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LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 30 78 70 - N°5560 DIMANCHE 12 DÉCEMBRE 2010 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER AMEL BOUBEKEUR, SOCIOLOGUE À “LIBERTÉ” “L’ÉTAT ALGÉRIEN N’EST PAS ISLAMISTE MAIS POPULISTE” Page 8 LIGUE PROFESSIONNELLE 1 (11 e JOURNÉE) CRB 0 - USMH 1 LES HARRACHIS SÈMENT LE DOUTE CHEZ LE CHABAB Newpress Louiza/Liberté Liberté Page 19 POUR AVOIR VIOLÉ ET BRÛLÉ LEUR VICTIME PEINE CAPITALE POUR TROIS INDIVIDUS À SKIKDA Page 4 DES MESURES SÉCURITAIRES POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE ALGER ET LE SUD SOUS HAUTE SURVEILLANCE Page 3 www.quicktouralgerie.com Vacances de fin d’année •• LIBAN Programme d’une semaine à 125 000 DA •• MARRAKECH/CASABLANCA Programme de 07 jours à partir de 85 000 DA •• TABARKA / HAMMAMET YESMINE Programme par bus Mercedes à partir de 30 000 DA •• TIMIMOUNE / BENI ABBES / TAGHIT Programme par bus à 30 000 DA 021 920 602 / 021 924 064 0770 49.45.82 F.5062 ANEP N°843 561 Liberté du 12/12/2010 DES EXPERTS SE PRONONCENT DANS LE CADRE DU SITEV-2010 “LE TOURISME DOMESTIQUE EST UNE VALEUR SÛRE” Page 7 CONFÉRENCE DE RÉDHA MALEK HIER AU FORUM D’“EL MOUDJAHID” “AUCUNE OFFRE D’AUTONOMIE N’A RÉUSSI AU MONDE” Page 6

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LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 30 78 70 - N° 5560 DIMANCHE 12 DÉCEMBRE 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

AMEL BOUBEKEUR, SOCIOLOGUE À “LIBERTÉ”

“L’ÉTAT ALGÉRIEN N’ESTPAS ISLAMISTE MAIS POPULISTE”Page 8

LIGUE PROFESSIONNELLE 1 (11e JOURNÉE) CRB 0 - USMH 1

LES HARRACHISSÈMENT LE DOUTECHEZ LE CHABAB

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press

Loui

za/L

iber

Liberté Page 19

POUR AVOIR VIOLÉ ET BRÛLÉ LEUR VICTIME

PEINE CAPITALEPOUR TROIS

INDIVIDUS À SKIKDAPage 4

DES MESURES SÉCURITAIRES POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE

ALGERET LE SUDSOUS HAUTESURVEILLANCE

Page 3

www.quicktouralgerie.comVacances de fin d’année

•• LIBANProgramme d’une semaine à 125 000 DA

•• MARRAKECH/CASABLANCAProgramme de 07 jours à partir de 85 000 DA

•• TABARKA / HAMMAMET YESMINEProgramme par bus Mercedes à partir de 30 000 DA

•• TIMIMOUNE / BENI ABBES / TAGHITProgramme par bus à 30 000 DA

021 920 602 / 021 924 0640770 49.45.82F.5062

ANEP N°843 561 Liberté du 12/12/2010

DES EXPERTS SE PRONONCENTDANS LE CADRE DU SITEV-2010

“LE TOURISMEDOMESTIQUE EST

UNE VALEUR SÛRE”Page 7

CONFÉRENCEDE RÉDHA MALEKHIER AU FORUM

D’“EL MOUDJAHID”

“AUCUNE OFFRED’AUTONOMIE N’ARÉUSSI AU MONDE”Page 6

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONDimanche12 décembre 2010

2 LIBERTE

IL A ANIMÉ HIER UNE CONFÉRENCE-DÉBAT À BÉJAÏA

Zehouane plaide pour la refondationdes droits de l’Homme

Le président de la LDH, Me Hocine Zehouane, a plaidé, hier à Béjaïa,pour la refondation à l’échelle universelle.

I l a déclaré à ce sujet que “l’ethnocentrisme, l’oc-cidentalo-centrisme ne marche plus. On voudrait

notre part d’universalité. On voudrait être des acteursde la nouvelle universalité. Nous revendiquons notrepart de l’humain”. Le conférencier n’a pas man-qué de relever qu’un tel discours lui a valu desinimitiés, voire des frictions avec certainesONG occidentales, qui voudraient des interlo-cuteurs “un peu enfantins”. “Ce que nous voulons, a-t-il indiqué, c’est du partenariat, du débat. Ce dis-cours-là, ils ne le supportent pas”. En abordant lesujet, Me Zehouane n’a fait que remettre sur le

tapis la question de l’universalisme des droitsde l’Homme et le relativisme culturel. Car s’ilest vrai que certains considèrent que les droitsde l’Homme transcendent les pays, les nationset les cultures pour justement s’appliquer àl’ensemble des hommes sans distinction derace, de couleur, de sexe, de religion, d’opinionpolitique ou d’autres distinctions. Au contraire,d’autres considèrent que la culture, au moinsnationale, ne doit pas être laissée de côté, ycompris pour les droits de l’Homme. L’un desarguments est alors de considérer que c’est

une philosophie individuelle strictement occi-dentale véhiculant une certaine conception del’homme qui vise à s’imposer aux autres philo-sophies du monde. Pour eux, d’autres philoso-phies non individualistes existent au Moyen-Orient, en Afrique ou en Asie. Il faut dire quedepuis l’élaboration de la Déclaration univer-selle des droits de l’Homme le 10 décembre1948, plusieurs universalismes se sont oppo-sés à la conception occidentale. Le marxisme,mis en œuvre dans de nombreux États aucours du XXe siècle, est une conception globa-le et scientifique de l’évolution des sociétés.Les religions ont aussi un message universalis-te qui peut se trouver en contradiction avecl’universalisme des droits de l’Homme. D’oùl’idée de leur refondation telle que préconiséepar Me Zehouane, lequel n’a pas manqué derelever qu’aujourd’hui en Algérie et plus parti-culièrement à l’occasion du 62e anniversaire dela proclamation de la Déclaration universelledes droits de l’Homme de 1948, beaucoupd’acteurs politiques ont célébré, à leur maniè-re, la journée. Malheureusement, la célébrations’est déroulée dans la division, l’atomisation.Chacun dans son coin. Occasion pour luid’aborder l’actualité et de soulever le problèmeauquel font face les acteurs de la vie politiqueet sociale en Algérie mais aussi d’évoquer lacrise, qui secoue depuis quelque temps la liguepour les droits de l’Homme. “Le gros problèmeactuellement, c’est l’absence de débat”. L’espacepublic est, selon lui, déserté pour y confronterleurs idées. “J’ai personnellement invité tout le mondeà un débat ou un face-à-face. Il n’y a pas encore cettedisposition”. “Il y a, a-t-il poursuivi, une forceintrinsèque qu’ils ne peuvent ignorer. Voilà où nous ensommes aujourd’hui. Les militants ou des défenseurs

des droits de l’Homme existent autour de foyers maisqui ne sont pas consolidés à l’échelle nationale”. “Leproblème, a-t-il poursuivi, c’est leur autonomie etleurs moyens, très limités”. Une façon pour lui derevenir au soutien international, qui est, selonlui, “très conditionné”. Il en profitera pour glisserson message : “Si les Algériens consentaient à payerun café par semaine aux droits de l’Homme, soit 60dinars par mois. Si on a un millier. On pourra seprendre en charge. D’autant que le mécénat n’existepas chez nous. Il ne donnera pas 10 000 dinars pourdes défenseurs des droits de l’Homme. C’est certain.”

MOUSSA OUYOUGOUTE

Liberté

62e ANNIVERSAIRE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLEDES DROITS DE L’HOMME

Forum de la LADDH à Tizi OuzouÀ l’occasion de la célébration du 62e anniver-

saire de la Déclaration universelle desdroits de l’Homme, la Ligue algérienne pour ladéfense des droits de l’Homme (LADDH), encollaboration avec le FFS et le Syndicat auto-nome des travailleurs de l’enseignement et dela formation (Satef), a organisé un forum por-tant sur les droits de la personne humaine.L’activité s’est déroulée dans la grande salle dethéâtre de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, cela en plus d’unejournée de formation, organisée la veille ausiège de la ligue en faveur des étudiants-mili-tants de LADDH, sur le système judiciaire enAlgérie. Lors des différentes communications,présentées principalement par des universi-taires et par des avocats, M. Bahloul, universi-taire, et un SG du FFS feront un bref historiqueet une chronologie des évènements qui ontconduit à l’élaboration de la Charte internatio-nale des droits de l’Homme du 10 décembre1948. Des évènements qui ont commencé enAngleterre en 1215, un concept et un choixphilosophique, pour se transformer, quatresiècles plus tard, en un règlement de gestionjuridique international des droits de l’Homme.Un combat, avant tout politique, qui ne se dis-socie pas du juridique. “Le combat pour les droitsde l’Homme est avant tout un combat politique”, dira-t-il. Selon le conférencier, l’Algérie a ratifiépresque la totalité des conventions internatio-nales, excepté trois conventions que la LADDHdemande à ce qu’elles soient ratifiées, notam-ment l’abolition de la peine de mort, le statutpénal international (cité par la convention de

Rome) et la convention relative aux disparitionsforcées des personnes, au nombre de 10 000en Algérie. Un dossier considéré par l’interve-nant comme un crime contre l’humanité endisant que “la charte de Bouteflika ne réglera pas ledossier des disparus”. Pour sa part, M. Sadali,secrétaire général du Satef, reviendra sur lacrise syndicale en Algérie à travers un aperçusur l’exercice de ce droit et sur la situation destravailleurs sur les plans social et juridique. Ildressa un portrait alarmant du travailleur, esti-mant que nous sommes assis sur “un volcansocial”. “Il y a deux Algérie, la première est fictive, celledes chiffres qui rassurent et une autre effective, uneAlgérie quotidienne avec tous ses maux de misère socia-le qui gangrènent les petites bourses… Il faut reprendreles liens sociaux, se mettre face au peuple et l’écouter.70% de la population du pays sont des jeunes et nousavons un pays riche, mais à côté, des scandales éclatentchaque jour…”, citant ceux de l’autoroute Est-Ouest et de Sonatrach. L’orateur reviendra surl’exercice du droit syndical et le droit à la négo-ciation avec les autorités réduit par le pouvoiralgérien à un sens unique avec l’UGTA. Laconférencière, Me Dahleb, avocate, reviendraquant à elle sur la protection de la femme à tra-vers une autopsie du code de la famille, amen-dé en 2005. “De la poudre aux yeux”, selon cetteavocate à la cour de Tizi Ouzou, avant de déve-lopper la question. M. Ouchichi, économiste etenseignant à l’université de Béjaïa et membrede la LADDH, est revenu sur les droits socioé-conomiques en Algérie sous le thème “entre lestextes et l’application”.

KOCILA TIGHILT

ENGAGEMENT DE BOUTEFLIKA EN FAVEURDE DESERTEC

LE RCD DÉNONCEUNE “FAUTE POLITIQUE”

L’ annonce par Abdelaziz Bouteflika, à partir deBerlin, lors de sa visite en Allemagne, de l’en-

gagement de l’Algérie dans le projet Desertec n’apas été du goût du RCD qui, dans un communiquérendu public hier, l’a qualifiée d’“inopportune etcontre-productive”. “Plus qu’une erreur, la sortie duchef de l’État à Berlin est une faute politique. Elle nefragilise pas seulement les acteurs économiques denotre pays dans des négociations capitales, ellehypothèque ses positions dans un domaine quiconditionne le destin des générations futures”,dénonce encore le parti de Saïd Sadi, qui a tenu àrappeler que ce projet avait été rejeté, à l’époque oùChakib Khelil était à la tête du ministère de l’Énergie,par les autorités algériennes, pour des “considéra-tions démagogiques”. Mais ce qui déplaît au RCD,c’est le fait que le chef de l’État ait donné aujourd’huison onction à ce projet “sans débat ni concertation”.

“L’engagement du chef de l’État en personnedans la gestion de ce chantier pose problème, neserait-ce que parce qu’il ne permet pas de recul encas de nécessité. Il suffisait de laisser intervenirSonatrach et Sonelgaz, à l’instar du groupe Cevital,déjà associé au projet Desertec, pour négocier aumieux les intérêts algériens dans un programmeavoisinant les 400 milliards d’euros, qui plus est setrouve basé en Afrique du Nord, espace où l’Algérieavait vocation à être le poumon”, explique-t-il. Etd’ajouter : “En s’exposant en première ligne, le chefde l’État laisse deviner une volonté de surpolitiser laposition de notre pays ; ce qui n’est bon ni pour lacrédibilité des entreprises nationales appelées às’impliquer dans le montage de ce mégachantier, nirassurant pour des partenaires étrangers, soucieux

de pouvoir gérer dans la transparence et avec desvis-à-vis prévisibles leur participation à travers,notamment leur apport technologique et financier.”

Pour le RCD, l’engagement de Bouteflika enfaveur de Desertec n’est rien d’autre qu’une démar-cation qui ne dit pas son nom d’un projet similaire, lePlan solaire méditerranéen (PSM), chapeauté parles Français.

Un arbitrage dicté non pas par l’intérêt que pré-sente tel ou tel projet pour le pays, mais plutôt pardes considérations politiciennes. “Les brouilles entrela France et l’Algérie sont rythmées par des agen-das politiques où la donne électorale dans les deuxpays est souvent déterminante ; autant dire que desmanœuvres politiciennes dominées par le conjonc-turel nourrissent ces relations ambivalentes”, lit-ondans le communiqué. Mieux encore, cette prise deposition de Bouteflika en faveur du projet allemand“délivre un message politique en vue de s’inviterdans des oppositions franco-allemandes”, estime leRCD avant d’asséner : “Croire que la voix del’Algérie, de plus en plus inaudible, serait de natureà peser sur les relations franco-allemandes partici-perait au mieux d’une naïveté narcissique, au pired’une incorrigible immaturité diplomatique qui sub-stitue la ruse au talent.”

Pour le parti de Saïd Sadi, au lieu de céder à “lafrénésie de la manipulation”, l’Algérie gagnerait à“veiller à la valorisation de nos ressources et denotre situation géostratégique” surtout qu’elle necouvre que 0,2% de ses besoins en énergies renou-velables pendant que le Maroc, lui, s’est déjà dotéd’une tour solaire.

A. C.

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Dimanche12 décembre 2010 3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

Des policiers et des gendarmesen civil sont mobilisés pour la

première fois pour sécuriser lessites touristiques. Un renforcementmais aussi des mesures sécuritairesont été enregistrés, hier au niveaude la capitale et de ses environs,pour déjouer toute infiltration outentative d’attentat terroristevisant à desserrer l’étau et la pres-sion sur les maquis de Sid-Ali-Bounab. Les sites touristiques etles circuits de loisirs ainsi que lessites d’hébergement des touristesdans le sud du pays seront soushaute surveillance durant les fêtesde fin d’année.

Selon une source sécuritaire, undispositif vient d’être mis en placedans les wilayas touristiques duSud à savoir Illizi, Tamanrasset,Adrar et Ghardaïa. Ce dispositif, quis’ajoute aux mesures prisent déjàpour sécuriser la capitale, consisteà sécuriser tous les sites touris-tiques des régions du Tassili,Hoggar, de Timmimoun, Taghit,Djanet, les hôtels et les restaurantsainsi que les lieux d’hébergementdes touristes surtout les étrangersqui préfèrent fêter le Nouvel Andans le Grand-Sahara algérien.

Les autorités locales, en coordi-nation avec les agences de touris-me, ont été instruites de trans-mettre la liste des touristes et les

lieux d’hébergement ainsi que lacarte de leur déplacement et lestrajets et les horaires aux servicesde sécurité qui doivent en êtreinformés. “Aucun déplacement ne sefera sans l’escorte du guide et des servicesde sécurité”. Dans ce cadre, des

patrouilles de gendarmerie sontmobilisées pour escorter lesconvois des touristes. Les randon-nées individuelles sans guide offi-ciel dans le désert sont strictementinterdites par les autorités. Cettemesure sécuritaire s’inscrit aussi

dans le cadre de la lutte contrele pillage d’art. Les éléments de lagendarmerie ont aussi pour mis-sion de sécuriser les aires dedétente dans le Grand-Saharapuisque beaucoup de touristespréfèrent passer la nuit à la belleétoile.

Le personnel chargé des tou-ristes a été soumis à l’identificationpour déjouer toute infiltration sus-pecte. Une liste a été établie aussiet remise aux services de sécurité.Des policiers et des gendarmes encivil ont été mobilisés dans lessites et les hôtels dans le cadred’un dispositif non apparent pourne causer ni désagréments niinquiétude aux touristes.

Les sites touristiques sont sécu-risés jour et nuit, nous révèle notresource. Les services de sécurité ontété dotés de détecteurs d’explosifset des barrages fixes ont été instal-lés au niveau des pistes isolées etpeu fréquentées.

Par ailleurs, on enregistre le ren-forcement des mesures sécuritairesau niveau des bases de vie dessites pétroliers alors que les élé-ments de l’ANP poursuivent desopérations de ratissage avec cou-verture aérienne dans le granddésert pour traquer les contreban-diers et les narcotrafiquants maisaussi les terroristes. Ce qui a per-mis l’arrestation de deux per-sonnes suspectes de terrorisme en

cette fin de semaine à In Salah àTamanrasset, l’enquête est tou-jours en cours. Si les services desécurité parlent de “mesures préven-tives” comme chaque année, ce dis-positif vise, selon des observa-teurs, à déjouer tout attentat outentative d’enlèvement avec lesrécentes menaces d’Aqmi qui ten-tent de commettre des attentatsspectaculaires après la série d’enlè-vements des otages en Mauritanieet au Niger et qui pourraient procé-der à de nouveaux enlèvementsalléchée par l’odeur des rançons.

Les grands hôtels de la capitaleconnaissent aussi un renforcementsécuritaire, un dispositif sera misen place la semaine prochaine etdurera jusqu'au 3 janvier prochainmais des descentes des serviceschargés de la lutte contre la crimi-nalité sont effectuées dans plu-sieurs quartiers, les bases de viedes sociétés étrangères ainsi queles lieux de culte dans plusieurswilayas qui seront sous haute sur-veillance durant cette période.

La capitale était, hier, soushaute surveillance, les services depolice ont interdit tout stationne-ment dans les grands boulevards.Plusieurs patrouilles de la Policejudiciaire sillonnaient la capitale etdes agents de police procédaient àl’identification des personnes etdes véhicules.

NEÏLA B.

PAR OMAR OUALI

Coup de TrafalgarDepuis jeudi, des unités de l’armée sont en

ratissage dans les monts de Sid-Ali-Bounab,un des derniers retranchements du terrorismeislamiste au centre du pays. Il s’agit d’une opé-ration de grande envergure, dirigée par desgénéraux, avec des moyens lourds au sol et unecouverture aérienne.

La mise en œuvre d’un tel dispositif, quitouche aussi les wilayas limitrophes commeBouira et Boumerdès, pour empêcher toute pos-sibilité de retraite, est à la mesure du groupe ter-roriste pris en tenaille. Car il s’agirait, selon dessources concordantes, de plusieurs chefs dekatibat et leurs gardes prétoriennes qui devaienttenir une réunion importante dans cette régionde Sid-Ali-Bounab, où se trouve le QG d’Aqmi.

Même s’il n’y a pas de communication offi-cielle autour de cette opération, les informationsconcordantes parlent déjà de plusieurs mortssans compter la destruction de nombreusescaches. En somme, un véritable coup deTrafalgar contre ce groupe terroriste visiblementsurpris par la puissance de feu et la stratégiemise en œuvre par le commandement opération-nel qui dirige la manœuvre.

