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Ma mutuelle mon mag LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS D’ADRÉA MUTUELLE N° 06 / AVRIL-MAI-JUIN 2013 Les produits allégés : miracle ou intox ? Stoppez la course aux décibels ! Don d’organes Et si on en parlait ? ISSN 2257-5286 – 0,52 €

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Ma mutuellemon magLE MAGAZINE

DES ADHÉRENTSD’ADRÉA MUTUELLE

N° 06 / AVRIL-MAI-JUIN 2013

Les produits allégés :

miracle ou intox ?

Stoppez la courseaux décibels !

Don d’organesEt si on en parlait ?

ISSN

225

7-52

86 –

0,5

2 €

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Ma mutuelle mon mag' ● N° 06 / Avril-juin 2013

es temps sont durs. Difficultés pour les entreprises, augmentation régulière du prix des biens et services

de consommation courante, accès souvent difficile pour les jeunes au marché du travail, problèmes environne-mentaux… Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles et notre société doit savoir évoluer, se réorga-niser, innover. Loin de moi l’envie de tomber dans un pessimisme de rigueur, mais je souhaitais plutôt vous faire partager mon sentiment. Quelques réflexions sans prétention, qui m’amènent à penser que le modèle mutualiste répond plus que jamais aux attentes de notre société contemporaine. Basé sur la solidarité et l’équité pour l’accès aux soins, il trouve en lui les moyens de s’adapter en permanence aux évolutions et aux nou-velles contraintes de la vie moderne.

Créées avant la Sécurité sociale, les mutuelles ont su modifier leur rôle, trouver un autre fonctionnement, proposer de nouvelles garanties, couvrir de nouveaux risques. Elles accompagnent leurs adhérents au fil des ans et ne sont pas qu’une simple complémentaire santé. Face à la crise économique qui touche nombre d’entre vous, nous sommes restés vigilants sur l’évolution de

L’énergie de la solidarité mutualiste

nos tarifs ; nous négocions avec les professionnels de santé pour vous garantir un reste à charge le plus faible possible. Nous mettons à votre service des agences de proximité et des conseillers à votre écoute par téléphone ou sur Internet. En lien avec des partenaires spécialisés, nous vous proposons un accompagnement personna-lisé et une assistance lorsque cela est nécessaire. Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, nous organisons des actions de dépistage ou d’information santé. Nous avons à cœur de toujours défendre les intérêts de nos adhérents chaque fois que les débats se déroulent sur le terrain de la protection santé. Nous avons créé une fondation pour soutenir des actions innovantes autour de la maladie, du handicap et de la vieillesse. Toutes ces actions sont guidées par notre engagement et nos valeurs, par notre implication dans le tissu social local et par notre souci de nous développer à votre service autour de valeurs profondément humaines. ●

LE MUTUALISME EST UN CREUSET D’ÉNERGIES SUR LEQUEL NOUS NOUS APPUYONS ET VOUS POUVEZ COMPTER SUR LA SOLIDARITÉ D’ADRÉA MUTUELLE.

Sommaire N° 06 / avril-mai-juin 2013

02 / Édito

Ma mutuelle mon mag’/Éditeur : ADRÉA MUTUELLE – Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité – immatriculée sous le n° 311 799 878 – siège social : 104, avenue de Saxe, 69003 Lyon. Directeur de la publication : Jacques Viallet. Directeur de la rédaction : Patrick Fourmond. Rédactrice en chef : Françoise Richaud-Tourneux. Coordination des informations locales : Jessica Gonnon. Membres du comité de rédaction : Florence Brianceau, Jean Legron, Monique Lemarchand, Jean Manin, Louis Rizzotti. Conception-réalisation : . Rédaction : Jessica Gonnon, Béatrice Jaulin, Joséphine Kowalski, Vanessa Marty, Brigitte Perrin, Françoise Richaud-Tourneux. Crédits photo : ADRÉA Mutuelle, Agence Zoom, association Equiphoria, Getty Images/Graphic Obsession, Istock, Rémi Malingrey, Ewen Prigent/La Boîte graphique, Stéphane Ricard, Thinkstock, Ville de Besançon. Imprimeur : PRN – ZI Ouest – 28, rue du Poirier – 14650 Carpiquet. Commission paritaire des publications et agences de presse : agrément n° 0217M08362. – Dépôt légal : à parution. Périodicité : trimestrielle. Contact : [email protected]

Dans le souci du respect de l’environnement, ce magazine est imprimé sur un papier 100 % PEFC développement durable.

03 ● ActusAlcool : la jeunesse en danger ?

Hypertension : tout un programme ! Génériques : ça bouge ! Pharmacie : la vente

en ligne légalisée

06 ● Conseils préventionStoppez la course aux décibels !

07 ● Santé & Bien-êtreDon d’organes, et si on en parlait ?Retour sur cet acte de solidarité qui contribue à sauver des milliers de vies chaque année.

12 ● Esprit tranquilleL’amour n’a pas d’âge

14 ● Tous concernésZoom sur les produits allégés

16 ● Ma mutuelle pratiqueRencontre avec le championde combiné nordique, Jason Lamy-ChappuisFondation ADRÉA, aider à vivre dignement

18 ● Ma mutuelle en régionL’actualité près de chez vous

10-31-1228 / Certifié PEFC / pefc-france.org

JACQUES VIALLET,président d'ADRÉA Mutuelle

L

VOS REMARQUES, VOS SUGGESTIONS SUR CE MAGAZINE [email protected]

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Ma mutuelle mon mag’ ● N° 06 / Avril-juin 2013

L’énergie de la solidarité mutualiste

Actus / 03

i la consommation d’alcool des jeunes Français n’a pas vraiment augmenté, elle a changé : leur consommation quotidienne moyenne

diminue, mais ils boivent de plus en plus tôt et les épisodes d’ivresse augmen-tent. La tendance est notamment au “binge drinking” qui consiste à boire un maximum d’alcool en un minimum de temps. Cette pratique, qui existait déjà chez les étudiants, est aujourd‘hui fréquente dès le collège et le lycée (56 % des 13-25 ans l’ont déjà expérimentée).Quels sont les dangers de ces comportements excessifs face à l’alcool ? À court terme, ils sont nombreux : comas éthyliques, accidents de la route, rapports non protégés, échec scolaire, violence, dépression… Alors, en tant que parents, quelle attitude adopter ? Les experts soulignent l’importance de ne pas banaliser l’abus d’alcool, d’en parler avec les jeunes, de leur expliquer les risques encourus et d’être attentifs aux excès répétés qui sont les signaux d’alerte. ●

www.alcooletparents.com

La jeunesse en danger ?Alcool

S

BOIRE JEUNE FAVORISE L’ADDICTION Des chercheurs de l’Inserm ont montré que consommer précocement des boissons alcoolisées rendait plus vulnérable à l’alcool une fois adulte. Le cerveau étant en développement jusqu’à 20 ans, l’alcool perturbe sa croissance et augmente le risque de dépendance. Ainsi, les jeunes exposés à l’alcool entre 13 et 16 ans ont deux fois plus de risques de devenir dépendants que ceux exposés plus tard.

