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Activités Physiques Adaptées Morgane Crom, Responsable Inter-Région Ouest Nord, SIEL Bleu

Activités Physiques Adaptées - Gérontopole · • Etudes épidémiologiques quantifiant l ’incidence et les conséquences des chutes (Tinetti, Baker et al., 1994 -Province 1995,

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Activités Physiques Adaptées Morgane Crom, Responsable Inter-Région Ouest Nord, SIEL Bleu

Une organisation au service du Bien Commun

(création début 2014) Développement :

Programmes de recherche-action et

d’innovation pour la reconnaissance des

offres thérapeutiques non médicamenteuses

Mécénat : Innovation, accessibilité et recherche

Activités collectives en direction de personnes

fragilisées

Activités individuelles à domicile

Activités sur le lieu de travail

Mise en pratique : Séances d’activités physiques adaptées

Merci de votre attention

Comment prévenir la chute ? Efficacité des programmes

d’exercices physiques Fabienne El Khoury, Doctorante en épidémiologie (Directrice : Patricia Dargent-Molina) Inserm, Villejuif

Au début…

Les chutes un ‘aspect inévitable du vieillissement’ (Sheldon, 1960)

1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

• Etudes épidémiologiques quantifiant l’incidence et les conséquences des chutes (Tinetti, Baker et al., 1994 -Province 1995, Campbell, Robertson et al., 1997…)

• Identification de certains ‘facteurs de risques’: - Troubles de l'équilibre et de la marche, une

mauvaise vision, l'inactivité, la prise de sédatif…

1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

Au début…

Mise en place des interventions d’exercice physique

• L’exercice peut améliorer les troubles d’équilibre et de marche (Overstall,1980 - Hindmarsh,1989 - Shephard 1990)

• Premières tentatives d’évaluer l’intérêt de l’exercice physique pour prévenir les chutes chez les personnes âgées – Programmes de réentraînement à l'équilibre et la

souplesse, de renforcement musculaire, et la marche…

1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

Les premières preuves

• Certains essais contrôlés randomisés (ECR) montrent un effet bénéfique de l’exercice sur la prévention des chutes (Tinetti, Baker et al., 1994 -Province 1995, Campbell, Robertson et al., 1997…)

• Méta-analyse des 7 essais américains (FICSIT) montre que l’exercice réduit de 10% le risque de chutes (Province, 1995)

1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

• Efficacité des interventions d’exercice physique pour la prévention des chutes

• Méta-régression pour déterminer les caractéristiques des programmes associées à cette efficacité

• Revue de 44 ECR avec 9603 participants, majoritairement en population générale

Revue systématique et méta-analyse de Sherrington 2008

L’exercice réduit globalement le taux de chutes de 17%

Méta-analyse Sherrington 2008

Caractéristiques associées à un effet plus important ?

• Un entraînement spécifique de l’équilibre

• Une plus forte « dose » totale d’exercice Ref: Sherrington et al, 2008

Un entraînement spécifique de l’équilibre

• En réduisant la « base d’appui »

• En effectuant des mouvements contrôlés de déplacement du centre de gravité

Un entraînement spécifique de l’équilibre

• En réduisant au minimum l’utilisation des membres supérieurs pour aider à se stabiliser

Un entraînement spécifique de l’équilibre

Une plus forte « dose »

L’effet est nettement plus marqué dans les essais où la « dose » (fréquence x durée) d’exercice est au minimum de 50 heures (en groupe / maison). Par exemple 2 heures/semaine pendant 6 mois.

Revue systématique de la littérature sur la prévention des chutes chez les personnes âgées vivant à leur domicile,

réalisée par la Cochrane Collaboration en 2012.

Revue Cochrane

• Analyse des essais randomisés évaluant des interventions de prévention des chutes chez des personnes âgées d’au moins 60 ans, vivant au domicile

• Critère primaire : fréquence des chutes (rapport des taux des chutes) ou nombre de chuteurs (rapport des risques de chutes)

Les interventions d’exercice

• 59 essais où l’exercice est l’unique intervention, 13 264 participants

• 6 catégories d’exercices distinguées selon la classification proposée par le groupe ProFaNE (Prevention of Falls Network Europe) – équilibre/entraînement fonctionnel – renforcement musculaire/résistance – endurance – souplesse – activité physique générale (marche) – Tai chi.