Il y va sans dire que cette offensive de l’ANP,qui commence à peine à livrer ses premiers suc-cès, en attendant d’aller jusqu’à son terme, estun immense revers essuyé par Droukdel, aprèsavoir perdu la semaine dernière, à BordjMénaïel, deux proches collaborateurs, à savoirHabib Mourad, chef de la katibat Al-Akram et sonattaché de presse, Samir Abdeslam.

Quasiment privés de relais au sein de lasociété, qui a démystifié définitivement sadémarche suicidaire, mais également en proie àdes problèmes internes, avec les velléités descission d’Abou Zeïd au Sud qui se croit désor-mais assez fort pour agir à son propre compte, lanébuleuse terroriste est en pleine déroute. Etl’opération de Sid-Ali-Bounab, qui marque parailleurs la volonté politique des décideurs de nepas transiger avec ceux qui refusent l’offre deréconciliation, pour la leur signifier.

O. O.

La mise en œuvre d’untel dispositif, qui touche

aussi les wilayaslimitrophes comme

Bouira et Boumerdès,pour empêcher toute

possibilité de retraite,est à la mesure du

groupe terroriste pris entenaille. Car il s’agirait,

selon des sourcesconcordantes, de

plusieurs chefs dekatibat et leurs gardes

prétoriennes quidevaient tenir une

réunion importantedans cette région de

Sid-Ali-Bounab, où setrouve le QG d’Aqmi.

L’ÉDITOL’OFFENSIVE MILITAIRE S’INTENSIFIE À SID-ALI-BOUNAB

Un camion bourré d’explosifs intercepté à Bordj Ménaïel

C’est évidemment à l’offensive militaire lancée dans les wilayas de Boumerdès, Bouira et defaçon plus particulière dans le massif de Sid-Ali-Bounab, dans la wilaya de Tizi Ouzou, que

l’isolement téléphonique est lié.

Que d’opérations qualifiéespourtant d’importantes ont été

déjà lancées auparavant dans cesrégions mais sans recourir à unetelle coupure généralisée de télé-phone. Aux yeux des services desécurité, l’offensive militaire lancéeà Sid-Ali-Bounab est la plus impor-tante que vit la région depuis ledébut du terrorisme. Le recoupe-ment des renseignements obtenusaprès la capture de deux terroristesvivants, le 2 décembre dernier prèsdu village Tibecharine, dans la loca-lité de Mizrana, aux frontières entrela wilaya de Tizi Ouzou etBoumerdès, puis de deux autresencore à Si Mustapha dans lawilaya de Boumerdès, aura révélé,selon une source au fait de lachose sécuritaire, deux élémentsd’une importance capitale sur leplan sécuritaire. Le premier estl’existence quelque part en Kabyliede deux camions bourrés d’explo-sifs destinés à commettre desattentats kamikazes.

Selon nos sources, un de cesdeux camions bourrés d’explosifsaura été retrouvé par les servicesde sécurité non loin de BordjMénaïel, alors que les recherchesse poursuivent toujours pour arrê-ter le deuxième véhicule contenantune forte charge d’explosifs. Quantau second élément, il s’agit de latenue d’un conclave de restructu-ration de l’organisation Aqmi, enprésence de nombreux “émirs” etque devait diriger AbdelmalekDroukdel, alias Abou MossaâbAbdelouadoud. Le conclave en

question devait se tenir avant-hiervendredi avec comme objectif denommer de nouveaux “émirs” enremplacement des 9 “émirs” abat-tus par les services de sécurité toutau long de l’année 2010. Selon nossources, en plus de la question derestructuration, le conclave devaitaborder également tous les pro-blèmes, financiers, organisation-nels et surtout des conflits internesnés autour de l’argent des kidnap-pings et de l’étau qui ne cesse dese resserrer sur eux ces derniersmois. L’opération de ratissagedéclenchée depuis jeudi a permisjusque-là l’élimination de treize ter-roristes dont dix ont été abattusavant-hier alors que trois autresont été mis hors d’état de nuire,jeudi à Boumerdès. Les dix terro-ristes font partie de katibat Ennouret katibat El-Ansar qui écument cesmaquis fortement boisés. Lesforces de sécurité ont récupéré àl’issue de cette première frappeplus de quinze armes tous typesconfondus et des dizaines de télé-phones portables ainsi que desdocuments subversifs.

Quatre militaires ont été blessésdont un grièvement dans cetteopération suite à un accrochageentre un groupe terroriste et unepatrouille de l’ANP qui a eu lieuprès de oued Guergour, ils ont ététransférés à l’hôpital de Aïn Naâdjaà Alger. Mais l’offensive de l’ANP,qui se poursuit toujours, et qui estsupervisée par des hauts respon-sables de l’ANP, a également abou-ti à la destruction de plusieurs

casemates et au désamorçage decentaines de mines artisanalesenfouies sous terre. Pour l’ANP,c’est donc une occasion à ne pasrater pour décapiter la sinistreorganisation de Droukdel. C’estl’existence même de l’organisationqui se joue à Sid-Ali-Bounab où unvéritable arsenal de guerre estdéployé depuis la nuit de mercredidernier. Plusieurs milliers de sol-dats, 3 000 selon certainessources, et 4 000 selon d’autres,sont mobilisés pour cette offensived’où ne filtrent que des bribes d’in-formations et une avalanche derumeurs ouvrant ainsi le champ auxspéculations et à une espèce d’en-chère en termes du nombre de ter-roristes abattus. Dans la wilaya deBoumerdès, ce sont les maquis deDjerrah sur les hauteurs d’Ammalqui ont été visés par les forces desécurité, mais aucun bilan n’aencore filtré.

Des hélicoptères ont survoléhier encore ces maquis, le fief dekatibat El-Arkam qui est à l’originede plusieurs attentats commis cesderniers jours dans la région. ÀBouira, les localités montagneusesde Beggaz et Lakhdaria ont été cer-nées par des dizaines d’élémentsde l’ANP appuyés par des Patriotes.En tout cas, le pilonnage des héli-coptères et les bombardements aumortier se poursuivent toujoursavec la même intensité dans lemassif de Sid-Ali-Bounab, et ce, aumoment où le champ téléphoniquereste toujours brouillé.

SAMIR LESLOUS/MADJID T.

DES MESURES SÉCURITAIRES POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Alger et le Sud sous haute surveillanceUn important dispositif sécuritaire vient d’être mis en place dans les wilayas touristiques du Sud

en prévision des fêtes de fin d’année.

Liberté

Les éléments de la GN sontmobilisés pour sécuriser

les lieux touristiques.

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONDimanche12 décembre 20104 LIBERTE

GHARDAÏA

Un réseau de trafic de cuivredémantelé

Les mis en causes ont été présentés mercredi devant le procureur de la République près le tribunalde Ghardaïa, les trois mis en cause ont été écroués.

L es éléments de la sûreté dewilaya ont saisi une quantité de

cuivre estimée à 12,80 quintaux,provenant de multiples volsapprend-on de sources crédibles.Selon nos sources, G. Z., 31 ans,membre d'une bande spécialiséedans le vol et la commercialisationdu cuivre, a été arrêté par les élé-ments de la Police judiciaire de lasûreté qui ont trouvé une quantitéde 150 kg de cuivre volés à bord deson véhicule.

Celui-ci, se rendant comptequ’il a été démasqué, a encoreaggravé son cas en essayant decorrompre les policiers en leur glis-sant quelques gros billets dans lesmains. Arrêté sur le champ, il seraemmené illico presto à la sûreté dewilaya. Poussant à fond leurrecherche, la perquisition dans lesentrepôts faisant office de maga-sins loués par les malfaiteurs pourstocker le produit de leur méfait apermis de récupérer égalementquelque 45 compteurs d'eau avecleurs niches et 64 kg de fils télé-phoniques en cuivre volés. Aprèsl’interrogatoire, celui-ci avoue quec’était le produit de vol commisavec 3 comparses.

À partir de là, et muni d’un man-dat de perquisition délivré par le

procureur de la République près letribunal de Ghardaïa, les élémentsde la Police judiciaire ont procédé à

une fouille minutieuse du domicileet du garage mitoyen, tous deuxloués chez un particulier dans le

quartier populaire de Hadj-Messaoud. Deux autres membresde la bande, âgés respectivement

de 29 et 45 ans, seraient identifiéspar les services de sûreté chargésde diligenter l’enquête. Présentésmercredi devant le procureur de laRépublique près le tribunal deGhardaïa, les trois mis en cause ontété écroués.

Ils ont été placés sous mandatde dépôt et écroués à la prison deChâabet Ennichène de Ghardaïasous l’inculpation de vol enréunion avec utilisation de véhi-cules et délit de corruption surfonctionnaire de l’État.

L. KECHEMAD/B. AREZKI

La bande spécialisée dans le voldu cuivre a été arrêtée par les

éléments de la Police judiciaire.

Liberté

POUR AVOIR VIOLÉ ET BRÛLÉ LEUR VICTIME

Peine capitale pour trois individus à SkikdaL’implication du principal accusé dans le crime sera mise en évidence grâce aux appels téléphoniques qu’il a passés à

sa victime quelques heures avant son assassinat. Il reconnaîtra vite son acte et révélera l’identité de ses deux complices.

ILS SONT ORIGINAIRES DES PAYSDU MAGHREB

55 SANS-PAPIERS EXPULSÉS D’ITALIEEN UNE SEMAINE

L a cour criminelle de Skikda a condamné,jeudi en fin de soirée, trois personnes à la

peine capitale, pour constitution d’une bande demalfaiteurs, assassinat volontaire avec prémédi-tation et violence. Les trois accusés, A. M., âgé46 ans, A. M. D., âgé de 35 ans et A. B., âgé de30 ans ont, en effet, tué de sang-froid, une jeunefemme, L. F., âgée de 29 ans, après l’avoir violéepuis brûlée vive. Cette dernière travaillait commevendeuse dans un magasin de cosmétiques dansla commune de Filfila, à une quinzaine de kilo-mètres de la ville de Skikda. En date du 12 maidernier, le corps partiellement calciné d'unefemme a été retrouvé par un berger dans uneforêt entre Filfila et Guerbez au niveau du PK 23,une route qui mène vers Azzaba. Alertés, les

gendarmes, s’appuyant sur les conclusions dumédecin légiste, ont immédiatement privilégié lapiste d’un crime crapuleux. En effet, la jeunefemme présentait des blessures au niveau ducou ainsi que sur plusieurs autres parties ducorps, données par un objet contondant, ce quia rendu la victime méconnaissable. Ainsi, pouridentifier la victime, il a fallu faire intervenir unefamille qui a signalé la disparition de sa fille,quelques jours auparavant. C’est à partir decette étape que les gendarmes sont remontésjusqu’aux auteurs du crime. Il s’agit de M. A.,père de 5 enfants, principal accusé dans l’affaire.Ce dernier avait, selon l’arrêt de renvoi, une rela-tion intime à la victime. Son implication dans lecrime sera mise en évidence grâce aux appels

téléphoniques qu’il a passés à sa victimequelques heures avant son assassinat. Il recon-naîtra vite son acte et révélera l’identité de sesdeux complices. Selon lui, le jour du meurtre,soit le 12 mai, il fixe un rendez-vous à la victimeprès de la plage de Ben-M'hidi, (ex-Jeanne d'Arc).Cette dernière qui, auparavant, avait volé lesbijoux de sa mère et de sa tante, monte dans lavoiture de son bourreau qui l’emmena jusqu’à laforêt de Douar Errih, où l'attendaient ses deuxcomplices. L. F. sera débarquée, de force, duvéhicule par A.M.D qui la forcera par la suite àboire de l’alcool. Elle sera violée, à tour de rôle,par ses trois agresseurs qui l’ont ensuite brûléevive avant de se partager le butin.

A. BOUKARINE

L e commerçant de Yakourène,enlevé jeudi soir (vers 20h30),

dans son magasin, sis au centre duchef-lieu communal, par un groupede quatre personnes armées dekalachnikovs, a été libéré “sain etsauf “. Il a été en fait relâché dans lasoirée de vendredi aux alentours deTamda, un village relevant de lacommune d’Ouaguenoune, sis à 35km environ du lieu du rapt. Sesproches l’ont récupéré aussitôt àl’endroit où ses ravisseurs l’avaientabandonné. Même si le groupe dekidnappeurs avait pris une impor-tante somme d’argent lors du rapt,l’on ignore pour le moment si lesproches de la victime, extrême-ment traumatisée et ne voulantmême pas en parler, ont encorepayé ou pas de rançon. Cet acteest intervenu quelques semainesseulement après celui d’un hold-up

commis par un autre grouped’hommes armés de kalachnikovségalement, dans un magasin sis aucœur de la ville d’Azazga. Lesauteurs du vol ont pris une impor-tante somme d’argent, ainsi que levéhicule du commerçant, qu’ilsabandonnèrent au même endroitoù le véhicule de feu Silamana avaitété laissé au village El-Kahra, àquelques kilomètres de la ville deFréha.

Pour la localité de Yakourène,c’est le second kidnapping qu’elleaura ainsi connu, après celui de2007 qui avait ciblé un ancien délé-gué des ex-archs, entrepreneuraussi de son état, enlevé dans unchantier de construction au lieuditLegzira, à une quinzaine de kilo-mètres au nord de Yakourène. Lavictime n’avait été relâchéequ’après avoir versé une rançon

d’un milliard de centimes, rappelle-t-on, montant collecté par les villa-geois de la région au bout de 24heures, dans une action de solida-rité, faut-il le rappeler. Impunijusque-là, ce phénomène criminel,visant ces derniers temps particu-lièrement la Kabylie où pas moinsde 62 personnes ont été touchéesdepuis le début de l’année encours, dont une (l’entrepreneurHend Slimana d’Aghribs) est décé-dée des suites de ses blessures aumois de novembre dernier, susciteune forte inquiétude parmi lapopulation qui se demande com-ment s’organiser pour se défendreface à cette situation d’abandon etd’absence de l’État, malgré un qua-drillage de la région par une multi-tude de barrages militaires et degendarmerie.

B.T. / S. Y.

IL AVAIT ÉTÉ ENLEVÉ JEUDI SOIR

Le commerçant de Yakourène relâché

L e ministère italien del’Intérieur a annoncé, hier, la

reconduction dans leur paysd’origine de 55 immigrés clan-destins, au cours de cettesemaine. Les clandestins expulsés d’Italieet qui ont été arrêtés ces der-nières semaines, sont pour laplupart originaires des pays duMaghreb, a précisé le ministère,dans un bilan hebdomadaire.Cette reconduction intervient aulendemain de l’entrée en vigueuren Italie du décret instaurantl’obligation pour les postulantsétrangers au permis de séjourde longue durée de subir un testde connaissance de la langueitalienne. Pour la mise en œuvre

de cette mesure qualifiéed’“obstacle supplémentaire”dressé devant les demandeursde titre de séjour, les différentespréfectures de police du paysont signé des conventions avecdes écoles spécialisées char-gées de recevoir les postulants.Sont exemptés de subir le testde langue, les ressortissantsétrangers qui exercent en Italie,notamment en tant qu’inter-prètes, journalistes et médecins. Comme une alternative à cettemesure, le Parti démocratiquepropose la création d’un fondsdoté de 30 millions d’euros,payés par l’État, pour l’ensei-gnement de la langue italienneaux immigrants

LES 12 INVOQUENTDES “INCERTITUDESÉCONOMIQUES”EN 2011

L’OPEP CONSERVESES QUOTAS DEPRODUCTION●● L’Organisation des pays exporta-teurs de pétrole (Opep) a décidé, hier,à Quito de reconduire ses quotas deproduction, inchangés depuis janvier2009, mettant en avant les incertitudeséconomiques susceptibles de peser en2011 sur la demande pétrolière mondia-le. “La conférence a décidé de mainte-nir ses niveaux actuels de production”,fixés à 24,84 millions de barils par jour(mbj) depuis le 1er janvier 2009, selon lecommuniqué final diffusé par l’Opep àl’issue de sa 158e réunion organiséedans la capitale andine.“L’accroissement de la consommationmondiale de brut sera moins importanten 2011 qu’en 2010, et ce ralentisse-ment est couplé avec un ensemble desrisques pouvant menacer la fragilereprise de l’économie mondiale, dontles possibles effets négatifs d’une guer-re des devises et les craintes d'unenouvelle crise bancaire en Europe”, aexpliqué l’organisation. “Tout cela peutaffecter négativement la demande pla-nétaire de brut”, alors que l’offre et lescapacités de productions restent“amples”, a-t-elle fait valoir. Ce statuquo, décidé pour la septième foisconsécutive, était largement attendu. Laquasi-totalité des ministres présents àQuito ayant fait savoir, avant la réunion,qu’un changement des quotas seraittrès improbable en dépit de la récenteenvolée des cours du baril au-dessusdu seuil de 90 dollars pour la premièrefois depuis plus de deux ans. Les douzemembres de l’Opep pompent 40% dubrut produit dans le monde.

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●● À l’occasion de laJournée internationaledes droits de l’Homme,les éditions Koukou vien-nent d’éditer, pour la pre-mière fois en Algérie, lelivre Au nom du peuple !(première édition :Imedyazen, CCRA, Paris,1986). L’ouvrage collectif,dont l’essentiel a été écritdans les cellules de la pri-son de Berrouaghia, rela-te les étapes d’un procèsbien singulier. Celui desfondateurs de la premièreLigue algérienne desdroits de l’Homme, des

enfants de chouhadaautonomes, et des mili-tants du Printemps berbè-re devant la cour de sûre-té de l’État en décembre1985. Parmi les 23 accu-sés, condamnés à delourdes peines de prison,certains deviendront desacteurs célèbres de la viepublique. Il s’agit, notam-ment de Me AbdennourAli-Yahia, Mme FettoumaOuzegane, Me MokraneAït Larbi, Ferhat Mehenni,le Dr Hachemi Naït Djoudi,Ali Fewzi Rebaïne, le Dr

Saïd Sadi, etc.

●● Spectacle affligeant,

écœurant ! Certes, il y a ladécision de justice et sonapplication, mais il y a aussil’esprit de la loi ! La justicen’a jamais dit qu’il fallaitmettre dans la rue, manumilitari, 2 familles de 11membres dont 7 enfants enbas âge avec leurs effets surle trottoir, en face du lycéeKerouani, à 80 m du siègede la wilaya, un mois dedécembre c’est-à-dire enplein hiver sétifien ! Où estl’humanité, la civilité, ledroit de ces enfants ? Lesyeux hagards, décomposés

par l’émotion, ils ne saventpas ce qui leur arrive, à euxainsi qu’à leurs parentspauvres qui habitent cette“harra” depuis plus de 40ans ! Où est le droit aulogis ? Où sont les servicessociaux ? Où est l’adminis-tration qui devrait mettre enœuvre le dispositif permet-tant de suspendre temporai-rement l’exécution de cegenre de décision durant lapériode hivernale ? Scèneinacceptable que regardentaussi de façon déchiranteles jeunes en quittant leurlycée.

LE RADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

[email protected] animée par Hamid Saïdani

Dimanche12 décembre 2010

DEUX FAMILLES EXPULSÉES

Jetées dans la rue en plein hiver sétifien

HOMMAGE AU MUSICIEN GLENN GOULD À MONTRÉAL

Un jeune pianistealgérien séduit

●●Le jeune pianiste

algérien, Mehdi Ghazi, a étéparmi la brochette d’artistesqui ont joué vendredidernier à Montréal enhommage au musicien GlenGould, une cérémonie quis’est déroulée en présencedu gouverneur général duCanada, David Johnston, etson épouse Sharon. “Jeunesartistes sous l’inspiration deGlenn Gould”. Tel estl’intitulé de cet hommageorganisé en collaborationavec la fondation éponyme.

