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Chers amis, Les parfums et les couleurs de l’Asie ont envahi ce numéro pour vous inviter au voyage vers l’un de ces pays où l’automne offre un moment de découverte privilégié : des portiques rouges du Japon aux campements bigarrés de Pushkar et des temples de la jungle d’Angkor aux pagodes dorées de Birmanie, vous serez à l’écoute de nos conférenciers pour en savoir plus sur les civilisations qui les ont fait naître. Vous rêvez d’aller en Iran pour voir la grandiose Persépolis, mais connaissez-vous les roses et les rossignols du délicieux style “gul-i-bulbul” qui s’épanouit dans les palais Qadjars et qui n’a rien à envier aux rutilements baroques des églises d’Ouro Preto ou Rio de Janeiro ? En Europe, il reste encore quelques opportunités pour profiter du privilège que vous offre Clio d’assister aux grands festivals d’été dans les meilleures conditions. Quand vous lirez ces lignes, restera-t-il encore des places pour faire partie des heureux élus qui pourront écouter Anna Netrebko dans Manon au Festival de Salzbourg, participer au Festival de piano de la Roque d’Anthéron ou applaudir Verdi à Vérone ? Vous avez été enthousiasmés par le caractère exceptionnel de la réunion au musée du Prado de la quasi-totalité des œuvres de Jérôme Bosch. Le miracle de cette rétrospec- tive éblouissante, à l’occasion du cinquième centenaire de sa mort, ne se reproduira pas de si tôt. Vos places sont réservées et nous avons programmé de nouvelles dates pour vous y emmener en compagnie de nos conférenciers : ils détiennent les sésames indispensables pour vous aider à percer les mystères de ces œuvres fascinantes. Bonne lecture et bon voyage Christian Marquant, Jean-Pierre Respaut actualités Mai 2016 www.clio.fr RÉTROSPECTIVE JÉRÔME BOSCH AU PRADO UN ÉVÈNEMENT UNIQUE À NE PAS MANQUER Pour répondre à l’afflux de vos demandes nous vous proposons plus de dix départs supplémentaires, en août et en septembre, avec des réservations garanties pour l’exposition. ES 100 - Madrid et Tolède - de 995 € à 1 300 € - voir page 31 NOUVEAUX SUCCÈS, NOUVELLES DATES Tour du Monde 2 Brésil 3 Mexique, Guatemala 4 Ile de Pâques 6 La côte Est des Etats-Unis 7 Ethiopie 8 Corée 9 Japon 10 Birmanie 11 Cambodge 12 Laos 13 Monde Indien 14 Iran 18 Asie Centrale 19 Russie 20 Bulgarie 21 Allemagne 22 Irlande 23 Croisière en Adriatique 24 Italie 25 Festivals musicaux 30 Jérôme Bosch à Mardid 31 Croisière sur le Seine 32 Sommaire © mariusz_prusaczyk/iStock/Thinkstock - © szefei/iStock/Thinkstock

actualités...Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

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Chers amis, Les parfums et les couleurs de l’Asie ont envahi ce numéro pour vous inviter au voyage vers l’un de ces pays où l’automne offre un moment de découverte privilégié : des portiques rouges du Japon aux campements bigarrés de Pushkar et des temples de la jungle d’Angkor aux pagodes dorées de Birmanie, vous serez à l’écoute de nos conférenciers pour en savoir plus sur les civilisations qui les ont fait naître.Vous rêvez d’aller en Iran pour voir la grandiose Persépolis, mais connaissez-vous les roses et les rossignols du délicieux style “gul-i-bulbul” qui s’épanouit dans les palais Qadjars et qui n’a rien à envier aux rutilements baroques des églises d’Ouro Preto ou Rio de Janeiro ?En Europe, il reste encore quelques opportunités pour profiter du privilège que vous offre Clio d’assister aux grands festivals d’été dans les meilleures conditions. Quand vous lirez ces lignes, restera-t-il encore des places pour faire partie des heureux élus qui pourront écouter Anna Netrebko dans Manon au Festival de Salzbourg, participer au Festival de piano de la Roque d’Anthéron ou applaudir Verdi à Vérone ?Vous avez été enthousiasmés par le caractère exceptionnel de la réunion au musée du Prado de la quasi-totalité des œuvres de Jérôme Bosch. Le miracle de cette rétrospec-tive éblouissante, à l’occasion du cinquième centenaire de sa mort, ne se reproduira pas de si tôt. Vos places sont réservées et nous avons programmé de nouvelles dates pour vous y emmener en compagnie de nos conférenciers : ils détiennent les sésames indispensables pour vous aider à percer les mystères de ces œuvres fascinantes.

Bonne lecture et bon voyageChristian Marquant, Jean-Pierre Respaut

Les parfums et les couleurs de l’Asie ont envahi ce numéro pour vous inviter au voyage vers l’un de ces pays où l’automne offre un moment de découverte privilégié : des portiques rouges du Japon aux campements bigarrés de Pushkar et des temples de la portiques rouges du Japon aux campements bigarrés de Pushkar et des temples de la

actualitésMai 2016 www.clio.fr

RÉTROSPECTIVE JÉRÔME BOSCH AU PRADOUN ÉVÈNEMENT UNIQUE À NE PAS MANQUERPour répondre à l’afflux de vos demandes nous vous proposonsplus de dix départs supplémentaires, en août et en septembre,avec des réservations garanties pour l’exposition.ES 100 - Madrid et Tolède - de 995 € à 1 300 € - voir page 31

NOUVEAUX SUCCÈS, NOUVELLES DATES

Tour du Monde 2Brésil 3Mexique, Guatemala 4Ile de Pâques 6La côte Est des Etats-Unis 7Ethiopie 8Corée 9Japon 10Birmanie 11Cambodge 12Laos 13Monde Indien 14Iran 18Asie Centrale 19Russie 20Bulgarie 21Allemagne 22Irlande 23Croisière en Adriatique 24Italie 25Festivals musicaux 30Jérôme Bosch à Mardid 31Croisière sur le Seine 32

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LE CHANT DES PISTESLes Occidentaux se déplacent en avion, en train, en voiture, ils savent où ils veulent aller en consultant une carte et, lorsqu’ils sont en un lieu, ils “savent” que le reste du monde continue à exister... Les Anangu, c’est-à-dire les “êtres humains”, comme se désignent les aborigènes du centre de l’Australie, ne par-tagent pas ces certitudes. Le monde n’existe que dans le rêve des Ancêtres légendaires qui l’ont chanté et transmis à leurs descendants, de génération en génération, et, quand une tribu d’Aborigènes parcourt à pied les immensités de son territoire, c’est par le chant qu’elle recrée la matérialité du monde au fur et à mesure qu’elle se déplace. Le “chant des pistes” – iwara – non seulement décrit l’itinéraire avec ses reliefs, ses trous d’eau, ses arbres, ses rochers, les oiseaux, les serpents et les insectes qui l’habitent, mais il les recrée ! Bruce Chatwin, dans le mer-veilleux livre qu’il consacra au chant des pistes évoque ces trajets mythiques : “Labyrinthe de sentiers invisibles sillonnant tout le territoire australien et connus des Européens sous le nom de songlines, “itinéraires chantés” ou “pistes des rêves” et des Aborigènes sous le nom d’”empreintes des ancêtres” ou de “chemins de la loi”.”

LE ROCHER PRIMORDIALNaturellement, il est des paysages naturels spectaculaires qui marquent les esprits et nombre de ces “pistes des rêves“ conver-gent vers ces hauts-lieux. Le plus emblématique de tous est la colline que les Occidentaux ont appelée Ayers Rock, mais qui, pour les Anangu, se nomme Uluru, “le lieu de rassemblement“. Le géographe y verra un des plus remarquables exemples d’in-selberg – “montagne-île“ en allemand –, c’est-à-dire le vestige d’un grand plateau dont les couches sédimentaires horizontales ont été, au cours des temps géologiques, rongées par l’érosion en milieu aride, jusqu’à réduire ce plateau à une éminence tabu-laire isolée. L’abondante présence d’oxyde de fer dans les grès qui le composent lui donne une couleur rouge prononcée qui devient extraordinairement fl amboyante au coucher du soleil, un des plus beaux spectacles parmi ceux que peut nous offrir notre planète. Bien sûr, comme presque tous les voyageurs, vous déclencherez votre appareil photo, mais les Aborigènes vous diront que l’image que vous emporterez chez vous n’est qu’une illusion et que ni l’objectif de votre appareil ni vos yeux, n’ont su voir la réalité, celle des empreintes laissées par les créateurs ancestraux, les Tjukuritja, derrière chaque fi ssure de la roche, chaque plante, chaque animal. Si vous voyez s’envoler un willy

uLuRuRêve et réalité

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

wagtail – un rhidipure hochequeue, grand passereau noir et blanc – saurez-vous y reconnaître l’ancêtre totémique Tjintir-Tjin-tira ? Sentirez-vous la présence de Wintalyka dans les graines emportées par le vent de ces acacias qui forment la principale espèce arbustive de ces contrées désertiques ? Respecterez-vous les convictions des Anangu qui considèrent comme sacrilège l’ascension du rocher par des non-initiés, croisant sans vergogne les pistes des ancêtres, au risque de réveiller le serpent arc-en-ciel Yutlungur qui dort à son sommet ?

TRADITION, INITIATION ET ARTLe site d’Uluru est l’emblème de l’approche holistique de l’uni-vers, le tjukurpa, qui intègre, en un tout indissociable, la loi des ancêtres, la connaissance, les rites, les plantes et les animaux, les liens sociaux... Appréhender le tjukurpa, le respecter, le maîtriser est l’apanage des initiés, des Anciens. L’apprentis-sage se faisait dès l’enfance, en cheminant sur les pistes, mais la parole ne pouvait tout enseigner et, pour l’édifi cation des futurs initiés, les parois d’abris sous roche à la base du rocher d’Uluru furent ornées de peintures rupestres. Plus symboliques que représentatives, réalisées au doigt et à la main à l’aide de pigments naturels de teintes ocre, rouges, blanches et noires, elles illustrent l’organisation du monde et les mythes fondateurs, faisant appel à des représentations codifi ées, mais laissant une large part à l’improvisation, l’esprit et la main étant guidés par les esprits des ancêtres. Certaines peintures étaient plus préci-sément réservées aux cérémonies d’initiation qui recelaient des “secrets“ spécifi ques à chacun des deux sexes. Mais si, rassasiés par tant de beauté, vos yeux se ferment, vous pouvez encore vous laisser envoûter par l’étrange sonorité du didgeridoo qui “bénit la Terre-Mère, la protégeant, elle et tous les esprits du Temps du rêve, avec ce son vibrant pour l’éternité...”

Le Tour du Monde de ClioKyoto, Angkor, Borobudur, Sydney, Ayers Rock, Auckland, Tahiti, Moorea, Île de Pâques, Santiago, Rio de JaneiroTDM 90 - 28 jours • à partir de 14 415 € Du 4 novembre au 1er décembre, avec Alexis Seydoux

LES POINTS FORTS

Les temples de Kyoto au Japon

Angkor au Cambodge Les temples de Borobudur et Prambanan en Indonésie

Le site d’Uluru et l’opéra de Sydney en Australie

Tahiti et l’île idyllique de Moorea

Les moais de l’île de Pâques Santiago du Chili et Valparaiso

La baie de Rio de Janeiro Le Chronoguide Tour du monde

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Rio de Janeiro, Manaus, Brasilia, Iguaçu

granD circUiT aU BrÉsiL

BR 31 - 16 jours gRandS VoyageuRS

Du 6 au 21 novembre, AVEC RICHARD MARINA partir de 5 995 €, ch. indiv. 755 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète du déjeuner du 2e jour au déjeuner du 15e jour à l’exception de 2 repas libres ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier Clio BON A SAVOIR : la découverte de ce pays à l’échelle d’un continent implique l’utilisation de nom-breux vols intérieurs, des escales multiples et des horaires souvent aléatoires qui peuvent perturber le déroulement du programme et l’ordre des visites.

J 1 : PARIS - RECIFE • Vol pour Recife avec escale. Nuit en vol.

J 2 : RECIFE - OLINDA • Arrivée à Recife. Déjeuner inclus. Construite entre les méandres des rivières Beberibe et Capibaribe, baignée par la mer, Recife a souvent été surnommée la Venise brésilienne. Nos visites commence-ront par une plongée dans l’espace onirique de l’Institut Francisco Brennand, installé dans une ancienne engenho, raffinerie de canne à sucre, qui présente une belle collection sculptures et peintures de l’artiste brésilien. Nous découvrirons ensuite le vieux centre de Recife qui recèle de beaux monuments et églises, chefs-d’œuvre de l’art baroque. Nous visiterons le mercado San José et la cathédrale Sao Pedro dos Clericos, ainsi que la Capela Dourada. Nous aborderons ensuite les particularités de la culture du Nordeste à la maison de la culture. Trajet vers Olinda. Dîner inclus et nuit à Olinda.

J 3 : OLINDA - SALVADOR DE BAHIA • Fondée en 1537, Olinda connut un essor rapide, fondé sur la culture de la canne à sucre. Le matin, nous visiterons le couvent Sao Francisco. Le cloître est orné de tableaux d’azulejos repré-sentant des scènes de la vie de saint François d’Assise. Nous visiterons également l’église Notre-Dame da Graça qui est le seul exemple subsistant de l’œuvre de Francisco Dias, pion-nier de l’architecture religieuse du Brésil. Temps libre pour déjeuner et flâner dans la ville. Dîner inclus avant le transfert à l’aéroport et le vol vers Salvador de Bahia où nous passerons la nuit.

J 4 : SALVADOR DE BAHIA • Visite du quartier du Largo do Pelourinho et de la cathédrale-basilique, un chef-d’œuvre du baroque colonial. Après le déjeuner inclus, nous découvrirons l’église Notre-Dame do Rosario dos Pretos, entièrement construite par des esclaves noirs au XVIIIe siècle. Dans le quartier du Terreiro de Jesus se dresse l’église da Ordem Terceira de Sao Domingos, décorée d’une fresque de José Joaquim da Rocha. Nous découvrirons enfin l’église da Ordem Terceira de Sao Francisco et l’église du couvent Sao Francisco, célèbre pour ses tours revêtues d’azulejos monochromatiques dorés. Dîner inclus. Nuit à Salvador de Bahia.

J 5 : SALVADOR DE BAHIA • Visite du quar-tier du Largo do Carmo : l’église da Ordem Terceira do Carmo, le couvent do Carmo qui abrite le musée d’Art sacré. Déjeuner inclus. Nous découvrirons également la façade de Notre-Dame da Conceiçao da Praia, construite au XVIe siècle avec des pierres taillées et numé-rotées au Portugal. Arrêt au Mercado Modelo, ancienne douane en style néoclassique, devenue un marché d’artisanat. La fin d’après-midi sera libre pour flâner dans ce quartier haut en couleur. Dîner inclus. Nuit à Salvador de Bahia.

J 6 : MANAUS • Dans la matinée, vol pour Manaus. Fondée en 1669, près du confluent entre l’Amazone et le Rio Negro, la petite bourgade connut une extraordinaire expansion à la fin du

XIXe siècle. La ville se couvrit de somptueuses résidences et de monuments qui voulaient riva-liser avec les plus prestigieux d’Europe. Nous y verrons le célèbre opéra, le Teatro Amazonas, qui reçut Caruso et Sarah Bernhardt. Déjeuner inclus. Nous visiterons l’Alfandega, ancienne maison des douanes, avant d’évoquer la vie des Indiens d’Amazonie au Museo do Indio. Dîner inclus et nuit à Manaus.

J 7 : MANAUS • Nous ferons une excursion en bateau vers l’Encontro das Aguas, là où les eaux du Rio Negro refusent de se mêler à celles de l’Amazone. Nous visiterons ensuite une maison traditionnelle de caboclo. Nuit à Manaus.

J 8 : MANAUS • Promenade dans le marché municipal Adolpho Lisboa, puis vol pour Brasilia. Nuit à Brasilia (1 180 m).

J 9 : BRASILIA - OURO PRETO • Nous décou-vrirons l’urbanisme de Brasilia, inspiré par Le Corbusier : la place des Trois-Pouvoirs regroupe les palais du Planalto, de la Justice et du Congrès, ainsi que le Panteo de Liberdade, le Pombal, la sculpture de Bruno Giorgi représentant les candangos, constructeurs de Brasilia. Nous visiterons enfin la cathédrale métropolitaine. En fin d’après-midi, vol pour Belo Horizonte. Route pour Ouro Preto où nous passerons la nuit.

J 10 : CONGONHAS - OURO PRETO • Nous partirons vers Congonhas do Campo où nous admirerons, dans le Santuario do Bom Jesus de Matosinhos les douze statues en stéatite, œuvres de L’Aleijadingo, figurant les prophètes, et les soixante-six sculptures en bois de cèdre représentant les étapes de la Passion du Christ. Retour à Ouro Preto , joyau du Brésil colonial, qui est, aujourd’hui, une petite ville aux ruelles tortueuses, escaladant les collines, jalonnées de maisons, d’églises et de palais. Nous y visiterons les églises des Carmes, de Nuestra Senora do Pilar et de Saint-François-d’Assise. Dîner libre. Nuit à Ouro Preto.

J 11 : MARIANA - RIO • Au cœur du Minas Gerais, Mariana dut sa fortune à la découverte, au XVIe siècle, d’importantes mines d’or, aujourd’hui épuisées, mais dont l’une est maintenant amé-nagée pour la visite. Nous évoquerons le brillant passé de cette cité au musée Arquidio-Cesano et devant la cathédrale Sé. Déjeuner, puis route vers Belo Horizonte. Vol pour Rio de Janeiro où nous passerons la nuit.

J 12 : RIO DE JANEIRO • Rio de Janeiro est, par essence, irrationnelle et contradictoire et nous tenterons d’en aborder les multiples aspects. Visite du couvent Saint-Antoine, bel exemple de l’architecture coloniale portugaise, avant de découvrir la ville depuis le piton rocheux du Corcovado, surmonté de la célèbre statue du Christ Rédempteur, puis depuis le Pain de Sucre qui domine la baie de Guanabara. Nuit à Rio.

J 13 : RIO DE JANEIRO • Le monastère de Sao Bento édifié sur une colline par les béné-dictins au XVIIe siècle, est l’une des plus belles constructions baroques du pays. Après le déjeu-ner, nous nous rendrons au musée Characa do Ceu qui abrite une collection où figurent en bonne place Dalì, Picasso et Matisse, avant de visiter le cabinet royal de lecture portugais qui réunit une partie des collections de Jean VI, roi du Portugal. Promenade dans la vieille ville pour admirer l’église baroque Nossa Senhora do Bonsucesso et la façade de l’hôpital Santa Casa da Misericordia, le théâtre municipal, ins-piré de l’opéra de Paris. Nuit à Rio de Janeiro.

J 14 : IGUAÇU • Dans la matinée, vol pour Iguaçu. Après le déjeuner inclus, nous décou-vrirons les célèbres cataractes d’Iguaçu sur la rive brésilienne du Parana. Temps libre. Nuit à Foz Do Iguaçu.

J 15 : IGUAÇU • Le matin, une incursion en Argentine pour découvrir un autre aspect des cataractes, en particulier l’impressionnant bel-védère de la Garganta del Diablo... Retour au Brésil. En fin d’après-midi, vol pour São Paulo et correspondance pour Paris. Dîner libre. Nuit en vol.

J 16 : PARIS • Arrivée à Paris.

Vous découvrirez, au cours de ce voyage, tous les aspects majeurs du Brésil, de Manaus au sein de la forêt amazonienne, aux chutes d’Iguaçu, à la frontière argentine, mais aussi les plateaux et sierras qui furent le cœur du Brésil colonial, le mélange ethnique et culturel où l’art hispano-portugais fut fécondé par le déferlement de vie et d’énergie d’un monde tropical exubérant, les rivages enchanteurs de Salvador de Bahia, la mégalopole de Rio de Janeiro et Brasilia, qui symbolise la marche vers le futur de ce pays fascinant.

SaoPaulo

CampoGrande

BeloHorizonte

Rio de Janeiro

Salvadorde Bahia

Recife

Sao LuisBelèm

Manaus

Cuiaba BrasiliaBolivie

Paraguay

Océan Atlantique

Rio Pa

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Amazone

Ouro Preto

Iguaçu

Chutes d'Iguaçu

la forêt amazonienne, aux chutes d’Iguaçu, à la frontière argentine, mais aussi les plateaux et sierras qui furent le cœur du Brésil

LES POINTS FORTS

Le Brésil baroque et colonial

à Olinda et Ouro-Preto

L’Amazonie, milieu naturel et

cultures indiennes à Manaus

Salvador de Bahia Les chutes d’Iguaçu Brasilia et Rio de Janeiro

Le Chronoguide Brésil

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Pourquoi découvrir le Mexique et le Guatemala avec Clio

Les empires précolombiens ne connaissaient pas les frontières que l’Histoire a tracées bien plus tard. En outre, le patrimoine de ces pays ne se limite pas aux pyramides émergeant d’une jungle touffue, on peut y admirer aussi une architecture coloniale

baroque spectaculaire et découvrir des populations accueillantes, fi ères de préserver leurs traditions sans renoncer à la modernité.

Plus que deux pays, tout un monde...Evoquer le Mexique et le Guatemala, c’est faire émerger tout un pan de la riche histoire de la Méso-Amérique. En effet, il est traditionnel, lorsqu’on se penche sur le passé de ces pays, de parler d’une “histoire à trois étages”. Dans le premier, le plus ancien, qui court des origines au début du XVIe siècle, les énigmes le disputent à la fascination. Même si la recherche ne fait que progresser, on ne connaît encore que peu de chose des Olmèques, les grands ancêtres de la civilisation méso-américaine, qui nous ont légué les envoûtantes statues de La Venta. A partir du début de notre ère, c’est une culture étrange mais passionnante que les Mayas déve-loppèrent. Stèles historiées, calendriers sophis-tiqués, impressionnantes pyramides : il est fort probable que les sages mayas marquèrent d’une empreinte profonde les guerriers toltèques et, surtout, les impitoyables Aztèques qui leur succédèrent. Le deuxième étage correspond aussi à une grande rupture, celle qui fut initiée par l’arrivée des Espagnols, dans les premières décennies du XVIe siècle. Ceux-ci s’installèrent en conquérants, bouleversèrent les structures économiques traditionnelles, introduisirent leur langue, le christianisme et l’art baroque. Enfi n, ultime étage, l’indépendance, chèrement acquise, ouvrit un nouvel épisode, marqué par un idéal révolutionnaire souvent très violent et peu compréhensible pour les Européens, qui fi t cependant longtemps vibrer intellectuels et artistes, et qui se prolonge, d’une certaine façon, jusqu’à l’époque contemporaine. Clio vous propose trois circuits pour vous accompagner dans cette découverte, souvent complexe, du Mexique et du Guatemala.

MexiqueLe plus court de nos voyages se concentre sur les hauts-lieux du pays. Les Mayas vous attendent à Palenque, au sommet des pyramides qui émergent de la forêt du Yucatan, mais aussi sur le Castillo de Chichen Itza, édifi ce à la rigou-reuse architecture, surprenant par sa perfection.

A Monte Alban, la culture zapotèque a laissé des témoignages disséminés sur un immense espace, là-aussi rigoureusement ordonné. Les pyramides aztèques de Teotihuacan, dédiées respective-ment au Soleil et à la Lune, se répondent sur un espace qui ne couvre pas moins de 25 hectares. Puebla et Oaxaca ont gardé toute la vitalité de leur architecture coloniale, marquée par un baroque souvent exubérant et coloré. Et puis il y a Mexico, bien sûr, la ville pieuvre qui étend ses tentacules un peu plus chaque année sur le plateau qui l’entoure, ville aux multiples facettes où chaque époque de l’histoire du pays se trouve marquée dans les strates successives que les archéologues exhument régulièrement.

Mexique et GuatemalaSi vous disposez de plus de temps, pourquoi ne pas vous laisser tenter par notre grand cir-cuit ? Il reprend l’essentiel des visites que nous venons d’évoquer, mais il vous permettra de découvrir en outre le site de Tikal, noyé au cœur de la jungle guatémaltèque, peut-être le site maya le plus incroyable, avec ses pyramides qui émergent d’un épais manteau végétal, puis Copan, au Honduras voisin, réputé pour le nombre et la qualité des stèles qui y ont été découvertes. Cette incursion hors du Mexique s’avère indispensable à qui veut vraiment saisir dans sa globalité la culture maya. Nous en profi terons aussi pour fl âner à la découverte du charme d’Antigua, vieille cité coloniale aux rues pavées ponctuées d’églises blanches et de marchés animés. C’est assurément un des plus beaux témoins de cette époque où se constitua le fascinant mélange entre la culture hispanique d’importation et le substrat précolombien.

GuatemalaSa superfi cie relativement réduite par rapport à son puissant voisin n’empêche pas le Guatemala d’être doté d’une densité assez étonnante de sites culturels. Nous avons déjà évoqué Tikal et Antigua, mais le pays recèle bien d’autres merveilles. Chichicastenango est peut-être le

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plus célèbre village d’Amérique centrale. Cette renommée, il la doit, non pas à son architec-ture – bien que celle-ci soit charmante –, mais à son extraordinaire marché dominical qui anime places et rues. De tous les alentours, et par-fois de très loin, les Indiens descendent sur la cité pour y vendre les produits de leur terre ou de leur artisanat. C’est alors un festival de cris, de couleurs et d’odeurs, un vrai moment de vie et d’échanges constamment renouvelés, un véritable spectacle qui semble n’avoir pas changé. Enfi n, si vous êtes amateurs de paysages d’exception, vous trouverez diffi cilement mieux que les cônes parfaits des hauts volcans qui refl ètent leurs altières silhouettes dans les eaux tranquilles du lac Atitlan : une image digne des débuts de la création...

Les conditions du voyageCette découverte des univers mexicains et guatémaltèques est une expérience à la fois passionnante et complexe. Elle nécessite l’appui de nos conférenciers, familiers des cultures qui se sont succédé sur ces terres d’Amérique latine aussi bien que des particularités de la vie locale. Leur présence à vos côtés, d’un bout à l’autre de votre voyage, constitue le gage d’une approche fi ne et complète de l’histoire et de l’art, dans une ambiance conviviale au diapason d’un folklore coloré et joyeux. Avec eux, vous toucherez à l’âme méso-américaine, dans les églises en prière, sur les marchés regorgeant de produits exotiques, au cœur des métropoles, mais aussi dans les petits villages disséminés sur la route. Et tout cela, dans un confort sans mauvaise surprise. Le territoire parcouru est, certes, très étendu, mais le réseau routier est en constante amélioration. Et quand les distances sont trop grandes, nous avons veillé à utiliser les vols intérieurs qui quadrillent parfaitement le pays. Ainsi, la fatigue engendrée par un long périple reste raisonnable, et se trouve encore atténuée par des étapes dans des hôtels confor-tables, qui prennent parfois le visage d’authen-tiques haciendas.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Le GuatemalaLe pays des Indiens, des Mayas aux conquistadoresGUA 31 - 11 jours A partir de 3 175 €Du 21 au 31 janvier 2017avec Jean-Bernard Roucheray

Mexique, Guatemala et HondurasMX 32 - 16 jours • Voir page ci-contre.

Hauts lieux du MexiqueMX 31 - 14 jours • Du 5 au 18 février 2017, avec Kevin Bideau ©

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meXiQUe, gUaTemaLa eT honDUrasTeotihuacan, Tikal, Chichen Itza, Copan et AntiguaMX 32 - 16 jours gRandS VoyageuRS

Du Mexique au Guatemala en passant par le site de Copán au Honduras, du haut pla-teau mexicain aux volcans du Guatemala, de la jungle du Petén aux côtes du Yucatan, ce voyage vous offrira la découverte de l’essentiel des sites précolombiens d’Amérique centrale, illustrant les civilisations olmèque, maya et aztèque. C'est aussi une approche de l'Amérique baroque et coloniale et, sur les hauteurs guatémaltèques, la rencontre d’un monde indien dépositaire de traditions toujours vivantes et riche d’un artisanat coloré.