HypertensionTout un programme !L’hypertension artérielle touche près de 12 millions de personnes en France. La campagne “Hyper-tendus, suivez le guide !”, élaborée par le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle, rappelle aux patients l’importance de surveil-ler sa tension, de suivre sérieuse-ment son traitement et d’adopter une bonne hygiène de vie. Une bro-chure du même nom réunit tous les conseils pratiques destinés aux hypertendus, dont une partie sous forme de jeux pédagogiques. ●

www.comitehta.org

De son côté, la Mutualité fran-çaise agit sur ce thème avec Tensioforme. À l’initiative de sept mutuelles, ce programme vise à limiter les complications cardio-vasculaires chez les patients atteints d’hypertension artérielle. Lancé en 2011 à Paris et à Saint-Étienne, il devrait se généraliser en 2013. ●

www.prioritesantemutualiste.fr

ZOOM

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04 / Actus

84 % de ces allergies sont dus aux pollens et aux acariens

20 à 30 %des Français souffrent d’allergies respiratoires

BiomoodUn magazine écolo-pratiqueUn nouveau féminin au format “pocket” à emporter partout avec soi ! Ce bimestriel propose de réinventer son quotidien en consommant plus juste et en changeant ses comportements. Au programme : le durable, le local, le recyclable, le récupérable ! Au fil des pages en papier recyclé, découvrez des exercices de relaxation, des remèdes naturels contre la fatigue ou l’insomnie, des astuces pour fabriquer ses propres cosmétiques, des idées de shopping bio ou des recettes de cuisine à base de fruits et légumes de saison. ●

www.biomood.fr

www.choisirsacontraception.frUn site de l’Inpes* clair et complet pour en savoir plus sur les différents moyens de contraception, les conseils en cas d’urgence, le choix du mode de contraception le plus adapté… * Institut national de prévention et d’éducation

pour la santé.

www.e-enfance.orgParents, conseillez ce site à vos enfants ! Ils apprendront à se servir des nouvelles technologies de communication (Internet, téléphone mobile, jeux en réseau) en toute sécurité.

LES BONS CLICS DU WEB

Cabines à UV Halte au soleil artificiel !L’été approche, difficile de résister à l’envie d’une peau bronzée ! Mais attention, une séance en cabine de bronzage équivaut à une exposition de même durée à midi sur une plage des Caraïbes et sans protection solaire… Les rayons ultraviolets artificiels étant très cancérogènes, le risque de mélanome (le cancer de la peau le plus grave) est accru de 20 % pour une personne ayant utilisé au moins une fois une cabine à UV et de 50 % quand on en fait usage avant 35 ans. Des dermatologues membres de l’Académie nationale de médecine s’insurgent contre ces lampes à bronzer qui causeraient entre 19 et 76 décès par an en France. En 2012, ils ont donc réclamé l’interdiction des cabines, comme c’est déjà le cas au Brésil. Une interdiction qui a aussi été préconisée par une mission d’information au Sénat. Affaire à suivre… ●

Shopwise Une appli qui décrypte les étiquettes pour manger mieux ! Scannez le code-barres de votre produit et accédez à sa fiche détaillée : valeur nutritionnelle, ingrédients, additifs, allergènes, type de culture… En cas d’allergie ou de régime, vous pouvez vous créer un profil, Shopwise vous aidera à ne mettre que les produits adaptés dans votre panier !

I-PollenAllergique au pollen ? Cette appli vous indique les niveaux et les types de pollen dans l’air, ainsi que la qualité de l’air. Petit plus : la géolocalisation des pharmacies les plus proches.

LES APPLIS SMARTPHONES

30 mai 2013 : Journée de prévention et de dépistage des cancers de la peau Des dépistages anonymes et gratuits seront proposés dans des centres mis à disposition par les municipalités. La liste des centres sera disponible à partir de fin avril sur www.syndicatdermatos.org

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/ 05

PharmacieLa vente en ligne légalisée

Suicide Il est temps d’agir !

Les pharmacies peuvent désormais vendre certains produits sur Internet. Il s’agit des médica-

ments sans ordonnance, c’est-à-dire ceux déjà en libre accès dans les offi-cines, comme les médica-

ments contre la toux ou la douleur. Ces ventes peuvent

uniquement être effec-tuées à partir du site Internet d’une

pharmacie. ●

En France, le suicide tue trois fois plus que les accidents de la route. Avec 11 000 suicides par an et 120 000 tentatives, notre pays est le plus touché de l’Union européenne. Dans cet essai cosigné avec Gérard Clavairoly, Michel Debout, profes-seur de médecine légale et de droit de la santé, dénonce les défaillances de notre système : insuffisance de la prévention et de la prise en charge, pauvreté de la recherche, passivité des pouvoirs publics… Il propose des pistes pour améliorer la situation, notamment en instaurant un obser-vatoire qui permettrait d’étudier précisément les facteurs à l’origine des crises suicidaires, comme le surendettement, l’isolement, l’éloi-gnement de la famille ou des proches. ●

es Français sont 57 % à accepter systématiquement la substitution. Très concurrencés par les médicaments de marque et sous le poids des idées

reçues, le marché des génériques avait été mis à mal en 2011. On constate cependant une reprise progressive et encourageante en 2012, avec des ventes en hausse de 9,5 %. Une hausse en partie attribuée à l’opération “Génériques contre tiers-payant” menée par l’Assurance maladie. Il s’agit d’obliger les phar-maciens à ne pas faire bénéficier du tiers-payant les assurés sociaux qui refusent des médicaments génériques à la place des médicaments de marque indiqués sur leurs ordonnances. Si votre pharmacien ne vous les propose pas, n’hésitez pas à lui demander des génériques.Face aux nombreuses critiques qui persistent encore, la Mutualité française a publié un rapport d’étude sur le sujet et formule des propositions pour favoriser leur développement :� mobiliser les médecins, qui par leurs prescriptions de médicaments influencent

directement la politique des génériques ;� réaliser un répertoire des équivalents thérapeutiques, afin de permettre aux

professionnels de santé d’identifier facilement les traitements à efficacité égale ;� mieux informer avec une campagne de communication vers le grand public. ●

L

Les médicaments génériques sont soumis aux mêmes contrôles que les médicaments de marque pour leur mise sur le marché. Les critères de qualité et de sécurité sont respectés et totalement garantis. Même si la couleur, la forme et l’emballage changent, le principe actif de la molécule à l’origine de l’efficacité du médicament reste strictement identique. De plus, les génériques sont moins chers car leur composition provient de brevets expirés et leur prix n’inclut donc pas le coût de la recherche scientifique.En acceptant les médicaments génériques :• vous êtes aussi bien soigné,• vous payez moins cher (entre - 10 et - 20 % par rapport aux médicaments

de marque) et vous contribuez donc à préserver le système de santé,• vous bénéficiez du tiers-payant chez votre pharmacien.

ZOOM QUALITÉ GARANTIE

Ça bouge ! Génériques

Le Suicide, un tabou français, Coédition la Mutualité fran-çaise - les Éditions Pascal.

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06 / Conseils prévention

Stoppez la course aux décibels !

Concerts, discothèques, smartphones, lecteurs MP3… Les jeunes en prennent plein les oreilles ! Alors du son, oui, mais à durée et à volume maîtrisés.

es sollicitations sonores sont partout : cinéma, télévision,

radio, MP3, batterie, guitare, mais aussi bruit à l’école, à la cantine, dans les magasins, les restaurants, la rue, les transports... et les protections auditives sont quasi inexistantes. Conséquences directes : des pertes de l’audition, une recrudescence des acouphènes, et des troubles de l’hu-meur, de la concentration ou encore du sommeil.

Savoir s’écouterUne enquête réalisée par l’institut Ipsos auprès des 13-25 ans montre que 43 % des jeunes ont déjà eu un problème auditif à la suite d’une exposition à des volumes sonores élevés : douleur, acouphènes, brusque perte d’audition… Une proportion qui atteint 57 % chez les 19-25 ans. Seulement 8 % des jeunes confrontés à ce type de troubles ont consulté un médecin. Or il faut savoir que, sans traitement, les lésions peuvent devenir irréversibles sous 48 heures… Il ne faut donc pas hésiter à consulter un ORL en cas d’effort pour comprendre ce qui se dit à proximité ou en cas de bourdonne-ments ou sifflements per-sistant plus de 24 heures.

Des sites qui mettent la puce à l’oreillePour apprendre aux adolescents à reconnaître les premiers signes et à adopter les bons gestes de prévention, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a mis en place un site spécialisé (www.ecoute-ton-oreille.com). Autre site de prévention, www.nosoreilles-onytient.org, totalement dédié aux jeunes,les met en garde contre l’abus de musique.

