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Alakyaz Mensuel des cultures arméniennes N°54 – JuILLet 2017 Photo extraite du film Alter Ego de Viguen Chaldranian Photo extraite du film The Line de Mher Mkrtchyan Abricot d’Or, Yerevan 2017 (voir article p. 4)

Abricot d’Or, Yerevan 2017

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Page 1: Abricot d’Or, Yerevan 2017

Alakyaz

Mensuel des culturesarméniennes

N°54 – juillet 2017

Photo extraite du film Alter Ego de Viguen Chaldranian

Photo extraitedu film The Linede Mher Mkrtchyan

Abricotd’Or,Yerevan2017(voir article p. 4)

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Armin T. Wegner,l’ami inconditionnel des Arméniens

Alakyaz avait publié en deux numérios un texte important surNansen auquel les Arméniens doivent tant.

Dans ce numéro, un autre ami inconditionnel des Arméniensvous est présenté : Armin T. Wegner, défenseur indomptable, audétriment de sa personne parfois, des Arméniens et plus tard desJuifs allant jusqu’à s’adresser au président W. Wilson et même àA. Hitler en faveur de ses protégés.

Nous nous devons d’honorer nos amis.

2Alakyaz — Juillet 2017

Docteur en droit, écrivain, poète,témoin de la tragédie arménienne dansla Turquie ottomane, Wegner dédia unegrande partie de sa vie aux combatspour les droits civiques.

Son père Gustav était d’une familleprussienne aux traditions bien ancréeset sa mère Marie militait à la fin duxixe siècle pour les mouvements paci-fiste et féministe.

Dès 1895, sonpère lui racontaitles massacresdes Arméniens, àl’école, il se liad’amitié avec unjeune juif, adoles-cent il se jetadans le Rhin poursauver une jeune

fille, ces trois points montrent que déjàtrès jeune, il était en rébellion contrel’autorité non seulement paternelle, iladorait découvrir les autres et les aider.

il étudie le droit et la science poli-tique et en 1914 obtient son diplôme. ilabandonne ses études pour vivrecomme un paysan, puis il voyage àtravers l’Europe, il parraine des cafés lit-téraires, des cercles libéraux. Quand laPremière Guerre mondiale éclate, ils’engage comme infirmier en Polognependant l’hiver 1914-1915 et est décoréde la Croix de Fer. En avril 1915, il estenvoyé au Moyen-Orient commemembre du Corps sanitaire allemand.Entre juillet et août 1915 en congé, ilrecherche la vérité sur les rumeurs demassacres d’Arméniens et avec le titre

de lieutenant cette fois, voyage danstoute l’Asie mineure pendant l’automne.Ses lettres écrites en 1915 et 1916 disentla tragédie, Le chemin sans retour dupeuple arménien. Wegner va deConstantinople à Ras El Ain, Mossoul,Bagdad, Der Es Zor, Alep, Konia etrevient à Constantinople. il amassenotes, lettres, documents et surtoutphotos des camps de déportationarméniens et parvient avec l’aide deconsulats étrangers et d’ambassadesétrangères, à envoyer un peu de cematériel en Allemagne et aux États-Unis. Désobéissant aux ordres des auto-rités turque et allemande quiinterdisaient tout passage de docu-ment, il met sa vie en danger et lorsqueson courrier clandestin est découvert ilest arrêté par les Allemands à lademande des autorités turques, traitécomme contagieux, enfermé à Bagdad.Malade, il retourne à Constantinople ennovembre 1916, ses photos du génocidedont il a été témoin, cachées dans saceinture. En décembre, il est rappelé enAllemagne. il rencontre JohannèsLepsius auquel il confie son matérielphoto, il raconte son vécu de la tragédiearménienne aux personnalités.Entre 1918 et 1921, il devient membreactif des mouvements pacifistes et anti-militaristes tout en continuant à écrire.En janvier 1919, son ouvrage Du cheminsans retour, un martyre épistolaire estpublié à Berlin, il rassemble ses lettresenvoyées depuis la Turquie, compterendu dramatique du génocide desArméniens et des expériences tragiques

de Wegner au Moyen-Orient. Le23 février 1919, dans le climat d’espoirgénéré par la position prise par le Pré-sident des États-Unis, W. Wilson, lalettre ouverte de Wegner au Présidentest publiée dans le Berliner Tageblatt.Malheureusement l’appel de Wegnerpour la création d’un État arménienlibre ne mène à rien. En 1921 à Berlinpendant le procès de Soghomon Tehlirian, Wegner témoigne des événe-ments tragiques vécus par les Armé-niens, Tehlirian est aussi acquitté grâceaux témoignages d’autres non-Armé-niens comme Nansen et Lepsius.Wegner préface le livre intitulé Leprocès de Talaat Pacha où il cite des casde désobéissance d’officiels turcs

Qui était Armin t. Wegner ?(Wuppertal 1886 — Rome 1978)

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3Alakyaz — Juillet 2017

refusant d’appliquer les ordres d’exter-mination. En 1922, il publie un importantappel pour les droits des Arméniens, Lecri depuis l’Ararat. En 1927, militant actifdes droits civiques, pacifiste convaincu,il est invité à Moscou et visite l’Arménie.En Allemagne, il est considéré commetraître aux idéaux du nationalisme alle-mand et est sur la liste noire faite par le

ministère de l’Éducation et de la propa-gande du Reich.