Du 18 novembre au 3 décembre AVEC EMELINE GIBEAUXA partir de 4 890 €, ch. indiv. 760 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 22 repas ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : plusieurs étapes de ce circuit se situent à des altitudes comprises entre 2 000 et 2 500 m. Certains déjeuners sont pris sous forme de pique-niques. Au Guatemala, l'état des routes et la puissance limitée des autocars rendent certains parcours quelque peu inconfortables. Les horaires des vols intérieurs, assez fluctuants, peuvent entraîner des départs matinaux ou des arrivées tardives, voire de légers remaniements dans l'ordre des visites.

J 1 : PARIS - MEXICO • Vol pour Mexico. Dîner inclus. Nuit à Mexico (2 250 m).

J 2 : MEXICO • Le Musée national d’Anthro-pologie est une introduction idéale aux cultures du Mexique ancien. Après le déjeuner inclus, le cœur de Mexico nous livrera de superbes témoignages de son passé colonial : le Zocalo avec la cathédrale et le palais colonial dont un patio s’orne des fresques de Diego Rivera sur l’histoire du Mexique. Nous ferons un arrêt place des Trois-Cultures, aménagée sur l'emplacement de l'ancienne cité précolombienne de Tlatelolco. Dîner libre. Nuit à Mexico.

J 3 : MEXICO - TEOTIHUACAN - PUEBLA (250 KM) • Le matin, nous partirons vers Notre-Dame-de-Guadalupe, où la ferveur populaire s’exprime dans un sanctuaire à l’architecture mi-coloniale, mi-moderne. Nous visiterons ensuite le site archéologique de Teotihuacan , la "cité où les hommes sont devenus des dieux", qui connut son apogée aux Ve et VIe siècles et disparut, détruite par un mystérieux incendie, deux siècles plus tard. Nous y verrons les impressionnantes pyramides du Soleil et de la Lune, l'allée des Morts, la "citadelle" et le temple de Quetzalcoatl… Après le déjeuner inclus, nous prendrons la route de Puebla. Dîner inclus. Nuit à Puebla.

J 4 : PUEBLA - OAXACA (340 KM) • Surnommée la "Rome du Mexique", Puebla nous offrira le spectacle de son très bel ensemble architectural dont les églises, ornées d’un décor exubérant, constituent l’attrait principal, en particulier la cathédrale et l’église Santo Domingo. Une promenade autour du Zocalo nous donnera l’occasion de nous imprégner de l’atmosphère coloniale de la ville. Déjeuner inclus et trajet vers Oaxaca. Dîner inclus. Nuit à Oaxaca.

J 5 : MONTE ALBAN - MITLA - OAXACA • Le matin, visite du site archéologique de Monte Alban , véritable chef-d’œuvre de l’urbanisme zapotèque. Après le déjeuner inclus, nous gagnerons Mitla, le "lieu des morts", où nous pourrons évoquer les influences mixtèques. Retour à Oaxaca , la "ville de jade", un des plus grands foyers de civilisation de l’ancien Mexique. La visite d'Oaxaca nous présentera une ville coloniale pleine de charme : le Zocalo, la cathédrale et, surtout, le couvent Santo Domingo, une des grandes réussites du baroque mexicain. Dîner libre. Nuit à Oaxaca.

J 6 : LA VENTA - PALENQUE (150 KM) • Vol pour Villahermosa. Déjeuner inclus. A Villahermosa, nous visiterons le parc archéologique de La Venta, où sont réunis de nombreux exemples de la statuaire monumentale olmèque : les autels, les stèles et les énormes monolithes de basalte permettront d’évoquer cette civilisation énigmatique, souvent considérée comme la "culture-mère" en Méso-Amérique. Dîner inclus. Nuit à Palenque.

J 7 : PALENQUE • Le site de Palenque traduit la richesse de la conception architecturale et urbanistique des Mayas. Au milieu de nombreux

autres monuments, nous découvrirons, au sommet d’une pyramide, le temple des Inscriptions, mausolée d’un dignitaire qui régna sur la cité au VIIe siècle. Nous visiterons également le musée du site. Déjeuner inclus en cours de visite. Dîner inclus. Nuit à Palenque.

J 8 : PALENQUE - TIKAL (375 KM) • Nous gagnerons la frontière guatémaltèque que nous franchirons en bateau sur le Rio Usumacinta. Déjeuner inclus. Route à travers la jungle, vers Tikal. Dîner inclus et nuit à Tikal.

J 9 : TIKAL • Tikal – le lieu des Voix – est un joyau de pierre dans un écrin de verdure où règne la magie de la ruine monumentale. La cité de Tikal connut son apogée durant la période classique maya et fut abandonnée vers le Xe siècle. Visite également du musée Sylvanus Morley qui renferme une partie des objets découverts à Tikal. Déjeuner inclus en cours de visite. Dîner inclus. Nuit à Tikal.

J 10 : QUIRIGUA - COPAN (460 KM) • Nous emprunterons la route qui traverse la jungle du Péten pour rejoindre la vallée du Motagua et le site de Quirigua . Cette petite cité maya, qui dut sa richesse à sa situation sur la route de l'obsidienne et du jade, est remarquable par ses étonnantes stèles sculptées, véritable sommet de la plastique monumentale maya. Déjeuner inclus sous forme de pique-nique. Nous arriverons dans la région des grandes cultures bananières et franchirons la frontière du Honduras pour arriver à Copan. Dîner inclus. Nuit à Copan.

J 11 : COPAN - ANTIGUA (320 KM) • Considérée comme "l’Alexandrie" ou "l'Athènes" du monde maya, Copan est l’une des plus belles expres-sions de cette civilisation : nous découvrirons escaliers hiéroglyphiques, stèles raffinées, jeu de pelote… Les musées de Copan proposent de très belles pièces de céramique et d'autres vestiges de ce centre où l'astronomie maya attei-gnit son apogée. Déjeuner inclus et poursuite du voyage vers Antigua. Dîner inclus. Nuit à Antigua.

J 12 : ANTIGUA • Ancienne Santiago de los Caballeros, Antigua conserve le souvenir de son passé colonial. Promenade et déjeuner libre. Nous découvrirons le magnifique patrimoine architectural de cette ancienne capitale dont le destin s’est figé au XVIIIe siècle, et visiterons en particulier l'université de San Carlos, fondée en

1676, l'église de la Merced et le couvent des Capucins, flânerons sur la plaza de Armas et admirerons la façade du palais des Capitaines généraux. Dîner libre. Nuit à Antigua.

J 13 : ANTIGUA - MERIDA • Fondée en 1755, Ciudad de Guatemala s’étend sur le rebord d’un plateau profondément entaillé. Dans le Musée national d’Archéologie, nous contemplerons les trésors trouvés lors des fouilles effectuées sur les sites mayas. Vol pour Merida via Mexico. Dîner libre. Nuit à Merida.

J 14 : MERIDA - UXMAL • Le matin, nous partirons à la découverte d'Uxmal , la capitale maya du plus pur style puuc, où subsistent quelques monuments représentatifs : la pyramide du Devin, le quadrilatère des Nonnes, la maison des Tortues… Déjeuner inclus et poursuite de la route jusqu’à Chichen Itza. Dîner inclus et nuit à Chichen Itza.

J 15 : CHICHEN ITZA - TULUM - PARIS • Etendu sur plus de 300 hectares, le site de Chichen Itza constitue une synthèse unique de deux moments de la civilisation maya : l’époque classique, du VIe au Xe siècle, et l’époque maya-toltèque, du XIIe au XVe siècle. Déjeuner inclus et route vers Tulum. Arrivés au bord de l’océan, nous visiterons le très beau site de Tulum, où débarquèrent les premiers Espagnols. Nous rejoindrons l’aéroport de Cancun d’où nous nous envolerons vers Paris.

J 16 : PARIS • Arrivée à Paris.

Mérida

MexicoVillahermosa

Oaxaca

Puebla

Monte Alban

Golfe du Mexique

Océan Pacifique

Veracruz

Teotihuacan

Mitla

Palenque

Uxmal Chichen Itza

Tulum

El Salvador

Hondu

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Gua

tem

ala

Mexique

Ciudad deGuatemala

CopanAntigua

Tikal

Quirigua

meXiQUe, gUaTemaLa eT honDUrasLES POINTS FORTS

Les pyramides de Teotihuacan

Le charme baroque de Puebla

Palenque La magnifi cence de Tikal

Les stèles de Quirigua

Copan, l'Athènes du monde maya

Antigua Le raffi nement des monuments d'Uxmal

Chichen Itza Les Chronoguides Mexique

et Guatemala-Honduras

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Sur la terre la plus isolée du monde, en surplomb du Pacifi que qui roule ses eaux jusqu’à un horizon qui n’a jamais aussi bien porté son qualifi catif d’infi ni, les moaï du site de Tahai défi ent le temps. Ils sont le fruit du profond attachement à leurs aïeux et de l’habileté technique, quasi surhumaine, des Rapanui, les habitants de l’île.

L’ÎLE MYSTÉRIEUSEHergé n’aurait pu rêver mystère plus complet. Imaginez un gros caillou, posé au milieu de nulle part, à près de 4 000 kilo-mètres des côtes chiliennes vers l’est et de Tahiti vers l’ouest. 160 kilomètres carrés de landes aux herbes rases, de collines qui tentent en vain de se donner des airs de montagnes, de criques désertes battues par les vents et les fl ots. Voilà ce que découvrit le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen en ce jour de Pâques de l’an de grâce 1722. Il découvrit aussi une popu-lation forte d’à peine 4 000 âmes, reproduisant un mode de vie ancestral fait de frugalité et d’un respect indéfectible envers de stupéfi antes statues, semées dans l’île par centaines, comme propulsées des cieux par d’improbables dieux aux forces her-culéennes. L’île de Pâques entrait dans le tourbillon du monde moderne, mais son énigme résisterait longtemps à la sagacité des chercheurs. L’histoire du peuplement de l’île fait aujourd’hui consensus. Il est admis qu’à une date encore fl oue – 400, 800 voire 1200 –, des hommes se lancèrent dans la folle aventure de parcourir en bateau l’immensité salée qui sépare l’archipel de Polynésie de l’île. Ils y implantèrent une civilisation origi-nale, concrétisant le culte traditionnel rendu aux ancêtres des différentes tribus dans d’impressionnantes sculptures : les moaï.

LES MOAÏIls sont l’image de l’île de Pâques. Si l’avancée de la recherche scientifi que et historique contribue un peu plus chaque année à lever le mystère sur leur construction et leur signifi cation, cela n’entame en rien la fascination ressentie devant leur taille colos-sale, leurs traits identiques, leurs yeux semblant fi xer un horizon inaccessible. Ils sont près de mille sur l’île, mesurent de un à neuf mètres, pèsent de 14 à 80 tonnes. Tous ou presque sont nés dans la carrière de Rano Raraku, où plusieurs de leurs sem-blables gisent encore, inachevés. Les Rapanui les ont extirpés de leur gangue de basalte au moyen d’outils de pierre bien rudimentaires, avant de leur donner forme humaine, précieuse évocation de la permanence des ancêtres disparus mais toujours protecteurs. L’interrogation subsiste pourtant : comment de telles masses ont-elles pu échouer à près de 20 kilomètres de leur lieu de naissance, sans roue et animaux de traits ? Deux théories s’affrontent. Certains pensent que les moaï ont été transportés

Le Site aRcHéoLo giQue de

taHaiLes ancêtres pétrifiés

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sur des traîneaux de bois, tirés par des cordes sur des espèces de rails aménagés. D’autres, partisans de la théorie des “statues qui marchent”, penchent pour un lent balancement de gauche et de droite, équilibré par des cordes, effectué pas à pas jusqu’à la destination fi nale. Le débat n’est pas tranché, mais il ne pourra empêcher de rendre hommage à la force et à l’ingéniosité des Pascuans, zélateurs obstinés de leurs lignées légendaires.

TAHAILe complexe archéologique de Tahai est le plus proche d’Hanga Roa, le chef-lieu de l’île. Le site est grandiose, bordant une falaise en surplomb sur le Pacifi que. Presque au bord du vide, les Pascuans ont élevé, à différentes époques, trois plates-formes, bases aplanies destinées à servir de socles aux moaï des ancêtres. Sur ces ahû, sept moaï contemplent l’ancien vil-lage, tournés comme il est d’usage vers l’intérieur des terres, protégeant les habitants de leurs imposantes carrures. Un seul groupe de moaï, ailleurs sur l’île, tourne ses yeux vers l’océan, car il symbolise des marins envoyés par un roi à la poursuite du soleil levant. L’Ahû Taha, le plus imposant des Ahû, avec cinq statues, est séparé de ses voisins par un profond fossé. On y voit un début de route pavée qui se perd dans la mer et a alimenté les hypothèses les plus originales : ce serait un chemin menant à la mythique Atlantide dont l’île de Pâques ne serait que la partie émergée… De l’autre côté de la faille, le moaï de l’ahû Vai Uri est un des plus anciens. En témoigne sa taille réduite et sa stature trapue mieux proportionnée, loin des outrances des statues les plus récentes, avec leur taille gigantesque, leurs oreilles et leur visage allongés. Le moaï de l’Ahû Kote Riku est sans doute le plus impressionnant. Une restauration lui a restitué son pukao, imposant cylindre de tuf rouge, qui nous semble aujourd’hui un chapeau mais était, sans doute, à l’origine, la représentation stylisée des cheveux longs ramassés en chignon. Les archéologues lui ont également rendu ses yeux. Ils sont faits de deux matières : le blanc de la cornée provient du corail, le noir de l’iris de l’obsidienne. L’œil, juste posé dans l’orbite, rend ce regard “vers les étoiles”, qui confère au moaï un aspect aussi troublant que fascinant. Du village de jadis, il reste les fonda-tions d’une maison, pourvue d’une terrasse pavée, sans doute propriété de l’aristocratie locale. La forme oblongue de cette maison-bateau rappelle les pirogues des premiers occupants de l’île. Et l’on pense à ces hommes et ces femmes qui, comme nous, bien des siècles plus tard, ne devaient pas se lasser de contempler le disque rouge du soleil s’enfonçant lentement dans les fl ots, découpant en ombres chinoises les silhouettes intem-porelles de leurs ancêtres de pierre.

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LES POINTS FORTS

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Six jours complets sur l’île de Pâques pour en

découvrir tous les mystères Les objets ramenés de Rapa Nui au musée de la

Merced de Santiago du Chili Le Chronoguide Île de Pâques

Une extraordinaire découverte de l’île de Pâques ILE 31 - 12 jours • à partir de 4 995 €Du 15 au 26 août avec Françoise Le Boulanger

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Pourquoi visiter les grandes villes de la côte Est des Etats-Unis avec Clio

C e voyage à travers les grandes villes de la Côte Est vous invite à la découverte de quelques facettes de la civilisation dont l’infl uence sur notre culture occidentale fut si déterminante : architecture et technologie, cinéma et littérature,

infl uence politique et style de vie nous viennent autant de Manhattan, de Washington et de Harvard que de Hollywood et de la Silicone Valley. Revivez à Philadelphie la naissance de “La démocratie en Amérique”. A Baltimore, observez à Chesapeake Bay la reconversion culturelle d’une ancienne cité sidérurgique. Au pays de Paul Auster, de Duke Ellington, de Woody Allen et de Noam Chomsky vous pourrez enfi n, devant le Capitole ou au Musée de l’air et de l’espace, méditer sur la puissance et la gloire…

Le goût de l’Amérique Les mégalopoles de la Côte Est, gigantesque conurbation qui s’étend sur plus de 700 km, de Boston au nord à Washington au sud, concentrent un sixième de la population des Etats-Unis. Lieu du melting pot par excellence, née de vagues de migrations continues, la Mégalopolis se compose de villes toutes diffé-rentes mais qui ont en commun la trace, dans leurs rues et leurs quartiers d’une bigarrure fl amboyante et unique. Les China Towns et les quartiers irlandais ou indiens y côtoient les quartiers Whasp. Le bagel rivalise avec sushis, hamburgers, hot dogs et pizzas, avec des saveurs authentiques, de la street food aux restaurants les plus chics, qu’aucun gourmet ne saurait dédaigner ! Les romans et les fi lms ont puisé sans relâche dans ces décors où les taxis jaunes se découpent dans la brume des bouches d’égout, où les néons de Broadway se refl ètent sur les trottoirs mouillés et où les gratte-ciel sont le théâtre de poursuites haletantes. Dans cette fourmilière qui vit aussi bien le jour que la nuit entre autoroutes urbaines et trottoirs grouillant de monde, combien aussi de lieux pleins de charme solitaires et magiques comme ce petit pont sur une mare de Central Park, une place provinciale de la vieille “Philly” ou la terrasse d’un café de quartier de Baltimore…

L’Architecture en majuscule Au cours du formidable développement qui les a vu passer d’un pays d’aventuriers à la première puissance économique mondiale, les Etats-Unis ont été les pionniers en matière d’architecture moderne. Les promenades architecturales que nous programmons dans les mégalopoles les plus emblématiques de la côte est de ce pays-continent sont là pour le rappeler. Philadelphie est certainement la métropole où fl otte encore le plus sûrement le parfum de la première Amé-rique : celle des immigrants du Mayfl ower, qui

débarquèrent au XVIIe siècle, et celle de William Penn dont la statue regarde l’Etat qui porte son nom depuis la tour de l’hôtel de ville de Philadelphie. Plusieurs rues ont préservé des rangs entiers de maisons que l’on appelle ici antebellum, avant cette Guerre de Sécession qui marque à jamais une fracture profonde dans l’histoire du pays, le blessant cruellement tout en le faisant entrer paradoxalement dans l’âge de la modernité. New York reste bien sûr la ville de tous les superlatifs, ce dont on se rend parfaitement compte en surplombant les rues tracées au cordeau de Manhattan depuis le sommet du Rockfeller Building. Toute l’his-toire des gratte-ciel peut s’y lire, depuis l’éton-nant Flat Iron (le “Fer à repasser”) symbole des années folles de la prohibition, jusqu’au gigan-tesque One WTC qui symbolise l’étonnante faculté des Américains à rebondir en toutes cir-constances. Mais Big Apple, ce n’est pas que des tours verticales. Nous découvrirons, au cours de promenades architecturales très originales, des coins inattendus : ici l’ancienne ligne de chemin de fer suspendue transformée en coulée verte, là, d’anciens entrepôts de brique deve-nus galeries commerçantes ou lieux culturels. Toujours cette diversité ! Autre atmosphère en clôture de notre voyage, à Washington. L’espace ne manquait pas et les concepteurs de la ville ont pu, tout à loisir, tracer de larges perspec-tives, ornées d’obélisque commémorant une des grandes fi gures de l’histoire américaine, ouvrant sur le dôme étincelant du Capitole, qui veille en voisin sur la rotonde de la Mai-son-Blanche : un urbanisme “palladien” venu de l’idéal antique de l’Ancien monde...

Des musées époustoufl ants Comment pourrions-nous faire autrement : entre promenades en bus sightseeing et pro-menades à pied, dans chacune des villes au programme, nous prendrons tout le temps

© Natalia Bratslavsky/iStock/Thinkstock7

nécessaire pour visiter quelques un des plus riches musées du monde. Le visiteur européen qui fréquente ces grands musées de la côte est des Etats-Unis ne peut qu’en ressortir frappé par l’incroyable richesse des collections, spécialement dans le domaine de la peinture. Et il se pose alors légitimement la question : comment une telle accumulation d’œuvres, couvrant toutes les périodes de l’histoire de l’art, a-t-elle été possible ? Il faut avant tout se rappeler que, dès la fi n du XIXe siècle, les Etats-Unis s’affi rment comme la première puissance économique du monde, avec, notamment, les fameux self-made men qui bâtissent en peu de temps des empires fi nanciers jusque là inégalés. En deuxième lieu, bon nombre des Américains des premières décennies du siècle dernier ont gardé des liens étroits avec la vieille Europe, où ils étaient nés et qu’ils venaient récem-ment de quitter, ou que leurs ancêtres proches avaient connue. Les plus cultivés d’entre eux avaient fréquenté le monde de l’art européen, apprécié, voire soutenu, les artistes. Enfi n, un des aspects majeurs de la politique sociale et culturelle des Etats-Unis est l’existence de près de 25 000 fondations privées, dont une part importante privilégie l’action dans le domaine de la culture en général et de l’art en particulier. La conjonction de ces trois phénomènes – un pouvoir fi nancier qui permet à peu près tous les achats, le goût de l’art de nombreux mécènes individuels et la puissance d’action des fonda-tions privées – explique aisément l’étonnante richesse des musées américains. Vous pourrez vous en convaincre devant les cimaises de la National Gallery à Washington, au musée d’art de Philadelphie, au Metropolitan de New York, ou encore à l’incroyable Fondation Barnes. Des dizaines de chefs-d’œuvre de la peinture vous y attendent, de ces toiles qui n’ont pas d’équi-valent en Europe et qui justifi ent à elles seules que l’amoureux de l’art traverse l’Atlantique.

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Pourquoi découvrir l’Ethiopie avec Clio

P ar sa dimension géographique, historique et humaine extraordinaire, le voyage en Ethiopie est sans doute l’un des plus beaux voyages qu’il soit encore possible de faire aujourd’hui sur notre planète. L’Ethiopie a été élue en juillet 2015

“Meilleure destination touristique du monde” par une institution européenne, mais c’est depuis plus de vingt ans que Clio vous emmène à la découverte de ce pays secret. Notre expérience, la science et la connaissance du terrain de nos conférenciers vous assure d’en apprécier au mieux la richesse et les multiples splendeurs.

Le Centre et le Nord : des racines antiques toujours vivantesL’Ethiopie est l’une des nations africaines dont l’Histoire s’illustre de manière importante dès l’Antiquité. Le royaume pré-axoumite de D’mt, établi au IXe siècle avant J.-C. au nord du pays, entretenait déjà des relations étroites avec l’Arabie. Après sa chute, émergea au Ier siècle après J.-C. un royaume puissant dont Axoum était la capitale et dont témoignent les impressionnants obélisques de la nécropole royale. L’écriture et la langue Guèze sont alors fi xées, les relations commerciales qu’entre-tient Axoum avec les rives de la mer rouge font sa prospérité, et sa proximité avec ces royaumes sabéens est à l’origine de la légende fondatrice de l’identité nationale éthiopienne : le souverain d’Aksoum, Ménélik Ier, fi ls de Salomon et de la reine de Saba, a transporté dans sa capitale l’Arche d’Alliance conservée jusqu’à nos jours dans une chapelle stricte-ment gardée. Forte de ce signe et jusqu’à la déposition du Négus Hailé-Sélassié en 1974, la dynastie des Salomonides a régné sans dis-continuer sur l’Ethiopie, se convertissant au christianisme dès le IVe siècle. Le christianisme devient alors une composante majeure de la culture du pays dont vous découvrirez la per-manence dans les églises circulaires des îles et le fabuleux complexe d’églises rupestres de Lalibela. Ce parcours dans le Centre et le Nord du pays est aussi une expérience unique par la beauté et la diversité des paysages tra-versés qui vaudraient à elles seules le voyage : des abords bucoliques des chutes du Nil bleu aux montagnes du Simien, en passant par le lac Tana.

La vallée du Rift et la vallée de l’OmoDescendre vers le sud, c’est faire un bond dans le temps de quelques millions d’années sur les

pas des paléoanthropologues qui mirent au jour les premiers hominidés, dont la célèbre Lucy, dans l’un des nombreux sites de fouilles aux abord de la rivière Awash. Nous y explo-rerons aussi quelques-uns des cent soixante sites mégalithiques : dressés entre le Xe et IIe millénaire avant notre ère, ces alignements de monolithes gravés constituent une autre richesse culturelle de l’Ethiopie.Le sud-ouest où l’on parvient en longeant le rift africain dans un environnement de lacs et de collines verdoyantes est le territoire des peuples de la vallée de l’Omo. Ils représentent environ deux cent mille personnes réparties en nombreuses tribus qui se distinguent par leurs langues et leurs coutumes, mais ont en commun d’avoir développé depuis des siècles des modes de vie en symbiose avec une nature aussi somptueuse que contrai-gnante. Peintures, tatouages, maquillage et parures de toute sorte ont rendu célèbres depuis peu ces hommes et ces femmes qui ont vécu dans un isolement quasi absolu jusqu’aux années soixante.

L’Abyssinie de RimbaudHarar, la ville mythique où séjourna Rimbaud, ne fut rattachée à l’Ethiopie qu’au XIXe siècle. Quatrième ville sainte de l’islam, elle compte 82 mosquées dont trois du Xe siècle et ses maisons anciennes à l’architecture étonnante où dominent l’infl uence indienne offrent un spectacle surprenant. Dire Dawa, ville neuve créée par les Français au début du XXe siècle au moment de la construction du chemin de fer éthiopien, est à la frontière entre cette aire à dominante musulmane et le pays chrétien : le pèlerinage à saint Gabriel qui se déroule non loin de là chaque année est aussi important et spectaculaire que celui de Timkat à Lalibela.

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Deux formules de voyageL’Ethiopie est un pays où les traditions sont encore largement intactes. C’est ce dont vous pourrez vous rendre compte en optant pour les voyages que nous programmons à l’occa-sion de Timkat - l’Epiphanie- qui se traduit dans tout le pays par des cérémonies d’une intense ferveur et des manifestations excep-tionnelles où les évangéliaires enluminés et les objets du culte les plus antiques et les plus beaux sont exposés au cours de processions qui rassemblent la majorité de la population. Notre voyage de 13 jours ETH 50 est centré sur le centre et le nord du pays où ces fêtes culminent à Lalibela.Pour visiter l’ensemble du pays choisissez notre grand voyage de 20 jours “De Lalibela à la vallée de l’Omo” (ETH 60) qui associe au triangle Addis-Abeba-Axoum-Lalibela l’Abys-sinie de Rimbaud autour de Harrar et la vallée de l’Omo.

Les conditions de voyage en EthiopieContrairement à d’autres régions d’Afrique, l’Ethiopie n’est pas affectée par le virus Ebola. Nos circuits se déroulent dans des zones que l’on peut visiter en toute sécurité. Ils sont encadrés par nos conférenciers et nos correspondants sur place qui sont des professionnels expérimentés. L’Ethiopie est un pays pauvre et bien qu’en voie d’amélio-ration accélérée ses infrastructures touris-tiques sont encore en-dessous des normes internationales mais nous vous offrons toujours la meilleure sélection possible d’hébergements.Le pays, qui connait aujourd’hui un essor économique exceptionnel et une stabilité politique remarquable, est engagé dans une vaste mutation : peut-être faut-il se hâter d’en découvrir les traditions immémoriales...

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L’EthiopieLalibela, le lac Tana, Gondar, AxoumETH 50 - 13 jours • à partir de 3 625 €Du 14 au 26 janvier 2017, avec Catherine Matyja

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Grand circuit en EthiopieDe Lalibela à la vallée de l’OmoETH 60 - 19 jours • à partir de 4 790 €

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Gondar, l’église Debré Berhan

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J 1 : PARIS - SÉOUL • Vol pour Séoul. Nuit en vol.

J 2 : SÉOUL • Arrivée à Séoul en début de matinée et temps de repos à l’hôtel. Après le déjeuner inclus, nous nous rendrons au sanc-tuaire royal de Jongmyo . Edifié au XIVe siècle, les bâtiments actuels datent de la recons-truction du XVIIe siècle. Le sanctuaire abrite les tablettes ancestrales des souverains de la dynastie Joseon et attestait leur légitimité. Poursuivant notre exploration des vestiges de la dynastie Joseon, nous visiterons ensuite le palais de Changdeokgung construit au XVe siècle sur l’ordre du roi Taejong. L’ensemble, disposé dans un magnifique jardin, s’étire au pied du pic Ungbong du mont Baegaksan et épouse harmonieusement les accidents du terrain en faisant l’un des exemples les plus remarquables de l’architecture traditionnelle des palais extrême-orientaux. Dîner libre et nuit à Séoul.

J 3 : LE MONT SONGNI (170 KM) • Départ vers Suwon, petite ville de province dominée par la forteresse Hwaseong et ses jar-dins. Déjeuner inclus. Dans le Parc national de Songni-san où les crêtes acérées aux flancs couverts de profondes forêts de pins se dressent au-dessus de lacs, nous visiterons le Beopju-sa, temple du Dharma éternel, et sa pagode de bois à étages, Palsang-jeon. En fin d’après-midi, spectacle musical de gros tambours et cloches du temple. Dîner inclus. Nuit au mont Songni.

