Répartir la chapelure dansde petits bols ouramequins sans presser.Répartir le fromage àl'érable dans chaquecontenant.Dans un bol, écraser lesframboises à la fourchette.Ajouter la tartinade et bienmélanger.Distribuer la garniture surle fromage à l'érable.Conserver au fraisjusqu'au moment de servir.

    Gâteaux au fromage sanscuisson

    À l’occasion du Jour de lafamille du 18 février dernier,la Bibliothèque publique deHearst a concocté une activitéliant conte et préparation,plus dégustation, de fromagemozzarella. Elle a eu lieu à laScierie patrimoniale pour leplaisir des petits et des grandsqui avaient fait le déplace-ment. Pour cette séance à la Scierie,la Bibliothèque avait choisi unprogramme portant surl’histoire, la chimie et lafabrication du fromage.Pendant la deuxième partie, laFranco-Ontarienne Lynda« Dada » Garneau a animétout en démontrant sestalents. En effet, pour Dadacela relève d’un intérêtpersonnel pour le fromage; lesmeules l’ont toujoursfascinée, dit-elle. Se plaignantde ne pouvoir préparer dufromage chez elle, son mari luia fait venir des kits, ce à quoielle a ajouté des manuelsd’instruction, et la voilà partiedans une aventure qui duredéjà depuis sept ans. Elleconfie préparer toutes sortesde fromages dont elle entendparler ou qui lui semblentintéressants, soit une centainejusqu’à présent, notamment lebrie, le camembert, le bleu, lemozzarella, le gouda et lecheddar qu’elle laisse vieillir,pour ne citer que ceux-là. Elle utilise aussi bien le lait devache que celui de chèvre, saufque ce dernier se révèle tropcher même si elle le préfère aulait de vache. Grossecontrainte légale, elle ne peutvendre ses produits étantdonné qu’elle n’a pas sapropre fromagerie. Par contre,ceci serait possible si ellepouvait s’approvisionner enlait de brebis, non considéré

    comme un produit laitier auCanada, tout comme pour lesautres animaux qui ne sontpas des bovins ou des caprins,explique-t-elle. Sauf qu’ellen’a encore aucune idée où ellepourrait se procurer ce lait debrebis! Elle ne se laisse pas dé-courager cependant. Elle offredes démonstrations, ce qui luipermet de partager ce qu’elleaime faire avec d’autres gens,surtout que le processus peutse réaliser en une heure pourle mozzarella. Certains fro-mages nécessiteraient desateliers de deux ou trois jours,par contre. Elle dit ne pas êtreencore à cette étape et seconsacre plutôt à faire décou-vrir ou apprécier différentstypes de fromage aux gens, carla démonstration est toujourssuivie d’une dégustation. À la Scierie, on a eu droit à des

    tranches de baguette accom-pagnées de feuilles fraiches debasilic et de fines tranches detomate, le tout servant de litau mozzarella encore tiède. La première partie de laséance a mis en vedette lePère (Claude) Garneau,conteur franco-ontarien bienconnu qui a amusé son publicavec des contes d’abord écritspour ses propres petits-enfants. De façon générale, ilen raconte de trois sériesdifférentes : celle de son an-cêtre Théophile dans le genretraditionnel avec humour etjeux de mots, celle destout-petits pour faire rire etrêver, tout en partageantd’importantes leçons de vieavec eux, et celle de Ti-LouisLabelle qui accumule lescatastrophes dont son papaest la principale victime.

    Dégustation de fromage mozzarella à la Scierie patrimoniale Par Elsie Suréna

  • 16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    BÉLIER (21 MARS - 20 AVRIL) Au bureau, votre leadership vous fera décrocher uneentente à long terme avec les différents intervenants.Ce sera également une situation qui corrigera lamoindre problématique financière.