Entendre les dangersLes casques audio se sont transfor-més en véritable accessoire de mode.

Toujours plus gros, toujours plus design et toujours plus perfor-

mants, ils sont branchés sur les oreilles du matin au soir. Outre la perte d’audition, cette exposition sonore excessive peut aussi entraîner des acci-dents de la route car les jeunes n’entendent plus ni

les voitures ni les bruits de la circu-lation. Une étude a m é r i c a i n e révèle que le

nombre d’ac-cidents graves concernant

des piétons se déplaçant avec

des écouteurs a triplé en six ans. ●

L

CONSEILS

AVEC UN BALADEUR � Préférer le casque aux oreillettes

qui isolent du bruit de fond sans avoir besoin de monter le son.

� Utiliser les écouteurs d’origine, fournis avec l’appareil, limités à 80 dB.

� Modérer le volume à 60 % pour une écoute illimitée.

� Réduire les durées d’écoute (20 heures par semaine à 93 dB ou 4 heures par semaine à 100 dB).

EN SOIRÉE, DISCOTHÈQUE, CONCERT� S’éloigner des enceintes. � S’accorder des pauses de 10 min

toutes les heures. � Mettre des bouchons d’oreilles

et les retirer au calme pour ne pas exposer brutalement ses oreilles à un volume sonore élevé.

� Tenir compte de son état de fatigue qui fragilise les oreilles (certaines maladies comme les otites ou le rhume sensibilisent aussi l’audition).

� Être attentif aux signaux d’alerte : en cas de bourdonnements, sifflements ou sensation d’oreilles cotonneuses, quitter les lieux pour un temps de récupération dans le calme.

POUR LES MUSICIENS � Utiliser un sonomètre afin de

savoir à quel niveau sonore vous êtes soumis.

� Porter des protections auditives en cas d’exposition régulière à de fortes doses de son.

� Amortir la réverbération sonore du local de répétition.

� S’accorder des pauses sonores régulières et un temps de récupération après une longue répétition ou un concert.

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Ma mutuelle mon mag’ ● N° 06 / Avril-juin 2013

Don d’organesEt si on en parlait ?Alors que des campagnes de sensibilisation sont régulièrement lancées sur le don d’organes, de tissus et de liquides biologiques, retour sur cet acte de solidarité qui contribue à sauver des milliers de vies chaque année.

& / 07Bien-êtreSanté

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08 / & Bien-êtreSanté

personnes sont décédées l’an dernier en attendant un organe

300

peut sauver 4 vies

1 seul donneur

Sources : Agence de la biomédecine et France Adot.

c’est l’âge moyen des donneurs

53 ans

c’est l’âge moyen des receveurs

50 ans n 1992, Michel Gaudy a 43 ans, trois jeunes enfants et souffre

depuis longtemps d’une cardiomyo-pathie, lorsque son état s’aggrave. Hospitalisé en urgence en réanimation, on lui greffe un cœur artificiel. Mis sur liste d’attente prioritaire des receveurs,

il a la chance de bénéficier rapidement d’un organe compatible. Aujourd’hui âgé de 67 ans, Michel vit depuis plus de vingt ans avec le cœur d’une femme. « C’est le plus beau cadeau que j’ai reçu et pour lequel je ne pourrai jamais remercier, ni la donneuse ni sa famille. » Sa position de “vieux receveur” l’a amené à appro-fondir le sujet : « Il y a trop peu de don-neurs, mais nous sommes tous rece-veurs potentiels. On devrait en parler davantage en famille, quand la vie va bien, et ne pas attendre le pire moment pour prendre une décision. »

Des besoins permanentsEn France, près de 40 000 personnes sont porteuses d’un greffon d’organe fonctionnel (cœur, rein, poumon, foie). Même si l’activité de greffe progresse légèrement chaque année, le nombre de greffons disponibles est toujours inférieur aux besoins : 16 000 personnes étaient en attente d’une greffe d’organe en 2011, un chiffre en augmentation

E

Donner la vieTENDANCE

Les dons de gamètes consistent à donner anonymement et gratuitement sperme et ovules, pour permettre à un couple stérile ou présentant un risque de transmission d’une maladie génétique grave, d’avoir un enfant. Le donneur doit répondre à certains critères : être âgé de moins de 45 ans pour les hommes, 35 ans pour les femmes, avoir déjà un enfant, être marié ou en couple depuis deux ans, avoir l’accord de son(sa) conjoint(e). Depuis la révision de la loi de bioéthique (2011), ce don est désormais ouvert aux femmes et aux hommes n’ayant jamais procréé, mais le décret d’application est toujours en attente. On souffre en France d’une forte pénurie de l’offre, et plus encore en ce qui concerne le don d’ovocytes, particulièrement contraignant pour la donneuse. Ainsi, en 2010, 345 femmes ont donné des ovocytes, 188 enfants sont nés grâce à ces dons, mais 1 285 couples étaient encore en attente. Une pénurie obligeant souvent les couples à se rendre en Belgique, en Grèce ou en Espagne, où les donneuses d’ovocytes sont rémunérées et où l’offre est donc plus importante.

GREFFE D’ORGANE GREFFE D’ORGANE GREFFE D’ORGANE URGENTURGENTURGENT

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/ 09

EN SAVOIR +

constante. La principale raison étant le refus de prélèvement, qui reste à un niveau très élevé : 32,6 %. Il est donc essentiel de continuer à communiquer sur l’importance de donner ses organes, afin de lever les peurs liées à ce sujet souvent tabou. Rappelons que les prélèvements d’or-ganes peuvent avoir lieu sur une per-sonne vivante ou décédée. Le don du vivant concerne essentiellement le rein (301 greffes réalisées en 2011), ainsi que le foie, puisque l’on possède deux lobes et qu’il est possible d’en céder un (30 dons en moyenne par an depuis 1998). Le don du vivant est très encadré par la loi. Le donneur, faisant partie du cercle étroit du patient, doit satisfaire à des conditions de compatibilité et son consentement est recueilli par un tri-bunal. Il bénéficiera d’un très bon suivi médical toute sa vie. Le don d’organes post-mortem concerne tous les citoyens, sans limite d’âge. La loi prévoit la “présomption de consen-

tement”. Autrement dit, chacun est susceptible d’être donneur après sa mort, sauf à avoir exprimé le souhait contraire à ses proches ou à avoir demandé son inscription sur le registre national des refus, une inscription pos-sible dès l’âge de 13 ans. Sauf, aussi, si la famille du défunt s’y oppose pour des raisons jugées légitimes.

Donner... et recevoirOutre ses organes, on peut donner – de son vivant ou après sa mort – des tissus et liquides biologiques : sang, moelle osseuse, gamètes, lait maternel, sang de cordon, cornée… Peu à peu, les cam-pagnes de communication sensibilisent le public, et le don progresse en France : « Je ne crois pas les gens plus indivi-dualistes aujourd’hui, estime le docteur Évelyne Marry, directrice du registre France Greffe de moelle à l’Agence de la biomédecine. Le don médical doit avoir un sens pour soi. Il concerne sou-vent un proche du malade ou bien il s’agit d’une réflexion personnelle. Une personne en bonne santé a envie d’aider quelqu’un à vivre et a ainsi la satisfac-tion d’avoir fait quelque chose d’utile. » Le don serait-il donc un acte purement altruiste ? « Il devrait être naturel et aller au-delà de la compassion, dans le sens de l’intérêt général », estime Jean-Pierre Lacroix, insuffisant rénal depuis trente-cinq ans et bénéficiaire de trois greffes de rein. Une situation de santé particulière, qui ne l’a pas empêché de travailler toute sa vie et l’a amené à s’impliquer fortement sur le sujet. Il dit combien la position de receveur d’un don du vivant est particulière, citant la proposition de sa sœur, qui a toujours souhaité lui donner un de ses reins, geste très touchant mais difficile à accepter : « Je n’ai jamais pu me faire à l’idée qu’on puisse la conduire bien portante sur une table d’opération...Même si je n’hésiterais pas à le faire pour elle. Recevoir est psychologique-ment plus compliqué que donner. » Qu’il s’agisse de don d’organes ou de ● ● ●

Où se renseigner pour donner ? DONS D’ORGANES ET DE MOELLE OSSEUSE : www.france-adot.org (fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humains). C’est également sur le site de France Adot que vous pourrez demander votre carte de donneur d’organes. Sachez toutefois que cette carte n’a aucune valeur légale. Avant tout prélèvement, l’équipe médicale doit consulter les proches. Il est donc important de leur faire part de votre décision le plus tôt possible.