J 4 : HAIENSA - HWA EOMSA (260 KM) • Route vers les montagnes du Sud du pays où se niche le temple d’Haeinsa , dédié à l’écriture et aux livres, qui abrite une collection de milliers de blocs gravés. Déjeuner inclus et route vers le temple de Hwa Eomsa, l’un des plus grands de Corée, fondé en 544. Dîner libre. Nuit à Gwangju.

J 5 : MOKP’O - UNJUSA (185 KM) • Trajet pour Mokp’o, petit port qui fait face aux îles du parc maritime de Tadohae. Nous y visiterons le Musée maritime national de Mokp’o qui présente le résultat des fouilles sous-marines de la région. Déjeuner libre. Nous irons nous promener sur les pentes de la montagne Yudalsan qui se dresse au sud de la ville et offre une vue prenante sur les îles alentours. En fin de journée, nous visiterons le temple d’Unjusa, réputé pour ses bas-reliefs, statues et stupas du Bouddha qui confèrent une atmosphère unique aux lieux. Dîner libre. Nuit à Gwangju.

J 6 : TONGYONG - BUSAN (120 KM) • Nous prendrons la route de Busan, premier port et deuxième ville de Corée, qui compte aujourd’hui six millions d’habitants. Après le déjeuner inclus, nous effectuerons un tour de ville, nous rendant

notamment au marché aux poissons, l’un des plus importants d’Asie, à la tour de Busan, impressionnante colonne de 120 mètres de haut qui supporte un belvédère, et au cimetière de l’ONU qui rappelle le lourd tribut versé par les troupes des Nations unies durant la guerre de Corée. Fin d’après-midi libre. Dîner libre. Nuit à Busan.

J 7 : BUSAN - KYONGJU (120 KM) • Avec quelque cinquante édifices abritant deux cents moines, le temple de Tongdosa est l’un des plus importants de Corée. Arrivée à Kyongju, ancienne capitale du royaume de Shilla qui atteignit son apogée en 668 et reste aujourd’hui un véritable musée à ciel ouvert. Déjeuner inclus près du lac de Bomun. Arrêt près des quatre bouddhas de Kulbusa, puis découverte de l’observatoire astronomique de Chomsongdae, édifié au VIIe siècle. Au palais d’Anapchi, construit en 674, avaient lieu les fêtes et réjouissances de la cour de Shilla. Non loin de la forteresse de Wolson et Sokkpingo, dans le parc des Vingt-Tumuli des souverains de Shilla, nous visiterons la tombe du Cheval céleste. Dîner libre. Nuit à Kyongju.

J 8 : KYONGJU • Nous nous rendrons d’abord au temple rupestre de Golgulsa, le seul de son genre conservé en Corée. Puis nous décou-vrirons le temple de Kirimsa, fondé en 643, et le temple rupestre de Seokguram , “l’ermitage dans la grotte”, dont l’aménagement débuta en 751. Déjeuner inclus près du lac de Pomun. Le temple de Bulguksa est le plus célèbre du pays. Appelé aussi “temple du pays de Bouddha”, il fut édifié au VIIIe siècle et abrite plusieurs sanctuaires séparés par des corridors couverts. Le sanctuaire principal est dédié à Sakyamuni, le Bouddha historique. Nous visiterons enfin le Musée national qui expose plusieurs trésors nationaux et offre un panorama complet de l’art de la région. Dîner libre. Nuit à Kyongju.

J 9 : YANGDONG - ANDONG (150 KM) • Nous irons d’abord découvrir le temple d’Oksan Sowon, situé dans un cadre naturel magnifique, qui abrite une école confucéenne. Après le déjeuner inclus à Andong, nous ferons un arrêt au pittoresque village de Hahoe, avant de visiter

La corÉe. Pays du Matin calme

le Dosan-seowon, l’école confucéenne de la Montagne édifiante, fondée par le célèbre lettré confucianiste Yi Hwang au XVIe siècle. Dîner inclus. Nuit à Andong.

J 10 : ANDONG - PARC PROVINCIAL DE TAEBAKSAN DONGHAE (150 KM) • Départ vers le temple de Puseoksa, l’un des plus vénérés par les pèlerins du pays. Après le déjeuner inclus, nous prendrons la route vers le Parc provincial de Taebaksan. De cols en vallées profondes, une route magnifique nous mènera à travers le massif de Taebak, montagne sacrée chère au cœur des Coréens. Dîner libre. Nuit à Donghae.

J 11 : DONGHAE - SÉOUL (200 KM) • Trajet vers la capitale en matinée. Après le déjeuner inclus, nous parcourrons la superbe collection de trésors coréens, de la Préhistoire à la fin de la période de Joseon, qui est présentée au Musée national. Nous irons ensuite visiter les maisons traditionnelles de Namsangol avant de monter au sommet de la tour de Séoul qui offre un magnifique panorama sur la capitale sud-coréenne. Dîner libre et nuit à Séoul.

J 12 : SÉOUL • Visite du palais royal de Kyongbok qui abrita, sur ses vingt hectares, les hauts lieux du pouvoir de la dynastie Yi dont le premier souverain, le général Yi Seong-gye, fonda, en 1394, une nouvelle capitale à Hanyang, la future Séoul. Nous découvrirons le musée des Arts folkloriques et ferons une promenade dans le quartier de Myeongdong. Déjeuner libre et après-midi libre à Séoul. Dîner libre et nuit à Séoul.

J 13 : SÉOUL - PARIS • Vol pour Paris.

Inchon

Séoul

Chungju

Kyongju

BusanGwangju

Haiensa

Mer Jaune

Corée du Nord

� Mont Songni

� Andong �

Corée

�Mokp’o

Donghae

Parc maritime de Tadohae

Parc provincial de Taebaksan

La Corée constitue pour le voyageur d’aujourd’hui un lieu de découverte d’autant plus fascinant qu’elle apparaît de prime abord énigmatique. Nous vous invitons à pénétrer avec nous cette terra incognita dont l’identité originale s’est forgée au cours de son histoire en opposition à ses deux puissants voisins, la Chine et le Japon. La péninsule a vu fl eurir, aux époques contem-poraines de la fi n de l’Empire romain et des débuts de notre Moyen Age, les trois royaumes de Silla, Koguryo et Paikche. Leur rivalité contribua au développement de la région, et les recherches archéologiques ont permis de ressusciter, grâce aux découvertes spectaculaires réalisées à Kyongju, l’ancienne capitale du royaume de Silla. De nombreux temples bouddhistes ou confucéens rappellent ce que furent les étapes de la vie spirituelle d’un pays dont l’histoire demeure également présente dans les nécropoles royales ou dans les palais de Séoul, l’ancienne Hanyang, fondée au XIVe siècle. Jadis vassalisée par la Chine puis, naguère, colonisée par le Japon, la Corée d’aujourd’hui affi rme, après avoir gagné le pari du développement et de la prospérité, sa volonté de renouer avec un passé qui lui fournit les clés d’une identité culturelle retrouvée.

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PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 11 repas ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompa-gnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : La plupart des temples se situent sur des collines et ne sont accessibles que par des sentiers aménagés en larges escaliers. Leur ascension peut-être fatigante et nécessite une bonne aptitude à la marche.

LES POINTS FORTS

Un grand parcours original

L'ensemble du temple de Bulguksa et

la grotte Seokguram

La ville-musée de Kyong-Su, capitale

du VIIe siècle La magnifi cence des sites naturels de

Songni-san et de Taebaeksan

Séoul, capitale historique, puissance

économique et fi nancière mondiale

Le Chronoguide Corée

Kyongju

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Le Japon recèle des milliers de temples, mais bien peu atteignent la qualité architecturale et l’importance historique du Byodo In. Cela fait des siècles que sa silhouette aérienne, posée sur les eaux sereines d’un étang, apparaît aux yeux des fi dèles et des visiteurs comme l’expression magnifi ée de l’art aristocratique de l’époque Heian (794-1185). Fraîchement restauré, il justifi e pleinement son classement par l’UNESCO au titre de patrimoine de l’humanité.

UJI ET LES HEIANAu pied des collines qui limitent à l’est le bassin de Kyoto, la première capitale du pays, la ville d’Uji passerait inaperçue sans deux éléments essentiels aux yeux des Japonais : un thé vert, d’une qualité réputée, et le Byodo In, cher au cœur et à l’âme de ce peuple qui voit dans le respect de la tradition comme un antidote au rythme souvent frénétique des méga-lopoles tentaculaires. A l’origine, on trouve une simple villa élevée à la fi n du IXe siècle par Minamoto Toru. Un siècle plus tard, la construction devient la propriété d’un chef de clan en pleine ascension, Fujiwara Michinaga (966-1027), l’un des plus grands ministres qu’a connus l’ère Heian. C’est son fi ls Yorimichi qui transforme la résidence en un temple tenu par la secte bouddhique ésotérique Tendai. Nous sommes en 1053. L’ensemble forme un complexe de bâtiments divers centrés sur une petite île où s’élève la merveille d’Uji : le Hôô dô. En 1336, une guerre civile particulièrement violente entraîne la destruction d’un grand nombre de bâtiments du site. Cela ne rend que plus précieuse la structure du Byodo In, échappé comme par miracle des soubresauts de l’histoire du Japon.

LE HÔÔ DÔ EN SON JARDINLorsque l’on pénètre dans le périmètre du Byodo In, on est immédiatement saisi par la sérénité qui se dégage de l’endroit. Le cadre naturel, beau en toute saison, touche au sublime au printemps, quand les cerisiers déploient la symphonie rose et blanche de leurs fl eurs en fête. Instinctivement, le pas se ralentit, pour goûter le plus longtemps possible l’approche du pavillon central, qui apparaît bientôt posé sur son étang, au-delà d’un pont qui ne semble avoir été bâti que pour en empêcher la dérive. Hôô dô signifi e littéralement le “pavillon du Phénix”. Ecoutons Danielle Elisseeff, une des plus grandes spécialistes

Le tempLe byodo in à uJi L’harmonie nippone

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de la civilisation japonaise. “Le Hôô dô, pavillon central, est fl anqué de deux bâtiments latéraux, de taille moins grande et auxquels le relient deux galeries : c’est le type même de l’architecture shinden, qui fut celle des palais à l’époque de Heian […]. Le palais, enfi n, se mire dans les eaux d’un étang artifi ciel et, double de son refl et, il évoque plus que jamais cette silhouette d’oiseau en vol que recherchaient particulièrement les architectes de l’époque Heian.” Le légendaire oiseau qui renaît de ses cendres fi gure, statufi é et doré, sur le faîte du toit, prêt à prendre son envol, signe de sa vitalité intacte.

AMIDA ET LE PARADIS SUR TERREDepuis que la secte amidiste a investi le Byodo In, l’ensemble a pour vocation de recréer le Paradis bouddhiste de la Terre pure. Ainsi, le temple témoigne-t-il de la foi et du mode de vie de la noblesse heian, dans un temps où la divinité s’humanise et la compassion se fait miséricordieuse. C’est pourquoi, les panneaux intérieurs du Hôô Dô sont ornés de peintures laquées représentant le Paradis d’Amida et les neuf grades de Salut qui y mènent. Des paysages, d’une exécution remarquable et tout à fait révélateurs de la fi nesse des peintres japonais, illustrent les quatre saisons. Ce décor constitue un environnement idéal pour la merveille que constitue le Byodo In. La statue du Bouddha Amida trône au cœur du pavillon. C’est une œuvre admirable du XIe siècle, attribuée au moine et maître-imagier Jôchô. Haute de près de trois mètres, elle est constituée de pièces de bois sculptées et assemblées, recouvertes ensuite de feuilles d’or. Amida, assis sur un piédestal en forme de lotus, est fl anqué de boddhisattva, les êtres promis à l’Eveil qui sont très souvent les compagnons de l’Eveillé. L’œuvre fascine. Amida est assis, calme et impassible, dans l’attitude de la méditation. Son regard fi xe un point au-delà des choses. Ses traits lisses contrastent avec les arabesques compliquées du dais qui l’entoure. Il a atteint le point d’équilibre parfait entre sa foi intérieure et la compassion qu’il déploie pour le monde, illustration impressionnante de l’idéal bouddhiste. Il est bien diffi cile de s’arracher à ce lieu d’harmonie parfaite entre les œuvres de la nature et celles des hommes. Heureuse-ment, chacun peut emporter au creux de sa main un souvenir concret de ces instants hors du temps : le Byodo In fi gure en effi gie sur les pièces de 10 yens...

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Du 15 au 27 août, avec Marie CamelbeeckDu 13 au 25 octobre, avec Marie CamelbeeckA l’occasion du Festival des Mille samouraïs à Nikko et du Jidai Matsuri à Kyoto Du 19 au 31 octobre, avec Romain AlbaretA l’occasion du Jidai Matsuri à Kyoto

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Océan Pacifique

Lac Ashi

Kyoto

NaraOsaka

Matsuyama

Mer du Japon

Nikko

KamakuraOdawara

TobaIse

Fuji-Yama

HiroshimaMiyajima

Tokyo

FutamiUji

LES POINTS FORTS

Le pavillon d’Or à Kyoto Le temple Daibutsu Den à Nara

Le “tori fl ottant” de Miyajima Les milliers de toris de Fushimi Inari

Le mausolée de Ieyasu Tokugawa à Nikko

Le Musée national de Tokyo L’excursion vers le mont Fuji Le Chronoguide Japon

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© RASimon/iStock/Thinkstock

JAPON

Pourquoi visiter la Birmanie avec Clio

Un pays à visiter au plus vite Après avoir été longtemps fermée au tourisme, la Birmanie s’est entrouverte il y a une vingtaine d’années, ce qui nous a permis d’être parmi les premiers à vous inviter à sa découverte, et nous donne une expérience déjà longue et précieuse de la pratique du voyage dans ce pays. Ayant surmonté de nombreux soubresauts politiques, la Birmanie a renoué depuis quelques mois des relations cordiales avec la plupart des nations du monde et est avide de dévoiler tous les charmes de ses paysages, de ses sites histo-riques et de ses populations. C’est vraiment le moment de se laisser tenter : la roue de l’his-toire tourne vite et c’est maintenant qu’il faut partir à la découverte de ce pays fascinant, avant que d’inévitables “progrès” technologiques ne viennent en altérer l’authenticité.

Un pays mosaïque L’expression peut paraître galvaudée, pourtant elle garde ici encore tout son sens. Mosaïque de paysages organisés autour de la vallée de l’Irrawaddy, mosaïque ethnique qui allie ou oppose Birmans, Môns, Padaungs, Chans et autres Arakanais qui ne se fondirent jamais dans un même creuset, mosaïque de religions ancestrales vouées au culte des Nats qui siègent au mont Popa sous la protection bienveillante et toute puissante du Bouddhisme Theravada, la Birmanie a connu au cours des siècles maints royaumes brillants et éphémères.

Des sites inoubliables Pagan, capitale de l’Etat Chan, fut prise par les Mongols en 1287 : de la ville, il n’allait rester “que” treize mille pagodes, épargnées par les troupes du Khan , également bouddhistes. Puis, le temps et l’oubli parachevèrent l’œuvre des hommes. Pourtant, Pagan reste l’un des sites les plus envoûtants de notre planète. Il faut voir, dans le poudroiement du soleil couchant, ses

milliers de pagodes qui élèvent vers le ciel leur architecture d’apparence fragile, où la couleur chaude de la brique fait contraste avec la cou-verture végétale qui l’entoure.

En 1857, le roi Mindon fonde Mandalay, nou-velle capitale toujours ordonnée de nos jours autour de son immense palais royal, entouré lui aussi d’une multitude de pagodes. Der-nière des capitales, Rangoon est dominée par l’impressionnante cloche d’or du stupa de la Shwedagon. Haut de plus de cent mètres et couronné d’un Hti, ombrelle ornée de milliers de diamants, rubis, saphirs, topazes et éme-raudes, le stupa abriterait de saintes reliques, dont huit cheveux du Bouddha. Il règne sur une véritable cité, enchevêtrement de temples dédiés aux planètes, aux saisons, aux nats. Le cœur de la ville est ici, l’âme des peuples de Birmanie est ici.

Des modes de vie ancestraux Même si vous avez tout vu et si vous êtes rompus aux imprévus de la découverte, vous ne pourrez qu’être étonnés par les manières de vivre auxquelles vous serez confrontés tout au long de votre voyage. Une longue période d’isolement, une volonté d’échapper au modèle imposé par l’Occident ont permis à la Birmanie de garder pratiquement intact son mode de vie traditionnel. De longues théories de moines, à la robe safran ou brune, arpentent encore les rues dès l’aube, en quête de la nourriture quotidienne qu’ils partageront dans le réfectoire du monastère. L’habitat reste, le plus souvent, fait de fascines de bambous tressés, toits de bardeaux que l’on remplace après chaque mousson, maisons sur pilotis qui prolongent une tradition millénaire. Le lac Inlé vit toujours au rythme de ses barques qui desservent les extraordinaires kyunpaw, jardins fl ottants où les pois, tomates, aubergines prospèrent sur

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Mandalay Moniwa

Lac Inlé

Pagan

Rocher d’Or

Mont Popa

Pegu

Rangoon

Pindaya Heho

Thaïlande

Chine

Inde

Birmanie

des claies faites d’entrelacs de roseaux séchés et de jacinthes d’eau. Le temps, en Birmanie, semble connaître un rythme d’écoulement bien différent du nôtre, et c’est en toute quiétude que nous vous convions à en faire l’expérience. La Birmanie offre un refuge hors du temps, dans un monde de lumières, d’art, de légendes vivantes, de calme retrouvé qui porte à la séré-nité... Vous percevrez aussi le contre-courant naissant d’une dynamique enthousiaste tournée vers les nouvelles perspectives qui s’offrent au pays, mais ceci est une autre histoire...

Les conditions du voyage Le réseau routier birman s’améliore depuis que le pays mise sur son ouverture au tou-risme, mais certaines routes restent à certains endroits plus étroites ou moins bien revêtues, impliquant quelquefois des départs matinaux, pour profi ter de l’ensemble des visites. Un partie des pagodes visitées, ainsi que le sanctuaire du Mont Popa, sont perchés sur des collines et c’est pieds nus qu’il faudra gravir les escaliers, mais l’intérêt des sites ainsi décou-verts mérite bien ce petit effort. Les routes sont encombrées mais les autocars utilisés en Birmanie sont de plus en plus modernes et confortables et les paysages traversés sont enchanteurs : rizières, collines, villages tradi-tionnels et scènes agrestes font que la longueur des trajets n’est jamais pesante. La qualité des hôtels s’est, elle aussi, considérablement amé-liorée ces dernières années et les conditions d’hébergement sont devenues tout à fait satis-faisantes, voire luxueuses pour certaines étapes dans des hôtels au charme traditionnel. Au-delà de ce kaléidoscope d’images et d’émotions, votre conférencier vous permettra, à travers ses commentaires de revenir de ce voyage avec une connaissance précise et synthétique de la complexe civilisation birmane.

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Grand circuit en Birmanie

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Du 9 au 24 novembre 2016avec Christophe Piette

Du 24 janvier au 8 février 2017 avec Anne-Marie Wirja

LES POINTS FORTS L’extraordinaire complexe de la pagode Shwedagon à Rangoon Le site de Pagan Une croisière sur l’Irrawaddy Le mont Popa, “l’Olympe des Nats” Les jardins fl ottants du lac Inlé Le Rocher d’Or Le Chronoguide Birmanie

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© Sean Pavone/iStock/Thinkstock

Pourquoi découvrir Angkor avec Clio

A ngkor fait partie de ces sites dont le nom résume à lui seul le pays qui les abrite. Les royaumes d’Angkor (IXe-XIIIe siècle) ont donné naissance à une civilisation exceptionnelle. Correspondant à un apogée en matière d’architecture et d’art

asiatiques, ces constructions n’ont jamais été égalées. Elles offrent à notre admiration le stupéfi ant contraste de dimensions majestueuses allégées par un foisonnant décor sculpté. Quoi qu’on ait pu voir, lire, entendre avant de partir, la découverte d’Angkor reste un moment inoubliable.

Les cinq siècles de la période angkorienne correspondent à un sommet de l’art et de l’architecture au Cambodge. Les premières infl uences, qui remontent à l’Antiquité, viennent de l’Inde et se transmettent par l’intermédiaire du royaume du Chenla. Quand celui-ci s’ef-fondre à la fi n du VIIIe siècle, il laisse place à celui de Srivijayan, marquant la transition entre les styles préangkorien et angkorien. Le linga, attribut phallique de Shiva, devient la source et l’emblème du pouvoir de la dynastie khmère. C’est pour accueillir ce linga que chaque roi fait bâtir un nouveau temple. Ainsi, de génération en génération, se mettent en place d’imposants complexes, disséminés sur des centaines de kilomètres carrés. De conception simple à l’ori-gine, les temples fi nissent par gagner en majesté, notamment grâce au recours à la fausse voûte en encorbellement, qui permet toutes les fan-taisies. Les tours-sanctuaires se multiplient, sym-boles visibles, au-dessus de la jungle, de l’apogée d’un empire que guette pourtant la décadence. Elle sera rapide et aboutira à l’effondrement du pouvoir khmer dans le courant du XIIIe siècle. Avec lui, Angkor s’endort pour longtemps, avant qu’aventuriers puis archéologues ne lui redonnent vie au siècle dernier.

Un site plurielAngkor est un ensemble de complexes cultuels d’une taille considérable, organisés autour des emblématiques Angkor Vat et Angkor Thom. Mais visiter Angkor, c’est aussi s’éloigner de son cœur pour visiter d’autres temples majeurs comme Roluos. A près de 20 kilomètres du centre cultuel, ce groupe de temples est le plus ancien de tous, et nous ramène aux temps de Jayavarman II (IXe siècle). Leur architecture de brique aux linteaux de grès annonce le foison-nement d’après l’an mil. Plus excentré encore,

Banteay Srei résiste depuis plus d’un millénaire à la végétation qui ne cesse de l’assaillir. Ainsi le découvrit André Malraux qui oublia toute pru-dence, au point de tenter de passer en fraude des sculptures arrachées au temple. La cité royale d’Angkor Thom est, par sa super-fi cie (3 kilomètres sur 3), le plus colossal com-plexe jamais érigé. A l’image de la cité interdite de Pékin, elle n’était qu’un centre royal, religieux et administratif, le peuple vivant à l’extérieur. De terrasse en terrasse, de celle des Eléphants à celle du Roi lépreux, on avance vers le cœur d’Angkor Thom que constitue le Bayon. Et on découvre ce temple-montagne, couronné d’une haute tour, fl anquée de quatre visages gigan-tesques, personnifi cations du roi sous forme de Bodhisattva coiffé de fl eurs de lotus, symbole de l’Eveil. Angkor Vat est le plus célèbre des temples de la plaine et sans doute le monument religieux le plus imposant jamais réalisé. Sur plus de 80 hectares, l’ensemble s’élève, parfai-tement ordonné, ponctué des cinq tours qui fi gurent sur le drapeau cambodgien. Modèle par excellence de l’architecture khmère clas-sique, il faut se souvenir que ce chef-d’œuvre est contemporain de Notre-Dame de Paris ! Comme elle, il illustre, à travers sa structure et sa décoration sculptée, une histoire religieuse. A Paris, le souffl e créateur de l’Occident médiéval, à Angkor, les récits épiques de la mythologie hindoue. Vishnu y règne en maître, escorté de centaines d’apsaras qui partagent avec lui la longue frise qui entoure la terrasse principale du temple. Suprême raffi nement d’une civilisa-tion à son apogée.

Deux itinérairesUn voyage de 9 jours, entièrement consacré à Angkor, Flâneries à Angkor, cinq siècles au royaume khmer, vous garantit une immersion totale dans

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ce joyau du patrimoine de l’Humanité. Vous pourrez non seulement parcourir en profon-deur les différents ensembles décrits ci-dessus mais aussi partir à la découverte d’autres lieux moins connus mais très intéressants, comme Kbal Spean, aux structures noyées dans la jungle, ou Preah Vihar, juché de façon spectaculaire sur un éperon rocheux qui domine la frontière thaïlandaise. A votre retour, grâce à l’érudi-tion sympathique de votre conférencier, Angkor n’aura plus de secrets pour vous.Notre circuit combiné Cambodge et Vietnam permet de passer trois jours entiers à Angkor, tout en découvrant Phnom Penh, la capitale cambodgienne.

Conditions des voyagesDans notre voyage CAMB 100, hormis la longue excursion à Preah Vihar, les trajets journaliers sont courts et confortables. Certains sites nécessitent cependant un petit effort physique. Kbal Spean ne s’atteint qu’après une marche de 3 kilomètres qui peut être un peu éprouvante. Preah Vihar est perché sur un éperon rocheux que l’on gravit en véhicule 4x4, avant de termi-ner par une courte marche. Pour vous remettre de ces excursions, vous serez hébergés dans un resort luxueux, au milieu de la végétation : un vrai petit coin de paradis. Au Vietnam, notre voyage CV 32 se déroule dans des conditions de confort qui ne cessent de s’améliorer. Même si telle ou telle étape s’effectuera dans un hôtel un peu plus modeste, telle route sera un peu plus rugueuse mais, pour l’essentiel, les hébergements et les moyens de transport sont très proches des normes occi-dentales. Il faut toutefois rappeler que certaines visites de sites, effectuées à pied sur des che-mins irréguliers, nécessitent une bonne condi-tion physique générale.

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LES POINTS FORTS La croisière sur la baie d’Along Le lac de l’Epée Restituée à Hanoi La cité impériale de Hué Le site cham de My Son Trois jours à Angkor Le musée national de Phnom Penh Les Chronoguides Cambodge et Vietnam

LES POINTS FORTS La découverte approfondie d’Angkor Banteay Srei et ses sculptures Le complexe de Roluos Le temple de Preah Vihear Un hôtel de charme au cœur d’Angkor Le Chronoguide Cambodge

Trésors d’IndochineDe la baie d’Along aux temples d’AngkorCV 32 - 16 jours • à partir de 3 515 €Du 3 au 18 août 2016, avec Alexis SeydouxDu 3 au 18 novembre 2016, avec Lucie MazoyerDu 21 janvier au 5 février 2017, avec Lucie Mazoyer

Flâneries à AngkorCinq siècles au royaume khmerCAMB 100 - 9 et 10 jours A partir de 2 960 €

Du 15 au 24 novembre 2016avec Daniel ElouardDu 25 déc. 2016 au 2 janv. 2017avec Daniel Elouard • Nouvel AnDu 10 au 19 janvier 2017jours avec Daniel Elouard

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J 1 : PARIS - BANGKOK • Vol pour Bangkok. Nuit en vol.

J 2 : BANGKOK - CHIANG RAI • Arrivée à Bangkok et vol vers Chiang Rai. Déjeuner inclus et rapide tour de ville. Nuit à Chaing Rai.

J 3 : CHIANG RAI - BAN HOUAY XAI • Départ vers Chaing Saen dont nous visiterons le petit temple avant de nous diriger vers le Mékong et la frontière laotienne. Traversée du fleuve et arrivée au Laos à Ban Houay Xai, ancien relais du réseau des routes caravanières, puis du Triangle d’or. Après le déjeuner, nous visiterons le monastère du Vat Jawn Khao Manipur qui domine la ville. Nuit à Ban Houay Xai.

J 4 : HOUAY XAY - PAK BENG • Départ pour deux jours de descente du Mékong en sampan traditionnel. Nous nous arrêterons pour visiter un ou deux villages selon les conditions de navigation. Nuit à Pak Beng.

J 5 : PAK BENG - LOUANG PRABANG • Poursuite de la descente du Mékong. Déjeuner inclus sur le sampan. Visite du village de Ban Lat Han avant d’arriver, dans un paysage enchanteur, aux grottes de Pak Ou, célèbres pour les milliers de statuettes de Bouddha qui y ont été déposées par des pèlerins. Nuit à Louang Prabang.