Ce concert d’une durée dedeux heures est unhommage à Glenn Gould,l’une des icônes du milieumusical du 20e siècle. Lesprestations effectuées pardes musiciens venus duVenezuela, de Hong-Kong,de Russie et d’Algérie, enplus des Canadiens, ontrepris des pièces de Bach,Wagner, Strauss, Brahms,Beethoven et Ravel, selonles interprétations ouarrangements de GlennGould.

●● Philippe Ausseur,

associé du cabinet Ernst &Young, qui a créé sareprésentation en Algérie en2008, a mis en exergue,dans une interview accordéeau journal électroniqueMaghreb Emergent, la réussitedu groupe industriel privéCevital. Évoquant lesperformances réalisées parle groupe dirigé par IssadRebrab, le responsable ducabinet trouve “trèsintéressant, le développement

qu’a pu faire une entreprisecomme Cevital”. Pourdévelopper le secteurindustriel algérien,M. Ausseur estime,d’ailleurs, qu’“il faudrait qu’ily ait dans le futur d’autresCevital”. “C’est important, dansla mesure où cela permettra derééquilibrer l’économie algérienneet de limiter les importations.Les efforts doivent être dediversifier l’économie plus qu’ellene l’est actuellement”,recommande-t-il.

LE GROUPE PRIVÉ, UN EXEMPLE À SUIVRE

Le cabinet Ernst andYoung veut “d’autres

Cevital”

●● Il semble que les

travaux entamés dans lesstructures sanitairespubliques, pour améliorerles conditions matériellesdésastreuses actuellement,grâce à un gros budget misà la disposition par l’État,ne vont pas sans quelquesconséquences négatives,très apparentes, même sicelles-ci ne sont queprovisoires. À l’hôpitalMustapha-Pacha (Alger) parexemple, des patients sontparfois confrontés à de bienpénibles situations.Si certains services s’entirent à bon compte, pourd’autres, en revanche, lestravaux menés sans ména-gement font endurer, dujour au lendemain, aux

pensionnaires de l’établis-sement de trop rudesépreuves, pour un tempsindéterminé, à l’instar de laneurochirurgie où lesmalades parkinsoniens etautres atteints de patho-logies nerveuses délicatesse trouvent soumis à desnuisances pour eux impos-sibles à supporter (bruitincessant, courant d’air,etc.), ou encore au servicenéonatal où les nourrissonsdans leurs couveusessubissent les mêmes aléas.Au service de la neuro, tousles malades ont dû secontenter d’une seulechambre (deux ou trois lits)pour les hommes, une autrepour les femmes, et… destoilettes communes.

STRUCTURES SANITAIRESPUBLIQUES

Les travaux vont bon train… et les patients ?

SELON UN SONDAGE MENÉDANS 86 PAYS

Explosion de “la petite corruption”

dans le monde

●● Une personne sur

quatre dans le monde apayé un pot-de-vin au coursdes 12 derniers mois, selonun sondage sur “la petitecorruption”, mené auprès deplus de 91 000 personnesdans 86 pays et territoiresentre le 1er juin et le 30septembre. L’étude, paruejeudi à l’occasion de laJournée mondiale de luttecontre la corruption, a étéréalisée par l’agence nongouvernementaleTransparency International,

basée en Allemagne, sous laforme d’une série desondages. Au cours del’année écoulée, unepersonne sur quatre a payéun pot-de-vin à uneinstitution ou service,notamment aux services desanté ou des impôts, maisc’est à la police qu’ondonne le plus souvent un“bakchich”. Selon le sondage,29% des personnes dans lemonde qui ont eu descontacts avec la police ontpayé un pot-de-vin

AUX “BONS” SOUVENIRS DE LAPRISON DE BERROUAGHIA

RÉÉDITION DU LIVRE “AU NOM DU PEUPLE !”

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À moins d’une réelle volonté de latutelle de prescrire un traitement

de choc qui apaisera la tension, quin’a toujours pas quitté le corps despraticiens de la santé publique, lesecteur risque une nouvelle montéede fièvre. C’est, du moins, ce quenous a été révélé lors de notre entre-tien avec le président du SNPSP.Échaudé par l’épisode des négocia-tions relatives au statut particulierdont les résultats concrets étaientaux antipodes des attentes et despropositions des médecins, leSNPSP veut se prémunir et éviter detomber dans le même piège à l’occa-sion du dialogue avec la tutelleautour du régime indemnitaire.

Pour ce faire, l’organisation syn-dicale exige des garanties de la partdu département de Djamel Ould-Abbès. Les négociations entre lesdeux parties ont été lancées il y aune dizaine de jours avec une pre-mière réunion, mais le SNPSPsemble être sur ses gardes. “Il fautdire les choses telles qu’elles sont”, sou-tient d’emblée le Dr Merabet.

Et d’expliquer : “Les discussions ontcertes repris, mais nous avons exigé desgaranties quant à l’aboutissement d’unengagement concret.” Question : quellessont les garanties demandées par leSNPSP au département de tutelle ?“En fait, nous attendons le P.-V. de laréunion du 30 novembre dernier pour voirsi les points émis afin d’encadrer les dis-

cussions ont été respectés”, nous dit leDr Merabet.

Ces points constituent pour leSyndicat des praticiens de la santépublique des garanties et se résu-ment particulièrement en la présen-ce de représentants de la Fonction

publique (FP) lors des entretiensentre la tutelle et le syndicat. “Cesreprésentants de la FP peuvent nous assis-ter et nous conseiller pour ne pas tomberdans le même piège que celui du statut par-ticulier et pour que les taux négociés puis-sent aboutir au final.”

Notre interlocuteur cite égale-ment la proposition relative à l’adop-tion de nouvelles primes et indemni-tés formulées par le syndicat.

“L’ancien régime indemnitaire date desannées 1980. La situation est complète-ment différente aujourd’hui et il fautaccompagner les évolutions enregistrées enadoptant un profil plus attrayant.” C’est,en un mot, le wait and see au SNPSP.Mais qu’en sera-t-il si le P.-V. tantattendu fait abstraction des garan-ties proposées par le syndicat ?

“C’est pour nous un cas de figure mal-heureux que nous ne souhaitons pas. Maissi jamais cela arrive, nous l’expliquerons àla base. Et il risque d’y avoir de mauvaises

surprises. La session du Conseil nationalest ouverte jusqu’au 20 janvier 2011”,répond tout de go le premier respon-sable du syndicat. En attendant, leSNPSP poursuit ses activités et adéjà finalisé le projet du régimeindemnitaire. “Il sera soumis le 14décembre prochain à la validation du BN.”Dans un autre volet, le président duSNPSP regrette la non-mise en placede la commission mixte chargéed’étudier les amendements du statutparticulier. “Ceci, en dépit des instruc-tions données par le ministre de la Santé.C’est lui-même qui nous a demandé deproposer des amendements.”

MALIKA BEN

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONDimanche12 décembre 20106 LIBERTE

L es manifestations du 11 Décembre 1960 ont eu des répercus-sions “importantes” au niveau de l’Organisation des Nations

unies (ONU) qui s’apprêtait à adopter la Résolution 1514 consa-crant le droit des peuples à l’autodétermination, a souligné, hier àAlger, l’ancien Chef du gouvernement et porte-parole de la délé-gation algérienne à Évian, M. Rédha Malek. Le porte-parole de ladélégation du gouvernement provisoire de la République algé-rienne (GPRA), lors des négociations d’Évian, qui animait uneconférence à El Moudjahid sur les manifestations du 11Décembre 1960, a affirmé que “le peuple algérien a exprimé sonattachement à l’indépendance, lors de ces évènements qui ont eudes répercussions importantes au sein des Nations unies quis’apprêtaient à adopter la Résolution 1514, le 14 décembre 1960”.M. Rédha Malek a souligné, dans le même cadre, que ces mani-festations ont eu un impact “déterminant” dans l’adoption parl’ONU d’une Résolution, le 19 décembre 1960, consacrant le droitdu peuple algérien à l’autodétermination. C’est pour la premièrefois, a-t-il indiqué, que de grands pays comme les États-Unis sesont abstenus lors du vote sur l’Algérie et ont cessé d’appuyer laposition colonialiste de la France. Il a estimé, en outre, que cesmanifestations qui coïncidaient avec la tournée du chef de l’Étatfrançais, Charles de Gaulle, en Algérie, ont joué un rôle aussi

“dans le développement des mouvements pour l’indépendance enAfrique et ailleurs”. L’ancien Chef du gouvernement a souligné,par ailleurs, que ces évènements avaient ébranlé les autoritésfrançaises qui “étaient encore attachées aux illusions colonialistesen Algérie”. De Gaulle, a-t-il dit, avait compris que le plan Challesqui visait à détruire militairement l’Armée de Libération nationale(ALN), venait d’essuyer un échec “retentissant” grâce à la mobili-sation du peuple algérien derrière ses dirigeants au sein duGPRA. “Il s’agit d’une véritable démonstration du peuple algérienqui exprimait ainsi son désir et son attachement à l’indépendan-ce”, a-t-il poursuivi. “C’est ainsi que la situation a évolué en faveurde l’ALN et du GPRA, en obligeant la France à négocier avec lesvéritables représentants du peuple algérien”, a-t-il poursuivi. Il arappelé, dans ce contexte, que la France qui voulait octroyer uneautonomie interne pour la Tunisie et le Maroc, s’est retrouvéedevant une situation faisant que son offre s’est transformée enquelque temps après en une indépendance de ces deux pays voi-sins. “À nos amis marocains qui proposent une autonomie auSahara occidental, je dirai qu’aucune offre d’autonomie n’a réussiau monde parce qu’elles se sont toutes transformées en de véri-tables indépendances des peuples”, a-t-il souligné.

R. N./APS

CONFÉRENCE DE RÉDHA MALEK HIER AU FORUM D’“EL MOUDJAHID”

“AUCUNE OFFRE D’AUTONOMIE N’A RÉUSSI AU MONDE”

INDUSTRIES MANUFACTURIÈRES

UN “PLAN D'AFFAIRES”POUR RELANCER LA FILIÈRE

● ● La filière bois, textile, confection et cuir, est mise sur un “plan d'affaires” étalésur cinq ans pour rebondir sur le marché national de ces produits manufacturiers,dont une large proportion est détenue par les produits d’importation. C’est unimportant business plan de cinq ans qu’a ainsi mis en place la Société de gestiondes participations des industries manufacturières (SGP-IM), opérant dans lesbranches bois, textile, confection et cuir qui projette conforter et consolider saposition sur le marché national, a annoncé à l’APS Abderrahmane Ammari,responsable de la gestion du portefeuille de cette SGP. “Le secteur avait réalisé en2009 un chiffre d’affaires de 26,4 milliards de dinars et prévoit de le porter à 38,5milliards de dinars en 2014”, grâce à ce business plan, avec un taux de progressionannuel de 10%, a t-il ajouté. Selon M. Ammari, le plan d’affaires prévisionnel seraréalisé notamment grâce à la reprise attendue de l’activité des unités deproduction, qui avaient traversé une période difficile marquée par des difficultésfinancières et d’approvisionnement, ainsi qu’à l’opération d’assainissementfinancier prévue pour ces entreprises. Des investissements estimés, dans unepremière étape, à 8,2 milliards de DA qui seront engagés par certaines unités deproduction pour l’acquisition de nouvelles technologies et la mise à niveau deséquipements de production. Par ailleurs, un programme de formation et deperfectionnement est également prévu. Ce programme prévoit, entre autresmesures, le renouvellement de la ressource humaine, le recyclage, leperfectionnement de la main-d’œuvre qualifiée et l’introduction de cycles deformation au sein des universités et dans les centres de formation professionnelle,selon M. Ammari. Le coût global de ce programme, dont l’étude a été achevée,tourne autour de 1 milliard de DA, a-t-il affirmé. Selon le même responsable, “ceplan d’affaires vise le renforcement de la position de la SGP-IM sur le marché, etla récupération de sa part de marché (dans cette filière), sans exclure lespossibilités d’exportation”. Le directeur général du développement industriel auministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement,M. Mohamed Ould Mohammedi, avait déclaré récemment que les secteurs dutextile, cuir et du bois allaient être restructurés dans le cadre de la modernisationdu secteur industriel public. “Le portefeuille de toute la manufacture textile, cuir etconfection et bois, va être réorganisé à travers notamment des opérationsd’assainissement, de traitement du passif et de lancement d’investissements”, a-t-il précisé. Il avait également souligné que le dossier avait déjà fait l’objet d’unexamen au niveau du ministère et “va être soumis prochainement au Conseil desparticipations de l’État (CPE)”. Créée en 2003, la SGP-IM a hérité d’un portefeuilledont la situation financière était qualifiée de “déséquilibrée”. Ce déséquilibre étaitdû au fait qu’à leur filialisation en 1998, les entreprises n’avaient pas bénéficié d'unplan d’assainissement complet permettant leur désendettement, une capitalisationadéquate et une mise à niveau des effectifs, a expliqué M. Ammari. À la fin 2009,la situation financière du portefeuille accusait un endettement de près de 100milliards de dinars. R. N.

LE SNPSP EXIGE DES GARANTIES POUR POURSUIVRE LE DIALOGUE AVEC LA TUTELLE

Le spectre de la contestationplane toujours

Le SNPSP attend le P.-V. de la dernière réunion tenue avec la tutelle. La non-énumération des garanties demandéespar le syndicat risque de faire rechuter le secteur. Pour l’heure, c’est le wait and see. Par ailleurs, le projet du régime

indemnitaire a été finalisé et sera soumis, mardi prochain, à la validation du BN.

Zehani/Liberté

Le secteur de Ould-Abbèsrisque une nouvelle montée

de fièvre.

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Dimanche12 décembre 2010 7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

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LA CLINIQUE IBN SINA a le plaisir devous annoncer que le professeurBouyoucef Kheireddine, neurochirurgien,consultera à la clinique, les vendredis etsamedis et ce à compter du mois d’octobre2010.Pour tous RDV, veuillez nous contacteraux n° et adresse qui suivent :

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DES EXPERTS SE PRONONCENT DANS LE CADRE DU SITEV-2010

“Le tourisme domestique est une valeur sûre”Contrairement au tourisme international, le tourisme local résiste aux différents événements et crises avec un impact

direct sur l’économie, notamment en termes d’absorption du chômage.

T rès visité aussi bien par le grand public quepar les professionnels, le Salon internatio-

nal du tourisme et des voyages (SITEV) 2010s’est clôturé hier au Palais des expositions desPins-Maritimes sur le satisfecit des organisa-teurs, en l’occurrence le ministère du Tourismepar le biais de son organe de promotion,l’Office national du tourisme (ONT). Une haltedes plus enrichissantes, à plus forte raison,que cette 11e édition a abordé un chapitre àdimension sociale autant qu’économiquerépercutée par le développement du tourismenational.

Le sujet a été débattu sous toutes sesformes englobant l’investissement, le foncier,la formation et l’activité des agences devoyages qui semblent résumer la probléma-tique à même d’enclencher le processus derelance. Lors de ce salon, l’ONT a réservé unstand exposant les différentes affiches des pré-cédents SITEV mais aussi les écrits des journa-listes des années 80 ainsi que les pubs de cettepériode nostalgique à plus d’un. “Les bons week-ends, sortir à 20 mn d’Alger”, “croisière enMéditerranée à 2 500 DA (Égypte, Turquie, URSS,Grèce, Angleterre, Hongrie, Portugal, RDA, Syrie,Roumanie, France, Italie, Espagne, etc”, “2 façons depasser les veillées de Ramadhan à 50 et 90 DA Blida-Alger”, pouvait-on lire à travers ces écritstémoins d’une belle époque. L’organisation desvacances n’est donc pas étrangère à nos com-pétences. Mais où sont-elles finalement ? Etpourquoi ce recul ? Comment expliquer cettedifficulté à redorer le blason à ce secteur àmême de venir en aide à l’économie du pays etatténuer un tant soit peu la crise aiguë du chô-mage que certains tentent de dissimuler ? Les

experts, aussi bien étrangers que nationaux,sont pourtant là pour attester de la pertinencedu développement du tourisme national qui,selon leur avis, est “une valeur sûre”, apte à résis-ter aux différents événements et crises. Ledirecteur exécutif de l’Organisation mondialedu tourisme, Frédéric Perret, a indiqué, pour sapart, que le tourisme domestique concurrencele tourisme international et connaît un essor“de plus en plus grandissant”, représentant ainsi la

première destination dans le monde. Citant lecas de l’Algérie, il a estimé que c’est un paysqui dispose de toutes les potentialités pourdévelopper son tourisme domestique, grâce à“ses plages méditerranéennes, son fascinant Djurdjura,ses trésors humains, culturels et historiques”.Il a, cependant, fait remarquer que le tourismedomestique demeure “exigeant” et les offresdoivent être “larges et diversifiées” dans la mesureoù le client se trouve dans son propre pays. De

son côté, le président de l’Organisation inter-nationale du tourisme social (OITS), Jean-MarcMignon, a précisé que le tourisme domestiques’appuie davantage sur les investissements dusecteur privé. Il a expliqué que, contrairementau tourisme international, le tourisme domes-tique résiste aux différents événements etcrises du fait qu'il s’agit d'un produit local. Àtitre d’illustration, M. Mignon a évoqué l’expé-rience de l’Espagne qui a lancé dans les années1980 une opération consistant en une actionpublique de soutien au tourisme domestique, àtravers des produits destinés, notamment, auxretraités (tourisme thermal), mais aussi auxjeunes et aux enfants, comme le camping et lesauberges de jeunes, prolongeant ainsi la saisontouristique. Selon le président de l’OITS, enEspagne, l’État contribue à cette opérationavec une enveloppe de 50 millions d’eurosannuellement. Sur un euro versé, l’État gagne1,7 euro. Ce qui permet de préserver les 12 000emplois dans ce secteur et d’éviter de verserdes allocations chômage, a ajouté M. Mignon.Les Algériens ont également une vision pour ledéveloppement du tourisme national commecela a été exposé, entre autres, par le Dr

Baroudi, représentant du Centre de thalasso-thérapie de Sidi-Fredj concernant le thermalis-me, la thalasso et le SPA.

Un aspect du tourisme local valable pourtoutes les saisons et toutes les catégories despopulations du plus grand au plus jeune avecun impact direct sur l’économie. Il donnera enexemple la source thermale de Bouhanifia dontdépend le développement économique detoute la localité.

NABILA SAÏDOUN

L a Compagnie de l’engineering de l’électrici-té et du gaz (CEEG) procédera, pour le

compte de la Société algérienne de productionde l’électricité (SPE) (toutes deux filiales dugroupe Sonelgaz), à l’ouverture, demain, desplis des offres commerciales du projet de réali-sation d’une ferme éolienne d’une puissancetotale de 10 MW dans la région d’Adrar. C’estce qu’a indiqué, hier, un communiqué du grou-pe Sonelgaz. La séance d’ouverture des plisaura lieu à l’auditorium de l’Institut de forma-tion de l’électricité et du gaz de Ben Aknoun.

D’une superficie de 30 hectares, le sited’implantation de la ferme éolienne est situéprécisément à Kabertene, à 73 km au nord dela ville d’Adrar. À travers le projet de réalisationde la première ferme éolienne en Algérie, legroupe Sonelgaz vise à développer une tech-nologie éolienne et à tester le comportementde ce type d’équipements en milieu saharien,caractérisé par de fortes variations de tempé-ratures et par des vents de sable pouvantinfluer sur leur fonctionnement.

