16
JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon du livre Andréane Blais 4e au Concours Miss Canada Le bordel en éducation : une douzaine d’enseignantes affectées à Hearst Page 2 Mattice-Val Côté : aréna et chemin Shallow Lake Page 11 Page 9 Abonnement papier ou virtuel. Quel sera votre choix ? 705 372-1011

JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

JOURNALLE NORDLE NORD

Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019

1,90

$•

PP N

º 400

0538

6

Page 3

Bilan du Salon du livre Andréane Blais 4e au Concours Miss Canada

Le bordel en éducation : une douzaine d’enseignantes affectées à Hearst

Page 2

Mattice-Val Côté : aréna etchemin Shallow Lake

Page 11 Page 9

Abonnement papier ou virtuel.

Quel sera votre choix ?

705 372-1011

Page 2: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019

1330 Front Street •705-362-5822

Ouverture officielle du Centre du Jardin

samedi 25 maiVenez voir notre grande sélection de fleurs et d’arbres ainsi quenos plans de fruits et de légumes. En plus, vous trouverez tous

les produits et accessoires nécessaires pour votre jardin.

• Investissements, REER• Assurances vie, invalidité, maladies graves• Hypothèques

• Planification fiscale et/ou successorale• CELI - Compte épargne libre d’impôts• REEE - Régime enregistré d’épargne-études

Tania Vaillancourt, conseillère financière801, rue George, Hearst • 705 372-1826

La Municipalité de Mattice-Val Côté procèdera à la réfec-tion du chemin Shallow Lakeau cours du prochain été. Unesubvention a été remise à lacommunauté afin de changerles ponceaux et réparer la sur-face de la route. Une demandeà cet effet avait été déposée ily a deux ans et a été acceptéepar le ministère des Trans-ports de l’Ontario.Des soumissions ont étédemandées aux entrepre-neurs de la région.L’entreprise VilleneuveConstruction a présenté laplus basse soumission aumontant de 1  572  242,07  $.Morin Construction suit avecune proposition de1  628  109,72  $ et celle deLachance Construction s’élèveà 1 764 571,20 $.Puisque les offres de servicesont conformes aux yeux duchargé de projet, celui-cirecommande l’offre du plusbas soumissionnaire, soitVilleneuve Construction, afind’adapter la valeur du marchéà la limite de financementdisponible.

Le maire de Mattice-Val Côté,Marc Dupuis, a promis lors dela dernière campagneélectorale qu’il travailleraitpour obtenir le financementdans le but d’obtenir unemeilleure surface pour cetteroute. Dans le jargon de laconstruction, on parle d’untraitement de surface. À titred’exemple, la route 583 Nord,vers le lac Ste-Thérèse,comprend ce genre de surface.

Suivi aréna La Municipalité de Mattice-Val Côté est toujours dansl’attente d’une réponse d’aidefinancière afin de remplacer lesystème de refroidissement dela patinoire de l’aréna avant laprochaine saison. Le 7  marsdernier, un bris majeur avaitforcé l’administration àcomplètement annuler lesacti-vités sur glace.«  On a bon espoir d’obtenirune réponse positive à nosdemandes pour remplacer le“chiller”; on regarde toujoursà une dépense entre 80 000 $et 100 000 $ », explique MarcDupuis. «  Les programmesgouvernementaux sont dans

les temps pour accomplir lestravaux avant cet automne. Jepense qu’on va être assezchanceux pour commencer lasaison comme les autresannées. »

Problème de chienSemblerait que plusieursanimaux domestiques courentles rues à Mattice. Desplaintes ont été enregistréesauprès de la Municipalité,surtout concernant les chiens.Certains citoyens éprouventune crainte face au meilleurami de l’homme. « Il y a beaucoup trop d’ani-maux qui se promènent. Ilfaut trouver une entente avectout le monde pour que tout lemonde soit heureux. Oncomprend qu’on ne veut pasles attacher, mais il ne fautpas les laisser se promenerpartout sans surveillance  »,explique Marc Dupuis.Les propriétaires de chienseront sollicités prochaine-ment pour remédier à lasituation. Mattice-Val Côté n’apas ce système de médaillepour les animaux comme àHearst ou Kapuskasing, par

exemple. Équipe de premiers

intervenants L’équipe de premiers inter-venants de la communautéaimerait augmenter lenombre de membres.Actuellement, la Municipalitéétudie différents scénariosafin d’offrir une rémunéra-tion lors des opérations, ouencore la formation. «  Çanous en prend plus et c’est lamanière qu’on essaie pourattirer des volontaires. C’estdifficile d’avoir des personnesprêtes à faire ce travail. Oncherche des solutions pourencourager des gens à s’impli-quer », explique le maire. Trois scénarios sont sur latable. Un système de pointage

déterminerait le salaire offertà chaque personne selon lesrencontres, la formation et lesappels de jour, de nuit, de finde semaine ou encore dejournées fériées. Depuis décembre 2018, lesmembres obtiennent unsalaire de 18,07 $ par rencon-tre, formation ou appel.On considère aussi deremercier une personne de sesservices si elle ne répond àaucun appel sur une périodede deux ans.L’équipe de premiers répon-dants compte actuellement sixvolontaires. Ce groupe est prêtà intervenir lorsqu’unepersonne a besoin d’une aidemédicale, par exemple, enattendant les secours.

Mattice-Val Côté en bref : Aréna, chemin Shallow Lake, chiens, etc.Par Steve Mc Innis

Les membres du conseil municipal de Mattice-Val Côté :Richard Lemay, Joyce Malenfant, Marc Dupuis, SteveBrousseau et Daniel Grenier. Photo : matticevalcote.ca

NORTHERN MONUMENTS DU NORDNous savons comment important est ce choix.

C’est pourquoi nous offrons une vaste gamme demonuments et les compétences nécessaires

pour les personnaliser.Communiquez avec Yves Communiquez avec Yves

Tél. : 705 372-5452 Consultation gratuite à domicile

Page 3: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 3

Situé au 500 route 11 Estexpertchev.ca 705 362-8001

C’est Le boN temps pour Louer

J’EN VEUX UN !!!

Canyon / Colorado 2019

Ne payez que pour ce que vous utilisez

Location :

À vous de choisir

1,9 %60 mois

+ 1 250 $ en crédit

1,5 %36 mois

Vingt employés des écoles duConseil scolaire catholique dedistrict des Grandes Rivièresde la région de Hearst et desenvirons ont été affectés parles compressions en éducationdu gouvernement Ford. De cenombre, 14  membres dupersonnel enseignant ont étédéclarées surnuméraires.Nous avons rencontréquelques personnes touchéespar les dernières coupes.Actuellement, elles marchentsur des œufs, ne pouvantmanifester ouvertement parpeur de représailles. «  Nous nous retrouvonsdevant rien… On va être surles listes d’attente pour lesdeux prochaines années sansconnaitre l’avenir. C’est vrai-ment enrageant et inquiétanten même temps », nous ont-elles confié.Pourtant, tout n’est pas en-core perdu pour les victimesdes compressions en éduca-tion. Des sessions deplacement pour les secteursélémentaire et secondaire ontlieu aujourd’hui et demain.Les employés dont les postesont été abolis ont une chanced’en obtenir un dans l’ensem-ble des écoles du conseil,quoique l’aspect d’anciennetéentre en jeu. Autrement dit,un enseignant avec 20  ansd’expérience a plus de chancesde décrocher un emploi quecelui avec 15 ans d’expérience. « Ça dépend des conventionscollectives », explique RichardLoiselle, directeur de laPolitique d’aménagement lin-guistique et des communica-tions. « Il y a un processus enplace où il y aurait undéplacement possible. »Concernant le nombre depostes abolis dans l’entièretédu CSCDGR, les chiffresexacts ne nous ont pas étédévoilés.

