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_______________________________________________ www.emb-angola-brux.org - Ango-NouvelleS Pg. 1 AMBASSADE D’ANGOLA-BELGIQUE Raisons pour investir en Angola: stabilité économique et paix Les voies de communication: vecteurs de développement économique L’Exécutif angolais mise sur le développement agricole S.E. Maria Elisabeth SIMBRAO DE CARVALHO Ambassadeur d’Angola en Belgique Bulletin d’Information Trimestriel de l’Ambassade d’Angola/Belgique Volume 01 - N° 01 - Janvier, Février, Mars - Rue Franz Merjay 182 - 1050 Bruxelles Réception digne de l’Ambassade d’Angola à ses homologues... Déclaration universelle des droits de l’homme La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables con- stitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

ANGO-NOUVELLES N°1

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Ango-Nouvelles, Bulletin d'Information de l'Ambassade d'Angola en Belqique

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Raisons pour investir en Angola: stabilité économique et paix

Les voies de communication: vecteurs de développement économique

L’Exécutif angolais mise sur le développement agricole

S.E. Maria Elisabeth SIMBRAO DE CARVALHO

Ambassadeur d’Angola en Belgique

Bulletin d’Information Trimestriel de l’Ambassade d’Angola/Belgique Volume 01 - N° 01 - Janvier, Février, Mars - Rue Franz Merjay 182 - 1050 Bruxelles

Réception digne de l’Ambassade d’Angola à ses homologues...

Déclaration universelle des droits de l’homme

La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables con-stitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

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Luanda, Capitale de l’Angola

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L’Angola, est un pays debout

Un regard sur les Institutions

Raisons pour investir en angola

Entretien avec le Ministre Conseiller ...

L’agriculture, un secteur clé

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Relier les voies de communication routière... 18

Voyager en Angola 19

Activités diplomatiques 14

Vœux de Nouvel An 17

L’intégration de la communauté angolaise 16

Sommaire Fiche Technique

PropriétaireAmbassade d’Angola

AdresseRue Franz Merjay 1821050 BruxellesTél.: +32 2 3461872Fax : +322 3443739

DirectriceS.E. Elizabeth SimbrãoAmbassadeur

EditeurFrederico Narciso Kuntuala

Conseil de rédactionFrederico Narciso KuntualaGabriel NkierePaulo Alves

CollaborationSoki KinangaChristian Levo

ImpressionPanther Print

Tirage5000 exemplaires

Section consulaire Av. Saturne 42 1180 Bruxelles Tél +32 2 379 27 00

Service de presse [email protected]

Les idées exprimées dans ces colonnes n’engagent que leurs auteurs.

ANGO-NOUVELLESC’est votre

contact avec les investisseurs et les entreprenneurs•lien avec la mère patrie•

Ambassadeur belge encourage ...

Couverture : Ambassadeur d’Angola

Mot de la directrice 4

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L´émergence de « ANGO-NOUVELLES », Bulletin d´information Tri-mestriel de l´Ambassade d´Angola à Bruxelles-Benelux, en tant qu´

instrument par excellence de communi-cation, ayant pour mission avant-gardiste d´informer fidèlement et objectivement le public belge, nos partenaires institution-nels (Union-européenne, ACP, ONU…) et plus particulièrement, les communautés angolaises vivant dans cette espace géostra-tégique et dynamique qu´est l´Union euro-péenne. En leur livrant trimestriellement, les informations journalistiques pertinen-tes , traitées avec professionnalisme, à la nouvelle vision politique et économique, de l´Exécutif angolais, par rapport aux avancés spectaculaires réalisées par rap-port aux processus de la démocratie, du respect des droits universels de l´homme, de la réconciliation nationale et les projets en cours concernant les Plans stratégiques, pour la reconstruction et pour le dével-oppement nationale.

Cette ligne de conduite de notre équipe implique la stricte obligation de rejeter ce qui relève étroitement du sensationnalisme. Aussi implique-t-elle le re-fus des polémiques oiseuses, des dénigrements malsains et d´obscurantisme. Ce faisant, pour faire triompher notre déontologie, notre tradition journalis-tique attend, à cet effet, s´articuler autour de trois principes fondamentaux à savoir : « La rigueur dans l´analyse, dans le traitement de l´information, l´indépendance et la tolérance ».

Par ailleurs, il va permettre « ANGO-NOUVELLES » également à nos parte-naires de jouir d´un instrument crédible, qui est par conséquent sa vitrine et dont le rayonnement fait en même temps sa fierté et sa dignité.

ANGO-NOUVELLES se veut d´abord et avant tout un instrument au ser-vice des institutions belges, aux investis-seurs potentiels, à la diaspora angolaise et africaine de savoir davantage aux efforts de l´Exécutif angolais dans sa vision par rap-port au développement de l´Angola, terre du progrès et d´avenir.

Bonne lecture

Mot de la directrice

ANGO-NOUVELLES

Pour acquérirde nouvelles d’investir•de nouveaux marchés.•

Pour vous informer, lisezBulletin d’Information de l’Ambassade

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La République d’Angola a une superficie de 1.246.700 km², elle est

située sur la côte occidentale de l’Afrique australe. Ce pays est devenu indépendant le 11 novem-bre 1975. L’Angola fut une colonie portugaise pendant cinq siècles.

Ce pays compte 18 provinces dont Luanda la capitale. Ses frontières terrestres mesurent 4.837 km. Au nord, l’Angola est limité par le Congo Démocratique, à l’est par la Zambie, au sud par la Namibie, tandis qu’à l’ouest, sa côte de 1.650 km est baignée par l’océan Atlantique. Son point culminant est le Mont Moco, haut de 2.620 km, situé dans la province de Huambo (centre).