Il s’agit du troisième appel d’offres pour laréalisation de ce projet lancé par CEEG le 16mars dernier. L’ouverture des plis des offrestechniques a eu lieu le 9 juin dernier, à l’issuede laquelle 9 offres ont été déclarées rece-vables. Après examen et évaluation des offrestechniques, 4 soumissionnaires ont été rete-nus pour la phase commerciale. Il s’agit deComsa EMTE (Espagne), du consortiumCecic/CGC (Chine), du Vergnet (France) et duconsortium Cegelec SAS (France)/ Cegelec SPA(Algérie).

Le constructeur assurera les prestationsd’études, de fabrication des équipements, lesessais et mises en service. Le cahier descharges impose néanmoins aux constructeursretenus de confier en exclusivité la réalisationdu génie civil, les travaux de montage et letransport aux entreprises algériennes.

Pour rappel, la Société algérienne de pro-duction de l’électricité (filiale du groupeSonelgaz) a été chargée de réaliser un projet-pilote visant le développement d’une techno-

logie éolienne en Algérie. Mandatée par SPE,CEEG a lancé un premier appel d’offres ennovembre 2007. Un seul soumissionnaire adéposé une offre lors de la séance d’ouverturepublique des plis des offres techniques tenueen juin 2008. Ce premier appel d’offres a étédéclaré infructueux. CEEG a relancé le projeten septembre 2008 en publiant un deuxièmeappel d’offres suite auquel 4 offres ont étédéclarées recevables lors de la tenue de laséance d’ouverture des plis des offres tech-niques en octobre 2008. L’ouverture des plisdes offres commerciales s’est déroulée en jan-vier 2010. La commission d’ouverture des pliset d’attribution des marchés (Copam) a confiéprovisoirement le marché au soumissionnaireVergnet SA qui a offert le prix du kWh le moinscher. Après vérification et examen de l’offre, laCopam a décidé l’annulation de l’appeld’offres, considérant le prix offert excessif. Unnouvel appel d’offres a été relancé une troisiè-me fois en mars dernier.

R. E.

PROJET DE RÉALISATION D’UNE FERME ÉOLIENNE D’UNE PUISSANCE TOTALE DE 10 MW

Ouverture publique des plis des offres commerciales demainCOTATIONS HEBDOMADAIRES DES BILLETS DE BANQUE ET DES

CHÈQUES DE VOYAGE

Cotations hebdomadaires des billets debanque et des chèques de voyage, valables

à compter du 12 décembre 2010,communiquées par la Banque d'Algérie.

Billets de banque Achat Vente 1 USD 73,4 77,94 1 EUR 99,90 106,03 1 CAD 72,51 76,96 1 GB 115,19 122,25 100 JPY 87,62 93,02 1 SAR 19,58 20,78 1 KWD 260,01 276,10 1 AED 20,00 21,22 100 CHF 7 418,06 7 878,66 100 SEK 1 058,59 1 123,63 100 DKK 1 300,62 1 380,88 100 NOK 1 215,29 1 291,78

Chèques de voyage Achat Vente 1 USD 74,20 77,94 1 EUR 100,92 106,03 1 CAD 73,25 76,96 1 GBP 116,35 122,25 100 JPY 88,51 93,02 100 CHF 7 493,37 7 878,66 100 SEK 1 069,34 1 123,63

CHANGE

Le secteur du tourisme localveut redorer son blason.

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press

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DOSSIERDimanche12 décembre 20108 LIBERTE

AMEL BOUBEKEUR, SOCIOLOGUE À “LIBERTÉ”

“L’ÉTAT ALGÉRIEN N’EST PASISLAMISTE, MAIS POPULISTE”

C ’est ce qu’a révélé lasociologue chercheur,Amel Boubekeur, lors deson passage à Liberté. “Il nefaut pas se focaliser sur lesfemmes portant le hidjab

(voile). Les femmes qui ont mis le voile ont pris ladécision individuellement ; de plus, la manière dontelles le portent en Algérie est une façon transgressi-ve. C’est un projet moderne dans le fond”, a-t-elleprécisé. Devant certains phénomènes obser-vés sur le terrain, comme le port du voile, lagénéralisation de la omra, la fermeture desdébits de boissons alcoolisées ou encore lesrepères religieux des jeunes, la chercheuse àl’École des hautes études en sciencessociales (EHESS, Paris) a rejeté l’idée d’une“islamisation en marche en Algérie”, et suggéréune autre lecture. D’après elle, on est face à“un problème hérité de la décennie 1990, un problè-me sociologique”. Dans ce cadre, Mme Boubekeura tenu à apporter certaines précisions, enrappelant que “l’islamisme en Algérie est intégrédans le système politique depuis 1995”. “La ques-tion islamiste est intéressante en ce qu’elle dit sur lepouvoir”, a relevé la chercheuse, non sansappuyer l’idée selon laquelle “l’État n’est pasislamiste, mais populiste et opportuniste”, qui vajusqu’à “confisquer, à la société, la ressource identi-taire de l’islam”, à l’exemple des zaouïas ou dusoufisme.

Par ailleurs, l’auteure du Voile de la mariée.Jeunes musulmanes, voile et projet matrimonial enFrance (l’Harmattan, 2004) a signalé qu’“avant,l’islam était une sorte de propriété privée en Algérie”et que “c’est dans les années 1970-1980 qu’il afait son entrée dans l’espace public”. Autrementdit, “depuis 20 ans, il y a un effort de digestion detoutes ces informations identitaires”, ajoute-t-elle.D’ailleurs, dans ce cadre précis, la sociologuea concédé que “l’islamisation en Algérie est unprojet identitaire alternatif”. Pour mieux se fairecomprendre, notre interlocutrice a tenté derésumer la problématique de “digestion” dessignes religieux, par une partie de la société,notamment les jeunes, à travers une ques-tion : “à quoi doit ressembler un Algérien musul-man contre le terrorisme, dans la situation post-ter-rorisme ?”

Une question qui, de son avis, ne doit passe détacher de la complexité de la réalité etqui appelle une réponse en relation avec “letraumatisme des années 1990 qui est encore pré-sent”, “le climat politique et l’absence de lieux alter-natifs”, puisque “tous les espaces sont verrouillés”.Sans oublier “l’instrumentalisation de l’islam, parl’État, pour instaurer la paix social” et le côté“hautement politique” de la rente pétrolière. “Lecontexte politique se distinguait par un consensusabsolu pour la paix, au sein du pouvoir, à travers laconcorde civile et la réconciliation nationale, mais

pas de démocratie encore. C’est le marché dupe qui aété proposé aux Algériens”, a révélé AmelBoubekeur. Cette dernière a égalementobservé qu’en Algérie, “on est dans un climatsécuritaire avec une menace terroriste, beaucoup plusinstrumentalisée, pour tenir au pas une société quiveut avoir un contact avec l’État”.

“IL Y A UNE VRAIE SCHIZOPHRÉNIE À ACCOMPAGNER LES MUTATIONS”Mais que devient le portrait type de

l’Algérien musulman contre le terrorisme ?Devant notre insistance, la chercheuse nousa renvoyés à d’autres éléments, comme le“caractère valorisant de l’islam dans un pays musul-man” et “le recul du cadre du parti politique”,avant d’indiquer : “Les voies d’ascension socialesont bloquées en Algérie, le statut social est alorsdonné par ce sentiment d’appartenir à des élus.”“Aujourd’hui, on n’est pas dans un contexte demenace terroriste, mais dans des formes d’islamismeou d’islam post-oppositionnel, basé sur la consom-mation et le clientélisme”, a explicité Mme

Boubekeur.Lors de notre rencontre, d’autres aspects

ont été examinés par cette dernière. C’est lecas de la question de l’espace public, quireste occupé ostentatoirement par des isla-mistes. Sur ce point, la sociologue a estiméque l’appropriation, par l’État, de cet espace,“n’est pas claire”. “D’un côté, on essaie de contrôleret de maîtriser l’espace public, et de l’autre, rienn’est fait pour la prise en charge de la vie descitoyens et des conflits quotidiens”, a-t-elle com-menté, en constatant des failles sur le cha-pitre de “la force d’arbitrage, censée être l’État oules institutions”.

Elle a même relevé “un jeu de l’espace publicperverti par le haut”, en déplorant le fait que“les voies démocratiques et participatives ne fonction-nent pas”. Pourtant, la chercheuse de l’EHESSpense que l’Algérie est “beaucoup plus dans lecas des forces capables de changer les choses”, saufque ces forces (syndicats autonomes, asso-ciations, personnalités… ), plus portées sur“la critique et les plaintes”, se trouvent toujoursdans “une situation de demande de reconnaissance,par l’État, de leur statut de partenaire, plus quedans une situation participative”. “On est dans unjeu vicié, mais il y a une part de responsabilité de cesforces qui ne sont pas proactives”, a déclaré notreinterlocutrice. Cette dernière est même alléeplus loin, en enregistrant un “refus de l’altérité”en Algérie, voire “une vraie schizophrénie àaccompagner les transformations dans la société et à

faire les choix nécessaires”. Plus loin, AmelBoubekeur est revenue sur la charte pour laréconciliation nationale. Selon elle, lesAlgériens “n’ont jamais voté pour l’oubli ni pourl’impunité”, mais ont répondu oui en 2005,pour la réconciliation et la paix. La chercheu-se a établi deux contradictions sur ce sujetd’actualité. D’après elle, la réconciliation ini-tiée “a transformé radicalement les règles de la par-ticipation : d’un côté, elle force les gens à accepterl’état d’urgence et, de l’autre, elle leur fait espérerune possible participation”.

De plus, a poursuivi Mme Boubekeur, cettemême réconciliation “promet de mettre fin auterrorisme et à l’insécurité, alors que ceux-ci durent”.Pour la spécialiste de l’islamisme, qui pourrappel prépare une thèse en sociologie inti-tulée “Réinventer l’islam politique : réislamisation,désengagement et nouvelles formes du militantismeislamique”, l’État algérien est aujourd’hui dou-

blement “piégé” par sa politique de réconcilia-tion nationale, dans la mesure où il n’a pasdéfini si celle-ci “aboutit au changement du sys-tème politique, à une refonte du partage des biens, àune dimension additionnelle”.

Par ailleurs, la démarche réconciliatrice,telle qu’elle est suivie, empêcherait les diri-geants “de sortir de la question terroriste ou sécuri-taire”. “Le jour où il n’y aura plus de terrorisme,quelle sera leur légitimité ?” s’est interrogéenotre interlocutrice.

Interpellée sur les enjeux prioritaires et lesalternatives, Amel Boubekeur a surtout plai-dé pour la recherche d’une “autre forme de légi-timation, autre que le sécuritaire”, de même quepour la résolution rapide de l’équation relati-ve à l’appropriation de l’espace public. Elle aégalement insisté sur la refonte de “la place del’islam dans les institutions” : école, télévision…

H. A.

L ’une des dernières analyses de lasociologue Amel Boubekeur porte sur

le thème “L’islamisme algérien : de laréconciliation à l’échec de la participationpolitique”. La contribution, publiée dans le7e numéro du magazine Moyen-Orient(août-septembre 2010), signale d’embléequ’un “changement spectaculaire” s’estopéré dans le monde islamiste algérien. Àce propos, la jeune chercheuse del’EHESS écrit que “l’islamisme algérien estpassé, en 30 ans, de l’opposition radicale àune logique participationniste avec le régi-me, de la violence politique à l’expressionde revendications démocratiques et durefus du compromis culturel au dialogueavec les puissances occidentales”.Seulement, relève-t-elle, la question qui sepose “âprement” pour les chefs islamistesest de savoir s’ils doivent continuer à par-ticiper à un système politique “qui lesaffaiblit et les neutralise” ou, au contraire,s’en détourner, pour “réinventer de nou-veaux pôles de contestation”. Dans cecadre précis, la spécialiste se demande s’ilest vraiment utile de parler de “réhabilita-tion du FIS (…) depuis que la concorde aété promulguée”. Elle relève cependant leproblème du “paradoxe” de la charte pourla paix et la réconciliation nationale quiinterdit aux anciens chefs du parti islamis-te dissous de revenir sur la scène poli-tique, “tout en le leur faisant espérer”. “La

réconciliation les neutralise politiquement,car ils sont toujours considérés commeterroristes repentis, mais elle leur permetaussi d’exister”, précise-elle. La socio-logue ne s’attend pas non plus à une évo-lution surprenante de leur avenir, “dansles prochains mois”, car, explique-t-elle,“l’État ne souhaite pas leur redonner vie,après avoir instauré le consensus autourdu projet de réconciliation”. Sur un autreplan, Mme Boubekeur constate un “déve-loppement exponentiel” de la daâwa sala-fiyya sur le terrain. Un courant islamistequi, selon elle, s’inspire “grandement” dela doctrine wahhabite et qui est devenu “leprincipal mouvement de réislamisation dupays, bien avant les partis islamistes (…)aux visées politiques changeantes ethasardeuses”. Dans sa conclusion, lachercheuse considère que dans l’étatactuel des choses et en raison surtout del’absence de délivrance d’agréments auxnouveaux partis politiques, “le salafismeprédicatif réactive l’ancien schéma de sub-stitution des partis par le mouvementassociatif”, qui prédominait à l’époque duparti unique. Dans le même temps, AmelBoubekeur estime que ce salafisme “nonoppositionnel et populaire” représentepour beaucoup “une alternative à la crisede représentativité du champ politiquealgérien actuel”.

H. A.

DE LA RÉCONCILIATIONÀ LA PARTICIPATION POLITIQUE

D.R

.

“Le projet de l’islamismen’a pas, triomphé enAlgérie ; la question desminorités trouve plutôtune uniformisation de lasociété”, référence faiteen particulier auxinterpellations desAlgériens de confessionchrétienne et auharcèlement des citoyensqui n’observent pas lejeûne pendant le moisde Ramadhan.

Réalisé par :HAFIDA AMEYAR

“La manière dont les femmesportent le hidjab en Algérie

est une façon transgressive.”

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Dimanche12 décembre 2010

9LIBERTE L’INTERNATIONALE

L’AG ADOPTE UNE RÉSOLUTION RÉITÉRANT L'APPUI DE L'ONU AU PROCESSUS DE NÉGOCIATIONS

Comment aboutir à l’autodétermination du Sahara occidental

E n application de la Déclarationsur l’octroi de l’indépendance

aux pays et aux peuples coloniaux,l’Assemblée générale des Nationsunies a adopté, sans vote, vendredi,une résolution qui “appuie le processusde négociation en vue de parvenir à unesolution politique juste, durable et mutuel-lement acceptable qui permette l’autodéter-mination du peuple du Sahara occidental,et loue les efforts déployés à cet égard par lesecrétaire général et son envoyé personnel”.

Le texte prie le “Comité spécial char-gé d’étudier la situation en ce qui concernel’application de la Déclaration sur l’octroide l’indépendance aux pays et aux peuplescoloniaux de continuer à suivre la situationau Sahara occidental”. Cette résolutiona le mérite de réitérer une fois deplus que le but est d’aboutir à l’exer-cice du droit de peuples coloniaux àl’autodétermination par le peuplesahraoui, dont le pays fait partie dela liste des seize territoires “auto-nomes” établie par la commission dedécolonisation de l’ONU. Pour rap-pel, le projet de cette résolution, quiavait été adopté sans vote, en

octobre dernier, par la quatrièmecommission de l’ONU, “appuie le pro-cessus de négociations initié par la résolu-tion 1754 (2007) et soutenu par les réso-lutions 1783 (2007), 1813 (2008),1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseilde sécurité, en vue de parvenir à une solu-tion politique juste, durable et mutuelle-ment acceptable”.

Cette résolution intervient avecl’annonce d’une nouvelle réunioninformelle entre le Maroc et le FrontPolisario. “Des pourparlers informels entrele Maroc et le Front Polisario sur le Saharaoccidental, auxquels participeront égale-ment deux pays voisins, l'Algérie et laMauritanie, auront lieu près de New York,

du 16 au 18 décembre, sous l'égide desNations unies”, a indiqué vendredi leporte-parole du secrétaire général del'ONU. La même source a ajouté que“ces réunions auront lieu à l'invitation del'envoyé personnel du secrétaire généralpour le Sahara occidental, ChristopherRoss, dans le cadre du mandat donné par leConseil de sécurité pour des négociationsmenées par l'ONU”.

Elle souligne également que “leMaroc et le Front Polisario ont convenu quelors des prochains pourparlers, qui sedérouleront à Greentree, à Long Island, ilsexploreront des approches innovantes pourcréer un environnement permettant des pro-grès”. Néanmoins, il est déploré que

lors des derniers pourparlers qui sesont déroulés en novembre àGreentree, chaque partie a continuéde rejeter la proposition de l'autrecomme base de négociationsfutures. Il y a lieu de signaler que lesite d’information de l’ONU rappelleque l’“ancienne colonie espagnole, leSahara occidental, fait l'objet depuis 1976d'un différend entre le Maroc et le FrontPolisario”, que “le Maroc a présenté unplan pour l'autonomie du Sahara occiden-tal” et que “la position du Front Polisarioest en revanche que le statut final du terri-toire doit être décidé lors d'un référendumincluant l'indépendance comme option”.

MERZAK TIGRINE

“Des pourparlers informelsentre le Maroc et le Front

Polisario sur le Saharaoccidental se feront sous

l'égide des Nations unies.”

D. R

.

Le texte adopté renouvellel’appui de l’Assembléegénérale de l’ONU “auprocessus de négociationen vue de parvenir à unesolution politique juste,durable et mutuellementacceptable qui permettel’autodétermination dupeuple du Saharaoccidental”.

CONFÉRENCE DE CANCUN SUR LE CLIMAT

COMPROMIS IN EXTREMIS

●● La conférence des Nationsunies sur le climat, qui réunitdepuis le 29 novembre 193 pays àCancun (Mexique), s'est achevée,hier, par un accord limité sur unesérie de mécanismes pour luttercontre le réchauffement clima-tique, dont un fonds vert destiné àaider les pays en développement.La ministre mexicaine des Affairesétrangères et présidente de laconférence, Patricia Espinosa, aprésenté un texte de compromisayant recueilli le soutien de lamajorité des pays représentés, àl'exception de la Bolivie qui l'ajugé insuffisant. Les décisionssont habituellement prises parconsensus mais le texte n'en apas moins été adopté. Le consen-sus “ne signifie pas qu'un pays ale droit de veto”, a soulignéPatricia Espinosa. Un an aprèsl'échec de la conférence deCopenhague, la réunion visait àrelancer le processus de négocia-tions internationales. La prochai-ne conférence de l'ONU sur le cli-mat aura lieu l'an prochain àDurban en Afrique du Sud. Laplus importante avancée de laréunion de Cancun concerne lacréation d'un fonds vert pouraider les pays en développementà s'adapter et à lutter contre leréchauffement. Les pays les plusriches ont promis 100 milliards dedollars (75 milliards d'euros) paran d'ici 2020, mais le texte adoptéà Cancun ne précise pas com-ment le fonds sera financé. Celafera l'objet de discussions ulté-rieures, tout comme le dossierd'un système de compensationspour lutter contre la déforestation.Pour rappel, le protocole deKyoto, qui expirera fin 2012, étaitl'un des grands enjeux de laconférence de Cancun. Les paysparticipants sont convenus depoursuivre à Durban, en 2011, lesdiscussions sur le traité conclu en1997, qui engage les pays déve-loppés à réduire de 5,2% enmoyenne leurs émissions. LesÉtats-Unis ont refusé de le ratifierau motif qu'il n'imposait pas auxéconomies émergentes comme laChine et l'Inde de limiter leursémissions. Le président bolivienEvo Morales a pris la défense dece texte, auquel les pays en déve-loppement sont très attachés. “Sinous mettons le protocole deKyoto à la poubelle, nous seronsresponsables d'un écocide et d'ungénocide car nous enverrons desgens à la mort”, a-t-il lancé jeudidevant les 15 000 délégués, mili-tants et journalistes participant àla conférence. Aux termes del'“Accord de Copenhague” conclul'an dernier, 85 pays se sont enga-gés à réduire ou freiner leursémissions d'ici 2020, mais cespromesses ne sont ni contrai-gnantes ni même suffisantes pourlimiter le réchauffement à deuxdegrés Celsius, comme le préco-nisent les scientifiques.