Où est le soutien de la province ?

En avril dernier, lesprogressistes-conservateursannonçaient la création d’unnouveau Fonds des prioritéset des partenariats, compor-tant un budget de 330millions de dollars. Grâce à

cette dépense, «  les conseilsscolaires devraient avoir lesfonds suffisants pour éviter delicencier les membres de leurpersonnel enseignant  » quiserait affectés par les com-pressions du gouvernementen éducation.« On n’a pas eu les données dugouvernement  », déclare leresponsable des communica-tions. «  Justement, parrapport aux enveloppes, onest toujours en attente desdocuments. C’est très difficilepour nous de se prononcer ence moment parce qu’il fautabsolument examiner un peucomment a fait le gouverne-ment, lire ligne par ligne pourvoir si c’est possible pour nousde récupérer. Pour lemoment, les gens qui ont étédéclarés surnuméraires leresteront. Une fois quel’exercice complet du budgetsera connu, il y a des possibil-ités que l’on réaffiche despostes. »Deux membres de l’écolePasseport Jeunesse duConseil scolaire publique duNord-Est de l’Ontario ontaussi été déclarés sur-numéraires, mais dans le casdu CSPNEO, il s’agit d’unprocessus habituel que leconseil entreprend avec

l’Association des enseignanteset des enseignants franco-on-tariens local.«  Les gens qui ont eu leurlettre de surplus, ce n’est pasen conséquence aux coupuresdu gouvernement, comme onle penserait », avance SimonFecteau, directeur de l’éduca-tion. « Chaque année on doit,selon notre entente collective,déclarer les gens en surplus sion pense avoir une ou deuxpersonnes de plus au niveaudu conseil. C’est le cas pourcette année parce qu’on aplusieurs de nos conseillerspédagogiques qui ont étéretournés dans leurs écolestemporairement, jusqu’à cequ’on sache quelle est l’équipepédagogique dont on aurabesoin pour l’année à suivre.(…) On a une session deplacement qui s’en vient alorsil est très possible que lesenseignants placés en sur-numéraire vont pouvoir sereplacer dans une école. »Pour ce qui est des écoles an-glophones du District SchoolBoard Ontario North East,Clayton Brown et Hearst HighSchool, aucun licenciementn’a été rapporté par laresponsable des communica-tions du conseil, AndréanneDenis.

Face aux coupes majeures en éducation annoncées par legouvernement Ford, les membres de l’Association desenseignantes et enseignants franco-ontariens lancent lacampagne #ensemblepouragir, pour préserver l’environ-nement d’apprentissage des élèves et les conditions detravail. Plusieurs membres du personnel ont pris une photocontre les coupes. Photos : Facebook

Des profs de Hearst perdent leur postePar Maël Bisson

705 372-1400

Du 17 au 30 MaI 2019Présentation du vendredi au jeudi, 19 h 30.

Pour toutes les heures additionnelles,consultez la page Facebook.

AVENGERS :ENDGAME

CLASSÉ PG-13

École Ste-Anne 2 surnuméraires

École St-Louis 4,4 surnuméraires

École St-François-Xavier 2 surnuméraires et 1 non remplacé

École Pavillon Notre-Dame 5 surnuméraires

École secondaire de Hearst 5 membres affectés

Page 4: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019

Éditorial JOURNAL

LE NORDLE NORDÉquipe

Steve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

Maël [email protected]

Dirigez vos communiqués :[email protected]

Chloé [email protected]

Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateurs

AbonnementsPapier Électronique1 an 75 $ 1 an 60 $2 ans 140 $ 2 ans 100 $

Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.comFacebookfb.com/lejournallenord

MembresAPFapf.ca613 241-1017Fondation Donatien-Frémont613 241-1017Canadian Media Circulation Auditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487Journal Le Nord1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011

Notre journal rectifiera toute erreur de sa partqui lui est signalée dans les 48 heures suivantla publication. La responsabilité de notrejournal se limite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu que l’annonce enquestion nous soit parvenue avant l’heure detombée. Il est interdit de reproduire lecontenu de ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction. Nous recon-naissons l’aide financière du Gouvernementdu Canada, par l’entremise du Fonds du Ca-nada pour les périodiques pour nos activitésd’édition.Prenez note que nous ne sommes pas res-ponsables des fautes dans plusieurs des pu-blicités du journal. Nombreuses sont cellesqui nous arrivent déjà toutes prêtes et ilnous est donc impossible de changer quoique ce soit dans ces textes.

ISSN 1199-0805

* Taxe incluse

Journal heureux

Assez, c’est assez…

Je suis vraiment choqué d’apprendre que des professionnelsde l’éducation d’ici risquent de perdre leur emploi. Le gou-vernement de Doug Ford nous prend vraiment pour desvalises. Je suis bien d’accord qu’il faut couper dans lesdépenses de la province. On ne peut pas être dans le rougeannée après année. Mais, il y a quand même des limites. Au cours des dernières années, on nous mentionnait qu’il yavait une pénurie d’enseignants en Ontario. Voilà qu’en seule-ment quelques semaines, des milliers d’enseignants ne sontmême pas certains d’avoir un emploi en septembre prochain. Le plus insultant est lorsque les conservateurs nous lancent enpleine figure qu’ils ont consulté la population avant de prendreleur décision. Pour ajouter l’insulte à l’injure, ce serait lesparents qui auraient demandé d’augmenter le nombred’étudiants par classe. Franchement, j’aimerais connaitre lesparents qui ont été consultés…Personnellement, je suis vraiment inquiet de l’avenir de nosjeunes. Même si ce n’est pas tout le monde qui se dirige versles collèges et les universités, j’estime qu’un être humain doitavoir un minimum de connaissances. Sinon, nous allons êtredans l’obligation de faire venir des cerveaux d’ailleurs pouroccuper les postes importants.J’ai eu la chance d’aller dans certaines classes au cours desderniers mois, et ce, dans le cadre du projet radio-école.Laissez-moi vous dire que je ne prendrais jamais la place desenseignants. Il y a des enfants fantastiques dans toutes lesclasses, mais les niveaux de connaissance, de maturité, de mo-tivation ou encore de comportement passent d’un extrême àl’autre. Il est impossible pour un seul enseignant d’offrir des cours dequalité à une classe de 28  étudiants. Depuis l’arrivée desenfants-rois, les profs font plus de discipline que d’enseigne-ment. C’est sans compter les parents qui n’encouragentaucunement leur progéniture.La population doit maintenant agir. Il ne faut pas laissertomber les profs comme nous ne devons pas laisser aller lacause du français en Ontario. Il est maintenant temps de selever et de démontrer notre mécontentement. Oui, les conser-vateurs sont majoritaires, mais il faut tout de même faire con-naitre notre insatisfaction. Sortez votre crayon ou encore votre ordinateur et écrivez à laministre de l’Éducation et au premier ministre de l’Ontariopour leur faire part de vos inquiétudes. Envoyez vos lettres ànotre député local, Guy Bourgouin. Remplissez la boite decourriels de monsieur Bourgouin. Voici son adresse : [email protected] Ford semble oublier que seulement 40 % de la popula-tion a voté pour lui au cours de la dernière élection. Bref, c’estplus de la moitié qui ne le voulait pas comme premier ministre.Il faudrait qu’il prenne en considération cette statistique et queson parti cesse d’être arrogant avec la population. Ce gouvernement nous ment en pleine face ou dit n’importequoi à la population. J’espère que les électeurs s’en souvien-dront lors des prochaines élections. Il est temps d’agir…Pensez à l’avenir de la jeunesse. Comme le dit le vieil adage,«  si vous pensez que l’éducation coute cher, imaginezl’ignorance ».