Ses principaux ports sont celui de Lobito, dans la province de Ben-guela (littoral sud-ouest) et de Na-mibe, dans la province du même nom (extrême littoral sud-ouest).

L’Angola compte beaucoup de riv-ières, notamment Kwanza (dont la

monnaie nationale porte le nom), Zaíre, Cunene et Cubango.

Langues La langue officielle est le portu-gais. Outre le portugais, le pays compte plusieurs langues nation-ales, très vivantes, entre autres kikongo, kimbundo, umbundu, tshokwé, mbunda, oxikwanyama ...

La monnaie La monnaie nationale est le Kwanza (Kz). La population angolaise, difficile à dénombrer à cause de la guerre, se chiffrait à 11 millions approximativement en 1995. Selon les prévisions, elle devrait atteindre 16 millions en 2010. En 1995, la ville de Luanda comptait près de trois millions d’habitants.

Religion La majorité des Angolais sont chrétiens. La religion catholique est la plus répandue au pays.

L’Angola est un pays debout

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José Eduardo dos SantosPrésident de la République

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Institutions angolaises

• Président de la République

• L’Assemblée Nationale

• Les tribunaux :

◦ Cour Constitutionnelle ◦ Cour Suprême ◦ Cour des Comptes ◦ Haute Cour Militaire

José Eduardo dos SantosPrésident de la République

Vue partielle du Parlement angolais

Un regard sur les Institutions

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La Constitution du 11 novembre 1975 a été révisée plusieurs fois entre 1978 et 1995. Le pluralisme dé-mocratique a été institué en 1991 et les droits et devoirs des citoyens fixés en 1992. En février 2010, une nouvelle constitution a été adoptée, renforçant les pouvoirs présidentiels et modifiant le mode de son élec-tion. L’Angola est un état souverain, indépendant, démocratique et indivisible.

1. Le pouvoir présidentiel :

Le Président , assisté par un Vice-Président, occupe à la fois la fonc-tion de chef de l’Etat, du Gouverne-ment et chef Suprême des forces armées. Il nomme les membres du gouvernement, les gouverneurs de province, le président de la Cour Su-prême qui est aussi celui du Conseil Supérieur de la Magistrature, celui de la Cour Constitutionnelle, de la Cour des Comptes et du Tribunal militaire Suprême ainsi que le Pro-cureur Général de la République. Il préside le Conseil des Ministres et le Conseil national de Défense, signe et promeut les lois et les décrets, décrète l’état d’urgence.

Le mandat du Président de la République est de 5 ans, renouvelable 2 fois. La nouvelle constitution stipule que chaque parti présente une liste où figure en première et seconde positions les personnalités suscep-tibles d’exercer la présidence et Vice-présidence de la République en cas de victoire électorale.

L’actuel Président de la République, José Eduardo dos Santos, est aussi le Président du MPLA (Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola). Il a été nommé le 21 sep-tembre 1979 suite à la mort du fon-dateur du MPLA, Agostinho Neto.

2. Le pouvoir législatif :

L’Assemblée Nationale est un or-gane unicaméral comportant 223 sièges. Les élections se font sur le mode de la représentation propor-tionnelle. 130 membres sont élus au niveau central en se basant sur le nombre total de voix obtenues au niveau provincial par chaque parti ; 90 sont élus au niveau provincial ; 3 sont élus par les Angolais de l’extérieur (sièges toujours non attribués). L’année Parlementaire débute le 15 octobre. L’Assemblée Nationale siège en session ordinaire deux fois par an et en session extraordinaire à la demande du Président de l’Assemblée, de la Commission Permanente de l’Assemblée ou d’au moins un tiers des députés.

Institutions politiques et judiciaires

Politique

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Les résultats du 1er tour des élec-tions présidentielles de septembre 1992, favorables à M. DOS SAN-TOS, ayant conduit à une reprise de la guerre civile, aucune élec-tion n’a eu lieu de 1992 à 2008.

Le MPLA, en remportant 82 % des voix lors des élections législa-tives de septembre 2008, détient 191 sièges, l’UNITA 16, le PRS 8, le FNLA 3 et Nova Democracia 2.

Les prochaines élections gé-nérales, législatives et présiden-tielles, confondues, sont prévues en septembre 2012.

3. Le système judiciaire :

Le système légal est calqué sur celui du Portugal avec quelques traits du système coutumier.

Le Tribunal Suprême dont les membres sont nommés par le Président de la République sur proposition du Conseil National de la Magistrature fait office de Cour d’Appel. Une partie de ses anci-ennes attributions a été dévolue à la Cour Constitutionnelle en 2008

La Cour Constitutionnelle, créée peu avant les dernières élections législatives, vérifie la constitution-alité des lois et tranche sur les questions électorales. Son Prési-dent est désigné pour 7 ans par le Président de la République. Les dix autres juristes la composant sont désignés, comme 3 d’entre eux par le Président de la Répub-lique, 4 par l’Assemblée Nationale à la majorité des 2/3 , 2 par le Conseil Supérieur de la Magistra-ture, le dernier étant sélectionné après concours public.

La Cour des Comptes dont les membres sont nommés pour 7 ans par le Président de la Ré-publique, vérifie la légalité des finances publiques

Les juges du Tribunal Suprême Militaire sont nommés par le Président de la République.

Le Conseil Supérieur de la Mag-istrature est chargé de garantir l’indépendance de la justice et de statuer sur les questions disci-plinaires concernant les magis-trats. Le Conseil est présidé par le Président du Tribunal Suprême. Parmi ses 18 membres, 3 sont désignés par le Président de la République, 5 par l’Assemblée Nationale et 10 sont élus par leurs pairs.