Le 11 avril 1933, juste après le raidnazi contre les Juifs, Wegner écrit unelettre ouverte à Adolf Hitler, protesta-tion claire contre ce régime inhumain etantisémite. il est arrêté par la Gestapo,battu et emprisonné dans trois campsde concentration dont Orianenburg. ilest relâché après cinq mois, il s’exile etperd tout : maison, succès, liberté,travail, amis, famille… En 1936 et 1937, ilse rend en italie et s’y installe mais en1938 les lois raciales font se détériorerle climat de tolérance et pour desraisons de sécurité lors de la visited’Hitler en italie, Wegner est arrêté avecd’autres intellectuels réfugiés pourquelques semaines.

Puis l’ordre d’arrestation est retiré.De 1941 à 1943 Wegner peut enseignerà l’Académie allemande de Padouegrâce à son nom mal orthographié.Après la Libération il retourne àPositano où il restera jusqu’en 1955vendant quelques biens pour vivre.Même s’il vit difficilement son exil, de

retour en Allemagne il s’y sent étrangeret ne peut y rester.

Ce n’est qu’en 1965 que la pressedécouvre à l’occasion du 50e

anniversaire du génocide des Armé -niens sa documentation photo -graphique qui bouleverse par sesqualités humaines et artistiques. ilpublie un essai Pari Louys sur les

évènements de 1915. il est alors honoréà plusieurs titres par sa ville nataleWuppertal, par Yad Vashem en israël oùil reçoit le titre de Juste, et par l’Arménie

où il est décoré de l’Ordre de SaintGrégoire l’illuminateur et où une rue dela capitale porte son nom.

En 1961 il est l’invité de la Maisonarménienne de Milan où il raconte desépisodes inconnus du génocide et oùses photos laissent un souvenirindélébile.

il partage ensuite sa vie entre sesactivités littéraires et sestémoignages dans différentscentres importants enEurope et aux États-Unis. ilfait transférer toute saproduction littéraire auxArchives de la littératureallemande à Marbach.

il meurt à Rome à 92 ansle 17 mai 1978. Ses cendresreposent à Yerevan auDzidzernagapert.

On peut lire gravés auplafond de son bureau àStromboli ces mots : « Onnous a donné un devoir, unetâche, mais on ne nous a pasautorisés à la réaliser. »

l A.T. Mavian

Notes à partir du livrebilingue en anglais et italien auxEditions Guerini et associés : Armin T.Wegner et les Arméniens en Anatolie,1915. images et témoignages.

le Prix Aurorapour ceux qui prennent des risques

pour le bien d’autruiDans le journal Le Monde daté du 27 mai Laurence d’Hondt consacre un article

aux Schindler turcs, des héros oubliés et auxquels un hommage par le Prix Auroraa été rendu le 28 mai à Yerevan pour avoir sauvé des Arméniens lors du génocidede 1915. Le prix a été créé en 2015 (voir p. 7).

Le lien à établir avec Armin Wegner est simple, il aurait certainement reçu ceprix s’il avait existé à l’époque !

En effet dans plusieurs familles les enfants ont entendu une phrase commecelle dite par Madame Joséphine Mouradian dans l’article sus-cité : « Nous avonsété sauvés par des Turcs » ou « Notre kaymakam (gouverneur) n’a pas obéi auxordres du pouvoir et nous a sauvés. » il est certain que ces hommes ont étéexceptionnels et rares et ils ont souvent été exécutés par la suite assezrapidement.

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4Alakyaz — Juillet 2017

il y a plus de 13 ans que la soif et l’amour pour le cinémaont abouti à la création du Festival du film international«Abricot d’Or». C’était juste un rêve, une pensée dans l’esprit

de Harutyun Khachatryan(réalisateur et directeurgénéral du festival),Mikayel Stamboltsyan(critique et directeur deprogramme) et SusannaHarutyunyan (critique etréalisateur artistique),devenus réalité à Yerevanen 2004. Le Festivalinternational du film atoujours porté sur lethème : carrefour descultures et descivilisations.

L’événement le plusimportant de l’été, la 14e

édition du  festival«Abricot d’Or» a débuté le 9 juillet. Le premier jour du festivala commencé avec des conférences de presse et la bellecérémonie de la bénédiction de l’abricot à l’église de Sainte-Anna. Les étoiles honorant les réalisateurs Frunze Dovlatyan,Yuri Yerznkyan, Sergey israyelyan ont été placées placeCharles Aznavour s’ajoutant à celles d’autres maîtres ducinéma arménien..

Le festival a été lancé officiellement le soir au cinémaMoscou, suivi de la cérémonie du tapis rouge. Des discours debienvenue ont été prononcés par Harutyun Khachatryan,directeur fondateur duFestival et Ralph Yirikian,directeur général deVivaCell- MTS. Ensuite, lesprogrammes en compé -tition et les jurys ont étéprésentés. À la fin de lacérémonie, Khas-Push, lefilm du célèbre réalisateurarménien HamoBeknazaryan, produit en1928, a été projeté enouverture.

Cette année, lesorganisateurs du festivalont reçu environ 1 100films de 96 pays. Dans lecadre du festival, 47 films seront présentés dont 8 films dufestival de Cannes et les 3 films gagnants des festivals decinéma de Venise et de Berlin. C’est pourquoi l’«Abricot d’Or»est un événement de grande portée pour l’Arménie et pour lemonde du cinéma. Les profils des membres du jury sont trèsvariés : des réalisateurs, des scénaristes, des auteurs, des

critiques de cinéma et des journalistes renommés duRoyaume-Uni, de Colombie, de Russie, de Hongrie, duCanada, d’Argentine, de Géorgie, d’Allemagne et bien sûr,d’Arménie annonceront les films gagnants dans 3 catégories.