DONS D’ORGANES ET DE TISSUS : www.dondorganes.fr

DONS DU REIN ET INSUFFISANCE RÉNALE : www.renaloo.com

DONS DE SPERME : www.dondespermatozoides.fr

DONS D’OVOCYTES : www.dondovocytes.fr

DON DE SANG : www.dondusang.net

L’AGENCE DE LA BIOMÉDECINE centralise les informations, recense chiffres et données dans son rapport d’activité : www.agence-biomedecine.fr

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10 / & Bien-êtreSanté

moelle osseuse, on cite toujours la générosité comme la première des motivations. « Mais une autre motivation très importante existe, celle de protéger les siens, conclut Jean-Pierre Lacroix. Avoir parlé de ses souhaits à ses proches leur évite de se retrouver devant un dilemme lorsque l’imprévu arrive. Seulement, en France, parler de sa mort est tabou. Nous devons essayer de faire évoluer les choses… » ●

● ● ●

DANIEL MAROUDY /CADRE INFIRMIER, ANCIEN COORDINATEUR DE PRÉLÈVEMENT D’ORGANES

4. C’est le transfert d’un organe sur un individu.

5. Le don d’organes permet de ... des milliers de vies chaque année.

6. C’est la personne à qui on donne un organe.

GRILLE CODÉE

10 11

M D 15 16

1 D O N N E U R 13 A G

E F 12 E L A 18

L 2 T I S S U S T M P

L O P R E R

E L O U T E

3 C O M P A T I B I L I T E L

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S A T V

9 E 4 G R E F F E 17 E

5 S A U V E R I 14 O M

A S T S R E

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T I 7 L A I T

E V N

8 A R T I F I C I E L

Grille codée

Complétez la grille à l’aide des informations don-nées ci-dessous.

1. C’est la personne à qui on prélève un organe.2. Ce sont des ensembles de cellules que l’on peut donner.3. C’est la similitude biologique des tissus entre le donneur et le receveur.4. C’est le transfert d’un organe sur un individu.5. Le don d’organes permet de ... des milliers de vies chaque année.6. C’est la personne à qui on donne un organe.7. Quand il est maternel, il peut faire l’objet de dons.8. Quand il n’est pas naturel, l’organe greffé est ...9. Le don d’organes permet de la recouvrer. 10. Ce tissu est réparti dans les os du corps et peut être prélevé pour être donné.11. Chaque greffe en représente un nouveau pour le médecin qui l’effectue.12. C’est le sentiment qui pousse quelqu’un à faire un don d’organes.13. Le don d’organes en redonne beaucoup aux malades qui ont besoin d’une greffe. 14.... médical régulier. 15.16. Quand elles font l’objet de dons, ces cellules reproductrices permettent à des couples stériles d’avoir des enfants. 17. C’est l’une des formes du don médical. 18. Le médecin le fait quand il extrait un tissu ou un organe du corps du donneur.

Solution :

10 11

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1 13

12 18

2

3

9 4 17

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1. C’est la personne à qui on prélève un organe.

2. Ce sont des ensembles de cellules que l’on peut donner.

3. C’est la similitude biologique des tissus entre le donneur et le receveur.

7. Quand il est maternel, il peut faire l’objet de dons.

8. Quand il n’est pas naturel, l’organe greffé est ... 9. Le don d’organes permet de la recouvrer. 10. Ce tissu est situé au centre des os du corps

et peut être prélevé pour être donné.11. Chaque greffe en représente un nouveau

pour le médecin qui l’effectue.12. C’est le sentiment qui pousse quelqu’un

à faire un don d’organes.13. Le don d’organes en redonne beaucoup

aux malades qui ont besoin d’une greffe. 14. Les donneurs et les receveurs béné� cient

d’un ... médical régulier. 15. Cela pourrait quali� er l’acte de don d’organes.16. Quand elles font l’objet de dons, ces cellules

reproductrices permettent à des couples stériles d’avoir des enfants.

17. C’est l’une des formes du don médical. 18. Le médecin le fait quand il extrait un tissu

ou un organe du corps du donneur.

Complétez la grille à l’aide des informations données ci-dessous.

Est-on libre de donner ses organes post-mortem contre l’avis de sa famille ? Oui, puisque la loi dit que les volontés de la personne

prévalent. Dans la pratique, les familles sont consultées au moment du prélèvement. Lorsque le donneur a pris

position de son vivant, les familles transmettent fidèlement ses volontés et, dans la majorité des cas, ne les contrent pas. Sauf lorsqu’elles n’ont pas apprécié la manière dont leur parent a été pris en charge lors de sa maladie ou de son hospitalisation avant sa mort. C’est l’une des causes de refus et aucune équipe médicale ne le contrecarrera.

Comment avez-vous vu évoluer le don ?Il y a une meilleure acceptation du don qu’il y a trente ans : à la fin des années 70 et 80, on essuyait trois refus pour quatre demandes, aujourd’hui, c’est un pour trois.

Comment l’expliquez-vous ?Les professionnels sont mieux formés, et le public mieux

informé et sensibilisé aux besoins de la société. Nos craintes liées à notre représentation du don

(atteintes à l’intégrité du corps) s’estompent et nous consentons davantage. L’éducation et l’expérience

de la vie font que l’on prend sa décision en connaissance de cause.

Solution en p. 13.

3 QUESTIONS À

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Ma mutuelle mon mag' ● N° 06 / Avril-juin 2013

12 / Esprit tranquille

L’amour n’a pas d’âge

Divorcés ou veufs, ils ont choisi de refaire leur vie à plus de 60 ans et de revendiquer haut et fort leur droit au bonheur. Retour sur cette nouvelle génération libre et épanouie.

profiter de l’instant présent. La maturité et l’expérience amoureuse rendent moins narcissique, l’amour se construit alors sur quelque chose à partager. Un intérêt pour la famille, une envie de voyager, un engagement associatif.

Ne plus culpabiliserVécu comme une renaissance, l’amour ressenti a besoin d’être exprimé et rendu public. Certains optent pour un rema-riage, d’autres pour un PACS. Mais le plus souvent, ce qui importe surtout, c’est le regard de la famille et des enfants. Après un deuil, l’entourage (enfants et petits-enfants) peut essayer, plus ou moins consciemment, de placer la personne en deuil dans le rôle de l’inconsolable, gardienne du souvenir.

n Français sur quatre a plus de 60 ans. Les enfants ont grandi, la

vie professionnelle s’achève et le désir de profiter de la vie à deux reprend ses droits. Pour Brigitte Camdessus, psycho-logue et thérapeute familiale, « c’est le résultat de l’allongement de la durée de la vie. À 60 ou même 70 ans, on a encore vingt ou trente ans devant soi et il est tout à fait légitime de vouloir refaire sa vie avec quelqu’un d’autre. » Quand on a 30 ans, les responsabilités sont nombreuses. Les enfants, la maison, l’activité profession-nelle… À 60 ans, le temps des contraintes est terminé, place à la liberté ! On peut enfin vivre un amour décomplexé. Avec le deuil ou la séparation, la conscience de la brièveté de l’existence et de la fragilité des beaux moments pousse à

On ne se sent alors pas “autorisé” à être heureux et on développe un sentiment de culpabilité. Mais même si le travail de deuil prend du temps, il doit débou-cher sur une acceptation de la situation et une ouverture sur l’avenir et sur les autres. Le passé fait partie de soi et de son histoire. Sans tirer un trait dessus, il faut apprendre à tourner la page. Refaire sa vie ne signifie en rien l’oubli de l’être aimé. On peut aimer plusieurs fois et de façon différente.