J 6 ET J 7 : LOUANG PRABANG • Journées consacrées à la visite de Louang Prabang, capitale du “royaume du Million d’éléphants et du Parasol blanc”. Visite du palais royal qui abrite Pha Bang, statue en or du Bouddha, très vénérée depuis le VIIIe siècle. Le Vat Xieng Thuong, le Vat Ho Sieng et le Vat Phone Xay, monastère de la Victoire, le That Louang, le vat royal, illustreront les diverses formes de l’architecture monastique laotienne. Le toit du Vat Mai est orné de bas-reliefs figurant l’une des vies antérieures du Bouddha et de scènes de la vie villageoise. Le Vat Visunnarat abrite une belle collection de bouddhas en bois des XVIe et XVIIe siècles. Une excursion au sud de la ville nous permettra de découvrir la luxuriante campagne environnante et la merveille naturelle que sont les chutes de Kouang Si. Dîner libre le jour 7. Nuits à Louang Prabang.

J 8 : LOUANG PRABANG - PHONESAVANH • Départ pour un beau trajet à travers les mon-tagnes du centre du Laos vers Phonesavanh. Déjeuner inclus en cours de route. Arrivée en fin d’après-midi à Phonesavanh. Dîner inclus à l’hôtel. Nuit à Phonesavanh.

J 9 : PHONESAVANH • La matinée sera consacrée à une excursion dans la “plaine des Jarres”, sur les sites de Tong Hai Hin et de Hai Hin Phu Salato. Ces jarres monolithiques sont un des mystères de l’archéologie néolithique de l’Asie du Sud-Est : elles peuvent dépasser plus de deux mètres de hauteur et semblent remonter au début de notre ère, voire un peu plus tôt. Mais personne ne sait encore à quel groupe humain, à quelle culture il faut les attribuer, ni même quel était leur usage. Déjeuner inclus. Dans l’après-midi, nous découvrirons le site

de Mouang Khoueng, qui fut détruite par les bombardements américains lors de la guerre du Vietnam. Dîner inclus. Nuit à Phonesavanh.

J 10 : VIENTIANE • Dans la matinée nous prendrons un vol vers Vientiane, capitale du Laos moderne depuis 1946. Après être passés devant le That Dam, le petit stupa noir qui marque le centre géométrique de la cité, nous irons découvrir le Vat Sisaket, le plus ancien monastère de la ville qui échappa à la destruction par les Siamois et dont le cloître abrite plus de six mille statues de bouddhas. Le Vat Phra Keo, enfin, qui avait autrefois abrité le grand bouddha d’émeraude, aujourd’hui à Bangkok, fut entièrement reconstitué en 1936 par l’Ecole française d’Extrême-Orient d’après les plans originaux, pour devenir un musée qui présente, entre autres, une collection de bouddhas de style lao d’une remarquable élégance. Déjeuner inclus en cours de visite. Dîner inclus. Nuit à Vientiane.

J 11 : VIENTIANE • Nous découvrirons le grand stupa doré du That Louang, érigé sous le règne du roi Setthathirat en 1566 sur l’emplacement d’un édifice khmer angkorien, qui est considéré comme le monument national représentant la souveraineté du Laos. Nous passerons devant le Pratuxaï, arc de triomphe datant de 1961, qui est un clin d’œil à un monument bien parisien, avant d’aller découvrir le Vat Ing Peng et le Vat Mixay qui nous offriront deux versions du Ramayana, sous forme de fresques dans le premier, de sculptures sur bois dans le second. Déjeuner inclus. Dîner inclus. Nuit à Vientiane.

J 12 : VIENTIANE - PAKSE - CHAMPASSAK • Vol pour Pakse tôt le matin. Dès notre arrivée à Pakse, nous partirons vers le temple de Vat Phou , intéressant ensemble architectural khmer préangkorien. Déjeuner inclus en cours de visite. Dîner inclus et nuit à Champassak.

J 13 : CHAMPASSAK - ÎLE DE KHONG • Le matin, nous descendrons le Mékong en bateau vers les ruines mystérieuses d’Um Muang, un petit temple khmer perdu dans la forêt sur la rive gauche du fleuve. Nous poursuivrons notre descente du Mékong. En approchant de la frontière cambodgienne, le cours du fleuve s’élargit et atteint des dimensions majestueuse en découvrant d’innombrables îles et îlots qui forment la région des “Quatre Mille Îles”. Déjeuner et dîner inclus. Nuit sur l’île de Khong.

Le Laos. Le royaume du Million d’éléphants

J 14 : LES “QUATRE MILLE ÎLES” • Le matin, une excursion en bateau privé nous permettra de découvrir en profondeur l’archipel fluvial de la région des “Quatre Mille Îles”. Longtemps préservée par son isolement, la région offre un environnement luxuriant. Après le déjeuner, nous visiterons Don Khong. Dîner inclus et nuit sur l’île de Khong.

J 15 : ÎLE DE KHONG - PAKSE • Le matin, nous partirons en excursion vers les chutes de Pha Pheng, le “Niagara du Mékong“. Ces chutes spectaculaires font partie des plus importantes d’Asie du Sud-Est. Après le déjeuner inclus, nous rejoindrons Pakse par la route. Dîner inclus et nuit à Pakse.

J 16 : PAKSE - BANGKOK • La matinée sera consacrée aux visites de Pakse. Le plus impor-tant monastère est le Vat Luang, à proximité de ce qui fut prévu pour être le Palais royal de Champassak mais est devenu un hôtel. Visite de l’église du Sacré-Cœur dans l’ancien quartier administratif français, puis temps libre au nouveau grand marché de la ville. Après le déjeuner inclus, nous gagnerons l’aéroport d’Ubon Ratchathani où nous prendrons un vol pour Bangkok. Dîner inclus et nuit à Bangkok.

J 17 : BANGKOK - PARIS • Transfert à l’aéroport et vol pour Paris. Arrivée à Paris.

Le Laos étonne par la beauté tranquille de ses paysages et le charme de ses anciennes coutumes d’où se dégage une harmonie paisible, fruit d’une culture raffi née. Une descente du Mékong en sampan, des incursions sur les plateaux encore marqués par la présence d’ethnies diverses, la découverte de la plaine des Jarres, du temple du Vat Phou et des merveilles de Louang Prabang ajoutent encore à la dimension de ce voyage...

Du 11 au 27 novembre, AVEC C. NICAISEA partir de 4 295 €, ch. indiv. 950 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète du dîner du 2e jour au petit-déjeuner du 17e jour, sauf le dîner du 7e jour ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les excursions en sampan traditionnel sur le Mékong ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : Les fluctuations d’horaires des vols intérieurs peuvent conduire à des modifications du pro-gramme des visites. En cas d’annulation d’un vol inté-rieur, le trajet correspondant pourra être effectué par la route et les visites réorganisées en conséquence. Deux jours du voyage s’effectuent sur le Mékong en bateau traditionnel, de Ban Houay Xai à Louang Prabang, mais la nuit se passe à l’hôtel à Pak Beng. A certaines étapes l’infrastructure hôtelière reste modeste. Certains repas seront pris sous forme de pique-nique pour faciliter les excursions. Pour la visite des temples, le port du pantalon est recommandé.

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Vientiane

LA 31 - 17 jours gRandS VoyageuRS

LES POINTS FORTS

Deux jours de descente du

Mékong en sampan traditionnel

Louang Prabang Une incursion dans la plaine des Jarres

Le temple préangkorien du Vat Phou

Les bouddhas de bronze du Vat Phra

Keo à Vientiane La découverte de l’île de Khong et de la

région des “Quatre Mille Îles”

Le Chronoguide Laos

L im i t é à

voya ge u r s

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Chine

Golfe du Tonkin

Cambodge

LaosThaï lande

ChiangRai

Birmanie Vietnam

LuangPrabang

Hué

Bangkok

Ubon Ratchathani Paksé

Champassak

Hanoi

Vientiane

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La conquête par Babur du sultanat de Delhi en 1526 inau-gure une nouvelle ère en Inde du Nord : celle de la dynas-tie moghole. D’origine ouzbèke, celle-ci fait de son nouveau territoire un empire éclatant qui trouve sa pleine expression artistique avec les réalisations grandioses que sont le Taj Mahal d’Agra ou la Djame Masjid de Delhi. Souverains musulmans, descendants de Tamerlan, leurs réalisations expriment à la fois l’histoire de leurs origines et leur vision d’une société indienne qu’ils souhaitent réformer et unifi er. Parmi ces souverains, il en est un dont le nom a été poli par les âges au point de nous être transmis sous la forme de son unique qualifi catif : Akbar (1556-1605), “le plus grand”. Sous son règne, l’architecture monumentale traditionnelle est soumise à une forte infl uence venue d’un autre empire dont le raffi nement rayonne jusqu’en Europe : l’empire safavide.

AKBAR, CONQUÉRANT ET RÉFORMATEUR DE GÉNIELorsque Akbar monte sur le trône en 1556, la régence est assurée par Bairam Khan. Avec l’aide de ce dernier, il rem-porte sa première victoire sur les Afghans du Bihar à Panipat en 1557. Devenu souverain unique de l’Hindoustan en 1560, Akbar se révèle être un chef exceptionnel tant sur le plan mili-taire que sur le plan de la gestion de l’Etat. De 1573 à 1594, des régions telles que le Cachemire, le Gujarat ou le Bengale tombent sous son autorité. Dès lors à la tête d’un vaste empire, Akbar abandonne l’habit de conquérant pour celui du réfor-mateur. Grand homme d’Etat, il inaugure une politique dont les axes principaux sont les suivants : réforme territoriale et tolérance religieuse. Il divise son empire en quinze districts à la tête desquels sont placés deux administrateurs : un gouver-neur militaire, le nawab nazim, et un trésorier, le diwan. Mais ces réformes territoriales ne seraient rien si Akbar n’avait su faire preuve d’une tolérance religieuse hors du commun. Pour unifi er son empire, le souverain s’attache à décloisonner la société indienne et initie un grand mouvement de syncrétisme caractérisé par la fi n de la prédominance musulmane sur les affaires sociales. Ainsi, il abolit la jiziya, l’impôt des non-musulmans, supprime l’iqta, l’impôt foncier prélevé par les seigneurs locaux, et épouse une princesse hindoue. Il s’entre-tient régulièrement avec des représentants de nombreuses confessions. Ainsi, hindous, musulmans, chrétiens, juifs, jaïns et bouddhistes sont conviés à débattre en sa présence du fait

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religieux. Cette dynamique multiconfessionnelle débouche sur un syncrétisme religieux : le Dîn-I-Ilahi. Cette “religion de lumière” constitue l’outil par le biais duquel Akbar tente d’unifi er le pays. Cependant, cette extraordinaire tentative se solde par un échec et la domination des musulmans sur les affaires publiques redevient la norme à la mort du souverain en 1605. Ultime manifestation d’une tradition architecturale évoquant la synthèse des religions, le mausolée d’Akbar de Sikandra est un jalon majeur de l’histoire architecturale des Grands Moghols.

SYNCRÉTISME ARCHITECTURAL ET RELIGIEUXL’histoire retient du règne d’Akbar la construction de nom-breux édifi ces s’inscrivant dans la continuité des réalisations d’Humayoun, son prédécesseur. Construit par un architecte persan, le mausolée d’Humayoun fait fi gure de modèle pour les réalisations qui lui succèdent. De 1569 à 1574, Akbar fait édifi er sa nouvelle capitale de Fatehpur Sikri qu’il abandonne peu après, probablement du fait de la rareté de l’eau. Néan-moins, l’ensemble des procédés et des mélanges de styles qui s’expriment dans la cité désertée constituent la base architectu-rale sur laquelle est conçu le mausolée d’Akbar à Sikandra. Au centre d’un jardin quadrangulaire fi gurant le paradis persan, s’élève la résidence funéraire du souverain, achevée par son fi ls Jahangir en 1613. Soucieux de réaliser la synthèse des traditions locales et musulmanes, le bâtiment allie élégamment différents procédés architecturaux. Outre le plan général, la tradition persane se révèle également à travers la succession d’iwans superposés constituant l’enceinte. A l’image des pish-taks iraniens, les portes monumentales supportent de grands minarets cylindriques. Chef-d’œuvre de l’art persan, la tombe elle-même est un bâtiment de trente mètres de haut coiffé d’une coupole de marbre. Les galeries qui courent le long de l’édifi ce sont ornées d’arcs et de tourelles évoquant les plus belles réa-lisations ilkhanides des siècles précédents. Outre l’alternance de marbre blanc et de grès rouge locaux, dômes et claustras, jali et chatri, constituent d’exceptionnelles références à l’identité locale. Le décor incrusté dote l’ensemble d’un rare éclat. L’éter-nel palais d’Akbar évoque pleinement l’héritage du souverain qu’il abrite : une alliance des peuples et des croyances dont l’écho continue de résonner aujourd’hui au cœur d’un pays plus pluriel que jamais.

Trésors du RajasthanAgra, Jaipur, Fatehpur Sikri, Udaipur, Jaisalmer IN 36 - 15 jours • à partir de 2 775 €

Du 4 au 18 octobre 2016, avec Michèle Perrin-BéguinDu 12 au 26 novembre 2016, avec Michèle Perrin-BéguinDu 19 décembre 2016 au 2 janvier 2017, avec Michèle Perrin-BéguinDu 14 au 28 janvier 2017, avec François Bouée

INDE

LES POINTS FORTS

Le Taj Mahal Le fort Rouge d’Agra Le Qutb Minar et la mosquée d’Humayun

Les pavillons de Fatehpur Sikri

Le palais des Vents de Jaipur Les riches décors des havelis de Mandawa

Le Chronoguide Inde

LES POINTS FORTS

Le Taj Mahal Le fort Rouge d’Agra Le Qutb Minar Les pavillons de Fatehpur Sikri

Le palais des Vents de Jaipur La foire aux chameaux de Pushkar

Le complexe monumental de Chittorgarh

Les temples jaïns de Dilwara Les havelis de Mandawa Le Chronoguide Inde

Le mauSoLée d’aKbaR à SiKandRaL’expression de l’idéal indo-persan

Le RajasthanA l’occasion de la foire de Pushkar IN 57 - 20 jours • à partir de 3 935 €Du 5 au 24 novembre 2016, avec Stéphane Martin

© cinoby/iStock/Thinkstock

siKKim eT BhoUTanRoyaumes de l’Himalaya

J 1 : PARIS - DELHI • Vol pour Delhi. Arrivée en fin de soirée pour une courte nuit à Delhi.

J 2 : BAGDOGRA - KALIMPONG • Vol vers Bagdogra. De là, nous quitterons le piémont qui garde encore quelques traces de l’inextricable forêt tropicale, autrefois peuplée de tigres et de rhinocéros, pour suivre la vallée de la Tista jusqu’à Kalimpong, où nous passerons la nuit.

J 3 : KALIMPONG - GANGTOK • Bruissante d’activité, Kalimpong offre l’aspect d’une ville-marché où se côtoient des populations aux origines diverses. Nous visiterons les monastères Zong Dog Palri Phobrang et Gompa Thongsa. Puis nous gagnerons les hautes collines préhimalayennes pour rejoindre Gangtok, la capitale du Sikkim.

J 4 : PHODONG - GANGTOK • Nous visiterons le monastère de Phodong qui s’élève non loin de la vallée de la Tista, dans un paysage grandiose. Il appartient à la secte des Nyingma-pa, et sa décoration remarquable comporte, entre autres, des scènes décrivant l’enfer bouddhique. Retour à Gangtok. Nuit à Gangtok.

J 5 : RUMTEK - PEMAYANGTSÉ • Le matin, à Gangtok, nous découvrirons l’institut de Tibétologie – qui recèle de très belles toiles peintes, les tanka – puis le chorten qui s’élève au nord de la ville, et ferons une courte visite au monastère d’Enchey qui nous permettra d’expli-quer la théorie des réincarnations des grands maîtres du bouddhisme. Nous partirons ensuite pour le monastère de Rumtek qui est l’un des plus riches du Sikkim. D’obédience tibétaine, fondé par les Kagyu-pa, il est cependant ouvert à tous. C’est l’un des rares monastères où l’on puisse parfois assister aux offices religieux. Nous prendrons la route de Pemayangtsé, au flanc de profondes vallées aux paysages sublimes, et ferons un arrêt au sanctuaire de Yungdrung Bon pour découvrir l’un des rares îlots subsis-tant de la religion Bon po, qui fut la première à supplanter l’animisme dans ces régions. Nuit à Pemayangtsé (2 085 m d’altitude).

J 6 : PEMAYANGTSÉ - DARJEELING • Au petit matin, visite du monastère tantrique du Lotus sublime, dédié au grand initiateur du bouddhisme

au Sikkim, le “précieux maître” Padmasambhava. Les peintures murales qui le décorent sont d’un raffinement rare et d’un foisonnement symbolique extraordinaire. Puis, vous sera proposée une petite promenade à pied vers le monastère de Sanga Choliing. Nous prendrons ensuite la route vers le sud, en direction de Darjeeling, célèbre pour ses plantations de thé et séjour enchanteur pour les Britanniques du XIXe siècle qui recherchaient la douceur du climat. En fin de journée, nous pourrons flâner dans les rues du quartier de Chowrasta qui révèlent encore la richesse de la ville coloniale. Nuit à Darjeeling (2 150 m d’altitude).

J 7 : DARJEELING • Dès l’aube, nous gagnerons Tiger Hill pour admirer, si la visibilité le permet, un panorama exceptionnel sur le massif du Kanchenjunga, l’un des plus impressionnants sommets de l’Himalaya. Sur la colline de l’Ob-servatoire, nous visiterons l’Institut de Haute Montagne qui illustrera les premières expéditions himalayennes. Nous visiterons le monastère de Ghoom, affilié aux Gelug-pa ou “Bonnets jaunes”, qui ressort de l’autorité du dalaï-lama. Les fresques du monastère de Druk Sanga Chöling nous éclaireront sur les traditions et légendes du bouddhisme. L’après-midi, nous descendrons vers le monastère Bhutia Busty appartenant à la secte Kagyupa. Nuit à Darjeeling.

J 8 : DARJEELING - PHUNTSOLING (180 KM) • Suivant la route du thé, nous descendrons de plus de deux mille mètres et retrouverons les rizières et la chaleur de la plaine qui borde le massif himalayen. Franchissant la frontière bhou-tanaise, nous passerons la nuit à Phuntsoling.

J 9 : PHUNTSOLING - SIMTOKHA • Nous emprunte-rons la route splendide qui s’agrippe aux flancs de la vallée de la Torsa. L’étonnante végétation composite qui rassemble les flores tropicales, tempérées et de montagne, se caractérise par ses rhododendrons géants. Nous découvrirons le dzong de Simtokha. Ce sera notre première rencontre avec cette architecture unique, propre au Bhoutan. Nuit à Thimphu (2 300 m d’altitude).

J 10 : THIMPHU • A Thimphu, la capitale du Bhoutan, visite du Taschichö Dzong qui enserre un ensemble de splendides bâtiments administratifs et cultuels. Nous admirerons aussi les artisans qui réalisent les tanka ou travaillent l’argent avec des techniques ancestrales, avant de nous rendre au marché dominical. Nous tenterons de pénétrer les arcanes du chorten, érigé à la mémoire du troisième roi du Bhoutan, véritable compendium des doctrines bouddhiques. Nuit à Thimphu.

J 11 : PUNAKHA • Franchissant le col de Dochula (3 000 m), nous atteindrons la riante vallée de Punakha. Plus encore que dans la vallée de Thimphu, l’architecture civile y est remarquable de finesse, de sobriété et d’élégance. Nous apercevrons le dzong de Wandiphodrang, couronnant un éperon rocheux dominant la rivière. Edifié au XVIIe siècle, le dzong de Punakha fut

longtemps la résidence d’hiver des rois du Bhoutan. Tel un immense navire de pierre, il s’élève au lieu même d’un confluent, sur un site béni par Gourou Rimpoche lui-même. Nuit à Punakha.

J 12 : PARO • Départ matinal vers Paro. Le Musée national, installé dans le Ta Dzong, nous résumera tout le patrimoine culturel du Bhoutan au cours d’un parcours rituel presque initiatique. Dans la vallée, nous visiterons le Rinpung Dzong, “la forteresse de joyaux amoncelés”, qui offre de remarquables peintures illustrant les cycles légendaires du bouddhisme. Nuit à Paro (2 250 m d’altitude).

J 13 : PARO • Nous emprunterons alors le sentier qui monte à l’assaut de la falaise où s’accroche, défiant le vide, “la tanière du tigre”, le monastère de Taktsang (l’ascension vers ce site à 2 800 m d’altitude peut s’effectuer à cheval, mais la descente ne se fait qu’à pied. La montée prend environ deux heures pour 700 m de dénivellation). Nous remonterons la vallée de Paro jusqu’aux ruines romantiques du dzong de Drukgyel, qui commandait le passage vers la chaîne du Jomolhari. Dans la vallée de Paro, nous admirerons aussi le monastère de Kyichu Lhakang. Nuit à Paro.

J 14 : PARO - DELHI • Vol pour Delhi avec escale à Calcutta, puis vol pour Paris. Nuit en vol.

J 15 : PARIS • Arrivée à Paris.

Les deux petits royaumes du Sikkim et du Bhoutan offrent aux regards des voyageurs de somptueux paysages mariant sommets enneigés, vallées encaissées aux versants vertigineux et une végétation d’allure tropicale à laquelle l’altitude a donné des formes originales. Ces régions ont été des refuges pour le bouddhisme – chassé de son foyer d’origine par la réaction hindouiste – qui en a fait, l’isolement aidant, un véritable conservatoire religieux mêlant les enseignements de l’Eveillé aux vieilles traditions chamaniques indigènes. C’est aussi le monde du thé que l’on découvre autour de Darjeeling, avant de gagner le Sikkim et les monastères proches de Gangtok, sa capitale. C’est une architecture monastique tout à fait originale que révèle ensuite le Bhoutan, celle des couvents fortifi és, ou dzongs, tels que ceux de Simthoka et de Punakha, ce dernier béni par l’apôtre du pays, Gourou Rimpoche.

Delhi

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DarjeelingBagdogra

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IN 39 - 15 jours gRandS VoyageuRS

Le monastère de Taktsang

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Du 3 au 17 novembre, AVEC KATIA THOMAS A partir de 4 515 €, ch. indiv. 1 075 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escale sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L'hébergement en chambre double ♦ La pension complète du dîner du 2e jour au dîner du 14e jour avec un déjeuner pris sous forme de pique-nique ♦ Le circuit en autocar privé à Delhi et au Bhoutan, et en jeep pour la partie Sikkim et la première journée au Bhoutan (du 2e au 9e jour) ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : ce circuit comporte des séjours à des altitudes comprises entre 2 000 et 2 300 mètres et un bref passage à 3 120 mètres. Les routes sont souvent étroites et dégradées et nous contraignent à utiliser des jeeps pour la partie Sikkim du circuit. Au Bhoutan, les dzongs jouent à la fois le rôle de monastères, de centres administratifs et de résidences royales et ne sont donc pas toujours ouverts au public. Ceux de Thimphu et de Punakha ne sont ouverts qu’alternativement. Au Bhoutan, en raison des limites de l’infrastructure hôtelière, il arrive exceptionnelle-ment que la réservation des chambres individuelles ne puisse être honorée. Dans ce cas, les prestations non servies vous seraient remboursées au retour.

LES POINTS FORTS

Darjeeling et ses plantations de thé

Le panorama sur les sommets

du Kanchenjunga à Pemayangtse

Le monastère de Rumtek

L’architecture unique des dzongs bhoutanais

Le monastère perché de Taktsang,

“la tanière du tigre” Le Chronoguide IndeLe mauSoLée d’aKbaR à SiKandRa

L’expression de l’idéal indo-persan

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Au cœur du grenier à riz de l’Inde du Sud, dans le “pays tamil” où l’on parle encore l’ancienne langue dravidienne, s’est déve-loppée une des civilisations indiennes les plus originales, en matière religieuse et architecturale. C’est ce dont témoigne, dans la vieille cité de Tanjore, le temple de Brihadeshvara, merveille surgie intacte des siècles de puissance de l’empire des Chola.

L’EMPIRE DES CHOLAAu cours d’une histoire longue et complexe, la pointe méridio-nale de la péninsule indienne, appelée le Dravida, ou pays tamoul antique, se fractionne en trois parties (Trairajya) et trois dynasties ou successions de dynasties vont ainsi régner sur ces régions. Le Trairajya comprend le pays et les dynasties Chola au nord-est, le pays et les dynasties Pāndya au sud-est, et le pays et les dynasties Cera à l’est, le futur Kerala. Les débuts de la dynastie Chola sont anciens mais diffi ciles. Il semble que, dès le IIe siècle, les premiers Chola aient été éclip-sés par les Pandya et les Pallava. Au IXe siècle renaît une deu-xième dynastie Chola, qui assied son pouvoir sur Tanjore, au sud du Coromandel. Ses premiers rois, en guerre contre les dynasties voisines, fi nissent par les supplanter dans le courant du Xe siècle. L’unité tamoule étant faite, les Chola entament la conquête de Ceylan. L’apogée de la puissance Chola est marquée par les règnes de Rajaraja-Deva (985-1014) et de Rajendra Choladeva Ier, son fi ls (1014-1044). Le premier réunit à son royaume le pays Kerala, de grandes portions du plateau du Karnataka, la totalité de Ceylan et jusqu’aux îles Laquedives et Maldives. Le second étend cet empire au-delà des mers en envoyant des expéditions aux îles Andaman et Nicobar, au Pegu (future Birmanie), en Malaisie et en Indonésie. On peut alors parler d’une véritable thalassocratie Chola. Comme souvent dans l’Histoire, cet empire, trop vaste, ne tarde pas à se désagréger lentement, jusqu’à sa disparition dans le courant du XIIIe siècle.

LE TEMPLE DE BRIHADESHVARAPrinces fastueux et puissants, les rois chola furent tous, à leur apogée, de grands bâtisseurs. C’est à Rajaraja-Deva que nous devons le plus fameux des édifi ces chola, le temple de Briha-deshvara, dont la construction fut rendue possible grâce au butin pris sur un royaume du Nord du Deccan. Il est sans doute le plus beau fl euron de cette architecture qui marque encore le paysage du Sud de l’Inde, avec ses hautes tours pyramidales, gopurams et vimana. Erigé vers l’an mil, le temple est un chef-d’œuvre d’élégance et allie une surprenante audace dans ses

Le tempLe de bRiHadeSHVaRa à tanJoRe Sanctuaire hindou de l’an Mil

proportions gigantesques à une admirable minutie dans ses détails sculptés. Il est constitué de gros blocs de granit, et son plan est complexe. Il s’élève dans une vaste cour, elle même enserrée dans une enceinte plus vaste, séparée du monde exté-rieur par une imposante muraille, et à laquelle on accède par un très haut gopuram. On parvient à la seconde cour via un second gopuram, plus modeste, veillée par des gardiens dont la stature imposante refl ète parfaitement la fonction apotropaïque chargée de repousser les esprits malins. En avant du temple, un pavillon abrite une colossale statue de Nandi, le taureau-monture de Shiva. Taillée dans un seul bloc de granit noir, longue de six mètres et haut de près de quatre, elle semble faite de métal tant les libations quotidiennes des fi dèles lui ont lustré la peau. Le temple proprement dit s’articule autour des éléments propres à l’architecture dravidienne. Un grand hall hypostyle, un vesti-bule et une cella, placée à la base du vimana ou tour-sanctuaire à étage. Haute de près de soixante mètres, elle attire tous les regards, avec ses treize étages en retraits les uns des autres qui forment une sorte de tronc pyramidal, s’élevant (presque) sans fi n jusqu’à la pierre monolithique qui la coiffe.

LA STATUAIRELes milliers de statues qui semblent se maintenir en équilibre précaire sur ces étroites terrasses sont une invitation à détailler de près celles qui ornent les murs extérieurs du temple, foule compacte, impressionnante réunion où tous les dieux de l’Inde semblent s’être donné rendez-vous dans une cacophonie qui n’est qu’apparente. Voici Ganesh, le plus cher au cœur des Indiens, sympathique éléphant protecteur des foyers. Vishnu et Lakshmi, son épouse. Shiva, sous différents avatars, en qualité de maître des arts puis, plus loin, recevant le Gange dans sa chevelure. Et puis des dizaines de dieux, déesses et émana-tions divines qui illustrent l’incroyable vitalité du panthéon hin-douiste. Ces statues attestent aussi l’habileté quasi prodigieuse des artistes et artisans de cet an mil indien. Par leurs créations, qui leur ont survécu de plus d’un millénaire, ils ont bien mérité de fi gurer parmi les maîtres de l’art universel. L’UNESCO ne s’y est pas trompée, qui a placé les temples dravidiens au nombre des merveilles à préserver coûte que coûte...