il est également très important de mentionner, que dansle cadre du 14e Festival international du film d’Erevan «Abricotd’Or», l’atelier de développement de projets «Plate-forme decinéma Arménie-Turquie» a eu lieu à Yerevan les 10 et 11 juillet.C’est un réseau commun pour les cinéastes des deux payspour la coopération et la réalisation de films, ce qui a permisjusqu’à présent la production de 20 films réalisés par descinéastes d’Arménie et de Turquie. L’atelier se composera deprésentations, de réunions individuelles et d’installations deprojets. Cette année, la plateforme a reçu 36 projets d’Ar-ménie, de Turquie et de diaspora, mais seuls 10 projets ont étéchoisis pour participer à la compétition avec le grand prix de7500 euros. Parmi les films favoris, Arythmie de Boris Khlev-

nikov, réalisateur russe,qui a participé au festivaldu cinéma russe et agagné le grand prix,Khibula du GéorgienGeorgi Ovashvili, sur la viedu premier président deGéorgie Zviad Gamsa-khurdia, Khatabalada deYuri Yerznkyan, Bonjourc’est moi de Frounzé Dovlatyan, Spirale de JeffKalousdian, Hydrographiede Gor Margaryan, Lecadeau de Diana de MartinMatevosyan, La ligne deMher Mkrtchyan et Alte-rEgo de Viguen Tchaldra-

nyan sur la vie de Komitas reliant les événements présents etpassés dont nous avions beaucoup aimé le long métrage Lasymphonie du silence en 2002. Nous avons aussi relevé la pré-sentation du film de notre ami Levon Minassian Bravo Vir-tuoso, connu en France par son bijou Le piano. Parmi lesdocumentaires notons la collaboration Turquie/Arménie pourle film de Serdar Önal, Trial (Procès) d’Ara Mnatsakanyan(Arménie), Those from the shore (Ceux de la rive) de TamaraStépanian et dans les courts The structure is rotten, comradede Gariné Torossian (à partir du roman graphique de ViguenBerberian dont on a parlé dans Alakyaz récemment).

Pour conclure, l’Abricot d’Or est certainement l’un desévénements les plus aimés en Arménie tant par les Arméniensque par les étrangers. C’est une célébration de l’art et de ladiversité, qui continue de nous surprendre chaque année. Leslauréats du festival de cette année seront connus le 16 juillet.

l Vika Muradian et A.T. M.

L’Abricot d’Or 2017:La célébration de l’art et de la diversité

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5Alakyaz — Juillet 2017

Selon le Père Vrtanes Baghalian, lestravaux de restauration de l’égliseSainte Marie à Odzun, dans la région deLori, lancés le 4 avril, seront achevés enoctobre. Les spécialistes qui y travaillent

sont hautement qualifiés et parmi eux,certains ont exercé à l’étranger ; ils ontnéanmoins choisi de rester en Arméniepour mettre leurs compétences auservice de la restauration de l’églised’Odzun : Hamlet Hakobian, TerenigHakobian, les frères Tatevosian,Guegham Muradian, Garegin Manoukiancomptent parmi les maîtres expéri-mentés qui vivent sur place. Lors de laprécédente restauration à grandeéchelle de l’église d’Odzun, qui avaitduré trois ans et s’était achevée en2014, la coupole avait été entièrementrefaite dans sa forme originale et lesmurs avaient été renforcés.

il s’agit à présent de restaurer les sixarches de la galerie ouverte de l’église,détériorées dans les années 80, ainsique les murs et les corniches, de rem-placer les huisseries de fenêtres en boiset construire un système de drainagetraversant.

Les travaux sont menés par lasociété Levguk, en accord avec leConseil scientifique et méthodologiquedu Ministère de la Culture. Le montantprévu pour cette tranche s’élève à

63 millions de drams ; somme donnéepar un mécène, M. Movses Dzavarian.Une nouvelle tranche de travaux seraprobablement nécessaire avant l’achè-vement. Durant les travaux, aucune

partie de l’église n’allait être fermée afinde ne pas gêner les visites: 150 à 200touristes viennent au monastèred’Odzun chaque jour. ils peuvent béné-ficier de master classes dispensés parles maîtres d’oeuvre et voir comment ilsprocèdent à la rénovation de l’église.

D’autre part, une restauration com-

plète de l’église à coupole du monastèrede Dadivank en Artsakh est envisagée,en respectant au plus près son aspectd’origine. Tigran Abrahamian est le res-ponsable de ce programme; les travauxde reconstruction de l’église en sont àleur début, au stade de l’élaboration desplans. Trois architectes ont été nomméssur ce projet et d’autres spécialistesseront engagés ultérieurement. L’archi-tecte Samuel Ayvazian y travaille depuis1998. La restauration de la coupole a étédécidée en 2000; des travaux de renfor-cement du bâtiment ont d’abord étéeffectués car une longue fissure le mena-çait d’effondrement. Ces travaux sontrestés inachevés. Durant cette période,l’église était restée ouverte mais ni laliturgie ni les cérémonies ne s’y prati-quaient régulièrement. Pour le moment,les spécialistes ne peuvent donner unedate de fin de travaux avant d’avoirétudié les plans et estimé précisémentce qui est à faire.