Aller à la rencontre de l’autrePartager une passion ou un centre d’inté-rêt offre l’occasion de faire plus ample connaissance. Ainsi, les associations, les activités culturelles ou sportives sont des lieux de rencontres privilégiés ! Au nombre des moyens de rencontres, les sites Internet ont également conquis les

U

Les proches, un frein à l’amour ?CONSEILS

Après un divorce, et plus encore après un deuil, la culpabilité peut pointer son nez lors de la renaissance amoureuse. Elle vient souvent du regard de l’entourage, notamment de la famille, qui considère la personne comme “le veuf ou la veuve de”, l’ex-femme ou l’ex-mari. Pour recouvrer son identité, il va falloir assumer son choix de reformer un couple avec le nouvel être aimé. Pour cela, la meilleure solution est d’en parler à ses proches. Leur expliquer que tout le monde a droit au bonheur d’aimer et d’être aimé, sans pour autant oublier le passé. Leur dire qu’il reste encore une vingtaine de belles années à vivre et qu’il est tout à fait légitime de vouloir les passer aux côtés de la personne aimée. C’est aux enfants d’accepter ce changement et de comprendre qu’ils doivent respecter ce choix de vie.

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seniors. Ils proposent des tests d’affinité et des critères de sélection permettant de trouver des compagnons “compa-tibles”. Divorcé(e)s ou veufs(ves), à la recherche de relations sérieuses ou pas, les plus de 60 ans sont nombreux à s’ins-crire sur ces sites spécialisés qui leur proposent une première mise en relation virtuelle en vue de trouver l’âme sœur : www.net-senior.fr, www.appart-ages.fr, www.seniorsrencontre.com, www.seren-contrer.com, etc.

Une sexualité épanouieLa gamme des sentiments (amour, affec-tion, tendresse) semble plus étendue chez les couples de “sexas” ou de sep-tuagénaires que chez les plus jeunes. Néanmoins, certains vivent de véritables passions et connaissent une vie sexuelle active : d’après l’enquête sur la sexualité

en France menée en 2008, les sexagé-naires déclarent faire l’amour quatre à cinq fois par mois. Avec l’âge, la question de la sexualité devient de moins en moins taboue, et le succès du Viagra, majori-tairement destiné aux seniors, ne le dément pas ! En revanche, les femmes connaissent plus tôt et plus fréquemment que les hommes un désintérêt pour le sexe. Selon Nadine Grafeuille, sexologue et psychiatre, « se dévêtir pose souvent problème, surtout pour les femmes. La plupart n’acceptent de le faire que quand elles comprennent que leurs sentiments, leur confiance et leur désir vont au-delà des imperfections de leur corps. Il est dommage de se priver de sexualité parce que l’on n’assume plus son corps. Nombreux sont les témoignages qui montrent que la sexualité à 60 ans est bien meilleure qu’à 30 ! » ●

Témoignages

HÉLÈNE DELCAMPS, 67 ANS Suite à un divorce douloureux, Hélène jure de ne jamais se remarier. Elle s’investit dans la vie associative et

s’épanouit auprès de ses petits-enfants. À 67 ans, elle rencontre Jean, « un bel homme de deux ans mon aîné »,

et décide de l’imposer progressivement à son entourage. « Au début, je manquais de courage, je m’inventais des rendez-vous chez le coiffeur et des problèmes de dos ! Puis, un soir, j’ai refusé de garder mes petits-enfants, mentionnant un dîner avec un ami. Ça a mis la puce à l’oreille de ma fille et elle a commencé à me poser des questions. » Aujourd’hui, Jean est parfaitement intégré à sa famille et le couple projette de se marier cet été.

JOSEPH GUÉRARD, 73 ANSJoseph est veuf depuis quatre ans. Suite à une rencontre sur un site, il vient de se remettre en couple… « Internet est un outil merveilleux ! Nos profils correspondaient tellement que nous nous sommes tout de suite trouvés ! Petit à petit, nous avons appris à nous connaître vraiment, et aujourd’hui on fait tout ensemble. » Seule ombre au tableau : son fils, lui-même en plein divorce. « Je crois que cela le gêne de me voir épanoui. Avec sa mère, nous gardions nos gestes tendres pour l’intimité. Il m’imagine asexué ! Mais avec Annick, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous prendre la main ou de nous embrasser ! »

Solution de la grille codée p. 10

10 11

M D 15 16

1 D O N N E U R 13 A G

E F 12 E L A 18

L 2 T I S S U S T M P

L O P R E R

E L O U T E

3 C O M P A T I B I L I T E L

S D R S S E

S A T V

9 E 4 G R E F F E 17 E

5 S A U V E R I 14 O M

A S T S R E

N E 6 R E C E V E U R G N

T I 7 L A I T

E V N

8 A R T I F I C I E L

Grille codée

Complétez la grille à l’aide des informations don-nées ci-dessous.

1. C’est la personne à qui on prélève un organe.2. Ce sont des ensembles de cellules que l’on peut donner.3. C’est la similitude biologique des tissus entre le donneur et le receveur.4. C’est le transfert d’un organe sur un individu.5. Le don d’organes permet de ... des milliers de vies chaque année.6. C’est la personne à qui on donne un organe.7. Quand il est maternel, il peut faire l’objet de dons.8. Quand il n’est pas naturel, l’organe greffé est ...9. Le don d’organes permet de la recouvrer. 10. Ce tissu est réparti dans les os du corps et peut être prélevé pour être donné.11. Chaque greffe en représente un nouveau pour le médecin qui l’effectue.12. C’est le sentiment qui pousse quelqu’un à faire un don d’organes.13. Le don d’organes en redonne beaucoup aux malades qui ont besoin d’une greffe. 14.... médical régulier. 15.16. Quand elles font l’objet de dons, ces cellules reproductrices permettent à des couples stériles d’avoir des enfants. 17. C’est l’une des formes du don médical. 18. Le médecin le fait quand il extrait un tissu ou un organe du corps du donneur.

Solution :

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14 / Tous concernés

ZOOM

Les aliments fonctionnels ont la coteSont définis comme fonctionnels les produits qui, frais ou transformés, seraient bons pour la santé ou préviendraient l’apparition de certaines maladies : les yaourts aux bactéries actives, les œufs et le beurre oméga-3, le jus d’orange enrichi en calcium, le pain au son d’avoine… Depuis quelques années, ces aliments prennent le pas sur les produits allégés. En 2008, ils affichaient une croissance de + 12,5 % contre + 7,4 % pour les produits allégés. Les différentes campagnes de santé publique en faveur d’une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, et plus largement la sensibilisation aux enjeux écologiques de l’alimentation ont joué un rôle dans cette évolution. Mais sur ce sujet aussi, une bonne information est essentielle pour vérifier la pertinence de certaines allégations “santé”, apposées sur ces produits.

LA VÉRITÉ SUR LES ÉDULCORANTSLes édulcorants sont des additifs alimentaires qui donnent un goût sucré aux aliments tout en diminuant, voire en supprimant, les apports caloriques. On distingue les polyols ou édulcorants de charge (présents dans les chewing-gums, les confiseries...), environ deux fois moins caloriques que le sucre, et qui ne provoquent pas de carie, et les édulcorants intenses (saccharine, aspartame, sucralose…), au pouvoir sucrant plus élevé, qui n’apportent pas de calories. La stévia est, elle, un produit naturel très sucrant (200 à 300 fois plus que le sucre). À ce jour, aucune étude n’a mesuré les effets d’une consommation quotidienne d’édulcorants de synthèse. Mais principe de précaution oblige, l’Organisation mondiale de la santé plafonne leur dose journalière admissible (DJA) : 40 mg/kg par exemple pour l’aspartame.