Effet de l’exercice sur le taux des chutes

Intervention d’exercice

Nb études

Nb participants

Rapport des taux des chutes (poolé)

(IC à 95%)

En groupe 16 3622 0,71 (0,63-0,82)

A la maison 7 951 0,68 (0,58-0,80)

Tai Chi 5 1563 0,72 (0,52-1,00)

Intervention d’exercice

Nb études

Nb participants

Rapport des risques de chutes (poolé)

(IC à 95%)

En groupe 22 5333 0,85 (0,76-0,96)

A la maison 6 714 0,78 (0,64 -0,80)

Tai Chi 6 1625 0,71 (0,57 – 0,87)

Effet de l’exercice sur le taux des chutes

Efficacité des programmes selon le risque de chutes

Essai Nombre d’études

Nombre de participants Effets

Taux de chute sélectionnés pour être à plus haut risque de chute 9 1261 0.70

[0.58-0.85]

non sélectionnés 7 2361 0.72 [0.58-0.90]

Nombre de chuteurs sélectionnés pour être à plus haut risque de chute 12 1430 0.87

[0.78-0.97]

non sélectionnés 10 3903 0.85 [0.68-1.06]

Et les autres interventions?

• Plusieurs autres interventions pour la prévention des chutes existent (adaptation du domicile, révision des médicaments, vitamine D et calcium …)

• Preuve moins élevée de l’efficacité des autres interventions (Cochrane 2012)

• Chez les personnes à risque, l’exercice est aussi coût-efficace (voire plus) que les interventions multifactorielles (Petridou, 2010)

Programmes d’exercices en groupe : les plus

• Offrir un environnement social stimulant et un niveau de supervision et d’encadrement

• Favoriser le lien social et peut donc contribuer à lutter contre la solitude

• Nécessitent un moindre investissement en temps d’instructeur et en coût financier global

Prévention des chutes traumatiques

• Les traumatismes liés aux chutes ont des conséquences médicales, psychologiques, et économiques importantes

• la plupart des essais d’intervention n’ont pas un effectif suffisant pour montrer l’efficacité de l’intervention sur la réduction des chutes traumatiques

• La définition des « chutes traumatiques » varie d’une étude à l’autre

Une autre méta-analyse…

Evaluer l’efficacité de l’exercice sur différents types de chutes traumatiques

Les catégories des chutes traumatiques

A- toutes les chutes ayant eu une conséquence

B- Chutes qui ont entraîné le recours à des soins médicaux

C- Chutes accompagnées de traumatismes graves

D- Chutes accompagnées d’une fracture.

Méta-analyse dans chaque catégorie: Calcul d’un estimateur commun (taux de chutes poolé)

Résultats de la revue systématique

• 17 essais inclus dans la revue, 4305 participants en total (77% femmes) – Australie (3), Etats-Unis (3), Allemagne (2), Finlande (2),

Nouvelle-Zélande (2), Chine (1), Ecosse (1), France (1), Pays-Bas (1), Royaume-Uni (1)

• Moyenne d'âge des participants: 76,7 ans

• Durée moyenne des études: 9,4 mois

• Exercices d’équilibre et renforcement musculaire dans la plupart des essais

Effet de l’exercice sur le taux de chutes avec traumas graves

Nombre d’études incluses Nombre de participants Effet poolé

7 1750 0.57 (0.36-0.90)

Effet de l’exercice sur le taux de chutes avec fracture

Nombre d’études incluses Nombre de participants Effet poolé

6 913 0.39 (0.23-0.67)

Résultats des méta-analyses

• L’exercice permet de réduire significativement le taux de chutes entraînant un traumatisme grave, une fracture et/ou nécessitants des soins médicaux

Type des chutes % de réduction Tous traumatismes 37% Recours aux soins 30 % Traumatismes graves 43% Fractures 61%

Effet plus marqué sur les chutes plus graves?

