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Entrez dans la tendance Place aux terrasses Les premiers rayons de soleil apparaissent, les boissons stars de l’été emboîtent le pas aux débâchages de terrasses et les patrons de CHR lancent les animations pour booster leurs ventes. Les taux de détention de terrasses ne cessent de croître et ce sont aujourd’hui 73% des CHR français qui s’équipent. En ce qui concerne les débits de boissons et les restaurants traditionnels, 48% des établissements ont une terrasse de saison et 25% une terrasse permanente. Les consommateurs français auront donc à leur disposition cet été plus de 2,5 millions de places de terrasses ! (Source : CHD Expert 2010) Il faut dire qu’une terrasse génère en moyenne 30% de chiffre d’affaires en plus selon le Synhorcat. C’est l’une des clés du succès pour certains établissements, voire un passage obligé ! Certaines villes poussent à la création de terrasses puisqu’elles permettent une politique d’animation et d’encouragement de l’activité commerciale. On observe donc chaque année une augmentation du nombre de terrasses de 10% environ. Qu’allons-nous consommer cet été ? Aujourd’hui, les français placent la santé au premier plan de leurs préoccupations. Conséquence : pour 36% des consommateurs, c’est une alimentation équilibrée et non le goût qui constitue le critère de choix prépondérant. On peut imaginer que cette tendance comportementale n’est pas favorable à la consommation d’alcool. L’alimentation repose sur trois piliers : le plaisir, la praticité et la santé 49% des français évitent de consommer trop souvent de l’alcool

49% des français évitent de consommer trop souvent de l’alcool · sur le segment des boissons aux fruits plates sera sans conteste Oasis qui se lance dans le circuit de la consommation

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Page 1: 49% des français évitent de consommer trop souvent de l’alcool · sur le segment des boissons aux fruits plates sera sans conteste Oasis qui se lance dans le circuit de la consommation

Entrez dans la tendance

Place aux terrassesLes premiers rayons de soleil apparaissent, les boissons stars de l’été emboîtent le pas aux débâchages de terrasses et les patrons deCHR lancent les animations pour booster leurs ventes. Les taux de détention de terrasses ne cessent de croître et ce sont aujourd’hui73% des CHR français qui s’équipent. En ce qui concerne les débits de boissons et les restaurants traditionnels, 48% desétablissements ont une terrasse de saison et 25% une terrasse permanente.Les consommateurs français auront donc à leur disposition cet été plus de 2,5 millions de places de terrasses ! (Source : CHD Expert2010)Il faut dire qu’une terrasse génère en moyenne 30% de chiffre d’affaires en plus selon le Synhorcat. C’est l’une des clés du succèspour certains établissements, voire un passage obligé ! Certaines villes poussent à la création de terrasses puisqu’elles permettentune politique d’animation et d’encouragement de l’activité commerciale. On observe donc chaque année une augmentation dunombre de terrasses de 10% environ.

Qu’allons-nous consommer cet été ?

Aujourd’hui, les français placent la santé au premier plan de leurs préoccupations. Conséquence : pour 36% des consommateurs,c’est une alimentation équilibrée et non le goût qui constitue le critère de choix prépondérant. On peut imaginer que cette tendancecomportementale n’est pas favorable à la consommation d’alcool.L’alimentation repose sur trois piliers : le plaisir, la praticité et la santé

49% des françaisévitent de consommer

trop souvent del’alcool

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Sources : Etudes Comportements Alimentaires en France, CRÉDOC

C’est donc dans ce contexte que les Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool (BRSA) abordent l’été avec sérénité puisqu’elles vontoccuper le devant de la scène, avec les bières pression, éternelles stars des terrasses, puisque jugées « désaltérantes et fraîches ».

Et les nominés pour le festival des BRSA de cet été sont…

Les softs drinks mènent régulièrement une bataille sans merci pour remporter un peu plus de parts de marché à l’approche des beauxjours. Ces boissons regroupent en effet tous les critères recherchés par les consommateurs puisqu’elles sont désaltérantes,hydratantes, savoureuses et abordables. L’arrivée du soleil génère des comportements exacerbés, les clients de CHR occupent lamoindre terrasse ensoleillée pour se rafraîchir et avoir un avant-goût d’été. La consommation de BRSA est d’ailleurs multipliée pardeux en terrasse durant cette période.

Les boissons aux fruits passent à l’attaque !Le second acteur des boissons sans alcool en France, Orangina Schweppes, espère pouvoir augmenter ses ventesde 20%, si le temps le permet, via le lancement d’une vingtaine de nouvelles références, avec notamment, les boissonsaux fruits naturels. Coca-Cola Entreprise mise sur sa dernière-née, la référence Fanta tropical, tout en proposant denombreuses animations et innovations. En effet, pour la 1ère fois, le QR Code apparaîtra sur les bouteilles : ce codebarre renvoie via une application dédiée, à un site internet ou une page Facebook. En revanche, la vedette de cet étésur le segment des boissons aux fruits plates sera sans conteste Oasis qui se lance dans le circuit de la consommationhors domicile avec la version Tropical en verre perdu. La marque fait aussi la course aux fans sur les réseaux sociaux,puisque pour les marques de softs drinks, la stratégie digitale est prédominante. Oasis est d’ailleurs leader dans ce

domaine puisqu’elle dispose de 2,2 millions de fans.

