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114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS AFFICHÉES PATHOLOGIES IATROGÈNES MÉDICALES ET CHIRURGICALES 1S176 562 Occlusion de l’artère centrale de la rétine au décours d’une embolisation pour malformation artério-veineuse faciale chez un enfant de 8 ans : à propos d’un cas. Central retinal artery occlusion after facial arterial venous malformation embolism in a 8-year-old boy: a case report. ROUSSEAU E*, ALBERTINI E, THOMAS V, BACIN F, DALENS H (Clermont-Ferrand) Introduction : L’occlusion de l’artère centrale de la rétine est une pathologie rare (fréquence estimée à 1 consultation sur 10 000 en ophtalmologie) touchant préféren- tiellement le sujet âgé à risque cardio-vasculaire, exceptionnellement le sujet jeune ou l’enfant. Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un enfant de 8 ans ayant pré- senté, à la 24 e heure d’une embolisation de malformation artério-veineuse rétro-auri- culaire droite, une baisse d’acuité visuelle ipsilatérale précédée d’une amaurose fugace. À la prise en charge, l’acuité visuelle est à 5/10 e de loin, conservée à Pari- naud 2 de près ; l’examen met en évidence un signe de Marcus Gunn droit sans autre anomalie clinique. Le fond d’œil est notamment normal et le diagnostic alors évoqué est celui de névrite optique rétro-bulbaire droite. Le lendemain, l’acuité visuelle du jeune patient est retrouvée à perception lumineuse positive. Au fond d’œil, on note tous les signes permettant de conclure à une occlusion de l’artère centrale de la rétine (œdème rétinien, macula rouge cerise) de l’œil droit. Résultats : Dans un but diagnostique et thérapeutique, une artériographie cérébrale est réalisée après un écho-doppler des TSA et un angioscanner cérébral normaux. Celle-ci ne visualise aucune lésion thrombo-embolique vasculaire pouvant être trai- tée par fibrinolyse. Toute anomalie de l’hémostase ayant été exclue, l’hypothèse retenue est celle d’un vasospasme vasculaire prolongé ayant conduit à terme au tableau d’occlusion artérielle rétinienne constaté. Discussion : Le vasospasme semble une étiologie discutée des occlusions artériel- les centrales. Ici la 1 re hypothèse est celle d’un hypodébit ou d’une hypoperfusion en rapport soit directement avec la chirurgie, soit avec l’anesthésie ; la 2 e hypothèse, non prouvée, est la potentielle migration du matériel ayant servi à l’embolisation via des anastomoses entre carotide externe et carotide interne. Conclusion : L’occlusion de l’artère centrale de la rétine est donc une complication rare mais possible des embolisations de malformations artério-veineuses faciales, de pronostic sombre comme le prouve ce cas où l’évolution s’est faite vers la non-récu- pération visuelle et l’atrophie optique. 563 Amaurose secondaire à un hématome du sinus caverneux post-méchage nasal : à propos d’un cas. Visual loss secondary to intracavernous hematoma after nasal packing: a case report. GRECH M*, MASCHI C, SANIIAN F, SCHNEIDER B, PINON F, GASTAUD P (Nice) Introduction : Nous présentons le cas d’une patiente de 50 ans ayant présenté une baisse d’acuité visuelle unilatérale profonde suite à une nasofibroscopie avec méchage à la lidocaïne naphazolinée. Matériels et Méthodes : Mme R., sans antécédents notables, consulte initialement un oto-rhino-laryngologiste pour obstruction nasale. Devant la découverte radiologique d’un amalgame dentaire dans le sinus maxillaire droit, une nasofibroscopie avec méchage à la lidocaïne naphazolinée est réalisée. Le méchage est contemporain d’une douleur intense, de céphalées et de nausées. Au décours la patiente présente une dyschroma- topsie droite puis une baisse d’acuité visuelle profonde. À l’examen ophtalmologique ini- tial, on retrouve une acuité visuelle inchiffrable contrastant avec un examen clinique normal. Les examens paracliniques (potentiel évoqué visuel, champs visuels) sont en faveur d’une neuropathie optique. Le bilan étiologique réalisé ne montre pas d’anomalie au scanner (hormis l’amalgame dentaire ayant migré). L’imagerie par résonance magnétique quant à elle met en évidence un hématome dans le sinus caverneux droit comprimant le nerf optique droit pour lequel il n’y a pas d’indication neurochirurgicale. L’artériographie cérébrale ne retrouve pas d’anomalie vasculaire prédisposant au saigne- ment. Une imagerie par résonance magnétique réalisée à distance à la recherche d’une éventuelle tumeur s’avère également négative. Résultats : À 6 mois, on observe une résorption spontanée de l’hématome, une récupération visuelle à 10/10 e et une disparition du scotome cæco-central. Discussion : De multiples étiologies peuvent être évoquées devant ce tableau. Après avoir éliminé une cause vasculaire par l’artériographie, nous discutons de la vraisemblance de 3 mécanismes physiopathologiques : traumatique, nociceptif ou médicamenteux (naphazoline). Conclusion : Nous présentons donc ici un cas non décrit dans la littérature de baisse d’acuité visuelle sévère secondaire à un hématome du sinus caverneux post- méchage nasal probablement d’origine iatrogène. 