Les produits allégés : miracle ou intox ?

Les beaux jours arrivent et, avec eux, l’éternel souci de retrouver la ligne. Les régimes fleurissent dans les magazines et les produits allégés envahissent les rayons des supermarchés. Le point sur cette tendance alimentaire bien ancrée dans nos habitudes, mais dont l’efficacité reste encore à prouver.

N’est pas allégé qui veut…La règlementation européenne est stricte sur leur définition : l’appellation “allégé” doit correspondre à une réduc-tion d’au moins 30 % pour les sucres et les graisses, et de 25 % pour le sel, par rapport à un produit standard. Les allé-gations nutritionnelles que l’on voit fleurir sur certains produits dits “light”, “léger” ou “basses calories” sont donc à prendre avec prudence. Mieux vaut lire attentivement les étiquettes pour vérifier le nombre de calories, de matières grasses (lipides) et de sucres

oilà près de cinquante ans que les produits allégés sont apparus dans

les rayons des magasins. C’est en 1964 que le lait demi-écrémé marque les débuts de la tendance “minceur” dont le succès ne s’est jamais démenti. Même si aujourd’hui les produits allégés subissent la concurrence des produits dits fonction-nels – qui procurent des bienfaits physio-logiques et réduisent le risque de maladie chronique (voir encadré) –, ils restent en plein essor, grâce aux nombreuses inno-vations, avec une croissance de plus de 40 % entre 2005 et 2008.

V

DÉFINITION

ZOOMZOOM

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Le débat / 15

Les produits allégés sont-ils utiles pour maigrir ?

DOCTEUR JACQUES FRICKER / MÉDECIN NUTRITIONNISTE À L’HÔPITAL BICHAT (PARIS) ET AUTEUR DE NOMBREUX OUVRAGES, DONT MAIGRIR VITE ET BIEN

« Les produits allégés constituent une option envisageable si l’on souhaite perdre du poids. Mais ils ne sont ni indispensables ni suffisants : on ne peut maigrir à long terme qu’en équilibrant mieux ses repas, et on peut y arriver sans avoir recours aux allégés. Dans le cadre de ce changement de comportement alimentaire (plus de fruits et de légumes, des portions moins importantes pour les aliments riches), certains produits allégés peuvent rendre service. Mais c’est aussi une question de goût : si vous n’aimez pas les yaourts ou le beurre allégés, inutile de vous forcer et mieux vaut consommer des produits classiques en plus petite quantité. Les plats préparés sont aussi un recours utile, mais ils sont souvent trop peu copieux et il est bien de les compléter avec des légumes. Je suis plus réticent sur les boissons allégées qui, si elles sont moins caloriques, présentent d’autres inconvénients. Elles risquent d’augmenter l’insuline – qui freine la perte de poids – et d’accentuer l’appétence pour le sucre. Sans compter qu’elles perturbent les mécanismes du goût, ainsi que les sensations de faim et de satiété. Il est donc préférable d’éviter d’en boire régulièrement et d’en faire boire aux enfants. »

CORINNE MATHIEU / DIÉTÉTICIENNE-NUTRITIONNISTE, FORMATRICE PROGRAMME NATIONAL NUTRITION SANTÉ (PNNS)

« Si les produits allégés avaient une

quelconque utilité, cela se saurait et il n’y aurait plus de problème de surpoids ! Il faut savoir que la différence calorique entre un yaourt nature entier et un yaourt à 0 % est minime, à peine 30 kcal pour un yaourt de 100 g. Sur un repas, c’est insignifiant ! Quand le PNNS recommande une alimenta-tion allégée en matières grasses, il ne préconise pas de supprimer les matières grasses comme le beurre et l’huile, indispensables

à l’organisme, mais d’éviter les graisses cachées contenues dans les produits de l’industrie agro-alimentaire. La suppression des matières grasses dans l’alimen-tation quotidienne crée de dan-gereuses carences en vitamine D (essentielle pour prévenir par exemple l’ostéoporose) et en vita-mine A. Quant aux produits allégés en sucre, s’ils ne sont d’aucune utilité pour maigrir, au moins ils ne sont pas nocifs. Mais il faut savoir que les sucres ne contribuent à la prise de poids que s’ils sont consommés en grande quantité. »

(glucides) d’un produit soi-disant “léger” et le comparer

avec le produit similaire non allégé.

Une aide qui a ses limitesCompagnon familier des régimes

amaigrissants, le produit allégé – yaourt, soda, plat cuisiné, charcuterie, fro-mage… – contient moins de matières grasses et moins de sucres. L’apport en calories étant moins important, il est donc vrai que ces produits sont une aide non négligeable, dans le cadre d’une alimentation par ailleurs suffisante et équilibrée, pour se réconcilier avec sa balance. Avec certains inconvénients cependant, tels que la perte de goût ou une texture moins agréable. Pour y remédier, les fabricants agro-alimen-taires ajoutent d’autres ingrédients dont certains augmentent la teneur en glu-cides, comme les gélifiants de fibres d’amidon ou de sucres pour pallier la perte en matières grasses. Cela dit, les glucides apportant moins de calories que les matières grasses, le produit allégé reste intéressant… à condition de ne pas en consommer plus sous prétexte qu’il est moins calorique ! Car c’est bien là le risque d’une utilisation trop systé-matique des allégés. Moins copieux, moins consistants, voire moins bons, ils peuvent entraîner une réaction à l’op-posé des effets attendus, comme man-ger trois yaourts allégés... aux fruits.Si les nutritionnistes sont partagés sur les bénéfices réels des produits allégés, ils sont d’accord sur un point : l’idéal reste une alimentation naturelle, à base de “vrais” produits consommés en quantités raisonnables. Rien de meilleur ainsi qu’un yaourt avec une petite cuil-lerée de miel ! ●

Source : étude Alcimed, novembre 2009.

Non !

Oui, mais...

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ason, tu as choisi une spécialité peu connue du grand public. En

quoi consiste le combiné nordique ?Le combiné nordique réunit deux types d’épreuves : le saut à ski, qui demande force physique et maîtrise de soi, et le ski de fond, qui exige endurance et résis-tance. On commence par sauter à ski à partir d’un tremplin et, selon la longueur et le style de notre saut, on obtient un certain nombre de points. Ces points déterminent notre ordre de départ pour la boucle de 10 km de ski de fond. Le premier skieur à franchir la ligne d’arri-vée remporte l’épreuve !

Et d’où t’es venue cette passion pour ce sport ?J’ai chaussé les skis à 2 ans et déjà j’ado-rais sauter sur les petites bosses ! Je suis né aux États-Unis, d’une maman américaine et d’un papa français. Mes premiers pas à ski ont eu lieu dans le Colorado où nous habitions et, à 4 ans, j’ai participé à ma première course de ski alpin au Club Med de Copper Mountain. Nous avons déménagé pour la France quand j’avais 5 ans et je suis arrivé à Bois-d’Amont, dans les mon-tagnes du Jura. Comme beaucoup d’enfants de mon village, j’ai découvert le ski de fond en famille et à l’école. Ma première compétition de saut à ski a eu

Jason Lamy-Chappuis

J

Rencontre avec

Depuis trois ans, ADRÉA Mutuelle soutient Jason Lamy-Chappuis, champion olympique et champion du monde de combiné nordique. L’occasion de connaître un peu mieux ce sport et cet athlète attachant, au palmarès exceptionnel.

XXXXXXXXXXXXXXZZZSADRÉA ET JASONADRÉA Mutuelle a signé un contrat de sponsoring avec Jason Lamy-Chappuis pour une durée de quatre ans, incluant les prochains jeux Olympiques d’hiver à Sotchi en Russie, en 2014. La Mutuelle a été séduite par les qualités humaines et sportives de Jason. Elle s’appuie sur l’image du champion pour ses communications internes et externes, et lors d’actions de solidarité.