La peine de mort a été abolie en 1992.

4. Le système administratif :

L’Angola est composé de 18 prov-inces, divisées en 164 « municip-ios » et 368 communes.

Les gouverneurs de province, nommés par le Président, sont responsables devant ce dernier.

Un processus de décentralisation budgétaire a débuté en 2007 dans quelques provinces pilotes. Des élections locales sont prévues à une date non déterminée.

Politique

Statue du Père fondateur de la Nation, Dr. Agostinho Neto

Appel de la Ministre aux professionnels de la communica-tion

La Ministre appelle aux profession-nels de la communication sociale à promouvoir davantage la culture de la paix et de la tolérance poli-tique dans cette période cruciale de l`approche des élections législatives et présidentielles.

Carolina Cerqueira, a exhorté dernière-ment dans la capitale provinciale de Namibe, appelant les professionnels de la communication notamment les journalistes à promouvoir davantage la culture de la paix et de la tolérance politique dans l´exercice de leur métier. Surtout dans ces moments cruciaux, du processus de la démocratisation du pays, de l’approche des Elections législatives et présidentielles qui auront lieux plus précisément en septembre de l´année en cours. La ministre a fait ces déclarations lors de sa visite de travail aux organes de la presse locale notamment la Radio Na-mibe, Angop (Agence Angola Presse), le Jornal de Angola et TPA – Télévision Publique de l´Angola. En dépit, selon la patronne du Ministère de la communi-cation, il va falloir désormais améliorer les conditions de travail de nos profes-sionnels, ceci pour rendre plus efficace et dynamique notre profession a –t-elle fait remarquer.

Carolina Cerqueira La ministre de communication sociale

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La stabilité Economique et Militaire que connaît l’Angola fait découvrir

aujourd’hui un nouveau pays dynamique et sûr. L’Angola est en train de vivre le mo-ment le plus prospère de son histoire. La guerre fait partie du passé. Luanda, la capitale de l’Angola, réunit les carac-téristiques d’une ville avec un fort potentiel de développe-ment. La construction civile mérite une place de choix dans ce nouveau contexte socio-économique.

D’innombrables immeubles naissent dans divers coins de la capitale. Des restaurants et des bars servent plusieurs variétés et mets de la cuisine nationale et internationale.

Les provinces du grand ter-ritoire national angolais sont également en train de se développer, augmentant l’infrastructure nécessaire pour construire une forte nation. L’Angola est dirigé par le Président José Eduardo dos Santos, du parti MPLA. La monnaie se valo-rise jour après jour, encourageant son utilisation parmi la population angolaise et étrangère qui vivent dans la capitale et dans les provinces.

La stabilité politique et économique a ouvert d’excellentes opportunités pour investir dans le pays. En résumé, tous les aspects socio-économiques et poli-tiques sont favorables au progrès. C’est ainsi que l’Angola présente sa nouvelle réalité dans le monde : Tous au travail aujourd’hui, pour grandir tous ensemble l’avenir. Angop.

Raisons pour investir en angola: stabilité économique et paix

“La construc-tion civile mérite une place de choix dans ce nou-veau con-texte socio-économique.”

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Ang

ola Economique

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Points forts

Abondance des ressources • naturelles : pétrole, diamant, côtes maritimes, bassins hydrographiques avec poten-tiel de production d’électricité, climat tropical à pluviosité modérée et grandes étendues de terres arables.Situation géographique straté-• gique : pays charnière, accès facile aux marchés régionaux de l’Afrique Australe (SADC) et Centrale (CEEAC et Golf de Guinée)Incitants aux investissements • privés.Politique commerciale adaptée • aux nécessités de développe-mentSystème de transport multi-• modal (aérien , terrestre et maritime)

Points faibles

Faible développement des • infrastructures de base (autor-outes, chemins de fer, télé-

communications, réseaux de services, etc.)Approvisionnement insuffisant • en eau et en électricitéContraintes dans les chaines • de production et de distributionFaible offre des services so-• ciaux (éducation, santé, loge-ment, transports publics, etc…)

Opportunités

Construction civile, ingénierie, • exploration minière, agriculture et industrie agro-alimentaire, industrie de transformation (transformation des matières premières, transports et com-munications, biocarburants, matériaux de construction, banques et services financiers, technologies de l’information, tourisme, etc.)Les points faibles ci-dessus • mentionnés peuvent être des opportunités pour le secteur privé.

Risques

Il n’y a pas de risque particulier • quant à la survenue de ca-tastrophes naturelles de type tremblements de terre, cy-clones, éruptions volcaniques, etc.La législation angolaise garan-• tit la protection du secteur privé face aux risques éventuels liés, entre autres, à l’instabilité politique, à l’insécurité et à l’expropriationL’Angola est signataire de • diverses conventions inter-nationales de protection des investissements privés: AGIM/MIGA (Agence du Groupe de la Banque Mondiale de Ga-rantie des Investissements Multilatéraux), OMPI (Organi-sation Mondiale de la Propriété Intellectuelle), Convention de Paris pour la Protection de la Propriété Industrielle.

Croissance du taux d’investissements privés en Angola

L’Angola figure avec l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Soudan et le Nigeria,

parmi les cinq pays africains ayant un grand niveau d’attraction d’investissements privés étrang-ers.

L’Angola présente actuellement une stabilité politique et finan-cière, et l’Exécutif a pour stratégie d’absorber l’économie informelle pour la formelle, de promouvoir et encourager la croissance de petites et moyennes entreprises locales. Pour créer plus d’emploi et réduire le taux de chômage dans le pays.