• Amélioration de l'équilibre et diminution du risque de chute

• Mais aussi peut-être amélioration de: - fonctionnement cognitif - vitesse et l'efficacité des réflexes de protection - capacité d’amortissement des tissus mous Diminution du risque de traumatisme

lors de la chute

Messages à retenir

• Niveau élevé de preuves de l’efficacité des programmes d’exercice physique sur la prévention des chutes et des traumatismes liés aux chutes chez les personnes âgées vivant à leur domicile

• Pour être efficace, les programmes doivent inclure un entraînement spécifique de l’équilibre et une ‘dose suffisante’ d’exercice (>=50 heures au total)

Merci de votre attention

Bien vivre son âge,

Bien vieillir Les facteurs de risques associés

Brigitte ALVAREZ, Responsable du service Prévention Promotion de la santé, Mutualité Française Pays de la Loire Charline FOUCHER RIO, Responsable Projets Prévention Promotion de la Santé, Mutualité Française Pays de la Loire

Nos valeurs, notre approche

• Champs d’intervention : la Prévention et la Promotion de la Santé…:

• Approche globale et positive de la santé qui s’appuie sur les besoins et compétences du public (appropriation, acteur du changement…),

• Travail en partenariat et en réseau, avec un choix d’acteurs correspondant à notre éthique,

• Programme adapté à l’évolution et la progression du groupe à court, moyen et long terme : évaluation, suivi…et réajustements,

• Travail en petits groupes qui favorise l ’ expression de tous, la prise de conscience et le changement, respect du rythme et des possibilités de chacun,

• Choix de méthodes et outils qui favorisent l’ interactivité, la participation, l’adhésion…

Exemples de Projets

1- Programme adaptable et modulable sur le fond et la forme en fonction des besoins attentes des acteurs de terrain et des publics : Séance de sensibilisation / mobilisation :

• Conférence débat interactive avec un diaporama sur l’importance des chutes, des chiffres, les facteurs de risques…et proposition d’ateliers

• Débat théâtral + données chiffrées sur les chutes par un médecin et présentation d’ateliers

Cycle ou choix à la carte de séances thématiques sur les différents

déterminants : (alimentation, bon usage du médicament, activité physique, aménagement de l’habitat, bon œil et bon ouïe, sommeil…)

2 - Programme déterminé sur le fond et la forme :

• Conférence sur la Prévention des chutes (différents déterminants du bien vieillir) puis proposition des ateliers « P.I.E.D » par Sport Pour Tous

•Conférence sur la Prévention des chutes puis proposition du cycle d’ateliers sur les différents déterminants •« Seniors soyez acteurs de votre santé » Depuis 2013, en 44 partenariat MSA/SPT/MFPDL : Une conférence et des ateliers (BVA/alimentation/mémoire) : MSA Une séance « d’articulation » et les ateliers PIED : MFPDL et SPT 2 expérimentions en 44 : 44% des personnes ont suivi l’intégralité du programme (Convention de partenariat régional en cours)

Nos partenaires : Les mutuelles, les Services de Soins et d’Accompagnement mutualistes (optique, pharmacie, foyer logement, EHPAD…Centre de soins de suite st Claude, centre de formation DA DV MFAM, Siel bleu, SPT, CDPK, EPGV, MSA, diététiciennes, les CLIC, les associations de retraités, CCAS, villes, professionnels de santé …

Intérêts du travail en partenariat : Acteurs Travailler ensemble, complémentarité, fédérer nos forces : mobilisation du public, la coopération, gain de temps et d’argent… Public Opportunité de participer à un programme complet, cohérence des acteurs

Merci de votre attention

Pour une stratégie

régionale de prévention des chutes

Les facteurs de risques associés :

bien vieillir et aménagement de l’habitat

Jawad HAJJAM, CENTICH MFAM

Besoins et usages

Innovations et recherche

Production

Distribution

Centre d’expertise national voulu par la CNSA pour accélérer le développement et l’usage des technologies pour l’autonomie et la santé. A partir de cet enjeu initial, le CENTICH facilite l’innovation en associant tous les acteurs de la chaîne de valeur des besoins aux usages. LivingLab, évaluation, recensement, intégration, développement et promotion avec la participation des usagers, des dispositifs, produits, services, aides techniques, technologies et solutions numériques en santé et autonomie.