R. I./AGENCES

L e sud du Soudan est déjà un pays indépendant.Les partisans de la sécession n’ont cessé de

déambuler depuis la date de clôture des listes électo-rales, au rythme de musiques endiablées, t-shirtsornés de slogans sécessionnistes, dans les rues desvilles du Sud-Soudan, plus bruyamment à Juba, sacapitale, à un mois jour pour jour du référendum d'in-dépendance de la province soudanaise. “Oui à l'indé-pendance, non à l'unité !” scandent les manifestantsqui célèbrent chaque jour de décompte à rebours réfé-rendaire. À Juba, le mausolée de John Garang, chefhistorique de la rébellion sudiste décédé dans unécrasement d'hélicoptère en 2005 peu après avoirsigné la paix avec Omar El-Bachir le président souda-nais, ne désemplit plus. Le référendum est prévu le 9janvier. La campagne d'inscription sur les listes électo-rales a commencé le 15 novembre, s’est poursuiviejusqu'au premier décembre et tous les habitants duSud, vivant dans la province mais aussi dans le Nordet à l’étranger, sont convaincus que le vote va aboutirà la partition du plus grand pays d'Afrique et à la créa-tion d'un nouvel État enclavé au cœur du continent.Le Parti du Congrès national (NCP), du présidentOmar El-Bachir, a beau avoir déployé tous ses effortset ses possibilités pour contrarier le rendez-vous élec-toral, l’écrasante majorité des sudistes, qui comptent

environ cinq millions de personnes, dont un demi-mil-lion au Nord-Soudan et autant à l’étranger, a pu s’ins-crire, selon l'ONU qui fournit une aide logistique à lacommission référendaire. L’autonomie de la provinces’est installée dans les faits depuis la fin de la guerrecivile Nord-Sud. Juba est devenue plus proche del'Ouganda et du Kenya que de Khartoum. Le visagede la capitale sudiste a radicalement changé. En2006, c'était un bourg au milieu de la brousse.Maintenant, il y a des immeubles, des servicespublics, des avenues et même des investissementsétrangers. Le mouvement devrait s’accélérer aprèsl'indépendance, pensent les habitants de la province.Mais il y aura beaucoup à faire, car le dynamisme deJuba ne fait que masquer l'extrême pauvreté du Sud-Soudan où la moitié de la population, soit environquatre millions de personnes, a recours à l'aide ali-mentaire. En dépit de ses terres agricoles, des divi-dendes du pétrole, des investissements étrangers etde l’aide internationale, le Sud-Soudan demeure unerégion sous-développée qui manque cruellement d’in-frastructures. Ceci est d’autant plus pertinent concer-nant les équipements pétroliers, qui se trouvent exclu-sivement au Nord du Soudan. Ce facteur est essen-tiel, car il illustre l’interdépendance économique duNord et du Sud, et la nécessité impérieuse de parve-

nir, après la partition du pays, à un règlement politiqueenglobant cette dimension. Et à ce niveau, Khartouma toutes les cartes. Le nouvel État appréciera la vraievolonté d’Omar El-Bachir lors des négociations post-référendum dont il est attendu par les partisans de lascission du Soudan qu’elles ouvrent la voie à unecoopération interétatique fructueuse sur les principauxenjeux, notamment concernant le partage desrichesses et les questions sécuritaires dans le nouvelÉtat. Le problème de l’insécurité au Sud-Soudan serenforce avec une intensification des conflits intertri-baux dans plusieurs États du Centre et du Sud (Sud-Kordofan, Jonglei, Haut-Nil, Equatoria central et occi-dental), ainsi que dans les territoires à statut spécial(Abyei, Monts Nouba, Nil bleu). Bien qu’il soit dûmajoritairement à des luttes pour le contrôle des terreset des ressources naturelles, ce phénomène estaggravé par la prolifération des armes en circulationdue, entre autres, à de multiples interférences étran-gères. Il faut également s’attendre à d’autres difficultésinhérentes à la réintégration des populations réfugiéeset déplacées. Pour juguler et réguler ces violences, lefutur État du Sud-Soudan prévoit de renforcer sescapacités sécuritaires, avec notamment la profession-nalisation de son armée de libération (SPLA). Resteque le nouvel État est inscrit dans des contraintes

internes et internationales fortes : problèmes avec leNord, tensions intertribales, jeux d’influence de paysvoisins. Saura-t-il relever le défi de sa naissance ? Etle Nord sera-t-il capable de relever le défi de sa parti-tion en acceptant les concessions et les compromisnécessaires en termes de partage équitable desrichesses ? Déjà un couac : l'accord de paix ayant misfin en 2005 à 22 ans d'une guerre Nord-Sud prévoiten fait deux référendums le 9 janvier. L’un sur lasécession du Sud-Soudan et l'autre sur le rattache-ment de la région contestée d'Abyei, située à la lisièredu Nord et du Sud-Soudan. Tout le monde s'accordepour dire que le référendum d'Abyei ne va pas avoirlieu à la date prévue. La loi référendaire d'Abyeiaccorde le droit de vote à la tribu sudiste Dinka Ngok,mais pas aux Misseriya, des nomades arabes quicraignent de perdre l'accès à l'eau et au pâturage decette région contestée si elle est rattachée au Sud-Soudan. L'ex-président sud-africain Thabo Mbeki,médiateur de la crise postélectorale en Côte d'Ivoire,était la semaine dernière à Juba afin de trouver unesolution à l'impasse d'Abyei. Une solution acceptabledoit obtenir l'assentiment du président soudanaisOmar El-Bachir. Improbable, la région, placée entre leNord et le Sud, étant la plus riche en pétrole.

D. BOUATTA

RÉFÉRENDUM SUR L’AVENIR DU SOUDAN

“BYE-BYE” KHARTOUM !

L e président de la région autonome duKurdistan, dans le nord de l'Irak, Massoud

Barzani, a revendiqué hier dans un discours à Erbille droit à l'autodétermination pour les Kurdes, cequi pourrait être un prélude à une scission del'Irak. “Nous allons soumettre aujourd'hui la question del'autodétermination aux personnes participant à cecongrès, car nous considérons que nous avons droit à l'au-todétermination”, a-t-il déclaré lors d'un discours audébut du 13e congrès du Parti démocratique duKurdistan (PDK), dont il est le chef.

C'est la première fois que le dirigeant kurdepropose en des termes aussi clairs à son parti dese prononcer sur une possible indépendance duKurdistan irakien, qui bénéficie d'ores et déjàd'une large autonomie vis-à-vis du gouvernementcentral de Bagdad. Le congrès du PDK s'est ouverten présence notamment du président irakien Jalal

Talabani, chef de l'Union patriotique du Kurdistan(UPK), du Premier ministre désigné Nouri al-Malikiet d'Iyad Allawi, chef de file d'Iraqiya, une listesoutenue par une majorité de sunnites.

Le Kurdistan, qui rassemble trois provinces dunord de l'Irak (Erbil, Dohouk et Souleimaniyeh), agagné son autonomie après la guerre du Golfe, en1991. Et Massoud Barzani en a été élu le présidenten 2005. Hormis sur les questions de défense etde diplomatie, le gouvernement autonome possè-de aujourd'hui des prérogatives étendues.

l s'est cependant heurté à de nombreusesreprises ces dernières années avec le gouverne-ment central sur la question des contrats pétro-liers qu'il a signés avec des compagnies étran-gères, et que Bagdad ne reconnaît pas. Les Kurdesrevendiquent en outre de vastes portions de terri-toires hors de leurs frontières administratives

actuelles, principalement dans la province richeen pétrole de Kirkouk, mais aussi dans celles deNinive (Nord), Salaheddine et Diyala (Centre).

Les revendications de M. Barzani interviennentalors que ce dernier vient de jouer un rôle crucialpour dénouer la crise politique dans laquelle l'Iraks'est enfoncé après les élections législatives du 7mars.

C'est en effet M. Barzani qui est parvenu àarracher, le mois dernier, des dirigeants des prin-cipales formations irakiennes un accord de parta-ge de pouvoir, qui a ouvert la voie à l'attributiondes plus hautes charges du pays, après huit moisd'impasse. Fils de Moustafa Barzani, dirigeant del'éphémère république kurde proclamée en 1946 àMahabad, en Iran, Massoud Barzani dirige le PDKdepuis 1979.

R. I./AGENCES

BARZANI REVENDIQUE LE DROIT À L'AUTODÉTERMINATION POUR LES KURDES

La scission de l’Irak se dessine

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L’inauguration a eu lieu,vendredi à 17h, au Théâtrerégional de Batna. Placée sousle thème “Ouverture etcontinuité”, cette édition,du 10 au 18 décembre 2010,compte onze représentationsen langue amazighe.

C e sont huit wilayas qui pren-nent part à l’édition 2010 de ce

festival : Batna, sept wilayas partici-pent à cette 2e édition : Tizi Ouzou,Béjaïa, Oum El-Bouaghi, Mascara,Tamanrasset et Ghardaïa entrethéâtres régionaux (cinq) et asso-ciations et autres compagniesthéâtrales (six). C’est en présencedu représentant de la ministre de laCulture et du commissaire duFestival national du théâtre ama-zigh, Mohamed Yahiaoui, que lacérémonie d’ouverture s’est dérou-lée au Théâtre régional de Batna,en présence d’une foule nombreu-se. Pour cette première soirée, lesspectateurs étaient invités à suivreun ensemble de danses folklo-riques exécutées par une troupe dela ville de Batna. Intitulé la Source delumière, ce spectacle, reflétant notrehéritage culturel et traditionnel,était composé de six tableaux.C’est l’histoire d’habitants de villa-

ge en quête de lumière, qu’ilsavaient perdue pour avoir caché lavérité et prôné l’omerta, la loi dusilence. C’est une succession dedifférentes danses traditionnellesque cette troupe a présentées.

Prenant la parole, le commissai-re du festival a rendu hommage auchantre du théâtre amazigh,Mohand Ouyahia, dit Mohya, pourqui est dédié la deuxième éditionde ce festival. Il rappellera aussi lesobjectifs assignés au festival, avantde passer à la présentation du juryde l’édition 2010 et à la remise deprix à des hommes et des femmesdu quatrième art : Ahmed Khoudi,Fadila Assous, Fouzia Aït El-Hadj,Khaled Bouali et MohamedBouiche. Cette année, sur les onzetextes des pièces de théâtre pré-sentes dans ce festival, six sontécrits en tamazight. Les cinq autressont des traductions vers le tama-

zight. Un véritable défi est relevé àl'occasion de cette deuxième édi-tion du Festival national du théâtreamazigh de Batna. Il y a tout justequelques années, personne n'au-rait cru voir autant de jeunes écri-vains et dramaturges prendre laplume et produire en langue amazi-ghe un nombre appréciable detextes. Effectivement, ce rêvecaressé depuis des années s'estmatérialisé, pourvu que les effortsse poursuivent. C'est un travail delongue haleine qui vient de porterses fruits. Certes, le parcours étaitrude, mais il a donné de son fruit :la production théâtrale en langueamazighe a pris la relève. Parmi lespièces participantes, nous pou-vons citer Akouwar Amenhous (ledouar infortuné) du TR Batna, texteécrit par Ali Bouchareb et mis enscène par Ali Djebara, Tilel'li (liber-té) du TR Mascara, texte et mise en

scène de Lamri Kawane, Termizine,du centre culturel Mohamed-Ali-Debbouz de Beriane (Ghardaïa),texte et mise en scène de SalahOul-Hadj Mohamed Lamine, lapièce Thamem't thou warzizi (le mielet la guêpe) du centre culturel d'El-Madher, texte de Messaoud Hejiraet mise en scène de LahcèneChiba…

Les thèmes abordés dans cespièces sont variés et essentielle-ment d’ordre social. Neuf joursdurant, le public batnéen estconvié tous les soirs à découvrir cequi se fait en matière de produc-tion théâtrale amazighe. Un largeéventail lui est proposé, allant ducomique au tragique. Cette deuxiè-me édition du Festival national duthéâtre amazigh s’annonce sous debons auspices, vu le succès de l’andernier.

B. BOUMAÏLA

DEUXIÈME FESTIVAL CULTUREL NATIONAL DU THÉÂTRE AMAZIGH DE BATNA

En hommage à Mohya

Dimanche12 décembre 2010 11LIBERTE CULTURE

JOURNÉES CULTURELLES CUBAINESÀ CONSTANTINE

Les rouleusesde cigare à l’honneur

●● Le coup d’envoi desJournées culturelles cubaines àConstantine a été donné dans lasoirée de vendredi dernier authéâtre régional. Au programme,une exposition du peintre JuanArel Ruiz Contino, une autre dupotier Daniel SantanderAlcantara et une démonstrationdu métier de “rouleuse de ciga-re”. En fin de programme, lepublic a eu droit à des presta-tions du trio Dinoh, créé en2000, puis du Ballet folkloriquenational de Cuba fondé en 1962.Lors de cette manifestation quis’étalera sur 3 jours, l’annexe duconservatoire régional de lamusique de Constantineaccueillera des masterclassesanimées par le trio Dinoh au pro-fit des élèves du conservatoire etun workshop destiné aux élèvesde l’École des beaux-arts.

MOURAD KEZZAR

Liberté

JOURNÉESSUR LE SAVOIRET LE SAVOIR-FAIRE TRADITIONNEL LES8 ET 9 DÉCEMBRE 2010AU MUSÉE DU BARDO

LE SAVOIR-FAIRETRADITIONNEL

●● Poursuivant son cycle derencontres sur le patrimoine, leCentre national des recherchespréhistoriques anthropologiqueset historiques (CNRPAH) etaprès des rencontres et journéesconsacrées à l’étymologie-musi-cologie les 3 et 4 octobre, la litté-rature orale les 3 et 4 novembre,les journées des 8 et 9 décembreont été consacrées au savoir etsavoir-faire traditionnel. Les ren-contres, qui ont eu lieu au Muséenational du Bardo, ont permis àun bon nombre de spécialistes etchercheurs venus des différentesrégions du pays, de se rencon-trer et de pouvoir comparer leursdifférentes études et recherchesmais surtout alimenter unebanque de données et réaliserun inventaire en collaborationavec les directions de la culture àtravers le territoire national.Présent lors de ces journées, ledirecteur du CNRPAH, SlimaneHachi, a bien voulu nous fournird’amples informations sur ce pro-gramme de rencontres et sesobjectifs. Il nous dit à ce sujet :“Le ministère de la Culture quiest notre tutelle nous a chargéde cette mission, à savoir la réa-lisation d’un inventaire du patri-moine et d’alimenter une banquede données. Ce n’est pas unefinalité car il s’agit d’une opéra-tion complexe qui nécessite l’éla-boration préalable d’une métho-dologie, car le patrimoine culturelde l’Algérie, qui s’étale sur prèsde 2 millions et demi de kilo-mètres carrés et deux millionsd’années d’histoire et de préhis-toire, est aussi riche que diversi-fié. Il nécessite la mobilisation detous les moyens, et à cet égard,le CNRPAH envisage de conven-tionner une centaine de cher-cheurs et des dizaines de déten-teurs de patrimoine, pour menerà bien cette noble tâche dont lafinalité est l’établissement de lacarte nationale d’identité culturel-le.” Lors de ces deux journées,les 8 et 9 décembre 2010,consacrées au savoir et savoir-faire traditionnel, plusieurs cher-cheurs et scientifiques, venusdes différentes régions du pays,ont exposé aux présents bonnombre de recherches et travauxet ont animé des débats. Uneautre rencontre programméedurant le mois courant seraconsacrée à l’hagiographie(études des pèlerinages etsaints).

RACHID HAMATOU

À l’automne 2005, je reçois uncoup de fil de Hamid Kechad que

j’avais perdu de vue depuis lesannées 1980 où nous étionsconfrères à Révolution africaine.Hamid m’invitait à son émission de laChaîne III “Je fais comme fait lenageur dans la mer”. Il voulait qu’ondébatte de Cueille le jour avant la

nuit qui venait de sortir. Prudent, jelui demandais s’il l’avait lu. Il merépondit : “Et comment ! D’une seuletraite.” Il ajouta : “Tu as déjà écoutémon émission ?”Je répondis par l’affirmative. J’étaisheureux de revoir un ex-collègue quine m’avait laissé que de bons souve-nirs même si on n’était pas particuliè-rement liés. Me voici à l’entrée dustudio. Il me reçoit chaleureusementavec un petit couffin dans une main.J’ai pensé, étonné : “Voilà un hommequi travaille tellement qu’il n’a pas eule temps de faire ses emplettes. Sûrque son épouse ne va pas êtrecontente.” J’étais gêné d’empêcherun honnête homme de ne pas faireson devoir de père de famille et demari. Et s’il a des enfants, ils mange-ront quoi, hein ? Tout ça de ma faute.Ou de l’émission qui commençait à21 heures. Je n’ai rien dit de mestourments à Hamid. Juste avant depénétrer le studio, je le vois avaler uncomprimé. Devant ma mine étonnée,

il me confia, sourire en coin, quec’est pour le cœur : “J’ai quelquesproblèmes de cœur”, souffla-t-il. Jene savais comment prendre sa confi-dence. Au premier ou au troisièmedegré. Maladie du cœur ou maladied’amour ? Je le connaissais assezpour savoir que l’homme manie l’hu-mour en artiste. Nous voilà face àface devant les micros. Hamid pré-sente mon livre comme une sorted’essai sur le mysticisme. Je restaicoi, avant de lui préciser que c’estsurtout un récit philosophique. Ilinsista : “Oui, mais tu parles de mys-ticisme et de mystiques.” Je luidonne raison pour ne pas nous enfer-mer dans un débat qui nous éloigne-rait du livre. À ma demande, il passeun chanteur qui me rappelle mesannées de jeunesse : El Ghazi et sabluette : “Que la soirée est belle au

clair de la lune.” Juste pour taquinerHamid, je lui lance : “Merci dem’avoir fait écouter un chanteur mys-tique !” Et voilà Kechad qui gronde :“Et qui t’a dit que ce chanteur n’estpas mystique, hein ?” Un angedéchaîné passa. Je lui rétorquais quecela se saurait si El Ghazi était unchanteur mystique. On commençaalors une partie de ping-pong verbal.À la fin de l’émission qui était endirect, Hamid me dit avec le sourire :“J’espère que je ne vais pas te vexer,si je te dis que je n’ai rien apprisdans ton livre.” Je lui répondis quemoi, en revanche, j’avais beaucoupappris avec lui. À la sortie du studio, il m’avoua sansque j’ai eu à insister qu’il n’avait luqu’une cinquantaine de pages. “Si jet’avais dit cela tu ne serais jamaisvenu, kho !” Il avait le sourire gogue-

nard de l’ami qui nous a fait unebonne farce. Je lui dis que je ne com-prenais pas son désir de polémiquerà tout prix avec moi. Il me réponditque c’est son style. Selon lui, il vautmieux une émission où on se bous-cule qu’une émission où on dort.“Nous avons eu une émission vivan-te, n’est-ce pas ?” J’en convins. Eton se quitta pour ne plus se revoir.Un ami étranger m’appela pour meféliciter du très bon niveau de l’émis-sion avec un animateur au ton trèslibre. À la maison, mon fils me fit lereproche de m’être laissé bousculer àl’antenne sans répondre. Bref, l’émis-sion n’a laissé personne indifférent.À l’image de Hamid Kechad quisavait piquer ses amis sans les sai-gner. Moins de trois ans plus tard,son cœur céda. J’ai su alors quedans son couffin, il n’y avait rien.Rien qu’une immense tendresse pourle genre humain.