En ce moment, les principaux investisseurs en Angola sont les nationaux et les pays africains avec USD 527 milliards, ceux des Amériques avec 240 milliards et les asiatiques avec des investisse-

ments de l’ordre de 110 milliards.L’Angola est ouvert et disposé à accueillir plus d’investissements privés et, par l’intermediaire de l’ANIP (Agence Nationale pour l’Investiment Privé), agence qui s’occupe d’investissements privés en Angola, favoriser celui qui veut constituer un partenariat entre-prenarial dans le pays, placer des bureaux de consultant et faire des études faisabilités économiques, pour faciliter le processus, a indi-qué le responsable angolais.

“L’ANIP est également engagée dans la facilitation de formation d’agents économiques et dans la libéralisation d’affaires pour la di-versification de l’économie nation-ale, durable et ne pas dépendre à peine des économies minérales

comme pétrole ou diamant”.

Maria de Luísa Perdigão Abrantes

Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale d’Investissement

Privé (ANIP)

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Raisons pour investir en Angola

Economique

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Rencontre avec le Minis-tre Conseiller et Chargé d´Affaires Commerciales an-

golais auprès des pays du Benelux et des Institutions de l’Union euro-péenne, M. Francisco José Louren-ço Fernandes. Le responsable com-mercial explique dans cet entretien l’importance stratégique de son secteur d’activité et de la Belgique dans le commerce de diamants angolais et estime que l’expérience belge est enrichissante pour l’Angola, dans ses programmes de diversification de l’économie et de soutien aux micros, petites et moy-ennes entreprises.

Ango-nouvELLEs : Quelle est la mission principale de la Représen-tation Commerciale d’Angola en Belgique?

La Représentation Commerciale a pour mission principale la promotion du commerce extérieur au moyen de la captation des investissements et de l’internationalisation de l’économie angolaise.

En résumé, la Représentation Com-merciale est un organe d’exécution de la poli-tique commerciale de la République d’Angola à l’étranger (dans le cas présent, en Belgique, Hollande, au Luxem-bourg et auprès des institutions de l’Union Européenne), doté d’une autonomie admin-istrative et financière, régi par un statut et un règlement spécifiques, dépendant à la fois du Ministère du Commerce sur le plan administratif et méthod-ologique, et du Chef de la Mission Diplomatique, sur le plan politique.

Ango-nouvELLEs : Parlez-nous des relations commerciales existant entre la Belgique et l’Angola. La Belgique a toujours été un parte-naire commercial important pour l’Angola, particulièrement dans le secteur de la commercialisation de diamants bruts.

Cependant, depuis 2006, on enreg-istre une diminution des exportations

vers le marché belge suite au développement, en Angola, de l’industrie diamantifère, conformé-ment à la politique com-merciale actuelle visant à augmenter l’exportation de produits industrialisés (“made in Angola”), par la transformation des matières-premières et la création de valeur ajoutée sur place.Le pic des exportations de l’Angola vers la Belgique, durant ces cinq dernières années, avoisine les 420 millions d’Euros; alors que

les importations en Angola de produits originaires de Belgique avoisinent, pour la même période, les 373 mil-lions d’Euros, répartis notamment entre machinerie diverse, voitures et

produits alimentaires d’origine végé-tale. Il n’y a pas si longtemps encore, la balance commerciale entre l’Angola et la Belgique était positive. Cepen-dant, ces quatre dernières années, la tendance s’est inversée, du fait que l’Angola importe actuellement plus de produits originaires de Belgique qu’elle n’en exporte vers la Belgique.

Ango-nouvELLEs : Quels sect-eurs d’activités commerciales et industrielles attirent le plus les investisseurs belges?

Les relations entre le Royaume de Belgique et l’Angola remontent à l’époque coloniale et avaient trait principalement au secteur minier (diamant, manganèse, etc.), à l’agro-industrie (avec notamment le coton, on se souvient encore de la société Cotonang), aux transports ferroviaires (avec le Chemin de Fer de Benguela) et au secteur pétrolifère.

Actuellement, les entrepreneurs belges investissent dans les secteurs d’activité les plus divers, qu’il s’agisse du secteur du commerce des biens et services ou encore de celui des diamants ou du pétrole.

Entrevue exclusive M. Francisco José Lourenço FernandesMinistre Conseiller et Chargé d´Affaires Commerciales

« Ce que nous pouvons dire aux entrepreneurs belges et luxem-bourgeois c’est que l’Angola est une destination sûre en termes d’investissements. »

Propos recueillis par Frederico N. Kuntwala

M. Francisco José Lourenço FernandesMinistre Conseiller Chargé d´Affaires commerciales

“La Belgique a toujours été un partenaire com-mercial important pour l’Angola, particulièrement dans le secteur de la commercialisa-tion de diamants

bruts.”

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A cet égard, nous tenons à men-tionner le fait que rien que l’année passée, deux missions économiques belges ont été réalisées en Angola, preuve de l’intérêt toujours croissant des entrepreneurs belges à l’égard de Angola. Ajoutons à cela qu´une mis-sion économique du Grand-Duché de Luxembourg s’est également rendue en Angola au courant de la même année.

Il est donc de l’intérêt de l’Angola de maintenir et approfondir les relations économiques existantes avec les pays du Benelux.

Ango-nouvELLEs : Quels béné-ficesl’Angolaentendobtenirdelacoopération avec la Belgique dans cette phase où les autorités ango-laises développent de programmes visantladiversificationdesonéconomie ?