Deux initiatives louables poursauver le patrimoine architectural etreligieux d’Arménie et d’Artsakh, malgréles coûts et les investissements que celareprésente.

l Anahid Samikyan(source : Armenpress)

A r m é N i e & A r t s A k h

Restauration des monastèresd’Odzun et de Davidank

Odzun

Davidank

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6Alakyaz — Juillet 2017

Dans le cadre de ce prestigieux festival qui se déroule du 10 au28 juillet à Montpellier et sa région, se produiront des artistes d’originearménienne : le jeune pianiste virtuose Jean-Paul Gasparian et le brillant Quatuor Akhtamar.

jean-Paul Gasparian

Né en 1995 à Paris de parentsmusiciens, il est admis à l’unanimitéà quatorze ans au CNSMD de Parisoù il obtient brillamment sonMaster en 2015. Ses professeurssont Olivier Gardon, JacquesRouvier, Michel Béroff, LaurentCabasso, Bertrand Chamayou,Tatiana Zelikman, mais égalementClaire Désert et François Salque enmusique de chambre. À partir del’année 2015, il se perfectionneauprès d’Elisso Virsaladze en italie.

il est le vainqueur du presti-gieux Concours européen de

Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concoursinternationaux José iturbi (Espagne) en 2015, GPiPL de Lyon (France)et Hastings (Angleterre) en 2013, et demi-finaliste au Concours GézaAnda en 2015. il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014.

Par ailleurs, le 1er prix de philosophie au Concours général deslycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’Or-chestre Philharmonique de Brême, le Musikkollegium de Winterthur,l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Régional de Normandie, La Garde Répu-blicaine, l’Orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’Orchestre Sympho-nique du Monténégro, l’Orchestre Symphonique de Murcia, l’Orchestrede Valence, l’Orchestre Symphonique de Caen, l’Orchestre de l’Alliance,dans les concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn,Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

il s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau,Salle Cortot, Fondation Louis Vuitton (concert diffusé en direct parRadio Classique), Tonhalle de Zürich, Die Glocke de Brême, Mozar-teum de Salzbourg, Museum of Modern Art de Tel-Aviv, Kolarac deBelgrade, et dans des festivals tels que Flâneries de Reims (diffusionlive par Medici.tv), Piano Folies du Touquet, Festival Chopin deBagatelle, Festival Chopin de Nohant, Nancyphonies, ainsi que dansl’émission Génération jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic surFrance Musique.

En 2016, il se produit en soliste, dans le 23e Concerto de Mozart enavril sous la direction de Jean-Pierre Haeck, la Wanderer Fantaisie deSchubert/Liszt en mai (Orchestre Ostinato), le 24e Concerto de Mozartau Septembre Musical de l’Orne sous la baguette de Jean Deroyer,suivi du 2e Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre National d’ile-de-France à l’Automne Musical de Taverny, ainsi qu’en récital, enEurope et en France, notamment aux festivals Solistes à Bagatelle etPiano en Valois. il fera ensuite partie de la saison de l’Opéra de Rouenen janvier 2017.

il a été en récital le 11 juillet à Prades-le-Lez, dans les jardins duchâteau de Restinclières et le 12 juillet à Saint-Jean-de-Védas, placeVictor Hugo, dans un programme consacré à Chopin, Liszt, Scriabineet Rachmaninov.

le Quatuor AkhtamarFormé au sein du Conservatoire royal de Bruxelles, ce quatuor à

cordes réunit quatre jeunes femmes sous l’égide de Coline Alecian,violon, Juliette Roeland, violon, Ondine Simon, alto, Astrid Wauters,violoncelle. Guy Danel (violoncelliste membre fondateur du QuatuorDanel jusqu’en 2013) a tout de suite soutenu ce jeune ensemble rapi-dement sollicité pour des concerts en Belgique et en France.

Le Quatuor se perfectionne auprès du Quatuor Debussy, et tra-vaille également lors de masterclasses avec les Quatuors Kronos,Prazak, Diotima…

En 2014, le Quatuor Akhtamar est lauréat de la bourse Horlait-Dapsens. Début 2016 il fait partie des six quatuors sélectionnés pourle concours Supernova en Flandre ainsi que pour le premier TremplinJeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris ; en juillet 2016, il rem-porte le 2e prix du concours du festival Musiq’3 à Bruxelles.

Plusieurs compositeurs ont déjà fait appel à l’ensemble pour créer,jouer ou enregistrer leurs œuvres (Sarah Wery, Maël Bailly, MichelLysight, Michael Blake).

Parallèlement aux concerts, le Quatuor Akhtamar intervient régu-lièrement dans des institutions psychiatriques pour jeunes adolescents,projet qui lui tient à cœur.

En dehors des répertoires classique et contemporain, le QuatuorAkhtamar aime interpréter un répertoire plus folklorique.

Les Miniatures de Komitas/Aslamazyan sont la signature de l’ensemble, elles lui ont donné son nom, légende arménienne d’Akh-tamar.

Le Quatuor Akhtamar participe au programme de formation pro-fessionnelle ProQuartet-CEMC depuis 2014 où il travaille notammentavec Louis Fima, et Natalia Prischepenko en juin 2016.

Le Quatuor Akhtamar a interprété le 11 juillet à Saint-Georges-d’Orgues en l’église Saint-Georges et le 12 juillet à Verdargues, enl’église Saint-Théodorit, un programme Haydn, Mendelssohn,Komitas.

lMarguerite Haladjian

Le Festival de Radio France Occitanie Montpellier 2017

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7Alakyaz — Juillet 2017

Ce livre publié en 1918,est le témoignage directd’une jeune fille arméniennequi a vécu les horreurs dugénocide de 1915. il est àl’origine du film tourné auxEtats-Unis en 1919, RavishedArmenia. Le livre et le filmavaient connu un grandsuccès et avaient servi àlever des fonds pour l’aideaux Arméniens. inédit enFrance, il vient d’être traduiten français par ThomasDilan. C’est aussi enmémoire de cette jeune filleque l’Arménie a créé en 2016

l’Aurora Prize for awakening Humanity (Prix visant à éveillerl’attention du public sur les actions héroïques pour portersecours à ceux qui sont en détresse).