H. [email protected]

…Portrait… …Portrait… …Portrait…

HAMID KECHAD

J eudi et vendredi passés, le public a pu assister auxdeux représentations de la pièce de théâtre le

Moineau, adaptée et mise en scène par Kamel Laïche,sur une scénographie de Mustapha Nadjaï. Cette pièceest inspirée de l’œuvre le Bosendorferde de l’écrivainhongrois Ferenc Karinthy.

Kamel Laïche, ce jeune metteur en scène prometteur,n’en est pas à sa première pièce, il a notamment, produitZoo Story (2002), l’Escargot entêté (2007) et le Bel indif-férent en 2008. Cette tragicomédie raconte l’histoired’un artiste (Lerrari Mohamed Arslane), affichant unetête sympathique et sociable mais qui, en réalité, estcomplètement perdu dans sa solitude. Blasé, tourmen-té, dénué d’altruisme et d’égocentrique, il décide parennui et oisiveté d’importuner une femme âgée (RaniaSerouti) au téléphone, lui racontant des histoires detous genres. Parfait comédien, l’homme passe d’un per-sonnage à un autre. Jouant sur l’improvisation, il fait

croire à cette pauvre femme qu’il est colonel de l’arméeen évoquant les moments pénibles de la guerre. Dansson jeu, il harcèle la vieille dame. La cruauté de ce per-sonnage ne connaît pas de limite. Ce jeu de rôle mes-quin emporte la femme loin dans ses pensées, se fai-sant rattraper par ses vieux démons “les souvenirsoccultés”. Le Moineau fait aussi référence au proverbepopulaire “zaouch qarmoud” (allusion à une personnevilaine et désagréable). Dans un décor minimaliste, trèssimple, un petit salon, le comédien, sur son sofa rougeà côté du téléphone, a présenté au public plusieurs per-sonnages aussi intéressants les uns que les autres,donnant l’impression de découvrir à chaque fois unenouvelle personne sur scène. Quant au personnage dela vieille dame avec sa petite touche de sensibilité, ildonnait à l’artiste plus de tonus et de machiavélismepour interpréter ses personnages.

HANA MENASRIA

“LE MOINEAU” DE KAMEL LAÏCHE À LA SALLE EL MOUGGAR

MISE À NU DE LA VIE D’ARTISTE EN ALGÉRIE

Par : HAMID GRINE

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Dimanche12 décembre 2010 15LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE

L orsque l’on effectue une visitedans les méandres de la maison

d’arrêt de Tizi Ouzou, on ne peut,sans doute, éviter de s’interroger sice que l’on constate en termes decondition de détention relève de lavie quotidienne des détenus ous’agit-il seulement d’un maquillagede circonstances destiné à laconsommation médiatique, servi àl’occasion d’une visite effectuée,mercredi dernier, par le wali,Abdelkader Bouazghi, qui étaitaccompagné par une forte déléga-tion composée du président de lacour et du procureur général près lacour de Tizi Ouzou, du président dela JSK et d’une équipe de vétéransdu club, ainsi que des représen-tants de la presse.

La réponse à une telle interro-gation ne pouvait évidemmentvenir que des détenus eux-mêmes.Alors que certains, et ils sont rares,murmurent à peine que de “petitsdépassements” existent toujours,d’autres, et ils sont plus nombreux,estiment plutôt que leur mondecarcéral ressemble plutôt à un

séjour de formation dans un insti-tut professionnel.

En effet, une tournée dans lessalles de cours, la salle de soins, lesalon de coiffure, les ateliers d’arti-sanat, la bibliothèque, la salle desports et même des cellules lais-sent le visiteur des plus pantois.“On ne trouve pas mieux dehors”,notent, à chaque fois, les visiteurs,dont certains n’ont cessé de s’in-terroger si offrir de telles condi-tions aux détenus n’encouragesimplement pas la récidive.

“Si ce n’est mon statut de détenu, jesuis mieux pris en charge ici que chezmoi”, nous dit, de façon à peineaudible, un détenu qui ne voulait

pas s’étaler sur la raison de sa pré-sence dans ce pénitencier, mais quiaffirme que leurs conditions dedétention n’ont pas été maquilléesà l’occasion de cette visite, maisque c’est leur vécu quotidien. Uneexplication qui en dit long surl’amélioration des conditions de“séjour” dans la prison de TiziOuzou.

Pour les autorités judiciaires,cela relève du respect des droits del’homme. Il ne manquait que d’hu-maniser la maison d’arrêt, et c’étaitl’objet même de la visite de mer-credi dernier, à l’occasion delaquelle un match de football a étéorganisé entre l’équipe des déte-nus et une équipe de vétérans de laJSK, conduite par Azzedine AïtDjoudi et Mouloud Iboud, qui s’estsoldé par la victoire de l’équipe“locale”, soit les détenus, par 6 butsà 5, remportant ainsi le trophée dela compétition. Une cérémonie desplus conviviales marquée par laprésentation d’une pièce théâtrale

portant sur la Révolution 1954-1962 et des chants a été organiséeà l’occasion de cette visite.

Pour ses organisateurs, cettesortie s’inscrit dans la perspectivedu rapprochement du détenu deson futur environnement extérieur.Une approche qui a pour but defaciliter la réinsertion dans la socié-té des détenus à leur sortie de pri-son. Mais outre leur réinsertionpsychologique, la prison, qui estvisiblement portée prioritairementsur la formation, offre aussi audétenu un diplôme et même desfacilités pour le montage de projetdans le cadre Ansej. En tout cas, enquittant la maison d’arrêt de TiziOuzou, on ne peut que constaterque la prison change peu à peu devocation en faisant de ce qui estune sanction à l’origine un séjouragréable, sinon tellement accep-table, qu’il risque de banaliser lacondamnation et, par ricochet,encourager la délinquance.

SAMIR LESLOUS

L’objectif de cette sortie estde rapprocher le détenu de son futur

environnement extérieur.

UNE DÉLÉGATION CONDUITE PAR LE WALI À LA RENCONTRE DES DÉTENUS

Lorsque la prisonde Tizi Ouzou veut s’humaniser

Leslous / Liberté

BÉJAÏA3 PERSONNES ÉCROUÉESPOUR TRAFIC DE DROGUE

●● La section de recherches de lagendarmerie de Béjaïa vient d’arrê-ter 3 individus du côté du quartierIrayahen en possession de 1,5 kgde drogue. Après investigations, leséléments de cette section relevantde la brigade de gendarmerie deBéjaïa ont mis la main, après fouille,sur cette quantité de drogue dissi-mulée dans un véhicule. Les troistrafiquants ont été présentés au tri-bunal puis écroués. Par ailleurs,dans la localité de Tazmalt, les élé-ments de la brigade de gendarmerieont démantelé un groupe de malfai-teurs constitué de trois personnes.Ce dernier est spécialisé dans lesvols et agressions avec armesblanches. Ce trio dressait de fauxbarrages sur les routes pour s’atta-quer aux passants et autres auto-mobilistes. Présentés au tribunal,les trois individus ont été eux aussiécroués.

A. HAMMOUCHE

LAGHOUAT L’UNIVERSITÉ AMAR-THELIDJI FERMÉEPAR LES ÉTUDIANTS

●● Rien ne va plus à l’universitéAmar-Thelidji. Pataugeant dans desproblèmes socio-pédagogiques quisemblent s’éterniser, les étudiantsont observé, mercredi dernier, unematinée de protestation qui s’estdéroulée, fort heureusement, sansincidents. Ils ont procédé à la ferme-ture de l’université pour dénoncerles mauvaises conditions de rési-dence en milieu universitaire, etnotamment dans les cités Boucherit-Lechkhem, les sœurs Bedj et lesfrères Lemneouer. Ils se plaignentdes conditions de vie et du manqued’un minimum de commodités. Ils sesont élevés contre l’absence dechauffage dans plusieurs chambres,de sanitaires et de la mauvaise quali-té des repas. À cela s’ajoute l’insé-curité qui règne aux alentours de lacité universitaire et sur le trajet quedoivent parcourir les étudiants pourse rendre au resto universitaire. Pourbarrer la route aux extrauniversi-taires, ils suggèrent l’instaurationd’une carte magnétique à faire valoirau niveau des entrées de l’université.Suite à cette protestation, une ren-contre a eu lieu entre les représen-tants des étudiants, la direction et lereprésentant du wali afin d’exposerles revendications des étudiants etde débattre les problèmes de fonddes étudiants. Pour l’administrationde l’université, la direction fait degros efforts pour améliorer lesconditions de vie des étudiants.

AREZKI BOUHAMAM

P lus de 500 personnes entre nationaux et subsaha-riens ont été appréhendées jeudi soir, lors d’une opé-

ration coup-de-poing opérée conjointement par la sûretéde wilaya de Ghardaïa et la Gendarmerie nationale,appuyée par des éléments de l’unité républicaine desécurité de Sidi Abbaz. Celle-ci a été entamée de 16heures jusqu’à 20 heures 30. Plus de 40 véhicules, entrecamions et véhicules tous-terrains 4x4 ont été mobilisés,mettant sur le terrain plus de 240 hommes des deuxcorps avec l’apport de la brigade canine de la gendarme-rie qui a engagé un chien renifleur de drogue.

Pratiquement tous les quartiers chauds, et surtout lesgrands points de concentration humaine tels la gare rou-tière, le marché de vente de portables, les zones d’habi-tations abandonnées comme Ioumad sur le promontoiredu ksar de Mélika (transformées en véritable ghetto afri-cain), la zone industrielle et les cafés populaires ont fait

l’objet de descentes qui ont amené leur lot d’appréhen-sions. La plupart des personnes appréhendées étaientdes subsahariens, originaires de pays de la bande sahé-lienne. En plus, des Touareg, dont la plupart des jeunes,pratiquement tous sans papiers font partie du lot.

Bizarrement, aucune arme blanche, ni le moindregramme de stupéfiant et encore moins de faux papiersou fausse monnaie n’ont été découverts. Quoi qu’il ensoit, des opérations pareilles gagneraient à être multi-pliées si elles contraignent ainsi tous les “rebuts de la socié-té” à garder un profil bas.

Les responsables en charge de cette opération ontmis cela sur “la parfaite maîtrise des forces de sécurité, tous corpsconfondus, de la situation sur le terrain, grâce aux coups assénéssans relâche aux nids de la délinquance et de la criminalité, ce quifait que ceux qui restent sont obligés de se terrer tout le temps”.

L. KACHEMAD

GHARDAÏA

Opération combinéepolice-gendarmerie à travers la ville

●● Comme au bon vieux temps, leshabitants de l’ensemble des quartiersde la daïra de Dhaïa Ben Dahoua, à 10km du chef-lieu de wilaya, se sontrabattus sur la bonne vieille bougiepour s’éclairer une bonne partie de lanuit, suite à la panne générale surve-nue vers 18 heures 15 en fin de semai-ne passée, générée par l’arrêt du

transformateur qui alimente cette loca-lité. Que ce soit à Châaba El Hamra,Houichiti, Aregdoul ou Thénia, l’obs-curité a été totale pour une durée deplus d’une heure, selon les citoyens,alors que les services de Sonelgaz,contactés par nos soins, affirment quela panne n’a duré que 40 minutes.Toujours selon les services de

Sonelgaz, celle-ci est due à un problè-me technique sur le poste 63, qui anécessité un changement de câblesuite au claquage de sa boîte. Lescitoyens contactés ont confirmés ladiligence de l’intervention de l’équipetechnique de Sonelgaz.

L. KACHEMAD

DHAÏA BEN DAHOUA PLONGÉE DANS LE NOIR

C’était l’objet même de lavisite de mercredi dernier, àl’occasion de laquelle unmatch de football a étéorganisé entre l’équipe desdétenus et une équipe devétérans de la JSK, conduitepar Azzedine Aït Djoudi etMouloud Iboud, qui s’estsoldé par la victoire del’équipe “locale”, soit lesdétenus, par 6 buts à 5,remportant ainsi le trophéede la compétition.

BRÈVESD U C E N T R E

ALORS QU’IL DEVAIT ÊTRE LIVRÉAU MOIS DE DÉCEMBRE

La réalisation de l’axede l’autoroute accuse des retardsC ontrairement à ce qu’a affirmé le

ministre des Travaux publics, letronçon autoroutier Larbaâtache(Boumerdès)-Lakhdaria (Bouira) sur27 km ne sera pas livré à la fin dedécembre ni à la fin de janvier 2011.C’est ce que nous avons apprisauprès de plusieurs techniciens ren-contrés jeudi sur le chantier. Et cer-tains de nos interlocuteurs n’ont pashésité à parler de l’échéance de finmars 2011.

“Beaucoup de travail reste à acheversur la partie de Lakhdaria”, a affirmé untechnicien en nous montrant les dif-férents travaux qui n’ont pas étéencore entamés. De visu, on consta-te bien que les travaux sont loind’être terminés, et notamment sur lapartie de Bouira à la sortie des deuxtunnels.

Des dizaines d’engins et des cen-taines de camions continuent à fairedes allers-retours sur un site toujoursà l’état de chantier, dont rien n’in-dique qu’il sera livré dans troissemaines. “Il faut compter encore deuxmois pour que tous les travaux soient entiè-rement achevés”, a affirmé un autretechnicien. Encore faut-il que lesintempéries ne viennent pas retarderencore les travaux compte tenu desdifficultés déjà rencontrées liées à lanature du terrain. Ainsi, le calvairedes automobilistes qui continuent àemprunter la RN5 va continuer pourau moins deux mois ou peut êtreplus, bien que les difficultés qui frei-naient l’avancement de cet axe de

l’autoroute Est-Ouest soient régléespar la réalisation des 2 tunnels deBouzegza.

Pour rappel, le ministre avait indi-qué, lors de sa dernière visite effec-tuée sur site, que cet axe routier seraouvert à la fin de décembre. “Lescitoyens rallieront, dès la fin du mois denovembre, Lakhdaria à Alger en 7 mn aulieu de 3 heures”, avait martelé M.Amar Ghoul. Une déclaration faitedevant l’ambassadeur de Chine et enprésence de plusieurs responsablesde la wilaya. On est au mois dedécembre, et les citoyens continuentà emprunter la RN5 avec, en plus, deproblèmes de sécurité liés auxchutes de rochers. Un danger qui estloin d’être maîtrisé entièrement, endépit des efforts déployés par lesagents des travaux publics deBoumerdès. Autre projet qui enre-gistre un retard gigantesque, l’échan-geur de Benrahmoune considérécomme une pièce maîtresse de larocade autoroutière d’Alger. Cetouvrage, considéré comme l’une desplus grandes réalisations du pays,accuse un retard de plus de deuxans. Ici, aussi, le ministre avaitannoncé sa réception au mois dedécembre 2009. On est en 2010, etce projet qui traîne toujours ne seraréceptionné que dans un an, selonun technicien de l’Entreprise natio-nale des grands ouvrages d’arts encharge des travaux de réalisation decet ouvrage.

M. T.

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-S i tu avais mis un peu de mieldans ton venin, tu ne serais

pas coincée maintenant.Les reproches de son mari ont ledon de l’énerver davantage. Elle aenvie de crier, mais elle ne le faitpas. Elle sait que si Hanane ne vou-lait plus venir la soulager destâches ménagères, c’est dû à sonmauvais caractère. En plus del’avoir rabaissée la veille, lorsqu’el-le était venue le matin, elle n’avaitpas trouvé mieux que de l’humilieren lui demandant de lui laver lespieds, enfin celui qui n’avait pas deplâtre. Si elle le lui avait demandégentiment, Hanane aurait pu lefaire, mais elle le lui avait ordonnési sèchement. Il y avait eu tant de mépris dansson regard que Hanane n’aurait pusupporter. Elle était partie en cla-quant la porte. C’est ce bruit quiavait tiré el-hadj Tewfik de sachambre. Il n’avait pas encorerejoint ses employées à la boutique

de prêt-à-porter. Elles sont trois àtravailler pour lui et jamais elles nese sont plaintes. Il les respectait,sentiment que sa femme n’avaitpas pour autrui.- Il faut toujours que tu envenimesla situation, lui reproche-t-il. Maisne compte pas sur moi pour te leslaver ou pour te servir ton café.- Mais tu m’emmèneras à l’hôpital,j’espère ?- Je vais t’envoyer quelqu’un, dit el-hadj Tewfik avant de lui conseillerd’apprendre à se taire. Si Djamelrentre et que tu lui fais desremarques, ne sois pas choquées’il claque, lui aussi, la porte.Chafika, je ne veux pas perdrenotre unique fils, parce que tu asun mauvais caractère.En prenant de l’âge, tu ne t’es pasarrangée. Le problème, arrivés ànos vieux jours, j’avais cru quenotre fils pourra nous soutenir etprendre soin de nous. Je réalisequ’avec ta mauvaise langue, ça ne

risquera pas d’arriver. À moins d’unmiracle. Même s’il lui avait dit qu’il ne leferait pas avant d’aller à la bou-tique, il l’aide à faire sa toilette etlui sert son café, même s’il n’enprend pas.- Pourquoi le fais-tu ? l’interrogeChafika. Tu n’étais pas obligé.- Je sais, mais malgré tous mesreproches, je t’aime, répond-il.C’est pourquoi on a pu vivre toutesces années ensemble. Un autret’aurait sûrement renvoyée cheztes parents.- Merci pour ne pas l’avoir fait, ditla sexagénaire en riant presque,puis redevenant vite sérieuse. Je tepromets de me corriger. Je ne feraiaucune remarque à Djamel.Chafika le lui avait promis, mais elleoubliait vite ses promesses.Libérée du plâtre, elle se sentrevivre. Ne dépendant plus desautres, elle reprend sa maison enmain avec joie. El-hadj est heureuxde trouver ses plats préférés audîner. Il les aurait sûrement appré-ciés si Chafika n’avait pas pestéalors qu’elle parlait au téléphone.- Qui était-ce ? l’interroge-t-il.- Djamel ! Il veut que je prépare desgâteaux, lui apprend-elle. Il va laramener ici. Il tient à nous la pré-senter.Mon Dieu, sa vie est en train deprendre la mauvaise direction.- Comme tu le dis si bien, c’est savie.Djamel n’est plus un enfant, dit el-hadj Tewfik. Tu devrais respecterson choix, il est majeur et vacciné.Mais Chafika ne portait pas le

même regard sur son fils. Il avaitbeau être majeur et vacciné, elle sedonnait le droit d’intervenir danssa vie. Elle userait de tous lesmoyens pour qu’ils se séparent.Nouria ne sera jamais sa belle-fille.Elle se le jurait.

(À suivre)A. K.

Dimanche12 décembre 2010 LIBERTE16

RÉCIT

DE YASMINA HANANE

Il s’essuie le visage et se met àréfléchir.

- Je vais appeler mon petit-filsRachid. C’est un prénom noble etancien. Mahmoud sourit. - Tu fais allusion à HarrounErrachid ?- Oui. peut-être (il sourit). Maisc’est aussi un prénom très répandudans notre société. Et je le trouvebien beau. - Très bien. Je vais de ce pasprendre le livret de famille pourl’inscrire à la mairie. - Je t’accompagne mon fils. À ce moment précis, Si Ahmed, lepère de Fettouma, fit irruptiondans la grande pièce. - Bonjour la famille ! Si Tayeb se lève.- Bonjour, sois le bienvenu SiAhmed. Mabrouk alina. Si Ahmed vint embrasser Si Tayebet prend Mahmoud dans ses bras.- Alors mon fils, comment cela va-t-il pour toi ? Si Tayeb se met à rire.