Il est notoire que le tissu entrepreneur-ial belge est principalement composé de petites et moyennes entreprises (PME), nonobstant l’existence de quelques grandes sociétés multina-tionales qui occupent des milliers de personnes dans le monde entier.

La performance de l’économie belge est due en grande partie à la haute rentabilité des PME (la plus élevée en Europe), dont 83% sont des sociétés qui emploient moins de 10 personnes et génèrent plus de 70% du PIB.

A ce niveau, nous estimons que l’expérience belge est enrichissante pour l’Angola, dans ses programmes de diversification de l’économie et de soutien aux micros, petites et moy-ennes entreprises.

Ango-nouvELLEs : Avez-vous un message particulier à adresser aux investisseurs belges et luxembour-geois?

Ce que nous pouvons dire aux entre-preneurs belges et luxembourgeois c’est que l’Angola est une destination sûre en terme d’investissements.

En effet, au-delà de ses abondan-tes ressources naturelles (parmi lesquelles on retrouve le pétrole, les diamants, une côte maritime riche, des bassins hydrographiques avec potentiel de production d’électricité,

un climat tropical avec une pluviosité modérée et de grandes étendues de terres arables), l’Angola bénéficie d’une situation géographique straté-gique qui fait d’elle un pays charnière pourvu d’un accès facile aux mar-chés régionaux de l’Afrique Australe (SADC) et Centrale (CEEAC et Golfe de Guinée).

En outre, le pays s’est doté d’une politique commerciale adaptée aux nécessités de développement et garantit la protection du secteur privé face aux risques éventuels liés, entre autres, à l’instabilité politique, à l’insécurité et à l’expropriation.

A ce titre, nous pouvons rap-peler le fait que l’Angola est signataire de diverses conven-tions interna-tionales de protection des investisse-ments privés, telles que l’AGIM/MIGA (Agence du Groupe de la Banque Mondiale de Garantie des Investisse-ments Multilatéraux), l’OMPI (Organi-sation Mondiale de la Propriété Intel-lectuelle), ou encore la Convention de

Paris pour la Protection de la Propriété Industrielle et Intellectuelle. Enfin, l’Angola offre de nombreux incitants aux éventuels investisseurs, notamment dans les domaines de la construction civile, de l’ingénierie, de l’exploration minière, de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire, ainsi que de l’industrie de transfor-mation (transformation de matières premières, transports et communica-

tions, biocarburants, matériaux de construction, banques et services financiers, technolo-gies de l’information, tourisme, etc.).

C’est dans ce cadre qu’a été créée l’Agence Nationale pour l’Investissement Privé (ANIP), chargée de promouvoir et co-ordonner les investissements privés. L’agence accompagne et conseille les investisseurs potentiels (nationaux et étrang-ers) dans leurs démarches (et ce, dès le dépôt de leur candidature). A noter qu’en parallèle, dans les pays où elles sont présentes, les Représenta-

tions Commerciales remplissent également cette fonction d’information et d’accompagnement des investis-seurs potentiels désireux de travailler en Angola.

“L’Angola offre de nombreux incitants aux éventuels inves-tisseurs, notamment dans les domaines de la construction civile, de l’ingénierie, de l’exploration minière, de l’agriculture et de l’industrie agroali-

mentaire...”

Entrevue

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L’ambassadeur de la Belgique en Angola,

Daniel Dargent, avant la fin de son man-dat, avait exhorté, à Luanda, les hommes d’affaires belges à investir dans le pays moyennant l’ouverture de succursales com-merciales.

Se confiant à l’Angop, à l’occasion de la présence en Angola d’entrepreneurs belges, le diplomate a déclaré que son pays avait l’intention de contribuer à l’augmentation de l’offre de produits sur le marché et à la diversification de l’économie ango-laise, avec des investissements directs.

“J’encourage les représentants de la Chambre de Commerce Belgo-Luxemburgoise et les Pays ACP à ne pas se lim-iter à constater les potentialités angolaises, mais surtout à créer des conditions pour la fixation de représentations commerciales en Angola et à produire au niveau local”, a-t-il souligné.

Selon le diplomate belge, l’établissement de partenariats et la signature de contrats entre les hommes d’affaires angolais et belges constitue l’une des voies pour la relance de la coopération commer-ciale et politiques entre les deux pays.

Pour renforcer les échanges com-merciaux, a expliqué l’ambassadeur, la Chambre de Commerce Belgo-

Luxemburgoise 20 pays ACP avait organisé du 23 au 26 mai dernier, à Luanda, des rencontres avec les entités publiques et privées ango-

laises, en vue d’établir des partenariats dans divers secteurs d’activité économique.

Daniel Dargent a indiqué les secteurs de la con-struction civile, l’agro-al-imentaire, les infrastruc-tures électriques et de construction de maisons pré-fabriquées comme les principaux dans cette phase de reconstruc-tion et diversification de l’économie angolaise.

Sur les échanges commerciaux bilatéraux, le diplomate a indiqué qu’en 2010, la Belgique avait exporté des biens évalués à 280 millions de dollars, tandis que les exportations angolaises se sont chiffrées à 70 mil-lions de dollars.

Sans préciser le montant, le diplo-mate a fait savoir qu’au cours de deux dernières années, le volume financier résultant des échanges commerciaux entre l’Angola et la Belgique ont enregistré une décrois-sance due à la crise économique et

financière mondiale.

Intègrent la Chambre de Commerce Belgo-Lux-emburgoise Pays ACP, les représentants des entreprises des secteurs de la gestion de navires, machinerie, aviation, au-tomobiles, exportation de produits métallurgiques et d’autres spécialités.