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Trésors de l’Inde du Sud Tamil Nadu, Kerala, Karnataka

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Du 7 au 20 novembre 2016, avec Claire ReggioDu 20 décembre 2016 au 2 janvier 2017, avec Claire ReggioDu 14 au 27 janvier 2017, avec Claire ReggioDu 6 au 19 février 2017, avec Claire Reggio

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20L’Inde du Sud et les royaumes du Deccan Madras, Madurai, Cochin, Mysore, Hampi, Goa

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© Tetiana Ryshchenko/iStock/Thinkstock

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granD ToUr aU cŒUr DU BengaLe

J 1 : PARIS - BOMBAY - CALCUTTA • Vol pour Calcutta (avec escale). Nuit en vol.

J 2 : DELHI - CALCUTTA • Arrivée à Calcutta. Visite, autour du Maidan et du Victoria Memorial, des quartiers marqués par la présence britan-nique, avec leurs larges avenues gazonnées. Nuit à Calcutta.

J 3 : CALCUTTA • Promenade dans le quartier des bazars, à l’intense animation, et visite de la maison du poète Rabindranath Tagore (1861-1941), prix Nobel de littérature en 1913, qui œuvra toute sa vie pour le rapprochement des cultures indiennes et occidentales. Nuit à Calcutta.

J 4 : CALCUTTA • Excursion vers la gare de Howrah et le pont, toujours encombré, qui relie Calcutta et ce quartier situé de l’autre côté de la rivière. Visite de l’Indian Museum qui abrite des chefs-d’œuvre de la sculpture indienne, aussi bien bouddhiste qu’hindouiste. Après-midi et dîner libres. Nuit à Calcutta.

J 5 : LES ANCIENS COMPTOIRS EUROPÉENS - ITA CHUNA • Nous emprunterons la célèbre Grand Trunk Road qui relia Dhakka (au Bangladesh) à Peshawar (au Pakistan) sous le règne de Sher Shâh Sûr au milieu du XVIe siècle. Visite de quelques anciens comptoirs européens dont celui de Chandranagar, le Changernagor de la présence française aux Indes, toujours enfoui sous les cocotiers le long du fleuve. Nuit à Ita Chuna.

J 6 : KALNA - ITA CHUNA (50 KM) • Visites de Kalna, dont les nombreux temples sont placés sous la protection de la déesse Kali. Celui appelé Pratapeshwar a conservé de très belles frises mythologiques en terre-cuite. L’étonnant Nava Kailash est constitué de 108 templions disposés en deux cercles concentriques. Promenade le long de Pathuria Mahal Ghat, où ont lieu les ablutions sacrées. Nuit à Ita Chuna.

J 7 : BARDDHAMAN - JOYPUR - BISHNUPUR • Promenade dans Barddhaman, entres complexes de temples, où la déesse Devi est représen-tée sous diverses formes, et bassins sacrés fréquentés par les pèlerins. A Joypur, visite des temples Depara et Dattapara, influencés par l’architecture bengalie. Nuit à Bishnupur.

J 8 : BISHNUPUR • Visites de Bishnupur, ancienne capitale des Mallas et important centre de dévotion vishnouïte. Ses temples de briques rouges, ornés de terres cuites à sujets mytho-logiques, rappellent l’architecture des maisons traditionnelles du Bengale. Nuit à Bishnupur.

J 9 : BARAKAR - DURGAPUR • Sur le site archéologique de Barakar se dressent quatre temples dit “temples Begunia”, dont le plus ancien date de l’époque pala (IXe siècle). Visite du temple Kalyaneshwari, toujours très fréquenté par les pèlerins. Nuit à Durgapur.

J 10 : JAYDEB KENDULI - SHANTINIKETAN (75 KM) • Visite, à Jaydeb Kenduli, du temple Radhabinode, où est illustrée la vie de Krishna. A Shantiniketan, nouvelle évocation littéraire au musée consacré à la vie et l’œuvre de Rabindranath Tagore, là même où son père avait fondé un ashram. Nuit à Shantiniketan.

J 11 : HETAMPUR - BAKRESHWAR - SIURI • Visite du village de Hetampur, dont le temple de Chandranath Shiva et ses neuf tours, uniques au Bengale. Continuation vers Bakreshwar dont le principal temple, Shiva Mandir, est entouré de 250 templions. A Rajnagar, la mosquée Motichur évoque la grandeur du sultanat de Delhi, tout comme, à Siuri, le mausolée du saint musulman Hazrat Data Mehbub Shah. Nuit à Shankiniketan.

J 12 : SHANTINIKETAN - BERHAMPUR (120 KM) • A Nanur, visite du temple de Basuli et ses templions ornés de terracottas d’une grande finesse. Continuation vers le site de Raktamrttika Mahâvihâra, un des importants sites archéo-logiques bouddhiques du Bengale. Route vers Berhampur. Nuit à Behrampur.

J 13 : MURSHIDÂBÂD • Visite de Murshidâbâd dont les monuments reflètent la symbiose entre l’archi-tecture pré-moghole et moghole et l’architecture civile bengalie. La ville est ponctuée de mosquées, de mausolées et de jardins. Dans l’après-midi, excursion en bateau sur la Bhagirathi jusqu’au jardin de Khushbâgh où se dresse le mausolée de Siraj-ud Daulâ au cœur d’un parc, bel exemple de jardin indo-persan. Nuit à Murshidâbâd.

J 14 : MALDA (130 KM) • Journée de route à travers la campagne vers Malda, ancien comptoir

Le Bengale, longtemps resté à l’écart des circuits touristiques, apparaît pourtant comme un condensé de l’Inde du Nord : les pieds dans l’océan et la tête en Himalaya, son corps est une longue plaine qui a vu s’épanouir des royaumes bouddhistes, hindous et musulmans qui ont vécu soit à l’écart du reste du pays, soit en symbiose avec lui, mais en gardant toujours ses particularités régionales. Ce voyage vous permettra de décou-vrir la surprenante et surpeuplée Calcutta, les anciens Comptoirs européens, et, surtout, l’architecture tout à fait particulière des sanctuaires bengalis, qu’ils soient temples hin-dous à Kalna, Bishnupur, Bakreshwar, etc. ou mosquées dans les capitales musulmanes endormies de Murshidâbâd, Gaur et Pandua dont quelques traits d’architecture locale ont fortement marqué l’art des Grands Moghols. Une attention particulière sera portée aux temples familiaux et aux temples de villages. Les dates choisies vous permettront de profi ter de ce voyage lorsque le climat est clément et que les campagnes sont cou-vertes à perte de vue du vert tendre des rizières.

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Du 9 au 26 novembreA partir de 4 155 €, ch. indiv. 1 060 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux avec escales sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète, du petit-déjeuner du jour 2 au déjeuner du jour 17, à l’exception des dîners des jours 4 et 17 ♦ Le transport en autocar privé climatisé ♦ Le trajet en train entre Malda et Calcutta ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagnement culturel assuré par Monsieur Gérard RovilléBON A SAVOIR : Le Bengale est passionnant, sa découverte est un enchantement, mais il reste encore à l’écart des circuits touristiques, donc des prestations touristiques de standard international. Le programme est dense, mais les visites ne se font pas au pas de charge afin de bien pouvoir en profiter. Quelques sites visités sont en ville mais la plupart sont situés en milieu rural. L’hôtellerie est dans l’ensemble correcte, mais simple. Il est préférable de prévoir un drap de couchage et des serviettes de toilette pour certaines étapes. Les routes sont dans l’ensemble moyennes. En raison du nombre important de temples visités, les shorts et bermudas ne sont pas recommandés pas plus que les T-shirts ou robes sans manche (type “débardeur”, ni pour les hommes ni pour les femmes).

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15NOUVEAUavec Gérard Rovillé

Diplômé d’Ethnologie - Anthropologie et Sciences des Religions

anglais situé sur le Gange. Arrêts dans plusieurs villages en cours de route. Nuit à Malda.

J 15 : GAUR • Visites de Gaur, ancienne capi-tale du Bengale, aujourd’hui partagée avec le Bangladesh voisin. La ville est ponctuée d’intéres-sants monuments indo-musulmans qui témoignent de la vitalité de l’Islam en Inde (mosquées et mausolées notamment). Nuit à Malda.

J 16 : PANDUA ET VIEUX MALDA • Visites de Pandua, qui remplaça Gaur comme capitale. La mosquée Adina, datée du XIVe siècle, avec sa voûte longitudinale à la place de la traditionnelle coupole, est une des plus impressionnante de tout le Bengale. A Old Malda, visite de la mosquée Jami et du minaret Nim Sarai. Nuit à Malda.

J 17 : CALCUTTA - BOMBAY • Le matin, trajet en train vers Calcutta. Déjeuner et temps libre (chambres à disposition). Dîner libre. Transfert à l’aéroport et vol pour Paris via Bombay.

J 18 : BOMBAY - PARIS • Arrivée à Paris le matin.

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Calcutta

Chandranagar TarakeshwaraBandelJoypur

Ita ChunaKalna

Srirampur

BishnupurBankura

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Murshidabad

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Barddhaman

INDE

Durgapur

LES POINTS FORTS

La maison du poète Rabindranath Tagore, le marché aux fl eurs et le pont Howrah à Calcutta Les anciens Comptoirs européens Les temples de Kalna Les temples bengalis de Bishnupur Les temples primitifs, dits “Begunia”, à Barakar Les temples de villages autour de Bolpur/Shantiniketan Gaur, l’ancienne capitale du Bengale Le Chronoguide Inde, Bengale et Bangladesh

Lorsqu’Aqa Muhammad Qadjar monte sur le trône de Perse en 1796, il fonde une dynastie dont l’histoire est aujourd’hui large-ment réhabilitée. Le siècle Qadjar, qui voit la Perse se confronter à la modernité, constitue en effet un tournant dans l’histoire iranienne. L’infl uence croissante de l’Occident et l’attirance des souverains pour la culture européenne transforment alors le pays. Les Qadjars contribuent aussi à insuffl er un dynamisme artistique puissant, dont il reste de merveilleux exemples. La rencontre de la Perse et de l’Occident est ainsi à l’origine d’un art original, qui trouve sa pleine expression sous le très long règne de Nasser-e Din Shah (1848-1896).

L’ÉPOPÉE DES QADJARS : LA PERSE DANS LE JEU EUROPÉEN Les Qadjars sont un clan turkmène (turc) qui, au terme d’une révolution de palais, réussit à chasser du pouvoir la dynastie des Zand. Les débuts de leur domination sur la Perse sont pour le moins mouvementés. A peine installé sur le trône, leur fondateur est assassiné. Pour assurer la pérennité de l’empire, son suc-cesseur, Fath-Ali Shah (1797-1834) doit faire face aux appétits de deux de ses puissants voisins. Les Russes sont désireux de maîtriser la Perse, afi n de s’ouvrir une voie commerciale et mili-taire vers le golfe Persique et l’océan Indien. Les Britanniques, pour leur part, ont tout autant intérêt à contrôler cette région stratégique, afi n de protéger la route des Indes, si vitale pour l’empire de sa gracieuse majesté. Pris ainsi entre le marteau et l’enclume, les souverains qadjars ont beaucoup de mal à gar-der une autonomie relative. Progressivement, le nord du pays bascule sous infl uence russe, le sud sous infl uence anglaise. Dans le même temps, les contacts noués avec les puissances occidentales vont permettre au pays de s’ouvrir et de se moderni-ser. Les premières avancées technologiques atteignent Téhéran, qui devient capitale sous les Qadjars, avant d’irriguer peu à peu tout le territoire perse. Cela n’est pas toujours du goût des chefs religieux et des intellectuels réformateurs, qui, en 1906, arrachent au souverain une constitution particulièrement libérale pour l’époque. Elle restera morte-née, retirée l’année suivante sous la pression des Occidentaux. En 1925, le Majlis, le par-lement iranien, dépose Ahmad Shah, le dernier des Qadjars. Reza Pahlavi s’empare alors du trône, la Perse s’efface au profi t de l’Iran moderne.

LE PATRIMOINE QADJAR : ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ Soucieux d’ancrer leur pouvoir au cœur de l’identité persane, les Qadjars n’auront de cesse de se référer à la prestigieuse dynastie safavide, laquelle, aux XVIe et XVIIe siècles, coiffa la Perse d’une couronne de gloire politique et artistique sans précédent depuis l’Antiquité. Les palais et les jardins safavides sont restaurés et la marque des Qadjars une nouvelle fois apposée. Les restaura-tions d’édifi ces s’accompagnent de l’ajout de milliers de tesselles

Le patRimoine deS QadJaRSQuand la Perse rencontrait la modernité

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étincelantes donnant aux monuments un aspect scintillant mimant l’eau ruisselante des paradis persans. Sur de nombreux édifi ces, les carreaux kashi de couleur jaune viennent orner les murs de motifs fl oraux encadrant des scènes issues de la mythologie persane. La décoration des intérieurs mais aussi des objets les plus divers (paravents, plumiers, boîtes à miroirs) est marquée par le style “gul-i-bulbul” - rose et rossignol. Fleurs et oiseaux évoluent dans un environnement végétal tout à la fois dense et raffi né. Le thème de la rose et du rossignol, qui a une connota-tion amoureuse, est issu de la très célèbre poésie persane. Afi n d’affermir leur pouvoir sur l’aristocratie, les Qadjars dotent aussi la cour d’une étiquette rigoureuse. Un faste prodigieux s’exprime alors. La forte impression qu’exercent les idées et les arts venus d’Europe conduit à une multiplication des motifs occidentaux dans le répertoire persan. Ainsi, au palais du Golestan, des scènes de villages européens côtoient des motifs traditionnels sur les décorations extérieures, et la salle du trône rivalise en moulures avec les plus beaux palais de la vieille Europe. Rien d’étonnant à cela : les architectes sont autrichiens et français, et œuvrent dans l’esprit du Second Empire. C’est surtout sous Fath-Ali Shah que la fi èvre créatrice est la plus forte. Chaque ville de quelque importance se dote d’une porte monumentale qui en souligne l’entrée, sorte d’arcs de triomphe destinés à souligner la réalité de la dynastie régnante. Les palais sont particulièrement soignés. Un des plus beaux est certainement le Bagh-e Eram, à Chiraz. Flanquée de cyprès et de palmiers, sa ravissante façade ouvre sur le jardin deux loggias profondes, toutes ornées de faïences miroitantes. Surmontée de frontons arrondis du plus bel effet, cette façade se refl ète dans un bassin et des canaux bordés de fl eurs. Dans la même ville, à la fi n du XIXe siècle, un ministre des souverains qadjars se fait construire le pavillon de Narandjestan. C’est un petit bijou qui semble sorti tout droit des Contes des Mille et Une Nuits ! La lumière, réfractée à l’infi ni, bondit d’une salle à l’autre, avant de regagner le petit jardin clos, ses eaux vives et ses orangers. Issu de la tradition, tourné vers la modernité, l’art qadjar préfi gure les réalisations artistiques de la dynastie suivante. L’éclat des palais et des jardins constitue aujourd’hui encore un témoignage exceptionnel de cette rencontre entre l’Orient et l’Occident.

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MerCaspienne

Kermanshah

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Chiraz

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SoltaniehTéhéran

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Persepolis

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Pasargades

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Iran

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Le palais de Golestan

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UN THÉ SOUS LES MÛRIERS...Sur la charmante petite place du Liabi Khaouz, autour d’un bassin où murmure une fontaine et face à la medersa Kou-keldach, élégante dans sa sobriété, les anciens de Boukhara aiment à venir bavarder autour d’un verre de thé, à l’ombre des mûriers, là où s’élève la statue de Nasreddine Afandi. Comme toujours représenté sur son âne, le vieil homme souriant auquel on prête mille histoires humoristiques dans tout l’Orient, serait, dit-on, originaire de Boukhara. Mais celui qui affi rmait que pour construire un minaret il suffi sait de prendre un puits et de le mettre à l’envers, n’est pas la seule gloire de Boukhara !

L’UN DES PLUS BRILLANTS FOYERS DE VIE INTELLECTUELLE D’ASIE CENTRALE Lorsqu’en 892, Ismaïl Samani fonde la brillante dynastie qui portera son nom, les Samanides, la cité de Boukhara a déjà un long passé derrière elle. La cité de Sogdiane, occupée successivement par les Saces, les Yué Tché et les Huns heph-talites, était une ville de culture persane et avait offert refuge aux confessions persécutées par les Sassanides : chrétiens nestoriens, bouddhistes, manichéens. Elle le demeurera après sa prise par les conquérants musulmans en 709 et sera l’un des plus brillants foyers de vie intellectuelle d’Asie centrale. Roudaqi, souvent considéré comme le père de la poésie per-sane, fut le poète offi ciel de la cour d’Ismaïl et, témoignant de la large tolérance des Samanides, Daqiqi pouvait se permettre, au milieu du Xe siècle, de chanter la nostalgie des anciennes croyances : “Quatre choses a choisi Daqiqi au milieu de tout le bien et le mal du monde ; les lèvres de rubis, la plainte du luth, le vin rouge et la religion de Zarathoustra.” En 997, deux ans avant la chute de la dynastie, le sultan Nuh II fut soigné par un tout jeune médecin de 17 ans qu’il prit sous sa protection, le jeune Iranien Ali ibn Sina – Avicenne, celui qui devint le plus grand médecin de son temps. Poète, mathématicien, physicien, il fut également celui qui révéla aux penseurs musulmans la pensée aristotélicienne.

LE RENOUVEAU CHEIBANIDEAprès la sujétion aux Ghaznévides, Boukhara connut encore bien des vicissitudes. Pillée par les Mongols en 1220 et en

bouKHaRaCapitale intellectuelle de l’Asie centrale

1273, assiégée et prise par Tamerlan en 1370, elle vécut un second apogée au XVIe siècle sous les khans Cheïbanides. Devenue la plaque tournante du commerce en Asie centrale, la ville vit l’édifi cation de nouveaux quartiers commerçants, de “tims”, bazars aux allées couvertes de coupoles à claire voie et de ces “taks”, grands bâtiments à dôme destinés au commerce spécialisé dont on admire encore l’architecture aujourd’hui. L’artisanat y atteint aussi des sommets : outre les somptueux tapis de Boukhara, l’art des suzanis brodés, de la miniature de tradition persane et de la dinanderie contribuèrent considéra-blement à la réputation de la ville.

UN MUSÉE VIVANTUne promenade dans la Boukhara d’aujourd’hui, qui n’a rien perdu de son charme, permet de suivre le développement des nouvelles idées et nouvelles formes en architecture au cours des siècles. Le merveilleux bijou qu’est le mausolée du Sama-nide, dont la structure de briques se métamorphose sous les rayons du soleil, la vénérable mosquée Magoki Attari ou l’aus-tère forteresse Ark, sont les témoignages les plus anciens de la ville. Ensuite, la grande mosquée Kalian et son immense minaret, les innombrables merdersa qui parsèment la ville ou le curieux Tchor Minar qui est l’emblème de Boukhara, se couvrirent progressivement de ces faïences qui donnent leur caractère particulier aux édifi ces d’Asie centrale. Enfi n, avant de tomber dans l’orbite russe, les émirs de Boukhara eurent encore le temps, à la fi n du XIXe siècle, de faire édifi er un nou-veau palais “moderne”, le Sitoraï Mokhi Khossa, où se mêlent les infl uences russe, hollandaise et iranienne pour un ensemble à l’éclectisme déroutant...

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OUZBÉKISTAN

LES POINTS FORTS

Les grands espaces de la vallée de Ferghana Kokand et Andijan, centres culturels et économiques du Ferghana

2 jours à Samarcande La place du Reghistan Le mausolée de Tamerlan La splendide nécropole de Shah-i-zinda 2 jours à Boukhara La cité-joyau de Khiva Le complexe religieux de Chor Bakr Le Chronoguide Asie Centrale

LES POINTS FORTS

2 jours à Samarcande : la place du Reghistan, le mausolée de Tamerlan, la splendide nécropole de Shah-i-zinda 2 jours à Boukhara : le charme de l’ancien marché de la soie et du quartier Liabi-Khaouz La cité-joyau de Khiva Le complexe religieux de Chor Bakr Le Chronoguide Asie Centrale

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La grandeur de Saint-Pétersbourg est inséparable du luxe des résidences d’été des empereurs de Russie, magnifi quement incarné par les palais de Peterhof et de Pouchkine. Ces splen-dides demeures agrémentées d’immenses parcs constituent de véritables chroniques historiques de la vie artistique et culturelle des tsars aux XVIIIe et XIXe siècles. Connu sous le nom de “palais Catherine”, le palais de Pouchkine se situe sur les terres d’un ancien domaine suédois qui portait le nom de Saari Mojs, “lieu élevé” en fi nnois. Russifi é, ce nom fut ensuite transformé en Sars-kaïa Myza puis en Sarskoïe Selo, “le village des tsars” jusqu’en 1918, avant d’être rebaptisé Pouchkine, en 1937, en hommage au centenaire de la mort du célèbre poète.

LE PALAIS CATHERINECe surnom ne doit rien au hasard. C’est en effet la tsarine Ca-therine Ière, seconde femme de Pierre le Grand, qui reçut ce domaine et décida de faire construire un petit château dès 1711.Lui succéda ensuite Elisabeth Petrovna, devenue impératrice en 1741, qui souhaita, en princesse raffi née, éprise de magni-fi cence, transformer la résidence relativement modeste de sa mère en une demeure somptueuse, autour de laquelle elle fi t construire des pavillons et aménager des jardins. Pendant les huit premières années (1744-1752), le chantier fut dirigé par plusieurs architectes sans aucun plan général, l’impératrice ne cessant d’ajouter, de casser, ou encore de refaire, ce qui venait d’être bâti, l’ensemble manquant singulièrement d’unité.

LE JOYAU BAROQUE DE RASTRELLIElisabeth choisit de commander à l’Italien Francesco Bartolomeo Rastrelli une reconstruction radicale de son palais en 1752. Fils d’un sculpteur italien que Pierre le Grand avait ramené de France, Bartolomeo Rastrelli (1700-1771) avait étudié l’architec-ture à Paris avec Robert de Cotte, et voyagé en Allemagne et en Italie où il avait été enthousiasmé par l’art de Bernin et de Borromini. Il revint à Saint-Pétersbourg avec un goût fortement marqué pour le rococo. L’architecte avait pour seule contrainte de conserver le bâtiment central construit sous Catherine Ière. Comme Louis XIV à Versailles, qui avait voulu garder le pavillon de chasse de son père, Elisabeth désirait, elle aussi, préser-ver la mémoire de sa mère. Le palais fut fi nalement achevé et inauguré le 30 juillet 1756. En réunissant les différentes parties de l’édifi ce sous une seule toiture, Rastrelli réussit à créer un monument à la fois imposant et harmonieux, un château ouvert à la française, d’une longueur de 306 mètres. L’ensemble donne une impression d’achèvement grâce aux deux pavillons qui se dressent de chaque côté et qui comprennent, à gauche, un escalier d’honneur et, à droite, une chapelle ornée de cinq coupoles à bulbe. Les murs de façade de couleur bleue furent décorés d’une multitude de stucs, de dorures et de colonnes à chapiteaux soutenus par des atlantes.

UNE DES RÉSIDENCES LES PLUS SOMPTUEUSES EN EUROPEFleuron de l’architecture baroque russe, le palais Catherine refl ète à la perfection le faste des cérémonies à la Cour impé-riale en Russie. Donnant sur la cour d’honneur et les jardins, la

Le paLaiS catHeRine à tSaRSKoÏe SeLo

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grande salle de bal éblouit par la variété de ses détails ornemen-taux de style rococo, ses sculptures de bois doré, son parquet marqueté et le Triomphe de la Russie qui orne le plafond. La chambre d’ambre est une des pièces les plus spectaculaires du palais, décorée de panneaux de toutes les nuances sur une surface de 100 mètres carrés. En 1717, le roi de Prusse avait offert à Pierre le Grand des plaques de cette pierre jaune que les gens de la Baltique nommaient “les larmes des oiseaux de mer”. Translucide, cette pierre, selon la lumière, se charge de refl ets de miel ou de brun rougeâtre. Cette chambre d’ambre a été volée par les nazis en 1941, puis reconstituée à l’identique et inaugurée en 2003. Tous ceux qui ont eu l’occasion de la voir restent émerveillés.

CATHERINE LA GRANDEDans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Catherine II, passion-née d’architecture, se lança dans des entreprises architecturales encore plus démesurées que celles d’Elisabeth. Elle reprit l’amé-nagement de sa résidence favorite et commanda de nouveaux travaux d’embellissement à l’Ecossais Charles Cameron, élève de l’architecte palladien Isaac Ware, ainsi qu’à l’Italien Giacomo Quarenghi. Le luxe baroque allait désormais s’enrichir de l’élé-gance du néoclassicisme. On doit notamment à Cameron, une étonnante galerie à l’antique, accolée au palais, qui renferme des bustes de fi gures gréco-romaines : Platon, César, etc.A l’extérieur, les 300 hectares de parc se divisent entre un jardin à la française, taillé au cordeau, et un parc à l’anglaise plus sauvage et décoré d’une multitude de pavillons parmi lesquels se distinguent les Bains turcs, sorte de mosquée en miniature, et les Grand et Petit Caprices, inspirés l’un et l’autre de l’art chinois très en vogue à l’époque.

LE SOUVENIR DE POUCHKINELe palais de Tsarkoïe Selo est également lié au souvenir du poète Alexandre Pouchkine. Le lycée de Tsarskoïe Selo, fondé par Alexandre Ier, fut installé dans une aile du palais construite en 1794 par Quarenghi. Pouchkine y fi t ses études de 1811 à 1817. Il vécut dans le parc du palais ses premiers émois amoureux, s’y attardant les nuits de pleine lune auprès de la belle Marie Cha-ron-Laroze. Ses études terminées, le poète s’éloigna de Tsarskoïe Selo, mais y revint avec sa jeune femme Nathalie Nikolaïvna, de quatorze ans sa cadette, qui avait fait forte impression sur la cour et sur l’empereur Nicolas Ier lui-même. Ensemble, ils aimaient marcher le long de la façade du palais et assister aux bals qui s’y déroulaient fréquemment. Pouchkine a d’ailleurs consacré de nombreux vers à ce lieu exceptionnel qu’il avait profondément aimé: on pense notamment à Souvenirs à Tsarskoïe Selo (1814), ou à Rouslan et Ludmila, poème épique (1817) qui fut traduit en opéra en 1840 par Mikhail Glinka.

SAINT-PÉTERSBOURG

Moscou et Saint-PétersbourgAvec un spectacle au MariinskyRU 30 - 8 jours • à partir de 2 395 €A l’occasion des Nuits blanches Du 22 au 29 juin, avec J. Novikova et H. AsseevaDu 22 au 29 juin, avec Olga Tchernova

Semaine à Saint-PétersbourgAvec une soirée musicaleRU 32 - 7 jours • à partir de 1 855 €Du 18 au 24 juin, avec A. Trofanchuk ou N. Vdovina • A l’occasion des Nuits blanchesDu 10 au 16 juillet, avec Nadia PshenkoDu 14 au 20 août, avec Mikhaïl SherbinaDu 11 au 17 septembre, avec Nadia Pshenko

Croisière sur la Volga et la NevaA bord du Rostropovich 4 AncresCF 33 - 14 jours • à partir de 3 410 €A l’occasion des Nuits blanches Du 8 au 21 juin, avec Natacha KouznetsovaDu 3 au 16 août, avec Nadia PshenkoDu 7 au 20 septembre, avec Natacha Kouznetsova

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LES ORIGINESPour les Anciens, la Thrace correspondait à la région des Bal-kans comprise, du nord au sud, entre le Danube et la mer Egée et limitée à l’est par la mer Noire, à l’ouest par les monts Rhodope, à l’exclusion de la Macédoine. Elle s’étendait donc essentiellement sur le territoire actuel de la Bulgarie. On ne sait exactement quand cette région fut peuplée par ce peuple d’origine indo-européenne qui se donnait le nom de Thraces. La région était habitée de longue date par des populations d’éle-veurs semi-nomades et d’agriculteurs, et les premières agglomé-rations y apparaissent dès la fi n du Ve millénaire avant notre ère. Dès cette époque, l’infl uence du monde des steppes tout proche y est sensible. L’apparition de la métallurgie du bronze dans le courant du IIe millénaire marque peut-être l’arrivée de nouvelles populations. Dès lors, la société est hiérarchisée fortement, ainsi que l’attestent les contrastes de richesse du mobilier funéraire retrouvé dans les nécropoles. Une peinture pariétale trouvée dans la grotte de Magoura nous montre aussi le rôle joué par le chef tribal-prêtre représenté dans une scène de hiérogamie avec la Déesse Mère.