    TAUREAU (21 AVRIL - 20 MAI) Au bureau ou à la maison, il faudra faire de nom-breux compromis pour que tout le monde puisse s’en-tendre parfaitement. Vous devrez apprendre àaiguiser votre patience à travers une certaine confu-sion.

    GÉMEAUX (21 MAI - 21 JUIN) Excès de zèle à l’horizon! Il y a des jours où il fautse respecter et éviter de dépasser ses limites. Il fautd’abord penser à soi-même avant de se dévouer pourles autres. Un membre de la famille sera trèsexigeant.

    CANCER (22 JUIN - 23 JUILLET) Dynamique et enthousiaste, vous réussirez à doublervos revenus ou à vous faire plaisir en double. Vousaurez les moyens de vous gâter et de vous fairedorloter. Peut-être qu’une semaine de vacances vousserait bénéfique.

    LION (24 JUILLET - 23 AOUT) Afin d’éviter de mauvaises surprises concernant votresituation financière, prenez le temps de réfléchir etde vérifier vos factures; une erreur pourrait se glisseret occasionner des désagréments côté argent.

    VIERGE (24 AOUT - 23 SEPTEMBRE) Il serait important de réfléchir longuement avant devous engager dans une nouvelle aventure quichangerait votre quotidien. De plus, de nouvellesoptions se présenteront au fur et à mesure que lasemaine avancera.

    BALANCE (24 SEPTEMBRE - 23 OCTOBRE) Vous recevrez de nombreuses propositions pour fairebon nombre d’activités toutes plus intéressantes lesunes que les autres. N’oubliez pas de prendre aussiun peu de repos, ou du moins de vous détendre.

    SCORPION (24 OCTOBRE - 22 NOVEMBRE) Au travail ou entre amis, on vous confiera la respon-sabilité d’organiser un évènement qui rassembleraune foule record. Votre communauté pourraitégalement demander une grande implication devotre part.

    SAGITTAIRE (23 NOVEMBRE - 21 DÉCEMBRE)Vous entreprendrez une nouvelle forme de spiri -tualité et ce sera notamment pour y développer unevie sociale plus active. De nouvelles amitiés ainsiqu’un mieux-être bénéfique prendront forme.

    CAPRICORNE (22 DÉCEMBRE - 20 JANVIER)Vous réussirez finalement à remettre les priorités auxbonnes places. Vous terminerez enfin une période deprocrastination. Vous pourrez mettre de l’avant leschangements que vous souhaitez depuis longtemps.

    VERSEAU (21 janvier - 18 février)En amoureux, vous parlerez abondamment devoyage, vous incitant ainsi à vous renseignerdavantage au sujet de certaines destinations qui vouspassionnent depuis longtemps dans le but de mieuxles découvrir.

    POISSONS (19 FÉVRIER - 20 MARS) Si vous avez la moindre inquiétude au sujet de votresanté, prenez le temps de voir votre médecin afin depasser tous les tests nécessaires. Tout ira bien, oualors vous recevrez des soins extraordinaires pourguérir rapidement.

    A ACCORDER ACTIVITÉS ADOLESCENTSAJUSTER ANNÉES ANNUEL ATTENDU AUTOBUS

    B BREF BUT C CALENDRIER CLASSE CONGÉ COURS CRÉER

    D DÉBUTE DEHORS DEVOIR DIRECTIONDIRIGEANTS DORMIR DURÉE

    E ÉCOLES ÉLÈVES ENFANTS ESSOR ÉTUDES F FAMILLE FERMETURE

    FÉVRIER FILLE FINIE FLÂNE G GAIE GARDERIE H HIVER

    HORAIRE I IDÉAL IDÉE IMPATIENT J JEUNES JEUX JOIE JOURNÉES L LEÇON LOISIR M MAISON MARS MOIS N NORD O OPTE P PARC PARENT PARTIR PÉRIODE PLAISIR POLYVALENTEPRÉVOIR PRÉVU