Aurora Mardiganian est issue d’une famille aisée de Tche-mech-Gedzak, dans la région de Kharpout et son récit débuteen avril 1915, alors qu’elle n’a que 14 ans. La majeure partie dela narration est une description de la barbarie absolue. Dès ledébut, elle évoque la libération des détenus de droit communque le gouvernement a armés, les zaptiés, qui vont participerà toutes les exactions commises à l’égard des Arméniens : enpremier lieu, l’arrestation des hommes, les notables d’abordpuis ceux de plus de 18 ans, les emprisonnements, tortures,demandes d’abjuration de leur foi, et les mises à mort hors dela ville. Puis suivent la déportation de femmes et des enfantsen longues cohortes vers le désert, les conversions forcées, lesrapts pour être vendues comme esclaves dans les harems, lamort sous les coups et la torture, l’épuisement ou la maladie.Aurora elle-même réussit à s’échapper quatre fois à ses bour-reaux, dont une fois en se jetant du haut de la falaise dans l’Eu-

phrate, une autre fois en poignardant l’officier turc qui voulaitl’agresser. Elle voit l’horreur de milliers de cadavres aban-donnés le long des routes, sa famille massacrée sous ses yeux,des prêtres humiliés et tués de façon ignoble. À Diyarbekir,Aurora s’évade une nouvelle fois et parvient à gagner lamission américaine où elle rencontre le Général Antranik. C’estlui qui va organiser son départ pour les Etats-Unis, afin qu’elletémoigne et que des fonds soient levés pour l’aide aux Armé-niens, mission qu’elle va porter inlassablement. Aurora jouerason propre rôle dans le film Ravished Armenia. Trente millionsde dollars seront ainsi versés en 1919 au Near East Relief.

Dans ce texte, les lieux par où passe le convoi, les étapesoù plusieurs d’entre eux se rejoignent, sont cités avec unegrande précision, ainsi que les chiffres de population audépart d’une ville et le nombre de survivants arrivant dans lesud. Ces données correspondent à celles des ouvrages deR. Kevorkian, Y. Ternon, H. Bozarslan et V. Duclert cités en réfé-rence. Aurora évoque aussi la position des représentantsconsulaires allemands alliés de la Turquie et défenseurs dusultan ; considérant les Arméniens coupables de trahison, ilsagissent envers eux avec autant de cynisme et barbarie.

À la lecture de ce témoignage, une question nous vient àl’esprit, à savoir, s’il n’y a pas un écart entre le témoignagebrut recueilli probablement à l’oral et sa réécriture ; en effetle texte rapporté par une jeune fille qui a connu l’horreur restedescriptif et factuel mais ne laisse pas de place à l’émotion oula folie qu’elle a pu vivre au cours de son périple ; l’écritureparaît trop ordonnée, presque distante par rapport aux évé-nements racontés. Le nombre et la similitude de ces témoi-gnages rapportés par les survivants ont constitué le premierniveau de recherche pour la définition et l’étude du génocide.

l Anahid Samikyan

Ararat éditeur ; version numérique : 4,99€ (plateformes Kobo,Amazon, Fnac et iBook). Version papier : 17,90€ (Fnac,Amazon, librairie)

l e c t u r e

Apocalypse ArménieAurora Mardiganian

Olivier DELORME,Tigranel’Arménien,édition LaDifférence(polar historique,empire ottoman,xxe siècle)

VarujanVOSGANiAN,Le Livre deschuchotements,édition des Syrtes

MariamPETROSYAN,La Maison danslaquelle,éditionToussaint-Louverture

A LA VITRINE DES LIBRAIRES, EN KIOSQUELectures pour l’été

Revue Histoire, n° 436, juin 2017, un article de Giusto Traina, L’empire oublié de Tigrane d’Arménie.

Page 8: Abricot d’Or, Yerevan 2017

8Alakyaz — Juillet 2017

Samedi 24 juin, tous les élèves des écoles de la JAF ile-de-France, réunis à l’espace icare d’issy-les-Moulineaux, ontprésenté au public un spectacle plein de couleurs et de fraî-cheur. ils ont pu montrer à leurs parents et amis, combien ilsont progressé au cours de cette année, en langue arménienne,en musique ou en danse.

Des poèmes, des contes mis en scène dans un décor etdes lumières remarquables, de la musique au doudouk ou à

la guitare, et des danses réalisées par le groupe Nor Alik ontenchanté les spectateurs.

Pour les élèves et leurs professeurs, le travail d’une annéestudieuse se voit récompensé par la réussite d’un spectacleplein d’enthousiasme et d’énergie. Du rythme, de la joie, de labeauté.

Bravo à tous pour ce beau moment et bonnes vacances !l A. S.

Étrange rencontre, celle de la police avec le monde de l’art.Pendant un mois, jusqu’au 13 juillet, ces deux univers, qui habi-tuellement, ne sont pas proches, ont pu dialoguer à l’occasionde l’exposition organisée dans le hall de la Préfecture de Nan-terre. Cette exposition est l’aboutissement d’un projet de Eve-Anna Hatchikian, elle a été parrainée par M. ChristopheCaupenne, ancien négociateur du RAiD.

