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Plan générique d’une conférence « Grand format » de Bruno Parmentier - www.nourrir-manger.fr Contact : (02) 41 25 21 36 ou (06) 46 42 59 78 ou [email protected] 6 propositions de conférences de Bruno Parmentier Par Bruno Parmentier, ancien Directeur général du Groupe ESA, Auteur du livre « Nourrir l’humanité » (Editions La Découverte 2009, prix Terra) Et de « Manger tous et bien » (Editions du Seuil 2011) Blog : www.nourrir-manger.fr 6 thèmes de conférences, et tous les mix possibles : 1- Nourrir l'humanité au XXI e siècle, sur une planète aux ressources déclinantes. 2- Qu’est-ce que bien manger ? 3- Les défis agricoles et alimentaires à relever, aliments par aliments. 4- La faim dans le monde d’aujourd’hui. Qu’en est-il, comment lutter contre ? 5- Des solutions nouvelles pour se nourrir tous et bien, durablement. 6- Réchauffement climatique, agriculture et alimentation. Durée idéale : 1 h 30 à 2 h + débat Matériel à prévoir : Vidéoprojecteur et écran (le conférencier amène sa présentation power-point sur son ordinateur portable), avec reprise du son sur l’ordinateur pour pouvoir passer un ou plusieurs petits films. Micro sans fil, ou, mieux, micro casque. De la place, le conférencier, homme de théâtre, « occupe l’espace » ; pas d’ambon ni de table et chaise. Possibilité de dédicacer les livres à la sortie (le conférencier peut amener des livres). Certains choisissent d’offrir le livre de poche « Nourrir » (Prix 10,5 €) à l’ensemble de l’assistance ; le conférencier peut alors se charger de les faire livrer.

6 propositions de conférences Parmentier

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Plan générique d’une conférence « Grand format » de Bruno Parmentier - www.nourrir-manger.fr

Contact : (02) 41 25 21 36 ou (06) 46 42 59 78 ou [email protected]

6 propositions de conférences de Bruno Parmentier

Par Bruno Parmentier, ancien Directeur général du Groupe ESA,

Auteur du livre « Nourrir l’humanité » (Editions La Découverte 2009, prix Terra)

Et de « Manger tous et bien » (Editions du Seuil 2011)

Blog : www.nourrir-manger.fr

6 thèmes de conférences, et tous les mix possibles :

1- Nourrir l'humanité au XXIe siècle, sur une planète aux ressources déclinantes.

2- Qu’est-ce que bien manger ?

3- Les défis agricoles et alimentaires à relever, aliments par aliments.

4- La faim dans le monde d’aujourd’hui. Qu’en est-il, comment lutter contre ?

5- Des solutions nouvelles pour se nourrir tous et bien, durablement.

6- Réchauffement climatique, agriculture et alimentation.

Durée idéale : 1 h 30 à 2 h + débat

Matériel à prévoir :

Vidéoprojecteur et écran (le conférencier amène sa présentation power-point sur son ordinateur portable), avec reprise du son sur l’ordinateur pour pouvoir passer un ou

plusieurs petits films.

Micro sans fil, ou, mieux, micro casque.

De la place, le conférencier, homme de théâtre, « occupe l’espace » ; pas d’ambon ni de table et chaise.

Possibilité de dédicacer les livres à la sortie (le conférencier peut amener des livres). Certains choisissent d’offrir le livre de poche « Nourrir » (Prix 10,5 €) à l’ensemble de

l’assistance ; le conférencier peut alors se charger de les faire livrer.

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1- Nourrir l'humanité au XXIe siècle,

sur une planète aux ressources déclinantes

Bravo les agriculteurs, mais les problèmes agricoles sont encore devant nous Les progrès de l'agriculture ont été considérables depuis 50 ans : quantité, qualité, prix, etc.

Mais la dérégulation provoque des soubresauts difficilement compatibles avec le

développement de l'agriculture. Et la « révolution verte » ne tient plus ses promesses.

1 milliard de personnes ne mangent pas à leur faim, 1 autre milliard mangent mal, et la paix du

monde dépend maintenant fortement du moindre incident climatique dans les zones céréalières

lequel provoque des pénuries puisqu’on n’a plus assez de stocks disponibles (émeutes de la

faim en 2007, printemps arabe en 2011).