564 Paralysie du VI révélant un LMNH du cavum avec extension orbitaire. Non-Hodgkinien malignant lymphoma revelated by paralysis of VI. HOUAT S*, LAROUK AO, MEZIANI I, HENNOUDA AS, OUHADJ O, NOURI MT (Alger, Algérie) Introduction : Les paralysies du VI sont révélatrices de plusieurs affections dont certaines peuvent affecter le cavum, Matériels et Méthodes : Nous rapportant le cas d’une fille âgée de 07 ans chez qui le diagnostic d’un LMNH du cavum a été fait après l’apparition des signes ophtal- mologiques. Observation : Patiente âgée de 07 ans qui consulte pour déviation de l’œil droit avec exophtalmie à l’examen on note à droite : une fonction visuelle nulle, un ché- mosis avec turgescence veineuse, exophtalmie, limitation de l’action du droit externe, l’examen du fond de l’œil retrouve une atrophie optique ; à gauche on note une adénopathie cervicale. La TDM : évoque un volumineux processus expan- sif du nasopharynx avec extension orbitaire et intra crânienne, une biopsie du cavum : montre un aspect évoquant un LMNH et dans le cadre du bilan d’extension une scintigraphie est faite objective une hyperfixation au niveau de la tête humérale et L1-L4 ; la patiente est adressée au service d’oncologie. Discussion : Les LMNH du cavum sont peu fréquents (< 10 %) des processus du cavum, rares avant l’âge de 02 ans, le pic de fréquence se situe autour de 07 ans et il existe une prédominance masculine sex-ratio de 03. La diplopie par parésie du muscle droit externe est un mode de révélation fréquent de l’affection, ceci témoigne de leur grande agressivité et leur dissémination rapide. Conclusion : Les paralysies du VI chez l’enfant sont rares et doivent inciter une recherche étiologique minutieuse. 565 Nécrose sclérale après application de 5-FU : à propos d’un cas. Scleral necrosis after 5-FU application: a case report. FEKI J*, BENZINA Z, FATTOUM T, TURKI K, KHABOU A, REBHI F, TRIGUI A (Sfax, Tunisie) Introduction : Le 5-FU est un agent anti-mitotique efficace mais non dénué de ris- ques. Son utilisation par voie locale dans le traitement des tumeurs conjonctivales malignes est efficace et habituellement sans risque pour le patient. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient ayant bénéficié d’une biopsie-exérèse d’une lésion tumorale conjonctivale dont l’examen anatomopatho- logique révélait un carcinome épidermoïde. Un complément de traitement par injec- tions sous conjonctivales de 5-FU a été réalisé. Suite à une erreur de manipulation, le produit a été appliqué sans dilution aboutissant à une nécrose sclérale. Nous avons réalisé un recouvrement de la lésion par un patch scléral. L’évolution était marquée par une amélioration des conditions locales avec rétablissement d’un aspect normal de la sclère. Discussion : Le 5-FU a été utilisé localement pour le traitement des lésions conjonctivales cancéreuses. Son efficacité dans cette indication a été rapportée dans la littérature mais il reste avant tout un produit toxique qu’il faut manipuler avec précaution. La survenue d’une nécrose sclérale peut engager le pronostic fonction- nel et aboutir à une phtyse du globe. Sa prise en charge doit donc être précoce avant l’installation d’une sclérectasie pour garantir une bonne cicatrisation. Conclusion : Le 5-FU est d’un grand apport dans le traitement des lésions malignes conjonctivales. Sa manipulation doit cependant doit s’entourer de toutes les précau- tions pour éviter les complications parfois dangereuses. 566 Le « pemphigus contact » : à propos d’un cas. « Pemphigus contact »: one case report. SOKKAH M*, AMMOUS I, ZBIBA W, KAMOUN R, LANDOLSI H, KASRI A, BOUSSEN I, OUERTANI A (Tunis, Tunisie) Introduction : Le « pemphigus contact » correspond au déclenchement possible d’une réaction bulleuse cutanéo-muqueuse par une substance contact médicamen- teuse ou autre. Nous rapportons le cas d’une réaction « pseudo-pemphigoide » de la conjonctive bulbaire secondaire à l’instillation de fluoroquinolone (ofloxacine) col- lyre chez un patient de 30 ans. Matériels et Méthodes : À l’interrogatoire, le patient n’a pas d’antécédents d’aller- gie médicamenteuse ou autre.