HISTOIRE ET LÉGENDESLes plus anciennes allusions scripturaires aux Thraces nous pro-viennent du monde grec avec lequel ils furent très tôt en contact. Homère mentionne dans l’Iliade le roi thrace Rhésos venu com-battre auprès des Troyens et dans l’Odyssée le polistes (roi-prêtre) Maron. Selon la légende, le roi Diomède dont Héraklès tua les cavales mangeuses d’homme, était un roi thrace... C’est aussi en Thrace que la mythologie situe l’origine de Dyonisos et celle d’Orphée, fi ls du roi de Thrace Œagre et de la muse Calliope. La Thrace était, déjà à cette époque, le centre d’une culture remarquablement évoluée, comme en témoignent les ob-jets d’un extrême raffi nement exhumés à Vulcitran (~XIIIe siècle). Avec Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, nous entrons dans l’Histoire. Il nous décrit les Thraces comme un peuple de guer-riers, de cavaliers hors pair, qui pourraient, s’ils réussissaient à mettre fi n à leurs rivalités internes, devenir les maîtres du monde. Depuis le ~VIIIe siècle, les Grecs avaient multiplié les comptoirs sur les côtes de la Propontide et les échanges avec les Thraces, producteurs de blé dont la Grèce manquait cruellement, étaient considérables. Les orfèvres thraces étaient aussi réputés pour leur habileté, et leurs vases de cuivre, bronze ou or et leurs bijoux se joignaient aux armes dans la liste des produits thraces exportés vers la Grèce. La culture grecque infl uença aussi consi-dérablement la civilisation thrace et ce fut ainsi que ces derniers adoptèrent l’écriture grecque pour transcrire leur langue.

LeS tHRaceSAux confins de la Grèce et du monde des steppes

L’APOGÉE DES ODRYSESLes petites principautés aristocratiques thraces ne purent résister aux Perses lors des guerres médiques, mais, lorsque la mainmise perse se relâcha, Sitalkès, un prince de la famille des Odryses, allié d’Athènes aussi bien que des Scythes, réussit à réaliser l’impossible unité des Thraces. Sous le règne de Seuthès Ier, qui accéda au trône en ~424, et de ses successeurs, Cotys Ier et Kersobleptès, la Thrace atteignit son apogée. La richesse du pays se traduisit dans les grandes sépultures princières.

DES TRÉSORS INESTIMABLESLes fouilles menées dans les grands tumuli, ont livré de remar-quables œuvres d’art attestant la richesse de cette civilisation née de la symbiose entre l’art du monde des steppes et celui de la Grèce. Citons seulement pour exemple la tombe à tholos de Kazanlak, mausolée du roi Seutes III qui a livré un véritable trésor de sceptres, bagues, colliers, rhytons d’or et d’argent, ou le tombeau de Svechtari, datant du ~IIIe siècle, qui présente une architecture unique avec ses cariatides polychromes mi-humaines mi-végétales.

LA THRACE ROMAINEVaincus par Philippe II puis par Alexandre, les princes thraces durent se soumettre à la Macédoine, mais reprirent ensuite leur indépendance quand s’affaiblirent les empires hellénistiques. Ils combattirent victorieusement les invasions des Galates, mais, lorsqu’au début de notre ère, ils multiplièrent les expéditions de pillage dans la Macédoine devenue romaine, la réaction ne se fi t pas attendre et la Thrace fut annexée par l’empereur Claude. Dans le prolongement d’une longue tradition de mercenariat, nombre de guerriers thraces intégrèrent les légions romaines, tandis que d’autres fi rent, à Rome, une carrière de redoutables gladiateurs. Profondément romanisés, les Thraces perdirent progressivement leur identité culturelle, qui se dilua peu à peu dans celles des nouveaux peuples qui s’emparèrent ensuite de la Thrace, Goths, Huns, Avars puis, enfi n, Bulgares...

Circuit en BulgarieDe la Thrace antique à la Bulgarie d’aujourd’hui BUL 32 - 12 jours A partir de 2 135 €Du 5 au 16 juinDu 31 juillet au 11 aoûtDu 18 au 29 septembre

Grande croisière sur le DanubeRoumanie, Bulgarie, Serbie, Hongrie, Autriche CF 40 - 15 jours • à partir de 3 995 €Du 11 au 25 juillet, avec Geneviève LasserreA bord du Serenity 4 AncresDu 2 au 16 septembre, avec Guillaume Le Bot ou Daniel ElouardA bord du Elegant Lady 4 Ancres

avec Atila RiapovDiplômé d’histoire de l’art et d’archéologie, directeur-adjoint de la Mission archéologique française à Apollonia du Pont (Bulgarie)

Circuit en BulgarieLES POINTS FORTS

Les sanctuaires mégalithiques de Pérpérikon et Tatoul La ville ancienne de Nessébar Le monastère rupestre d’Ivanovo

Les tombeaux thraces de Sveshtari ,

Kazanlak et Starossel L’église de Boyana Les monastères de Batchkovo,

Zémen et Rila Le Chronoguide Bulgarie

LES POINTS FORTS

Les Portes de fer entre Serbie et Valachie

La Puzta hongroise et ses cavaliers

L’église Mathias à Budapest L’abbaye de Melk Le défi lé de la Wachau Les tombeaux thraces de Bulgarie

Le monastère serbe de Krusedol

Le Chronoguide Croisière sur le Danube

BULGARIE

Svechtari

Pourquoi voyager Allemagne avec Clio

A uréolée de prestige, mais souvent méconnue des Français, l’Allemagne regorge pourtant de trésors amassés au cours de son histoire. Par la variété des circuits que nous vous proposons, nous nous attachons, au fi l des années, à vous faire mieux

connaître le patrimoine de ses régions et la richesse de ses institutions culturelles, artistiques et musicales..

Quand Clio éclaire l’HistoireL’évolution historique des territoires qui for-ment l’Allemagne actuelle est passionnante, mais apparaît souvent comme complexe aux yeux des Français. Nous sommes habitués à la lente construction du pouvoir royal depuis le haut Moyen Age, en passant par l’action organisatrice de Philippe-Auguste, jusqu’à “L’Etat, c’est moi” du Roi-Soleil. Même la République est restée profondément centralisatrice. En Allemagne, rien de tout cela. Au Moyen Age, le territoire est divisé en une mosaïque de principautés – quelque 300 –, certaines minuscules, d’autres plus vastes et plus puissantes, qui luttent sou-vent entre elles et protègent farouchement leurs us et coutumes. Il y aurait bien un facteur rassembleur : le Saint Empire romain germa-nique, fondé en 962 par Otton Ier, qui subsistera jusqu’à sa dissolution en 1806 par Napoléon Ier vainqueur d’Austerlitz. Mais ce pouvoir suprana-tional est, en fait, un colosse aux pieds d’argile. Nombre de principautés allemandes échappent à son infl uence. Au fi l du temps, il a de plus en plus tendance à se recentrer sur l’espace austro-hongrois, sous la férule des Habsbourg. Enfi n, la puissance des empereurs a été très variable d’un temps à l’autre. Ainsi, bon gré mal gré, l’Allemagne est restée morcelée, jusqu’à ce qu’une principauté plus puissante procède à son unifi cation. Victorieux des Habsbourg en 1866 à Sadowa puis de la France impériale à Sedan en 1870, Bismarck, le “Chancelier de fer” crée le Reich de la nation allemande, auquel se rattachent bientôt les autres principautés. Les deux guerres mondiales sont des facteurs unifi cateurs, avant que la guerre froide ne divise à nouveau le pays entre RFA et RDA. Aujourd’hui, depuis un quart de siècle, l’Alle-magne est une, mais fédérale, avec un poids très important des länder, héritiers directs de cette histoire particulière. Il faudra bien tout le talent et l’enthousiasme de nos conférenciers

pour vous emmener à travers les arcanes de l’histoire allemande, à la découverte des villes et des régions qui ont fait et font encore la grandeur et la beauté de ce pays.

NordNotre voyage dans les contrées nordiques de l’Allemagne se place sous le double signe de la Hanse et de la brique. La Hanse, association médiévale de marchands, regroupe à son apogée plus de 200 villes et comptoirs, de Londres à l’ouest, à Novgorod à l’est, en passant par les rives scandinaves de la Baltique. Il en reste aujourd’hui un patrimoine considérable, notam-ment dans les villes hanséatiques de Hambourg, Brême et Lübeck. Le gothique venu de France a pris ici une forme originale, en raison du matériau privilégié : une brique rouge, omni-présente, parfois brute, parfois vernie, utilisée par millions pour ériger d’immenses églises aux clochers hardis, qui semblent accrocher la lumière des ciels changeant sous ces latitudes. Cette Allemagne trop méconnue ne peut que séduire, entre plans d’eau bordés de pignons élégants, ruelles pavées au charme tranquille, vastes horizons des plages de la Baltique.

SudLe contraste ne peut être plus grand avec notre circuit en Bavière. Aux ciels bien plus lumineux répondent les formes souples et les couleurs vives des grandes abbayes baroques. Nous découvrons là un art joyeux, foisonnant de sculptures et de fresques, qui exalte jusqu’à plus soif le triomphe de la Contre-Réforme. Il peut aussi se faire émouvant, à Wies, où la merveille de Dominikus Zimmermann est posée sur un tapis d’herbe et de fl eurs. A Munich, on passe d’un coup du calme ordonné de grandes avenues à l’exubérance bruyante des brasseries, avant de replonger dans la contemplation des œuvres d’art qui s’amoncellent dans les musées. Un côté léché, les parcs et jardins, l’humeur même de

Le château de Neuschwanstein

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Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Trésors de BavièreMunich, les abbayes baroques et les châteaux extravagants de Louis IIAL 30 - 7 jours • à partir de 1 915 €Du 1er au 7 août, avec Danièle Cotinat

L’Allemagne hanséatiqueBrême, Hambourg, LübeckAL 34 - 6 jours • à partir de 1 720 €Du 15 au 20 août, avec Geneviève Lasserre

DresdeAL 102 - 4 jours • à partir de 1 475 €Du 2 au 5 juin, avec Danièle CotinatA l’occasion du Festival de DresdeDu 29 déc. 2016 au 1er janv. 2017, avec Danièle CotinatNouvel An • Avec La Chauve-Souris de Strauss au Semperoper

BerlinAL 100 - 4 jours • à partir de 1 275 €

Du 20 au 23 octobre, avec Guillaume Le BotAvec une soirée musicale et l’exposition Le siècle d’or espagnol à la Gemäldegalerie

Du 9 au 12 novembre, avec Guillaume Le BotAvec une soirée musicale

Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017, avec Guillaume Le Bot

Nouvel An • Avec une soirée musicale

Croisière musicale sur le Rhin

Strasbourg, Cologne, Bonn, Coblence, Lorelei,

Eberbach, HeidelbergCF 78 - 7 jours • à partir de 2 195 €

Du 17 au 23 octobre, avec Danièle Cotinat

ses habitants font de tout séjour munichois une fête simple et joyeuse. On en oublierait presque que, non loin de là, Louis II, l’excentrique roi de Bavière, a bâti sa légende noire au travers de ses châteaux fantasmagoriques de Neuschwanstein, Linderhof et Herrenchiemsee.

EstQui dit est, dit Berlin. Redevenue la capitale d’une Allemagne unifi ée, la ville s’attache à gommer les particularités qui la caractérisaient quand le Mur la défi gurait comme une balafre. Elle a réorganisé les collections de ses musées – parmi les plus riches d’Europe, des trésors antiques du Pergamon à toute la peinture euro-péenne au Kunstforum, sans oublier le fascinant profi l de Néfertiti. Elle a rénové les façades de ses quartiers les plus anciens. Elle a ouvert partout des chantiers sur les vastes espaces libérés par le Mur, où s’élèvent aujourd’hui les symboles de la réussite économique allemande. Surtout, elle renoue avec son passé, prestigieux ou douloureux, dans des musées ou expositions d’une qualité exceptionnelle pour qui cherche à comprendre son histoire si riche. En remontant l’Elbe, fl euve nourricier, au cour de notre croi-sière à taille humaine, on peut aussi découvrir Dresde. Comme le Phénix, la ville dévastée est ressortie de terre et refl ète à nouveau dans le fl euve la noble grandeur de ses palais et de ses églises, qui regorgent, eux aussi, de merveilles.

Et bien sur la musique...Une découverte de l’Allemagne ne se peut concevoir sans musique. Nos courts séjours à Berlin et à Dresde intègrent une soirée musi-cale dans un des lieux prestigieux de ces deux villes majeures du pays. Enfi n, en compagnie d’Alain Duault, médiatique spécialiste musical, nous vous invitons à naviguer sur le Rhin, bercés à bord par les concerts à bord interprétés par des artistes de renommée internationale.

Pourquoi découvrir l’Irlande avec Clio

A l’extrême occident de l’Europe, l’Irlande – la verte Erin, l’île d’Emeraude, selon les expressions consacrées – apporte à celui qui l’aborde le cœur ouvert un singulier dépaysement. Malgré une modernisation certaine depuis quelques années,

il trouvera toujours, au cœur de l’île, des routes de campagne qui sillonnent les vallées et les prairies verdoyantes. Il parcourra les paysages âpres et grandioses de l’Ouest, quasi désert. Des chevaux, des ânes, des moutons surtout, surgissent encore d’un sentier, habitants inattendus d’un monde où la nature a gardé tous ses droits. La nature, mais pas seulement. Des vestiges mégalithiques par centaines, des châteaux et des abbayes en ruine, témoignent d’une histoire longue, souvent cruelle, mais toujours passionnante. Ce sont eux qui donnent tout son intérêt à notre circuit irlandais conçu dans l’esprit Clio.

Une histoire inscrite dans la pierre L’Irlande, peuplée de Celtes christianisés, a échappé à la fois à la colonisation romaine et aux invasions germaniques. Cela lui a permis de développer une culture profondément ori-ginale qui a réussi, presque miraculeusement, à survivre à près de sept siècles de domination anglaise. Les chroniques anciennes appelaient l’Irlande “l’autre monde”, tant il est vrai qu’avant la conquête normande de 1169, tout y était distinct du reste des îles britanniques, voire de l’Europe. De ces singularités, il reste de superbes témoignages, jalons de notre périple. Sans remonter à la nuit des temps, il faut men-tionner les étonnants monuments mégalithiques du IIIe millénaire : le tumulus de Knowth en est un des plus parfaits exemples. Entre le VIe et Ier siècle avant notre ère, des vagues de Celtes déferlent sur l’île, bientôt entièrement celtisée. Plus important encore : cette “celtisation” reste longtemps sans mélange, les premières invasions, celles des Vikings, ne se produisant pas avant 795. Entre temps, l’apostolat de saint Patrick a implanté le christianisme, avec la conversion rapide des rois celtes. Il en résulte une fusion de la tradition gaélique païenne et de la tradition latine chrétienne. Les VIIe et VIIIe siècles sont l’âge d’or de la vie monastique. Les monastères irlandais sont autant de petites universités, faisant de l’Irlande “l’île des saints et des savants”. Dans les com-plexes monastiques de Clonmacnoise, Glen-dalough ou Kells, veillés par d’originales tours rondes défensives, s’élaborent des manuscrits d’une qualité et d’une beauté inégalées, comme le fameux livre de Kells conservé à la biblio-thèque de Trinity College à Dublin. L’arrivée des Anglo-Normands est sans doute perçue comme insoutenable par les Gaéliques. Elle nous vaut toutefois nombre de solides

donjons, comme celui de Kinvara, dans un site sauvage superbe. La domination anglaise va aller en se durcissant, jusqu’aux lois de confi scation des terres sous Cromwell au XVIIe siècle. Le protestantisme imposé à la très catholique Eire ne cessera de pousser les Irlandais à la lutte, jusqu’à la révolte victorieuse du début du siècle dernier, et l’indépendance de 1921. Les luttes fratricides entre Eire et Ulster ont, heureuse-ment, connu un apaisement encourageant, ce qui permet à Clio de vous proposer de décou-vrir les deux Irlandes en un seul circuit.

Une nature intacte Exposée aux vents d’ouest, l’Irlande a su en tirer le meilleur parti. La douceur des températures permet l’épanouissement d’une fl ore originale : la lande recouvre presque tout le pays, avec ses teintes variées selon les mois. On a coutume de dire que le pays connaît quatre saisons dans la même journée, successivement a tear and a smile, une larme et un sourire. L’eau est le trait le plus prégnant : lacs innom-brables, vagues qui se fracassent sur les étranges prismes de la chaussée des Géants, criques sableuses de l’Anneau du Kerry, changeant avec la couleur du ciel. Sans parler de la formi-dable barrière des falaises de Mo’her, les plus hautes d’Europe. Et aussi, au détour d’un virage, la vision quasi magique de l’harmonie parfaite entre nature et culture : le Rock of Cashel, acropole sacrée, avec son église et la délicieuse chapelle romane Mac Cormack.

Nord et sud Les relations parfois dramatiques entre les “deux Irlandes” sont aujourd’hui bien apaisées. Et c’est tant mieux, car la découverte de l’Eire ne va pas sans celle de l’Ulster. Notre voyage propose donc une large boucle de Dublin à Dublin, en consacrant quelques jours à l’Irlande

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Eire

du Nord. Belfast, sa capitale, plus séduisante que l’idée qu’on s’en fait, la côte d’Antrim, sauvage et déchiquetée, unique à la chaussée des Géants, Derry, chère au cœur du peuple Irlandais. Et puis l’Eire, royaume des espaces infi nis, des lacs et des ciels déchirés, des abbayes veillées par leurs tours rondes, des routes en corniche tracées au travers des troupeaux de moutons...

Pub et whiskey L’Irlande se découvre aussi dans Dublin, sa capi-tale. Pub musicaux ou littéraires pullulent, dans un pays où James Joyce est une véritable insti-tution. On y déguste le whiskey, avec un “e” s’il vous plaît, afi n de ne pas le confondre avec son cousin écossais ! Le caractère de la ville est net-tement géorgien : pelouses “à l’anglaise”, cours tranquille de la Liffey qu’enjambent les arches élégantes de passerelles métalliques, portes colorées des rangées de maisons de maîtres, à la sobre architecture de brique. Voilà sans doute la dernière image que vous emporterez de cette île si attachante...

Conditions du voyage Notre voyage s’effectue dans de parfaites condi-tions de confort pour ce qui concerne les auto-cars. Les routes sont très bien entretenues, mais, bien entendu, régulièrement étroites et sinueuses, notamment dans l’Ouest et dans les péninsules. Quand on ajoute les moutons qui paissent en liberté sans se soucier de l’agitation des hommes, on comprend que les moyennes horaires s’en trouvent réduites, obligeant quel-quefois à des départs un peu matinaux. L’héber-gement correspond aux standards continentaux dans les grandes villes. Ailleurs, nous recher-chons les meilleurs hébergements disponibles. Ils sont toujours d’un confort correct, mais parfois installés dans d’antiques bâtisses, d’une architecture intérieure déroutante.

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Toute l’IrlandeDe Belfast à DublinEire, Ulster et les îles d’AranIRL 32 - 13 jours • à partir de 3 155 €Du 6 au 18 août, avec Anne Jouveau

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Pourquoi découvrir l’Adriatique en croisière avec Clio

L’Adriatique est un golfe profond de la Méditerranée. Sa nature de mer presque fermée lui a donné une forte individualité. Son rôle historique est majeur depuis l’Antiquité : elle est la voie naturelle des échanges entre le Sud et l’Europe centrale

comme le montre notamment l’histoire de Venise. Tous les peuples, civilisations et cultures qui ont essaimé sur ses rives y ont laissé d’exceptionnels témoignages. Villes et églises sont érigées dans des paysages marins de toute beauté où terre et mer s’entremêlent constamment. La meilleure façon de découvrir ces merveilles, c’est de les approcher en croisière, dans un charmant bateau convivial réservé aux passagers de Clio sous la houlette de leur conférencier.

Une mer charnière On a souvent considéré l’Adriatique comme une frontière entre Europe occidentale et orientale. Pourtant, son étroitesse et les faci-lités de navigation qu’elle offre la désignent davantage comme un lieu charnière entre ces deux larges zones géographiques. Elle fut en effet un trait d’union dès l’expansion romaine, quand Rome et Constantinople se partageaient d’immenses territoires. Elle le fut aussi dans les premiers temps de la domination byzantine, lorsque les Basileus tournaient encore leurs regards vers Ravenne et la botte italienne. Plus tard, à l’occasion du schisme consommé entre l’Orient et l’Occident (1054), elle aurait pu devenir limite entre les deux zones d’infl uences religieuses. Mais ce ne fut pas totalement le cas, car Venise commence alors son irrésistible ascension. La Sérénissime, en établissant de puissants comptoirs commerciaux tout au long de la côte balkanique, va faire de l’Adriatique la chasse-gardée de ses navires, et le centre de la puissance politique du doge qui s’étend alors jusqu’au fi n-fond de la Méditerranée. La domina-tion vénitienne prend fi n au XVIe siècle, laissant la voie libre à la puissance ottomane. Celle-ci façonne alors pour quatre siècles l’histoire de cette mer, avant que les puissances occidentales ne repoussent le sultan et que les aspirations nationales ne prennent le dessus pour créer les Etats modernes.

Un patrimoine illustre Nos croisières longent essentiellement les côtes de la Croatie, avec une incursion mon-

ténégrine, dans les bouches de Kotor. Celles-ci forment sans aucun doute un des plus beaux paysages naturels, large échancrure marine dans laquelle plongent les montagnes. De Kotor au sud jusqu’à Trogir au nord, c’est, toute une semaine, une succession de lieux plus char-mants et intéressants les uns que les autres que vous visiterez. La vieille ville de Dubrovnik est amarrée comme un vaisseau de haut bord au continent, et rien n’est plus photogénique que ses toits rouges, ses ruelles de marbre, ses églises d’un beau baroque et ses palais aux façades ornées comme des chatons de bagues. Passée l’île-réserve naturelle de Mljet, Korcula et Hvar se ressemblent : mêmes petit ports accueillants, veillés par de fi ns campaniles qui ne dépareraient pas sur la lagune vénitienne. Sibenik et Trogir sont, elles, fameuses par leurs cathédrales. La première élève sur le ciel sou-vent bleu la masse parfaitement équilibrée d’une architecture Renaissance la plus pure. La seconde s’ouvre sur une place tranquille par un portail roman qui est un des plus beaux morceaux de sculpture que l’on puisse voir, avec ses lions aux crinières soigneusement tressées et ses piédroits travaillés d’ornements végé-taux, d’une délicatesse arachnéenne. Split, enfi n, enserre sa vieille ville dans les restes imposants et émouvants du somptueux palais que Dio-clétien y fi t construire pour abriter sa retraite studieuse. Tous ces trésors sont enchâssés dans des paysages où alternent en permanence la montagne verte, les falaises grises et or, la mer et le ciel bleus...

La baie de Kotor24

Split

Dubrovnik

Croatie

Albanie

Monténégro

Trogir

Korcula

Hvar

Adriatique

Kotor

Sibenik

Bosnie etHérzegovine

Mljet

Les conditions du voyage Pour que vous puissiez admirer et aborder cette côte croate en toute intimité, nous avons privatisé le Mali Ante, petite unité de croisière classée 5 Gouvernails et mis au point un pro-gramme de navigation et de visites adapté à vos attentes. Nous avons donc conçu cette croisière selon un rythme de journées le plus souvent détendu : le matin, navigation, détente et pré-sentation d’étapes ou conférence ; l’après-midi visites après le déjeuner à bord. Le Mali Ante est parfaitement adapté à la navi-gation très particulière entre les myriades d’îles et la côte, et il peut toujours venir à quai au plus près des sites visités, évitant ainsi l’inconfort des débarquements en chaloupe et des longs trans-ferts sur les sites. Des cabines fonctionnelles, un équipage chaleureux et attentionné, une salle de restaurant accueillante, une cuisine soignée, des espaces extérieurs et un pont-Soleil où il fait bon se reposer sur les transats, lire à l’ombre, prendre un verre ou contempler les merveilleux paysages toujours changeant sont les ingrédients du succès de cette croisière. La capacité du Mali Ante, limitée à une trentaine de passagers, nous a permis de le privatiser sur de nombreuses dates pour vous offrir l’itiné-raire Clio idéal. Vous apprécierez ainsi dans les meilleures conditions la diversité des sites de la Croatie et du Monténégro que vous feront visiter nos conférenciers, passionnés par ces deux pays dont ils sauront aussi vous parler pour les situer dans l’histoire générale récente de l’Europe de l’Adriatique et des Balkans.

LES POINTS FORTS

Le charme du bateau Mali Ante

entièrement privatisé pour nos passagers

La vieille cité de Dubrovnik

La ville médiévale de Trogir

La cathédrale Saint-Jacques de Sibenik

Split et le palais de Dioclétien

La baie de Kotor Le Chronoguide Adriatique

AdriatiqueLa Dalmatie en croisièreDubrovnik, Split, Korcula, Hvar, Mljet, KotorCM 78 - 8 jours • à partir de 1 895 €

Du 4 au 11 juin • Du 11 au 18 juinDu 3 au 10 septembre • Du 10 au 17 septembreDu 17 au 24 septembre

avec Agnès LoryDiplômée en histoire de l’art

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Au Ier siècle avant notre ère, l’orateur et homme politique Cicéron rapportait que Syracuse “était la plus grande cité grecque et la plus belle de toutes. Sa réputation n’était nullement usur-pée et elle jouissait, entre terre et mer, d’un site unique”. Cité brillante et rebelle, Syracuse a dominé la Sicile, du VIIIe siècle avant J.-C. jusqu’à l’arrivée des Arabes au IXe siècle après J.-C. De ce passé glorieux, il subsiste de nombreux témoignages, le site de Syracuse constituant proba-blement un des centres archéologiques les plus importants du monde. Les restes monumentaux, les objets d’art, les statues, les panoramas restituent l’image de celle qui fut une des plus grandes métropoles de l’Antiquité.

“LA PLUS GRANDE ET LA PLUS BELLE DE VILLES GRECQUES”Syracuse fut fondée en 734 avant J.-C. par des colons grecs venus de Corinthe. Ils s’installèrent d’abord sur l’île d’Ortygie, la vieille ville actuelle, avant d’étendre leur cité sur le continent avec la nouvelle ville “Néapolis”. Ils la baptisèrent Syracuse, pro-bablement en raison du terrain marécageux, en grec “Syraca”. La ville se développa ensuite rapidement grâce à une situation géographique favorable, un port abrité et de riches plaines dans l’arrière-pays, faisant d’elle l’une des colonies grecques les plus brillantes d’Occident.

LA GLORIEUSE ÉPOPÉECarthage régnait alors sur la Sicile occidentale et rêvait de domi-ner l’île entière. Le tyran de la cité de Gela se rendit maître de Syracuse en 485 avant J.-C. et en fi t la capitale de son gouverne-ment. Allié à Théron, le tyran d’Agrigente, il vainquit à Hymère, en 480 avant J.-C., une grande expédition carthaginoise. A sa mort, en 478, avant J.-C., son frère Hiéron lui succéda et remporta la victoire de Cumes sur les Etrusques en 474. En homme lettré, Hiéron fut aussi protecteur des artistes et attira à sa cour des philosophes et des poètes comme Eschyle. Après un bref intermède démocratique d’une durée de soixante ans, commença une des guerres les plus sanglantes de l’Antiquité. Dans le contexte de la guerre du Péloponnèse, Athènes ne pou-vait admettre une telle rivale. L’expédition de Sicile prit la mer sous le commandement d’Alcibiade en 415 avant J.-C., mais les Syracusains, avec l’aide de Sparte, résistèrent, et l’intervention aboutit fi nalement à un véritable désastre grec, confi rmant la grandeur de Syracuse. Le théâtre de Syracuse – qui est le plus grand théâtre grec du monde, avec ses 1 500 places – en est

SyRacuSeLa conquérante

une parfaite illustration. Il fut fréquenté par Platon, Pindare et Euripide. Le nouveau tyran Denys l’Ancien (405-367) accrut encore considérablement la puissance syracusaine en Sicile. C’est sous son règne que la cité atteignit l’apogée de sa splen-deur avec environ 300 000 habitants. A sa mort, le déclin de la cité commença et il fallut attendre le règne de Hiéron II, en 226 avant J.-C., pour que la ville connût une ultime période de prospérité.