    PRIMAIRE PROFESSEUR PROFITÉ R RÉGION RÈGLE RELÂCHE REPOS RETOURNER RÊVE RÔLE S SCOLAIRE SECONDAIRESÉJOUR SEMAINE SKI SORT SORTIS SPORT V VACANCES VOYAGE

    Thème : LA SEMAINE DE RELÂCHE9 LETTRES

    SOLUTION DE CE MOT CACHÉ : ÉTUDIANTS

    Mots CACHÉS

    SEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2019Signes chanceux de la semaine : Scorpion, Sagittaire et Capricorne

    Pour des produits frais et toujours délicieux, passez nous voir !

    822, rue Front, Hearst705-362-4517

    VOXPOPÀ la suite du scandale de SNC-Lavalin qui

    éclabousse le gouvernement libéral fédéral,croyez-vous en la version de l’équipe de Justin

    Trudeau ou à celle de l’ex-ministre de la Justice etProcureure générale Jody Wilson-Raybould ?

    Julien St-Pierre : Ayoye, il y a tu vraiment 30 % dumonde qui ont répondu qui croyait Trudeau ? Ça doit êtredu monde qui n’a pas regardé les témoignages.

    Coral Ethier : Ni l’un, ni l’autre... la vérité se trouvequelque part au milieu et malheureusement on ne laconnaitra jamais complètement.

  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 17

    NÉCROLOGIEMarie Paule Talbot

    Nous avons le regret d’annoncer le décès de Mme Marie Paule Talbot (née Robert), le2 mars 2019 à l’âge de 61 ans. Elle laisse dans le deuil son époux, Gilles, ainsi que sesdeux filles : Marie-Ève (François) de Hearst et Marie-Gil (Bernard) de Hearst. Elle laisseaussi dans le deuil cinq frères : Jean-Guy de Hearst, Claude de Hearst, Marcel (Gisèle) deHearst, Jean-Noël de Kelowna et Mario (Claire) de Gatineau; ainsi que quatre belles-sœurs : Nicole (Alain) de Jonquière, Danielle (Terry) de Hanmer, Céline (Normand)d’Orléans et Louise (Robert) de Hearst. Marie Paule fut prédécédée par sa mère, Laurette;

    son père, Roméo; trois frères : Pierre, Yvon et Gilles; ainsi qu’une belle-sœur : Johanne. Onse souvient de Marie Paule comme une femme généreuse, qui avait un sens de l’humour et une joie de vivrecontagieuse. Elle aimait être entourée de sa famille et la compagnie de ses deux chiens. Elle aimait aussilire, cuisiner, se tenir en forme et était douée pour la décoration et l’artisanat. Elle laisse une trace profondeet des souvenirs inoubliables dans le cœur de tous ceux qui ont eu le privilège de la connaître. La famille deMarie Paule apprécierait les dons à la Fondation de la maladie de Parkinson.

    La Corporation de distribution électrique de Hearst, qui fournit le service de distribution électrique et d’eau à 2800 clients dans la ville de Hearst, a une possibilité d’emploi pour un(e) :

    MONTEUR(SE) DE LIGNE (APPRENTI)(Offre d’emploi permanent)

    Une formation sera offerte à la personne choisie afin de pouvoir se certifier comme monteur(se)de ligne.

    FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS :• Assister à l’entretien et la réparation des infrastructures électriques• Lecture de compteurs d’électricité et d’eau• Localisation de câbles sous-terrain• Tâches administratives journalières• Doit être disponible sur appel lorsque nécessaire

    QUALIFICATIONS REQUISES :• Qualification dans le domaine électrique (électricien certifié est un atout)• Permis de conduire valide (permis « DZ » un atout)• Capacité de travailler en hauteur• Bonnes connaissances informatiques• Bilinguisme essentiel, ainsi que de bonnes habiletés en communication• Capacité de bien travailler en équipe et de travailler indépendamment lorsque nécessaire