Steve Mc Innis

Page 5: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 5

Le ministère des Affaires fran-cophones serait sujet à descoupes de plus d’un million dedollars comparativement aux200 000 $ annoncés lors dubudget provincial. En plus,l’addition de neuf postes ausein du ministère a été nulli-fiée. La publication du budget duministère des Affaires fran-cophone a causé un choc ausein de la communautéfranco-ontarienne. Le 11 avril2019, le gouvernementdéclarait une perte de200  000  $ du financementaccordé au ministère desAffaires francophones. Cependant, les documentspubliés le 9  mai dernierprésentent une différence de1 036 200 $ entre 2019-20 et2018-19. L’an dernier, leministère comptait sur unesubvention de 6  856  600  $.Pour l’année  2019-2020, cemontant est réduit à5 820 400 $.« Je suis absolument outré »,nous écrit Guy Bourgouin,porte-parole de l’oppositionaux Affaires francophones.« Avec l’élimination du Com-missaire aux services enfrançais et l’annulation dufinancement de l’Universitéde l’Ontario français, DougFord avait déjà montré qu’ilne respectait pas les besoinsde la communauté franco-ontarienne. Pire encore, lebudget du 11  avril avait an-noncé une réduction dufinancement aux Affairesfrancophones de 200 000 $.Maintenant, avec la publica-tion des prévisions du Conseildu trésor, nous savons quele budget du ministère desAffaires francophones a étéréduit de plus de 1 million $.Cela représente environ 15 %du budget total du ministère.On dit que le diable est dansles détails. Cette réductiondramatique du financementdes Affaires francophones vafaire mal à la populationfranco-ontarienne. »

Pas d’embauches, pas de coupures

Selon le gouvernement Ford,ces informations sontfautives. À la fin du mandatdu gouvernement de KathleenWynne, les libéraux avaientfait la promesse d’embaucherneuf nouveaux employés pourle ministère des Affaires fran-cophones. Or, dès l’arrivée desconservateurs au pouvoir, cesderniers ont aboli cettepromesse. Les argentsn’auraient donc jamais ététransférés au ministère,explique le gouvernement.« La différence dans le budgetalloué aux Affaires francopho-nes représente donc de façongénérale les postes prévus noncomblés », peut-on lire dansun courriel. « Le ministère desAffaires francophones a leplein pouvoir et la capacitépour veiller à l’application dela Loi sur les services enfrançais et le ministère sera enmesure de continuer à remplirson mandat avec le mêmenombre d’employés que par lepassé. »Lors de la période des ques-tions du lundi 13  mai, lesconservateurs et les néodé-mocrates se sont livrés à uneconfrontation sur l’ampleurdes pertes en francophonie.L’opposition déplorait uneréduction de 15  % auministère, caché dans lesprévisions du Conseil duTrésor de l’Ontario. Laministre conservatrice desAffaires francophones, Caro-line Mulroney, a tôt fait denier. « Je demanderais à la députéeopposée de corriger ses pro-pos », réplique-t-elle. « Elle apeut-être des problèmes àsuivre les chiffres qui ont étéécrits, les changements [...]ont été du côté administratifet ont été moindres. »Le budget baissera dû àdes économies d’échelle etadministratives, insiste legouvernement.

Confusion et controverse aux Affaires francophonesPar Maël Bisson Une recommandation portant

sur la modification du tauxdes parcomètres a étéadoptée, lors de la réunion duconseil de ville du 14  mai2019. Prochainement, chaquecinq sous accordera une péri-ode de 3 minutes, six minutespour dix cents, 15  minutespour 0,25  $, un dollar pourune heure et deux dollars pourdeux heures aux station-nements impliquant unparcomètre. Une exception àces nouveaux tarifs sera lestationnement municipal, où2  $ permettra une durée dequatre heures. L’entretien des routes

Les membres du conseil mu-nicipal ont voté en faveur d’unappui au projet de loi dudéputé néo-démocrate, GuyBourgouin. La loi sur l’amé-nagement des voies publiqueset des transports en commun

actuelle n’inclut pas denormes pour l’entretien hiver-nal des routes provinciales.Selon M.  Bourgouin, lesnormes pour les routes duNord devraient êtrerehaussées. Il faudrait aussiavoir un meilleurencadrement, dans le but deréduire les risques d’accidentou de fermeture des routes.

Encourager l’activitéphysique

Dans le cadre du défi nationalEnsemble, tout va mieux, deParticipAction, les élus deHearst ont accepté une de-mande d’accès de location etd’aider à financer la logistiqued’un «  patinage/soiréedisco  », à l’aréna Claude-Larose. Le financementplafonnerait à 102,75  $. Cenouveau défi pancanadien en-courage les municipalités etleurs résidents à faire de

l’activité physique. En On-tario, cinq prix de 20 000 $seront remis aux municipa-lités qui auront le plus grandnombre de minutes actives. Legrand prix, à l’échelle na-tionale, est un montant de150  000  $. Si la Ville deHearst se voit remettre unprix dans le cadre du con-cours, elle compte investir cetargent dans des structuresextérieures qui continuerontd’encourager l’activitéphysique. Il est prévu d’amé-nager un concept multi-générationnel dans le parcKinsey, situé le long de la riv-ière Mattawishkwia. Don à l’école secondaire

La Ville de Hearst accorde undon de 250 $ au comité d’agri-culture de l’École secondairecatholique de Hearst. Cettesubvention servira à comman-diter un bac de jardinage dansle cadre du projet de serre.

Hearst en bref : parcomètres, entretien des routes, etc.Par Maël Bisson

Le mois DURATRACau Canadian Tire de Hearst

25 %WRANgLER DURATRAC 10 - PLY

LT265/70R17

PROMO

24599$ch.

Cour. 327,99 $ ch.Produit : 07-2636

24 paiements mensuels égaux

98396$PRIX TOTAL DE 4 PNEUS

4100$ mois

Promo 7999$

Courant 18999$

Roues en alliage ION17” x 8” Style 179MB141-8574

*Offre n’inclut pas les frais d’installation et environnementaux. Offre d’une durée limitée qui n’est pas applicable sur aucun autre modèle de roue en alliage (141-8574). Paiements égaux seulement disponibles aux titulaires de cartes de crédit Triangle de Canadian Tire.

Pour une durée limitée, obtenez un ensemble de 4 roues en alliage de 17pouces avec fini noir mat et pneus DURATRAC de 10-ply pour seulement

OFFRE SPÉCIALE

124392$

SEULEMENT AU CANADIAN TIRE DE HEARST - 1330 RUE FRONT

+Ensemble de 4 roues ION179MB et

4 pneus duratrac 10-ply LT245/75R17

PROMO

124392$

Cour. 199192 $

Produits : 07-2489 et 141-8574

24 paiements mensuels égaux

Prix total pour4 jantes et 4 pneus

5183$ mois

Promo 23099$

Courant 30799$

Wrangler DURATRACLT245/75R17 10-Ply07-2489

=

de rabaissur presque tousles modèles

DURATRAC

Page 6: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

6 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019

Page 7: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 7

Réunion annuelle du Fonds de BourseBoréal de Hearst Inc.

lundi 10 juin 2019de midi à 13 h, à la petite salle

du restaurant Le Companion(Le repas sera à vos frais.)

Cette réunion est ouverte à tous !

Libérez la valeuracquise sur votremaison etéconomisez.