Les œuvres d’une quarantained’artistes contemporains interpel-laient le visiteur sur sa perceptiondu policier. Qui sont ces hommeset ces femmes que nous côtoyonschaque jour, rendus de plus en plusvisibles, et qui nous inspirent dessentiments contradictoires, entrecrainte et confiance, mépris, déni-grement ou solidarité ? ils ontdonné un début de réponse, àtravers leurs photographies,

dessins, sculptures, peintures. Ainsi, les regards croisés de cesartistes proposaient une vision des policiers à l’œuvre dansleurs multiples tâches allant au-delà de la représentation

documentaire. Photographiés pendant une intervention noc-turne à Barbès, dessinés au pastel dans leur attirail completou à l’encre d’après une bande dessinée dont l’auteur est elle-même une ancienne policière, parfois représentés seulementpar leur arme, les policiers étaient devenus un sujet d’explo-ration plastique. L’humour, le drame, la violence ou la bien-veillance n’en étaient pas absents. Ainsi, trois petits portraitsde Sylvie Laroche, qui pouvaient être des gens de la rue, sem-blaient autant questionner le passant sur sa présence dansces lieux que sur leur propre présence ; deux œuvres aux cou-leurs vives de Jirayr Hatchikian attiraient l’attention du spec-tateur sur le thème évocateur et ambigu de la cible : qui est lacible de l’autre?

Des textes concis de S. Roché donnaient un point de vuesociologique du métier de policier et expliquaient, sans lour-deur, son rôle auprès de la population de manière très péda-gogique. Enfin, autre originalité de cette exposition qui setrouvait dans un lieu de passage froid et anonyme, donner lapossibilité au visiteur, d’avoir, dans un espace apaisé, uneréflexion différente sur un sujet souvent porteur d’agressi-vité.

l A. S.

e x P o s i t i o N

Les gardiens de l’art de la paix

f i N d ’A N N é e s c o l A i r e

Un spectacle réussi des écoles de la JAF

Page 9: Abricot d’Or, Yerevan 2017

9Alakyaz — Juillet 2017

Beaucoup de jeunes femmes au spectaclede Lori La Armenia, à la péniche Anako levendredi 16 juin, peu d’Arméniens curieux devoir Lori devenir flamenca, être flamenca.

il faut croire en la passion, qu’elle se portesur une personne, sur un objet, sur un art,pour Lori c’est le flamenco qu’elle danse avecrespect, avec une ardeur disciplinée, balan-çant sans cesse entre sensualité et rigueur,une sorte d’eros/tanatos qui fait vibrer lesconnaisseurs. Le port de tête, le regard dur,fier, défiant le monde, quelqu’un qui s’impose,qui connaît les subtilités de son art.

Ce soir-là, Lori a introduit parmi ses musi-ciens un dudukiste arménien, Artyom Minasyan, et le duduk a introduit son chant

reconnaissable Groung et insensiblement,imperceptiblement de cette musique nostal-gique arménienne est née la danse flamenco,les mains, les bras tels des ailes aux batte-ments désespérés évoquent la danse armé-nienne féminine puis la flamenca revient avecsa passion, sa colère, ses arrêts nets violentsponctués par les pieds qui frappent. L’intelli-gence c’est la finesse avec laquelle Lori estpassée d’un monde à l’autre.

D’excellents musiciens, les guitaristes,Daniel Manzanas et Dani Barba Moreno, leschanteurs Melchior Campos, Bastian de Jerezet Dani Torres au cajon accompagnent Lori LaArmenia qui continue son beau chemin.

l A.T. M.

APPEL AUX LECTEURSENVOYEZ VOS DONS (à partir de 30 euros…)

à notre trésorière Madame J. KARAYAN2, chemin des postes – 93390 Clichy-sous-Bois.

Chèque à l’ordre du Cercle des Amis d’Alakyaz, vous recevrez un CERFA.

ENVOYER LES OUVRAGES À Mme Samikyan19, rue du Chalet, 75010 Paris

ENVOYER LES EVENEMENTS À SIGNALER À[email protected]

Voilà ce que dit André Priou, dans leMonde Diplomatique de juillet 2017 au sujetdu livre L’eau en péril ? Une ressource àpréserver au quotidien*, écrit par lejournaliste Denis Lefèvre avec l’hydrologueVazken Andreassian

Cet ouvrage de vulgarisation fait le pointsur l’enjeu vital du troisième millénaire, à lafois global et local : la gestion des ressourcesen eau douce. Selon l’Organisation mondialede la santé (OMS), un tiers de la populationmondiale est actuellement privé d’accès àl’eau potable. L’auteur met en lumière ladépendance de notre mode deconsommation à cette ressource à travers leconcept d’eau virtuelle, forgé par legéographe britannique John Anthony Allan,

récipiendaire en 2008 du prestigieux Prix del’eau de Stockholm. Dans l’hypothèse hauted’un réchauffement dépassant 4°C, le Grouped’experts intergouvernemental sur l’évolutiondu climat (GiEC) estime qu’à la fin du siècle lapopulation privée d’eau potable dépasseraitles trois milliards d’individus. Relever ce défiimpose de penser globalement et d’agirlocalement, à l’exemple de M. Rajendra Singh,restaurateur des johad — les bassinstraditionnels de collecte des eaux de pluie,dans cette région aride du nord-ouest de l’indequ’est le Rajasthan. Les participants à laprochaine Semaine mondiale de l’eau, enseptembre, s’en inspireront peut-être.

*Quoe, Versailles, 2016, 167 pages, 16 euros.

dA N s e

Lori La Armenia Une soirée ardente !

l e c t u r e

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10Alakyaz — Juillet 2017

manifestations culturelles juillet 2017 (à partir du 15)Cueillies par l’équipe d’Alakyaz

Prochaine parution le 15 septembre 2017

Alakyaz

Collectif de rédaction : M. Haladjian •Alice T. Mavian • A. Samikyan •

A. Siranossian. Réalisation : Jean-Luc Hinsinger

Tous droits de reproduction réservés.