565 Nécrose sclérale après application de 5-FU : à propos d’un cas

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114e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS AFFICHÉESPATHOLOGIES IATROGÈNES MÉDICALES ET CHIRURGICALES

1S176

562Occlusion de l’artère centrale de la rétine au décours d’une embolisation pour malformation artério-veineuse faciale chez un enfant de 8 ans : à propos d’un cas.Central retinal artery occlusion after facial arterial venous malformation embolism in a 8-year-old boy: a case report.ROUSSEAU E*, ALBERTINI E, THOMAS V, BACIN F, DALENS H (Clermont-Ferrand)

Introduction : L’occlusion de l’artère centrale de la rétine est une pathologie rare(fréquence estimée à 1 consultation sur 10 000 en ophtalmologie) touchant préféren-tiellement le sujet âgé à risque cardio-vasculaire, exceptionnellement le sujet jeuneou l’enfant.Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un enfant de 8 ans ayant pré-senté, à la 24e heure d’une embolisation de malformation artério-veineuse rétro-auri-culaire droite, une baisse d’acuité visuelle ipsilatérale précédée d’une amaurosefugace. À la prise en charge, l’acuité visuelle est à 5/10e de loin, conservée à Pari-naud 2 de près ; l’examen met en évidence un signe de Marcus Gunn droit sansautre anomalie clinique. Le fond d’œil est notamment normal et le diagnostic alorsévoqué est celui de névrite optique rétro-bulbaire droite. Le lendemain, l’acuitévisuelle du jeune patient est retrouvée à perception lumineuse positive. Au fondd’œil, on note tous les signes permettant de conclure à une occlusion de l’artèrecentrale de la rétine (œdème rétinien, macula rouge cerise) de l’œil droit.Résultats : Dans un but diagnostique et thérapeutique, une artériographie cérébraleest réalisée après un écho-doppler des TSA et un angioscanner cérébral normaux.Celle-ci ne visualise aucune lésion thrombo-embolique vasculaire pouvant être trai-tée par fibrinolyse. Toute anomalie de l’hémostase ayant été exclue, l’hypothèseretenue est celle d’un vasospasme vasculaire prolongé ayant conduit à terme autableau d’occlusion artérielle rétinienne constaté.Discussion : Le vasospasme semble une étiologie discutée des occlusions artériel-les centrales. Ici la 1re hypothèse est celle d’un hypodébit ou d’une hypoperfusion enrapport soit directement avec la chirurgie, soit avec l’anesthésie ; la 2e hypothèse,non prouvée, est la potentielle migration du matériel ayant servi à l’embolisation viades anastomoses entre carotide externe et carotide interne.Conclusion : L’occlusion de l’artère centrale de la rétine est donc une complicationrare mais possible des embolisations de malformations artério-veineuses faciales, depronostic sombre comme le prouve ce cas où l’évolution s’est faite vers la non-récu-pération visuelle et l’atrophie optique.