Le Centich

Le CENTICH est un acteur légitime au sein d’un réseau académique, industriel, institutionnel et de financeurs, dans le champ de l’autonomie et de la santé. Il structure progressivement ses activités autour de deux grands axes : une activité d’intérêt général de veille et de diffusion technologique avec la gestion et le développement de projets tels que la TECHNICOTHEQUE ou LENA ; une activité d’ingénierie de projet et de prestations de services pour de l’évaluation, du conseil, de la recherche et de l’innovation (e-‐santé, habitat adapté, habitat connecté, technologies de compensation…).

Le Centich

« Pour rendre son logement plus sûr et y vivre l’esprit tranquille, il suffit bien souvent de modifier certains aménagements et d’adopter quelques réflexes de prudence. »

Un éclairage trop faible, des sols glissants, des meubles trop hauts, des obstacles…cette plante verte, ce petit meuble, ces fils électriques, le jouet de son petit chien…Rien de dangereux a priori. Jusqu’au jour où on les oublie dans la précipitation Le domicile recèle souvent de multiples pièges qui peuvent conduire à la CHUTE

Recommandations générales

Des rampes de sécurité sont elles installées dans l'escalier ?

Tous les recoins du logement sont-ils correctement éclairés ?

Le téléphone est-il accessible en permanence ?

Les verrous de la porte d'entrée sont-ils facilement manipulables ?

Les sols et escaliers sont-ils vierges de tout cordage ou objet

non rangé ?

Les tapis, le revêtement de sol, ne risquent-ils pas de provoquer des chutes ?

Evaluer

“Afin d’éviter tout risque lorsque j’entre dans une pièce qui ne possède pas de plafonnier, j’ai placé une lampe près de chaque porte en veillant à ce que l’interrupteur soit facile à atteindre.”

“Pour éviter de me prendre les pieds dans les fils électriques du téléviseur, des lampadaires ou du téléphone, je les fixe au mur ou utilise des range-fils.”

“Afin d’avoir à accéder le moins possible à des choses en hauteur, j’ai réorganisé mes placards et rangé tous les objets que j’utilise fréquemment à portée de main.”

“J’ai fait installer plusieurs téléphones dans ma maison afin qu’il me soit plus facile d’appeler du secours en cas de problème.”

“J’ai fait installer plusieurs téléphones dans ma maison afin qu’il me soit plus facile d’appeler du secours en cas de problème.”

Faites vous conseiller, accompagner…

Des astuces…

Plus le temps passé au sol est long, plus les conséquences de la chute seront graves.

Il n’y a pas encore de solution miracle pour détecter la chute sans « alerte active »

Détecter la chute elle-même(molle, lourde, syncopale)

Repérer la position horizontale prolongée du corps après la chute

Repérer les arrêts soudains et prolongés des activités quotidiennes ou des mouvements

Suivre les données physiologiques de la personne (rythme cardiaque et pression artérielle)

Détecter les chutes

Des déclencheurs pour donner l’alerte et prévenir les chutes

Quelques technologies portées

Les chemins lumineux Se lever la nuit, c’est en général pour se rendre toujours dans les mêmes lieux : les toilettes, la salle de bain, la cuisine… installer un ou des «chemins lumineux» qui s’allumeront automatiquement grâce à un détecteur de mouvements. Le chemin lumineux peut se trouver sur le sol ou dans l’escalier si celui-ci doit être intégré au circuit et il n’est pas besoin

Un éclairage associé à un détecteur de mouvements Installer des lumières (comme de simples lampes LED) qui s’allumeront lorsqu’une personne passera à côté d’elle.

La veilleuse Des lampes qui s’allument quand il n’y a plus assez de lumière…

L’importance de l’éclairage

FloorInMotion : système de détection de passage et de chute que le fabricant de revêtements de sol « Tarkett » lancer à l’occasion de la tenue du Salon de la santé et de l’autonomie en mai 2014.