N° 54 – Juillet 2017

MENSUEL DES CULTURESARMÉNiENNES

PAris – ile-de-frANceexPositioNsl Jusqu’au 18 septembre — Ciao Italia —histoire de l’immigration italienne en France(1860-1960) Musée de l’immigration, palais dela porte dorée – 293 avenue Daumesnil -75012Paris – du Mardi au vendredi 10-17h30, samediet dimanche 10h-19h. fermé le lundi.

BAlAde musicAle A seNlis (60300)

l Vous aimez écouter, marcher, chanter. Lessamedis 22 et 29 juillet sont faits pour vous.Venez à Senlis pour une balade sensitive etchantante en forêt de 11 h à 12h, conduite par lemusicien Thierry Mariétan. RV gare routière deSenlis (arrêt du car). infos : 0625044644. Airet Culture !

coNcours

l L’Association Chêne organise un concoursphoto ouvert à tous les amateurs petits ougrands sur le thème : l’Arménie sous toutes sesformes (photos prises en Arménie ou endiaspora). Clôture des inscriptions30 septembre 2017. Règlement et inscriptionpar mail : [email protected]

lYoN-rhÔNe AlPesexPositioNs

l Jusqu’au 20 septembre — Peintures deportraits « Peindre la mémoire-témoigner deces vies » par Francine Meyran — CNMA —Décines- 32 rue du 24 avril.

reGioN BordelAiseexPositioN

lJusqu’au 28 juillet — Peintures de GuillaumeToumanian — «Memento» — dans les chaix duchateau d’issan — 33460 Cantenac — Entréelibre. Ts les jours en juillet du Lundi au Vendredide 10 à 18 h.

mArseille-PAcAtheAtre

l Jusqu’au 29 juillet (hors 17 et 24 juillet)-Esperanza d’Aziz Chouaki, mise en scèneHovnatan Avédikian — Théâtre des Halles —Avignon — Pendant le festival. Pour soutenir lespectacle et les artistes, allez voir leur site.

l Jusqu’au 28 juillet — 13h45- La baie desanges de Serge Valletti, mise en scèneHovnatan Avédikian que nous suivons depuisses débuts sur scène). Théâtre Gilgamesh-Belleville — 11 bd Raspail — 84000 Avignon.infos 0490898263

coNcerts

l Samedi 16 septembre — 20h30 - Récitaldeux pianos — théâtre Jules Verne — 83150Bandol — organisé par Abris’s Club — (voirp..16)

lDu 21 juillet au 2 septembre 2017 suivez leparcours de Lavach’pendant vos vacances surwww.lavach.com

fete chAmPetre

l Dimanche 23 juillet à partir de 11 h fête etdéjeuner champêtres organisés parl’Association Culturelle des Arméiens de LaCiotat — avenue de Fontsainte — La Ciotat(voir p. 12).

messe Pour lA BeNedictioNdu rAisiN

l Dimanche 13 août – 10h30 – Eglise deBandol – 13h – Déjeuner au Centre culturel deBandol. inscriptions au repas avant le 7 aoûtavec chèque de 18€ par personne au nom deAbris’s club à adresser à Abris’s Club- Villa ladjanik 1167 chemin de terre rouge — 83000Toulon (voir p. 12)

NormANdieexPositioN

l Jusqu’au 20 juillet — Deux artistes Yann etSeferian exposent leurs œuvres. «La maindessaisie» — Fusain et dessin — Le Villare — 26rue du Général de Gaulle — 14640 Villers-sur-Mer. Tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 19h.

DISPARITIONS

Alakyaz a appris avec tristesse le décès deMadame PIA BALLARIAN, épouse deRichard Ballarian. La cérémonie desobsèques a eu lieu le vendredi 7 juillet en lacathédrale apostolique arménienne deParis. La rédaction d’Alakyaz présente sessincères condoléances à la famille Ballarianet à ses très nombreux amis.

Notre ami Vrèj ZAKARIAN de Meyzieu,ancien jafiste, membre de l’UCFAF Lyon-Rhône Alpes est décédé à l’hôpital. Lacérémonie des obsèques a eu lieu aucimetière de Décines. Alakyaz adresse sessincères condoléances à sa fille, à sa familleet à ses amis.

Extrait de la traduction en français de laremise de médaille à M. ANtoiNeBAGdikYAN par M. Serge SargsyanPrésident de laRépublique d’Ar -mé nie à Yerevan le24 mai 2017 : «Al’occa sion de laFête de laRépublique ainsique pour le travail

d’investissement fourni dans la consolidation traditionnelle desliens Patrie-Diaspora, je décide de distinguer AntoineBagdikyan (France), Président de l’Association Nationale desAnciens Combattats et Résistants Arméniens de la médaillede la Reconnaissance.»

Page 11: Abricot d’Or, Yerevan 2017

11Alakyaz — Juillet 2017

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12Alakyaz — Juillet 2017

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13Alakyaz — Juillet 2017

Le 30 juin, la ville d’Alfortville(Val-de-Marne) a adopté auxtermes d’une délibération duConseil municipal une Charted’Amitié avec la ville de Berdzor(République d’Artsakh). Cette

Charte constitue la neuvième du genre entre descollectivités locales ou territoriales françaises et art-sakhiotes.