563Amaurose secondaire à un hématome du sinus caverneux post-méchage nasal : à propos d’un cas.Visual loss secondary to intracavernous hematoma after nasal packing: a case report.GRECH M*, MASCHI C, SANIIAN F, SCHNEIDER B, PINON F, GASTAUD P (Nice)

Introduction : Nous présentons le cas d’une patiente de 50 ans ayant présenté unebaisse d’acuité visuelle unilatérale profonde suite à une nasofibroscopie avecméchage à la lidocaïne naphazolinée.Matériels et Méthodes : Mme R., sans antécédents notables, consulte initialementun oto-rhino-laryngologiste pour obstruction nasale. Devant la découverte radiologiqued’un amalgame dentaire dans le sinus maxillaire droit, une nasofibroscopie avec méchageà la lidocaïne naphazolinée est réalisée. Le méchage est contemporain d’une douleurintense, de céphalées et de nausées. Au décours la patiente présente une dyschroma-topsie droite puis une baisse d’acuité visuelle profonde. À l’examen ophtalmologique ini-tial, on retrouve une acuité visuelle inchiffrable contrastant avec un examen cliniquenormal. Les examens paracliniques (potentiel évoqué visuel, champs visuels) sont enfaveur d’une neuropathie optique. Le bilan étiologique réalisé ne montre pas d’anomalieau scanner (hormis l’amalgame dentaire ayant migré). L’imagerie par résonancemagnétique quant à elle met en évidence un hématome dans le sinus caverneux droitcomprimant le nerf optique droit pour lequel il n’y a pas d’indication neurochirurgicale.L’artériographie cérébrale ne retrouve pas d’anomalie vasculaire prédisposant au saigne-ment. Une imagerie par résonance magnétique réalisée à distance à la recherche d’uneéventuelle tumeur s’avère également négative.Résultats : À 6 mois, on observe une résorption spontanée de l’hématome, unerécupération visuelle à 10/10e et une disparition du scotome cæco-central.Discussion : De multiples étiologies peuvent être évoquées devant ce tableau.Après avoir éliminé une cause vasculaire par l’artériographie, nous discutons de lavraisemblance de 3 mécanismes physiopathologiques : traumatique, nociceptif oumédicamenteux (naphazoline).Conclusion : Nous présentons donc ici un cas non décrit dans la littérature debaisse d’acuité visuelle sévère secondaire à un hématome du sinus caverneux post-méchage nasal probablement d’origine iatrogène.