Parfois, dans l’immobilier, la meilleure décision à prendre est de transformer

la maison que vous avez déjà. Le programme Crédit intégré ScotiaMD1 peut

vous aider à réduire vos coûts d’emprunt et vous permettre une plus grande

flexibilité pour tous vos projets de rénovation domiciliaire. Vous pouvez

accéder à diverses solutions d’emprunt, notamment le compte Ligne de

crédit ScotiaMD, qui allie les avantages d’une ligne de crédit personnelle et

d’une carte VISA*.

Communiquez avec un représentant de la Banque Scotia pour savoir

comment vous pouvez emprunter à moindres frais.

la propriété à nos normesh Banque de Nouvelle-Écosse.

Sucursale local818 rue GeorgeHearstPour prendre rendez-vous705 362-4067

Il faut de tout pour faire uneville, et pouvoir prendre soinde ses cheveux ou de sa barbeest nécessaire aussi. Cela,Sandra Girard l’avait biencompris lorsqu’elle décidad’en faire son métier, il y a36 ans. Aujourd’hui, son salonde coiffure « Special Effects »n’accepte plus de nouveauxclients. Déjà toute jeune, Sandraaimait jouer avec les cheveuxde ses petites cousines. Lorsde son passage au HighSchool, elle coiffait ses amiespour leurs sorties au bar ouautres. C’est ainsi qu’elle s’estrendu compte qu’elle avait lapiqure pour cette activité,qu’elle aimait voir le plaisir etla satisfaction des copinesqu’elle aidait à se faire belles.Elle n’hésite donc pas à dire :« J’ai toujours aimé ça ! » Lapreuve ? Elle s’est trouvé,toujours au secondaire, unboulot chez une coiffeuseétablie pour administrer leshampoing aux clientes. Elleestime que ce fut l’opportunitéde se rendre compte que cemétier était fait pour elle, d’oùsa décision d’aller apprendreformellement à Thunder Baycoupe et coiffure pourfemmes et hommes, y comprisà faire la barbe à ces derniers,pendant 10 mois. De ses études, Sandra Girarda beaucoup apprécié lesséances pratiques où elle a puse faire la main en s’occupantd’étudiants et de personnesâgées. Toutefois, sonapprentissage terminé, elleavoue avoir hésité à revenir àHearst, car deux possibilitéslui étaient offertes : un emploisur place et un autre sur unbateau de croisière.

Finalement, sachant qu’untroisième emploi l’attendaitdans sa communauté où ellen’aurait pas de loyer à payer,elle est revenue ici, a pris del’expérience pendant deux anset demi dans un salon decoiffure, puis ouvrit le sien.«  Je n’ai jamais regretté  »,affirme-t-elle avec un sourire.Même si rien ne fut facile,bien que son frère ait pu luiservir de caution pour obtenirun prêt de 5,000 dollars à labanque.Elle ouvrit son tout petit salonsur la rue George avec unechaise, un lavabo. Bref, unseul élément de chaquematériel nécessaire. Deux ansaprès, elle a acheté l’immeu-ble où se trouve aujourd’hui«  Special Effects  », travaillaseule pendant cinq ans, puisembaucha des apprentiesaprès s’être constitué unesolide clientèle. Elle expliquefièrement que plusieurs desdiverses apprenties qui l’ontassistée possèdent aussiaujourd’hui leur propreentreprise. Mais là, main-tenant, en pleine cinquan-taine, elle a ralenti le rythmeen transition vers la retraite,d’autant plus que le genou dupied qui remonte toujours lachaise se porte mal. Elle se

garde malgré tout du tempspour s’occuper à domiciled’anciennes clientes du début,aujourd’hui âgées, qui nepeuvent plus monter desmarches d’escalier, qui sontau Foyer des Pionniers, oumême hospitalisées. Elle estsurtout pleine d’admiration etde reconnaissance pour lafidélité qui dure, dont unecliente hebdomadaire depuis36 ans ! À ce stade, elle dit quece sont maintenant des amies,même une grande famille.« J’ai beaucoup aimé m’occu-per de mariages et degraduations. Je ne regrettepas d’être une coiffeuse etj’aime encore ça  », répète-t-elle avec conviction. À cettephase de son parcours, elleprend tranquillement leschoses, envisageant de réduirele nombre de journées detravail par semaine au fur et àmesure. Même si elle trouvetriste que Hearst soit passé de23 salons lorsqu’elle débutait,à environ une douzaineaujourd’hui.Ce qu’elle a le plus aimé decette aventure ? Avoir sapropre entreprise et être librede ses mouvements, maissurtout voir les gens s’en allerheureux, satisfaits de leurnouvelle coiffure.

Le bon choix de métier pour Sandra GirardPar Elsie Suréna

Page 8: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

8 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019

Fier commanditaire

10 $Le tirage aura lieu le

1er septembre 2019 à 15 h

705 372-1011

Notre plus récente visite nousa menés chez Denise Lacroix(DL), grand-mère et grand-mémére de près d’unevingtaine de petits-enfants etd’arrière-petits-enfants, enson bel âge de 89 ans. Venuedu Québec à l’âge de sept ansavec ses parents, l’œil encorevif et le visage souriant, elles’est rappelé avec un plaisirévident certains moments desa vie, grandissant au seind’une famille de 11  enfants.LN : Vous avez toujours vécuà Hearst ? DL : Non, je suis née à Oka,pas loin de Montréal, en 1930.Quand je suis arrivée ici,j’avais sept ans. LN : Qu’est-ce que vous vousrappelez du voyage ? DL : On a pris les chars, letrain à Montréal. On était neufenfants, papa, maman. On estparti le soir et on est arrivé lelendemain soir à Hallébourg.Le train s’était arrêté àd’autres places aussi, maisnous autres on débarquait àHallébourg. Il y avait le curéPayette au train. Il nous areçus et on a passé quelquesjours au presbytère. Il voulaitdécouvrir le Nord et là, ildemandait des cultivateurspour s’en venir. Mon pèreétait cultivateur et on est restésur une terre à Hallébourg.Maman était à la maison avecnous, c’est là que j’ai grandi.Nous autres, on était avec nosparents, on était bien. Nosparents, ils ont trouvé çadifficile  : pour l’agriculture,c’était plus froid ici qu’à Oka.Les étés étaient moins longs etl’automne, ça gelait de bonneheure. Il n’y avait pasl’électricité, mais on avait unpuits avec une pompe. Je nesais pas s’ils auraient aiméretourner à Québec, mais ilsse sont ennuyés, par exemple.Toute la parenté était en bas.Ils se sont faits des amis, maisc’est pas les frères et lessœurs, ça. LN : Il vous arrivait de rentreren ville ? DL : Mon Dieu, on ne venaitpas souvent en ville en cetemps-là, parce qu’il n’y avaitpas de transport, rien. On

avait les magasins à Hal-lébourg, puis on avait l’écoleprimaire aussi. Je pense quej’ai arrêté à la 8e année. LN : Quand êtes-vous partiede Hallébourg ? DL : Je suis restée chez nouspour aider mes parents, il y ena d’autres qui ont grandi, puisj’ai été travailler. Je travaillaisà Hearst, à la maison pour lespersonnes âgées, on était unecouple et on avait noschambres là. Je travaillais à lacuisine  : on préparait lesrepas, on mettait le mangersur les cabarets, on mettait çasur les charriots et ils mon-taient les cabarets en haut.Nous, la cuisine était au sous-sol. Au début, je lavais la vais-selle, et par la suite, je pouvaisremplacer la cuisinière. Ça,j’aimais ça (rires). LN : Vous aviez des jourslibres aussi ? DL : On avait deux jours parsemaine. Mes parents, ilsdemeuraient à Hallébourg,c’est là que j’allais passer mesjournées libres. Je prenais letrain le matin, je revenais lelendemain soir à Hearst. Il n’ya plus de train asteure. J’aitravaillé pendant quatre ans,après je me suis mariée et j’airetourné demeurer àHallébourg. Mon mari étaitcultivateur, comme son pèreaussi. J’ai eu dix enfants, six