L'augmentation de la population mondiale oblige à maintenir un fort rythme de croissance de

la production.

De nombreuses personnes changent de régime alimentaire, et se mettent à manger de la viande

ou boire du lait, ce qui occasionne une nouvelle ponction sur les ressources de la planète.

On gâche le tiers de la nourriture produite dans le monde, et on utilise des terres agricoles pour

produire de l’énergie et des matières premières à usage industriel.

Il va falloir augmenter de 70 % la production agricole mondiale, et la tripler en Afrique.

Or nous allons devoir assumer les conséquences de nos inconséquences : le réchauffement

climatique va chasser de très nombreux agriculteurs de leurs terres, et rendre plus compliquée

l'agriculture pour beaucoup d'autres. Les épidémies vont de multiplier au XXIe siècle. La

baisse de la biodiversité représente un danger réel. Les terres s’épuisent.

Les solutions du XXe siècle ne marchent plus

Les progrès du XXe siècle, où nous avons réussi à nourrir 4,5 milliards de terriens de plus sur

les mêmes terres, consistaient essentiellement à produire plus (et pas toujours mieux) en

ponctionnant énormément de ressources non renouvelables. Aujourd’hui, il faut produire plus

et mieux, mais avec moins de ressources.

Les terres disponibles sont de plus en plus rares et on cultive chaque année moins de terre. On

assiste dans les pays du Sud à une nouvelle colonisation de terres agricoles lourde de menaces.

Nous risquons de manquer d'eau dans de nombreuses régions, d'être régulièrement inondé

ailleurs, et on ne peut plus beaucoup étendre les surfaces irriguées.

Il va falloir inventer des technologies agricoles moins gourmandes en énergie, et en plus

produire de l'énergie sur nos champs, missions très difficiles à concilier.

La chimie n'a plus de nouvelles promesses crédibles pour l'agriculture, et il va falloir cultiver

avec beaucoup moins d’engrais, de fongicides, d’insecticides et d’herbicides.

Quels outils au XXIe siècle ?

Pour produire plus et mieux avec moins, certains, fort nombreux, préconisent les OGM. On

n’en veut pas en Europe.

Il faut donc inventer une « agriculture écologiquement intensive », et intensifier les processus

biologiques comme avant on intensifiait les processus industriels. En particulier arrêter de

labourer et couvrir nos champs 365 jours par an avec des combinaisons de plantes et d’arbres

qui s’aideront mutuellement à pousser, et compter sur les « auxiliaires ».

Dans les pays riches, il va falloir changer nos habitudes alimentaires et manger moins de

viande et de poisson (ou des animaux moins « gourmands » en végétaux), de lait, de graisses,

de sucres, et davantage de céréales, de légumineuses, de fruits et légumes.

Il conviendra de généraliser ce qui a fait le succès des agricultures chinoises, américaines et

européennes : protéger les frontières, réinvestir dans l’agriculture, soutenir les agriculteurs, et

réguler les marchés alimentaires.

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2- Qu’est-ce que bien manger ?

Le repas aujourd’hui : continuités et ruptures. Que mangera-t-on demain ?

Il y a quelques décennies, les habitudes alimentaires faisaient l’objet d’une

transmission rigoureuse, à table (les enfants y apprenaient les « bonnes manières » et ne

parlaient qu’au dessert), en cuisine (les mères transmettaient longuement les savoir-faire et

traditions familiales à leurs filles), au jardin potager (la société était encore majoritairement

rurale) et à l’Eglise (on mangeait « comme les curés disaient que Dieu voulait »). Ayant peur

de manquer, on implorait Dieu chaque jour : « Donnez-nous aujourd’hui notre pain

quotidien ». Et on mangeait du bœuf pour être fort, de la salade pour être légère, du lait pour

être pure, etc.

Tout cela a volé en éclat. Nous n’avons plus peur de manquer et sommes, soi-disant,

devenus libres et adultes. En fait nous sommes angoissés comme jamais par la nourriture,

nous avons peur de tout : de grossir, des pesticides, des OGM, de la malbouffe, de l’étranger,

de l’agro-industrie, de la grande distribution, etc.