Les relations entre l’Angola et la Belgique remontent à 1928 quand la Belgique avait ouvert

son consulat dans la jadis colonie portugaise.

L’entreprise belge Fina Pétrole a commencé à extraire le pétrole an-golais, ayant à cet effet, construit la rafinerie de Luanda.

L’Ambassadeur belge encourage l’ouverture de représentations commerciales

“J’encourage les représentants de la Chambre de Commerce Belgo-Luxemburgoise et les Pays ACP à ne pas manquer au rendez-vous”

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LE POINT DE VUE D’UN DIPLOMATE

Daniel Dargent, ancien Ambassadeur de la Belgique en Angola

Commerce

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L’Ambassadeur de la République d’Angola auprès du Royaume de Belgique et des Institutions de l’Union européenne, Son Excellence, Elizabeth Simbrão, en sa qualité de Coordinatrice

du Groupe des ambassadeurs de la SADC, avait organisé récemment dans la salle du Groupe ACP à Bruxelles, une réception d’aurevoir de ses collègues ambassadeurs de l’Afrique du Sud, Anil SOOKLAL et de la Zambie, Inonge MBIKUSITA-LIWANIKA.

Dans son discours, Son Excellence ambassadeur, Elizabeth Simbrão a souligné combien leur déterminations et leurs analyses ont contribué, lors de leurs mandats, au renforcement de la position du Groupe de la SADC. Plusieurs ambassadeurs, le Secrétaire Général du Groupe ACP et d’autres per-sonnalités diplomatiques étaient présents à cette cérémonie.

A noter que les objectifs de la SADC sont: - Réaliser le développement et la croissance économique, alléger la pauvreté, mettre en valeur le niveau et la qualité de la vie des peuples de l’Afrique australe, favoriser l’intégration régionale et défendre la paix et la sécurité.

Activités diplomatiquesRéception digne de l’Ambassade d’Angola à ses homologues“Leurs déterminations et leurs analyses ont contribué, lors de leur mandats, au renforcement de la position du groupe de la sADC.”

“La qualité de vie de nos populations sont nos priorités”

S.E. Elizabeth Simbrãoprononçant son discours

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Vœux de Nouvel An De Son Excellence, Maria Elizabeth Simbrão.« Il va falloir nécessairement axer nos activités en créant les condi-tionsfavorables,pourpouvoirdonneruneréponseconcrèteafindesatisfaire les attentes de nos communautés sous notre juridiction ».

Dans le cadre du message de vœux de nouvel an, de Son Excellence, Maria Elizabeth

Simbrão, Ambassadeur de la Répu- blique d´Angola accrédité au Roy-aume de la Belgique et auprès de l´Union Européenne avait organisé une rencontre de célébration.

De rappeler qu’ont été invités à cette cérémonie de célébration tous les diplomates de l´Ambassade et fonctionnaires de nomination centrale et locaux. L´événement a eu lieu le mardi 31 janvier 2012 dernier, à 15h30, dans la salle des réunions de la Chancellerie.

Par ailleurs, il mérite d´être souligné ont marqué également la présence à cette cérémonie, les cadres de la Représentation économique et Commerciale de l´Angola en Belgique, parmi eux, le Ministre Conseiller Chargé d´Affaires Commer-ciales, M. Francisco José Lourenço Fer-nandes.

Avant de prononcer son discours, Son Excellence, Maria Elizabeth, a préal-ablement remercié chaleureusement la présence de tous. En s´ exprimant dans sa brillan-te intervention, la diplomate a révélé entre autres aspects ses défis de l’année 2012, la toile de fond de son discours notamment, la célébra-tion le 4 avril prochain, le dix (10) ans de la conquête de la paix, de la réconciliation nationale et le troisième Élections en Angola qui auront lieux au mois de septem-bre de l´année en cours. Aux-quelles les Angolais seront ap-pelés à choisir librement et dans la transparence leurs Députés à l´Assemblée Nationale et du

Chef de l´Exécutif (Présidentielles). Selon la diplomate, les mécanismes

légaux juridiques pour que les élections soient bien organisées dans la transparence et crédible sont mis en place.

Intervenant par rapport à la communauté angolaise de sa juridiction (Belgique et Luxembourg), aux dires de la diplomate, il va falloir nécessaire-ment axer nos activités en créant les conditions

favorables, pour pouvoir donner une réponse concrète afin de satisfaire les attentes de nos communautés sous notre juridiction. Celle-ci (la communauté angolaise) ne peut se

sentir exclue ou discriminer dans le processus de développement de notre pays, protéger davantage les droits de nos communautés résidants dans ce pays d´accueil, a précisé vigoureusement, l´Ambassadeur.

En definitif, Maria Elizabeth Simbrão a promis à ses collaborateurs une réforme des méthodes de travail s´impose pour les adapter à la nou-velle dynamique, en changeant ce qui ne va pas bien.

S.E. Maria Elizabeth SimbrãoAmbassadeur

“Les mécanismes légaux juridiques pour que les élec-tions soient bien organisées dans la transparence et crédible sont mis

en place.”

Activités diplomatiques

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De nombreux Angolais sont présents partout en Bel-gique. Ils vivent proches de

la communauté angolaise, ou auprès d’autres communautés.

Le Royaume de Belgique est pe-tit par sa taille mais grand par le nombre de compétences commu-nautaires, régionales et fédérales. Durant cette période de crise financière, des mesures très sévères sont instaurées dans ce pays où le bilinguisme est devenu un strict minimum. Dans ce contexte, com-ment les Angolais, peu-ple lusophone, arrivés tout droit de l’Angola, d’un autre pays ou tout simplement nés en Belgique, réussissent-ils à s’intégrer sociale-ment et économique-ment ?