garçons et quatre filles. Mesenfants, moi, ils se sont tousinstruits. J’en ai deux àOttawa, un à Newmarket, un àNorth Bay, les autres sontalentour. LN : Qu’est-ce que vousaimiez faire ? DL : Je me faisais un petitjardin de légumes. Je cousais,je tricotais, je faisais àmanger, je boulangeais unefois par semaine. Il y avait euune exposition agricole àHearst, on pouvait envoyer dupain. J’avais eu le premierprix pour le pain ! J’étaiscontente. Après, je l’airapporté chez nous et on l’amangé. LN : Vous n’êtes jamaisretournée au Québec ? DL : Je suis retournée dans laferme où on avait habité àOka, j’avais dix-huit ans, jecrois. Je suis rentrée dans lamaison; après la maison il yavait une cuisine d’été. Elleétait encore pareille commequand je vivais là. Le puits enarrière de la maison, il étaitencore là. LN : Il y a quelque chose quevous avez regretté, ou vrai-ment aimé ? DL : Je me trouvais bien cheznous, je peux dire que j’ai euune belle vie. ci d’avoir partagé vossouvenirs avec nous !

Visite aux grands-parents : Denise LacroixPar Elsie Suréna

L’ancien village de la commu-nauté d’immigrants slova-ques, abandonné depuis bellelurette, a encore fait parler delui le 16 mai dernier, lors de larituelle visite annuelle àHearst du plus reconnaissantde ses fils, Rudy Bies, accom-pagné de sa femme Gloria,d’origine polonaise. Pour unmonument, cette fois.Selon Marie Lebel, profes-seure d’Histoire et ex-membredu CA de l’Écomusée deHearst, Rudy Bies tient àperpétuer de différentesmanières la mémoire duvillage où il a grandi. Il a offertdivers artefacts à l’Écomusée;a organisé une réunion desurvivants l’année du 150eanniversaire du Canada; a faitapposer une pierre tombalesymbolique au cimetière deHearst pour honorerd’anciens résidents du village

en question morts sanssépulture; a fait installer unpanneau indicateur auchemin Bradlo. Là, le plusrécent projet serait unmonument de deux mètres delong par huit de haut, conçupar l’architecte paysagisteLaurent Vaillancourt, visant àgarder vivant le souvenir dubien-aimé village de RudyBies. Une collecte de fondscommencera sous peu auprèsdes membres de la commu-nauté slovaque du Canada etde leurs alliés, ce pour laréalisation de l’œuvre. Des représentants du mi-nistère des Transports et duMNR auraient visité les lieuxle 16 mai dernier en compag-nie de M. Bies, de Mme Lebelet de M. Vaillancourt, en vuedes éventuelles autorisationsnécessaires.

Du nouveau à BradloPar Elsie Suréna

Page 9: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 9

Que pouvez-vous faire pour contribuer à notreéconomie locale ?

Parce qu’il faut croire en notre communauté!

Un dollar ici demeure ici et en génère cinq autres.

Du même coup, vous contribuezà la diminution de gaz à effet de serre.

Pourquoi aller chercher plus loin ce que l’on peuttrouver juste à côté ?

Andréane Blais s’est démar-quée au Concours MissCanada, région du Nord del’Ontario  2019. La jeunereprésentante de Mattices’est classée quatrième sur untotal de 42  participantes.En plus de ce classementrégional, Miss Mattice a ter-miné finaliste pour celle ayantprononcé le meilleur discours.L’évènement s’est déroulédu 9 au 11  mai dernier, àSudbury.Contrairement à un concoursde beauté typique, ce gala seconcentre surtout sur l’inté-gration communautaire. Lesparticipantes sont évaluées enfonction de leur implicationdans leur communauté.« Ça s’est très bien déroulé »,affirme-t-elle. « Une très belleexpérience. »

Elles apprennent aussi àacquérir des compétencesutiles à la vie de tous les jours,telles que des techniques pourprononcer un discours oupour mener à bien une entre-vue. « On n’est pas jugé sur cequ’on porte ou sur notreapparence physique  »,

explique la représentante deMattice. « C’est beaucoup plusnotre confiance en soi. »En 2015, elle participait pourla première fois au ConcoursMiss Canada, région du Nordde l’Ontario. Accompagnée desa sœur, Andréane voulaittenter quelque chose denouveau. « Moi j’ai poigné lapiqure et j’ai voulu conti-nuer », raconte-t-elle. « Cetteannée, je me suis réinscritejustement pour voir le progrèsque j’avais fait depuis cettepremière participation. »Andréane se décrit commeayant toujours été unepersonne timide et gênée.D’apprendre qu’elle obtenaitla deuxième place pour lemeilleur discours l’a «  com-plètement renversée ». À sonavis, elle doit cette deuxièmeplace au premier évènement. « Je ne m’attendais pas à ça.Je crois que le Miss North m’abeaucoup aidée à m’améliorerpour parler devant un public.J’étais la petite fille qui nelevait jamais sa main en classepour répondre aux questions,de peur que les autres me

jugent. Maintenant, je peuxparler devant une foule de600 personnes tout en étant àl’aise. »Le Concours Miss Canada,région du Nord de l’Ontarioest un évènement quiregroupe plusieurs ateliersportant sur l’estime de soi etl’autonomisation de la femmepour vivre une vie saine etprendre soin de soi, décrit lajeune femme de Mattice.« En étant une gang de filles,on s’encourage toutes, mêmesi on ne s’est jamais rencon-trées avant. On est devenuesde très bonnes amies dansl’espace de trois jourspuisqu’on vit vraiment desbons moments ensemble. »Pour présenter ce genred’évènement à sa commu-nauté et donner la piqure àd’autres jeunes filles,Andréane organise unconcours semblable à Matticedepuis deux ans. En févrierdernier, 32 filles, des régionsde Cochrane allant jusqu’àHornpayne, y ont participé.Selon elle, il s’agit d’un genred’évènement qui apporte

beaucoup de bienfaits.«  Moi, quand je me suisinscrite là-dedans, je mesouviens lors d’une entrevueje ne disais que quelquesmots, une petite phrase. Cetteannée, c’était beaucoupmieux. Je parlais en entrevueet je me sentais très confiante.

Je trouve que c’est quelquechose qui m’a beaucoup aidéeet ça va m’aider au courant dema future carrière et plus. »Andréane Blais étudie présen-tement à l’Université Lauren-tienne à Sudbury. En juin, elleobtiendra un baccalauréat enservice social.