Les thés glacés ne baissent pas les bras pour autant Lipton Ice Tea se fait une place via une opération estivale portant sur du matériel d’équipement de terrasses et de PLVdans 300 établissements. Il revendique 90% de parts de marché en CHR et compte bien cette année « repeindre laFrance en jaune ». Une nouvelle saveur citron-citron vert en verre perdu est lancée pour compléter la gamme à lapêche.

Olivier Bertrand Distribution proche de ses clients pour booster les ventes de soft DrinksCapsule, le magazine du distributeur grossiste en boissons, informe et accompagne les patrons de CHR face àune demande toujours plus croissante de soft drinks. Les nouvelles tendances y sont exposées et des recettesde cocktails sont proposées. Capsule présente les nouveaux produits lancés sur ce marché très porteur mais ilmet également à disposition de ses clients des solutions de communication pour leur permettre d’animer etbooster les ventes dans ce segment de produits.

Le come-back des mousses pression

Avec les premiers rayons de soleil, la bière pression arrive sur les terrasses et pour cause, elle représente 80% du business de labière.

La bière en fûts reste LE format plébiscité en CHR

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Source : Brasseurs de France, 2011 Pour un patron de CHR, la priorité est de favoriser cet achat qui vise avant tout à désaltérer dans un esprit de partage et deconvivialité. En effet, la pression s’invite à tout instant de la journée et fait même office d’apéritif. Elle reste donc indétrônable dans lepalmarès des boissons stars de terrasse. Cette boisson caméléon fait l’unanimité tant chez les hommes que chez les femmes,grâce à la variété de ses saveurs. Pour booster ses ventes en proposant une offre de bières spécifiques pendant la saison estivale, lesbières devront être mises en valeur par les patrons de CHR et les cartes orientées « fraîcheur ».

Les bières considérées comme les plus désaltérantes sont les suivantes :Une bière blanche, en général aux arômes d’agrumes et sans amertume perçueune bière blonde, avec de l’amertumeune bière fruitée, élaborée avec des fruits entiers ou en jusune bière aromatisée, enrichie d’arômesUne bière peu alcoolisée

Une bière sans alcool, indispensable pendant l’été. Même si leurs ventes chutent, il faut réhabiliter leur image et les proposer trèsfroides, en y ajoutant un trait de sirop. Côté législation, où en est-on ?

Bon nombre d’établissements dépendent de leurs terrasses, puisqu’elles permettent de générer un chiffre d’affaires important et decréer des emplois. Le Synhorcat cherche donc à ce qu’elles soient reconnues comme partie intégrante des CHR. Des décisions ontété récemment prises par le gouvernement et ont déjà engendré des conséquences préjudiciables pour les établissements, il estdonc indispensable d’assouplir les règles concernant les terrasses. Depuis le 1er Janvier 2008, l’interdiction de fumer dans leslieux publics s’applique à tous les secteurs des CHR. Les terrasses constituent donc le dernier refuge des fumeurs en cas d’aléaclimatique. Cependant, les lobbies anti-tabac en font leur cible pour réduire encore un peu plus les espaces de tolérance. Lesterrasses parisiennes ne seront donc plus chauffées au gaz puisqu’il faudra les remplacer par des dispositifs électriques, dated’échéance, Mars 2013. Ce n’est pas tout puisqu’à terme, les bâches plastiques devront également être remplacées par desrideaux coulissants. La situation est donc devenue ingérable pour les patrons de CHR qui n’ont toujours pas amorti lesinvestissements récents. Bien heureusement, les lobbies anti-tabac ne sortent pas gagnants, ils ont intenté en tout une quinzained’actions en justice, toutes soldées par un échec. Dernier exemple, l’association Droits des non-fumeurs a poursuivi cinq brasseriesparisiennes pour leurs terrasses protégées par des bâches. La cour d’appel a débouté la demande, estimant que les bâches étaientamovibles, les terrasses ne pouvaient donc pas être considérées comme des lieux totalement clos.Dernière trouvaille pour l’association des Droits des non-fumeurs, la création d’une application I Phone permettant de recenser etgéolocaliser les terrasses de café couvertes ne respectant pas l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Ce sont les utilisateurs quirenseigneront les emplacements où l’on observe des terrasses couvertes. Cette association reconnue d’utilité publique cherche donctoujours à nuire véritablement aux patrons de CHR.