Le sol intelligent pour prévenir et détecter

En cas de chutes* (rapides ou lentes, avec ou sans conséquences traumatiques apparentes, que le patient se relève seul ou non) le logiciel de détection posturale génère une alerte, puis sollicite une levée de doute effectuée par des opérateurs de vigilance.

La vidéo vigilance

des systèmes non portés et non intrusifs

des scénarios qui interprètent des données issues de capteurs

de l’actimétrie plus simple et plus performante

une géolocalisation indoor précise et intelligente

des matériaux et des objets connectés

des vêtements intelligents

Un suivi des constantes physiologiques….

Pour sécuriser, prévenir, détecter, alerter mais aussi accompagner et faciliter la prise en charge…

Demain…

Merci de votre attention

La Carsat :

Un partenaire au service des Personnes Retraitées

fragilisées Une stratégie régionale de prévention sociale

des risques de perte d’autonomie: … dispenser et soutenir des interventions

sociales pertinentes et de proximité

Charles Caro, Directeur adjoint de l’action sociale de la CARSAT des Pays de la Loire

2 axes prioritaires d’intervention sociale

2 axes prioritaires d’intervention sociale de l’Assurance Maladie et de l’Assurance Retraite : •La prévention sociale des risques de perte d ’ autonomie et des effets du vieillissement ;

•Des interventions individualisées et/ou collectives en faveur des personnes les plus fragilisées.

1 - Un Observatoire des Situations de Fragilité Sociale

Enjeux et objectifs 1- Observer pour agir à bon escient en : •Ciblant des publics ou catégories à risque de fragilité pour promouvoir des actions adaptées à leurs besoins •Identifiant des territoires prioritaires d’intervention en vue de développer des actions concertées au niveau local

2- Fournir des outils partagés : •Un Système d’Information Géographique « SIG » pour favoriser l’efficience des Observatoires •Un outil nouveau « l’OPEN DATA de la Carsat Pays de la Loire »

Une stratégie commune de l'Assurance Maladie et de l'Assurance Retraite

La prévention sociale et des offres de service individualisées et/ou collectives : •Un « Plan Local d’Accompagnement du Non-recours, des Incompréhensions et des Ruptures » (PLANIR) associant les 5 CPAM et la Carsat • Un plan de « Proximité Autonomie de l’Avancée en Age » (P3A) se substituant au Plan de Préservation de l’Autonomie (Plan PAPA)

Cibler des publics et territoires fragilisés

Des indicateurs classiques régionaux et départementaux •Des indicateurs démographiques : la densité et le vieillissement de la population, la migration résidentielle des entrants âgés de 60 ans ou plus, la répartition des personnes âgées vivant seules, et la répartition des retraités du régime général par tranches d’âge,… •Des indicateurs sanitaires et sociaux pour favoriser l’accessibilité aux dispositifs sociaux et de santé : taux de recours au système de santé...

2 - Des indicateurs pour cibler des publics fragilisés

L’Assurance Retraite en Pays de la Loire : 5,5 milliards d’euros versés à plus de 700 000 retraités (100 000 retraités en 1960) •Les bénéficiaires d’une prestation légale de Retraite Le montant moyen de la pension servie : 687 euros, hors retraite complémentaire,…

•Les prestations complémentaires d'action sociale - individuelles : plan d ’ action personnalisé (PAP) ; aide au retour après hospitalisation (ARDH) ; aide à l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie… - collectives : Le soutien aux CLIC, aux projets d’Actions Gérontologiques d’Initiative Locale (AGIL) et de Lieux de Vie Collectifs (LVC).

Création d’un indicateur composite de fragilité sociale par territoire

• Des critères pondérés de précarité, par tranche d’âge, à partir d’indicateurs sociaux

Être bénéficiaire d’un minimum vieillesse, ou d’une pension de réversion, être exonéré de la Contribution Sociale généralisée (CSG), vivre seul…;

• Une analyse globale par canton Soutenir et dispenser des interventions pertinentes au cœur des territoires, en

particulier dans les territoires de vie les plus fragilisés.