- Demande plutôt des nouvelles deta fille. Mahmoud se porte commeun charme et nous nous apprê-tions à nous rendre à la mairie pourinscrire le nouveau-né. - À la Mairie ? Alors je vais vousaccompagner puisque je dois merendre au travail. Mais avant cela,j’aimerais avoir des nouvelles deFettouma. Sa mère m’avait ditqu’elle avait eu un accouchementassez difficile. Si Tayeb hoche la tête. - Oui. La nuit a été longue pourelle. Mais grâce à Dieu, tout s’estbien passé. Elle se repose en cemoment. - Bien. Allons donc inscrire legosse. Je repasserai ce soir pourprendre de ses nouvelles et faireconnaissance avec mon petit-fils. Les trois hommes sortirentensemble pour se rendre directe-ment à la mairie où Si Ahmed tra-vaillait, et où on inscriva le nou-veau-né. Quelques jours passent. Fettoumaavait repris le dessus et s’était vite

rétablie, et le bébé se portaitcomme un charme. Toute la famille était aux petitssoins pour lui. Faïza et Samia, les sœurs aînées deFettouma, vinrent prêter main-forte à leur mère et à lla Kheïrapour préparer la fête prévue pourcet heureux événement, etMahmoud offrit à sa femme unbeau collier en perles blanches,ainsi qu’un bracelet en or. Fettouma reçut d’autres cadeauxassez coûteux de la part de sesparents et de ses beaux-parents.Lla Kheïra lui offrira, entre autres,un superbe couvre-lit fait à la main,ainsi qu’une belle parure en argent. Fettouma, émue, ne sut quoi diredevant tant de sollicitude. On lui avait appris à emmailloter lebébé et à lui donner le sein, et llaTaos, l’accoucheuse, passait deuxfois par jour pour jeter un coupd’œil connaisseur sur lui et sur l’ac-couchée. Au septième jour, on donna unegrande fête où furent conviés voi-sins et amis. On vint admirer le nouveau-né,habillé tout en bleu, et queFettouma avait pris dans ses braspour le faire sortir dans la cour, afinqu’il s’habitua à la lumière du jour.

(À suivre)Y. H.

[email protected] : Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.

L’Algéroise

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

[email protected] : Vos réactions

et vos témoignages sont les bienvenus.

35e partie

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

5e partie

RÉSUMÉ : El-hadj Tewfik a une discussion avec safemme qu’il trouve plus grincheuse que jamais. Commetoujours, Chafika se croit au-dessus de tous et il craintqu’avec ses propos acerbes, elle ne pousse Djamel à lesquitter…

La voleuse

(À suivre)

RÉSUMÉ : Si Tayeb demande à son fils de prénommerle nouveau-né. Mais Mahmoud préfère en laisser lechoix à son père. Fier et ému, ce dernier le serre dansses bras. Il est heureux de constater que son fils est tou-jours respectueux envers ses parents…

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Dimanche12 décembre 2010LIBERTE 17JEUX

●● “Le coeur a sesraisons que laraison ne connaîtpoint.”

Pascal

●● “Lesconséquencesde la colère sontbeaucoup plusgraves que sescauses.”

Marc Aurèle

●● “Vaincre la colère, c'esttriompher de sonplus grandennemi.”

Publilius Syrus

CCiittaatt iioonnssSolution Sudoku n° 605

HORIZONTALEMENT - I - Rupture dans la constructionsyntaxique d’une phrase. II- Poison violent. Problème. III- Indique lematin. Réfléchi. Mère des Titans. IV- Impôt perçu par l’Église. Citéde Chaldée. Été capable de. V- Magistrat municipal. Autorisation.VI- Dix siècles. VII- C’est-à-dire. Poète suédois. VIII- Capitaleeuropéenne. Étendue d’eau. IX- Petit avion. Forme une lignesinueuse. X- Rocher émergeant à marée basse. Petit chemin.

VERTICALEMENT - 1- Conventionnel. 2- Patrie de Jugurtha.Lettres de Malte. 3- Initiales princières. Céréale. Rivière d’Ethiopie.4- Tas de sel extraits d’un marais salant. 5- Monnaie scandinave.Ville de Belgique. 6- Laize. Tubes lumineux. 7- Vase sacré. Cube. 8-Infusion. Instrument musical. 9- Interjection. Sans défauts. 10-Vend une marchandise. Union européenne.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

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X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

° 3

90

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N° 389

7

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5

Mots croisés N° 4018 : PAR FOUAD K.

Ovationnera - Ère - Arte - Mai - Xénon - Apeuré - Pétrir - En - Es - Es - Néant - St - R - Ter - Oasien - Ive - Et - Su - Sa - Mina

- He - Da - R - Éternels - Ici - Nérée - Upas - N - T - Enta - Arête - An - Étier - Se - Les - Érato - La - Êtres - Uélé. L.

Comment jouer ?Sudoku N° 606 : PAR FOUAD K.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Votre vie personnelle aurait une très nettetendance à s'améliorer. Prenez soin devous. Une note d'égoïsme serait souhai-table surtout au début de la journée.Occupez-vous davantage de vous-même.Cela devient une priorité absolue si vousvoulez vraiment jouir du bonheur.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Des préoccupations personnelles bienparticulières vous importunent quelquepeu. Vous trouvez la parade incontour-nable à une attaque personnelle de quel-qu'un que vous n'aviez pas vu venir. Vousavez la chance pour vous et c'est vous quigagnez.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Vous vous sortez d'une situation inhabi-tuelle que vous connaissez pour l'avoirdéjà vécue. Vous retrouvez peu à peu vospoints de repère. Vos grandes capacitésvous permettent de bien cerner le problè-me à résoudre. Vous agirez avec beaucoupde facilité et de détermination.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Profitez de votre forme pour prendre votreenvol vers de nouveaux horizons. Vousavez déjà trop attendu. Vous semblezmaintenant tout à fait disponible pourentreprendre une mission à laquelle vouspensez depuis longtemps. Mettez toutesles chances de votre côté.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Votre forme atteint des sommets vertigi-neux. Veillez néanmoins à rester lucide àl'approche d'un événement qui pourraitprovoquer une profonde contrariété. Unexcès d'enthousiasme serait contraire aubon déroulement prévu.

GÉMEAUX(22 mai - 23 juin)

Vous allez devoir penser sérieusement àembrasser une autre carrière que celle àlaquelle vous vous destiniez. C'est un signede moral excellent. Envisager une tellemutation comporte certains risquesimportants. Il convient donc d'apporter unsérieux complément de réflexion.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Il est urgent d'assumer vos responsabilitésdans la vie de tous les jours. Vous avez unpotentiel de chances exceptionnel qui estinexploité. Prenez le mors aux dents car lachance va vous sourire. Ne laissez pasencore passer la belle occasion qui va seprésenter.

LION(23 juillet - 22 août)

Vous pouvez avoir cette certitude que c'estmaintenant que va venir votre tour dechance ! À n'en pas douter, vous allez pou-voir profiter pleinement de retombéespositives d'une action personnelle. Vousauriez tort de refuser d'y croire. Surtout ende telles circonstances.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

On s'intéresse beaucoup trop à vous en cemoment et vous ne voulez pas en profiter.Vous ne voulez pas vous laissez projeter enavant. Cependant, il serait bon de vouslaissez guider vers le succès. Vous appré-cierez sans doute cette nouvelle ambiancede vie avec satisfaction.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Des réactions imprévisibles à votre égardvont vous contrarier quelque peu. Ne vousformalisez pas trop. Préparez-vous à desjours meilleurs car, malgré cela, la situations'améliore de jour en jour. Le plus difficileest passé.

SCORPION(23 octobre - 22 novembre)

Une réelle occasion de chance imprévueva se présenter à vous dans des circons-tances imprévisibles. Ne faites pas la finebouche si vous voulez vraiment profiterd'un moment inoubliable. Votre cercled'amis s'agrandit. Vous vous sentez enbonne compagnie.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Aujourd’huiVous vous sentirez particulièremententhousiaste à une propositionagréable. Ne laissez pas retomber cemerveilleux sentiment à la vue d'unepersonne que vous aimeriez mieuxne pas rencontrer dans ces circons-tances. Dites-vous que c'est votretour de prendre ce bonheur.

DE MEHDI

Solution mots croisés n°4017

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

R O Y A L E M E N TA C O N I T P A UC R U E O P I N EH E R M I N E T T EI T O C I R I ST R E P H O N E SI I H O T E S AS A L I R A L E VM I E L N A I N EE S S E S T E T U

Austérité

-----------------

Informaticien

Elle attire

------------------

Salpêtre

Période--------------------La rumeur--------------------Eau de France

Le vide------------------Gai recueil------------------Institut

Teignit en bleu--------------------Berge--------------------Radium

Ville defouilles-----------------Atome

Suivant------------------Céréale------------------Capucines

A son stand

-----------------

Demi récolte

Titane

------------------

Désert

Plus grave-----------------Marier------------------Attachai

Orifice--------------------Baudet--------------------Chef religieux

Pays------------------Squelette

Artères------------------Givrai------------------Agencespatiale

Possessif------------------Frottéd’huile

Branché------------------Rincer------------------Vraie

Bout d’Égée----------------Privatif------------------Éroda

Chefs------------------Terre humide------------------Inonde

Recueilplaisant

Poil------------------Volière------------------Uvules

Id Est -----------------Devant sonAltesse

Ennui-----------------Hommede déluge

Un à Oslo----------------------Surface---------------------Ville d’Arménie

Grecque-----------------Unemouche

Puitsnaturel------------------Infécondes

Vers marins------------------Restitues

▲ ▲

▲▲

Réfléchi

------------------

Libre

Tour------------------En troène------------------Accord

▲▲

▲ ▲

▲▲

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Dimanche12 décembre 2010

19LIBERTE SPORTS

LIGUE PROFESSIONNELLE I (11e JOURNÉE) CRB 0 - USMH 1

Les Harrachis sèment le doute chez le Chabab

L e derby tant attendu, ayant misaux prises hier au stade du 20-

Août le CR Belouizdad et l’USMHarrach, a tourné en faveur desJaune et Noir qui ont réussi à s’im-poser 1 à 0 dans un match palpitantde bout en bout. Un résultat qui per-met aux Harrachis de rejoindre laJSM Béjaïa à la 3e position au classe-ment général à quatre points seule-ment du nouveau leader, l’ASOChlef. De son côté, le Chabab essuiesa première défaite de la saison surson jardin qui risque de porter unsérieux coup au moral des troupes àquelques encablures d’un autrederby face à l’USMA.

Le match débute bien pour l’USMHarrach qui bénéficie d’un penalty àla 5’ suite à un tacle de Mebarki surle joueur Yachir. Boumechera secharge du tir et réussit à donnerl’avantage aux siens. Cueilli à froid,le Chabab tarde à réagir. Il faut direque les décisions de Gamondi,notamment la titularisation deLahmar Abou à la place de Anane,n’ont pas pour autant arrangé lesaffaires des locaux. Ces derniersabandonnent complètement le jeuen faveur des Harrachis en tant quemeilleurs sur tous les plans, notamment organisationnel. À la 18’,l’USM Harrach avait une grosseoccasion pour doubler la mise, mais

la tête de Benabderrahmane, laissélibre dans le surface, est passée audessus de la transversale de Ghoulincorporé à l’occasion à la placed’Ousserir suspendu. Il aura falluattendre le demi-jeu passer pour voirla première tentative du CRB, un tirlointain de Rebih qui oblige Doukhaà bien se détendre pour sauver sacage. Le dernier quart d’heure de

cette première période a vu le réveildes poulains de l’Argentin Gamondi.Bourekba a manqué par deux foisl’occasion de remettre les pendulesà l’heure à la 39’ puis la 43’. Deretour des vestiaires, le Chababreprend les choses en main et impo-se une nette mainmise dans le jeutandis que son adversaire se regrou-pe derrière dans le souci de garder

son avantage, en procédant, detemps à autre, par des contres. Lapartie devient à sens unique où l’onassista à des assauts multipliés desBelouizdadis en quête d’un but éga-lisateur. En effet, les locaux auraientpu revenir à la marque, témoigne lenombre incalculable des occasionsratées comme ce fut le cas à la 51’lorsque le défenseur Bourekeriatente un tir des 20 m qui a failli fairemouche, ou encore la tête deSlimani (57’), le heading de Rebih(70’) que Doukha intercepte avecbrio. Avant cela, il faut dire que lesHarrachis étaient à deux doigts detuer le match quand Gherbi, suite àun contre mené par Boualem, setrouvant étrangement seul dans lasurface de vérité, fut rattrapé inextremis par la défense.

C’était d’ailleurs l’unique occa-sion digne de mention pour les visi-teurs durant la seconde mi-temps.Ceci, dans la mesure où le Chabab alittéralement dominé cette deuxièmemi-temps, sans pour autant parvenirà trouver la faille, et ce, malgré unepression constante dans le campharrachi. Mais ces derniers ont eu lemérite de batailler ferme pour pré-server leur avantage au score et par-venir à arracher trois précieuxpoints.

M. B.

EN RAISON DE LA PRÉSENCE DE QUATREJOUEURS EN ÉQUIPENATIONALE U-23 LE MCA DEMANDE OFFICIELLEMENT LE REPORTDU MATCH RETARD FACE À L’ESS ●● La direction du MCA a saisi officielle-ment la LNF pour lui demander le reportdu match retard prévu le 14 décembre austade du 8-Mai-45 de Sétif. Le Mouloudiaa motivé sa demande par la présence dequatre internationaux à savoir, FaridDaoud, Brahim Bedbouda, MohamedAmroune et Zinedine Bensalem qui setrouvent au sein de l’équipe olympique (-23) drivée par Azzedine Aït Djoudi qui setrouve en ce moment au Maroc où ilprendra part à un tournoi internationalsous l’égide de l’Unaf. Les deux joueursMohamed Amroune et Farid Daoud ontrallié directement Casablanca à partir deTunis où ils ont joué la finale aller, ven-dredi soir, de la Coupe de l’Unaf avecleur club qu’ils ont perdu par 2 à 0 faceau Club Africain. Le retour de l’équipenationale olympique du Maroc est prévule 17 décembre, soit la veille du trèsattendu derby algérois USMH-MCA quise jouera le 18 décembre au stade du1er-Novembre (ex-Lavigerie) deMohammadia à 14h30.

R. A. MCOCES CONSEILLERS QUI ONT LEURRÉ MEHIAOUI●● La décision de revoir à la hausse, etdu simple au double, le prix des billetsd’entrée au stade, qui ont été fixés à 450dinars, n’en finit pas de susciter l’indigna-tion et l’incompréhension aussi bien dansles fiefs mouloudéens que dans la hautesphère dirigeante du club.Liberté avait même assisté, bien avant lecoup d’envoi de la rencontre, à unéchange “d’amabilités” sous la formed’accusations entre deux responsablesdu MCO qui n’approuvaient visiblementpas la décision du président TayebMehiaoui d’avoir tendu l’oreille, écouté etapprouvé cette proposition à but lucratifd’un de ses collaborateurs.Ce dirigeant, dont nous tairons le nompour des raisons évidentes, a ainsi induiten erreur le président Mehiaoui, avec labénédiction de certains autres dirigeantsprésents, en lui conseillant de doubler larentabilité le jour du match sans toutefoisprendre en considération la modestie dela bourse du supporter mouloudéenmoyen. Résultat : se considérant négligé,pris de haut et peu respecté, le publicd’El-Hamri a explosé à la face du prési-dent Mehiaoui qui a vite fait de revenirsur ses pas, non sans tenter de réparercette monumentale erreur de gouvernan-ce en décrétant, tardivement, l’entréegratuite. Au prix d’une popularité en nettedécroissance, Tayeb Mehiaoui semble,enfin, comprendre et assimiler la trèsgrande différence qui existe entre prési-der un club “tranquille” comme l’ASMO etdevoir gérer l’immense popularité d’unporte-drapeau de toute une régioncomme le MCO.

RACHID B.

ASMOBENCHADLI REMPLACEKIOUA●● La défaite à domicile d’avant-hieraprès-midi face au MSP Batna a fini parvaloir à l’entraîneur émigré de l’ASMO,Kioua, un limogeage en bonne et dueforme. Cette destitution était, en fait,dans l’air depuis quelque temps déjà,d’autant plus que le désormais ex-driverdes Vert et Blanc de M’dina J’dida nes’entendait ni avec ses joueurs, ni avecses dirigeants dont certains “n’ont jamaiscompris comment il a pu obtenir cettefameuse licence délivrée par l’UEFA”.Pour le remplacer, la direction de l’ASMOa songé à Fouad Bouali et à MokhtarAssas, mais s’est finalement mise d’ac-cord avec Djamel Benchadli qui prendraofficiellement ses fonctions aujourd’hui.

R. B.

ASK 0 - ASO 3

Chlef provisoirement leader

USMB 1- MCS 0

Blida quitte la zone rouge

UNAF : APRÈS SA DÉFAITE FACE AU CLUB AFRICAIN

LE MC ALGER SE COMPLIQUE LA TÂCHE

L es Chélifiens ont confirmé que l’on devaitcompter avec eux cette saison, puisqu’ils ont

été tout simplement époustouflants, ils ont aussieu le mérite de jouer et ils ont été tout simplementrécompensés pour leurs efforts. En effet, les pou-lains de Ighil ont eu le mérite de ne jamais fermerle jeu, face à une équipe locale très déterminée àempocher les points pour sortir de la zone rouge,et qui ont tout de même réussi à faire jeu égaldurant les vingt premières minutes. Seulementavant de sombrer corps et âme, les visiteurs trèsbien organisés, avec un 3/5/2 plutôt offensif, pren-nent le jeu à leur compte d’entrée de jeu, ainsi

après deux chaudes alertes signées Djediat (14’) etMessaoud (15’) sur lesquelles Belhani s’estdéployé. Une occasion nette pour les locaux parZeghrour qui, d’une tête, rase la transversale (19’).C’est en toute logique que les visiteurs trouvent lechemin des filets sur un mauvais alignementdéfensif. Gherbi, sur le côté centre de Soudani, aupoint de penalty, crochète et décroche un tir quifait mouche à la 24’. Continuant sur leur lancée,les Chélifiens corsent l’addition, Messaoud, surune balle en profondeur, profite d’une hésitationdans l’axe de la défense et s’en va battre Belhani(35’). De retour des vestiaires, n’ayant plus rien à

perdre, les Khroubis jouent le tout pour le tout,poussent et tentent d’inscrire le but qui leur per-mettra de revenir dans la partie, une prise derisque fatale pour l’ASK, qui à vrai dire n’avait pasles moyens pour mettre en difficulté leurs hôtesdu jour, qui seront d’ailleurs les plus dangereuxnotamment par le duo Messaoud-Djediat. Aprèsplusieurs ratages, les visiteurs corsent l’additionpar Zaouche totalement démarqué qui ponctueune action collective de toute beauté (82’).L’addition aurait pu être plus sévère si Djediat etMessouad s’étaient montrés un peu plus inspirés.

H. SAMIR

L a formation fanion de la ville desRoses a réalisé, hier dans son

stade de Tchaker, un nouvel exploit,même si ce dernier est arrivé dans ladouleur face à une équipe de Saïdaqui a tout fait pour glaner des pointsà Blida, mais en vain. En effet, latouche du nouvel entraîneur semble

se faire voir même si certains parlentde chance qui sourit à AbdelkaderYaïche qui a réalisé sa deuxième vic-toire en trois matches à la tête del’équipe blidéenne qu’il a prise enremplacement de Fouad Bouali.

Lors d’une première mi-tempséquilibrée, les coéquipiersd’Abderaouf Zemmouchi ont essayédès les premières minutes de jeu decréer la différence sans toutefoiscompter sur la vigilance de l’excel-lent keeper du MCS, Merouane Kial,qui a annihilé toutes les tentativesdes visiteurs. Il aura fallu attendre la4’ et un super centre de Yaghni quitrouva le jeune Mokhtari sur sa tra-

jectoire pour ouvrir le score et libérertoute une galerie blidéenne (moinsgarnie que d’habitude).