16 / Ma mutuelle

pratique

lieu en 1994 aux Rousses. Durant toute mon enfance et mon adolescence, j’ai enchaîné les compétitions de ski de fond et de saut à ski. J’ai débuté en coupe du monde de combiné nordique en 2004, à Oslo, et j’ai remporté cette coupe deux ans plus tard, à Sapporo, au Japon. J’ai obtenu le titre de champion olympique aux JO de Vancouver, en 2010.

Quels sont les temps forts de ta saison sportive ?Comme les autres disciplines de ski, notre saison se déroule les mois d’hiver, avec des épreuves en individuel et d’autres en équipe. La coupe du monde comporte chaque année 25 à 30 épreuves essen-tiellement en Europe. Une seule étape a lieu en France, à Chaux-Neuve dans le

Doubs, au sein du beau massif jurassien. C’est un moment très fort et plein d’émo-tions pour moi. Il y a aussi le championnat du monde de combiné nordique organisé tous les deux ans. C’était cette année à Val di Fiemme en Italie, d’où je suis revenu avec quatre médailles, trois d’or et une de bronze. Enfin, tous les quatre ans, nous nous retrouvons pour les jeux Olympiques d’hiver, puisque le combiné nordique est une discipline olympique.

Et ton engagement aux côtésd’ADRÉA prend quelles formes ?Avec ADRÉA Mutuelle, je partage les mêmes valeurs de solidarité et d’en-traide. Je me reconnais complètement dans les actions qu’elle peut mener en ce sens. Par exemple, le printemps der-nier, j’ai participé avec la mutuelle au Raid Handi’ Forts, à Besançon. Une belle aventure humaine qui réunit des per-sonnes handicapées et valides pour changer le regard des uns et des autres. C’est un moment d’échanges perma-nents, qui permet aux handicapés de découvrir des lieux jusqu’alors inacces-sibles pour eux et aux personnes valides de se mettre en situation de mieux com-prendre les difficultés liées au handicap. Cette rencontre m’a fait vivre des moments très forts. J’en garde un sou-venir inoubliable. ●

Depuis trois ans, ADRÉA Mutuelle soutient Jason Lamy-Chappuis, champion olympique

de combiné nordique. L’occasion

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Ma mutuelle mon mag’ ● N° 06 / Avril-juin 2013

/ 17Fondation ADRÉAAider à vivre dignement

réée l’an passé (voir Ma Mutuelle, mon Mag’ n° 3), la Fondation

ADRÉA s’investit pour l’amélioration de la dignité, de l’image et de la qualité de vie des personnes malades, handicapées ou vieillissantes. Autour de ces théma-tiques et au travers de cette fondation, ADRÉA marque sa volonté de s’engager sur le terrain pour soutenir et aider des initiatives locales ou nationales inno-vantes et solidaires.

Sept projets ont été soutenus en 2012, provenant d’associations ou d’orga-nismes situés dans plusieurs régions ADRÉA, pour un montant total d’environ 100 000 euros. L’occasion de participer à la diffusion et au partage des bonnes pratiques ici et là.� Organisation de séjours-randonnées

en montagne pour améliorer la qua-lité de vie des personnes en rémis-sion de cancer du sein. Association À chacun son Everest, en Savoie.

� Accès et pratique d’actions artistiques et culturelles pour la réhabilitation psychosociale de personnes en situa-tion de handicap psychiatrique. Association Les Invités au festin, en région parisienne.

� Accès à la culture pour des handica-pés moteurs et mentaux. Association Les Subsistances, à Lyon.

� Projet de recherche universitaire sur la prévention des déterminants de santé liés au vieillissement. Université René-Descartes, à Paris.

� Participation à l’achat d’un bateau adapté pour l’organisation d’activités de wakeboard et de ski nautique à destination de personnes handica-pées. Association Planète handisport , dans l’Hérault.

� Organisation de la soirée de clôture du Raid Handi’ Forts de Besançon. Solidarité et échanges entre valides et personnes handicapées. Centre omnisport Pierre-Croppet, dans le Doubs.

� Réalisation de vidéos lors des états généraux du rein, afin de sensibiliser à l’amélioration de la prise en charge et de la qualité de vie des insuffisants rénaux. Association de patients Renaloo. ●

C

O uvert à tous, www.prioritesantemutualiste.fr est un site complet et fiable dédié à toutes les questions santé et bien-être. Chaque semaine, vous

pouvez venir “discuter” en direct avec des experts sur toutes vos préoccupations de santé : vie quotidienne, cancer, déroulement de la grossesse, addictions des adolescents, nutrition, arrêt du tabac… Ce sont les Tchats experts de PSM.

Comment y accéder ?Rien de plus simple ! Vous devez d’abord créer un compte sur PSM en quelques clics, avec notamment le code d’accès ADRÉA inscrit au dos de votre carte de tiers-payant. Puis, allez sur l’onglet “Tchats experts” pour découvrir la liste des prochains tchats et inscrivez-vous à celui qui vous intéresse. Deux possibilités s’offrent à vous : vous connecter le jour et à l’heure du tchat et, entrer en contact directement avec l’expert, ou bien poser une question à l’avance, qui sera traitée le jour du tchat. Consulter un spécialiste gratuitement et tranquillement depuis chez soi, c’est sur www.prioritesantemutualiste.fr ●

Les Tchats experts mode d’emploi

CÉDRIC /ADHÉRENT ADRÉA MUTUELLE À MOULINS

« Pourquoi ne suis-je pas remboursé intégralement de certains soins alors qu’il est noté “100 %” sur le descriptif de ma garantie ? »

LA RÉPONSE DE CHRISTINE PANSIER/ DIRECTRICE PRODUCTION ET SERVICE À L’ADHÉRENTLes pourcentages de nos prises en charge sont exprimés sur la base de remboursement de la Sécurité sociale. Cette base de remboursement, aussi appelée “tarif de convention”, est la référence pour les prix de tous les actes et matériels médicaux en France. Prenons l’exemple d’une consultation chez le généraliste. Le tarif de conven-tion fixe cette consultation à 23 €. Si votre médecin vous facture 23 €, vous serez remboursé intégralement (donc à 100 %) avec la part de la Sécurité sociale et celle de la Mutuelle. Toutefois, certains praticiens peuvent vous factu-rer plus cher ; c’est ce qu’on appelle un “dépassement d’honoraires”. Dans ce cas, vous serez remboursé à 100 % de 23 € et vous aurez la différence à votre charge. C’est pourquoi, sur certaines prestations ou soins (optique et dentaire notamment), vous trouvez des pourcen-tages de remboursements supérieurs à 100 %. La part mutuelle est renforcée pour que vous ayez un reste à charge le plus faible possible. Cela dépend, bien sûr, de votre contrat.

/ 17

Question des

adhérents

ondationF

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Ma mutuelle mon mag’ ● N° 06 / Avril-juin 2013

18 / Ma mutuelle

en région

LANGUEDOC-ROUSSILLON / PACA

Une récente opération de contrôle de l’audition a eu lieu en mars dans les dépar-tements des Hautes-Alpes (05), du Gard (30), de l’Hérault (34) et de l’Isère (38). Nos adhérents âgés de 55 à 70 ans, vivant à proximité d’un centre d’audition mutualiste, ont été invités à venir tester leur audi-tion gratuitement.

En début d’année, ADRÉA Mutuelle a lancé une campagne pour attirer de nou-veaux adhérents et leur présenter nos nouvelles garanties santé. Un dépliant

avec coupon-réponse a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres des per-sonnes habitant à proximité d’une agence ADRÉA*. Pour favoriser cette opération com-merciale, trois iPad pouvaient être gagnés par tirage au sort. Les noms des gagnants seront connus le 2 avril et publiés sur www.adrea.frVous aussi, n’hésitez pas à faire connaître votre mutuelle autour de vous. Comme elle le fait pour vous, ADRÉA aura plaisir à protéger la santé de vos proches.