Pourquoi avons-nous à la fois une augmentation régulière de l’espérance de vie et une

prolifération des maladies liées à l’alimentation (allergies, intolérances, obésité, anorexie,

boulimie, cancers, artérioscléroses, diabètes, etc.) ? Pourquoi risque-t-on la malnutrition chez les personnes âgées ?

Nous voulons à la fois manger goûteux, sûr, traçable, biologique, hallal, casher,

naturel, local, équitable, énergétique, beau, abordable, simple, pratique, rapide, diététique,

équilibré, varié, traditionnel, moderne, issu du terroir, exotique, etc. Et nous nous étonnons de

ne pas y arriver.

Les femmes travaillent, comme les hommes, et on a donc inventé Findus et Carrefour

pour pouvoir préparer un repas bon marché en 10 minutes, mais du coup « on ne sait plus ce

qu’on mange »… et on retrouve du cheval dans nos lasagnes !

En définitive, pour les chrétiens européens, les écolos ont remplacé les curés dans le

« magistère alimentaire » : on ne mange plus « comme Dieu veut », mais « pour être proche

de la Nature ». Mais au fait, la Nature nous veut-elle vraiment du bien ?

N’y a-t-il pas énormément d’inconscient collectif derrière nos choix alimentaires ?

Comment se transmet-il ? Pourquoi mange-t-on du porc et pas du chien, du bœuf mais plus de

cheval, des escargots mais pas de sauterelles, etc. ? Pourquoi les américains avalent-ils sans

sourciller des OGM et les européens n’en veulent pas ? Quel est la réalité, et l’avenir, du bio,

de l’équitable et du local ? Est-il inéluctable de gâcher le tiers de la nourriture produite dans le

monde ? Qu’est-ce que bien manger ? Pourrons-nous manger « tous et bien », durablement ? Que mangerons-nous dans 50 ans ?

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3- Les défis agricoles et alimentaires à

relever, aliments par aliments. Construire de nouvelles relations entre agriculteurs et consommateurs.

Comment s’organiser pour manger à la fois mieux, tous et durablement ? Le manger

« bien » des uns est-il incompatible avec le manger « tous » de bientôt 9 milliards d’individus

sur Terre ?

Qui mange quoi sur terre ? Comment cela évolue-t-il, en particulier dans nos sociétés

européennes ?

Quels sont des défis spécifiques de la production de céréales, de fruits, de légumes, de

viande, de lait, de poisson, d’eau potable, de thé et de café, etc. ? Comment les relever ?

Les agriculteurs sont devenus de plus en plus minoritaires dans nos sociétés, alors

même que les campagnes se repeuplent d’urbains qui veulent « amener la ville à la

campagne ». Ces populations ont de plus en plus de mal à se comprendre et les tensions

montent à la périphérie de toutes les villes. Quelles nouvelles relations inventer aujourd’hui

entre les agriculteurs et le reste de la population, et en particulier les consommateurs ?

Quand on achète un produit, on achète aussi le monde qui « va avec ». Comment avoir une vision plus globale des défis alimentaires quand on est un consommateur ?

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4- La faim, un fléau en pleine expansion

dans le monde d’aujourd’hui. Qu’en est-il, comment lutter contre ?

« Serait-on en train de passer à côté du futur plus important problème de

l'humanité ? » La faim dans le monde est de nouveau en vaste expansion sur notre planète,

alors que les démographes annoncent une augmentation de près de 3 milliards d'êtres humains

d’ici 2050.

Il n’y a jamais eu autant de personnes qui ont faim sur terre qu’aujourd’hui, même

pendant les deux guerres mondiales ! Leur nombre, qui était resté stable pendant près d’un

siècle autour de 800 millions, s’est remis à augmenter fortement depuis la crise alimentaire de

2007, et on a franchi symboliquement le chiffre du milliard en 2009, malgré la promesse des

« objectifs du millénaire » des Nations-Unies de le ramener à 400 millions en 2015.

Or, paradoxe, les gens qui ont faim, pour 80 % d’entre eux, habitent à la campagne et

font profession de producteurs de nourritures : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs. Il ne s’agit

donc pas de « nourrir les gens qui ont faim » en transportant entre les continents des millions

de tonnes de nourriture volumineuse et périssable, mais « d’arrêter d’empêcher les petits paysans du monde de se nourrir eux-mêmes ».