Andréane Blais : j’ai grandi de l’expériencePar Maël Bisson

La jeune représentante de Mattice, Andréane Blais (àdroite), s’est classée quatrième au Concours Miss Canada. Photo fournie par Andréane Blais

Page 10: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

10 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019

Recette de la semaine

Ingrédients250 ml (1 tasse) de beurre non salé, mou250 ml (1 tasse) de cassonade2 bananes, tranchées125 ml (1/2 tasse) de cerises au marasquin, égouttées75 ml (1/3 tasse) de noix de Grenoble, hachées2 œufs10 ml (2 c. à thé) d’essence de vanille125 ml (1/2 tasse) de lait310 ml (1 1/4 tasse) de sucre250 ml (1 tasse) de purée de bananes375 ml (1 1/2 tasse) de farine7 ml (1 1/2 c. à thé) de poudre à pâte

Étapes de préparationÉTAPE 1Préchauffer le four à 375 °FÉTAPE 2Dans un bol, mélanger lamoitié du beurre et la cas-sonade. Étaler le mélangedans un moule à cheminéede 20 cm (8 po) à fond nonamovible. Répartir lestranches de banane dans lefond du moule. Disposerles cerises entre lestranches. Saupoudrer denoix. Réserver.ÉTAPE 3Dans un bol, mélanger lesœufs, l’essence de vanilleet le lait. Réserver.ÉTAPE 4Dans un autre bol, fouetterle reste du beurre et lesucre. Ajouter la purée debananes et les ingrédientssecs en alternant avec lemélange de lait.ÉTAPE 5Verser dans le moule. Cuireau centre du four environ45  minutes ou jusqu’à cequ’un cure-dents inséré aucentre en ressorte propre.Laisser tiédir et démouler.

Gâteau renversé auxbananes

Page 11: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 11

La grand-messe culturelle etlittéraire concélébrée auxdeux ans s’est achevée le11  mai dernier. C’est lapremière fois qu’un genrelittéraire, le roman policier, aété mis à l’honneur. Autrenouveauté  : il y a eu deuxcodirecteurs (CD) au comitéd’organisation cette année,Suzanne Rheault et Jean-Pierre Boutin. Le Nord les arencontrés. LN : Vos réactions sur ledéroulement du Salon ? CD : Selon des commentairesspontanés reçus d’auteurs etd’autrices, ça a été un succès.La plupart étaient contents,nous remerciaient, etaimaient le fait que c’était unpetit Salon parce que c’estplus chaleureux, le contactse fait plus facilement aussi.Quelques éditeurs ontégalement dit qu’ils avaientbeaucoup aimé, ainsi que desvisiteurs. Beaucoup d’auteurset autrices ont trouvél’at- mosphère sympathique,se sont sentis bien accueillis,et ont aimé le contact avec lesgens, ce qui n’arrive passouvent dans les gros salons,et probablement pas d’accom-pagnements pendant le

séjour, comme ça se fait ici dèsle premier matin où ils sontjumelés à une personnebénévole qui aide en tout. Il ya également un lien plus directet plus fort entre les jeunesvus dans les écoles et le Salon,où on les voit revenir avecleurs parents. Les auteursprésents vendent beaucoup etmanquent souvent de livres,ça on l’entend fréquemmentdire. Le lien entre la program-mation dans les écoles et laprogrammation de l’évène-ment, ça a toujours été unedes grandes forces du Salon. LN : Comment se compare lafréquentation du public audernier Salon ? CD : On n’a pas encore tousles chiffres, mais 600 entréesont été comptabilisées, àraison de 2  $ par adulte;c’était gratuit pour les enfants.On a l’impression que ce futassez semblable aux autresannées, avec le jeudi plustranquille. LN : Comment se profilel’avenir du Salon ? CD : On ne l’a pas caché, et onl’a déjà dit aussi, depuis deuxou trois Salons on voit destransformations, descontraintes qui rendent les

choses plus difficiles. On est àune espèce de croisée deschemins et au moment dubilan du Salon, il va falloir seposer la question du finance-ment. On a davantage dedépenses qu’avant. Les orga-nismes subventionnairesvont-ils nous suivre ? Aura-t-on toujours un libraire surplace ? Les distributeursvoudront-ils continuer àvenir ? Faudra-t-il encorepayer pour avoir des livres, enplus des auteurs ? On n’est pasen train de dire qu’il n’y aurapas de Salon, mais on vaéva-luer tout ça. Il y auradéfinitivement des activitésentre deux Salons, ce qu’on adéjà commencé. Mais telqu’on l’a eu jusque là, il vafalloir y réfléchir et voir s’il estencore faisable exactementsous la même forme. LN : Le genre policier fut misà l’honneur, cela a-t-il fait unedifférence ? CD : Je ne sais pas si ça a faitune différence, mais j’y aitrouvé beaucoup de plaisirparce que c’est un genre quej’aime. On n’a jamais cherchéà avoir de thématique ou dechoses comme ça, mais j’aitrouvé ça bien plaisant. Des

auteurs ont fait la réflexiond’avoir passé plus de12 heures à parler de romanspoliciers et d’écriture, ce quileur arrive rarement. Euxautres ont beaucoup aiméça et c’est très intéres-sant la complicité qui s’estdéveloppée. LN : Il y a eu aussi un atelierd’écriture, pense-t-on conti-nuer à en offrir ? CD : Cela dépend des auteursqu’on reçoit. Il y a toujours euun atelier d’écriture, sauf audernier Salon. On a remarquéqu’il n’y a pas une grossedemande pour cette activité,mais si on en a deux ou troisparticipants on est contents.Pas sûr si on aura d’autresthématiques ou genres, maissi quelqu’un arrive aveccette idée, on n’est pasnécessairement contre. Celadépend de la forme queprendra le Salon. LN : Autre chose à mention-

ner ? CD : On tient à soulignertoute l’aide obtenue desbénévoles pour le Salon. Lesgens qui accompagnent lesauteurs, qui sont à l’accueil,qui viennent aider à installerou désinstaller. Mine de rien,chaque petit deux heures ouquatre heures qu’unepersonne donne, ça nousenlève un poids énorme. Sansla contribution de ces person-nes-là, ce serait très difficiled’y arriver. Aussi, l’apport desmédias locaux et de Radio-Canada qui ont beaucoup aidéavec la publicité, les entrevuespour faire mieux connaitre lesauteurs et les articles de jour-naux. Tout ça contribue aussiau succès du Salon. Il faut êtreépaulé, car c’est déjà unetâche assez difficile et l’aidereçue a été très, trèsappréciée. LN : Merci et longue vie auSalon du livre de Hearst !

Salon du livre de Hearst : fatigués, mais… contents ?Par Elsie Suréna

André C. LehouxB.ADM., LL.B.

Félix CamiréB.A. (Hons), J.D.

Communiquez avec nous pour fixer un rendez-vous dèsmaintenant !

Nous offrons des services juridiques bilingues ! Nous acceptons les certificats d’aide juridique !

1500-B, route 11 Ouest, Hearst, ONSite web : www.andrelehoux.ca

705 362-6667

NOS DOMAINES DE PRATIQUE

Droit immobilier / transactions immobilièresTestaments et Successions

Droit criminelInfractions provinciales (Code de la route)

Droit de la familleContentieux civil / litige

Droit des sociétés et droit commercialNOS AVOCATS

SOCIÉTÉ PROFESSIONNELLE ANDRÉ LEHOUX

Page 12: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

12 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019

BÉLIER (21 mars - 20 avril) Si vous prévoyez un déménagement bientôt, vousaurez besoin de refaire la décoration à votre image.On pourrait aussi vous annoncer une naissance dansla famille. Une formation estivale serait profitablepour votre carrière.

TAUREAU (21 avril - 20 mai) Vous recevrez de grandes confidences simplementparce que vous êtes une personne de confiance et,surtout, très discrète. Vous aurez droit à des révéla-tions assez particulières qui pourraient vous laisserperplexe.

GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) Les déplacements seront beaucoup plus longs queprévu. Vous pourriez devoir jouer au taxi à quelquesreprises avec vos proches. Tâchez de vous munird’une carte ou d’un GPS ou, du moins, des bonnesindications routières.CANCER (22 juin - 23 juillet) Si vous devez faire des acquisitions importantes,prenez le temps de réfléchir pendant plus d’unejournée avant de procéder à une transaction. Cetteattente vous permettra sûrement d’obtenir unmeilleur prix.