Certains responsables d’associations angolaises ont bien voulu apporter une réponse.Quelques uns sont retournés en Angola et d’autres sont, depuis lors, restés en Belgique parce qu’ils ne veulent retourner au pays sans la certitude d’avoir une vie meilleure qu’en Belgique.

L’intégration socio-économique passe par la culture, la formation, l’obtention de la nationalité et bien entendu l’emploi.

Au sein des Angolais, il est important de bien distinguer ceux qui sont nés en Belgique et ceux qui sont nés en dehors. Le processus d’intégration pour chacun d’entre eux, est différent et ne se fait pas au même rythme. Concernant la naturalisation, elle comporte de nombreuses dimen-sions, telles que l’accès à l’emploi dans le secteur public ou autres, l’impact sur le salaire et la mobilité professionnelle. La naturalisation a notamment, des retombées sur l’intégration sociale (langue, loge-ment, participations aux élections, etc.). Certains Angolais en Bel-

gique se retrouvent au chômage à cause d’un manque de formations, de diplômes ou de travail. Manuel N’Salambi, administrateur général de l’association de Palancas Negras à Verviers, déclare que la majorité des Angolais vivant à Verviers a un revenu leur permettant de subvenir à leurs besoins. Il est cependant plus rare de voir un Angolais, en Belgique, directeur d’une grande société.

Quand le risque est pris en Angola

plutôt qu’en Bel-gique

Ce manque no-table d’Angolais chefs d’entreprise ou ayant leur propre société, Fidel Domingos, re-sponsable de JMPLA

à Anvers, l’explique par une prudence. En

effet, la grande majorité, d’entre eux, s’assure en

ayant une vie moyenne pour pourvoir et subvenir à leurs besoins divers. Cependant, ces personnes n’ont, d’une part, pas de projets d’entreprise. Et d’autre part, elles sont conscientes du coût dû à la création d’une société en Belgique comportant taxes diverses et cotisa-tions patronales. D’où un plus grand nombre d’Angolais qui préfèrent

volontiers investir en Afrique et plus particulièrement en Angola. En effet, selon Fidel Domingos, l’Afrique (An-gola) demande moins de dépenses et a une plus grande marge de manœuvre quant à la création d’un projet.

Des racines implantées dans le Royaume

Malgré certaines possibilités de monter les échelons en Angola et devenir chef d’entreprise, de nom-breux Angolais ne cherchent pas à retourner au pays dans un avenir proche. Cela est, entre autres, dû à l’intégration. Les primo-arrivants angolais avaient atterri sur le ter-ritoire belge dans les années 60. Certains sont retournés en Angola et d’autres sont, depuis lors, restés en Belgique. Dans certains cas, il est difficile de retourner en Angola suite à l’adaptation de la nouvelle réalité (transport, sanitaire et emploi). Malgré une intégration partielle dans le Royaume de Belgique, certains Angolais n’hésitent pas à faire partie des associations angolaises (GRE-MA, ALEGRIA, …) dans le but de s’informer, d’échanger et de retrouver des personnes possédant la même culture.

L’intégration de la communauté angolaise en BelgiquePar Soki Kinanga

Diaspora

L’intégration socio-

économique passe par la cul-ture, la formation, l’obtention de la nationalité et, bien entendu

l’emploi.

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L’agriculture, un secteur clé de la diver-sification économiquePar G.K.

L’Agriculture angolaise devrait être dans les prochains jours la cible

d’un programme de moderni-sation qui sera financé par un prêt de 40 millions de dollars USD fourni par l’Exim Bank de Chine. Ce projet comprendra la mécanisation agricole, la créa-tion d’équipes de génie rural, l’acquisition d’équipements techniques et la formation d’un personnel compétent. La mise en place d’une équipe d’ingénierie rurale représen-terait à elle seule, un inves-tissement d’environ 20 millions de dollars USD.

Les responsables angolais comptent mettre en place une telle équipe dans chacune des provinces du pays et es-pèrent de ce fait mécaniser près de 100 000 hectares pour l’agriculture cette année. Ils pensent même pouvoir installer dans les jours à venir un marché national des tracteurs en vue de rendre dynamique l’agriculture dans le pays.

Le ministre de l’agriculture, l’Ingénieur Pedro Canga, justifie cette politique par la préoccupa-tion du gouvernement à lutter contre la pauvreté. La création de meilleures conditions dans le sec-teur agricole permettrait en effet de relancer l’activité d’extension rurale, de garantir la sécurité alimentaire et d’augmenter la production.

A noter que le programme de modernisation du secteur agricole permet en outre de compenser les dégâts que le manque de

pluie entraine au cours de la cam-pagne de récolte. Ce programme sera matérialisé à travers le groupe Mecanagro qui est une structure angolaise créée en janvier 2011,

pour mécaniser et développer

l’agriculture nationale.

Cette entreprise d’Etat compte également sur un financement externe par l’intermédiaire de la société Campotec (spécialisée dans la vente des fruits et lé-gumes) dont elle est partenaire à environ 30% pour le montage de tracteurs. L’année 2012 qui a été proclamée, année de modernisa-tion, marquera certainement un tournant dans la politique de lutte contre la pauvreté initiée par le gouvernement.

“La modernisation de l’agriculture an-golaise s’impose...”