Les défis ne sont pas du tout les mêmes en Asie et en Afrique, dans les zones arides et

dans les zones inondables, etc. Et le réchauffement de la planète va se conjuguer à

l’augmentation de la population pour rendre la tâche de plus en plus difficile.

Mais les fondamentaux de la mise en œuvre de ce nouveau « droit de l’homme »

restent les mêmes : arrêter de se faire la guerre naturellement, mais aussi protéger les

frontières, réinvestir dans l’agriculture en respectant les cultures locales, mettre en œuvre une

agriculture « écologiquement intensive », soutenir le revenu des urbains… Pourquoi si peu de

gouvernements mettent-ils en œuvre les recommandations du rapporteur spécial (belge) des

Nations-Unies sur le droit à l’alimentation, Olivier de Schutter ?

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5- Des solutions nouvelles pour se nourrir,

tous et bien, durablement Agriculture écologiquement intensive, circuits courts, régulation,

organisations paysannes, soutien à l’agriculture familiale au sein de

frontières protégées…

Les défis de se nourrir « tous et bien » durablement sont immenses, mais il existe de

vraies pistes de solutions.

Comment « produire plus et mieux avec moins », alors que l’agriculture biologique,

qui montre la voie, n’a pas encore fait totalement ses preuves en termes de productivité ?

Quelles réalités aujourd’hui et quelles perspectives pour le bio et les circuits courts ?

Quelles réalités et quelles perspectives pour les OGM ?

Qu’est-ce que l’agriculture « écologiquement intensive » ? Est-ce une voie d’avenir ?

Comment peut-on la mettre en œuvre, techniquement et socialement, et que peut-on en

attendre ?

Comment être sûr d’avoir toujours des agriculteurs autour des villes pour garantir

l’approvisionnement alimentaire dans un monde de plus en plus incertain ? Quelle place

réserver au commerce international des produits alimentaires, qui ne représente actuellement

que 15 % de la nourriture consommée dans le monde mais fixe largement les prix des 85 % restant ? Comment renforcer les organisations paysannes pour un meilleur partage de la

valeur entre agriculteurs, agro-industrie et grande distribution ? Comment mieux réguler à la

fois les prix des aliments et les revenus des agriculteurs ?

Comment relancer l’agriculture paysanne de subsistance dans les pays où des millions

d’agriculteurs souffrent de la faim ?

Comment drainer davantage de financements vers l’agriculture tout en limitant les

effets négatifs des spéculations et de la nouvelle colonisation que l’on voit à l’œuvre depuis la

crise alimentaire de 2007 ?

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6- Réchauffement climatique, agriculture et

alimentation.

Qu’en est-il du réchauffement climatique, alors que certains détracteurs affirment que

c’est une pure invention ? Quelle ampleur risque-t-il de prendre au XXIe siècle, à la ville et à

la campagne, au Nord comme au Sud ? En particulier quelles seront ses conséquences

concrètes dans les différentes régions de France ?

Alors même qu’il faudra augmenter de 70 % la production agricole mondiale d’ici à 2050, pour faire face à l’augmentation de la population, à l’accroissement du nombre de gens

qui mangeront de la viande et des produits lactés, et à la nécessité de produire un peu plus que

de l’alimentation sur nos champs, en quoi le réchauffement climatique va-t-il compliquer cet

immense défi ?

On analyse dans le détail 9 contraintes qui vont croitre fortement : des cyclones plus

violents, des canicules plus fréquentes, la disparition des deltas fertiles, l’avancée des déserts

sur les savanes, la raréfaction de l’eau douce disponible, la plus grande fréquence des

inondations, l’augmentation du risque sanitaire, la migration des cultures et la baisse des

rendements de nombreuses cultures.

La conférence se termine sur la liste des actions à mettre en œuvre aujourd’hui pour

anticiper à temps : entreprendre des travaux agro-environnementaux, manger moins de

viande, surtout de ruminants, couvrir les sols en permanence, replanter des arbres partout,

privilégier les cultures peu gourmandes en eau, en inventer de nouvelles, garder suffisamment

de terres agricoles, stocker l’eau partout où l’on peut, améliorer l’efficacité de l’eau

d’irrigation, et promouvoir une agriculture écologiquement intensive.