ARCHIMÈDE, LE GÉNIE DE SYRACUSE

Toutefois, l’indépendance de Syracuse ne survécut guère à la mort de Hiéron II. Longtemps désirée par les Romains, Syra-cuse fut assiégée malgré la brillante défense inventée par le mathématicien et physicien Archimède. Doué à la fois d’un sens prodigieux du calcul et d’une imagination débordante, il avait en effet mis au point des machines de guerre performantes permettant de faire fuir l’ennemi. Mais ses efforts restèrent vains devant la suprématie des Romains qui s’emparèrent de la ville en 212 et assassinèrent le savant. La cité demeura la capitale de la province romaine de Sicile, mais elle ne retrouva jamais sa splendeur passée. Elle suscita ensuite de nombreuses convoitises à travers les siècles, mise à l’épreuve successivement par les Francs, les Vandales, les Goths et les Arabes, auxquels fi rent suite les Normands, les Angevins, les Aragonais, les Autrichiens et les Bourbons. Ainsi, de nombreux monuments ont gardé les marques de son pres-tigieux passé : des vestiges antiques grecs et romains, comme la fontaine Arétuse, les latomies, les temples et l’amphithéâtre. De la période paléochrétienne datent les catacombes, les plus grandes en importance, après celles de Rome. Cependant, le monument le plus célèbre demeure la splendide cathédrale, aménagée dans un temple grec du VIe siècle avant J.-C. Grâce à la richesse exceptionnelle de son histoire, Syracuse est au-jourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

Trésors de SicilePalerme, Agrigente, Syracuse, TaormineIT 61 - 7 jours • à partir de 1 795 €Du 22 au 28 octobre, avec Francesco BuèDu 26 décembre 2016 au 1er janvier 2017, avec Cinzia JorisA l’occasion du Nouvel an

Sicile Archéologique et BaroquePalerme, Agrigente, Syracuse, Taormine, les îles LipariIT 62 - 12 jours • à partir de 2 925 €Du 13 au 24 septembre, avec Erica Lehmann

SICILE

LES POINTS FORTS

Syracuse Le temple inachevé de Ségeste La terrasse des temples à Agrigente

La ville baroque de Noto La cathédrale normande de Monreale

La villa romaine du Casale à Piazza Armerina

La chapelle palatine à Palerme Le Chronoguide Sicile

LES POINTS FORTS

Syracuse Le temple inachevé de Ségeste La terrasse des temples à Agrigente

La ville baroque de Noto La cathédrale normande de Monreale

La villa romaine du Casale à Piazza Armerina

La chapelle palatine à Palerme

L’île de Lipari Antonello da Messina au Musée national

Le Chronoguide Sicile

© Arghman/iStock/Thinkstock

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

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A la demande de l’aristocratie véni-tienne, l’architecte Andrea Palladio sema sur la terre ferme un manteau de somptueuses villas inspirées de l’architecture gréco-romaine. Ces réalisations constituent une brillante extension, sur le continent, des monuments vénitiens du maître. Plan centré, ordres classiques, fronton, colonnades, escaliers monumentaux s’élèvent au cœur de vastes jardins, et les plus grands peintres rivalisent pour assurer la décoration, aussi élégante que spectaculaire, de ces célèbres villas.

J 1 : PARIS - VENISE - VILLAS DE LA BRENTA • Vol pour Venise. La régression du commerce vénitien au XVe siècle poussa les plus riches familles à chercher refuge sur la terre ferme où elles se firent construire ces splendides “villé-giatures” qui seront le fil conducteur de notre voyage. Nous traverserons la riante campagne vénitienne et irons découvrir cette remarquable villa que Palladio édifia, à la fin de la décennie 1550, pour les frères Nicolo et Alvise Foscari. La villa Foscari , dite “la Malcontenta”, allie la majesté de son fronton de temple grec à un réel souci de fonctionnalité. A l’intérieur, les fresques allégoriques sont en grande partie l’œuvre de Gianbattista Zelotti. Déjeuner inclus. A Stra, nous découvrirons la villa Pisani réalisée par Preti au XVIIe siècle et décorée par Tiepolo, Guarana et Zucarelli. Trompe-l’œil, Triomphe de Bacchus et scènes galantes ressuscitent la vie de cour du XVIIIe siècle qui se déroule aussi dans l’immense parc, inspiré de Versailles, entre statues, pièces d’eau, labyrinthe et pavillons. Nous gagnerons enfin notre hôtel, la somptueuse Villa Tacchi, construite sur le modèle des villas palladiennes. Dîner inclus et nuit à la Villa Tacchi.

J 2 : CALDOGNO - VICENCE • Le matin, nous partirons visiter la belle villa qui orne la petite ville de Caldogno. Achevée en 1570, sa façade simple, mais élégante avec ses trois arches rehaussées de bossages en briques, la fait attribuer au célèbre architecte Palladio. A Vicence , le théâtre Olympique incarne l’aboutissement de l’œuvre de Palladio. Après le déjeuner libre, nos pas nous mèneront de la place des Seigneurs jusqu’à la loggia del Capitano et au palais Chiericati, tous deux réalisés par Palladio. Dîner libre à Vicence. Retour à l’hôtel et nuit à la Villa Tacchi.

J 3 : COSTOZZA - VILLA DEI VESCOVI - VILLA VALMARANA - VILLA ROTONDA • Nous com-mencerons cette journée à la villa da Schio Costozza. Elle est célèbre pour son jardin manié-riste abritant de multiples statues, escaliers et grottes. Quelques collines plus loin, au cœur des monts Euganéens, la villa dei Vescovi fut construite à partir de 1534 pour l’évêque de Padoue, quelques années seulement avant le début de l’activité de Palladio. Influencée par l’architecture antique et richement ornée de fresques, elle fait figure de précurseur des villas palladiennes. Après le déjeuner libre à Vicence, nous retrouverons Palladio sur les flancs d’une colline dominant la ville, à la villa Valmarana ,dite “ai Nani”, dont la conception en trois bâti-

La vÉnÉTie De PaLLaDioVicence, villa Rotonda, villa Pisani, villa Valmarana

ments - le Palazzina, la Foresteria et la Scuderia - s’harmonise avec le paysage environnant. Mais cette villa est aussi remarquable par sa décora-tion intérieure due en grande partie au génie de Tiepolo. Nous découvrirons enfin les extérieurs et le jardin de la célèbre villa Rotonda, parfait mariage entre le temple grec et un programme d’habitation adapté à l’époque et au lieu. Dîner inclus et nuit à la Villa Tacchi.

J 4 : VILLA GODI-MALINVERNI - VILLA BARBARO • La villa Godi-Malinverni, réalisée en 1540 - Palladio avait alors 32 ans - présente cepen-dant déjà de nombreuses caractéristiques qui seront celles de la maturité du maître, même si ses lignes restent encore relativement lourdes. Nous rejoindrons Bassano del Grappa pour le déjeuner libre. Dans l’après-midi, nous découvri-rons l’un des chefs-d’œuvre architecturaux de Palladio : la villa Barbaro qui fut commandée en 1550 par Marcantonio Barbaro, ambassadeur de la république de Venise, qui inaugura chez l’architecte le rattachement des dépendances, les barchesse, au corps de la maison de maître... La décoration intérieure fut, quant à elle, confiée à Véronèse. Dîner inclus et nuit à la Villa Tacchi.

J 5 : VILLA CONTARINI - VILLA EMO - PARIS • Nous poursuivrons notre parcours palladien par la visite de la villa Contarini à Piazzale sul Brenta. Construite en 1546, puis agrandie jusqu’au XVIIe siècle, cette superbe demeure impressionne par son style baroque grandiloquent, par ses volumes et par son magnifique parc de 50 hectares. Après le déjeuner libre dans la cité médiévale de Cittadella, nous découvrirons l’un des exemples les plus achevés de villas agricoles réalisées par Palladio : la villa Emo dont les deux longues ailes symétriques qui flanquent l’imposante demeure seigneuriale sont vouées aux activités agricoles (silo à grain et grange). Transfert à l’aéroport de Venise. Vol pour Paris.

pouR touS aVec RéSeRVeIT 56 - 5 jours

Du 16 au 20 juin, AVEC MONICA COLOMBOA partir de 1 585 €, ch. indiv. 90 €

Du 6 au 10 septembre, AVEC M. COLOMBOA partir de 1 520 €, ch. indiv. 90 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux avec ou sans escale ♦ Les taxes aériennes ♦ L’héber-gement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 4 repas ♦ Les déplacements en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagne-ment culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : Les visites de Vicence s’effectuent à pied. La visite des jardins de certaines villas nécessite des marches parfois longues sur des allées irrégulières.

Villa Valmarana

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LES POINTS FORTS

Le théâtre Olympique de Vicence

Les fresques de Véronèse dans

la villa Barbaro à Maser

Les villas Rotonda et Valmarana à Vicence 4 nuits à la Villa Tacchi 4* Le Chronoguide Vénétie

J 1 : PARIS - MILAN • Vol pour Milan. Une première promenade au cœur de la ville nous permettra de découvrir la cathédrale de Milan, formidable colosse de marbre hérissé de flamboyants pinacles et de statues. L’intérieur, immense et solennel, surprend par son ampleur et l’accumulation des tombeaux qui en font un véritable musée de la sculpture milanaise. Nous passerons ensuite par la galerie Victor-Emmanuel-II. Symbole de l’expansion de la ville au XIXe siècle, elle ouvre ses bras en forme de croix grecque sous de splendides verrières qui tamisent avec finesse la lumière milanaise. Après le déjeuner inclus, nous nous rendrons à la Pinacoteca Ambrosiana qui offre un panorama sans égal des écoles lombardes et vénitiennes. On serait presque tenté de puiser dans La Corbeille de fruits du Caravage, un des sommets de la nature morte du XVIIe siècle. Bassano s’impose dans Le Repos pendant la fuite en Egypte, Titien illustre la Sérénissime à son apogée, alors que Tiépolo offre comme un reflet de ses derniers feux. Dîner inclus. Nuit à Milan.

J 2 : MILAN • Une promenade dans le centre historique de la ville nous permettra d’en appré-cier toute la richesse, depuis les temps du christianisme primitif jusqu’à la Renaissance à son apogée. Nous irons visiter le réfectoire de l’église Santa-Maria delle Grazie qui éclipse presque l’édifice en lui-même. Ce dernier ne manque pourtant pas d’attrait avec son exquise tribune due à Bramante et son cloître harmonieux. C’est qu’il renferme ce chef-d’œuvre qu’est La Cène de Leonardo, cette fresque si célèbre qu’on croit tout savoir sur elle, mais qui ne laisse pourtant pas d’émouvoir encore quand on l’a sous les yeux. Nous découvrirons ensuite deux églises très différentes. San Maurizio est typique de la Renaissance lombarde et renferme de belles fresques de Bernardino Luini. La basilique Sant’Ambrogio est, elle, une des plus précieuses de la ville. Elle remonte au IVe siècle et en a conservé la grandeur austère, comme on peut le voir dans son atrium. Après le déjeuner libre, nous gagnerons le musée Poldi Pezzoli pour explorer sa précieuse col-lection : on y distinguera notamment un Pollaiolo gracieux, un Bellini charmant et un Guardi au miroitement lumineux. Retour à l’hôtel pour se

La puissance de Milan se manifeste avec éclat sous les seigneuries ducales des Visconti et des Sforza, quand la ville est capable d’attirer des artistes de premier plan, comme l’architecte Bramante, ou un génie comme Léonard de Vinci. Cela explique que ses pinacothèques (Brera, Ambrosiana) regorgent de chefs-d’œuvre, et que ses églises offrent un éventail qui va des premiers temps de l’âge chrétien jusqu’au baroque. Quant à la Scala, elle demeure la référence suprême en matière d’art lyrique, et c’est toujours un grand moment que d’assister à une représentation d’opéra “là où Stendhal se rendait chaque soir, en courant”…

miLanArt et Musique à la Scala IT 103 - 3 jours pouR touS aVec RéSeRVe

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Du 22 au 25 septembreAVEC VÉRONIQUE BOCQUETA partir de 1 650 €, ch. indiv. 200 €PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec ou sans escale ♦ Les taxes aériennes ♦ L’héber-gement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 6 repas ♦ Les transferts en autocar privé ♦ Les visites et les concerts mentionnés au programme ♦ Un casque d’écoute pour les visites de Naples et de Caserte ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : La visite du centre historique de Naples s’effectue à pied. Le programme musical indiqué par les salles de concert est susceptible de modifi cations de dernière minute dont Clio ne saurait être tenue responsable.

Au sud de la baie de Naples, la côte Amalfi taine, classée au patrimoine mondial de l’humanité, vous offre ses sites spectaculaires dont le charme et le pittoresque demeurent irrésistibles. Vous séjournerez, à Ravello, à l’hôtel jouxtant la villa Rufolo où se déroulent le concert du festival auquel vous assisterez. Vous visiterez également les trésors de Naples, de Spaccanapoli au musée de Capodimonte, et le voyage sera couronné par un opéra au San Carlo de Naples.

J 1 : PARIS - NAPLES - RAVELLO • Vol pour Naples. Route vers Ravello. Déjeuner inclus. Ravello connut son apogée au XIIIe siècle alors que fleurissaient les échanges avec la Sicile et l’Orient. Plus tard, la villa Rufolo, dont nous découvrirons la cour à doubles arcs et le jardin tropical, inspira Richard Wagner puisqu’il y situa le “jardin magique de Klingsor”, le cadre de Parsifal. Nous visiterons ensuite le duomo, témoin incomparable de la splendeur de Ravello. Dîner inclus. Nuit à Ravello.

J 2 : POSITANO - AMALFI - RAVELLO • Nous nous promènerons dans le pittoresque port de Positano construit en terrasses qui descendent en escaliers jusqu’à la mer. Les façades des plus anciennes maisons, rouge pâle ou roses, sont décorées de stucs baroques. Nous embarque-rons ensuite pour gagner Amalfi par la mer. Déjeuner inclus. Nous y visiterons le duomo di San Andrea dont l’architecture témoigne de l’importance des échanges commerciaux et culturels avec l’Orient. Les portes de bronze de l’édifice furent ainsi fondues à Byzance et le campanile est orné d’arcs arabisants caracté-ristiques. Dans l’après-midi, nous regagnerons Ravello en autocar pour y découvrir la villa Cimbrone construite à la fin du XIXe siècle par un voyageur anglais et dont la terrasse offre une vue incomparable sur la côte amalfitaine.

En soirée, concert du Festival de Ravello

Dîner inclus. Nuit à Ravello.

J 3 : NAPLES • Route vers Naples. Le quartier de Spaccanapoli rassemble tous les clichés, mais aussi tout le pittoresque de l’Italie du Sud. Nous y découvrirons de remarquables édifices gothiques comme Sainte-Claire dont le cloître fut orné au XVIIe siècle de majoliques de Capodimonte. Grâce à la personnalité extraordinaire du prince

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naPLes eT La cÔTe amaLFiTaine en mUsiQUeAvec Les Noces de Figaro de Mozart au San Carlo et un concert à RavelloIT 110 - 4 jours pouR touS aVec RéSeRVe

Au sud de la baie de Naples, la côte Amalfi taine,

LES POINTS FORTS

La côte amalfi taine Le baroque napolitain au musée de Capodimonte

La découverte de Naples

Les villas Rufolo et Cimbrone à Ravello

Un concert à Ravello Un opéra au théâtre San Carlo

Le parc et le palais de Caserte

Le Chronoguide Italie du Sud

Raimondo di Sangro, philosophe, scientifique, chimiste et chercheur doté d’une imagination peu commune, la chapelle Saint-Sévère est un lieu où la magie et l’art s’entrelacent en créant une atmosphère hors du temps. Les sculptures qu’elle renferme, notamment le célèbre Christ voilé, en font un véritable manifeste du baroque napolitain. San Lorenzo a, quant à elle, préservé sa belle architecture du XIIIe siècle. Déjeuner inclus. La Galerie nationale de Capodimonte possède l’une des plus belles collections de peinture italienne, mais aussi des chefs-d’œuvre de Pieter Bruegel l’Ancien, du Greco et de Ribera qui fut, pendant toute sa carrière, le peintre de cour des vice-rois de Naples.

En soirée, au théâtre San CarloLes Noces de Figaro de Mozart(places en 1ère catégorie)Dîner libre. Nuit à Naples.

J 4 : NAPLES - ROME - PARIS • Nous admirerons l’escalier d’honneur et les jardins du château de Caserte , palais royal des Bourbons de Naples. Déjeuner inclus. Route pour l’aéroport de Rome. Vol pour Paris.

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Du 17 au 19 juin, AVEC FRANCESCO BUÈAvec Simon Boccanegra de VerdiA partir de 1 615 €, ch. indiv. 250 €

Du 30 septembre au 2 octobreAVEC MONICA COLOMBOAvec Le Couronnement de Popée de MonteverdiA partir de 1 495 €, ch. indiv. 245 €

Du 23 au 25 novembre, AVEC MONICA COLOMBOAvec Les Noces de Figaro de MozartA partir de 1 680 €, ch. indiv. 280 €

Du 30 décembre 2016 au 1er janvier 2017Nouvel An PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux Paris/Milan et retour, avec ou sans escale ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 2 repas ♦ Les transferts aéroport-hôtel en autocar privé ♦ Un pass transports en commun ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’opéra à la Scala (places de 1ère catégorie au parterre) ♦ Un casque d’écoute pour la durée du séjour ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : Pour des raisons impératives liées à la circulation dans Milan, les déplacements s’effec-tuent à pied et en transports en commun. Le pro-gramme musical indiqué à ce jour par le théâtre de la Scala est susceptible de modifications de dernière minute dont Clio ne saurait être tenue responsable.

préparer à la soirée à la Scala, le “plus beau théâtre du monde” selon Stendhal.Soirée à la ScalaDîner libre et nuit à Milan.

J 3 : MILAN • Au cœur de Milan, le château Sforza élève une puissante architecture de briques rouges qui confine parfois à l’extrava-gance. L’intérieur renferme plusieurs musées d’art, dont la star est la Pietà Rondanini, ultime œuvre inachevée de Michel-Ange, mais nous concentrerons notre attention sur la pinaco-thèque. Les peintres du Nord de la péninsule y règnent en maîtres autour de Mantegna et de Bellini, mais nous croiserons aussi Pontormo, Lotto ou Tintoret. Après le déjeuner libre, visite de la Pinacoteca di Brera, une des plus riches galeries d’art en Italie. Notre conférencier vous introduira auprès des Vénitiens Bellini, Véronèse ou Tintoret, saura vous faire apprécier toute la subtilité du Christ à la colonne de Bramante et vous révéler les secrets de l’admirable Christ mort de Mantegna, au saisissant raccourci. D’autres univers picturaux vous y attendent aussi, depuis la maîtrise parfaite de Piero della Francesca jusqu’aux clairs-obscurs éclatants du Caravage. Trajet vers l’aéroport et vol pour Paris.

LES POINTS FORTS

Un opéra à la Scala de Milan

La Cène de Léonard de Vinci

La pinacothèque de Brera

La pinacothèque de la bibliothèque Ambrosiana

Un hôtel élégant situé près de la

place du Duomo et de la Scala

Le Chronoguide Ligurie,

Lombardie et Piémont

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Né à Borgo Sansepolcro, Piero della Fran-cesca (1415/20-1492) grandit dans les paysages toscans de la haute vallée du Tibre. Enfant de la province, Piero préféra toujours la paix des collines plantées de cyprès à l’agitation intellectuelle de Flo-rence. Et ses grands cycles de fresques, dans sa ville natale et à Arezzo, refl ètent cette sérénité.

FLORENCEC’est pourtant dans la capitale toscane que Piero della Francesca va découvrir sa voie, au contact de l’œuvre de Masaccio et de Fra Angelico. Le premier a imaginé, à Santa Maria del Carmine, une nou-velle conception spatiale et plastique. Le second, au couvent de San Marco, a réu-tilisé les coloris suaves du gothique tardif, mis au service d’une peinture lumineuse. Subjugué, Piero fond les deux traditions et crée un univers unique, harmonieux et impassible. Très tôt, il s’oriente vers une recherche passionnée des lois de la pers-pective – il leur consacrera d’ailleurs deux traités – et en fait un usage grandiose, sitôt la “leçon” fl orentine assimilée.

AREZZOEn 1452, Piero se pose pour de longues années à Arezzo, qui devient sa ville d’élection. Dans la patrie de Mécène et de Pétrarque, dans ce petit centre huma-niste comme la Toscane d’alors en compte tant, la fresque va, avec lui, atteindre un absolu. Sur les murs de la basilique Saint-François, Piero illustre des épisodes de la légende de la Sainte Croix. Chez lui, l’histoire médiévale, souvent mouvemen-tée et sanglante, se transforme en une spectaculaire action liturgique. Le ton religieux de la représentation ne touche pas seulement la gravité solennelle des gestes des personnages, mais l’espace même dans lequel ils évoluent. L’Homme, seigneur de la Création, semble pouvoir maîtriser un monde réconcilié et idéale-ment proportionné. De la prophétie de la

pieRo deLLa FRanceScaUn monde d’ordre et de lumière

Trésors des Marches. Urbino, Jesi, Macerata, Ascoli Pisceno, Ancône IT 40 - 6 jours • Du 27 septembre au 2 octobre, avec Anne Jouveau, à partir de 1 475 €

Sur les pas de Piero della FrancescaSansepolcro, Arezzo, Urbino IT 47 - 5 jours • Du 5 au 9 octobre, avec Pierre Reyssier, à partir de 1 425 €

reine de Saba à la victoire de Constantin sur Maxence ou à la fuite de Chosroes avec la Croix, les épisodes sont pleins de rebondissements, pourtant, c’est une monumentalité calme qui s’élève des onze panneaux : sous la lumière du Midi, des visages impassibles, “des masques animés par quelques ombres de pas-sion... dans une paix surnaturelle, grave, ordonnée et lente, lente jusque dans les batailles” (Henri Focillon).

BORGO ET URBINODans sa terre natale et les villages des alentours, Piero va, en une longue vie active, produire quelques-unes des plus importantes œuvres de l’art italien du XVe siècle. A Borgo même, il peint la surpre-nante Résurrection (v. 1463 – Musée natio-nal des Marches, Urbino), encore proche des fresques d’Arezzo, dans laquelle l’image triomphale du Christ ressuscité semble évoquée par le réveil vigoureux de la nature. A l’approche de la matu-rité, les rapports de l’artiste avec la cour d’Urbino s’intensifi ent. Ce centre de l’art “intellectuel” de la Renaissance, dans son aspiration mathématique et rationnelle, est bien fait pour le séduire. Il peint pour les Montefeltre la sublime Conversation sacrée, aujourd’hui à la Brera à Milan. Au centre de la composition, la Vierge est fi gée, l’Enfant Jésus, raide, sur ses genoux. De part et d’autre, les différents saints pa-raissent converser davantage avec eux-mêmes qu’entre eux. Derrière le groupe s’étend un décor Renaissance à l’équilibre parfait, autour d’une coquille de marbre, point focal d’où tout s’ordonne. L’ordre des idées et celui des choses coïncident dans la mathématique de la forme, où la pers-pective est une pensée philosophique, une dimension du monde. Mais le Piero théoricien sait aussi se montrer touchant. A Monterchi, petit bourg à quelques encablures de Borgo, sur les murs de la chapelle du cimetière, il faut découvrir sa Madonna del Parto, la “Vierge enceinte”. Dans un geste tout empreint de douceur, elle écarte les pans de son long manteau pour dévoiler au monde son ventre arrondi, porteur de toutes les espérances. Ainsi, des premiers ravissements fl orentins aux ultimes enchantements de la maturité, Piero della Francesca produit une œuvre intemporelle, silencieuse comme les terres qui l’ont vu naître, transparente, mais où les hommes pèsent d’un poids énorme, suspendue dans une immobilité lumineuse.

gÊneS et LeS cinQue teRRe Gênes fut, au Moyen Age et à la Renais-sance, la rivale de Venise et resta à son apogée jusqu’aux siècles baroques, ce qui lui vaut aujourd’hui une splendide parure de palais et de musées. Ainsi que le disait Alexandre Dumas, Gênes est comme “étendue au fond de son golfe, avec la nonchalante majesté d’une reine”. Ce golfe, profond, lumineux, est ourlé de villages accrochés à la montagne qui com-posent l’un des plus pittoresques décors d’Italie.

UNE RÉPUBLIQUE MARITIMELe port, la mer et la fl otte forgèrent le destin de la ville depuis le XIe siècle, quand ses chantiers navals construisent des galères qui prennent une part active aux croisades, pour le compte de princes étrangers. Cette “location” s’avère très lucrative : la carrière de Gênes est lan-cée. A la fi n du XIIIe siècle, la ville se libère de la tutelle de Pise et arme galions et caravelles qu’elle envoie aux confi ns du monde méditerranéen. A l’instar de sa grande rivale vénitienne, Gênes devient une république maritime, sagement admi-nistrée par les riches armateurs qui en sont les véritables maîtres. La cité, avec ses maisons à plusieurs étages qui lui valent le nom de Superbe, est la ville d’Europe à la plus forte densité de population. De grandes campagnes maritimes permettent aux marchands du petit Etat d’ouvrir des comptoirs un peu partout, entre Lisbonne et Alexandrie. La Corse, la Sardaigne, mais aussi des quartiers entiers de Séville lui appartiennent. Aux XVIe et XVIIe siècles, c’est l’apogée. Les grandes familles règnent sur la ville, qui devient une sorte de société anonyme géante. Alliée des Habsbourg, Gênes joue un rôle crucial dans les confl its qui enfl amment l’Europe. Son plus célèbre amiral, Andrea Doria, est en première ligne lors de la fameuse victoire de Lépante, contre les Ottomans, en 1571. Il faudra l’action des Français, Louis XIV et Duquesne d’abord, Napoléon ensuite, pour que Gênes perde lentement son importance, tout en restant, jusqu’à nos jours, le premier port d’Italie.

GÊNES : PALAIS ET MUSÉESC’est de la mer qu’il faudrait pouvoir dé-couvrir Gênes pour la première fois. A dé-faut, montons par ascenseur jusqu’au bel-védère de Castelletto. Le panorama y est stupéfi ant. A nos pieds, la ville grouillante de vie, avec les grandes artères aristo-cratiques, les axes urbains surélevés qui longent le port, et, au-delà, le miroitement de la méditerranée. A gauche, le réseau serré de la vieille ville, dominée par la cathédrale de San Lorenzo, bel édifi ce gothique aux tours asymétriques. Non loin de là, voici la place San Matteo, presque entièrement médiévale. L’église du même nom est fl anquée des belles demeures de la famille Doria que nous retrouvons dans les deux rues qui ont fait la gloire de Gênes, cœur de la ville des XVIe et

La Flagellation du Christ

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FLÂNERIES EN ITALIE AVEC PASCAL BONAFOUX

Parcourir le cœur des villes d’art européennes en prenant le temps de visiter au rythme de la promenade leurs musées, palais, églises et quartiers emblématiques ou méconnus : c’est ce que vous proposent ces Flâneries en compagnie de Pascal Bonafoux, écrivain, critique d’art, com-missaire d’expositions et, surtout, amoureux passionné de peinture. Elles sont conçues pour vous permettre de rayonner à partir d’un agréable hôtel de centre-ville et vous offrir des pauses plaisir pour déguster une pâtisserie, une café, un apéritif ou de savoureux repas dans une atmosphère à la fois intime et conviviale, en petit groupe réuni autour de Pascal Bonafoux.

Ecrivain et critique d'art. Professeur d'histoire de l'art à l'université.