René Rouquet, Vice-président duCercle d’Amitié France-Artsakh qui futlongtemps maire d’Alfortville a fait part deses félicitations et de ses remerciements àLuc Carvounas, son successeur, et àArtyom Saribekian, maire de Berdzor.«C’est une grande émotion pour moi devoir adoptée cette Charte qui couronnedeux décennies de relations constructivesd’estime et d’amitié» a indiqué RenéRouquet qui a aussi déclaré que c’est «unegrande joie pour le Cercle que de voir sepropager un mécanisme original de colla-boration municipal qu’il a conçu et mis enplace».

interrogé pour sa part sur la finalitéd’une telle Charte, Luc Carvounas – luiaussi membre du Cercle d’Amitié – a indiqué qu’ils’agit d’un outil «permettant de développer les éco-systèmes des régions d’Artsakh afin de donner auxpopulations locales un avenir sur leur propre terri-toire». Le Député-maire d’Alfortville a souligné quecet instrument «va permettre de structurer etdonner une toute autre ampleur aux projetscommuns déjà existants» entre sa ville et Berdzor.

il a conclu en rappelant sa conviction que «l’em-ploi et le développement économique constituentles meilleures garanties contre la guerre et l’exode»et que «l’Union européenne, dans le contexte de flux

migratoires qu’elle connait, devrait soutenir de telprogrammes de développement en Artsakh».

Le Cercle d’Amitié rappelle que son action –notamment à travers les Chartes – vise à favoriserle retour de la paix et de la prospérité dans le SudCaucase. La ville de Bedzor – anciennement Lat-chine – constitue un point de passage entre l’Artsakhet l’Arménie, situation propice à de nombreusesopportunités de développement.

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh a été créé le19 mars 2013. il regroupe aujourd’hui une soixan-taine de responsables politiques (députés, séna-teurs, maires et autres élus). Le Cercle a pourobjectif de soutenir l’action du Groupe de Minsk del’OSCE (ce Groupe coprésidé par la France, les Etats-Unis et la Russie, est chargé de médiation pourtrouver une solution au conflit du Karabagh), desécuriser les peuples de la région, de rompre l’isole-ment international du peuple d’Artsakh et de favo-riser un espace de dialogue et d’échanges entre lespeuples du Caucase du Sud.COPYRIGHT © 2017 CERCLE D’AMITIÉ FRANCE-KARABAGH, TOUS DROITS RÉSERVÉS

CERCLE D’AMITIÉ FRANCE-ARTSAKH

ALFORTVILLE/BERDZOR: UNE HUITIEME CHARTE D’AMITIEENTRE LA FRANCE ET L’ARTSAKH

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14Alakyaz — Juillet 2017

Durant près de deux heures, les enfants et adoles-cents de l’école nous ont enchantés. Avec émotion etadmiration nous avons partagé, en famille, de beauxmoments de tendresse, de joie et de jeux, et cela, àtravers leurs danses mais aussi à travers des vidéos oùnombre de parents étaient filmés avec bienveillance,une grande tendresse et beaucoup de bonne humeur.

Toujours joyeusement émouvants, nos petits ontdansé avec une grâce toute personnelle, nos adoles-cents ont assuré et nous ont rassurés sur la relève, lesdanseurs de la troupe étaient aussi de la fête et ontenthousiasmé la salle.

Au-delà du plaisir de voir danser nos artistes enherbe, le public a apprécié la qualité du spectacle, dontla force vient de l’exigence dans le travail et la création.

C’est indéniablement le fruit d’un travail acharnétout au long de l’année menée par Christina GalstianAgoudjian et les enseignants à ses côtés qui est lesecret de la qualité de ce spectacle. Le mélange parfai-tement dosé  des hommages aux mamans et à une« Nani » dans une douce émotion, de la danse desbergers ou encore du « khagh bar » époustouflant a

créé un moment magique.Que souhaiter de plus à cette jeune école de danse

est à cette troupe qui offre en partage l’amour de ladanse, le désir de transmettre, la joie de partager et lavolonté de garder vivante une mémoire collective riched’histoires de vie? Peut-être leur souhaiter de nouvelleset belles rencontres artistiques, des opportunités derayonner le plus largement possible avec «Le rêve denos montagnes», et toujours accueillir encore et tou-jours plus d’élèves, enfants à l’école le samedi etd’adultes le mardi et des danseurs enthousiastes etmotivés au sein de la troupe.

De gala en spectacle, le désir d’excellence, la volontéde garder un regard neuf et curieux sur la danse armé-nienne sont les constantes du travail de Christina et luipermettent de faire vivre Yeraz, au plus près des réalitésdes codes de création artistique originale.

Prochains rendez-vous du « Rêve de nos mon-tagnes», Asnières, Rambouillet, Plaisir, Nice… et Parispour fêter les 20 de cette troupe, qui nous fait toujoursrêver.

l’école de danse YerAZ a présenté le vendredi 9 juinau Pôle culturel d’Alfortville

son 18e gala dédié cette année aux parents des élèves.

Les inscriptions à l’école de danse Yeraz pour enfants et adultesà la rentrée 2017 – 2018 auront lieu samedi 16 Septembre de 13h à 16h

au Centre Culturel « Le Marché du Dahomey », 2 bis rue des Camélias à Alfortville(fiche d’inscription sur www.compagnie-yeraz.com).

Autour d’une collation vous pourrez échanger avec les responsablesde l’association ainsi que les professeurs.

Pour toutes informations, contacter Armineh au 06 24 33 35 86

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15Alakyaz — Juillet 2017

Samedi 05 août 2017 20h30 Eglise Notre Dame - Rue Amiral Ribourt

Orchestre National de Chambre d’Arménie direction Vahan Mardirossian

Marie-Claire Jamet et Anne Ricquebourg, harpe

« De Paris à Erevan »

tarifs!: 15€ - 10€ - gratuit (enfant de moins de 15 ans) Renseignements 02 54 47 85 06 - Réservations en ligne!: www.festivalgargilesse.fr

50ème FESTIVAL D’ÉTÉ DE GARGILESSE

Du 5 au 20 août 2017

CONCERT D’OUVERTURE À CHÂTEAUROUX

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16Alakyaz — Juillet 2017