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Relier les voies de communication routière une priorité de l´Exécutif angolais.Par Frederico N. Kuntwala

Le développement des voies de communication permettent la circulation

de biens et services, et génèrent sans l´ombre d’un doute des revenus considérables au sein de la population d´une nation. Les voies de communication, en l’occurrence routières sont les vec-teurs de base du développement économique. Un pays déficitaire des infrastructures de cet ordre s´expose davantage aux énormes difficultés d´évacuer les produits, soient-ils manufacturiers, agri-coles, miniers, des zones enclavés vers les grands centres de con-sommation.

D´emblée, cela empêche en con-séquence la sécurité alimentaire et entrave le ravitaillement efficace. A rappeler que depuis l´empire romain deux siècles, avant J.C. jusqu´à nos jours, les peuples qui ont encouragé le partage des con-naissances et le commerce en con-struisant des routes ou en aménag-eant des voies fluviales ont pu jouir remarquablement d´une réelle pros-périté et d´un développe-ment sociétal important. Qu´on se le dise, dans le cas qui nous concerne, l´Angola, les autorités de ce pays ont véritablement compris cet enjeu dans le processus de développe-ment en cours de ses infrastructures.

Depuis le 4 avril 2002, date à laquelle un nou-veau panorama politique s´est mis en place, une vision politique s’est axée sur la réconciliation nationale, la paix et le développement, mettant ainsi un terme définitif aux différends inter partisans tout en acceptant la dif-férence.

Et, enfin, commença le véritable projet de la reconstruction nation-ale. Il va sans dire, sur le plan de développement des infrastructures routières que les autorités ango-

laises peuvent d´ores et déjà être satisfaites. Des prévisions (…) très fiables révèlent que d´ ici quelques an-nées, les voies de communica-tion du Nord au Sud, de l´Est à l´Ouest seront reliées pour ren-contrer notam-ment les objec-tifs du Millénaire

de l´ONU, faisant ainsi face aux multiples défis de l´éducation, de la santé et du bien être social de la population. Une chose est certaine et

rassurante: le potentiel économique et la détermination de l´Exécutif angolais n´échapperont point à ce rendez-vous : relier le pays par les voies routières dans toutes les col-lectivités. Avec une économie en très forte croissance, une hausse de PIB de 10,8% en 2012 selon le Fond Monétaire International. Conscient que le pays ne peut à lui seul réaliser cet ambitieux projet de société, le gouvernement s´est lancé dans la recherche de partenaires étrangers de pays développés et dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Évidemment, ce projet ne pourrait être matérialisé dans les temps sans l’apport de l´extérieur. Certes, la sé-curité et l´autorité de l´État ainsi que l´engagement vigoureux en faveur de la réconciliation, de la démocratie sont réelles.

La sécurité et l´autorité de l´État

et l´engagement vigoureux en faveur de la réconciliation,

de la démocratie sont réelles.

Communication

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EVoyager en AngolaPour voyager en Angola, vous avez besoin d’un visa.

Service consulaire Av. Saturne 42 1180 Bruxelles Tél +32 2 379 27 00

Ouvert au public du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30. Fermé le Mercredi

Visa ordinaire

Pour l’obtention d’un visa ordinaire, le requérant doit présenter les documents suivants :

Remplir le formulaire en encre noire et en lettre majusculeFormulaire dûment remplis ;• Deux photographies récentes en couleurs, de type passeport et • sans lunettes de soleil ;Un passeport valable (1 an) pour la république d’Angola ;• Une photocopie du billet d’avion aller-retour pour la République • d’Angola ;Photocopies • des pages principales du passeport et des visas obte-nus pour aller en Angola ;Une lettre d’invitation originale de l’entreprise qui vous invite, légali-• sée par le Ministère de tutelle ou le moniteur de la République et la Licence – Alvará - et une déclaration qui confirme que l’invitant prend en charge toutes les dépenses liées à cette visite ;Pour l’obtention des visas pour des personnes physiques, l’invitation • doit être émise par l’administration municipale et légalisée par le Ministère des Relations Extérieures, accompagné de la copie de la carte d’identité de l’invitant et une déclaration qui confirme que l’invitant prend en charge toutes les dépenses liées à cette visite ;Certificat international de vaccination (fièvre jaune);• Garantie de moyens de subsistance , dans le terme de l’article 13 • de la loi 2/07, 31 août, équivalent de 200,00$ par jour pendant le séjour en Angola;Extrait de Casier Judiciaire (actualisé) traduit en portugais; {traduc-• teur Juré}Certificat de résidence actualisé émis par l’administration Commu-• nale traduit en portugais; {traducteur Juré}Pour les mineurs qui voyagent avec leurs parents, ils doivent faire • une attestation mentionnant le prénom et nom de chaque enfant en disant que les enfants voyagent accompagnés de leurs parents avec le cachet d’un notaire; traduit en portugaisTous les documents doivent être présentés à la demande et •toutes les demandes incomplètes seront refusées.

Toutes fausses déclarations et faux documents seront punissables en vertu de la Loi et votre demande obtiendra une réponse négative.

Visa de Travail

Formulaire dûment rempli;• Une lettre de l’entité qui sollicite le • visa ;Trois photos couleures récentes ;• Photocopie du passeport (les pages • avec les anciens visas) ;Déclaration qu’on s’engage à respect-• er les lois angolaises ;Contrat de travail ;• Certificat des aptitudes littéraires et • professionnel ;Certificat médical actualisé du pays • d’origineUn office du Ministère de tutelle dans • le cas des Institutions et sociétés privées ;Photocopie du Moniteur de la Répub-• lique qui publie la constitution de la société ;Photocopie de l’Alvará économique • autorisé ;Preuve actualisée du paiement et • obligations fiscaux ;Curriculum vitae•

Tous les documents doivent etre traduits en portugais et légalisés au Ministère des Affaires Etrangères Belge.

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