    Le salaire et de nombreux avantages sociaux sont offerts selon la convention collective (pour ceposte débutant en avril, le salaire horaire se situe entre 31,62 $ et 39,19 $/h). Les personnesintéressées doivent soumettre leur C.V. au plus tard le 29 mars 2019, 16 h 30, à :

    La Corporation de distribution électrique de HearstSac postal 5000 ; 925, rue Alexandra

    Hearst, ON P0L 1N0Courriel : [email protected]

    Attention : Jessy Richard, directeur généralNous remercions tous les répondants pour leur intérêt à ce poste, toutefois nous

    communiquerons seulement avec les personnes sélectionnées pour une entrevue.

    Hearst Power Distribution Co. Ltd.La Corporation de distribution électrique de Hearst

    925 Alexandra Street, P.O. Bag 5000Hearst, ON P0L 1N0 ; Tel : 705-372-2815

    Cher passé, mercipour toutes les

    leçons.Cher futur, je suis

    prêt !

    Le Nord : c’est votre journal! 705 372-1011

  • 18 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    En partenariat avec l’Équipe de santé familiale de la région deKapuskasing, les Services de Counselling HKS est à la recherche

    d’une personne dynamique pour travailler étroitement avecl’équipe interdisciplinaire composée de médecins et de

    professionnels de la santé primaire. CONSEILLÈRE COMMUNAUTAIRE EN

    SANTÉ MENTALE37,5 heures par semaine et permanent

    RESPONSABILITÉS• Évaluation / triage pour déterminer les besoins et services cliniques appropriés• Gestion de cas et coordination de services• Counselling et traitement à court terme• Identifier et soutenir l’accès des clients aux programmes et services communautaires et professionnels• Aider avec la navigation et la coordination du système de santé• Défendre les besoins des clients pour accéder aux ressources nécessaires• Consulter les médecins et les professionnels de la santé au besoin pour déterminer et coordonner le plan de traitement

    COMPÉTENCES REQUISES • Détenir un diplôme postsecondaire en service social / psychologie ou dans un domaine connexe avec 3 à 5 ans d’expérience• Membre de l’Ordre à titre de travailleur social inscrit OU une crédibilité professionnelle similaire• Expérience de travail avec une population adulte ayant requis des services cliniques• Capacité démontrée de maintenir des relations de travail harmonieuses en équipe• Détenir d’excellentes aptitudes en communication orale et écrite en français et en anglais• Un permis de conduire valide ainsi qu’un moyen de transport, requis• Capacité d’utiliser un ordinateur et connaissance des programmes Windows et Microsoft Office

    Ce poste offre un excellent salaire, un plan de pension HOOPP etdes avantages sociaux d’après la convention collective en vigueur.

    Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur demanded’emploi en français au plus tard le vendredi 15 mars 2019,à l’attention de :

    M. Steve Fillion, M.S.S.Directeur général

    Services de Counselling deHearst - Kapuskasing - Smooth Rock Falls

    29 Byng, Suite 1Kapuskasing (Ontario)

    P5N 1W6Télécopieur : 705 337-6008

    Nous remercions à l’avance les personnes qui soumettront leurcandidature. Toutefois, nous communiquerons uniquement aveccelles sélectionnées pour les entrevues.

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  • LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019 19

    Maxim Grondin, un attaquantqui dispute sa troisièmesaison dans la Ligue de hockeyde l’Ontario (OHL), s’esthabitué à faire plusieurs sacri-fices personnels [entre autresvivre loin de ses amis et de safamille] pour tenter sa chancede faire carrière dans lehockey en évoluant dansles meilleurs circuits dela province. Un joueur éliteavec des racines franco-ontariennes, Maxim veutprofiter de ses deux dernièressaisons au junior majeur pourse faire remarquer par lesdépisteurs d’équipes profes-sionnelles et universitaires, etcontinuer son cheminement.Passionné de hockey depuisson troisième anniversaire,Maxim se démarque de sesadversaires grâce à seshabiletés avec un bâton dehockey. Un joueur qui mesureaujourd’hui 1,95  m (6’4") etqui pèse 93 kg (205 livres), ila déjà porté l’uniforme denombreuses formations del’Association de hockeymineur de Hearst, avant defaire le saut vers les circuits duniveau AAA plus au sud. Entre