Les 10 cantons les plus « fragiles socialement »

• 44 Châteaubriant • 44 Guémené-Penfao • 49 Saumur-Nord • 85 Chaillé-les-Marais • 85 Fontenay-le-Comte • 49 Saumur • 53 Couptrain • 72 Marolles-les-Braults • 44 Nozay • 49 Longué-Jumelles

L’action institutionnelle de la Carsat • Des interventions spécialisées du Service social de la Carsat dans 3

domaines : - L’accès aux soins des personnes en situation de précarité, - La prévention de la désinsertion professionnelle des assurés malades ou

handicapés, - La prévention de la perte d ’ autonomie des personnes malades

handicapées et/ou âgées;

• La prévention sociale des effets du vieillissement et des risques de perte d’autonomie,… avec en particulier des ateliers organisés par divers partenaires, dont l'ASEPT créée par la MSA et le RSI,

• Un soutien institutionnel et/ou financier à des : - Actions Gérontologiques d'Initiative Locale (AGIL), - Projets de Lieux de Vie Collectifs (LVC).

3 - A terme : une ouverture aux partenaires pour des diagnostics partagés

Favoriser l'élaboration d’un « diagnostic territorial » intégrant des indicateurs de l'Assurance Maladie •assurés ayant au moins un arrêt de travail de plus de 45 jours, ou de plus de 90 jours dans l’année, •signalements d'assurés atteints d'une Affection de Longue Durée (ALD) ou hospitalisés, •assurés sociaux avec remboursement de soins sans transmission d’un décompte et accessibilité à « mon compte ameli », •assurés identifiés sans assurance complémentaire en santé,… ou sans médecin traitant déclaré, •assurés sociaux bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS, •assurés n’ayant pas eu un acte ou une prestation de généraliste sur les 24 derniers mois, •assurés n’ayant pas eu une consultation dentiste sur les 24 derniers mois…

Vers un Système d'Information Géographique (SIG) ouvert aux partenaires

Pour l'élaboration d’un «diagnostic territorial» intégrant des indicateurs de l'Assurance Retraite

•Les retraités du Régime Général, •Les retraités bénéficiaires d'un minimum vieillesse, ou exonérés de la CSG, •Le taux de recours aux aides individuelles pour les retraités de plus de 75 ans, •Les retraités nouveaux résidents du territoire, •Les retraités ayant une carrière complète et/ou polypensionnés, •L’âge moyen de départ à la retraite.

… avec l’appui d’un outil nouveau: « l’OPEN DATA de la Carsat »

… pour rendre publiques des données de la Carsat, à partir d’une plateforme informatique accessible, afin qu’elles soient: •modifiées, transformées, exploitées, adaptées permettant aux partenaires de disposer « d’informations dérivées »

•généralement accessibles par le biais d’une licence ouverte, libre et gratuite, et répondant à 10 critères :

1. Complètes 2. Primaires 3. Opportunes 4. Accessibles

5. Exploitables 6. Non-discriminatoires 7. Non-propriétaires 9. Permanentes 10. Gratuites…

L’OPEN DATA de la CARSAT : un outil ouvert au public

Des informations disponibles, accessibles et actualisées permettant à la Carsat de : •Répondre aux demandes de partenaires, de la presse, d ’ experts chargés d’étude, de chercheurs divers…

•Renforcer les partenariats

•Valoriser la fiabilité de ses données

Merci de votre attention

Les CLIC Repérage des fragilités Développement local

en réponse Richard Pierre Williamson, Directeur du CLIC de l’agglomération de la Roche-sur-Yon, Président de l’ANCCLIC (Association Nationale des Coordinateurs et Directeurs de CLIC)

Un CLIC c’est quoi ?

Pourquoi une coordination ?

• Le contexte des années 1980 – 2020 etc… - Un vieillissement démographique accéléré - L’inadaptation du système sanitaire et social - Le développement des réseaux, des

coordinations - Un besoin d’efficience accrue

« Pas de qualité sans collaboration, pas d’efficience sans coordination »

• Objectif : Faire face à la « transition

épidémiologique »

« Le CLIC, l’indispensable réforme de notre système de santé »

Dr Alain COLVEZ, INSERM , 2002

Pourquoi une coordination ?