* Retrouvez la liste de nos 112 agences sur www.adrea.fr (campagne ne concernant pas les départements du 04, 05, 13, 30, 34, 38, 73 et 74).

Dépistage auditif dans le Sud-Est

Développer les adhésions

Le 21 mars, ADRÉA a accueilli le forum Santé pour tous dans ses locaux de Nîmes (30). Des tests et ateliers gratuits autour de la nutrition, du diabète, de la tension, de l’équilibre physique, de l’audition, de la vision ou encore de la mémoire ont été organisés pour nos adhérents nîmois par la Mutualité française Languedoc-Roussillon.

ADRÉA est fière de vous présenter sa nouvelle recrue : Ursula, une belle jument à la crinière blonde.

Nous avons en effet participé à l’acquisition de cet animal dans le cadre d’un partenariat avec Equiphoria, un institut proposant des activités équestres thérapeutiques. Robuste et docile, Ursula aide à la rééducation et à la détente musculaire des personnes handicapées pour soigner des pathologies telles que les trauma-tismes crâniens, l’hémiplégie, l’infirmité motrice cérébrale, les atteintes du système nerveux, les myopathies. L’équitation permet d’assouplir les hanches et le dos, en rendant plus agréables des postures qui le sont rarement. Les cavaliers sont très fiers de solliciter Ursula et la compli-cité avec la jument favorise leur rééducation.

www.equiphoria.com

Prévention santé pour tous Jazz en live

Basket : jouer comme les champions !

À fond le sport

Un cheval pour surmonter son handicap

PAYS DE L’AIN

NORMANDIE/PAYS DE LA LOIRE

BOURGOGNE

Diabète : dépistages gratuitsEn partenariat avec l’Association française des diabétiques, ADRÉA vous invite pour un dépistage du diabète rapide et confidentiel dans ses agences : à Granville (50) mer-credi 15 mai, Alençon (61) jeudi 16 mai, Saint-Lô (50) mardi 21 mai, Lisieux (14) jeudi 13 juin, Le Mans (72) jeudi 20 juin et Rouen (76) jeudi 27 juin. Nous vous attendons nombreux.

Toutes les coordonnées de nos agences sur www.adrea.fr

ADRÉA est partenaire du festival de musique Jazz sous les pommiers qui se tiendra du 4 au 11 mai 2013 à Coutances (50). Venez découvrir les artistes présents cette année et bouger au rythme du jazz.

www.jazzsouslespommiers.com

Chaque année, le club de basket bourguignon l’Élan Chalon (71), partenaire de notre mutuelle, organise le Challenge ADRÉA. Il s’agit d’un concours de lancer-franc, ouvert à tous les jeunes basketteurs des clubs de Saône-et-Loire, et qui leur donne l’occasion de jouer comme les pros du club. L’équipe gagnante repart avec des bal-lons aux couleurs de l’Élan. La finale du challenge 2013 a eu lieu le 18 mars dernier.

ADRÉA est partenaire de deux ren-dez-vous sportifs dans l’Ain :� Le semi-marathon et les 10 km de Bourg-en-Bresse, où les ama-teurs de course à pied sont venus nombreux le 9 mars dernier. La course enfants, le challenge dégui-sement et l’animation musicale ont rythmé cet événement populaire, familial et sportif.� La course cyclosportive La Bisou, à Péronnas, le 7 avril, avec deux parcours proposés : l’un de 75 km, l’autre de 141 km. ADRÉA parraine le maillot rose qui sera remis à la meilleure féminine.

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FRANCHE-COMTÉ

CENTRE-AUVERGNE

ALPES-DAUPHINÉ PAYS DE SAVOIE

Animations et informations santé

Spécial frontaliers

Une maison saine

Foot et solidarité citoyenne

Jazz en live

Agences de l’AllierNouveaux horaires

Courir en montagne

Raid Handi’ Forts

� Rendez-vous à l’agence de Vienne (38), le samedi 13 avril, de 8 h à 11 h 30, pour des dépistages santé (diabète et optique) et des informations sur la nutrition et l’orthodontie.

Venez nous retrouver à Annemasse (74), au salon des Frontaliers les 4, 5 et 6 avril. Trois jours pour s’informer et échanger sur les besoins spécifiques de ceux qui vont tra-vailler de l’autre côté de la frontière.

En partenariat avec la Mutualité française Rhône-Alpes, ADRÉA vous propose un ate-lier sur le thème “Naître et grandir dans un environnement sain”, le 11 avril, de 14h à 16 h 30 à l’agence de Barberaz (73). L’objectif est de sensibiliser les parents sur les sources de pollution auxquelles les enfants sont exposés dans leur propre maison (meubles, peintures, produits ména-gers, jouets…).

ADREA soutient deux clubs de foot haut-savoyard, l’ETG (Évian-Thonon-Gaillard Football Club) et le Football Club du Chéran (F2C) qui ont choisi de s’engager sur le ter-rain de la citoyenneté. � Côté F2C, le club prend en charge les enfants tout au long de l’année et propose des stages sur la nutrition, le respect sur et en dehors du terrain, l’engagement citoyen dans les associations, l’égalité des chances et la mixi-té sociale, le développement durable… Autant de sujets qui permettent de sensibiliser les enfants aux règles de vie de base (politesse, respect des autres, savoir-vivre…).� L’ETG, club de ligue 1, met à profit sa noto-riété au service de la citoyenneté. Tout au long de la saison, plusieurs événements sont organisés mettant à contribution les joueurs professionnels aux côtés des jeunes. Citons par exemple “Les Mercredis du foot” ou encore “Joue-la citoyen”, avec des ateliers de prévention sur la nutrition, l’hygiène, le fair-play au foot comme dans la vie, ou encore “Cap Foot”, un tournoi adapté aux personnes handicapées. Des actions qui illustrent la volonté de ces deux clubs de montrer une image différente du foot et qui mettent en avant les valeurs de respect et de solidarité.

Diabète : dépistages gratuits

� Bourbon-L’Archambault : mer-credi et vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.� Dompierre-sur-Besbre : mardi et jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.� Varennes-sur-Allier : mardi et jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.� Moulins : le service Relation adhérents de ce centre de gestion est désormais ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 18 h sans interruption et le samedi matin de 9 h à 12 h.

� D’ores et déjà, bloquez la date du mercredi 5 juin sur vos agendas. De 13 h 30 à 19 h se tiendra le Forum Info Santé à Gap (05). Une journée familiale et conviviale qui propose des anima-tions en partenariat avec de nom-breuses associations santé gapen-çaises, mais aussi sportives et cultu-relles. Un forum gratuit et ouvert à tous, petits et grands.

ADRÉA soutient depuis plusieurs sai-sons l’athlète gapençais Stéphane Ricard, qui pratique le trail l’été et la course en raquettes l’hiver. Sacré vice-champion du monde en janvier, notre athlète fait une saison remarquable et a obtenu le titre de champion européen en février dernier à Sestriere, en Italie. En 2013, deux objectifs pour lui : entrer en équipe de France de course de mon-tagne et réussir les championnats de France de trail. Nous lui souhaitons bonne chance !

Cette année encore, ADRÉA sou-tient cette aventure sportive qui aura lieu les 17, 18 et 19 mai 2013 à Besançon (25). Vingt équipes composées de personnes handi-capées et valides vont parcourir 40 km, ponctués de différentes épreuves et ateliers sportifs ou culturels. L’occasion pour les per-sonnes handicapées de découvrir des lieux jusque-là inaccessibles et pour les personnes valides de mieux comprendre leurs difficultés. Des moments forts d’émotion et d’entraide vous attendent. Venez soutenir l’équipe d’ADRÉA qui par-ticipe à cet évé-nement organisé par la Ville de Besançon.

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