LION (24 juillet - 23 août) Un peu de repos s’impose. Au bureau, un deuxièmecafé sera nécessaire pour vous éclaircir l’esprit etpour retrouver votre efficacité. Vous serez passable-ment créatif et vos intuitions seront d’une grande pré-cision.

VIERGE (24 août - 23 septembre) Vos plans pourraient changer à la dernière minute.Vos amis se décommanderont d’une activité que vousaviez organisée, par exemple. Heureusement, vousapprécierez le calme et la détente en remplacement.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre) Vous préparerez sûrement un évènement qui rassem-blera beaucoup de monde. Vous obtiendrez un im-mense succès avec une pendaison de crémaillère ouun anniversaire, par exemple. Vous serez en quelquesorte populaire.

SCORPION (24 octobre - 22 novembre) Vous tomberez sur des informations pertinentesconcernant un cours ou une formation qui entraîn-erait des développements spectaculaires sur le planprofessionnel. Vous aurez besoin d’élargir voshorizons.

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)Si vous avez de jeunes enfants, les vacances arriventà grands pas et vous pourriez commencer à voussentir inquiet au sujet de leurs activités estivales.Prenez le temps de bien choisir leur camp de jour,par exemple.

CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)Au travail, vous connaîtrez passablement de succèsen prenant le temps de négocier, de poser desquestions et de conclure des ententes. Une fois l’ordrerétabli, les choses s’amélioreront parmi les gens quivivent sous votre toit.

VERSEAU (21 janvier - 18 février)Quel que soit le projet, vous devrez impérativementprendre le temps de régler tous les petits détails etde faire les préparatifs qui s’imposent pour réussirun exploit remarquable dont tous auront écho.

POISSONS (19 février - 20 mars) Vous parviendrez à vous démarquer et peut-êtremême à vous faire admirer d’une manière ou d’uneautre. Avec un nouveau look pour l’été, par exemple,vous vous ferez remarquer comme jamais aupara-vant.

AAPPRÊT

BBALCONBÉTONBOIS

BROSSE

CCADRE

CHANTIERCLIENTCOMMERCECONTRATCORNICHECOUCHECOULEUR

DDILUANT

EÉCHAFAUDAGEÉCHELLEESCABEAU

LLATEX

MMATÉRIAUXMÉTIER

OOUTILSOUVRAGE

PPEINTUREPIGMENT

PINCEAUPISTOLETPLAFONDPLANCHERPROJET

RREVÊTEMENT

SSOLVANTSOUMISSIONSTUC

TTECHNIQUETOITTOUR

Peintre en bâtiment7 lettres

SOLUTION DE CE MOT CACHÉ : ROULEAU

Mots CACHÉS

SEMAINE DU 23 au 29 MAI 2019Signes chanceux de la semaine : Vierge, Balance et Scorpion

VOXPOP

822, rue Front, Hearst705-362-4517

Nous sommes ouverts le dimanche !!

Vous faites un BBQ ?

Venez faire un tour !

Grande sélectiondisponible !

Selon nos sources, 16 enseignant(e)s ont reçu, vendredi dernier, unelettre les remerciant de leurs services à la suite des coupes dugouvernement Ford en éducation ! Êtes-vous inquiets pour

l’éducation des enfants ? Dites-nous pourquoi.

Julienne Dillon Ils ont de plus en plus d'enfants en difficulté... malheureusement cesont eux qui vont en souffrir...Denise Nolet Parce que plus d’élèves par classe et par le fait même, moins de profs, cesera impossible de donner le même rendement à chaque enfant! C’est triste pour les élèveset les profs!Therese Michel Vachon Nos jeunes vont pouvoir boire de la bière à 1 $ et acheterpartout, fumer du pot, aller plus vite sur les grandes routes et vont-ils aller à l’école pluslongtemps? J’en doute.Julie Deschamps Tellement triste pour les élèves et enseignant(e)s.

Page 13: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 13

Soudeur/monteur mécanicien (millwright)Poste permanent

Responsabilités :• Posséder aptitudes et connaissances en soudure, avec base de mécanicien monteur (millwright)• Lire des plans et devis d’assemblage• Installer, réparer, régler, monter, démonter et inspecter la machinerie et l’équipement• Effectuer toutes autres tâches demandées

Habiletés requises : • Capacité de travailler en équipe • Leadership et autonomie• Sens du détail et de la précision• Tact, diplomatie et discrétion• Permis de conduire valide• Expérience requise

Les personnes intéressées à poser leur candidature doivent faireparvenir leur curriculum vitae avant 17 h, le 31 mai 2019.

538 Hwy 11, C.P. 847, Hearst, Ontario P0L 1N0Téléc : 705-362-7024

[email protected]

Note : Seulement les candidats retenus pour une entrevue serontcontactés.

STOCK TRANSPORTATIONest à la recherche de :

Conducteur d’autobuset moniteurs d’autobus

pour la région deHearst /Kapuskasing

Aucuns frais initiaux !

Nous couvrons les frais médicaux et pré-emploi !

Nous fournissons la formation !Salaire compétitif !

Postulez dès aujourd’hui [email protected]

1 855-672-3341

Nous avons le regret d’annoncer le décès de Mme Adrienne Ouellette (née Laforest), le13 mai 2019 à l’âge de 92 ans. Elle laisse dans le deuil ses deux enfants : Mario et Lucde Hearst ; ainsi qu’un petit-fils : Martin ; et deux arrière-petits-fils : Xavier et Alexi. Ellelaisse également dans le deuil un gendre : Camil Morin de Trois-Rivières. Elle futprécédée dans la mort par son époux, Maurice, en 2005 et sa fille, Denise OuelletteMorin, en 2016. Adrienne était une femme très travaillante qui aimait bien faire leménage et la lecture. La famille apprécierait les dons à la Fondation I.N.C.A. pour les

malvoyants. Pour plus d’informations, visitez le www.servicesfunerairesfournier.ca

NÉCROLOGIEAdrienne Ouellette

Nous avons le regret d’annoncer le décès de M. Raynald Manning, décédé le vendredi10 mai 2019, à Hearst, à l’âge de 76 ans. Il laisse derrière lui sa chère épouse : Lisette(née Bruneau) et ses cinq enfants : Christine (Raymond Saulnier) de Kapuskasing,Liliane (Richard Tanguay) de Mattice, Réginald (Brenda) de Mattice, Richard de Matticeet Joanne (Luc Ethier) de Moonbeam. Il laisse également derrière lui huit petits-enfantset neuf arrière-petits-enfants qui étaient tellement précieux à ses yeux; ainsi quetrois sœurs et un frère. Il fut précédé dans la mort par sa petite-fille, Micheline, ses

parents ainsi que deux frères et deux sœurs. Homme simple de nature, Raynald aimait lapêche, la chasse et surtout passer de beaux moments en famille. À la demande de Raynald, il n’y aura pasde visite ou de funérailles. Pour plus d’informations, visitez le www.servicesfunerairesfournier.ca