    autres, Maxim a joué unesaison avec l’équipe bantamAAA des Trappers de NorthBay et une autre avec l’équipemidget AAA des Kings deVaughan. En 2016, le Spirit deSaginaw, une équipe améri-caine de l’OHL, l’a repêchédans la deuxième ronde, au37e rang.Son parcours au Michigan luia permis de gagner de l’ex-périence dans l’une desmeilleures ligues juniors sur lecontinent nord-américain.Dans sa première année àSaginaw, il a marqué 11 pointsen 68  matchs. La saisonsui-vante, Maxim a plus quedoublé sa production enmarquant 27  points pour leSpirit. À l’extérieur de lapatinoire, le joueur franco-on-tarien a aussi développé unenouvelle appréciation dela culture sportive de son paysd’origine, car le hockey passeparfois au deuxième rang auniveau des priorités desamateurs américains.«  C’est différent être auxÉtats-Unis. Le football est trèspopulaire (là-bas) et lorsquej’allais à l’école, ça parlait plus

    de football que de hockey. LeSpirit était, dans un sens,moins important que l’équipede football du secondaire etd’autres niveaux. Mais c’étaitamusant (de jouer là) et j’aiété proche de ma famille(d’accueil), » raconte-t-il.«  Ce que j’aime du hockeyest le sentiment de famille queje ressens d’être autour desgars. C’est comme avoir unedeuxième famille. Je suis loinde la maison depuis que j’ai14  ans, donc vraiment, mafamille c’est l’équipe dehockey. »

    De l’ouest vers l’estLa saison 2018-2019 a été unpeu mouvementée pour cejoueur franco-ontarien. Lejour de l’Halloween, Maxima été échangé aux Petes dePeterborough, une équipemembre d’une conférenceopposée du Spirit. Depuis, iltente toujours d’aider sonnouveau club à réserver saplace dans les séries élimina-toires. Contrairement auSpirit, une équipe qui faitcompétition pour un titre dedivision, les Petes seretrouvent dans une lutte très

    serrée pour l’une desdernières places dans laconférence de l’Est.« C’est sûr qu’on veut faire lesséries et jouer contre Sudburyou Oshawa, au lieu d’Ottawaou Niagara, car ça serait plusdifficile d’affronter ces deuxéquipes-là (dans la premièreronde). On va essayer d’alleraussi loin que l’on peut, maisavec notre groupe, je crois quece sera l’an prochain qu’on vatenter d’aller jusqu’au bout »,

    admet-il.À la fin de la saison prochaine,Maxim va devoir choisir entrefaire ses études postse-condaires ou commencer àgagner sa vie. Il pourra soitcontinuer à jouer au hockeyavec une équipe universitaireou, s’il est repêché, amorcer sacarrière avec la formationd’un circuit professionnel, parexemple la Ligue américainede hockey (LAH).

    Maxim Grondin et son parcours au junior majeurPar Éric Boutilier

    Photo : gopetesgo.comStatistiques de Maxim Grondin

    Saison régulière2018-2019 – Peterborough 10 buts 5 passes 15 points2018-2019 – Saginaw 1 but 1 passe 2 points2017-2018 – Saginaw 11 buts 16 passes 27 points2016-2017 – Saginaw 6 buts 5 passes 11 pointsSéries éliminatoires2017-2018 – Saginaw 1 but 2 passes 3 points