564Paralysie du VI révélant un LMNH du cavum avec extension orbitaire.Non-Hodgkinien malignant lymphoma revelated by paralysis of VI.HOUAT S*, LAROUK AO, MEZIANI I, HENNOUDA AS, OUHADJ O, NOURI MT (Alger, Algérie)

Introduction : Les paralysies du VI sont révélatrices de plusieurs affections dontcertaines peuvent affecter le cavum,Matériels et Méthodes : Nous rapportant le cas d’une fille âgée de 07 ans chez quile diagnostic d’un LMNH du cavum a été fait après l’apparition des signes ophtal-mologiques.Observation : Patiente âgée de 07 ans qui consulte pour déviation de l’œil droitavec exophtalmie à l’examen on note à droite : une fonction visuelle nulle, un ché-mosis avec turgescence veineuse, exophtalmie, limitation de l’action du droitexterne, l’examen du fond de l’œil retrouve une atrophie optique ; à gauche onnote une adénopathie cervicale. La TDM : évoque un volumineux processus expan-sif du nasopharynx avec extension orbitaire et intra crânienne, une biopsie ducavum : montre un aspect évoquant un LMNH et dans le cadre du bilan d’extensionune scintigraphie est faite objective une hyperfixation au niveau de la tête huméraleet L1-L4 ; la patiente est adressée au service d’oncologie.Discussion : Les LMNH du cavum sont peu fréquents (< 10 %) des processus ducavum, rares avant l’âge de 02 ans, le pic de fréquence se situe autour de 07 ans etil existe une prédominance masculine sex-ratio de 03. La diplopie par parésie dumuscle droit externe est un mode de révélation fréquent de l’affection, ceci témoignede leur grande agressivité et leur dissémination rapide.Conclusion : Les paralysies du VI chez l’enfant sont rares et doivent inciter unerecherche étiologique minutieuse.

565Nécrose sclérale après application de 5-FU : à propos d’un cas.Scleral necrosis after 5-FU application: a case report.FEKI J*, BENZINA Z, FATTOUM T, TURKI K, KHABOU A, REBHI F, TRIGUI A (Sfax, Tunisie)

Introduction : Le 5-FU est un agent anti-mitotique efficace mais non dénué de ris-ques. Son utilisation par voie locale dans le traitement des tumeurs conjonctivalesmalignes est efficace et habituellement sans risque pour le patient.Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient ayant bénéficié d’unebiopsie-exérèse d’une lésion tumorale conjonctivale dont l’examen anatomopatho-logique révélait un carcinome épidermoïde. Un complément de traitement par injec-tions sous conjonctivales de 5-FU a été réalisé. Suite à une erreur de manipulation,le produit a été appliqué sans dilution aboutissant à une nécrose sclérale. Nousavons réalisé un recouvrement de la lésion par un patch scléral. L’évolution étaitmarquée par une amélioration des conditions locales avec rétablissement d’unaspect normal de la sclère.Discussion : Le 5-FU a été utilisé localement pour le traitement des lésionsconjonctivales cancéreuses. Son efficacité dans cette indication a été rapportéedans la littérature mais il reste avant tout un produit toxique qu’il faut manipuler avecprécaution. La survenue d’une nécrose sclérale peut engager le pronostic fonction-nel et aboutir à une phtyse du globe. Sa prise en charge doit donc être précoce avantl’installation d’une sclérectasie pour garantir une bonne cicatrisation.Conclusion : Le 5-FU est d’un grand apport dans le traitement des lésions malignesconjonctivales. Sa manipulation doit cependant doit s’entourer de toutes les précau-tions pour éviter les complications parfois dangereuses.

566Le « pemphigus contact » : à propos d’un cas.« Pemphigus contact »: one case report.SOKKAH M*, AMMOUS I, ZBIBA W, KAMOUN R, LANDOLSI H, KASRI A, BOUSSEN I, OUERTANI A (Tunis, Tunisie)

Introduction : Le « pemphigus contact » correspond au déclenchement possibled’une réaction bulleuse cutanéo-muqueuse par une substance contact médicamen-teuse ou autre. Nous rapportons le cas d’une réaction « pseudo-pemphigoide » dela conjonctive bulbaire secondaire à l’instillation de fluoroquinolone (ofloxacine) col-lyre chez un patient de 30 ans.Matériels et Méthodes : À l’interrogatoire, le patient n’a pas d’antécédents d’aller-gie médicamenteuse ou autre.