NÉCROLOGIERaynald Manning

Nous avons le regret d’annoncer le décès de M. Denis St-Arnaud, décédé le dimanche12 mai 2019, à Hearst à l’âge de 59 ans. Il laisse dans le deuil sa chère épouse, Nathalie,ainsi que ses trois enfants : Rémi (Diane) de Kuujjuarapik, Sandra (Jean-François) deHearst et Sabrina (Miguel) de Hearst; et ses quatre petits-enfants : Cameron, Octavia,Rosalie et Coralie. Il laisse également derrière lui ses quatre sœurs et son frère : Francine(feu Daniel) de Pointe-Claire, Sylvie (feu Christian) de Terrebonne, Nicole (Gilles)Rawdon, Manon (Éric) de Mascouche et Pierre de Mascouche. Il fut précédé dans la mort

par ses parents, Émile et Micheline, et un frère, René St-Arnaud. M. St-Arnaud était membre des Chevaliersde Colomb et a fièrement été fondateur/entrepreneur de l’entreprise St-Arnaud Gouttières pendant17 belles années. Il était avant tout un bricoleur, débrouillard, un grand travaillant et un homme avec ungrand cœur qui aimait jouer des tours et jouer de la batterie. Les funérailles seront le vendredi 24 mai2019 à 16 h à l’église St-Francois-Xavier de Mattice. La famille apprécierait les dons à la Fondation del’Hôpital Notre-Dame de Hearst pour la chambre Rotary, Diabetes Canada et/ou pour les Amputés deGuerre. Pour plus d’informations, visitez le www.servicesfunerairesfournier.ca

NÉCROLOGIEDenis St-Arnaud

Page 14: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

14 LeJoUrnaLLenorD.com | JeUDi 23 mai 2019

Nous sommes à la recherche d’un-econtrôleur / partsman

à temps pleinResponsabilités•Assurer la gestion de l’inventaire•Travailler conjointement auprès des fournisseurs et des clients•Apporter du soutien aux projetsCompétences requises•Posséder une bonne connaissance au niveau des ordinateurs •Savoir travailler en équipe, être autonome, avoir le sens des responsabilités• Avoir de l’expérience dans le domaine de la plomberie est un atout

Salaire•Selon les compétences et l’expérience•Avantages sociauxDate d’entrée en fonction : immédiatement

Les personnes intéressées doivent faire parvenir leur curriculumvitae à Yvan Lanoix, C.P. 2709, Hearst, Ontario, P0L 1N0 ou par

courriel à : [email protected] are looking for a

controller / partsmanfull-time

Duties:• Inventory management• Work with suppliers and clients• Project supportRequired Skills:• Good knowledge of computers• Experience in plumbing is an asset• Work well in a team, be independent, and responsibleSalary:• Depending on qualifications and experience• Social advantagesStarting date: immediately

Interested candidates should forward their resume to Yvan Lanoix, P.O. Box 2709 Hearst, Ontario, P0L 1N0

or by email at : [email protected]

Nous sommes à la recherche d’un-etechnicien en réfrigération

et climatisation certifié-e à plein temps.

Formation• Certification dans le domaine avec minimum d’un an d’expérience• Certification en gaz naturel est un atoutCompétences requisesSavoir travailler en équipe, être autonome, avoir le sens desresponsabilitésSalaire• Selon les compétences et l’expérience• Avantages sociauxDate d’entrée en fonction : immédiatement

Les personnes intéressées doivent faire parvenir leur curriculumvitae à Yvan Lanoix, C.P. 2709, Hearst, Ontario, P0L 1N0

ou par courriel à : [email protected]

We are looking for aRefrigeration and air-conditioning

techniciancertified, full-time

Qualifications:• Certification in the field with minimum one year experience• Natural Gas Certification is an assetRequired Skills:Work well in a team, be independent, and responsibleSalary:• Depending on qualifications and experience• Social advantagesStarting date: immediately

Interested candidates should forward their resume toYvan Lanoix, P.O. Box 2709 Hearst, Ontario, P0L 1N0

or by email at : [email protected]

LoGements

(ASF) appartementD’Une chamBre, sitUÉaU 524 a rUe BoULLeY.665 $/mois + servicespublics (environ 100 $).

705 372-1430

(ASF) appartementD’Une chamBre, sitUÉ

sUr La rUe GeorGe. [email protected]

ou 705 372-5419

(ASF) appartementD’Une chamBre, sitUÉaU 1414 rUe eDWarD.

[email protected] 705 372-5419

(ASF) appartement De2 chamBres.

650 $/ mois + électricité.Pas d’animaux et non

fumeur.705 362-2454

(ASF) chamBre À LoUeret LoYer De DeUX

chamBres meUBLÉ.1762 HWY 11 Ouest.

705 960-0149

(2-2) recherche : chiotpooDLe, Bichon oU

terrier.807 285-8909

L e s p e t i t e s a n n o n c e s

recherche

Les petitesannonces, ça

marche !705 372-1011

Les gagnants trouvent

des moyens, les perdantstrouvent des

excuses.

Pensée de la semaine

FAITES-NOUS

STÉRILISERLES RETROUVAILLES

D’ANIMAUX HEARST

Le Nord vous tient au courant de ce qui sepasse dans votre communauté !

Page 15: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019 15

Photo inusitée ! Sur cette photo, on peut apercevoir enarrière-plan l’ex-maire de Mattice-Val Côté, Michel Brière,et sa conjointe, Guylaine Coulombe, qui assistaient aupremier circuit de la jeune recrue des Blue Jays de Toronto,Vladimir Guerrero Jr. Le couple était de passage à SanFrancisco et en a profité pour se rendre au stade des Giants.Les deux chanceux étaient aux premières loges pourencourager l’équipe canadienne. Ce mardi 14 mai, les BlueJays l’ont emporté 7 à 3 contre les Giants et Vlad fils a cognédeux circuits pour l’équipe torontoise.

GO Blue Jays GO!Un tout nouveau défi pan-canadien voit le jour. En effet,Ensemble, tout va mieux, deParticipAction, est un défi an-nuel d’activité physique qui apour but d’amener les com-munautés à bouger plus. Ledépartement des parcs etloisirs ainsi que le Service dedéveloppement économiquede la Ville de Hearst s’allientpour le présenter aux gens dela région. ParticipAction incite les gensà faire de l’exercice et àeffectuer un suivi du nombrede minutes d’activité physiquepratiquées. Une application àcet effet est disponible partéléchargement. On peut aussis’inscrire sur le site web del’organisme. Les minutes d’ac-tivités enregistrées serontattribuées à la communautésur la base du code postal etdétermineront le résultatglobal de la communauté.L’évènement se déroulera du31 mai au 16 juin prochain.À la fin du défi, des gagnantsprovinciaux seront récompen-sés et au national, une com-munauté sera déclarée« Communauté la plus activeau Canada ». En Ontario, cinqprix de 20 000 $ seront remisaux municipalités avec le plusgrand nombre de minutesenregistré. Le grand prix, àl’échelle nationale, est unmontant de 150 000 $.« Si la Ville de Hearst se voitremettre un prix dans le cadre

du concours, elle comptein-vestir cet argent dans desstructures extérieures quicontinueront d’encouragerl’activité physique », peut-onlire dans un communiqué dela Ville de Hearst. « Il est doncprévu d’aménager un conceptmultigénérationnel dans leparc Kinsey, situé le long de la

rivière Mattawishkwia. » Dans le cadre de ce défi, unepage Facebook a été crééepour que les gens soient tenusau courant des activitésorganisées par la Municipalitéet d’autres organismes locaux.

Faire de l’exercice ensemble, ça rapporte gros !Par Maël Bisson

Le 25 avril2019 à

11 h sur lesondes de

705 362-5168

Page 16: JOURNAL LE NORDLE NORDlejournallenord.com/journaux/23mai2019.pdfJOURNAL LE NORDLE NORD Vol. 44 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 23 mai 2019 1,90 $ • PP Nº 40005386 Page 3 Bilan du Salon

16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 MAI 2019