Les CLIC en France

• Un Label CLIC national depuis 2001 • Au 1er janvier 2013 : - En France : 722 CLIC (592 en 2014 !) - En Pays de La Loire : 61 CLIC - En Vendée : 13 CLIC

61 CLIC en Pays de la Loire

• Loire-Atlantique (44) = 17 CLIC • Maine & Loire (49) = 10 • Vendée (85) = 13 • Mayenne (53) = 1 (8 points d’accueil) • Sarthe (72) = 1 (13 points d’accueil)

61 CLIC en Pays de la Loire

13 CLIC en Vendée

Les niveaux des CLIC

Niveau 1 Information Conseil Orientation

Niveau 2 Evaluation des besoins Mise en place d’un plan d’accompagnement coordonné

Niveau 3 Suivi du plan d’accompagnement et réponse aux situations complexes et urgentes + Gestion de cas (MAIA)

Les missions du CLIC

• Accompagner les aidants familiaux • Animer et développer le réseau gérontologique local • Assurer la mission d’Observatoire gérontologique (si

possible ) • Développer des actions de prévention « des aléas » du

vieillissement • Accompagner les personnes âgées isolées • Promouvoir toute action valorisant le rôle social des

retraités et l’intergénération…

Repérage des fragilités

• La fragilité c’est quoi ? « La fragilité s’exprime par un risque de déséquilibre et donc

de bascule vers une perte de maîtrise de la situation de vie. Une personne âgée fragilisée est en passe de ne plus avoir la ressource nécessaire pour faire face aux aléas du quotidien.

Vulnérable, elle n’est plus en capacité de se mobiliser, de s’adapter aux événements et d’interagir avec l’environnement. Plus qu’un état, la fragilité est présentée comme un risque, une possibilité de devenir ».

CREDOC 2008

• La fragilité est la résultante : - De problèmes de santé liés au vieillissement ;

impactant l’autonomie - D’un environnement mal adapté au

vieillissement ; - De la perception de la personne de sa

fragilité.

Repérage de la fragilité

• Le repérage précoce de la fragilité chez les personnes âgées a pour objectif d’identifier les déterminants de la fragilité et d’agir sur ces déterminants afin de retarder la dépendance dite « évitable » et de prévenir la survenue d’événements défavorables ».

HAS 2013

Repérage par qui ?

• Entourage social & familial • Professionnels libéraux • Hôpitaux • CLIC • SAD et SSIAD • Services sociaux • CCAS / Mairies • CMS, CMP…

Repérage de qui ?

• Profil de la personne âgée / CLIC : - Une femme, - âgée de + 80 ans - seule à domicile - GIR 4

Un CLIC suit en moyenne 2000 PA/An dont 460 situations fragiles

CLIC & prévention des chutes

• Le CLIC mobilise d’autres acteurs autour d’ateliers « Boire-Bouger-Manger », d’ateliers « mobilité » : SIEL Bleu, IREPS, Mutuelles, Caisses de retraite, Equipe EqAAR…

• Le CLIC crée les conditions pour mettre en place

: repérer, orienter, accompagner, participer, mettre en œuvre…

Repérage avec quoi ?

• Pas d’outil validé actuellement, mais de multiples outils empiriques • En Vendée, travail avec les 3 MAIA sur une grille de repérage avec les points d’alerte (projet ARS en cours):

Cible : Personnes + 70 ans – isolement social / familial / géographique – problèmes de nutrition (perte ou prise de poids, perte

d’appétit) – ATCD de chutes dans les 6 derniers mois et aux problèmes de

mobilité – nombre de médicaments par jour – plaintes sur la mémoire et l’humeur – nombre d’hospitalisation…

Discussion

• Quid du « cœur de métier » des CLIC ? • Evolution vers …mission prévention ? • Connexion sanitaire, Méd-social et social ? • Moyens à la hauteur ? • Faire, faire faire ou aider à faire ?…

Merci de votre attention