    La Ligue de hockey junior duNord de l’Ontario a annoncéles honneurs individuels pourla saison  2018-2019. Avecseulement deux saisons dansle circuit, l’équipe de joueurs,d’entraineurs et de directions’est démarquée. Vendredidernier, les Lumberjacks ont

    gagné plusieurs prix. Aprèsavoir raflé le titre de la divi-sion Est en saison régulière,les Jacks mettent la mainsur le trophée Mirl «  Red  »McCarthy décerné à l’en-traineur de l’année. MarcLafleur reçoit cette distinctionpour une deuxième fois,

    l’ayant méritée en 2012-13alors qu’il dirigeait les Gold-miners de Kirkland Lake. Le gardien Nicholas Tallaricos’est quant à lui vu remettrele trophée Carlo Cattarello,attribué au joueur par excel-lence de la ligue. Tallarico aune fiche de 24  victoires,

    maintenu une moyenne de2,49 buts alloués par match etun pourcentage d’efficacité de0,921, en plus de terminer lasaison avec trois blan-chissages. Jonathan Blier a décroché letrophée Joe Drago, qui revientau directeur par excellence de

    l’année. Jonathan est leprincipal instigateur du projetLumberjacks et il continued’appuyer l’organisation,même à distance. Lafleur, Jake Desando, AlecJohnson et Tallarico ont tousété choisis sur la premièreéquipe d’étoiles par surcroit !

    Pluie d’honneurs pour les Lumberjacks Par Guy Morin

    BantamLe Regional Express s’inclineen finale du NOHA. L’équipeBantam Regional Expresss’est inclinée 4-2 face auxTemiskaming ShoresPuckhounds lors de la finaledu tournoi NOHA tenue àNew Liskeard le weekenddernier. Avec un dossierparfait de trois victoires enautant de matchs en rondepréliminaire, l’Express

    accédait directement à lafinale. Malgré cette défaite,l’Express participera tout demême au championnatprovincial OHF en avrilpuisque les Puckhounds ensont les hôtes.

    AtomeL’équipe McAtom Argent deHearst remporte la divisionAtome du tournoi deKapuskasing qui avait lieu leweekend dernier. L’équipe a

    gagné ses cinq matchs duweekend pour obtenir lamédaille d’or. En demi-finale,le McAtom a vaincu laformation des HornepayneBears par la marque de 6 à 0.On a eu droit à une finaletoute Hearst puisque leMcAtom avait à nouveaurendez-vous avec le ChabotConstruction pour le matchultime. Le McAtom Silver l’afinalement emporté par la

    marque de 4 à 1 pour mériterles grands honneurs.

    Hockey fémininLes Midget Ice Cats rempor-tent le bronze à Leaside prèsde Toronto. À son premiermatch, l’équipe a vaincuLeaside TO Peca par lamarque de 3 à 1, mais aensuite encaissé une défaitede 1 à 0 à son deuxième matchdevant Leaside TO Brands etune autre de 4 à 1  face au

    Michigan à son 3e match. Parla suite, lors du match d’élim-ination, le Ice Cats a eu gainde cause 2 à 1 face au Michi-gan, ce qui lui a permis depoursuivre sa route. En demi-finale, les Ice Cats se sontmalheureusement inclinées 3à 0 devant TemiskamingShores, mais elles se sontrepris de belle façon en conso-lation, l’emportant 3 à 0 auxmains de l’équipe de Leaside.

    Résultats en bref Par Guy Morin

  • 20 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 14 MARS 2019

    KAPLN_001_0314KAPLN_002_0314KAPLN_003_0314KAPLN_004_0314KAPLN_005_0314KAPLN_006_0314KAPLN_007_0314KAPLN_008_0314KAPLN_009_0314KAPLN_010_0314KAPLN_011_0314KAPLN_012_0314KAPLN_013_0314KAPLN_014_0314KAPLN_015_0314KAPLN_016_0314KAPLN_017_0314KAPLN_018_0314KAPLN_019_0314KAPLN_020_0314