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XVIIe siècles. La via Garibaldi est bordée de palais tous plus somptueux les uns que les autres. Les palais Rosso et Bianco se répondent d’un trottoir à l’autre. Ils abritent tous deux de riches collections de pein-tures, rappelant que Gênes fut à l’origine d’une des écoles les plus importantes de la période baroque en Italie. On y croise aussi Van Dyck. L’élève préféré du grand Rubens fut maintes fois sollicité pour im-mortaliser la grande bourgeoisie génoise. Il nous en reste un superbe ensemble de portraits, vifs, nobles, d’une éblouissante facture. La via Balbi ouvre une superbe perspective sur l’ancien palais royal du XVIIe siècle, lui aussi transformé en pinaco-thèque. Poursuivant vers l’ouest, la prome-nade s’achève au palais du Prince, ancien fi ef des Doria, bâti en 1529. Il est bordé de beaux jardins à l’italienne, halte rafraî-chissante et bienfaisante en fi n de journée.

LE GOLFE ET LES CINQUE TERREGênes ne serait pas Gênes sans son golfe, large échancrure qui, de San Remo à La Spezia, compose un décor où s’entremêlent mer et montagnes. A Porto-venere, les maisons aux couleurs pastel, hautes et étroites, s’agglutinent sur le quai du port de pêche, veillées par la rude citadelle des Génois. La petite cité est la porte d’entrée d’un des territoires les plus étonnants de toute la péninsule italienne : les Cinque Terre. Sur quelques 20 kilo-mètres du littoral ligure, s’égrainent cinq charmants villages que, par la volonté des habitants, la route n’atteignit que ré-cemment. Il vaut toujours mieux prendre le bateau pour découvrir du large les fa-laises sombres et les criques. Des ports miniatures s’y lovent, où balancent dou-cement des barques colorées. Manarola et Monterosso, notamment, étagent sur la montagne leurs demeures médiévales toutes de guingois. Cette découverte de la Riviera génoise se termine à Portofi no. La courbe harmonieuse des maisons multico-lores, dominées par un clocher coiffé d’un dôme, compose un paysage pittoresque, la dernière vision, charmante, que vous emporterez de votre voyage en Ligurie.

Gênes et les Cinque TerrePalais, musées, jardinsIT 94 - 4 jours • à partir de 1 230 €Du 6 au 9 septembre, avec Andrea Canepa © bluejayphoto/iStock/Thinkstock

PARME. Sur les pas du Corrège et du ParmesanFLANERIES 011 - 3 jours Du 16 au 18 septembre, à partir de 995 €

Le duomo et le baptistère de Parme avec la coupole du Corrège Le Palazzo della Pilota Les fresques du Parmesan à Fontanellato Le Chronoguide Toscane, Ombrie et Emilie-Romagne

TURIN. Avec une soirée d’opéra au Teatro RegioFLANERIES 009 - 4 jours Du 13 au 16 octobre, à partir de 1 585 €

Des promenades tranquilles dans le cœur historique de Turin Le palais Madame Le palais royal de la Venaria La galerie Sabauda Un déjeuner au café Torino Une soirée d’opéra au Teatro Regio Le Chronoguide Ligurie, Lombardie et Piémont © Marco Saracco/Thinkstock

ROME. De la Rome païenne à la Rome chrétienneFLANERIES 001 - 4 jours Du 10 au 13 novembre, à partir de 1 440 €

Le Trastevere et le Tempieto de Bramante L’Aventin et Santa Sabina Le Celio et le mithraeum de San Clemente La crypte paléochrétienne de Santa Prassede Un hôtel central La découverte de Rome au hasard de fl âneries Des déjeuners dans des restaurants de charme Le Chronoguide Rome © sborisov/iStock/Thinkstock

NAPLES. Avec une soirée au théâtre San CarloFLANERIES 004 - 4 jours Du 17 au 20 novembre, à partir de 1 310 €

Les fl âneries dans Spaccanapoli Une soirée d’opéra au théâtre San Carlo Le Musée archéologique La galerie de Capodimonte et la Chartreuse de San Martino Un hôtel 4* dans le centre historique de Naples Le Chronoguide Italie du Sud

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Chaque été, le village provençal de La Roque-d’Anthé-ron accueille, dans le parc du château de Florans, un festival de piano qui s’est imposé depuis près de trente ans comme l’une des grandes manifestations musicales européennes. Ces concerts y sont donnés au moment où tombent ces nuits méridionales dont Racine, séjournant à Uzès, écrivait à un correspondant parisien “qu’elles étaient plus belles que nos jours”. Ils laissent le temps de découvrir les richesses d’une région qui doit son charme facile, et néanmoins si agréable, à sa douce atmosphère. Ses nombreux villages aux marchés traditionnels et ses vieux sanctuaires patinés par le temps, comme les abbayes de Silvacane et de Sénanque, rappellent ce qu’était l’ancienne Provence. Une journée à Aix-en-Provence permettra d’apprécier l’ambiance aristocratique de la ville.

J 1 : AIX-EN-PROVENCE - SILVACANE • Rendez-vous en gare d'Aix-en-Provence en début d'après-midi. Départ vers la beauté bien ordonnée de l’abbaye de Silvacane, l’une des trois grandes sœurs cisterciennes de Provence avec Le Thoronet et Sénanque. En effet, l'abbaye de Silvacane fut fondée en 1144 par des moines cisterciens de l'abbaye de Morimond. Ils défrichèrent et amen-dèrent les terres environnantes pour en faire le centre d'une prospère exploitation d'oliveraies et de vignobles. Les XIIe et XIIIe siècles virent son apogée avec la construction de l'église abbatiale et de l'élégant cloître gothique. Installation puis dîner à l'hôtel. En fin d’après-midi, au Temple de LourmarinTrio Wanderer : Œuvres de Schubert Nuit à Lourmarin.

J 2 : SÉNANQUE - GORDES • La journée débu-tera par la visite de l’abbaye cistercienne de Sénanque, blottie au fond d'un riant vallon depuis sa fondation au XIIe siècle. Filiale de l'abbaye de Lérins, elle fait partie des trois sœurs provençales. Déjeuner libre à Gordes, l'un des plus beaux villages de France. Nous nous promènerons dans les ruelles au charme médiéval de ce village perché, ancien oppidum gallo-romain, qui sut séduire peintres et artistes tels qu'André Lhote, Chagall ou Vasarely. Retour à l'hôtel, dîner inclus. En soirée, dans le parc du Château de FloransNikolaï Lugansky - récital de piano Œuvres de César Franck/ Harold Bauer, Schubert, Tchaïkovsky et RachmaninovNuit à Lourmarin.

J 3 : LACOSTE - MÉNERBES - OPPÈDE-LE-VIEUX • Nous parlerons des rivalités religieuses qui déchirèrent la Provence à Lacoste la pro-testante. Ces querelles ont heureusement laissé intacts les villages, perchés sur leurs rochers respectifs. A Lacoste également, nous croiserons le souvenir de Sade : le Divin Marquis y trouva refuge plusieurs années. Nous visiterons ensuite Ménerbes avec son abbaye de Saint-Hilaire. Après le déjeuner inclus, nous découvrirons Oppède-le-Vieux, son château féodal, son lavoir et ses maisons d'époque médiévale et Renaissance. Retour à l'hôtel. Dîner libre.En soirée, dans le parc du Château de FloransAnne Queffélec, piano, Sinfonia VarsoviaŒuvres de MozartNuit à Lourmarin.

Le FesTivaL De La roQUe D'anThÉron

Le FesTivaL De raDio FranceMontpellier et NîmesAvec Carmina Burana, le Magnificat pour Louis XV et l’opéra Iris de MascagniFESTIVAL 14 - 4 jours Du 24 au 27 juillet, à partir de 1 015 €

Le FesTivaL De PeraLaDaFigueras, Cadaqués, Gérone, CollioureAvec Turandot de PucciniFR 94 - 4 jours Du 4 au 7 août, à partir de 1 350 €

Et aussi...

FR 45 - 4 jours

J 4 : AIX-EN-PROVENCE • Le matin, nous nous rendrons à Aix-en-Provence. Nous visiterons d’abord le musée Marius-Granet, peintre pro-vençal de talent qui a légué sa collection à sa ville natale qui en a fait un musée prestigieux où se côtoient des œuvres d’Ingres, Cézanne, Giacometti...

Visite de l’exposition Camoin dans sa lumièrePeintre à la charnière du XIXe et du XXe siècle, Charles Camoin revit à travers cette exposition qui le replace dans le milieu artistique dans lequel il s’est inscrit, attaché à sa Provence natale et en même temps engagé dans la lutte des Fauves de la première heure, réunis autours de Matisse. Elle le présente également à la lumière de Cézanne, “le maître d’Aix”, dont l’influence profonde fit de Camoin “le plus impressionniste des fauves”.

Après le déjeuner libre, nous partirons à la découverte des monuments les plus remarquables de la ville, à commencer par la cathédrale Saint-Sauveur, édifiée à l’emplacement du temple d’Apollon qui jouxtait le forum romain. Nous achèverons la journée par une prome-nade vers l’hôtel de ville et le cours Mirabeau. Nous nous séparerons en fin d’après-midi à Aix-en-Provence.

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Du 9 au 12 août, AVEC JOSSELIN GARNIERChambre double à partir de 1 275 €Cambre individuelle à partir de 1 560 €

PRESTATIONS INCLUSES : Le circuit au départ d’Aix-en-Provence ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 3 repas ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites et les concerts mentionnés au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : Les visites du centre historique d’Aix-en-Provence et des différents villages s’effec-tuent à pied.

LES POINTS FORTS

Trois concerts exceptionnels

L’abbaye de Sylvacane

Les beaux villages du Lubéron

Aix-en-Provence Le charme de votre hôtel

“Le Moulin de Lourmarin”

Silvacane, Gordes, Aix-en-Provence

Le FesTivaL De La grange De mesLay eT Le vaL De LoireAvec Till Fellner, Nicholas Angelich et Lucas DebargueFR 59 - 3 jours • à partir de 945 €Du 24 au 26 juin, avec Delphine Hassan

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La Grange de Meslay

Deux voyages avec Charlotte de Malet

Historienne de l’art

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Le théâtre-musée Dali à Figueras

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Trois jours à Madrid• L’exposition Jérôme Bosch• Les fresques de Goya à San Antonio de la Florida• Le musée du Prado • La collection Thyssen• L’exposition Caravage et les peintres

du Nord en juillet, août et septembre • Le centre d’art Reina Sofi a • Le Palais royal

Un jour à Tolède• La maison-musée du Greco et l’église Santo Tome• La cathédrale • Le monastère San Juan de los Reyes

DépartsJuin : 16 et 23 • Juillet : 14 • Août : 18, 19, 21, 23, 24 et 25 • Septembre : 5, 6, 7, 8, 9 et 10

ES 100 - 4 jours • de 995 € à 1 300 €

L’exposition Jérôme Bosch à Madrid

UN DES PLUS GRANDS GÉNIES DE LA PEINTURE EUROPÉENNEIssu d'une modeste lignée d'artisans peintres de Bois-le-Duc, Jérôme Bosch (1450-1516) manifesta un génie qui fut très vite re-connu. Les gouverneurs bourguignons et espagnols des Pays-Bas rivalisaient avec les riches commerçants de Gand ou d'Anvers pour acquérir ses œuvres. Dans les décennies qui suivirent la mort du peintre, le roi Philippe II se fi xa pour objectif de pos-seder la totalité de ses tableaux et, à sa mort, en comptait 36 dans sa collection.Il ne nous reste aujourd'hui qu'une vingtaine de tableaux et autant de dessins, mais qui, par leurs extraordinaires qualités plastiques et leur caractère souvent énigmatique, n'ont cessé d'enchanter les amateurs mais aussi de susciter des milliers de pages d'interprétations souvent fantaisistes. C'est pourquoi, pour célébrer le cinquantième centenaire, les historiens de l'art appelaient de leurs vœux de nouvelles recherches et l'applica-tion des techniques les plus modernes pour remettre à plat nos connaissances. Le Bosch Research and Conservation Project, associant tous les musées concernés à travers le monde, fut créé en 2016 avec pour tâche de documenter et d'analyser tous les tableaux et dessins attribués à Bosch. Les résultats concrets de cette gigantesque entreprise : un nouveau catalogue raisonné, des restaurations spectaculaires et la présentation d'une rétros-pective quasi complète en 2 actes. Acte 1 : lever de rideau à Bois-le-Duc, ville natale du peintre où il travailla toute sa vie. Acte 2 : apothéose à Madrid avec 6 pièces supplémentaires dont 3 chefs-d'œuvre absolus : La Tentation de Saint Antoine de Lisbonne, Le Jardin des Délices et L'Adoration des Mages qui appartiennent tous deux au Prado.

TRADITION ET INNOVATIONLe contraste entre le caractère religieux des tableaux et l'étran-geté des fi gures hallucinatoires dont ils sont émaillés incita cer-tains à rechercher dans des divagations hérétiques ou dans l'alchimie un code de décryptage qui donnerait un autre sens aux tableaux. Or, les études confi rment que rien ne permet aujourd'hui de douter qu'ils ne lui furent commandés dans une perspective purement catholique de dévotion personnelle ou col-lective, ce qui ne les rend que plus extraordinaires. Car, même si Bosch, en homme de la Renaissance, revendique son statut d'artiste en signant ses œuvres, il demeure dans un schéma de production médiéval : il ne choisit pas les thèmes qui lui sont imposés par les commanditaires, mais toute sa liberté s'exerce dans la façon de les traiter.

COMPRENDRE ET INTERPRÉTERLa connaissance du contexte socio-culturel religieux et politique auquel les tableaux se réfèrent demeure la meilleure clé pour les comprendre et les apprécier. Les conférenciers Clio vous aide-ront par leur présentation à éclairer le sens des représentations et à remarquer les détails signifi catifs pour mieux en apprécier la force et l'originalité. Ainsi, il faut savoir que le thème récurrent du Jugement dernier est à rapprocher des craintes millénaristes qui se manifestent particulierement à cette époque. Le souci du Salut et la crainte de l'enfer et de ses armées de sorciers et

de sorcières, sont donc pour les contemporains de Bosch une préoccupation constante alors même que, du haut en bas de la société, ils cèdent aux tentations de la débauche, de la cupidité et de la violence… Comment résister ? Saint Antoine, est, à l'instar de saint Jérôme, l'archétype du héros qui triomphe du Diable grâce à sa concen-tration dans la prière. Pour les représenter, Bosch suit la Légende dorée de Jacques de Voragine, mais c'est l'occasion pour lui, tantôt de compositions dépouillées, tantôt de grandioses mises en scènes où il peut donner libre cours à son imagination et intro-duire des motifs qui n'appartiennent qu'à lui et dont beaucoup, malgré le patient travail des historiens de l'art, nous demeurent impénétrables.

UN CRÉATEUR INCLASSABLE AUX MULTIPLES REGISTRESL'occasion unique de voir tous ces tableaux rassemblés et les polyptiques démembrés reconstitués est aussi le moyen de mesurer combien les "monstres", auxquels Jérôme Bosch fut souvent réduit, ne sont qu'un aspect secondaire de son œuvre. A l'aube de la Réforme, l'humanisme d'Erasme fait son chemin. L'Eloge de la Folie est publiée en 1511 et la parenté est grande entre les deux hommes dans la dénonciation des errements du monde. Bosch, par l'originalité de sa peinture, produit son propre discours moral et religieux. Le petit insecte à lunettes ou le vagabond amaigri et perdu sous les traits des-quels il s'est représenté à trois reprises ne sont certes pas des autoportraits triomphants, mais ils sont la revendication non seulement du statut de l'artiste mais de son droit à la parole sur des sujets essentiels. Il utilise toutes les armes du peintre pour produire des œuvres exaltantes : fraîcheur chromatique étincelante, grâce des pay-sages réalistes ou rêvés, beauté des formes végétales ou abs-traites mais aussi extrême économie de moyens : à l'opposé des féeries colorées des Paradis ou des tintamarres burlesques des Enfers, trois œuvres se détachent tant par leur perfection que par leur sobriété : les grisailles circulaires de la Passion (au revers du Saint Jean à Patmos) et de la Création du Monde (au revers des panneaux latéraux du Jardin des Délices) et un panneau de l'Empyrée où les âmes échappent à la nuit pour monter vers un tunnel de lumière. Une rétrospective à ne manquer en aucun cas !!!

Le prix comprend• Le vol Paris-Madrid sur Air France • 3 nuits à Madrid dans un hôtel central 4* • 3 repas • L’excursion à Tolède • Les transferts en autocar privé • Les entrées pour les visites • L’accompagnement par un conférencier Clio

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L’impressionnisme est chez lui en terre normande, entre Paris et Honfl eur, le long de cette vallée où la Seine déroule son long ruban sinueux, comme jailli d’un tube de peinture à l’huile de Claude Monet. Parmi le foisonnement d’expositions organisées dans le cadre du Festival, dont l’accent cette année est mis sur le portrait, sept nous ont semblé constituer le plus beau fl orilège des multiples aspects de l’impressionnisme célébré en Normandie.

SCÈNES DE LA VIE IMPRESSIONNISTE A ROUENRouen occupe une place à part dans la genèse du mouvement impressionniste. C’est là, en effet, qu’en 1872, Claude Monet vit pour la première fois un de ses tableaux exposé dans un musée. Et on connaît, bien entendu, la splendide série de variations que le maître de Giverny réalisa sur la façade de la cathédrale. Les impressionnistes ne se sont pas contentés de saisir la nature : ils se sont aussi beaucoup consacrés à des sujets neufs, inspirés par une nouvelle donne sociale et urbaine. Les représentations des intérieurs modernes de la fi n du XIXe siècle révèlent comment l’illustration de la vie intime et les recherches plastiques sont liées. L’exposition, forte d’une centaine de peintures, permet, in fi ne, de s’interroger sur l’histoire sociale de la France de la Troisième République.

EUGÈNE BOUDIN AU MUSÉE MALRAUX DU HAVRELe sous-titre de cette exposition, “l’atelier de la lumière”, montre bien la place qu’occupe le peintre dans la genèse de l’Impres-sionnisme. Né à Honfl eur, Boudin est le premier à avoir quitté son atelier normand pour parcourir les plages et les falaises de sa région. Maintes fois, il a saisi la fugacité des ciels normands, sur la plage de Trouville ou le vieux bassin de sa ville natale. Il a été également fasciné par l’activité portuaire du Havre, ses grues, ses voiliers et ses remorqueurs à vapeur, autant de signes de l’évolution industrielle de la France, alors en pleine expansion.

GUSTAVE CAILLEBOTTE, PEINTRE ET JARDINIER À GIVERNYCaillebotte ne fut pas que le mécène de ses amis impression-nistes. On lui reconnaît aujourd’hui une place tout à fait impor-tante dans l’évolution du mouvement. L’exposition est articulée autour de quatre thèmes, eux-mêmes choisis en fonction des différentes résidences de l’artiste. Cela permet de couvrir l’en-

Le FeStiVaL noRmandie impReSSionniStesemble de sa carrière, passant de ses célèbres représentations quasi minérales du Paris haussmannien au foisonnement végétal de sa propriété d’Yerres, en passant par le jardin de son ami Monet à Giverny.

L’ATELIER EN PLEIN AIR AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉL’exposition se propose d’évoquer d’abord le rôle décisif joué par la Normandie dans l’émergence du mouvement impression-niste, à travers les échanges franco-anglais, le développement d’une école de la nature et les rencontres de Saint-Siméon. Puis, passant d’une approche historique à une approche géogra-phique, l’exposition montre à quel point les paysages et, plus encore, les lumières de la Normandie ont été déterminants dans l’attirance que cette région a exercée sur tous les maîtres de l’impressionnisme.

SOROLLA, UN PEINTRE ESPAGNOL À PARIS À GIVERNYFigure de proue de l’impressionnisme ibérique, Joaquin Sorolla a beaucoup fréquenté Paris. C’est là qu’il a forgé son style si novateur, en fréquentant l’avant-garde artistique de la capitale française. Tout en retenant les leçons des grands maîtres du passé, tel Vélasquez, Sorolla porte une attention toute parti-culière à la lumière méditerranéenne, bâtissant une œuvre vouée à l’expression de la couleur. Cinquante toiles, provenant notamment du musée consacré au peintre à Madrid, illustrent parfaitement cette phrase de la critique française : les œuvres de Sorolla “contiennent toute la magie de la Méditerranée dans quelques centimètres carrés”.

ETRE JEUNE AU TEMPS DES IMPRESSIONNISTES À HONFLEURPrécieux écrin ouvert sur l’estuaire de la Seine, le musée Bou-din se penche, quant à lui, sur l’attrait que les impressionnistes ont toujours éprouvé pour l’enfance et la jeunesse. On y croise pêle-mêle des portraits posés, un peu rigides, des scènes d’inté-rieur, mais aussi les jeux des enfants dans des jardins fl euris ou bien au bord de la mer. Les plus grands noms français sont présents – Boudin, Manet, Marquet, mais aussi des peintres étrangers comme le Britannique Alma-Tadema ou le Belge Alfred Stevens. Une preuve de plus de la vitalité de l’impressionnisme.

PORTRAITS DE FEMMES AU MUSÉE DE VERNONNombre de femmes ont accompagné le mouvement impres-sionniste. Certaines sont des fi gures reconnues, comme Mary Cassatt ou Berthe Morisot. D’autres gagnent à être découvertes. Toutes, en tout cas, ont imprégné leurs toiles de couleurs et de lumière, avec une liberté de touche et de composition très souvent étonnante. Leur sensibilité féminine les a rendues particulière-ment brillantes dans l’art du portrait, saisissant dans l’instant des moments de vie intime tantôt avec une délicatesse gracieuse, tantôt avec une énergie farouche.

Sur les pas de Monet avec Pascal BonafouxAvec les expositions Scènes de la vie impressionniste - Eugène Boudin - Gustave Caillebotte - Portraits de femmes FR 90 - 3 jours • Du 13 au 15 mai, avec Pascal Bonafoux, 765 €

Croisière sur la SeineRouen, Etretat, Honfleur, Le Havre, Jumièges, Giverny, Paris A bord du Botticelli, Renoir ou FranceCF 84 - 5 jours • à partir de 1 565 €

Avec les expositions Scènes de la vie impressionniste - Eugène Boudin - Gustave Caillebotte - Normandie, l’atelier en plein air Du 3 au 7 juin, avec Emmanuel FaureDu 8 au 12 juin, avec Marguerite Dechauffour

Avec les expositions Scènes de la vie impressionniste - Eugène Boudin - Etre jeune au temps des impressionnistes - Sorolla et Paris - Normandie, l’atelier en plein air Du 15 au 19 juillet, avec Marie-Sophie Graillot

Avec les expositions Scènes de la vie impressionniste - Eugène Boudin - Etre jeune au temps des impressionnistes - Sorolla et Paris Du 23 au 27 août, avec Marie-Sophie GraillotDu 12 au 16 septembre, avec Emmanuel Faure Du 20 au 24 septembre, avec Charlotte de Malet

Journée à Giverny et à RouenAvec les expositions Scènes de la vie impressionniste et Gustave Caillebotte, peintre et jardinierFR 86 - 1 jour • Le 27 mai, avec Audrey Liénard, 230 €

Berthe Morisot, Le port de Cherbourg

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Parmi nos Prochains voyages du 1er juillet au 15 octobre 2016

La RoumanieROU 31 - 12 jours • à partir de 2 185 €Du 3 au 14 août, avec Guillaume DurandDu 14 au 25 septembre, avec Catherine Matyja

SeRbie et monténégRoSER 90 - 10 jours • à partir de 2 595 €Du 3 au 12 septembre, avec Catherine Matyja

L’aLbanieALB 31 - 10 jours • à partir de 1 930 €Du 15 au 24 août, avec Cinzia JorisDu 5 au 14 septembre, avec Pierre CabanesDu 19 au 28 septembre, avec Cinzia Joris

LeS deux macédoineSMAC 90 - 11 jours • à partir de 2 775 €Du 1er au 11 août, avec Elias Constas

HautS Lieux de La gRèceGR 30 - 8 jours • à partir de 1 725 €Du 11 au 18 septembre, avec Ioli VingopoulouDu 25 septembre au 2 octobre, avec Dionysios TsiliasDu 24 au 31 octobre, avec Dionysios Tsilias

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Grèce, Balkans

LeS LacS itaLienS et LeS îLeS boRRoméeSIT 45 - 6 jours • à partir de 1 640 €

Du 6 au 11 septembre, avec Pierre ReyssierDu 20 au 25 septembre

napLeS, pompéi et La campanieIT 42 - 8 jours • à partir de 1 995 €

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Du 1er au 8 octobre, avec Kevin Bideau

gRand ciRcuit à RomeIT 23 - 8 jours • à partir de 2 290 €

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LeS pouiLLeSIT 81 - 7 jours • à partir de 1 745 €

Du 11 au 17 septembre, avec Sonia CapriatiDu 25 septembre au 1er octobre, avec Geneviève Lasserre

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Du 15 au 24 septembre, avec Claire JoncherayDu 6 au 15 octobre, avec Cinzia Joris

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Europe du Nord

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tRéSoRS d’ecoSSeA l’occasion du Festival d’Edimbourg Military TattooGB 32 - 8 jours • Du 7 au 14 août, avec Guillaume Le Bot, à partir de 2 995 €

LeS payS baLteS. eStonie, Lettonie, LituaniePB 31 - 9 jours • à partir de 1 965 €Du 13 au 21 août, avec Baiba ApineDu 10 au 18 septembre, avec Baiba Apine

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Route de La SoieXi’an, Dunhuang, Tourfan, Kashgar, UrumtsiCH 34 - 18 jours • à partir de 4 550 €Du 7 au 24 septembre, avec Arnault Duhard

HautS Lieux de La cHine et gRande cRoiSièRe SuR Le yang tSéCH 51 - 17 jours • à partir de 4 175 €Du 9 au 25 septembre, avec Audrey Liénard

Le toit du mondeTN 40 - 14 jours • à partir de 3 815 €

Du 31 juillet au 13 août, avec Stéphane MartinDu 17 au 30 septembre, avec Katia Thomas

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L’aRménieAu pied de l’Ararat : Erevan, Etchmiadzine, Tatev

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L’aRménie et La géoRgieDu jardin de la Toison d’or

aux légendes de l’AraratAGE 31 - 14 jours • à partir de 3 345 €Du 8 au 21 août, avec Michel Petrossian ©

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Caucase

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du voyage culturel sur mesure

Pour individuels, familles,

groupes d’amis, associations...

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Anne-Marie Wirja aime comparer ses études à l’INALCO, où elle obtient un diplôme de troisième cycle de Recherche et d’Études Appliquées, à un tremplin lui ayant permis d’ouvrir les yeux sur le monde. Installée en Indonésie depuis plus de trente ans, maîtrisant parfai-tement l’indonésien, elle n’a cessé de parcourir son archipel. Sa passion pour l’Asie, dont elle possède aujourd’hui une connaissance exceptionnelle, la conduit à explorer ce continent, de l’Inde à la Birmanie, du Laos au Cambodge, aussi fascinée par les civilisations qui s’y sont épanouies que par leurs évolutions géopolitiques contemporaines.

Parmi ses prochaines destinations : Indonésie, Birmanie

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Le PérouLima, Sipan, Arequipa, Cuzco, le lac TiticacaPE 32 - 18 jours • à partir de 5 425 €

Du 7 au 24 septembre, avec Emanuela Canghiari

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Grand circuit en ChinePékin, Xi’an, Pingyao, Taiyuan, la plaine du Yang Tsé, ShanghaiCH 31 - 18 jours • à partir de 3 495 €Du 4 au 21 septembre, avec Catherine Deschamps

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LES POINTS FORTS Les cités incas de Macchu Picchu et de Sachsahuaman L’architecture coloniale de Cuzco Les mystérieuses lignes de Nazca Le marché coloré de Pisac et les pueblos traditionnels Une croisière sur le lac Titicaca Les grands musées de Lima Le Chronoguide Pérou

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CoréeCoréeCdu Sud

LES POINTS FORTS La Cité interdite La Grande Muraille L’armée de terre cuite du tombeau du Premier Empereur à Xi’an Le monastère de Shaolin Les jardins mandarinaux de Suzhou Les bronzes du musée de Shanghai Les mégalopoles de Pékin et Shanghai Le Chronoguide Chine

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