Il faut dire que les camarades del’international Lounès Gaouaoui ontinscrit un but dans un moment cru-cial, et ce, avant la pause citron quileur a permis de rentrer aux ves-tiaires avec l’avantage au tableaud’affichage même si Haddiouche,l’attaquant du MCS, a raté l’inratabledans la foulée et a vu le ballon heur-ter le poteau de Gaouaoui.

En seconde période, la posses-sion change de camp, et ce sont lesSaïdis qui dominent afin d’égalisermais la défense blidéenne avait un

tout autre mot à dire. Poussés parleurs supporters, venus nombreux dela ville des Eaux minérales, les pou-lains de Toufik Rouabah pressaienttrès haut mais le ballon n’a pas vouluentrer.

Les Vert et Blanc, se contentantde quelques contres, n’ont pas, euxaussi, réussi à marquer le but du KOface à un Kial des grands jours.

Une toute petite victoire pour lesBlidéens (1-0) face à l’équipe surpri-se de ce début de saison. Troispoints de plus pour les Vert et Blancqui quittent pour la première fois dela saison la zone rouge de relégation.

S. A. M.

●● En Coupe des clubs champions, leMCA, méconnaissable, s'est vucompliquer la tâche en s’inclinant àTunis devant le Club Africain (2-0), quiprend ainsi une sérieuse option pourle sacre final. Le vieux club algérois,qui s’est présenté au stade du 7-Novembre de Radès avec l’ensemblede son effectif, n’a pas réussi à peserlourd lors de cette première manchedevant une bonne équipe tunisoisemenée par son métronome ZoheirDhaouadi, auteur d’un superbe but.“J'éprouve beaucoup de regrets parceque nous étions capables de réaliser

un meilleur résultat. Nous avonscommis des erreurs faute deconcentration. Ce résultat favorise leClub Africain mais nous ferons toutpour renverser la vapeur au matchretour”, a indiqué, à l’issue de larencontre avec le coach mouloudéen,Alain Michel. Même si rien n’est encore joué pourles Rouge et Vert, il n'en demeure pasmoins que leur mission, le 23décembre en match retour, est d’oreset déjà difficile devant un Club Africainqui a démontré d’excellentesdispositions vendredi soir, et qui est

plus que jamais décidé à sauver sasaison après son élimination le week-end dernier en 8es de finale de la Coupede Tunisie. En tout cas, l’entraîneur-adjoint de l’équipe tunisienne du ClubAfricain, Lotfi Rouissi, a estimé que leCA est capable désormais deremporter la Coupe de l’Union nord-africaine de football. “Nous sommesparvenus à réaliser un résultatrassurant mais il faut bien préparer lematch retour où on s’attend à uneréaction de notre adversaire devantson public. Je pense que le ClubAfricain est capable maintenant de

remporter le titre”, a indiqué l’adjointde Mourad Mahjoub. Et d’ajouter :“Nous étions dans l’obligation deréaliser un résultat positif pour tournerla page de notre élimination, lasemaine dernière, en coupe deTunisie. Le match, au cours duquelbeaucoup de cartons ont étédistribués, a été d’un niveau moyen etmarqué par l’engagement physique”.Les deux équipes seront privées enprévision de la deuxième manche desservices de Megherbi, côté MCA, etMouihbi côté CA, expulsés par l'arbitremarocain Bouchaïb Lahrèche.

CABBA - USM Alger 2-1 MC Oran - USM Annaba 1-0 MC El Eulma - WA Tlemcen 0-0 AS Khroub - ASO Chlef 0-3 CR Belouizdad - USM El-Harrach 0-1 USM Blida - MC Saïda 1-0

NB : Les rencontres MC Alger-JSMBéjaïa et JS Kabylie - ES Sétif ont étéreportées à une date ultérieure.

ClassementPts J

1 . ASO Chlef 23 11 2 . ES Sétif 20 09 3 . JSM Béjaïa 19 10 - . USM Harrach 19 11 5 . MC Saida 18 11 - . MC Oran 18 11 7 . CR Belouizdad 17 11 8 . JS Kabylie 15 10 - .USM Alger 15 11 10. MC El-Eulma 14 11 11. USM Annaba 12 11 12. MC Alger 11 09 13. USM Blida 10 11 14. WA Tlemcen 09 11 15. AS Khroub 08 11 16. CABB Arréridj 07 11

RÉSULTAT

Liberté

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Carnet—————————————

Décès—————————————Les familles Kouadri,Merabti, Si-Ammour,Djacem, parents et alliés, ontla douleur de faire du décèsde leur cher et regrettéKouadri Aomar, rappelé àDieu à l’âge de 78 ans.L’enterrement aura lieuaujourd’hui dimanche 12décembre 2010 au cimetièreAth Bouyahia, daïra deMakla.“À Dieu nous appartenons,et à Lui nous retournons.”—————————————Les familles Dehl de Tala

Amara et Imine de Boudjelil,parents et alliés, ont la dou-leur de faire du décès de leurchère et regrettée Mme Vve

Dehl Mohammed néeImine Tassadit, survenu àl’âge de 95 ans.L’enterrement aura lieuaujourd’hui, dimanche 12décembre 2010, à 12h, au vil-lage de Tala Amara, Cne deTizi Rached.“À Dieu nous appartenons,et à Lui nous retournons”.—————————————

Pensée—————————————Cela fait 8 ans, le 12décembre 2002, que nous aquittés notre très chère etregrettée Alillèche Nadia,

tragiquement partie à la fleurde l’âge.Son frère Hakim ainsi quetoute sa famille demandent àtous ceux qui l’ont connued’avoir une pieuse pensée ensa mémoire.Repose en paix, petite sœur ! —————————————Il y a un an, le 12 décembre2009, nous a quittés notrecher père et grand-pèreFouzache Ali, à l’âge de 92ans.Son épouse, ses enfants ainsique sa famille demandent àtous ceux qui l’ont connu etapprécié d’avoir une pieusepensée en sa mémoire.“À Allah nous appartenons,et à Lui nous retournons.”

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Dimanche12 décembre 2010 23

20H45

➜ Un film bouleversant sorti en2008 qui donne un rôle taillé surmesure à Sophie Marceau.“Engagée dans la Résistancefrançaise, Louise s'enfuit à Londresaprès l'assassinat de son mari. Là, elleest immédiatement recrutée par unservice secret de renseignement. Louisese voit alors confier sa premièremission : l'exfiltration d'un agentbritannique qui préparait ledébarquement sur les plagesnormandes. Tombé aux mains desAllemands, il risque de livrer desinformations capitales. Louise décidede constituer un commando de femmesspécialement recrutées pour les besoinsde cette périlleuse mission secrète.”

➜ Shanghai Kid 2 est un filmaméricain réalisé par David Dobkin, sorti en2003 avec Jackie Chan et Owen Wilson en têted’affiche. “Lorsqu'un Lord anglais assassine le pèrede Chon Wang, la sœur de ce dernier se rend enAngleterre pour traquer le tueur. Chon et RoyO'Bannon partent également à Londres et découvrentl'existence d'une conspiration mondiale visant àdétruire la famille royale et à envahir l'Empire de Chineet le Royaume d'Angleterre. Évidemment, laconfrontation de nos deux héros avec les traditionsanglaises ne se fera pas sans mal...”

➜ Championnat de France Ligue 1. 17e

journée. Bordeaux - Rennes. Après deuxvictoires de rang face à Nancy et Arles-Avignon et un nul face au Losc, lesGirondins de Bordeaux semblent reprendredes couleurs. 6es du classement à l'issue dela 15e journée, les coéquipiers de YoanGouffran et Alou Diarra affrontent unesurprenante équipe de Rennes. Face à l'unedes meilleures formations du championnat,qui plus est à l'extérieur, la tâche s'annoncedifficile. Les hommes de Jean Tiganadoivent impérativement livrer un grandmatch pour espérer battre le Stade Rennaiset continuer leur marche en avant.

21H00

NUMÉROS UTILES

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 /021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/02149.71.53 021 49.71.54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille et de laCommunauté nationale àl’étranger. Personnes endifficulté ou en détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97

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AIR FRANCECentre des affaires,(ABC) Pins Maritimes- Tél. :021.98.04.04- Fax. :021.98.04.43

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 6 moharem 1431

Dimanche 12 décembre 2010Dohr.............................12h41Asr................................15h14Maghreb......................17h35Icha..............................18h59

Prières du matin7 moharem 1431

Lundi 13 décembre 2010Fadjr...............................6h19Chourouk.......................7h51

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-Khemisti

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CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa

Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39

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Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50

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Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

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l’IndépendanceTél. / Fax : (024) 81 47 91

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étage Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

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CB : 00 500170 400 208216045Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

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➜ Au sommaire de Capital ce soir : “Tablettetactile ; enquête sur la nouvelle folie high-tech” -Depuis avril dernier, plus de 400 000 iPadont été vendus en France. Face à cetengouement, de nombreux fabricants sesont engouffrés dans le sillage d'Apple ;“Sortie en famille : le roi des comédies musicales”– Les fins d'année sont une occasion desortir en famille. Valeurs sûres dudivertissement, les comédies musicalesfont le plein. Rencontre avec le producteurJoop van den Enden ; “Cadeaux pour enfants: le boom des déguisements” - Lesdéguisements pour enfants ne sont jamaispassés de mode. Quelles panoplies fontrêver les petits ?

➜ À propos d'Henry est un film américainréalisé par Mike Nichols, sorti en 1991. Unehistoire émouvante qui repose tout entièresur les épaules – heureusement solides –d'Harrison Ford. “Un avocat (joué par HarrisonFord) célèbre et sans scrupules enchaîne les succès.Chez lui l'ambiance est plutôt morne avec sa femmeet sa fille. Un soir, alors qu'il sort s'acheter descigarettes, il reçoit une balle dans la tête lors d'unbraquage. L'homme se réveille alors à l'hôpitaltotalement amoindri et amnésique...”

À PROPOS D'HENRY20H45

SHANGHAI KID 221H30

20H35

➜ Haute Voltige est un film américain deJon Amiel réalisé en 1999 avec SeanConnery et Catherine Zeta-Jones. “Quandun Rembrandt d'une valeur inestimable estdérobé dans le salon d'un collectionneur, lessoupçons se portent sur Robert Mac Dougal,grand amateur d'art et illustre voleur detableaux insaisissable. Virginia Baker, lemeilleur agent des Assurances Waverly, qui aétudie la personnalité de Mac Dougal, soumetau directeur un projet audacieux pour récupérerle tableau. Elle appâtera le gentlemancambrioleur en se faisant passer pour unevoleuse, le séduira et le fera tomber en luiproposant un casse irrésistible.”

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IL SE SERAIT SUICIDÉ

Le fils de Madoff retrouvépendu à New York

2010 : année la plus chaudedans le monde depuis 1880

●● 2010 aura été l'année la plus chaude dans le mondedepuis 1880, a rapporté hier le quotidien allemandTaggespiegel, citant un responsable du réassureur alle-mand Munich RE. C'est au Pakistan, en mai, qu'on a rele-vé la plus haute température (53,3 degrés), tandis que lesvilles de Los Angeles et de Moscou enregistraient desrecords absolus de chaleur pendant l'été, de 45 et 37,8degrés respectivement, selon Peter Höppe, responsablede la section de recherche sur les risques géographiquesde Munich RE.

N os autorités diplomatiques ont donc décidéque l’Algérie était à sa bonne place parmi

les pays ayant boycotté la cérémonie de remi-se du Prix Nobel de la paix 2010 au militant chi-nois des droits de l’Homme, Liu Xiaobo.

On ne peut pourtant pas dire que la récom-pense en question pèche par manque de pres-tige dans notre pays, et surtout pas parmi lesfervents animateurs de l’autodithyrambe durégime. Au cours des années 2007 et 2008, lesmédias se sont fait l’écho d’opérations de lob-

bying initiées dans l’intention de faire décerner le prix au présidentBouteflika. Dans son édition du 27 février 2008, Le Monde croitavoir la confirmation de “la candidature du Président algérien, sou-tenue par des députés de son pays pour ses actions audacieusesen vue d'unir et de réconcilier les Algériens” et pour “le retour et lemaintien de la paix dans les pays voisins”. C’était avant que le troi-sième mandat et l’accommodement constitutionnel auquel il nous

obligea ne viennent définitivement nous installer parmi les pays quirament à contre-courant du sens démocratique de l’Histoire.

Et ce n’est sûrement pas par hasard que l’on se retrouve danscet attelage de boycotteurs de la cérémonie du comité Nobel, com-posé de pays comme la Chine, la Russie, le Kazakhstan, laColombie, la Tunisie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Irak, l’Iran, leVietnam, l’Afghanistan, le Venezuela, l’Égypte, le Soudan,l’Ukraine, Cuba et le Maroc. S’il n’y a eu que quelque soixante-cinqreprésentations diplomatiques à être invitées à assister à l’événe-ment, on constate que parmi les décommandées d’entre elles,près de la moitié relève du monde géopolitique arabo-musulman.On ne peut pas dire, non plus, que pour le reste, nous sommes encompagnie de modèles de défense des droits de l’Homme avec laRussie ou Cuba. Somme toute, les autorités auront été consé-quentes, dans cette attitude avec leur orientation et leur pratiqueen matière de démocratie.

Pourtant, nos dirigeants n’ont jamais résisté à la tentation desoigner “leur” image… de l’Algérie à l’étranger, en se revendiquant

de la vertu démocratique quand elle peut être acquise à moindrefrais. Mais il semble que le nouveau grand frère chinois, initiateurde ce mouvement de grève protocolaire contre le Prix Nobel de lapaix se soit fait trop insistant pour laisser le choix à ses plusproches amis. Le cas de certains pays, comme la Serbie, qui, jus-qu’aux dernières heures, étaient partagés entre leur absence etleur présence, montre que la pression, de ce côté, comme du côtéopposé, a dû être éprouvante pour certains gouvernements.

D’ailleurs, l’Algérie est l’un des rares pays à n’avoir pas répon-du à l’invitation du comité. Le fait de vouloir éviter l’annonce denotre boycott illustre le malaise qu’on ressent à refuser la partici-pation à une telle manifestation.

Choix délibéré ou effet de pression, l’Algérie n’était pas du boncôté dans la confrontation de l’arbitraire et de la liberté, dans cetteaffaire. Le régime avait le droit de son choix politique. Mais peut-être pas celui de proclamer, par ce geste, l’engagement du payscontre les luttes démocratiques des peuples, en Chine ou ailleurs.

M. H.

CONTRECHAMP Sommes-nous contre le combat de Liu Xiaobo ?

PAR M. HAMMOUCHE

[email protected]

PAR CHEIKH FERHAT

VOTRE MÉTÉO DU JOUR

Prédominance d'un temps ensoleillésur l'ensemble des wilayas du nord dupays devenant voilé par des nuagesmoyens et élevés en fin d'après-midiet principalement sur les régionscôtières.Toujours ensoleillé sur les régionssahariennes.Des vents modérés à assez fortsengendrant quelques tourbillons desable sur le nord Sahara et le Saharacentral et une mauvaise visibilité.Des températures en baisse.

Températures maximum prévues13° à El-Bayadh, Médéa, Tiaret,Saïda, Djelfa, Sétif, Batna, Khenchela15° à Laghouat, Oum El-Bouaghi,Constantine, Tissemsilt, Naâma,Tébessa16° à Bordj Bou-Arréridj, Guelma,M'sila, Bouira17° à Alger, Boumerdès, Tipasa, Jijel,Béjaïa, Annaba, Skikda, El-Kala, AïnDefla, Blida, Tizi Ouzou18° à Oran, Tlemcen, Ténès,

Mostaganem, Relizane, Sidi Bel-Abbès, Chlef, Mascara, AïnTémouchent21° à Béchar, Touggourt, El-Oued,Biskra, Ghardaïa22° à Ouargla, El-Goléa, Illizi, Hassi-Messaoud, In Aménas27° à Tamanrasset, Tazrouk, Arak,Abalessa, Tindouf29° à In Guezam, Bordj Badji El-Mokhtar, Timmiaouine28° à Adrar, Reggane, In Salah

Météo marineMer peu agitée à agitée avec unehoule de Nord et des vents desecteur Nord-Est de 20 à 40 km/h.

Météo dans le monde33° à La Mecque, 25° à Médine, 8° àEl-Qods, 18° à Tunis, 4° à Londres, 5°à Paris, -8° à Helsinki, -1° à Québec,2° à Berlin, -8° à New York, 27° àCaracas, 13° à Beyrouth, 15° àTéhéran, 2° à Séoul, -4° à Kiev,33° à Ouagadougou

●● Le fils de l’escroc américain,Bernard Madoff, auteur de la plusgrande fraude boursière de l’histoire,a été retrouvé hier pendu dans sonappartement de New York, où il seserait suicidé, le jour du deuxièmeanniversaire de l’arrestation de sonpère, a indiqué la police. “La policeenquête sur un décès. Il s’agit de MarkMadoff”, a indiqué à l’AFP une porte-parole de la police de New York. Lapolice a précisé que l’homme de 46ans avait été découvert par unmembre de sa famille hier matin àson domicile de Manhattan, confir-mant une information de la chaîne detélévision WABC. Mark et son frèreAndrew Madoff, qui étaient desproches associés de leur père, fontl’objet d’une enquête dans le cadrede la gigantesque fraude, mais aucu-

ne charge n’a encore été retenue àleur encontre. Bernard Madoff, 72ans, a été condamné en 2009 à 150ans de prison pour une escroquerie,estimée entre une vingtaine et plusde 65 milliards de dollars, selon quel’on compte avec ou sans les intérêts.Le stratagème de Madoff qui consis-tait à promettre des rendements fara-mineux qu’il ne générait pas, et à uti-liser les fonds des nouveaux clientspour rétribuer ou rembourser lesclients existants, s’est écroulé quandla crise financière s’est aggravée, il y adeux ans. De plus en plus de clientsont demandé à récupérer leurs fondset l’ex-gestionnaire s’est retrouvé aupied du mur, avouant à ses fils, puis àses employés, qu’il “était fini, n’avaitplus rien et avait perdu environ 50 milliardsde dollars.”

PROJETS DU TRANSPORT FERROVIAIRE

TOU INSISTE SUR LE RESPECT DES DÉLAIS DE RÉALISATION●● Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a insisté, hier à Chlef,sur la nécessité du respect des délais impartis dans l’exécution desprojets du secteur ferroviaire. Le ministre, qui intervenait à la faveurd’une visite à la nouvelle gare de Oued-Fodda, a mis l’accent surl’impérative nécessité de livrer les projets du secteur dans lesdélais impartis, “compte tenu de leur importance stratégique et leurimpact” sur les plans économique et social. Le ministre desTransports s’est enquis, lors d’une visite à la nouvelle gare deOued-Fodda, de l’état d’avancement du projet de modernisation et

de dédoublement de la voie ferrée Oued-Fodda, El-Attaf etKhémis-Miliana. D’une consistance de 67 kilomètres dont 14 kmsitués dans la wilaya de Chlef et 53 km dans la wilaya de Aïn Defla,et reliant El-Attaf à Khémis-Miliana, ce projet, lancé en 2006, portesur le dédoublement de la voie et la modernisation de la voie ferréereliant El-Attaf à Khemis-Miliana et la modernisation de 14 km devoie entre Chlef et Oued-Fodda. Le projet, dont le tauxd’avancement a atteint 55 %, sera livrable dans sa totalité au débutdu mois de juillet 2011, selon les explications fournies au ministre.

ANEP n°835 546 Liberté du 11/12/2010